« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Xi avait raison. Cet article détonnait dans l'appartement très personnel du paresseux. C'était un indice, Amelia en était persuadée. Ou alors c'était la réflexion de Mulan qui avait réussi à l'en convaincre. Toujours est-il qu'elle avait l'impression que l'enquête avançait enfin : ils étaient dans un appartement où l'intérêt pour Judy était manifeste. Bien que réticente, Amelia commença à fouiller dans les affaires du paresseux, se disant que déranger sa petite vie était encore la meilleure chose à faire pour trouver des preuves. Si le premier tiroir n'avait rien donné, à l'ouverture du deuxième tiroir du bureau Amelia mit la main sur des scripts de films, les adaptations zootopiennes (c'était sûrement l'adjectif adéquat, raisonna la pâtissière) de Roméo et Juliette et Hamlet, deux classiques du théâtre tragique anglais. - Eh les amis ! regardez ce que j'ai trouvé ! s'écria Amelia en brandissant les scripts. Je sais pas si c'est une piste mais s'il est méga fan de Judy peut-être qu'il a décidé qu'elle devait devenir une star planétaire ? C'était une idée comme une autre, pourtant Amelia était bien contente de ne pas avoir eu à l'émettre devant Aloysius, imaginant déjà le regard hautain qu'il aurait coulé en sa direction. Et pourquoi ne serait-ce pas une piste valable ? Amelia avait un jour lu Misery, un roman de Stephen King dans lequel un romancier (autrement dit une star) avait été kidnappé par une fan pour l'obliger à écrire la suite de son œuvre. Si de tels cas de figure existaient, alors on pouvait kidnapper une personne pour le forcer à devenir plus célèbre. Benji n'avait rien entendu de cette réflexion mentale sur Stephen King mais se tourna néanmoins vers Amelia : - Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan tu crois que Judy a des talents d'actrice ? demanda-t-il, la bouche pleine. Il réfléchit un long moment avant de hocher la tête. - Oui c'est possible. Je crois qu'elle faisait des spectacles quand elle était à l'école. Mais c'est bizarre, elle m'a toujours que son rêve c'était d'être policière. - Oui mais là on ne parle pas du rêve de Judy on parle du rêve que son ravisseur aurait pour elle. Tu vois la différence ? expliqua calmement Amelia avec un grand sourire. Benjamin fronça les sourcils. - Oui je vois. Ben je pense pas que Hector veuille se faire voler la vedette par Judy, déclara-t-il encore après un temps. - Ah oui... Vu comme ça... Amelia réfléchit un instant avant de reprendre : - Bon bah alors je sais pas. Je vais ranger ça et ouvrir d'autres tiroirs. Ou la penderie, tiens ! ça me changera ! Ce qu'il y avait de bien chez Amelia, c'était qu'elle ne désespérait jamais longtemps. Elle avait déjà repris du poil de la bête et s'en allait d'un pas enthousiaste vers la penderie qu'elle ouvrit en grand... pour trouver des vêtements, toutes sortes de vêtements... ainsi qu'un trousseau de clés de voiture et un sachet de poudre blanche. - Hé ! J'ai trouvé les clés ! s'écria à nouveau la pâtissière en les brandissant devant son nez. Et j'ai aussi trouvé ça, ajouta-t-elle en montrant le sachet de poudre. Benjamin, je te le confie. Je pense pas que ce soit du sucre en poudre. Je mise plutôt sur quelque chose de pas légal et comme tu es de la police, c'est à toi de confisquer ce genre de choses.
Nick Wilde
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| Conte : Zootopia | Dans le monde des contes, je suis : : Nick Wilde
“Personne à le droit de toucher à Carotte les gars...”
Finalement, heureusement qu'ils avaient un paresseux avec eux... Non que sa célérité soit d'une quelconque aide, mais Nick aurait été bien en peine de connaître les petites habitudes d'Hector... Flash lui les connaissait un peu. Et c'était déjà plus qu'eux. Après une visite où Lana leur fit encore une démonstration de sa bêtise la plus élémentaire, ils en vinrent à la conclusion que c'était sans doute Hector qui avait enlevé Judy - enfin, qu'elle ait coopéré dès le départ semblait plus plausible - afin de redorer son blason pour son émission stupide. Pas certain que ça allait vraiment fonctionner tout ça... Mais avant toute chose, il fallait retrouver l'animateur. Et pour ça, ils avaient besoin de Flash.
- Flash, dis-moi, y a un endroit où Hector aime bien aller ? Demanda-t-il à son ami.
Après tout, en général, il fallait un endroit sûr quand on commettait un enlèvement et c'était toujours dans un endroit connu à l'avance... Et dont peu de gens connaissaient l'existence. Mais Flash semblait bien pote avec Hector alors autant miser sur lui !
"Laaaaaaaaaa peeeeeeeeecheeeeeeee"
Bon, y avait plusieurs coins possibles. Trop même ! Nick manqua de se filer des gifles, il connaissait Flash depuis longtemps pourtant, mais c'était bien la première fois que la lenteur du paresseux le gonflait véritablement.
- Tu connaîtrais son endroit préféré ?
"Leeeeeeeeee poooooooooooort peuuuuuuuut-eeeeeetreeeeeeeeeee" Finit-il par répondre après un peu d'hésitation.
Bon. On avançait ! C'était la plus grande avancée depuis qu'ils avaient entendu parler d'Hector non ?
- Et sur le port, y a des entrepôts vides, on devrait aller voir !
"Ouiiiiiiiiiiii"
Flash eut un sourire en montrant les clés qu'Amelia avait retrouvé pour lui. Ah mais non. Nick se souvenait trop bien de sa première mission en tant que vrai flic... Ils avaient dû arrêter Flash avec Judy ! Pour une fois, le paresseux avait plus que mérité son nom vu la vitesse à laquelle il roulait...
"Voiiiiiituuuuuuuuuuuuuureeeeeeee"
- Non mon pote, désolé, c'est pas toi qui prendras le volant, je connais ta conduite.
"Maiiiiiiiiiiiiiis"
Le sourire de Flash s'évanouit. Et Nick soupira. Il n'aimait pas faire de la peine à son pote... Et puis...
- Bon, d'accord, mais c'est parce que c'est une urgence. Accepta-t-il en levant les yeux au ciel.
Puis Nick se tourna vers les autres tandis que Flash partait en avant pour aller chercher la voiture de son pote..
- Tous en voiture, direction le port. Et les personnes sensibles vous monter pas avec Flash. Les prévint-il.
Nick eut un sourire en voyant que Flash avait sortit la Lamborghini Huracan noire d'Hector. Benji s'empressa de monter avec le paresseux tandis que Nick montait avec Amelia. Une fois tout le monde en voiture, ils partirent en direction du port. Une fois arrivés, le renard interrogea l'employé de la préfecture sur l'endroit précis où Hector aimait venir. Flash lui montra un grand yatch qui était amarré là. Le renard y alla le premier.
Heureusement que Judy n'avait pas le mal de mer. Parce qu'elle s'était retrouvée dans un endroit plutôt luxueux, dans une sorte de cabine de navire. En vérité, l'endroit était plutôt grand et richement décoré. Mais peu importait en vérité. Parce que pour le moment, le principal était de réussir à réconforter Hector. Parce que tout ce qu'il demandait c'était simplement un peu d'aide pour retrouver sa popularité. Il ne lui avait jamais fait de mal...
- Ecoute Hector, je sais bien que tu es triste et je le comprends. Tu sais moi aussi j'avais un rêve quand j'étais petite. J'ai toujours voulu être policière. Tu sais, s'il y a quelque chose que je puisse faire pour t'aider, je le ferais !
