« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Vous connaissez cette sensation lorsque vous sentez que vous vous réveillez avant d'ouvrir les yeux ? Et bien c'était exactement ce qui m'arrivait. J'avais d'ailleurs un léger mal de crâne qui accompagnait ce réveil, de quoi vous rendre de mauvaise humeur dès le matin. Mais bon, ce n'est pas comme ci je n'avais jamais vécu ce genre de réveil. J'ouvris lentement les yeux et tomba sur une chambre couleur rouge et or. Je me redressai vivement, étant désormais entièrement réveillée et en alerte. J'essayais de me remettre en mémoire les derniers événements que j'avais vécu mais les seuls choses dont je me souvenais était l'enlèvement par des rats. Je n'avais pas l'air d'être séquestré ou prise en tant que prisonnière vu le luxe de la chambre, elle était faite de velours, le lit à baldaquin. Pas de quoi faire fuir une personne en tant normal mais plus pour accueillir un invité. Hélas, pour le moment j'étais seule dans la pièce sans personne à qui demander la raison de ma venue ici, ni où j'étais.
Je sortis alors discrètement de la chambre afin de pouvoir sortir d'ici, je ne savais pas où j'étais réellement tombée et je ne voulais pas trop risquer de me faire remarqué. Les pires ennemis sont ceux qui se camouflent le mieux. J'avançai désormais dans le grand couloir avant d'atteindre les escaliers, ceux ci partaient dans les deux sens. Que devais-je faire ? Monter ou descendre ? Pour le moment je devais sortir d'ici donc le choix le plus judicieux était de descendre. Tandis que j'arrivais sur le premier palier, je m'arrêtai, afin de réfléchir à ma première idée. Je devais peut-être savoir où je me trouvais avant de partir en fonçant tête baissé. Tant pis, j'allais explorer ce bâtiment.
J'avançai alors de nouveau dans un couloir afin d'observer le terrain. Comme à mon réveille, j'étais seule dans celui-ci. Il y avait de nombreux miroirs sur les murs, me voyant, habillé dans des vêtements dans lesquels jetaient à l'aise si j'avais eu besoin de passer à l'action. Ma tête quant à elle était toujours impeccable même si on voyait que le réveil ne s'était pas opéré très longtemps auparavant. Je continuai mon exploration avant de tomber sur une porte à droite, bon visiblement elle était la seule porte dans ce couloir alors autant l'essayer. J'ouvris celle-ci et tombai sur... un placard à balai. Bon raté pour la découverte. Je me retournai pour voir que l'escalier continuait quant à lui toujours sur la gauche. Je suppose que je dois encore continuer avant de trouver quelque chose. De ce côté là non plus il n'y avait pas grand chose, seulement des tableaux et encore des miroirs. Ce propriétaire devait fortement aimer se regarder vu le nombre de miroirs dans ses couloirs. Les rares portent qui se trouvaient sur le côté étaient fermées à clé se qui me contraignait à continuer encore et toujours mon chemin sans but. Lorsque je tentai de nouveau une porte, celle-ci accepta enfin de s'ouvrir. La porte donnait directement sur un vieil escalier en bois, m'emmenant droit dans l'obscurité. Je descendis de nouveau et arrivai encore une fois devant une porte rouillée. Décidément, il y en avait des portes ici ! Je tombai de nouveau sur un long qui couloir qui cette fois sentait un mélange de moisi, d'humidité et de vieux.
J'avançai lentement avant d'entendre une chanson. Bon, que se passait-il ? Etais-je revenu dans l'hôpital psychiatrique ? Pourquoi cette musique me faisait-elle froid dans le dos en me remémorant ça ? C'est à cette instant que je sentie quelque chose m'agripper la jambe. Je restai calme et me retournai lentement alors qu'à l'intérieur de moi j'avais hurlé.
-Hééééééé qu'est-ce que tu fais là toi !!!!
Il ne s’agissait que d'un petit rat... portant un costume. Pas de quoi vraiment effrayer.
- Euh je me suis perdue...Et vous êtes ? Un esprit ?
Le petit être se mit à me fixer avec d'éclater de rire.
- J'ai une tronche de macabé ? Nan mais franchement !
Il ricana encore un moment avant de reprendre son sérieux. - Ça se voit non ? Je suis un rat ! - Je vous avoue que je ne sais pas quoi penser. Où sommes nous ? - On est dans la maison du Big Boss ma poupée. - Le big boss ? Tu veux dire un autre rat ? - Tu crois franchement que Mister Big est un rat ?
Et il reparti de nouveau dans un fou rire. Décidément j'avais l'air d'être hilarante ce soir... - T'es franchement diminuée ma jolie. - Je me suis faite enlevé par des rats et je discute avec un rat alors je dois dire que ça irait dans la logique des choses. Qui est le big boss alors ? - Bon allez ! On arrête de poser des questions maintenant ! Je vais te ramener dans le droit chemin !
Bon... Il venait clairement d'éviter ma question.
- J'en déduis que je n'ai pas le choix de vous suivre.
Le rat me poussa vers la sortie et sorti un mini téléphone de sa poche. C'était vraiment très...mignon. J'imaginais bien Mushu avec ce genre de dégaine d'ailleurs.
- Ouais c'est Gérard, j'ai un de vos paquets au moins un ! Va falloir venir le chercher...
J'attendis quelques minutes avant de voir un ours se pointer devant nous. Il fit un signe de tête en direction du fameux Gérard et me posais une patte sur l'épaule afin que je le suive. Bon. Je devais être tombé dans un zoo très étrange cette fois ci. On dirait une mafia des animaux. L'ours me fit refaire tout le chemin avers jusqu'au palier du départ et m'entraîna deux étages en dessous cette fois ci. J'espère bien que le droit chemin n'est pas une salle de torture pour les invités qui explorent.
Heureusement pour moi. J'atterri directement dans un bureau où se trouvaient déjà les jumeaux ainsi que d'autres habitants de Storybrooke. Et bien, en voilà une jolie réunion. Vu la prestance du petit rat devant moi, il devait bien s'agir du Big Boss ou alors je me trompais. D'ailleurs ce dernier ne m'accorda meme pas un regard. Le seul qui s'approcha de mois fut un félin en uniforme de police. Et bien on aura tout vu, moi qui ne pensait plus pouvoir être surprise par grand chose. - Diiis t'aurais pas un truc à manger sur toi ? Me demanda-t-il le regard suppliant.
Et bien déjà que je n'avais pas mon arme je ne risquais pas de me trimballer avec à manger. Mais bon il semblait vraiment gentil et ses énormes joues étaient tellement mignonnes. Je lui souris gentiment en retour.
- Non je suis désolée. J'ai rarement de la nourriture sur moi.
Le félin haussa les épaules un peu déçu.
- Oh... dommage.
J'étais vraiment désolé pour lui. A ce que je vois, manger avait l'air d'être le plaisir de sa vie. En tout cas, tout ça me rendait encore plus confuse. Qu'est ce que nous pouvions bien ficher ici cette fois ci ?
- Excusez-moi ? Puis-je comprendre pourquoi nous sommes ici ?
Hélas personne ne me répondit. J'adorais être ignoré vraiment. Ne pas avoir de réponse était vraiment agaçant. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi inutile de ma vie, enfin en excluant la marieuse.
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Aloysius Black
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Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
Lorsqu'Aloysius se réveilla, il constata que son corps avait été posé sur un lit plus que confortable. Comme s'il se réveillait du sommeil du lion, il prit le temps d'avoir tout son corps en éveil. Il ne servait à rien de se précipiter, il avait tout son temps après tout et ses ravisseurs aussi... à moins qu'ils ne soient de mauvais goût et ne comprennent pas toute la subtilité de l'attente dans un enlèvement. Mais le psychiatre se doutait qu'il avait affaire à des malfrats raffinés et patient. Comment le savait-il ? Mais parce qu'il était dans une chambre douillette, bien éclairé et seul pour lui laisser toute l'intimité dont son sommeil avait besoin. Oui, tout cela aurait pu être bien pire, comme le fait de se réveiller dans une cave sombre et humide, son corps et ceux de ses compagnons de voyage entassés les uns sur les autres comme s'ils étaient que de vulgaires meubles bon au rabais. Lorsque ses yeux reprirent pleinement leurs fonction, que son ouïe, son odorat, son goût et son toucher revinrent à un état plus alerte, il décida de s'asseoir sur le bord du lit et lorsqu'enfin son équilibre fut rétabli, il se leva pour se diriger vers la porte de sa chambre... qui était fermée à clé.
Le lion eu un petit pouffement de rire méprisant, tout en secouant la tête et en levant les yeux au ciel. Il aurait pu l'enfoncer mais tant qu'à être présent de son plein gré, autant attendre et visiter les lieux non ? Il observa sa chambre avec attention avant de jeter un coup d’œil par la fenêtre. Un grand parc s'étendait devant lui, avec des arbres, de la verdure mais pas âme qui vivait. Le maître des lieux était donc soit sorti, soit à l'intérieur et Aloysius n'allait pas tarder à envisager la seconde option plus sérieusement à mesure que des bruits et des bribes de conversation lui venaient du couloir. De son pas agile, il se plaça au centre de la pièce, droit comme un « i », les mains dans le dos, tout en écoutant avec un amusement non dissimulé ce qui se passait de l'autre côté de la porte.
- Pourquoi vous l'avez enfermé, lui ? - Il était flippant... il nous a suivi avec un regard bizarre... Tous les autres ont fui ou ont eu l'air surpris. Pas lui. On a même eu l'impression qu'il était content de se faire enlever. C'était bizarre. On a même eu l'impression au début qu'il traquait la blonde relou. - Pourquoi vous l'avez emmené si c'est un psychopathe ? - Ben parce que la blonde a menacé de nous bouffer. Si elle attaque, on lâche notre pervers de compagnie. - Mouais... ben en attendant il est attendu dans le bureau du Boss votre pervers... - Ah... ben nous on se casse hein... à la prochaine Roberto !
Le lion eu le temps d'entendre un soupir perceptible tandis que des petits pas furtifs s'éloignaient d'un pas énergique. La porte s'ouvrit alors sur un énorme ours blanc et bien qu'il faisait au moins deux fois sa taille en hauteur comme en largeur, il n'avait pas l'air rassuré. C'est fou ce qu'on s'amusait ! Apparemment le psychiatre faisait peur à tout le monde, ce qui était plutôt un bon point, tant pour prendre le pouvoir que pour qu'on lui foute la paix. Il était le seul à avoir été enfermé et il était loin d'être le seul à trouver la blonde légèrement... enquiquinante. Il eu un sourire en coin tandis que l'ours reprenait la parole.
