« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
“Personne à le droit de toucher à Carotte les gars...”
Après avoir réussi à convaincre Gazelle, Nick et Judy retournèrent au poste de police où les jumeaux les attendaient. Ils avaient réussi à convaincre la télé de Zootopie. En clair, tout était bon pour l'émission. Et il la débutèrent, laissant les gens passer au fur et à mesure et poussant un peu Hector à accélérer le mouvement lorsque c'était nécessaire. Le tango d'Aloysius et Benji venait de se finir quand Nick entendit des pleurs. Des pleurs de loutre. Merde. C'était jamais bon quand les loutres pleuraient... La dernière fois, ça lui avait mis une flic sur le dos ! Certes, tout c'était bien fini, mais tout de même... Nick profita que les caméras étaient braquées sur la scène pour se faufiler en coulisse. Là, il trouva une jeune loutre qui sanglotait tout près d'une table avec un buffet.
"La maaaaaaaaaaaaaadaaaame elle booouuuugeeeeeeuh pluuuuuus..."
Nick s'accroupit près de l'enfant tout doucement, histoire de ne pas l'effrayer un peu plus.
- Calme-toi gamin... Je suis policier, je vais regarder.
Sur ces mots, le renard regarda en dessous la table et découvrit Lana immobile. Pas morte puisqu'il voyait qu'elle respirait, mais c'était tout de même plus qu'étrange. Ceci dit, il ne pouvait pas faire peur à la petite loutre. Aussi se redressa-t-il en souriant.
- Est-ce que tu sais ce qu'il s'est passé ?
La loutre renifla en secouant la tête.
"Juste la dame par terre. Et le panda partir." Il renifla plus fort sur ces mots. "Elle est morte ?"
Un panda ? Ça sentait pas bon ça... Mais il n'allait pas imaginer le pire, pas maintenant...
- Non, elle est pas morte, elle est juste très fatiguée et chez elle, elle dort en dessous des tables. Le panda est parti avec quelqu'un ? Demanda-t-il.
ll secoua la tête.
"Non tout seul... Enfin je crois."
Il parlait d'une petite voix en continuant de fixer Lana intrigué.
- D'accord. Tu veux qu'on fasse une blague à Lana ? Demanda -t-il avec un sourire en coin.
Il le regarda surpris en reniflant encore. Puis il hocha timidement la tête.
"Quoi comme blague ?" Il eut un petit sourire au coin des lèvres avant de poser la question avant d'ajouter avec une pointe de défi dans le regard. "Et je suis une fille."
- Et alors ça t'empêche de faire des blagues ? Répliqua-t-il sans perdre son sourire.
Elle secoua la tête avec un grand sourire mutin.
"Non ça m'empêche pas."
Sur ces mots, Nick disparut quelques minutes le temps de trouver de la chantilly et une plume. Il mit de la chantilly dans les mains de Lana et regarda la gamine avant de prendre la plume et de chatouiller Lana avec.
- Regarde bien... Faut faire doucement si ça fonctionne pas. Dit-il en chuchotant.
Elle le regardait faire en pouffant avant de lui prendre la plume des mains et de chatouiller Lana.
"Et après ?"
- Après, on attend de voir si elle bouge et tu vas voir le résultat. Sourit-il en s'expliquant en chuchotant.
"Aaaaaah d'accord."
Elle fixait intensément Lana jusqu'au moment où la blonde se retourna mais sans se réveiller. Elle s'étala tout de même la chantilly sur tout le visage. La petite loutre pouffa de rire en voyant la chantilly partout sur Lana.
- Ah voilà, je préfère voir les jolies filles sourire ! S'enthousiasma-t-il.
Elle rit en rougissant.
"C'est vrai, tu me trouves jolie."
Elle entortilla ses doigts dans son pull en se dandinant.
- Mais oui. Lui assurera-t-il. Qu'est-ce que tu fais dans les coulisses ?
C'était sans doute la question à un million ça !
"J'attends ma maman." Dit-elle en souriant de toutes ses dents.
- Tu voudrais pas aller regarder le spectacle plutôt ? Tout devant, avec les juges ? Proposa-t-il en souriant.
"Tu viens avec moi ?" Répondit-elle avec une petite voix.
- Oui, le temps de t'installer. Après faudra que j'aille voir un copain à moi.
"D'accord" Dit-elle avant d'aller jusqu'àla place de Nick et l'attendit là-bas.
Nick lui sourit de là où il était. Maintenant, il allait devoir enquêter sur ce qu'il était arrivé à Lana.
C'était un fait observé de façon totalement objective : leur concert, et leur interprétation de Mr. Blue Sky était simplement parfaite. Elle déchirait grave et toute la salle était en train de hurler sa joie et admiration devant tant de talent et de perfection musicale : ça DECHIRAIT ! Les ours étaient en effet de très très bons musiciens, les jumeaux étaient fier que leur démonstration de talent musical permette au Big Boss de se rendre compte de celui de ses hommes. Ils étaient si géniaux.
Les cinq minutes d'après étaient consacrées à la phrase de présentation d'Hector. 5 minutes pour une phrase, il faisait d'énormes progrès ! C'était à la surprise et à la joie générale qu'apparue celle qu'annonçait le paresseux entre les deux rouquins : Gazelle, la tant attendue du public.
Gazelle, la Shakira Zootopienne ! Tu chantes avec nous ? J'ai un superbe orchestre !
Gazelle souriait, certainement très heureuse de rencontrer des musiciens et chanteurs aussi débordants de talent. Ce devait être magique et un grand honneur pour elle. L'honneur était partagé, ça faisait toujours plaisir d'accomplir les rêves des fans. Gazelle était une superbe fan. Qui chantait aussi bien qu'eux (enfin les jumeaux avaient plus de talent) et qui allait parfaitement avec la voix des jumeaux. Elle est trop cool en plus !
Oui chantons ensemble. Tu connais Bruno Mars ? Bruno Marsouin, ouaiiiiis !
Le public venait de s'écrier. Bruno Marsouin ? Cet alter-égo était trop cool, les jumeaux voulaient soudainement le rencontrer !
Tu dois connaitre Uptown Funk alors. Petit hommage, c'est notre nouvel hymne quand on viens ici, on l'avais chanté la dernière fois. A Maxine et son presque-père le Boss qui ne savait pas trop comment fonctionne la reproduction des espèces ! A Nick, Judy, Benji, qui sont les meilleurs policiers (sans oublier Xi-Feng et nous deux qui sommes déjà super top en policiers), et à Hector, et à Dexter, et à Helmut, et à la Tweedles Band, et à Aloysius l'ex-beau-frère-de la soeur-anciennement mort-par alliance au troisième degré, et à Lana la manageuse trop cool, à Amelia la divine patissière ! A tous les Zootopiens, c'est le temps d'UptownFunker la salle ! Pour toi Bruno avec tout mon amour, rajouta enfin Gazelle.
Musique !
Do, dou dou dou dou dou dou dou do !
Les voix de Gazelle et des jumeaux s'alliaient parfaitement, et le déhanché de la première égalait celui des deux autres, une perfection. Dexter, sur la tête de Derek ou de Duncan l'instant d'après, se déhanchait lui aussi, bras levé, emporte par la musique.
DON'T BELIVE ME JUST WATCH !
Leur concert était le meilleur moment de l'émission, c'était obligé. De grands durs dans le public étaient même totalement gaga devant la présence féminine de Gazelle (évidemment, tous les autres étaient aux pieds des charismatiques Tweedles). Les ours étaient vraiment dans le coup. Le public était tout excité par tant d'ambiance. Les jumeaux voulurent se retourner vers Nick, avant de voir que celui-ci... n'était plus là. Et... Xi, Lana, Benji, Amelia, Aloy, ils étaient passés où tout le monde ?
La petite loutre qui semblait toujours emprise d'excitation (elle était teeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeellement mignonne !) était à la place de Nick, et capta alors l'attention des rouquins.
Moi j'ai assisté c'était méga trop bien ! TROP CHOUUUUUU Mais c'est super gentil, tu es au top toi aussi ! Merci, fit-elle, toute rouge. Monsieur Nick, il est avec la madame qui dort sous les tables là-bas.
Elle leur montra les coulisses, avant d'expliquer qu'ils étaient tous par là, plus ou moins. Et Benji le policier trop cool, il est où ?
La loutre haussa les épaules, mains vers le ciel. Je sais pas.
