« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Un ami c'est celui qui devine toujours quand on a besoin de lui
Jack n'avait décidément aucun instinct de survie, à le voir ainsi hurler pour appeler Athéna. Quelque chose me disait, que son espérance de vie, allait très vite être réduite comme peau de chagrin. Mais, j'allais pas m'amuser à le lui dire. Qu'il assume un peu ses actes ça lui ferait pas de mal. Au pire, il n'aurait qu'à s'envoler, comme lorsqu'il le faisait quand Aster était plus qu'en pétard, et que je me contentais de suivre la scène en me faisant toute petite. Entre mon meilleur ami, et mon boss. Clairement, je ne prendrais pas partis. J'adressais en revanche un petit sourire crispé à Aaron, lorsqu'il me félicita pour avoir fait lâcher l'affaire à Jack. De rien, je préférais mettre les choses au point tout de suite, qu'il ne se fasse pas de film. Il avait une imagination trèèèès galopante. Et faisait pour ainsi dire très souvent sa propre interprétation des choses. De toute façon, ils étaient déjà partis tous les deux à part, me faisant froncer les sourcils, c'était quoi ces messes basses ? Des trucs de « mecs » je supposais. Je me contentais donc, de siroter mon café au lait, tranquillement. C'était pas mauvais. Pas aussi bon, que le chocolat mais pas mauvais non plus. Ce pourquoi je ne remerciais pas, mon meilleur ami en revanche, c'était pour me laisser pour ainsi dire seule, avec Aaron. Gros malaise bonjour ! Je savais pas quoi lui dire, et de toute façon, je devais pas être d'une excellente compagnie étant donné que je tirais une gueule de six pieds de long. Clairement, c'était loin des deux séjours à Conney Island.
Cela dura, quelques minutes sans qu'aucun de nous ne daigne ouvrir la bouche. Nous fûmes par la suite, rejoint par Athéna et Melody. Et un pic d'hostilité comme je ne pensais n'en connaître qu'avec Hans, déferla en moi. Clairement, j'allais devoir me calmer et me reprendre en main. J'étais par là, pour sortir mon épée et la lui planter en plein dans les deux omoplates. Non, j'étais là, pour aider à résoudre une espèce de foutue énigme entourant la mort de demi dieux, et pour ça, Anna ma fille, tu allais devoir te calmer et rapidos je te prie. Sauf que je ne retins pas le regard agacé, en direction de la sirène quand ils décidèrent de nous jouer la scène des retrouvailles avec Aaron. Moi et ma foutu impulsivité...Fallait vraiment que j'apprenne à la canaliser celle là :
"Je vais pas m'excuser. Tu penses sûrement que la vie est injuste, mais la vie est comme ça. Elle ne fait de cadeau à personne. Je t'ai rendu service, même si tu t'imagines que c'est tout le contraire. Tu devrais plutôt me remercier, mais je n'en attends pas autant de ta part."
Oui bah fatalement, si tu cherche les emmerdes ma cocotte, t'étonne pas de les trouver. Je posais à nouveau mon regard sur elle, un regard dur, comme je n'avais pas l'habitude de faire. Non généralement, c'était plutôt un regard enjoué quand j’accueillais les clients, voir blasé ou agacé quand Jack s'attirait encore des ennuies. Mais un regard d'une telle dureté. Ça ne m'arrivait jamais. Sauf, encore une fois lorsque je pensais à Hans. En attendant, si elle décidait de m'apprendre la vie, c'était un peu mort. Les porte dans la gueule, je m'en étais prise toute ma vie quasiment, et je continuerais de m'en prendre. Parce que c'est ça justement la vie. Une succession de porte dans la tronche, qu'il faut surmonter, sans jamais se laisser abattre, et sans oublier qui on était vraiment. C'était pour ça que j'avais décidé d'être tout le temps heureuse.
- Tu peux garder tes leçons de vies pour quelqu'un qui en a quelque chose à faire. Je ne t'ai pas attendue pour savoir qu'elle ne faisait pas de cadeau. Mais c'est vrai t'as raison je te dois des remerciements. Merci de m'avoir montré qui tu étais vraiment.
Allé BIM ! Prend toi ça dans les dents. Bah quoi, elle voulait des remerciements, non ? Elle les a eu. Je la remerciais pour m'avoir clairement montré que je m'étais trompé sur son compte. On n'était pas amie après tout. On ne l'avait jamais été. Ou tout du moins, on ne l'avait été que dans mon imagination. J'avais jamais eu de vrai amie fille. D'un côté, j'avais grandit, seule enfermé dans un palais, avec des parents qui tentaient de dissimuler le fait qu'il y avait un truc qui clochait avec ma sœur. J'étais pas débile. On ne passe des leçons, de princesse cadette à princesse héritière sans qu'il y ai un truc qui cloche avec la « vrai » princesse héritière. Mes parents pensaient sans doute, que si ses pouvoirs devenaient trop incontrôlable, elle serait incapable de prendre la tête du pays, et donc je pourrais le faire à sa place. Sauf qu'ils avaient clairement misé sur le mauvais cheval. Déjà, que les leçon « standard » ne m'intéressait pas des masses, des masses alors celles qu'avaient Elsa, je les avaient directement classé dans la catégorie « barbante ».
Mais, parce que je n'avais jamais eu de vrai amie fille, j'avais pensé que peut-être, Melody pourrait l'être, cette première amie. Sauf que j'avais fait une erreur de jugement, une de plus. Et c'était ce qui faisait le plus mal. J'en voulais à Melody, et j'en voulais à moi même pour avoir été aussi stupide et aussi naïve. N'avais-je donc rien retenue de l'histoire avec Hans ? De toute façon, j'avais pas spécialement envie de rester avec tout ce petit monde. Alors, me composant un sourire de façade je me tournais vers Athéna :
- Vous en faites pas, je sais mettre mes sentiments personnels de côté quand il le faut. Vous n'aurez plus droit à ce genre de règlement de compte à l'avenir. Je vais chercher Sandy et Jack, si ça vous dérange pas. Que je leur dise, que vous êtes revenu.
Sans accorder, un regard de plus au groupe, restant, je mit mes mains dans les poches de mon short, et me mit à marcher tranquillement vers la boutique. Maintenant, que j'avais le dos tourné, je pouvais retrouver ma tronche de six pieds de long. J'entrais dedans, prenant soin de refermer doucement la porte. Sentant que Jack, allait passer en mode meilleur ami poule, je préférais limiter les dégâts moi même :
- T'en fais pas, je vais bien. Juste un mauvais moment à passer. Disons que j'ai croisé quelqu'un que je n'avais pas spécialement envie de revoir.
Est-ce que c'était suffisant, pour éviter qu'on me tire encore plus les vers du nez, et qu'on parte dans une conversation déplaisante ? Eh bah au vu de sa tête, je supposais que c'était non. Génial... Il me faisait penser à Aster. Et c'est là, que je me disais qu'il y avait un petit trop de gens qui connaissaient bien . Sauf que là, où mon patron aurait prit sa grosse voix bourru et m'aurait dit « bon allé rouquine accouche, on va pas quand même pas y passer le réveillon, qu'est qui te chagrine ». Jack....Jack était Jack. Ça voulait toute dire, je pense. Il était une définition à lui tout seule.
"Juste un mauvais moment a passer ?" Il mit sa main sur ma tête, je le sentais pas d'un coup "Tu vas voir, je vais te le faire passer ton mauvais moment..."
Oookay, là clairement, on s'était mal comprit. Il avait le regard qui disait clairement « je vais allé trouver le responsable de tout ça et lui casser la figure ». Sauf, qu'apparemment, il y avait comme qui dirait un quiproquos sur la personne à l'origine de tout ça. Je n'avais jamais eu l'intention de revoir Melody, parce que je n'en avais pas l'envie. On s'était tout dit à Neverland, si elle voulait parcourir les mers en solitaire en se disant qu'elle était seule, et que personne n'était digne de son auguste confiance, et qu'utiliser les gens comme des pions, c'était bien mieux. Grand bien lui fasse, j'avais pas l'intention de lui courir après. Mais, c'était pas pour autant que Aaron, était responsable de quoi que ce soit. Le soucis c'était avec Melody, pas avec lui. Aussi, m'empressais-je de choper le bras de Jack, qui me lança un regard noir, avant de se rendre compte que c'était moi, qui l'empêchait d'y aller :
"Qu'est ce qu'il y a ? Promis, je le défigure pas a vie"
T'es mignon, tu le défigure pas tout court, il t'as rien fait. Tu vas te calmer, et me laisser gérer la situation
- Ça suffit Jack c'est pas sa faute dis-je fermement
"Pas sa faute ? Alors pourquoi depuis qu'il est la tu as arrêter de sourire hein ? Et ne me parle pas de ce truc. Ça va juste m'énerver encore plus"
Bon heu et sinon c'est ma vie hein. Je souris quand j'ai envie, et j'arrête de sourire quand j'en ai envie. Non mais c'est dingue ça ! Si on devait allé casser la gueule à toute les personne qui font que j'arrête de sourire, on serait pas sortie de l'auberge. En quelle langue, est-ce qu'il fallait dire que mes soucis, c'était mes soucis, et que je les réglais par moi même. Je détestais qu'on interfère dedans, meilleur ami ou pas.
- Parce que c'est ma faute si je me suis fait des films. Pas la sienne. Alors arrête. Et je suis parfaitement capable de me défendre toute seule, j'ai PAS besoin d'un chevalier servant. Et tu vas effrayer Sandy si ça continue. Écoute, on est là pour une chose, trouver pourquoi ces trois demi dieux sont morts. Alors, est-ce qu'on peux tenter de mettre nos différents de côté, pour se concentrer sur cette histoire ?
Je lui adressais un regard sévère, tout en faisant signe à Sandy, que ça va, tout était sous contrôle, je gérais la situation. Même si en fait, je gérais quedalle. Sauf, que ce n'était pas respectueux pour elle, de nous foutre sur la tronche avec Jack. Aussi, essayais-je de la rassurer, de montrer que tout allait bien et qu'on allait pas s'écharper d'un moment à l'autre. Du moment, qu'il enregistrait bien ce que je disais, ça devrait aller. Enfin, j'espère. Non parce que dans le genre bourrique, j'admettais qu'on faisait une belle paire lui et moi. D'ailleurs il ouvrit la bouche comme pour riposter, et jeta un regard à Sandy. Voiilààà, pense à Sandy, qui n'a pas spécialement envie d'assister à une dispute :
"Tiens, essaie celle la, elle sera mieux." lui dit-il avec un sourire sympa en lui tendant une nouvelle robe.
J'espérais honnêtement que ça y est, on allait ENFIN en rester là, et que je pourrais passer à autre chose. Genre me focus un peu plus sur la raison de notre présence à la Nouvelles Orléans. J'étais pas là pour Aaron et Melody de base. Et j'aimerais assez, arrêter de me laisser distraire toutes les 30 secondes par l'un ou par l'autre. Donc, j'allais me reconcentrer un peu, arrêter de me disperser à droite à gauche. Et peut-être qu'enfin je pourrais être utile à quelque chose dans c'thistoire. Sauf, que évidemment, Jack lui n'avait pas l'intention d'en rester là, non mais quel tête de pioche c'est pas possible....En mode franchement blasé, je le regardais se tourner vers moi, avec un sourire ironique limite forcer, tout en se mettant à battre des cils
"Mhhhh si nos différents font que ça te rende triste... non." Dit-il catégorique. Agacée, je m'apprêtais à lui répondre, mais il leva le doigt pour me faire taire et continuer "MAIS ! Je consent a épargner sa vie a une condition : il ne s'approche plus de toi"
Mais ouiiii bien sur, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu tout le monde sait ça. Désolée mais le pays des bisounours et des licornes, c'était pas ici. On était sur terre dans le monde réel. Et mon meilleur ami, rêvait clairement en couleur. Il était pas ma mère, il était pas mon père non plus, vu qu'ils étaient morts. ET, il n'était pas Elsa. Donc en gros, je suis majeure et vacciné, et je suis assez grande pour prendre ce genre de décision. Interdire à Aaron, de s'approcher de moi, c'était puérile et je ne cautionnais clairement pas. Aussi le fusillais-je du regard, sans me laisser avoir par son air angélique. Un peu plus, et on aurait pu voir une auréole apparaître au dessus de sa tête. Comme si je pouvais me laisser berner par ça....
- JE décide de qui m'approche ou non. Tu n'as pas à le faire à ma place. Tu es mon meilleur ami, je sais que tu veux juste me protéger. Mais encore une fois, je sais me défendre toute seule
"Tu sais te défendre toute seule ? Alors fais le au lieu de subir les événements comme ça." Dit-il en me prenant par les épaules et en me regardant droit dans les yeux " Bas toi ! Bon sang tu es Anna d'Arrendelle ! T'es la fille la plus merveilleuse que je connaisse. T'es drôle, forte, intelligente, belle... tu vas pas te laisser doubler par une poiscaille quand même !" Il fit une petite pause en souriant "Parce que c'est elle non que tu as croisé. Alors on vas te trouver de jolies fringues et tu vas t'en aller botter le cul de cette sirène ok ? Faut se battre pour les choses que l'on veut vraiment, tu le sais mieux que quiconque non ?"
