« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Vingt minutes, pas plus pas moins. C'est le temps qu'il m'avait fallut pour me trouver un costume. J'avais longuement hésiter, mais j'avais finalement opté pour un déguisement de Pirate. Je sais pas, je trouvais que ça m'allait bien. Évidemment, j'avais par la suite scrupuleusement déposé le montant dût sur le comptoir du magasin. Pas que je faisais pas confiance au père d'Aaron mais ouais si clairement. Il avait pas eu l'air très sur de lui, en disant que c'était « Apollon qui régalait ». Donc histoire de pallier à tout malentendus, je préférais me dire que le costume était payé. J'avais la conscience plus tranquille on allait dire
« Oh mon dieu... Je ne pensais pas vous retrouver un jour sur ma route... Vous m'avez déjà dépouillé de tout ce que j'avais. Que souhaitez vous de plus, pirate ? »
Je jetais un regard amusé à Aaron, qui avait manifestement décidé de jouer le jeu jusqu'au bout. En me voyant apparaître. J'avais été surprise, de voir qu'il avait préféré opter pour un costume. Mais après tout, pourquoi pas. La sobriété c'est pas mal non plus. On avait suffisamment de sorcière, vampire et j'en passe ce soir. Ça trancherait un peu avec le reste, ce serait amusant. Et quitte à tenir mon rôle jusqu'au bout, je lui lançais un des deux sabres en plastique qui composaient mon déguisement
- Battez vous si vous tenez à la vie rétorquais-je le mettant au défi de le faire
D'une manière générale, même Jack évitait de me défier lorsqu'il s'agissait d'escrime. C'était l'un des domaines dans lesquels j'étais beaucoup plus doué que lui. Mais, là il ne devrait pas y avoir trop de soucis. Étant donné, que c'était juste pour s'amuser. Avec mon meilleur ami, c'était plus comme un challenge qu'il fallait à tout prix que je remporte. De toute façon, le combat s'engagea. Je faisais exprès de pas y aller trop fort, un coup, deux coups, trois coups. J'admettais qu'Aaron s'en sortait plutôt bien. Je commençais à être franchement impressionné. Enfin...Si on avait pas été aussi maladroit l'un que l'autre
« Attends, c'était quoi ça ? Où t'as vue qu'un pirate frappait sur les fesses ? »
Joker, j'avais franchement pas fait exprès. J'y pouvais rien si sur ce coup là, j'avais ENCORE fait une gaffe. Il me fallait un excuse et vite. Un truc qui pouvait tenir la route. Oh bah tiens : Jack ! Pour une fois que mon meilleur ami allait me servir à quelque chose. Et puis de toute façon, c'était parfaitement cohérent étant donné qu'il était un véritable tricheur
- Désolée, vieux réflexe. D'habitude c'est avec Jack que je me bat. Et comme c'est un sale tricheur, je pars du principe que tous les coups sont permis.
« Bien sûr... T'as pas besoin de te chercher une excuse, je sais que j'ai de belles fesses. »
Oookay, là clairement c'était pas tout à fait ce à quoi je m'étais attendue. Je piquais immédiatement un fard. Pour me retrouver encore une fois avec une couleur similaire à celle de mes cheveux. Trop cool. Ça faisait la seconde fois, que je virais au rouge tomate. Je me détournais pour ne pas le montrer. Mais ça n'empêchait pas le fait que j'étais ultra gênée
« Et si on y allait ? Je vais abandonner l'idée d'avoir un costume complet. »
Aaah les nœuds papillons, une vraie galère. Même si je voyais objectivement pas trop pourquoi, étant donné que je m'éclatais à faire ceux de mon père, quand il était encore en vie. Allez, c'était pas le moment d'être triste. On était là, pour s'amuser après tout. Ou tout du moins, tenter d'oublier nos soucis le temps d'une soirée. Et je pense que franchement, ça ferait de mal à personne. Alors, une fois que j'en eus finit avec le nœud pap d'Aaron nous finîmes par sortir. Le tout avant d'être abordé par une jeune femme brune, avec une flute de champagne
« Salut ! Moi c'est Dumbo ! Enfin, Lily... Dumbo c'était avant, mais maintenant j'ai un verre en main ! » Finit-elle par dire
- Heeeeu Anna Répondis-je bêtement
Je jetais un coup d'oeil vers Aaron. On faisait quoi ? Non, parce que clairement, on ne pouvait pas la laisser dans cet état. Elle avait l'air assez pompette, pour ne pas dire bourré. Il y avait personne pour surveiller à c'te fête ? Non parce que le rôle de l'adulte mature et responsable ça ne m'allait pas des masses. Décidément, la journée était remplit de surprises
- Lily c'est bien cela ? Demandais-je je crois que j'ai envie d'un jus de fruit tu m'accompagne ?