Les jumeaux prirent des mains Nick, Judy, et Xi-Feng, pour réunir à eux tous l'élite des policiers, la meilleure équipe policière de tous les temps. Enfin presque, il manquait Nolan, à Storybrooke et surtout Benji, ici. Une nouvelle disparition : Benji le policier trop cool, il faut quadriller le périmètre pour le chercher. Allez go, bandes de super-héros de la police !
Sauf que 20 minutes plus tard, tout le monde se revoyait bredouille : même pas un poil de Benji le policier trop cool.
Une seule solution leur venait alors. La panique.
LANCEZ L'ALERTE ! REVEILLEZ TOUTES LES LANA PAS REVEILLEES PREVENEZ TOUS LES ALOYSIUS DANSEURS ET AMELIA DIVINES AINSI QUE TOUTES LES ARMEES DE ZOOTOPIE BENJI LE POLICIER TROP COOL S'EST FAIT KIDNAPPER PAR DES CANNIBALES QUI VONT PROBABLEMENT LE MANGER !
Le Chef Bogo, alerté par le bruit, venait vers eux en fronçant les sourcils. Qu'est-ce que vous racontez encore comme ânerie vous ? Chef c'est horrible ! Des forces machiavéliques ont kidnappé Benji le policier trop cool, il a disparu ! Il pourrait se transformer en steack ! Ou pire !
Levant les yeux au ciel, il se contenta de dire : Vous exagérez pas un peu là ? Il est certainement parti aux toilettes. Vous avez vérifié les toilettes ? Et le dehors ? Il est peut-être parti prendre l'air. Trop d'émotions d'avoir vu Gazelle.
Ce qui était très plausible... mais pas trop convainquant. Il partit vers les toilettes, pour crier le nom de son agent, mais il fut bien désemparé lorsqu'il vit qu'il n'était pas là. Il sort, il crie, il n'est pas là. Bon ! Il a effectivement disparu... ça lui ressemble pas... Ah bah oui hein, on perd pas un léopard policier comme ça !
Il se retourna vers les autres, alors que tout autour d'eux des gens venaient observer : Gazelle, Hector, le directeur de la télé, et les caméramans qui s'étaient retrouvés sans plus rien à filmer sur scène.
Si ça se trouuuuuuuve, commença Derek d'un air très enquêteur. Ce sont les ennemis de cette chaine de télé qui est venue se venger, parce que notre emission elle super parfaite !
Le directeur de la chaine n'avait pas l'air satisfait de ces mots là. Non mais vous vous prenez pour qui ? On a pas d'ennemis nous. C'est vous qui vous attirez un tas d'ennuis visiblement. Il regarda le pauvre Hector d'un air méchant.
Les caméramens ne les quittait plus, le drama devait faire exploser les audiences. De la passion et de l'inquiétude, recette parfaite. Mais ça ne sauver pas ce pauvre Benji des cannibales.
Les caméras ! Elles ont surement filmé Benji avant sa disparition !
Les crocodiles haussèrent les épaules, ils n'avaient pas filmé ce qu'il s'était passé en coulisse.
Vous ne filmez pas les coulisses ?! Fit Duncan sur un air outré. Vous n'avez jamais vu Incroyables Talents ? Et bien "Incroyables Talents... ça continue ce sont des images" des coulisses, c'est très important !
Lana Gyllenhate
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Non mais ils sont cools les pirates,
ils me laissent manger de l'humain.
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L'obscurité était apaisante, si on oubliait les petits bruits qui lui parvenaient aux oreilles de temps en temps. Elle était bien là. Quelque chose venait de toucher son visage mais elle s'en fichait. C'était assez calme pour qu'elle puisse se reposer sans se soucier du reste. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. C'était comme si le bruit se faisait de plus en plus fort, tandis que des flash lui revenaient brutalement. Un tango. Une danse sur scène avec ce taré d'Aloybus mais qui s'était ridiculisé encore plus qu'elle en dansant avec Benjamin, donc elle lui pardonnait. Puis cette gamine qui hurlait et pleurait comme si elle était en train de mourir. Et on l'avait chatouillé, elle pouvait presque encore le sentir maintenant.
Grommelant, la chamelle se redressa, les yeux plissés, pour voir le renard roux juste face à elle. Ok, pas le truc le plus appréciable à observer au réveil. En plus il y avait cette texture étrange collée à ses joues qui collait affreusement.
« Qui a osé faire ça ?? » lâcha-t-elle finalement, à peine furieuse, en passant sa main pour découvrir de la chantilly.
« C'est Nick qui l'a fait ! »
La petite loutre qui se marrait, tirant la langue au Nick en question, fila bien vite. Et c'était mieux comme ça parce que sinon Lana ne promettait pas de rester calme comme c'était le cas depuis bien trop longtemps maintenant.
« Donc c'est toi qui me tartine tranquille pendant que je dors alors ? Ça va te gêne pas surtout continue ! »
En voulant retirer tout ce qui se trouvait sur son visage, elle ne faisait que l'étaler davantage, ce qui ne la rendait qu'encore plus énervée. Elle ne pouvait pas dissimuler les grognements qui s'échappaient de sa gorge, comme instinctifs.
« Une gamine pleurait et tu pionçais tranquille. » Et il haussait les épaules, comme si tout était normal. [color=goldenrod] « Il s'est passé quoi pour que tu finisses sous la table ? »[/clor]
« Je m'occupe jamais des gosses. Jamais. »
Inspirer. Expirer. Inspirer. Tout allait bien se passer ! Il était utile de le préciser parce que si on la prenait pour une nounou ça allait pas le faire du tout. Parce qu'il faut pas non plus trop la prendre pour une quiche. Elle est capable de faire un pique nique géant avec tous les gamins du coin si ils le souhaitaient mais pas sûr qu'ils apprécient l'idée de repas.
« Et je n'en ai pas la moindre idée, il a fait tout noir d'un coup et… et voilà. Y'a un gros truc qui m'a foncé dessus aussi. »
Elle avait croisé les bras tout en parlant, se demandant bien ce que ça pouvait lui faire de savoir ça.
« Un truc gros comme… genre comme un panda ? »
« Euh… Ouais. A peu près. Un peu moins. J'ai jamais vu de panda j'en sais rien. »
En tout cas elle n'avait jamais prêté attention à leur taille jusqu'à maintenant. Elle se remémorait surtout des images de cette espèce qu'elle avait pu voir dans des bouquins et qui ne les représentait qu'en petit modèle.
« Et Benji, tu sais où il est ? »
« Benji ? »
Lana haussa un sourcil, penchant la tête sur le côté. Son air reflétait l'interrogation profonde dans laquelle elle se plongea quelques secondes.
« Ahhhhhh ! Lui ! Celui qui est joufflu et qui aime bien danser et les paillettes ! »
Elle eut un grand sourire. Il était sans doute le premier dont elle arrivait à se rappeler le nom sans l'aide de personne. Un exploit. Mais sa joie s'effaça bien vite, éphémère.
« Ah bah non je sais pas. Peut-être avec le panda. J'ai vu des tâches avant de tomber c'était peut-être lui ! »
Elle lui offrait le seul indice qu'elle avait. Elle essayait au moins. Avec le minimum requis mais elle essayait.
« D'accord… Tu ferai bien de te préparer si t'as un numéro à faire. Sinon profite bien du buffet. »
« Eh. J'ai fini mon travail moi. » Il avait pas vu sa magnifique prestation de danse ? Jury indigne va. [color:220f=# DC143C] « Quand est-ce qu'on rentre du coup ? »
Sa mine était renfrognée, elle avait de nouvelles priorités maintenant. Ils avaient mené à bien leur mission et était toujours bloqué. Et ça durait depuis de longues heures. C'était fatiguant. Rendez service tiens et c'est comme ça que vous serez remercier. Ça valait vachement le coup.
« Je sais pas… Je connais pas le moyen de rentrer chez vous. »
« Okkkk… Pratique… Et votre pote Benji ? Même si il est pas là. Et qu'il s'est peut-être fait kidnappé aussi tiens. On dirait que c'est une habitude dans votre ville. »
Le rire qu'elle lâcha n'était pas clairement sadique mais on pouvait le sentir quand même sans trop de problèmes.
« T'en fais pas, on vous lancera pas à sa recherche. »
« C'est très bien d'enfin vous débrouillez seul je suis fière de vous. » Sarcasme ? « Vous avez le numéro du boss qui fait pas boss et qui sert de chef ou je sais pas quoi ? »
« Ouais je l'ai. Mais je suis pas certain qu'il puisse contrôler les rats qui vous ont amené… »
« Bah c'est un peu le seul moyen que j'ai de le savoir alors bon. Au pire je perdrai mon temps comme je le fais depuis qu'on est arrivés. »
C'était à son tour de hausser les épaules.
