« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie

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Orphée
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Orphée

[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie 7459336810

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-16, 18:38

[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie 667708seule

    Nouvelle Orléans, 31 octobre 1986...

    « Ce n'est pas la plus forte, ni la plus intelligente des espèces qui survivra, mais celle qui sera la plus apte à changer. »

    Je tenais en main un livre. Le livre. Celui où se trouvaient les réponses les plus essentielles à la survie de l'espèce humaine. Les écrits d'un homme qui m'a guidé jusqu'à ma nouvelle destinée : celle d'offrir aux miens un nouveau monde. Une terre à leur image, où ils pourront vivre en paix avec les autres.

    « Ce que Darwin a voulu dire par là, c'est que si nous évoluons, nous survivrons. Si nous restons au même point, nous mourrons. Quand je lève les yeux, et que je regarde le ciel, j'y vois une étendue bleue. En y regardant bien, le ciel n'est pas bleu. Il n'est qu'un tissu de mensonge qui sépare notre domaine, de celui de nos pères. Tout comme eux, le ciel nous ment. Ou plutôt, il nous met en garde sur la véritable nature de nos parents. »

    De là où nous sommes, le ciel nous est invisible. Ici, dans cette cachette dans les bas-fonds de la Nouvelle Orléans, aucun dieu ne peut nous sentir. Un repère, un refuge, où nous nous sommes rassemblés des années plus tôt.

    « C'est par obligation que nous sommes venus au monde. Par leur volonté ! Mais c'est par choix, par notre choix à tous, que nous sommes réunis ici. Ces monstres ont un visage. »

    Un rétro projecteur diffusait sur le mur des photographies de nos pères et de nos mères. Des images les montrant dans notre monde, parmi les humains, parmi les nôtres. Des visages radieux, de magnifiques tenues, des vies de rêves. Au fond d'eux du mépris pour les autres. Une belle vision de leur règne : tout n'est qu'illusion. Rien ne compte à leurs yeux si ce n'est leur égo.

    « Le monde selon Zeus ! Combien d'entre eux ont déjà mis au monde de nombreux enfants ? Qui d'entre vous a pour père ou mère des monstres tel que Hestia, Dolos, Perséphone... ou les pires d'entre eux... Hera ? Zeus ? Combien d'entre vous ont été abandonnés par ces gens qui prétendent être au dessus de tout ? »

    Des acclamations provenaient d'un peu partout dans la salle. Des centaines de demi dieux et créatures étaient rassemblés. Pour la première fois dans notre existence, nous n'étions plus seuls face aux monstres. On avait des compagnons d'armes pour nous soutenir, combattre à nos côtés et pour sortir triomphants de cette guerre secrète que nous préparions. Une guerre sans la moindre goutte de sang !

    « Nous ne devons plus nous cacher. Notre place est à Olympe, à leurs côtés. Nous devons montrer au monde ce qu'ils ont peur de révéler : leur existence. Leur vie vouée au mensonge. Leur incapacité à évoluer ! Car ils sont restés les mêmes, mais nous, nous avons évolué. Nous nous sommes rassemblés. Nous avons rencontré de nouvelles espèces, de nouveaux compagnons d'armes et un nouveau point faible chez les dieux. Leur cupidité les a conduit à leur perte. Ensemble on est plus fort. Ensemble, nous avons accompli et on accomplira encore de grandes choses. Les dieux ne seront bientôt plus que le vestige du passé, et les demi dieux prendront leur place ! »

    Applaudissements en cascade dans tous les recoins de notre cachette. Je voyais devant moi l'avenir s'écrire. Ils ne nous avaient pas tous rejoint, mais ça ne serait qu'une question de temps. Ce qui comptait avant tout était de montrer à nos pères et mères que le temps des différences n'existait plus. Nous sommes de leur sang, de leur lignée. Ils ne pourront plus nous ignorer ou nous rejeter plus longtemps.

    Quand les applaudissements se stoppèrent, j'entendis encore le bruit de deux mains qui tapaient l'une contre l'autre. Un bruit qui résonnait encore et encore. Un vacarme que de nombreuses personnes avaient remarqué et dont tous les visages s'étaient tournés vers la même personne encapuchonnée. Beaucoup d'entre nous ne souhaitaient pas montrer leur visage, dû aux ravages de la vie. Deux cent ans à passer sur cette Terre, ça causait certains dégâts que même notre régénération ne pouvait plus réparer.

    « Je ne pensais pas dire ça un jour, mais vous avez raison. » prononça l'homme d'une voix calme, posée et détendue. « Une espèce ne peut survivre que si elle évolue. N'est ce pas ? »

    Tandis que l'homme retirait sa capuche, et qu'on découvrait un visage sans la moindre cicatrice ou raison de restée caché, des gens, des frères, reculèrent, tandis que je tentais de percevoir ce qu'ils ressentaient. Je ne pouvais pas voir la peur se dessiner sur leurs visages, mais je pouvais entendre les cris de certains. Une autre personne semblait avoir fait son apparition. Si j'avais pu la voir, j'aurais aperçu une vieille femme, courbée, avec son oeil dans sa main. Je l'aurais vue s'approcher de l'homme et dans le blanc de l'oeil qu'elle tenait, j'aurais sans doute remarqué notre dessein à tous s'y dessiner.

    « J'y ai mis du temps... » poursuivit l'homme. « ...mais j'ai évolué moi même. Désormais, je considère votre espèce comme une menace. Savourez, profitez en. Pendant quelque secondes encore, vous aurez réussi à effrayer le grand et puissant maître d'Olympe, Zeus. Pendant très exactement... Cinq, quatre, trois, deux et une seconde. »

    Je n'entendais plus rien qu'un immense vacarme. Une étendue d'eau s'était déversée dans les recoins de notre pièce. Des monstres en étaient sortis et dévoraient mes frères et soeurs, alors que leurs cris résonnaient encore à mes oreilles.

    « Ca y est. Maintenant c'est fini. Je n'ai plus peur. »

    Le cris avaient stoppé. L'eau qui touchait mes pieds avait disparu. Zeus s'en était allé, me laissant là, seul témoin de sa puissance. Des centaines de vies avaient pris fin aujourd'hui, sans la moindre raison. La seule chose qu'elles voulaient, c'était d'être reconnues en tant qu'enfants des dieux. Mais c'était trop leur demander... Les dieux n'ont pas d'enfants et n'en ont jamais eu... Nous ne sommes que des objets dans leur longue vie. Des objets qui un jour ou l'autre, cesseront tout simplement d'exister... et que feront ils ? Que deviendront ils sans nous ? Sans la moindre chance de pouvoir un jour, donner une nouvelle fois la vie...



Emmet Miller
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Emmet Miller

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« On est prisonnier
du Temps... ? »


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« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »


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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-16, 19:50

Bienvenue dans le 67ème événement de Disney Rpg !
LE TEMPS D'UNE VIE

[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie 372087banntempsdunevie
...dirigé par Aaron McAdams !


    C'est dans "Les Petits Secrets d'Hippolyte" que Egéon et Melody ont fait leur première apparition. L'une des missions les plus lues du forum à l'époque, a donné naissance à l'une de nos plus grandes intrigues. On les a revus dans "Le Chant des Sirènes", "Les Jeux sont Faits" avec la première réelle apparition de Poséïdon, puis dans "Le Testament de Poséïdon" et pour finir dans "Les Profondeurs de l'Océan". L'intrigue Fish Twins se poursuit aujourd'hui avec "Le Temps d'une Vie"...


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Egéon Blackstorm - Melody Blackstorm

    Quelque mois avant la guerre divine ( 21 décembre 1991 ), Ariel a mis au monde deux enfants, tous les deux fils et fille de Poséidon : Egéon & Melody. C'est le 1er avril 1987 qu'ils ont vu le jour pour la première fois. Lors de la guerre qui s'en est suivie, Poséidon a disparu, Egéon a vécu son enfance au Manoir Blackstorm sous la protection de Jetsam et Flotsam, tandis que Melody s'est retrouvée échouer sur un rivage à proximité de Londres.

    Recueillie par des passants, Melody a été placée en orphelinat et a vécue une grande partie de sa vie dans diverses familles d'accueil. Durant cette période, la sirène a perdu ses nageoires et les a retrouvées plusieurs années après, quand elle a atteint l'âge de la puberté. A partir de ce moment là, elle a fui Londres pour débarquer en Nouvelle Orléans et prendre sa vie en main.

    C'est ici qu'elle a fait la rencontre d'Enoch, un jeune apprenti en cuisine et que sa vie a littéralement changé, à jamais...


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Poséïdon - Enoch

    Embarquez à bord de "New Orleans Onlines" aux côtés de Jack Overland, le type le plus glacé de la galaxie ! Mais aussi Sandy Ness, miss Tristesse, ou Kleenex pour les intimes. Retrouvez Anna d'Arendelle avec sa mèche rebelle et la déesse de la stratégie militaire : Eloise A. St-James, plus connue sous le nom d'Athéna ! Et restez prudents, car la police veille, sous les traits de Pascal Méléon. Un petit caméléon passe partout.


[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie Zooey-zooey-deschanel-3297900-100-100 [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie Lucas-lucas-till-17189570-100-100
Sandy Ness - Jack Overland

[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie Eva-Green-icons-penny-dreadful-38669204-100-100 [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie Arthur-3-arthur-darvill-30402339-100-100 [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie Sophie-Turner-rachel_potter-productions-35548584-100-100
Eloise A. St-James - Pascal Méléon - Anna d'Arendelle

    Et sans oublier le Fish Twins, ou plutôt juste le Fish vue qu'on a plus de nouvelles d'Egéon : Melody Blackstorm ! La sirène, fille d'Ariel et de Poséïdon, comme on vous l'a si bien résumé plus haut. A ses côtés : Emmet Miller, un personnage qui est toujours accompagné de Rocky, son raton laveur et dont on ignore encore à peu près tout sur sa vie.

    Dans le cas où ça ne vous suffit pas, un autre demi dieu sera de la partie : Aaron McAdams, le fils de Dyonisos (François Sandman). Et de nombreuses guests, tel que Poséïdon en personne ! Mais aussi sa charmante et nouvelle meilleure amie, à découvrir dans la mission...


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Emmet Miller - Aaron McAdams

Bienvenue dans "Le Temps d'une Vie" !


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Ursula - Elijah Snake (le Dragon) - Ariel Lancaster
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Eloise A. St-James
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Eloise A. St-James

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| Conte : Hercules
| Dans le monde des contes, je suis : : Athéna

| Cadavres : 4329



[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-17, 10:34

Halloween... Encore une fête des mortels qui ne servaient pas à grand chose. D'un jour rituel chez les Irlandais, les Américains en avaient fait une fête commerciale à souhait. Athéna n'arrivait pas vraiment à se décider quand à la fête la plus commerciale et idiote qui soit : Halloween, la St-Valentin, Noël ? Elle détestait les trois de toute façon, alors au fond... Mais Halloween était sur le point de décrocher la palme. Cette année, cette fichue fête lui brisait vraiment ce dont la nature ne l'avait pas doté... La faute à qui ?

Apollon. Cela tenait en un mot. Trois syllabes pour justifier la rogne qui l'avait envahi depuis le début de la matinée. Son abruti de frère avait décidé de fêter Halloween sur l'Olympe. En soit, rien de bien étrange, il faisait toujours tout pour faire la fête. Mais ce qui avait contrarié Athéna, c'était que ce foutu blondinet était venu la réveiller à 5h du mat'. Déjà que la guerrière n'appréciait pas de devoir dormir depuis son aventure dans un monde conçu par Eliott, elle appréciait encore moins d'être réveillée en fanfare par le dieu souverain. La brune avait grogné et balancé un poignard dans la direction du blond, sans vraiment savoir si elle l'avait touché ou non. Et comme Apollon s'était plaint de son accueil, elle lui en avait balancé d'autres pour le faire partir.

