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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe]

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Diane Moon
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Diane Moon

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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 Dmia

“I love you to the moon and back”


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| Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)

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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-01-29, 21:08



"La Promesse de L' Aube"

Le Souvenir c'est la présence invisible



Discuter faisait toujours du bien, je m’en rendais compte un peu plus chaque jour. Que ce soit avec Athéna, ou bien là avec Apollon. C’était un exercice qu’il fallait que je pratique un peu plus avec mes proches. Mais alors, que mon frère revenait habiller comme un explorateur, et que je ne gênais pas pour me moquer une fois de plus de lui, le temps sembla subitement se couvrir entraînant un froncement de sourcils de ma part. Chose qui revenait souvent, lorsque je me mettais à devenir méfiante. Mais disons que les phénomènes météorologiques de ce genre, n’étaient jamais bon signe, j’avais aujourd’hui suffisamment de vécus pour le prédire à l’avance :

- Avez-vous une idée de ce qui est en train de se passer ?
Demandais-je en me tournant rapidement vers Hypérion

Pas de réponse. À la place, les explorateurs avaient cessés de chanter, pour se mettre à naviguer en silence tandis-que le titan rejoignait le centre de la pirogue. Méfiante malgré tout, je m’exécutais sans broncher. Estimant que si Hypérion le faisait c’était qu’il y avait une bonne raison. Neil, nous rejoint par la suite tandis-qu’Hypérion, lui regardait la tempête au loin :

"C’était pas bête de rentrer"


- Pourquoi ? Tu as peur ? Lui demandais-je

Je la provoquais un peu, ce n’était pas dans mes habitudes. Mais, ce n’était pas non plus dans les siennes de vouloir rebrousser chemin. Pour ma part, j’estimais ne pas avoir fait tout ça pour rien. Je ne savais pas pourquoi, tout le monde voulait subitement rentrer mais comme à mon habitude, j’étais têtue. Et je ne partirais pas sans réponses clair concernant le pourquoi du comment de ce voyage. Et pour cela, il fallait aller jusqu’au bout.

"De l’inconnu ? Souvent. Pas toi ?"
Me demanda ma nièce en me jetant un regard intrigué

Mon regard s’adoucit, tandis-que qu’un léger sourire étira mes lèvres. L’on m’aurait posé la question il y a deux ans. Sans doute, aurais-je eu le même type de réaction que Neil. Mais aujourd’hui, j’avais vécus bien trop de choses, qui faisaient justement partis du domaine de l’inconnu, pour être encore terrorisé par lui

- Fût un temps oui. Mais dernièrement, ma vie en a été remplie alors, j’ai appris à faire avec. Je dirais que je m’en méfie plus que je n’en ai peur.

Ne pas craindre l’inconnu, ne veut pas forcément dire qu’on l’apprécie. Je restais en toutes circonstances sur mes gardes quand ça le concernait. Ayant eu plus de mauvaises, que de bonnes surprises je pense que l’on pouvait aisément me comprendre. Néanmoins, je pu voir au rictus de ma nièce, qu’elle ne semblait pas totalement d’accord avec mes propos :

"La peur n’est pas une mauvaise chose"


- Sauf qu’on ne peut pas passer sa vie à toujours craindre ce que sera demain répondis-je avec douceur

Neil secoua la tête, pas d’accord avec moi. Cela ne me gênait pas. J’avais pris le parti de ne plus craindre ce que serait demain il y a plusieurs mois déjà. Je voulais avancer, sans me préoccuper ni du passé, ni du futur. Le présent, me semblait plus important, car tout était encore à construire. Mais, sans doute pour elle, qui venait justement du futur, les choses étaient différentes. Hypérion, s’approcha de nous avant de prendre la parole :

"Restez groupé au centre de la pirogue"

Il regarda un explorateur qui s’approcha de lui :

"Nous devons traverser la tempête"

Je grimaçais intérieurement. Je l’admettais, l’idée ne me plaisait pour ainsi dire pas du tout. La dernière fois, que j’avais affrontée une tempête. Je m’étais retrouvé dans le Triangle des Bermudes, devant le temple de Poséidon. Mon regard se ferma à la pensée de cette « expédition ». Je n’avais jamais, pardonné à l’ex compagnon d’Aphrodite son geste envers ma nièce. Même maintenant, qu’elle était morte et ce définitivement. Il y avait une chose à ne pas faire avec moi, c’était de lever sa main sur une personne qui m’était chère.

Est-ce vraiment nécessaire ? Demandais-je tout de même si je connaissais la réponse d’avance

"Il faut entrer dedans pour accéder à mon île"


Bon. J’aurais au moins essayé. Qui ne tente rien n’a rien comme l’on dit. Mais, à la tête que tirait Hypérion, quelque chose me disait que cela ne lui plaisait pas beaucoup :

"Nous ne sommes pas obligé de nous y rendre" répondit-il avec un petit rictus

Ainsi donc, lui aussi voulait repartir. Ou bien, c’était moi que ce voyage rendait totalement inconsciente ou bien, c’était Hypérion qui avait manifestement un souci d’ordre personnel avec les explorateurs et leur île. Dans les deux cas, peu importe. Et tandis-que je réfléchissais, pesant le pour et le contre mon visage se fit soudainement plus sérieux :

- Nous, ne sommes pas allés jusqu’ici pour faire demi-tour


"Il y a surement un autre moyen. Indiquez moi l’emplacement, on s’y rendra"
insista le titan

L’explorateur ne répondit pas. C’était je supposais, parce qu’il n’y avait pas d’autres moyens. De plus, la tempête se rapprochait de nous, et la pirogue commençait à tanguer. Aussi secouais-je la tête dans un mouvement résigné :

- J’ai l’impression qu’il n’y a pas trop le choix quant au moyen de s’y rendre. Je réfléchis rapidement quelques instants, avant de reprendre est-ce qu’il y a des cordages ? Quelque chose pour s’accrocher ?

La première chose qui me venait à l’esprit c’était qu’il valait mieux éviter que qui que ce soit ne passe par-dessus bord. Avec des cordages, si tout le monde y mettait du siens –au pire je ne leur laisserais pas vraiment le choix- ils seraient tous stabilisé et il n’y aurait pas moyen que qui que ce soit ne tombe à la mer. Je n’étais pas sans me souvenir de ce qu’il s’était passé la dernière fois. Et rien que d’y penser, ne me tranquillisait pas l’esprit. Hypérion, lui regardait la tempête s’approcher d’un air inquiet :

"Ce n’est pas de tenir debout qui posera problème"

De mon point de vu, si quand même un peu. Mieux valait éviter que quelqu’un ne passe par-dessus bord. D’où l’utilité des cordages. Je préférais ne pas prendre le risque d’utiliser mes pouvoirs étant donné qu'ils semblaient pour le moins instable. Mais, apparemment, ma préoccupation ne semblait pas être la même que tout le monde. Après avoir entendue l’orage gronder, les explorateurs s’éloignèrent du bord avant de nous prendre chacun par la main. Toujours sur mes gardes, je ne tendis la mienne qu’après un léger instant de réflexion. J’étais trop occupée de toute façon, par les réactions du titan. Il secoua la tête avant de s’adresser de nouveau à nous :

"Restez sur vos gardes" nous ordonna-t-il

Je le regardais se tenir, tandis-que des murmures se firent entendre dans ma tête, remplacé par le son des tams-tams. Au-dessus de nous, le tonnerre ne semblait pas s’apaiser. De même que la pirogue qui se mit à tanguer de plus en plus fortement. Hypérion, nous regarda tour à tour avant de me fixer. Je déglutis péniblement, mal à l’aise. Il semblait avoir des informations en sa possession, que nous n’avions pas. Du moins, c’est la seule chose de logique qui me vint à l’esprit pour expliquer le fait qu’il me tendait à présent la main. Néanmoins, j’arborais toujours la même expression sérieuse qu’il y a quelques minutes, et me décidait à glisser ma main dans la sienne avec un hochement de tête. Pour la première fois, depuis le début de l’expédition, il avait ma confiance. J’espérais simplement ne pas le regretter.

De nouveaux murmures se firent entendre. Et j’eus l’impression d’être secouée, mais je pouvais également sentir une force immense dans mon corps. Ceci était très certainement dût au fait que la puissance d’Hypérion me protégeait. Il semblait néanmoins en dégager beaucoup. L’espace d’un instant j’hésitais. Sachant que nous étions plusieurs, et même s’il était indéniablement bien plus puissant qu’Apollon, Athéna ou moi. Si je lui lâchais la main, afin d’économiser cette puissance que se passerait il ? Afin de chasser cette pensée, n’étant pas certaine que cela plaise beaucoup au titan si je désobéissais, je tentais de me focaliser sur les murmures afin de comprendre ce qu’ils disaient. J’admettais être intriguée.

Et petit à petit, tout ce qui m’entourait sembla se flouter. J’eus la sensation d’être tiré par quelque chose, puis d’être bousculé et tout d’un coup, je me rendis compte que j’étais seule sur la pirogue. Je ne pouvais sentir, ni la présence des autres, ni même celle d’Hypérion. Mais la tempête en revanche, elle, était toujours aussi présente. Une île rocheuse, se découpait au loin, seule élément du décor que je pouvais distinguer. Pour autant, je n’étais pas plus avancée. Sans parler du fait que la pirogue tanguait de plus en plus dangereusement. En face de moi, là où se trouvait le rocher, j’eus l’impression de voir un bout s’en détacher. Je me rendis compte, après coup, que non seulement ce n’était pas qu’une simple impression mais qu’en plus il s’agissait d’un géant en fusion. Et c’était d’ailleurs sans doute à cause de lui, que je ne pouvais plus sentir les autres. La force qui émanait de lui, était telle que je n’en avais jamais ressentie auparavant. Ecrasante, serait le bon mot pour décrire la sensation qui s’emparait de moi. Doucement, je cherchais à me stabiliser, m’accroupissant prudemment, sur la pirogue, afin d’éviter de finir à l’eau en restant debout. Je faisais en sorte, d’avoir mon arc à proximité si jamais, il fallait que je me défende mais pour autant. Malgré l’angoisse qui me tenaillait, et mon cœur qui tambourinait dangereusement contre ma cage thoracique, je restais parfaitement calme. Il n’était pas question d’attaquer. Cette chose était bien plus forte que moi, en plus d’être inconnue. Ce serait pure folie, que de me jeter tête baissée sans avoir un minimum d’informations sur les capacités de cette créature.