Parce qu'après tout, il ne fallait jamais perdre espoir, non ? Et il n'y avait jamais de problème mais seulement des solutions. Et la lapine était intimement persuadée qu'en travaillant en collaboration avec Nick, Flash et Benjamin, ils pourraient tous trouver la solution parfaite pour Hector. Parce qu'il semblait vraiment désespéré...
S'il y avait bien une chose que Judy avait appris avec son amie Flash c'était la patience. Ainsi donc, elle n'avait pas bougé d'un poil lorsqu'Hector lui avait parlé. Et pour lui faire plaisir, elle avait donc fait sa bouille de mignon petit lapin, tout en remuant le bout du nez. Puis, elle s'était bien vite reprise, en s'approchant de celui qui la retenait pour lui dire, gentiment :
- Mais tu sais. Un paresseux, c'est mignon aussi ! Chaque animal est mignon dans son genre ! - Leeeeeeeeeeeeeeees... Geeeeeeeeeeeeeeeeeeens...Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimeeeeeeeeeeeeeeent... Paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas... Leeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees... Paaaaaaaaaaaaaaaaaaaareeeeeeeeeeeeeeeeeesseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeux...
Bon d'accord... S'il était aussi pessimiste que cela, ça lui compliquait la tâche. Elle se retint donc de pousser un soupir contrit, avant de continuer à le rassurer, avec un léger sourire :
- Moi, j'aime bien les paresseux. L'un de mes ami en est un, tu sais. Tu connais Flash ? - Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...C'eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeest... Uuuuuuuuuuuuuuuuuuun... Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamiiiiiiiiiiiiiii...
Bien ! On avançait déjà un peu. Dès qu'elle reverrait Flash, elle lui parlerait donc de cette histoire et elle était presque sûre et certaine que son ami lui proposerait de l'aider dans toute cette histoire, non ?
- On trouvera une solution, mes amis et moi ! ue]- J'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii... Touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut...Essayeeeeeeeeeeeeeeee... Maaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis... Riiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen... N'aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa...Maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarchééééééééééééééééééééé...[/b]
Le pauvre... Cette histoire lui tenait tellement à coeur que la petite lapine ne pût s'empêcher d'aller le prendre dans ses bras. Elle n'aimait vraiment pas voir les personnes tristes par-dessus tout...
- Là, ne t'inquiètes pas. Il y'a toujours une solution, ne désespère pas ! - Tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu.... Vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas M'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiideeeeeeeeeeeeeeeeeeeer.... Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaloooooooooooooooooooors...
Comme il ne cessait de renifler, Judy hocha la tête positivement, avec une lueur d'espoir dans les yeux. Elle n'allait tout de même pas laisser tomber l'ami d'un de ses amis ! Elle allait lui faire un clin d'oeil lorsque la porte du salon s'ouvrit alors sur Nick. Aussitôt, elle tourna la tête dans sa direction, lui assurant d'un regard qu'elle allait bien, tout en se retenant d'aller lui sauter dans les bras...
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Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
Après l'avoir séquestré et presque torturé, il s'était avéré que Marlay s'était montré être un maître de logis plutôt agréable. Ils avaient parlé torture et autres sujets plaisant pendant le repas avant qu'il ne lui propose une chambre des plus confortables pour satisfaire sa nuit. Au petit matin, comme promis, le lion s'était préparé à partir avec Tito... Pour aller où cependant? Les idées commençaient à lui manquer. Peut-être les autres avaient avancé dans leur enquête? Ils étaient en moyenne plutôt lents d'esprit mais la somme d'esprits médiocre pouvait sans doute, avec un peu d'espoir, donner un esprit passable... Une chose était certaine, il ne pouvait se permettre de faire cavalier seul trop longtemps s'il voulait récolter les lauriers d'une quelconque gloire que cela pouvait potentiellement lui apporter.
Il avait donc proposé à Marlay et a son panda l'idée de retourner auprès des autres ne serait-ce que pour la blonde qu'il devait lui "livrer" et après un rapide appel au commissariat de Zootopie, il avait été décidé que le duo se rende au port car c'était la direction que l'autre groupe était en train de prendre. Le lion s'était donc mis sur le siège passager et la voiture avait démarré en trombe. Ils en avaient pour quelques minutes, l'occasion de faire la connaissance du fameux Tito et d'en savoir peut-être plus sur la façon dont ils étaient arrivés ici...
- Dites-moi Tito, ça fait longtemps que vous travaillez pour les Tarmalyen? - Depuis mon adolescence.
Il avait haussé les épaules avant de répondre... Il n'avait pas l'air très loquace... Rien ne semblait simple en discussion à Zootopie...
- Bieeeen et ça vous plaît ? - Euh… ouais je suppose. On fait ça de père en fils dans la famille. - Je vois… C’est important la famille… J’ai cru comprendre qu’il y a plusieurs clans par ici… ils s’apprécient plus ou moins… Avec qui s’entendent les Tarmalyens ?
Le front du panda se plissa sous l’effet de la question. Visiblement, c’était un sujet sensible.
- Ils sont un peu… incompris dans le secteur…
Oui il était plutôt courant que les psychopathes et les sociopathes soit plutôt incompris du grand public et du commun des mortels… C’était d’ailleurs pour ça que généralement ils tentaient de paraître normal au premier abord et ne montraient leur vrai visage qu’à leurs victimes… ce qui ne semblait clairement pas être le cas du lézard… Aloysius se contenta de faire un visage qui montrait la graaaande compassion qu’il avait pour cette situation… C’était sans aucun doute son seul moyen de faire craquer la carapace du grand nounours…
- Je vois… C’est dommage… Marlay me semble plutôt sympathique… Il faut juste faire l’effort d’apprendre à le connaître… - Mais carrément d’accord ! Il est hyper gentil en vrai…
Le panda hocha la tête énergiquement en exagérant à peine… même pour Aloysius le loustique ne semblait pas à ce point « gentil », c’était dire…
- Aucun autre humain ne l’a jamais compris ? Je veux dire… Est-ce qu’un autre humain est déjà venu par ici ? Parce que je pense que je ne serai pas le seul à être de votre avis…
Bien sûr que si… mais pour les besoins de son enquête personnelle, les mensonges étaient de mise et le lion ne rechignait jamais devant un mensonge bien placé. Il avait déjà entendu le lézard dire qu’il était le premier qu’il voyait, ce qu’il avait besoin de savoir à présent c’était si seul Mr Big avait renouvelé l’exploit de faire venir des gens de Storybrooke ou pas…
- T’es le seul humain que je connaisse… donc le seul que Marlay rencontre.
La bestiole le regardait bizarrement… tout en oubliant un peu trop longtemps de regarder la route… Mieux valait changer de conversation ou du moins, contourner son questionnement pour arriver au même but. Aloysius observa la route pour le panda jusqu’à ce que celui-ci se reconcentre.
