« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
❝ ... passer toute l'éternité dans cette p*tain de Nouvelle-Orléans! ❞
La vie est un naufrage perpétuel. Je devenais philosophe à mes heures perdues, à moins que ça ne soit le fait de côtoyer une bande de gens totalement paumés et plus ou moins mourants. Ca n'aurait pas dû changer mes habitudes, pourtant. A force, je savais ce que c'était de voir la mort en face. Il n'empêche que les choses empiraient sans arrêt.
Je combattais intérieurement entre deux idées : rester avec eux ou retourner auprès de mon père. Je n'avais pas vraiment fait de choix. J'avais agi au plus pressé. Je m'en voulais.
Le type aveugle avait fait quelque chose à Emmet, comme une brûlure au troisième degré. Un drôle de symbole marquait son avant-bras. Il avait l'air de souffrir, même s'il ne le montrait pas. Bien une attitude de mec, ça... Je n'aimais pas le fait qu'il soit davantage impliqué dans toute cette histoire. Emmet n'était personne. Il avait de la chance d'être ignorant, même si à mesure que le temps passait, j'avais l'impression qu'il s'incrustait de plus en plus. Ca me faisait flipper. Il ne fallait surtout pas qu'il découvre la vérité sur la mort de son frère. Je ne voyais pas comment il aurait pu la découvrir par une tierce personne -hormis si le Dragon lui déballait tout- mais je n'étais pas tranquille pour autant.
"Dès que tu peux, tu devrais désinfecter ton bras. On sait jamais." dis-je à Emmet sans le regarder.
"Salut, Mel !" fit Jack avec un sourire et un signe de la main.
Je mis quelques secondes à le remettre, celui-là. Je plissai des yeux dans sa direction. Il jouait à quoi ? Son look de surfeur au rabais me laissait totalement de glace.
Alors que tout le monde s'agitait autour de moi, j'aperçus Anna qui se précipitait vers le blondinet, annonçant qu'Aaron avait disparu. Un éclair d'angoisse passa dans mes yeux et Emmet, qui avait entendu aussi, posa une main sur mon bras, comme pour m'inciter à ne pas faire de connerie. Il fallait monter dans le train de glace que Jack avait créé. S'enfuir. Aaron nous retrouverait. Il trouverait forcément un moyen. Il trouvait toujours...
Mes pensées chaotiques étaient entièrement tournées vers lui alors que le train nous emportait à vive allure aux abords de la ville. A peine je descendis du wagon que j'aperçus Aaron en train... d'embrasser Anna. J'écarquillai les yeux. J'avais loupé un sacré épisode de la série "Aaron, demi-dieu malgré lui". J'avais compris qu'ils étaient proches, mais à ce point ! Surprise, je les fixai avec des yeux ronds, la bouche entrouverte. Lorsqu'il s'éloigna d'elle, il annonça qu'il n'avait plus rien. Il était guéri, sérieusement ? J'avais quelques doutes, mais son visage radieux valait tout l'or du monde. Sa joie était même contagieuse, car je sentis un poids minuscule quitter mes épaules.
En croisant mon regard, il m'adressa un petit signe de la main, tout content. Secouant légèrement la tête, je répondis à son geste par un sourire soulagé.
Un peu plus loin d'eux, la nana qui avait l'air de diriger les opérations discutait avec Dionysos. Que fichait-il ici, celui-là ? Je le soupçonnais d'avoir téléporté Aaron et même si je lui en étais reconnaissante, je n'allais sûrement pas lui montrer. Tandis que tout le monde continuait de descendre du train, je me dirigeai à grands pas vers la nana et la harponnai sans cérémonie :
"Vous roucoulerez plus tard. On a plus important à régler, non ?"
"On roucoulait pas." précisa Dionysos, pincé.
J'ouvris la bouche pour répliquer quelque chose mais il ajouta :
"On avait juste une mise au point."
Je pris une inspiration et il enchaîna :
"C'est ce que font les personnes adultes et civilisées."
"Oh vous, votre gueule !" coupai-je sèchement. "Parce que les discours sur les mises au point, ça aurait plus d'impact si ça venait pas d'un père qui a abandonné son enfant."
Il émit un "Pfff..." exaspéré que j'ignorais, préférant me tourner vers la dénommée Tess. Je plantai un regard féroce dans le sien et déclarai, sur la défensive :
"Y a toujours vos gens qui sont en train de mourir pour rien. Je propose que vous preniez mon sang pour leur injecter comme un antidote. Ca devrait fonctionner, non ? Genre on pourrait essayer sur l'un d'entre eux voir si ça marche..."
Difficile de ne pas remarquer le regard surpris et intrigué de mon interlocutrice. Mes yeux se plissèrent. Elle ne s'attendait pas à ce genre de proposition de ma part. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir...
"Je suis pas restée avec vous pour rien. Si je suis là, autant que ça serve à quelque chose." appuyai-je, mal à l'aise mais butée sur mon idée.
"Ca pourrait marcher. Peut-être. J'en sais rien." dit-elle, un peu déroutée.
"Alors on tente ?" fis-je, un peu trop agressive.
Je ne savais jamais comment me comporter dans ce genre de situations. Je ne me sentais tout simplement pas à ma place. Ils devaient penser que je leur faisais un coup fourré, alors que ce n'était pas le cas. J'étais sincère, même si ça me perturbait. Je n'avais pas bravé l'autorité de mon père pour des clous.
"Okay... il nous faudrait le nécessaire pour transfuser."
"Je peux vous faire apparaître ça." intervint Dionysos en haussant les épaules, sans doute agacé de ne plus être le centre de l'attention.
"Non c'est bon. On a tout ce qu'il faut. On a dû se débrouiller sans toi ces dernières années." rétorqua Tess d'un ton réprobateur.
Et toc. Je commençais à bien l'aimer, celle-là. Même si je ne savais pas qui elle était ni pour quelle raison elle dirigeait avec l'aveugle. Elle n'avait pas l'air puissante ni très intelligente. Sans doute possédait-elle une autre qualité cachée. Quoi qu'il en soit, Dionysos semblait vexé.
Tess s'approcha de la créature aquatique qui m'avait parlée dans le souterrain, l'homme brun au regard bleu électrique.
"Amène-les vers la forêt. Trouvez un endroit au calme. On va essayer ce que la petite propose."
L'homme hésita puis hocha la tête. Un drôle de fourmillement me parcourut en entendant le terme employé par Tess pour me désigner. Elle n'avait pas l'air beaucoup plus âgée que moi, et pourtant elle se prenait pour mon aînée. Je n'avais pas pour autant l'impression qu'elle me prenait de haut. Ce mot, "petite" était familier mais aussi affectueux, d'une certaine façon. Ca me donna envie de rentrer la tête dans les épaules et de croiser les bras. Trop de sensiblerie. Ca devenait vraiment bizarre. Je n'avais pas auditionné pour rejoindre le casting de "Aaron, demi-dieu malgré lui". Ce n'était pas la série idéale pour une fille comme moi. Les histoires qui finissent bien, c'est la réalité des autres. Pas la mienne.
"Ok. C'est le mieux à faire de toutes façons. Orphée nous rejoindra." déclara la créature, convaincue.
"Je l'espère aussi." dit Tess d'un ton anxieux.
Quelques instants plus tard...
On s'était séparé en deux groupes : la créature avec les demi-dieux d'un côté ainsi que Dionysos, et nous de l'autre.
Une autre créature soutenait un demi-dieu malade choisi comme cobaye pour l'expérience que j'avais proposée. Notre cadence était rapide. Tess ouvrait la marche, suivie par Athéna et Pascal (qui se prenaient pour les chefs d'expédition). Je n'avais pas adressé la parole au jouet d'Aphrodite. Il n'en valait pas la peine.
Notre chemin s'acheva devant une demeure un peu à l'écart des autres, dans une rue déserte. Elle semblait abandonnée mais en bon état. Tess souleva l'interstice de la boîte aux lettres et en m'approchant, je constatai qu'il y avait plein de publicités à l'intérieur.
"Qu'est-ce qui vous fait croire que la maison n'est pas habitée ?" demandai-je en observant la façade, peu convaincue.
"Y a pas de voiture garée, pas de décos de Halloween. A cette période, tout le monde décore." dit Emmet en sortant son analyse du parfait petit flic.
Si Pascal renchérissait, je lui aplatissais mon poing dans la figure. Ca sentait un peu trop le poulet, dans le coin.
Sans attendre, Emmet contourna la baraque. Je le suivis, ainsi que les autres et sursautai quand il cassa la vitre de la porte, à l'arrière. Il passa sa main à l'intérieur et ouvrit la porte qui s'ouvrit en grinçant un peu. Le sourire content de lui qu'il me lança me blasa davantage.
"Tu veux des applaudissements ? Tu viens d'entrer par effraction sous les yeux d'un shérif. Franchement, si j'étais toi, je me ferais tout petit." soupirai-je en passant la première.
La demeure était ancienne et poussiéreuse, mais meublée. La créature qui soutenait le demi-dieu pénétra à son tour à l'intérieur, ainsi que tous les autres.
"Dépose Negan à l'étage sur un lit." dit Tess à la créature. "Ensuite, assure-toi que l'on ne nous a pas suivi et rejoins l'autre groupe. Dis-leur qu'on va bien."
Il allait obéir quand elle lui saisit le bras, plongeant son regard dans le sien.
"Cet endroit... seul Orphée doit savoir où on est. S'il revient, tu lui dis, sinon tu ne le dis à personne."
Il acquiesça et s'éloigna en portant le dénommé Negan dans l'escalier.
"Installez-vous, reposez-vous, on en a pour quelques heures." estima Tess en se tournant vers nous.
"Je vais me faire couler un bain." lançai-je, ironique.
Je jetai un coup d'oeil vers Aaron et Anna, hésitant à leur dire un mot, mais comme je ne savais pas lequel, je me contentai d'un léger signe de la main bancal à l'adresse de la rousse. J'aurais aimé dire que j'étais contente pour eux, que j'étais désolée d'avoir été si nulle avec elle... mais les paroles restèrent englouties dans l'océan de mon coeur.
Je montai l'escalier quatre à quatre pour rejoindre Negan et la créature. J'allais faire quelque chose de bien, pour une fois.
Jack Overland
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
Jack & Beaucoup de monde "Non mais chuis pret a partir moi la !"
J'avais buggé. Non sérieux, j'avais grave buggé ! En meme temps, quelle réaction on devait avoir quand un mec que vous considériez comme un ami embrasse votre meilleure amie et qu'elle même ne lui met pas son poing dans la geule ? Enfin si au moins elle avait réagit, j'aurai pu savoir vers quoi m'orienter ! Bon je lui demandais pas de lui sauter dessus et de lui baver sur le visage comme certains couples avaient l'habitude de faire... mais bon, un indice a m'aurait aidé !
Au final, nous nous étions dirigés vers une maison abandonnée, où nous avions fait une halte. Melody semblait vouloir se la jouer docteurs avec émettent, et je n'allais pas me permettre de juger leur vie sexuelle. Après tout, chacun avait le droit de faire ce qu'il voulait non ? Chacun... Sauf Aaron et Anna ! J'avais déposé costaud ce dans le canapé de la maison, à côté d'Alicia et leur avait mis les dessins animés. Puis, j'étais monté à l'étage j'avais commencé à fouiller les chambres, jusqu'à trouver une salle de jeux. Parfait.
J'avais passé quelques minutes aller fouiller, à regarder dans les placards dans les tiroirs jusqu'à pousser un cri de joie en trouvant l'objet que je cherchais. Avec ça, il n'allait pas faire le malin bien longtemps. Je m'étais rapidement dirigé vers la salle de bain, afin de le remplir avant de redescendre au rez-de-chaussée. Je vais regarder autour de moi pour le chercher des yeux, avant de diriger vers la cuisine d'où provenaient des bruits de vaisselle et de placards il devait être là, et il allait bientôt affronter son destin. D'une main, j'avais recoiffé mes cheveux afin qu'il soient moins en bataille que d'habitude, pour finir par m'avancer dans la cuisine
« Toi. Debout . » Fis je d'une voix grave en le fusillant du regard. Aaron se retourna lentement, me fixant, Jack Frost armé d'un pistolet à eau. Il ne fallait pas croire, j'étais dangereux ! Il devait sentir, mais son courage ne vacilla pas. Sûrement qu'il s'y attendait un peu au final. S'il n'avait pas réagi, c'aurait été étrange pourtant je ne me sentais clairement pas dans mon état normal. J'avais comme une boule à l'estomac, qui ne voulait pas partir. Mais je ne voulais pas y faire attention, pas maintenant. Tout ce que je voulais, c'était régler ce problème avant qu'il n'empire, avant qu'il devienne totalement incontrôlable.
« Aaron, je suis… très attaché à Anna. Elle est comme une sœur pour moi. » Brusquement, je pointais l'arme vers lui d'un air nonchalant. Ou en tout cas, que j'essayais de garder nonchalant. Pourtant, mes yeux laissaient certainement passer les sentiment pas très catholiques qui m'animaient.
« Quelles sont tes intentions ? » Demandai-je d'un ton brusque en le menaçant. Oui oui je le menaçai. Après tout j'avais bien le droit non ?
Bizarrement, sa réaction ne fut pas du tout ce à quoi je m'attendais. Il me regarda, tranquillement avant de me faire un petit sourire.
« Il est chargé ? J'ai échappé à la mort déjà une fois aujourd'hui… »
C'était moi où il se la jouait là ? Et oh ! Il n'y avait que moi qui avais le droit d'être classe ici ! Aaron regarda autour de nous, avant d'attraper une petite prière qu'il prit dans sa main pour finalement se mettre en garde contre moi. Ça, c'était bizarre. Très bizarre.
« Tu ne gagneras pas Monsieur glace. » Fit-il avec un petit sourire avant de donner un coup de cuillère sur mon pistolet en plastique. En toute honnêteté, les bras m'en tombaient presque. Sérieusement, comment vouliez-vous que je réagisse contre ca ? Il... Je pouvais rien contre de l'humour ! Aaron n'était pas un gamin prétentieux et débile, il avait le sens de l'humour. Et moi, je ne pouvais rien faire face a ca, je me sentais particulièrement découragé. Sûrement parce qu'il venait de me rappeler à quel point je l'appréciait a la base, même si il était un boulet en puissance.
En long, un très long soupir m'échappa. Je trouvais pas résister à ça. Je ne pouvais pas …...... RHAAA !
« Je gagne toujours » fis je avant d'appuyer sur la détente. Il tenta bien de se protéger avec une serviette mais ca n'avait pas été tres efficace.
J'avais soupiré, avant de lui plaquer le pistolet à eau dans les bras. Puis, je m'étais dirigé vers les placards pour fouiller dans un geste brusque, en regardant s'il n'y avait pas de la bouffe genre de la glace au chocolat. Ce serait bien ca, j'avais bien besoin glace chocolat là maintenant tout de suite! J'étais comme une ado qu'on venait de arguer, voilà. Une ado qui voyait l'amour de sa vie partir avec sa meilleure amie. A la différence près que l'amour de ma vie n'était pas Aaron... Bref, j'avais bien droit à un petit remontant non ? Il fallait croire que non. Un soupire, un grognement et je m'étais dirigé vers la sortie, avant de m'arreter sur le pas de la porte pour me retourner vers lui. Qu'il ne pense pas qu'on en avait finit, ce n'était absolument pas le cas.