Je sursautais, sentant une main se glisser dans la mienne. Un coup d’œil sur le côté m’apprit qu’il s’agissait de Neil. D’où sortait-elle ? Je laissais mes interrogations à plus tard, alors qu’elle observait à son tour, la créature qui nous faisait face :

"Là, ne me dis pas que t’as pas peur"

Je lui jetais un regard mi exaspéré, mi amusé suite à sa remarque :

- Tu crois que c’est le bon moment pour relancer le débat ? Lui demandais-je

Seul un sourire crispé me répondit. Je secouais la tête, alors que mon regard se portait de nouveau vers le monstre de lave. Je restais sur mes gardes, j’ignorais ce qui allait se passer maintenant.



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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-01-30, 13:08

« The time will come when you'll have to rise. »

Above the best, improve yourself. Your spirit never dies.

Une tempête. Après le chant des marins, il fallait bien évidemment qu'un orage se lève et soulève les flots. Aucun cliché ne nous serait donc épargné. Hypérion recommanda de se rassembler au centre de la pirogue et je regardai tout le monde me rejoindre. En serrant les dents, je me relevai, m'agrippant tout de même au tonneau le plus proche afin que le tangage ne m'entraîne pas au loin. Je n'avais pas peur de basculer dans la mer, mais je n'étais pas à l'aise à bord d'une pirogue. Je préférais avoir la terre ferme sous mes pieds. J'avais perdu mon livre depuis longtemps. Sans doute avait-il déjà sombré dans l'océan.

Un Explorateur glissa une main dans la mienne et je frémis, n'appréciant pas ce contact de la part d'une personne que je ne connaissais pas. Chaque Explorateur avait fait de même avec tout le monde, aussi je me pliais à cette contrainte. Sans doute était-ce important.

J'entendis bientôt des murmures incessants. Je tentai de les comprendre, sans succès. Ils semblaient se dérober à moi, comme s'ils allaient et venaient, effleurant à peine mon esprit sans s'attarder. Joueurs. Malins. Angoissants.

Puis, il fit de plus en plus sombre. Les ténèbres me happèrent, avant de se disloquer. J'écarquillai les yeux en découvrant que j'étais seule sur la pirogue, désormais. Les autres avaient disparu. Un silence pesant s'installa autour de moi. D'ordinaire, j'appréciais le calme, mais pas cette fois. Le ciel était chargé d'électricité. Une présence écrasante flottait autour de moi, nettement plus lourde que ce que j'avais pu ressentir de toute ma vie. Devant moi, à quelques centaines de mètres, se dressait une imposante montagne parcourue de zébrures orangées. La roche se craquela de plus en plus et soudain, un géant s'en détacha, y restant enfoui jusqu'au thorax. Tout son corps était en fusion, comme s'il était lui-même le volcan. Ses grands yeux vides et sa gueule béante n'étaient que des abysses de lumière aveuglante. Il poussa un hurlement aigu qui me glaça le sang. Anxieuse, je déglutis avec peine. Etait-ce lui qui dégageait cette aura écrasante ? Que pouvais-je faire contre cette créature ? J'espérais qu'elle n'allait pas se montrer hostile, même si j'avais un très mauvais pressentiment.

Tournant brièvement la tête de côté, je sursautai en apercevant Athéna.

"Oh !" fis-je, prise au dépourvu. "Tu n'imagines pas à quel point je suis heureuse de te voir."

J'étais à la fois soulagée de ne pas être seule, mais angoissée à l'idée qu'elle soit blessée par ma faute. Les autres étaient-ils en sécurité ? Je me doutais qu'elle n'en savait pas plus que moi sur ce sujet.

Je posai de nouveau un regard prudent sur le géant en fusion et déclarai du bout des lèvres :

"Avec un peu de chance, il va se montrer très sympathique."

Parfois, les gens les plus grincheux le sont pour cacher une grande douceur intérieure. Il était important de rester optimiste. Même si le Volcan semblait n'être que colère.

Je sentis la main de la déesse se poser sur mon épaule et je me raidis. Elle ne la laissa qu'un instant avant de dire :

"J'espère aussi Ellie, mais... J'ai l'impression qu'on ne devrait pas trop espérer à ce niveau-là..."

Puis elle ajouta en soupirant :

"Si c'est ici que les Explorateurs devaient nous conduire, une petite indication pour la suite, ça aurait été sympathique..."

Je n'étais pas surprise de n'avoir aucune information ; depuis le début de cette aventure, nous avancions en aveugle. On testait nos résistances et notre vivacité d'esprit, mais dans quel but ?

Soudain, je m'aperçus que des morceaux de roche flottaient autour de nous, ce qui était pour le moins insolite. La masse aurait dû être si lourde que les gros morceaux de pierre auraient dû couler à pic au contact de l'eau. Pas ceux-là. Ils dérivaient au gré des flots tumultueux, et je craignais que l'un d'eux ne heurte la pirogue. Je levai de nouveau les yeux vers le géant en colère : sans doute qu'il attaquait quiconque s'approchait de lui, en lançant des projectiles en fusion.

La tempête faisait toujours rage autour de nous. Le ressac était violent. Plusieurs fois, je fus projetée contre le tonneau mais me rétablis à temps. Bien entendu, le courant nous entraînait vers la masse en fusion. Je me mordis les lèvres et tout en fixant la créature qui gesticulait en grognant, je déclarai :

"Il ne nous a pas encore remarquées, mais ça ne saurait tarder. Je suppose que le dialogue est inutile avec lui, mais nous n'avons rien à perdre à essayer. Je vais lui parler. Est-ce que tu aurais un plan d'action au cas où mon idée échouerait ?"

Attirer son attention n'était sans doute pas judicieux, mais en tous les cas, le géant finirait par nous voir, puisque notre cap nous menait droit sur lui. Je ne savais pas manier la pirogue et avec le courant violent, il me semblait de toutes façons impossible de braver les flots.

"Nous n'avons que peu d'options... Tu sais nager ? Si nous avons droit au lancer de rochers, on va devoir se mouiller... Essayons de voir s'il n'y a pas un passage ou quelque chose qui puisse nous permettre de s'échapper au cas où..."

Elle se rendit ensuite jusqu'au gouvernail de la pirogue. J'observai les alentours qui se noyaient dans l'obscurité. Visiblement, il n'y avait aucune terre en vue hormis la montagne en fusion. Puis je lançai un regard à la dérobée à Athéna.

"Oui, je sais nager. Tu penses être capable de piloter la pirogue ? Avec la tempête et le courant contraire, ça me semble compromis... mais je ne suis pas navigatrice."

Elle eut un sourire en coin.

"Je ne le suis pas non plus. Mais mieux vaut essayer plutôt que de finir à la flotte non ?"

Je ne pouvais qu'approuver. Aussi je hochai la tête et la rejoignis en chancelant au gré du tangage. Je me retins au gouvernail pour ne pas tomber, avant de le lâcher, préférant laisser Athéna prendre les choses en main.

"Dis-moi ce que je dois faire. Tu es la plus dégourdie de nous deux. Si la chance nous sourit et qu'on arrive à s'éloigner avant qu'il nous remarque, tant mieux. Et sinon... j'essayerais la diplomatie."

Je croisai son regard et esquissai un demi sourire à la fois encourageant et anxieux. Je n'avais pas le pied marin, j'avais l'impression d'être un poids pour la déesse. Elle devait regretter d'être coincée seule en ma compagnie.

"Quelqu'un d'autre t'aurait été plus utile..."
dis-je à voix basse, si bien que la tempête couvrit mes paroles. "Comme Jules, par exemple. Lui sait naviguer..."

J'évitai son regard et attendis ses consignes, m'agrippant à un autre tonneau fixé à la pirogue.




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crackle bones
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| Dans le monde des contes, je suis : : Athéna

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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-01-30, 16:12

Athéna s'était un peu éloignée du groupe, réfléchissant à l'implication des dernières découvertes. Les Explorateurs, créations d'Atlas, étaient là, en chair et en os. Ce qui n'aurait jamais dû être possible si leur créateur était véritablement mort. La déesse en doutait donc. D'autant plus que l'air gêné d'Hypérion quand Neil parlait de ce Titan disparu ne lui avait pas échappé. Il y avait anguille sous roche, ça, c'était certain. Le peu d'informations qu'ils avaient sur Atlas l'avait toujours intrigué, mais là... La guerrière commençait à en avoir assez en fait. On leur avait caché bien trop de choses par le passé et on recommençait... Hypérion avait invoqué leur protection pour justifier leurs pertes de mémoire et avait décidé de la leur rendre pour les unir de nouveau. Mais pour le reste, ils étaient démunis. Neil avait des informations mais ne les donnait jamais, sous prétexte que le futur pouvait changer. Qu'il fallait ne pas savoir ce qu'il se passait plus tard... Mais les informations sur Atlas n'avaient rien à voir avec le futur pour la brune !

En bref, elle commençait à en avoir ras-le-bol de ces gens qui essayaient constamment de les faire agir à leur guise, sans jamais leur donner les informations complètes. Athéna avait été compréhensive avec Neil. Elle l'avait été avec Hypérion. Mais cela ne pouvait plus durer. Elle en avait tout simplement assez... La déesse était plongée dans ses pensées et ne se rendit même pas compte qu'elle avait commencé à chantonner en cœur avec les Explorateurs. En général, elle ne chantait pas. Jamais. Mais cette fois, sans doute pour essayer de se calmer, elle l'avait fait, de façon plus ou moins machinale. Puis la guerrière se rendit compte de l'agitation sur la pirogue. Une tempêta approchait et ils se dirigeaient droit sur elle. À croire que c'était leur destination finale... Lorsqu'un Explorateur lui prit la main, Athéna se garda bien de broncher, espérant qu'il pourrait la conduire ailleurs le temps que la tempête se calme.

Il eut des murmures incompréhensibles et puis soudain, Athéna se rendit compte qu'elle était sur la pirogue, avec Ellie pour seule compagnie. Du moins se fut le cas les trente secondes qu'il fallut à la déesse pour se rendre compte qu'il y avait une force écrasante tout près, quelque chose de bien plus puissant qu'elle. La guerrière aperçut alors le géant de roche et de lave. Sympa... Elles étaient dans la merde. La brune se rendit rapidement compte qu'elle ne pouvait toujours pas se téléporter mais qu'elle semblait pouvoir utiliser sa télépathie, mais seulement à l'adresse d'Ellie. C'était très étrange, mais tant pis. Rapidement, les deux femmes se mirent d'accord pour essayer de filer avant que le géant ne les aperçoive. Athéna se mit à la barre et eut quelques difficultés au départ. Elle n'était pas navigatrice, ça n'était pas du tout son kif... Mais là, elle n'avait pas trop le choix.

