« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
A mesure que les minutes passaient, le sol était de plus en plus stable. Il ne bougeait plus sous ses pieds, c'était un très bon début. Le fait d'être assise à table devait sans doute y être pour quelque chose. En tout cas, elle appréciait de manger, même si ça signifiait ne se nourrir que de fruits et de graines. Elle détestait les graines. Le mec tout à l'heure avait commencé à lui faire peur avec ses histoires d'émission de télé ou un bordel de ce genre. Elle avait tendance à tourner la tête au moindre geste de ses coéquipiers comme si on allait l'attaquer à coup de cuillère. Il ne fallait jamais réveiller l'instinct de survie d'une chamelle, jamais.
Son regard perçant se posait sur tous les coin et elle n'hésitait pas à déchiqueter sa nourriture dans tous les sens dans l'attente d'y trouver des micros ou des trucs du genre. Peut-être que c'était n'importe quoi au point qu'ils auraient pu y cacher des petits robots supposés rentrer dans leur corps et les examiner de l'intérieur. Ou pire encore, les contrôler ! Rien que cette idée lui faisait tourner la tête et lui donnait envie de crier. Sauf qu'il fallait être discret. Elle devait peut-être prévenir les autres d'ailleurs. Se penchant sur le côté, vers le renard qui ne l'aimait pas – elle supposait maintenant que personne ne l'appréciait, on ne sait jamais.
« Psssst… Pssssst ! » Il l'entendait pas ce débile ou quoi ? Elle n'était même pas certaine qu'il lui prête la moindre attention, alors que d'autres s'étaient retournés vers elle en l'entendant, comme quoi elle n'était sans doute pas assez silencieuse. « Faut faire attention, on est surveillés ! »
Bah quoi, celui qui venait de se faire virer de la pièce, il avait dit qu'il fallait les mettre au courant les gens de Storybrooke. C'est ce qu'elle faisait… Ah merde. Sauf que le renard il était d'ici, pas de chez eux. Il était un Zootopien. Oh la. Elle avait tout gâché ? Elle avait grillé le plan qui n'existait pas encore ? Elle se mit à rire nerveusement avant de poser son front contre la table, espérant que les gens arrêtent de lui prêter attention de cette façon.
Mully au moins eu la délicatesse de faire comme si de rien n'était. Ouais en gros, il pouvait pas la blairer et elle non plus donc ça se passait relativement bien. Il attendit que ses larbins aient amené le café, leur souhaita une excellente soirée – on faisait pas plus hypocrite sérieux – puis leur laissa le champ libre en quittant la salle et en les laissant là comme des débiles. Très bien !
Elle arrêta de faire la semi-autruche lorsqu'on leur laissa accès à un immense salon à leur droite. Un beau billard, une belle décoration, c'était stylé et ça sentait l'argent à plein nez. Elle n'aimait pas le confort, ce n'était pas dans ses habitudes et dans son mode de vie. Pourtant, son regard fut instantanément attiré par la télévision – l'écran géant plutôt – posé sur un mur. En voilà quelque chose d'intéressant !
S'affalant de le gigantesque canapé moelleux qui trônait devant, elle attrapa la télécommande à la vitesse de l'éclair. Amelia s'était rapprochée – c'était ça son nom, ou Amelou, ou Am… on va l'appeler A. C'est cool A. Elle était debout, à côté d'elle, alors que Lana s'affèrait à zapper sur toutes les chaînes possibles. Malheureusement, ils ne tombèrent que sur des émissions de musique avec une grande gazelle toute fine et qui en montrait beaucoup trop. Ou encore des jeux où une girafe ne rentrait pas totalement dans le visuel de la caméra. On ne voyait que son cou alors qu'elle lançait une roue supposée lui faire gagner des millions. C'était exaspérant. Rien sur une supposée télé-réalité dont ils seraient les supposés célébrités.
Soupirant, elle jeta la télécommande aussi loin que possible.
« Je suis sûre que c'est un coup des aliens. » murmura-t-elle sans vraiment attendre de réponse.
C'était toujours de leur faute. Ca l'avait été dans le désert, ils devaient être une fois encore dans le coup cette fois-ci. A croire qu'ils aimaient faire de sa vie un désastre. Peut-être qu'ils se trouvaient dans leur vaisseau ? C'était possible. Un immense vaisseau, mais un vaisseau quand même. Le fait qu'ils soient tous ici des animaux dotés de paroles et d'un minimum de conscience… C'était vraiment pas bon.
« Ça existe pour de vrai les aliens alors ? »
C'était la petite brune qui lui avait parlé en chuchotant. Lana hocha vivement la tête, comme s'il s'agissait d'une évidence. C'était dingue que si peu de personnes ne soient au courant de leur existence.
« Et ils sont vraiment très méchants. »
Elle grimaça à la pensée de les recroiser. Si Judy avait été kidnappé par des êtres venus d'ailleurs, c'était foutu pour elle. Et si eux étaient les pantins de ces mêmes extra-terrestres… ils étaient tout autant foutus !
« L'autre grand au visage disproportionné tu le connais c'est ça ? » l'interrogea-t-elle finalement, passant son regard autour de la pièce pour être certaine de ne pas être observée de trop près. « Il t'a dit pour… enfin voilà. »
Mieux valait ne pas entrer dans les détails. Sait-on jamais.
« Oui, il m'a dit. »
La voix d'A. était de plus en plus basse. Elle aussi elle faisait attention. C'était bien.
« On peut rien faire si on reste là… faut qu'on bouge. »
Si elle pouvait partir à la recherche de toutes les caméras qui restaient fixées sur elle et les casser en mille morceaux. C'était un plan qui lui plaisait. Certes, l'autre gars avait parlé de prévenir tout le monde, elle avait déjà essayé et ça avait été un échec sans nom. Vraiment, ce n'était pas fait pour elle d'aller discuter avec les autres et de tenter de les convaincre. Déjà qu'elle-même se posait beaucoup de questions sur ce qui était réel et ce qui ne l'était pas, à ce moment précis…
« Mais le portail est télécommandé, je sais pas comment on pourrait sortir. »
« Mouais. »
Son air pincé et son regard perdu signifiaient qu'elle était en train de réfléchir. Pas trop non plus, sinon elle chopperait un mal de crâne pendant cinq heures, surtout qu'elle ne se sentait pas encore au maximum de sa forme.
« Peut-être qu'on peut l'escalader. Mais j'aime pas faire du sport. »
C'était un soucis de taille : de la taille d'un portail.
« Moi non plus j'aime pas le sport parce que je suis vraiment très très nulle et puis j'ai jamais fais d'escalade. »
Oh, mais ça leur faisait un point commun alors ! Elle n'avait vraiment pas eu envie qu'A. l'encourage dans cette idée de faire fonctionner leur muscle. Elle aurait certainement abandonné avant d'arriver au portail. Beaucoup trop de marches à descendre en plus.
« Bon. » Attaquons le plan B. « Ca sert à rien qu'on reste ici, la Carotte elle est pas cachée dans cette maison ! On peut pas s'en aller ? »
Elle tentait de feindre un air suppliant mais elle avait plus l'air d'être sur le point de faire une rage de dents.
«Mais faut retrouver l'autre à l'air malsain aussi. »
Elle l'avait presque oublié, son cerveau passait bien trop vite d'une info à une autre. En soi, elle s'en fichait pas mal, même si lui avait l'air décidé à les ramener chez eux au moins. Puis il avait promit à manger.
Son intervention était loin d'être convaincante et ça, elle le comprit bien vite à la réponse de Nick. Elle le fixait pourtant avec intensité, espérant presque l'hypnotiser ou à la limite le faire assez flipper pour qu'il se range de son avis. Le fait qu'A. à côté d'elle hoche la tête pour appuyer ses dires n'aida pas non plus.
« On reste là cette nuit. J'ai pas de place pour vous héberger ailleurs et c'est très mal poli de disparaître quand on nous a gentiment accueilli. »
Sa seule réaction fut un long soupir, montrant bien à quel point elle était blasée par cette situation. Croisant les bras, s'étant relevée, elle ronchonnait sans dire un mot alors que sa compère ne semblait pas plus embêtée que ça. Elle suivait l'avis du renard qui était du côté de l'ennemi ! UN ALIEN ! C'était sûr maintenant. Elle en était persuadée.
« Vous êtes ennuyeux. Et pas marrants. »
D'un pas décidé, elle quitta la pièce pour se diriger dans un des couloirs. Franchement, qu'est-ce qu'ils étaient… mous. Bon, très bien, elle n'était pas la plus agréable ou la plus impliquée non plus. Elle voulait juste retrouver son zoo. Rien que le fait d'aller dormir dans un lit normal, dans une chambre normale, ça la mettait dans un état de stress pas possible. Elle était désespérée.
Traînant des pieds, elle n'était pas du tout pressée de se rendre dans cette pièce toute petite, fermée, avec plein d'ennemis tout autour prêts à venir l'agresser dans son sommeil. Elle en frissonnait d'avance. Elle n'avait pas peur de faire un carnage et de mordre quelqu'un jusqu'à ce que mort s'en suive, si jamais cela était nécessaire, mais… Ah vraiment, les aliens c'était sa phobie, c'était le truc qui devait pas l'approcher, pas la toucher, elle ne pouvait supporter l'idée.
Pour passer un peu le temps, elle s'amusa à ouvrir toutes les portes sur son chemin. De toute façon, elle n'était pas prête de trouver le sommeil. Elle tomba sur plusieurs d'entre elles fermées à clé, ce qui ne faisait que la frustrer d'avantage, avant de tomber sur un salon presque identique à celui qu'elle avait quitté. Puis d'autres portes fermées. Et une bibliothèque remplie de livres qui avait l'air plus chiants les uns que les autres. Mais elle pouvait bien trouver de quoi s'y occuper.