« C'est pas finit, crois moi. » déclarais je avant de traverser le salon. Il avait gagné la bataille mais pas la guerre.
Je ne m'arretais pas pour dire un mot aux autres, je voulais simplement sortir, prendre l'air. Me rafraîchir la tête. Même si en toute honnêteté, ça ne fait pas grand-chose. Simplement le fait de ne pas se retrouver enfermé qui m'aidait. Je te autour de moi, pour vérifier qu'il n'y avait personne, avant de m'envoler purement et simplement pour me poser sur le toit. Là je m'allongeais, les bras derrière la nuque. Je me sentais tout bizarre. Je ne savais pas quelle attitude adopter, je ne savais pas quoi faire. J'avais l'impression qu'on était en train de me retirer quelque chose de précieux, j'avais l'impression que si Aaron et Anna se mettait ensemble, j'avais forcément finir par être éclipsé, j'en avais peur.
Je ne voulais pas disparaître. Je ne voulais pas revivre ces moments de solitude qui avait bercé ma vie pendant 500 ans. Je ne voulais pas à nouveau être le invisible, celui que personne ne voyait, qui s'amusait comme il pouvait sans jamais comprendre. A adresser ses seules paroles à la lune, sans jamais obtenir la moindre réponse. Je ne voulais plus être perdu, je ne voulais pas ne pas exister. Cette blessure était toujours ouverte pour moi, mais les gens ne le savaient pas. Pour eux je n'étais que le gamin souciant, celui qui vérifiait ou le boulet celui qui les embêtait, mais j'avais l'impression qu'il ne voyait pas que j'avais aussi mes peurs et mes faiblesses.
Est-ce que je pouvais leur en vouloir ? Non. Et ce n'était pas le cas. Mais il y avait dans ce monde très peu de personnes qui me connaissaient vraiment, qui pouvait prétendre connaître vraiment. Et Anna était l'une de ces personnes et je ne voulais pas la perdre, je ne voulais pas à redire, car entraîne toute son attention pour que je finisse par être oublié à mon tour.
« Jaaaaaaack ? Jack t'es ou ? »
Oh ? Je me redressais, avant de me pencher par dessus le toit pour que mon visage arrive a l'envers, juste en face de celui d'Anna.
« Ouiiii ? »
Sa réaction ne se fit pas attendre. Immédiatement, Anna mit ses mains sur les hanches, et me regarda d'un air peu avenant.
"Et si tu me disais ce qu'il ne va pas. Et essaye pas de me rouler dans la farine moi aussi je sais parfaitement quand c'est pas un vrai sourire que tu me fais"
Quoi ? Ça se voyait tant que ça ? Zut alors, moi qui avais fait un presque effort… bon ont ré, je savais que je n'avais pas vraiment donné tout ce qu'il fallait. Mais Anna avait toujours été forte à ce jeu là à savoir quand est-ce que je faisais semblant et quand est-ce que j'étais vraiment heureux.
" C'est rien t'en fait pas… tu devrais plutôt être contente non ? Il t'a embrassé ! » Fis-je avec un grand sourire enthousiaste. « Alors ça fait comment ? Il embrasse bien ? »
Peut etre que je devais tester la marchandise ... Moi ? Essayer de changer de sujet ? Non pas du tout... Rho j'aimais pas quand elle froncais les sourcils comme ca.
"J'ai pas envie de parler de ça. En revanche, ce dont j'ai envie de parler c'est de comment tu vas. Une amitié ça fonctionne dans les deux sens. Si moi je te dit quand ça va pas, mais que toi tu ne veux pas alors ça peu pas fonctionner"
Je soupirais, et me décider à descendre de mon perchoir. Le geste souple, j'avais rejoint la terre ferme, pour finalement aller m'asseoir juste devant la porte, sur le perron. J'avais ramené mes genoux contre moi, le rassurais parce que j'allais dire. J'ai mais pas quand je déprimais, j'étais le gardien de la joie j'étais pas censé être un dépressif chronique ! Même si honnêtement, j'ai terni ma comme les autres. Les sentiments, la tristesse (Ha ha) je connaissais, tout comme les autres émotions. Enfin pas celle de Riley, mais les émotions du corps humain ! Je me sentais totalement paumé.
« C'est rien .. C'est juste que j'ai pas aimé qu'il t'embrasse. Mais d'un autre côté, je ne veux pas interférer dans vos histoires. » Je laissais passer un petit silence, avant de reprendre. Je veux dire si tu t'es trouvée enfin quelqu'un de bien, c'est bien non ? Je lui fis un petit sourire encourageant "Et puis c'est un gentils gars..."
« Ecoute, je sais pas trop où j'en suis avec toute cette histoire. Je suis un peu paumée, et j'ai du mal à réaliser ce qu'il vient de se passer. Mais je voudrais en revanche que tu me dise pourquoi ça te dérange. Tu es mon meilleur ami Jack, je tiens énormément à toi. Tu es ma famille, alors j'aimerais que tu sois franc"
"Ca me dérange pas ! C'est juste que..." je me levais soudainement, j'avais envie de bouger. J'avais pas envie de rester là, immobile à rien faire, à juste lui expliquer. Je me mis à faire les 100 pas, tournant en rond, agitée. "Tu comprends pas Anna !"
Je m'arretais et la regardais, l'air un peu déséspéré et paniqué ;
"Tu comprends pas ! T'es plus que ca, t'es.. bon sang t'es ma soeur Anna ! T'es.. la seule qui croit en moi ! T'es la seule pour qui j'ai l'impression de compter pour de bon ! Depuis le début t'es la et maintenant cet abrutie veut te prendre c'est tout !" Je repris une inspiration, j'avais l'impression de faire un marathon, de tout lacher d'un coup.
"Tu vas finir par partir t'installer avec lui, t'auras de moins en moins de temps pour venir me voir et au final..."
Brusquement, je m'arretais. Je ne voulais pas lui dire, je ne voulais pas qu'elle s'inquiete. Mais je devais etre honnête avec elle. J'en avais les larmes aux yeux, réellement. J'avais mal, je ne voulais pas qu'on me la prenne.
"Au final... au final toi aussi, tu vas m'oublier."
"Je tiens TOUJOURS mes promesses ! Je t'ai promis que je croirais toujours en toi et que je ne t'oublierais jamais et jusqu'au bout je tiendrais ma promesse ! Parce que...Parce que si je suis ta sœur, toi tu es mon frère. Tu as été mon premier véritable ami ici Jack, le tout premier ! est-ce que tu te rends compte d'à quel point tu compte pour moi ? J'ai JAMAIS eu de véritable ami avant toi. Quelqu'un qui me comprenait, qui savait que non ce n'est parce que je souris tout le temps que je suis forcément tout le temps hyper heureuse ! »
Elle soupira, certaine pour tenter de reprendre un peu plus calme.
« Personne ne va me "prendre" ou me "voler" à toi. Ce n'est pas pareil, ce n'est pas le même genre de relation. Et puis...Et puis je sais même pas ce que je ressens vraiment depuis ce matin tout s'embrouille dans ma tête et j'ai pas le temps d'y penser parce que j'ai promis que j'aiderais à trouver une solution pour soigner tous ces gens !" dit elle d'un ton agité. "Et puis de toute façon, c'est pas parce qu'un mec m'a embrassé, que ça y est on va se mettre à parler mariage et bébé. Met pas la charrue avant les bœufs s'teuplait"
Hey, c'était pas elle qui avait voulu se marier a Hans dés leur premiere rencontre ? Je me retournais, amusé magré moi par cette pensés. Rapidement je m'étais approché d'elle pour la prendre par les épaules.
"Mais on l'a la solution, c'est Melody. On a juste a attendre de voir si ca marche alors...tu peux y réfléchir...." Je lui laissais deux secondes de reflection avant de lui dire en rigolant : "Tu veux que j'aille le changer en glaçon finalement ?"
Je lui avais fait un sourire mais le cœur n'y était pas. Au final, je laissais mes mains glisser de ses épaules pour y poser mon front. J'avais envie de pleurer, réélemet, et au final, malgré tous mes efforts, je sentis quelques larmes rouler sur mes jours froides, rapidement changées en flocon qui tombaient sur le sol. Tiens, je pleurais de la neige, super. Et hyper viril, il faut le dire.
"C'est juste que... Putain Anna, 500 ans.... personne ne m'a vue pendant 500 ans... Ma famille est morte, ma soeur Sophia est morte, ma mère et aussi Agnès... Toi t'es... t'es comme elles ! Je sais qu'un jour tu disparaîtra a ton tour et ca me rends fou. Et là... La j'ai juste l'impression que... que dans quelques mois tu ne me verra plus." Je me redressais pour croisé son regard. Comment lui faire comprendre a quel point j'étais démuni ? « Et d'un autre coté, j'ai envie que ca arrive. Que tu finisse par te trouver un gentil gars, que tu ai des enfants, que tu soit heureuse ! Parce que tu le mérite vraiment. Je veux juste que tu soit heureuse, meme si ca veux dire que c'est sans moi. »
Anna fit un pas, me serra dans ses bras.
"Espèce de glaçon débile ! Je te verrais TOUJOURS dans quelques mois, parce que je serais TOUJOURS ta coloc, et que je bosserais TOUJOURS chez Aster, que tu ne peux pas t'empêcher de chercher. Alors, je me contenterais comme à mon habitude de vous regarder vous bagarrer, pendant que je m'occupe de la boutique comme si de rien n'était. Et puis, déjà je vais tenter de mettre toutes mes idées au clair et après je pense qu'on va un peu attendre avant de se mettre à parler mariage et enfant. Parce que je t'avoue que l'histoire avec Hans, m'a un peu vacciné sur mes "rêves" de petite fille"
Mouais, et moi je ne pouvais même pas me consoler en me disant que moi aussi je trouverai le grand amour et qu'on se ferait des brunch a 11h du mat tous ensemble le dimanche, pour la simple et bonne raison que.. autant que pensais que le grand amour existait pour les autres, autant pour moi... Fallait pas revé. Je l'avais déja perdu de toute façon, alors inutile de s'attarder dessus. Et puis ca ne me rassurais pas pour autant. Mais ca allait mieux. Au moins, elle savait. Je restais un moment immobile, le menton posé sur le haut de son crane, avant de me détacher d'elle avec un petit rire. D'un geste, j'essuyais mes yeux et repris, avec un petit rire :
« Tu sais que de tout façon, Aaron devra passer quelques épreuves hein ? Je ne vais pas te laisser partir avec n'importe qui ! »
Il finirait par passer dans le hangar; tot ou tard.
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Je devais avouer, faire un train de glace qui marchait était totalement épique, mais sans déconner c'était ce petit voyage m'arracha un léger sourire, ça faisait noël, enfin noël à la date Halloween, mais noël quand même. Mais restons concentré, j'avais récupérer mon chapeau après le massacre du cimeterre, c'était pas des méchants tout droit tiré d'un mauvais épisode de Doctor Who qui allaient nous arrêter, et j'avais... Comment dire... J'arrêter pas de pisser le sang à cause de ma dent qui avait décidé de se faire la malle, donc j'avais fait avec ce que j'avais sous la main, c'est à dire que j'avais légèrement réduit la douleur avec deux-trois tour de passe-passe avant d'appuyer sur la gencive avec mon pouce et de légèrement brûlé la partie qui saignait pour la cautériser à l'arrache. Je suppose que le gars qui allait gérer cette blessure en rentrant allait s'arracher la tête devant le truc et la sensation de brûlé à l'intérieur de ma bouche était tout sauf agréable, mais au moins la blessure ne saignait plus et cela m'éviter de tacher le beau train blanc de Jack. Hum... D'ailleurs je suppose que je pouvais envoyer une petite lettre de recommandation pour que la Mairie engage Jack pour les déco de Noël de cette année, ouais ça pourrait être sympa. Mais passons, je devais avouer que j'étais resté aux côtés d'Athéna parce que j'étais légèrement paumé. Hey, j'avais passé la majorité du voyage en compagnie de Miss Poulpe qui était encore en liberté, je pouvais pas tout savoir. Et puis la nuit que j'avais passée sur le siège avant du 4x4 se faisait légèrement sentir. Mais je pense que nous étions en paix pour l'instant, je ne savais pas qui contrôlait ses hommes en noirs, pas Poséidon en tout cas, mais c'était plus que probable qu'il vienne nous rendre visite dans pas longtemps. Et contrairement au petite troupe, le boss était toujours un gros morceau généralement immortel et bien chiant (c'était toujours comme ça avec les Divins) et je savais que nous n'étions pas sortit de l'auberge. M'enfin, la situation pouvait être pire, y'avait le gars qui faisait diversion (Orphée ou Morphée? Je n'avais pas put capter son nom) et je respectais ça. Même si c'était imprudent et qu'il devait déjà être aux mains de l'ennemi... Avec de la chance.
Le caméléon soupira avant de faire disparaître son armure (qui faisait légèrement fondre le train) et de remettre son chapeau correctement sur sa tête et de se laisser porter par le court voyage en restant silencieux dans son coin, je n'avais pas tellement à dire à des gens qui se savaient mourants, et cela me ramenait au lit d’hôpital de Riley, pauvre petite. Tch, ces pauvres diables allaient y passer parce qu'une personne dans ce monde avait décidé qu'il n'aimait pas ceux qui avait du sang divin dans leurs veines. C'était stupide, mais c'était basiquement l'histoire de l'humanité. Pascal descendit et aida quelques malades à descendre, se contentant de laisser tranquille Aaron et Anna et leurs affaires de cœur, c'était cool pour eux mais ce n'était pas mes oignons alors j'allais les laisser tranquille, le caméléon se contenta de suivre la conversation en jetant un coup d’œil discret à... Est-ce que c'était sensé être Dionysos? Bah merde alors, il l'avait l'air du gars le plus normal du monde, c'était presque rafraîchissant provenant de la part d'un dieu, et puis j'avais déjà remplie mon quota de divinités courroucées pour une éternité entière, je n'allais pas le poquer avec un bâton pour voir ce qui allait se passer. N'empêche qu'il s'en prenait plein la tronche, dur. Cependant ça parlait vaccin, ce qui était une bonne nouvelle, cependant la méthode qu'il voulait utiliser était... Probablement pas très prudente, vous ne pouvez pas imaginer le nombre de truc qui traîne dans le sang, déjà il fallait avoir le même groupe sanguin, puis il fallait que le donneur n'ait pas de maladie. C'était franchement un truc qui pouvait leur exploser au visage mais hey, j'allais me taire, c'était déjà mieux que rien. Puis vint un passage en forêt sans grande conséquence (c'est à dire pas d'attaque de loups géants) et l'arrivée devant une petite baraque qui semblait abandonnée. Et contrairement à Emmet je n'avais pas à ramener ma science, tout le monde pouvait voir que la maison était vide depuis un bon moment sans ressentir le besoin de le prouver comme si c'était la pièce maîtresse d'une enquête. Eeeeet il venait de rentrer par effraction sans même se gêner, le caméléon mit la tête dans ses mains et eut la soudaine envie d'enterrer Emmet dans le jardin pour arranger la vie de tout le monde, ce mec était totalement sur un autre monde. Mais bon, nous étions avec des blessés et apparemment ce lieu était un point de rendez-vous où nous allions pouvoir passer quelques heures en paix, et franchement? Je ne disais pas non à un grand verre d'eau et une sieste. Et puis nous avions des gosses, donc oui la meilleure solution était de se poser et de reprendre des forces. Cependant j'allais peut-être en profiter pour régler cette affaire de meurtre avec Melody, oh, je ne me faisais pas d'idée, elle allait surement m'envoyer bouler dès que j'allais m'approcher à moins de deux mètres d'elle. Et franchement je n'avais clairement pas envie de pousser le bouchon trop loin. Mais avant je devais juste prendre des nouvelles de Storybrooke... Un coup de fil lui confirmant que tout allait relativement bien à Storybrooke plus tard, Pascal jeta un coup d’œil aux gamins qui se trouvaient devant la télé à regarder un dessin animé quelconque, il décida d'ignorer le reste du groupe (et surtout de laisser de l'espace au couple bourgeonnant) pour monter à son tour à l'étage pour trouver Melody à l'extérieur de la chambre du malade, le shérif soupira une nouvelle fois avant de s'approcher nonchalamment, vérifiant rapidement qu'Emmet n'était pas derrière, avant de s'appuyer sur le mur en face de Melody et de croiser les bras en disant:
"Je ne t'accuse de rien Mel, mais faudrait qu'on discute au sujet d'Enoch et des accusations de meurtres qui plane sur toi."