- Arrête Ellie. Dit-elle d'une voix ferme. Tu n'es pas un poids et je suis ravie que l'on soit ensemble. Maintenant, mets-toi à l'avant de guide-moi pour les rochers.

Le ton d'Athéna avait été sans appel. Elle n'aimait pas voir sa nièce douter d'elle. Certes, l'existence même d'Ellie était assez atypique, mais cela ne voulait pas dire qu'elle ne la considérait pas comme sa nièce. Elles se ressemblaient assez toutes les deux... Et c'était très agréable d'être en compagnie de quelqu'un qui savait garder la tête froide alors qu'un danger assez important les menaçait... Le gouvernail dans la main droite et la corde reliée à la voile dans la gauche, Athéna se prit à espérer que les choses se passeraient bien pour une fois. Mais leurs mouvements avaient attirés l’œil du géant de lave. Il se tourna vers elles et se mit à râler. Athéna n'entendait que des cris et de la colère, mais c'était assez simple de se rendre compte qu'il n'était pas content du tout...

- Ellie, c'est le moment de tenter la diplomatie ! Dit-elle à sa nièce en essayant de garder le cap.

Sa nièce ne lui répondit pas mais en la voyant se tourner pour faire face au géant, Athéna sut qu'elle lui avait obéi. Enfin une nièce qui faisait les choses sans poser dix mille questions... C'était très agréable, il fallait bien l'avouer ! Ceci dit, la guerrière aurait apprécié qu'Ellie ne reste pas plantée là, sans rien faire. Elle avait apparemment bugué, comme si elle avait su qu'il faudrait discuter avec le géant mais qu'elle ne s'y était pas préparée... La déesse allait la pousser un peu quand Ellie mit ses mains devant elle pour crier.

"Bonjouuuuuuuuuuuuuuuuuuur !"

De quoi ? C'était quoi cette connerie ? Pour le coup, Athéna se serait bien tapée le front avec sa main. Elle adorait Ellie, vraiment, mais là, c'était une boulette dont elles auraient pu se passer !

- Ne perd pas de temps avec les formalités, je doute qu'il te réponde... S'agaça-t-elle un peu.

Déroutée, Ellie mit quelques secondes avant de réagir et de la gratifier d'un : "Ah oui, c'est vrai."

Non sans blague ? Se mordant assez profondément l'intérieur de la joue pour ne pas risquer de balancer une remarque cinglante, Athéna regarda Ellie qui s'était remise en position pour crier. Pas de doute, c'était bien la sœur d'Elliot par certains côtés...

"Nous sommes égarées, nous ne voulons pas vous importuner !"

Et comme s'il l'avait entendu, le géant, tout en continuant à hurler, se pencha et ramassa un peu de pierre... Puis il la matérialisa en boule au-dessus de sa tête, la tenant avec ses deux mains. Choquée, Athéna eut un petit cri de surprise et le regarda un instant, histoire de voir si elle n'avait pas rêvé. Mais non... Et son instinct lui soufflait qu'elle avait raison.

- Ellie ! C'est... Je crois que c'est Atlas ! Ou l'une de ses créations !!! S'écria-t-elle, toujours très surprise.

Comme quoi, elle avait eu raison de penser qu'il y avait quelque chose de bizarre dans le comportement d'Hypérion. Elle en était certaine, c'était lui ! Atlas ! Quant à Ellie, elle regardait fixement le géant, toute aussi stupéfaite que sa tante.

"Je pense aussi que c'est Atlas." Lui répondit-elle d'une voix pleine de surprise.

Puis Atlas en profita pour balancer sa boule sur elles. Heureusement, la boule atterrit sur leur droite au loin. Cependant, elles ne purent échapper à la vague que le choc provoqua. Du coup, les deux femmes étaient complètement trempées. Et Athéna était assez en colère pour le coup. Se faire agresser de la sorte quand on avait rien fait de mal, c'était franchement agaçant !

- Bordel de m*rde ! Atlas, arrêtez ! On veut vous aider !!!! Hurla-t-elle à l'adresse du Titan qui se tortillait dans tous les sens.

"OUAIS !" Gueula Ellie à sa suite avec agacement, ce qui lui valut un regard de travers de sa tante.

Une qui engueulait un Titan, c'était sans doute suffisant. Mieux valait que la colère d'Atlas s'abatte sur elle plutôt que sur sa nièce... Athéna se rendit alors compte que les pierres toutes autour de la pirogue étaient entrain de trembler de façon plus ou moins forte. La déesse reporta son attention sur Atlas, se demandant s'il pouvait les utiliser pour les faire couler. C'était sans aucun doute bien possible... Quoiqu'il en soit, Athéna se mit à grommeler dans sa barbe inexistante, peu ravie de la tournure des choses.

- Arrêtez d'essayer de nous tuer !!!! Aidez-nous à comprendre ce qu'il se passe pour qu'on puisse vous aider !!!!

"Le problème avec les gens en colère, c'est qu'ils n'ont pas tendance à expliquer leurs problèmes." Répliqua Ellie.

- Je sais bien... Mais s'il n'essaye pas de communiquer avec nous, on ne pourra rien faire. Elle soupira, agacée. La prochaine fois que je vois Neil et Hypérion, je sens que je vais en prendre un pour taper sur l'autre. Ils ont des informations sur Atlas, mais nous, on ne sait rien.

Athéna soupira. Elle le savait, ce ne serait pas facile mais tout de même... C'était un comportement plus que stupide. L'une des roches près d'elles explosa alors et les débris se mirent à filer droit vers elles deux.

- Couche-toi Ellie ! Cria-t-elle à sa nièce avant de se tourner vers Atlas. Mais tu vas arrêter ça espèce de Titan à la manque ?!!!!

Oui, elle était énervée. Elle n'avait rien demandé à personne et pour une fois, n'avait strictement rien fait qui justifiait un pareil accueil. Du thé et des petits gâteaux, ça aurait été trop demandé à ce Titan mal embouché ?! Les débris de roches passèrent tout près d'elles, l'une d'entre elles allant s'écraser dans l'océan, les éclaboussant de la tête au pied. Encore.

"Il faudrait... un..." Commença-Ellie, pensibe "... éteignoir géant." Puis elle ajouta en regardant la déesse : "Quand on éteins une bougie, on peut étouffer la flamme avec un éteignoir. Ça la prive d'oxygène et ça l'éteins. Il nous faudrait un éteignoir géant pour éteindre Atlas, du coup ça le calmerait."

Puis Ellie sembla se rendre compte de ce qu'elle disait car elle sembla un peu gênée, sans doute à cause du petit rire qui avait échappé à Athéna. Pourtant...

- C'est une bonne idée... Mais moi je ne pourrais sans doute pas faire quelque chose d'aussi énorme... Et toi non plus. En tout cas pas seule. On peut essayer toutes les deux si tu veux.

Sur ces mots, Athéna tendit la main à Ellie dans l'espoir qu'elles pourraient s'occuper de cela toutes les deux. Lorsqu'elles mirent leurs pouvoirs en action, la déesse sentit tout de suite qu'ils étaient bien plus forts que d'habitude. C'était très puissants, bien trop d'ailleurs... Pourtant elles ne renoncèrent pas. Ensemble, elles entreprirent de créer cet éteignoir géant... Mais plus elles avançaient dans sa création, plus la pirogue devenait instable. Il n'y avait pas que leurs pouvoirs qui réagissaient ! L'eau aussi s'était mise en action, mais elle, c'était plutôt contre Ellie et Athéna ! C'était comme si la mer voulait passer par-dessus la pirogue pour la renverser. Et c'était leurs propres pouvoirs qui faisaient ça ! Ils ne leur obéissaient plus vraiment. Du moins cela en donnait l'impression... Non. Athéna s'en rendit compte. C'était sa force et celle d'Ellie, répondant à une plus grande encore qui provoquait tout ceci.

Puis il y eut la vague. Elle les submergea, retourna la pirogue. Et Athéna et Ellie s'enfoncèrent dans la mer déchaînée.
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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-01-30, 22:34








La promesse de l'aube

« Le soleil vient danser sur la mer éternelle »



Je m’étais mise en sécurité avec les autres en voyant la tempête arrivée droit sur nous. Je n’étais pas bien rassurée, mais je n’étais certainement pas la seule. Ce qui ne faisait qu’augmenter mon angoisse. Les muscles tendus, je me tenais légèrement à l’écart, ne voulant pas entendre de catastrophe ou apporter plus d’anxiété aux autres. Ma main, légèrement tremblante, caressait la tête d’un cochon vibrant. Les dents de Turbo claquaient et s’entrechoquaient et le pauvre petit animal ne tenait même plus sur ses jambes. Ses yeux étaient figés dans le vague, il ne s’était détendus qu’en sentant mes caresses. Mais malgré ça, il restait encore tout tremblotant.

Les explorateurs s’approchèrent de moi, englobant aussi les autres. Chacun se tendirent la main et je fus obligé de lâcher Turbo qui couina en se réfugiant dans mes jambes. Malgré ma grande réticence, la peur avait prit le dessus et j’avais liée ma main à la sienne sans plus de bavardage. J’avais levé les yeux vers les autres, voulant trouver de la quiétude ou de l’amusement dans le regard d’Hypérion, qui semblait toujours si rassurant. Malheureusement, aujourd’hui, ce n’était pas la même chose.

Encore plus angoissée, je lançais un regard vers Diane, puis vers Robyn, la mine à la fois penaude et apeurée. J’avais l’impression d’être une enfant se confrontant à la fureur d’un être un peu trop supérieur.

Des murmures s’élevèrent autour de moi, me stoppant dans ma réflexion. Mes yeux se plissèrent et se plongèrent dans le vague, pour tenter de porter mon entière attention dessus. Pourtant, malgré ma concentration, impossible de discerner ce qu’il se disait. Impossible de savoir ce qu’il se tramait.

Je n’eu pas le temps de m’en occuper plus longtemps puisque la lumière s’estompa, brouillant de plus en plus les alentours dans la pénombre. A mesure que les secondes s’écoulèrent, le noir progressait tout autour de moi. Je ne pu m’empêcher un mouvement de recul, mais je pris garde à ne pas lâcher les mains qui maintenaient une présence à mes côtés.