- D’accord… c’est déplorable… Mais au moins, nous nous sommes rencontrés… en voilà un point positif ! Mais… j’avais cru comprendre qu’il savait comment le boss nous avait emmenés jusqu’ici… Pourquoi dans ce cas ne pas tenter de ramener des gens lui-même ? - Non… il ne sait pas… il a bluffé. C’est encore un enfant sur certains points…
Mais c’est qu’on entrait véritablement dans des confidences là ! Quelle avancée ! Tito lui lança un sourire complice qu’Aloysius lui redonna volontiers. Ce qu’il ne fallait pas faire pour grappiller des informations…
- Je comprends… tout le monde a le droit à son moment d’insouciance et d’innocence après tout… c’est ce qui forge l’expérience… - Surtout qu’il a pas eu une enfance facile le petit… - Pas une enfance facile ? Comment cela ? Si je ne suis pas trop indiscret… - Sa mère est morte en le mettant au monde… et son père… l’était pas du genre très paternel s tu vois ce que je veux dire…
Oui il voyait très bien ce qu’il voulait dire… Le cas classique… il recherchait sans aucun doute un modèle et si le psychiatre avait réussi à s’en placer comme la figure de proue, alors il serait d’autant plus facile de le manipuler pour qu’il lui lâche la grappe… Aaaah les doux moments d’innocence… Celui de Scar avait été plutôt court… quand à celui d’Aloysius, ses souvenirs de malédictions lui donnaient l’impression qu’il avait été inexistant… Perdu dans ses pensées, il laissa le silence s’installer quelques temps avant de reprendre la conversation :
- Je me demandais… Comment cela se passe à Zootopie de manière générale ? Vos programmes TV, tout cela… Je suis curieux de votre culture et puis… si je dois rester ici pour aider Marlay, je préfère en savoir plus… - En ce moment, c’est beaucoup des émissions de télé-réalité… Je suis pas fan perso. Je préférai quand c’était des films d’actions. Mais sinon, je sais pas trop quoi dire… On a un journal télévisé, des chaînes musiques, jeunesses et des documentaires pour les vieux… - Je vois… ce n’est pas trop loin de ce que nous avons chez nous… Très bien, je me sentirai difficilement dépaysé. En télé réalité… Quelle est l’émission qui passe actuellement ? De nom du moins… Afin de savoir un but le but… je suis un peu frileux de l’avouer mais… j’aime assez ce genre d’émissions.
Il avait feins un petit sourire gêné et coupable. Lui ? Enclin à ce genre d’émission ? Et puis quoi encore ? Un bouillon de culture basse, d’imbéciles en tout genre… on pataugeait en touchant le fond à chaque visionnage sans jamais pouvoir remonter à la surface… le spectateur se noyait dans la bêtise en même temps que les candidats, mais il n’avait pas le choix… s’il ne voulait pas paraître louche en s’intéressant de trop près à ce genre d’émission, il se devait de se sacrifier…
- Ah oui ? Chacun ses goûts… Actuellement, c’est Little Story Secret… Un truc avec des gens dans une maison, autour d’une piscine et qui cachent un secret ou un truc du genre…
Bien… donc visiblement aucune trace qui laissait présager qu’ils faisaient partie d’une émission. Il laissa le silence retomber pour éviter de changer de sujet trop brusquement et se décida de poser son ultime question lorsque les contours du port se dessinèrent à l’horizon. - Et vous… Vous pensez quoi de cette histoire d’enlèvement de lapine ? C’est réel ? - J’en sais rien… je m’en cogne un peu…
Il avait de nouveau haussé les épaules, pour montrer qu’il s’en cognait beaucoup. La voiture s’arrêta alors et Aloysius en descendit. Le petit groupe était un peu plus loin, il venait de voir le renard – ou tout du moins son pelage roux – sauter sur l’un des bateaux accosté. Il était temps de se mêler de nouveau au groupe, avec son nouveau compagnon.
crackle bones
Jean-Balthazar Trapp
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*Laisse moi faire quelque chose pour toi pour une fois...*
*bug...*
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Parce que au fond... On reste toujours des animaux
Les yeux brillants et le cœur battant à cent à l'heure, je criais comme un petit fou. Etre en voiture avec Flash, c'était comme être dans des montagnes russes. C'était troooooop cool. Ce paresseux était un dieu du volant. Il n'allait peut-être pas vite dans sa vie de tous les jours mais en voiture, il déchirait tout. Le son à fond, j'avais l'impression de voler tellement on allait vite. C'était grisant comme sensation, je me sentais presque immortel. Je comprenais la passion de mon ami pour la vitesse. Lui qui était cloué dans un corps lent. Ce devait être horrible pour lui, je le plaignais sincèrement le pauvre. Je lui jetais un regard plein de compassion qu'il ne vit pas, trop concentré qu'il était par la route. Heureusement qu'il regardait devant lui d'ailleurs. Surtout à l'allure à laquelle il allait.
On fut donc les premiers au port. Je sortis de la voiture et m'étirais avant de fixer les bateaux autour de moi. Bon... et maintenant ? Nick et les autres ne tardèrent pas trop à nous rejoindre et je laissais mon ami prendre la tête de l'expédition. Il gérait bien jusqu'à présent autant le laisser continuer comme ça. Ce n'est qu'au moment où Nick entrait dans le bateau que Flash lui avait indiqué que je vis Aloysius nous rejoindre avec un panda. Je secouais la main pour le saluer avec un grand sourire. Il avait fini par nous rejoindre. Je trottinais vers lui avec entrain avant de relever la tête vers le panda.
"Salut ! Aloy t'a emmené avec lui ? C'est toi qui l'a aidé à se repérer dans Zootopie ? Merci en tout cas. J'ai eu un peu peur qu'il lui arrive quelque chose quand Nick m'a dit qu'il était parti tout seul de son côté."
Je posais un regard intense sur l'homme face à moins. Ce n'était pas gentil d'avoir lâché le groupe comme ça. Il aurait pu lui arriver n'importe quoi. Heureusement, il semblait être tombé sur un gentil panda qui avait accepté de le conduire jusqu'à nous. Je lui adressais néanmoins un léger sourire avant de lui expliquer rapidement la situation. Les doutes qu'on avait sur Hector et sur le fait qu'il avait peut-être enlevé Judy pour en faire une star. Ou alors juste pour retrouver sa célébrité. Ses motivations étaient un peu flou. Nous nous étions rapproché du yacht alors que Nick venait de pénétrer à l'intérieur. Je suivis le mouvement sans grands espoirs. Honnêtement, je ne voyais pas Hector enlever qui que ce soit. Mais je me trompais peut-être après tout. Et je m'en rendis compte quand mes yeux se posèrent sur Judy.
"Juudyyyyy !"
Sans réfléchir, je m'élançais vers elle et la serrait fort contre moi. J'avais eu si peur pour elle. Elle semblait allait bien pourtant, Hector ne lui avait pas fait de mal. Mais je ne comprenais pas pourquoi il l'avait enlevé. Il aurait tout simplement pu nous demander de l'aide. Je relâchais mon amie pour me tourner vers le paresseux. Il ne semblait pas avoir d'armes ni même l'intention de vouloir nous attaquer. Au contraire, il semblait tout triste dans son coin. Mon regard s'adoucit donc légèrement alors que je mettais face à lui.
Je tournais la tête vers Judy qui ne semblait avoir aucun souvenir de cette rencontre visiblement. Elle semblait légèrement perplexe. Je haussais les épaules, la visite d'un paresseux ne me disait rien non plus cela dit. Je reportais donc mon attention sur Hector en prenant un air compatissant.
"Je comprends... Mais ce n'est pas une raison pour enlever les gens. Ça ne se fait pas. Même si vous êtes une star de la télé."
Bon, il n'en était plus vraiment une mais visiblement, il voulait en redevenir une. Nous pouvions essayer de l'aider mais je n'avais pas vraiment d'idée. Il avait fait le tour, sa lenteur n'amusait plus personne. Mais il semblait comprendre ce que je lui disais puisqu'il hochait la tête. J'essayais de réfléchir à un moyen de l'aider quand mon regard se posa sur les jumeaux. Ils n'avaient pas proposé une idée de spectacle pour attirer le kidnappeur de Judy ? On pouvait très bien garder l'idée et faire d'Hector le présentateur. Il suffirait ensuite de convaincre la chaîne de télévision de diffuser son émission. Ca me paraissait la meilleure idée du siècle. Un immense sourire s'étira sur mes lèvres.