D'a...ccord. Est-ce qu'on venait tout juste de débarquer dans la quatrième dimension ? De lobotomiser mon meilleur ami ou bien il y avait que moi qui était totalement largué, et qui le regardait comme s'il me parlait chinois ou une toute autre langue que je ne comprenais pas ? Parce que j'avais un peu la sensation que la conversation, avait dévié vers un sujet que je ne comprenais et/ou ne maîtrisais pas du tout. Mais c'est pas grave, au moins il avait plus envie de partie en mode rambo déglinguer Aaron. C'était déjà ça de gagné. On avait évité la catastrophe, OUF ! Note à moi même, remercier tous les dieux d'Arendelle, dès que je le pourrais, pour une fois être de mon côté.
- Heuu je suis pas certaine qu'on parle encore de la même chose. C'est pas grave. L'important c'est que tu te sois calmé, en revanche pour les fringues c'est non d'avance. Celles que j'ai me conviennent parfaitement et puis c'est pas que j'ai pas confiance en tes talents de relookeur mais bah si quand même un peu. Allez, on ferait mieux d'y aller Athéna est revenu. Je lui adressais un regard goguenard avant de reprendre je te servirais même de bouclier si tu veux.
"T'en fais pas, je sais courir vite au pire." Repondit-il avec un petit rire, avant de m'adresser un clin d'oeil. "Mais tu devrais preter plus d'attention aux conseils de ton ami. Profite de l'occasion et saute lui dessus"." Sandyyyyyyyyyy ????" Appela-t-il en s'éloignant
Booon, j'avais rien capté mais c'est pas grave. La sonnerie de mon téléphone, interrompit de toute façon le fil de mes pensées. Je venais de recevoir un message d'Aaron :
"Mel va bien. Je l'ai retrouvée. Je t'avais dit que je te préviendrai par texto. :-)"
Merci, mais j'étais un peu là au moment des retrouvailles. Je m'apprêtais à répondre un peu agacé que j'aimerais ne pas aborder le sujet « Melody » quand la sonnerie m'indiqua qu'un autre message arrivait :
"T'es fâchée ?"
Non mais ils avaient quoi tous aujourd'hui ? C'est pas parce que, je j'affiche pas un sourire colgate, que je suis forcément fâchée. Arrêter de me casser les pieds avec cette histoire c'était en option ou pas du tout ?
" :decy: j'ai trouvé ce smiley. Je ne savais pas que je l'avais. Regarde, il fuis ! Il a peur de toi. :-) Lapin : 0 - Anna : 1"
J'émis un « tch » amusé, avant de remettre le téléphone dans ma poche de pantalon. Jack venait de revenir, avec Sandy. Ça voulait dire qu'on y allait pour de bon cette fois. Nous sortîmes tous les trois, et je me promis de trouver un petit moment, pour m'excuser au prêt de Sandy, pour la pseudo dispute dans la boutique. Jack quant à lui, jeta un regard en arrière et se plaça devant moi, pour marcher à reculons articulant un machin qui ressemblait à « ils ne sont pas ensemble » mais comme je savais pas lire sur les lèvres, je ne faisais qu'émettre une supposition. Je me contentais donc, de tourner mon indexe autour de ma tempe en riant. Ok c'était peut-être un gamin, sans aucun instinct de survie et un peu trop possessif mais en tant que gardien de la joie, je l'admet il gérait.
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
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Jack et Sandy étaient partit en direction de la boutique et Anna n'avait pas tardée à les rejoindre. Je m'en voulais de la mettre dans une situation pareil. Melody lui avait dit qu'elle pensait avoir bien agis, mais on savait tous les trois que ce n'était pas le cas. Par le passé, la jeune femme avait fait confiance à la sirène et elle s'en était voulue, car ça lui était retombé dessus. Je savais ce que ça faisait de se faire trahir par une Melody en colère. Je savais aussi ce que ça faisait de se prendre des coups de sa part. Je l'avais regardée quelque instants, avant d'observer Anna rentrer dans la boutique. Je ne voulais pas qu'elle souffre, qu'elle se sente mal à l'aise ou en trop dans cette aventure. Elle y avait sa place autant que quiconque et elle ne devait pas être triste. Après une petite hésitation et tout en entendant Melody et Athéna parler, j'avais sortit mon portable et j'avais commencé à textoter un message pour la jeune femme rousse.
« Mel va bien. Je lai retrouvée. Je t'avais dit que je te préviendrai par texto. :-) xD »
J'espérais que ça la ferait sourire, même si j'évoquais une nouvelle fois Melody. Mais je voulais lui montrer que je tenais toujours parole et que je serai toujours là pour elle. Je lui avais dit que je la préviendrai quand je retrouverai Melody et même si on l'avait retrouvée ensemble, au moins j'avais tenu parole et je lui avais envoyé le message. Puis, j'en avais envoyé un autre disant : « T'es fâchée ? ». Je savais qu'elle en voulait à Melody, mais je me demandais si elle m'en voulait à moi aussi pour être toujours un peu trop proche de la sirène après tout ce qu'elle nous avait fait à tous les deux.
« :decy: j'ai trouvé ce smiley. Je ne savais pas que je l'avais. Regarde, il fuis ! Il a peur de toi. :-) Lapin : 0 - Anna : 1 »
C'était le dernier petit texto pour la faire sourire une nouvelle fois et tenter de faire passer la pilule.
« Je me demande si ils ne cherchaient pas de l'aide. » dis-je en tentant de rattraper mon retard sur la conversation entre Melody et Athéna. C'était bizarre de les voir discuter toutes les deux. « Si je souhaitais entrer en contact avec un dieu, je me rendrai forcément à Storybrooke. C'est là bas où ils sont allés. Et ce n'est peut-être pas un hasard si ils venaient d'ici. Il y a un refuge pour demi dieux et créatures à la Nouvelle Orléans. Enfin, un endroit où... ils sont en sécurité. »
Je n'osais pas trop dire à voix haute le fond de ma pensée. En réalité, par "en sécurité", j'entendais qu'ils étaient loin de leurs parents. Car dans ce lieu, on ne pouvait pas sentir leur aura, ce qui facilitait leur vie. Les dieux étaient du genre à abandonner leurs enfants. Je me demandai même pourquoi ils en faisaient. Certains s'était rassemblés à Londres, d'autre dans d'autres villes et il y avait un petit groupe à la Nouvelle Orléans. Je ne savais pas précisément où, mais Egéon était en contact avec l'un d'entre eux.
« Si ils avaient besoin d'aide ou de voir un dieu... Pourquoi ne pas en appeler mentalement ? Leur parent divin par exemple. » demanda la déesse avant de plisser les yeux. « C'est quoi cette histoire de refuge ? »
C'était justement pour cela qu'ils n'auraient pas simplement contacté un de leurs parents. Déjà, parce qu'ils n'auraient pas eu la garantie d'obtenir une réponse et ensuite, parce qu'on leur aurait posé des questions. Sans doute que les demi dieux qui étaient partit pour Storybrooke, ne s'attendaient pas à ce qui allait leur arriver. Je m'étais passé une main sur la blessure de mon bras qui me tirait un peu. Ca me rendait nerveux toutes ces pensées et ce qui nous arrivait. J'avais observé une nouvelle fois Melody. Elle semblait vraiment aller bien et ne rien avoir. Peut-être que son côté sirène la protégeait. Je l'espérais. Je souhaitais vraiment qu'elle s'en sorte.
« Ils ont surement peur de... vous... » dis-je en regardant ailleurs. « La plupart se cachent depuis longtemps. Je ne sais pas exactement ce qu'ils ont vécu, mais certains ont beaucoup soufferts. Ils se sont rassemblés pour ne plus vivre seul, pas nécessairement pour vous faire du mal. » ajoutai-je avant de porter mon attention sur Melody. Le groupe d'Egéon était un groupe à part. Mais pas tous les demi dieux éprouvaient la même haine pour Olympe. « Egéon était en contact avec l'un d'entre eux. C'est grâce à l'ami en commun qu'ils avaient et qui a appris la magie à Egéon, ou du moins certaines bases. Je n'en sais pas plus, à part son nom. Un certain Orphée je crois. »
J'étais sur le point de tourner la tête vers Melody pour lui demander confirmation, mais la déesse avait ouvert la bouche pour parler et je m'étais stoppé.
« Orphée ? » demanda t'elle avec un air surpris, comme si elle avait déjà entendue ce nom quelque part. « Qu'est ce que tu sais de lui ? »
Est ce qu'elle nous cachait quelque chose ? Devais-je en dire plus ? En réalité je n'en savais pas d'avantage, en dehors du fait qu'il avait réussi à rassembler des demi dieux et créatures autour de lui. Enfin principalement des demi dieux à ce que je savais. Tout l'inverse d'Egéon qui misait plus sur la force des créatures aquatiques que l'esprit de ses semblables. J'étais hésitant au fait de continuer à parler, mais la déesse sembla préoccupée par autre chose. Elle s'était stoppée, perdue sans doute dans ses pensées, puis elle avait une nouvelle fois ouvert la bouche, les yeux perdu dans le vide.
« Hippolyte est morte. » annonça t'elle. « Définitivement cette fois. »
Mon coeur se stoppa quelques instants à l'annonce de la nouvelle. Je n'éprouvais rien pour la jeune femme et je ne la connaissais pas vraiment, en dehors de ce que Egéon m'en avait dit et de ce dont j'avais été le témoins. Mais le fait de savoir qu'un autre demi dieu était mort et qui plus est, un de ceux qui comptait pour les dieux, ça me fit en avoir le tournis. Ca voulait dire que les demi dieux étaient réellement condamnés ? Ou du moins ceux qui avaient des marques sur le corps ?
« Je le trouverai. » murmura t'elle pour elle même ou plutôt pour la personne avec qui elle devait parler par la pensée.
J'étais resté focalisé sur la nouvelle, et une phrase que Melody m'avait dite était revenue à mon esprit.
« Egéon est mort, c'est ça ? » lui demandai-je sans réellement attendre une réponse. Est ce que lui aussi avait été touchée par ce mal ? Je ne savais pas si j'éprouvais de la peine ou non à l'annonce de sa mort. On avait passé une grande partie de notre enfance ensemble. Et même si il avait fini par mal tourner, il avait toujours été là pour moi et j'avais la sensation d'avoir toujours veillé sur lui du mieux que je pouvais. Mais aujourd'hui s'était fini. Je m'étais toujours demandé ce qui se passerait si un jour on se recroiserait. Ce qu'on pourrait se dire... Mais désormais je n'aurai jamais ma réponse. Et Melody n'aura jamais plus son frère à ses côtés.
« Je suis désolé... » dis-je sans trop savoir quoi dire d'autre. D'ordinaire je lui aurai dit que je serai toujours là pour elle, pour prendre soin d'elle et la protéger, mais aujourd'hui je ne pouvais plus formuler une telle promesse. Je voulais juste faire le maximum que je pourrai pour qu'elle ne souffre pas trop de son absence...
« Deux autres demi dieux sont morts... » annonçai-je au restant du groupe qui venait de quitter la boutique. Mieux valait leur dire de suite, pas qu'ils sortent tout heureux de leur séance shopping en hurlant et en montrant leur joie à tous, alors qu'à côté de ça, Melody devait souffir tout comme Athéna. Mon regard avait croisé celui de Anna. Je me demandais ce que ça lui ferait le moment venu...
Emmet Miller
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« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
J'avais pris une brindille d'herbe que j'avais porté à ma bouche comme faisaient les plus grands cowboy de notre génération. C'était un genre de films que j'aimais beaucoup et John Wayne devait faire partie de mes acteurs préférés. Ces hommes avaient du courage et ils menaient leur quête jusqu'au bout, quel qu'en soient les risques. Et puis ils avaient du boulot avec ces indiens. J'avais toujours la sensation qu'ils passaient leur temps à brailler. Pourquoi ils ne faisaient qu'hurler pour prévenir de leur attaque ? Ils n'aimaient pas l'effet de surprise ?
J'étais resté près d'une dizaine de minutes à attendre que Pascal Méléon fasse appel à sa copine. Je ne comprenais pas en quoi elle nous permettrait d'arriver plus vite sur place. Quoi qu'il en était, on n'avait toujours aucune idée d'où se rendre. Notre objectif principal était de retrouver Melody afin de l'interroger et de lui poser les bonnes questions. Elle ne pourrait pas échapper une nouvelle fois à un interrogatoire dans les règles. C'était la police qui se pointait chez elle ! Ou plutôt un flic un peu bizarre qui ne m'inspirait pas confiance et un ancien flic qu'elle avait réussie à plaquer au sol. Depuis, je m'étais remis à la muscu. Mon égo en avait pris un coup.
« Il faut que je sorte des draps propres ou ton copain a réussi à vous dégoter un tapis volant ? » demanda une voix derrière moi. J'avais tourné la tête. Il s'agissait de Morgan qui émettait un faible sourire.
« T'en penses quoi de lui ? »
Mon ancien supérieur avait mis du temps avant de répondre. Sans doute qu'il réfléchissait de quelle manière m'avouer qu'il avait appris que Pascal Méléon était un faux flic, qui sévissait dans les rues de Storybrooke et qui allait m'être d'aucune utilité.
« Je pense que t'as besoin de lui. »
Ce n'était pas du tout le genre de réponses que j'attendais. Il aurait pu se contenter de se taire, ça m'aurait beaucoup plus servis.