Puis, l’espace d’une seconde, les environs devinrent complètement opaque avant que la lumière ne refasse son apparition, dévoilant un spectacle encore plus angoissant que précédemment. Personne. Il n’y avait plus personne. J’étais seule.. Entièrement…

Tournant de nouveau sur moi même, une silhouette apparue non loin de moi, m’allégeant considérablement le cœur. Soufflant longuement, mes épaules se détendirent légèrement.

- Robyn !

Je levais le bras pour l’interpeller, soulagée. Un léger sourire balaya mes lèvres, puis s’étira en distinguant une nouvelle silhouette. Ces ténèbres n’étaient donc que partiel ? Légèrement… Déçue, je ne pu m’empêcher de murmurer pour moi même.

- Et… Jules…

Mais ce n’était pas tout. Un couinement apeuré puis un coup sur mes tibias attira mon attention. Turbo, qui devait courir dans tout les sens, pris de panique, venait de se cogner contre moi. Sonné, mais euphorique de voir qu’il n’était plus seul, il se colla à moi, ne me lâchant plus d’une semaine..

Mes cheveux battaient dans tout les sens, le ciel se déchirait en de nombreux éclairs. La mer, déchaînée, emportait la pirogue dans des mouvements tous plus déstabilisants les uns que les autres.

Jules fut pris d’une panique passagère, mais contrairement à mon cas, il se reprit rapidement pour inspecter les alentours et le matériel de la pirogue. J’espérais qu’il s’y connaitrait mieux que moi. La dernière fois que j’avais posé les pieds sur un bâteau.. Je ne m’en rappelais pas.

- Bien. Nous sommes seuls.

Merci Sherlock.

- Les cordages sont ici. Bien, bien.

L’enquêteur de l’année nous aurait-il rejoint ? Il leva les yeux vers nous pour nous interpellés, Robyn et moi.

- Nous allons diriger ce navire. Vous allez devoir m’écouter attentivement et m’obéir, est-ce bien clair ?

Mettant tout sarcasme de côté, je me redressais légèrement, reprenant légèrement confiance en la situation. Il avait l’air de savoir s’y prendre, un bon point. Un très bon point. Turbo couina de nouveau, toujours au bord de la perte de connaissance. Il s’accrocha à ma jambe, m’obligeant à me baisser pour le prendre dans mes bras et le calmer. Caressant doucement sa tête, je lui adressais quelques mots pour le rassurer, tout en gardant entièrement mon attention tournée vers Jules. Il m’adressa d’ailleurs un regard, puis un autre à Turbo.

- Cessez-donc de serrer cet animal contre vous. Vous allez avoir besoin de vos mains. Les porcs, ça se mange, ça ne se câline pas.

Mon sang ne fit qu’un tour. La peur, mêlée à la panique, mêlée à sa remarque… Il n’en fallait pas plus pour me faire perdre mon sang froid et libérer tous ces sentiments sur l’auteur de cette remarque absolument déplacée. Enfin, surtout la dernière.

Rageuse, je pris Turbo sous un bras avant de m’approcher de lui, le regard noir de fureur. Un doigt pointé vers lui, j’ouvris la bouche pour déverser à la fois tout mon énervement et toute ma fureur sur lui.

- Alors premièrement, ce n’est pas un PORC, mais un COCHON. Deuxièmement, si vous émettez une nouvelle fois la seule idée de le faire cuire ou de vous en servir pour remplir votre estomac, vous n’aurez pas besoin de la tempête pour finir à l’eau et surement noyer.

Prenant une seconde pour reprendre ma respiration, je repris, haussant une nouvelle fois la voix pour ne pas le laisser me couper.

- Et TROISIEMEMENT, si on finit échoués sur une île, c’est vous qu’on fera cuire en premier et certainement pas Turbo ! Voyez le bon côté des choses, vous serez une source de nourriture beaucoup plus conséquente qu’un pauvre petit cochon.

Je fulminais littéralement à mesure que je finissais de lui cracher ses quatre vérités au visage. Une fois ma tirade finit, ma main s’abaissa à mesure que je me rendais compte de l’ampleur qu’avaient prit les évènements. Face à moi, Jules perdit toute couleur. Même avec une énorme estime de moi, je n’aurais jamais pu lui faire cet effet. Me retournant lentement, je me préparais à apercevoir l’enfer, ou un truc au moins aussi terrifiant.

J’osais enfin lever les yeux vers notre cap, angoissée à l’idée de ce que je pourrais découvrir. Mais tout ce que j’aurais pu imaginer n’aurait su surpasser cela. Mes mains se mirent à trembler, tout comme mon corps tout entier. Je n’avais qu’une seule envie : céder à la panique. Mais cela ne servirait à rien.

Devant nous, s’élevait un large récif rocailleux. Et sur ce dernier, une entité. Une entité de magma en fusion qui s’élevait, en colère et surement capable de nous réduire en charpie en l’espace de quelques secondes. Qu’est ce que je disais… En quelques millièmes de seconde.

- Voilà, voilà pourquoi les femmes ne devraient pas s’exprimer dans les moments les plus périlleux ! Vous nous avez fait repérer petite idiote ! Restez avec votre CO-CHON et ne vous faite aucun soucis : avec un tel comportement, vous serez la première à finir noyée.

Mais je rêve ou EN PLUS il se la ramène ? Et en plus en me mettant tout sur le dos. Les poings serrés, je le fusillais du regard, ne trouvant même pas les mots pour s’abaisser à son niveau ou décrire son.. Sa.. J’ai envie de le tuer ! Les dents serrées, je laissais filé entre ses dernières quelques derniers mots, énervés.

- Si vous ne l’aviez pas ramené, on n’en serait pas là. Et tant mieux, au moins, je n’aurais pas à subir votre présence.

La pluie continuait de battre, trempant à tous nos vêtements, y compris la chemise de Jules qui ne cessait de m’énerver. Il se précipita à la barre pour tenter de la redresser. Au moins, ça l’occuperait au lieu qu’il ne vocifère encore des choses complètement stupide. Au moins autant que son comportement.

- Essayons de virer de bord. Robyn, à mon signal, tournez la voile !

A très bien, tu veux jouer à ça ? Je n’ai pas besoin d’un marin de pacotille pour m’en sortir. Je vais me débrouiller toute seule ! Je vais bien trouver un truc à faire. Reposant Turbo par terre, je m’afférais à… A quoi ?

Prenant un instant de réflexion, je finis par repérer une corde, liée à une grosse poulie. Un truc aussi gros, c’était certainement important. Et comme le vent battait fort, ils fallait se rassembler.. Donc, je n’avais qu’à tirer dessus, non ?

M’élançant vers ce nouvel espoir, je me faufilais dans le petit retranchement où se trouvait la corde avant de centrer toute mes forces afin de réussir à tirer cette dernière. Mettant tout mon poids à l’œuvre, je devais à chaque fois me suspendre à la corde pour réussir à la faire descendre légèrement.

Au bout de quelques minutes, le front en sueur, Jules tourna la tête vers moi. Alors, j’arrive bien à me débrouiller seule, non ? Je n’ai pas encore trouver à quoi la corde servait… Mais… Si ça attirait son attention, c’est que cela touchait à quelque chose d’important, non ?

- Que diable fabriquez-vous ? Vous êtes en train d’actionner le monte-charge ! Ca n’a aucune utilité !

Dépitée, je lâchais brusquement la corde qui remonta à une vitesse fulgurante. Génial. J’en ai marre. A la fois vexée et frustrée d’avoir mis tant d’effort dans ce… Bref. Je lui répliquais, sans me démonter :

- Je fais ce que je peux ! Si vous ne jouiez pas à l’enfant qui boude, j’en serai pas là !

- Je ne boude pas, j’essaie de nous sauver la vie !

Répliqua-t-il, comme un enfant se défendant d’une accusation plus que justifiée. Pour ponctuer sa phrase, il déploya toute ses forces pour tenter de virer de bord en tournant le gouvernail. Un grognement lui échappa, attestant de la difficulté du geste. Ses forces contre le vent, la mer et l’orage. Si c’est sur ça que repose notre survie, je préfère me jeter tout de suite à la mer.

- S…

Me reprenant, je me coupais pour ne pas rentrer dans son jeu. Bien sur qu’il boudait, mais ce n’était pas le sujet. Prenant une seconde pour souffler et relâcher mes nerfs qui ne demandaient qu’à s’acharner sur l’homme, je repris, tentant d’être plus calme. En vain.

- Alors dites-moi comment je peux aider !


- Rangez votre cochon dans la cale pour qu’il ne bascule pas par dessus bord, et ensuite, inversez la voile à mon signal. Allez rejoindre Robyn et… Mais qu’est-ce que vous faites ?!

Son regard s’était tourné vers Robyn, incrédule. Lorsque je tournais la tête, je la vis, le pied levé et accroché à la corde en train de jurer. A ce stade, même un chartrier paraissait bonne enfant. Malgré la panique à bord, je ne pu m’empêcher de réprimer un sourire. Non mais sérieusement.. Qu’elle équipe. La plupart du temps, on divise les boulets avec les bons, pourquoi avait-il fallu qu’on nous mette tous ensemble ?!

- Ce n’est pas possible d’être aussi… !

Il ne termina pas sa phrase, surement par peur des réprimandes qu’aurait pu lui faire Robyn. Surtout dans cette situation, elle avait l’air… Déchaînée. Il sortit un couteau suisse de la poche de son pantalon avant de me l’envoyer.

- Attrapez-le ! Je ne peux pas quitter la barre !

Le couteau vola dans ma direction… Attendez, il vient juste de m’envoyer un couteau ? En l’air ? Sur un bateau instable avec une mer déchaînée ? Levant les bras pour tenter de l’attraper, le couteau suisse continua sa route passant au dessus de mes doigts de seulement quelques centimètres… Pour finir à la mer.

Je fis volte face vers Jules, qui me regardait. Il cligna des yeux une première fois avant de se tendre comme un arc. Attention, respire, on à l’impression que tu vas imploser. Il grogna en reportant toute sa furie sur la barre. Agacée, je lui lançais en rouspétant à mon tour.

- Oui bon bah la prochaine fois, pensez à donner le couteau à la personne et pas à l’envoyer alors qu’on tient à peine debout.

Oui bon, CERTES, si j’avais eu autre chose que deux mains gauches, j’aurais pu l’attraper. Mais bon, quand même. Son idée n’était pas judicieuse non plus. Prise de court, je le laissais s’énerver sur la barre pour retrouver rapidement Robyn et essayer de l’aider à se décoincer.
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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-01-31, 12:52





    « Ca a l'air d'un truc de fou...