"J'ai une idée... Hector. Est-ce que tu veux devenir présentateur d'émission de grands spectacles ?"
Je me tournais alors vers Judy et Nick les yeux brillants.
"Et on va avoir besoin d'un jury."
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Les choses s'étaient enchainées très rapidement. Ils étaient à présent tous réunis, Judy inclue. Il s'avérait finalement qu'elle avait été enlevée par le paresseux Hector en pleine crise de confiance suite à l'arrêt de son émission. Ou quelque chose comme ça. Il était en tout cas question de monter un spectacle pour lui, ce qu'Amelia trouvait pour le moins surprenant. Aussi se pencha-t-elle à l'oreille de Benjamin pour demander discrètement : - Dites... je voudrais pas être rabat-joie mais il a quand même enlever Judy... Pourquoi est-ce qu'on lui ferait plaisir alors que le kidnapping de là où je viens c'est pas légal ? - Ben... si on essaye pas... il peut recommencer ou pire... se suicider... Je peux pas avoir sa mort sur la conscience moi. Regarde le... il est tout triste. Et puis c'est Hector quoi... il était célèbre quand j'étais petit. Amelia tourna la tête vers l'intéressé qui n'était effectivement pas au mieux de sa forme. Puis son regard se posa sur Judy qui semblait aller bien. Elle n'avait pas l'air traumatisé par cette expérience. C'était peut-être le signe que ce n'était pas si grave ? ou qu'un gros malentendu ? Comme elle était gentille Amelia voulait croire Benjamin de tout son cœur. Et puis, elle était contre le suicide, c'était beaucoup trop triste pour exister. - Bon c'est d'accord. Amelia marqua une pause, mordillant sa lèvre sous l'effet de la réflexion. - Sauf que j'ai pas de talent particulier, moi, fit-elle remarquer avec un sourire désolé. Elle ne pouvait quand même pas faire un spectacle de cuisine en lançant des crêpes le plus haut possible, si ? Zootopie trouvait peut-être les humains exotiques, mais ils avaient probablement des exigences plus élevées en matière en divertissement. Dans tous les cas, Amelia était embêtée et le sourire de Benjamin avait fait place à un air horrifié. - Mais dis pas ça ! s'écria-t-il. T'es la meilleure cuisinière du monde ! Tu peux faire la plus grande pièce montée ou un truc de ouf avec des gâteau ou de la nourriture. L'air de Benjamin était si convaincu, si adorable et si alléché (il fallait bien le dire, nous avons tous noté qu'il appréciait particulièrement la nourriture) qu'Amelia ne put que sourire, boostée à bloc par ces quelques mots. Son visage irradiait de plaisir et de fierté. - C'est vrai ? On t'a fit que je cuisinais bien ? Oh ça me fait super plaisir ! Le plaisir était tel qu'elle serre Benjamin dans ses bras. - Mais oui. Tes donuts sont les meilleurs que j'ai jamais mangés ! s'écria Benjamin, les yeux brillants à ce délicieux souvenir tout en lui rendant cette étreinte joyeuse. Amelia n'aurait pu être plus heureuse. Mais très vite, elle réalisa un point essentiel : il lui fallait une cuisine et des provisions. - Il va me falloir un tas de trucs si on veut autant de nourriture. Et il va falloir faire les courses, déclara-t-elle. - Oui bien sûr ! Il y a une cuisine Hector sur ton bateau ? demanda le léopard en se tournant vers le paresseux. Ce dernier hocha la tête aussi rapidement que la nature le lui permettait (c'est à dire excessivement lentement) tandis que Benjamin se tournait vers les ours polaires : - Si Amelia vous donne une liste de courses vous pensez pouvoir les faire ? Les ours, quoique peu expressifs, semblaient également prêts à coopérer. Peut-être qu'eux aussi étaient des bons vivants, songea Amelia, bien trop contente que les choses se goupillent aussi bien pour demander. - Chouette ! s'écria la pâtissière en battant des mains, oubliant momentanément qu'elle était en public. Hector, vous me montrez les cuisines ? Il faut que je fasse un état des lieux avant de faire acheter tout et n'importe quoi parce que le gaspillage, c'est vraiment pas cool ! lui expliqua-t-elle si rapidement qu'il ne comprit probablement que la première information. - Sui... vez... moi, acquiesça l'intéressé dans un lent et ample geste de la main. Hector se mit en marche vers le fond du bateau mais Amelia ne lui emboita le pas que cinq minutes plus tard, le temp qu'il ait suffisamment avancé. Puis elle le laissa descendre les marches, se prenant d'admiration soudaine pour chaque détail des murs afin de s'occuper pendant les cinq autres minutes que cette entreprise lui demander. C'était difficile pour elle, qui courait et sautait toujours partout, de suivre un être aussi amorphe. Mais il n'y pouvait rien, ce qu'elle savait parfaitement. Alors elle continuait de sourire, prenant son mal en patience. Ils arrivèrent finalement dans une cuisine aussi grande que lumineuse, ce qui était surprenant pour un bateau. Amelia repéra rapidement le grand frigo dans le fond ainsi que plein de casseroles et de marmites. Tout était en inox, nota-t-elle avant d'ouvrir le frigo pour y trouver des fruits, beaucoup de fruits. Elle ouvrit aussi tous les placards pour réaliser un rapide inventaire des ressources à disposition, réalisant qu'il lui manquait essentiellement de quoi réaliser la pâte à choux. Il fallait aussi prévoir de grandes quantités, alors la jeune femme commença à calculer les doses, marmonnant des paroles que le paresseux entendait son comprendre. Son front était légèrement plissé sous le poids de la concentration. La pâtissière s'était accoudée à l'un des plans de travail pour écrire plus à son aise et sortit rapidement son calepin où elle nota à vive allure le fruit de ses réflexions. Après un moment, elle arracha vivement la feuille de son calepin et repartit en courant. Dans son enthousiasme, elle en oublia même d'attendre ce pauvre Hector, ce dont elle ne prit pas conscience, trop heureuse de tendre sa feuille à l'un des ours : - Normalement je vous ai tout noté, expliqua-t-elle, satisfaite. Sauf la marque mais ça c'est pas très importe. Evitez quand même les premiers prix parce que c'est vachement moins bon. Les ours contemplèrent la liste un moment, impressionnées par la quantité de détails qu'Amelia y avait couché dans une écrire ronde et grande puis hochèrent la tête. - On s'en occupe M'dame ! dit-il l'un d'eux. On prévient vot' mari ou pas encore ? Amemia papillonna des yeux, troublée par la question. Tiens, elle l'avait complètement oublié et son souvenir lui sapait légèrement le moral. - Ah oui, j'ai un mari, c'est vrai... Désolée, mais avec toute cette histoire de Judy disparue je l'aurais presque oublié ! ricana-t-elle, mal à l'aise. Alalala, c'est très mal ça... Vous pensez qu'il n'est pas trop occupé pour une fête comme ça ? Elle espérait qu'il avait bien trop de travail, évidemment, et attendit, suspendue aux lèvres des ours, qu'ils lui confirment qu'elle avait raison. - Euh... je pense qu'il sera content de voir sa femme prendre plaisir à Zootopie. Et euh... il voudra être dans le public je pense. Pour se montrer avec vous, vous voyez ? répondit le second ours en se dandinant légèrement sur ses deux grosses pattes arrières. - D'accord... Bah dites lui ce qu'on fait et dites lui de venir s'il est pas trop occupé ailleurs. On sait jamais. Je voudrais pas le déranger. Je suis pas dans la mafia depuis longtemps mais je suppose que c'est chronophage comme choix de carrière. Si le premier ours resta de marbre suite à cette remarque, ce n'était pas le cas du second, qui se retenait de rigoler. Malheureusement, Amelia ne voyait vraiment pas ce qu'elle aurait pu dire de drôle et, jugeant que ce n'était pas important, haussa les épaules puis tourna les talons, laissant les deux ours accomplir leur nouvelle mission.