« Il n'y croit pas une seule seconde. C'est une perte de temps de l'emmener avec. »
« Personne t'y a forcé. » ajouta Morgan, tandis que je mâchouillai un peu plus fort ma brindille.
« Je vais voir ce qu'il fiche. » dis-je en m'éloignant de Morgan pour contourner la maison et retrouver Pascal.
« Emmet ? » m'interpella mon ami. « Dès que tu l'auras retrouvée. N'agis pas comme un con. On n'est pas forcément coupable parce qu'on sait des choses que les autres ignorent. »
Il croyait quoi ? Si j'avais voulu, j'aurai pu lui faire mal à cette Melody quand je l'avais eu à ma merci dans cette chambre d'hôtel, lors de notre Zoofari. Je ne la croyais pas coupable. C'était une fille bien qui avait juste eu une sale vie. Elle devait avoir une raison de s'être trouvée au même endroit au même moment. Peut-être qu'elle était complice de quelque chose, mais la seule chose qu'elle avait à se reprocher, c'était de servir d'alibi à un salaud sur qui j'allais mettre la main.
A peine j'avais fait le tour de la maison, qu'au loin je pouvais voir une jeune femme blonde discuter avec le shérif d'un air agacé. Ca devait être elle sa copine. Elle habitait en ville ? Comment avait elle fait pour trouver notre adresse si rapidement. On n'avait pas été suivi, j'avais bien vérifié durant tout le long du trajet.
« Tu me déranges pour des broutilles. » lui dit-elle avant de remarquer enfin ma présence. Elle se tourna dans ma direction et m'observa de haut en bas avant d'émettre un magnifique sourire. « Pourquoi tu n'as pas commencé par les réjouissances ? »
La jeune femme avait posée la main sur le torse de son compagnon avant de le pousser un peu afin de s'approcher de moi. J'avais secoué légèrement la tête en souriant. Allons donc. Elle allait jouer le rôle du gentil flic ? Elle comptait me passer les menottes ? Une fois à ma hauteur, elle m'avait tendue la main en se présentant.
« Je m'appelle Aryana Cloud-Sandman. Je n'ai pas l'impression de vous avoir déjà rencontré, monsieur... ? »
« Emmet. » répondis-je en entrant dans son jeu et en lui serrant la main.
« Cela veut dire vérité en hébreu. » ajouta t'elle. « Il suffit de vous suivre pour trouver la lumière ? » acheva t'elle avec un magnifique sourire. J'avais gardé sa main afin de l'amener vers moi, avec le même sourire qu'elle me faisait.
« Et vous savez ce que Aryana signifie en allemand ? » lui demandai-je tandis qu'elle haussait un sourcil intriguée. « Onvasepasserdevous. De vous deux même. » ajoutai-je en lui lachant la main et en m'éloignant des deux flics, bon et mauvais...
Une fois de l'autre côté de la maison, je venais de retrouver la jeune femme adossée contre mon 4x4. Pendant une fraction de seconde, j'étais resté dubitatif avant de tourner la tête vers Pascal et de le voir au loin... tout seul. Hein ? Il s'était passé quoi là ?
« Vous êtes bien effronté. C'est surement pour entretenir votre côté mauvais garçon. »
Ma main s'était instinctivement dirigée vers mon holster. Mais je n'en avais pas sortit mon arme. Quelque chose dans tout ça m'intriguait et me mettait mal à l'aise.
« Vous allez faire quoi ? Me tuer ? » dit-elle en riant un peu.
« Qu'est ce que ça signifie tout ça ? »
Quelque chose ne tournait pas rond. Soit j'avais des hallucinations, soit il se passait quelque chose, ici et maintenant. Quelque chose qui ne m'inspirait pas confiance.
« Vous étiez là bas. »
« Et maintenant je suis ici. » me coupa t'elle avant que je tourne la tête vers le perron de la maison afin de voir si Morgan s'y trouvait. On me faisait une farce ? Il n'était pas là, sans doute déjà en train de se préparer une boisson chaude à l'intérieur en fêtant notre départ.
« Vous avez vraiment l'air de n'être au courant de rien. » ajouta t'elle en m'observant attentivement. Je ne savais pas à quel jeu ils jouaient, mais ça devait cesser.
« Poussez vous de ma voiture. Je n'ai plus besoin de vous. Amenez votre shérif à la maison, faites lui des mamour et oubliez ce que vous savez sur cette affaire. »
Elle roula des yeux tandis que son chers et tendre nous avait rejoins. Puis elle me prit la main et j'eu un mouvement de recul. Mais elle me maintenait fortement serré et je ne pu m'en détacher. Quelque chose clochait vraiment !
« Ca suffit ! » lui hurlai-je dessus.
« On pense qu'on est un gros dur parce qu'on a des biceps, qu'on est grand, qu'on est beau et bien bâti ? » se moqua t'elle. « Détendez vous mon grand. Ca ne sera pas long. »
« Quoi ? » murmurai-je tandis qu'elle tendait la main à Pascal et qu'on disparu dans un flash de lumière.
Nouvelle Orléans, 31 octobre 2016, 8H45...
J'étais penché devant la fontaine en train de vomir. Ca faisait déjà deux fois. Quelque chose venait de se passer et avait totalement déréglé mon estomac. Je n'avais pas vomis depuis 1993 ou quelque chose comme ça. J'avais tenté du mieux que je pouvais de m'essuyer la bouche en passant ma manche dessus. Puis, j'avais observé le cygne qui me fixait du coin de l'oeil. Ce n'était pas un cygne ordinaire, car celui ci était fait de pierre. J'allais mal, très mal.
« Oui, on sait, le cygne vous regarde. »
J'avais tourné la tête dans sa direction, avant de la secouer faiblement de gauche à droite et de porter un regard réprobateur à la jeune femme, ou à quoi que ce soit qu'elle était. Bon sang, qu'est ce qu'elle était ?
« C'est arrivé même aux meilleurs, rassurez vous. Shakespeare ne l'a pas bien supporté non plus. »
Elle racontait n'importe quoi. Même si j'étais prêt à croire n'importe quoi... Je m'étais tourné après m'être passé de l'eau sur le visage et de boire quelques gorgées à la fontaine, avant de cracher l'eau par terre.
« Putain, qui êtes vous ? Et c'est quoi tout ça ? Et on est où ? »
Aryana croisa les bras d'un air agacé et répondit mécaniquement :
« Aphrodite. Une ville. Nouvelle Orléans. »
J'avais passé une main sur mon visage. C'était quoi ces mots ? Dans le désordre ? Dans l'ordre ? Aphrodite quoi ? Comme la déesse aux mille fesses, comme le disait si bien la chanson ? Ville, comme là où on était ? Et Nouvelle Orléans, comme... Cette fois ci j'avais sortit mon arme et je l'avais pointé dans sa direction. Elle n'avait même pas bronchée.
« On est à la Nouvelle Orléans, c'est ça ? » demandai-je tandis qu'elle hochait la tête en guise de réponse. « Vous savez quelque chose sur ce qui est arrivé ici ? Vous y êtes pour quelque chose ? » Ma main tremblait.
« Tout ce que je sais, c'est qu'il y a des hôtels très confortables dans le quartier français. » dit-elle avec un sourire suave, tandis que je tournai la tête pour voir ce qui nous entourait. Pascal était là lui aussi, mais un peu plus loin.
J'avais le choix : tirer et oublier, ou tenter de comprendre. Cruel dilemme. Je ne pouvais pas en rester là et quelque chose me disait que cette femme n'avait rien d'ordinaire et qu'elle possédait sans doute des réponses à mes questions.
« Melody Blackstorm. C'est comme vous ? Elle peut faire ça ? Vous êtes combien en tout ? C'est quoi votre délire ? C'est votre ville ? Vous vous cachez là bas ? »
Elle grimaça de dégoût.
« Ah quelle horreur ! Me comparer à cette sardine ? Elle est incapable de faire la moitié des choses que je fais. » dit-elle avec un ton supérieur, tandis que je débloquai le chien de mon arme. « Tirez allez y. Vous verrez bien. » acheva t'elle en haussant les épaules.
J'hésitai. Si je la butais sans raison, on m'en voudrait encore une fois. Et puis il y avait ce Pascal qui n'avait pas l'air très anxieux à l'idée que je tue sa copine. Quelle copine... ! Après une petite minute de silence, j'avais remis la sécurité et rangé mon arme.
« Je m'en moque. Je veux la retrouver, c'est tout. Et à moins que vous ayez les même réponses qu'elle, j'ai juste besoin de quelqu'un pour me conduire jusqu'à la... sardine comme vous dites. »
« Elle ne doit pas être loin. Je perçois sa présence. Mais... je ne vais pas vous aider d'avantage. Vous ne le méritez pas. Et je lui en veux toujours à lui. » dit-elle en désignant Pascal du bout des doigts. « Vous êtes de grands garçons. Je suis sûre que vous allez vous en sortir. »
J'aurai pu agir autrement. Jouer le parfait ancien flic. Mais quand elle s'était tournée en direction de Pascal et qu'ils s'étaient remis à parler, j'avais disparu. Pas comme elle évidemment, mais je n'étais pas décidé à rester avec eux. Si Melody Blackstorm était ici, je la trouverai et sans leur aide.
Anna D'Arendelle
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Booon, avant toute chose, il fallait quand même que je fasse la remarque. Mais bon sang Aaron, avait autant de tact qu'un éléphant ! On ne balance pas les choses comme ça à la figure des gens ! Ça ne se fait pas pas ! Jack et moi, on pouvait encaissé c'était pas le soucis. Ce qui m'inquiétait le plus, c'était Sandy. La pauvre, avait tendance à tout tourner au drame et à fondre en larme à la première occasion. Et lancer d'un coup comme ça qu'on en avait deux de plus qui étaient morts, bah franchement ça n'aidait pas. En guise de réponse, j'enfouis mes mains dans les poches de mon short, avant de prendre un air sur de moi et déterminé :
- Alors il faudrait qu'on s'y mette sérieusement
Je l'avais dit non ? Qu'il fallait que je me reconcentre un peu, et que j'arrête de me disperser tout le temps. Bah voilà, c'était chose faite. C'était pour cette histoire de demi dieux que j'étais venu ici, de base. Pas pour chercher Aaron ni Melody. Je n'avais qu'à me dire que ce n'était qu'un mauvais moment à passer, et qu'une fois que tout ça serait terminé, je reprendrais le cour normal de ma vie, sans me préoccuper de ce qui passait ou non de son côté à elle. Au final, c'était ce qu'il y avait encore de mieux à faire. Alors, j'allais continuer sur cette voix là, en mettant mes sentiments personnels de côté. Des fois, on est obligé de s'allier, même avec des gens qu'on n'apprécie pas plus que ça pour une bonne cause. Aaron hocha la tête en guise de réponse :
« Ok. Faudrait commencer par trouver Orphée.»
Quelques secondes s'écoulèrent sans qu'il ne se passe rien, m'arrachant un froncement de sourcil. Oui, tout ça c'est super génial mais ça serait encore mieux, si on savait où et comment le trouver. Au final, il se tourna vers Athéna et Melody pour chercher de l'assistance. Oookay, je venais de comprendre, il avait pas la moindre idée de comment on faisait ça. Eh ben, on n'était pas sortie de l'auberge. Heureusement, la seule déesse de notre groupe, sembla prendre les choses en main, au vu de l'air concentré qu'elle affichait. Sans doute un genre de gps divin ou je sais pas quoi. J'y connaissait rien moi dans ce domaine, alors je laissais faire les pros, me contentant de suivre le mouvement, dès qu'elle se mit en marche, toujours les mains dans les poches. J'en profitais pour admirer un peu la ville. Ça n'avait absolument rien à voir avec Storybrooke, la ville en elle même, paraissait constamment joyeuse de par la manière dont était faite les maisons, ou même les quelques personne que l'on trouvait dans la rue. Nous débouchâmes finalement, dans un autre quartier, des gens semblaient s'affairer afin de préparer ce qui semblait être une cérémonie funèbre. Sans doute, que c'était prévus pour la soirée, après tout on était Halloween. Il y avait aussi tout plein d'affiche un peu partout, pour des concerts de Jazz. C'est vrai que ça prenait ses origines ici. Je l'avais lu, une fois dans un bouquin quand j'étais encore au lycée. Autant dire que ça commençait un peu à remonter. Accélérant un peu le pas, je remarquais diverses devanture de restaurant, fermé pour le moment, d'un côté il n'était que huit heure du matin. Mais, en allant regarde ce qu'ils proposaient d'un peu plus prêt, je pouvais lire les noms de Gumbo, Jambalaya, Po boy, avec les descriptions des plats ainsi qu'un grand choix de fruits de mer et de poisson. En tout cas, ça avait l'air appétissant.