    ...je ne sais pas si j'ai envie de le rencontrer ! »




      « Là, ne me dis pas que t’as pas peur. » dis-je à la déesse en voyant l'immense géant en fusion qui se trouvait devant nous.

      Je n'avais jamais vue de créatures de ce genre. Sa force semblait colossale. Je n'arrivai pas à distinguer si elle était titanesque ou non. Mais une chose de sûre, elle avait totalement occulté l'aura protectrice d'Hyperion que je sentais précédemment. Ca n'annonçait rien de bon. Diane me lança un regard mi exaspéré, mi amusé suite à ma remarque.

      « Tu crois que c’est le bon moment pour relancer le débat ? » me demanda t'elle.

      « C'était juste pour détendre l'atmosphère. Je suis un chouilla stressé là. » dis-je entre mes dents, avant de faire face une nouvelle fois au géant.

      J'avais reculé d'un pas. C'était pas qu'il était impressionnant, mais bon. Peut-être que de faire apparaître mon armure me rassurerait ? Mais est-ce que j'en étais capable ? A peine j'avais songé à mon armure, qu'elle avait pris place sur ma poitrine. Ca allait mieux. Enfin, ça ne nous sauverait pas, mais c'était toujours ça de prit.

      « Et si on naviguait dans l'autre sens ? Peut-être qu'il nous laisserait partir. »

      Au moment où j'avais dit cela, ma main avait touché quelque chose qui venait d'apparaître juste à côté de moi. Oh mon dieu, c'était la main d'Apollon. Super ! Apollon venait d'arriver et Hyperion allait suivre.

      « Tu es venu seul ? » lui demandai-je tout en me sentant aller de mieux en mieux.

      On était de plus en plus nombreux. Je comprenais le délire. On allait tous apparaître à nouveau sur cette pirogue et tous ensemble on arriverait à détruire ce géant qui s'amusait à nous bloquer le chemin. En tout cas, il nous avait remarqué et voilà qu'il venait de prendre de la roche afin de former une boule de pierre qu'il plaça au dessus de sa tête.

      « Dit-moi que tu peux la faire apparaître. »
      murmurai-je à Apollon sans lâcher le géant du regard.

      Comme si Apollon avait compris que je parlais de son Eclair de Zeus, il m'avait observé, avant de tendre la main.

      « Je ne peux rien te promettre. » dit-il.

      Il ne semblait pas plus inquiet que ça. C'était surprenant, parce que même si il devait en avoir vue d'autres, là c'était une force qui nous écrasait totalement. On voit qu'il n'avait jamais été à proximité d'Ouranos, qui lui était encore plus impressionnant. Quand l'Eclair apparu dans sa main, je vis à son regard enfantin qu'il était tout heureux. C'était dingue qu'il puisse être aussi détendu dans un moment pareil !

      « Ca a marché !! »

      Il joua avec l'Eclair dans ses mains. Puis, il fixa le géant.

      « Alors c'est ça le plan ? On le défonce ? »

      « Si tu penses que l'Eclair peut faire raquette, ça serait l'idée oui. »

      Car il n'allait pas tarder à nous envoyer sa pierre en fusion dessus et si on pouvait la lui renvoyer, ça serait énorme ! En tout cas, c'était l'idée de base. Après, on pouvait peut-être trouver mieux, mais... Oh mon dieu... En croisant le regard d'Apollon, je vis qu'on venait d'avoir la même idée.

      « Tu crois qu'en utilisant l'Eclair, tu pourrais produire de la foudre avec cette tempête, et détruire sa pierre avant qu'il nous la lance dessus ? »

      C'était une idée énorme, j'en étais persuadé. Et le géant ne semblait rien comprendre à notre plan, car il continuait à hurler à distance.

      « Il a l'air très en colère ! »

      Qu'est ce qui pouvait bien le mettre dans un état pareil ? Apollon hocha la tête à mon idée, qu'il partageait surement.

      « Je n'ai jamais vraiment eu l’occasion de m'en servir. C'est le moment où jamais ! » dit-il en levant l'Eclair vers le ciel au moment même où le géant se décida à nous lancer la boule de pierre dessus.

      Apollon se concentra, canalisa sa puissance et celle du ciel et un Eclair zébra ce dernier, se dirigeant droit sur la pierre. Mais la chance n'était pas avec nous, car l'éclair tomba juste à côté et la pierre se dirigea droit sur la pirogue !

      « Bon sang ! Faut sauter ! »

      Je n'arrivais pas à me téléporter. Du coup, j'avais dirigé ma main vers Diane pour la faire se propulser en arrière, avant de tirer Apollon vers moi et de sauter à mon tour. On avait juste eu le temps de quitter la pirogue avant qu'elle explose sous l'impact de la pierre en fusion.


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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 Dmia

“I love you to the moon and back”


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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-01-31, 21:54



"La Promesse de L' Aube"

Le Souvenir c'est la présence invisible



J’aurais voulu hurler, dire que ce n’était pas une bonne idée d’utiliser l’éclair contre les rochers. Qu’il aurait mieux valu essayer de virer de bord pour tenter de les éviter. J’avais déjà réussi une fois alors que nous foncions droit sur des rochers il y a de cela deux ans. Avec un peu de bonne volonté, je pouvais réussir une seconde fois. Mais, je n’en eus pas le temps. Tout s’était enchainé bien trop vite et avant de réaliser ce qu’il venait de se passer, la pirogue explosa littéralement, tandis-que nous, nous retrouvions tous les trois dans l’eau. Battant des jambes, je remontais à la surface en quête d’un radeau de fortune parmi les débris de notre embarcation. La tempête sifflait toujours à mes oreilles, et j’étais plus trempée que jamais. Quant au monstre de lave, il semblait toujours autant en colère. Rapidement, je réfléchis, à une solution. C’était de la lave, un élément naturel. Hors du trio, j’étais celle qui en connaissait le mieux les subtilités. Mon regard se porta subitement vers le ciel, puis vers le monstre avant de retomber vers ce qui nous entourait. De l’eau, nous étions entourés par de l’eau bien sûr. Comment n’y avais-je pas songé plus tôt ?

- Apo’ ! Neil ! Criais-je à leur adresse, il faut faire un remous de l’eau. C’est de la lave, en fusion c’est comme une éruption volcanique hors l’eau est l’un des deux ennemis naturel du feu. Dans la nature, lorsque la lave entre en contact avec la mer, le magma en fusion refroidit et se solidifie. L’eau est également conductrice d’électricité, avec un peu de chance, on peut créer une sorte de vague à lui envoyer dessus

Évidemment, Poséidon n’était jamais là et disposé à aider quand on avait besoin de lui. Même si ça me faisait mal de le reconnaître cet abrutit nous aurait été utile. Mais pas le temps de tergiverser. Mon frère semblait avoir compris de quoi il en retournait, et nous pûmes provoquer une explosion et ainsi crée une vague artificielle. Sauf que pendant ce temps-là, le géant de lave avait eu tout le loisir de former une nouvelle boule de feu qu’il envoya droit sur nous. Impossible de savoir, si nous avions de notre côté réussi à lui envoyer notre vague ou non. La mer était bien trop agitée et des morceaux de bois avaient été projetés dans tous les sens. Neil à proximité de moi, en avait un fiché dans le bras. Me sentant légèrement coupable, et couplé à l’inquiétude que je ressentais vis-à-vis de ma nièce, je nageais droit dans sa direction. Elle avait réussi à se hisser sur une planche afin de s’en servir comme radeau de fortune :

- Comment tu te sens ? Lui demandais-je une fois arrivé à sa hauteur

Elle était en train de reprendre son souffle. J’attendis patiemment qu’elle puisse prendre la parole. Maintenant que j’y réfléchissais, j’ignorais totalement si elle avait la même capacité de résistance que nous. Je savais qu’Elliot pouvait se régénérer de même qu’Ellie qui l’avait fait devant moi. Mais à bien y réfléchir, Neil n’était pas le résultat de l’union de deux dieux mais d’un dieu et d’une mortelle. Aussi, n’avait-elle qu’une physionomie semi divine comme l’avait Hippolyte.

« ... ... Aïe... » dit-elle finalement au bout de plusieurs essais

En d’autres circonstances, cela m’aurait sans doute fait sourire. Néanmoins, là j’étais trop préoccupé pour songer à ne serait-ce qu’esquisser le moindre micro sourire. Neil regarda vers son bras blessé au repos sur la planche avant de reporter son attention sur moi :

« Tu peux... retirer... le morceau de bois ? »


Je me mordis la lèvre inférieure. Je n’étais pas certaine que ce soit une excellente idée. Si je l’enlevais cela risquait d’être encore plus grave. Et nous n’avions pas besoin de ça pour le moment. Sans parler du fait, que ma vieille crainte de perdre des êtres cher commençait à se réveiller et ce au plus mauvais moment. Néanmoins, je choisis de l’étouffer avant qu’elle ne s’empare totalement de moi. Il me fallait garder la tête froide :

- Cela risque de s’aggraver si je l’enlève repris-je avec toute la douceur dont j’étais capable je peux faire un bandage de fortune en déchirant un bout de mon chemisier mais il faudra désinfecter à un moment ou à un autre.

Elle n’avait pas l’air d’aller bien. Son regard était trouble et l’on aurait dit que son esprit était ailleurs. Sans doute l’un des effets secondaires de la douleur :

« On ne peut pas la... laisser. » dit-elle « S'il te plaît... »

Je soupirais à la fois vaincu et résignée. Même si l’idée de lui enlever le bout dans son bras, ne me plaisait pas. L’idée qu’elle puisse avoir mal me faisait mal au cœur rien que de l’envisager. Mais, il était inutile de continuer la discussion. Elle était stérile, car nous allions toutes les deux resté campé sur nos positions. Sans doute, avait-elle peur d’être un poids, de ne pas pouvoir se battre. Je pouvais comprendre. Aussi mieux valait que je cède, plutôt que de s’engager dans un débat ne menant à rien sur qui avait raison ou tort dans cette histoire :

- Ça va faire mal la prévins-je tout de même

Sans lui laisser le temps d’ajouter quoi que ce soit, je m’approchais un peu plus, et avisant une planche qui flottait non loin l’attrapais-je afin de monter dessus. Une fois à hauteur de Neil, je lui attrapais doucement le bras et sans prévenir lui enlevait le morceau de bois la faisant hurler par la même occasion. Je fermais les yeux, faisant le plus possible le vide dans mon esprit, afin de ne pas la ressentir avec l’empathie. Je me connaissais, j’allais encore m’en vouloir pour les mois à venir. Je déglutis péniblement tandis-que je regardais le bout de bois tâché de sang. Hésitant entre l’idée de le broyer et celle de le jeter au loin, ce fût finalement la seconde qui l’emporta.