Ce fut même très simple. Elle prenait chaque bouquin dans une de ses mains, l'ouvrait, avant de le laisser tomber à même le sol. Elle répéta le geste à plusieurs reprises, jusqu'à en recouvrir entièrement le sol et à en vider quelques étagères. C'était inintéressant, elle ne voyait rien qui vaille le coup. Pourtant, elle adorait lire… peut-être pas, mais ça aurait eu le mérite de l'occuper. Elle espérait trouver quelques infos, au moins.
« Qu'est-ce que vous faites ? »
Elle tourna la tête pour se retrouver face à l'un des gardes-tigres qui la regardait de travers. Elle aimait pas ça.
« Je fais le ménage, ça se voit pas ? »
Elle avait froncé les sourcils, laissant tomber de nouveau tous les livres qu'elle portait avec un immense sourire. Sa tentative de passer pour une innocente était vaine mais la provocation lui plaisait. Hors de question qu'elle se laisse faire par ce petit truc avec de grandes dents !
« Non pas vraiment… J'aurai plus dit que vous mettiez le bazar. »
« Vous m'espionnez ou quoi ? » Les mains posés sur ses hanches, elle le défiait de répondre que c'était vraiment ce qu'il faisait. Elle n'espérait pas parce qu'elle ignorait ce qu'elle viendrait à lui dire si tel était vraiment le cas. « Mais paaaaas du tout ! Je donne une nouvelle vie à cette pièce ! »
Elle était d'ailleurs très satisfaite de son travail. C'était beau. Ce n'était plus vide et sans âme. Là, elle se sentait mieux. Le tigre haussa un sourcil, doutant certainement de ses réelles intentions.
« Je vois ça… C'est la femme de ménage qui va être contente. »
Et il s'en alla, avec ce jugement dans le regard qui voulait clairement dire qu'il la trouvait minable. Elle le reconnaissait. Quel… Ah, elle détestait qu'on la traite comme ça ! C'était de sa faute à elle si elle avait rien d'autre à faire de sa vie en ce moment ? On venait de l'enlever de chez elle, de la kidnapper un peu, finalement, et elle devait être toute contente ? Elle se détendait comme elle le pouvait, d'accord ?
Lana n'eut pas le temps de lui répliquer puisqu'il était parti sans dire un mot de plus, la laissant seul avec le bordel qu'elle avait crée. C'était beaucoup mieux comme ça ! Qu'il se casse ! Elle n'en pouvait vraiment plus de cette baraque ! Elle s'affala à même le sol, entourée de tous ces bouquins ouverts. Ils faisaient un bon matelas, malgré tout. Voilà, c'était décidé : elle dormirait ici, c'était très bien, beaucoup moins stressant que la chambre qu'on lui avait donné.
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Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
La nuit avait été paisible et confortable. Malgré tout, Amelia culpabilisait un peu d'avoir aussi bien dormi quand une lapine policière avait disparu et dormait dans des conditions dont elle ne pouvait pas avoir idée. Néanmoins, un sommeil réparateur comme le sien ne serait pas de trop pour élucider cette affaire. Après s'être habillée de ses vêtements de la veille, Amelia descendit à la cuisine où le petit déjeuner leur avait été servi et où elle retrouva les autres - excepté Aloysius. Une personne manquait cependant à l'appel : Monsieur Mully. -Le maître s'excuse mais il ne pourra pas être présent. Il vous invite à prendre un copieux petit déjeuner avant de reprendre vos recherches, expliqua un tigre en devançant la question de la lionne. Amelia opina du chef. C'était logique. Mully était sans doute un homme occupé. Ou plutôt : un animal occupé. Il avait déjà été suffisamment aimable de leur donner la jouissance de sa propriété, on ne pouvait pas s'attendre à ce qu'il les baby-sitte en plus. Il avait cependant fait les choses bien et en grande pompe : la table était couverte de victuailles : pain, confiture, viennoiseries... Amelia aurait difficilement pu rivaliser. - Oh bah ça c'est pas de refus ! Vous saviez que le petit déjeuner c'est le repas le plus important de la journée ? demanda Amelia à la cantonade, observant tour à tour ses co-équipiers tandis qu'elle prenait place à la table. On va avoir besoin de forces pour retrouver Judy, c'est certain ! Et la pâtissière ne se fit pas prier pour faire le service des uns et des autres. - Qui veut du café ? chantonna-t-elle, la cafetière fumante déjà à la main. Amelia servit les intéressés avant de faire de même avec le jus d'orange. Elle attrapa ensuite un généreux morceau de pain frais et y tartina de la confiture aux fruits rouges. Puis elle mordit dans le tout avec appétit. - Au fait... vous avez bien dormi ? s'enquit-elle après avoir avalé la première bouchée. La jeune femme blonde but une grande rasade de jus d'orange à un rythme impressionnant avant de reposer bruyamment son verre sur la table pour fixer ensuite Amelia, ses yeux cerclés de cernes violettes : - C'est quoi cette question ? J'ai l'air d'avoir rêvé de licornes et de nuages tout doux ? Amelia se sentit rosir et grimaça, désolée pour la jeune fille. - Tu as fait un cauchemar ? Moi ça m'arrive des fois. Je déteste ça. Cela pourrait expliquer qu'elle se soit levée du pied gauche ou qu'elle manque de sommeil, ce qui était visiblement le cas. Ce n'était pas une excellente nouvelle pour l'enquête mais le petit déjeuner l'aiderait sans doute à prendre des forces et à voir la vie un peu moins en noir et gris. Du moins, Amelia l'espérait. - Non. Le ton était sec, catégorique et sans appel. Puis elle soupira, décidant finalement de développer, ce à quoi Amelia ne s'était pas attendue : - J'ai rêvé de lapins... c'était cool même si ça a pas duré longtemps... qu'est-ce que je ne donnerai pas pour un lapin... murmura-t-elle avant de noyer son chagrin dans ce qu'il lui restait de jus d'orange. Décontenancée, Amelia réfléchit quelques instants avant d'attraper la bouteille de jus d'orange pour l'incliner en direction de la jeune fille : - Tu en veux encore un peu ? offrit-elle en songeant que ça ne pourrait certainement pas lui faire de mal. Elle avait l'air d'aimer cette boisson beaucoup. D'ailleurs, elle hocha vigoureusement la tête d'un air tout triste à fendre le cœur. Alors Amelia vida la bouteille dans le verre qu'elle lui tendait. Car si ça pouvait lui mettre un peu de baume au cœur, ce n'était pas cher payé. Mais après cette étrange conversation, il sembla que plus personne ne voulait réellement parler et le petit-déjeuner se termina dans un quasi silence inhabituel pour Amelia.
Après le petit-déjeuner, la petite troupe ne tarda pas à se mettre en route. Mully n'était pas venu les saluer, ce qu'Amelia regrettait un peu. Ils avaient tellement bien dormi et bien mangé, après tout ! Elle aurait aimé le remercier pour cette hospitalité peu commune. Heureusement, les tigres étaient encore là, fidèles à leur poste, fiers et beaux. Amelia s'approcha de l'un d'eux, qui la dominait d'au moins deux têtes - ce qui était souvent le cas puisqu'Amelia était une femme petite - et attrapa ses deux immenses pattes dans ses petites mains. - Vous direz à Monsieur Mully que c'était très bon et confortable, d'accord ? demanda-t-elle avec un sourire radieux. - Je transmettrais mademoiselle. Merci, répondit le tigre en inclinant sa tête dans sa direction avec un sourire gentil. Il n'en fallait pas plus à Amelia, si bien qu'elle ne remarqua pas le regard méchant qu'il adressa à la blondinette ni le salut qu'il donna à Nick avant leur départ et encore moins le fait qu'il avait ignoré les autres. Une fois à l'extérieur, un problème de taille leur sauta cependant aux yeux : les voitures n'étaient plu là, ce qui rendrait leur déplacement plus long. Amelia trouvait imprudent de se déplacer à l'aveuglette dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Elle avait aussi conscience de la perte de temps qu'un déplacement à pied occasionnerait, sans parler de la perte d'énergie. Puis elle se rappela qu'elle était "mariée" au parrain de la mafia. Ce qui n'était pas sans lui donner quelques avantages, parmi lesquels un moyen de locomotion. Ce n'était pas dans les habitudes d'Amelia de se servir des gens. Elle n'aimait pas ça. Mais les grands maux appelaient les grands remèdes. Une gentille lapine avait disparu, ils ne pouvaient pas se permettre de perdre du temps. - Quelqu'un a le numéro de mon... mari ? demanda-t-elle finalement en tâchant de paraitre nonchalante et convaincue. Il est pas enregistré sur mon téléphone. Je crois qu'il pourrait nous envoyer des voitures. Nick s'avança sans rien dire et lui donna la carte du boss. Amelia rentra le numéro dans son téléphone - qui captait étonnamment bien dans cette ville inconnue et hors de son monde - et attendit. A la troisième sonnerie, il décrocha. - Bonjour ! C'est Amelia ! Je dérange pas ? - Mais voyons quelle idée, chère Amelia. Tu ne déranges jamais ton Vito adoré. Un sourire crispé prit place sur les lèvres d'Amelia. Par chance, elle n'avait pas mis le haut parleur. - Que puis-je pour toi, ma praline ? - Eh bien en fait on aurait besoin de voitures pour continuer l'enquête. Ca me parait un peu compromis d'arpenter la ville à pied parce que c'est un peu grand. - N'en dis pas plus, je t'envoie ça. Vito raccrocha, sans doute très occupé lui aussi. - C'est bon ! On a des voitures ! s'écria la pâtissière après avoir raccroché. Au fait... on doit aller où maintenant ? - Benji nous attend chez Finnick, expliqua Nick d'un ton tranquille, ce qui rassura la jeune femme. Les voitures ne tardèrent pas à arriver après le coup de téléphone d'Amelia. Pour le coup, son "mari" était efficace : il n'avait pas perdu un instant. Amelia et Nick prirent place dans l'une, pendant que Mulan et la blondinette prenaient place dans l'autre. - On aimerais aller chez Finnick si vous connaissez, expliqua-t-elle à l'ours polaire qui leur servait de chauffeur. Il démarra sans rien dire, alors Amelia supposa qu'il connaissait le chemin. Après un certain moment, l'ours les déposa en centre-ville devant un garage abandonné. Le changement par rapport à l'opulence des Mully était total. Amelia ne s'y était pas attendu mais descendit de la voiture sans rien dire. Un fennec attendait devant le garage. Il tapa énergiquement dans la main de Nick et salua les autres d'un signe de tête poli. - Benji est pas encore là. Il va pas tarder. Entrez, dit-il en tournant les talons. Une fois à l'intérieur, il offrit un soda à chacun. Amelia le remercia dans un grand sourire et but une gorgée rafraichissante. Elle aurait voulu complimenter son intérieur, mais c'eut été un mensonge. Alors elle attendit que l'équipe soit réunie - enfin presque - ce qui ne tarda pas. Amelia bondit du siège où elle avait pris place quand les jumeaux et Benjamin arrivèrent, heureuse de les revoir. - Coucou ! Vous allez bien ? En tout cas je suis contente de vous revoir ! Vous avez l'air en forme, c'est une excellente nouvelle tout ça ! s'écria-t-elle. Puis avisant le petit furet, elle se pencha vers lui et reprit : - Oh comme tu es mignon, toi! Tu t'appelles comment ? Moi c'est Amelia !