Comme on était tous un peu éparpillé, étant donné qu'on marchait pas au même rythme, je me dit que si je ne les perdais pas de vu, je pouvais continuer de flâner un peu. Tournant la tête, je remarquais que Aaron, était arrivé à ma hauteur. Curieuse, je le regardais sortir son portable, qu'il me mit sous le nez pour y lire un texto qui venait de mon portable mais qui n'était clairement pas de moi :
« Tu crois que j'ai mes chances avec Jack ? »
Bon au moins, il s'était rendu compte que ça ne venait pas du tout de moi, c'était déjà ça de gagner. Mais cela n'empêcha pas le froncement de sourcil en listant le message un peu plus attentivement. Le tout avant de relever la tête vers Aaron et d'éclater de rire :
- Vu comme c'est partis je crois que t'as toute tes chances. Non mais quel imbécile ! Je comprends mieux pourquoi je trouvais pas mon portable ce matin.
Parce que Jack, envoyait un texto à Aaron, en se faisant passer par moi. Il n'allait pas s'en tirer aussi facilement, et un sourire malicieux étira mes lèvres. J'allais bien m'amuser je le sens avec cette histoire. Pour une fois, ce n'est pas Jack qui allait s'amuser à me faire tourner en bourrique. Non, ça serait l'inverse. Mais, j'attendrais le bon moment, pour relancer le sujet sur le tapis. Histoire que ça soit encore plus embarrassant pour lui. C'était pas ma faute après tout hein, c'était la sienne. Il avait voulut jouer au plus malin, bah il allait se faire prendre à son propre jeu. En tout cas, ça avait l'air de faire rire Aaron aussi, pendant qu'il rangeait son téléphone dans sa poche :
« Ronron... C'est amusant comme surnom. »
C'est surtout très Jack, je veux dire moi il m’appelait bien « Nana ». Bon ça c'était sans doute, parce que j'avais eu la bêtise de lui dire que quand, j'étais petite j'arrivais pas à dire « Anna », et donc je disais que je m’appelais « Nana ». Depuis, c'était mon surnom officiel. Et puis, c'était amusant, donc je le laissais faire. C'était pas comme si ça me dérangeait après tout. Aster m’appelait bien « rouquine » et je m'en formalisais pas. Donc, je pouvais bien laisser mon meilleur ami, utiliser un surnom lui aussi.
« Tu sais quoi ? » Il hésita un instant « J'ai la sensation qu'on pourrait les faire se rencontrer... Rebekah et Jack. Ça pourrait coller. »
Ah oui, Rebekah...Je l'avais rencontré le premier soir à Conney Island. Elle s'était autoproclamé ma « sœur de coeur », autant dire que j'avais pas tout a fait la même vision de notre relation. Je la cataloguerais plus dans la catégorie « connaissance qu'on a pas envie de connaître plus ». Elle était, casse pied et pas dans le bon sens du terme. Je veux dire. Jack est casse pied, je le reconnais. Mais c'est un gentil casse pied. Je veux dire, par là, que même si je m'énerve souvent après lui, c'est sa manière d'être de fonctionner. C'est et ce sera toujours un gamin. Et comme j'avais pas envie qu'il grandisse et qu'il change, parce que ça faisait partie intégrante de sa personnalité. Il était du genre gentil casse pied. Rebekah, elle...Bah elle me tapait sur le système, mais genre lourdement. Le premier soir, comme il faisait chaud, et que j'avais mon maillot de bain, on a décidé de se baigner, sauf que son groupe nous a piqué nos fringues et qu'il a fallut allé les récupérer. Autant dire, que le courant qui avait déjà du mal à passer, avait eu encore plus de mal. Mais c'est vrai, qu'au fond...J'étais sûr qu'on pouvait les maquer ensemble ces deux là. Aussi, me tournais-je vers Aaron, lui jetant un regard amusé :
- Chiche ? La prochaine fois que je viens à Conney Island je l’amène avec moi, on les colle ensemble pendant le restant du séjour.
Bah quoi ? Je me préoccupais de la vie sociale de mon meilleur ami. C'était mon rôle après tout, de lui trouver une relation stable. Et puis comme ça, il arrêterait de me piquer mon téléphone, pour envoyer des textos débiles à Aaron. D'ailleurs ce dernier sourit faiblement et hocha la tête :
« Ça serait chouette oui. »
J'eus un petit sourire à mon tour, avant de replonger dans mes pensées. La tension, semblait avoir disparût, et on était à nouveau en train de discuter, tranquillement, comme la dernière fois que nous, nous étions vu. Sans doute, était-ce le moment de « crever l’abcès » et de mettre certaine chose à plat :
- Écoute, je suis désolée pour ma...manière de me comporter depuis qu'on s'est revu. C'est juste qu'au fond, je crois que j'envie un peu votre relation avec Melody. Cette capacité, que tu as d'être toujours là pour elle, même après ce qu'elle a fait. C'est quelque chose que j'admire. Sans doute, parce qu'au fond je sais que moi j'en suis pas capable.
Mon regard se perdit dans le vide. Ça faisait pratiquement un an quand on y repensait depuis la dernière fois. Pourtant, il y avait comme un « blocage », disons que il y avait rien à faire, je n'arrivais pas à pardonner à Melody ce qu'elle avait fait. Alors oui, je lui en voulait. Et oui, j'enviais un peu Aaron, de réussir à passer outre, et d'être toujours là pour elle. Parce que je sais que moi, à l'heure actuelle, je n'y arrivais pas. Et je ne sais franchement pas, si j'y arriverais vraiment un jour. C'est le genre de blessure, qui met du temps à cicatriser, ou qui reste à vif pendant toute une vie. Et comme ma vie, était bien plus courte que la sienne, ça serait vite réglé. Je secouais la tête de droite à gauche, j'avais été honnête, c'était tout ce qu'il me fallait, pour arrêter d'être autant distraite. En fait, j'avais l'impression d'être plus légère. Alors, un vrai sourire éclaira mon visage. Ça faisait du bien, de temps en temps de se libérer de ce qu'on avait sur le cœur. Un coup d'oeil à mon portable m'indiqua qu'il était neuf heure, et un coup d'oeil autour de moi, que ça faisait un petit moment déjà qu'on marchait, et qu'on avait fait une sacrée trotte mine de rien depuis la fontaine au cygne.
Jack Overland
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Jack & Beaucoup de monde " :notme: Personne n'échappe a Jack le Ninja ! :notme: "
Le vent dans les cheveux, le soleil sur la peau et.... un beignet dans la bouche. C'était fou comme ces machins la partaient vite. Il ne 'en restait que la moitié d'un paquet, et déjà je plongeais la main dans le sachet pour en tirer un nouveau. Autant le dire, l'ambiance n'était pas éléctrique dans le groupe. Pour un peu je me serai dit que le gardien de la Dépression était parmi nous, enfin en admettant qu'il existe. Mais si c'était le cas je le verrai sûrement non ? Ah la la cruelle questionnement.
Je jetais un regard a Athéna qui c'était soudainement arrétée en fixant deux jeunes gens du regard. Quoi, elle voulait se les faire ? Oh bah visiblement ils avaient compris son intention vue qu'ils venaient littéralement de prendre la fuite. Je bondit sur place, tout excité. Enfin un peu d'action ! Jetant un regard plein d'espoire a Athéna, je la vis soupirer avant de me regarder.
« Suis le. » m'ordonna elle.
« A vos ordres chef ! »
Je me mis au garde a vous avant de, sans hésiter, me lancer a la poursuite de l'un des garçons. Bien moins beau que moi en plus. Ce gars était rapide, clairement. Mais personne n'était aussi doué que moi ! Rapidement, je sautais sur une pile de caisses, bondit sur un balcon, m'accrochais au rebord d'un toit et d'une poussée de jambe, me retrouvais sur mes pieds sur le toit. Tatadam ! Jack le ninja était de retour ! Je m’élançais, bondissant de toits en toits tel un ange du ciel... Ou un assassin de... Oh ! J'attrapais mon téléphone et, tout en courant – ce qui n'était pas du tout facile -, je lançais la musique d'Assassins Creed. Avant d'accélérer parce que ce petit saloupiot en avait profiter pour prendre de l'avance. Mais c'était fun. Je me la ouais a la Naruto, bondissant de toits en toits, ou a la Assassins creed, en me plaquant contre les cheminées quand le gamin faisait mine de se retourner. D'ailleurs, il avait ralentis l’allure, certain que je ne le suivais déja plu. Pauvre petit, il ne savait pas que j'étais le meilleur, le plus doué en filature ! Discrétion était mon second prénom ! Enfin presque.
J'étais en train d'imginer l'effet que devait avoir ma course en bas quand je me le pris en pleine poire. Un magnifique et adorable pigeon qui me percuta de plein fouet, me désorientant et me faisant par la même occasion perdre l'équilibre. E me ramassais sur les tuiles en braillant un « Tu peux pas regarder devant toi oui???? » a la pauvre bête pour rapidement baisser les yeux vers le demi dieux... qui, ares une seconde d'admiration, détourna son regard de moi pour reprendre sa course encore plus vite.
Flute alors.
Je me relevais et accélérais a mon tour. La il ne s'agissait plus d'être sérieux, mais efficace. Il m'avait très bien capté ! J'apercut un café non loin, avec un terrasse abritée par une tenture tendue au dessus des tables. J'avais déja vue faire dans les films et ne résistais pas une seconde avant de prendre mon élan pour sauter de toutes mes forces et faire le bond du siècle pour le servir de la tenture comme d'un superbe trempoline qui m'envoya directement sur le garçon. Je m’apprêtais a lui passer les bras autour des jambes pour lui faire le plaquage de sa vie quand il accéléra encore -c'était possible ? - me retirant sans le moindre regret mon heure de gloire. Me rattrapant sur une main, je tendis mes jambes a la verticale au dessus de ma tête avant de faire un retourné acrobatique pour retomber sur mes jambes.
Je tendis les bras autour de moi, un grand sourire sur le visage avant de m'incliner devant ma foule en délire imaginaire avant de .. ah zut, j'étais en mission. Et lui venait de disparaître derriere la porte arriere d'une boutique. Sans hésiter -et sans me poser de questions – je le suivis. Parce qu'on ne m'échappait pas comme ca non mais ! J'étais un assassin-ninja-maitre de l'air... Enfin bref. J'étais doué quoi !
Moi qui pensais que ma victime aurait disparue dans un pub ou j'aurais du trouver une trappe secrete sous le bar... je m'étais planté en beauté au vue du coup de poing magistrale qui m’accueillit a peine la porte refermée derrière moi. J'avais volé – et pas volontairement cette fois – a travers la piece, pour m'éclater sur une table de bois.
« Aie ! Mais vise pas mon visage bon sang ! » m'écriais je a moitié allongé sur la table alors qu'il s'approchait de moi d'un air menacant.
Il allait m'abimer ! Même si le coté bad-boy plaisait aux filles, c'était pas ce que je préférais moi ! J'attendis qu'il soit assez proche de moi pour mettre mes mains au dessus de a tête et me relever en balancant mes jambes, esquivant de justesse un autre coup.
« Raté ! » lui dis je avant de passer sous son bras tranquillement, le forçant a se retourner. A nouveau, il tenta un coup de poings et je m'envolais littéralement pour esquiver, mort de rire. « Je suis ici !! »
J'étais horripilant ? Je le savais parfaitement que croyez vous ! C'était ca qui était marrant ! J'en avais profité pour redescendre, me posant sur une table alors qu'il me fonçait dessus pour m'attraper... un simple saut et il s'écrasa sur la table a l'endroit ou je me trouvais quelques instant plus tot alors que je lui marchais sur le dos pour rejoindre le sol.
« Bon, on vas pas y passer le reveillon ! » fis je en esquivant son coup une nouvelle fois. Je plissais les yeux, remarquant que ses mouvements devenaient plus lents, plus lourds, et qu'il s'éssouflait a vitesse grand V. Et clairement il n'était pas du genre a discuter calmement autour d'un verre alors je devais le calmer moi même. Et puis c'était tellement plus civilisé de faire ca. Je reculais soudainement, me baissais, tendis la main a la Spider-Man et envoyais le pauvre gigolo se plaquer contre le mur, totalement recouvert de glace comme une toile d'araigner. Spider-Jack est dans la place !
« Du calme mon gars, je ne veux pas te faire de mal » fis je en me redressant, baton sur l'épaule pour me placer devant lui, un sourire sur les lèvres. Je fouillais dans la poche avant de mon sweat et en tirais le sachet de beignets. Ouh, il avait sacrément souffert le pauvre mais c'était encore bon. J'en retirais un, un peu écrasé avant de le tendre vers lui. « Un beignet ? »
Il avait l'air d'aller de plus en plus mal. Sa respiration accélérée, la difficulté qu'il avait a rester concentré... Est ce que c'était moi qui faisait ça ? Possible, le froid pouvait baisser ses défenses mais je croyais que les demis dieux résistaient a ca ?
« Espece de connard ! » fit il en se débatant, fissurant légerement ma glace.
Ce qu'il était minon.
« Moi aussi je t'aime ! » répondis je en battant des cils, les mains sous le menton avant de lui sourire. J'attendis une seconde avant, d'un geste de la main, de faire disparaître la glace qui le maintenait immobile, le laissant tomber sur le sol. Je soupirais et retirais mon sweat avant de m'approcher pour le lui donner.
« Toi t'as pas l'air bien. Détends toi je veux pas te faire de mal. On est venue pour vous aider. »
Il se mit a tousser, a cracher du sang, ce qui m'arracha une grimace compatissante, avant qu'il n'attrape mon sweat pour... s'éssuyer avec. Ah bah bravo, ca allait être simple a faire partir a la machine ca !