Maugréant comme pas possible, la déesse était partie sous la douche pour espérer se réveiller de façon plus agréable. L'eau chaude lui fit du bien, mais son moral était vraiment noir. La douche ne l'avait pas assez détendu pour apprécier que son frère soit venu jusque dans sa chambre pour la réveiller aussi tôt. D'ailleurs, depuis quand il venait dans sa chambre celui-là ?! Encore un problème qu'il faudrait régler... Mais en attendant, Athéna se carapata bien vite sur Terre, loin de ce cinglé des fêtes. Peut-être qu'elle devrait en parler à Artémis... Cela pourrait être amusant de voir la chasseresse s'occuper de son jumeau.

Souriant légèrement à cette idée, Athéna se balada dans la ville. Comme toujours quand elle était agitée ou en rogne, la déesse traînait aux abords de la ville, près de la frontière. En arrivant près du panneau qui signalait que l'on quittait Storybrooke, la guerrière remarqua une brune qui semblait hésiter à avancer ou non. Devait-elle lui rappeler que le sort de la frontière avait été complètement détruit ? Peut-être. Mais là, elle n'en avait pas envie. En plus, voir cette fille hésiter ainsi la mettait encore plus en rogne. La brune n'avait jamais apprécié les gens mous et indécis, ce n'était pas prêt de changer d'ailleurs, et là, elle en avait un exemple parfait.

Rivant son regard à l'extérieur de la frontière, Athéna fut surprise. Une personne arrivait. Puis deux autres. La déesse fronça les sourcils. Il y avait un truc... Elle ressentait quelque chose à propos de cette soudaine apparition. Mais impossible de mettre le doigt dessus. Soudainement, les silhouettes, qui titubaient mais continuaient d'avancer, tombèrent au sol. Un à la fois, comme les dominos géants... Boum, boum et boum. Puis soudain, elle comprit. Ce qu'elle avait ressenti. C'était très faible... Mais c'était une aura divine. Elle ne pouvait pas distinguer ce que c'était exactement. Impossible de dire s'il s'agissait de demi-dieux ou autres.

Athéna se précipita vers les corps, entraînant la brune en passant à côté d'elle. Puis elle l'abandonna à deux pas d'elle et se pencha vers les corps. Les deux premiers étaient morts, c'était trop tard pour eux. Aussi la déesse se pencha-t-elle vers le dernier, certaine de le trouver mort lui aussi. Mais non. Il était encore en vie. Enfin... Vu le pouls filant que la guerrière sentait, il rejoindrait ses camarades très rapidement. Pour le moment, il était inconscient et avait besoin de soin.

- Mais vous attendez quoi bordel pour appeler des secours ? S'exclama-t-elle avec colère envers la brune. Il vous faut une autorisation spéciale, une demande officielle du Président ou quoi ? Ajouta-t-elle avec sarcasme.

Ses dons de guérison étaient développés, mais pas assez pour la situation présente. N'empêche qu'en observant l'inconscient, Athéna se demandait qui il était et ce qu'il faisait là. Lui semblait avoir une trentaine d'années, tandis que parmi les deux autres, l'un était vraiment jeune, sans doute à peine dix-huit ans... Bordel, elle détestait vraiment Halloween, c'était décidé !

Athéna : 100%
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Pascal Méléon
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Pascal Méléon

| Avatar : Arthur Darvill

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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."


| Conte : Raiponce
| Dans le monde des contes, je suis : : Pascal

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| Cadavres : 690



[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-17, 14:43

Hier soir, chez Pascal

Le shérif frappa une nouvelle fois le sac de sable attaché dans son jardin, se montrant sans pitié devant le sujet de son entrainement, chacun de ses coups étant précis et meurtrier. Le caméléon se concentra, et dans un mouvement qui fendit l'air nocturne tel une balle, frappa le sac qui se déchira sous la force du coup. Les restes du sac volèrent avant de s'écraser lourdement au sol et le Shérif soupira, sentant l'air frais sur son torse en sueur, il poussa la sac exploser avant de chercher un autre punching-ball en réserve et de recommencer son violent manège. Mettant sa frustration dans chacun de ses coups pour expulser le stress des derniers jours, c'était cathartique, ça me faisait juste bien d'accord? Certes mon budget pour mes entraînements étaient légèrement plus chers que prévu mais il fallait mieux expulser tout ça contre un sac de sable que de faire une bavure policière, et puis je peinais à trouver de bon camarade d'entrainement à Storybrooke maintenant. Je ne pouvais pas participer aux différents tournoi d'art martiaux du pays parce que je n'avais pas le temps... Et car j'étais apparemment "trop violent" lors de mes matchs, on m'avait souvent fait la reproche que j'avais du mal à différencié un simple match amical avec un véritable combat, mais cela faisait plusieurs mois que chaque conflit que j'avais eut était soit une arrestation qui commençait à dégénérer où l'une des nombreuses mauvaises surprises que réservait la ville de Storybrooke où le monde des divins. Donc j'avais un peu perdu la notion de "sport" dans les différents matchs de boxe où karaté, trop de temps passé à combattre des créatures mythologique dans le corps d'un dieux je suppose. Sans oublier ma dernière... Entrevue avec Arya qui ne s'était pas aussi bien passé que prévu, incroyable ce qu'un simple "non" pouvait chambouler parfois. Je savais que ma vie de couple n'était pas un exemple de relation parfaitement saine, mais je l'aimais encore malgré ses défauts, j'étais juste légèrement... Frustré par son comportement. Le caméléon continua son manège durant quelques temps encore, avant de s'arrêter à bout de souffle après presque que deux heures d’entraînements, il attrapa une serviette avant de prendre une douche rapide, direction mon lit, parce que je devais toute de même rester frais pour mes patrouilles et autre surprise dans le genre. Il était quoi, 22 heures environ? L'équipe de nuit au commissariat devait être en place maintenant, et à part en cas d’extrême urgence tout allait bien se passer.
Et puis, bien sûr il fallait que ça arrive, quelqu'un sonna.

Pascal soupira une nouvelle fois avant d'attraper une chemise et de l'enfiler rapidement, se dirigeant vers la porte en attachant son insigne et se préparant à une mauvaise surprise, peu de gens venait déranger le Shérif à une heure pareille. Cela ne devait surement pas être un divin, généralement il ne prenait pas le temps de sonner à la porte avant d'entrer. Pascal traversa son jardin d'un pas décidé, ouvrant rapidement la porte pour se retrouver devant... Un parfait inconnu. Pas très vieux, surement un peu plus que moi , pas de mine patibulaire mais ce n'était un modèle qui traînait dans les magasines, il ne me disait strictement rien par contre. Je ne connaissais pas tout le monde dans cette ville mais lui ne me disait strictement rien... Qu'est-ce qui me voulait, je vous jure s'il essayait de me vendre un aspirateur ça allait mal se passer.

"Je dois vous parler, je viens juste d'arriver. En ville. Emmet Miller, je suis de la maison

Un autre flic donc? Hum, pas de mon commissariat, une affaire qui l'avait peut-être mené à Storybrooke, c'était probable. Mais cela n'aurait pas put attendre demain plutôt? Pourquoi cette urgence et ce secret? Y'avait quelque chose de louche là-dedant. Emmet sortit un dossier de son sac avant de l'ouvrir et de me montrer une photo d'une personne que je connaissais que trop bien.

"J'enquête sur cette jeune femme. Et je dois vous montrer certaines choses la concernant..."

Melody Blackstorm, avec une fille que je ne connaissais pas.
... En voilà un qui visait les gros poissons, urk, laisser attendre ce type risquait de dégénérer, imaginer s'il se présentait comme ça chez Lily en tant que flic pour coffrer Mel, je n'aimais pas la Fish Twin mais si Lily n'avait pas à régler cette affaire alors tant mieux, le caméléon fit un rapide signe de tête à Emmet, lui donnant l'autorisation d'entrée avant de refermer la porte derrière lui.
Pas de repos pour moi je suppose.



Le matin suivant, à Portland, alors que la radio tourne

Pascal se réveilla sans faire de bruit, calé sur le fauteuil du 4x4 d'Emmet, son chapeau de Shérif (oui, CE chapeau) cachant son visage pour bloquer la lumière. Ne me demandé pas pourquoi je l'avais pris, c'était un coup du moment. Le trajet avait été long et ennuyeux, car mon nouveau... Heu... Camarade? Je ne savais pas qui était vraiment ce type et je ne lui faisait nullement entièrement confiance, mais Brave gardait un œil sur lui à l'arrière (et sur son raton-laveur, même si Brave semblait bien l'aimée et ne pas le considérer comme un casse-croûte), n'avait pas daigner taper la discuss lors du trajet. Bon j'avais quand même réussit à glaner quelques informations sur Ennet. Déjà ce n'était pas un natif de Storybrooke, donc je devais me souvenir que c'était un humain normal qui ignorait que le petit caméléon qui avait accompagné Raiponce lors de son aventure était son passager. Pour lui j'étais Pascal Méléon le Shérif de Storybrooke et rien de plus. Deuxièmement il avait remonté la trac de Mel jusqu'à Storybrooke avant de la perdre vers Portland, et il avait décidé de venir me chercher au passage. J'avais donc laissé un message au commissariat les prévenant que j'étais sur une affaire en dehors de la ville et que je devais normalement revenir dans la journée, et troisièmement... Je me doutais qu'il me mentait comme un arracheur de dents. Il était peut-être flic mais... Voyons voir, un seul flic sur une seule personne comme ça? C'était soit le boulot d'un détective privée soit une vendetta personnelle, donc un truc qu'il valait mieux ne pas montrer à un agent de l'ordre. Mel n'était pas mon amie mais ce n'était pas pour ça que je pouvais laisser un stalker en liberté à ses trousses. J'avais donc pris plusieurs paires de menotte, juste au cas où. Enfin bref, je suppose que j'allais jouer son jeu durant quelques temps et l'arrêter si jamais il allait trop loin, après tout il ne m'avait pas dit de quoi Melody était accusée.
Mais voilà, nous avions roulé durant toute la nuit jusqu'à Portland vers la maison d'un gars en bordure de forêt, le caméléon s'étira en dehors de la voiture et fit craquer ses articulations, ouvrant la portière à Brave qui se posa sur son épaule. Le Shérif regarda la petite maison, voyant sur la terrasse un un vieil homme assis sur une chaise en train de boire son café tranquillement. Le caméléon haussa un sourcil dubitatif devant la destination de leurs voyage, jetant un regard curieux à Emmet qui poussa le petit portail en entra. L'homme se leva, souriant, mais je voyais bien que nous n'étions pas attendu, pas à 7h du mat.
...
Le caméléon jeta un regard en biais à Emmet... Qu'est-ce que tu me cachais toi...?
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Sandy Ness
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Sandy Ness

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- Dis Dégoût, tu savais qu'on pouvait rencontrer pleins de gentils messieurs naturistes sur Internet ? -


| Conte : Vice Versa
| Dans le monde des contes, je suis : : Tristesse, la plus triste des émotions qui vous donnera envie de vous rouler en boule dans un coin de la pièce en vous balançant d'avant en arrière

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-17, 22:10



C'est pas moi, je suis innocente!

J'étais au bord du précipice. Prête à sauter. À deux doigts de le faire. Mes doigts de pieds étaient déjà passés de l'autre côté, il ne restait plus qu'à mon corps rose et mal coiffé de suivre le mouvement. Je pouvais le faire. Il suffisait de faire un pas de plus. Un tout petit pas. De me jeter dans le vide. Enfin pas vraiment le vide vide. Il n'y avait aucun trou qui allait me faire tomber si j'avançais encore un peu. C'était une ligne imaginaire, même pas tracée à même le sol, mais la franchir ça revenait à se jeter dans le vide. Métaphoriquement parlant. Parce qu'il y avait juste la route, enfaîte. Le chemin par delà l'horizon. Voir par delà ce que je voyais. S'envoler vers de nouveaux horizons. S'en aller, enfaîte.