- Faut y aller, vous venez ? - Je vous suis Roberto.
Il s'avança avec majesté vers l'ours, le pas souple et impérial, les yeux brillants d'une étrange lueur. Un tel amusement devait être interdit... Il n'était plus maire à présent, rien ne l'obligeait à garder un masque de respectabilité et de « normalité » ennuyeuse. Son garde du corps le regarda en coin avant de déglutir et de lui dire :
- Euh... Passez devant, j'aime pas vous savoir dans mon dos.
Allons allons Roberto, les petites bêtes ne mangent pas les grosses... si ? Pendant un certain temps, l'animal se contenta de lui demander de tourner à droite ou à gauche lors des moments opportuns sans pour autant faire un brin de causette mais soudainement, il fut pris d'une furieuse envie de lui demander tout un tas de choses et Aloysius le laissa faire... Au final, ces animaux intelligents n'étaient pas bien compliqué à cerner, proche des hommes d'ailleurs.
- Nous vous inquiétez pas, il y a bien longtemps que votre espèce m'intéresse moins... - C'est vrai que vous êtes un pervers? La blonde... Paraît que vous la traquiez … et euh... Pourquoi vous avez suivi les rats ? C'est normal chez vous les rassemblement en bande comme ça ?
A l'entente du mot « pervers », Aloysius se renfrogna. Il n'aimait pas qu'on le compare à cette pathologie si... détestable et vulgaire.
- Je ne suis pas un pervers... non. Sociopathe serait plus juste... Il faudrait rajouter des nuances dont la subtilité risquerait de vous faire défaut et vous serez extrêmement chronophage...
Il laissa un silence avant d'ajouter :
- Chez moi, les « bandes » sont des « tribus ». Et je vous ai suivi parce que j'étais intéressé... Un peu comme vous... mais en plus poli...
Un éclair étrange passa dans ses yeux tandis qu'il regardait l'animal sauvage droit dans les yeux. Roberto se gratta la tête, il avait l'air complètement perdu... visiblement les mots de « animal intelligent » étaient un raccourci un peu trop rapide pour parler de ces êtres humanisés. Il le regarda encore quelques instants avec le vide de la perplexité au fond des yeux avant d'hausser les épaules.
- Si vous le dîtes...
Il lui souffla encore une direction avant qu'une lumière s'allume subitement à un étage de son intellect limité.
- Vous avez arrêté de manger des ours ? Vous mangez quoi maintenant ? Vous aimez la musaraigne ? - Ce n'est pas ce que je préfère, disons... Et je ne mange jamais mes alliés. Reste à savoir de quel côte de la balance est tout votre petit monde...
Qu'il se le tienne pour dit... Aloysius restait le roi des chasseurs... il n'avait de pitié que pour ceux qui ployait devant lui. Ce qui semblait le cas de ce monde... PAR-FAIT...
- Euh... on est des copains... normalement.
Il semblait clairement mal à l'aise et il le fixa pendant quelques temps avant de poser une patte sur son épaule afin de le stopper :
- On est arrivé.
Il lui montra la porte close avant de frapper une fois et de le pousser à l'intérieur comme la brute épaisse qu'il était. Aloysius se laissa faire en serrant les dents tout en observant le petit monde qui s'étalait devant lui. L'ours eu le besoin de se sentir utile et le présenta :
- Euh... le dernier ammené. C'est un sociopathe nuisible dans la subtilité chronophagique et euh...
Il posa une patte sous son menton en signe d'intense réflexion tandis que le psychaitre faisait volte face pour l'observer d'un air étonné qui signifiait clairement « le pauvre garçon a perdu la raison ». Dire à mi-mot qui il était à une bande d'animaux sans cervelle pourquoi pas, mais pas face à des gens qui vivaient dans la même ville que lui et dont il pouvait encore avoir besoin. Heureusement, Roberto faisait preuve d'une stupidité rare qui l'aidait grandement.
- Ah oui... et aussi il vient d'une tribu polie.
Il semblait fier de lui et arbora un beau sourire rapidement coupé par une main levée impérieusement. C'était une toute petite musaraigne avec de gros sourcils... Un espèce de parrain de la mafia locale.
- Oui oui. Merci Raymond ! On fera avec... - Euh... moi c'est Roberto... Enfin ça ne fait rien...
Il s'en alla sans dire un mot tandis qu'Aloysius continuait à s'avancer dans la salle tout en observant ses compagnons de fortune.
- Il manque encore une personne... et je vous expliquerai tout. - Amelia ! Voilà un certain temps maintenant...
Il se tourna brusquement vers le boss d'un air contrit.
- Veuillez excuser cet élan de surprise de ma part... C'est ma belle-sœur... enfin... ex-belle sœur dirons-nous... Bonjour à tous.
Il inclina respectueusement sa tête en signe de salut vers la blonde renfrognée, les deux rouquins, une brune au regard décidé et un gros léapord qui avait l'air aussi stupide qu'appétissant. Il déboutonna un bouton de sa veste de costume avant de s'asseoir tandis que la musaraigne reprenait la parole d'un air dubitatif.
- L'ex beau-frère ? C'est à dire ? Vous voulez dire que ma femme... ma chère Amelia a connu un autre homme avant moi ? - Votre... Votre femme?!
Aloysius fut désarçonné pendant un instant. Comment ça, « SA femme ? » Mais rapidement, la surprise laissa place à un plaisir malsain tandis qu'il croisa le regard de la lionne. Un sourire gourmand apparu sur son visage. Alors la douce Amelia, la plus idiote des quatre sœurs était mariée avec deux hommes en même temps ? Elle n'avait pas perdu son temps... Pour le plus grand plaisir du lion bien sûr... Quel doux secret qui lui était confié...
- Je ne savais pas... Félicitations ma chère... ce devait être une très belle cérémonie...
Il la fixa encore quelques instants avant de se tourner vers le boss en effaçant son sourire des lèvres :
- Rassurez-vous ! Elle est en vérité la sœur de la veuve de mon frère. (Aloysius vérifia que la musaraigne n'était pas en mort cérébrale avant de poursuivre:) Ce qui fait d'elle ma sœur par alliance... Je comprends votre moment de doute. Mais JAMAIS (il appuya exagérément le mot) au grand JAMAIS Amelia n'aurait pu avoir un autre mari.. enfin... « amoureux » pardonnez ma négligence car elle aurait encore moins le culot de se marier à deux hommes en même temps. D'autant plus si VOUS êtes son mari.
Il croisa les jambes en observant Amelia en reprenant son sourire gourmand. C'était fou comme il s'amusait. Il avait désormais le pouvoir sur Amelia Peters. Le pouvoir de la sauver ou, au contraire, de la plonger dans les pires des ennuis... Il se demandait bien lequel de ses deux maris serait le plus mécontent d'apprendre qu'il n'était pas le seul. Et puisqu'il avait décidé de garder pour le moment cette précieuse information pour lui... elle lui était redevable... Voyez comme la vie était bien faites et favorisait ceux qui le méritait...
Le boss sembla rassuré et flatté par ses paroles. Il embrassa la main d'Amelia avant d'ouvrir ses bras en direction du lion.
- Dans ce cas, je vous considère comme mon frère également, mon très cher... ? - Aloysius, vous pouvez m'appeler Aloysius. Et comment aurais-je l'honneur de vous appeler mon cher frère ?
Il le prit dans les bras avec une émotion exagérer tout en lançant un sourire malsain à Amelia... Le boss était-il vraiment certain de ce qu'il faisait ? Savait-il comment son dernier frère avait terminé ?
crackle bones
Nick Wilde
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| Conte : Zootopia | Dans le monde des contes, je suis : : Nick Wilde
“Personne à le droit de toucher à Carotte les gars...”
Lorsqu'il s'était levé ce matin, Nick ne s'était pas attendu à un tel accueil de la part de Benji... Le léopard agent d'accueil lui avait immédiatement sauté dessus ou presque pour lui dire que Bogo voulait les voir Judy et lui. Sauf que pour ce qu'il en savait, Judy ne venait pas au boulot aujourd'hui. Elle ne lui avait pas répondu au téléphone, à croire qu'elle lui en voulait pour un truc. Ce qui pouvait très bien être le cas pour ce qu'il en savait... Après tout, le deal qu'il avait passé avec les rats la veille pouvait bien l'avoir foutu en colère... Mais en même temps, tout le monde savait que les rats étaient les meilleurs informateurs qui soient ! Et Nick ayant la fâcheuse habitude de se mettre Big Boss à dos, franchement, mieux valait avoir une solution de replis pour avoir des infos... Et le renard connaissait les meilleurs informateurs, vu son passé...
Quoi qu'il en soit, pour lui, Judy faisait juste un peu la gueule mais ça ne durerait pas, elle reviendrait bien vite à son poste, elle adorait trop ça pour s'en passer. Ou bien c'était lui qu'elle adorait trop. Le jury délibérait encore sur cette seconde hypothèse. Puis le Capitaine Bogo se pointa et annonça avec toute sa délicatesse de buffle ou de mufle, Nick ne savait plus trop, que Judy avait été kidnappée. Le renard resta silencieux un moment après l'annonce, à faire semblant de regarder la feuille que Bogo venait de lui montrer. Qui que soit ce foutu kidnappeur, il allait vite connaître la colère d'un renard... On ne touche pas à Carotte bordel ! Quand Benji lui demanda de venir, Nick accepta avant de se barrer. Il n'avait pas besoin d'homme... Du moins, pas de ceux du poste. Il avait besoin de ses potes de Storybrooke. Et quelqu'un allait se faire un plaisir de l'aider à faire venir la petite bande...
Comme prévu, Mister B prit les choses en main. Et pendant qu'il faisait venir les autres, Nick décida de laisser Benji, qui allait sans doute réussir à trouver le chemin de la cuisine, et entraîna quelques ours dans une partie de poker. Lunettes de soleil visées sur le museau, le policier les pluma les uns après les autres. Les ours n'étaient pas les plus grands penseurs... Ils faisaient de sacrés gardes du corps, mais pour le reste, on repassait. Le jeu n'en était pas franchement amusant quoi qu'il en soit. Il avait hâte que les autres arrivent et qu'ils puissent se mettre en mouvement... Alors qu'il soupirait en plumant une nouvelle fois Raymond, un ours vint le prévenir qu'ils étaient tous arrivés.
- Les gars ! Salua-t-il les jumeaux avec un grand sourire. Chère Mme B. Salua-t-il ensuite la femme de la musaraigne avant de se tourner vers les trois nouveaux. Tiens, nous, on ne se connait pas... Nick Wilde. Pour vous servir mesdames. Lança-t-il aux deux filles avec un regard charmeur.