Me redressant légèrement, je jetais un coup d’œil inquiet aux alentours. La mère était toujours déchainé, et je ne savais pas où se trouvait Apollon. A cette pensée, je sentie mon ventre se contracter sous l’effet de l’angoisse :

- Essaye de rester agrippé, je vais voir si je peux trouver mon frère
dis-je à l’adresse de ma nièce d’une voix que je voulais ferme

« Je reste... là. Je ne bouge... pas. » Me répondit-elle en posant sa main valide sur le radeau de fortune sans doute pour se reposer.

Ma propre planche de bois m’handicapant plus qu’autre chose dans mes recherches je me décidais à l’abandonner de même que mes bottines complètement trempé et foutus et plongeais tête la première dans l’eau. Mettant toutes mes forces pour ne pas dériver, je me décidais à nager dans la direction où j’avais aperçus mon frère pour la dernière fois. Il était lui aussi sur une planche en bois à laquelle je m’accrochais légèrement pour être plus à l’aise et reprendre quelques forces :

- Tout va bien ? Tu n’es pas blessé ? Lui demandais-je inquiète malgré tout

"Tout va bien, ne t’en fais pas pour moi" me rassura-t-il

Cela ne diminua mon inquiétude que de moitié, tandis-qu’il s’écartait légèrement pour me laisser une place sur sa planche. Vu sa grande taille, je n’étais pas certaine que l’on tienne à deux dessus bien longtemps, mais comme je savais que lui aussi s’inquiétait je me hissais sur le radeau de fortune, le temps de trouver un autre débris de la pirogue sur lequel je pourrais m’installer.

"Et toi ?"
M’interrogea-t-il

- Trempée mais vivante le rassurais-je. Neil est blessé un peu plus loin, il faut se rapprocher.

Ma voix avait pris un accent d’angoisse. Je ne voulais pas laisser toute seule à la dérive sur sa planche. Le mieux était d’être tous les trois le plus proche possible. J’ignorais ce qui allait se passer par la suite, alors plus proche nous étions et à mon sens mieux nous pourrions y faire face.



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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-02-01, 01:39





Oh regarde, encore un moment gênant!

Comme c'est étrange!

Et voilà ! Fallait encore qu'un truc à la con m'arrive ! Non mais des fois, j'avais sérieusement l'impression que espèce d'entité au sens de l'humour pourri adorait se foutre de ma gueule. « Oh bah tiens, amusons nous à coincer le pied de Robyn dans un cordage ! Comme c'est drôle ! Ah ah ! » Mais va te faire foutre, karma à la con !

- Putain de corde ! Non mais quelle saloperie ce truc ! Raaaah ! Bordel de merde !

Je secouais le pied, pour essayer de me défaire du piège noué autour de ma cheville. J'avais déjà essayé avec les mains, ça avait rien donné donc bon... Tara était venue m'aider, mais même à deux, c'était pire qu'un putain de casse-tête chinois. Et vu vers quel danger on fonçait... j'avais toutes les raisons du monde de commencer à paniquer.

- Va aider Jules ! Je me débrouille ! Faut qu'on se casse de là !

Si je lui hurlais dessus, c'était juste pour être sûre qu'elle m'entende malgré le bruit du fracas des vagues contre la pirogue et de la pluie. Comme si on était pas déjà assez dans la merde comme ça. Fallait en plus qu'on dégouline. Que ce que je disais ! Karma de merde !

- J'en ai marre ! Putain ! Corde de merde... qui... sert à rien !

C'était n'importe quoi ! Depuis quand les cordes étaient pires que des sangsues ? Quelle connerie bordel ! Y avait un foutu monstre bouillonnant, on était à deux doigts de passer par dessus bord, et moi j'étais là. À me débattre avec... un foutu cordage à la con ! Elle était passée où ma badasserie, putain !

Pendant que les deux autres s'activaient, j'entrepris d'essayer d'arracher le lien avec les dents. Sait-on jamais, hein. Je pouvais écarter aucune possibilité là. Mais j'avais clairement pas les dents de castor qu'il fallait. Merde.

Une vague frappa de plein fouet la pirogue, me faisant perdre l'équilibre. Je me rattrapais au mât de la voile, le cœur battant la chamade. Parce que si je me cassais la gueule... j'allais tomber à l'eau. Toujours accrochée à la corde. Donc ça voudrait dire que je pourrai finir noyée, incapable de m'enfuir ou de remonter. Fallait vraiment que je réussisse à défaire cette merde.

- Nom d'un oréo ! Enfin !

J'avais réussi ! Pour de vrai ! Mon pied était de nouveau un pied libre ! J'avais juste... pris mon temps. Et forcé mes mains à arrêter de trembler. J'avais pas les ongles là, mais j'avais quand même réussi ,au bout d'une minute beaucoup trop longue, à dénouer la corde. La peau de ma cheville était rougie et irritée, mais je ne pris pas le temps de chipoter et pleurnicher parce que le sel de mer faisait mal en s'introduisant dans la plaie. Je me relevais d'un bon, prête à reprendre les commandes de la voile. J'étais plus une pro des voitures et des cars scolaires, mais la voile ça allait encore, mon cerveau de fausse blonde arrivait à comprendre comment ça fonctionnait.

Par contre, ce brave cerveau avait par l'air de voir arriver le danger. Non, sinon je me serai baissée au moment où cette foutue voile tournait trop violemment et se dirigeait à toute vitesse ma tête. Je la vis, me foncer dessus. Mais j'eus pas le temps de me jeter à terre que déjà, elle me frappait à l'arrière du crâne. Faut pas croire. C'est sacrément violent, une voile !

À moitié sonnée, je m'effondrais. Impossible de garder le contrôle de mon corps. J'avais l'impression que mes jambes venaient de me lâcher. C'était ça d'ailleurs, j'en avais bien peur. Ma chute me semblait se dérouler au ralentis. Je sentie très bien les forces me quitter, pendant que ma tête se rapprochait un peu trop du pont de la pirogue. Et pourtant, j'étais incapable d'essayer de me retenir ou de lever les bras pour me protéger.

- Prenez la barre !

Ah ? C'était pas Jules qui venait de crier là ? Je pouvais pas vérifier, j'arrivais pas à tourner la tête. J'étais entrain d'essayer... mais ça faisait rien. C'était comme si on m'avait enroulé dans du coton. Ou du papier bulle.

J'entendis des pas se rapprocher de moi. Tout à coup, quelqu'un souleva doucement ma tête et la posa sur quelque chose d'un peu mou. Je tentais de froncer les sourcils. Y avait un coussin sur cette foutue pirogue ?

- Est-ce que ça va ? Parlez, dîtes quelque chose ?

Que... Quoi ? Je battis des cils pour essayer d'y voir quelque chose malgré la pluie et le voile flou qui s'était posé devant mes yeux. Quelque chose me tapotait la joue. Ou plutôt... Quelqu'un ? Jules ? C'était lui avec cet air anxieux ? Et... pourquoi ma tête était posée sur ses genoux ?

En me rendant compte de ce qu'il était entrain de faire, j'essayais de me relever. Mais impossible de faire quoi que ce soit sans que ça se mette à tourner sauvagement. Bon.

- Tu sais que je t'en voudrais pas si tu me laisses mourir dans un coin ? T'es le seul à pouvoir nous empêcher de tous finir noyés. Y a plus important à faire.

Bordel. Que ce que j'avais l'air... molle. J'avais l'impression d'être sans muscles et sans volonté. Même ma voix me paraissait venir de loin.

Jules afficha un sourire un peu crispé. Ah ouais. On était toujours dans la merde. La tempête, le monstre, tout ça... Mais pourquoi il avait pas plutôt envoyé Tara s'occuper de moi au lieu de la laisser naviguer, aussi ?

Vous avez raison. Essayez de ne pas tomber à l'eau. Si vous êtes encore là quand tout sera fini, je reviendrais vous chercher.

Ah bah voilà. La preuve que ça m'arrivait d'avoir raison. Il commença à se relever... avant de rouler des yeux  et de me fixer d'un air exaspéré. Ah... C'était une blague ?

- Un capitaine n'abandonne jamais un membre de son équipage. Nous n'obéissons ni l'un ni l'autre à l'un de ces critères, mais je refuse de vous laisser.

Mais... pourquoi ? J'avais demandé gentiment en plus. Il avait juste à me laisser là, c'était même pas sûr que j'y passe de toute façon. Et puis je préférai sortir de là quasi entière que pas du tout.

Je sentie soudain un bras passer sous ma nuque et l'autre sous mes jambes. Je me crispais aussitôt. Bordel, il foutait quoi là ! Ma main se crispa et agrippa le tissus de son haut alors que j'écarquillais les yeux, en panique. Même à moitié dans les vapes, y avait des choses que mon corps pouvait toujours pas tolérer.

- Ceci n'est pas une agression.

Merci de la précision. Ça n'empêchait pas que je le prenais un peu comme ça. Vu le nombre de fois où je lui avais fais comprendre que je préférai souffrir toute seule et sans qu'on vienne essayer de m'aider... Mais non. Il était toujours sacrément borné.

Jules me souleva du sol pour me porter jusqu'à la petite cale. Bizarrement, me retrouver dans ses bras me ramena un peu plus à la réalité. J'arrivais pas à m'empêcher de fixer son visage pour voir si ça lui faisait pas trop d'effort. Parce que... j'étais pas un poids plume, non plus. Manquerait plus qu'il se fasse mal au dos parce qu'il avait stupidement voulu faire son gentleman...

Si je pesais trois tonnes, il laissa rien paraître. Sans trop de difficulté, il me déposa aussi délicatement que possible dans la cale. Je réussi à m'asseoir correctement, le dos contre l'un des rebords pour me soutenir un peu.

- Ainsi, vous pourrez récupérer à votre guise.

Il s'écarta de moi en se redressant. Bordel. Il était immense, vu d'ici. J'avais levé la tête vers lui, mais comme je ne me sentais pas bien, j'entrepris de fixer mes mains posées sur mes cuisses.