Je serrais les poings, en me mordant l'intérieur des joues pour essayer de ne pas pleurer. C'était une décision importante. Je ne pouvais pas la décider en pleurant. J'étais forte. J'étais une femme, maintenant. Plus une petite émotion à peine plus grosse qu'une larme. J'avais une poitrine, des organes et une peau plus couleur pêche que bleu pailleté. Je n'étais plus Tristesse. C'était fini. Elle était derrière moi, maintenant. Ou plutôt elle était au bord d'une frontière imaginaire, prête à s'effacer pour laisser place à Sandy. C'est-à-dire moi.

Mon visage prit une expression décidée, et je levais le pied pour franchir pour de bon la ligne qui délimitait l'entrée de Storybrooke et le reste d'un monde inconnu qui n'attendait plus que moi. Enfin pas la moi Tristesse. Mais la moi Sandy. C'était Dégoût qui m'avait forcé à choisir un prénom, pour que je devienne aussi normale que possible. Colère trouvait que c'était un nom de blonde. Il m'avait montré des photos de mannequins pour illustrer ses propos. Il aimait vraiment beaucoup les magasines où des jeunes femmes en maillots de bain prenaient des poses qui devaient faire mal. Moi si je mettais mon coude comme ça derrière la tête, j'avais peur que mon coude se casse. Comme quand Riley était tombée de vélo et que Papa avait dû l'emmener aux urgences pour vérifier qu'elle n'avait rien de cassé. Joie m'avait empêchée de la faire pleurer parce qu'elle voulait que ça reste un super souvenir. Mais l'odeur de l'hôpital, les gens malades allongés dans les lits, Papa inquiet, Riley qui avait mal... C'était..

Je reculais d'un pas, en m'entourant de mes bras et en laissant échapper une inspiration tremblante. Les larmes brouillèrent ma vue, alors que le visage de Riley, me revenait. Je la revoyais toujours allongée sur son petit lit, rendant son dernier souffle... Pourquoi est-ce que ce monde était aussi cruel ? Peu importe où j'irai, Riley ne serait pas là. À quoi bon s'en aller sans se retourner ? Partir un jour sans retour ? En me rappelant des bons souvenirs passés avec Joie et Riley, au ralentis et avec pour fond une musique triste me mettant les larmes aux yeux, comme quand les losers attachants de Glee chantaient leurs problèmes et que... et que...

Je regardais sans trop comprendre les trois corps allongés sur le sol, les yeux écarquillés derrière les verres ronds de mes lunettes. Une femme brune s'activait autour d'eux, pendant que moi j'étais toujours debout, à la regarder faire. Qui était cette dame ? Qui était ces gens ? Je n'en savais rien. Je ne savais pas. Je ne savais plus.

- Il... il...

Je reniflais, en déglutissant avec difficulté, tout en m'accroupissant à côté de l'homme dont la poitrine se soulevait encore légèrement. C'était à peine perceptible, mais pas pour mon œil expert du corps humain et embué des larmes qui recommençaient à monter. Pauvre petit monsieur. Il n'en avait probablement plus pour longtemps. Il ne se réveillait pas. Il était faible. Comme Riley. Riley qui nous avait quitté pour un monde meilleur. Il ne méritait pas de souffrir.

- Il souffre. Je ne peux... je ne peux pas le laisser comme ça. Il a mal, alors ça veut dire qu'il aura peut être mal pour toute sa vie. Qu'il vivra avec un handicap. Que les gens se moqueront de lui ou le considéreront comme étant moins apte que les autres à vivre une vie normale. Alors après, il sombrera dans l'addiction aux médicaments anti-douleurs, et il mourra à l'aube de ses quarante ans, seul, sans amis, sans femme, sans enfants, sans famille... Retrouvé par sa voisine qui aura senti une odeur bizarre s'échappant de son appartement... Et alors il sera enterré dans l'indifférence la plus totale, rongé par les asticots et devenant poussière, quittant le monde sans qu'on se souvienne de lui. Sauf nous. Parce qu'on aura rien fait pour sauver sa vie. Lui donner une mort digne de ce nom. Je ne le laisserais pas se faire manger par des asticots alors que je peux faire quelque chose... C'est... c'est trop horribleeeeeeuuuuh !

J'éclatais pour de bon en sanglots, le corps secoué de soubresauts alors que j'avais plaqué ma main sur le bas du visage de l'homme toujours inconscient, pour recouvrir son nez et sa bouche afin de l'empêcher de respirer. Il n'était pas éveillé. Ça serait une mort tellement douce, et au moins il n'était pas tout seul... Je pleurais pour lui, moi ! J'étais là, prête à me souvenir de lui, prête à lui offrir le repos éternel pour qu'il puisse s'envoler à son tour vers la lune, comme Riley l'avait fait et...

- Si j'avais eu envie de le tuer, je l'aurais déjà fait, j'ai pas besoin de vous pour ça. Si vous vous approchez encore, c'est vous que je tue.

La voix de la femme était devenue glaciale, plus gelée qu'un vent d'hiver annonciateur de rhume. Et probablement tout aussi dangereuse. Vu d'en bas, elle avait l'air d'une sorcière. Ou d'une géante. Moi, j'étais une limace allongée sur le dos, une main posée sur ma joue brûlante, là où la femme m'avait giflé. Elle m'avait frappé fort, quand elle avait voulu me repousser. C'était violent. C'était méchant. Mais je le méritais. Je le méritais tellement ! Qui j'étais pour choisir le destin d'un homme ? Je n'étais pas Dieu ! Je n'étais pas tout puissante ! Je n'étais qu'une misérable petite émotion ! Une ridicule et moche émotion ! Monstrueuse en plus de ça !

- Vous avez raison... Je suis un monstreeeee ! Vous devriez me tuer tout de suiiiiiteeeeuuuhhh ! Avant que je... que je fasse souffrir quelqu'un d'autreeeeeuuuhhh !

Je me tournais sur le côté pour poser mon front contre le bitume et cacher à la femme le visage rougit qui était le mien. Je devais renifler pour essayer d'aspirer la morve qui commençait à couler de mon nez, tout en tapotant mon pantalon pour essayer de retrouver un paquet de mouchoirs. J'en avais un, j'en avais toujours un... Mais est-ce que je méritais vraiment d'en avoir un, alors que j'étais allongée contre l'homme que j'avais voulu tuer ? Il aurait dû essayer de m'étouffer pour se venger, je n'aurai eu aucune raison de le repousser... Et si je prenais sa main pour la plaquer sur mon visage et l'aider à accomplir cet acte de justice ?



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« On est prisonnier
du Temps... ? »


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tous les deux... ! »


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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-18, 11:41



« Je choisirai le paradis pour le climat,

et l’enfer pour la compagnie ! »




    Il y a quelque semaines...
    Précédemment -

    Trois messages m'attendaient à mon hôtel. Le réceptionniste me les avais donnés, inscrits chacun sur un petit bout de papier. Le premier disait "Rappelle moi". Quand au second, il détaillait un peu plus la demande : "Rappelle moi, Emmet". Par chance, j'avais compris dès le premier message que la personne s'adressait à moi. Tandis que je me dirigeais vers la salle de bain, afin de passer de l'eau froide sur mon visage, j'avais lu le dernier message qui disait : "Je prend la route. Ne fais pas le con en attendant.".


    Cleveland - Ohio, Août 2012...

    C'était dans un hôpital, au troisième étage, que tout avait pris fin. J'avais attendu pendant plusieurs heures, assis sur une chaise, dans le couloir, qu'on m'annonce la nouvelle. Il était mort. La balle avait perforée le poumon et il avait fait une hémorragie interne. Son sort était scellé avant même qu'on l'amène ici. La salle d'opération, ce n'était qu'une formalité pour pouvoir dire à sa famille qu'on avait fait tout ce que l'on pouvait. J'étais resté quelque heures de plus à contempler le mur face à moi et à tenter de gagner du temps. Je savais ce qui m'attendait de retour au poste de police.

    « On n'a pas trouvé d'armes dans sa chambre d'hôtel. Aucune trace de lutte ou quoi que ce soit. »

    Je n'avais pas prononcé la moindre parole, laissant Morgan achever ce qu'il avait à me dire. Après la chaise dans le couloir de l'hôpital, j'étais assis sur une autre chaise, dans le bureau du patron.

    « Tu comprends ce que j'essaye de te dire ? »

    « Je n'avais pas bu. »
    dis-je en guise de réponse. Mais ça ne semblait pas lui plaire, car il avait pris sa posture des mauvais jours. Quand il se reculait sur son fauteuil et qu'il croisait ses mains sur ses jambes. Un tic nerveux. J'avais appris à les reconnaître.

    « Tu devais attendre l'arrivée des renforts. » avait-il ajouté, tandis que j'avais remué la tête de gauche à droite, pensant une nouvelle fois au fait que je n'avais pas bu une seule goutte de toute la journée.

    « Putain, Emmet ! » Ok, il était véritablement en rogne. « Il avait à peine vingt ans et il était désarmé ! »

    « Je ne pouvais pas deviner ! »

    « Ah oui ? Le seul flic de l'Ohio qui s'est mis en tête d'arrêter tous les dealers du coin et qui débarque dans une chambre d'hôtel, sans mandat et bute l'un d'entre eux alors qu'il n'y a aucune trace d'arme dans la chambre ? Il t'as menacé avec quoi ? Sa basket et t'as perdu ton self control ? »

    Je m'étais levé. Je n'avais pas envie de discuter d'avantage. C'était une affaire réglé. Ca ferait toujours un dealer de moins sur terre. Un putain de dealer de moins !

    « Je n'ai pas fini ! Tu crois que je peux justifier ça comment ? La seule journée où tu es clean, sans la moindre trace d'alcool dans le sang, tu butes un mec désarmé ! Je les vois déjà tous dire qu'on couvre un flic ! Bordel, je t'avais dit de ne pas faire le con, mais t'as pas pu t'en empêcher ! »

    « Et alors ? C'est vraiment une grande perte ? »

    Je sentais à son regard à quel point je le décevais. Mais ça n'avait pas d'importance. J'ai fait ce que je devais faire, un point c'est tout.

    « La fille a tout vue. Elle est avec un psy dans la pièce juste d'à côté. Tu es entré, tu l'as regardée elle, puis t'as buté le mec. C'est quoi ? C'est de vieux souvenirs qui remontent à la surface ? C'est encore cette histoire à la con ? »

    Je sentais qu'à peine prononcé ses paroles, qu'il les avait regretté, mais il était déjà trop tard.

    « Ferme la. » avais-je dit en serrant les poings. Une nouvelle minute de silence s'était écoulée, avant qu'il se lève et qu'il secoue la tête à son tour.

    « Ok... c'est fini. Pose ton arme et ton insigne sur mon bureau et va t'en. »


    Cleveland - Ohio, 31 octobre 2016...

    Je voyais à son regard qu'il ne m'attendait pas, même si il n'était pas surpris de me voir. Quelque semaines auparavant, il m'avait laissé des messages pour me dire qu'il venait et je lui avais dit de ne pas le faire. Je n'avais pas envie ni besoin d'aide à Storybrooke. J'avais retrouvé la trace de la jeune femme qui était présente à chaque meurtre. Je n'avais pas obtenu les réponses que je voulais, mais désormais j'en étais sûr : elle savait qui était le responsable et elle pourrait me conduire jusqu'à lui.

    J'avais procédé comme d'habitude. Elle savait que j'étais là, elle savait ce que je voulais et je n'étais pas allé la voir. Je lui avais laissé le temps de venir d'elle même. Mais un matin, elle avait disparue, une fois encore. Et cette fois ci, je ne voulais pas perdre sa trace. Je m'étais rendu jusqu'au domicile où elle séjournait et la jeune femme qui habitait les lieux m'avait dit que Melody, comme elle prétendait s'appeler ici, était partie pour quelque jours. Je n'y croyais pas un mot. Mon premier réflexe avait été de me rendre chez le chef de la police pour tout lui avouer. Mais pas ici, pas dans cette ville. Il fallait se rendre chez mon ancien patron où le restant des preuves se trouvait.