J'ai rien à te dire. Et si je voulais parler de ça à quelqu'un, ça serait sûrement pas à un mollusque dans ton genre."
Vous savez, en regardant bien j'aurais dut lâcher le morceau à ce moment là, mais j'étais fatigué et au fond j'en avais ras le bol. Ras le bol de voir cette gamine se foutre en l'air pour de simples remords, ras le bol qu'elle me prenne de haut depuis les cadavres qu'elle avait laissé derrière elle. Ras le bol de tellement me retrouver en elle, sachant que je n'étais qu'à une poignée d'ami fidèle d'être à sa place. Juste ras le bol de vouloir l'aider sans savoir comment m'y prendre.
"Contrairement à Emmet je ne te pense pas capable de volontairement tuer quelqu'un de sang froid sans raison, pour protéger une personne chère? Bien sûr, mais de pauvres innocents qui n'avaient rien demandé à personne? Il manque un truc tu vois?"
"Tu me connais? Tu crois qu'on a gardé les marsouins ensemble ou quoi? Tu sais pas qui je suis ni ce dont je suis capable. Et je m'en tamponne le coquillage que tu me crois coupable ou pas. Tu n'a aucune juridiction sur moi."
Okay, vous savez quoi? Je l'emmerde, j'emmerde Poséidon, j'emmerde Emmet, et j'emmerde ce putain de voyage.
"Tu sais quoi Mel? Tant mieux, continue comme ça, j'aurais pas de regret à balancer ta photo au famille de tes victimes. PUis viendra l'avis de recherche dans tout le putain de pays, puis l'Australie, et dans tous les pays dans lesquels tu auras posé le pied. Mais je ne le fais pas, pourquoi? Parce que contrairement à Emmet je cherche à savoir pourquoi, pourquoi tu as tué des gens sans importance. Mais si ça se trouve je te donne trop de crédit, tu as surement raison, je ne te connais pas, donc tu es surement une putain de sadique qui aime voir les gens mourir devant toi. Ouais, ça doit être ça. "
D'un bond, elle se trouva en face de moi et me plaqua au mur par la gorge. Je ne lui donna même pas le plaisir de me débattre, je ne brisa pas le contact visuel une seule seconde. J'étais en colère comme je l'avais rarement été, ce n'était pas la furie froide et calculatrice qui s'emparait de moi lors d'un combat. Non, là c'était tout simplement un inferno de haine et de colère qui passait à travers deux yeux rouges sangs qui refusait de ciller.
"Si tu avais le pouvoir d'être maitre du monde, ça se saurait." Elle eut un rire mauvais avant de me lâcher "Comment tu peux te supporter? Tu essaies de jouer au super héros pour te donner bonne conscience et racheter tes fautes, mais rien ne peut effacer une ardoise. Faut vivre avec et encaisser."
"Je ne suis pas le maître du monde, mais tu vas voir ce qui va rester du tien si jamais tu continu à te foutre de moi. Comment je vais? C'est simple, je vis avec, je sais ce que j'ai fais et ce que je suis. Je ne chiale pas sur mon sort et sur mes actes, Mais c'est tout ce que tu sais faire, pas vrai? Tu aboies et renvois les fautes des autres à leurs visages, masi tu es une lâche, tu as quatre cadavres sur les bras. Et même si ça te fend le cœur le seul truc qui te sépare du retour de ta vie de fugitive à une vie normale c'est moi. Tu as tenter de me tuer, tu passes ton temps à me traîner dans la boue pour que tu te entes mieux et pourtant j'essaye. Car il est de mon devoir de tenter de prouver ton innocence avant toute chose."
Je lui arracherai son putain de masque quitte à me briser la main.
"Tu veux prouver mon innocence alors que tu m'accuses d'avoir tué quatre mec! Tu t'entends un peu? Je n'étais là que pour trois meurtres en plus. De plus c'est du passé. Je ne chiale pas. C'est toi qui n'arrête pas de pleurnicher."
Elle grimaça, elle hésita. Mon poing vint violemment s'écraser contre le mur à quelques centimètres de sa tête, la faisant sursauter et la forçant à regarder dans mes yeux, je ne la lâchais plus désormais, c'était hors de question:
"Melody Blackstorm, regarde moi droit dans les yeux et dit moi que tu as volontairement et délibérément prit la vie de quatre personnes innocentes. Sois franche avec toi pour la première fois depuis que tu as vu leurs vies s'éteindre alors que tu te tenais impuissante devant leurs cadavres et répond-moi."
"Déjà si tu frappes ce mur à nouveau je te décalque dessus. Y'a une personne souffrante dans la pièce d'à côté qui n'a pas besoin de ta mauvaise humeur. Je n'ai PAS tué quatre personnes, ça te conviens comme réponse? Tu me lâche maintenant."
... Je suis désolé.
"Quatre cadavres sont apparu par magie juste devant toi? Tu sais, on n'a même pas tous les noms, juste celui d'Enoch... Je me demande ce que tu as ressentit en trouvant mystérieusement ce quatrième cadavre sur ta route, tu devais t'en foutre, après tut tu es innocente alors ce ne devait être qu'un visage inutile de plus que tu as vite fait d'oublier. Tu ne devais même pas connaitre son nom avant aujourd'hui."
Elle continua de s'éloigner, sans se retourner, murmurant un faible:
"Je n'ai pas tué quatre personnes... Maintenant je dois faire un truc important. Arrête de me retarder."
Et elle claqua la porte. Le caméléon soupira avant de descendre, il ignora les regards de tout ceux qui avaient entendu leurs conversations et alla s'allonger sur un divan libre avant de mettre le chapeau sur ses yeux pour profiter du temps restant pour se reposer. Putain, quelque soit la manièredont se terminait cette journée, j'allais devoir faire passer le dossier devant le tribunal de Storybrooke et elle serait jugé coupable en deux temps trois mouvements, puis je devrais la mettre sur le fichier national des gens recherché... Et faire passer l'info aux autres pays, j'avais fait de mon mieux, je ne devrais pas avoir de regret à me dire que j'avais fais mon job... Mais Melody ne méritait pas ça, pas après la vie de merde qu'elle avait traversé. Pour la première fois de ma carrière, je n'avais pas envie de rendre justice, et cela me dégoûtait, car j'allais le faire quand même.
"Réveillez-moi lorsque la prochaine catastrophe arrivera "
J'étais juste fatigué. Tellement fatigué.
Eloise A. St-James
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
Un train de glace... Jack pouvait toujours rêver qu'elle monte là-dedans. Athéna les regarda partir et resta un moment en arrière, à tenter de comprendre tout ceci. Mais rien n'y faisait. Il lui manquait trop d'informations pour ne serait-ce que mettre en lumière une hypothèse ou deux. Soupirant, la déesse se téléporta à l'endroit où le train était arrivé. Avec Pascal, elle prit la tête du groupe et accompagna les concernés jusqu'à une maison. Dyonisos les rejoignit en cours de route avec Aaron, qui semblait aller bien mieux. Ce qui était un véritable miracle et une petite victoire dans tout ce bordel, il fallait bien l'avouer. Athéna resta en retrait durant l'altercation entre Melody et Pascal, fronçant régulièrement les sourcils ceci dit. Certaines choses allaient devoir être rappelées vu ce qu'elle entendait...
- Je te rappelle Pascal qu'en dehors de Storybrooke, tu n'as aucune légitimité. Les possibles crimes de Melody seront jugés par l'Olympe et non par un Shérif venant du monde des contes. Le partage a été ainsi fait et accepté depuis longtemps quand Arès était encore sur le trône. L'autorité pour les gens des mondes parallèles à Storybrooke et le reste du monde sous notre autorité à nous divins, comme cela est le cas depuis 5 millions d'années. Ne me force pas à devoir intervenir pour réparer tes conneries à l'extérieur de Storybrooke... Déclara-t-elle sèchement au combattant.
Sans attendre sa réponse, Athéna sortit se poser sur les marches. Elle allait monter la garde et espérer que rien ne leur tomberait encore dessus... Ce qui serait certainement pas le cas, mais on pouvait bien rêver parfois... D'ailleurs, cela ne tarda pas à se révéler exact. Une présence c'était faite ressentir un peu plus loin. Quelque chose en rapport avec Poséidon... Soupirant, la déesse se leva et alla voir ce que voulait cette créature. Mais à peine fut-elle arrivée dans son champ de vision que la créature avança. La guerrière reconnut cela dit l'homme que Melody avait rencontré avant de les accompagner chez les demi-dieux. Il semblait lui ouvrir la voie et la brune le suivit, espérant être menée à Poséidon.
Son frère était là, dans un restaurant de dabs, mangeant ce qui ressemblait à des haricots rouges, du riz et des... Huîtres ?Il fit signe à Athéna de le rejoindre et la déesse fut momentanément tentée de faire demi-tour, rien que pour le faire chier. Mais elle voulait comprendre son rôle dans toute cette histoire, aussi alla-t-elle prendre place en face de lui, faisant signe au serveur pour qu'il lui apporte quelque chose à boire. Un moment, la brune observa les rues de plus en plus bondées. 14h sonnait presque et le restaurant était moins bondé à présent.
- Elle va bien. Dit-elle sans regarder son frère.
Poséidon continua de manger un peu puis posa ses couverts et la regarda enfin. Athéna lui rendit la politesse et dût se retenir à grande peine de ne pas lui mettre une claque. C'était physique, elle n'aimait pas son visage...
"Je sais. Égéon non plus n'avait rien." Lui rétorqua-t-il.
Ah oui ? Ce serait donc les conséquences de la visite à Atlantide qui auraient mis un terme à la vie du jumeau de Melody ? Curieux...
- Pourquoi t'intéresser ainsi à la maladie dans ce cas ? Demanda-t-elle, curieuse.
"Je ne m'intéresse pas à ce qui touche vos enfants. Égéon est mort. Il ne me reste plus qu'elle. Je suis venu la chercher." Expliqua-t-il avant de se remettre à manger.
Athéna touilla le café qu'on venait de lui apporter, songeuse.
- Elle ne veut pas te suivre. Pas pour le moment du moins. Tu as surtout peur qu'elle se rende compte qu'elle n'est que le second choix d'un père qu'elle idéalise non ? Répliqua-t-elle avec un petit sourire en coin.
Poséidon ne sembla pas apprécier tout cela. La seule marque visible en tout cas, fut sa main se resserrant sur son couteau. Qu'il joue avec, cela allait l'amuser tiens ! Mais le dieu des océans ne fit rien.
"Convainc-la de venir. Je t'attendrai ici, au calme." Il mangea un morceau et reprit : "Zeus est mort. Apollon gère du mieux qu'il peut un monde en ruine. Je n'ai plus l'envie ni la volonté de me battre contre vous. Dès que Melody sera ici, je partirai tout simplement..." Il leva les yeux de son assiette et la regarda droit dans les yeux. "La tempête qui pèse sur l'Olympe pourrait être apaisée grâce à toi. Tu pourrais tous les sauver Athéna..." La menaça-t-il plus ou moins. "Mange quelque chose. C'est très bon ici."
- Melody viendra quand elle en aura envie. Je ne la retiendrai pas, je le lui ai promis. Laisse-la faire ses choix. Lui conseilla-t-elle en souriant. Grâce à moi, rien que ça ? N'essaye pas de jouer avec moi... L'avertit-elle.
On lui avait déjà fait un coup pendable dans la journée, elle n'en accepterait pas un second. Quant à sa menace, Athéna n'en avait rien à faire pour le moment !
"Depuis quand tu joues les mères avec elle ? Tu as quelque chose à te faire pardonner ?" L'interrogea-t-il en souriant.
- Avec elle, rien. Mais Melody me rappelle quelqu'un... Et puis, étant donné qu'elle n'a que ta version des choses... Disons juste qu'elle comprendra sûrement que tu n'as pas toujours raison.
"Hum." Poséidon se recula sur sa chaise et croisa les bras. "C'est ma fille. C'est à moi de décider de son avenir. La seule chose que tu peux décider Athéna, c'est ce qui est le plus important pour toi et ceux que tu aimes. Alors dis-moi Athéna, le plus important à l'heure actuelle, c'est de sauver les demi-dieux ou t'interposer entre moi et ma Melody ?"
Ouais, cause toujours tu m'intéresse... Cet imbécile avait semblait-il oublier que sa fille avait son libre-arbitre. Et qu'elle décidait seule de sa vie. Il ne la voyait véritablement que comme un outil, une possession. Connard. Un jour, ce comportement machiste, Athéna le lui ferait véritablement regretter.
- Vu que Melody veut rester avec les demi-dieux, ces deux choses n'en font qu'une. Répliqua-t-elle en haussant les épaules.
"Ils sont dans la forêt n'est-ce pas ? Et un autre à l'étage dans la maison où vous vous réfugiez ? Et vous pensez que le sang de ma sirène les sauvera tous ?" Il eut un petit rire en secouant la tête, ce qui donna envie à Athéna de lui planter une fourchette dans la main. "Ça ne les sauvera pas... Bien au contraire. Si tu tiens tant que ça à trouver une solution, il faut déjà trouver le coupable. Et ce n'est pas dans le bon camp que tu les cherches." Puis le dieu leva la main pour faire venir un serveur et demander l'addition.
- Tu es si bien informé... Je sais que son sang ne les sauvera pas. Mais ta fille veut faire quelque chose. J'imagine que tu sais donc qui est le coupable. Le chef des hommes en noir, celui auquel Orphée s'est livré, est sans doute derrière tout cela. Si tu as des infos, pourquoi ne pas nous les donner au lieu de jouer à ce petit jeu ?
Cela ne faisait que leur faire perdre du temps. Et lui imposait la présence de ce salopard en plus...
"Le Dragon ? C'est simplement un ami que nous avons en commun. Il n'est pas là pour les demi-dieux. Tu ne devrais pas te mêler de ses affaires. Tu devrais rester concentrer que sur votre souci de demi-dieux." Déclara-t-il avant de se lever.
- Alors qui ?