Opération numéro 1 désaoulé Lily, Opération numéro 2 tenter de demander une danse à Aaron. Je crois que je pouvais gérer au finale...
Jack Overland
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
Jack & Beaucoup de monde "Pas de bagare dans la boue tout de suite les filles !"
On était rentrés finalement. J'avais pris la main de François et j'avais jeté un dernier regard a Tess, avant de disparaître avec lui. Au final, je n'avais pas pu les aider, je n'avais rien pu faire pour les sauver. Mais on avait réussis a gagner un peu de temps, du moins je l’espérais. Une fois arrivé a destination, j'avais soupiré et passé une main dans mes cheveux avant de me tourner vers Dionysos.
« Merci pour la planque » lachais je avec un sourire. Bon, je savais en soit ca ne me concernait pas mais... bah je me sentais responsable de tous ces gamins moi ! « Si jamais tu passes dans le coin, viens me voir ! Je te ferai des réducs au café ! » ajoutais je avec un clin d'oeil avant de prendre la tangente.
Je n'avais pas attendue dix ans pour aller me planquer dans un coin, avec un verre de jus multifruit. Tranquillement posé en haut d'un toit, j'observais les gens aller et venir. En toute honnêteté, je ne me sentais pas vraiment la force de participer aux réjouissances. Mais être affalé sur le toit avait quelque chose d'assez... Ca me rappelait ma vie d'avant, quand je ne pouvais pas me faire voir. Maintenant, les choses étaient différentes, les gens me voyaient. Mais j'avais trop de choses dans la tête pour pouvoir rester au milieu d'eux. Je pensais a Tess, aux demi dieux qu'on avait laissé la bas. En songeant a Kostos et Alysea, endormis dans leurs lit au lieu d'être ici avec nous, je ne me sentais pas l'envie de participer.
J'avais eut un petit sourire en voyant Anna débarqué rapidement suivit d'une grimace en voyant comment Aaron – qui l'accompagnait ( ô désespoir ) - était sapé. Sérieux il espérait quoi avec une tenue comme ca ? Et puis les nœuds papillons, c'était vieux jeux En fait, ce gars était un petit vieux avant l'age ! Et si... Ouiii pourquoi pas ? Je me penchais soudain, me mettant devant la fenêtre d'une.. salle de bain visiblement, pour en pousser le battant et me glisser a l’intérieur. Quoi ??? C'est pas mal, j'avais juste besoin d'un peu de papier et de crayon que je trouvais finalement, pour finir par ressortir et refermer soigneusement la fenêtre derrière moi. Bien ! Me ré installant a ma place, je me mis a griffonner dessus quelques mots pour finir par faire un avion en papier, avant de le poser sur ma main. Fermant un œil, je visais, avant de doucement souffler sur le papier qui décolla et fila se planter droit dans les cheveux moutonneux d'Aaron. Mouahahaha j'étais le meilleur.
Il le prit, surpris avant de le déplier pour lire les quelque mots inscrits dedans. Intérieurement, je jubilais. En même temps vue le message... j’espérais qu'il serait courageux.
Lundi, 19h, hangar n°7 sur le port. Viens seul, et en survêt de sport. Jack
Tout homme doit se battre pour ce qu'il veut posséder.
Ca avait un coté très classe et très mystérieux et très... Mafia. Rhouuuu je me donnais presque des frissons moi même ! Vive moi ! Faudrait juste que je pense a préparer les charbons ardents a l'avance mais bon... Ca devrai le faire. A nouveau, je laissais mon regard dévier sur les gens qui s'agitaient sur la piste de danse, jusqu'à ce que mes yeux ne soient attirés pr une chevelure turquoise pétant. Si la nana avait voulue rendre aveugle les gens qui regardaient vers elle, elle était ben partie ! D'ailleurs... mais elle faisait quoi ? Je sautais sur le toit suivant, pour me rapprocher.
« Allez viens ! Rho mais t'es pénible hein ! Pour [i] une fois[/] que tu sors ! »
J'esquissais un sourire amusé en voyant le jeune homme, qui éprouvait une répugnance certaine a s'approcher d'un endroit comme celui la. La nana avait beau tirer sur sa manche, elle n'y arrivait pas, en même temps vue la différence de gabarie...
« Alleeeeeeez Jay ! Bon sang je vais pas t'y traîner de force si ? La mode « ermite » c'est passé depuis longtemps ! » Ca ne marchais pas. Tranquillement, je descendit de mon perchoir pour me poser dans son dos les mains dans les poches. Si je faisais apparaître de la glace sous ses chaussures, elle aurait juste a le traîner non ?
« Je te jure que si tu viens pas je me saoule jusqu'à plus pouvoir tenir debout ! »
Mazette, ca c'était de la menace, et elle avait l'air sérieuse ! D'ailleurs ca sembla faire mouche puisque le gamin lui jeta un regard horrifié, et finit par hocher la tête, rentrer ses mains dans ses poches et se mettre a la suivre, l'air totalement ra-vi. Je finis par rejoindre la fille qui regardait visiblement son environnement avec un intérêt certain, les bras croisés. Elle finit par me jeter un regard amusé.