    « Pascal Méléon. C'est le chef de la police de Storybrooke. »

    Si Pascal avait été attentif, il pouvait voir sur la boite aux lettres à l'entrée de la maison qu'elle portait le nom de Morgan Newton. C'était le propriétaire des lieux. Il vivait seul, sans femmes ni enfants. A dire vrai il avait une femme et des enfants. Elle l'avait quittée vue qu'il consacrait trop de temps à la police et sa fille de 21 ans avait passée l'âge de venir voir son père toutes les semaines. Du coup c'était plus des retrouvailles pour les grandes occasions. Sa femme s'était remariée avec un revendeur de voiture. C'était pas des affaires très légales ce qu'il faisait et ça devait être la raison principale de leur mariage. Tout ça était stupide, mais c'était les jeux d'adultes.

    « J'ai besoin de lui montrer ce que tu gardes pour moi. »

    Morgan avait été hésitant, puis il nous avait laissé entrer, sans prononcer la moindre parole. On avait franchis le seuil de la cuisine pour nous rendre dans le salon. Je savais où se trouvait le dossier complet. C'était sous la table du salon. C'était une vieille table qui servait également de coffre. Il suffisait de retirer les journaux de mots croisés dessus et la collection de crayon de papiers, tous soigneusement taillés. Encore un tic qu'il avait. Une fois le coffre ouvert, j'avais sortit le dossier et remis la table pour pouvoir le poser dessus.

    Le dossier était plein de photographies de diverses chambres d'hôtels, de lieux, de gens. Il y avait aussi des notes, des relevés d'empreintes, de traces de sang, voir même d'autre genres de traces. Un dossier plus que complet pour le grand bonheur des policiers chargés de l'enquête. Mais le hic était là, c'est qu'il n'y avait pas d'enquêtes en cours, car les morts étaient jugées comme naturelles. De simples crises cardiaques ou autre. Des gens drogués pour la plupart ou alors de parfait innocents, mais dont aucune preuve était suffisante pour songer à un meurtre. Pourtant s'en était bien un.

    « 15 août 2012 en Australie. Un jeune garçon d'une vingtaine d'année. Drogué selon les analyses et retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel. C'était il y a quatre ans. On a classé l'affaire pensant à un overdose. Il n'y avait aucune trace de quiconque dans la pièce, mais le réceptionniste se souvient d'une jeune femme brune qui était entré avec le jeune homme et qu'il n'a pas vue ressortir. »

    Voilà ce que contenait le premier dossier. Les photos qui étaient avec montraient pour la plupart la victime, tandis que d'autres montraient les photos prises par la caméra de surveillance aux abords de l'hôtel. On y voyait une jeune femme brune. La photo n'était pas très distingue, mais en y regardant de plus près, le visage était assez reconnaissant... Celui de Melody Blackstorm.

    « 1er avril 2006. En Californie cette fois ci. Un jeune garçon à nouveau et dans une chambre d'hôtel. Même méthode. Aucune trace de la personne qui partageait sa chambre avec lui, mais d'après des témoins, il s'agirait d'une jeune femme brune. L'affaire a été classée. Overdose à nouveau, même si il n'y avait aucune trace de drogue dans le corps du jeune homme. Mais pas de famille, pas d'importance. »

    J'avais dit cela en regardant Morgan, qui avait froncé les sourcils avant de porter son attention sur Pascal pour voir sa réaction. Je ne comptais pas m'arrêter là.

    « Ca remonte à 2004. »
    avais-je dit en sortant le dernier dossier et en prenant quelque secondes avant de l'ouvrir. « Enoch Livingston. C'était un 15 août, dans une chambre d'hôtel. Il était clean. Pas le moindre soucis. Un comis en cuisine qui débutait. Il n'avait aucune trace de drogue dans le sang, ni d'alcool. Retrouvé mort dans une chambre d'hôtel. L'affaire a été classé faute de preuve. L'autopsie a montrée un soucis au niveau pulmonaire. Ils pensent qu'il est mort d'une attaque. »

    J'avais jeté un oeil vers les photos avant de regarder Pascal. Il ne comprenait peut-être pas encore où je voulais en venir, mais il allait très vite faire le rapprochement lui aussi.

    « On n'a pas retrouvé la trace de la fille qui était avec lui. Mais des témoins faisaient référence au même genre de fille que dans les autres affaires, mais plus jeune. »

    Morgan était encore une fois resté muet. Il ne me restait plus que la dernière preuve à montrer au shérif qui ne pourrait pas nier l'évidence et qui serait forcé de m'écouter.

    « Malory Livingston. C'est le nom qu'on nous a donné avec la troisième victime, celle en Australie. Livingston comme le nom de la première victime. Enoch Livingston. Et un 15 août, comme pour lui. J'ai retrouvé la trace de la jeune femme en Australie, mais sous un autre nom... Melody Blackstorm. Mais on m'a empêché de l'approcher. Elle doit faire partie d'un réseau ou autre chose. En tout cas elle sait ce qui est arrivé à ces trois garçons, car elle était avec eux quand ils sont morts. Je l'ai retrouvée une dernière fois à Storybrooke, dans le Maine, votre ville. »

    Je ne l'accusais pas d'avoir eu une complice de meurtre chez lui sans qu'il s'en rende compte, mais j'étais un chouilla énervé à l'idée de l'avoir peut-être perdue une nouvelle fois, alors que je la tenais. Il ne restait qu'à lui faire avouer ce qui était arrivé.

    « Je lui ai montré les photos. Elle a gardé l'une d'entre elles. Elle sait ce qui est arrivé, mais elle ne veut pas parler et maintenant j'ai perdu sa trace. »
    Je sentais que Morgan se doutait que ça allait recommencer, encore. Que je ne m'arrêterai pas tant que je ne l'aurai pas retrouvée.

    « J'ai besoin de votre aide. Soit elle sait ce qui est arrivé, soit elle en est responsable. Mais pas question qu'elle m'échappe une nouvelle fois. »



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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-18, 13:31





Le Temps d'une Vie

Jack & Beaucoup de monde
"Non mais chuis pret a partir moi la !"



J'avais organisé une soirée télé. Oui bon, elle avait commencée a 16h mais se refaire l'intégral du seigneur des anneaux version longue, ca prenait un peu de temps non ? Avec une douceur infinie, je m'étais dégagé d'Anna qui c'était endormie contre moi, enroulée dans une couverture bien chaude. En même temps, vue comment elle bossait, je ne pouvais pas lui reprocher de pioncer, et puis je devais avouer que ca faisait partie de mon plan. Je l'installais confortablement dans le canapé, remontant a couverture jusque sous son menton tout en éloignant, d'une main, le saladier de pop corn qu'on avait dévoré en voyant Frondon résister a l'anneau et Aragorn menacer le neuneuil !J'appuyais sur la télécommande pour éteindre l'écran, faisait disparaître les noms des différents acteurs qui avaient commencé a défiler sur fond noir. Ah la la...

Je quittais le salon, éteignant la lumière au passage... deux téléphones en main.

Quoi ? Anna était partie a Coney TOUTE SEULE ! Bon, ok elle m'avait ramené un pingouin en peluche qui allait devenir la mascotte du bar, mais... Mais depuis son retour elle n'était plus elle même. Bon, je n'en étais pas encore a me demandé si un extra terrestre n'avait pas pris place dans son cerveau mais je n'en étais pas loin. Attendez elle était tout le temps sur son téléphone a échanger des SMS avec un autre ! Un autre que MOI ! Mais le PIRE dans tout ca, c'était qu'elle ne voulait pas que je les lise. Comme si il s'agissait de conversations privées ultra secrètes ! Comment vouliez vous que notre couple tienne dans ces conditions !? Alors je me devais d'agir. Pour son bien, et puis un peu pour le mien. Mais il le fallait.

Après tout je ne pouvais pas laisser Anna se mettre a sortir avec n'importe qui non ? Je devais avant tout lui faire passer des testes pour voir si il (ou elle qui savait ? ) était digne d'elle. Enfin en l’occurrence, c'était il vue que c'était Aaron. Snif. Ca me faisait presque de la peine de lui faire ca, il n'avait pas l'air bien méchant de ce que j'avais pue voir lors de notre seule rencontre. Est ce que j'allais m’arrêter aux apparence ? Noooon ce serait tellement moins fun ! Et puis Hans aussi avait eut l'air d'un brave gars je vous signale ! Au final il avait quasiment butté Nana. Bref, je devais voir Aaron et lui faire passer son teste.

Rien qu'a cette pensée, un sourire machiavélique s'installa sur mon visage et je du me faire violence pour ne pas éclater d'un rire digne des plus grands psychopathes de la planète. J'avais loué un hangar sur le port en prévision de cela. Mouahaha. Je m'étais inspiré d'Hercule pour en faire l’intérieur, la scène finale de l’entraînement, le parcours du combattant ! Avec de pièges a loups géants qui essaient de vous couper en deux, de grosses pierres qui vous tombent dessus, des pieux qui volent dans tous les sens, des cordes tendues pour déclencher les pièges, des anneaux suspendu et un sol fait de sortes de trous de métal par lesquels sortaient des langues de feu. Non, vraiment je m'étais bien amusé a le faire. Et je n'avais qu'une envie : balancer quelqu'un dedans.

Comme quoi même les gens très bien comme moi pouvaient avoir un petit coté psychopathe. Mais on me le pardonnait, après tout c'était pour ma bonne cause !

D'un geste je déverrouillais le téléphone d'Anna, accédant a sa messagerie en quelques clics. Me laissant tombé su mon matelas – je songeais sérieusement a investir dans un canapé pour la jouer Edward Cullen. Riez donc il a eut un succès fou ce type ! - je levais le nez quelques instants pour laisser l'Inspiration venir a moi. En générale, je n'avais pas besoin d'attendre longtemps, c'était elle qui ne pouvait pas se passer de moi.
Bon, ca ne devait pas être si difficile de penser comme une fille, si ?

Coucou Ronron de mon cœur ! ♥

Depuis la première fois que je t'ai vue mon cœur est devenue Love love de toi ! ♥ C'est comme une tempête dans mon cœur ! ♥ ♥ ♥ Les vents de l'amour font palpiter mon cœur en pensant a toi ! ♥ ♥ ♥ J'aimerai être sur l'arche de Noé pour un rendez vous avec toi !! >.< ♥ ♥ Love – love ! Je ne peux plus attendre de te voir, rendez vous devant le panneau de la ville demain ! Love – Love ! ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Anna qui pense a toi ! ♥ Hi hi ! >.< ♥


Et … envoyé !
Comme quoi c'était pas si difficile d’imiter une fille.
MOUAHAHAHAHAAA !! C'était parfait. PARFAIT ! Je n'avais plus qu'a attendre qu'il me réponde, il ne verrai jamais la supercherie ! Et puis ce serai quand même vachement moins fatiguant que d'aller le kidnapper... ou qu'il soit. Je ne connaissais même pas son adresse, et n toute honnêteté, j'avais la flem d'aller le chercher. Et puis je m’imaginais très bien la scène...


Le vent soufflait doucement, balançant mes cheveux avec élégance alors que j'étais appuyé sur le panneau de la ville, le regard perdu au loin. Des pas se firent entendre et je levais les yeux vers l'homme qui venait de s'approcher. Celui qui voulait me la prendre. Il s’arrêta, certainement troublé par l'aura qui se dégageait de moi. D'un geste tranquille, je me détachais du mur, les mains dans les poches du costume noir que j'avais mis. J''étais un mafieux après tout, je devais toujours avoir la classe. Enfin, je lui accordais l'honneur d'un regard, le toisant des pieds a la tête alors qu'il restais tétanisé devant le bleu de mes yeux.

« Alors... tu es venue »
déclarais je au bout d'un moment de silence.

« Oui... il le fallait. »


Je hochais la tête, désolé pour ce gamin. Il n'avait pas demandé a être mélé a cette histoire mais c'était la dure réalité de la vie.