"Pourquoi ne demandes-tu pas à vos nouveaux amis ?"
Cette fois, Poséidon partit vraiment. Tout ceci n'avait pas réellement aidé Athéna... La déesse soupira et se téléporta vers la maison qu'elle avait quitté un peu plus tôt. Une chose était certaine, elle avait besoin de savoir tout ce qui s'était passé depuis la création de ce groupe de demi-dieux... Aussi réapparut-elle dans la pièce où Melody faisait son don sanguin. Tess était là. Parfait...
- Les explications doivent avoir lieu Tess. Maintenant. Exigea la déesse.
Jack Overland
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
Jack & Beaucoup de monde "Pas de bagare dans la boue tout de suite les filles !"
J'avais finit par renvoyer Anna a l'interieur quand elle c'était mise a éternuer. Ah bah oui on ne me faisait pas des calins comme ca moi ! Fallait qu'elle aille se réchauffer et puis, j'avais besoin de me remettre les idées en places. Pour savoir ce que j'allais faire d'Aaron entre autre. Et puis d'autres trucs... Je baissais les yeux sur mon bras, relevant doucement la manche pour regarder Orphy, mon nouveau tatouage d'écureil. Je n'avais aucune idée de pourquoi le vioc m'avait refilé ca, je ne comprenais pas vraiment. Non en fait j'étais au moins aussi paumé que qund on m'avais nommé Gardien. Par reflexe, je passais une main sur mon cou, sur le tatouage en forme de G qui était inscrit dessus. A croire que tout le monde voulait me marquer !
J'eus un soupire avant de voir tout a coup Tess et Athéna sortir dans le jardin. Oh. Une engeulot de nana ? Regle numéro une dans la vie d'un mec : ne jamais se meller d'une histoire de filles. J'étais en train de prendre la tengeante, une jambe par dessus la palissage du voisin quand j'entendis qu'on m'appelais.
« Non, restes. Mieux vaut que tu saches toi aussi. »
Oups, repéré ! Je repassais ma jambe par dessus la palissage et tombais juste devant elles, un grand sourire sur le visage. Bon, bah autant affronter mon destin non?
« Que je sache quoi ? Vous avez toute les deux craqué sur moi et je dois choisir ? »
« Nous parlons sérieusement Jack » soupira Athéna.
Meuuuuh qu'elle dise tout de suite si je l’agaçais la vielle ! Enfin bien conservée quand même hein ! Et puis etre sérieux c'tait terriblement surfait. Malgré tout, ma blague avait fait sourire Tess, l'avait détendue. Bien, Jack 1 – le stresse 0 ! J'étais le meilleur, pour un peu je me serai fait apparaître des pompom-girl tiens. Pourtant, mon visage devint un chouilla plus sérieux. Mais vraiment un chouilla.
« Ok on parle de quoi alors ? »
Non parce que si je n'étais pas la pour une double déclaration, que faisais je ici ? On papotais beau temps ?
« Tess vas te mettre au courant »
« Orphee t'as fait quelque chose. Montre lui. » Aaaaaaaaah oui effectivement !!! Oui ce petit détail dont je n'avais pas réélement parlé... en meme temps, je me voyais mal débarquer et agiter mon bras en braillant : « J'ai un nouveau tatouaaaaaaaage !!!! ». Mais oui si elle voulait en parler, on pouvait, j'étais totalement pour !
« De la ou nous venons ces symboles ont une grande importance. »
Pour moi aussi d'abord ! J'avais relevé a manche pour montrer mon dessin a Athé-chou.
« C'est un écrueil je l'ai appelé Orphy. Et elle en a une aussi de marque »
Attendez, vue que j'avais un écureil et que l'animal de la déesse était un piaf, genre un hiboux je crois... ca voulait dire qu'elle allait me bouffer ? Genre vivant et tout ? Yerk, c'était loin de l'invocation d'écureil géant que je m'étais imaginé.
« Seuls les dieux peuvent nous les imposer. » Son regard c'était rivé a celui d'Athéna avant de revenir vers moi. « Orphée n'est pas un dieu. Nous sommes venus ici afin de chercher des réponses et de l'aide. On est pas responsable de ce qui arrrive aux demi dieux, on ne cherche qu'a les aider. »
« Et vous venez d'ou exactement ? »
Est ce que j'étais le seul a avoir l'impression de parler a une alien ou pas ? Non parce que la, ca faisait très.. Thor en fait. Ouais, voilà. J'avais l'impression de vivre un remix du film, sauf que Tess ne balançait pas les mugs par terre en braillant, elle. Et elle ne me donnait pas l'impression d'être une allumette, comparer a Chris Hemsworth. Tess hesita un moment avant de nous répondre.
« Ce n'est pas le bon moment pour parler de ca Jack. Une fois que tout sera fini je te le dirais. Tu as ma parole. Mais pour le moment on doit les sauver tous. » Elle regarda ailleurs pendant un instant avant d'ajouter « Je me suis attachée a eux. Ils n'étaient pas notre objectif mais on a tout fait pour les préserver. Ils faut qu'ils survivent. Tous. »
Ca faisait VRAIMENT Thor pour le coup. Genre : Cette planete est sous ma protection ! Ou était son marteau et sa cape rouge ?
« J'allais poser la meme question. D'autant qu'Orphé est censé être mort il y a de cela 30 ans. »
Mouais, effectivement.... J'étais pas fan des morts vivants, allez savoir pourquoi. Quoi que si on y reflechissait bien, j'en étais plus ou moins un moi même non ? Ouh c'était glauque. Tout a coup, Tess tourna la tête vers Athéna, la fixant intensément pendant quelques secondes avant de répliquer, d'un ton vachement agressif pour une fille aussi douce :
"Qu'est ce que vous insinuez ?" Elle va s'avancer vers Athéna. "Comment pouvez vous dire une chose pareil ? Avant aujourd'hui vous ignorez tout de lui, tout de nous !" Oh mais n'étais ce pas du mépris que je voyais la avant qu'elle ne regarde vers la maison.
"Vous êtes comme lui, c'est ça ?" fit elle en serrant les poings, les yeux brillants de colère.
Vous vous souvenez de ce que j'avais dit au début a propos des bastons de filles ? S'en tenir LOIN. Et ne surtout pas intervenir si je tenais a la vie.
"Calme-toi Tess, je crois que celle qui a le droit d'être en pétard pour le moment, c'est moi." Déclara sèchement téna à la jeune femme. "Et si tu me compares encore une fois à Zeus, je te tue, c'est clair ?"
Oh bordel, niveau froid polaire, j'avais de la concurrence la !
"Quant au reste, il se trouve que j'étais là, trente ans plutôt, quand Zeus a essayé de détruire Orphée Ce n'est pas la première fois que je croise l'un de tes semblables, même si je sais que ce salopard de Zeus a tout fait pour vous exterminer. Maintenant, nous avons besoin de réponse, car l'explication vient sans doute de la nature même de ce que vous êtes. Cesse de tourner autour du pot."
Ca avait l'air... sympa y avait trente ans ! Heureusement que j'étais sous la malédiction tiens ! Athéna était … Comment dire, agacée ? Énervée ? Prete a sortir les armes, a les planter dans Tess qui se retenait visiblement de lui foutre son poing dans le visage ? Ou de pleurer, au choix. Les combat de filles dans la boue, il paressait que c'était cool. Malheureusement, il n'y avait pas de boue ici. Je fis alors l'une des choses les plus courageuses de ma vie, et la plus insensée surement. Je me mis pile entre elles, posant une main sur une épaule de chacune, en leur faisant un grand sourire.
"Et si on se détendait les filles ? Pas la peine d'être aussi tendue, on est la pour la même chose ok ?" Ok ? Mon regard se fit plus sérieux, je voulais qu'elles comprennent bien le message. J'étais peut être un guignol de service mais je comprenais parfaitement ce qui se passait ici. Il y avait des vies en jeux. Et ce n'était pas en nous tapant les uns sur les autres que ca changerai quoi que ce soit.
"On a deux gamins a l’intérieur qui ont a peine dix ans dans leurs tête. Et a dix ans on a pas envie d'affronter la mort, alors on inspire profondément et on évite de s'entre tuer, merci." déclarais je avant de faire une pause. "N'oubliez pas que pour le moment on est tous dans le même camp."
Apres elles pourraient se taper dessus autant qu'elles voulaient !
C'est bon le message était passé ? Je me tournais vers Tess, retirant mes mains de leurs épaules pour éviter que l'envie leurs prennent de me rendre manchot. Athéna avait touché un point sensible visiblement, et Tess aussi. Un point partout, balle au centre, donc a moi.
« Continue tes explications s'il te plais. Vous étiez la pour quoi a la base ?"
Allez, on se lance un dernier petit regard noir et on se concentre les filles ! Voilaaa ! Regarde moi Tess.
"Tout ceci n'a rien à voir avec nous. Nous sommes venus ici il y a fort longtemps et uniquement dans le but de trouver de l'aide après que... nos dieux soient morts." Hum sympa. Elle risqua un petit coup d'oeil vers Athéna avant d'inspirer et de... prendre sur elle pour lui parler sans trop donner l'impression qu'elle n'avait qu'une envie : l'écarteler.
"Orphée et Zeus n'étaient pas ennemis. Il nous a juste trahis. On devait se retrouver tous au même endroit afin de partir avec lui, mais il n'est jamais venu et il a attaqué un groupe de demi dieux que l'on protégeait. Quand Orphée nous a rejoins bien plus tard, il nous a dit ce qui était arrivé. Qu'il avait été dupé par Zeus et qu'on devait se cacher de lui et des dieux."
Elle fit une pause et ajouta à mon intention :
"Quand Zeus a disparu il y a trois ans de cela, on a tenté de rassembler les demi dieux qui restaient. Ils avaient besoin de quelqu'un pour les guider. Dieux et créatures devaient s'unir pour quand le jour arriverait."
Et regard vers Athéna ! C'était comme si elle suivait un match de tennis, a passer de la déesse a moi.
"On ne vous veut aucun mal. Ce n'est pas une armée qu'on constituait. On cherche qu'à rentrer chez nous et on a besoin d'aide pour y arriver. Ils sont nos amis, notre nouvelle famille et ils sont là uniquement dans ce but. Et les voir mourir les uns après les autres sans rien pouvoir faire, c'est juste..."
Elle jeta un regard vers la chambre a l'étage.
"J'espère que grâce au sang de Melody, on arrivera à les sauver. Mais si ça échoue..." Pause dramatique. On savait tous ce que ca voulait dire si ca échouait. Mais je ne perdais pas espoir, j'étais sur qu'on pourrait trouver un antidote. Ou ? J'en savais rien. Mais il existait forcément, et on allait le trouver.
"Vous les avez trop longtemps ignorez. Vous devez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour les aider."
Ouais parce que ignorer les gens, c'est mal ! Je confirmais en tous points ! C'était vraiment pas cool d'ignorer les gens ! Un point pour Tess !
"Tu viens du futur ?"
Nous n’eûmes pas le temps de continuer cette merveilleuse conversation qu'un bruissement se fit entendre derrière nous.
"Ce n'est pas toute la vérité..."
Allons bon, on allait se faire attaquer par une sauterelle géante ou un vaisseau extra terrestre allait rappliquer en nous demandant de nous livrer Kostos et Alysea ? Non. Non, on eut juste droit a Orphée qui arrivait derrière nous, en se téléportant visiblement... Une main sur le ventre, blessé. Je pouvais voir un liquide or couler entre ses doigts... c'était son sang ca ? Coool... et grave flippant !
"Je voulais juste vous protéger..." fit il a Tess avant de tomber en avant.
« Papy ! »
Je me précipitais, le rattrapant de justesse avant qu'il ne se vautre sur le sol, avant de jeter un coup d'oeil pour voir l'étendue de sa blessure.
"Ravie de voir que t'es pas encore mort. Pour le moment. T'en gentil, tu fais pas genre « je vous fais une méga révélation et je meurs sans la finir, » ok ? "
Je jetais un regard a Athéna qui tenta sans succés de le soigner. Bon, ca marchait pas. Super. Moi qui avais censé a lui dire de téléporter Loulou jusqu'ici.. Bah quoi, on avait tous nos petites habitudes non ? Moi, dés que j'avais un petit bobo, que j'étais bléssé ou que je connaissais quelqu'un de bléssé, je l’amenais a Louise. Surtout quand c'était une grosse bléssure. Elle était beaucoup plus efficace qu'un hopitale cette nana. Et elle faisait hospice en même temps, que demander de plus ? J'avais mon infirmière perso, c'était cool ! Je pouvais aller la voir a toute heure du jour ou de la nuit, et gratuitement en plus ! Et elle ne laissait aucunes cicatrices.
"Vérifie qu'il a pas été suivit." lui dis je avant de me tourner vers Tess "Tu rentres et tu met Kostos et Alysea a l'étage. Maintenant !"
Les enfants avaient pas DU TOUT besoin de voir ca, clairement. Je pris Orphée dans mes bras pour le porter jusqu'à l'intérieur et le posais sur le canapé. D'un geste, je retirais mon pull pour essayer d'appoyer sur la plaie et arreter le saignement.
"Eh bah, c'est pas jolie jolie... Bon, c'est le moment de vérité, raconte moi tout ! Pascal lève ton fion et viens nous aider ! Sandy, apporte des serviettes. Et ne te mouche pas dedans hein !"
Non parce que la je me méfiais pour le coup ! Entre le Sherif qui se la jouait grand père avant l'age et elle... j'étais pas sortis de l'auberge. Dois je rappeler que c'est MOI le gamin insouciant de la bande ? Pourquoi j'avais l'impression d'être devenue le Leader cool et sexy ? Quoi que si j'étais aussi populaire que Rick ou Darryl, je voulais bien assumer ce rôle... Il me fallait un petit coté bad boy aussi.
Est ce que c'était le moment de penser a ca ? Non, clairement pas. Pourquoi je le faisais ? Certainement parce que sinon, j'allais me mettre a paniquer. J'avais du sang plein les mains, Kostos était juste a coté et Alysea n'était visiblement pas la ! Et en plus Il se mit a y avoir des bruits a l'étage. Genre.. pas sympa du tout les bruits Genre vraiment violents. On ne pouvait pas avoir la paix deux minutes ici ou bien ? Tess jeta un regard a Orphée avant de montrer une hésitation...pour finalement grimper a l'étage a toute vitesse, paniquée. Je m'étais relevé par reflexe, le regard tourné vers les étages quand je sentis une main attraper mon bras.
Ah oui le mourant. Je l'avais presque oublié lui. J'ai dit presque. Est ce qu'il m'avait ajouté a son testament au moins ? Il tourna mon bras ave le peu de forces qui lui restaient pour pouvoir « voir » mon tatouage.
"J'ai vue nos dieux mourir... Mon monde s'écrouler." lacha Orphée d'une voix difficile. Il marqua une pause, avant de contempler me tatouage de ses yeux vides. Doucement, il passa son pouce dessus, comme une caresse. Avant et arriere. J'avais dit que j'étais pas interessé par ce genre de relations hein...
"Les miens mourraient... Je me devais de protéger ceux qui restaient..."
Mouais. Je me baissais a son niveau, remettant un coussin correctement derriere sa tête avec mon bras libre. Non mais il voulait pas me lacher hein ! et j'allais pas contrarier un mourrant quand même !