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
A peine avait-il posé quelques pas dehors qu’il s’était mis à pleuvoir. Aloysius avait levé les yeux au ciel, fermé quelques secondes les yeux pour sentir la pluie s’écraser sur son visage avant de reprendre sa route. Quelques minutes après, la pluie s’était mise à tomber plus violemment, une pluie drue composée de grosses gouttes. En moins de temps qu’il n’en avait fallu pour le dire, le lion s’était retrouvé trempé de la tête aux pieds et continuait pourtant d’avancer, bien décidé. La ville était à plusieurs mètres de là, sans doute même à des kilomètres et le psychiatre tachait de restait dans les endroits lumineux, dans les rues suffisamment large et saine pour avoir des lampadaires en état de marche. Une voiture lui passa devant et l’éclaboussa allégrement au passage. L’homme serra les poings en pestant tandis que la voiture faisait brusquement marche arrière. La vitre conducteur s’ouvrit et il regarda vers l’intérieur du véhicule d’un air surpris. Soudain, une tomate lui fonça droit dessus et s’écrasa sur son visage tandis que le véhicule repartait en trombe, emportant avec elle les mots du malpoli :
- A bas les Mully ! - Il est con lui ou quoi ?
Ça lui avait échappé d’un seul coup. Le lion était pourtant rarement aussi indélicat mais la bêtise de cet abruti l’avait tellement désarçonné qu’il en avait perdu son latin. Comment pouvait-il croire une seule seconde qu’il faisait partie des Mully ? Il était sans aucun doute ce qui se rapportait le moins à l’espèce animale hors humain dans tous les champs de vision de ce chauffard… Il était un HOMME, un humain… comment avait-il pu faire un tel raccourci ?! Atterré de constater qu’une fois de plus il était entouré d’idiots, il secoua la tête avec une moue désapprobatrice tout en sortant son mouchoir blanc de la poche extérieur de son costume. Lui aussi commençait à être bien humide et il s’en servit pour enlever la tomate qui lui restait sur le visage et dans les cheveux. Fort heureusement, il n’avait pas tâché son costume… Dans le cas contraire, il aurait sans aucun doute remué ciel et terre pour faire un ragoût de cette loutre malpolie.
Il entreprit alors du faire du porte à porte dans le quartier en espérant trouver un abri, des renseignements et pourquoi pas une télé qui lui aurait permis une bonne fois pour toute de vérifié s’ils n’étaient qu’une émission de télévision ou non. Malheureusement, il ne trouva personne d’assez courageux ou hospitalier. Le mauvais temps, la nuit noire et son apparence humaine aidant sans aucun doute plus que de mesure. La joie le ranima pourtant lorsqu’au détour d’une rue il trouva enfin une cabine téléphonique. Il n’avait bien sûr sans doute pas la monnaie Zootopienne pour composer le numéro de son choix mais comme dans toutes les villes, les numéros d’urgence se devaient d’être gratuits. Aussi s’engouffra-t-il dans l’habitacle et il composa le numéro de la police.
- Veuillez patientez, nous composons votre numéro.
Une musique se mit alors à retentir dans le combiné. Une musique qu’il connaissait sans se souvenir pour autant d’où il l’avait entendu :
« Soyez prête pour la chance de votre vie, car enfin va veniiiiir le grand jou… »
- Votre numéro vient d’être composé. Biiiip Biiiiip - Police de Zootopie, veuillez patienter, nous allons vous mettre en relation…
Le Printemps de Vivaldi se mit à tonner dans le combiné, à croire que des Assedic de Paris à la police de Zootopie, tout le monde avait décidé de choisir la même musique. Il n’entendit pourtant pas la fin puisqu’un violent coup lui fut assener à l’arrière du crâne et qu’il perdit connaissance instantanément.
******
Lorsqu’il rouvrit les yeux, Aloysius constata qu’il était ligoté à une chaise mais qu’il n’était pourtant pas bâillonné. Vu le peu de l’lumière et l’odeur humide de moisie qui hantait les lieux, il devait sans aucun doute être dans une espèce de cave. Un panda l’observait d’un air fermé et le lion se décida à lancer la conversation.
- Bonjour. A qui ai-je l’honneur ?
Le nounours de Chine ne lui répondit pourtant pas et quelques minutes après, une voix raisonna non loin d’eux… quelqu’un arrivait. Un lézard pour être précis.
- Alors ? Il est en était de marche ?
Le psychiatre ne voyait absolument pas ce que cela signifiait et préféra garder le silence. De son côté, le panda hocha la tête avant de s’approcher de lui et de se tourner vers le lézard qui semblait être le chef. Ce dernier observa le lion avec un sourire malsain.
- Bien... C'est la première fois que j'ai le plaisir de voir un humain en chair et en os.
Il claqua des doigts et un autre panda accouru avec une chaise qu’il posa avec soin en face d’Aloysius avant de l’épousseter et de laisser le lézard s’asseoir.
- Big a trouvé un passage vers votre monde visiblement... J'imagine que vous ne savez pas par où vous êtes venus n'est-ce pas ? Il est trop malin pour ça ! Non moi ce qui m'intéresse c'est la raison de votre présence à Zootopie. Vous avez le droit de ne pas répondre mais Tito ici présent se fera un plaisir de vous délier la langue.
Son sourire avide de sang s’étira sur ses lèvres tandis que ses yeux partait dans tous les sens… Il y voyait encore quelque chose ? Le psychiatre préféra éviter de le fixer dans les yeux de peur d’avoir le tournis, le mal de mer ou toute autre trouble l’empêchant d’agir avec toute cognition et avec panache. Il se contenta d’éclater de rire, ce n’était franchement pas ce petit roquet qui allait lui faire peur.
- Parce que vous pensez que je pourrais en avoir quelque chose à faire de vous dire pourquoi je suis ici ? Vos guéguerres ne m'intéressent nullement... et...
Il observa le panda et ses pattes avec attention.
- Avec des pattes pareils, je doute que votre ami connaisse quoi que ce soit à l'art exquis de la torture. - Parce-que vous pensez que c'est lui qui va faire la séance de torture ?
A son tour d’éclater de rire. Beaucoup trop. A croire qu’il en était mort de rire. Si seulement c’était vrai…
- Bon alors ? Pourquoi vous êtes là ? Qu'est-ce que Big mijote ? - Oula oula oula oula…
Il ferma les yeux en les plissant, signe que toutes ces questions l’ennuyaient et le dérangeait un tantinet. C’est fou ce qu’il s’amusait.
- Une question après l'autre cher ami, je ne suis pas vraiment programmé pour répondre à autant de question en même temps ! Par laquelle je commence ? La quatrième ? La première ? La sixième peut-être ?
Le lézard plissa ses yeux globuleux.
- Dans l'ordre... Et j'aime pas trop qu'on se moque de moi. Alors t'as intérêt de répondre !
Le panda le gifla violemment et Aloysius senti que ses griffes avaient entamé sa peau au passage. Son regard devint soudainement noir. Il fallait qu’il réfléchisse. Ça pouvait être bon du panda… du lézard aussi d’ailleurs… et son amie blonde qui manquait tellement de protéine… oui, il fallait vraiment qu’il réfléchisse à l’accompagnement qui se devait pour accompagner la viande.
crackle bones
Nick Wilde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Theo James
| Conte : Zootopia | Dans le monde des contes, je suis : : Nick Wilde
“Personne à le droit de toucher à Carotte les gars...”
Nick avait beaucoup de mal avec les habitants de Storybrooke... Au final, il n'avait peut-être pas bien fait de mettre les jumeaux avec Benji... Eux au moins étaient sympas et pas chiants. Ce n'était pas le cas d'Aloysius qui était entrain de pousser tout le monde à partir. Cet idiot avait l'air de se croire chez lui à Zootopie... Ça allait finir par lui attirer des ennuis et franchement, s'il ne poussait pas les autres, le renard se serait bien gardé de se mêler de quoi que ce soit. Mais Lana semblait avoir besoin de suivre l'autre cinglé et même Amelia semblait passer du temps avec lui alors qu'elle n'avait pas l'air de l'apprécier plus que cela... Heureusement qu'il y avait l'asiatique, c'était une flic comme elle et elle était franchement sympa. Ils discutèrent un moment puis il la regarda partir vers les autres.