« Ah la la, je te jure... faut tout leur faire faire ! Tellement facile a manipuler des fois . » me dit elle en sachant parfaitement que son pote pouvait m'entendre avec un soupire faussement déséspéré.
J'haussais un sourcil, surpris, avant de me mettre a sourire, amusé.
« Dommage, j'aurai bien aimé voir combien de verre tu peux avaler avant de tomber raide morte. Sympa tes cheveux ! »
J'avais dis ca avant de m'éloigner en ayant repérer Louise qui avançait au milieu de la foule – ou plus tot qui essayait de la contourner. Arrivant dans son dos, j'avais attrapé sa main et avais tiré, pour la faire venir dans mes bras, prête a danser. L'éclat de surprise qui c'était installé dans ses yeux avait rapidement cédé la place a un sourire quand elle m'avait reconnue.
« Besoin d'aide ma jolie ? » avais je dit en haussant exagérément les sourcils avec une voix faussement suave.
Elle éclata de rire avant de se dégager, en me mettant une tape amicale sur le torse. En vrai, j'étais sur qu'elle voulait voir la qualité de mon corps !
« Tsss... en fait je voulais voir Apollon, mais avec tout ce monde... Hey, c'est quoi ca ? » Elle avait tiré ma manche, recouverte de traces de sang-doré d'Orphée. Oui, j'avais pas pris la peine de me changer.... Flute.
« J'te raconterai plus tard, faut retrouver ton Apollon ! »
« Jack ! Arrete de faire l'idiot et explique moi ! »
Oh elle était pas contente que je lui réponde pas ! Vite, une ruse ! D'un geste, je lui fauchais les jambes, la rattrapant de justesse avant de m'envoler pour dominer la foule. Aie, dire que ses ongles s’enfonçaient dans mon cou, c'était glamour ou pas ? Non parce que ca faisait vachement mal ! Rapidement, je repérais le grand blond, et m'approchais, restant quand même a bonne distance.
« Hey beau blond ! » m'exclamais je pour attirer son attention. Il leva la tête vers moi et mon grand sourire. « Attrape ! »
Aussi tot dit, je lui balançais -littéralement- Louise dans les bras.
« Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiik !!!!!!!!!!!! »
J'écltais de rire tout en chopant mon téléphone pour prendre rapidement la scene en photo. Ah ce que c'était minon l'amour !
« Et on sourriiiiis !!! Bravo ! J'espere que le voyage t'a plu Loulou ! Hum je vais envoyer ca a Sab ca va être marrant... »
"Jack !"
"Rho c'est bon je rigole..." Presque.
Je m’arrêtais, regardant la photo une seconde avant de lever les yeux vers Apollon.
« Tu rends moins bien que moi sur les photos.. la place du dieu de la beauté est libre ? Non parce que je veux postuler ! » m'exclamais je avant de m'esquiver rapidement, mort de rire en la voyant, toujours accrochée au dieu comme si sa vie en dépendait.
Rho je l'avais pas balancée d'une falaise non plus ! Juste de quelques mètres...
I can't live with or without you And you give yourself away... ♫
Le Rabbit Hole, Premier Novembre
Hadès aimait fêter la Toussaint, peut-être davantage que Halloween. Ce genre de festivités morbides était parmi ses préférées. Au lieu d'aller déposer des fleurs dans les cimetières, il préférait organiser un boucan de tous les diables dans son bar. L'entrée était réservée aux VIP, bien entendu. J'avais reçu ma carte depuis des mois -Hadès aimait les choses bien faites, et les papiers pour le prouver.
J'avais donné ma carte d'accès VIP à Elvis, le minotaure qui faisait aussi videur pour l'occasion. Il s'inclina bien bas devant la déesse du chaos et un pâle sourire fissura mon visage aussi lisse que de la porcelaine. Royale, j'avais passé la porte et m'étais téléportée directement dans une pièce adjacente à la fête. Un lieu où je savais que Judah allait forcément entrer. Un lit était apparu, sur lequel je m'étais allongée nonchalamment, après avoir fait disparaître ma robe de soie noire. Seulement recouverte d'un drap légèrement transparent, j'avais attendu, tentant sans succès d'emmurer mes pensées.
"Tu sais Arya, j'ai reçu une drôle de nouvelle. Apparemment, tu as trouvé une bonne solution pour faire disparaître le sable noir, je suis curieux de l'entendre."
La voix de Pascal résonnait dans ma tête, répétant toujours les mêmes paroles, rejouant la même scène. Sans cesse. Fermant les yeux, j'inspirai profondément.