"Ca va aller mon vieux..." fis je d'une voix basse. "Tu vas t'en sortir...."
Ses traits étaient tirés, comme si il viellissait a vue d'oeil. Un coup de vieux. Enême temps, je ne pouvais pas lui demander d'etre au top de sa forme maintenant.
"Il y a trente ans de cela.. je leur ai mentis... Je n'ai pas protégé les demi dieux... Je les ais livrés à Zeus... Il avait compris pour nous et avait commencé notre traque... Rassemblés en un lieu, il devait venir anéantir ceux qui s'opposaient à lui en échange de ma survie... " Il fit une nouvelle pause et ajouta : "Je ne voulais pas me protéger, mais les protéger eux... Ils n'étaient pas là, ils n'étaient pas au courant. Tess ne sait pas... Faire croire à Zeus que j'étais le dernier et que je ne représenterai plus une menace une fois le groupe mort... Il aimait tellement voir les autres souffrir, qu'il m'a épargné pour que je vive avec cette souffrance."
Oooh bordel. J'aimais pas du tout ce que j'entendais. Pas du tout. Orphée se mit a tousser, le sang or tachant son menton, que j'éssuyais avec douceur avec mon sweat. Sa respiration était rauque, difficile. De plus en plus laborieuse.
"Ce n'est pas la plus forte, ni la plus intelligente des espèces qui survivra... Mais celle qui sera la plus apte à changer..." Sa voix se changea en un murmure, pourtant parfaitement audible pour moi. "...Quitte à sacrifier ses convictions et... son âme... afin de sauver les siens..."
Et il expira. Simplement, doucement. Sa poigne sur mon bras se fit de moins en moins sérré jusqu'a que ce que ses doigts ne glissent le long de mon bras tomber molement jusqu'au sol. Et moi ? Moi je restais la les bras ballants, les mains tachés d'un sang or qui ne m'appartenait pas. Je ne parvenais pas a parler. Pas a dire un mot. A chaque fois que je voyais qquelqu'un s'éteindre devant mes yeux... j'avais du mal. Comme toute personne normalement constitué non ? Les bruits continuaient a l'étage pourant, je ne m'inquietais pas. Ils allaient pouvoir se débrouiller.Je me redressais lentement.
"Dors en paix pour l'éternité..." murmurais je a son intention en lui fermant les yeux. Une formule que j'utilisais depuis longtemps. Depuis que j'étais devenue Jack Frost a vrai dire. Je jetais un coup d'oeil a Athéna qui me fixait, avant de faire demis tour. Attraper un coussin, m'éssuyer les mains dessus pour finir par prendre Kostos dans mes bras. Le maintenir contre moi, pendant que les larmes dévalaient ses joues.
"ca va aller mon grand. Ca va aller..."
Je me laissais tombé sur un canapé, lutant contre l'envie de pleurer moi aussi. Un coup d'oeil a Sandy.
"T'as le droit de pleurer va..." fis je en tapottant la place a coté de moi pour l'inviter a s'y assoir.
Je fis un sourire a Athéna. Ca allait. Ca allait forcément. Ca allait toujours.
C'est fou comme il suffisait d'un simple baiser pour que ma vie me semble soudainement devenir un véritable boxon. Jack venait de me faire le syndrome du grand frère flippé, et c'est dans ces moments là, que je me dit que ça aurait été sans doute mieux d'avoir Elsa. Elle aurait fait une syncope, et le temps de la ranimer j'aurais eu la paix. Si jamais quelqu'un venait ENCORE me parler de ce qu'il venait de se passer avec Aaron, j'allais lui en coller une. On dirait pas comme ça, mais mieux valait éviter de me pousser à bout. Hors à bout, je commençais tout doucement à l'être. Depuis le départ, je disais que je voulais aider mais plus ça avançait, et plus je me rendais compte qu'en vérité je ne servais à quedalle. Quoi qu'il se passe, j'étais toujours la paumé de service, qui ne savait jamais quoi faire et ouais, c'était agaçant. Suite à ça, ce fût comme si une chape de plomb pesait sur mon estomac, à nouveau, mais pour une autre raison cette fois-ci. Le vibreur de mon portable, m'empêcha de pousser mes réflexions sur le sujet, puisqu'il m'indiqua que j'avais un texto. Ça venait de Aaron :
Tu peux me rejoindre dans la cabane au fond du jardin, s'il te plaît ?
Je répondis de manière positive au texto. De toute façon, si on voulait vraiment être honnête, je ne servais pas à grand chose ici. Alors, plutôt que de rester planter au milieu de tous ces demi dieux comme une godiche. Le mieux était encore de le rejoindre. Aussi, après avoir remit mon portable dans ma poche, décidais-je de passer par la porte arrière -histoire que Jack ne fasse pas à nouveau son syndrome du grand frère flippé- et me dirigeait tranquillement vers la cabane au fond du jardin, une fois arrivé, je me faufilais à l'intérieur pour y trouver un Aaron, avec une serviette de bain sur l'épaule, et un pantalon à moitié trempé en train de regarder une poutre. Bizarrement, quelque chose me disait que ça avait quelque à voir avec mon meilleur ami. Ce serait bien son genre ça. Mais comme, j'avais vraiment pas envie de me prendre encore plus la tête avec tout ça -j'étais suffisamment larguée comme ça, merci bien- il sembla finalement remarquer que j'étais là, puisqu'il se tourna vers moi en désignant la poutre :
"Y'a une araignée."
Effectivement oui, il y a une toile avec araignée. Sauf là où lui avait l'air hyper émerveillé, moi je préférais rester à bonne distance. Elles me faisaient pas autant flipper que les serpents -quoi que foutez moi une grosse velue devant moi et je vais détaler- mais disons que si elles s'amusaient à descendre sur mon épaule ou tout autre partie du haut de mon corps -genre ma tête- j'allais sûrement partir en hurlant et en courant comme une dératé. Oui bah on a tous nos faiblesses hein :
- Si ça te dérange pas je vais rester là où je suis répondis-je fixant la toile d'un œil méfiant
C'est pas que j'avais pas confiance en les araignées mais si clairement j'avais pas confiance en elles. Aussi, préférais-je établir un périmètre de sécurité entre celle-ci et moi. Chacune à sa place, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes enfin presque. Aaron, lui se contenta de me regarder. Quoi ? J'avais un bouton quelque part ? J'avais encore dit un truc qui fallait pas ? Non parce que pour ce genre de truc j'étais hyper douée, il y avait rien à faire, même si je tentais de corriger ce défaut, il toujours que je dise au moins une fois dans la journée un truc qu'il fallait pas
"Ok... J'ai gaffé, n'est ce pas ?"
Voilàààà, j'avais encore dit un truc qu'il fallait pas, j'en étais sûr. Si je me cognais la tête contre un mur ça ferait partir ma débilité congénitale ou bien pas du tout ? Non parce que avant que j'envisage de me faire mal, autant que ça serve à quelque chose et que je le fasse pas pour quedalle. Aaron, lui se contenta de sourire, et de s'éloigner de l'endroit où il était, afin de se mettre un peu plus sur la droite. Je le laissais faire en haussant un sourcil dubitatif. Qu'est qu'il faisait ? J'avais encore fait quelque chose qu'il fallait pas ? Non parce que si c'est ça, je pense que j'allais partir, genre très loin. Déjà, que je servais pas à grand chose, alors si en plus, avec la seule personne, hormis Jack, avec qui j'arrivais à établir un semblant de contact sans me sentir totalement nouille, je foutais les pieds droit dans le plat, autant se débarrasser d'un poids en moins. Avec un peu de chance, je pourrais sûrement réussir à acheter un billet pour Portland et faire le reste du trajet en bus pour rentrer jusqu'à Storybrooke. J'en étais encore à faire 35 mille plan sur la comète quand la voix d'Aaron retentis :
"D'ici, quand tu me regarderas, tu ne verras pas l'araignée. De toute façon elle n'est plus là. Je l'ai faite disparaître."
Heu ah bon ? Je voulu me tourner afin de vérifier ce qu'il me disait mais j'en eus pas vraiment l'occasion à vrai puisqu'il reprenait déjà la parole manquant de me faire faire un bond de trois mètres de haut :
"Nooon ! Attends, ne regarde pas ! C'est de la grande magie ! Si tu regardes là où elle était, elle va ré apparaître, mais sinon elle ne sera plus là. Plus du tout."
Oookay. Ne pas regarder dans la direction de la toile. Bon à vrai dire ça m'arrangeait un peu pour être tout à fait honnête. Je me contentais donc de hocher la tête stupidement, en signe d'approbation. J'étais un peu mal à l'aise tout d'un coup. Pourquoi est-ce qu'il avait voulut que je vienne ? J'hésitais à me dandiner d'un pied sur un autre, mais me dit, que montrer clairement mon malaise, c'était peut-être pas une bonne idée, aussi tentais-je plus ou moins de le rassurer sur l'histoire de l'araignée
- Non c'est pas une gaffe, là où ça aurait été une gaffe c'est de me l'agiter volontairement sous le nez pour que je flippe. Tu pouvais pas savoir, généralement je ne dit pas aux gens "Hey moi c'est Anna, au fait j'ai une trouille bleu des serpents et je suis pas fana des araignées sinon ça va ?"
J'avais tenté de détendre l'atmosphère pour nous deux en disant ça sur le ton de plaisanterie, et en souriant. J'espérais juste que ça avait mieux marché chez Aaron, que chez moi. Parce que personnellement, je me sentais toujours aussi à l'aise qu'il y a cinq minutes. En gros pas du tout. Bref, le mieux c'était d'éviter de penser à ça, enfin essayer plutôt on va dire :
"Et des lapins..." Compléta Aaron
Il me fit un sourire taquin, et j'hésitais pendant trente secondes à avoir une réaction tout sauf mature qui consistait à lui tirer la langue. En même temps, je l'avais déjà fait lorsqu'il m'avait fait un odieux chantage la dernière fois qu'on s'était vu. Une chanson contre du popcorn. Alors que j'avais clairement dit que je ne chantais pas. Je sais même pas pourquoi, ils tiennent tellement à ce que je me mette à chanter « l'amour est un cadeau » avec Jack. C'est une nouvelle mode ? En tout cas si ça en était une, ils pouvaient de toute façon toujours rêver pour que je me mette à chanter ça. C'était ridicule, toutes les chansons de ce dessin animé étaient ridicule. Et j'avais PAS passer ma vie à demander un bonhomme de neige à Elsa, il y en avait marre à la fin.
"Enfin à ce qu'on m'a dit tu as même des liens avec un groupe de ligoteurs de lapins à Coney Island. Ils continuent de luter jours et nuits contre les terrifiants lapins." Il mit ses index sur sa tête comme deux cornes avant de les retirer. "Enfin ça c'était plus un taureau qu'un lapin, mais t'as compris le message."
D'abord, j'avais pas peur des lapins mais du lapin de pâque, c'était pas tout à fait la même chose. Je lui ferait rencontrer Aster, tiens. Il verrait pourquoi j'ai autant la pétoche. Mon boss, me terrorisait. Et sans le faire exprès en plus. C'est juste qu'avec sa grosse voix bourru, et son air ronchon constamment scotché sur le visage, il me donnait plus envie de rentrer ma tête dans mes épaules qu'autre chose. En plus dès qu'il m’appelait, j'avais l'impression que c'était parce que j'avais fait un truc qui fallait pas. J'étais plus apprentie, il m'avait prit comme associé. Preuve que ce que je faisais c'était pas totalement nulle. Mais, en fait, je continuais de me comporter, comme s'il était encore mon patron, et moi son apprentie. Sans doute, qu'il allait me falloir beauuucoup de temps avant que j'arrête de le faire
"J'espère que ça se passe bien en haut. Et que Mel arrivera à les sauver. Ça serait bien pour elle. Elle a besoin de quelque chose comme ça pour se rendre compte qu'elle n'est pas mauvaise..."
- J'espère aussi. Pas sûr que ça lui fasse de bien si alors qu'elle souhaite aider ça ne marche pas répondis-je en mettant mes mains dans mes poches de veste
Aaron, prit soudainement un air anxieux, avant de se passer nerveusement la main dans ses cheveux. Je supposais, que c'était son tic nerveux, vu qu'il le faisait à chaque fois qu'il était mal à l'aise. C'est un peu comme moi qui triturait tout le temps ma mèche blanche, quand je me sentais nerveuse. D'ailleurs, la prochaine fois, c'est décidé je les attache pas. Parce que là, je commençais un peu à danser d'un pied sur l'autre nerveusement.
"Ca va marcher. C'est sûr. J'ai toujours su que Mel finirait par faire le bien autour d'elle. Faut avoir confiance en elle."
Suite à ça, il se mit à regarder en direction de la toile avec l'araignée. J'allais pas me mettre à faire de même sinon j'allais psychoter dans mon coin :
"Sur le coup j'étais hyper content d'être vivant. Je me suis dit que j'avais eu beaucoup de chance et j'ai eu qu'une idée en tête, c'était de ne plus laisser passer la moindre occasion de vivre ma vie à fond. Mais... avec du recul, je me dis que ça n'aurait pas dû arriver. Je veux dire que... quand j'ai appris que Melody n'avait rien, j'étais heureux pour elle, mais aussi en quelque sorte... jaloux. Elle allait survivre et pas moi."
Heuu c'est ce qu'on appelle une réaction humaine Aaron. Personnellement, quand j'ai compris que Hans s'était foutu de ma gueule j'ai eu envie de le butter. Donc ça, va je veux dire. Il y avait une différence entre être jaloux de quelqu'un parce qu'il va survivre et vouloir clairement dégommer quelqu'un parce que...Ben parce qu'il vous a laissé mourante sur le sol d'une pièce, froide étant donné qu'il avait bien prit soin juste avant d'éteindre le feu comme le gros enfoiré qu'il était. En tout cas dire ça, avait l'air de vraiment le gêné parce qu'il regarda ailleurs. C'est bon, c'est pas comme si j'allais le juger, et décider de le clouer au pilori pour réagir comme un être humain normalement constitué
"C'est mon amie, je devrais penser à elle avant moi, mais j'ai quand même eu ce sentiment qui m'a traversé l'esprit. Et maintenant que je fais partit de ceux qui vont survivre, je trouve ça injuste pour tous ceux qui sont morts et ceux qui risquent encore de mourir. On est tous pareils, on devrait avoir tous les même chances de survie."
Ma réponse fût un simple haussement d'épaule, et le silence. Je sentais la chape de plomb peser encore un peu plus sur mon estomac. J'aurais aimé dire tellement de choses. Que oui, ça allait marcher, que le sang de Melody était forcément l'antidote, que tous les demi dieux allaient s'en sortir. Mais, je ne pouvais pas. Ce n'est pas que j'avais pas confiance en Mel. C'était qu'on en était pas sûr. C'était une probabilité, une hypothèse parmi tant d'autres. Oui ça pouvait marcher, tout comme ça ne pouvait pas marcher. Alors, je me contentais de fixer mes bottines sans talon, et de rester obstinément muette. Ce fût un cri étouffé, qui me fit relever la tête, et prendre la direction de la maison, Aaron sur mes talons. Arriver dans le salon, je pu constater, qu'il y avait encore eu un mort. Je me détournais rapidement de la scène, et entreprit nerveusement, les mains tremblantes, de défaire l'élastique retenant mes cheveux. Cela permettrait de cacher le fait que mon visage été redevenu blême. Comme pour ce demi dieu mort. Maladroitement, je rangeais à nouveau mes mains dans mes poches, resserrant les pans de ma veste contre moi, et déglutissant péniblement. J'avais envie de partir, je ne me sentais pas à place, une fois encore je me sentais totalement inutile. Qu'est que je foutais là sérieusement ? Je me posais à nouveau la question, tandis-que je montais à l'étage.