« Suis moi »
déclarais je finalement en m'éloignant, passant a coté de lui sans plus lui accorder d'attention. Le vent soufflait, et j'entendis un corbeau croasser. Je m’arrêtais, levant le visage vers le ciel gris chargé de nuages pour profiter de cet instant. Une douce mélancolie s'emparait de mon être. Peut être étais ce la dernière fois que je respirais de l'air frais. Peut être allais je mourir ici, maintenant... Qu'allait penser Anna ? C'était un histoire bête, mais c'était une histoire d'hommes. Elle ne pouvait pas comprendre.... Ce serait lui ou moi. Aujourd'hui, l'un de nous devait mourir.


Ah la la, j'avais l'air tellement épique dedans ! Un vrai sexe symbole ! Bon sang, pour un peu je craquerai sur moi même ! Rapidement je jetais un œil au téléphone, avant de pousser un soupire. Il n'avait toujours pas répondu. Dommage. Avec un soupire, je le glissais dans la poche de mon sweat – le costume serait pour plus tard calmez vos fantasmes les filles ! - attrapais mon bâton et passais par la fenêtre pour m'élancer vers les poteaux électriques avec un sourire amusé. Suspendu sur les fils, je m'étirais tranquillement, faisant quelques échauffements avec les bras et les jambes. Brioche avait besoin d'un peu de bottage de fesses ce soir ! Bah quoi ? Je me sentais d'humeur, et puis il fallait bien que j'occupe mes longues nuit ! J'avais déjà gagné tous les jeux qu'on avait a l'appart – sérieux j'avais de quoi ouvrir un magasin - et puis ca me maintenait en forme Et plus que tout ?
C'était marrant.

Je ne revint qu'au petit matin, ravie d'avoir botté les fesses de ses cauchemars et passais la porte de l'appart d'un pas tranquille... pour m'arreter soudainement.

« Y... Y a eut une tornade ou quoi ??? Anna ? »


Il était sans dessus dessous. Les coussins du canapé avaient été retournés, et on avait fait visiblement pareille avec la couverture que j'avais mis sur mon amie. Je l'entendis me répondre en braillant depuis la sale de bain, un truc a propos de je ne sais quoi et qu'elle était en retard et... Je poussais un soupire désespéré. Allais je donc être privé de crêpes ce matin alors que j'avais passé la nuit a trimé ? La vie était vraiment trop injuste ! Avec un soupire, je vidais mes poches sur la table et entrepris de préparer un truc a bouffer pour elle, avant qu'elle ne sorte en trombe de la sale de bain... et ne s'arrete soudain en fixant son téléphone les yeux ronds.

Nos regards se croisèrent, et pendant un millième de secondes, aucun de nous ne fit un mouvement... avant qu'on ne se jette dessus brusquement.

« Attends je peux tout t'expliquer !!! »
M'écriais je en le mettant hors de sa portée avant de reculer d'un bond près de la porte.

« Jack rends le moi ! »


« Mais j'en ai besoin ! Chuis désolé Anna mais la c'est pas … enfin... BYE ! »


D'un même geste j'avais attrapé mon bâton et avais fait demis tour, Nana sur mes talons alors que je descendais les escaliers en courant pour finir par sortir et m'enfuir... totalement hilare. Tout en courant, je pianotais sur le téléphone, avant de le porter a mon oreille. Il y eut quelques tonalités puis..

« Allo Astou ? C'est Jack ! Ouais, juste je voulais te dire qu'Anna ne viendra pas bosser aujourd'hui ! Ouais une terrible maladie la tiens clouée au lit... »


J’espérais qu'il n'entendait pas ses cris derrière moi, ce qui était quand même peu probable il fallait le reconnaître.

« Attends une seconde ! Pourquoi tu décroches quand c'est elle qui t'appelle alors que quand c'est moi la ligne est tout le temps.. »
Clic !

Il avait coupé le sagouin ! M'en fiche, j'irais me venger. Jetant un regard derrière moi, je me décidais a finir ce que j'avais commençais et effaçais le message que j'avais envoyé a Aaron de sa boite d’envois. Voila ! Nu vue ni connue ! J'allais survivre, elle était pas belle la vie ?
Pas pour tout le monde apparemment.

Mon regard avait été attiré par un petit attroupement, non loin de la frontière de la ville. Je ne fis pas attention a Anna qui m'avait rattrapé et retiré son téléphone des mains – je n'en avais plus besoin de toutes façons - et lui indiquait l'endroit d'un signe de tête avant de m'avancer ; Trois... non, quatre personnes étaient allongées sur le sol, avec une nana brune penchée ur eux. Vue la tronche qu'elle tirait, je me demanderai presque si c'était pas elle la responsable de leurs état mais bon.

« Appelle les secours »
fis je d'un ton sérieux a Anna en m'approchant.

Je m’arrêtais au niveau de la fille allongée sur le sol et la fixais un instant avant de lui mettre de petits coups de pieds dans la jambe, pour voir si elle réagissait. Pof pof.. je vis sa tête remuée et eut un sourire, me retenant presque de rire.

« Hey elle est vivante celle la ! »


Bon par contre pour les autres types, c'était un peu fichue. J'avais déjà vue assez de morts dans ma vie pour savoir en reconnaître un quand j'en voyais. Je m'accroupis a coté de la brune, lui jetant un regard avant de me pencher vers le type prés duquel elle était. Il était vieux. Bah quoi trente ans c'était vieux ! Et il venait visiblement d'expirer.

Je levais les yeux vers la brune face a moi, tous deux immobile. Je guettais sa réaction. Avoir quelqu'un qui vous mourrait entre les mains n'était jamais facile je ne m'y étais jamais habitué. C'était une chose que je détestais plus que tout, pourtant j'avais du apprendre a m'incliner, a laisser faire la nature. Lorsque l’hiver approchait et que certaines ames restaient dehors, dans le froid polaire, condamnés a s'endormir en grelottant pour ne jamais se réveiller... Je ne pouvais qu'essayer de rendre ce passage le plus doux possible. Je n'avais jamais parlé a personne de cette facette de ma vie, pas même a Anna. C'était un sujet trop... douloureux. Combien d’adultes, d'enfants et même de nourrissons avais je accompagné de cette façon, les berçant doucement en étouffant leurs sensations...

Chacun de nos pouvoirs de gardien avait un coté sombre, j'en étais certain. Moi il se caractérisait par la mort, les blessures. Combien de fois avais je entendue des enfants crier apres s'être cassés la jambe suite a une descente en luge ? De personnes tombées dans un lac alors que la glace se refermaient sur eux... Je baissais les yeux, chassant l'éclat d'amertume qui c'était glissés dedans pour les lever vers la femme. Elle n'avait pas l'air si traumatisée que ca. Une femme forte, certainement. Je lui tendis la main par dessus le corps.

« Jack Frost »
me présentais je avec un sourire.

C'était rare que je ne fasse pas mon « numéro de drague débile » comme disait Anna, mais j'avais l'impression que la brune face a moi n'était pas du genre a être heureuse de ce genre d'attention, surtout en ces circonstances ! Après tout c'était principalement pour ca que je le faisais, pour rendre les filles heureuses non ? Je baissais les yeux sur le corps, fronçant les sourcils en avisant les veines qui gonflaient son cou. Et il avait des traces sur les mains, sur le corps. Des traces de quoi ? Allez savoir, elles courraient sur les mains et le torse, mais pas sur le visage. Est ce qu'on les avait attachés ? Mystère et boule de gomme !

Je me penchais, fouillant les poches du premier type, pour y trouver un porte clef avec clefs, de maison, d'appartement ou ce genre de choses surement. Il avait aussi un ticket de train dans la poche intérieure de la veste indiquant qu'ils venaient de la Nouvelle Orléan, départ aux alentours de 17h. Une heure plus tot banale ! Tsss moi qui espérait que ce soit en plein milieu de la nuit... ca aurait rajouté un coté un peu dramatique a la chose !

La brune c'était penchée sur le second corps, me laissant aller voir le troisième. Je m'approchais de la fille – escargot.

« Allez pleure pas ! »
fis je tranquillement en m'agenouillant a ses cotés. «  Et puis morver sur le bitume n'est pas très hygiénique, c'est pas comme ca que tu te trouvera un copain ! Tu t'appelles comment ? »

Je l'aidais a se redresser et passais une main sur sa joue, pour lui faire sentir une vague de froid sur sa peau rougie. D'un geste, j'attrapais sa main et déposais un biser dessus avant de faire apparaître une rose en glace que je lui tendis.

« Jack Frost, Gardien de la Joie et de l'Hivers pour vous servir Miss... »


Voilà qui allait l'occuper ! J'avais bien vue le roulement d'yeux de Nana et lui fis un sourire clairement amusé, avant de commencer a fouiller le troisième homme. Résultat des courses ? Une boite d'allumettes d'un bar de la Nouvelle Orléans vue l'adresse, des morceaux de papiers de bonbons et quelque bonbons.

Je me tournais vers la première brune – si si, celle que je n'avais pas essayé de dragué ! - et constatais qu'elle avait mis la main sur un vieux briquet et un paquet de cigarettes, le même tiquer de train que l'autre type et... un morceau de papier avec écrit dessus "Storybrooke M. 17h"

Tous avaient les veines gonflés et des traces sur le corps. Rien de très folichon franchement ! Je me relevais, me tournant vers Anna.

« Booooon... Bah tout d'un coup, le vol de téléphone devient beaucoup moins important hein ! »
fis je plein d'espoir. Bah quoi ! J'essayais de tourner la situation a mon avantage ! Il n'y avait rien de mal a ca non ? D'un mouvement du pieds, je fis sauter mon baton dans ma main et m'appuyais dessus en lui faisant un sourire craquant. Je fis un tour sur moi même, m'adressant aux deux brunes.

« Vous les connaissiez ces types ? »
fis je sans espoir de rééle réponse. Mais ca ne coûtait rien de demander ! « Vue les billets de train, ils ont du venir a pieds de Portland.... OH JE SAIS ! »

J'attrapais mon téléphone et pris des photos de chacun des trois gars, avant de me redresser tout sourire.

« Bon, on a une boite d’allumette, un mystérieux rendez vous, un mystérieux trousseau de clef et trois cadavres sur les bras ! Ca vous dis rien ? »
Je m'arretais, attendant une intervention. Non ? Rhaaa fallait tout faire soit même ici ! « Mais c'est comme dans le début d'épisode de n'importe quelle série voyons ! Et on est les protagosnistes ! »

A nouveau, une pause. Je mis ma main sur mon menton, avant de lever les yeux vers le ciel comme si j''avais une révélation.

«  ''M''.... ''M le maudit''.... ''Moriarty''... Autant de méchants que je devrai vaincre toute ma vie, combattre sans arret... »
Le vent faisait voltiger mes cheveux avec élégance ( j'y veillais ) et d'un coup je me tournais vers les trois filles, a fond dans mon rôle. Le poing sérré devant moi. « Nous devons les arrete ! Qui m'accompagne pour la nouvelle Orléan ? »

Quoi ? Quoi je sautais trop vite aux conclusions ? Mais on avait quasiment un carton d'invitation là !!!!!

"C'est notre destin les filles! "




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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-18, 20:53





Le Temps d'une Vie

Hello it's me i wondering if you can give me a fucking answer !

On croirait pas comme ça, mais la vie de chocolatière c'était crevant. J'avais obtenue mon diplôme haut la main, depuis un bon mois et Aster avait décrété que maintenant que je faisais officiellement partis de la fonction, je passais directement associé pour la boutique. Autant dire que j'avais pas su quoi dire, et que j'étais regardé à le regarder les yeux ronds comme des billes, sans réussir à pouvoir prononcer deux paroles cohérente ça devait plus ressembler à « axzdz » ce que je racontais. Lui, ça l'avait fait marrer, moi j'avais eu l'air franchement cruchonne. Depuis eh bah...C'était boulot, boulot, et ENCORE boulot. Je m'en plaignais pas hein, moi j'adorais ce que je faisais. Mais, on était en période d'Halloween et à chaque fois qu'on était en période de fête qu'est que les gens venaient acheter : du chocolat ! Je courrais partout dans tous les sens depuis une semaine. Et Aster, avait grommelé qu'il allait falloir embaucher quelqu'un en plus, pour m'éviter de « mourir de surmenage ». Quoi qu'il en soit, j'étais revenue, une fois n'est pas coutume totalement claquée à l'appart. J'avais laissé tombé mon sac à dos au pied du canapé, l'ouvrant juste pour récupérer mon téléphone. Ça faisait environ trois jours que j'avais pas de nouvelles de Aaron. Rien d'alarmant à priori. Sauf que mon dernier texto était « la prochaine fois qu'on se voit il faut absolument que je te parle d'un truc ! » et depuis silence radio, ça commençait à m'inquiéter et je commençais à être prit d'un affreux doute : Oh mon dieu, et s'il avait mal compris ce que j'avais voulu lui dire ? Et s'il avait cru que c'était pas un truc marrant comme je voulais lui raconter mais un autre truc grave ! Est-ce que je devais le rappeler, est-ce que je devais lui renvoyer un texto avec une tonne d'excuse ?