"Je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion." avais-je répondu, désinvolte. "Faire disparaître le sable noir, ça serait assez présomptueux de ma part. Je ne suis qu'une déesse parmi tant d'autres."
J'avais tenté un sourire. Pas pour le rassurer. Pour essayer de minimiser la catastrophe que je sentais imminente. Pascal était resté de marbre.
"C'est pas ce que ton frère m'a dit lorsque je le lui ai demandé. Apparemment tu avais comme plan de tuer, je cite 'une marionnette de sable noir' qui n'avait aucune importance à tes yeux."
Le silence était tombé entre nous, plus tranchant que n'importe quelle lame. Puis il avait repris de la même voix glacée:
"Je t'ai mal jugé, Aryana. J'oubliais que derrière ce joli minois se cachait une éternité de mensonge et de trahison. Tu sais, j'aurais pu te pardonner bien des écarts, mais je m'y attendais d'une certaine manière, mais froidement proposer de tuer ma fille ? Tu dépasses les bornes."
Un rictus avait décrispé les traits de mon visage figé. J'avais secoué la tête, à la fois lasse et agacée.
"Tu ne sais pas ce que c'est." avais-je articulé en égarant une main sur mon front.
Il ne savait pas ce que c'était de porter un enfant durant neuf mois, de craindre pour sa vie, de le mettre au monde. D'avoir peur, sans cesse. Aucun homme ne pouvait comprendre. C'était le secret de toutes les mères. Elliot était la chair de ma chair, il avait l'aura de son père et la mienne, tout comme Ellie. Apolline ne se rattachait à personne. Elle n'avait aucune aura, tout comme les créatures divines. Elle ne venait ni de Pascal ni de moi. J'avais l'impression d'être une borgne dans un monde d'aveugles. On me prenait pour une folle alors que j'étais la seule à voir juste. A quoi bon lui expliquer ? Il ne comprendrait pas.
"Tu n'essaies pas de comprendre. Tu ne vois que ce qui t'arrange." avais-je dit d'un ton plein d'amertume. "Es-tu venu pour entendre des excuses ? Me faire promettre que je ne ferai rien ? Je n'en ai pas l'impression. Tout ce que tu souhaites, c'est m'accuser. C'est... facile. Personne ne te juge d'être un inconscient qui s'est mesuré à un dieu aujourd'hui. Mieux vaut s'en prendre à quelqu'un qui essaie de réparer les erreurs des autres."
"Non, je n'essaie pas de comprendre, je ne pense pas que j'ai envie de comprendre que la femme en qui j'avais entièrement confiance a proposé de tuer ma fille. Tout ne se répare pas avec de simples excuses. Jack m'a parfaitement fait la morale après mon combat avec Zeus, il ne t'en a pas parlé ? Etonnant, vu que tu es parti avec lui là où je n'aurais pas hésité un instant pour te venir en aide."
J'avais senti une pointe de jalousie et d'amertume. Il avait gardé tant de choses en lui, tant de rancoeur dont il ne m'avait jamais parlé auparavant. J'avais serré les poings dans les replis de ma jupe.
"Je n'ai pas de compte à te rendre." avais-je dit froidement. "Si tu m'avais appelée au lieu de jouer les héros face à un dieu fou, je serais venue. De toutes façons, rien n'a plus d'importance."
J'avais fermé les yeux. Cette conversation m'agaçait. Nous nous engagions sur une pente glissante...
"Tu sais que j'ai fait ça pour toi ?" fit-il brusquement. "Je savais à quel point ta rencontre avec Poséidon t'avait secouée, alors je ne voulais pas que tu sois blessée de nouveau... Mais tu as tort, il y a encore une dernière chose qui a de l'importance."
Je soulevai les paupières, basculant de nouveau dans la réalité. Je devais mettre des distances avec tout cela. Oublier. Il n'était qu'un homme de plus... Je l'avais cru différent des autres. Il fallait que j'arrête de croire en l'Amour. A chaque fois, c'était plus douloureux que la précédente.
Je devais mettre de l'ordre dans ma vie. Etablir un nouveau départ. C'était pour cette raison que j'attendais Judah. D'ailleurs, il venait d'entrer. Il coula un regard brûlant sur mon corps seulement recouvert d'un drap. Je haussai un sourcil aguicheur.
"Tout d'abord, je tiens à préciser une chose : non, tu ne rêves pas." déclarai-je alors qu'un sourire fissurait mon visage. "Je suis là, entièrement pour toi. Offerte."
Il semblait hésitant, aussi je me redressai sur un coude, laissant volontairement le drap glisser de quelques centimètres sur ma gorge.
"J'ai beaucoup réfléchi à nous deux. Quelque chose demeure inachevé entre nous."
J'apparus face à lui, retenant le drap d'une seule main. De l'autre, je remontai lentement jusqu'à sa nuque pour l'effleurer du bout des doigts. Il eut un petit frisson qui me fit sourire davantage.