- Nicky, on est pas là pour les présentations... Lança alors Mister B. Raconte-leur ce qu'on a fait à ma petite Judy !
- Vous avez raison Mister B... Répondit-il en hochant la tête. La nuit dernière, un sale type a kidnappé ma coéquipière, Judy Hopps. Nous avons découvert une lettre à son domicile... Expliqua-t-il en sortant la lettre pour que tous puissent la lire s'ils le souhaitaient.
- Voilà la raison de votre présence ici. Intervient Mister B. Retrouver ma chère Judy. Et si vous refusez, je vous fais refroidir. Annonça-t-il.
Sachant parfaitement qu'il était sérieux, Nick se contenta d'hausser les épaules pour faire comprendre qu'il ne ferait rien pour empêcher que ça arrive.
Derek & Duncan avaient suivi l'échange entre Monsieur Black et le Boss et... n'avaient rien compris. Il était quoi ? Le beau ex frère mari par alliance... chronophagique ? Tout ces mots s'étaient mélangés dans la conversation et elle n'avait plus aucun sens. N'avaient-ils pas entendu quelque part qu'Amelia était fiancée à Storybrooke ? Son fiancé était-il mort ? A vrai dire, ils n'avaient tellement rien capté qu'ils ne préféraient rien dire, pensant tout de même à donner à Amelia leurs condoléances pour le décès de l'homme qu'elle aimait, une fois que tout ceci serait terminé.
L'arrivée de Nick raviva les jumeaux. Lui, c'était quelqu'un de normal qui n'allait pas sortir une histoire improbable sans aucun sens ! Voilà quelqu'un de cool ! Les jumeaux lui sourirent avec enthousiasme lorsqu'il les saluait. Nick était quelqu'un de cool. Bon d'accord, il les avait peut être rusé, avec Amelia, la dernière fois, mais ils avaient fini par passer à autre chose. Ils aimaient beaucoup le renard finalement ! Ils étaient drolement content de le revoir. Maintenant, après avoir revu Nick, fait la connaissance de leurs deux nouveaux meilleurs amis Benji et Helmut, ils espéraient que tout le monde allait venir à Storybrooke avec eux. Oh, et avec un furet ! Et là, la vie serait formidable.
Mais l'atmosphère perdit de son entrain lorsque Nick introduisit la situation qui les réunissait à présent. Mais alors qu'il finissait son discours, la bravoure attisa l'esprit des protecteurs royaux. Une posture, un ton et un geste militaire, ils accueillirent la requête de Nick sans hésitation.
A vos ordres chef ! On ramènera Judy saine et sauve ! Mais ils ne pouvaient pas rester sérieux trop longtemps tout de même. C'est tellement mignoon, vous remuez ciel et terre pour retrouver votre belle ! Euh les mecs, vous faites pas des idées comme ça... Carotte, s'il faut la retrouver, c'est juste parce qu'il n'y a que moi qui ait le droit de l'embêter, répondit-il gêné par ce que les jumeaux insinuaient. Oui, bien sur, acquiesça Duncan d'un air entendu très sérieux. N'empêche, ça restait mignon, se gardait-il de répondre.
Derek s'approcha de lui, se baissa pour être à sa hauteur, et sortit un donut de son sac, afin de le ranger délicatement dans une des poches du costume de Nick la Panique (son nouveau nom de héros, comme Helmut Guardian ).
Déjà pour commencer voilà le petit trésor qu'on t'a promis mon pote. Fais attention, c'est la déesse Amelia ici présente qui l'a fait, c'est précieux, maintenant que la promesse avait été accomplie, l'univers revoyait son ordre rétabli. Vous y avez pensé ? C'est sympa merci ! En plus ça va bien avec la panoplie du policier, il me manquait un donut. Haha, totalement !
Ils se relevèrent de nouveau sérieux. Pardon, revenons aux choses importantes. Tels les grands esprits qu'ils étaient, ils se mirent à faire les cents pas dans la salle, réfléchissant très sérieusement à un plan pour ramener le véritable amour (enfin, sa carotte qu'il est le seul à pouvoir embêter si vous voulez, mais ça voulait dire exactement la même chose).
Zootopie est vaste... (enfin j'imagine, vous êtes suuuper nombreux chez les animaux !) alors il faut restreindre les possibilités si on veut commencer à chercher intelligement...
Puis soudain, la lumière s'alluma dans leurs esprits. JE SAIS ! Nick, te rappelle pourquoi on se rappelle d'Amelia ici ? Pour l'évènement qu'on a crée ! Le fait qu'on soit de magnifique spécimen humain doit certainement jouer, mais on était filmé ! Il faudrait qu'on réussisse à refaire un événement comme ça mais en vrai !
Ils se tournèrent vers Amelia.
Amelia, en tant que divinité des patisseries, tu pourrais aider les cuisinier de Monsieur le boss à préparer de quoi attirer les gens qui veulent manger quelque chose d'appetissant ? Hmm.. j'imagine que les gens ici sont végétariens. Si le mot existe chez eux. Et ils doivent certainement adorer le sucre ! Tu te sens prête pour ça ?
L’enthousiasme d'Amelia faisait drôlement plaisir aux jumeaux ! Elle se leva d'un bond et posa la main sur le coeur, prête à la mission que les jumeaux lui proposaient. Elle leva le menton, et annonça d'un air fier, avant de brandir Charlotte : J'accepte cette mission ! Topissime ! Sergent Amelia, pensez vous diriger les cuisines ? Nous devons être efficace ! Affirmatif commandants !
Très content de sa réponse, il passèrent à la suite du plan en se tournant vers le Boss cette fois-ci.
Maintenant qu'on sait qu'on pourra attirer du monde gustativement, je vous demande l'autorisation de chercher les plus beaux talents dans vos gardes du corps ours polaires afin de monter une sublime chorale ! On a déjà déchainé les foules dans la cuisine la dernière fois, on peut le refaire publiquement !
Le Boss le fixa d'un air peu convaincu. S'il savait ! Rien que l'échange avec Helmut avait persuadé que de vraies perles se trouvaient parmi ses ours. Si certains avaient le rêve de chanter, ils pouvaient en plus accomplir cela ! Les jumeaux étaient si héroique, même eux-même admiraient cela chez eux.
Faites faites. Nicky va vous aider, fit-il finalement avec un las mouvement de la main. Merci monsieur le boss ! Oh, et pour que ça marche, vous pouvez jouer de vos relations pour attirer les médias ? Si on peut faire parler de l’événement plus facilement, plus de gens viendront ! L'ennui c'est qu'on risque de dire au kidnappeur qu'on le cherche en faisant ça. Il a bien précisé qu'il allait tuer ma chère Judy si on tentait de le retrouver. Il faut rester discret.
Les jumeaux se grattèrent la tête, de nouveau dans une profonde reflexion, considérant bien ce qu'il venait de dire. Oui, c'est pas faux ! Pas de médias alors ! Et on aura qu'à dire qu'on vient juste faire la fête pour le demi-anniversaire de mariage d'Amelia si on nous demande ! Oui faites ça, acheva-t-il sur un ton fatigué.
Ensuite, Mulan aidera la police avec ses sens de guerrière trop stylée à espionner tout ça, enquêter, discrètement ! Benji, tu verras, elle est aussi cool que toi ! Et puis Aloysius et Lana, vous... pouvez... euh... faire démonstration de vos talents ?
Ils ne savaient pas trop quoi penser d'eux. Ils étaient assez effrayants. Ainsi, ils passèrent rapidement sur eux, reportant son attention sur Nick.
Alors Nick, tu aimes bien le plan ? Et si on commençait plutôt par aller inspecter l'appart de Judy ? Parce que bon, les mecs, je connais toute la ville quand même, y a des nouveaux arrivants tous les jours et on a pas de liste exaustive de ceux qui sont là ou pas... Si déjà on trouve des indices chez Judy, ça pourrait nous mettre sur une piste moins vaste.
Les jumeaux baissaient les épaules, un peu déçu pour leur plan génial. Mais il avait raison, aussi, ils acquiescèrent. D'accord, on fera ça ! Nos sens aiguisés sont à ta disposition ! Mais après tout ça on pourra faire notre plan ?
Jean-Balthazar Trapp
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| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack et les légendes urbaines | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils du Père Fouettard
Parce que au fond... On reste toujours des animaux
La dernière chanson de Gazelle passait en boucle dans ma tête. J'essayais tant bien que mal de tuer le temps. Je vous ai déjà dit que j'aimais pas l'attente ? Non parce que là, ça commençait vraiment à être pesant. Je ne savais plus quoi faire pour m'occuper et ça devenait extrêmement dérangeant. Et par dessus tout ça, je sentis mon estomac se mettre à gargouiller. Oh non... Non. Non non non non non. C'était impossible. J'avais pourtant tout fait pour éviter d'en arriver là. J'avais pris mes précautions pour une fois, j'avais mangé plus que mon estomac pouvait le supporter. Visiblement, ce n'était pas suffisant. J'avais tellement eu confiance en mes capacités de résister que je ne m'étais pas fait de petit Doggy Bag. Erreur fatale !
Mon pire cauchemar. La plus grande crainte de ma vie venait de se produire. J'avais faim ! Et rien à me mettre sous la dent. Comment j'allais faire pour survivre ? Je me voyais déjà dépérir, mon gras fondant tout autour de moi, ne restant qu'une forme toute desséchée du magnifique Léopard que j'étais. J'aurais été seul, je me serais sans doute laissé aller à une petite larme d'apitoiement. Heureusement, je n'étais pas seul et une idée me vint en un éclair de génie. Les jumeaux m'avait déjà donné un Donut, leur en demander un deuxième n'aurait pas été de bon goût. La blonde qui était arrivé après moi me faisait un peu peur et elle ne semblait pas très heureuse d'être là, lui demander si elle avait à manger sur elle ne semblait pas être une très bonne idée. Madame Big était trop proche de Mister Big pour que je tente la moindre approche, ne restait plus qu'à attendre que quelqu'un d'autre fasse son entrée. D'ailleurs, une jeune femme ne tarda pas à arriver, je m'empressais donc de lui faire par de ma requête mais j'essuyais un refus. Je retournais donc dans mon coin une main sur mon ventre gargouillant.