J'inspirais un bon coup, bon zen Anna. Ça sert à rien de se mettre à paniquer. Attends encore une semaine, shoote toi à l'homéopathie pour éviter le stress et s'il a pas répondu d'ici là bah....Tente une dernière fois, sinon laisse tomber. C'était pas cool, parce que je l'aimais bien Aaron, j'avais eu l'impression que le courant passait bien quand on s'était vu les deux fois à Coney Island. Mais, après, c'était peut-être moi qui m'étais fait des film. J'en savais rien, et je voulais pas savoir. Jack avait annoncé que ce soir ça allait être soirée dvd. Ouais à 16h, mais d'un côté, si on voulait se taper l'intégral du seigneur des anneaux, valait mieux éviter de commencer ça à huit heure du soir au risque de piquer rapidement du nez. Et comme j'adorais le seigneur des anneaux. Il n'était PAS QUESTION que ça m'arrive. Même si au final, j'avais je l'avoue piqué du nez à genre une vingtaine de minutes de la fin. Mais j'avais résisté vaillamment tout le long. Donc je pouvais bien m'endormir, alors qu'il restait que vingt minutes de films.

Quand je m'étais réveillé, le jour commençait bizarrement à pointer le bout de son nez. Me faisant un peu beaucoup déglutir, mon réveil était réglé sur 5h, parce que je commençais à six heure tout pile, le temps de me préparer et d'y aller il me fallait au moins une bonne heure. Mais là, j'étais en train de me dire qu'il était un petit peu plus que l'horaire habituel :

- Je vais être en retaaaaaaaard !
M'écriais-je en me levant d'un bond

Pourquoi mon foutu téléphone n'avait pas sonné ? Je l'avais laissé sur la table ba...Minute, il était PAS sur la table basse. Ça voulait dire qu'en fait j'avais cru le poser là dessus, mais qu'en fait non ! C'est pas vraiii mais où est-ce que je l'avais encore fourré ? Et POURQUOI est-ce que j'étais aussi tête en l'air ? C'était pas la première fois que j'égarais un truc en plus ! En quatrième vitesse, je me mit à retourner tous les coussins du canapé pour voir s'il était pas par hasard tombé dedans, avant de me mettre à retourner l'appart complet, tant pis pour le boxon, je rangerais quand je serais revenu du boulot ce soir. Le BOULOT ! J'allais vraiment être à la bourre et Aster, allait me tuer !

Tout aussi rapidement, j'entrais comme une tornade dans ma chambre et fouillait dans mon armoir à la recherche de fringues. J'optais finalement, pour un short en jeans, une paire de collant opaque pour allé avec, un haut, et ma paire de bottine plate, le tout sans prêter attention au boxon que je mettais dans ma propre chambre. J'étais trop pressé pour ça. Toujours en mode speed, je me précipitais dans la salle de bain, en claquant littéralement la porte. J'allais devoir prendre ma douche en deux temps trois mouvement, et tenter de discipliner le pétard monstre que j'avais dans les cheveux. Et évidemment, j'entrais dans la douche sans prendre la peine de regarder comment étaient réglé les robinets pour pas changer et pour pas changer bah...

- C'est glacéééééééeee criais-je en sortant et m'enroulant rapidement dans une serviette en claquant des dents.

J'allais tuer Jack ! Je lui avais montré un million de fois comment BIEN réglé la douche. Et pas le faire au petit bonheur la chance comme il en avait l'habitude. Oui lui il s'en foutait, il ressentait pas vraiment les changements de température, parce que c'était l'esprit de l'hiver et blablabla, mais j'aimerais bien avoir une température décente le matin flute ! Réglant la bonne température cette fois ci je me douchais fissa, et ressortis pour tenter de coiffer mes cheveux. Ça c'était pas gagné. Je dût me battre pendant un looong moment avec ma tignasse rousse, pour finalement réussir à l'attacher en une queue de cheval, et enfiler mes fringues tout aussi rapidement

« Y... Y a eut une tornade ou quoi ??? Anna ? »

Tiens il était là lui ? Je croyais qu'il était partis à sa glacerie ou je sais pas où. Bwarf peu importe toute façon j'avais pas le temps :

- Je trouve plus mon portable ! Criais-je de la salle de bain, je me suis pas réveillé à temps et je vais être à la bourre, Aster va me tuer. Et ça serait cool que tu règle la douche CORRECTEMENT !

Finissant de mettre mes chaussures, je sortie finalement de la pièce où j'étais pour me diriger vers le salon sans ralentir l'allure pour autant mais pilait net en voyant qu'il venait de vider ses poches, et qu'il tenait en main ce que je cherchais depuis que je m'étais levé : mon téléphone ! Évidemment, que j'allais pas le trouver si cet abrutit de tête de glaçon me l'avait piqué :

- Jack rend le moi !
M'exclamais-je indigné

« Mais j'en ai besoin ! Chuis désolé Anna mais la c'est pas … enfin... BYE ! »

De quoi ?? Non mais il était pas question que je lui laisse mon portable et puis quoi encore ! Sans attendre une minute de plus, j’attrapais en quatrième vitesse mon sac à dos, ma veste et mon foulard, que j'avais abandonné au pied du canapé hier, et me mit à courser Jack. Il allait me rendre mon bien ! Non mais c'était quoi cette manie de voler. Si j'avais su qu'il avait des tendances cleptomane j'aurais JAMAIS accepté d’emménager avec lui meilleur ami ou pas. La course sembla me durer une éternité et à la fin mes poumons étaient en feu. Heureusement, Jack fut distrait par un petit attroupement à la sortie de la ville, me permettant de lui reprendre ce qui m'appartenait, et de le consulter rapidement tout en le fusillant du regard. Je constatais néanmoins, avec un petit pincement au cœur que je n'avais toujours pas de message d'Aaron. De toute façon, j'étais déjà chargée d’appeler les secours aussi m'éloignais-je un instant afin de les contacter. Quand je revins il était occupé à donner une rose de glace à la brune à lunette me faisait ainsi rouler des yeux. Il en avait pas marre de faire son numéro de drague débile ? On avait un peu autre chose à faire que de compter fleurette à toute les nana qui passaient :

« Booooon... Bah tout d'un coup, le vol de téléphone devient beaucoup moins important hein ! »


- Dans tes rêves


On en avait pas finit tous les deux. Pour l'instant on avait une autre priorité. Mais dès qu'on serait rentré, j'allais lui faire passer l'envie de recommencer. Et plus jamais je lui donnerais la combinaison pour déverrouiller mon portable. D'ailleurs, j'allais la changer dès que je serais toute seule. Genre au boulot par exemple. En tout cas je le laissais exposer sa théorie sans rien dire, même si j'étais sceptique. Je m'apprêtais à lui dire que son histoire de destin c'était du flan, quant une femme entouré de deux types en armure déboula soudainement. Blonde, le visage fermé, des cheveux blonds relevé en un chignon. Je l'avais déjà croisé à la fête d'Aphrodite, et elle était toujours aussi intimidante d'ailleurs. Elle s'accroupit au prêt des corps, plus spécialement le dernier s'attardant sur les traces qui courraient sur les mains et sur le corps à vrai dire, elle ne semblait pas surprise et fronça les sourcils prenant le pou du dernier corps avant de hocher la tête de droite à gauche de manière fataliste.

Un peu plus tôt dans la journée du côté d'Artémis


Dionysos venait de la contacter, apparemment, Apollon « sonnait occupé » et il ne souhaitait pas entrer en contact, avec Aphrodite. C'était donc par défaut tombé sur elle. Elle avait soupiré, jetant un regard à son frère assis sur le trône de la cité et qui boudait tel un enfant en bas âge comme il savait si bien le faire. Clairement, ce n'était pas lui qui s'occuperait de cette affaire. Des demi dieux venaient d'être retrouvé par leur...frère, cousin ? A vrai dire, elle ne savait pas trop comment le considérer à l'heure actuel. Membre de la famille, semblait la meilleur appellation pour le moment. Aussi, s'était-elle rapidement téléporté sur place accompagné par deux gardes Olympiens. Il y en avait deux, l'un ne devait pas avoir plus de la vingtaine. Quant au second, il était plus âgé, cinquante ans, voir plus. Le diagnostique ne faisait aucun doute, ils étaient bel et bien décédé et elle ne savait trop comment. Normalement, seul le venin de L'Hydre était mortel pour les demi dieux. Hors elle avait déjà vu une demi déesse s'empoisonner volontairement, et cela ne ressemblait nullement aux symptômes présent :

- Merde jura-t-elle je ne veux aucun commentaire reprit-elle pointant un indexe menaçant dans la direction du dieu présent à ses côtés

Elle jurait rarement, aussi lorsqu'elle le faisait cela signifiait-t-il que la situation lui échappait totalement et qu'elle détestait cela. Finissant par se relever, elle tourna son regard en direction de Dionysos :

- N'ébruitons pas la chose pour le moment, je ne veux pas que l'on se retrouve avec une nouvelle « vendetta divine » sur les bras. Je me disais bien aussi, que nous n'en avions pas finit avec toute cette histoire. Je vais emporter les corps sur Olympe, je souhaite qu'ils aient un sépulture décente. Je voudrais que tu surveille cette affaire d'un peu plus prêt si tu le peux. Tiens moi au courant autant que possible.

Storybrooke Maintenant

"Cela fait le second cas en une journée dit-elle à l'adresse de la seconde brune -toute aussi intimidante qu'elle au passage- est-ce que tu as aperçu quelque chose avant qu'ils ne décèdent ?"

"Rien du tout... Ils sont apparus subitement. Et ils se sont écroulés chacun à leur tour. Celui-là, j'ai essayé de l'aider... Et si cette idiote dit-elle en désignant la femme brune à lunette n'avait pas cherché à abréger ses souffrances, il serait peut-être encore en vie. On a fouillé les corps. Ils viennent de la Nouvelle-Orléans. Et avaient rendez-vous ici avec quelqu'un. Un certain M... Jack a découvert le papier."
reprit-elle en désignant mon meilleur ami

"La Nouvelle Orléans....On a passé ça sous silence pour le moment, mais Dionysos m'a contacté tout à l'heure, on a eu deux demi dieux morts en France. S'ils venaient aussi de là-bas il faut allé voir ce qu'il ce passe. Je ne peux pas y allé, je dois rester sur Olympe au cas où. Puis-je te confier cette mission ?"

"J'irai. Je ne savais pas qu'il y avait autant de demi-dieux disséminés dans le monde..." 


J'étais resté en retrait suivant leur échange, la boule au ventre. Je n'avais pas de nouvelles d'Aaron et maintenant des demi dieux, des gens comme lui mourraient et si...

- Excusez moi demandais-je timidement à la blonde je ne veux pas paraître indiscrète mais vous avez dit que des demi dieux mourraient. Mon ami Aaron en est un, je n'ai pas de nouvelles de lui, depuis plusieurs jours il ne répond pas quand je l'appelle est-ce que vous savez s'il est toujours en vie ? n'osais-je demander

"Mcadams ?" Me demanda-t-elle pour confirmer son identité

Je hochais timidement la tête, la rentrant par la suite dans mes épaules, comme quand Aster passait pour m'aider ou me demander quelque chose. J'y pouvais rien, elle m'intimidait autant que lui.