"Il y a vingt-quatre ans, tu as détruit ma vie." repris-je sans préambule. "Ne dis pas le contraire, c'est la vérité. Tu m'as donnée un fils et c'est le seul bonheur de mon existence actuelle. Avant toi, tout me réussissait. Donc, pour que la malédiction cesse, il nous faut une dernière nuit ensemble. Ainsi, la boucle sera bouclée."
Je haussai les épaules tout naturellement et le drap glissa un peu plus. Je battis des cils en approchant mon visage du sien. Puis je me mis sur la pointe des pieds afin de murmurer, ses lèvres toutes proches des miennes :
"Viens..."
Ma main libre se posa contre son dos et je l'entraînai vers le lit. Je sentais qu'il luttait contre l'envie dévorante qui le consumait, mais il allait forcément craquer. Il n'avait jamais pu me résister. Tandis que je sentais son souffle haletant contre ma nuque, je fermai les yeux et murmurai, impatiente de basculer dans l'extase :
"Tout sera comme avant. Tuer Apolline ne sera qu'une broutille. Je dois me concentrer sur une seule chose à la fois."
Judah se figea net. Je soulevai les paupières, surprise de ce manque de réactivité.
"Tu es ?" dit-il, indécis. "Tu es...? Tuer ? Ou tu es ?"
Il n'avait pas l'air de comprendre. Comme nous étions allongés sur le lit, je passai mes deux mains sur sa nuque, précisant d'une voix douce :
"Tuer. Comme ce que tu aimes faire très souvent avec tes créatures."
Il se recula brusquement en prenant une expression indignée.
"Alors d'abord c'est pas vrai. Je n'aime pas tuer. C'est juste que parfois, certaines personnes ou créatures qui ne suivent pas le mouvement, méritent un châtiment adapté."
"Ah, enfin quelqu'un qui est de mon avis." soupirai-je en posant un coude sur le matelas pour soutenir ma tête.
"Seul petit hic. Premièrement : je n'ai pas la sensation qu'Apolline soit une créature, encore moins ta créature. Et en second lieu, qu'est-ce qu'elle a fait ?"
"Elle respire et c'est ça qui bouleverse l'équilibre de l'univers." fis-je d'un ton irrité.
Il hocha la tête.
"Ok."
Il marqua une pause.
"Bon, tu viens ?" m'impatientai-je.
"Alors premièrement." dit-il en tendant le doigt vers moi. "Je ne viens pas quand on m'appelle. Et puis je sens l'arnaque. Depuis quand t'as envie de moi ?" (il me décocha un regard suspicieux) "Enfin... pourquoi tu veux céder maintenant à la tentation qui t'obsède depuis tellement d'années ?"
"Je t'ai donné mes raisons."
"Non." rétorqua-t-il en secouant la tête. "Non, tu as juste dit que tu voulais tuer ma fille."
Ses paroles firent écho à celles de Pascal et je me raidis.
"Elle n'est pas ta fille !" articulai-je sèchement. "J'ai l'impression d'entendre un disque rayé. Elle ne représente rien pour toi."
"Pour toi non plus, vu l'impression que tu donnes."
"Oui, c'est justement pour ça que je veux m'en débarrasser."
"Pense au recyclage ! T'en veux pas, je la veux. Problème résolu."
Je secouai la tête, agacée. Il ne comprenait pas l'étendue du problème, comme tous les autres. Pourquoi n'avais-je à faire qu'à des hommes obtus ?
"Qu'est-ce qui te dérange tellement dans le fait d'avoir une fille ?"
"J'en ai déjà une. Une vraie." grinçai-je entre mes dents.
Il fit mine de réfléchir avant d'esquisser un grand sourire.
"Ah bah tu vois quand tu veux ! Elliot, Apple, même combat !"
"Qu'est-ce que tu veux dire ?"
"Ton fils... ta fille. Tu l'as avoué toi-même que tu en avais une. Et ne me parle pas de cette chose triste qui traîne un peu partout en ville et dont on ne sait pas à quoi elle sert. Celle qui change d'apparence en fonction du mec qu'elle se tape... Ca, ça c'est une chose inutile. Si tu veux t'en débarrasser, libre à toi. Tu peux la broyer, la mettre dans la corbeille du recyclage, mais ne compte pas sur moi pour venir la récupérer. J'en ai déjà une, ça me suffit amplement."
"Ne parle pas d'Ellie de cette manière !" m'écriai-je, fulminante.
Je me levai d'un bond et fis apparaître ma robe de soie noire, puis passai une main sur mon front.
"Tu sais quoi ? Je m'en vais. J'en ai assez de... de tous les hommes ! Vous pouvez tous aller vous faire...!"
Je me dirigeai à grands pas furieux vers la porte, l'ouvris mais elle se referma toute seule. Hadès... Je serrai les poings et me retournai alors qu'il s'approchait de moi.