La faim était le pire supplice du monde. Je ne l'aurais souhaité à personne, pas même à mon pire ennemi. Je n'avais pas vraiment de pire ennemi, j'aimais tout le monde mais si j'avais eu un pire ennemi, je n'aurais pas voulu qu'il souffre de la faim. J'en étais là de mes pérégrinations intérieures lorsqu'un homme fit son apparition dans la pièce. Je lui prêtais à peine attention, notant juste qu'il s'agissait de l'ex beau-frère par alliance mais en fait pas vraiment parce que bon c'était compliqué quand même d'Amelia aka la nouvelle femme de Big B. Tout ça promettait de jolies vacances en famille. Mais je n'arrivais vraiment pas à m'attarder sur leurs histoires tellement mon ventre me faisait souffrir. Ce fut le moment que choisi Nick pour montrer le bout de son museau. Un énorme sourire se dessina sur mes lèvres et j'en oubliais presque instantanément ma faim. C'était dingue le pouvoir que pouvait avoir Nick.
J'écoutais avec attention les explications qui furent données. Les jumeaux semblèrent emballés pas l'idée et s'empressèrent de montrer leur motivation. Mais l'oublie qu'ils firent en ne me mentionnant pas me chagrina quelque peu. Pourquoi que j'étais pas cité moi ? Je pouvais faire des choses aussi. J'avais toujours rêvé de devenir danseur quand j'étais petit. J'avais le rythme dans la peau. Malheureusement, mon embonpoint et mon manque de souplesse m'avaient légèrement handicapé pour la poursuite de mon rêve. J'étais donc rentré dans la police. Mon second rêve dans la vie.Et j'aimais mon métier. Plus qu'il n'y paraissait au premier abord. J'étais très impliqué dans ma fonction de standardiste. Mais me faire oublier pour un projet de spectacle ne me plaisait pas beaucoup quand même.
"Et moi ?, je m'étais rapproché des jumeaux les yeux brillants d'excitation et les deux pattes jointes l'une contre l'autre. Je peux faire un truc dans le spectacle ? Hein dites oui dites oui dites ouiiiiiiiii."
Mes yeux s'étaient faits suppliant et un grand sourire innocent s'était formé sur mes lèvres. J'avais la queue qui se balançait d'impatience. Leur réponse serait vitale pour moi. Nick cassa tous mes rêves lorsqu'il coupa les deux rouquins dans leur élan en leur rappelant l'urgence de la situation en agissant avec priorité et avec tout le savoir faire d'un vrai policier. J'en aurais presque rougi de honte si je n'avais pas été aussi déçu. Néanmoins, le projet n'était pas complètement tombé à l'eau. Aller chez Judy était une plutôt bonne idée en réalité.
"On va chez Judy alors ?"
Je fixaix Nick et les humains pour avoir leur avis. De toute façon, ils avaient pas franchement leur mot à dire en fait. On allait chez Judy point.
"On va pas tous rentrer dans ta voiture par contre..."
C'est là que Mister Big intervint.
"Mes ours fourniront les voitures manquantes et vous accompagneront dans vos recherches. Bonne chance et retrouvez ma chère Judy qu'il ne lui arrive rien surtout."
Décidément, il avait toujours les mots justes pour encourager ses troupes...
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
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La situation n'aurait pas pu être plus gênante. De tous les habitants de Storybrooke il avait fallu que le choix se porte sur Aloysius Black, l'ex beau-frère le plus dérangeant qu'on puisse avoir et dont le sourire carnassier trahissait un plaisir sans borne à la voir en aussi mauvaise posture, ainsi enchainée presque littéralement à une musaraigne parrain de la mafia. Leurs regards s'étaient croisées et la jeune femme s'était senti comme un petit animal pris entre les griffes d'un lion bien décidé à s'amuser un peu avant d'abattre sa carte finale. Ce qu'il ferait sans doute. Elle avait eu chaud. Littéralement. Il avait été compliqué de garder la face et le sourire dessus tandis qu'une petite équipe d'enquêteurs s'était formés. A présent, Aloysius et elle avait pris place dans la voiture de Nick et Benjamin, deux policiers aguerris. Big Boss avait insisté. Pas pour que sa "femme" enquête, mais pour qu'elle soit accompagnée de son ex beau frère. Apparemment, ce n'était pas que dans Le Parrain que la mafia était un peu trop attachée à la notion de famille. Et c'était bien dommage. Amelia se sentait à l'étroit dans cette voiture qui roulait en silence. Elle ne pouvait s'empêcher de jeter des regards en coin dans la direction d'Aloysius, assis avec elle sur la banquette arrière. Finalement, n'y tenant plus, elle se pencha vers lui et chuchota, les dents serrées : - C'est pas du tout ce que tu crois. La pâtissière faisait évidemment allusion à son mariage au chef de la mafia locale. Il y avait une explication qu'elle trouvait bonne, de surcroît. Aloysius sourit, un sourire en coin malsain qui n'augurait rien de bon. Amelia en aurait presqu'eut de frissons. - Mais je ne crois rien du tout... Je constate, susurra-t-il tranquillement. Et dire qu'il était le frère de Mufasa, un homme si bon et si sage. C'était quand même dingue de voir autant de différences chez des personnes avec autant d'ADN en commun ! Pensive, Amelia ne répondit pas tout de suite. Mais une question l'obsédait et elle devait la poser. Elle le savait. Tôt ou tard ce point serait aborder. Elle était peut-être naïve mais ne l'était pas suffisamment pour ne pas avoir comment Aloysius fonctionnait. - Et donc... il faut que je fasse quoi pour que tu ne constates rien à personne jamais de la vie ? demanda-t-elle, faussement détachée. - Laisse moi réfléchir... Rien ne presse après tout... Aloysius s'amusait beaucoup, ce qui n'était pas le cas d'Amelia. - Nous avons une lapine à retrouver tu devrais avoir honte de ne penser qu'à toi, déclara-t-il finalement. Amelia écarquilla légèrement des yeux, sidérée. Ca n'avait absolument aucun rapport ! Et c'était très méchant ! Il savait en plus qu'elle était la première à toujours vouloir aider les gens. La pâtissière croisa les bras, se retenant de le frapper avec Charlotte. Quelques minutes passèrent avant qu'elle ne reprenne : - J'aurais cru que nous pourrions mettre ce trajet en voiture à profit. Mais si tu as une idée pour faire avancer l'enquête pendant que nous roulons, je t'en prie, je suis toute ouïe. - Mais nous le mettons Amelia..., répondit-il, doucereux. Mais pour recevoir le profit il faut également être patient... Nous sommes à présent au moment de la patience. On aurait dit un adulte qui tâchait de faire la leçon à une enfance, elle en l'occurrence. Amelia détestait cela mais Aloysius s'en contrefichait probablement. Il s'adressa aux policiers à l'avant de la voiture pour continuer sa démonstration : - J'ai cru comprendre que vous connaissiez bien miss Hopps... Comment est-elle ? Est elle vive ? Douée dans son métier ? Aloysius et Amelia apprirent alors que Judy avait toujours rêvé d'être policière et qu'elle aimait passionnément son métier, en plus d'être très douée. Puis le professeur Aloysius se tourna vers l'ancienne lionne pour achever sa démonstration, un sourire agaçant au coin des lèvres : - Tu vois Amelia ? Si tu veux connaître l'assassin il faut toujours connaître la victime. Un crime, qu'il y ait mort ou non, c'est comme une rencontre amoureuse à sens unique... La victime a un profil qui colle à celui de son agresseur, conclut-il tranquillement. Il s'y connaissait sans aucun doute mais Amelia ne fit aucun commentaire à ce sujet et le trajet se finit dans le silence.
Ils arrivèrent finalement dans l'appartement de Judy, un petit endroit sommairement décoré mais plutôt accueillant. Amelia commença à observer l'endroit à la recherche d'indices. Elle regardait peu de séries policières mais en avait vu suffisamment pour savoir que c'était par là que les enquêteurs commençaient en général. Malheureusement, rien de suspect ne sautait aux yeux. Tout était à sa place, y compris le téléphone tranquillement en charge à côté du radio réveil. Et pas âme qui vive, songea Amelia en constatant que personne ne parlait. Soudain, alors que cette pensée faisait tranquillement son chemin, un bruit assourdissant emplit la pièce. C'était de la musique, mais du point de vue d'Amelia il s'agissait plutôt de bruit. Et pour le couvrir, elle n'eut d'autre choix que de crier : - ON DEVRAIT PEUT ETRE ALLER DEMANDER AUX VOISINS S ILS ONT VU QUELQUE CHOSE PARCE QUE JE PENSE PAS QU ILS AIENT PU ENTENDRE QUOI QUE CE SOIT AVEC CETTE MUSIQUE. Le léopard qui répondait au nom de Benjamin fixa Amelia un moment avant de hocher la tête : - BONNE IDEE !!! cria-t-il à son tour. Ils sortirent donc du petit appartement pour faire deux mètres et frapper à la porte des voisins amateurs de musique forte. Pour l'occasion, Amelia avait revêtu son plus beau sourire, celui qui lui donnait l'air de Bree Van der Kamp mais sans le panier de muffins puisqu'elle n'avait pas eu le temps d'emporter autre chose que Charlotte avec elle. Malheureusement, personne ne venait ouvrir et la jeune femme sentait ses joues se crisper. Finalement pourtant le son de la musique diminua légèrement et on put entendre deux voix discuter de l'autre côté de la porte : - T'as pas entendu quelque chose ? - Nan pourquoi ? - Pour rien... J'ai cru... commenta, pensive, la première voix. - Remets le son alors !!!! s'écria la seconde. Et peu de temps après la musique reprenait de plus belle - si tant est que ce soit sonoriquement possible. - Bon, inspira profondément Amelia bien décidée à obtenir des réponses. C'est pas très poli mais je crois que ça s'impose. L'instant d'après, elle tambourinait de toutes ses forces contre la porte, espérant faire plus de bruit que la musique. - Fais chier bordel ! Certes. Amelia en convenait même si elle aurait plutôt ponctué cet inconvénient d'un saperlipopette bien senti. Toujours est-il que la porte s'ouvrit enfin devant une antilope mâle qui la fixait. L'espace d'un instant, Amelia songea qu'elle avait déjà mangé de l'antilope mais elle se reprit bien vite. - C'est pour quoi ? Si c'est du porte à porte, on est pas intéressé. L'antilope, visiblement pressée, avait déjà commencé à refermer la porte. Par chance, l'ancienne lionne se montra réactive également. - Oh non non non c'est pas ça DU TOUT ! s'écria Amelia en coinçant son pied entre la porte pour l'empêcher de se fermer. En fait on cherche votre voisine Judy. Elle a été kidnappée et on essaye de la retrouver