Le lendemain, Nick récupéra les présents et partit au rendez-vous que Benji lui avait donné. Amelia avait eu la bonne idée de demander le numéro de Mister B pour faire venir les voitures et ils étaient partis tous ensemble. Enfin... Sans Aloysius. Mais le policier s'en lavait les mains. Il avait été assez clair et si l'autre avait voulu n'en faire qu'à sa tête, c'était son problème. Après avoir salué son pote Finnick, le renard regarda le groupe rentré tandis qu'il attendait à l'entrée. Enfin les jumeaux firent leur entrée avec son collègues. Après qu'Amelia les eut salué, Benji lui fit son topo, lui racontant qu'il n'avait rien trouvé chez les Spark. Ce qui confortait Nick dans son idée que cela n'avait strictement rien à voir avec les familles mafieuses...
"Où est Aloysius ?" Demanda-t-il alors, clairement tourmenté à l'idée que le groupe soit disloqué.
- J'en sais rien. Il a voulu partir, visiblement il a réussi. Ce mec se croit chez lui à Zootopie, il va sans doute finir par comprendre qu'il n'est pas à Storybrooke ici... Répondit-il en haussant les épaules.
Puis Benjamin lui expliqua qu'il avait dû faire un détour par chez sa mère, rien de grave selon lui. Les deux policiers se tournèrent alors vers Finnick et Flash qui était entrain de les rejoindre. Si le fennec fut rapide à leur dire qu'il n'avait rien trouvé, ce fut loin d'être le cas du paresseux... Décidément, celui-là, il n'était rapide qu'au volant de sa voiture ! Une fois que Flash eut fini son rapport, Nick regarda le reste du groupe. Le renard était persuadé que ça n'avait rien à voir avec les mafias et tout le confirmait. Retour donc à la case départ, ou presque.
Au moment où il se faisait cette remarque, Nick sentit son portable vibrer. Il venait de recevoir une vidéo et s'aperçut que Benji aussi. Ils avaient tous les deux reçus une vidéo du kidnappeur. Judy y paraissait en forme et libre de ses mouvements. Ce n'était donc plus un kidnapping... Elle était trop immobile et ne disait rien. À croire qu'elle collaborait ou avait choisi de rester ! Ce qui pouvait très bien être le cas...
Nous étions enfin arrivée au lieu de rendez-vous mais cela ne nous affança guère, nous étions toujours au même point, les jumeaux ainsi que Benji n'avaient rien trouvé non plus de leur côté. C'est pourtant très étrange, si cela avait été un kidnapping le ravisseur serait déjà entré en contact avec l'un d'entre eux pour demander une rançon non ? Rien ne correspondait vraiment avec nos idées, cela ne faisait que nous faire reculer à chaque fois que nous avions une nouvelle piste.
C'est alors que je vis Benji et Nick regardaient leur portable. Ils avaient l'air d'avoir reçu quelques choses mais vu leur tête ça ne devait pas être une bonne nouvelle. Je m'approchais donc d'eux afin de savoir ce qu'ils avaient finalement reçu. En espérant que ça soit en rapport avec l'enquête et non des photos compromettante de gazelle.
- Qu'est ce que vous avez reçu ?
Benji me tendit son portable afin de me faire regarder la vidéo à mon tour. Bon, bonne nouvelle Judy était vivante, mauvaise nouvelle, elle n'avait pas vraiment l'air heureuse d'aider quelqu'un. Et c'est fou mais cette voix était extrêmement lente ! J'avais l'impression que j'avais dû attendre une éternité pour avoir la fin de la phrase.
- Ce n'est donc pas un kidnapping. - Je crois que si quand même.
Benji se mordilla la lèvre, cela se voyait qu'il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait. Il n'avait pas l'air de savoir quoi faire. Il se tourna vers Finnick qui lui se contenta d'hausser les épaules. Pour moi, ça ne restait tout de même pas un simple kidnapping puisqu'elle n'était nullement attachée, et elle n'avait pas l'air d'avoir subit de dommage...physique.
- Elle est libre de ses mouvements. Seulement le problème c'est qu'on ne sait pas pourquoi elle l'a suivi délibérément...Et ce " criminel" à l'air vraiment... lent.
S'il était aussi lent dans ses actions que dans ses paroles alors elle aurait largement eu le temps de s'enfuir quatre fois.
- Avez vous une idée de qui cela pourrait être ?
Benji secoua simplement la tête.
- Si on savait qui c'est on serait déjà sur place.
Il se tourna désormais vers Flash, qui secoua la tête négativement à sa question silencieuse.
- Mais l'hypothèse du paresseux semble... probable. Mais savoir qui... ils sont nombreux.
Génial ! Donc maintenant nos suspects sont la population entière des paresseux ! Franchement, je trouve qu'on a rétréci le cercle... Surtout s'ils sont tous aussi lent les interroger reviendrait à plusieurs mois de recherche... Et on ne sait jamais, car ici la personne est lente comme un paresseux mais si quelqu'un se faisait passer pour un paresseux ? Il ne faut pas non plus oublier ce détail... Bon, je crois que je cherche peut-être trop loin mais on ne sait jamais.
- Bon.. ce n'est pas gagné... en voyant le vidéo le décor ne vit dit rien ? Je sais que Zootopie est grand mais il faut essayer de trouver des indices. Même si Judy l'aide, elle n'a pas l'air au bord de la crise de joie. - Bah... toutes les caves se ressemblent.
Génial, merci beaucoup Benji pour cette aide. Je comprenais bien qu'il avait l'air de patauger mais à ce rythme là nous n'allons pas avancer beaucoup.
- Tu n'as pas entendu de son particulier non plus lors de la vidéo ? Ça pourrait nous aider. - Bah...non j'ai entendu la même chose que toi.
Je voyais bien qu'il devenait de plus en plus perplexe à mes questions. Je ne voulais pas le prendre pour un imbécile mais je ne savais vraiment pas quoi faire non plus et cela m'énervais au plus haut point.
- Je pensais que tu aurais entendue plus de chose avec la deuxième écoute. - Aaaaah ! Ben... non rien. - Bon. sinon vous n'avez pas des appareils pour une reconnaissance vocale des fois ? Judy avait-elle d'autres amis paresseux ?
Le félin secoua de nouveau négativement la tête et se mit à fixer Flash.
- Euh... non. Enfin peut-être au poste mais euh...
Flash secoua lui aussi la tête en signe d'ignorance.
- Je... saiiiiiiiis...paaaaaaaas...nooooooon...pluuuuus... -Alors nous devrions peut-être retourner au poste ? Et vous avez de quoi tracer le lieu d'où provient le message ? - Euh...
Il lança un regard à Nick, je demande peut-être trop d'appareil sophistiqué, même à Storybrooke nous n'avions pas tout ça mais j'espérais qu'ils en aient quelques uns.
- Retournons au poste, bonne idée.
Il me lança un regard avant de trottiner vers la voiture. Je le suivis jusqu'à celle ci. Bon. Allions-nous enfin avancer dans cette enquête ?
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Ils s'étaient réveillés avec la meilleur des sensations : ils n'étaient plus deux frères à se réveiller dans la même chambre, mais trois. Le petit Dexter était toujours avec eux, partageant la même joie que les rouquins d'être là. Après un grand calin au petit furet, ils remirent leur uniforme de la police (puisqu'ils n'avaient que ça comme vêtements) afin de rejoindre Super-Maman-Benji. En chemin, ils s'étaient rappelés d'une chose. Le cambriolage. Ils étaient là pour ça à la base, et Benji, tout comme les jumeaux, avaient zappé. Avant de se diriger vers la cuisine, où elle les attendait certainement avec un petit déjeuner aussi copieux que le diner de la veille, ils firent rapidement le tour de l'orphelinat, guidés par Dexter pour ne rien louper. Mais rien. Même le petit furet ne savait rien, ce qui pouvait se comprendre. Super-Maman-Benji n'avait peut être pas envie d'inquiéter des petits enfants innocents alors qu'ils étaient probablement ce qu'il y avait de plus mignon dans tout l'univers (et même encore plus loin surement).
Puis ils comprirent. Ils sourirent alors. Ils finirent donc par se diriger vers la cuisine pour rejoindre la mère et le fils, en les regardant d'un œil attendri. Avant de commencer à manger, Super-Maman-Benji tendit un papier aux jumeaux. Ils virent rapidement le nom de Dexter en tête du papier : le document d'adoption.
Dexteeeeeeeeeer ! Avec ça on est tes papaaaas !
Ce fut très simple, une signature plus tard, et la petite merveille qui se serrait contre eux, tout heureux, était désormais un Byrom. Le but de leur existence était désormais accompli. Ils avaient adopté un furet. Plus qu'à ramener Judy, devenir super pote avec elle, et retourner à Storybrooke pour vivre tous ensemble heureux pour l'éternité. A côté d'eux, ils entendirent un petite loutre (qui était elle aussi super super mignonne) s'approcha de Benji pour le tirer sur la manche.
Tu regardes Hector Benji ? Elle avait demandé ça d'un air tout triste à briser le cœur.
Benji lui répondit en hochant la tête négativement. Non, je ne regarde plus. Il n'est plus très drôle je trouve. Pourquoi ? Parce que j'ai lu un article qui dit qu'ils vont le déprogrammer des chaînes. C'est triste non ? Oui c'est dommage Lilou. Mais je suis sûr qu'il a pleins d'autres émissions super qui vont passer à la télé à la place. Oui sans doute... La petite Lilou fut très triste, à tel point que les jumeaux commençaient eux aussi à regretter cette superbe émission.
Cependant... ils tiquèrent aussitôt. Des émissions annulées ?
Vous savez pourquoi ils ont eu la cruauté d'annuler des chaînes ? D'autres vont être remplacées ? Pour des émissions policières qui montrent des humains chercher des lapins ?