« T'es qu'un pourris ! Tu traines avec eux ! »
Eux... Eux ? Il ne parlait certainement pas d'Anna et Sandy, mais plus d'Athéna et compagnie. Enfin surement, j'étais pas un expert des déductions moi.
« Avec eux... Les dieux ? Bah, t'en fais pas ils sont pas si méchants que ca. » répondis je tranquillement. « Ils manquent juste cruellement d'humour mais ca, je crois que c'est de famille. »
Bah quoi c'était vrai non ? Je m'étais approché pour lui tendre la main afin de l'aider a se relever. Ouais il avait voulue me boxer juste avant, et alors ?
« Jack Frost » me présentais je. « Gardien de la joie et de l'Hivers. Et toi ? Tu sais que c'est pas bien de juger les gens sans les connaître ? »
Le type attrapa ma main et se redressa, en tanguant un peu. Visiblement il avait du mal a tenir debout le pauvre garçon. Je l'éblouissais trop peut être ? Il retira son T-shirt, me laissant apercevoir de nombreuses traces bleues qui marquaient son torse, avant de mettre le Sweat que je venais de lui passer. Mon pauvre bébé sweat, loin de moi. Snif.
« Qu'est ce que t'en sais ? »
« Oooh bah j'en connais un ou deux... » répondis je en mettant les mains dans les poches de mon jean, pour m'appuyer sur le mur avec mon épaule, avant de lui jeter un regard entendu. « Et franchement ce sont pas de gai lurons. » La preuve j'avais du batailler sec pour avoir le droit de chercher mon pokémon sur la lune ! Didi avait un de ces caractère... ah la la. Enfin bon. « Tu t'appelle comment ? »
« Alex. » il porta la main a son torse pour se masser, la ou je lui avais envoyé mon pieds. « Vous faites quoi ici ? »
Mouais comme si tu ne savais pas... Je le voyais dans ses yeux ! Enfin presque.
« On vous cherche. » Répondis je tranquillement. Apres tout je n'avais aucune raison pour lui mentir. « Aparemment les demis dieux sont en train de tomber comme des mouches un peu partout, on essaie d'arreter ca. »
Je fis une pause avant de reprendre.
« C'est quoi ces traces bleues ? »
Alex me jeta un regard septique, avant de détourner les yeux. Rho j'allais devoir arreter d’éblouir les gens avec ma magnificence moi !
« Alors c'est ca … On s'interesse a nous quand on est sur le point de crever... »
Mieux vaut tard que jamais mec !
« Y en a d'autres ? » me demanda il.
Des demis dieux morts ? Qu'est ce que j'en savais moi ? J'haussais les épaules.
« Bwarf tu sais, moi vos histoires de familles, j'y pige quedalle. Et e te répondrai quand tu m'aura répondu. »
Non mais il pensait pouvoir être le seul a faire un interrogatoire ? Louise m'expliquait bien ses trucs quand elle venait prendre une glace, et c'était intéressant et marrant mais... Sérieux ils n'avaient aucune logique ! Enfin moi c'était ce que je voyais. Ils avaient tous besoin d'une visite chez le psy. Ou d'un abonnement plus tot.
Il avait été relativement facile de convaincre Melody de les aider. Du moins, ce fut très facile une fois que la sirène s’était manquée et s’était un peu dévoilée en ce qui concernait Aaron. Puisqu’elle semblait tenir assez à lui pour s’éloigner un maximum afin qu’il ne soit pas en danger, la déesse avait joué avec ça. Et ça avait fonctionné, heureusement…
Melody et elle venaient de trouver un accord quand la voix de Jack se fit entendre. Elle allait le tuer… Il avait été utile un moment, mais le clown de la neige allait bientôt rendre l’âme… Quel dommage, vraiment ! Le regard de sa nièce ne lui échappa pas vraiment, mais elle préféra rouler des yeux plutôt que de réagir autrement. Étant d’accord avec la brune, la déesse la suivit jusqu’à la place où elles rejoignirent Aaron et Anna, les deux autres étant partis on ne savait trop où…
Un homme s’était dévoilé pendant que Melody et elle revenaient vers la place mais Athéna avait préféré ne pas s’attarder sur cela. La sirène semblait le connaître et le gérer. Et s’il la suivait malgré tout, la guerrière avait comme la sensation qu’il ferait tout pour protéger la jeune femme. Autrement dit, c’était un atout même si cela l’agaçait de ne pas savoir qui s’était exactement.
- Je me demande encore si tu tentes de m’insulter ou non à chaque fois que tu utilises ce mot… Lança-t-elle distraitement à Melody.
Puis elle se désintéressa de tout cela, jusqu’à ce qu’Anna et Melody, qui se connaissaient visiblement, ne commencent à se prendre un peu la tête. Tiens donc, visiblement, ça c’était mal fini entre elles… Sans doute était-ce normal… Mais apparemment, la sirène n’avait pas voulu être méchante. Juste s’éloigner pour les protéger. Tiens donc…. Au final, sa nièce n’était peut-être pas la garce qu’on lui avait décrite… Du moins, pas autant que ce que les rumeurs disaient…
- C’est ce que j’attends de tout le monde de toute façon… Déclara-t-elle calmement à Anna qui s’excusait pour son comportement. Sinon, je vous renvoie illico à Storybrooke… Ce n’est pas un voyage d’agrément et si on n’arrive pas à s’entendre un minimum, nous ne parviendrons jamais à découvrir ce qui arrive aux demi-dieux.
Elle espérait être assez claire. Sans doute qu’elle aurait dû attendre que Jack et Sandy soient présents eux-aussi. Une piqûre de rappel ne faisait jamais de mal. Athéna était là dans un but précis et entendait bien ne pas se laisser emmerder par des possibles boulets. Quoi qu’il en soit, elle laissa Anna partir pour chercher les deux manquants, la laissant seule avec son neveu et sa nièce. Aaron commença à lui expliquer pourquoi les demi-dieux étaient venus à Storybrooke selon lui.
- Si ils avaient besoin d'aide ou de voir un dieu... Pourquoi ne pas en appeler mentalement ? Leur parent divin par exemple. Demanda-t-elle avant de plisser les yeux. C'est quoi cette histoire de refuge ?
On ne lui avait jamais parlé d’un refuge pour demi-dieu ! Remarquez, on ne lui avait jamais parlé de la cinquantaine de demi-dieux répartis de par le monde alors bon… Athéna écouta Aaron sans l’interrompre, bien qu’elle ne parvienne pas à comprendre pourquoi les demi-dieux auraient peur d’eux. C’était débile… Quoi que. Vu le passé… Pas tant que cela. Un nom l’interpella alors, lui faisant écarquiller les yeux de surprise.
- Orphée ? Demanda t'elle avec un air surpris. Qu'est-ce que tu sais de lui ?
Comment quelqu’un pouvait savoir quoi que ce soit sur lui ?! Après tout ce temps… C’était impossible ! Mais l’évocation de ce nom avait fait remonter pas mal de souvenirs…
Athéna venait de finir d’examiner quelques dossiers à la demande de la Reine Victoria. Personne ne savait qu’elle faisait partie de l’entourage de la souveraine et cela convenait parfaitement à la déesse. Victoria était quelqu’un qu’elle appréciait beaucoup mais il était hors de question pour la brune d’être sur le devant de la scène… Trop de choses à expliquer et son secret qui risquait d’être mis en danger. Hors de question donc. C’était pourquoi elle apparaissait et disparaissait toujours très mystérieusement du palais. En général, après une séance de travail comme celle-là, elle allait se détendre aux bords de la Tamise. Mais pas cette fois…
Car la déesse venait de sentir une présence, une aura familière… Celle d’un demi-dieu. Mais son aura n’était pas comme celle des autres… Elle ne parvenait pas à identifier son parent divin. Ce qui était impossible normalement ! Troublée, la déesse se téléporta près du demi-dieu. Mais quand elle arriva, elle découvrit que Zeus était déjà présent. Il discutait avec quelqu’un, mais la brune ne parvenait pas à voir de qui il s’agissait. Et quand la conversation prit fin, l’inconnu disparut et Zeus apparut derrière elle.
"Que fait tu ici Athéna ?" Lui demanda-t-il, suspicieux.
- Rien, je me promenais. Je compte emmener Victoria ici un jour, je faisais du repérage… Et toi ? Que faisais-tu ici ?
La déesse était calme et posée. Limite froide. Elle savait que se montrer trop curieuse avec lui pourrait lui être défavorable. Mais si elle cherchait à s’éclipser rapidement, Zeus pourrait voir sa paranoïa se réveiller un peu plus. Autant l’éviter en agissant comme d’habitude…
"Je réglais des petites affaires sans importance… Rien qui ne te concerne." Lui répondit-il tout en la regardant d’un air supérieur.
Crétin.
- Vraiment ? Pourquoi tant de secret alors ?
Mais Zeus se contenta de sourire et de disparaître. Ce qui titilla la curiosité de la déesse. En général, il aimait bien la remettre à sa place pourtant… Soupirant face à tant d’incompréhension, Athéna repartit à Londres, sur les bords de la Tamise, comme elle l’avait prévu au départ !
Italie, années 1900
Rome… Une ville antique oubliée mais une ville moderne comme elle les aimait ! Athéna s’était installée en Italie depuis quelques temps déjà. Mais elle n’avait eu envie de conseiller personne cette fois. C’était juste un endroit où elle entendait se détendre et s’amuser ! Cependant, encore une fois, son chemin croisa celui d’un demi-dieu à l’aura particulière. Cela devenait trop régulier pour qu’elle ne s’attarde pas dessus !
Alors la déesse se téléporta à l’endroit où ce demi-dieu était et atterrit non loin de Rome. Non mais ?! Sous les yeux de la guerrière, un demi-dieu attaquait trois gardes olympiens et un minotaure. Déjà que leur présence était très étrange, les voir se battre et reculer face à un demi-dieu la stupéfiait ! Car oui, le jeune homme réussit à tenir tête aux gardes et au minotaure… Jusqu’à ce qu’un grondement ne se fasse entendre et qu’un éclair ne réduise le demi-dieu en cendres. Et Zeus apparut, cette fois encore.
Tout cela devenait plus que troublant. Ils avaient eu de la chance, car le combat s’était déroulée non loin de la population et n’avait attiré personne… Mais la présence de Zeus à chaque fois qu’elle sentait la présence d’un demi-dieu à l’aura particulière la rendait méfiante et soupçonneuse : qu’avait-il fait encore ?
Les Enfers, 30 octobre 1986
Il était temps de s’amuser un peu ! Et quoi de mieux que les Enfers avec Peine et Panique ou Hadès pour se faire ? La déesse quitta donc Olympe pour se rendre dans le pays plein de pierres noires et de fortes chaleurs des Enfers ! D’un pas sûr, la guerrière se dirigea vers le palais d’Hadès. Elle était assez familière des lieux pour se passer d’un guide, depuis le temps qu’elle venait !
Quand la brune pénétra dans le palais et se dirigea vers la salle du trône, elle ralentit rapidement le pas en sentant une présence familière. Encore lui ? Discrètement, la déesse s’approcha de la salle dont la porte était entrouverte. Ainsi, elle put voir que Zeus et Hadès étaient en pleine discussion. Puis le Roi des Dieux s’en alla rapidement, sans doute pour rejoindre Olympe.
"Depuis quand le grand manitou s'intéresse au Styx ? Il m'a posé un tas de questions. J'ai la tête d'un concierge des Enfers ?" Lui dit-il en plaisantant, ne prenant pas tout ceci au sérieux, comme toujours.
- Qu’en sais-je ? Répondit-elle en haussant les épaules. Il lui passe tellement d’idées par la tête… Soupira-t-elle. Ma foi, un concierge très bien informé et très bien payé. Dommage que je ne suis pas là pour lui. Plaisanta-t-elle en réponse.
"Pour lui, lui ou pour lui, lui ?" Dit-il avec un air aguicheur.
- Ça dépend… Tu me proposes lequel ? Répondit Athéna avec un petit sourire en coin.
Hadès prit un air septique avant de s’approcher d’Athéna.
"Zeus s’intéresse au Styx… Mais ce qu’il n’a pas pensé à me demander, c’est à quel point c’est dangereux d’être en équilibre sur le Styx. Genre… Allonger dessus…" Déclara-t-il avec un nouveau sourire aguicheur.
- Et si tu me montrais ? Répondit la déesse, joueuse.
Olympe, 31 octobre 1986
Athéna se dirigeait d’un pas vif vers la salle du trône. Elle avait une demande à formuler à Zeus et savait que ça ne serait pas aisé d’obtenir gain de cause. Mais ce foutu chat avait joué une fois de trop et la déesse ne comptait pas lui faire les vacheries habituelles. Cette fois, il fallait sévir et seul Zeus pourrait se faire obéir de cette carpette !
La déesse pénétra dans la salle du trône et se stoppa net en voyant le spectacle sous ses yeux. Les Moires étaient là… Chose assez habituelle puisque Zeus les employait pour savoir l’avenir. Parano comme pas deux… Non, le plus étrange était cet homme entravé et à genoux devant Zeus et son trône. Soudainement, Athéna se rendit compte qu’elle reconnaissait l’aura de l’homme attaché. Un demi-dieu avec une aura particulière. Encore ! Le Roi des dieux la remarqua alors.