« Mange, ça passera le temps. »
Sa mâchoire se décrocha sous cet affront. Il la rembarrait en fait, c'est ça ? Il refusait de l'aider ce bougre ? Ouais bah bravo la prochaine fois ta Carotte tu te la mettra où… Non mais tu la cherchera tout seul quoi. Tu viendra pas nous faire chier et t'aura pas besoin d'aide pour faire ton travail minable. Mais finalement, tout ce qui sortit de sa bouche fut :
« Si je pouvais manger de la loutre, ce serait mieux. »
Ses yeux jetaient des éclairs alors qu'elle s'écartait, entendant à peine :
« On mange pas les gens ici. »
« C'est fooort dommage… manger des gens ça me dérangeait pas quand j'étais une bête comme vous… »
Il ne l'avait sans doute pas entendu (même si il avait levé les yeux au ciel), alors qu'elle s'était écartée pour s'éloigner encore plus loin dans les coulisses. Ses pieds traînaient au sol alors que la dépression l'emportait minute après minute. Elle entendait la voix insupportable des jumeaux jusqu'à elle parlant du fameux Benjamin qui n'était plus des leurs. Il était pas encore mort mais ça ne saurait tarder. Et même pas elle aurait le droit d'en manger un bout c'était d'une tristesse.
« L'autre qu'il fait que demander des donuts il s'est fait chopper par un panda et le renard coincé il a dit que je devais manger pour passer le temps. Je sais plus quoi faire. Je veux rentrer. »
Elle avait rejoint Alobus. Il ne semblait pas non plus s'inquiéter plus que ça pour le félin et il était à même de l'écouter se plaindre, tout ce dont elle avait besoin. En plus, il respectait son rôle de plateau à la perfection.
« Je comprends… Je vous rassure moi aussi je veux rentrer mais visiblement ce n'en est pas encore l'heure… Amelia et Xi sont sur le sujet, j'espère qu'elles trouveront la solution… En attendant, Nick a raison, ça vous détendra, tenez ! »
Elle avait les yeux brillants, plein d'étoiles, alors que d'un geste plein de générosité, il lui tendait un des muffins qu'elle avait mit de côté spécialement pour ce genre de situation frustrante. Elle lui offrit un léger sourire contrit avant de le prendre et de l'avaler en trois bouchée à peine. Elle était encore en train de le mâcher lorsqu'elle reprit la parole :
« Et chi chamais on rentre chamais ? » Elle avala rapidement sa bouchée, se rendant compte qu'il était difficile de tenir une conversation en parlant de la sorte. « On ferra comment pour la viande ? On pourra kidnapper des Zootopiens aussi pour les manger? »
Sa question n'avait rien d'une tentative d'humour. Elle était vraiment sérieuse. Elle ne se voyait pas finir sa vie ici sans jamais retoucher à de la viande bien saignante, c'était inconcevable. Et cette perspective lui faisait encore plus peur que de ne jamais retrouver son zoo. Aloysius se mit à pouffer, continuant de la regarder sans la juger sur ses inquiétudes un peu… étranges.
« Nous verrons ce qu'on pourra faire à ce moment-là, mais le mieux est encore d'utiliser toute notre énergie pour tenter de rentrer. »
Oui, il avait raison. Elle hocha la tête, un peu plus motivée. Lui au moins il la soutenait et il voyait où elle venait en venir, ils avaient le même désir de se barrer le plus vite possible. Monsieur Big, le fameux boss dont elle voulait le numéro, lui fit désigner d'un signe de tête par Aloy. Ah oui, c'est vrai que c'était plus simple d'aller le voir que de l'appeler vu comme ça. Sans attendre une seconde de plus, elle se dirigea dans sa direction d'un pas décidé et un peu bruyant, sans prêter attention à l'agitation environnante.
« Faut qu'on parle. C'est pas tout maintenant mais maintenant qu'on a trouvé Carotte, on rentre quand ? »
Son ton était autoritaire mais sans grand succès, puisqu'il ne lui lança pas l'ombre d'un regard. Il faisait comme si elle n'existait pas. Il était… il était en train de la snobber de la plus royale des manières. Son pote du jour ne semblait pas apprécier cette façon de faire non plus puisqu'il se rapprocha, se plaçant bien en évidence devant la petite bête qui finit par les regarder, presque gêné.
« Je ne peux rien dire… Je ne sais pas où est la sortie… »
Elle allait le tuer. Elle allait vraiment le tuer. Ses poing se serrèrent et son visage tournait au rouge. Aloy passa un bras devant elle comme pour être certain d'éviter tout débordement, prenant en main la conversation avec un calme olympien.
« Comment cela ? Vous nous avez fait venir mais vous ignorez comment nous faire repartir ? »
Il était stupide voilà, c'était ça qu'il voulait certainement dire par là. Et il avait raison.
« Ben… Oui… A la base, je voulais tous vous refroidir une fois le travail fini alors… Estimez vous heureux de pouvoir rester vivre dans notre charmante ville. »
Elle allait encore plus le tuer.
« CHARMANTE ? VRAIMENT ? » Inspire. Expire. « Vous êtes tarés ? Ahahah c'est pas drôle. Vous aviez pas le droit de nous amener ici pour sauver votre flic tout pourri et ensuite vous dire que c'est pas grave ! Vous êtes co…. »
Elle ne put pas finir sa phrase – heureusement, vu le regard noir que lui lançait le Boss, coupée dans son élan par ce cher Monsieur Black toujours là pour la sauver d'un mauvais pas. Un murmure tout simple réussit à faire en sorte qu'elle ne fasse pas un scandale tout de suite. Un simple [color:220f=7c1352] « Pensez aux steaks. ».
« Ce n'est pas très sympathique de votre part de vouloir tuer votre frère Mr Big… Et tuez tous les amis d'Amelia… Je pense qu'elle ne vous aurait jamais pardonné… Si vous l'aimez sincèrement, vous devriez faire attention aux gens qu'elle aime… Bien... »
Il remit dans un geste classieux son costard en place, il n'avait pas l'air si tendu que ça pourtant, mais le geste avait été sec et rapide. Oh, lui aussi il en avait marre en fait. Maintenant elle pouvait bien le sentir. Même si il contrôlait ses émotions contrairement à Lana.
« Bon, dites nous au moins… Par quel miracle sommes nous arriver jusqu'ici ? Cela nous donnera au moins des éléments de réponses… »
Voilà, ça c'était pertinent. Très pertinent même. Pourquoi elle n'y avait pas pensé dès le début ? Ah. Parce qu'elle le savait déjà. C'était les rats qui l'avaient emmené là. Peut-être qu'ils étaient magiques ou juste super forts ou que c'était un rêve et qu'elle avait prit trop de drogues. Le Boss avait vite reporté son attention sur Aloy qui en imposait bien plus qu'elle, qui n'était au final qu'une folle de plus dans cette histoire.
« Les rats ont la réponse. »
Voilà, ça en revenait toujours à ces bestioles moches qui mordaient tout ce qui passe.
« Et vous êtes quoi vous ? Une taupe alors ? »
Quoi ? Il avait quand même bien la tronche d'un rat mutant et du coup si c'était le cas, il pouvait très bien leur donner les réponses qu'ils voulaient.
« C'est une musaraigne Lana... » l'informa Alobus en la regardant. « Merci de cette information. Si vous nous donnez le lieu où les trouver et le moyen de nous y rendre, nous serons presque quittes je pense… »
Oh la. Il gérait en technique de négociation. C'était pas mal du tout tout ça.