parce que... eh bah parce que c'est ce qu'il faut faire, en fait. Puis la pâtissière marqua un temps d'arrêt. Son visage s'assombrit et elle reprit d'une voix sérieuse qu'on lui connaissait peu : - Alors, avez-vous vu quelque chose de suspect ces derniers temps ? La jeune femme était prête à sortir son calepin de pâtisserie et à inaugurer une nouvelle page pour prendre en notes. Elle était suspendue aux lèvre de l'antilope. - Judy, vous dites ? Petite, de grandes oreilles, une petite queue en pompom toute mignonne ? demanda-t-il en la fixant dans l'attente d'une approbation qu'Amelia donna d'un vif mouvement de tête. Connais pas ! Désolé ! reprit-il pourtant, nonchalant. Mais deux secondes plus tard, son colocataire passait sa tête dans l'embrasure de la porte. - Oh qu'est-ce tu fous ? s'impatienta-t-il avant d'apercevoir notre bande d'amis sur le pallier. C'est qui ? Ils veulent quoi ? - Paraît que la voisine a disparu, répliqua le premier alors qu'Amelia fronçait les sourcils. Il l'avait menée en bateau ! Il connaissait évidemment cette voisine. C'était très peu gentil. Cependant Amelia ne le fit pas remarquer et attendit les informations qu'ils pourraient leur donner. - Ah ouai ? Diiiiiingue ! - C'est con, elle avait pas l'air chiante, elle, reprit le premier comme si les autres n'existaient pas. - Sauf quand elle mettait sa musique dépressive, là, nuança le premier. - Ouais... enfin on s'en fou t'façon. - Carrément mais bon... c'est con quoi, conclut le premier en leur fermant la porte au nez sans autre forme de procès. - C'est ce qu'on appelle un échec, commenta Amelia, désolée, en se tournant vers le reste de l'équipe. Mais Amelia ne se morfondait jamais longtemps car elle avait à coeur de transformer ses échecs en victoire. Aussi reprit-elle avec entrain et une nouvelle idée : - On essaye les autres voisins ? Benjamin sourit gentiment mais peu certain de ce nouveau plan. - Euh... Ok ? Amelia se mordit la lèvre. Elle n'était pas policière, peut-être s'y prenait-elle mal ? - Ah mais si vous avez une meilleure idée allez y, hein ! Moi je suis pas policière ! J'adore les policiers mais je sais pas faire. Mon truc en fait c'est la cuisine, raconta la jeune femme en souriant, un peu gênée. - Non non non, c'est une bonne idée... On y va, on y va... Quelques instants plus tard, ils frappaient à la porte d'une vieille dame hérisson qui portait des doubles sinon des triples foyers et semblait en mesure de s'envoler si on avait le malheur d'éternuer trop fort. - Ouiiiiiiiii c'est pouuuuur quoiiiiii ? demanda-t-elle d'une voix chevrotante. - Bonjour Madame ! Alors voilà... Vous avez une voisine qui s'appelle Judy et qui a disparu et on essaye de la retrouver. Est-ce que vous avez vu ou entendu quelque chose de suspect récemment ? demanda Amelia de sa voix la plus douce et la plus avenante. - Ma cousine qui s'appelle Wendy ? Vous faites erreur mon petit. J'ai pas de poulet qui se plaît ici, répliqua la vieille dame qui, manifestement, avait perdu une bonne partie de son audition. - Non JUDY. J-u-d-y, épela calmement Amelia. Une lapine. L-a-p-i-n-e. - Trudy aime la pine ? répéta la dame, l'air choqué. Dites donc mademoiselle vous avez l'esprit tordu, commenta-t-elle avant de claquer la porte, elle aussi. Amelia essayait de garder espoir mais le voisinage de Judy n'était pas d'une grande aide. Elle se tourna donc vers Nick et Judy : - Franchement, bravo d'être policier. C'est vraiment pas évident. - Euh... merci ? répondit Benjamin incertain mais sans doute content. Car c'était un compliment, non ?
Lana Gyllenhate
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Non mais ils sont cools les pirates,
ils me laissent manger de l'humain.
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Très bien, il fallait chercher quelqu'un qui avait disparu, c'était cool, mais qu'est-ce qu'elle avait à voir là-dedans ? Puis les deux grands dadets qui la comprenait dans leur plan sans lui demander son autorisation ça ne lui plaisait pas trop non plus. Elle aimait pas. Elle avait pas envie de faire une fête ou quoi que ce soit, elle aimait pas traîner dans des groupes, rien que dans cette pièce elle était mal à l'aise. L'autre monsieur qui s'était tapé un câlin avec le rat mutant ça avait été très dérangeant à regarder. Elle en avait la nausée. Ou peut-être qu'elle avait mal au ventre juste parce qu'elle avait faim. Elle avait pas eu sa glace après tout.
On l'avait embarqué dans une voiture avec la chinoise, ou la japonaise, ou l'asiatique, elle en avait rien et elle s'en fichait royalement. Un ours les accompagnait et il était pas aimable. En vérité elle en savait rien, elle essayait pas de communiquer avec, elle se contentait de grommeler et de chercher à casser la vitre discrètement, sans grande réussite. Elle ignorait toujours pourquoi elle faisait partie de cette équipe de recherche improvisée, parce que la carotte qui avait disparu, elle la connaissait pas, elle l'aimait déjà pas, ça la regardait en aucun cas. De toute façon si c'était qu'une carotte il suffisait d'en racheter une s'il voulait autant la bouffer, non ? A moins que ce soit une carotte magique.
Ils étaient arrivés dans un immeuble, elle avait été poussé par l'ours pour avancer et elle lui avait volontairement marché sur les pattes pour qu'il arrête de la coller. Elle faisait pas dans la zoophilie il pouvait oublier de suite son plan – si plan il y avait – parce qu'elle était pas du tout intéressée. Tout le monde était là, fixé devant la pièce rangée de façon organisée, à se demander « oh, qu'a-t-il bien pu se passer ? C'est tout propre, elle n'a donc pas été enlevée ici, c'est impossible ! »… Depuis quand un légume ça a un lit et un portable déjà ?
Levant les yeux au ciel, alors que le léopard au regard niais était parti avec une autre des filles pour aller voir les voisins bruyants, elle avait poussé sans ménagement tout ceux qui se trouvaient devant elle pour entrer au centre de la chambre de fortune. C'était mieux agencé que son petit coin dans le zoo mais bon sang que c'était triste. Celle qui vivait ici était en pleine dépression ou quoi ? C'était fade, y'avait même pas de poisson rouge – elle aurait pas dit non à ça parce qu'elle avait tellement envie d'un quatre heure là.
Après un énième soupir, Lana ne perdit pas plus de temps.
« Faut les chercher les indices des fois non ? » fit-elle avec à peine un coup d'œil à ses compères.
A ce moment, elle retourna tout l'appartement. Elle renversa le matelas, en enlevant la couverture, elle déplaça tous les objets rangés sur le bureau, sans la moindre délicatesse. Un sacré bordel était maintenant visible, ce n'était plus du tout le même endroit qu'avant. Elle avait réussit à faire croire réellement, à présent, qu'un crime avait eu lieu ici. Sauf que cela n'avait fait ressortir aucun indice.
« Bon bah tant pis, on aura essayé ! Oh et me regardez pas comme ça, j'essaye de vous aider ! »
Les sourcils froncés, elle se dégagea de nouveau pour ressortir dans le couloir, un brin exaspéré. On allait se mettre à l'engueuler maintenant ? Elle trouvait qu'elle était plutôt sympa de chercher des preuves alors qu'elle voulait juste se barrer aussi vite que possible. Elle avait rien demandé elle.
« Hé psssit ! Hé oh toi la blonde là. » Elle tourna la tête sur le côté, voyant une gazelle qui n'était pas là avant derrière une porte à peine ouverte, alors qu'une deuxième tête était à peine visible. Sûrement une colocation tordue ça. « T'as l'air cool. Ça te dit de venir passer un peu de temps avec nous ? T'aime le Hard Rock ? »
Elle pencha sa tête sur le côté, l'observant d'un œil étrange, se demandant ce que c'était que ce truc. Elle le jugeait du regard sans la moindre gêne, lui répondant sur le ton le plus blasé et antipathique du monde.
« Vous êtes qui vous encore ? »
« Euh… Les voisins cool de la lapine. »
Un petit rire s'échappa de ses lèvres. Ouais ils avaient l'air surtout super à côté de la plaque.
« Celle qui s'est faite kidnappée et qui est probablement déjà morte, découpée en petits morceaux et jetée dans une poubelle ? »
Lana n'était pas une optimiste, loin de là. Elle s'imaginait le pire, c'était mieux comme ça. Puis une carotte c'est pas fait pour survivre très longtemps dans la nature. Croisant les bras contre sa poitrine, elle offrit à la gazelle un air dédaigneux.
« Peut-être que vous êtes les prochains sur la liste de celui qui l'a chopé. Je veux pas traîner avec des cibles potentielles. »
« … Comment ça des cibles potentielles ? »
En plus fallait tout leur expliquer !
« Si ça se trouve c'est un tueur en série qui chasse que les gens qui vivent ici vu que c'est un taudis. C'est facile de venir vous enlever pendant votre sommeil. Je suppose que vous avez rien vu en plus, vous avez pas l'air d'être des voisins très attentifs. »
Ce n'était pas un reproche, elle comprenait, elle était pareille. Mais bon ça aidait pas ceux qui se faisait prendre à ne pas se faire prendre quoi. Ce à quoi elle ne portait pas beaucoup d'importance, en fait.
« Ouech et non ! On traîne pas avec elle nous. On a rien à voir avec elle. Elle a dû se mettre un truc genre mafia sur le dos. Elle fouine partout. Faut pas être trop curieux dans la vie. »
« Ouais nous on est safe cousine. Tu crains rien. »
Ils hochaient la tête en parfaite synchronisation, apparemment sûrs d'eux. Non mais ça inspirait quand même pas trop la confiance tout leur discours. Ils la fixaient comme si elle était leur meilleure copine maintenant, ce qui était très dérangeant et surtout pas du tout le cas.
Lana haussa les épaules. Après tout, pourquoi pas. Elle s'avança dans leur direction mais préféra mettre quelques points au clair avant de continuer.
« Je suis pas comme ça moi d'accord ? Je fouine nulle part o ? » Elle préférait faire comprendre que ce n'était pas son genre, qu'elle n'en avait rien à faire, mais qu'on la forçait un petit peu dans tout ça. « La mafia elle est pourrie en plus ici, c'est des rats ! Ils m'ont embauché j'ai rien demandé ! Je dois bosser gratuitement en plus ! »
Elle partait un peu dans tous les sens là, elle commençait à s'énerver et ses joues devenaient toutes rouges. Il fallait qu'elle se calme. Elle s'arrêta de parler, respirant un peu plus fort, tentant de reprendre son souffle, en profitant pour réfléchir.
