« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Parce que au fond... On reste toujours des animaux
L'idée même d'aller faire du shopping m'emballait au plus haut point. Surtout en sachant que l'autre option qui s'offrait à moi c'était de convaincre le chef Bogo de nous prêter le commissariat pour faire l'émission. Bizarrement, Judy était parfaite pour le poste, moi, je passais mon tour. J'allais encore me prendre un "Clawhauser arrêtez de faire l'enfant et mettez vous au travail !". Ce que je faisais en réalité. Non mais vraiment, essayer de redonner le sourire à Hector pour qu'il n'enlève pas d'autres gens c'était vraiment du travail. Je ne savais pas trop si ça allait réussir en réalité. Il y avait encore trop d'inconnus. Il fallait convaincre les chaines de télévisions d'accepter de nous filmer. Et quand on savait que la plus grosse chaîne appartenait aux Barathons, on ne faisait pas le malin.
Mais il fallait bien passer par là. Hector avait désormais une nouvelle garde de robe, il ne restait plus qu'à passer aux studios et à se montrer convainquant. Ce que je savais plus ou moins faire... C'est donc avec enthousiasme que je rejoignais Lana et les jumeaux qui attendaient dehors. Je leur adressais un grand sourire avant de rejoindre la voiture pour leur annoncer la suite de notre périple. Je jetais un œil à Hector pour voir s'il était toujours partant. Il ne fallait pas qu'il nous fasse faux bond. Je me penchais à l'oreille de l'un des jumeaux.
"Tu veux bien surveiller Hector ? Je ne voudrais pas qu'il s'enfuie en voyant les studios de la chaîne."
Il n'était peut-être pas très rapide mais je n'avais pas envie qu'il saute en chemin. On savait jamais ce qui pourrait lui passer par la tête. Rassuré à l'idée qu'il était un minimum surveillé je repris le volant et nous conduisit au cœur du centre ville. Là où les buildings étaient cent fois plus grand qu'une girafe. J'étais d'ailleurs en train de m'imaginer cent girafes l'une sur l'autre en m'arrêtant devant l'immeuble de la chaîne de télévision. C'était plutôt drôle en fait d'imaginer ce qu'elles auraient pu se dire les unes aux autres. Mais je fus tiré de mes pensées par la main d'Hector sur mon épaule. Il semblait pressé d'en finir. Ce qui en soit était assez amusant. Un paresseux pressé. On aura tout vu. Je laissais de côté ma blague pour le suivre enfin j'essayais de le suivre. A un moment, je finis par le dépasser pour aller moi-même m'adresser au standardiste.
"Bonjour ! J'aimerais m'adresser au directeur s'il vous plaît. Je viens de la part d'Hector."
Je montrais le paresseux du doigt pour montrer que je ne mentais pas et qu'il était même avec moi. Si ça m'aidait à monter alors tout était bon à prendre.
"On a une idée à lui soumettre."
J'adressais mon plus grand sourire au crocodile qui servait de vigile quand la loutre de l'accueil nous laissa passer. C'était gentil les loutres et ça paraissait tout innocent comme ça. Mais ça c'était parce que je ne connaissais pas encore Bob Barathon. Et j'appris bien vite à faire sa connaissance. A peine dans la salle d'attente qu'il apostropha violemment Hector.
"Qu'est-ce que tu fiches ici Hector ? Tu as été viré ! Vi-ré ! Tu sais ce que ça veut dire non ? Même un cerveau lent comme toi devrait pouvoir comprendre non ?"
Il nous adressa un peine un regard et s'enferma dans son bureau. J'adressais un regard peiné en direction de mon ami pour essayer de le consoler. Je jetais un regard aux jumeaux et à Lana. Il était de notre devoir de réparer cette injustice. Prenant une grande inspiration, je me levais pour aller frapper à la porte du bureau. C'était pire que de se faire convoquer par le chef Bogo. J'avais les jambes qui tremblaient et le cœur qui battait à cent à l'heure.
"Monsieur Barathon ?! S'il vous plaît... Nous ne voulons pas vous importuner mais..."
"Alors allez-vous en. Je ne veux rien avoir à faire avec ce paresseux de malheur."
Je ne comprenais vraiment pas pourquoi il s'énervait de la sorte. Je me tournais vers Hector qui avait baissé la tête, honteux. Lui, il avait fait quelque chose de grave pour qu'on en arrive là.
Je me retins de me frapper le front de dépit. C'était pas croyable ce type. Il s'aidait vraiment pas. Je poussais un soupir en secouant la tête tristement. Qu'est-ce qu'on allait bien pouvoir faire ? Le directeur ne semblait pas enclin à nous recevoir et je n'avais pas franchement d'idée pour attirer son attention. Mon regard se posa sur Lana et les jumeaux.
"Une idée de génie ?"
Parce que moi, je séchais complètement sur ce coup là.
Nick Wilde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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“Personne à le droit de toucher à Carotte les gars...”
Peut-être qu'il aurait dû la laisser toute seule avec Hector au final. Judy ne semblait franchement pas comprendre la peur qu'elle lui avait fait... Et elle n'avait carrément aucune conscience des moyens qui avaient été mis en place pour la retrouver. Le renard avait sorti le grand jeu pour retrouver sa coéquipière et celle-ci était là à le faire parler pour en venir à débiter des conneries sur le fait qu'ils auraient raison. Bordel, ces deux-là, le policier allait finir par les faire refroidir par le Boss s'ils continuaient à raconter tout et n'importe quoi...
Pendant ce temps, les jumeaux - encore eux - avaient mis en place un plan de bataille pour rendre le sourire à Hector. Un concours de talents. Retransmis dans tout Zootopie bien sûr... Ils commençaient vraiment à l'agacer là pour le coup. Même si au final Hector n'avait pas vraiment kidnappé Judy, il l'avait tout de même menacé. Et c'était un crime. Donc le réconforter, ça passait franchement au-dessus des oreilles du renard. Ceci dit, il ne put rien objecter parce que sa coéquipière avait déjà accepté pour tous les deux. Sur une suggestion de Benji, elle partit voir leur Chef. Nick espérait que celui-ci aurait un peu de jugeote, mais en voyant la lapine ressortir du bureau du patron avec le sourire, il soupira. Elle avait encore gagné... Quoi que... Apparemment, le Chef Bogo avait mis des conditions. Dont celle de faire venir Gazelle. Super....
- La prochaine fois que tu cherches à aider quelqu'un, pense à moi et à tous les moyens que j'ai déployé hein... J'ai franchement pas envie que ça recommence. Soupira-t-il avant de monter dans leur voiture.
Nick guida Judy au-travers des rues, montrant par là qu'il connaissait vraiment tout le monde. Bon, il avait tout de même vérifier sur les ordinateurs de leurs bureaux que Gazelle n'avait pas changé d'adresse. Mais ça ne changeait rien au fait qu'il connaissait tout le monde. Ils furent devant l'immeuble de la chanteuse en un rien de temps. Ceci dit, ils allaient devoir passer les gorilles avant de pouvoir espérer rencontrer la star. Les gardes du corps de la gazelle étaient collants, pire qu'un chewing-gum. Autant dire qu'ils ne pourraient pas passer sans les convaincre avant...
- Judy Hopps a un service à demander à Gazelle... En plus d'être une grande fan, Judy et moi sommes jury à un grand concours de talent. Mais on ne pourra pas faire l'émission sans Gazelle... Énonça-t-il avec son sourire en coin.
"Qu'est-ce qui nous prouve que c'est pas un piège ?" Répondirent-ils au lieu de leur ouvrir, en plissant les yeux, suspicieux.
Nick en fut choqué. Cela ne se voyait peut-être pas à cause de ses lunettes de soleil, mais ces deux guignols l'avaient surpris. C'était quoi ces insinuations franchement ?
- Vous êtes sérieux ? Vous ne savez pas reconnaître Judy Hopps quand vous la voyez ? Je vous rappelle que c'est grâce à elle que vous ne vous êtes pas transformés en bêtes sauvages les gars... Donc, non, ça n'est pas un piège. Pourquoi on voudrait du mal à Gazelle de toute façon ? Rétorqua-t-il en fronçant les sourcils.
Non mais sérieux ! Bande de ploucs ! Incapables de reconnaître le visage de celle qui leur avait sauvé les miches. Bon, d'accord, il avait participé aussi, mais Nick n'avait pas vraiment été sur le devant de la scène à ce moment-là aussi ça ne comptait pas vraiment. De toute façon, il se fichait pas mal de ce manque de notoriété, lui, tant que les principaux concernés savaient qu'il avait participé, ça lui suffisait amplement...