Benji haussa simplement les épaules, pas du tout surpris. Euh... Parce que Hector fait plus d'audience. C'est tout. Il était devenu ringard le pauvre.
Les épaules des jumeaux s’affaissèrent, un air profondément triste et dévasté sur le visage. Pauvre Hector... Un rêve brisé ! Un monde qui s'écroule... On est profondément touché par la perte de son émission.
Ils firent un profond soupir, pour ce pauvre Hector qu'ils imaginaient tout triste. C'était quoi son émission déjà ?
"Ça bouge avec Hector." Il les regardait, surpris. Vous connaissez ? Ca bouge avec Hector. Cette émission est trop géniale ! Ce titre est vraiment formidable ! Je suis pas fan personnellement... Je trouve son humour trop... Lent. Devant l'air triste des jumeaux pour cette émission qu'ils venaient de découvrir, qui s'était faite annuler aussitôt, Benji tenta un sourire pour les remettre d'aplomb, soutenu par le petit Dexter. Ils s'étaient préparés pour repartir, ayant manifestement rendez-vous avec le reste de leur groupe, et c'est donc la main sur le coeur et les yeux larmoyants qu'ils partirent, avant de reprendre leur joie habituelle à la vue de l'autre groupe.
SALUT ! VOUS POUVEZ CESSER DE VOUS ENNUYER, LES BYROM ET SUPER-BENJI SONT ARRIVES ! Ouais je sais, on est très honorés de contribuer à votre bonheur. Excusez-vous pour cette absence cette nuit. Coucou ! Vous allez bien ? En tout cas je suis contente de vous revoir ! Vous avez l'air en forme, c'est une excellente nouvelle tout ça ! Ils avaient salué Amelia avec tout autant de joie, très heureux de retrouver une personne essentielle (une déesse c'était pas négligeable) aussi sympa de surcroît. - Oh comme tu es mignon, toi! Tu t'appelles comment ? Moi c'est Amelia !
Dexter lui donna son nom avec ses grands petits yeux absolument mignons.
Dexter est désormais notre nouveau petit frère ! La fraternité Byrom est désormais à quatre ! Notre soeur va adorer Dexter ! Tu veux nous rejoindre Amelia ?
La suite était un peu flou. Ils avaient reconnu Flash le paresseux (leur camarade de chambre chez Dyson était un paresseux, donc ils préféraient ne pas trop l'approcher afin de ne pas faire d'overdose d'ennui), et puis... encore des paresseux dans la vidéo de Judy et...
ATTENDEZ NE BOUGEZ PLUS !
Les jumeaux s’exécutèrent eux même, ne bougeant plus, attendant d'être sur de ce qu'ils avaient entendu. Benji avait bien dit que... ? Les yeux étaient rivés sur eux, alors ils s'étaient retournés vers le léopard.
Benji ? Hector qui bouge, c'est un paresseux ?
Totalement perdu, Benji répondit sans comprendre : Ben oui pourquoi ? Je croyais que vous connaissiez ? On connaît le titre ! Il est génial ! Fit simplement Derek.
Mais attendez ! Cette tragédie de ce pauvre Hector ! N'aurait-il pas besoin d'un coup de main ? Pour regagner son émission ? Ou pire ! Se venger ?! Aime-t-il le lapin à la moutarde ? Moi je préfère les frites la moutarde. Même si avec du ketchup c'est meilleur. Vous avez déjà essayé avec un fromage ? Mes amis, Hector le pauvre petit paresseux qui a perdu son émission est notre assassin ! Enfin espérons qu'il ne le soit pas encore. Aaaaah je viens de comprendre pourquoi ça marchait pas son émission. J'iiiiimaaaagiiiiine qu'iiiil faaaaallaiiiit êêêêêtre paaaatieeeents poouuuur reeeeegaaaaardeeeeer !
Lana Gyllenhate
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Non mais ils sont cools les pirates,
ils me laissent manger de l'humain.
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Le réveil avait été difficile, si on pouvait parler de réveil. Elle avait à peine dormi. Tellement flippée d'être kidnappée, qu'on lui coupe les cheveux, qu'on lui vole ses vêtements, qu'elle n'avait fermé les yeux que par intervalle de cinq minutes grand maximum. Alors la question de la petite gentille là, elle ne l'avait pas beaucoup apprécié. Bon, c'était pas de sa faute mais quand même. Le petit déjeuner avait été horriblement fade et elle avait dû se contenter de jus de fruit pour espérer retrouver un regain d'énergie. Elle avait un peu la tête dans les fesses en fait. Voilà, c'était ça. Et c'était très dur à vivre.
Le transport n'avait pas été des plus sympas et elle s'était retenu d'insulter le tigre à leur départ, lui qui se permettait de la regarder comme si elle était un parasite. Où il se croyait ce gars ? Heureusement qu'elle n'aurait plus jamais à le croiser. Elle l'espérait du moins. Elle accueillit les cris stridents des jumeaux roux qu'elle était bien contente de ne plus devoir se taper en se mettant les mains contre les oreilles. Ils ne parlaient peut-être pas très fort mais bon sang que ce bruit était insupportable. Ils piaillaient non stop, leur voix se mélangeait et c'était abominable. Pourtant, le visage crispé de Lana se radoucit en voyant la petite bête sur laquelle s'était jetée A. Oh. C'était intéressant. Elle l'observa sans ciller tandis que tout le monde se mettait à parler paresseux et autre chose inintéressante.
A quelque chose près, elle aurait presque eu un filet de bave en train de couleur au bord de ses lèvres.
« Dites. Hey. Les gars. » Elle s'était approchée à pas de velours, tentant de calmer sa respiration affolée. « Vous l'avez eu où ce petit machin ? »
« Lui c'est un Dexter de type Furet ! »
Bon ce genre de détails n'étaient pas des plus importants, tout ce qu'elle retenait c'est qu'il était appétissant. Ils n'eurent pas l'air de réaliser quel était son intérêt à demander ce genre d'informations, la regardant avec un bonheur sans faille.
« On l'a adopté à l'orphelinat ! Toi aussi tu veux adopter un petit Zootopien ? Ils sont vraiment trop mignons ! »
« Oh. »
Des orphelins. Sans famille, sans personne pour la rechercher derrière, sans personne pour se plaindre. C'était le plan… idéal ! Une étincelle d'excitation passa dans son regard alors que sur un ton plus doux mais pas moins effrayant, elle poursuivait :
« On signe où pour en avoir un qui fait le double en taille ? »
Son sourire s'était étiré d'une manière un peu trop joviale pour ne rien cacher. Ils étaient tellement naïfs mais en même temps tellement utile ces deux-là, elle devrait les garder sous le coude.
« Oh bah Super-Maman-Benji fait signer les papiers si tu veux en adopter un ! » « Tu verras qu'ils sont trop gentils ! Hein Dexter ! »
Le furet approuvait en hochant la tête. Restait à savoir qui était Super-Maman-Benji mais ça ne paraissait pas être le plus compliqué dans cette histoire. Après, s'il suffisait juste de gratter son nom sur un bout de papier pour avoir un buffet gratuit, elle était prête à tout.
« Après je sais pas si y en a qui font le double de sa taille. »
Déception.
« Peut-être les enfants girafes ! Ils doivent être grands eux ! »
Et un regard plein d'étoiles et d'avidité plus tard… Elle ne pouvait retenir sa joie ni masquer son émotion. Elle était prêt du but !
« Vous êtes cools. » C'est qu'elle en pleurerait presque. « Vraiment. Vous êtes super cools les gars ! Une girafe ce serait parfait ! » « A vot' service mademoiselle ! »
Elle les aurait presque prit dans ses bras mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Alors, l'expression la plus joyeuse qu'elle pouvait afficher sur le visage, elle sautilla en direction de ce qui lui semblait être Benji. Du moins, si elle avait bien retenu.
« Bon euh… Benjou c'est ça ? » lâcha-t-elle en direction du tigre qui avait la tête d'un personnage de manga kawaii. Elle avait déjà oublié son nom. Mémoire très courte. « J'ai entendu parler de pauvres petites bêtes sans famille et comme je n'ai pas d'enfants et que j'adooooore faire des câlins à toute sorte d'animaux j'aurai aimé accueillir chez moi une petite girafe. Ou une grande. Peu importe. On m'a dit qu'il fallait s'adresser à Super-Maman-Quelque-Chose ? » On y va pas par quatre chemin et on fait ça vite. Son estomac criait famine. « On peut faire une pause et faire ça genre… maintenant ? »
Son regard surpris ne la fit pas reculer, loin de là. Il réfléchissait, c'était bon signe ça non ?
« Euh… Elle a pas de petite girafe à l'adoption en ce moment. La dernière a été adoptée il y a un mois. Désolé. »
Et même si il l'était vraiment, désolé, cela ne suffisait pas à calmer la peine grandissante de Lana. Sa mine déconfite, son regard plein de désespoir, elle le fixait la bouche ouverte. Son rêve venait de se briser en mille morceaux. Elle mit un certain temps à assimiler ces paroles, sentant ses yeux s'embuer et cherchant en vain une alternative.
« Mais… Mais… » Sa voix était enrouée. Il était rare de la voir triste à ce point. « Et… et un petit éléphant ? » murmura-t-elle sans pour autant avoir beaucoup d'espoir.
Elle était sur le point de pleurer ? Non. Non. Jamais. Elle se retenait vivement et serrait les poings. Elle ne se laisserait pas écraser comme ça. Tant pis. Elle trouverait autre chose. Un éléphant c'était bien aussi.
« Les naissances d'éléphants sont tellement rares qu'ils ne sont pas soumis à l'adoption… Les éléphants gèrent leurs enfants entre eux… »
« POURQUOIIIIIIIII ??? »
… Fort heureusement, elle n'avait pas crié à haute voix mais simplement dans sa tête, tombant à genoux alors que le tigre semblait bien embêté par ce retournement de situation. Il devait croire qu'elle avait très envie de fonder une famille. Même si elle avait plutôt très envie d'un barbecue.