« Hum… » La musa-rat-taupe (c'était l'idée quoi) plissait le yeux. « Je peux leur demander de vous contacter… Mais je pense qu'ils sont déjà là… Dans les cuisines… »
D'accord. Ce ton mystérieux, cette fin de phrase accrocheuse pleine de suspens, ça sentait la fin d'un dernier épisode de saison d'une grosse série qui se termine sur une révélation de dingueee rien que pour vous tenir en haleine jusqu'à la prochaine. N'importe quoi. Mais bon, c'était déjà mieux que rien. Il leur répondait cette fois au moins. Même s'ils auraient pu les trouver tous seuls en cherchant un peu. Bon, c'était par où les cuisines du coup ?
black pumpkin
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Amelia n'avait pu se résoudre à tout manquer du spectacle, aussi s'était-elle éclipsée des cuisines quelques instants, le temps de faire cuire ses choux pour la pièce montée géante qu'elle prévoyait. Jamais, de mémoire de pâtissière, elle n'avait travaillé sur un projet avec pareille envergure, ce qui était à la fois très excitant mais un peu stressant, les caméras de télé n'aidant certainement pas. Heureusement, elle n'était pas la star du jour, laissant volontiers ce rôle à Benjamin, aux jumeaux et à Aloysius, curieusement. Quelle n'avait pas été la surprise d'Amelia quand elle l'avait aperçu sur la piste de danse. voilà certainement un talent que je ne lui connaissait pas, avait-elle songé, perplexe et surprise en s'attardant jusqu'à la fin du numéro. Puis elle était retournée en cuisine, manquant le show de Gazelle. Tant pis. Ses choux ne devaient pas rester trop longtemps sans surveillance et, du moment qu'il ne s'agissait pas de Céline Dion, ce n'était en fin de compte pas si grave. Amelia y était toujours, occupée à décorer sa pièce montée de petits animaux en pâte d'amende quand un rat en imperméable, haut de forme et canne à la main s'y présenta. Parce qu'il gardait le silence, trop occupé à la fixer sans rien dire, la pâtissière ne le remarqua pas de suite. Ce n'est que lorsqu'elle se retourna qu'elle bondit, surprise, si ce n'est effrayé. - Miss Amelia ? La jeune femme se raidit, regardant alentours pour être certaine que c'était bien à elle qu'il parlait îos s'écria : - Présente ! avant de se reprendre : Je veux dire, c'est moi. Elle sourit gauchement, gênée, ce à quoi le rat ne prêta pas attention, se contentant de poursuivre, tranquille et factuel : - Vous êtes en danger ici. - Ah bon ?! mais... comment ? pourquoi ? s'écria la jeune femme. Et mes amis, ils le sont aussi ? demanda-t-elle encore, la gorge nouée d'angoisse. - Tout le monde. Zootopie n'est pas un lieu pour vous. Vous êtes des humains, claqua la langue du rongeur. Sa mine dégoûtée surprenait Amelia. Il n'était décidément pas très tolérant envers les personnes différentes de lui. Mais elle ne le fit pas remarquer car il poursuivait déjà : - Votre place n'est pas parmi nous. Nous avons accédé à la requête du boss parce que nous n'avons pas eu le choix. Mais sachez que votre présence déséquilibre notre monde. Vous n'avez rien à faire ici. Quittez Big B. Votre mariage est un crime. Des familles plus importantes que celle de Vito craignent pour leur paix. Vous attirez les médias comme personne et vous leur attirez des ennuis. Le ton était donné. Amelia opina lentement, repassant ces paroles dans son esprit. Dans le fond, la désapprobation de son mariage n'était pas une si mauvaise chose. Au contraire. Elle aussi désapprouvait cette union. - Ah mince..., commenta-t-elle encore songeuse. C'est Vito qui va être déçu, il avait vraiment l'air amoureux... Est-ce que vous sauriez me dire comment on peut rentrer chez nous ? en profita-t-elle. Vous savez, je n'aime pas faire de vagues alors si ma présence vous ennuie, je suis disposée à m'en aller mais je ne sais pas comment faire. C'est plutôt embêtant, je trouve... En tout cas sachez une chose : je n'ai jamais voulu nuire à personne. Et c'était parfaitement sincère. Amelia ne voulait que le bien des autres. Même lorsqu'elle faisait mal, tout partait toujours d'une bonne intention ce qui, apparemment, n'était pas très sain d'esprit. Mais Amelia ne comprenait pas l'utilité d'être calculateur et fourbe et continuait d'agir selon ses principes qu'elle trouvait beaux, ce qui ne semblait pas intéressé le rat. - Je ne peux pas vous dire comment vous en aller. Mais je peux vous faire quitter la ville. C'était un très bon début. Une expression soulagée et intéressée se peignit sur le visage d'Amelia qui l'invitait à poursuivre d'un hochement de tête. Mais le rat ne semblait pas décidé à en dire plus et se contentait de la fixer d'un air vicieux et malaisant. Instinctivement, Amelia se tenait à bonne distance de l'animal et sursauta de nouveau lorsque la porte de la cuisine s'ouvrit à la volée pour dévoiler Helmut, inquiet et essoufflé : - Mademoiselle Amelia !!! s'écria-t-il, visiblement soulagé de la trouver. C'est Benji ! Il a disparu, lui apprit-il, le souffle court. Le rat se retourna pour fixer l'ours avant reporter son regarder sur Amelia et d'incliner légèrement son haut de forme dans sa direction en signe d'au revoir. Il n'était peut-être ni aimable ni avenant, mais on ne pouvait nier qu'il avait des manières. - Réfléchissez à ce que je vous ai dit, lui conseilla-t-il. Pour me contacter rien de plus simple... Il suffit de penser très fort à moi. Son sourire énigmatique intriguait Amelia. - Euh... D'accord, je penserai à vous alors ! acquiesça-t-elle. Mais d'abord... Je vais aller les aider, si vous permettez. Et même si vous... enfin bref... Euh... vous êtes où ? La jeune femme balaya la cuisine du regard. Aucune trace du rat. Il avait disparu par elle ne savait qu'elle trappe secrète, ce qui était encore plus étrange. Malheureusement, ce mystère devrait attendre qu'ils aient retrouvé Benjamin. sort de la cuisine avec Helmut et : - Mais comment ça Benjamin a disparu ? se reprit la jeune femme en tournant son attention vers Helmut, les yeux écarquillés d'inquiétude. Je veux dire, c'est pas évident de kidnapper un léopard sans se faire voir et je connais Benjamin... enfin, un peu..., nuança-t-elle en se rappelant qu'ils ne s'étaient rencontrés que la veille. Il en partirait pas comme ça sans rien dire et sans avoir goûter la pièce montée ! De ça, elle en était certaine. Mais Helmut haussa les épaules, visiblement moins catégorique. - On sait pas justement. En plus il est méga fan de Gazelle pourquoi il serait parti comme ça ? - Alors ça ! c'est une excellente question ! s'écria Amelia en le suivant dans le hall d'entrée du commissariat où la scène était installée. Il faut qu'on enquête sans perdre une minute. Je... Je vais aller demander aux autres de me briefer ! annonça la pâtissière en se dirigeant vers les jumeaux. Les deux terreurs rousses ne tardèrent pas à l'apostropher sans qu'elle n'ait eu le temps de leur annoncer la raison de sa venue. Mais peut-être étaient-ils télépathes ? Ou juste très futés ? Ou simplement très logiques, en fait. - Amelia ! s'écria l'un. - C'est galère, on était super doués sur scène ! raconta l'autre alors qu'Amelia regrettait d'avoir manqué une partie du spectacle. - Mais c'est pas ça le problème ! reprit le premier pour remettre la conversation sur les rails. - C'est que Benji n'a rien vu ! compléta le second. - Parce qu'il a disparu ! - Il faut le retrouver avant qu'on ne le mange ! Là dessus, ils étaient tous d'accord. Mais... - Le manger ? tiqua Amelia. Mais pourquoi quelqu'un voudrait le manger ? On ne mange pas les gentils policiers, c'est pas cool du tout ! Vous êtes de la police non ? Alors vous avez déjà interrogé des suspects ? des témoins ? - On a cherché partout - En réunissant la plus talentueuse équipe de policiers, précisa fièrement le second. - Dont nous faisons parti, évidemment, reprécisa le premier. - Mais rien ici ! - Qui est suspect, qui est témoin, qui ne l'est pas ? déclama le second. - En ces temps troubles, tout le monde semble avoir l’œil méfiant envers son voisin ! reprit le premier sur le même ton tragique. - Le monde est vaste d'infamie, mais comment faire pour ne pas la confondre avec innocence ? compléta l'autre, shakespearien jusqu'au bout. C'était sans doute une question philosophique intéressante mais premièrement Amelia n'avait pas la réponse et deuxièmement ce n'était pas vraiment urgent d'y répondre. Ce qu'il fallait, c'était retrouver Benjamin et un détail avait frappé Amelia : il ne manquait pas seulement Benjamin, il manquait aussi l'acolyte étrange dont Aloysius avait été flanqué depuis son retour - et qu'elle n'avait pas manqué d'apercevoir, toujours derrière dans l'ombre, sans réellement trop y faire attention, d'ailleurs. - Et le panda ? le demanda alors la pâtissière en scrutant à nouveau la salle, des fois qu'il soit revenu, ce dont elle doutait. Celui qui était avec Aloysius ? Il se faisait discret mais grand comme il était il a du voir quelque chose. Quelqu'un l'a interrogé ? - Hmm non. - Comme ça avait l'air d'un ami d'Aloysius, expliqua le second. - C'est aussi notre ami, compléta le premier. - Tu pense que c'est un horrible cannibale qui veut manger Benji ? inféra le second sans qu'Amelia n'ait saisi la logique de son raisonnement. - Euh... J'espère pas, avoua-t-elle. Et puis, les pandas c'est herbivore, non ? Ca adore le bambou ! pourquoi il mangerait subitement de la viande ? Cela dit, ça ne coûterait rien de lui demander, si on savait où il était. A cet instant, Helmut, qui les avait rejoints pour écouter leur réflexion quant à l'affaire en cours, intervint : - Il est parti un peu avant le show de Gazelle. Mais je n'en sais pas plus, révéla-t-il. - Je l'ai vu partir vers le dehors et après j'ai vu la dame endormie sous la table, ajouta une petite loutre adorable qui trainait aussi dans le coin mais qu'Amelia remarquait seulement. Elle lui sourit, se disant que les loutres étaient vraiment de belles créatures. Malheureusement, le sourire d'Amelia s'effaça bien vite quand, du coin de l'œil, elle vit un lézard rapide comme l'éclair s'approcher d'Aloysius. Amelia n'eut le temps de rien, ni de crier, ni de bouger, ni même de penser qu'il avait déjà planter son poignard dans la cuisse d'Aloysius en sifflant : - De la part du seigneur Tarmalyen. Vous êtes quittes maintenant ! Alors il déguerpit sans demander son reste tandis qu'Amelia se précipitait pour secourir son ex beau frère, oubliant totalement qu'en fait il n'était pas vraiment aimable.