"Mouais ben... elle est pote avec Big B...et depuis le mariage de sa fausse fille on se méfie. Elle a pas trop aimé se faire moquer d'elle."
Aie. Ça s'annonçait mal... En même temps, c'était normal, les gens avaient été assez cons durant cette stupide émission télé. Mais là, ça ne serait pas pareil...
- Judy et moi seront le jury. Personne ne se moquera de Gazelle, je vous le promets. En plus, on a des gens qui sont fans d'elle et qui ne laisseront personne se moquer ou l'insulter. Ils sont dans la police et je peux vous garantir qu'ils feraient tout pour elle... Transmettez-lui au moins l'invitation...
Devait-il préciser que le Chef de la police faisait partie des fans en question ? Peut-être... Car quiconque connaissait Bogo savait qu'il ne laisserait rien passer.
"Très bien... Vous pouvez entrer... Mais attention hein et si elle dit non, c'est non ! Compris ?" Dirent-ils enfin après s'être concertés du regard.
- Ok les mecs. Merci.
Sur ces mots, Nick et Judy pénétrèrent à l'intérieur, droit vers le salon où Gazelle était entrain de faire des exercices pour travailler sa voix. Le renard attendit patiemment qu'elle finisse avant de s'approcher.
- Mlle Gazelle ? Je suis Nick Wilde, je travaille pour la police. Se présenta-t-il.
"Bonjour Judy. Bonjour Nick. Que puis-je pour vous ?"
Tout avait été dit d'une voix très douce... Et elle semblait les reconnaître. Autant pour Judy c'était normal, autant pour lui, ça le surprenait. Mais bon, il n'allait pas se plaindre non plus...
- Avec des amis, nous sommes entrain de mettre sur pied une émission de concours de talents. On aurait voulu que vous y participiez, pour nous aider à animer. Vos gardes nous ont parlé de vos craintes, mais je peux vous assurer que ça ne sera pas comme la dernière fois... S'il vous plait. L'émission ne sera pas un succès sans vous. Expliqua-t-il d'une voix douce.
Il espérait vraiment qu'elle accepterait, parce que sinon, ils pourraient dire adieu à leur lieu de tournage...
"En quoi ça consiste exactement ?" Demanda-t-elle avec un regard très doux.
- Nous allons faire passer différentes personnes. Certains vont chanter, d'autres jouer de la musique et on aura même des cuisiniers. Le but sera de montrer les talents de tout le monde et d'élire celui qui nous aura le plus plu. Expliqua-t-il rapidement.
À dire vrai, il n'était sûr de rien parce que les jumeaux n'avaient pas vraiment dévoilé leur organisation... Mais bon, c'était comme ça que se passait un concours de talents !
"Qui seront les jurés ? Pas Mister Big j'espère ?"
Ouais, y avait vraiment du ressentiment depuis la dernière fois... Il pouvait le comprendre. Mais il n'avait pas envie que cela gâche tout !
- Non non ! Les jurés, c'est nous. Judy et moi. Tout sera réglo, je vous le promets.
"Bon... j'imagine que je peux participer... Et qui sera le présentateur ?"
- Hector. On fait ça pour lui en fait... Histoire de lui remonter le moral.
Mieux valait être honnête là-dessus dès à présent.
"Je vois... Vous n'avez pas peur que l'émission dure... en longueur ?" Demanda-t-elle en fronçant légèrement les sourcils.
Manifestement, Gazelle n'était pas vraiment contre l'idée. C'était franchement cool ! Nick aurait juste apprécié qu'elle se décide un tout petit peu plus vite parce qu'il avait la sensation qu'elle prenait autant de temps qu'un paresseux là. Et ça, c'était dommage. Ou alors il se faisait des illusions...
- On s'occupera d'Hector vous en faites pas, quitte à prendre parfois nous-mêmes le micro pour faire avancer les choses.
Nick ne pouvait pas lui donner d'autres garanties. Ils avaient vraiment essayé de parer à tout, la décision revenait à Gazelle...
"Très bien. Alors, je suis partante." Annonça-t-elle en souriant. "C'est quand et où ?"
Hallelujah ! Ils avaient réussi !
- Ce soir au poste de police. Notre Chef est l'un de vos plus grands fans. Expliqua-t-il avec un petit sourire en coin.
"Vraiment ?" S'étonna-t-elle, ravie malgré tout. "Je serais ravie de discuter avec lui."
- On vous le ramènera, promis. Maintenant, je m'excuse, mais nous allons vous laisser vous préparer. Et nous, nous allons retourner au poste pour tout organiser. Merci encore Gazelle.
"Merci à vous." Dit-elle avant de les raccompagner à la porte.
Nick attendit d'être dans la voiture avant de manifester sa joie.
- On a réussi Carotte ! S'exclama-t-il, ravi. Reste plus qu'à faire en sorte que tout se passe bien.
Bon, il n'y a pas à dire mais je ne comprenais vraiment pas les lois de ce monde. J'étais tout à fait d'accord dans l'optique de devoir aider quelqu'un mais là nous avions récupéré Judy de son "ravisseur" et on l'aide à monter une émission ? C'est tout ? Fin de l'histoire ? Vraiment ? Bon pas que je ne sois pas contente de l'avoir retrouvé et que tout finisse bien mais je veux dire... toute cette recherche pour juste... ça. C'était un peu décevant je dois dire. Pour essayer de vous comparer la chose c'est comme ci vous étiez persuadé que votre meilleur ami était un homme alors quand réalité il s'agit d'une femme qui est juste meilleure que vous.
Après, ce n'était pas la seule chose qui me posait problème. Il y avait cet Aloysius qui était revenu parmis nous comme ci de rien n'était. J'étais persuadée qu'il avait une autre idée derrière la tête, d'où sa longue absence. Pourtant je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il comptait faire, ni pourquoi.
Et en parlant du loup, celui-ci venait justement de m'entraîner dans les cuisines où Amelia se trouvait déjà et s'activait joyeusement à ses plats.
- Quel genre de problème ? - Un problème plutôt violent... Vous voyez le panda qui est avec moi? Il est autant avec moi que pour me surveiller... Il est au service des Tarmalyens...
Des Tarmalyens...soit et c'était censé être un problème de le surveiller ? La famille Tarmalyens était un gang ? Un gang de panda ? Franchement, les petites filles dans notre monde seraient déçu.
- Ils ont vraiment pas l'air cool ces Tarmalyen... On peut faire quoi pour t'aider ? - Disons... Que j'ai dû ruser pour sortir d'une très mauvaise passe... Et que maintenant j'ai besoin de vous pour ruser avec moi... Je me suis fait torturer une bonne partie de la nuit par ce maudit lézard... Et maintenant il souhaite que je reste à ses côtés pour enlever Lana et la torturer... Après votre départ pour Storybrooke.
Ruser ? Comme c'est étrange, ce n'est pas comme ci c'était dans sa personnalité n'est ce pas ? Mais pourquoi voudrait-il enlever Lana ? Pas que cela me fasse plaisir d'être en sa compagnie mais je ne la laisserais pas ici. Nous n'abandonnons pas l'un d'autre, mais si celui-ci nous est hostile. Personnellement, ce genre de révélation ne m'étonnait guère, mais Amelia quant à elle avait l'air choqué et même effaré de cette révélation.
- Ah ouais quand même... - Et que veux tu faire de nous ? Tu es celui qui est parti seul. - Miss Wei... Je perçois dans votre voix un soupçon de reproche. Je ne suis pas parti parce que je vous ai abandonné, je suis parti parce que j'ai osé poser des questions utiles à notre enquête et qu'on m'a gentillement invité à partir parce que je semblais gêner. Quand je gêne... Je ne m'impose pas, je pars...
Mais oui, c'est sûr que dès que quelqu'un nous envoie sur les roses, nous partons tous gentillement au milieu d'une enquête.
- Certes. Mais je resterais sur mes positions pour le moment. Mes soupçons sur vous peuvent être fondé. Mais passons. Le problème actuel est trop important pour nous pencher là dessus. Avez vous une idée pour vous sortir de se traquenard ? - Vos soupçons sur moi? Parce que vous me soupçonner? Et pourrais savoir de quoi?
Son sourcil levé prouvait qu'il était en pleine interrogation mais son visage affichait un amusement qui donnait légèrement froid dans le dos. Je ne pense pas que nous serions de très grands amis mais nous pourrions sans doute être utile l'un à l'autre.
- Je n'arrive pas à vous cerner et vous m'excusez mais jusqu'à maintenant je ne savais pas vraiment ce que vous mijotiez. Alors n'est il pas normal que j'ai l'office du doute ?