"Ma chère Aphrodite..."
Il posa ses mains sur mes épaules pour me plaquer sans aucune délicatesse contre le mur.
"D'abord, c'est toi qui es venue ici dans le but de te faire mettre ! Et ne prends pas ton air choqué ! Dès que t'en as l'occasion, tu n'hésites pas ! Ensuite, on ne vient pas ici me chauffer pour sortir sans autorisation !"
"Tu n'as..."
"Ferme-la !" coupa-t-il en pointant de nouveau l'index sur moi. "Quand j'aurais fini, je te le dirai. Et je disais donc... Tu viens bousiller ma fête des morts ! Tu sais que la Toussaint, c'est mon moment préféré de l'année ? J'ai invité pleins de monde au Rabbit Hole. On est là pour s'éclater. Tu voulais m'offrir une petite entracte sexuelle, j'ai pas dit non. Tu as menacé de mort ma fille, j'ai rien dit. Mais tu me plantes pas. Tu l'as fait trop souvent. Et on ne va pas coucher ensemble, parce que c'est MA décision. Cette conversation on la termine et maintenant. Et n'essaie même pas de te téléporter ailleurs parce que je viendrai te rejoindre !"
Je le fixai sans ciller, me mordant les lèvres pour m'empêcher de le mordre tout court. Il me mettait dans un tel état de rage... Lui aussi semblait furieux. Il se recula finalement et secoua la tête, se passant une main sur le visage en soupirant.
"Cinq millions d'années à se supporter... à résister à la tentation, à n'y céder qu'une seule fois ! Et faut que tu viennes me voir, le jour où tu perds la tête, dans le seul but que... que quoi, en fait ? Tu veux une claque ? Tu veux que je te fasse brûler vive ? Un coup de marteau divin sur la tête, peut-être ? T'aurais peut-être besoin d'un millier d'années dans l'une de mes maisons intemporelles afin de te changer les idées et de réfléchir à ce que tu viens de dire. T'es la mieux placée pour savoir que je ne supporte pas qu'on menace mes affaires personnelles. Et cette robe ne te va pas du tout."
"C'est bon, tu as fini ?" articulai-je d'une voix blanche.
"Non. C'est toi qui es finie. Enfin, c'est entre nous que c'est fini." dit-il, catégorique. "Ne viens plus jamais me voir pour quoi que ce soit. Et si tu t'approches d'Apple, je viendrais te reprendre ce que je t'ai offert il y a vingt-quatre ans. Parce que t'es pas la seule à avoir voulu te débarrasser de quelqu'un par le passé."
Mon visage avait sans doute perdu toute couleur, mais je restais digne malgré tout. J'avais appris à encaisser, même si je devais admettre que cette fois, c'était particulièrement difficile. Quelque part, je remarquais une fois de plus que nous n'étions pas si différents tous les deux... Tellement destructeurs...
"Pour ce qui est d'Elliot, Ellie et Apple, ça ne concerne pas que toi. Tu n'as droit qu'à cinquante pour cent des décisions." précisa-t-il.
Son regard me transperçait presque. Je n'avais toujours pas cillé. Il se détourna brusquement et fit quelques pas vers le lit. Tout dans sa stature montrait qu'il était désenchanté.
"Tu n'es plus la bienvenue ici."
Sa voix résonna, aussi claire et profonde qu'un couperet s'abattant sur mon âme. Je remuai légèrement la tête pour décrisper les muscles de ma nuque et abaissai la poignée pour la seconde fois. La porte s'ouvrit sur le tumulte de la fête. Je me mordis les lèvres et décidai de me téléporter dans la rue, à l'entrée du bar. Je ne pouvais plus supporter la présence de qui que ce soit. Une fois dehors, je m'éloignai rapidement du Rabbit Hole. Au bout de quelques pas, il me sembla impossible d'aller plus loin. Mes jambes me soutenaient à peine. Je n'avais plus la force de disparaître ailleurs. J'allai m'asseoir sur les marches d'une boutique fermée et ramenai mes jambes contre moi, passant les bras autour.
"Ca va aller, môdame ?" fit la grosse voix d'Elvis le minotaure, qui avait abandonné son poste de videur pour me rejoindre.
Je levai mes yeux embués de larmes vers lui. Il avait dégainé un mouchoir sale. Je le refusai d'un geste de la main.
"Oui, tout va très bien." dis-je d'un ton enroué. "Laisse-moi, s'il te plaît."
Elvis fit une moue, laissa échapper un "Meuh" peu convaincu et retourna se poster devant les double portes du Rabbit Hole. Je poussai un profond soupir et posai une joue contre mes genoux.
"Je ne veux plus jamais te voir dans ma vie, ni dans celle de ma fille, c'est terminé Aryana. J'en ai assez de tes jeux et de tes caprices. Adieu."