Tout c'était vraiment passé trop vite du point de vue de Judy. Dans tous les cas, le lézard avait filé aussi vite que possible après avoir poignardé le pauvre Aloysius. Sans attendre un instant, la policière s'était donc précipitée vers l'homme plein de prestance auparavant pour aller le soigner. Et bien évidemment, curieuse comme elle l'était, elle ne pu s'empêcher de questionner :
- Que s'est-il passé ? - Ce serait trop long de vous expliquer. Retrouvons les autres et sortons d ici.
Restant tout de même suspicieuse quand à cette histoire et les sourcils froncés, Judy suivit tout de même tout le petit groupe à l'extérieur. Aussitôt, le regard de la lapine se posa sur les caméras se trouvant dehors. Elle était presque certaine qu'il y avait des pistes pour retrouver le lézard là-dessus.
- Dites, on pourrait me rammener toutes les vidéos des caméras. On va retrouver la trace de ce lézard !
Une fois toutes les vidéos retrouvées, Judy s'installa donc devant l'ordinateur de l'accueil, afin de toutes les étudier. Et sur les caméras, ils purent alors voir le lézard monter dans unee cadillac, avant de disparaître. Parfait ! Elle ne tarda donc pas à zoomer sur la plaque en question, avant de la retrouver dans les fichiers des policiers. Mais... Il s'agissait d'une voiture volée...
Aussitôt, son regard se tourna vers Finnick. Jusque là, il s'était fait très discret. Elle s'approcha donc de lui, comme si de rien n'était, tout en lui demandant, innocemment :
- Dis moi, Finnick, c'est quoi ton alibi ?
Le fennec l'observa en haussant un sourcil tandis que la lapine croisait ses bras sur sa poitrine. Il se fourrait toujours dans des coups tordus. Alors normal que ses suspicions aillent sur lui directement, non ?
- C'était toi. J''étais dans la salle du début à la fin et j'ai profiter du spectacle. Mais t'étais tellement occuper à danser que t'as pas fait attention à moi.
Et sur ces mots, il lui tourna le dos et partit à l'extérieur de l'accueil du commissariat. Bon, au moins, ce qui était sûr, c'était que pour une fois, il n'était pas dans le coup...
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*Laisse moi faire quelque chose pour toi pour une fois...*
*bug...*
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Parce que au fond... On reste toujours des animaux
"Je vous avez dit que je voulais une fille blonde !!! Est-ce que ça ressemble à une fille ça ? Est-ce que c'est blond ? Non ! Je crois pas ! C'est un léopard obèse que vous m'avez ramené ! Mes instructions étaient pourtant pas compliquées. Qu'est-ce que vous comprenez pas dans fille et dans blonde ?"
"Ben avec une perruque et une robe, ça passe non ?"
Un bruit sourd me tira de ma léthargie. Je ne savais pas trop de quoi il parlait mais j'avais cru comprendre qu'il venait de me traiter de gros léopard. Ce n'était pas très gentil. Je savais bien que je n'avais pas le physique d'un mannequin m'enfin quand même. Ma maman avait toujours dit que j'avais le poil soyeux. Ce qui était vrai, j'avais un joli poil tout doux que je brossais tous les matins. Mais ce n'était pas le moment de m'attarder sur ce genre de choses. J'avais des problèmes plus importants à régler. Comme par exemple faire en sorte de me sortir vivant de cette situation.
Ça sentait clairement le roussi pour moi. J'étais attaché par les poignets à une grande chaîne accroché à ce qui ressemblait à s'y méprendre à un crochet de boucher. Les mains en l'air et les pieds pendant vers le sol sans espoir de l'atteindre de la pointe à cause de la hauteur, j'avais une vue imprenable sur la pièce qui m'entourait. Une sorte de hangar avec un panda mort en dessous de moi. Voilà qui me donnait une idée bien précise de ce qui m'attendait pour la suite. Je m'étais donc abstenu de faire le moindre commentaire jusqu'à présent et me contentait d'écouter.
"J'arrive pas à croire qu'il m'ait trahi ! Lui qui avait de si bons conseils. Si jamais je recroise sa route, je jure de le tuer. L'écarteler membre par membre..."
Je déglutis avec difficulté. Quel joyeux personnage que voilà. Et bien évidemment, je ne pouvais contacter personne. Ils avaient confisqué ma radio et de toute manière accroché comme je l'étais j'avais peu de risque de réussir à me détacher. Et si j'essayais, je m'écrasais au sol. Joyeuses perspectives en somme.
"Et on en fait quoi du léopard chef ?"
"J'en sais rien moi ! Je voulais une fille pas un truc obèse ! Donnez le aux piranhas, ils seront content."
Comment ça donnez le aux piranhas ? Non, non, je n'étais pas d'accord du tout avec le plan moi. Je commençais à me débattre sérieusement faisant tinter violemment mes liens tout en hurlant du mieux que je pouvais. Malheureusement, le bâillon qui couvrait ma bouche m'empêchait d'être réellement audible. Quoique là, je n'essayais pas franchement de communiquer. Juste d'évacuer ma peur.
Deux gros pandas me décrochèrent de mon crochet alors que je continuais à me débattre. Le lézard qui semblait être le chef avait semble-t-il disparu et il ne restait que moi et ses deux hommes de main. Je leur jetais un regard suppliant. Après tout, ils n'étaient pas obligés de faire ça. Ils pouvaient parfaitement me laisser partir. Je n'avais rien fait. J'étais innocent. Une larme silencieuse roula sur ma joue alors qu'ils me suspendaient au dessus d'une grande cuve remplie de poissons cannibales. Que quelqu'un me vienne en aide. Pitiééééééé !
Les jumeaux avaient observé Judy dans ses démarches, se regardant entre eux, finissant par hausser les épaules, reportant l'attention sur quelque chose de bien plus pertinent : un membre de famille si compliqué à comprendre qu'on peut en avoir le tournis, et ça n'avait rien à voir avec un petit fennec (trop mignon au passage).
C'est un grand ami à toi ce lézard Aloysius ? Enfin... non, de toute évidence. C'est paaaas vachement amical de poignarder quelqu'un. Que t'a-t-il fait ? Que lui as-tu fait ? Il aime les Benji à la sauce soja ? Je pari que pas tout le monde peut avoir un cadeau d'un seigneur. Vous savez où ils sont n'est-ce pas ? On a fait des études de médecine, votre blessure ça va être de la tarte de vous la faire disparaitre. J'ai juste l'impression qu'on sera très efficace chez les Tarmalyens.