L'ancien lion se mit à rire.
- Avec tout le respect que je vous dois ma chère, non le doute n'est pas permis.. Je me suis fait enlever comme n'importe lequel d'entre vous pour venir enquêter sur la disparition d'une lapine pour laquelle j'ai fini par me faire chasser d'une maison car je posais des questions trop pressante et pour laquelle je me suis fait torturé une nuit durant... Et s'il vous faut une preuve supplémentaire... Me voilà en plein milieu d'une cuisine sur un bateaux à tenter de vous prévenir de l'enlèvement à venir de deux d'entre nous a savoir Lana et moi... Si vous ne parvenez toujours pas à me cerner je serai ravi de répondre à tous vos questionnements que ce soit ici ou à Storybooke... Je suis vraiment flatté quoi qu'il en soit de parvenir à outrepasser la perspicacité d'une policière qui semble pourtant assidue dans son domaine.
Je prendrais cette dernière phrase comme un compliment même si son sourire me laissait perplexe. Et outrepasser ma perspicacité ? Je devais bien avoué que durant cette enquête ma perspicacité avait bel et bien été dépassé car je n'étais ni dans mon monde, ni dans mon élément. Mais même si j'avais fait fausse route, vous ne pouviez pas me dire que ce Aloysius avait une gueule d'ange.
- Concernant Lana et les Tarmalyens... J'ai placé Tito le panda à la décoration histoire qu'il me lâche le temps que je vois prévienne... Je lui ai dit qu'il pouvait tirer avantage de cette place à la décoration.
Il leva les mains innocemment vers moi.
- J'ai dû dire ce que je pouvais pour éviter de me faire soupçonner...
Et ce panda l'avait cru ? Et bien, soit il savait manipuler très bien les gens, soit ce panda était loin d'avoir inventé l'eau chaude.
- Mieux ne vaut pas en parler à la principale concernée, elle n'a pas un don prononcé pour la discrétion... Je compte donc sur vous... Une cuisinière ayant accès aux plats des invités et... Une policière rodée à ce genre de problème... Je tente de comprendre comment nous sommes arrivés ici pour repartir mais personne ne semble savoir comment le boss à fait ce tour de passe passe... - - Attends, attends, attends, j'ai accès à la nourriture, oui, mais tu veux quand même pas que je l'empoisonne ?! - Pas forcément l'empoisonnement mais un somnifère plutôt puissant pourrait être utile a mon humble avis.
Je me détournai de nouveau vers Aloysius.
- Enfin sachez cher Aloysius que j'aime me garder l'office du doute. Même si je remercie ces compliments. Et croyez moi être policière n'est que très récent pour moi. Vous être psychiatre c'est votre boulot de cerner les gens. Quant a l'arrivée ici, cela reste aussi un mystère mais la dernière fois il vous avez bien ramené à Storybrooke n'est ce pas Amélia ? D'ailleurs je dois vous avouer que je me suis bien sentie inutile dans pour cette enquête mais cela me semble trop bien finie je ne sais pas vous... - La dernière fois on a pu rentrer, oui, mais ce n'était pas du fait du Big Boss. On a pris une voiture, on s'est entassé dedans et on a roulé aussi vite et loin que possible puis que je me suis réveillée dans mon lit avec la certitude que ça n'avait pas été réel. - Je vois. Et lorsque nous sommes arrivés ici C'était par l'apparition des rats. - De toute façon, vous n'avez pas à vous inquiéter. Vous avez été amenés ici pour une raison précise donc vous serez renvoyés chez vous quand tout sera terminé, ce qui ne devrait plus tarder. Moi en revanche, à moins d'être répudiée ou de divorcer dans les 6 prochaines heures, je ne vois vraiment pas comment je vais pouvoir m'en aller. - Tu sais... ayant moi même failli me marier à un psychopathe, je pense qu'on pourra trouver une solution pour te sortir d'ici.
Je regardais de nouveau Aloysius dans l'espoir qu'il ait une idée pour toute ces problèmes puisqu'il était celui qu'y avait besoin de notre aide en premier. Celui ci pour le moment hochait simplement la tête avant de reprendre:
- De toute façon il est hors de question que nous ne repartons pas tous ensemble... Bien, il faut donc qu'on neutralise le panda et qu'on trouve rapidement comment sortir d'ici... Le sommeil semble assez prédominant dans la façon de partir d'ici... Une fois pour sortir, une fois pour rentrer... Des idées sur comment procéder?
Bon... il n'avait pas d'idée non plus finalement.
- Je pense que les bonnes vieilles méthodes pour nous occuper du panda reste les meilleurs. Nous devons le neutraliser pour éviter d'être surveillé de trop près.
Aloysius hocha la tête d'un air entendu. Au moins nous étions d'accord pour le moment. - Attention cependant à nous en occuper le plus tard possible car nous aurons très peu de temps pour trouver la sortie et nous enfuir ensuite... Amelia... Peut être pourrais tu tenter amadouer ton... Mari... Pour qu'il te dise comment nous sommes arrivé ici? - Euh... oui, je peux essayer, bien sûr ! - Bon. Alors pour l'instant nous avons juste a patienter pour attendre le bon moment ?
Je dois dire que nous avions avancé. Maintenant nous devions de nouveau attendre pour passer à l'action. J’espérais au moins me montrer plus utile dans cette partie de la mission... Même si je devais rester prudente vis-à-vis du lion. Le psychiatre était un très bon locuteur et nous devions justement nous méfier de ça. Peut-être avais-je tort de croire ceci.
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En fait... les jumeaux avaient vite cerné la loutre grognon. Sans doute avaient-ils passé trop de temps dans le cabinet de Dyson lorsqu'ils fouinaient pour "emprunter" des trucs, ou du court temps pendant lequel ils avaient été ses stagiaires. Il s'était avéré que notre loutre était un grand cœur blessé qui avait besoin d'affection, tristement touché par Hector semblerait-il.
Fort heureusement, les jumeaux étaient géniaux. Enfin, tout le monde le savait, mais ce qui était important avec cette information, c'était que grâce à leurs esprits géniaux, ils avaient la solution pour cette loutre et pour la situation pour le moment bloquée.
Dexter, avait dit Duncan en faisant face au petit furet, qui tenait sur sa main. C'est à toi de jouer, tu bien trop adorable pour qu'il résiste. Quelques mots de ta voix trooooop mignonne, et il voudra bien nous parler, tu verras !
Le petit furet fit un signe militaire de la main, un air espiègle dans le regard, avant d'aller à la porte du directeur.
Est-ce que vous pouvez nous aider s'il vous plait ? Je veux aider mon ami à aller mieux. Promis il vous embêtera plus après.
Ooooh, sa voix était tellement adorable que les jumeaux se faisaient violence pour ne pas lui refaire un câlin.
Et comme attendu, la Loutre s'était approchée d'eux, prête à leur parler. Bingo ! Le pouvoir de la mignon-power, les jumeaux étaient si intelligents, c'était un truc de dingue !
Et qu'est-ce que j'y gagne moi à aider votre ami ?
Désormais, il ne regardait plus le petit furet mais les jumeaux, attendant sérieusement une réponse. En clair, il était touché par l'adorable furet, c'était évident, il devait juste avoir beaucoup de fierté et une réputation à garder, donc il demande un truc en échange. Mais bien sur, grâce à Dexter, il voulait déjà leur donner la télévision.
L'argent. Le remède de tous les maux, la porte de tous les rêves ! Nous sommes un groupe qui déborde de talent ! Ne diffusez pas cette émission pour aider Hector si vous ne voulez pas : faites le parce que tout le monde va regarder, et vous aurez tellement d'argent que vous aurez besoin d'un porte monnaie plus grand ! Et tout le monde est gagnant : nous on devient super célèbre parce qu'on est trop cool. Hector se refait apprécier par le publique. Nick peut embrasser Judy dans le publique. Les fans de Gazelle se régaleront (si si elle sera là, mais entre nous, notre groupe de musique est encore mieux). Et tout le monde pourra gouter à la patisserie d'une déesse (parce qu'on a une qui cuisine actuellement).
En fait, vers la fin, il n'écoutait déjà plus, subitement intéressé à la mention de Gazelle.
Gazelle participe ? Son regard était plein d'étoile, comme celui des jumeaux lorsqu'ils avaient vu Dexter pour la première fois. C'était siiiii adorable !
Mais je ne veux pas d'Hector en présentateur. Trouvez moi quelqu'un d'autre ! Son grand sourire content s'était interrompu d'un seul coup en disant ça.
Mais tout va bien, vous vous souvenez que les jumeaux sont géniaux, n'est-ce pas ?