Judyyyy ! Ils avait passé tellement de temps à la chercher que les jumeaux la considéraient déjà comme une amie. Ils lui tapèrent dans la main avec joie, avant de se baisser à son niveau pour lui dire tout bas, loin des autres oreilles indiscrètes :
On avait compris avant tout le monde pour Hector. Nous sommes les meilleurs policiers du groupe. Si on ne compte pas le génialissime Nick. Et le génialissime Benji. Même si on a été un atout majeur, ces deux là on était vachement précieux pour vous retrouver. Comme tous les autres bien sur. Ce fur un plaisir de vous retrouver, vous voulez un donuts ? Nick, tout le monde a compris qu'il a le béguin pour vous. C'est un de nos supers-amis, ça se voit. Mais ce petit grognon tout mignon ne voudra pas l'avouer. Vous devriez faire le premier pas.
Hectoooor ! S'étaient-ils écrié sans laisser à Judy le temps de répondre. Ils lui firent en gros câlin plein de sentiments, les larmes aux yeux.
On est tellement triste pour votre émission ! On est tellement triste de vous voir triste ! On est tellement triste de la tristesse ! Vous voulez un donuts anti-tristesse ?
Le paresseux paraissaient surpris, et, le donuts en main, il prit le temps (il en prit beaucoup à vrai dire) pour leur répondre, touché.
Merciiiiiii Tu es bien plus cool que l'ancien paresseux qui est notre camarade de chambre à Storybrooke. Il faut t'aider ! Tu est tout triste, c'est inadmissible ! Il vous une nouvelle tenue de présentateur. Maintenant que vous faites dans l'évènementiel, il vous un truc... démentiel ! Des tenues nouvelles, fraiches, qui inspire la modernité, la nouveauté, qui attire. Hector, nous allons faire du shopping !
Le regard de Hector plein d'admiration était teeeeeellement adorable !
Oooooooh... Meeeeeeeerciiiiiiiiii..
Les jumeaux avaient regardé autour d'eux, cherchant un partenaire de choix pour les accompagner, et ils s'arrêtèrent sur Lana. Veux-tu nous accompagner ? Tu aimes le shopping ? Tu n'aimes pas les tenues démodées ?
Son expression n'avait pas l'air très motivée, les regardant, les bras croisés.
Mouais. Je trouve que la meilleure tenue qu'il pourrait avoir c'est tendu sur une broche au-dessus d'un grand feu. Elle eut un sourire assez inquiétant, mais les jumeaux qui réfléchissaient déjà sur sa proposition n'y firent pas attention. Non mais je viens. Ce sera toujours mieux que de rester ici.
Ca serait stylé pour une soirée, une tenue avec du feu, mais pour une émission, faudrait quelque chose de moins criard, non ?
Je trouve que ce serait distrayant. Ca attirait l'oeil. Mais si vous le dites.***
Bien. Lana, Hector, les jumeaux. Mais il manquait quelqu'un à leur Shopping Team. Ils se retournèrent vers les jumeaux. Helmut le magnifique est-il ici ? Je veux qu'Helmut nous escorte, c'est une exigence.
Embarrassés, ils se regardèrent les uns les autres. Les jumeaux savaient bien qu'il n'était pas parmi eux, ils avaient pas besoin de vérifier entre eux.
Euh... il est avec le boss. Mais on peut l'appeler si vous voulez... Il prit alors son téléphone, échangeant brièvement, avant de revenir près des jumeaux. Il dit qu'il arrive..
Très bien. Plus qu'une personne. Benji, quelle est la meilleure boutique en ville ? Concentré, il eut un temps de réflexion avant de répondre.
Aloooors il y en pleiiiins ! Mais j'en connais une trooop bien ! Comme Hector, il fut tout excité (mais lui c'était bien plus visible évidemment) de faire parti de la Shopping Team. Parfait !
Ils voulaient bien demander à Nick et Amelia, mais le premier devait draguer une lapine, et la deuxième avait une super-mission de gâteau. Il y avait une dernière chose cependant à faire avant de partir. Ils s'étaient de nouveau retournés vers les ours.
Pour notre spectacle, on aura besoin de guitariste, et d'un batteur aussi, la batterie est importante. Le Boss peut-il nous dégoter ça ?
Un des ours, subitement intéressé, leva la tête, désignant son camarade de l'autre. "Robert et moi, on fait de la musique... Euh... moi je suis bassiste et lui, il fait de la batterie.
Très très très très contents, les jumeaux leur sourirent alors.
Activez le bluetooth de vos téléphones, je vais vous envoyer des partitions pour que vous répétiez le temps qu'on finisse le shopping. Vous allez être les stars qui vont faire la musiques de deux autres stars. Bienvenue dans la Tweedles Band, Robert et... ? Edmond ! Se manifesta son ami aussi content que le premier.
Ils avaient sorti leur téléphone, pour activer leur bluetooth. Ils reçurent donc les partitions de la merveilleuse chanson qu'ils allaient merveilleusement bien interpréter.
Heureux, ils reprirent alors. Il va juste falloir qu'on aille chercher nos instruments. Faites donc ! Et on se retrouvent pour le grand show, Tweedles Musicians !
*** Nanis me précise que Lana n'a pas l'intention de le manger, si la question vous trottait dans la tête
Lana Gyllenhate
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Roberts
Non mais ils sont cools les pirates,
ils me laissent manger de l'humain.
| Conte : Aucun | Dans le monde des contes, je suis : : /
Elle aurait tout donné pour éviter d'assister à ces retrouvailles pleine de mièvrerie qui la dégoûtait au plus haut point. Ce qui la dérangeait le plus, c'était que la configuration de base avait évolué. La mission, normalement ? Retrouver Judy la Carotte, le dire au Boss, puis rentrer à la maison. Voilà ! Le sauvetage avait été mené à bien, non sans obstacles sur le chemin, pourtant ils étaient toujours bloqués ici. Le comble de cette histoire ? Ils devaient « aider » le ravisseur à retrouver sa célébrité d'antan, comme s'il était possible d'une quelconque manière de rendre un paresseux intéressant. Elle était restée dans un coin, ruminant, tapant des pieds, à la recherche d'un truc à frapper, avant de se rapprocher du groupe en espérant que, finalement, quelqu'un aurait l'audace de dire :
« On peut rentrer maintenant ? »
L'ignorance face à son interrogation lui fit pousser un loooong soupir tandis que les jumeaux se lançaient dans un plan des plus dingues. Non mais elle ne savait pas comment ça fonctionnait normalement, sauf que quelqu'un était kidnappé et retrouver sain et sauf, oui les gens étaient contents, mais peut-être pas au point d'en venir à copiner avec le coupable ? Sinon c'est que le monde était franchement mal foutu. Elle, à la place de Carotte Judy, elle aurait aimé le voir se faire enfermer voir torturer. Ou le manger. Chose qu'elle fit comprendre en faisant part de ses attentes vestimentaires pour Higor. Ou Hector. Elle s'en fichait royalement.
Seulement, tout était bon à prendre. Si elle pouvait se contenter de côtoyer ses quatre énergumènes là et ne pas se taper le renard coincé, la lapine trop petite pour servir de civet et le reste, elle acceptait. Non sans lever les yeux au ciel, pressée que ça se termine.