"Il n'en faisait pas partis rassure toi"

Je sentis tout de suite un poids en moins, il ne lui était rien arrivé heureusement. Peut-être était-il simplement occupé, et que je m'en étais fait pour rien. Oui ça devait être ça. Ou du moins, j'essayais de m'en convaincre. Il était toujours vivant, mais ça ne voulait pas dire qu'il n'était pas lui aussi en danger. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir des picotements dans tout le corps lié à mon angoisse. La blonde quant à elle semblait en avoir finit avec moi, puisqu'elle se tourna à nouveau vers la brune :

"C'est le fils de Dionysos, je vais me charger de lui demander de plus amples informations à ce sujet. On reste en contact, si jamais je ne suis pas disponible contacte Apollon. Je vais mettre Arès au courant, afin qu'il garde un oeil sur Hippolyte et passer chez les Sandman, avant d'informer le reste des dieux de la situation, qu'ils le veuillent ou non nous sommes tous concernés et il n'est pas dit que Olympe fermera les yeux sur la mort de demi dieux et la laissera impunie"

Je m'étais un peu éloigné pour les laisser finir leur conversation. Nerveusement, j’attrapais mon téléphone et me mit à pianoter dessus :

To : Aaron

Même si j'ai fait une gaffe, par pitié donne moi au moins un signe de vie. Je suis hyper inquiète, réponds moi

Anna


J'aimais pas cette histoire, mais alors pas du tout....




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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-19, 14:10


Là où les mots n'existent pas

Le temps d'une vie

Storybrooke, quelques semaines plus tôt...

La fuite. Encore et toujours. Cela faisait partie de moi, comme une seconde nature. Les deux ans passés bien à l'abri dans notre maison à Londres me semblaient appartenir à un autre pan d'existence. Se sentir en sécurité... Ces quatre mots n'avaient plus aucune signification pour moi. C'était comme une promesse qui ne valait guère mieux que du vent.

J'avais rassemblé le peu d'affaires que j'avais dans un sac en toile élimé. Toute ma vie tenait dedans. Je ne m'attachais à rien, de toutes façons, puisque je finissais par tout perdre. Les deux seules choses auxquelles je tenais, c'était le petit coquillage doré autour de mon cou qui renfermait un secret, et le bracelet arborant une minuscule tête de mort.

"Tu pourrais rester, tu sais." déclara Lily qui était postée devant la porte de ma chambre comme pour m'empêcher d'en sortir. "Il y a suffisamment de place et... ou... je pourrais venir avec toi ! Un voyage entre filles, ça te dit ?"

"Dis pas de conneries."
la coupai-je froidement. "Tes super copains penseraient que je te kidnappe à nouveau."

"C'est pas vrai !" les défendit-elle aussitôt. "Mais... tu as peur de quelque chose et c'est pas en partant que ça va s'arranger."

Je donnai un violent coup de bottine dans le tiroir de la commode pour la fermer. Lily sursauta. Evitant son regard, je hissai mon sac sur une épaule, le visage fermé et buté. Ainsi, elle n'était pas aussi idiote que je l'avais pensé. Elle me surprenait chaque jour davantage. Le cerveau d'un éléphant est plein de surprises.

"Je n'ai pas peur." mentis-je entre mes dents. "Bouge de mon chemin."

Un petit silence s'installa entre nous. Je relevai la tête pour accrocher son regard. Ses grands yeux cherchaient à comprendre. Qu'elle n'essaie même pas de... m'émouvoir. On n'attendrit pas un coeur mort. Elle finit par s'écarter de devant la porte et je passai à côté d'elle d'un pas décidé. Juste avant d'entrer dans le couloir, elle me sauta dessus par derrière et me serra brusquement en murmurant : "Fais bien attention à toi." Je restai figée quelques secondes, interloquée, et n'eus pas besoin de me dégager car elle s'éloigna très vite.

Le voyage serait long et pénible. Je n'avais pas l'intention de revenir. Il me fallait disparaître.


***

Nouvelle-Orléans, quelques semaines plus tard...

Chaque jour depuis ma rencontre avec Emmet Miller, je redoutais de le voir se pointer devant chez Lily avec une escouade de flics. Peut-être même avec le shérif en personne et son faciesse de reptile vicieux. Je n'allais pas attendre qu'on vienne me cueillir pour les crimes que j'avais commis. Je voulais choisir l'heure, le jour et l'endroit. J'estimais en avoir le droit. Ce type louche avait ravivé de douloureux souvenirs avec ces questions indiscrètes. Il m'avait ramenée près de dix ans en arrière, quand j'étais quelqu'un d'autre. Avant que je devienne un monstre.

J'étais enfin arrivée à bon port. La Nouvelle-Orléans, ou la ville la plus magique et la plus abominable qui soit. J'avais trouvé des billets dans mon sac. Sans doute que Lily avait jugé utile de me donner de l'argent. Elle avait ajouté un mot précisant de ne rien en dire à Elliot. Comme si j'allais appeler son cher et tendre pour la balancer... Vraiment rien dans le crâne, cette nana. Malgré tout, son attention me toucha et m'arracha même l'ombre d'un sourire. Dans le sac, j'avais également trouvé un MP3 et une playlist qui s'appelait "Teen Wolf". Inutile de savoir qui avait voulu me faire un cadeau d'adieu... J'avais d'abord pris le parti de ne pas l'écouter, mais au bout de plusieurs heures de trajet de bus, j'avais finalement mis les écouteurs dans mes oreilles. La fille d'Aphrodite qui me faisait une playlist, non mais sérieux... J'étais certaine qu'elle avait fait ça uniquement dans le but de me pourrir la vie à distance.

***

Le cimetière. J'avais mis un certain temps à trouver ce que je cherchais. J'avais déambulé sans but entre les différentes tombes et cryptes plus ou moins délabrées. J'avais analysé chaque centimètre carré de ce lieu, jusqu'à ce que j'arrive devant un rectangle d'herbe avec une simple plaque enfoncée dans le sol, sur laquelle était gravée :

Ci-git Enoch Livingston
15 août 2004
Fils bien-aimé

Je restai de marbre face à cette réalité qui venait de me sauter au visage. Jamais je n'avais vu sa tombe. Elle donnait davantage de corps à l'horreur que j'avais commise des années plus tôt. Lentement, je m'accroupis sur le rectangle de terre et posai la main à plat contre l'herbe. Etait-il vraiment là, couché dans un cercueil ? Il ne devait plus rester grand-chose de lui, à présent. Je chassai de mon esprit les images qui s'y imposaient, visions de cauchemar, échos de souvenirs qui se délabraient dans ma tête. Je fermai les yeux et une larme roula sur ma joue. Les dents serrées, je plongeai la main dans la poche de mon short en jean et en sortis un coquillage que je posai au pied de la pierre tombale.

"Tu aimais les beaux coquillages, pas vrai ?" murmurai-je, les lèvres tremblantes. "Je me souviens... tu te demandais comment je faisais pour en ramener des aussi rares. Et ensuite tu as compris."

Nous avions une collection particulière sur une étagère, dans le minuscule appartement d'Enoch. Je n'avais rien pris avec moi en partant de chez lui cette nuit-là. Je m'étais enfuie comme une voleuse...

Il avait été le seul mortel à ne pas me considérer comme un monstre, et il en avait payé le prix.

Je posai une main sur la pierre chauffée par le soleil pour me relever, ne me sentant nullement apaisée d'être venue. Les gens racontaient qu'on se sentait mieux en allant sur les tombes des êtres disparus... C'était des conneries. Depuis que j'étais arrivée, je me retenais de creuser la terre de mes mains pour m'enterrer avec lui. Quelqu'un verrait-il la différence si je n'étais plus là ?

"Je reviendrai demain." lui promis-je dans un souffle, la tête basse.

Je revins chaque jour qui suivit au cimetière Lafayette, déposer un coquillage différent sur la tombe d'Enoch. Je m'étais enfermée dans une sorte de rituel qui était loin de rendre ma culpabilité moins oppressante. Je passais des heures assise contre la tombe, dans le silence, à écouter le vent chanter dans les feuilles des arbres.

Je me redressai brusquement en voyant la silhouette d'une femme vêtue de noir approcher et se stopper devant moi. Ses traits étaient marqués par un chagrin infini même si elle avait l'air de savoir rester digne. Méfiante, je me relevai d'un bond et la toisai longuement. Imperturbable, elle alla déposer au pied de la tombe un bouquet de fleurs sauvages qu'elle tenait dans ses mains blanches.

"Je me demandais qui laissait ces coquillages sur la tombe de mon fils. Maintenant, je le sais." déclara-t-elle en m'observant avec un mélange de curiosité et de respect.

J'eus l'impression de prendre comme une douche froide. Je la fixai, incapable de parler. C'était son regard plein d'attente qui me faisait le plus mal.

"Qui étiez-vous pour lui ?"

Un petit silence s'abattit entre nous. Mes dents se serrèrent. J'étais trop lâche pour avouer, trop terrifiée à l'idée que son regard ne change...

"Vous ne vous êtes jamais souciée de lui de son vivant. C'est pathétique de le faire dans la mort." crachai-je. "Vous essayez de vous racheter ? C'est trop tard. Rien ne pourra vous sauver. Vous n'avez jamais été là pour lui."

Enoch était toujours resté évasif sur sa famille. Je savais seulement qu'il avait eu besoin de prendre le large et de prendre un nouveau départ, loin d'elle. Cela me suffisait pour détester sa mère, qui avait forcément sa part de responsabilité.

"Pathétique."
répétai-je en lui tournant le dos.

Je me raccrochai à toute la haine que j'éprouvais à son égard afin de ne pas craquer. Si elle avait été une bonne mère, peut-être qu'il ne serait jamais allé en Nouvelle-Orléans, peut-être qu'il ne m'aurait jamais rencontrée... Peut-être qu'il serait encore en vie à l'heure qu'il est.

Les poings serrés, j'enfonçai les ongles dans mes paumes jusqu'au sang et partis en courant. Je trouvai refuge dans les profondeurs de l'eau. J'y restai un long moment, me jurant de ne plus jamais retourner dans ce maudit cimetière de peur de faire d'autres mauvaises rencontres.

Je retournai en ville quelques heures plus tard, laissant l'eau ruisseler sur mon corps et sécher au contact de l'air humide. Cela prit un certain temps. Ignorant les regards des passants curieux, je me rendis jusqu'à la chambre d'hôtel que j'occupais, dans le Vieux Carré. Mes cheveux étaient encore un peu mouillés mais je m'en moquais. En poussant la porte, je découvris Andromède, l'amazone qui me collait aux basques pour me "surveiller", assise sur le lit. Je lui décochai un regard mauvais. Je n'étais pas d'humeur à encaisser les sarcasmes de la créature d'Aphrodite. Elle m'avait l'air étrangement rigide, comme si elle luttait contre quelque chose. Je fis quelques pas vers elle, intriguée.

"Tu as décidé d'adopter l'expression muette comme une carpe ?"
fis-je, sarcastique. "Casse-toi, tu peux aller dire à ta maîtresse que je n'ai pas l'intention de fomenter une rébellion. Je veux juste qu'on me foute la paix, c'est clair ?"

"Je crains fort que cette requête ne puisse aboutir, mademoiselle."
fit une voix sirupeuse dans mon dos.

Je me retournai, découvrant un homme vêtu d'un costume noir ainsi qu'une paire de lunettes de soleil -ce qui était parfaitement inutile vu qu'il faisait nuit. Je le reconnus aussitôt. Comment oublier ce type qui avait surgi dans ma vie en Australie, quelques années plus tôt, en déballant mon dossier ? C'était grâce à lui que j'avais retrouvé Egéon. Cet homme travaillait pour le Dragon et bien que je lui doive énormément, je m'en méfiais tout autant.

Andromède remua vainement sur le lit, ce qui arracha un maigre sourire à l'homme en noir. Je restai imperturbable, croisant les bras sur ma poitrine.