Attendez attendez... Gazelle adore Hector ! Elle est fan de lui, vraiment, c'était son présentateur préféré ! Elle ne voudra pas si ce n'est pas lui qui l'annonce à son arrivée sur scène !
Le regard de la loutre semblait blasé. C'était donc intéressant à savoir qu'une loutre pouvait avoir un regard blasé.
C'est cela oui ! Franchement... qui aime encore ce looser de paresseux ? Gazelle ! C'est son ami d'enfance ! On a rencontré Gazelle y a six mois. Ou peut être moins, je sais plus, enfin bref, on s'est parlé, et elle me parlait touuut le temps d'Hector. Dis lui Hector !
Il faudra juste informer Gazelle de quelques détails, mais rien ne devrait être impossible. Le directeur fixait Hector, et fort heureusement, l'activité cérébrale du paresseux avait elle une vitesse normale puisqu'il avait compris et s'était contenté de dire oui de la tête. Bien !
Et pourquoi tu m'as rien dit avant ? Hector haussa les épaules, sans savoir vraiment quoi répondre.
Soupirant, la loutre se massa le front avant de finalement dire : Bon... Très bien... Mais s'il insulte encore les loutres... Mes crocos le bouffent. C'est compris ? Compris ! On adore tous les loutres. Vive les loutres, vous êtes les meilleurs. Vous êtes si majestueux, c'est incroyable. Merci ! Vous ne le regretterez pas ! Flatté, il souriait. J'espère ne pas le regretter effectivement.
Pour le rassurer une dernière fois, les jumeaux lui sourirent en levant les pouces en l'air. Ils avaient réussi ! Ce qui en soit n'était pas très étonnant vu à quel point ils sont doués. Alors que Dexter revenait sur les épaules de Duncan et que le directeur leur faisait signe de sortir, une autre loutre, plus petite, plus adorable, les yeux pleins d'excitations, les guidait vers la sortie.
Moi c'est Bob, je vais être votre coordinateur sur le plateau. Je vais gérer les caméraman et les entrées des stars. Je vais être en lien direct avec vos jurés et votre présentateur. On y va vous me montrait le lieu du tournage qu'on puisse installer les décors et les caméras ? Bonjour Booob ! T'es trop adorable toi aussi !
Et alors lesdits caméramans s'avancèrent : des crocodiles balèzes qui tenaient sans mal leur matériel. Les crocoooooos c'est claaaasse ! On peut prendre une photo avec les crocos ?
Les reptiles se regardèrent, en haussant les épaules pour acquiescer silencieusement, faisant le bonheur de Derek, Duncan et Dexter. Les deux crocodiles se mirent de part et d'autre, souriant graaaandement, en montrant toutes leurs dents impressionnantes. La photo était juste trop cool, ils en avaient pris quatre au total.
Merci les gars vous êtes les meilleurs, tapez m'en 5 !
Et ils euront donc le privilège de même leur taper dans la main. Ils étaient vraiment trop cool. Comme eux.
On vous a tous sauvé en ramenant la télévision mesdames et messieurs ! S'écriront-ils un peu plus tard, au commissariat.
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Amadouer le Big Boss pour en savoir plus... C'était un excellent plan, dommage qu'il tombe entre les mains d'Amelia. L'ancienne lionne n'avait jamais été douée pour la persuasion. Scar en revanche... Malheureusement, ce n'était pas lui mais elle qui était mariée à Vito. Et c'était donc à elle d'agir. Lasse, la jeune femme alla chercher son téléphone portable et appuya sur "bis". Depuis qu'elle avait fait demander des voitures à son "cher et tendre", elle n'avait plus utilisé l'appareil qui recomposa, logiquement, le numéro du mafieux. Vito décrocha à la troisième sonnerie et parla d'une voix suave : - Allô ? Amelia grimaça, bien contente de ne pas avoir utilisé Face Time. D'ailleurs, cette application existait-elle seulement à Zootopie ? Quelque chose, probablement son instinct, lui soufflait qu'il valait mieux ne pas poser la question. Après une longue inspiration, la jeune femme se jeta à l'eau, tâchant de paraitre naturelle : - Salut ! C'est encore moi, Amelia. Dis moi... je me demandais... comment est-ce qu'on est arrivés à Zootopie ? Je me disais que ce serait pratique de le savoir parce que j'ai de la famille encore à Storybrooke et je suis persuadée qu'ils adoreraient faire ta connaissance. Tout en parlant, elle coula un regard vers Mulan et Aloysius, à la recherche d'un appui, d'un soutien ou juste d'un petite encouragement. Amelia n'était pas non plus très douée pour inventer des histoires mais celle-ci, qui n'était en fin de compte pas tellement éloignée de la réalité, lui paraissait crédible. - Oh mon sucre d'orge, roucoula la musaraigne. Malheureusement, je ne peux rien te dire. Mais je pourrais faire venir ta famille ici si c'est ton souhait mon amour. La jeune femme grimaça. Les négociations s'engageaient mal et les petits noms d'amour lui donnaient envie de vomir. Et pourtant, Amelia resta concentrée sur sa mission, fixant un point au loin afin que son esprit ne se disperse pas. - Oh... Ca c'est vraiment dommage, reprit-elle en exagérant son dépit. J'étais tellement curieuse de connaitre ce petit tour de passe passe ! Je peux pas avoir un petit indice ? osa-t-elle, pleine d'espoir et prête à jouer de minauderies dégoûtantes s'il fallait. Plus jeune, elle avait voulu être actrice - comme beaucoup d'adolescentes. Ce serait peut-être l'occasion de prouver qu'elle en aurait eu les capacités si elle n'avait pas emprunté les chemins des cuisines. Mais Vito ne semblait pas sensible aux supplices de sa dulcinée. Il restait ferme, quoique désolé. - Je ne peux rien te dire... seul les rats savent... révéla-t-il alors que le visage d'Amelia s'illuminait. Elle n'avait certes pas obtenu ce qu'elle voulait mais elle tenait une piste : les rats. Ca ne devait pas être si compliqué que ça d'en trouver en ville, si ? - Je comprends, reprit-elle, nonchalante. Bon alors à plus tard pour l'émission ! s'écria-t-elle avec l'énergie du désespoir, feignant une impatience sans non quand elle pensait exactement le contraire. - Oui à toute à l'air mon petit canari des îles, approuva Vito dont l'impatience sincère aurait presque peiné Amelia - qui n'aimait pas tromper les gens - si elle n'était pas devenue sa femme par crainte de se faire refroidir. Avec cette perspective à l'esprit, c'était tout de suite beaucoup plus facile de prendre du recul. Contente d'elle, la pâtissière raccrocha et se tourna vers ses alliés pour leur faire un topo de la situation : - Y a que les rats qui savent donc il faut qu'on trouve un rat ! Une idée ? Aloysius réfléchit quelques secondes avant d'expliquer d'un ton tranquille : - Les animaux sont quelque peu différents ici mais l'instinct ne change pas... Les rats sont assez attirés par la nourriture et les égouts... Nous pouvons peut-être chercher en ce sens... Amelia acquiesça, trouvant l'idée loin d'être idiote. Elle avait beau ne pas porter son ex beau frère dans son cœur, elle lui reconnaissait volontiers d'importantes qualités de déduction. Aussi était-elle pendue à ses lèvres. Ou presque. - Ou demander à un local..., ajouta Aloysius. Il saura sans doute nous aiguiller... Partons peut être sur Benjamin... Ce léopard est très gentil mais pas très vif... Il n'aura dans doute pas trop de soupç... L'ancien lion n'eut pas le temps d'aller au bout de son idée. La porte des cuisines venait de s'ouvrir sur une Lana affamée vers laquelle Aloysius se dirigea en faisant signe aux deux femmes de poursuivre l'enquête. Amelia opina avant de se pencher discrètement vers Mulan pour lui faire part de sa réflexion : - Si elle est de retour, ça doit vouloir dire que les autres le sont aussi. On devrait remonter et chercher Benjamin. Mulan acquiesça et suivit la pâtissière vers le pont du navire où, effectivement, elles ne mirent pas longtemps à apercevoir Benjamin ainsi que les jumeaux. Confiante dans l'idée qui venait de germer dans son esprit, Amelia se plaça devant lui et sourit : - Salut Benjamin, ça va ? Si tu te sens d'attaque j'aurais besoin d'un goûteur en cuisine, déclara-t-elle presque solennelle. La jeune femme avait bien compris qu'il aimait la nourriture au moins autant qu'elle et, bien qu'elle n'appréciait pas spécialement la façon d'agir pour laquelle elle avait opté, Amelia avait aussi conscience que le temps pressait. Elle et les autres ne voulaient pas rester piégés à Zootopie pour toute la vie alors autant mettre le léopard dans de bonnes conditions afin qu'il se laisse convaincre de parler. - Ooooooooh oui gouteur ! s'écria l'intéressé en sautillant d'excitation. Son enthousiasme était contagieux, si bien qu'Amelia aurait aimé sauter avec lui. Mais elle n'en fit rien, se contentant de l'entrainer en cuisine où elle lui présenta une grosse cuillère de la ganache qu'elle avait prévue pour sa pièce montée géante. - Alors ? t'en penses quoi ? La réponse de Benjamin ne se fit pas attendre et pouvait d'ailleurs se lire sur son visage : - Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan méga bon. Amelia sourit de plus belle, satisfaire. Puis elle passa à la phase 2 du plan : - Je suis contente que ça te plaise ! Dis, tu crois que ça plaira à toutes les espèces ? Les félins, les cétacés, les équidés... les rongeurs ? demanda-t-elle, l'air de rien. - Oui oui oui c'est parfaiiiit. T'es vraiment la meilleure cuisinière du monde ! s'écria-t-il encore, les yeux brillants de plaisir. - Merci beaucoup ! répondit Amelia, sincèrement touchée. Justement, je me demandais... est-ce qu'on pourrait inviter les rats qui nous ont amenés à Zootopie ? C'est quand même grâce à eux qu'on a pu faire tout ça, ce serait cool de les remercier, non ? Le truc... c'est que je ne sais pas comment les contacter. Tu saurais où les trouver ? - Euh... Je sais pas trop non plus je les connais pas. Mais je crois que ton mari les connais bien. Il sait où ils habitent. Amelia se mordit la lèvre, hésitant à son tour. - J'aurais voulu lui faire la surprise... Tu crois que ses nounours gardes du corps sauraient ? - Peut-être... J'sais pas trop... sans doute que oui, finit par répondre Benjamin. - Super ! Génial, merci ! T'es le meilleur ! Tiens, pour la peine... tu peux reprendre de la ganache. Ne restait qu'à remonter et les interroger à leur tour.