Le regard vide, les jambes tremblantes, Lana ne sut pas combien de secondes interminables s'écoulèrent avant qu'elle ne se redresse. Il n'y avait qu'un moyen pour oublier sa tristesse : se renfermer et rembarrer quiconque viendrait tenter de la consoler. Toute joie avait quitté son visage et, la mâchoire contractée, elle préféra fusiller d'avance du regard Madame A. qui risquait de vouloir se la jouer Mère Thérésa.
« Comment on va voir le paresseux qui s'appelle euh… Higor ? Un truc comme ça ? »
Parce qu'elle aimait parler du temps pour parler bouffe mais maintenant que le sujet était clos il fallait se bouger les fesses. Tant pis pour l'autre psychopathe paranoïaque qui avait préféré les abandonner lâchement. Si il voulait s'en sortir tout seul et ne pas tenir sa promesse de nourriture abondante une fois rentrés chez eux, elle se débrouillerait toute seule. L'adoption n'avait pas fonctionné, mais il devait bien y avoir des Zootopiens SDF dans les rues qu'elle pourrait amadouer.
« Euh… C'est Hector le paresseux… Flash le connaît un peu. Il sait où il habite. On peut commencer par là ? »
Croisant ses bras contre sa poitrine, résignée, elle attendit une réaction du dénommé Flash. En tapant le pied contre le sol. En attendant, patiemment. C'était long. Mais vraiment très long.
« Ouiiiiiiiii….. » ENFIN ! Bon, il prenait bien son temps pour aligner ces mots celui-là quand même. « Eeeeeen…. Effeeeeeeeeet… Jeeeeeeeee… Saaaaaaaaaaais….. Oùùùùùùùùùù… Iiiiil….. Vvvvvviiiiiiiit. »
Haussant un sourcil, elle l'avait défiguré en essayant de son mieux de ne pas tomber d'ennui alors que même son ton était d'une monotonie inégalable. En fait, elle devrai penser à manger du paresseux, ça avait pas l'air d'être très réactif comme truc.
« C'est bien. » Elle était encore sous le choc. « On est contents de le savoir. Et il habite où ? »
Quelque chose lui disait qu'ils y seraient encore dans cinq heures mais si c'était un paresseux qui avait embarqué Judy, elle ne risquait rien pour les trois prochaines semaines, le temps qu'il arrive à la toucher.
« Iiiiiiiil… » Rien que pour cette syllabe, il avait prit une énorme inspiration. C'était presque impressionnant. « … haaaaaaaaabiiiiiiiiiiiiteeeeee… daaaaaaaans… leeeeee… ccccceeeeeeeeeeentre… viiiiiiiiiilleeeeeeeeeee. » Bon sang. « Jeeeeeee… peeeeeeeeeeeuuuuuuuuux… vuuuuuuuuuuuus… y… emmeeeeeeeeeeeeeeeneeeer… siiiiiiiii… vouuuuuuuuuuuus… vvvvvoooooooouuuuuuleeeeeez. »
« OUI ! »
Lana était à bout de souffle, ayant retenu sa respiration tout le long de la phrase de Flash. Elle eut un peu peur que ce soit lui qui continue la conversation, mais le tigre eut la bonne idée de ne pas lui laisser le temps d'ouvrir la bouche. Merci Seigneur.
« Alors on y va ! »
« Et plus vite que ça ! »
Il fallait bien motiver les troupes un peu. Quelqu'un était motivé pour porter Flash et qu'il les guide juste par les gestes plutôt que de le laisser faire le gps ? Parce qu'ils risquaient de pas arriver vite à destination s'ils devaient tous se contenter de le suivre. Après… il était gros quand même. Elle ne se porterait pas volontaire.
Finalement, pas besoin de se poser la question, les ours étaient restés là en voiture. Elle avait presque oublié la présence de ces machins-là. C'était au moins ça de gagné ! Elle rentra la première, attendant que les autres bougent leur fesses. Le trajet fut long. Ennuyeux. Probablement pas pire que le reste cela dit. Mais quand même. C'était long.
Et voilà qu'ils arrivaient… A Paresseux Ville. L'endroit le plus silencieux et le plus effrayant qu'elle ait vu jusqu'ici. C'était grand, mais bon sang que ça donnait pas envie de s'y installer. Heureusement qu'ils ne prirent pas le temps de visiter et se contentèrent juste de se rendre à un building en particulier. Certainement celui de Higor. Hubert. Hector ? Elle savait plus. Elle essayait de ne plus faire attention aux sons que sortaient Flash parce que ça l'endormait.
L'immeuble était immense et ça se voyait que c'était pas les plus pauvres qui habitaient ici. Peut-être pas aussi luxueux que chez les Mully mais on restait dans une certaine classe. Elle écouta distraitement ce qui se disait à côté d'elle, assez pour comprendre que leur principal suspect habitait tout en haut. Bon. Heureusement qu'il y avait un ascenseur.
« C'est la femme de ménage monsieur faut ouvrir ! » cria-t-elle une fois arrivée à la porte, toujours aussi pressée que cette histoire se termine.
Elle frappait vigoureusement contre l'entrée, sa patience ayant atteint ses limites alors même qu'ils étaient encore en bas du building.
« Bon on va pas y passer trois heures si ça se trouve il est à l'autre bout. Le temps qu'il arrive il fera déjà nuit. »
Et boum, plus de porte. Soit les verrous étaient pas en très bon état, soit c'était pas fermé à clé. En tout cas elle s'était imaginée qu'il serait beaucoup plus difficile d'entrer. A moins que sa force ne soit spectaculaire ? … Non elle n'y croyait pas non plus.
« Et voilà ! Une bonne chose de faite ! » dit-elle fièrement, mains sur les hanches, un grand sourire aux lèvres en entrant à l'intérieur.
Ouais bon… sauf qu'à part les meubles, c'était vide hein. Y'avait pas un bruit. Alors à moins que le gars soit en train de dormir, c'était plutôt mal parti pour le trouver ici.
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Jean-Balthazar Trapp
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| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack et les légendes urbaines | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils du Père Fouettard
Parce que au fond... On reste toujours des animaux
Ma mère avait toujours eu une façon bien à elle de me faire venir chez elle. Un cambriolage, ce n'était rien dans sa longue liste d'excuses plus faramineuses les unes que les autres. Alors la question des jumeaux me fit doucement sourire et je leur fis comprendre d'un mouvement de tête qu'il n'y avait jamais eu de cambriolage. Les enfants se portaient tous bien et surtout Dexter qui venait de trouver une nouvelle famille. J'étais sincèrement heureux pour lui, il méritait de connaître le bonheur. Et Duncan et Derek me semblaient être deux hommes tout à fait respectable pour s'occuper d'un petit furet. Ils s'entendaient déjà tous à merveille. C'était sans doute ce qui avait poussé ma mère à leur procurer rapidement un certificat d'adoption. Ces choses là ne se faisaient jamais aussi rapidement d'habitude. Mais là visiblement l'alchimie était parfaite.
Ce n'était pas que ça ne m'intéressait pas mais j'avais promis à Nick de le retrouver chez Finnick et l'heure tournait. Je ne m'attardais pas trop auprès de Lilou, du moins j'essayais. Mais les jumeaux et leurs questions nous retardaient encore un peu plus. J'expédiais donc tout le monde dans la voiture et continuais de répondre à leurs questions au volant de cette dernière. Je fis un dernier coucou à ma mère avant d'enfoncer la pédale de l'accélérateur. Elle était gentille mais parfois un peu pénible. Et je savais pertinemment que je n'étais pas à la hauteur de mon père et que je ne le serais jamais. Mais si pour l'être, je devais moi aussi mourir en service alors je préférais m'en passer. C'était à cause ou grâce au sacrifice de mon père que j'avais pu rentrer dans la police à mon tour. Et le standard m'allait comme un gant.
Je ne me voyais pas vraiment aller sur le terrain pour risquer ma vie. J'étais trop trouillard pour ça. Donc répondre au téléphone et aider les gens à repérer dans le commissariat ça m'allait très bien. Tout comme essayer de démêler toute cette affaire et retrouver Judy vivante. Je m'inquiétais réellement pour mon amie. Je savais qu'elle était courageuse, bien plus que je ne le serais jamais mais ce n'était pas pour autant qu'elle était immortelle. J'accélérais donc l'allure pour rejoindre les autres. Ils étaient déjà arrivé lorsque la voiture s'arrêta devant chez Finnick. Je saluais le fennec d'un signe de tête avant de m'avancer vers Nick. D'un regard je constatais que Aloy n'était pas là, j'interrogeais donc mon ami sur le sujet mais je n'appris pas grand chose. Il avait décidé de faire l'enquête tout seul de son côté et ça m'inquiétait. Il ne connaissait pas Zootopie, il ne savait pas quels dangers pouvaient s'y cacher. Et je voyais bien que le renard n'appréciait pas l'homme plus que cela, son sort ne l'aurait pas laissé aussi indifférent autrement. Je laissais donc tomber sur le moment avant que mon portable ne se mette à vibrer.
Sans doute un message de ma mère pour me dire que j'avais dû oublier un truc chez elle. Ou quelque chose du genre. J'étais près à ne pas regarder de quoi il s'agissait avant d'être pris de culpabilité. C'était peut-être important. Ou totalement autre chose. Je fronçais les sourcils en visionnant la vidéo que je venais de recevoir. Qu'est-ce que ? Judy semblait aller bien. Elle était vivante en tout cas. Mais je ne comprenais pas... Elle s'était faite enlever finalement ou pas ? Et c'était... une voix de paresseux ça non ? Je tournais la tête vers Flash qui haussa les épaules, il ne semblait pas en savoir plus que moi. Ce qui ne me rassurait pas franchement. Les questions commencèrent à pleuvoir mais je ne savais quasiment pas répondre à leur question. Hector ? Oui sans doute. Enfin j'en savais rien moi ! Et puis la reconnaissance vocale machin, je savais même pas que ça existait. Alors en avoir un au poste ? Peut-être.