« C'est bon je viens. J'ai rien à faire ici de toute façon. » C'était la meilleure option qu'elle avait à l'heure actuelle. Puis il y avait autre chose qui la démangeait. « Vous avez à manger chez vous ? J'ai faim. »
Elle aurait bien pu les manger eux, quand ils commencerait à s'assoupir, mais ça arriverait pas avant longtemps.
« Carrément qu'on a à manger. On a de la pizza ! »
Cela finit de la convaincre, alors qu'ils la laissaient entrer, lui mettant une bière dans les mains qu'elle commença à boire dans la seconde. Elle avait soif aussi.
« Alors comme ça Mister Big t'as embauché… Mais c'est pas de Big qu'on parlait... »
« Et c'est pas un rat, c'est une musaraigne. Mais de ce que j'en sais y'a pas grande différence. »
« Il a une tête de constipé c'est tout ce que j'ai remarqué… »
« T'es une gameuse ? On a super Malio sur Noo. Ça te dit une partie ? »
Elle s'était installée comme si elle avait l'habitude de venir tous les week-end, trouvant une place confortable, appréciant le fait que tout ne soit pas rangé au carré ici. Cela donnait un peu plus de vie au lieu, c'était moins déprimant. De la pizza plein la bouche, elle prit la manette dans sa main, un regard particulièrement perplexe poser dessus.
« Euh… Ouais. »
Elle ne savait clairement pas comment ça fonctionnait ce machin.
« Cooool ! »
Bon, au moins, elle avait fait un heureux. Il appuya sur quelques boutons qui changèrent l'écran.
« Vas-y choisi un perso. »
Elle comprit rapidement qu'il fallait sélectionner un personnage dans la liste et tomba bien vite sur le chameau. Pas de doute, c'était fait pour elle. Cela eut même le mérite de lui arracher un grand sourire – c'était rare, profitez-en. Pendant que la gazelle numéro 1 était concentré sur le lancement de la partie, elle en profita pour en demander un peu plus, parce qu'elle avait cru entendre quelque chose d'un petit peu intriguant. Mais juste un tout petit peu.
« Vous parliez de qui si c'était pas de Big ? »
Elle mastiquait toujours sa part de pizza avec énormément d'acharnement, parce qu'elle avait l'impression de n'avoir rien avaler depuis trois semaines, alors que l'autre aussi profitant un peu de sa bouffe – c'était sacré, elle ne lui en voulait pas – avant de lui répondre.
« On peut pas trop en dire… On va avoir des ennuis. Mais en gros… Elle se serait mis les Spark dos que ça m'étonnerait pas. Les Lancaster et les Spar sont pas franchement potes. Et en devenant la marraine de la petite-fille de Big c'est comme si elle s'était alliée aux Lancaster tu vois. Parce que Big c'est un Lion, tu vois ? »
« Mais ça c'est juste nous qu'on suppose. On sait pas en vrai si elle s'est faite zigouiller. »
Elle avait lança un regard vide dans la direction des deux, alors que le personnage sur son écran faisant n'importe quoi vu qu'elle n'avait pas la moindre idée de comment il fallait le diriger. Mais c'était marrant. Elle secoua la tête, se retournant vers l'écran pour s'y concentrer.
« Non je vois pas. J'ai rien compris. Big c'est pas une musaraigne ? »
Franchement c'était tellement n'importe quoi cette histoire… Elle préféra la mettre de côté dans un coin de sa tête.
« Pas grave c'est chelou t'façon. »
L'un d'eux sortit comme une grosse cigarette roulée qui ne sentait pas du tout le tabac et comme elle était pas stupide ni complètement hors de son temps, elle comprit de suite de quoi elle s'agissait. Certes elle n'avait jamais touché à la drogue – parce que ça coûte de l'argent et qu'elle garde tout pour les steaks – mais elle ne trouvait pas ça choquant ou aberrant. Des gazelles qui fument des joints, rien de plus naturel.
« T'en veux ? »
Quitte à vivre une expérience unique en cette ville rempli d'animaux parlants et bougeant comme des humains… Si ça se trouve elle était déjà droguée, en fait, qu'est-ce que ça pourrait bien changer ? Si ce n'était qu'à la première bouffée, elle commençait à s'étouffer et à avoir l'impression que ses poumons se décollaient du reste de son corps. En tout cas, c'était plus fun d'être ici qu'à chercher une disparue avec les autres gars super ennuyants.
black pumpkin
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
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Suite à ses deux échecs cuisants, Amelia retourna dans le petit appartement de Judy pour y découvrir un capharnaüm sans nom. Pourtant, elle ne s'était pas absentée plus de dix minutes. Comment diable est-il possible de retourner tout un appartement - certes petit - de manière aussi complète et en aussi peu de temps ? La bouche légèrement ouverte sous l'effet de la surprise, Amelia contemplait le chantier. Impossible de trouver des preuves avec une telle pagaille. Mais ce qui la chagrinait le plus, c'était l'idée qu'un jour prochain, Judy rentrerait chez elle pour découvrir que, non content de l'avoir kidnappée, quelqu'un - qui n'était sans doute pas la même personne - avait saccagé son joli petit appartement. La pâtissière décida donc de ranger, pour faire plaisir à la lapine policière et aussi, un peu, parce qu'elle n'aimait pas l'idée qu'on dérange l'habitat d'une personne. Amelia commença par remettre le lit en étant sans être dérangée par personne. Mais après un moment, Benjamin s'approcha d'elle, l'air anxieux : - Qui a fait ça, tu crois ? Amelia regarda autour d'elle pour compter la fine équipe qu'ils étaient. Il manquait la jeune femme blonde mais ce n'était pas poli d'accuser les gens sans preuve. - C'est sans doute quelqu'un qui n'a pas conscience que où qu'elle soit Judy doit avoir peur et se sentir seule et qu'elle serait contente de retrouver son petit nid douillet en état quand on l'aura retrouvée, répondit-elle finalement. Après lui avoir adressé un sourire encourageant et positif, Amelia se remit de plus belle à la tâche afin que le lit soit parfaitement fait pour le retour de Judy. Elle sentait toujours la présence de Benjamin à ses côtés qui ne tarda pas à reprendre : - Oh. Tu crois qu'elle a peur ? Judy, elle a jamais peur de rien d'habitude. Amelia se releva et dévisagea Benjamin quelques instants, comprenant qu'ils n'étaient pas seulement collègues mais amis. Alors, sans se départir de la positivité qui la caractérisait, Amelia posa une main amicale sur l'épaule de Benjamin et lui dit gentiment : - T'en fais pas, on va la retrouver, j'en suis sûre. Judy a l'air d'une femme très courageuse et futée, si ça se trouve elle s'est déjà libérée de ses ravisseurs. Le léopard policier baissa les yeux tristement en reniflant légèrement pour ravaler ses larmes. - Oui peut-être. C'est vrai qu'elle est courageuse mais... J'ai peur pour elle quand même, avoua-t-il. Et c'était bien normal. Amelia aurait aussi eu peur si l'une des ses soeurs, l'un de ses enfants ou quelqu'un qui lui était cher avait disparu. Ceci étant dit, ils n'avaient aucun indice en leur possession, à l'exception de la lettre des ravisseurs. Rien n'indiquait qu'elle était morte ou qu'il lui manquait une oreille. Il fallait rester positif. La lionne en était persuadée et avait à cœur de réconforter Benjamin : - Tu veux un câlin ? proposa-t-elle. Moi j'ai toujours trouvé que ça faisait du bien dans ces moments-là. - Ooh oui, je veux bien un câlin ! s'écria-t-il. Amelia s'exécuta. C'était la première fois qu'elle enlaçait un léopard mais elle ne trouvait pas cela étrange. Elle avait été une lionne, après tout. - Ca va mieux maintenant ? - Oui, ça va mieux, merci, répondit-il avec un sourire timide mais encourageant. Il n'y a pas de petite victoire, après tout. Jamais. Et comme Benjamin semblait un peu apaisé, alors elle s'autorisa à reprendre ce qu'elle avait commencé : le rangement. Et la recherche d'indice car, mine de rien, elle demeurait attentive, au cas où. La jeune femme n'avait pas repris depuis deux minutes qu'il revenait vers elle avec une requête de toute autre nature : - Diiis... t'aurais pas un truc à manger ? J'ai souvent faim quand je suis triste, expliqua-t-il, un peu gêné mais le regard plein d'espoir. Amelia fouilla ses poches où elle trouva un bonbon qu'elle lui tendit de bonne volonté même si cela ne constituait en rien un repas ni même un en-cas. C'est alors qu'elle aperçut les jumeaux : - J'ai pas plus mais j'ai vendu des donuts aux jumeaux. Ils en avant 20 au départ, ils ont peut-être pas tout fini. Ca coûte rien de demander, non ? Ils sont sympas, tu sais. Moi je les aime bien. - Oooh merci !!!!! s'écria le léopard, les yeux pétillants de bonheur. Oui, je sais... on est devenu copains dans la cuisine toute à l'heure, ajouta-t-il en engloutissant le bonbon avec appétit. Amelia était heureuse, d'autant qu'elle avait fini de refaire le lit. Elle s'attaqua ensuite à remettre les tiroirs de la commode à leur place. Et comme Nick le policier rusé se tenait juste à côté d'eux, elle en profita pour lui poser une question qui lui brûlait les lèvres, surtout après son échec au portes à portes : - Dites ? demanda-t-elle un peu timidement. Je peux vous poser une question ? Faut faire quoi pour devenir un bon policier ? Elle n'avait pas voulu le déranger dès son retour car il avait l'air en colère. Sans doute à cause de l'appartement saccagé, ce qu'Amelia comprenait parfaitement. Peut-être que le fait de savoir qu'Amelia faisait son possible pour le ranger l'avait-il apaisé. En tout cas, il avait l'air un peu moins tendu, ce qui avait décidé la lionne à lui poser cette question qu'elle trouvait importante. Si elle voulait l'aider efficacement à retrouver son amie, il fallait qu'elle apprenne des meilleurs ! - Vous avez déjà bien commencé avec votre interrogatoire vous savez, répondit-il tranquillement. Continuez comme ça, je suis sûr que vous allez être du tonnerre. Mais n'en faites pas trop quand même, je suis pas sûr que Mister B apprécie l'idée d'être marié à une flic, ajouta-t-il avec un sourire. Amelia sentit ses joues virer au cramoisi. Décidément, elle n'allait pas se débarrasser de cette étiquette de si tôt. - C'est plus compliqué que ça, cette affaire de mariage, marmonna-t-elle. Et de toute façon mon vrai boulot c'est pâtissière et j'y tiens. Mais je veux absolument aider à trouver Judy. Amelia sentit ses joues virer au cramoisi. Décidément, elle n'allait pas se débarrasser de cette étiquette de si tôt. - Rien n'est jamais simple ici... Lui répondit-il en haussant les épaules. Et vous nous aidez déjà, ne vous en faites pas. On va retrouver Carotte. Lui assura-t-il avec conviction. Amelia sourit et le remercia avant d'aller ranger la cuisine.