"Ça n'a pas d'importance que tu vois ça. Ce soir, le soucis sera réglé..." Il pencha la tête vers le demi dieu et dit "Car votre soit-disant sauveur, Orphée, sera mort."
Puis d’un geste, Zeus leva son arme divine et tua le demi-dieu.
Orphée… Il aurait dû être mort selon les propos de Zeus, il y avait 50 ans… Athéna secoua la tête, revenant au présent. Et heureusement. Car Diana lui envoya un nouveau message. Un message que la guerrière aurait souhaité ne jamais entendre... Une fois lui avait suffi, et elle avait dévasté une partie de la Forêt Noire pour évacuer une partie infime de sa douleur. Avisant le regard d’Aaron, la déesse se reprit. Elle figea son visage dans un masque froid et impassible.
"Arès s'est rendue près d'Hippolyte... Elle est morte... Trouve qui a fait ça." La voix de sa soeur résonnait encore forte et claire dans sa tête
- Hippolyte est morte. Déclara-t-elle. Définitivement cette fois-ci. Précisa-t-elle. Je le retrouverai… Répondit-elle à Diane.
La guerrière ne s’était pas aperçue qu’elle avait murmuré cette dernière phrase tout en l’envoyant mentalement à sa sœur, coincée sur Olympe. Cette affaire commençait à prendre une tournure plus personnelle et Athéna comptait bien s’occuper du responsable de tout cela, ainsi qu’elle l’avait promis à Diane.
"Hippolyte avait-elle des traces ou des marques sur le corps ? Arès et toi, vous tenez le coup ?" Questionna la brune par télépathie.
"Elle avait des marques exactement comme les autres, quelqu'un semble vouloir décimer tous les demi dieux je ne comprends pas pourquoi. C'est dur pour lui, encore plus que pour nous. Je vais rester à ses côtés et essayer de l'aider du mieux que je peux."
"Veille sur lui. Je me charge du reste"
"Soit prudente. Nous, ne sommes pas vraiment populaire au prêt de la majorité des demi dieux."
"J'imagine... Fais attention à toi aussi. Et aux nôtres."
Après avoir pris le temps de contempler un peu l’endroit et de mettre fin à sa conversation avec sa sœur, permettant ainsi à Jack et Sandy de les rejoindre, Athéna se mit en route une fois qu’Aaron leur eut montré qu’il avait les idées mais pas les moyens de les mettre en application. Les autres la suivirent et rapidement, la déesse tomba sur ce qu’elle cherchait : des demi-dieux. La guerrière s’arrêta et les fixa du regard. Se rendant compte de qui elle était, les deux demi-dieux qu’elle avait repéré prirent la fuite, chacun de leur côté. Avisant le regard de Jack, la brune soupira.
- Suis-le.
Après une réplique à la Jack, le Gardien partit. Et Athéna prit le second en chasse. Du moins le lui laissa-t-elle croire. En réalité, maintenant qu’elle avait senti son aura, elle serait capable de se téléporter à ses côtés n’importe quand. Aussi laissa-t-elle le demi-dieu courir. Puis elle apparut à ses côtés, alors qu’il tentait de reprendre son souffle, le faisant sursauter. La déesse se mit à l’observer, cherchant des signes ou des traces similaires à ceux qu’avaient les autres.
"Tu vas me buter c’est ça ? Je lui ai rien fait à l’autre tâche ! C’était un accident et ça remonte à loin !"
Mais enfin de quoi il parlait cet abruti ? Athéna le regarda puis soupira.
- L’autre tâche ? Demanda-t-elle, sans vraiment s’intéresser cela dit. Je ne suis pas là pour ça. Toi et les autres êtes en danger. Les demi-dieux meurent sans raison apparente. Trois sont morts ce matin à Storybrooke et ils venaient d’ici… Il y a eu des trucs anormaux ces derniers temps ? Lui demanda-t-elle après lui avoir expliqué la situation.
Le demi-dieu la regarda fixement, comme s’il ne comprenait pas.
"Qui ça eux ? Pourquoi Storybrooke ? C’est chez les spéciaux, c’est ça ?????" S’énerva-t-il, ce qui surprit la déesse. "Vous êtes là pour foutre la merde ? On se laissera pas traiter comme des chiens !!! On n’est pas des chiens !!!"
Le gamin s’était excité, brûlant de colère mais son beau discours fut gâcher quand il se mit à tousser, énormément. Puis il cracha du sang et tomba à terre. Athéna s’agenouilla à ses côtés, en tentant de l’aider à reprendre le souffle qui lui manquait. Elle ne fit pas attention à l’arrivée de Sandy, Aaron, Anna et Melody.
"Vous nous tuez… Vous nous tuez tous…" Murmura le demi-dieu avant de perdre connaissance.
Athéna tenta de le soigner, mais rien n’y fit. Il était mort…
- Et merde ! S’écria-t-elle, en colère.
Elle commençait à ne plus rien comprendre à cette histoire. Des spéciaux ? C’était quoi ça encore ? Et pourquoi est-ce qu’il croyait que c’était eux, les dieux, qui les tuaient ?! Ça n’avait aucun sens aux yeux de la déesse qui tenta de rester calme malgré tout. Alors qu’elle n’avait qu’une envie, détruire un truc ou deux…
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Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
Une petite ballade dans les rues de la Nouvelle-Orléans... Quand je disais que les "gentils" ne sont pas des flèches... Au lieu de s'activer, on faisait limite du tourisme, ce qui m'encourageait à penser que la santé fragile des demi-dieux n'étaient pas une si grande urgence que ce qu'ils prétendaient. Après tout, je n'avais aucune preuve tangible. Athéna pouvait très bien nous raconter des bobards en annonçant la mort d'Hippolyte. D'ailleurs, cette nouvelle m'avait presque transportée de joie, mais je n'étais pas idiote au point d'afficher un sourire de contentement face au camp ennemi. Aaron avait parlé de la mort de deux autres demi-dieux. Je le croyais, mais je savais aussi qu'il était un peu trop naïf. Avait-il vu les corps ou en avait-il seulement entendu parlé ? J'avais l'impression qu'on cherchait surtout à nous inquiéter. Etait-ce une nouvelle ruse des dieux pour avoir le contrôle sur nous ? Comment savoir ?
Après tout, mon père ne m'avait prévenue de rien. Si mes jours étaient en danger, il aurait forcément veillé à ma sécurité. De ce fait, je restais globalement méfiante sur ce qui arrivait aux demi-dieux. Si je suivais le mouvement, c'était surtout pour m'assurer qu'Aaron ne risquait rien.
En parlant de lui, il discutait à voix basse avec Anna. Y avait-il un truc entre eux ? Je n'avais pas oublié le regard noir qu'elle m'avait jetée quand il avait bugué sur mon décolleté. Décidément, le monde était petit. Mes anciens amis se rapprochaient. Je ressentis un drôle de fourmillement dans le ventre et secouai la tête.
Peu de temps après, le blondinet prit en chasse un demi-dieu que l'on avait aperçu, alors qu'Athéna se chargeait du second. Je roulai des yeux devant leur attitude. C'est sûr que de cette façon, ils n'allaient pas du tout les braquer.
"Non mais vous avez raison... Ne me laissez pas leur parler. Allez-y avec vos gros sabots." fis-je, désabusée.
J'hésitai à poursuivre le blond mais finalement, optai pour rattraper Athéna. Qui sait ce que la déesse avait en tête et les moyens qu'elle utiliserait pour faire parler le demi-dieu...? Je me mis à courir sur plusieurs mètres, talonnée par les autres. Je fus la première à voir l'homme à terre, en train de tousser et cracher du sang, Athéna agenouillée à côté de lui.
"Vous nous tuez… Vous nous tuez tous…" murmura-t-il avant de basculer de côté, inerte.
Le juron de la déesse retentit dans toute la rue. Restant de marbre, j'observai les marques bleutées sur la peau du demi-dieu. Désormais, je ne pouvais plus ne pas y croire : la menace était bien réelle.
A côté de moi, Aaron semblait traumatisé. Il fixait le cadavre encore chaud d'un air perdu et anxieux. A tâtons, je lui pris la main et il me regarda.
"Pourquoi toi tu n'as rien ?" murmura-t-il, sans comprendre.
Ses yeux avaient l'air de penser que c'était injuste et en même temps, il paraissait rassuré que je sois saine et sauve. Alors, je sentis sa main trembler dans la mienne. Il était essoufflé par la course. Il n'aurait pas dû l'être autant. Je commençais à comprendre... Je me mordis les lèvres et serrai plus fortement sa main, révélant dans un filet de voix :
"Mon père est de retour. Il ne m'a pas parlé de tout ça, mais il doit forcément savoir quelque chose."
Je savais qu'Athéna avait entendu, même si j'avais à peine articulé les quelques mots. Aussi je tournai aussitôt la tête vers elle et plantai un regard féroce dans le sien :
"Ne sonne pas la cavalerie."
Elle s'était figée, sans doute sous le coup de la surprise et déclara d'un ton glacial :
"Qu'il ne tente pas de tuer tout le monde et on verra."
Je soutins son regard sans ciller et ne répondis rien. Mon père n'était pas un assassin. Bien entendu, tout était une question de point de vue. Les secondes qui suivirent, je la soupçonnai de le chercher mais elle dut faire chou marin blanc car elle marmonna ensuite dans ses dents un : "Manquait plus que lui..." Elle n'avait pas l'air très contente. Je n'allais pas jubiler, cela aurait fait mauvais genre, mais je n'en pensais pas moins.
"Je vais m'éloigner un peu pour l'appeler. Mieux vaut faire les choses en... douceur."
Je coulai un regard en direction du cadavre par terre, avant de lever les yeux d'un air éloquent vers la déesse : elle ne savait pas s'y prendre. Peut-être que tous pensèrent que j'allais en profiter pour m'enfuir, mais je n'avais aucune raison de le faire. Nous étions des gens civilisés, après tout, et animés par un seul but : comprendre pourquoi les demi-dieux tombaient comme des mouches.
Je m'éloignai donc du groupe rapidement et rejoignis une autre rue, un peu à l'écart du tumulte des passants. Il allait venir, j'en étais persuadée. Il fallait juste que je trouve la meilleure façon d'aborder le problème. S'il ne m'avait pas parlée de ce danger, c'est qu'il n'en voyait pas l'utilité. En tous cas, il était forcément au courant. Il savait toujours tout.
J'en étais là de mes pensées quand je sentis quelqu'un poser une main sur ma bouche. Tout aussi rapidement, on me plaqua contre le mur. Je grimaçai en sentant mon dos heurter la paroi de pierres et entendis un cliquetis rapide alors qu'une menotte se refermait sur mon poignet. Le gars en face avait passé l'autre menotte autour du sien.
Emmet Miller. Mais quel taré, ce mec.
Je voulus le repousser mais mon poignet menotté se tordit violemment. Etouffant un cri, je me retrouvai plaquée de plus belle contre le mur par le primate bodybuildé.
"Bordel, qu'est-ce que tu fous ?" fis-je, à la fois agacée et surprise.
"On a à parler tous les deux." répliqua-t-il avec son expression de méchant flic recalé.
"C'est vraiment pas le moment."
Je roulai des yeux mais il n'arrêta pas pour autant.
"C'est jamais le moment avec toi, mais cette fois-ci, tu vas le prendre."
Je sentais le sang bouillir à mes tempes alors que je fixais sa tête de ravioli. Tiens, son raton-laveur n'était pas avec lui ? Il avait vidé son chargeur sur la bestiole sur un coup de nerfs ?
"15 août 2004, Enoch Livingston, un studio ici à la Nouvelle Orléans." énonça-t-il, toujours dans son rôle de flic au rabais.
"Oh non, c'est pas vrai..." soupirai-je.
Il attrapa ma mâchoire et me força à le regarder. L'envie de lui coller un coup dans l'entrejambe me démangeait mais comme j'étais attachée à lui... le traîner à travers les rues ne m'emballait pas plus que ça.
"Douze ans après tu viens sur sa tombe." articula-t-il en me fixant de son oeil presque fou. "Et tu essaies encore de me faire croire que tu n'as rien à te reprocher ?"
Je le fusillai du regard. Pourquoi fallait-il toujours que ce type me rappelle les souvenirs pénibles, les cauchemars qui me hantaient ? J'aurais dû le tuer quand nous étions dans la chambre d'hôtel, quelques mois plus tôt...
Je me mis à réfléchir sur une échappatoire. J'aurais pu le frapper jusqu'à l'assommer, et ensuite lui arracher la main afin de me libérer. Seulement, en pleine rue... Il y avait trop de témoins, et cela prendrait trop de temps. Avec Athéna et son groupe de touristes à quelques rues de là, j'aurais un mal fou à m'en sortir. Il fallait que je calme le jeu autrement. D'une façon à laquelle je n'étais pas du tout habituée.
"Ok, je vais tout te raconter. Mais pas ici." dis-je en prenant une expression conciliante.
Son ricanement voulait tout dire : il ne me croyait pas.
"Je vais pas déballer ma vie à côté du marché au poissons ! Si tu veux tout savoir, suis-moi. De toutes façons, je peux pas m'enfuir." insistai-je en haussant les épaules.