Et pourquoi que c'était moi qu'ils harcelaient tous de questions d'abord ? C'était Nick le chef des opérations pas moi. J'étais à deux doigts de craquer et de me mettre à pleurer là. Bandes de méchants. Mais je pris sur moi. Je ne voyais pas l'icône de mon enfance en kidnappeur. C'était vrai que son émission connaissait un four ces dernières années. L'humour paresseux n'était plus aussi drôle. Le sketch sur les services publics était passé un nombre incalculable de fois. Tout comme la blague sur la chamelle à trois bosses. C'était du réchauffé et ça n'était plus drôle. Mais ce gentil paresseux jovial, un meurtrier sans cœur ? Non jamais de la vie. Tout le semblait pourtant d'avis à ce qu'on aille chez lui, histoire de voir si on trouvait des preuves. Je laissais donc Flash donner les indications pour s'y rendre. C'était lui le paresseux, c'était lui qui connaissait Hector. Pas moi.
Donc après avoir coupé Flash dans ses explications et l'avoir gentiment conduit jusqu'à l'une de nos voitures nous avons enfin réussi à aller chez Hector. Joli appart. Y en avait qui savait se faire plaisir. C'était clairement pas avec ma paye de policier que j'aurais pu me payer un truc pareil. Et surtout pas aussi bien placé. D'un autre côté, je préférais m'acheter à manger. Et mon petit appartement me convenait très bien. Il n'était pas très grand mais il avait tout ce qu'il me fallait. Je pouvais écouter Gazelle pendant des heures et manger tout ce que je voulais. C'était tout ce qu'il me fallait. Moi avec ça j'étais heureux. Mais c'était sûr que je n'aurais pas dit non à un truc comme l'appartement d'Hector. Et encore moins aux sous qui allaient avec. J'aurais fait construire une piscine de céréales. Vous imaginez ? Rien qu'à l'idée j'en salivais. C'était trop d'abondance et de bonheur à l'état pur. J'en aurais presque couiné de contentement si j'avais été tout seul. Bon ok... J'ai couiné en mettant mes mains devant ma bouche quand j'ai vu la cuisine. C'était juste méga oufissime. Et en plus, y avait personne dans la maison !
Donc ben j'ai commencé à me servir. Les autres semblaient bien plus impliqué que moi dans la recherche de Judy et les jumeaux m'avaient donné faim en me parlant de frites. C'était leur faute aussi. Ce n'était pas bien de rentrer par effraction chez les gens mais bon... le gens en question était un suspect potentiel et puis... c'était Lana qui avait cassé la porte. C'était pas moi. Et puis dans la cuisine, y avait un frigo et... c'était clairement l'extase. J'ai sautillé sur place en appelant Lana et les jumeaux. J'avais cru comprendre que cette dernière avait faim. Y avait pleiiiiiiiiiins de gâteaux et de truc méga trop bon ici !
"Hééééééééééé venez voir ! J'ai trouvé pleins de trucs à manger !"
Un immense sourire éclaira mon visage alors que je me jetais déjà sur l'un des gâteau à la crème en soupirant de bonheur. Ce que c'était booooooon.
"Haaaaaaaaaaaan c'est le paradis."
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
La mâchoire serrée, Aloysius continuait à fixer le stupide légère en tentant de retrouver la paix intérieure au plus profond de lui. Une fois son état stabilisé, il reprit la conversation d’une voix posée :
- Si j'étais vous je serai un peu plus posé... C'est bien dommage j'étais prêt à tout vous dire puisque je me contre fiche de vos histoires et voilà que je suis nettement moins enclin à vous aider... Et vous allez vite vous rendre compte que la torture ne sert à rien avec moi...
Pour toute réponse, la bestiole l’observa quelques secondes comme s’il semblait évaluer différentes possibilité avant d’hausser les épaules :
- Ok... tu veux pas parler... Je vois pas l'intérêt de garder en vie du coup…
Il claqua des doigts et l’énorme panda l’attrapa par le col de sa chemise et le souleva si fort qu’il brisa les liens qui le retenaient assis. Il sentit alors que son dos se retrouvait brusquement fixé à une croix en forme de « x » en bois et quelques instants après, ses mains et ses jambes avaient été solidement attachés à l’objet. Très bien… donc lui, il était le Ramsay Bolton de Zootopie, c’était bien ça ? Il était hors de question pour le lion de devenir Theon. Mais cela était impossible après tout, il n’était pas aussi sensible que le jeune homme, ni à la douleur, ni à la peur et il avait suffisamment de jugeote pour retourner la situation à son avantage. Il restait juste à savoir comment et pour l’instant, il lui fallait surtout du temps.
- Malheureusement pour vous... je suis assez friand de spectacle. Votre mort sans un minimum de torture n'aurait pas d'intérêt.
La torture hein ? En voilà une excellente idée… ils avaient un intérêt commun pour la chose… Le lézard eu un sourire sadique tandis qu’Aloysius continuait à le regarder avec un sourire sympathique. Le sang-froid s‘approcha alors d’un établi à la droite du psychiatre qui laissait entrevoir divers outils que ses yeux fous et globuleux regardaient avec envie.
- Vous avez bien évidemment le droit de garder le silence. Mais si la moindre information vous revenez en tête, n'hésitez pas à nous la partager. De préférence avant votre mort... Ce serait mieux.
Il récupéra alors un marteau avant de s’approcher de lui. C’était ça sa faiblesse… ce goût pour la torture et la douleur d’autrui… Aloysius en connaissait un rayon sur le sujet et bien d’avantage que cet amateur qu’il avait en face de lui, cela se voyait tout de suite. Un marteau… il n’y avait aucune surprise, aucun raffinement dans son œuvre, juste de la précipitation et du manque de goût. Il soupira avant de commencer à le travailler au corps : une double discussion serait sans aucun doute parfaite : lui donner des informations en échange de ce qu’il voulait… la vie sauve et saine pour commencer :
- Je ne sais pas comment o' est arrivé ici mais je sais que le boss a besoin de nous...
Il observa le marteau avant de poser les yeux sur l’établi avec attention. Brusquement et toujours aussi sympathiquement, comme s’ils parlaient de chaussure et d’une nouvelle voiture, il lui demanda :
- Vous n’avez jamais essayé avec un tire-bouchon ? - Un tire-bouchon vous dites ?
Il avait regardé son marteau avant de poser les yeux sur le corps du lion d’un air songeur. Il captait son attention… excellent…
- Dîtes m’en plus… - Un tire-bouchon comme le savez à deux fonctions: il est d'abord planté... Ce qui est douloureux vous voyez... Mais... Tourner un objet dans la chair et d'autant plus douloureux... Surtout si on sait OÙ poser l'objet... Pourquoi? Vous avez l'intention de l'utiliser sur une autre prise? Une lapine peut être? C'est ce que pourquoi nous sommes là... Nous cherchons une lapine...
Son tortionnaire semblait fasciné, dans ses yeux brillaient une jubilation on ne peut plus malsaine :
- Je vois parfaitement oui. Intéressant ! Vraiment intéressant.
Il partit reposer son marteau, récupéra le tire-bouchon et fit quelques pas dans sa direction avant de se stopper… Et voilà l’effet kiss cool de la double conversation…
- Une lapine ? Vous avez un nom à me donner peut-être ?
Il eut un air songeur pendant un moment avant de s’approcher un peu plus du psychiatre et de le regarder droit dans les yeux.
- Où poseriez-vous l'objet ? J'aimerai savoir si vous avez une logique cohérente...
Si cet abruti avait l’intention de lui planter le tire-bouchon il avait plutôt intérêt de le tuer sur le coup… Sans quoi le lion saurait s’en souvenir au moment de sa libération… Il pouvait lui mettre à un endroit bien particulier dont on ne parlait que trop rarement dans une conversation polie… puis il pourrait terminer par lui crever ses horribles yeux globuleux… Mais il fallait rester concentrer Aloy’, oui, la concentration était de mise…
- Mmmmh j'ai quelques endroits à vous proposer! L'abdomen... La cuisse aussi... Ah ! Et… Judy Hopps la lapine! - Intéressante l’idée de l’abdomen…
Il s’avança un peu plus avant de lui poser le tire-bouchon sur la tempe… Il allait vraiment l’avoir où il pensait ce foutu tire-bouchon !
- J’aime bien le crâne… c’est riche en pensées généralement… - Vous n'irez pas loin avec un tir bouchon dans le crâne... Casser l'os vous prendra un tel temps et fera de tels dégâts que de servir d'un tir bouchon n'aura plus d'intérêt! dans ce cas mieux vaut utiliser un clou! - Aaaah oui, excellente l’idée du clou !
Il retira alors lentement l’objet de sa tempe pour le poser sur sa joue :
- Judy Hopps vous dites ? Quel intérêt une lapine, policière de surcroît peut-elle avoir ? Et vous êtes là pour la retrouver ? Pourquoi vous ? Même si je commence à apprécier certaines de vos qualités.
Il avait paru perplexe quelques secondes mais à présent il enfonçait d’autant plus le tire-bouchon dans sa joue avec un sourire sadique.
- Je ne sais pas pourquoi moi... Même si j'apprécie votre compliment... Je pense qu'au départ je n’étais pas prévu dans le package mais une blonde en furie leur faisait un peu peur et je crois qu’il espérait que j'use... D'un tournevis avec elle si vous voyez ce que je veux dire…
Il lui lança un clin d’œil complice. Il le tenait… il n’en était pas loin. Dans quelques secondes il serait libre… et il lui faudrait alors toute la force du monde pour éviter de le déchiqueter à mains nues.