Benji le tigre joufflu était le plus excité de tous, poussant Hector jusqu'à la voiture et le tirant hors de cette dernière lorsqu'ils arrivèrent à destination. A croire que c'était lui qu'on allait relooké. Il était bien rapide, le paresseux semblant surpris de la vitesse à laquelle il se déplaçait (ça devait pas être habituel pour lui), tandis que Lana les suivait à l'arrière. L'enseigne était impressionnante, la boutique semblait gigantesque et ne pas avoir de faim. De grande lettre surplombait l'entrée. Quelque chose comme « GARMADIE ». En tout cas ça lui disait rien et les costumes bien présentés partout ça lui foutait presque les jetons. Elle n'y connaissait rien en mode, mais rien du tout. Elle n'était jamais rentré dans un magasin aussi grand et aussi… luxueux. C'était le genre d'endroit sans étiquettes sur les vêtements indiquant le prix. Et quand on se pose la question de l'argent ici, c'est qu'on a pas les moyens de se les payer. Ouais, ça lui donnait des nausées.
« Bonjour, on aurait besoin d'un costume trois pièces. C'est pour une grande occasion. » Le tigre se retourna vers elle, plus souriant que jamais. « Tu as l'air de t'y connaître en bon goût, tu vas pouvoir dire si c'est bien ou pas ses essayages. »
Elle pencha légèrement la tête sur le côté avant de la secouer, adoptant de nouveau cet air faussement enthousiaste qu'ils pensaient tous sincères. Il leur manquait vraiment des neurones.
« Mais ouuuuiiii ! Avec plaisir ! » Son immense sourire commençait à lui faire mal à la mâchoire. « Il nous faut des couleurs ! Du peps ! Que ça brille ! Dépêchez vous ! »
Ah, ça faisait du bien quand même de se défouler un peu sur le vendeur. Benjamin était excité comme une puce et sautillait presque sur place d'impatience. L'animal non identifié, qui ressemblait un peu à un âne en fait, leur ramena plusieurs pièces qu'il tendit à Hector, bien planqué dans sa cabine.
Lana en profita pour s'installer sur un fauteuil juste en face, parce qu'il fallait pas se mentir, Higor ne mettrait pas que cinq minutes à se changer. Et elle avait raison de s'être assise parce que le changement de tenue dura… beaucoup trop longtemps. Elle en baillait. Quand finalement le paresseux ressorti, il avait l'air incertain, se tournant vers elle comme si elle était la plus à même de l'aider. C'était maintenant qu'elle devait dire qu'elle était pas douée dans le domaine ? … Nooooooon.
Sa main sous le menton, faisant semblant de réfléchir en jetant un coup d'oeil à ses compagnons, Lala finit par s'exclamer soudainement :
[color=#DC143C] « C'est sublimeeeee ! Aussi grandiose que le soleil ! On achète ! »e commença à applaudir de manière frénétique. Cette tenue était la plus immonde jamais inventée : un costume jaune fluo à paillettes qui resplendissaient dans tout les sens. Mais au moins, ça avait le mérite de lui donner du pep's à ce cher Higor. Il semblait moins mou. Ou on ne le remarquait pas à cause de la couleur criarde de sa tenue. Dans tous les cas, c'était bien. Krikri aurait adoré ce genre de fringues.
[color=#DC143C] « On en essaie d'autres. » ajouta-t-elle plus sérieusement. « Les grandes stars changent de tenue toutes les dix minutes. Il faut refaire toute la garde robe. »
Le tigre l'avait regardé avant d'observer le costume, semblant se joindre à son avis. Il devait être un peu taré pour aimer ça mais bon, au moins elle n'avait pas à insister.
« Ouiiiiii une nouvelle garde robe ! »
Au moins il était contant. Hector aussi, c'est que ça semblait commencer à lui plaire.
« On enchaîne ! Et on se motive mon grand, même si t'es un paresseux tu peux accélérer le rythme quand même ! »
Elle n'avait pas pu s'empêcher de faire cette remarque, s'attirant le regard vexé du pauvre petit. Il avait l'air d'être vraiment à fond, c'était ça le pire, se déplaçant difficilement avec toutes les couches de vêtements.
« Quand on veut on peut ! » lança-t-elle en espérant que ça le motive un minimum.
Mais l'attente fut exactement la même que pour le costume précédent. Sauf qu'en sortant, cette fois, leur fashion victime du jour ne semblait pas franchement emballée. Croisant les bras, nonchalante, Lana le dévisageait de haut en bas.
« T'es pas bien dedans hein ? Ça se sent. Benji t'en penses quoi ? Il est trop bien pour ce costume ? »
Il faisait un peu son capricieux là, c'était pas pire que le premier.
« Disons que… La couleur va pas… Je pense que tu devrai essayer autre chose Hector. » Il lançait un sourire tout gentil, avant de le regarder. « Le rose à paillettes je pense que c'est pas pour lui. On essaye autre chose ? »
Pourtant c'était très à la mode le rose. Dommage. Elle haussa les épaules, l'air un peu renfrogné parce que ça voulait dire qu'ils allaient passer encore plus de temps ici.
« Moi j'aime bien. » Mais… en fait, elle s'en fichait. C'était pas important. « Bon. Essaie l'arc en ciel brillant, il claque, je suis sûre que ce sera parfait. »
Benjamin hocha la tête en étant convaincue que la voix de Lana était celle de la raison. Elle se retint de pouffer, c'était bien la première fois qu'on était d'accord avec elle à ce point-là.
« Ouiiiiiiiiiiii l'arc-en-ciel je suis sûr qu'il sera parfait ! »
Encore un temps d'essayage interminable et Hector en sortit convaincu. Maintenant, elle n'en pouvait plus. En tout cas, heureusement, ça semblait être son préféré et c'était tant mieux parce qu'il était hors de question qu'elle patiente plus longtemps. Elle avait accompli son devoir. En plus Hector aussi en avait marre mais il avait l'intelligence de ne pas faire une phrase à rallonge et de juste l'afficher par son expression.
« C'est magnifiiiiique ! Parfait ! Allez Benji, tu vas payer ! »
« Euh… Oui, Hector va payer. »
Très bien ! Qu'il y aille, tant que c'était pas elle ! Elle avait pas d'argent. Et même si elle en avait, elle le gardait pour la bouffe. Le pauvre Hector il allait se ruiner pour pas grand-chose quand même.
Elle préféra patienter à l'extérieur, rejointe par les rouquins et le tigre. Elle avait l'impression d'être une meneuse. C'était pas dérangeant mais un peu quand même, elle aimait pas qu'on la suive. Même si avec une seule sortie au magasin y'avait pas trop le choix.
« Alors les Experts, on fait quoi maintenant ? »
Voilà, comme ça elle donnait le rôle à quelqu'un d'autre et on la laissait tranquille. En plus elle n'avait rien suivi à leur plan, elle n'écoutait pas, donc elle ne savait pas du tout ce qu'ils étaient supposés faire par la suite. En tout cas, ils étaient bien fiers de ce surnom nouvellement trouvé.
« Maintenant, on montre à Zootopie qu'Hector est génial, parce qu'il va présenter des gens géniaux. Nous, on va monter un groupe de musique avec deux ours. Je veux pas dire mais on est assez doué. Et toi, tu sais faire quoi pour impressionner les gens ? Tu veux rejoindre le Tweedles Band ? »
C'était tellement chelou tout ça. Faire un groupe avec des ours… Mais elle préféra ne pas faire de commentaires, se concentrant sur le reste. Son expression affichait sa surprise, alors qu'elle ne comprenait pas en quoi ses talents inexistants l'intéressaient.