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
La voiture s’était stoppée devant un immeuble plutôt banal et le lion était sorti avec souplesse du véhicule avant de s’engouffrer dans le lieu, à la suite des autres. Il observa les lieux d’un œil distrait tout en laissant les autres prendre de l’avance. Quand on leur montra l’appartement de la lapine, le psychiatre resta à l’entrée, se contentant de regarder l’intérieur, les mains derrière le dos. Tout était propre et impeccable, la jeune femme devait avoir une personnalité plutôt rationnelle et analytique, pas du genre à laisser les choses au hasard ou bien à se faire distraire par la moindre petite chose… en voilà des informations précieuses, rapidement saccagées par la blonde sans savoir vivre qui lui était passée devant pour tout retourner avant de ressortir, toujours aussi bougonne. Aloysius l’observa disparaître dans le couloir avant de regarder le désastre qu’elle venait de mettre dans l’appartement. Pas d’indice et pas de trace de lutte… bon…
Le lion attendit que les jumeaux ressortent à leur tour pour aller leur faire un brin de causette. Il les avait écouté avec attention lorsqu’ils étaient toujours chez le boss et il lui était apparu qu’ils étaient les seuls, en plus de son ex belle-sœur, à avoir déjà une certaine connaissance de ce monde et de ses coutumes. L’idée qu’ils aient pu être filmés lors de leur première session lui avait sauté aux oreilles et il s’était servi du trajet en voiture pour cogiter à ce sujet. Avec douceur, il se plaça à côté d’eux avant d’engager la conversation :
- Nous n'avons pas encore eu l'honneur de faire connaissance... si nous devons vivre cette aventure ensemble, autant faire connaissance, non ? Je me nomme Aloysius Black, j'étais maire de Storybrooke avant Regina... - Bonjour monsieur ! - Hem oui... vous avez raison ! - Oui, vous êtes grands, on se souvient de vous, on vous a déjà vu de loin. - Vous êtes amis avec Dyson aussi ? - Haha ! On connait beaucoup de choses sur vous ! - Non... c'est pas vrai. C'est tout en fait.
Les deux rouquins lui tendirent en cœur leur main droit et Aloysius la serra tout en pouffant de rire et en lâchant un « intéressant » d’entre ses dents. Ces deux drôles de bonhomme venaient-ils donc de l’univers déluré de Lewis Caroll ? Ils lui rappelaient Tweedle Dee et Tweedle Dum, deux gros benêts qui disaient tout et leur contraire dans une cacophonie plutôt désarmante rappelant une bipolarité chronique assez pathologique et facile à cernée. Le psychiatre resta calme, jugeant qu’il n’aurait aucun mal à les mater.
- Enchanté ! On est Derek et Duncan, on sait pas lequel est lequel mais apparemment le plus grand serait Derek. Même si la taille est assez dure à différencier. - J'ai cru comprendre que vous étiez déjà venu dans cette ville il y a quelques temps de cela... que vous étiez ici pour un jeu télévisé, c'est bien ça ? - Ouaip ! En fait on est pas sur que c'était un jeu télévisé... C'en était un ? Parce qu'on a rien gagné, on devrait aller réclamer nos gains ! - On était pas sur de ce que c'était, mais on a rencontré le boss ! Et une amie à nous, elle serait sa presque-fille mais pas trop ? C'était pas très clair mais comme ils étaient pas de la même espèce, on pense que c'était pas un lien biologique. - On a chanté aussi, dans les cuisines. Gazelle, la star du coin, a du soucis à se faire ! - D'accord ! mais vous avez dit tout à l'heure que c'était filmé bien sûr ? et retransmis et retransmis en direct ? - Et vous ? Vous avez déjà voyagé dans un endroit pareil ?
Une question en entraînait donc une autre ? Le lion resta silencieux, se contentant de les regarder avec un de ces sourires espiègles qu’on réservait aux enfants un peu trop têtu à qui l’on voulait faire passer un pacte. Celui-ci était simple : si vous ne répondez pas à mes questions, je ne réponds pas aux vôtres, ce qui les rouquins semblèrent assez vite comprendre :
- Oui, c'était filmé, d'ailleurs, euh, c'était un peu traitre, on le savait pas au début. C'était quelqu'un de notre groupe, qui a compris. D'après Benji, on est des stars maintenant. Enfin surtout Amelia.
Benji… Benji… ah oui… le gros léopard. Il était sur sa liste des gens à interroger mais pas de suite, il avait pour le moment besoin de plus et ces deux déplacés du bocal ne le mènerait sans doute pas plus loin ou sur une mauvaise piste, il préféra donc couper court pour se concentrer sur une personne un temps soit peu plus saine d’esprit et qui avait également été présente lors de ce tournage : Amelia.
- D'accord... je comprends... Très bien ! Pour vous répondre, je dois dire que non... je n'ai encore jamais visité un endroit pareil... c'est un plaisir de le faire à vos côtés messieurs ! Continuez à ouvrir l'oeil... et à sourire surtout ça pourrait nous être utile.
Il leur tapota l’épaule d’un air paternaliste avant de poursuivre :
- Veuillez m’excuser, je dois encore voir quelqu’un…
Il s’éloigna lorsqu’il entendit la voix de Derek ou de Duncan lui lancer à la cantonade :
- Ouais, en fait vous êtes assez cool en plus d'être classe !
Il se stoppa alors net, se tourna lentement pour leur faire un clin d’œil avec un sourire malicieux et repris sa route en direction de l’appartement de Judy. Une fois à l’intérieur, il se dirigea vers le renard qui semblait encore être le plus malin de la bande pour lui dire :
- Notre amie blondinette semble s’être perdue chez l’un des voisins de Miss Hopps… mieux vaudrait-il encore resté groupés, surtout nous concernant nous, les Storybrookiens. Nous ne connaissons que trop peu votre ville… Serait-il possible que vous vous en occupiez ? Elle semble quelque peu revêche mais vous semblez être l’homme de la situation, suffisamment malin et beau parleur pour finir par lui faire entendre raison…
Il lui sourit et attendit qu’il s’en aille pour se diriger vers le petit dodo à tâche qui semblait être bien plus réceptif à l’émotionnel.
- Excusez-moi, Benjamin… Je ne voudrais pas vous commander mais… serait-il possible de me permettre de parler avec ma belle-sœur en… en tête à tête ? Cela fait quelques temps que nous nous sommes pas vues et face à la disparition de votre agent de police, cela me rappelle à quel point il est nécessaire de profiter des gens que nous aimons tant qu’ils sont là, sains et saufs… vous voudriez bien faire ça pour moi ?
Une fois le petit gros sorti, Aloysius se dirigea d’un pas vif vers Amelia qui était dans le coin cuisine et lui arracha violemment une casserole qu’elle avait dans les mains, ce qui eu le don de lui faire tourner un regard surpris vers lui, pile ce qu’il attendait. Il lui lança un regard qui en disait long tout en lui déclamant :
- Tu permets? Je voudrai t'aider dans cette tâche difficile... ce n'est pas évident de tout ranger pour une victime en espérant son retour.
Oui parce non seulement on avait une hystérique qui nous avait retourné une scène de crime mais on avait une miss guimauve qui venait de tout bien ranger histoire qu’on soit sûuuuuuur de ne jamais rien trouver dans cet appartement de louche… si jamais il avait été question de louche… Il se mit alors à ranger avec une force plutôt impressionnante, dans un vacarme de casseroles et de portes qui claquent afin de couvrir le bruit d’une prochaine intervention verbale. D’un geste rapide, il sorti ses griffes avant de les ranger avec égale célérité. Cela ne pouvait signifier que deux choses face à une lionne : l’envie de se battre ou le danger. Vu qu’il avait rangé son « arme », Amelia ne pourrait que comprendre le bon message, celui d’un danger qui les menaçait.
Il suffisait de récapituler un peu tous les éléments de cette enquête. D’abord une lettre anonyme plutôt étrange puisqu’il n’y avait aucune rançon, aucun chantage, juste le désir de se « servir de Judy Hopps ». Il ne fallait pas la retrouver sous peine de meurtre, on pouvait donc supposer que la lapine avait un rôle à jouer dans le plan de son agresseur, qui n’était pas celui du meurtre car dans ce cas non utilisable en menace et qu’elle serait donc relâcher à la fin du plan. Dans ce cas, pourquoi la chercher ? Il suffisait d’attendre non ? Puis venait l’obligation de Mr Big, homme influent et parrain de la mafia de la chercher. Une fois de plus, ceci était assez étrange, mais il éclaircirait ce point un peu plus tard. Puis cet appartement, impeccable, qui ne laissait présager que deux choses : soit l’enlèvement n’avait pas eu lieu ici, soit Judy avait été enlevé par quelqu’un qu’elle connaissait puisqu’il n’y avait aucune trace de lutte. Et maintenant cette histoire de tournage lors de leur première visite dans cette ville… Il s’éloigna de la cuisine pour se diriger vers la table de chevet de la jeune personne :
- Très bonne idée de préparer un retour... Enfin... sauf si on espérer trouver des indices puisque tu viens de complétement contaminer la scène de crime.
Amelia ne broncha pas et tenta de rester digne, malgré la pique suivit d’un sourire moqueur. Il se saisit alors du réveil radio qu’il ramena vers la cuisine. Pendant ce temps, la lionne avait retrouvé sa langue et sa vivacité d’esprit puisqu’elle tentait de lui parler en codé, tout en appuyant sur certains mots :
- C'est noté. Manifestement tu es meilleur enquêteur que moi. Y a pas de danger à ce que je recommence à faire des bêtises. - Ne t'en fais pas. Tant que je serai avec toi, je saurais te prévenir d'une éventuelle autre bêtise...
Comprenez donc ici qu’elle percevait bien le danger et qu’il lui assurait que pour s’en sortir, il faudrait qu’ils fassent équipe.
- Cependant, quitte à polluer la scène... autant y aller jusqu'au bout et terminer... en musique...
Il monta alors le volume sonore à son maximum tout en recommençant de ranger avec du bruit pour couvrir la suite de la conversation. Il lui marmonna entre ses dents, par à-coup pour éviter de paraître suspect :
- La première fois que tu es venue... qui vous a filmé? - On était filmés pour le mariage de la fille du Boss mais en fait c'était pas vraiment sa fille vu que c'était Maxine et que Maxine c'est pas une musaraigne.