Lana Gyllenhate
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Non mais ils sont cools les pirates,
ils me laissent manger de l'humain.
| Conte : Aucun | Dans le monde des contes, je suis : : /
Le calvaire avait prit fin pour laisser place à une grande libération. Parce que le moment aux bureaux du chef d'elle ne savait quoi elle s'en serait bien passé. D'ailleurs, elle avait décidé de l'éviter en restant collée au mur autant que possible, espérant qu'on en oublie sa présence. Ce fut chose faite. Les négociations avaient été menées à bien par le duo implacable des Experts et elle avait presque couru pour se barrer d'ici, parce que ça la saoulait bien comme il faut de rencontrer autant de personnes en si peu de temps. Comme si subir Hector n'était pas déjà assez chiant comme ça.
Ils finirent par arriver sur un genre de bateau mais en fait elle n'y prêtait pas vraiment attention. Peu importait le lieu et l'heure, elle n'avait qu'un seul et unique objectif : trouver de la nourriture. Elle n'avait rien avalé depuis le repas chez Mully et parler d'éléphant plus tôt lui avait donner faim à un point inimaginable. Elle avait été très déçu de ne pas faire de pause goûter alors que les jumeaux se considéraient apparemment comme de grands gourmands – cette blague. Ici, elle était presque persuadée de trouver ce dont elle avait besoin… non, pire que ça, c'était une nécessité à sa survie.
Lana ne trouva pas la viande qu'elle était venue chercher. Elle tomba juste sur les deux nanas et le gars bizarre en train de parler. Qu'ils s'arrêtent de parler à son arrivée signifiait certainement qu'elle les impressionnait, elle ne voyait pas d'autre explication. Elle ne leur prêta pas attention, si ce n'est à Alobus – c'était ça non ? – qui s'était approché. Avant de parler, elle avait besoin de se sustenter, prenant le premier gâteau qui passait pour calmer son estomac.
Elle en avala quelques uns avant de se sentir vraiment mieux. C'était supposé être pour la soirée c'est ça ? Elle faisait partie de la soirée donc elle avait le droit.
« Bah alors vous vous êtes perdu ? » finit-elle par lui lancer en le dévisageant de haut en bas. Elle avait presque oublié qu'il avait disparu un looong moment. Presque. « On vous a pas cherché. » Pas la peine de se mentir. « Je pensais qu'on finirait par rentrer sans vous. Mais c'est cool. »
La chamelle haussa nonchalamment les épaules, se fichant éperdument du sort qui était réservé à cette personne pour être totalement honnête. Elle avait mieux à penser et même si il avait promit des steaks, son histoire de kidnapping de Carotte pour les faire tourner à leur insu dans une téléréalité poubelle n'avait pas tenu la route. Elle ne refusait toujours pas la nourriture si il l'offrait, mais elle s'était faite à l'idée de ne jamais le recroiser.
« Nooon... Moi je ne me perds jamais... Je parviens toujours à retrouver mon chemin... En revanche vous, faites attention que votre faim ne vous cause pas votre perte... « »
D'accord il commençait à raconter des trucs bizarres là. Les sourcils froncés, elle l'observa fixement, ne sachant pas si c'était un jeu de mots ou s'il cherchait à lui faire comprendre quoi que ce soit. Le seul sens qu'elle y trouvait ne lui convenait absolument pas.
« Comment ça ? » Son ton était méfiant et elle avait croisé les bras, sur la défensive. [color:73da=#DC143C ]« Je me suis jamais étouffée de la vie ! Et j'ai un estomac qui peut tout supporter ! »
C'était bien ça qu'il disait non ? Qu'elle devait arrêter d'avoir faim parce que ça allait la tuer ? Mais si elle n'avait plus faim, elle ne mangeait pas. Et ça, c'était inconcevable. En plus, on ne pouvait pas vraiment contrôler son appétit. Elle n'y pouvait rien si elle avait un système digestif qui fonctionnait rapidement et lui demandait beaucoup d'apport énergétique.
Le fait qu'il se mette à sourire et à pouffer lui fit croire qu'il était en train de blaguer. Dans tout les cas, ce n'était pas marrant, il était pas fait pour être humoriste celui-là.
« Et on vous a associé à un rôle pour la petite fête à venir ? »
Il changeait de sujet. C'était une bonne chose. Elle n'aurait pas supporter une nouvelle tentative de faire de l'humour de sa part.
Si elle avait d'abord considéré cette soirée comme une véritable corvée et un autre cauchemar en prévision, elle devait avouer être plus détendue à cette idée depuis qu'elle savait que son rôle ne serait pas le plus important. Bien que ne pas avoir de rôle aurait été tout aussi plaisant… si ce n'est davantage. Mais il fallait se contenter de ce qu'on avait dans la vie après tout.
Puis plus le temps passait, plus ils se rapprochaient du moment où ils finiraient par rentrer chez eux. C'était une très bonne chose, ça. Bien que personne n'en parle et qu'elle n'avait pas pensé non plus à aborder le sujet avec qui que ce soit. Oh, les autres devaient bien penser à leur maison et leur petite vie aussi, quelqu'un trouverait une solution.
« Je suis manageuse de je sais plus quel groupe. » répondit la jeune femme au bout d'un moment d'égarement dans ses pensées. « Celui des deux roux là. Je sais pas du tout ce que je vais devoir faire mais c'est stylé et j'aurai le droit de crier sur les gens. Je crois. »
Son expression et son sourire exprimaient sa fierté à l'idée d'avoir un titre. C'était rare, sans doute la première et la dernière fois de sa vie, elle devait en profiter un minimum pour faire marcher l'abus de pouvoir et d'autorité. Parce que c'était ça être manager non ? Elle donnait toutes les tâches aux autres et se prélassaient en admirant leur travail mal fait qu'elle pourrait critiquer sans pression.
« En voilà une excellente nouvelle… Vous devez être ravie ! »
Ouais. Un minimum quoi.
« Vous serez donc en coulisse ? »
« Ah bon ? »
La tête légèrement penchée sur le côté, elle se posait réellement la question. Elle n'avait pas parlé de ces détails et n'avait pas la moindre idée de l'endroit où elle devrait se placer. Ils ne s'étaient pas encore embêtés à lui donner ce type de directives. Ou alors elle ne les avait pas écouté, c'était fort probable également. Malgré son étonnement, elle trouvait cette logique plutôt intéressante néanmoins. Il en serait donc ainsi !
« Sans doute. Ce serait bien. J'aime pas trop être filmée en plus c'est angoissant. »
Oh ? On avait à peine remarquer avec sa nuit blanche suite au possible doute d'être constamment observée grâce à des caméras cachées.