Les jumeaux s'étaient beaaaaaucoup approchés d'Aloysius, leurs visages n'étaient qu'à un centimètre du sien, et même Dexter s'était dressé sur la tête d'un des roux pour approcher son visage. Il va falloir parler, où sont les Tarmalyens ? C'est évidemment la question prioritaire, nous parlerons de leur régime alimentaire en chemin.
Les jumeaux aimaient bien Aloysius. Il était sympa en fait, et il leur avait semblé facile de l'aborder facilement, quand lui les avait abordé facilement la veille. Et son côté mystérieux était vachement cool, il fallait se l'avouer. Mais il fallait dire... il était compliqué à cerner. Il devait être un psychologue hors-pair, personne pouvait le cerner, mais lui devait capter tout le monde. Ils savaient qu'il avait beaucoup appris à Dyson, et ils comprenaient maintenant le bien qu'il dit de lui. Mais les jumeaux ne comprenaient plus trop sa position dans l'histoire. Il avait fait quoi déjà pendant son absence ? Derek et Duncan n'étaient pas sur d'avoir suivi les explications.
Pour eux, c'était évident, c'était à lui qu'il fallait demander. Le pauvre Finnick ne semblait aller nulle part dans l'équation. Il leur avait suffit de le harceler gentiment pour que le groupe se retrouve en voiture, avec une direction. Ils étaient forts, mais pas besoin de le leur dire : ils en ont parfaitement conscience déjà.
Ils parvinrent donc devant un hangar, assez lugubre, lieu certainement fêtiche des méchants, puisqu'ils en avaient connu un, un jour, qui s'était aussi caché dans un hangar. Il doit y avoir sur la fiche d'inscriptions des méchants quelques règles comme "Cachez vous dans des hangars quand vous pouvez." C'était un fonctionnement pratique au moins.
J'en sais rien moi ! Je voulais une fille pas un truc obèse ! Donnez le aux piranhas, ils seront content.
Cette voix un peu agacée venait de l'intérieur. Phrase typique de méchants. Régle numéro 2 du formulaire d'inscription : envoyer les victimes à la mort avec une nonchalance légendaires, comme action par défaut.
Les jumeaux se retournèrent vers le reste du groupe. Il va clairement falloir un plan. Comme prévu, des bestioles vont manger Benji ! Surprenant d'ailleurs. Il y a donc ici des gens qui mangent de la viande ? Choquant. Assez boulversant comme nouvelle. Je rentre vous dégager le chemin, attendez là.
Duncan fit une irruption soudaine à l'intérieur du hangar, laissant les autres dehors. Deux gros pandas étaient en train de tenir Benji, prêt à le balancer dans la piscine à pirannas, mais stoppés dans leur élan par l'arrivée inattendue de Tweedledum. Le regard méfiant braqué sur lui, ils ne le quittaient plus des yeux, dans un petit instant de flottement.
Dépêchez vous les nuls, j'ai du bambous !
Duncan se mit alors à courir dans toute la longueur du hangar pour disparaitre un peu plus loin. Son plan marchait : les pandas lachèrent Benji pour courir à la poursuite de quelqu'un qui était, de toute évidence, bien plus vif qu'eux. Cependant, Benji tomba... dans la cuve aux piranhas.
Benjiiii ! Tiens bon je viens te sauver tel le chevalier que je suis !
Le reste du groupe était assitôt entré, et Derek prit son sac, pour lacher à contre coeur tout le contenu des donuts dans l'eau pour attirer les petits monstres fascinants à grandes dents, et les éloigner de Benji. La voix étant libre, Derek sauta dans l'eau pour ramener Benji à la surface, et regagner la terre ferme avec lui, qui était toujours debout, en vie. Victoire !
Mesdames et Messieurs, Benji le magnifique est retrouvé sain et sauf, grâce à notre génie sans faille !
Derek entrepit d'essayer de l'essuyer, ce qui était de toute évidence bien compliqué. Et bien alors ? Tu aimes bien les pandas et tu les as suivi ?
Benji était de toute évidence en état de choc. Il fixait le Tweedle, boulversé, avant de fondre sur lui pour le prendre dans ses bras, câlin que le rouquin lui rendit volontiers. Nooooon j'aime plus les pandas. J'ai juste essayer de faire en sorte que Lana se fasse pas enlever... Et c'est moi qui ait fini dans le sac.
A ces mots, Derek le fixait avec fascination. BENJI ! Ca s'appelle un sacrifice ! C'est un acte héroique ! Tu es un VERITABLE HEROS ! Tu as pris des risques pour une personne en danger, c'est digne des meilleurs policiers, on te l'avait dit hier, tu es un policier trop trop génial ! HEY TOUT LE MONDE ! BENJI EST UN HEROOOS !
Ils avaient bien compris depuis le diner de la veille que Benji ne se sentait pas capable de grandes choses, alors que de toute évidence, il était capable de bien plus que de grandes choses.
Oui ben... j'avais pas envie d'être un héros moi. Mooh, t'inquiète pas, tu ne seras plus en danger. Mais désormais tu ne peux plus nier : tu es génial !
Benji, en besoin d'affection après une épreuve aussi boulversante, gardait Derek dans ses bras, qui le réconfortait avec plaisir. Même Dexter avait tendu le bras, debout sur la tête du Tweedle, pour caresser le pelage de son visage avec tendresse (ce qui était trop mignoooon).
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Who am I to disagree ?
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Il fallait bien qu’il l’avoue, le panda lui semblait soudainement moins béta qu’il n’y paraissait et après que Marlay l’eût rejoint, tout avait été très vite. Il avait senti le couteau s’enfoncer dans sa chair et il s’était effondrer en fermant les yeux, appuyant avec insistance sur la plaie pour éviter qu’elle ne saigne de trop. C’était toujours à ce moment qu’on avait besoin d’un héros… ils avaient beau êre insipides, sans saveurs, il fallait tout de même bien qu’il avoue qu’ils étaient parfois utiles et cette petite lapine avait bien fait de survivre à son kidnapping tout compte fait… Elle l’avait soigné avant de le sortir de là. Il se doutait bien qu’il faudrait qu’il réponde se ses actes, tant devant elle que devant les autres… le renard se faisait une joie depuis longtemps de le clouer au pilori, peut-être avait-il enfin sa victoire ? Mais il ne fallait jamais crier victoire trop tôt, il n’avait pas dit son dernier mot… celui-ci, il se le réservait pour la toute fin, de manière intelligente et bien pensée.
Bien sûr, tout cela était sans compter les insupportables jumeaux qui ne cessaient de toujours parler en même temps, dans une cacophonie entêtante. Essayaient-ils vraiment de l’intimider de la sorte ? En plaçant leur visage tout prêt et en l’assommant de question ? Pourtant, il n’avait clairement pas l’intention de leur cacher cette information, bien au contraire. Qu’ils en finissent et au plus vite… ce foutu lézard et son panda pelucheux allaient véritablement finir dans son assiette si ça continuait. Il fit un signe de tête à tout le monde de le suivre et ils s‘engouffrèrent dans la voiture.
- Amelia, monte devant s’il te plaît.
Il s’était mis lui-même au volant de la voiture qui avait vrombi au même moment que les ceintures de sécurité se bouclaient. Il démarra en trombe et pris la direction du quartier des Tarmalyens. Aloysius avait plutôt très bonne mémoire… Comme nombre de tueurs en séries partageant ses pathologies, il avait un QI surdéveloppé lui permettant de retenir avec une facilité déconcertante les choses simple comme un itinéraire et de développer les possibles itinéraires adjacents. A bien y compter, il avait 3 flics dans sa voiture, des jumeaux surexcités et une ex belle-sœur qui savait qu’il n’avait pas été le dernier des anges sur la Terre des lions. Il fallait donc bien s’expliquer durant le trajet mais l’heure n’était pas encore au lever de rideau.
- Je sais que vous vous posez tous des questions sur mes actions et situations… Sachez juste que je vous fournirez toutes les réponses dès que notre petite affaire sera finie mais en attendant, nous allons devoir nous serrer les coudes, pour Benjamin et Lana… Amelia, des nouvelles sur notre façon de sortir d’ici ?
Elle lui avait donc expliqué son étrange contact avec les rats… décidément personne n’était décidé à leur expliquer comment partir de cette foutue ville mais aux moins, ils avaient avancés sur leur situation initiale. Le temps qu’elle leur ai tout raconté et qu’Aloysius explique aux Zootopiens encore présent cette forte volonté de partir de chez eux et des enquête qui les avaient emmené jusque-là, ils étaient arrivé au hangar. Le psychiatre avait déposé la voiture à bonne distance pour éviter de se faire repérer et tout le monde était entré dans le hangar.