Il s'en était allé sans se retourner. Ses paroles résonnaient en écho dans mon esprit, sans jamais s'arrêter. Pascal m'avait quittée. Judah m'avait abandonnée. Que me restait-il ? J'avais beau me répéter que je n'avais pas besoin d'eux, je... j'étais perdue.
"Qu'est-ce qui t'arrive ? On dirait une serpillère divine." lança quelqu'un au bout de quelques minutes.
Je levai la tête et découvris Hope qui me toisait d'un oeil circonspect, un gobelet rouge à la main. Elle portait une robe noire à strass qui mettait en valeurs ses formes voluptueuses. J'ouvris la bouche pour lui répondre mais il se produisit une chose étrange : des bruits inarticulés s'échappèrent de ma gorge. Je voulus me ressaisir mais bientôt, des sanglots me secouèrent.
"Oh la la, c'est quoi ce gros chagrin ?" fit-elle, à la fois anxieuse et exaspérée.
Hope Bowman s'inquiétait pour moi. Je me souvenais à peine ce que c'était d'avoir une amie. C'était encore plus étrange d'en trouver une en elle. Elle prit place sur les marches à côté de moi et tapota maladroitement mon épaule.
"La... la..." fit-elle encore plus maladroitement.
Elle sentait un mélange de rhum et de tequila, ainsi qu'une odeur de marijuana. Curieusement, cela fit redoubler ma crise de larmes. Je posai ma joue contre son épaule tout en continuant de pleurer à chaudes larmes.
"Je... je dois être... affreuse..." hoquetai-je.
Elvis revint quelques instants plus tard avec le mouchoir sale. Hope n'eut pas l'air de remarquer ce détail car elle le prit et commença à tamponner mes yeux avec.
"Ouais, pour une fois que t'es moche, j'ai presque envie de prendre une photo." dit-elle en sortant son téléphone.
J'écarquillai les yeux, choquée par sa méchanceté, mais elle me décocha un sourire malicieux.
"Pff t'es vraiment naïve pour une déesse."
Elle rangea son portable dans la pochette à sa taille. Je restai un temps incalculable à pleurer sur son épaule. Au bout d'un moment, je parvins à balbutier :
"Vous... vous êtes tellement mignons tous les deux..."
Elle comprit que je faisais allusion à Judah et elle. Elle partit au quart de tour :
"Wow doucement. On n'est pas ensemble avec le chevelu."
Je reniflai et hochai la tête avec un sourire. Je savais reconnaître le véritable amour seulement chez les autres. Hope remit ma tête à la verticale avec autant de délicatesse qu'un ours puis se leva d'un bond.
"Ca va aller ?"
"Moui." dis-je en reniflant de plus belle. "Merci."
"Pas de quoi."
Elle but une gorgée de son gobelet, s'éloigna de quelques pas, et brusquement se retourna.
"T'approche plus de mon mec. C'est juste un conseil."
Je sursautai alors qu'elle s'en allait pour de bon, cette fois. Elle m'avait vue avec Judah. Je ne savais comment, mais elle était au courant. Et pourtant, elle m'avait consolée, m'avait soutenue. Pour quelle raison ? Je ne comprenais pas. Pourquoi s'était-elle montrée gentille avec quelqu'un comme moi ?
J'essuyai mes dernières larmes d'un revers de main et décidai de me lever. Je n'allais pas abandonner. J'allais trouver ma voie, avec ou sans les hommes.
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Emmet Miller
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Chris Pratt ♥
« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
Il n'y avait pas de réelle indication sur la carte. Un simple mot qu'on avait glissé sous la porte de la chambre de l'hôtel où je me trouvais. Il disait très clairement :
« Rendez-vous au quai de Trézène, allée 9, entrepôt 3/4. »
Il m'avait fallu plusieurs heures pour me décider à m'y rendre. Ce n'était pas dans mes objectifs de la journée. A dire vrai, si il n'y avait pas eu ce symbole sur la carte, représentant trois vagues comme le tatouage que j'avais hérité les mois passé, je n'y serai pas allé. Et puis de toute façon, je pouvais m'y déplacer quand bon me semblerait, vue qu'il n'y avait pas d'heure précise indiqué sur le carton d'invitation.
D'ailleurs c'était où ? Dans cette ville ? J'étais resté à la Nouvelle Orléans et la personne qui m'avait déposé ce mot devait m'avoir suivi pour être au courant d'où je me trouvais. Roooh ça m'énervait de me poser tellement de questions. A l'époque j'y serai allé et c'était tout. Mais aujourd'hui voilà que je me demandais ce que je pourrai bien y trouver et si ça ne ferait pas que empirer les choses. Je devais en avoir le coeur net et me rendre sur place. En plus, je n'étais pas loin du port, ce qui me faciliterait le trajet.