Emmet Miller
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« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
J'étais perché sur une chaise, attendant que ça se passe. Melody était assise sur un lit, juste à côté d'un homme, qui ne semblait pas très en forme. A ce que j'en avais compris, ils allaient faire une perfusion à Melody, afin de mélanger son sang à celui de ce... demi dieu. Comment accepter ce genre de choses ? Non pas la perfusion, mais le côté divin qui enveloppait le tout ? Je me demandais comment j'avais fait pour me retrouver dans une situation pareille et jusqu'à quel point Enoch était impliqué dans tout ça. C'était devenue une obsession aussi imposante que celle de savoir ce qui lui était véritablement arrivé ce jour là. J'observais la jeune femme, sans ouvrir une seule fois la bouche. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder, de tenter de lire en elle, comme dans un livre ouverte, même si sur chacun des pages que je tournais, il n'y avait rien d'inscrit.
« T'as rien d'autre à faire ? » fini par me demander Melody.
« Tu as besoin de quelque chose ? » l'interrogeai-je.
« J'ai pas besoin de toi en train de me mater, ça c'est sûr. »
J'avais laissé échapper un petit sourire, avant de me lever, de mettre les mains dans la poche arrière de mon pantalon et d'aller vers la fenêtre, pour voir quel temps il faisait. Je n'allais pas entamer une discussion sans queue ni tête sur les raisons qui me poussaient à rester ici et dans cette chambre. Je n'avais pas envie de partir non plus. Là, devant la fenêtre, c'était parfait. Et le décors était beau. Il y avait un saule pleureur à quelque pas de la maison. J'aimais bien ces arbres. J'avais soupiré en continuant à contempler la vue.
« Tu pensais que la journée ressemblerait à cela, en te levant ce matin ? » demandai-je sans réellement attendre de réponses.
« Ma vie, c'est toujours de la merde de toute façon. » dit-elle d'un ton blasé.
J'avais hoché la tête, sans la regarder. Ca n'avait pas l'air d'être une vie facile à vivre. Surtout quand on était différent des autres. Je m'étais tourné, retirant mes mains des poches arrières, pour les mettre dans mes poches avant, puis je m'étais appuyé contre le rebord de fenêtre.
« Ca a débuté quand tout ça ? »
« Ben quand je suis née... »
« Quand ? »
« T'es vraiment en train de me demander ma date d'anniversaire, là ? »
« Sait-on jamais... Si ça me venait à l'idée de te faire un cadeau le jour j. » lui dis-je avec un petit sourire. « Ca signifie que tu es comme ça depuis toujours ? Intéressant... » ajoutai-je. « Moi aussi. » fini-je par avouer en soupirant.
« Ca te fait encore mal ? » demanda t'elle en observant mon bras.
« Je ne crois pas. J'ai pas l'impression... »
J'avais passé une main sur mon avant bras, pour voir si le fait de le frotter me faisait mal ou non. Mais rien. Tout était redevenu ordinaire, à la seule différence que j'avais trois petites vagues dessinées sur l'avant bras. On aurait dit des enfants qui s'étaient amusés à me peinturer le corps.
« Pourquoi il t'a fait ça le bulot aveugle ? » s'interrogea t'elle.
« Je lui ai tapé dans l'oeil je pense. Il voulait que je rejoigne sa secte de je ne sais quoi. Si ça se trouve c'était une bonne affaire. Enfin son groupe, pas lui... »
Elle sourit faiblement. Tiens, c'était pas moche ! Pour une fois qu'elle souriait et c'était pas faute d'avoir tout tenté. Même de la mettre dans une cage vitrée entourée de loup. Ok, mes méthodes de drague n'étaient pas les meilleurs. Mais dans un sens, je n'avais jamais tenté de la draguer. J'avais hésité à la tuer, mais c'était tout...
« Tu es jalouse ? T'en voulais un ? Tu sais... Si y'a des feutres quelque part, je peux te faire un truc tout ce qu'il y a de plus correct et bien fait. »
« J'ai déjà suffisamment de problèmes comme ça, je ne veux pas m'en ajouter. »
« Tu trouves vraiment qu'un coloriage c'est annonciateur de problèmes ? » dis-je en souriant et en pensant qu'elle exagérait.
« T'es con. » soupira t'elle en secouant la tête.
En guise de réponse, j'avais hoché la mienne. Elle avait peut-être raison qui sait. En tout cas une chose était sûre, c'était la discussion la plus calme qu'on avait eu depuis qu'on s'était rencontré.
« Tu vois, quand tu veux tu peux être agréable, tout en gardant ton caractère de chien. »
Je m'étais avancé jusqu'au lit et j'avais observé l'homme allongé dedans. Il n'avait pas repris connaissance, mais j'avais la sensation qu'il reprenait des couleurs. A croire qu'il allait mieux, ce qui avait fait apparaître un petit sourire aux coins de mes lèvres.
« Comme quoi... Ta vie n'est pas si merdique que ça. Sauver la vie de quelqu'un c'est pas donné à tout le monde. »
Elle se contenta de baisser la tête d'un air buté. Ca aussi c'était pas moche à voir. On aurait dit une véritable gamine, passant son temps à rouspéter sur les autres, ou à ne pas accepter quand on la complimente. C'était pas une enfant unique pourtant... J'avais une nouvelle fois soupiré.
« Tu crois que tu devrais aller jusqu'au moment où t'auras plus aucune goutte, ou là c'est bon ? Ca fait déjà un sacré moment... »
Et même si lui reprenait des couleurs, elle, elle commençait à en perdre.
« Comment tu vas faire pour récupérer du sang ? » demanda une petite voix qui venait d'entrer dans l'embrasure de la porte. « Tu veux que je t'en donne ? »
Melody eu un air surprise avant de tourner la tête vers la petite fille qui venait d'entrer. J'avais cru comprendre qu'elle s'appelait Alysea. Je lui avais adressé un petit signe de la main, auquel elle avait répondue en souriant. Melody un peu prise au dépourvu, balbutia :
« T'en fais pas pour moi. Ca va aller. »
Un petit bruit était parvenu du lit où se trouvait Melody. C'était l'homme qui s'agitait. Je m'étais approché, afin de prendre la perfusion de Mel et la lui retirer délicatement. Il reprenait connaissance, tout allait bien. Alysea s'était approchée un peu plus pour voir. J'avais vue qu'une lueur d'espoir s'était allumée dans les yeux de la sirène. Moi aussi j'espérais que ça avait marché.
« Ne faites pas trop d'efforts. Vous avez perdu connaissance. Mais maintenant ça va mieux. Vous êtes guéri. » dis-je au demi dieu, tandis que Alysea était venue jusqu'au bord du lit pour poser ses mains dessus.
« Il est tout neuf. » dit-elle à la sirène. « Il n'a plus de marques. »
Car effectivement, elles avaient disparues. Voilà une histoire qui se terminait bien. J'avais approché le verre d'eau qui se trouvait sur la table de chevet et j'avais fait boire le demi dieu. Il ne pouvait pas encore parler, mais il allait déjà beaucoup mieux. Puis, j'étais revenu vers Melody et j'avais pris une barre chocolatée que j'avais piqué dans la cuisine quelque minutes auparavant.
« Tiens, prend des forces. » lui dis-je en lui tendant le morceau et juste avant d'en avoir coupé un petit bout pour Alysea. « Ca c'est pour être resté avec nous. T'es une grande fille maintenant. »
Elle s'était emparée du carreau et l'avait mis direct en bouche. Quant à Melody, elle ne savait pas si elle devait être soulagée ou anxieuse. Tout allait bien se passer maintenant. Je me demandais juste comment on pourrait utiliser son sang pour tous les autres. Ils étaient nombreux et elle ne tiendrait pas si elle devait le faire au cas par cas pour tous. Peut-être que le sang du demi dieu était lui aussi pur maintenant et qu'ils pourraient à tour de rôle se transfuser. Ca réglerait le problème.
« C'est toi qui va nous guérir maintenant. Tu es notre sauveuse. Orphée avait dit que quelqu'un finirait par venir pour nous sauver. » avait dit la petite fille en passant ses bras autour de la sirène.
Melody s'était raidis sans trop savoir quoi faire. Elle s'était tournée pour être totalement de face à la petite fille et elle avait posée une main dans son dos.
« Faut pas croire à ces conneries. Faut pas attendre que quelqu'un vienne te sauver. Il faut trouver la force toi même. D'accord ? » dit-elle un peu rudement.
« Fait la sortir ! » lançai-je un peu brutalement.
« Pourquoi ? »
Je m'étais approché de l'homme après avoir remarqué qu'il était très vite devenu tout blanc et qu'il avait une nouvelle fois fermé les yeux. Alysea s'était détachée de la sirène, et avait observée la scène. Quelque secondes s'étaient écoulés avant qu'il se mette à convulser et que la petite fille pousse un cri.
« Merde ! » m'exclamai-je en tentant de maintenir le demi dieu contre le matelas.
Mais il avait une force incroyable.
Melody Blackstorm
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ ... passer toute l'éternité dans cette p*tain de Nouvelle-Orléans! ❞
Il commençait à y avoir un peu trop de monde dans cette baraque. Pascal m'avait sortie son numéro de méchant flic mais j'avais très vite écourté "l'interrogatoire". De toute manière, il n'était pas dans sa juridiction. Par conséquent, il n'avait aucun pouvoir sur moi. Des paroles en l'air, rien de plus.
On m'avait perfusée et je regardais le sang couler à travers le tuyau transparent vers le corps de Negan. Ce moment de calme après toute l'agitation de cette journée me plongeait dans une sorte de léthargie. Plus les minutes passaient, plus je me sentais molle et fatiguée. Ma tête devenait lourde, et je compris alors que le fait de donner mon sang m'affaiblissait forcément. Ce n'était pas grave, si ça pouvait aider quelqu'un. Je n'avais pas l'habitude de raisonner de cette façon. Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais songé au bien-être des inconnus, uniquement de mes proches. On éprouve une sorte de félicité étrange à sauver la vie de quelqu'un qui ne représente rien pour soi.
Je n'étais pas sûre que cela fonctionne, mais je me raccrochais à ce maigre espoir. Si j'étais la seule à ne pas avoir contracté la maladie, c'était pour une bonne raison.
Emmet avait décidé de me tenir compagnie. Je n'en voyais pas l'intérêt, mais si ça pouvait l'amuser... Bien qu'il soit gonflant à m'observer tout le temps. Au bout d'un moment, une fillette avec des traces bleutées sur le visage fit son apparition. Elle s'inquiétait que je n'arrive pas à récupérer du sang. J'aurais pu lui expliquer qu'il allait se renouveler tout seul mais c'était peut-être trop compliqué à comprendre pour quelqu'un de son âge.
Je m'étais levée d'un bond en voyant Negan remuer et ouvrir les yeux. Il était toujours assez pâle mais il ne portait plus aucune trace de la maladie. Je me contentai de le fixer, guettant le moindre changement salutaire en me mordant les lèvres. Je n'osais y croire... Etait-ce vraiment moi qui avais fait ça ? L'avais-je vraiment sauvé ? La fillette m'entoura de ses bras sans prévenir et je restai figée. Qu'est-ce qui lui prenait ? Pourquoi faisait-elle ça ? Mon premier réflexe fut de la repousser mais je m'en empêchai à temps. Elle était si... petite. A la place, je posai maladroitement une main dans son dos. Elle prétendait que j'étais la sauveuse. On n'était pas dans une série pour ados. Fallait vraiment arrêter avec ces bêtises. Je n'étais pas le messie. J'avais juste eu de la chance, pour une fois.
"Faut pas croire à ces conneries. Faut pas attendre que quelqu'un vienne te sauver. Il faut trouver la force toi même. D'accord ?" lui dis-je un peu rudement.
"Fais-la sortir !" s'écria Emmet.
"Pourquoi ?" demandai-je sans comprendre.
Alors, je remarquai Negan qui avait de nouveau sombré dans l'inconscience. Quelques secondes passèrent dans une attente morbide, avant que le corps ne se mette à convulser. La fillette laissa échapper un cri horrifié alors qu'Emmet tentait de maîtriser le demi-dieu, sans réel succès.
Je restai immobile, sous le choc, sentant l'aiguille dans ma chair remuer car j'étais toujours reliée au corps de Negan. La douleur me rendait presque sourde même si je la sentais à peine. A mesure que les secondes passaient, mes yeux s'embuaient de larmes de rage et d'impuissance. Soudain, le demi-dieu cessa de convulser. Il retomba inerte sur le matelas, les yeux révulsés et grands ouverts. La fillette s'était plaquée contre le mur, fixant le corps d'un air choqué. Emmet avait toujours les mains posées contre le torse de Negan et respirait par saccades, sans me regarder.
Il y eut quelques instants de flottement, et Tess entra en trombe. J'arrachai l'aiguille sans ménagement, envoyant une giclée de sang sur le drap et la jetai avant de me précipiter hors de la chambre, donnant un coup d'épaule à la blonde au passage. Dans le couloir, je croisai Anna mais gardai la tête baissée, filant dans l'escalier sans me retourner. Une chaleur coulait le long de mon bras, filet poisseux qui gouttait un peu sur ma jambe à chaque pas. La plaie n'allait pas se refermer de suite, car je ne guérissais pas aussi vite que les autres. Mais l'eau salée aiderait. Elle réparerait ce qui était cassé. Elle le faisait toujours.
Comment avais-je pu croire que j'étais capable d'apporter mon aide ? J'avais pensé être un antidote alors que le poison circulait dans mes veines. Je tuais tous ceux que j'essayais d'approcher, de toucher... d'aimer.
Arrivée en bas des marches, je reniflai en passant comme une furie devant le salon. Je faillis lancer à Pascal qui devait sûrement se trouver là : "Maintenant, ça fait quatre ! Sois satisfait !" mais je me retins. A quoi bon lui donner une raison supplémentaire de me coffrer ? La réalité était limpide : il fallait que j'arrête de vouloir vivre parmi les humains. Je n'arrivais qu'à leur faire du mal. Jamais je n'avais blessé un poisson ou une créature aquatique -sauf au moment des repas- peut-être fallait-il que je vive définitivement dans l'océan ? J'avais essayé plusieurs fois au cours de mon existence, mais au bout d'un moment, l'absence de chaleur humaine ou de conversation me pesait.
J'avais franchi le seuil de la maison et je m'en éloignais à grands pas tourmentés, quand Athéna apparut devant moi, les bras croisés. Elle était adossée contre un arbre. Je n'avais pas emprunté le chemin tout tracé afin de gagner du temps, mais je n'avais pas été suffisamment rapide.
"Laisse-moi passer." grognai-je, en fixant la déesse sans ciller, presque enragée.
Le sang coulait toujours le long de mon bras, à cadence régulière et je me retenais à grand peine de pleurer. Je n'allais pas craquer devant quelqu'un comme elle. Ca serait bien trop pathétique.