Aloysius inspira un grand coup pour tenter de garder son calme. C’était pas vrai ! Ils avaient décidés de se passer le mot les jumeaux et elle pour répondre à côté de la plaque ? Sa voix se fit plus tonnante et plus pressante :
- Concentre-toi, on n’a pas beaucoup de temps ! QUI vous filmait? - Bah... c'était les ordres du Big Boss vu que c'était le mariage sa fille et.... il voulait que ce soit spécial et... C'est les ours polaires qui nous avaient ramenés chez lui donc ils tenaient peut-être les caméras, ça je sais plus...
Bien… le boss donc.
- Très bien. Merci pour cette information. Tente de regrouper les autres, je m’occupe du reste. En attendant ne fait confiance à aucun Zootopien.
Il déposa alors ses affaires dans l’évier et s’éloigna sans un bruit de plus. Que le jeu était excitant ! Si on lui avait dit qu’il se retrouverait encore au cœur d’une enquête ! Les enquêtes l’excitait d’autant plus quand il était le meurtrier et qu’il menait les policiers qu’il était censé aidé en tant que psychiatre, sur de mauvaises pistes. Mais cette partie lui semblait bien trop simple pour qu’elle se finisse déjà… Le boss avait-il décidé de lancer un reportage d’un nouveau genre ? C’était pour cela qu’il avait prit toutes ces précautions, pour éviter de se faire prendre s’ils étaient filmés. Et les dernières raisons qui lui faisait croire à la culpabilité du boss, il allait les donner maintenant.
Il descendit les dernières marches de l’étage quatre à quatre avant de sortir dans la rue rejoindre les différentes voitures et les ours polaires qui les attendaient, l’air fermé, en jouant sur leur téléphone.
- Dîtes-moi messieurs… Votre boss est bien la personne la plus puissante de cette ville, je me trompe ? - Ouaip carrément. Y’a pas plus puissant en ville. - Très bien… donc je suppose qu’il a des contacts partout en ville ? Des yeux et des oreilles qui lui permettent de garder un certain contrôle ? - Ben… il a des rats…
Ils hochèrent tous la tête les uns après les autres avant que l’un ne reprenne :
- Il faut demander les infos à Cravis. C’est lui qui sait tout ce qui se passe en ville. Mais si elle a été emmenée hors de la ville… - … On aura pas vraiment d’infos… L’est pas trop aimé le boss à la frontière… - Je comprends… mais… dîtes-moi messieurs… si votre boss est si puissant, n’en saurait-il pas plus concernant la disparition de notre jeune amie ? Il semble y tenir mais aussi n’avoir aucune information sur ce qui aurait pu se passer… pourtant vous venez de me confirmer qu’il a un fort contrôle sur la ville et des espions un peu partout… Même si notre policière avait été emmené hors de la ville, elle aurait dû être transportée à L’INTERIEUR de la ville, ne croyez-vous pas ? Donc… il me semble logique que dans pareil car Mr Boss en sache un peu plus, non ?
Les ours semblaient désarçonnés :
- Euuuuh… C’était la nuit ? - Tu crois que c’est le boss qui a fait ça ? chuchota l’un à l’oreille d’un autre - Pfff raconte pas de conneries. C’est sûrement un coup des Spark. Ou c’est les Corniens. Ou les Myrell. Ou les Mully. Ou peut-être aussi les Barathon. C’est pas les ennemis qui manquent…
L’un des ours le fusilla du regard.
- Si il sait rien, c’est qu’il sait rien. Compris ???
Aloysius leva les mains en inclinant la tête afin de montrer qu’il battait en retraite pour calmer le jeu.
- Bien alors c’est évident qu’il ne sait rien de plus. C’est bien dommage. Cela aurait pu nous aider. Veuillez m’excusez mais je devais poser la question, n’omettre aucune piste pour aider mon cher… « frère » a retrouver sa Judy au plus vite…
Oui… la voix mielleuse fonctionnait toujours… Surtout s’ils étaient filmés… hors de question que la musaraigne le zappe de son programme si près du but. Il détourna alors le regard pour faire mine de regarder aux alentours à la recherche de nouveaux indices et constata qu’il y avait une caméra brisée accrochée non loin de là, et une autre, neuve cette fois-ci un peu plus loin… Très bien… Quant à tout ces ennemis… Leurs noms de famille lui faisaient étrangement penser à une série qu’il affectionnait tout particulièrement pour ses jeux de pouvoirs, ses stratagèmes alambiqués et ses grandes effusions de sang. Il avait d’ailleurs un une appréciation certaine pour cette Reine démoniaque qui savait s’y prendre avec ses ennemis, Cersei, et cet homme qui partait de rien, Baelish, et qui lui rappelait le lion qu’il avait autre fois été. Sans oublier le petit Ramsay dont il admirait les œuvres sadiques. Les Spark = les Stark, les Corniens = les Dorniers, Les Myrell = les Tyrell, les Mully = les Tully. Quant aux Barathon, les Baratheons bien sûr… oui, il y avait un petit air de Game of Thrones dans le nom de ces familles… une enquête, mêlée à de la télé réalité et à une des série les plus épiques de sa génération… oui… le Boss avait de quoi faire grimper ses scores d’audience… Il ne restait plus qu’à savoir QUI finirait sur le trône… et Aloysius avait sa petite idée…
crackle bones
Nick Wilde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Theo James
| Conte : Zootopia | Dans le monde des contes, je suis : : Nick Wilde
“Personne à le droit de toucher à Carotte les gars...”
Nick n'avait pas été trop surpris de l'enthousiasme des jumeaux. Le seul souci, c'était les insinuations qu'ils faisaient. Non Judy n'était rien de plus qu'une amie. Fallait qu'ils le comprennent non ? Quoi qu'il en soit, pour ne pas trop les décevoir et puisque Mister B était d'accord, le renard leur confirma qu'ils pourraient toujours faire leur petite fête plus tard. En attendant, ils partirent en voiture jusqu'à l'appartement de Judy, Amelia et le type que Nick ne sentait pas trop avec eux. Soit disant que c'était l'ex beau-frère de la femme du parrain de la mafia... Très bizarre. Et puis même, quelque chose chez lui ne lui plaisait pas, alors c'était un type qu'il allait essayer de garder à l’œil un maximum.
- Judy est l'une des meilleures. Si ça n'est pas la meilleure... Elle a toujours souhaité devenir policière et s'est donnée les moyens de parvenir à ce résultat. Elle n'abandonne pas, c'est une battante. Si ça se trouve, elle aura déjà embrouillé son kidnappeur avant qu'on n'arrive. Expliqua Nick aux deux autres derrière, Aloysus ou sius, il ne savait plus trop, ayant posé des questions sur sa collègue.
Puis finalement, ils arrivèrent devant l'immeuble de Judy et tout le monde débarqua. La musique était insoutenable mais Nick savait déjà qu'ils ne pourraient pas y faire grand-chose. Parce que c'était les voisins de Judy et qu'elle lui avait déjà dit à quel point ils étaient fêlés. Le renard les laissa faire ce qu'ils voulaient, espérant qu'ils s'occuperaient assez avec les voisins pour pouvoir se concentrer sur l'appartement en lui-même. Mais la tornade blonde était passée par là et le policier la fusilla du regard, passablement agacé par cette attitude. Cela dit, puisqu'elle réussit au passage à entrer chez les voisins dingos d'à côté, il ne dit pas grand-chose. D'autant plus qu'Amelia était venue le rejoindre et qu'il entreprit de la rassurer quelque peu sur ses capacités de policière, puisqu'elle semblait douter un peu d'elle-même.
- Je serais vous, j'éviterais les paroles flatteuses. Et je laisserai la petite blonde où elle est pour le moment. Répondit Nick à Aloysius, passablement agacé de voir que l'autre essayait de le prendre pour son serviteur. Avec son carnage dans la pièce, elle se sera attirée leur sympathie et peut-être qu'alors ils parleront un peu. Expliqua-t-il avant de s'éloigner quelque peu malgré tout.
Pas parce qu'il allait chercher la blondinette. Mais parce qu'il avait besoin d'un peu de calme. Il y avait deux possibilités possibles et Nick ne croyait pas vraiment à la première. Une histoire entre gang de la mafia, ça ne collait pas avec le message laissé par le kidnappeur. Non, pour le renard, c'était autre chose. Il voyait bien Bellwether envoyer ses gorilles (si elle en avait encore) pour essayer de se faire libérer par l'intermédiaire de Judy... Ou alors ça n'avait rien à voir avec qui que ce soit et ils seraient dans une galère monstre. Ceci dit, pas question de négliger une piste. Aussi alla-t-il retrouver Benji.
- Benji, mon pote, je vais avoir besoin de toi. Commença-t-il avant de l'entraîner un peu à l'écart. Je veux que les jumeaux et toi, vous alliez chez les Spark voir s'ils ont quelque chose à voir avec tout ça...
Bien évidemment, son ami se mit à gigoter, sans doute déjà pas très à l'aise avec cette idée vu qu'il n'était pas un agent de terrain...
"On peut obliger tout le monde à venir avec nous sinon... Mais si tu préfères qu'on se sépare, d'accord..."
Nick sourit à Benji, essayant de le rassurer.
- Benji, on ne peut pas laisser la femme de Mister B y aller... Ils seraient capables de la garder. Et j'ai confiance en toi, tu sauras faire ce qu'il faut. Lui assura-t-il.
"Ah... Oui, j'avais pas pensé à ça..." Répondit la boule de poils avant d'inspirer profondément. "Bon d'accord... J'emmène les jumeaux... On est tous des policiers après tout..."
Nick sourit et regarda Benji partir dans une voiture de flic avant de remonter. Il avait vu Aloysius en compagnie des hommes du Boss et ça, franchement, ça ne lui plaisait pas du tout... Ceci dit, maintenant, il allait se mettre en route lui aussi. Benji et les jumeaux allaient vers la toundra tandis que lui et les autres iraient voir les Mully dans la zone tropicale. Il y avait peu de chances qu'ils soient au courant de quoi que ce soit, mais tant pis. Le renard remonta et demanda à Amelia de redescendre. Puis il toqua chez les voisins de Judy, montra sa plaque et fit remarquer à la blondinette que si elle restait ici au lieu de venir avec eux, elle ne pourrait pas rentrer chez elle. Peut-être que cela la fit réfléchir... Ou pas. Il s'en fichait, le résultat étant le suivant : elle le suivit et les quatre enquêteurs et les hommes du Boss se mirent en route pour la jungle tropicale.