« Vous avez entièrement raison… Je ne supporte pas moi même d'être filmé… »
Pourtant, il avait une tête qui serait bien passée à la télé dans les séries un peu bidon de la chaîne de Storybrooke.
« Je pense que je vais me trouver un rôle en coulisse… Comme vous… Tenir votre nourriture le temps que vous criez sur les autres ? »
Elle ne savait pas définir si le sourire qu'il lui faisait était particulièrement effrayant ou juste sympathique.
« Oh…. »
Elle prit le temps de réfléchir, se pinçant les lèvres. Si elle se trouvait assise à l'arrière, obligée de rester pour surveiller les actes des uns et des autres, il est vrai qu'elle ne pourrait pas se déplacer. Sa proposition était donc… très intéressante.
« Mais oui ! » Son air s'illumina et elle se redressa soudainement, bien enthousiasmé par la perspective de leur… euh, collaboration ? « Comme ça quand je suis un peu essoufflée, je prends un bout, je récupère des forces et hop ! Vous ferez un plateau parfait. »
Elle se l'imaginait déjà et elle trouvait ça fantastique.
« Je vous embauche. Je préviendrai les rouquins ! »
A un moment, si eux lui avait donné ce rôle de manageuse, elle pouvait bien se permettre de se trouver son propre assistant. De toute façon si les leaders du groupe n'avaient pas proposé d'autre tâche à Aboylus, elle pouvait le réserver pour lui servir de garde manger portable.
« Parfait… Choisissez donc ce que vous désirez et nous ferons le plateau. »
Il la comprenait vraiment comme personne d'autre ici ! Ses yeux n'avaient pas cessé de pétiller alors qu'elle s'était lancée pour lui enfourner le plus de nourriture possible dans les bras, sans la moindre hésitation.
On avait finit par venir les chercher. C'était pas trop tôt. Le groupe s'était réuni et ils étaient partis pour le commissariat, là où les gens de la télé avaient commencé à tout installer correctement. Quoi que « correctement », c'était vite dit : trop de couleur, trop de tout, ça lui donnait le vertige et l'envie de se plonger la tête dans une bassine d'eau froide. Tout était une question de goût.
Des crocodiles immenses qui auraient été sublimes en brochettes cuites au barbecue vinrent les accueillir. Tout contents, tout joyeux – trop – ils s'étaient avancés vers eux.
« Ça vous va la déco pour l'instant ? »
Lana eut un petit rire, observant tout autour d'elle en lâchant une grimace à peine dissimulée.
« On va dire que ça peut pas être plus moche, je suppose que c'est déjà bien. »
« Ok. »
Elle faillit s'étouffer avec sa salive. Cette réponse était la plus banale et la plus plate qu'elle eut jamais entendu de toute sa vie. Et c'était impressionnant.
« Hésitez pas à nous aider si vous avez des idées. »
Elle devait se remettre à rire là, c'est ça ?
« Ouais ouais… Bien sûr ! »
Un grand sourire, un petit coucou, puis Lana s'était échappée dans un coin où personne ne viendrait lui demander quoi que ce soit. Elle avait fait sa part du boulot en choisissant les tenues du présentateur de la soirée, elle ne supporterait pas de devoir faire partie de la prise de décision des différents accessoires du décor. Fallait pas trop lui en demander.
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Si après tout ce qu'il faisait il ne méritait pas une couronne, ces gens étaient vraiment des ingrats... Il avait déjà dû affronter la dragonne asiatique qui n'avait pas sa langue dans sa poche mais qui, fort heureusement pour lui, avait la perspicacité aussi développée que le reste des abrutis qui parvenaient à le soupçonner sur un sentiment à défaut d'avoir des preuves tangibles. Oui... Ils cachaient leur incapacité à faire correctement leur travail par un discours bien gras sur leur incroyable faculté à sentir quand une personne était bonne ou mauvaise… pourtant, malgré le mépris qu’il avait pour la petitesse de cette besogne, il ne pouvait s’empêcher de complimenter sincèrement la jeune femme, voire de l’apprécier. C’était d’autant plus plaisant de filer toujours entre les doigts d’une jeune policière dévouée corps et âme à son métier, ça faisait partie de son plaisir malsain, avec celui de tuer… En parlant de tuer, la blondinette venait de faire son apparition comme un ouragan pour dévorer tout ce qui se trouvait sur son passage.
Il était parvenu aux premières parties de son plan… Amelia et Xi-Feng se démenaient maintenant pour lui trouver la manière de rentrer tandis qu’il gardait un œil sur Lana en lui apportant sa nourriture comme un simple esclave pour être sûr qu’elle reste en vie… encore une fois, il méritait véritablement une couronne et il sentit qu’elle devrait être d’autant plus imposante et brillante lorsque le gros léopard s’approcha de lui timidement.
- Aloysius ? Tu vas faire quoi pendant le spectacle ? Je crois que personne ne t'as demandé ce que tu voulais faire...
Il semblait sincèrement embêté que personne ne se soit inquiéter de son sort et Aloysius aurait peut-être pu le trouver adorable d’y penser s’il n’avait au fond de lui ne serait-ce qu’une once de sympathie bienveillante. Au lieu de ça, il se contenta de remarquer que les travaux avaient effectivement bien avancés puisque la scène était montée, qu’on testait les lumières et que vu l’euphorie qui se dégageait de certains coins de la pièce, la gazelle ne devrait sans doute pas tarder à arriver…
- Je pense que je vais m'occuper de Miss Gyllenhate... Elle a besoin de quelqu'un lui gardant sa nourriture... Et vous Benjamin? - N'hésitez pas à dire si jamais vous voulez faire un spectacle...
Il semblait véritablement soulagé de voir qu’il s’était trouvé une occupation seul, comme un grand. Quant à l’idée de faire un spectacle, il n’était sans doute pas friand de cette idée, hormis si un putch pour devenir roi de Zootopie se révélait être un spectacle satisfaisant aux yeux de la populace Zootopienne… dans le doute, il préféra s’abstenir de lui poser la question et choisit une réponse bien plus sobre : le silence… et le sourire avec un hochement de tête en signe de remerciement. Puis le policier se décida à lui parler de lui et soudain, il reprit sa gêne qui lui allait comme une seconde peau tandis qu’il se dandinait d’un pied à l’autre :
- Moi ? J'ai toujours rêvé d'être danseur... Mais je sais pas trop... J'ai le trac maintenant et j'ai peur d'être ridicule. - Ne vous en faites pas Benjamin, vous avez travaillé dure pour cet événement... Je suis certain que vous ne serez pas ridicule... - Ma chorégraphie est prête mais je sais pas si je vais avoir le courage de monter tout seul...
Il continuait à se dandiner, de plus en plus gêné. Aloysius avait pris sa voix calme et rassurante de psychiatre mais rien n’y faisait, Benjamin avait besoin de plus et le plus c’était… « lui »… Il s’en était rendu compte à la seconde où le léopard avait levé vers lui sa tête bouffie et tacheté, dans les yeux une grande lueur d’espoir enfantine… L’homme se recula d’un pas en haussant les sourcils, l’air surpris.
- Vous voudriez que MOI je danse avec vous?
Le policier avait hoché la tête timidement en le regardant avec un air de plus en plus suppliant… c’était le genre d’air qu’il aimait généralement voir dans les yeux de ses victimes mais il avait cette fois-ci la désagréable impression que c’était LUI la victime…
- Si vous voulez bien... Ce serait moins intimidant pour moi... Et puis, la chorégraphie est déjà prête... Vous avez juste à répéter un peu avant... - Non Benjamin, je ne peux...
Au loin, Tito venait de finir de parler avec Lana qui s’était enfui avec la rapidité d’un cafard et le panda le regardait désormais avec un air ahurit tout en bougeant les pattes dans un ballet qui signifiait clairement « et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?! On attends quoi au juste ?! » Il fallait donc agir et vite… oooooh que oui il l’a méritait sa couronne…
- Enfin... Si ça peut vous faire plaisir et vous aider...
S’il avait baissé la tête d’un air déçu en début de phrase, il l’avait brusquement relevé, des étoiles pleins les yeux quand il avait radicalement changé d’avis.
- C’est vrai, vous acceptez pour de vrai ?
Il avait hoché la tête en retenant un profond soupir… ce qu’il ne fallait pas faire… pense au trône Aloysius, à un royaume rien qu’à toi avec des millions de sujets à tes ordres…
- Venez, je vous montre la chorégraphie !