- Une blonde vous dites ? Oooooh le tournevis. Oui oui oui. Excellente idée !
Il se recula alors, indécis.
- Savez-vous où cette blonde se trouve ? Peut-être pourrions-nous travailler ensemble ?
Mais c’est qu’il était presque mignon à lui faire sa demande timidement. Il semblait foncièrement partagé entre l’admiration et la joie sans borne d’avoir trouvé un copain de torture mais il ne le détachait pas pour autant, comme s’il attendait que le pacte soit sûr et énoncé de vive-voix pour faire quoi que ce soit. Le lion en profita pour faire durer le suspense à l’aide d’une mine faussement en pleine réflexion.
- Mmmmmh… D’accord ! Va pour la blonde ! Mais pour être sûr de l'avoir pour nous... Il faudra m'aider à retrouver Judy Hopps... Plus vite on retrouve la lapine et plus vite le boss nous ramènera chez nous... Vu la sympathie que lui évoque la demoiselle je suis sûre qu'il ne se rendra même pas compte qu'elle n'ait pas du voyage... Oh... Et puisque nous en sommes à devenir amis de torture... Je m'appelle Aloysius.... Et vous?
Son ex tortionnaire eu un grand moment de réflexion… Comme quoi, il y avait peut-être un petit peu de cervelle derrière ces yeux globuleux…
- Mais... Si vous partez... On aura pas le temps de torturer la blonde...
Il le fixa avec méfiance et Aloysius tenta de garder son calme pour éviter de se claquer le front. Il était aussi bête qu’une hyène… tout passait dans la douleur et la nourriture mais rien dans la réflexion…
- Je m’appelle Marlay Tarmalien… - Mais si on est capable de garder la blonde ici... Pourquoi pas moi? Je saurai convaincre le boss ne vous en faites pas Marlay!
Il eut un très long moment de réflexion pendant lequel le psychiatre pris le temps de réfléchir à cet étrange mix qu’était Marlay entre un Ramsay Snow/Bolton et un Targaryen… Il n’avait en tout cas pas eu besoin de cet abruti de Mully pour les trouver et il s’en sortait même plutôt bien…
- D'accord. Mais emmène Tito. Il te protégera au cas où...
Le panda le détacha alors et se plaça à côté de lui, sans doute plus pour prévenir le fait qu’Aloysius tente quelque chose contre Marlay que pour affirmer qu’il venait à ses côtés. Aloysius eu alors un sourire en coin et hocha la tête d’un air entendu. Il avait désormais l’aval des Tarmalien et même un panda comme garde du corps… Toujours pas de trace de Judy Hopps mais qu’importe après tout ? Il s’amusait beaucoup trop pour que tout se finisse aussi vite…
Et bien, nous venions tout juste de faire une entrée... fracassante je dirais chez notre nouveau suspect. Cette Lana avait l'air loin de connaître le mot patience... Enfin, au moins nous étions rentrés mais ce genre d'infraction n'était pas vraiment toléré dans la police. Mais bon, au grand moyen, les grands remèdes.
Bref, le moment était mal choisi pour parler de cette femme ! Maintenant que nous sommes à l'intérieur, de nouvelles recherches devaient débuter. La première chose que nous devions faire était d'inspecter les pièces pour espérer qu'il y ait quelques indices de sorti. L'endroit le plus évident pour moi afin de commencer était le bureau. C'était toujours l'endroit à vérifier en premier. Les hommes - enfin les animaux - comme lui passaient généralement beaucoup de temps à l'intérieur. Bon, le bureau n'avait rien d'extraordinaire à première vue, il n'y avait pas de caméra, quelques trophées ornaient les étagères mais pas de quoi inquiéter grand monde. Par contre il y avait beaucoup, beaucoup trop de photos de lui. Alors comme ça nous étions dans la maison d'un narcissique invétéré. Bon, là n'était pas vraiment le sujet de nos recherches. Je tournai la tête et je pus voir qu'il y avait une photo ainsi qu'un article de Judy qui étaient découpé et posé sur une table au milieu de la pièce. Voilà qui était plus intéressant. Je pris l'article en question afin de lire ce qu'y était écrit. Pour un narcissique il avait l'air de s'intéresser un peu à notre chère lapine. Et croyez moi mais j'ai dû mal à croire qu'il ait eu un coup de foudre pour elle. Sans vouloir offensé la personne concerné. Seulement, l'article était des plus banales, cela retraçait le parcours professionnel ainsi que la vie de la lapine policière. Pas de quoi affoler au premier abord mais qui restait tout de même important. Je me devais de le montrer aux autres coéquipiers.
- J'ai trouvé un article et une photo de Judy.
Benji hocha simplement la tête en me voyant arriver, tandis qu'il engloutissait un morceau de gâteau. Comme pouvait-il manger en toutes circonstances ?
- Oui c'est Judy. Tout le monde a vu cet article à l'époque.
Cela n'avait pas l'air de l'interloquer plus que ça. Décidément il fallait leurs mâcher le boulot.
- Oui tout le monde l'a vu. Mais qui le conserve encore sur son bureau en ayant découpé la photo avec ? Vu sa personnalité, je pense que ce Hector se soucis rarement des autres.
Il haussa de nouveau les épaules.
- Il est peut-être juste méga fan. Moi par exemple, toutes les interviews de gazelle je les gardes ou les enregistres ou les écoute pleiiins de fois. - Oui mais gazelle est une pop star. Et là il s'agit d'une policière actuellement recherché pour disparition. - Judy aussi est une star... Elle a sauvé Zootopie.
Je comprenais son point de vue mais cela commençait sérieusement à m'énerver. Ne pouvait-il pas faire un petit effort ? Il était le seul suspect que nous avions vraiment pour le moment.
- Oui mais... comment était Hector ? Je veux dira sa personnalité.
- Ben...J'en sais rien. Je le connais pas. Demande à Flash.
Le félin me lança un regard teinté d'évidence.
- Mais dans ses émissions, il était gentil et drôle. Enfin plus trop vers la fin... il avait pris la grosse tête. Contrairement à Gazelle qui elle est trop géniale et super méga cool et gentille !
Je savais qu'il était fan de cette Gazelle mais je vous jure que s'il me parle encore d'elle durant cette enquête je risque de m'énerver. Je perdais rarement patience mais le fait de ne pas avancer et de devoir m'occuper d'un tigre qui ne pense qu'à manger et à vénérer sa star me mettait vraiment de mauvaise humeur. C'était pourtant dommage car Benji était vraiment très gentil. Je soufflai un bon coup et repris mon calme légendaire.
- Vers la fin ? Tu veux dire que ce paresseux n'a plus son émission ? - Non, elle a été supprimé le mois dernier. Pas assez d'audiences. - Je vois.... Et donc, ça a dû être terrible pour lui. Mais pourquoi aurait-il besoin de Judy. Elle ne lui serait pas utile pour faire une nouvelle émission...
Benji me regardait sans broncher le bec encore dans la nourriture.
- Au faite, si tu as faim le frigo est plein. - Je n'ai pas besoin de manger. J'ai besoin de retrouver Judy.
Sur ces mots je partis cette fois-ci en direction de Flash.
- Euh...ok.
Benji me tournait désormais le dos, je voyais bien que je l'avais vexé et je m'en voulais un peu d'avoir été dure avec lui mais nous n'avancions toujours pas ! En arrivant vers Flash, je vis qu'il était affairé dans un coin à la recherche d'on ne sait quoi.
- Flash ? Tu cherches quelque chose ?
Flash se tourna alors vers moi, très très lentement avant d'hocher la tête avec la même vitesse.
-Leeeeeeees...clééééééééééés...deeeeee...saaaaaaa...voiiiiiituuuuuuuuureeeeeeee... - Pourquoi aurions nous besoin de sa clé de voiture ? - Eeeeeeeellllllleeeee...eeeessssst...raaaaaaapiiiiiiiiiideeeee... - Et ? - Eeeet riiiiiiiiieeeeeeeeeeen...
Flash me regardait désormais bizarrement comme s'il avait besoin d'une raison pour avoir enie de vitesse et de conduire une belle voiture. Non mais là ce n'est plus possible !! Est-ce que quelqu'un dans cette maison était décidé à faire des recherches ? Franchement les personnes qui nous accompagnait nous ralentissaient plus que nous aider !! Je savais que je devais garder mon calme extérieurement mais croyez moi à l'intérieur j'étais bouillante ! S'ils ne se décidaient pas vraiment à avancer je risquais de faire une crise d'autorité ! Je soufflais de nouveau pour encore essayer de calmer mes nerfs.
- Tu connaissais bien Hector ? Quelle était sa personnalité ? - Jooooooyyyyyyyyyyyeeeeeeeeeuuuuuuux...eeeeen... géééééééééééénnéééééééééééééraaaaaaaaal... Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis... deeeeeeeeeeeeernièèèèèèèèèreeeeeemeeeeeeeeeent...iiiiiiiiiiil...éééééétaiiiiiiiit... groooooooooooooooognoooooooooooooooooon... -Depuis combien de temps était-il grognon ? Il a beaucoup changé récemment ? - Beeeeeeeeeeeen...àààààààààààààà...caaaaaaaaaaaaaaauuuuuuuusssssseeeee... deeeeeeee...soooooooooooooon...émiiiiiiiiiiiiissiiiiiiiiiioooooooon... - Je vois. Il n'y avais rien d'autre ? - Jeeeeeeeeeeeeee...neeeeeeeeeeee...croiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis...paaaaaaaaaaaaaaaaaaas... - D'accord merci.
Il hoche de nouveau la tête et reparti à la recherche de ses clés. Bon, la seule découverte que nous avions fait c'était que ce Hector venait de perdre son émission. Voulait-il se venger ? Et si c'était le cas pourquoi aurait-il besoin de Judy ?
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