Il fallait bien avouer que même si les jumeaux pouvaient être fatiguant de par leur trouble de l’attention à un stade avancé, ils avaient été plutôt bon pour libérer Benjamin et cela lui avait permis, quant à lui, de garder toute l’énergie nécessaire pour affronter le minable petit lézard qui tentait de soigner son introduction dans le groupe par un applaudissement volontairement lent et mou. Une forte pulsion de meurtre s’empara alors du lion qui tenta de e calmer en pinçant les lèvres avant de se les lécher rapidement. Marlay avait un sourire sadique et l’un des panda tenait la blondinette en otage :
- Finalement je vois que vous avez tenu parole… - Aloysius… C’est toi qui est à l’origine de tout ça ?
Ses lèvres tremblaient, il semblait sur le point de pleurer. Ce pauvre garçon était décidément trop sensible… la cible presque parfaite pour torturer un esprit innocent…
- Mais pourtant... La choré et tout... Tu t'es juste servi de nous en fait.
On sentait une pointe de colère monter en lui et ses poings s’étaient brusquement serrés… c’est qu’il en avait finalement dans le ventre le petit Benjamin… Marlay de son côté semblait s’amuser comme un fou… le jeu d’échec était désormais en place… il allait falloir jouer le jeu le plus longtemps possible pour gagner du temps, afin de laisser aux autres le loisir de trouver le plan d’évasion… bien sûr, il falalit en plus leur faire comprendre qu’il était tout de même avec eux. Un rictus se dessina alors sur son visage tandis qu’il expliquait avec calme :
- Et oui Benjamin... je me suis servie de vous... de vous tous... nous avons fait un pacte avec ce cher Marlay.... il ne me restait plus à vous mener tout droit dedans... comme dans une danse... un tango où je conduis et vous vous laissez faire « Benjy »...
Tout était choisi dans sa verbe… le ton moqueur et froid du méchant, le sourire complice au lézard au bon moment et surtout… le vocabulaire de la danse et le surnom… C’était la première fois qu’il daignait l’utiliser, lui qui avait horreur de tous ces petits raccourcis grotesque qui réduisait toute la tenue et la classe d’un prénom à néant. Et le tango… dans le tango on ne servait pas de l’adversaire, on faisait croire au public qu’on s’en servait, ce qui était différent, un commun accord, un piège des deux partenaires… Le léopard sembla comprendre la subtilité puisqu’une lueur de joie passa dans son regard vite effacé par un visage renfrogné et un ton de celui qui en faisait des tonnes, tout en restant tout de même convaincant :
- Vous n'êtes qu'un sale type. Jamais je n'aurais dû vois faire confiance et vous laisser mener cette danse. Qu’est-ce que vous allez faire de nous ?
Il s’était redressé avant de poser sa dernière question. D’accord, clairement il avait vu peut-être un peu trop de séries B… Aloysius se contenta de l’ignorer en détachant son regard du sien pour se concentrer sur la vermine :
- Je vous ai dit que je tenais toujours parole... si votre panda m'avait fait un temps soit plus confiance on y serait arrivé sans mener tous ces abrutis ici et sans le coup de couteau... - Désolé, je me suis laissé emporter dans un désir de vengeance qui n'avait pas lui d'être. Mais j'étais si impatient de recevoir ma commande que j'en ai perdu tout bon jugement.
Il avait regardé sa jambe avec un œil désabusé qui traduisait du peu de remord qu’il ressentait vraiment face à la blessure. Pendant ce temps, Lana avait été trainée par les panda jusqu’à lui. Il la regardait à présent avec un œil avide avant de regarder de nouveau Aloysius :
- Mais pour me faire pardonner... Je vais vous laisser commencer.
Il lui tendit un tire-bouchon :
- A vous l’honneur très cher.
Aloysius se saisit alors de l’objet avec un sourire appréciateur tout en le remerciant d’un signe de tête. Il s’approcha de la jeune femme qui se débattait déjà comme une furie :
- Espèce de reptile gluant. Vous méritez pas de vivre ! Vous feriez mieux de finir votre vie en brochette ! - Vous voilà faite comme un carré d'agneau qu'on va déguster avec de la mayonnaise, ma chère… - Euuuh je suis pas très très d’accord…
Si pour Benjamin l’allusion avait été faite sur le thème de la danse, il était sûr que le langage codé de Lana s’approchait bien plus de celui de la nourriture. Aucune personne saine d’esprit n’aurait l’audace de gâcher un délicieux carré d’agneau avec de la mayonnaise !
- Mais... mais tu étais notre ami ! - Comment as-tu pu ?!
Aaaaah y’en avait deux qui se réveillaient dans le fond… Aloysius s’était retourné pour voir les visages choqués et déçus des jumeaux. Il eut alors un sourire mauvais mais son regard eu une toute autre signification. Il regarda ensuite Amelia, Judy, Xi et Nick de la même façon en espérant qu’ils captent avant de se retourner vivement vers Lana et de lui pincer doucement le bras comme pour tâter son muscle. Il posa ensuite son index au niveau de son bas ventre, comme s’il testait ses entrailles.
- Si elle n’arrête pas de gesticuler comme ça, la viande sera toute dure, peu praticable et donc… moins douloureux pour elle… c’est embêtant…
Il espérait que Lana l’entende et continue à bouger de toutes ses forces.
- Vous savez Marlay…
Il s’était approché de lui, l’avait pris par les épaules d’un air paternaliste. Le panda lui avait dit qu’il n’avait pas eu le père de ses rêves, il était temps de lui donner…
- Vous êtes un très bon garçon… le meilleur fils qu’on puisse rêver d’avoir… votre sens de la torture est absolument exquis… mais vous avez encore des choses à apprendre comme… la patience…
Lui il commençait à la perdre d’ailleurs, il était temps que les autres trouvent une solution…
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Nick Wilde
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| Conte : Zootopia | Dans le monde des contes, je suis : : Nick Wilde
“Personne à le droit de toucher à Carotte les gars...”
Benji avait été kidnappé. Par ces cinglés de Tarmalyens. Du moins s'il en croyait son intuition et le coup de couteau qu'Aloysius avait pris dans la jambe par un lézard de cette famille. Le renard soupira. L'aventure était censée être terminée depuis qu'ils avaient retrouvé Judy... Ceci dit, il avait bien eu l'impression qu'Aloysius leur cachait un truc suite à son absence. S'il avait fricoté avec les Tarmalyens, il allait avoir du mal à les renvoyer chez eux...
Sans mot dire, Nick partit avec les autres, prenant tout de même le temps de vérifier que son portable était bien là. Bizarrement, il avait comme dans l'idée qu'ils allaient avoir besoin de renfort... Et en arrivant à l'entrepôt, son intuition ne fit que se confirmer. Pendant que les jumeaux partaient en solo pour sauver Benji, le renard se mit en retrait par rapport au groupe et contacta Bogo pour demander des renforts. Puis quand ils entrèrent tous dans l'entrepôt et qu'Aloysius fit son petit numéro, Nick soupira. Le mec s'en sortait bien. Il faisait semblant de jouer double jeu et avait déjà convaincu Benji qu'il faisait exprès d'entrer dans le jeu du Tarmalyen. Mais le policier n'était pas dupe... Ou du moins, il se méfiait trop de ce mec pour penser qu'il n'était pour rien dans toute cette histoire.
Heureusement pour eux, au moment même où Aloysius disait à Marlay qu'il devait apprendre la patience, l'équipe d'intervention de la police débarqua avec Bogo à leur tête. Nick eut un sourire en coin, ravi de les voir arriver si bien à propos. Marlay allait devoir apprendre la prudence aussi... Mais bon, cette leçon-là, ce serait pour plus tard. En attendant, il lança un regard à Aloysius puis se détourna de lui, allant voir Amelia. Sur la route, elle leur avait expliqué quelque truc pour les rats... Il n'avait pas franchement compris comment tout cela fonctionnait, mais ça n'était pas l'essentiel à ses yeux. Pour l'heure, les Storybrookiens devaient repartir avant que l'un d'eux ne cause une nouvelle catastrophe, dans le genre de celle d'Aloysius.
- Si vous savez comment contacter les rats, il serait temps de le faire. Profitons de l’accalmie pour que vous puissiez rentrer chez vous... Dit-il à la pâtissière.