"Fuir ne t'aidera pas à aller mieux... Et tu comptes vraiment te balader dans les rues de la Nouvelle-Orléans avec tout ce sang sur toi ? Laisse moi nettoyer ça." me proposa-t-elle avec une nuance de bienveillance qui me donna envie de partir en courant.
"Tu te prends pour qui ?" répliquai-je en la fusillant du regard. "J'ai pas besoin de toi. J'ai besoin de personne ! Qu'est-ce que ça peut te foutre de quoi j'ai l'air, hein ?"
Sentant mes lèvres trembler bien trop fort sans parvenir à les maîtriser, je les mordis avec violence et déglutis avec peine en serrant les poings. Cette idiote ne se décalait toujours pas. Je savais qu'il était inutile d'essayer de lui échapper. Si elle le souhaitait, elle pouvait me rattraper en un battement de cils.
"C'est beau de te bercer d'illusions ainsi... Mais j'ai déjà essayé avant toi et ça n'a rien donné." dit-elle sans me lâcher du regard. "Il y avait toutes les chances que ça échoue Melody. Mais tu as essayé. Et c'est le principal. Ne t'en veux pas."
Un rictus narquois étira mes lèvres tremblantes.
"Alors c'est quoi la suite ? Tu vas me mettre une couverture sur les épaules et me faire un chocolat chaud ?"
Le ton de ma voix devenait chevrotant. Il fallait que j'arrête. Il fallait que je parte. Je ne supportais plus cette situation. Son regard compatissant était encore pire que le reste, encore pire que de repenser à Negan qui convulsait à cause de moi, de la fillette et de ses yeux terrorisés...
"Tu m'as pris pour une nounou ou quoi ?" répliqua Athéna en haussant un sourcil.
Tandis qu'elle ricanait, je déglutis de nouveau et passai une main dans mes cheveux en murmurant, les yeux fermés :
"Personne peut comprendre. C'est pas un échec, c'est un meurtre. Et ça s'arrêtera jamais..."
Aussitôt, je plaquai mes deux mains contre mon crâne et grimaçai. Personne ne pouvait me sauver, personne...
"Personne peut comprendre ? P*tain, tu me ressembles plus que je ne l'avais imaginé." maugréa la déesse.
Sans soulever les paupières, je secouai légèrement la tête. Pourquoi s'évertuait-elle à nous trouver des points communs ? Ca rimait à quoi ?
"C'est toi qui as lancé cette maladie ? Il semble bien que non. T'as essayé ton sang et il en est mort quand même. Sans doute une réaction avec ta partie sirène. Et alors ? T'avais l'intention de le tuer ? Bien sûr que non... Il connaissait les risques. Tous les demi-dieux connaissaient les risques de cette solution. Cesse de te donner plus d'importance que tu n'en as dans tout cela."
"Tu sais quoi ? Va te faire un cachalot !" lançai-je brusquement avant de me décaler pour recommencer à marcher. "Ca sert à rien ce que tu essaies de faire ! Je... JE COMPRENDS MEME PAS CE QUE TU ESSAIES DE FAIRE !"
J'avais presque crié les derniers mots, hérissée par le comportement de la déesse. Elle n'aurait pas dû s'acharner. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Ils se porteraient tous beaucoup mieux sans moi, la preuve ! Alors pourquoi insistait-elle ? Je poursuivis mon chemin à travers la pelouse sans me retourner, plaquant une main sur le creux de mon bras ouvert.
"Continue, ça va te faire du bien. Quant à ce que j'essaye de faire... Je me doutais que ton sang ne pourrait pas les sauver. Même ton père le savait. Et vu ce qu'Orphée nous a dit, toute cette histoire semble être une question d'évolution. Une putain d'évolution avec la suppression de ceux qui seront incapables de changer." expliqua-t-elle.
Je sentis la rancoeur oppresser mes poumons. Ainsi, elle savait que ça n'allait pas fonctionner, mais elle ne m'en avait pas dissuadée pour autant. Elle m'avait laissée échouée, me ramasser pitoyablement. Père était le seul à avoir été honnête avec moi, et je lui avais tourné le dos, je ne l'avais pas cru...
"Alors que vas-tu faire Melody ? Te contenter de tourner le dos à une situation qui t'a touché ? Rejoindre Papa dans un restaurant de baps et oublier que tu fais partie d'un monde bien plus grand que les bras de ton père ? Ou vas-tu comprendre que tout n'est pas perdu et qu'on peut sans doute trouver une solution, même si l'espoir, tu ne l'as plus ?"
Je me stoppai sous l'impact de ses paroles, mais je ne me retournai pas de suite, hésitant sur la meilleure chose à faire. Finalement, je fis volte face :
"J'ai jamais eu d'espoir." crachai-je, pleine d'amertume. "Quelque part au fond de moi, je savais que ça allait tomber à l'eau. Je l'ai peut-être voulu tout ça, en fait. Tu en dirais quoi si tu te rendais enfin compte que j'étais rien d'autre qu'une pourriture qui a bien joué son rôle ? Je vous ai fait croire que je voulais vous aider, mais en vrai, je m'en moque. Y a aucune solution. Je vous ai juste occupés pour faire gagner du temps à mon père. La voilà, la vérité. On a des desseins bien plus grands que de s'occuper d'une bande de demi-dieux qui clamsent plus vite que des poissons privés d'air !"
Une larme roula sur ma joue, que je séchais aussitôt d'un revers de main rageur. Je n'étais pas faible, je n'étais pas triste. Je cherchais à me persuader de ce que je prétendais, afin de mettre de la distance avec la culpabilité que j'éprouvais. C'était la seule solution pour m'en sortir.
"Je dirais que tu essayes de te voiler la face. Ça t'apportera quoi de te faire passer pour une pétasse comme tu le fais actuellement ?"
Ignorant mon regard noir, elle secoua la tête avant de poursuivre :
"Tu es jeune Melody. Et tu n'es pas réellement aussi méchante que tu veux bien le faire croire. La seule question... C'est pourquoi ? Tu as peur de montrer qui tu es. Et te cacher derrière une étiquette de méchante est bien plus facile que de s'assumer."
"Tu as quoi à me proposer ?" fis-je en ouvrant brièvement les bras, presque ironique. "J'irais pas faire de la lèche au maître d'Olympe pour demander pardon comme tu l'as fait. Je préfère encore crever."
"Reste avec nous et allons au bout de cette affaire." proposa-t-elle d'une voix calme. "Je ne l'aurais jamais fait si ça n'avait pas été Connor à ce moment-là." précisa-t-elle malgré tout. "Mais je ne te demande rien de tel. Cesse juste de fuir et de faire croire que tu es une s*lope. Le rôle est déjà pris."
Elle esquissa un grand sourire de connivence auquel j'eus beaucoup de mal à résister. Elle était incroyable. Elle restait une déesse, mais elle savait dire les choses sans se moquer, juger ou prendre les autres de haut. Je restai silencieuse quelques instants, puis je passai la langue sur mes lèvres craquelées par le sel de la mer.
"On va devoir tous les enterrer." dis-je en songeant à Negan, à la gamine, et à tous les autres demi-dieux qui allaient y passer, dans les heures ou les jours à venir. "Ca, c'est quelque chose que je peux faire. Je suis habituée à dire adieu."
Je soutins le regard d'Athéna. Ce n'était pas une promesse que je sois avec eux, je maintenais seulement que j'allais rester jusqu'à la fin de cette histoire, quel qu'en soit le dénouement -même s'il s'annonçait bien sombre.
Eloise A. St-James
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
La discussion avec Tess avait été très instructive... Et surtout, la déesse avait maintenant très clairement des envies de meurtres. Mais à un point phénoménal... La plupart des gens avaient apparemment oublié que la Déesse de la Guerre était certes intelligente et réfléchie, mais qu'elle avait un caractère explosif, comme Arès. Alors tout s'accumulait. Le mystère des demi-dieux qui l'agaçait, la mort d'Hippolyte, la présence de Poséidon, cette satanée Ursula. Et maintenant la comparaison avec Zeus. Athéna ne savait absolument pas comment elle avait fait pour rester calme et ne pas tuer Tess ici et maintenant. Mais la blonde avait eu beaucoup de chances. Entre ses révélations et l'apparition d'Orphée, sa vie avait été sauvée.
Les conséquences des paroles d'Orphée étaient totalement folles... Athéna n'avait pas obéi à Jack, ne supportant pas qu'on lui donne un ordre. Elle avait préféré essayer de soigner le demi-dieu, sans résultat. Alors elle était restée avec Jack à son chevet. Et ce qu'il leur avait confié était juste stupéfiant. La déesse ne comprit pas vraiment pourquoi il avait tenu à marquer le Gardien de la Joie et de l'Hiver avec un écureuil, mais pourquoi pas... L'explication se fit après qu'Orphée ait pris la main de Jack. Athéna le sentit et fut trop choquée pour parler. Un pouvoir divin, celui qu'elle avait toujours senti sur lui et qui le rendait particulier, était entrain de se transférer... Vers et en Jack. Puis Orphée s'éteignit définitivement.
Dans le même temps, ce qui se passait à l'étage devint plus clair. Athéna le comprit rapidement en voyant Melody descendre, le bras en sang. Ça avait échoué. Poséidon n'avait pas menti sur ce point-là. Le sang de Melody ne pouvait pas les sauver. La guerrière aurait préféré qu'il ait eu tort. Tant pour les demi-dieux que pour la sirène qui était entrain de se faire la malle. La guerrière comprenait pourquoi. Melody lui rappelait son propre comportement. Celui d'avant. Celui qui l'avait éloigné d'à peu près tout le monde. Cependant, il était hors de question que sa nièce ne s'en aille aussi facilement. Aussi la brune apparut-elle sur le chemin de la sirène, adossée contre un arbre et bras croisés.
La discussion l'aurait sans doute bien plus amusée si elle n'avait pas été aussi cruciale. Ceci dit, les ressemblances qu'il y avait entre elle et sa nièce devenaient de plus en plus nombreuses. L'une comme l'autre avait joué ou jouait un rôle de pétasses, parce que c'était bien plus facile que d'assumer la personne que l'on était réellement. L'une comme l'autre avait préféré fuir quand ça devenait trop compliqué... Bref, le caractère de Melody, dans la situation actuelle, Athéna le comprenait très bien. Aussi tenta-t-elle de trouver les mots qu'il fallait pour la pousser à prendre une autre voie que celle qu'elle prenait toujours. La déesse fut récompensée par le fait que Melody lui faisait comprendre qu'elle restait. Bien, parfait...
- Crois-moi, tu ne le sais pas encore véritablement. Lui assura-t-elle. Même s'il était certain que Melody avait vu beaucoup trop de morts dans sa vie.
Athéna se mit face à sa nièce, prête à lui soigner son bras. Quand quelque chose la transperça. De part en part. Le choc figea la déesse. Elle ne sentit rien dans un premier temps. Puis son corps et son esprit se rendirent compte de ce qu'il se passait. L'arme, la guerrière la reconnaissait. Mais c'était impossible... Ceci dit, elle ne put y penser plus que cela. Son corps fut parcouru d'une telle vague de douleur que son cerveau bugua et qu'elle ne réussissait plus à bouger, à respirer... Quant à parler, n'en parlons pas.
Une main prit appuis sur son dos et l'arme fut retirée, aggravant sa douleur. Mais Athéna était têtue. Malgré tout, elle parvint à se tourner. Son sang s'écoulait à flot de sa blessure, mais ça ne fut rien face à ce qui l'attendait devant elle. Un homme. Qui n'aurait jamais dû se trouver là. De même que son arme. L'arme s'était allongée et avait pris la taille d'une épée, mais c'était bien l'Éclair de Zeus. La guerrière regarda une nouvelle fois l'arme, puis Zeus et enfin Melody. Mais impossible de lui parler, la douleur était trop forte.
Fuis... Lui indiqua-t-elle par télépathie.
Mais sa nièce était paralysée par la peur. Elle ne bougea pas d'un pouce. L'hésitation et la peur se lisaient dans ses yeux et Athéna en fut agacée. Elle voulait que la sirène se bouge de là, détale le plus rapidement possible... Mais non...
"Pou... pourquoi vous avez fait ça ?" Bafouilla la sirène.
Mais Zeus ne répondit pas, comme souvent. Il se contenta d'assurer sa prise sur son arme. Quant à la déesse, peu à peu, elle avait glissé au sol, ses forces l'abandonnant. Mais la douleur devenait... Moindre, plus supportable, comme si... Comme si c'était la fin. C'était sans doute le cas. Cependant, il était hors de question que Melody ne fuit pas... Alors la guerrière serra les dent et tenta de parler. Elle regarda la sirène droit dans les yeux.
- Ne... fais pas... comme moi... Parvint-elle à dire à sa nièce avant de tourner la tête vers Zeus. Salopard... Dit-elle dans un souffle.
Puis se fut fini. Athéna disparut. La vie l'avait quitté.
Zeus lança un regard à Melody et l'ignora totalement. Il se dirigea droit vers sa cible : la maison. Cependant, la sirène sembla retrouver la parole et un peu d'assurance.
"Hé face de sushi ! Tu crois aller où comme ça ?" Cria-t-elle à Zeus.
Puis la jeune femme se mit en marche, alors qu'elle était visiblement morte de peur. Un comportement qui aurait sans doute rendu fière Athéna si celle-ci avait été encore en vie. Quand la sirène se rapprocha de lui, Zeus l'agrippa par le cou et la souleva du sol. Melody mit ses mains sur celle qui la retenait par le cou, mais cela ne fit que resserrer la prise que Zeus avait sur elle. Le dieu se mit à serrer, encore et encore... Quand deux explosions se firent entendre. Deux balles. Une dans les côtes, la seconde dans l'épaule. Avec ce second impact, le dieu de la foudre relâcha Melody. Emmet en profita pour appuyer de nouveau sur la détente et toucher encore une fois le dieu qui tomba au sol.
Elle était revenue. Athéna inspira un grand coup en se sentant réapparaître à l'endroit où son corps avait disparu précédemment. Elle avait une autre apparence, plus vieille que celle qu'elle montrait en général, mais elle n'avait pas le temps de s'en préoccuper. Emmet était entrain de rejoindre Melody et la déesse ne mit pas longtemps à comprendre ce qu'il s'était passé. Ceci dit, en les rejoignant, la guerrière se rendit compte que les plaies de Zeus se refermaient. Cet enfoiré était entrain de se régénérer. Sans un mot mais avec une satisfaction immense, la brune fit apparaître l'une de ses épées et trancha net la tête de Zeus, qui tomba en cendres. Emmet regardait l'endroit où s'était trouvé le corps, sans doute un peu paniqué, même s'il le cachait.
"C'est un demi dieu ?" Demanda-t-il, paumé.
- C'est un salopard qui aurait mieux fait de rester mort. Dit-elle avant de soupirer. C'est quelqu'un qui avait l'apparence de Zeus. Quant à ce que c'est réellement, je n'en ai pas la moindre fichue idée.
"Vraiment ?"
Non mais comment il faisait ça lui ?! Zeus était de nouveau devant eux. Mais entre le trio et la maison cette fois, bras croisés et sans son arme.