- Mais j'ai envie d'aider....

Je lui jetais un petit coup d’œil, avec une moue attristée. J'écarquillais les yeux, horrifiée par le ton de ma voix. Geignarde. Aussi triste que la gamine qui demande des knackis dans la pub. Non mais c'était quoi ça, putain ? Je fermais les yeux pour me ressaisir.

- Je veux dire que je suis un boulet là. Je peux avoir au moins un truc à faire ? Sinon je vais avoir l'impression d'être Aurore qui attend en roupillant que tout le monde la sauve !

Tout en disant ça, j'essayais une nouvelle de fois de me relever. Mais ça tanguait encore un peu trop dans ma tête, pour l'instant. Je laissais échapper un soupire de frustration. Je ne supportais pas d'être inactive. De laisser les autres faire le sale boulot. Ça, en général, c'était plutôt mon truc.

- Vous voulez aider ? Très bien.

Un peu tendu, Jules attrapa son sac et en sorti un livre, qu'il me tendit. Les éclairs continuaient à déchirer le ciel et la mer à se déchaîner. Il pensait vraiment que c'était le moment de former un club de lecture ?

- Lisez bien fort ! Je veux savoir si le vaillant Boromir parvient à sauver les Hobbits des terribles Uruk Haïs ! Peut être que ça sera la dernière chose que j'entendrais avant de mourir !

Et il retourna à la barre. Pendant que j'avais son exemplaire de « La Communauté de l'Anneau » entre les mains et que ma mâchoire s'était décrochée. Waouh. C'était dingue qu'il réussisse encore à me surprendre comme ça. Je pouvais pas m'empêcher de me demander si il se foutait pas un peu de moi. Il avait quand même un sens de l'humour.... vachement louche, parfois. Mais bon en même temps on risquait vraiment tous de crever, là. Donc j'allais partir du principe que non, c'était pas des conneries.

- D'accord. Ok. Je vais te lire ça. Mais tu m'en devras une !

Je parlais assez fort pour qu'il puisse m'entendre même de là où il était. Avec le bruit qu'il y avait... j'avais intérêt à bien brailler. Ouvrant le livre, je fis défiler les pages, à la recherche du fameux passage. J'avais jamais lu ce foutu bouquin aussi, pourquoi y avait pas un sommaire au début ou un truc du genre ? Ça aurait pas été plus logique ?

- Ah ! J'ai ! Boromir... il est juste là!

Je me penchais vers l'avant, pour protéger du mieux que je pouvais les pages du bouquin des éclaboussures et de la pluie. Ça allait être galère, cette histoire... mais malgré tout, je commençais à lire. En prenant une voix de conteuse bien cliché, mais bon j'avais pas souvent l'occasion de lire un roman à voix haute. Et puis si avait des tremblements dans ma voix, c'était normal aussi. N'empêche... Jules allait pas trop déprimer en apprenant que son vaillant Boromir y passait ?



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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-02-01, 11:18

Les forces qu'elle avait utilisée avec Ellie s'étaient finalement retournées contre elles. La pirogue avait été renversée, les mettant toutes deux à l'eau et leur plan avait échoué. Elles n'avaient pas réussi à créer l'éteignoir qui aurait pu les aider à éteindre le géant de lave qu'elles supposaient être Atlas. L'eau était assez froide et Athéna savait qu'il ne leur restait que peu de temps avant que l'engourdissement ne vienne. Aussi se hâta-t-elle d'aller récupérer une corde sous l'eau. Puis elle tâcha de tirer dessus tout en laissant son pouvoir influencer la mer pour remettre la pirogue dans le bon sens. Cela lui prit du temps et pas mal d'énergie, mais la déesse finit par parvenir à ses fins.

Épuisée, elle aida tout de même Ellie à monter sur la pirogue et la rejoignit à son tour, s'affalant sur le sol pour reprendre des forces. Du coin de l’œil, la guerrière pouvait voir que la voile était déchirée et que le mât était complètement mort. Quant au gouvernail, il n'était pas en meilleur état. Elles n'allaient donc pas pouvoir naviguer. Mais cela n'avait pas grande importance... Au moins, elles étaient au sec pour quelque temps encore. Un éclair zébra le ciel un peu plus loin et Athéna sentit l'aura de l'arme divine d'Apollon. Au moins, il n'était pas loin et il allait plus ou moins bien, c'était déjà ça... Quant au géant, il s'était remis à gronder et la brune s'attendait à une nouvelle attaque de sa part. Mais l'attaque ne vint pas du géant cette fois. Athéna regardait dans la direction opposée à la lave quand elle remarqua qu'une pirogue fonçait vers eux.

« Nom de dieu !! »

Si Athéna fut étonnée que Jules se mette ainsi à jurer en hurlant, elle n'y prêta cependant pas plus attention que ça. Parce que la pirogue de Jules fonçait droit sur la leur et que l'impact semblait inévitable ! Attrapant Ellie par la taille, la déesse plongea à l'eau en entraînant sa nièce avec elle alors que les deux pirogues entraient en collision. Quand sa tête retourna à la surface de l'eau, la guerrière remarqua que les deux pirogues s'étaient encastrées l'une dans l'autre. Impossible de naviguer. Mais au moins, elles allaient pouvoir regrimper dessus. Ce qu'Athéna ne prit pas longtemps à faire, après avoir aidé Ellie à remonter en première.

- Tu m'avais bien dit qu'il savait naviguer hein ? Dit-elle un peu moqueuse à Ellie en désignant Jules de la tête.

"À cette vitesse, personne aurait pu virer de bord je pense." Lui répondit sa nièce.

Athéna était assez amusée. Quoi qu'il puisse arriver, Ellie semblait toujours prendre la défense de Jules, même quand il ne s'agissait que de petites taquineries. Quant au soit-disant marin justement, il était agrippé au gouvernail de sa pirogue et semblait figé, en état de choc. Ça aurait pu être amusant si la situation n'avait pas été aussi dramatique...

« Où sont les hommes ? J'en ai assez... »

Athéna pouffa légèrement. Pauvre Jules... Si elle avait su, elle l'aurait enregistré juste pour pouvoir lui faire écouter sa voix à ce moment-là. Quant à ses propos, n'en parlons même pas ! Le fier homme du 19ème siècle ne s'en serait sans doute pas remis. Heureusement pour lui, la déesse n'avait rien eu sous la main pour mettre ce plan-là à exécution.

- Navrée pour vous, mais vous êtes entourées de femmes... Dit-elle avec un grand sourire. Apollon n'est pas loin cela dit. J'ai vu son Éclair au loin. Quant à Hypérion, il a disparu... Sans doute parce qu'il ne souhaite pas affronter son frère. Ajouta-t-elle en haussant les épaules. Ellie et moi pensons que le géant de lave, c'est Atlas. On a essayé de communiquer avec lui, mais ça ne fonctionne pas vraiment... Peut-être que nous pourrions de nouveau tenter de le submerger par l'eau... Mais toutes les deux cette fois. Déclara-t-elle en se tournant vers sa nièce.

"Quand on a voulu créer l'éteignoir, une grande vague nous a submergé. Je ne sais pas si c'est judicieux d'utiliser de nouveau nos pouvoirs." Répondit Ellie.

- Justement si... Athéna se tût alors, venant de remarquer une larme de sang qui coulait sur le visage de sa nièce. Ellie ! Tu es blessée quelque part ? Doucement, la déesse lui prit le visage entre les mains pour l'examiner, ce qui déclencha un mouvement de recul chez Ellie avant que celle-ci ne se laisse faire. Tu as une larme de sang qui coule sur le visage... Expliqua-t-elle tout de même doucement.

Pourtant, sa nièce ne semblait pas avoir été blessée...

"Non, je vais bien. J'ai rien." Déclara la jeune femme avant de passer une main sur sa joue et de voir le sang, ce qui la fit écarquiller les yeux. "Qu'est-ce qui m'arrive ?"

« Vous ne devriez pas vous trouver là. » L'interrompit alors Jules.

Mais Athéna remarqua bien vite que la voix de l'écrivain n'était pas comme d'habitude. C'était bien plus mécanique... Et autre phénomène étrange : le géant était calme. La déesse le savait parce que l'absence de grondement l'avait fait se retourner alors que Jules était toujours là devant elle. Est-ce que... ?

- Nous avons été amenés ici... Par vos Explorateurs... Atlas...

Bon, elle n'était pas tout à fait sûre qu'il s'agisse là du volcan qui essayait d'entrer en contact avec eux. Mais Athéna devait tenter de comprendre et bluffer ainsi, c'était la seule chose qui lui venait à l'esprit... Jules pencha la tête sur le côté et plusieurs larmes de sang se mirent à couler. Puis l'écrivain vacilla, rattrapé rapidement par Ellie cela dit.

« Je ne peux pas vous montrer le chemin. »

Cette fois, c'était la voix de Tara, tout aussi mécanique, qui s'était élevée dans l'air. Mais la déesse commençait à en avoir assez des devinettes !

- Merde ! La moindre des choses quand on prend possession des gens, c'est de se présenter ! Et si vous ne pouvez rien faire pour nous, pourquoi vous manifester ?!!! S'exclama-t-elle, mécontente.

Le lien avec Tara fut coupé et la jeune femme vacilla à son tour. Athéna aurait bien voulu l'aider, mais quelque chose la retint. Sans doute la voix qui résonna dans sa tête...

« Atlas. »

Ça raisonnait dans sa tête et surtout, cela lui faisait extrêmement mal, comme si ça tambourinait sous son crâne.

« Tel était mon nom. »

Athéna sentit alors des émotions et des besoins très forts. La colère, la rage... C'était passé en elle. Sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Et soudain, elle sentit un fort besoin de protection naître en elle. Un besoin compulsif... Elle avait besoin de protéger quelque chose, elle y était même forcée. Quitte à tuer tout le monde... Soudain, la main droite d'Athéna se leva et un poignard apparut. Déjà que la déesse avait paniqué en comprenant que c'était Atlas qui avait pris possession d'elle, elle paniquait dix fois plus à l'idée qu'il puisse contrôler ses faits et gestes et qu'il ne tente de lui faire tuer les autres.

"Assez ! Laissez-les ! Moi je dois les protéger eux !" Répondit-elle en pensée.