J'agitai ma main menottée pour lui prouver que j'étais sa "prisonnière". Même si ce mot me donnait envie de vomir.
"A d'autres." fit-il, l'oeil perçant. "Pascal Méléon m'a tout raconté, ce qui veut pas dire que je le crois. Mais dans le doute, je ne te lâche pas."
Sans prévenir, il me saisit le poignet qui était déjà menotté, tout en me fixant d'un air insistant. J'étais curieuse de savoir si le shérif à la langue bien pendue avait déballé toute l'histoire des dieux à ce type ou pas... Le lémurien d'Aphrodite avait autant de jugeote qu'une bactérie unicellulaire, alors autant s'attendre à tout.
Il me fallait une autre tactique, puisque lui faire miroiter la vérité ne fonctionnait pas. Je décidai d'en énoncer une autre.
"Je l'aimais. Je ne lui aurais jamais fait de mal." avouai-je en penchant la tête de côté.
Je parlais bien évidemment d'Enoch et pas de Pascal. Ma volonté n'avait jamais voulu lui faire le moindre mal, mais ma véritable nature en avait décidé autrement. J'étais une assassin involontaire. Je ne demandais pas d'absolution.
J'attendis que mes paroles fassent leur chemin jusqu'au cerveau d'Emmet. Tout en le fixant d'un air incertain, je posai ma main libre sur son torse comme pour l'inciter à reculer. Il sembla hésiter et finalement déclara :
"Okay... je te suis. Mais promets-moi que tu me diras tout."
"Ouais, allez on y va !"
Je m'élançai dans la rue, trop heureuse d'avoir enfin réussi à le faire bouger. Il me retint par le bras mais je ne me retournai pas.
"Tu me diras qui a buté mon frère."
Ses mots me figèrent sur place. J'avais le regard flou. Je clignai des yeux, craignant d'avoir compris. Son obstination. Cette enquête. Et lui, encore et toujours, qui cherchait des réponses, qui me harcelait presque...
J'y penserai plus tard. Je ne pouvais pas en prendre pleinement la mesure maintenant. Ca allait me rendre dingue. Enoch ne m'avait jamais dit... qu'il avait un frère.
Le visage fermé, je repris ma route et promenai Emmet jusqu'à la rue précédente, là où j'avais laissé les autres. Il ne restait plus qu'Athéna et la brune qui se mouchait sans arrêt.
"J'ai trouvé ça en marchant." dis-je en levant les menottes d'un air désabusé.
J'avais l'air de montrer Emmet comme s'il s'agissait d'un ours que je venais de chasser. Il baissa brusquement le bras, si bien que j'étouffai un grognement de douleur. Je lui décochai un regard meurtrier et dis d'un ton acide :
"Tu vas vraiment laisser les menottes ?"
Il ne répondit rien, se contentant d'observer les deux jeunes femmes face à lui.
"Comptez pas sur moi pour faire les présentations comme si on était dans une série pour ados."
J'essayais de ne pas penser à la révélation qu'Emmet venait de me dire. Il était le frère d'Enoch, celui que j'avais tué par amour. Il me semblait que rien ne pourrait me sauver, cette fois.
Pascal Méléon
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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
« Tu me déranges pour des broutilles. Pourquoi tu n'as pas commencé par les réjouissances ? »
Bien sûr, chaque reine savait se faire attendre, Aryana m'avait fait poiroté quelques temps mais elle était enfin là. Loin d'être toute souriante et joyeuse, mais elle avait eut la politesse de ne pas me mettre un vent devant un Emmet qui me prenait pour un malade. Ce type... Était dangereux dans le genre que je le savais capable de tout lorsque nous allons mettre la main sur Melody, suffisamment haineux pour... Faire quelque chose que tout le monde regretterait plus tard, enfin surtout lui. Bien, maintenant observons la première rencontre d'Emmet face aux divins, c'était toujours marrant ce genre de truc, la preuve, la première fois que j'avais croisé un dieu je l'avais décapité et il m'avait maudit et torturé durant plusieurs mois. Ha les bonnes rencontres que l'on pouvait faire à Storybrooke. ... Ouais Emmet allait avoir une mauvaise surprise, mais il la méritait.
Le caméléon mit les mains dans ses poches avant de regarder d'un air amusé le jeu, oh Emmet pouvait faire son gros dur malpoli, mais il allait avoir une mauvaise surprise. Je vous jure la politesse de nos jours, Emmet n'avait fait que m'insulter depuis notre rencontre et il s'attendait à ce que je lui fasse confiance. Tch, j'avais plus confiance en Scar que ce type, au moins Monsieur le Maire était sensé et réfléchit, lui... Lui il me rappelait plus un dangereux malade en quête de vengeance et non de vérité. Je savais que Mel était solide mais... Je ne pense pas qu'un demi dieu pouvait survivre à une balle entre les deux yeux. Mais passons, Emmet venait de nous fausser compagnie pour aller retrouver sa voiture. Le Shérif soupira avant de se diriger nonchalamment vers le 4x4, fronçant légèrement les sourcils devant le fait qu'Emmet venait de mettre la main vers son pistolet. Je ne m'inquiétais nullement pour Aryana, mais le geste en lui-même ne me plaisait gère. Est-ce que ce type savait que des classes de management de la colère existait?
« Vous avez vraiment l'air de n'être au courant de rien. »
"Parce qu'il ne sait rien c'est pour ça."
Pascal tendit sa main à Aryana qui l'attrapa sans douceur, le caméléon se tourna vers Brave en lui faisant un signe de tête, lui faisant confiance pour rentrer à la maison toute seule, puis le caméléon ferma les yeux avant de se sentir transporté. Direction na Nouvelle Orléan!
... Et Emmet n'arrivait pas à gérer la téléportation, ça faisait moins le dur maintenant pas vrai? Misère je ne me souvenais même pas avoir été malade lors de ma première téléportation, mais passons. C'était la première fois que je mettais les pieds à la nouvelle orléan, j'avais entendu du bien de cette ville et, même si je n'étais pas très branché par le cliché jazz, je devais admettre que la ville avait un certain charme différent de celui de Storybrooke. Hum... Mais pourquoi Melody aurait choisit celle ville? Bah, c'étiat sans importance pour l'instant parce que Emmet était en train de menacer ma petite amie pour de bon cette fois. En pleine ville, avec des civils juste à côté. ... 'Tain c'est pas une case qui lui manquait à ce type c'était tout le plateau de jeu.
« Elle ne doit pas être loin. Je perçois sa présence. Mais... je ne vais pas vous aider d'avantage. Vous ne le méritez pas. Et je lui en veux toujours à lui. Vous êtes de grands garçons. Je suis sûre que vous allez vous en sortir. »
Et la voilà qui se tournait vers moi. oh boy, bon je suppose que je lui devais des explications, c'était plus que normal. Le caméléon passa une main dans ses cheveux, légèrement gêné avant de commencer:
"Oui ce type est un connard, mais il m'a donné une vraie piste sur Melody et je dois tirer ça au clair avant que ça se complique et que..."
Et elle venait de m'embrasser fougueusement pour me faire taire. Oh. ... Nan mais je ne me plaignais pas, pas du tout même. Le caméléon passa ses mains autour de la taille de la déesse avant de lui retourner le baiser avec la même ardeur, il brisa (à contrecœur) le baiser avant de sourire légèrement à Aryana:
"Pascal, c'est très bien d'être aussi pointilleux en tant qui shérif. Mais c'est une très mauvaise idée celle qui voudrait juste passer du bon temps avec toie. Oublie tes histoires de poissons. On pourrait s’amuser dans cette ville... Je connais pleins d'endroits sympas..."
Oula ce sourire ne me disait rien de bon mais... Mais j'étais Shérif, cette étoile n'était pas qu'une décoration, j'avais accepté ce boulot avec les devoirs qui allaient avec... Même si cela voulait dire que je devais encore légèrement me fâcher avec ma petite amie qui... Était aussi une déesse. Le caméléon se recula légèrement avant de sourire et de dire:
"On se retrouve ici ce soir et je te laisse choisir le resto?"
Ce soir? J'ai bien entendu 'ce soir'!?
Nos sourires disparurent comme neige au soleil.
"Tu es un idiot, Pascal Méléon."
"Et tu sors avec un flic, Aryana. Va falloir que tu t'en rendes compte un jour."
Elle me lança un dernier regard vexé avant de disparaître sans demander son reste, urk j'aurais put mieux gérer ça, mais elle allait devoir comprendre que je ne pouvais pas être disponible 24/24 pour elle. Le caméléon passa une main sur son visage avant de claquer ses mains pour se secouer un peu, pas le temps pour ça je devais... Surveiller Emmet. Oh l'enfoiré, évidemment qu'il n'allait pas m'attendre. Merde, il avait peut-être déjà trouvé Melody, je devais le trouver avant que la situation ne dégénère plus que nécessaire. Raaah, bien joué Pascal champion du monde.
Anna D'Arendelle
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| Avatar : Soso Turner :love:
HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
On a deux vies et la seconde commence uans on se rend compte qu'on n'en a qu'une
Voir mourir quelqu'un devant moi...C'était quelque chose qui ne m'était encore jamais arrivé. Et je n'imaginais pas que ça m'arrive un jour. J'avais beau être plus ou moins « familière » avec la mort, pour l'avoir frôlé de prêt, ça n'empêchait pas le fait, que je n'avais encore jamais vu quelqu'un mourir devant moi. Et que je ne me sentais pas bien. J'avais besoin de m'éloigner, de respirer. Mes mains, s'étaient mises à trembler, alors je les fourrais rapidement, dans la poche de ma veste, pour tenter vainement de les faire cesser. J'avais besoin de prendre l'air et de mettre le plus de distance entre les autre et moi, pour reprendre mes esprits. Sans parler du fait, que Melody allait manifestement contacter son père, et que je n'avais pas hyper envie de le revoir. Avisant Aaron, au loin. Je me décidais à le rejoindre. Il avait pas l'air bien non plus. On pourrait sans doute reprendre nos esprits en marchant, chacun de notre côté comme ça. Heureusement pour moi, je n'avais rien avalé, hormis un café au lait, et j'avais l'estomac solide. Mais je devais faire peur, je suis sûr que je devais être hyper pâle. Quoi qu'il en soit. Je restais quelques secondes comme ça, les mains dans les poches, le regard fixé sur mes bottines, jusqu'à ce que la voix d'Aaron ne me sorte de mes pensées :
« Si ça tourne mal...Promet moi de t'en aller »
Ouais, je voyais à quoi il faisait référence. Le Paternel de Melody, n'avait pas franchement l'air d'être dans ses petits papiers. Je pouvais comprendre, je l'appréciais pas des masses non plus. Une fois de loin m'avait suffit comme rencontre. J'y connaissais rien au niveau divin et tous les trucs comme ça. C'était pas vraiment mon monde, on va dire. Je connaissais Aaron et Melody. C'était tout, et je pense que ça me suffisait. Elsa était hors catégorie. Je la connaissais déjà avant qu'elle ai ce machin de déesse magique auquel je comprenais rien.
- Je lui fait pas confiance. La dernière fois, ça a faillit beaucoup plus mal se terminer. Je faisais référence à Neverland, Ils avaient réussis à s'en sortir et à s'en débarrasser temporairement. Mais s'ils n'avaient pas réussis...En fait je ne voulais pas imaginer ce qui aurait pu se passer. J'aimerais te demander de faire de même mais je suppose que c'est peine perdue hein ?
J'étais pas naïve sur ce coup là, je savais parfaitement. Qu'Aaron ne partirait pas, j'avais bien vu la dernière fois, il avait tenté de raisonner Melody malgré tout. J'avais une boule dans la gorge en y pensant, mais je faisais en sorte de ne pas y prêter trop attention. Je m'inquiétais déjà pas mal pour lui. Avec cette histoire de demi dieux morts. A chaque fois, qu'on en croisait, ils n'en avaient plus que pour quelques minutes voir seconde avant de décéder. Même si j'osais pas lui en parler, parce que ça devait pas être facile non plus pour lui. Je m'inquiétais de son état de santé. J'avais passé deux séjours à Conney Island avec lui, et ça m'avait permit d'apprendre à le connaître un peu mieux, et de m'attacher à lui. Si quelque chose devait lui arriver...Ça me rendrait triste, vraiment triste.
Il ne nous fallut pas longtemps, pour tomber sur Jack, et ce qui semblait apparemment être un autre demi dieu. Aaron me prit la main, pour m’entraîner à l'écart. Le contact avec sa main, me rappela la seconde fois où j'étais venu et l'histoire de l'hôtel avec les lapins. Ça me mettait un peu de baume au cœur de penser à ce genre de choses, de me focaliser sur ce qui était joyeux, pour mieux tenir le coup avec la situation actuelle :
« Ça nous dépasse tout ça. Et j'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose. Et Melody...Elle choisira son père. Elle ne pourra pas te protéger »
J'en étais parfaitement consciente de tout ça. Aussi, je ne comptais pas réellement sur elle, comme garde du corps. Ça aurait été se voiler la face, que d'imaginer ne serait-ce que deux secondes, qu'entre son père et les autres, elle choisirait les autres. Là dessus aussi j'étais pas naïve. Neverland m'avait servit de leçon. Et y penser, me servait de piqûre de rappel. De même que ma rancœur envers elle à vrai dire. Donc là dessus, qu'il ne se fasse pas de soucis, j'étais parfaitement consicente de la situation :
- Je sais...J'étais là la dernière fois. J'ai bien vu ce qu'il s'est passé. J'attends, plus rien de Melody de toute façon. Juste, si ça tourne mal promet moi de faire attention c'est le seule truc je te demande.