« Je sais mordre. Et ne rien faire. Je sais très bien ne rien faire. » Son sourire un peu tordu montrait sa propre fierté. Elle trouvait être plutôt douée dans ce domaine, bien que ce n'était pas d'une grande utilité. Pas d'une utilité tout court, finalement. « Il vous manque quoi dans votre groupe ? Je peux être une manageuse géniale. Je sais bien crier sur les gens. »
Et, plus que bien savoir le faire, elle ADORAIT ça. C'était pas grand-chose comme travail, ça lui demanderait aucun effort et en plus elle aurait du plaisir à le faire. Ce serait grandiose. Ses yeux brillants, elle les fixait dans l'attente de leur approbation. Ce serait le meilleur moyen pour elle de s'occuper en faisant en sorte que les gens aient l'impression qu'elle fasse quelque chose… alors qu'en fait non.
« Mmmmmh… Manageuse, on veut bien. Il nous faudra quelqu'un de doué pour tout mettre en place. Et ça pourrait assurer la perfection de ce que Hector va présenter. Lana, te voilà grande Manageuse ! »
Ils rêvaient un peu pour le côté organisation mais elle ne se permettrait pas de le leur dire. Elle pourrait très bien quitter sur d'autres gens pour qu'ils le fassent à sa place.
« C'est cool. Grande Manageuse Trop Cool. Ouais, ça me va bien. »
Sa modestie était aussi une de ses grandes qualités. Elle était plutôt satisfaite de ce titre et ne s'en cachait pas. C'est ce moment de bonheur total que décida de casser Hector en sortant à la vitesse d'une tortue paraplégique du magasin. Il était temps de repartir.
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Aloysius Black
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Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
Tout était bien qui finissait bien… La lapine était retrouvée saine et sauve, le méchant était rapidement pardonné par les héros à la bouche en cœur parce que finalement il était bien plus mignon que méchant et tout ce petit monde se proposait maintenant de faire la fête dans une gaieté immense avec pleins de bonbons et de sucrerie pour le repas, youpi tralala ! Cette histoire était tout bonnement à vomir… même Lana s’était décidé à faire des sourires faussement en joie et à se lancer avec d’autres dans un groupe shopping. D’un ennui mortel… Il s’était assis sur l’une des banquette du bateau tandis qu’Amelia fonçait vers les cuisines et qu’un petit groupe s’en allait… Apparemment, il n’était pas le seul à s’impatienter puisque Tito vint brusquement lui coller son gros museau dans la figure pour lui chuchoter :
- Bon on fait quoi là ? On attend quoi ? Elle est où la blonde ? Va falloir faire vite vous avez retrouvé le lapin non ?
Il le fixa d’un air perplexe, on voyait parfaitement dans son regard qu’il réfléchissait à l’éventualité qu’Aloysius était en train de le doubler. Il poursuivit donc avec une menace, ce qui eut le don de faire soupirer le lion… Ne savait-il donc pas que lorsqu’on abusait à outrance de la même technique d’intimidation on finissait par lasser la victime qui n’y croyait tout bonnement plus ?
- T'as pas intérêt à nous avoir raconté des cracs. - Réfléchissez... Si on agit maintenant à la vue de tous, on va créer un énorme conflit et nous n'atteindrons pas notre but... Il faut que tout ceci se passe discrètement!
Il laissa le silence les envahir un instant, non pas pour mettre son plan en place avec le panda, non. Bien sûr que non. A la réfléxion, il n’avait aucune envie de leur donner la blonde… En avait-il eu envie un jour ? Non… elle était aussi amusante qu’agaçante, un potentiel qu’il fallait sans aucun doute pousser encore un peu avant de la dévorer. Et puis, quitte à rester dans cette ville, autant y avoir le beau rôle et non pas celui d’un bandit de seconde zone qui s’amusait avec un lézard sur une pauvre innocente quelque peu amoindri cérébrale ment comme on s’amuse à 14 ans sur sa première manette de console vidéo. Il fallait donc qu’il trouve le moyen de doubler le panda envahissant, tout en atteignant ses propres réponses, tout en évitant de s’ennuyer ou de mourir, ce qui n’était pas une tâche aisée. Il lui fallait donc du calme et de la réflexion.
- La fête pourrait être une bonne solution... Mais il ne faudrait pas qu'on de rende compte de son absence après cela... Il faudrait que je découvre comment le lien entre nous et Zootopie se fait...
Oui… rien n’était lié mais après tout, la bestiole était bien trop stupide pour s’en rendre compte… Elle se contenta de plisser le front dans de lui dire :
- Je sais pas comment vous êtes arrivés là. Et je m'en fiche un peu. Vous avez intérêt de tenir parole. Mais l'idée d'attendre le spectacle pourquoi pas... C'est quoi votre talent ?
Il était devenu menaçant un quart de seconde avant de se lancer dans une discussion sur les talents… ce petit n’en avait visiblement aucun pour l’intimidation avec le gros air perplexe qui lui présentait à présent. Aloysius se contenta de sourire, indéchiffrable, avant de lui dire :
- Mmmmh... J'en ai plusieurs... Mais je ne sais pas encore lequel je vais montrer ce soir... - Faites ça mais faites ça bien. Marlay veut s'amuser ce soir et peu importe avec qui... - Comptez sur moi... cela fait partie de mes talents justement de faire les choses bien... A présent, il faut que je vois certaines personnes pour préparer notre action... et si vous... de votre côté... vous vous occupiez de la décoration?
Il lui avait alors lancé un regard lourd de sens pour tenter de lui faire comprendre qu’il aurait un quelconque intérêt à se trouver à ce poste : créer des trompe-l’œil, des trappes secrètes pour s’enfuir ou même rencontrée la panda de sa vie répondant au doux nom de Valérie, qu’en savait-il après tout, ce n’était pas ses affaires. Il se dirigea donc vers la lapine policière avec laquelle il n’vaait pas encore eu le temps de converser. De prime abord, elle semblait quelqu’un d’énergique, de sympathique, débordant d’une joie et d’un optimisme à tout épreuve… une espèce d’Amelia avec une jugeote sans doute un peu plus méthodique… mais elle entrait tout de même dans la catégorie de la lionne…
- Vous nous avez fait une belle frayeur... surtout à Monsieur Big... vous semblez être proches... - Ah oui… ce cher monsieur Big. Comment va-t-il ? - Je ne saurai vraiment vous dire... la dernière fois que nous nous sommes croisé, ce fut très rapide... il nous a demandé de vous retrouver sous peine de nous refroidir alors je pencherai pour une bonne santé mais une inquiétude poussée!
Il lui lança un sourire complice, ce qui eut le don de la faire rire :
- Vous savez, Monsieur Big menace plus qu'il ne mord.
A son tour de rire :
- Je me doute... mais cela n'était pas une raison pour vous laisser dans votre désarroi... Zootopie n'aurait pas pu perdre son héros... oui, en enquêtant nous en avons appris quelque peu sur vous, votre parcours est plutôt impressionnant... - Vous savez, je n'ai pas fait grand-chose. Du moins, tout le mérite ne revient pas qu'à moi. Nick m'a beaucoup aidée...