Elle ne voulait pas que sa nièce et les autres soient en danger à cause d'elle. Elle était une protectrice bordel, pas une tueuse. Enfin, pas qu'une tueuse ! Athéna sentit la force la submerger... Et son poignard tomba sur le sol de la pirogue. Quant à la déesse, elle avait disparu.
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GOOD FRIEND ARE LIKE STARS
YOU DON'T ALWAYS SEE THEM
BUT YOU KNOW THERE'RE ALWAYS THERE

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Adoratrice auto proclamée des cochons
et surtout des Pua ! Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 675216545


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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-02-01, 20:27








La promesse de l'aube

« Le soleil vient danser sur la mer éternelle »


Je commençais à être dépassée par les évènements. L’anxiété mêlée aux évènements me faisait perdre la tête. Enfin tout du moins j’en avais la désagréable impression. Les choses se passaient à une vitesse ahurissante. Mais les évènements avaient pris une tournure très spéciale depuis l’arrivé de l’autre groupe. Une, puis deux larmes de sangs avaient perlé sur les joues d’Ellie. Puis, c’était au tour de Jules qui ouvrit la bouche d’une voix qui ne lui ressemblait pas.

Et tout bascula. Une force inexplicable m’avait rapidement englobé, faisant pression sur moi. Quelque chose d’extrêmement puissant qui m’avait écrasé, un poids énorme s’était déversé sur mon corps. S’il n’en était tenu qu’à moi, je me serais certainement écrasée lourdement sur le bois de la pirogue, tant la force était violente. Pourtant, je restais debout.

Cette forme s’en prit à mon corps, dans un premier temps, m’empêchant de bouger. Elle m’englobait, contrôlant absolument chacun de mes faits et gestes. Et chacune de mes paroles. Puis, c’est mon cerveau qui avait été atteint, ma tête toute entière. Quelque chose avait brouillé, écrasé mes pensées, de sorte à ce que je ne sois plus qu’un simple pantin, enfermé dans un corps. La seule chose qui me raccrochait à la réalité ? Mes yeux. Terrifiés. Je voyais toujours, tout ce qui se passait autour de moi. J’assistais au spectacle, prisonnière de mon propre corps.

Au moment où la possession avait commencé, une vague de rage, de douleur, de souffrance, s’était déversé sur moi. Si j’avais pu, je me serais écroulée pour me recroqueviller. Chacun de mes membres souffraient, alors que la rage coulait dans mes veines.

Puis, la possession cessa. Au moment où l’emprise sur mon corps se détacha, mes jambes cédèrent sous mon poids et la douleur irradia tout mon corps. Des larmes de sangs, semblables à celle d’Ellie et Jules coulèrent le long de mes joues alors que je me recroquevillais, victime d’une douleur abominable. Les yeux fermés et les dents serrés, je respirais difficilement.

Cette sensation ne dura que quelques secondes. Rapidement, la douleur et la rage cédèrent leur place à une aura bien plus bienveillante. Elle m’enveloppa, chaude, réconfortante… Bienveillante. L’exact contraire de ce que je venais de subir. Les larmes de sangs s’étaient rapidement interrompues et mon corps, affaiblis et douloureux, se régénéra. La douleur cessa, et la force qui m’avait quitté revint lentement pour me permettre de me relever, malgré tout en tremblant.

Mon esprit était encore fragile, tout comme mon corps, mais chaque nouvelle seconde m’apportait assez de force et de soulagement pour me permettre de me relever et de souffler de nouveau.

- Quest-ce qui… Qu’est-ce qui s’est passé ?

J’essuyais les quelques gouttes bordeaux qui avaient sillonnées mon visage. Le secondes passèrent de nouveau, me permettant de retrouver ma presque entièrement ma force. Seule une indéniable fatigue, surement de mes muscles, persistaient, mais… Cette sensation était tellement loin de la douleur qui m’avait envahi, que je ne la sentais presque plus.

Soudain prise d’une panique, je fis volte face pour courir jusqu’à la calle où j’avais laissé Turbo. S’il lui était arrivé quelque chose, je ne me le pardonnerais surement jamais. Ouvrant la trappe d’un coup sec, je découvris le petit cochon, dos à moi, couché.

- Turbo ? Turbo !

Mon cœur s’emballa alors que je fonçais jusqu’à lui, les mains tremblantes. Il respirait encore… Mais.. Ses yeux étaient fermés et… Il faisait un drôle de bruit. Comme s’il avait du mal à respirer. Mes yeux s’écarquillèrent légèrement.

- Tu ronfles ?

Le petit cochon s’étira sur le dos, puis ouvrit un œil, puis le deuxième. En me voyant, il sauta sur ses pattes pour se nicher dans mes bras. Il n’y a que lui qui puisse s’endormir dans une situation aussi critique. Mes épaules se détendirent instantanément alors que je me relevais, évitant de justesse les léchouilles de Turbo.

En voulant ressortir de la calle, mon pied butta sur un objet trempé et difforme. Mes sourcils se froncèrent alors que je m’accroupissais pour regarder de quoi il s’agissait. Un livre ? En tout cas, il était à la fois illisible à tel point que l’encre avait coulé, et lorsque je le pris dans mes mains, la moitié inférieure resta à terre.

Callant la moitié supérieur sous mon bras, je sortis pour rejoindre les autres, le cadavre de livre en évidence. Une fois que je fus à leur hauteur, je désignais le livre des yeux.

- C’est à quelqu’un ? Je l’ai trouvé dans la calle, il a du glisser… En tout cas, il est fichu… La moitié inférieure est restée par terre là bas, elle faisait… Ventouse ? Sur le sol.

Le visage de Jules se décomposa lorsqu’il reconnu le titre de la première de couverture. Ah. Il semblerait que nous ayons le propriétaire. Dommage.
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❝ Happiness is only real when shared. ❞


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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



________________________________________ 2017-02-02, 11:21

« La vraie sagesse de la vie consiste à voir... »

... l'extraordinaire dans l'ordinaire.

Tout allait de mal en pis.

Boromir était mort, un géant de fusion nous menaçait toujours, les deux pirogues étaient encastrées l'une dans l'autre. Impossible de manoeuvrer. Nous étions pris au piège, au coeur de la tourmente. Je faisais le décompte de nos chances de survie ; elles étaient faibles. La déesse Athéna ne nous avait pas proposés de nous téléporter, elle n'en avait sans doute plus la capacité. Il fallait se rendre à l'évidence : nous étions perdus.

C'est alors que du sang perla au coin de l'oeil d'Ellie. Cela s'annonçait comme le début de la fin. La voir ainsi me troubla grandement. Je n'eus pas le temps de m'occuper d'elle qu'une force écrasante m'immobilisa. Je me sentis... partir. Quelque chose venait d'entrer à l'intérieur, parasitant chacun de mes sens, chacune de mes pensées. Il me semblait dérisoire de lutter. Pourtant, mes cellules, mes atomes s'animèrent, tentèrent de résister à cette possession. J'eus l'impression de sombrer dans un abîme grandissant. J'étais en train de mourir... encore.

"Vous ne devriez pas vous trouver là."

Ma voix résonna à l'intérieur de mon crâne. Son timbre mécanique me donna envie de hurler, mais les muscles de ma mâchoire ne me répondaient plus. Je ne voyais plus rien, je ne ressentais rien d'autre que la douleur, la rage et la souffrance de cette force qui m'opprimait.

Puis, elle s'éloigna. Aussi vite qu'elle était venue, me laissant l'impression de n'être plus qu'une coquille vide. Une maison dont les vitres explosées laissaient les vents contraires s'y engouffrer. Je vacillai de nouveau et sentis quelqu'un me retenir avec une force surprenante. Je clignai des yeux et croisai le regard anxieux d'Ellie. Je lui adressai un pâle sourire reconnaissant. Il était étrange qu'elle soit si petite et qu'elle soit dotée d'une telle puissance... Cela m'étonnerait toujours.

"Tu es mon ange gardien..." balbutiai-je dans un filet de voix. "Toujours là... à travers le temps... pour moi..."

Je divaguais presque. J'entendais les autres parler mais je ne comprenais pas ce qui se passait. Il me semblait même que le ressac violent devenait plus mou.

Ellie sortit un mouchoir en papier de sa poche et essuya mes yeux. Je sentais une chaleur couler le long de mes joues. Cela semblait plus dense que des larmes... Lorsqu'elle éloigna le mouchoir, je tressaillis en voyant une tache écarlate. Rassemblant mes forces, je me redressai. Tara essuyait elle aussi ses larmes de sang. Avions-nous tous deux été possédé par cette force mystérieuse ? Elle était trop occupée par son cochon pour que je lui pose la question. Elle revint quelques secondes plus tard avec mon livre sous le bras. Mon visage se décomposa en voyant qu'il avait souffert. Il n'en restait qu'une moitié, totalement imbibée d'eau. Les lettres dorées stipulant "La communauté de l'Anneau" avaient disparu pour la plupart sous les assauts du sel et de la pluie. Je déglutis avec peine et tendis la main pour le prendre à Tara. Courageusement, je l'analysai avant de tourner un regard navré vers Ellie.

"Ton cadeau n'aura pas vécu longtemps."

"Je t'en offrirai un autre." me promit-elle.

Je hochai la tête avant de me diriger au bord de la pirogue et de lâcher l'ouvrage qui se mit à flotter dans le creux des vagues.

Puis j'observai le géant en fusion qui, au loin, nous fixait toujours sans bouger.

"Croyez-vous qu'il en ait fini avec nous ?"

"Peu probable." estima Ellie avec une moue tourmentée.

Je me tournai vers l'océan déchaîné, puis analysai rapidement les dégâts des deux pirogues.

"Si on tente de les séparer, on risque de couler. Cependant..."

Je levai les yeux vers les voiles. Le mât de la première pirogue était cassé en deux, mais le second était toujours à la verticale, la voile non trouée.

"On pourrait dégager le mât brisé et essayer de diriger les deux pirogues avec une seule voile. C'est hasardeux mais nous n'avons pas d'autre choix. Le gouvernail a l'air de tenir."

Je m'approchai de la barre et la testai. Elle résistait car le poids des deux navires était conséquent, mais à plusieurs, rien n'était impossible.

Déterminé, je levai les yeux vers les jeunes femmes et fus saisi d'angoisse en remarquant qu'Ellie avait disparu, tout comme Athéna avant elle. Que se passait-il, encore ? J'étais de nouveau en la seule compagnie de Tara, Robyn, et du satané cochon. Faisant taire mon anxiété, je déclarai haut et fort :

"Venez m'aider à dégager le mât, mesdemoiselles !"


crackle bones
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Evénement #73 : La Promesse de l'Aube [Fe] - Page 8 _



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