"Qu'est-ce que vous me voulez ?"
entamai-je, n'ayant que peu de patience pour les "bonnes" surprises.

"Rien de particulier. Il se trouve simplement que notre ami commun ait un arrangement avec une personne qui a remué ciel et mer pour vous retrouver. Le hasard fait parfois bien les choses."

Je faillis répliquer quelque chose mais les mots me manquèrent subitement. Je venais de comprendre... Aucun être ne pouvait stopper une créature divine, hormis le propre sang de la déesse qui l'avait créée.

Il y eut comme un léger changement dans l'air, une perturbation à peine perceptible. L'instant d'après, mon père se tenait à seulement deux mètres de moi, son visage exprimant tout ce que je rêvais de voir. Je restai immobile, ne croyant pas à ce qui était en train d'arriver.

"Ma Melody." dit-il en ouvrant les bras vers moi.

Comment était-ce possible ? Il avait réussi à partir de Neverland. Il était là. Il était VRAIMENT là !

Un sanglot s'échappa de ma gorge. C'était comme si toute la pression que j'éprouvais me quittait d'un seul coup. Je n'avais jamais voulu qu'il voit à quel point j'étais fragile, mais je ne pouvais m'empêcher de pleurer. Je me précipitai dans ses bras et fermai les yeux, laissant les larmes de soulagement ruisseler sur mes joues. Après toute la douleur, toutes les peines... je n'espérais plus un tel bonheur.

"Il n'y a plus que nous, désormais." dit-il d'une voix douce tout en caressant mes cheveux humides.

J'eus un haut-le-coeur et le serrai plus fort. Son corps était presque froid, comme le mien. Aussi glacé que l'eau qui dort.
Cela voulait dire qu'Egéon était... Je le savais, au plus profond de moi, mais l'entendre était bien trop difficile.

Nous étions seuls. Lui et moi.

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Eloise A. St-James
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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie _



________________________________________ 2016-10-20, 13:10

Athéna allait la tuer... Non seulement cette idiote n'avait même pas fait mine d'appeler les secours, mais en plus, elle avait tenté d'étouffer le seul rescapé des trois ! D'une gifle, la déesse fit reculer la brune. Mais c'était trop tard... Il était mort.

- Si j'avais eu envie de le tuer, je l'aurais déjà fait, j'ai pas besoin de vous pour ça. Si vous vous approchez encore, c'est vous que je tue. Lança-t-elle avec froideur.

Et quand la fille se mit à chialer en lui disant qu'elle ferait mieux de la tuer tout de suite, la guerrière se retint de mettre tout cela à exécution... Cela lui ferait du calme si la chouineuse la fermait un peu... Mais vraisemblablement, l'univers ne voulait pas qu'elle soit au calme... Car un duo se pointa alors. Des deux, ce fut l'homme qui vient vers elle et qui aida la déesse à fouiller les corps, après s'être présenté. Il trouva certaines choses, des clés, un ticket de train avec comme point de départ la Nouvelle-Orléans, une boîte d'allumettes d'un bar... Quant à Athéna, elle trouva un briquet, un paquet de cigarettes, un autre ticket en provenance de la Nouvelle Orléans et un mot... "Storybrooke M. 17h" C'était bien mystérieux tout cela... En tout cas, ils étaient clairement venus ici pour quelque chose, mais quoi ?

Sans rien dire, tandis que Jack s'excitait comme pas possible et imaginait n'importe quoi, Athéna appela Diane. Qui débarqua bien vite avec deux gardes Olympiens. Elle vérifia le corps du dernier et secoua la tête. Ouais, ça faisait chier tout ça... Pour le coup, la guerrière était parfaitement d'accord avec sa soeur...

"Cela fait le second cas en une journée. Lui expliqua-t-elle, faisant froncer les sourcils de la brune. Est-ce que tu as aperçu quelque chose avant qu'ils ne périssent ?"

- Rien du tout... Ils sont apparus subitement. Et ils se sont écroulés chacun à leur tour. Celui-là, j'ai essayé de l'aider... Et si cette idiote, dit-elle en désignant la femme brune à lunette, n'avait pas cherché à abréger ses souffrances, il serait peut-être encore en vie. On a fouillé les corps. Ils viennent de la Nouvelle-Orléans. Et avaient rendez-vous ici avec quelqu'un. Un certain M... " Déclara-t-elle.

"La Nouvelle Orléans....On a passé ça sous silence pour le moment, mais Dionysos m'a contacté tout à l'heure, on a eu deux demi dieux morts en France. S'ils venaient aussi de là-bas il faut allé voir ce qu'il ce passe. Je ne peux pas y allé, je dois rester sur Olympe au cas où. Puis-je te confier cette mission ?"

- J'irai. Je ne savais pas qu'il y avait autant de demi-dieux disséminés dans le monde...

C'était un peu une surprise. Pendant des siècles, Athéna s'était tenue éloignée de toute la famille divine. Alors les histoires de cul des dieux et des mortels, ça lui était franchement inconnu. Mais jamais la brune n'aurait cru qu'il y avait tant d'enfants abandonnés par leur parent divin... Même pour elle, ça n'était pas très juste. Et pourtant, en dehors de certains mortels, la déesse se fichait pas mal des autres !

La petite rouquine qui n'était pas intervenue jusque-là vint alors les voir. Elle était inquiète pour un demi-dieu, un certain Aaron... Qu'Artémis semblait connaître puisqu'elle la rassura bien vite. Et captant l'interrogation d'Athéna, la chasseresse lui expliqua qu'Aaron était le fils de Dionysos... Tiens donc ! Après quelques informations supplémentaires, la blonde partit, laissant seule la guerrière avec les trois autres. Chouette...

- Je suppose que si je vous laisse en dehors de ça, vous allez trouver un moyen d'aller à la Nouvelle-Orléans hein... ? Soupira-t-elle. Un pouvoir comme le tien peut être utile Jack... Fit-elle à l'adresse du blond. Quant à toi, tu connais Aaron, ça pourrait aider. Ajouta-t-elle à l'adresse de la rousse. Et toi... Franchement, tu ne sers qu'à mettre ma patience à bout... Mais dans le pire des cas, je t'abandonne là-bas, ça nous fera des vacances. Déclara-t-elle à la brune à lunettes. Je m'appelle Athéna. Déesse de la Guerre et de la Sagesse. Se présenta-t-elle. Tenez-vous la main, on y va.

La déesse attendit qu'ils eurent obéi avant de les téléporter tous les quatre ensemble dans le Quartier Français de la Nouvelle-Orléans, près d'un marché de poissons. Elle n'y était jamais allée... Mais avait vu assez de séries pour pouvoir avoir une image assez nette de l'endroit où il fallait conduire tout le monde. Il était tôt là-bas, à peine 7h du matin... Mais si tout ce qu'elle avait appris sur cette ville était juste, ça ne poserait pas vraiment problème.

- Jack, la boîte s'il te plait. Demanda-t-elle.

Dessus, il y avait le nom du bar, le "New Age". Pas très original. Mais c'était un point de départ. Alors bien heureuse de quitter cet endroit puant, Athéna ouvrit la marche, espérant ne pas se tromper de direction... Quand ils arrivèrent devant le bar, la porte était ouverte. Mais pas de trace d'un client. Une jeune femme nettoyait le sol pendant qu'un mec était avachi au bar, méditant un truc. Sans doute le pourquoi de son manque d'hygiène...

"Le bar est fermé. Revenez ce soir. 18h. Y'a les New Bee Gees qui se produisent." Leur annonça-t-il après avoir levé les yeux dans leur direction.

- Je cherche un gars... Commença-t-elle avant de mettre une main derrière son dos et de faire apparaître la photographie de l'homme qui s'était baladé avec la boîte d'allumettes. Vous le connaissez ? On avait rendez-vous, mais il est pas venu. Et j'aime pas qu'on me pose un lapin... Déclara-t-elle.

Il regarda la photo, puis les gens qui accompagnaient la déesse et renifla comme le gros dégueulasse qu'il était.

"Un rendez vous à combien ?" Il eut un sourire bête en lui disant cela. Puis il se mit à détailler la guerrière avec un air envieux, avant d"ajouter : "Au pire, si y'a besoin de remplacer un mec dans votre petite bande de potes, je suis dispo jusqu'à 18h. Y'a une arrière salle."

La colère bouillait. Un macho qui pensait que les femmes étaient toutes des péripatéticiennes qui ouvraient les cuisses en échange d'argent... Connard. Bien décidée à lui donner une leçon, Athéna ne laissa rien paraître de sa colère. Elle eut un sourire en coin et s'approcha de l'homme, avec un air intéressé. Et une fois tout prêt de lui... Elle lui attrapa les bourses et les lui tordit.

- J'ai ce qu'il faut à la maison, maintenant réponds ou tu ne pourras plus t'en servir avant longtemps... Exigea-t-elle en redevenant sérieuse.

Ça la mettait toujours en rogne les mecs qui agissaient comme ça. Et s'il n'y avait pas eu la possibilité qu'il lui soit utile, Athéna l'aurait déjà castré depuis longtemps...

"Arrête ! ... Merde, je voulais juste blaguer ... Allez arrête ! ... Je le connais pas ton mec ! C'est peut être un de ceux qui squattent parfois, mais c'est tout ! ... Putain, lâche moi !"

L'homme avait une voix de plus en plus aiguë à mesure qu'il s'agitait et que la brune resserrait sa prise. Aucune chance qu'il ne puisse lui échapper, mais sans doute devait-il l'avoir compris... La jeune femme qui s'occupait du sol observait la scène et surtout elle, en souriant, visiblement ravie que quelqu'un remette enfin ce malotru à sa place.

- Et ça propose ces services ? Dit-elle avec mépris. Ne propose rien la prochaine fois, ça pourrait être une de mes copines et elles sont souvent pires que moi...

Puis elle se tourna vers la fille et lui montra la photo.

- Vous le connaissez par hasard ? Demanda-t-elle.

La jeune femme aurait sans doute fait attention. Ce n'était un secret pour personne que les femmes étaient plus subtiles et plus observatrices que les hommes. Pendant que l'homme était entrain de se prendre un verre de rhum et mettait des glaçons dans un torchon pour son anatomie maltraitée, la jeune femme observa la photo qu'Athéna lui montrait. Elle regarda ensuite son patron puis posa de nouveau son regard sur la déesse.

"Ouais. C'est un de ceux qui viennent tard le soir et qui passent leur temps à boire. J'ai jamais vue des mecs aussi résistant à l'alcool. Y'en a un d'entre eux qui a battu Franck le chauve. Personne le bat en résistance à l'alcool. Mais là battu..." Elle regarda une nouvelle fois la photo et ajouta : "Ça fait quelque temps qu'il vient plus celui là. Il n'était pas en forme les dernières fois."

- Pas en forme ? C'est à dire ? Vous saviez où il traînait en dehors d'ici ? S'enquit-elle, songeuse.

"À l'église." Lui répondit-elle en riant, ce qui fit froncer les sourcils de la brune. "Il y a une église à quelque pâtées de maison d'ici. Y'a le pasteur Brown qui héberge des sans abris et qui sauve les âmes égarées." Expliqua-t-elle en mimant des guillemets sur la partie "âmes égarées".

Tiens donc ? Ces nouvelles religions... Une horreur qu'Athéna aurait préféré ne jamais voir venir au monde. On n'avait jamais autant tué que pour ces religions-là. Et pourtant, des morts dans l'Antiquité, elle en avait vu pas mal !

- Le nom de l'église, vous le connaissez ? Demanda la déesse.

"La Bonne Parole. C'est plus bas dans la rue."

- Merci. Lui dit-elle avec un sourire. Puis elle regarda le mec au bar puis la fille. S'il vous cherche des noises ou se comporte mal... Appelez-moi. Et elle donna une carte avec son numéro qu'elle avait fait apparaître discrètement.

Puis elle se tourna vers les trois autres.

- On a une église à aller visiter.

Athéna : 100%
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