Il lui avait attrapé la main avec sa grosse patte avant de le tirer à toute allure vers un coin de la pièce. Aloysius reprit alors le contrôle de sa main et lui proposa une place stratégique où il aurait autant les yeux sur la blondinette que sur Amelia et Xi-Feng qui continuaient leur enquête. Son tortionnaire prit le temps de récupérer son poste de radio et mit en route la musique, ce qui eut le don de faire lever un sourcil dubitatif au lion.
The club isn’t the best to find a lover So the bar is where I go…
- Benjamin vous êtes sûr que cette chanson…
Mais le léopard ne l’entendait plus, bien trop concentré sur la chorégraphie tout aussi tendancieuse que la musique sur laquelle il dansait. Il était hors de question qu’Aloysius devienne un espèce de danseur à la Full Monty où il déchaînerait une foule de loutre en chaleur… Plus agile que le psychiatre ne l’aurait pensé, le léopard se déchaînait, tournoyait, glissait et bougeait au rythme de la musique. Lorsque le son de ce « Ed Deeran », un cerf rouquin aussi agaçant que son homologue humain, prit fin, Benjamin se mit à lui apprendre la chorégraphie, pas par pas, couplet par couplet. Le temps lui parut interminable et les premiers essais ne furent pas spécialement glorieux. Il fallait bien avouer que le lion n’y mettait pas tout son « cœur ».
- Attends... Pas comme ça ! Regarde bien mon pied. Tu vois ? Droite, gauche, glissade du pied et ondulation du corps. Tu fais le serpent en fait. Et après hop, il le pied droit revient devant en mini saut. Faut que tu assouplisses un peu ton bassin.
Il avait posé sa patte sur son bras et l’avait guidé avec une douceur plutôt… dérangeante… Il avait brusquement eu l’idée à l’esprit que si le léopard l’aidait à assouplir son bassin à l’aide d’une patte mal placé, il risquait de se retrouver dans une situation délicate. Aloysius hocha avec raideur la tête pour lui faire comprendre qu’il avait compris l’instruction et se décala pour recommencer l’exercice tout en prenant bien soin de faire le maximum d’ondulation pour éviter de se retrouver dans une situation aussi gênante… Malheureusement, ce ne fut pas suffisant puisqu’il revenait à la charge :
- Et là, hésite pas vraiment remonte le postérieur ! Un petit coup de hanche. Soit sensuel tu vois... Imagine que t'as envie de draguer... euh...
Le lion remarqua avec horreur que le léopard le fixait désormais en rougissant.
- Qui tu veux…
Après cette folle d’Yzma, Angela, l’Alien le plus étrange de toutes les galaxies confondues, il se retrouvait désormais aux prises avec un léopard timide et bedonnant ? Il se décala une fois de plus pour mettre bien plus d’ardeur à la tâche et une heure après, la peur au ventre, il était presque aussi bon que Benjamin. Bob vint soudain mettre fin à son supplice à les poussant vers la scène :
- Allez les gars ! Top départ dans cinq minutes. La salle est pleine a craqué ! C'est tellement excitant vous êtes prêts ?
Il avait les yeux qui brillaient aussi fort que des spots publicitaires. Dans la salle, le brouhaha laissait percevoir un monde plutôt imposant, ce qui n’était en rien pour le rassurer… Hector mis au moins 20 bonnes minutes à monter sur scène et encore 20 à présenter le premier groupe à passer à savoir… eux… Il entendit Benjamin glousser de plaisir à côté de lui et le lion lui coula un petit regard avant de s’avancer vers la scène. Il brillait sous les feux des projecteurs, il allait brûler les planche et la foule serait en délire… mais ce n’était sans doute pas ici qu’il aurait sa couronne, pas après sa chorégraphie de boys band. Ce n’était plus le temps de réfléchir, la musique retentit soudain et :
La foule était en délire, littéralement. Benjamin avait oublié toute possible honte et dansait comme s’il n’existerait pas de lendemain. Lui-même, qui avait un goût assez prononcé pour l’art et pour le côté rythmé et mathématique de la danse s’était pris au jeu. Ils prirent alors leur pose de fin, le souffle court et la foula hurla sous des applaudissements ahurissants. Aloysius, un sourire fier et en coin aux lèvres coula un regard vers les coulisses pour se rendre compte que désormais Tita n’était plus qu’à quelques centimètres de Lana, qui continuait de manger, le regard dans le vague. Il avait ses grosses pattes si proches de son corps qu’il fallait agir, tout de suite, maintenant. Tout en se mordant les lèvres, il se tourna vers les musiciens déjà en place.
- Un tango ? Vous avez ça dans votre registre ? Parfait messieurs alors jouez !
Il se dirigea à toute allure dans les coulisses sur Lana et l’attira contre lui à la seconde où Tito refermait ses pattes sur du vide. Le temps qu’il comprenne ce qu’il venait de se passer, Aloysius avait déjà ramené la blonde sur scène et proposait à Benjamin de faire de même avec une barre de micro. Il regarda alors la blonde droit dans les yeux qui semblait n’apprécier la situation que très moyennement :
- Faîtes-moi confiance, laissez-vous guider. Vous êtes en danger de mort, je tente de vous sauver. Et je vous donnerai tous les steaks du monde si vous collaborez…
Il n’en fallait pas plus pour convaincre la demoiselle. Ils s’élancèrent alors dans une danse plutôt sensuelle et effrénée. Plus aucune objection. Hormis l’Objection Tango.
Ce spectacle envoyait vraiment du rêve. Et lorsqu'il débuta avec Benjamin et Aloysius sur scène, avec la dernière chanson en vogue dans toute la ville de Zootopie, Judy n'avait pas pû s'empêcher de se lever de sa chaise du jury, à côté de Nick, pour se mettre à danser. Bon, au moins, son pseudo kidnapping ne lui avait pas enlever sa joie de vivre.
Lorsqu'Aloysius s'absenta de la scène pour aller chercher la blonde pas vraiment commode, Benjamin lui fit signe de la main pour monter sur scène. Génial ! Elle allait s'éclater un maximum avec le léopard. Tant pis pour Nick, il n'avait qu'à lui proposer de danser aussi...
Une fois sur scène, c'est donc un tango qui s'enchaîna et la lapine suivit les pas de son ami, avant que la musique ne prenne fin et qu'elle salue le public, telle la grande artiste qu'elle était devenue maintenant. Finalement, elle laissa Benjamin qui avait les yeux brillants d'excitation, pour reprendre sa place dans le jury, près de Nick qui l'accueillit d'un :
- Très beau duo ! Ca dure depuis quand vous deux ?
Alors qu'il avait un sourire au coin des lèvres, Judy leva les yeux au ciel, ne pouvant s'empêcher d'être un peu désespérée par son comportement. Parce qu'après tout, il n'avait qu'à l'inviter tout à l'heure, non ? Elle se redressa donc sur sa chaise, tout en regardant les trois artistes sur scène et en leur disant :
- Benjamin, c'était parfait ! Par contre, tu ne trouves pas que les deux autres au fond étaient tout raides ? Il faut prendre exemple sur Nick et se détendre les mecs !
Nick avait l'air de son avis puisqu'il acquiesça d'un signe de tête, avant de finalement lâcher, en continuant de sourire, imperturbable :
- Aloysius devrait se détendre, il à l'air un peu sur les nerfs ! - En tout cas, moi, j'achèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèète ! Au suivant !
Vraiment, cette soirée envoyait du rêve et Judy espérait vraiment que la suite serait à la hauteur du talent de Benjamin en danse !
Suite à notre échange avec notre cher Aloysius et Amelia, nous nous étions de nouveau séparé. Bon, je n'étais pas resté très loin d'Amelia ou alors c'était l'inverse mais là n'était pas la question. Benji m'avait appelé pour faire un numéro sur scène. Géniale, moi qui n'aimait pas vraiment le devant de la scène j'avais le droit à celle-ci entière ! Mais que pourrais-je bien faire pour des spectateurs ? Franchement ce n'était pas vraiment ma tasse de thé d'amuser la galerie. Le tigre me proposa de faire un spectacle d'art martiaux. Bon, ça au moins j'étais sur de savoir le faire. Je devais maintenant trouver une chanson. La seule qui me venait à l'esprit pour cet instant était celle qui était censé m'avoir fait découvrir au monde.
La musique ( https://www.youtube.com/watch?v=E-p6l9nioNI )débuta et je pris place sur scène. Les mouvements me virent naturellement. Je commençai par quelques enchaînements simple avant de les compliquer au fur et à mesure. Lorsque j'eus fini ma part du contrat, la foule m'applaudissait et je pus voir Benji se rapprocher de moi avec un grand sourire.