C’est qu’elle restait humble en plus de cela… une vraie naïve empreinte d’utopie… Aloysius se tourna alors et regarda en direction du renard qui s’activait un peu plus loin…
- Il a l'air d'être très bon dans son domaine... rusé et vif... vous devez former une bonne équipe... je n'ai pas encore vraiment eu l'occasion d'échanger avec lui... En revanche…
Il eut un moment d’intense réflexion… Il n’en cacha aucune miette à Judy pour qu’elle puisse bien comprendre à quel point cela le faisait réfléchir… Acteur studio, quand tu nous tiens…
- Je me demande... pourquoi Mr Big avait-il besoin de nous pour vous retrouver ? Après tout cela développe de très gros moyens non ? Il faut tout de même nous faire venir jusqu'ici... - Mr Big est un homme très occupé. Et puis il a les moyens de faire en sorte qu'une équipe se déplace. C'est un riche homme d'affaire. - Je comprends... (il hocha la tête d'un air entendu) ... mais je vous avoue que l'idée de pas savoir comme nous sommes arrivée jusqu'ici me mets dans une émotion particulière... vous sauriez me renseigner à ce sujet ? - J'étais triste de voir qu'Hector n'était plus aussi populaire. J'ai simplement voulu l'aider…
Aloysius prit bien soin que le petit rire qui se décrocha de sa bouche reste poli, malgré tout ce qu’il en pensait dans sa tête… Elle n’était peut-être pas aussi vive qu’il le pensait après tout…
- Excusez-moi, je pense que je me suis mal exprimé... je voulais dire, comment mes amis et moi, Storybrookiens, sommes arrivés ici, à Zootopie… - Oh... Alors ça, je ne le sais pas... Peut-être que Mister Big a des hommes chez vous.
Elle eu l’air songeuse pour le coup, mais aux yeux du lion, elle avait soudainement l’air inutile… Comme ce type faisait-il pour enlever un groupe d’environ 6 personnes DEUX FOIS DE SUITE sans que personne ne sache comment il s’y prenait bon sang ? Frustré, il passa sa langue sur ses dents tandis que son regard se posait sur la jeune femme asiatique avec laquelle il n’avait pas encore eu l’occasion de parler…
- C'est possible oui... je lui demanderai sans doute ce soir quand nous le verrons... Veuillez m'excusez, j'ai le sentiment que je peux être utile à la cuisine...
Il si dirigea alors vers la guerrière et l’attrapa par le bras :
- N’ayez crainte, ce n’est que moi… je me dis que nous pourrions peut-être aider Amelia à la cuisine n’est-ce pas ?
Il poussa les portes de celle-ci pour retrouver une lionne joyeuse et s’affairant comme si, après tout, tout ce qui leur arrivait était parfaitement normal…
- Mesdames… je pense que nous avons encore quelques petits problèmes qui nous attendent…
Il les regarda toute les deux, l’air le plus sérieux du monde…
Judy avait pû comprendre que Nick avait prévu une opération sauvetage en grand. Parce qu'il y avait du monde dans la cabine du yacht dans laquelle elle avait tenté de convaincre Hector. C'est tout d'abord Benjamin qui la câlina et elle lui rendit son étreinte pour le rassurer, avant que deux tornades rousses ne viennent l'assaillir de question. Et elle s'était figée lorsqu'ils avaient laissé entendre que Nick avait le béguin pour elle. Mais elle eu à peine le temps de se reprendre qu'une conversation s'engagea avec un type un peu louche qui voulait en savoir plus. Mais la pauvre lapine n'avait pas la réponse à la plupart de ses questions. Elle le laissa donc aller vaquer à ses occupations, avant de jeter un regard en direction de Nick et d'aller le voir.
- Alors, comme ça tu t'es inquiété ? - A ton avis ? T'aurais au moins pu me laisser un mot... T'en aurais eu le temps avec un paresseux comme kidnappeur...
Bon, en soit, il n'avait pas vraiment tord. Mais elle avait été tellement attristée par la détresse du pauvre Hector qu'elle n'avait pas pensé à prévenir son collègue de son initiative.
- Je voulais juste faire en sorte qu'Hector soit de nouveau heureux. - Ouais bah préviens quand tu fais des trucs comme ça ! J'ai fait venir des gens pour te chercher...
Ah ! Donc c'était lui qui était à l'origine de tout cela. Mieux ne fallait pas que le mec bizarre de toute à l'heure soit au courant... Dans tous les cas, Nick avait fait tellement de chose pour en arriver là que les paroles des jumeaux se confirmaient !
- Donc les jumeaux ont raison ! - De quoi ?
Elle allait lui répondre lorsqu'il se reprit bien vite, après un moment de surprise, pour reprendre :
- Tu es mon amie et ma coéquipière ! C'est normal que je m'inquiète, non ?
Elle ne pût s'empêcher de lui lancer un regard plein de suspicion, avant de finalement lâcher, un peu amusée :
- Vous avez fait du bon travail, officier Wilde ! - Tu vas faire la vexée maintenant ? Merde Judy, c'est moi qui me suis inquiété. T'as pas le droit de me parler comme si j'étais ton larbin. C'est pas comme ça que ça se passe entre nous.
Ne pouvant plus se retenir plus longtemps, la lapine sauta au cou du renard. Parce que même si elle n'avait été aucunement en danger, son ami lui avait terriblement manqué.
- Tu m'as tellement manqué ! - Ca en a pas l'air pourtant !
Malgré cela, il l'avait tout de même serrée dans ses bras et Judy n'avait pas pu s'empêcher de rire de soulagement. Mais ce moment de retrouvailles avait été de courte durée puisque Benjamin venait de faire son arrivée face à eux, pour leur demander s'ils voulaient tous deux faire partie du jury du spectacle. Judy acquiesça alors d'un signe de tête. Mais il restait encore un problème !
- C'est géniiiiial ! Mais... On a pas d'endroit pour faire la fête...
Le Léopard avait toujours le chic pour désespérer aussi vite. Quand à Judy, elle réflechissait à toute vitesse avant de proposer :
- On a qu'à demander au chef Bogo de privatiser le commissariat de police, non ? Ah, non ne me regardez pas tous comme ça...
Donc à priori, c'était à elle que revenait la corvée d'aller demander au chef l'autorisation de privatiser les lieux...
Quelques minutes plus tard, elle se trouvait donc avec Nick devant le chef Bogo, à faire les yeux de petit lapin tout mignon, même si intérieurement elle rageait. Pourquoi fallait-il que les lapins soient considérés comme étant mignons ? Et pourquoi le chef la regardait-il aussi durement ?
- Non, pas question !
Bon, il fallait mieux oublier le coup du lapin mignon. Elle croisa donc les bras sur sa poitrine, avant de finalement rajouter, avec une innocence non feinte :
- Dommage, il y aura plein de musique de Gazelle ! - Oui et ? On s'en cogne ! - Et bien, comme on passera tous à la télévision, le commissariat et l'équipe regagneront un peu de gloire ! - Mouais, un peu de publicité, ça ne peut pas faire de mal !
Ne montrant pas son excitation, la lapine l'observa réfléchir, avant qu'il ne reprenne finalement :
- Mais à part ça ? C'est un criminel, il vous a kidnappée ! - Mais... Il voulait simplement retrouver un peu de gloire et de célébrité ! - Ca n'empêche que vous n'avez pas l'air plus traumatisée que ça. Est-ce-qu'il vous a vraiment kidnappée en fait ?
Au vu du regard suspicieux qu'il lui lançait, Judy décida qu'il n'était pas l'heure de mentir. Et puis de toute manière, elle avait hâte d'organiser cette fête, pour faire en sorte que les désirs d'Hector soient enfin réalisés et que toute cette histoire soit enfin derrière eux...
- Je voulais juste aider un peu... - La prochaine fois, prévenez-nous avant qu'on s'inquiète. - Bien, chef... - Je vous laisse les locaux mais je veux Gazelle.
La policière se contenta d'opiner du chef, avant de faire demi-tour pour aller chercher Nick. Ils n'avaient plus qu'à aller chercher Gazelle maintenant !