Au bout d'une demi heure de marche, vue que j'avais pris mon temps, j'avais longé le quai de Trézène et je m'étais rendu jusqu'à l'allée 9. Il y avait divers entrepôts les uns à côté des autres. En arrivant devant le numéro 3, je m'étais posé la question de si c'était dans le 3 ou le 4 que je devais me rendre, vue qu'il était indiqué : "3/4". Et en y regardant de plus près, entre les deux entrepôts, j'avais un espace avec au loin, ce qui ressemblait à une porte. Qui avait mis une porte là ? C'était mystérieux, intriguant et... ça ressemblait à un piège. Mais déjà que j'étais là, autant allé jusqu'au bout. Et puis après tout, je n'étais pas seul, n'est ce pas ?
« Reste à côté de moi. Si y'a du grabuge tu te barres. » dis-je à mon raton laveur Rocky qui était en train de renifler un sachet de chips qui trainait par terre.
J'avais secoué la tête avant de me pencher, de passer une main sous son ventre et de le soulever. On allait entrer ensemble et j'aurai surement l'air ridicule, mais tant pis.
Une fois la porte franchis, l'intérieur était grand, spacieux et lumineux. Tout l'inverse de ce à quoi je m'attendais. Il n'y avait strictement rien et ça faisait la taille d'un terrain de basket avec des fenêtres en hauteur tout autour. On pouvait voir le ciel d'ici. Au loin, un petit escalier et une autre porte. Mais si on pensait que j'allais m'amuser à ouvrir toutes les portes, on se trempait. En plus il faisait froid là. Le chauffage n'existait pas ici. Enfin, c'était ce que je croyais, avant de tourner la tête sur le côté et de voir quelqu'un que j'avais déjà vue et qui se frottait les mains. J'avais plissé les yeux.
« C'était de toi l'invitation ? » demandai-je surpris. « Y'a pas assez de filles de là où tu viens ? »
Le jeune homme avait pris un air faussement outré et il avait posé sa main sur son coeur.
« Hey y a pas que les filles et les blaireaux dans la vie mon gars ! Faut sortir un peu ! » dit-il avec un grand sourire. « Mais non c'est pas moi, désolé mais les mecs c'est pas mon truc. J'espère que je ne t'ai pas brisé le coeur. »
Pourquoi j'avais la sensation qu'il se fouttait de moi ? J'avais posé Rocky au sol et ce dernier était aller vers Jack et l'avais détaille de bas en haut avant de renifler ses chaussures.
« J'ai reçu ça. Je pensais que ça venait de Tess... »
Tess ? C'était la fille qui nous avait mis dans une sitation inexplicable et qui avait disparue du jour au lendemain sans laisser de trace ? J'étais retourné dans ce temple quelque jours après, pour tenter de la trouver, mais on m'avait dit qu'elle n'était pas là et qu'ils ne savaient pas quand elle reviendrait. De toute façon tout ça c'était des foutaises. Il fallait passer à autre chose.
« Parfait. Je vais vous laisser roucouler tous les deux alors. Rocky ? Tu viens ? » dis-je avant de me diriger vers la sortie.
Ce qui m'avait stoppé et qui m'avait incité à tourner la tête, c'était que quelqu'un était entré par l'autre porte. Je voulais juste voir qui c'était, par simple curiosité. Et effectivement, c'était bien celle qu'on s'attendait à voir. Tess... Comme elle se faisait appeler. Elle avait descendue les marches et elle était arrivée jusqu'à nous avec un grand sourire.
« Emmet. » me dit-elle avant de tourner la tête vers Jack. « Jack ! Ca me fait plaisir de te revoir. De vous revoir tous les deux. »
Jack lui fit un signe de la main. C'était d'un pathétique...
« Salut Tess ! Ca va ? Comment vont les gosses ? »
« Ca ira mieux pour eux une fois qu'on se sera parler tous les trois. » répondit-elle sans pour autant perdre son sourire.
Je n'aimais pas ça...
« Je te manquais trop c'est ça ? Tu pouvais pas te passer de moi, c'est pour ça que tu m'as fait venir ? »
« Si c'est entre vous, je peux tout aussi bien m'en aller. » précisai-je tandis que Jack s'était penché pour caresser Rocky.
« Même si ça n'explique pas pourquoi il est là lui. »
Le pire dans tout ça c'est qu'il écoutait rien de ce que je disais...
« Vous deviez être là tous les deux, Jack. D'ailleurs, vous êtes prêt ? » demanda t'elle avec le même grand sourire, tandis que je me mettais bien face à elle en plissant les yeux.
« Prêt à quoi ? »
Je n'aimais pas le sourire qu'elle me faisait, ni ce regard qu'elle venait de faire à Jack. Et je sentais que ce qu'elle allait dire me plairait encore moins...
« A devenir des Héros ! » s'exclama t'elle.
Et merde...
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@Crédit vidéo : Anna d'Arendelle - Musique "Worldside" de Sabrina Carpenter