- C'était trooooop bien ! - Merci, c'est la seule chose que je sais bien faire.
Ce qui était étonnant, c'était que j'étais assez gênée par son compliment, je savais très bien que j'étais doué pour ça mais l'entendre dans ce genre de situation n'était pas vraiment quotidien. Surtout que cela faisait longtemps que je ne l'avais pas fait. Et généralement dans mon monde ce n'était pas si exceptionnel.
- Je suis sûr que ce n'est pas la seule chose que tu sais faire. - C'est gentil Benji. As-tu encore besoin d'aide ? - Euuh, non. Je profite de la soirée.
Il me fit un grand sourire et me tendit un gâteau.
- Tu en veux ?
Je m'apprêtais à refuser de nouveau mais je me souvins de la tête qu'il avait faite lorsque j'avais dit "non" la première fois que je l'avais vu. Ce n'était peut-être pas une bonne idée de refuser de nouveau. Je n'aimais pas vraiment les desserts mais je me devais de faire un effort.
- Juste un petit morceau.
Le policer me tendit un morceau. Un autre groupe passa sur scène, il s'agissait de loutres dansant sur une musique japonaise. Je vis du coin de l'oeil Benji se dandiner inconsciemment sur la musique.
- C'est...mignon...
Bon, je n'aimais pas du tout ce genre de chose, je trouvais ça beaucoup trop...kitsch. Mais je m'étais senti obligé de faire un compliment. Je me dirigeai vers Amelia qui était resté dans les parages.
- Alors tu as du nouveau chez les rats ? - C'est pas vraiment une espèce que je connais donc je sais pas trop comment en trouver mais Benjamin avait l'air de dire que les ours du Boss pourraient savoir. On va leur demander ? - Oui, c'est une bonne idée.
Je laissai Benji admirer le spectacle et partis en compagnie d'Amelia afin de trouver les ours.
- Excusez moi de vous déranger. Mais nous aimerions avoir un renseignement sur certains rats ?
Ils me regardèrent, surpris de ma question.
- Euh... Quoi comme informations ? - Nous aurions aimé savoir où nous aurions pu les trouver.
L'un des ours haussa les épaules.
- Ben j'en sais rien moi. Vous leur voulez quoi ? - Nous avions besoin de les rencontrer pour un échange. Vous n'avez pas une idée pour les trouver ?
Il fronça les sourcils.
- C'est eux qui vous trouvent pas vous qui les trouvez.
Oh génial ! Une phrase qui nous mène dans le vague ! Donc on devait tranquillement rester assis qu'ils viennent nous trouver chouette !
- Que dois-je comprendre ? Il faut que je les appelle et ils apparaissent ? - Non... Vous devez entendre qu'ils savent généralement quand on a besoin d'eux et c'est eux qui s'adressent à vous directement si besoin. - Génial. Donc on doit attendre qu'ils savent qu'on a besoin d'eux. - Ouais c'est ça... Et s'ils ont envie de vous voir.
Ah et en plus ça dépendait de leur humeur. De mieux en mieux dites moi.
- D'accord. Merci.
Nous nous éloignâmes quelque peu des ours et Amelia se pencha vers mon oreille:
- Tu crois que si on pense très fort à eux ça marche ? - Je ne sais pas. Nous devrions peut-être essayer... Mais s'ils n'ont pas envie de nous voir ça risque d'être compliqué. - D'habitude je suis une personne gentille et affectueuse mais par principe je n'ai pas beaucoup envie d'aimer les rats. - Tu as un problème avec les rats ? - Pas avant aujourd'hui et toi ? - Moi non plus. Ce sont des créatures comme les autres. - Mais j'ai l'impression qu'on ne veut pas nous laisser partir ! Je suis quand même la femme du big boss et il n'a rien voulu me dire ! personne ne sait rien. Je suis pas experte mais je trouve ça étrange. - Tu as raison. Nous avons déjà retrouvé Judy et les choses s'arrangent alors pourquoi ne nous laissent-ils toujours pas partir ?
Je devais avouer qu'Amelia avait raison, qu'est ce qui nous retenait ici ? Quelqu'un avait-il encore besoin de nous ? Ou alors cette affaire n'était-elle pas encore fini ?
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Jean-Balthazar Trapp
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Parce que au fond... On reste toujours des animaux
Les encouragements et les félicitations de Judy me firent chaud au cœur. Je ne m'étais pas attendu à autant d'applaudissements et je devais bien avouer que j'en étais tout ému. Faire cette chorégraphie avec Aloysius avait été magique. Même si pendant les répétitions, il m'avait semblé un peu tendu. Je l'avais d'ailleurs soupçonné d'avoir eu peur de moi à un moment. Mais j'avais écarté cette possibilité aussi vite qu'elle était venue. Comment pouvait-on avoir peur de moi, je n'aurais pas fait de mal à une mouche. Et Aloysius m'avait semblé être un homme fort et courageux. Surtout après avoir entendu qu'il avait tenu tête au seigneur Mully. J'avais encore plus d'admiration pour lui en sachant cela. J'avoue avoir eu une petite moue contrariée en le voyant attraper Lana pour un tango mais j'avais bien vite caché ma frustration en invitant Judy à danser avec moi. Elle nous avait accompagné tout au long de notre chorégraphie, elle avait bien le droit à son petit moment de gloire également.
Je redescendis de scène complètement en transe, je ne m'étais pas attendu à autant de gloire. Ce show était vraiment une merveilleuse idée. Je levais un pouce en direction des jumeaux avant de regarder la fille policière dont j'avais oublié le nom se mettre à exécuter un enchaînement impeccable d'arts martiaux. C'était vraiment impressionnant au point que j'en eus la mâchoire tombante. C'était un truc de ouf ! Je profitais du fait qu'un groupe de petites loutres se mettaient à se trémousser pour lui témoigner mon admiration. Selon elle, ce n'était pas grand chose mais selon moi c'était le truc le plus topissime du monde. Imaginez deux secondes que j'intègre certains de ses mouvements dans ma choré et ça devenait de la bombe atomique. Nan franchement, je la voulais comme prof. Malheureusement, elle semblait préoccupée par tout autre chose. Elle cherchait des rats visiblement, Amelia aussi semblait chercher des rats tout à l'heure. C'était bizarre leur histoire de rats quand même.
Mais je décidais de laisser tomber pour me concentrer sur le reste du spectacle. Hector assurait bien malgré sa lenteur et je lui adressais régulièrement des petits signes encourageants. Il était à fond dans le rôle ça se voyait. Et il semblait heureux d'être là. Tout se passait bien jusqu'à présent, Nick et Judy semblait s'amuser. Même Lana et Aloysius semblaient contents de leurs prestations. Je me dirigeais d'ailleurs vers la blonde qui s'étaient isolées vers le buffet et lui adressait un grand sourire.
"Tu as bien géré le tango toute à l'heure. C'est pas évident comme danse."
C'était même plutôt difficile à maîtriser. Je lui souriais à nouveau sans trop savoir quoi dire avant de la laisser s'éloigner de quelques pas. Mon regard s'égara dans la salle, le commissariat avait été métamorphosé, je ne reconnaissais presque plus l'accueil. C'était presque émouvant de se dire que le chef Bogo avait un grand cœur finalement. En plus d'être un grand fan de Gazelle, il avait accepté de prêter son poste de police pour rendre Hector célèbre à nouveau. Nous avions finalement beaucoup plus de points en commun qu'il n'y paraissait de première abord. Un sourire joyeux se dessina sur mon visage alors que mon regard croisait celui de mon commandant. Ce dernier haussa un sourcil perplexe avant de détourner le regard. Bon... il y avait encore du chemin à faire avant de le voir plein de... joie de vivre.
Je posais ensuite mon regard sur le panda qui accompagnait Aloysius. Je fronçais en le voyant foncer droit sur Lana avec un sac en tissu. Ça... c'était pas normal. Je jetais un regard paniqué alentours avant de constater que personne ne voyait rien... Comment se faisait-il que personne ne le voit ? Il faisait pourtant quinze têtes de plus que tout le monde. Bon j'exagérais peut-être m'enfin quand même quoi !!! Voyant que personne ne bougeait le petit doigt pour aller sauver Lana je fonçais tête baissé vers elle pour la pousser de la trajectoire du panda. Elle atterrit sous la table du buffet, dissimulée par une nappe. Au moins, elle était sauvée mais ce ne fut pas mon cas à moi. Sans avoir le temps de comprendre quoique ce soit, l'obscurité se fit autour de moi. Je commençais à me débattre lorsqu'un violent coup cogna contre ma tête et se fut le noir complet...