Au même moment, trois 4x4 débarquèrent. Flash, Helmut et Finnick étaient au commande des véhicules.
"Montez !"
Nick ne se le fit pas dire deux fois ! D'autant que dans la confusion, Marlay avait commencé à rameuter ses troupes. Empoignant Judy par le bras, le renard les conduisit au 4x4 de Flash et fit signe à Amelia d'aller dans celui d'Helmut. Il ne comprenait pas trop ce que Finnick venait faire là, mais ce n'était pas à lui qu'il allait faire confiance en tout cas. Une fois à bord, le renard soupira légèrement de soulagement, même si rien n'était gagné : les hommes Tarmalyens étaient en jeep eux aussi...
crackle bones
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Les événements s'étaient littéralement enchainés à une vitesse ahurissante. A présent, Amelia et Aloysius étaient à nouveau dans une voiture, en pleine course poursuite dans les rues de Zootopie. Cramponnée de toutes ses forces à la banquette, Amelia ne quittait pas la route, impressionnée par la vitesse que pouvait atteindre leur chauffeur, le paresseux Helmut. Ils roulaient vite. Beaucoup trop vite. Les radars ne devaient plus savoir où donner de la tête tandis que l'estomac de l'ancienne lionne lui remontait dans la gorge. La jeune femme déglutit, se demandant s'il fallait s'attendre à voir la mort au prochain tournant. A moins qu'elle ne vienne par derrière et qu'ils ne voient, de fait, rien venir. En effet, les pandas ne semblaient pas prêts à lâcher le morceau et s'avéraient bien plus féroces que les gros nounous mangeurs de bambou qu'Amelia s'était toujours figuré. Ils étaient armés jusqu'aux dents et tiraient avec acharnement. La pâtissière n'y connaissait rien en probabilité mais s'étonnait qu'aucun de leurs pneus n'aient encore explosé. Finalement, elle prit son courage à deux mains et se pencha vers l'avant de la voiture : - Euh... dites moi Helmut... C'est pas un tout petit peu dangereux ce qu'on fait là ? Je veux dire, on roule beaucoup trop vite par rapport au code de la route. Je suppose que vous en avez un. Et bien que je sois vraiment disposée à quelques entorses pour sauver notre peau qui est mise à prix très chèrement... Est-ce qu'on ne risque pas de se tuer à aller aussi vite ? Entre le suicide et l'exécution, Amelia n'était pas certaine de savoir ce qu'elle préférait. Une chose était certaine : leur échapper pour finalement mourir quand même ne lui paraissait pas un bon plan. - Euh... Ben là... C'est un cas de force majeure, répondit Helmut sans quitter la route des yeux, plus concentré que jamais. Il était embêté par cette remarque mais ne ralentit pas pour autant. Et Amelia comprenait son opinion. Mais quand même. La force majeure n'avait pas besoin de les tuer, si ? Amelia se rassit, calant son dos contre la banquette, sans oser regarder derrière elle mais s'attendait à sentir, inévitablement, une balle se loger dans le creux de sa nuque. Alors ce serait la fin de sa vie et elle n'aurait même pas eu l'occasion de se remarier avec Wyatt. D'ailleurs, il ne saurait probablement quel destin tragique elle aurait rencontré et penserait qu'elle avait simplement disparu sans un regard en arrière. Peut-être même qu'il la détesterait pour ça alors qu'en fait elle serait morte, destin qu'elle ne voulait certainement pas choisir, si on lui en laissait la possibilité. Ce dont elle doutait. Son regard croisa celui d'Aloysius qui brillait d'une lueur signifiant qu'il avait une idée. Il n'y avait bien que lui pour être capable de faire fonctionner son cerveau retors et supérieur dans une voiture lancée à plus de 200 km/h avec des assaillants à leurs trousses. L'instant d'après, il lui prenait délicatement la main, un contact auquel elle n'était pas habituée. Et pourtant, elle se laissa faire. Et quand il suggéra de compter jusqu'à trois avant de se concentrer pour appeler à l'aide le rat au chapeau dont elle lui avait parlé lors de leur précédent voyage, la jeune femme accepta, résolue. Ca allait marcher. Non, mieux : ça devait marcher. Il en allait de leur survie et probablement aussi de la dignité de leur cadavre. - Le rat avec un chapeau, le rat avec un chapeau, le rat avec un chapeau, leratavecunchapeau, leratavecunchapeau, le rat chapeau, le rat chapeau, le rachaud, le rachaud, lerechaudlerachaudlerachaud... Sans lâcher la main d'Aloysius, Amelia avait commencé sa litanie qui allait de plus en plus vite au fur et à mesure que ses battements de cœur accéléraient, eux aussi tandis que sa petite main pressait de plus en plus fort celle de son ex beau-frère, dans un réflexe angoissé qu'elle ne pouvait contrôler. Peut-être lui broyait-elle la main. Amelia n'en avait pas conscience. Seul comptait son appel à l'aide désespéré. Des doigts, ça se soigne. Pas une nuque trouée par plusieurs balles d'armes automatiques. Aloysius avait sans doute conscience de cette priorité. Gardant un œil fermé, la jeune femme risqua un regard sur la route, juste au cas où. Elle aperçut un panneau barré avec un Z et un O au début mais n'eut pas le temps de le lire en entier. La jeune femme conclut néanmoins qu'ils venaient de sortir de la ville. C'était une bonne chose, non ? Alors pourquoi Helmut ne ralentissait-il pas l'allure ? Peut-être qu'il n'avait pas vu le panneau ? La jeune femme allait lui demander quand soudain l'un des pneus de la voiture devant eux éclata. Déstabilise, l'engin fit une embardée et percuta la voiture encore en amont dans un carambolage énorme qui glaça le sang de la pâtissière. Lancés à cette vitesse, il leur était impossible d'éviter l'accident. Ils allaient mourir. Maintenant, c'était quasiment certain. Amelia Peters connaissait ses derniers moments de vie et les passait avec Aloysius Black. Elle aurait préféré une autre issue et ne doutait pas que c'était aussi son cas. - Je veux pas voir ça c'est beaucoup trop horrible ! glapit Amelia. L'instant d'après, elle fermait les yeux de toutes ses forces et se tournait instinctivement vers Aloysius à la recherche d'un dernier rempart contre la mort. Et puis... plus rien. Un choc, brutal, comme elle n'en avait jamais connu et le noir. Amelia se sentit partir et n'eut pas le temps de formuler une dernière pensée.
Il lui caressait les cheveux comme pour l'apaiser dans un sommeil agité, comme si elle était encore une enfant qui faisait de vilains cauchemars. Sauf qu'Amelia aurait bientôt quarante ans. Elle était adulte et ne devait, en principe, plus être sujette aux cauchemars. Pourtant, l'entrelacement doux de ses doigts dans sa chevelure brune avait quelque chose de rassurant, d'apaisant. La jeune femme se sentait sereine et en sécurité. Puis une question lui traversa l'esprit : pourquoi Aloysius lui caressait-il les cheveux ? Ils n'étaient pas suffisamment intimes pour ce faire, pas à sa connaissance, du moins. Ils étaient peut-être morts ensemble, mais ça s'arrêtait là. Les yeux encore fermés, Amelia fronça les sourcils. C'était vraiment trop bizarre. Mais elle était si bien et ce contact était si doux... Morte ou non, elle avait encore envie de dormir un peu, jusqu'à ce que l'imagine d'Aloysius s'imprime derrière ses paupières...
La jeune femme s'éveilla en sursaut dans son lit, celui qu'elle partageait avec Wyatt à Storybrooke. Elle s'en trouva à la fois déboussolée et soulagée quand elle vit son mari à côté du lit, comprenant que c'était lui et non Aloysius qui avait passé ses doigts dans ses cheveux. Ouf. Tout de suite c'était beaucoup moins étrange et la pâtissière se promit de ne jamais parler de ce rêve à personne. - Salut, articula-t-elle, la bouche un peu pâteuse. Je... Je crois que j'ai besoin de cinq minutes, réalisa la jeune femme. Wyatt opina et quitta la pièce pendant qu'elle se redressait sur le lit, passant la main sous son oreiller. La première fois, elle y avait trouvé une lettre d'amour. Cette fois peut-être qu'elle trouverait un autre message. Et ce fut effectivement le cas. Amelia y découvrit une missive aussi brève que limpide :
Ne revenez pas !
Il y avait vraiment peu de risques, songea-t-elle en déchirant le papier pour finalement se lever et le jeter dans la poubelle de la salle de bains.