"Si je ne suis Zeus, alors explique moi pourquoi c'est mon aura que tu sens en ma présence ?" Il regarda vers Emmet, puis Melody d'un air confiant, avant d'ajouter : "Orphée n'avait pas ce que je suis venu chercher. Mais je pense qu'il y en a un autre, n'est ce pas ?" Il fit quelque pas vers elle... "Tu te souviens de ce moment, n'est ce pas ? Dans le passé... quand tu m'as surpris en présence de ces choses infâmes d'un autre monde ?"
Emmet leva son arme vers Zeus, sans qu'Athéna ne puisse l'en empêcher.
"Ça suffit ces conneries."
Mais Zeus n'était pas n'importe qui, même si ça n'était pas vraiment lui. Il retourna l'arme d'Emmet contre celui-ci et le blessa à la jambe. Puis il tourna l'arme vers Melody et tira. Mais Athéna s'interposa et prit la balle dans le bras, à la place de sa nièce.
- Elliot t'a tué. Ça ne peut pas être vraiment toi, impossible... Elle le fusilla du regard. Laisse-les tranquilles, ils souffrent déjà assez !
"Elliot ?" Il eut un air surpris avant de regarder Athéna droit dans les yeux. "Oh... Je pense comprendre. L'avorton divin ? L'enfant de la trahison ? Celui que vous appelez désormais le dieu de la Renaissance ?"
Athéna se contenta de lui lancer un regard plein de mépris alors même qu'il faisait réapparaître l'Éclair dans sa main.
"Alors vous l'avez laissé vivre ? Vous êtes aussi fou que je l'ai toujours cru... Mais ça n'a pas la moindre importance."
Il regarda une nouvelle fois vers Emmet, qui était entrain d'essayer de stopper le saignement avec sa ceinture. Mais ses tentatives échouaient à cause de sa blessure. Puis Zeus regarda vers Melody.
"Leur mort est vraiment utile ? Tout ça pour protéger qui ? Un être d'un autre monde ? Tu as pathétique Athéna ! Tu me déçois grandement."
Pour ce que ça pouvait bien lui faire de le décevoir... Il se tourna vers la maison et marcha vers la porte en disant à la déesse sans se retourner : "Ces demi dieux n'ont aucune importante pour moi. Je ne suis pas venu pour eux. Ils peuvent tous crever que ça m'importe peu !"
Mais ça n'était pas son cas à elle. La déesse était restée silencieuse, ne trouvant pas utile de répondre à ce truc qui se prenait pour Zeus. Mais il ne l'était pas, c'était évident, sinon, elle serait réellement morte. L'arme n'était pas le véritable Éclair. Athéna n'aurait eu aucune chance contre ça. Ceci dit, la dernière phrase de Zeus l'inquiétait énormément. Jack et Tess possédaient cette aura spéciale. Ce que Zeus désignait comme des choses infâmes... Il ne devait pas les approcher ! Alors la guerrière se téléporta entre Zeus et la maison et fit apparaître son Égide. Au moins, cela la protégerait un peu...
Zeus sourit et regarda l'Égide.
"Tu crois m'impressionner ?"
Quant au ciel, il était entrain de s'assombrir. Elle savait ce qu'il allait faire. Mais il était hors de question pour la déesse de céder face à la menace de ses éclairs.
- Quoi que tu sois, tu as toujours ce putain d'ego. Comme si j'en avais quelque chose à faire de t'impressionner. Répondit-elle en lui lançant un regard plein de mépris.
"Athéna ?" Dit-il avec un petit sourire, activant bien plus la méfiance de la brune. "Ferme la !"
Et un éclair crépitant partit dans sa direction. Athéna se téléporta ailleurs pour l'éviter puis se re-téléporta entre Zeus et la maison.
Athéna : 85%
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Pascal regarda le corps d'Orphée en soupirant, un simple coup d’œil était suffisant pour voir que la blessure était fatale et que le gars était foutu. Je ressentais plus une sorte de fatalité légèrement ironique et morbide devant ce cadavre, je l'avais dit, son sacrifice était nécessaire mais il savait déjà qu'il ne reviendrait pas vivant. Il avait fait son choix et je pouvais le respecter, mais je n'arrivais pas à ressentir autre chose qu'un sentiment de gâchis en le voyant. Son aveux ne fut qu'une preuves supplémentaires que Zeus était un gigantesque enfoiré cosmique qui méritait de rester mort pour le restant des jours de l'humanité et plus encore. Pauvre Jack, je pouvais voir qu'il n'avait pas l'habitude avec les cadavres, personnes ne devrait avoir cette habitude. Raaah, c'était dommage, je n'étais pas sûre que nous avions le temps de lui offrir une tombe correcte, quoique...? J'avais vu une remise plus loin, peut-être qu'il y avait une pelle et que si je me dépêchais j'allais pouvoir l'empêcher de pourrir au soleil. C'était tout ce que je pouvais faire pour rendre hommage à un pauvre bougre qui n'avait souffert que trop longtemps. Le shérif soupira avant d'ouvrir cette dite remise, commençant à fouiller en espérant trouver quelque chose qui pourrait l'aider pour sa sinistre tache, étrangement le lieu était plutôt propre et en bon état. Y'avait même pas d'araignée, un petit miracle. Malheureusement il n'y avait pas de pelle, où alors je pouvais tenter de creuser à l’arrosoir mais cela n'allait pas tellement marcher. Rah, j'aimerai éviter de brûler son cadavre en fait, ça donnerait notre position à ceux qui avait fait ça à Orphée, rendant son sacrifice inutile... Il n'y avait pas de bonnes solutions dans ce cas, mais je ne pense pas qu'Orphée puisse avoir une tombe avant que toute cette foutue histoire se termine, pauvre type. Pascal soupira de nouveau avant de jeter un dernier coup d’œil à la réserve, haussant les épaules avant de se diriger de nouveau vers la maison où le cadavre avait été bougé, le caméléon mit une main sur l'épaule de Jack pour lui donner un peu de courage, j'avais été à sa place un jour, encore choqué et dégoûté à la vue de cadavres, encore avec un peu d'émotion devant la mort d'un autre être humain, même un inconnu. Il avait encore besoin de prendre tout ça en compte, et tant mieux, cela voulait dire qu'il n'était pas encore trop tard pour lui. Et durant quelques secondes, nous nous sommes tenus là dans le silence, juste un peu de silence pour respecter un mort. Mais bien sûr, une mauvaise nouvelle n'arrivait jamais seule, et le silence fut brisé par un cri, suivit d'un grand brouhaha venant de l'étage, Pascal fit directement apparaître son armure, se précipitant vers l'étage uniquement pour croiser Melody sur les descente, son bras laissant couler l'endroit où l'aiguille avait dût être. Elle semblait sous le choc et totalement paniquée et décida de partir sans demander son reste, le caméléon hésita durant un instant s'il devait la poursuivre où vérifier l'étage... Et décida qu'elle n'en valait pas la peine, préférant se concentrer sur le bordel qu'elle venait de faire. Pascal monta les marches quatre par quatre avant d'entrer dans la chambre, uniquement pour découvrir une scène digne d'un film d'horreur. La fuite précipité de Melody avait recouvert la pièce de sang, et le deuxième mort de cette longue journée se tenait devant moi, le visage de la victime figé à jamais dans une désagréable expression de douleur et de panique, Emmet croisa mon regard avant de partir à la poursuite de Melody, et la gosse, la pauvre gosse était totalement immobile, regardant le cadavre d'une personne qu'elle avait vu vivante il y a une heure de cela sans pouvoir réagir. Elle ne savait pas comment réagit, c'était une putain de gamine bon sang! Le caméléon fit un mouvement de cape pour cacher le cadavre des yeux de la gamine avant de s'accroupir dans son champ de vision, claquant des doigts pour tenter de la sortir de sa transe, sans succès. Elle ne pleurait même pas, elle restait juste immobile et les yeux dans le vague, j'avais l'impression de revoir Aryana après avoir découvert la vérité sur Surt. Le caméléon soupira avant d'approcher sa main de la nuque de la gamine et de presser un point vital avec le plus de délicatesse possible. La petite fille s'effondra doucement, rattraper par le caméléon qui se releva en la portant dans ses bras, il se retourna vers la fille qui les accompagnait depuis le début (je n'avais même pas son nom, misère) avant de dire:
"Elle était sous le choc et incohérente, la pauvre petite allait nous craquer entre les mains, elle se réveillera dans moins d'une heure et... Et ce n'est pas ta faute, personne ne pouvait savoir que ça allait se terminer comme ça."
Le caméléon soupira de nouveau avant de descendre la gamine endormie en bas, et alors qu'il venait juste d'entrer dans le salon, un nouveau bruit qui n'indiquait rien de bon lui glaça le sang. Un coup de feu, deux coups de feux, trois coup de feux. Merde, merde, merde merde merde! Pascal déposa la petite fille sur un fauteuil libre avant de sortir de la maison avec Jack, le ciel se couvrait à vue d’œil de lourd nuages sombres qui semblaient crépiter. Et au loin se tenait un homme tenant un éclair que n'importe quelle personne qui avait un bouquin de mythologie pouvait reconnaître. C'était le putain d'éclair de Zeus. Et meeeeeeeeeeeeeerde.
"Jack, écoutes moi une seconde, on est mal et j'ai un plan."
Surprise surprise! Enfin voilà. Mais il est pas sensé être mort ce type? Raaaaah pourquoi est-ce que l'on pouvait pas avoir des certitudes avec les divins? Et rectification, Arès était désormais le second plus grand connard de L’Olympe, le grand frère venait de passer devant. Et voyons voir, l'ancien roi des dieux et une arme divine maîtrisant la foudre, pas mal pas mal. Et bien on allait faire comme d'habitude. Le caméléon appuya sur plusieurs de ces points vitaux, profitant de l'absence de sensation qui engourdissait ses membres avant de faire craquer ses poignets et de se rendre invisible, retirant les bottes de son armure pour éviter qu'elle ne fasse du bruit et se déplaçant sans le moindre son et mouvement brusque. Il fit le grand tour, passant le plus loin possible d'Athéna et passant derrière le dieu, le caméléon se concentra, maîtrisant sa respiration et son rythme cardiaque. Il était proche du dos tourné du dieu maintenant, tellement proche, encore un peu... Un tout petit peu... La jambe du caméléon se déplia tel un serpent frappa sa proie, frappant la rotule du dieu qui tomba à genou en poussant un cri de surprise étouffé par le second coup de pied qui le toucha à l'arrière du crane, l'envoyant s'écraser contre le bitume, tête la première. Le caméléon s'approcha et fit de nouveau apparaître ses jambières avant de lever son pied et d'écraser violemment la tête du dieu contre le bitume, créant de multiple fissure qui s'étendirent dans le sol. Le poids disparu aussitôt alors que Zeus se téléporta devant moi, un léger filet de sang lui coulant depuis les narines. Tch, ça saignait, ça se tuait.
"Je sens l'odeur de cette catin de déesse sur toi..."
"Si ça sent la pute c'est parce que t'es là, fumier."
Vous voyez, la foudre c'est genre rapide, très très rapide, alors il fallait se tirer avant même qu'il décide de frapper à l'endroit où je me trouvais. Heureusement ce fumier avait le plus gros ego de l'histoire de l’ego, donc après une phrase comme ça? Bien sûr qu'il allait m'attaquer, et c'est pour cela que je sentis la foudre frapper derrière moi plutôt que directement sur mon minois de caméléon. Pascal décida aussitôt de réduire la distance, se rendant invisible par intermittence pour déstabiliser son adversaire avant de retourner au corps à corps, passant en dessous d'un coup d'éclair qui aurait put être fatal, le caméléon frappa son adversaire dans l'estomac, puis la gorge, mais ces deux coups provoquèrent des petits choc électrique et désagréable sur l'armure. La milliseconde d'inattention fut suffisante pour que le dieu frappe son adversaire dans le plastron, dégageant un éclair qui envoya valser le shérif contre un mur où il s'écrasa lourdement. Pascal ne prit pas le temps de s'arrêter, se relevant aussitôt en serrant les dents malgré la douleur avant de siffler entre ses dents. C'était le signal. Jack s'éleva, envoyant une insulte au dieu avant de lever un banc de brouillard autour de Zeus, avant d’atterrir et de créer une ligne de glace qui se figea au pied de sa cible. Pascal profita de la distraction pour traverser la brume et arriva tel un démon, les poings de son armure entièrement recouvert de flammes. Et il frappa sans s'arrêter, visant des points particuliers, deux doigts enflammés frappèrent la gorge, puis le plexus solaire, l'endroit où se trouvait le cœur, l'estomac, et encore des dizaines de points connus à travers le corps du dieu. Ses mains étaient deux aiguilles chauffées à blanc qui s'enfonçait dans la chair de son adversaire. L'empêchant de bouger. Il y eut un appel de Jack et le caméléon fit un bond en arrière, rassemblant ses deux mains ensembles. Et alors que le brouillard se dissipa, la lumière du jour se réverbéra à travers des dizaines de javelots de glace, maintenu en l'air par Jack, l'air chargé d'ozone commença à crépiter sous la variation de température, et d'un seul coup, l'enfer se déchaîna sur le dieu. Un jet de flamme entièrement blanche à cause de leurs températures frappa le dieu, et dans le même instant, des dizaines de lances de glace le taillait en charpie. La différence de température fut tel que l'air lui-même explosa, provoquant une onde de choc qui dissipa le reste du brouillard. Puis, le caméléon et le gardian arrêtèrent leurs assauts, et le silence tomba sur le champ de bataille.
Uniquement pour être brisé par un applaudissement moqueur:
"Bravo! Bravo.... Et si on inversait les rôles."
Pascal leva les yeux au ciel en regardant les nuages s'accumuler de plus belle, il soupira légèrement avant de masser une de ses épaules douloureuses et de croiser le regard d'Athéna, lui faisait rapidement comprendre un message "cassez-vous"" avant de se reconcentrer sur Zeus. J'aimais pas Zeus, la première fois que j'avais ouvert un bouquin sur la mythologie j'avais compris que ce type était une pourriture de la pire espèce, et rien que sa vue me débectait. Et ce fumier avait des gens biens à portée d'éclair, des gens qui méritait de survivre à cette journée. Après tout, je devais ça à Tristesse, j'avais menti pour Riley. Et Athéna était probablement notre seul espoir pour abattre ce fumier, tch, je pourrais faire la liste des raisons qui allaient me pousser à faire le con, mais je n'avais pas le temps. On va aller poker le dieu de la foudre avec un bâton en métal et voir ce qui allait se passer:
"Ha oui, j'oubliais que les raclures dans ton genre avait peur de quelques petits bobos, on a peur du mercurochrome qui pique, pas vrai? Tch, vas'y, fait de ton mieux, au moins l'histoire ne se souviendra pas de moi comme la plus grande merde de l'Olympe."
Et Pascal lui cracha au visage, un grand sourire au lèvre, avant d'ouvrir les bras en large. Maintenant profitez en pour fuir, je trouverai un moyen, je trouve toujours un moyen. Un seul regret? Ne pas pouvoir prévenir Aryana et Apolline que je les aimait, je ne pouvais pas prendre le risque de faire une communication mentale avec ma chère déesse de l'amour, sinon elle allait vouloir me sauver et... Et elle allait réussir, quelqu'un soit le prix. Allez Pascal, on serre les dents, ça devrait être rapide.