Sans doute qu'il avait compris que je dissimulais hyper mal mon inquiétude -d'un côté je savais pas mentir- puisqu'il me fit un sourire rassurant et qu'il sembla se rendre compte qu'il avait toujours sa main dans la mienne puisqu'il me fit le même bug que la dernière fois. Le parallèle me donna envie de rire. Mais, je me contais d'un sourire que je voulais confiant -même si de mon point de vue ça devait plus ressembler à un genre de grimace qu'autre chose. Aaron, gigota doucement ses doigts entre les miens, avant de me lâcher la main. Jack nous avait rejoint, le demi dieu toujours avec lui. Il lui jeta un regard que je connaissais bien pour l'avoir vu je ne sais combien de fois chez mon meilleur ami ça voulait dire « fait gaffe à elle ». Et sinon, je leur disais maintenant que j'étais une grande fille qui savait lasser ses chaussures toute seule ou bien j'attendais ? Je les aimais beaucoup tous les deux, mais s'ils pouvaient arrêter de me prendre pour une petite chose fragile à protéger ça serait cool. Alors ouais, ok je n'avais pas le pouvoir de geler les trucs contrairement à Jack et oui, je ne possédais pas non plus de force surhumaine contrairement à Aaron. Mais bon sang, je sais me défendre toute seule. J'ai une épée ok ? Une épée, je sais parfaitement m'en servir et elle se trouvait en ce moment même dans mon sac à dos qui n'avait plus quitté mes épaules depuis que j'étais sortie du salon de thé :
- Il y avait un autre demi dieu, Athéna a tenté de lui parler mais il est mort dis-je pour mettre Jack au courant de ce qu'il se passait
"Ça en fait un de plus. Et... Je serai sûrement le prochain."
Le Demi dieu, regarda ses mains sur lesquels s'étalaient des marques bleues. Exactement les même que celles sur les corps de ceux de Storybrooke ou celui qui était mort un peu plus tôt. Comme j'étais pas moins inquiète depuis tout à l'heure, et que ça semblait même s'accentuer. J'osais demander d'une voix légèrement tremblante de plus ample informations à ce sujet :
- Et...Il y en a d'autres qui ont ces marques ?
"Des infectés ? Ouais... On l'est pratiquement tous... Ou ça ne serait tarder."
Okay d'accord, là je commençais à baliser sévère. Est-ce que ça voulait dire qu'il allait arriver exactement la même chose à Aaron ? Je lui jetais un regard anxieux, pendant que mon cerveau ne semblait pas aligner deux pensées cohérente, vu la panique je sentais me gagner peu à peu. Inspirant un bon coup pour me calmer, et enrayer ce pique de panique. Je cachais à nouveau mes mains tremblantes dans les poches de ma veste et me décidait une fois que je m'étais plus ou moins calmé, de tenter ma chance. Il pourrait nous emmener au prêt du fameux « Orphée ». On avait rien à perdre. Et en plus, ça nous éviterait de rester avec Melody et son père. On était suffisamment en désaccord comme ça, pas besoin de rajouter de l'huile sur le feu. Et puis encore une fois, je voulais pas le voir son père :
- Dit, est-ce que tu pense que tu peux nous conduire au prêt d'Oprhée ? On essaye de découvrir ce qui est à l'origine de tout ça. On pourrait peut-être en apprendre plus comme ça, ça nous aiderait peut-être à avancer
"Ok. Je vous y conduis. Mais que vous. Je ne prendrai pas de risques." Répondit-il après un moment d'hésitation
J'étais pas certaine qu’amener Athéna là-bas soit « prendre un risque » m'enfin. De mon point de vu, elle avait eu l'air d'être sincèrement inquiète pour cette histoire. Si vraiment, elle en avait rien à faire. Je pense pas, qu'elle aurait accepté de partir quand Artémis le lui avait demandé. Mais bon, après ça c'était que mon point de vu hein. J'avais pas vraiment toute les cartes en main dans cette histoire non plus. Je me fiais uniquement à ce que je savais donc....Pas grand chose en fait. Quoi qu'il en soit, le demi dieu hésita à nouveau avant de se tourner vers moi :
"Ils sont ma famille."
Ok ça va c'est bon je rends les armes. Je pouvais parfaitement comprendre. Moi aussi, je pouvais me montrer hyper méfiante quand ça concernait Elsa. Je levais mes deux mains en l'air signe que je capitulais et que c'était d'accord, puis les remit dans mes poches, attendant qu'on se mette en route.
Aaron McAdams
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jesse Eisenberg ♥
« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
Je m'étais réveillé avec un mal au crâne atroce. J'avais quitté mon lit et j'avais passé mes mains sur mon visage, avant de me rendre compte que du sang perlait le long de mon bras. Il m'avait fallu quelque secondes pour me remémorer ma journée de la veille et me rappeler que le matin, je m'étais écorché le bras en prenant une photo d'une statue en forme de lapin, pour l'envoyer par texto à Anna.
D'habitude mes plaies se refermaient rapidement. A l'exception de cette fois à Neverland, où on s'était un peu trop tapé dessus avec Melody. Il m'avait fallu plusieurs semaines pour récupérer. Mais je ne lui en avais pas voulu. On avait tous les deux commis des erreurs. Maintenant j'avais la sensation que c'était réparé, même si on ne s'était pas revu depuis quelque temps. Mais on disait quoi ? Que le temps effaçait les blessures, n'est ce pas ?
Coney Island, 26 octobre 2016...
Une nouvelle nuit agitée. Je n'avais pas réussi à trouver le sommeil et je m'étais tourné dans tous les sens. Une fois que le réveil avait sonné, je m'étais redressé sur mon lit. Ma blessure s'était une nouvelle fois ouverte. Ca en devenait inquiétant, surtout d'un point de vue financier, car je n'avais qu'une paire de drap de rechange. Je m'étais levé et j'avais filé en direction de la salle de bain afin de retirer mon haut et de me panser une nouvelle fois la plaie.
C'était là que ça avait attiré mon attention pour la première fois.
Une petite trainée bleue sur mon torse. Quelque chose d'assez insignifiant, un peu comme une veine, mais je ne l'avais jamais remarquée jusqu'à présent. Elle se trouvait en dessous de mon tatouage Atlante dont j'avais hérité lors de notre aventure à Atlantis. Sur le coup, je m'étais pas posé plus de questions, me concentrant sur ma plaie. J'avais peut-être commis une erreur...
Coney Island, 28 octobre 2016...
Je n'avais aucune certitude sur ce qui était arrivé. Mais quand j'étais rentré chez moi, car je ne me sentais pas très bien à mon travail, je m'étais affalé sur le lit et je n'avais pas entendu le réveil le lendemain matin. Ni le jour qui avait suivi... Quand j'avais ouvert les yeux, cela faisait plus de deux jours que je dormais. Je ne savais pas ce qui m'arrivait. Mon drap portait plusieurs traces de sang séché et j'avais le bras tout engourdi.
Une fois dans la salle de bain, je m'étais passé de l'eau sur le visage et j'avais nettoyé ma plaie. En retirant mon haut, je m'étais rendu compte que la trainée bleu était toujours présente et que d'autres étaient apparus durant mon sommeil. Puis, ce fut le trou noir une nouvelle fois. Ma tête avait commencée à me tourner et quand j'avais repris connaissance, j'étais allongé sur un banc. Il y avait du bruit tout autour de moi. Le monde commençait à s'agiter. On devait être le matin et je ne m'étais pas rendu compte que j'avais quitté mon domicile et que je devais désormais me trouver quelque part en ville. Pourquoi j'étais sortit ?
Il y avait au loin la grande roue, ainsi que de nombreuses voitures qui filaient à vive allure. Jamais Coney Island avait été aussi animé. D'ailleurs, ça ne ressemblait pas vraiment à Coney Island et la grande roue était la seule attraction que je pouvais voir.
« Mon dieu... » murmurai-je en reconnaissant le lieu où je me trouvais pour y avoir vécu une bonne partie de ma vie. Je pouvais comprendre qu'avec la fatigue que j'avais ces derniers jours, je m'étais levé pendant la nuit et je m'étais rendu au dehors pour x raisons. Mais je ne pouvais pas accepter qu'en m'endormant à Coney Island, je me réveillerai à Londres...
Je n'avais pas de portable sur moi et aucune explication. J'aurai pu appeler à l'aide mais en dehors de mon père, je ne voyais pas qui appeler. Et je n'avais aucune envie de lui demander une quelconque aide, même en pareille circonstance. Si j'étais ici, c'était qu'il y avait une raison et il me suffisait de trouver laquelle. Mais ma tête me tournait encore et il m'était difficile de réfléchir. Je venais juste de quitter le banc, que je me sentais vaciller une nouvelle fois et que j'étais sur le point de tomber au sol, quand quelqu'un m'avait retenu.
« Monsieur ? Vous allez bien ? » me demanda la voix avant de m'aider à m'asseoir sur le banc. « Regardez mes doigts. Combien de doigts j'ai ? »
Je n'avais pas de mal à voir ses doigts. Mais quelque chose me faisait mal au niveau de la poitrine et m'empêchait de parler. Qu'est ce qui m'arrivait ? J'avais la sensation que ma tête allait exploser, et que quelque chose allait sortir de mon torse. Je n'avais jamais éprouvé un tel malaise au fond de moi.
« Je vais appeler les secours. Vous vous souvenez de votre nom ? »
« Non... » réussis-je à murmurer tout en agrippant la main du jeune homme. Il m'avait observé d'un air paniqué.
« Vous ne vous souvenez pas de qui vous êtes ? Ca peut être grave, il faut que j'appelle des secours. Il y a un bar au bout de la rue. »
« Non... » murmurai-je une nouvelle fois, tandis que mon coeur s'était remis à battre correctement. Je reprenais mon souffle petit à petit, tentant de trouver les mots et d'essayer de comprendre ce qui se passait. « Je vais bien... J'ai juste besoin de me reposer quelque... instants... »
Je l'avais vue sortir quelque chose de sa poche. Ca ressemblait à une barre chocolatée. Il me l'avait tendue et je l'avais portée à mes lèvres. C'était du chocolat noir aux éclats de noisette vue le goût. C'était pas mauvais du tout.
« Ca va aller. Heureusement que Audrey m'a donné ça avant mon départ ce matin. » me dit-il avec un petit sourire. « Même si pour la peine vous m'avez mangé mon déjeuner. » Je lui avais tendu le chocolat et il me l'avait laissé en souriant. « Je plaisante. Allez y. Vous en avez plus besoin que moi. »
Quelque chose dans le regard du jeune homme me donna l'impression que je l'avais déjà croisé quelque part, mais je n'arrivai pas à retrouver où. Quoi qu'il en soit, une fois la barre chocolatée finie, j'avais la sensation que ça allait beaucoup mieux et tandis que je voulu le remercier, tout était devenu noir une nouvelle fois.
Londres, 29 octobre 2016...
Encore une fois, j'avais ouvert les yeux. Le mal au crâne était passé et j'avais la sensation que j'allais mieux. Je me souvenais de ce qui était arrivé, mais le décors autour de moi ne ressemblait en rien à ce que je connaissais. J'avais pris le temps de me lever et de vérifier que les draps n'étaient pas tachés. Autour de mon bras se trouvait une bande qui préservait ma blessure. Quelqu'un avait pris soin de moi durant la nuit ? Mais qui ?
Sur la table de chevet il y avait un cadre avec la photo d'une jeune femme en salopette, qui mettait le désordre dans les cheveux d'une jeune homme. Le jeune homme que j'avais croisé la veille et qui m'avait donné son chocolat. Ca devait être lui qui m'avait recueilli et amené chez lui plutôt que de me laisser sur un banc. Je m'étais sans doute évanouis la veille ou alors j'étais venu jusqu'ici et je n'en avais pas gardé le moindre souvenir. En tout cas cette nuit de sommeil m'avait fait du bien. Je m'étais extirpé du lit et j'étais arrivé jusqu'à un petit lavabo. J'en avais profité pour me passer de l'eau sur le visage. Puis, j'avais retiré mon haut et observé les traces bleues sur mon torse. Elles étaient de plus en plus présentes et j'avais la sensation qu'elles étaient responsable de ce qui m'arrivait. J'allais devoir appeler mon père. Je n'avais pas d'autres choix si je voulais comprendre ce qui m'arrivait.
Après avoir remis mon vieux t shirt, le jeune homme avait fait irruption dans la pièce avec des vêtements propres. Il les avait posés sur le lit avant de m'observer tout en remontant ses lunettes le long de son nez.
« Ca a l'air d'aller mieux. Vous nous avez fait une frayeur hier. J'ai dû demander à Vincenzo et à Audrey de venir m'aider pour vous ramener jusqu'à chez moi. D'ailleurs vous êtes chez moi. Vous pouvez rester ici quelque heures pour vous reposer si vous le souhaitez. J'habite juste au dessus du bar dont je vous ai parlé. Enfin c'est récent et... provisoire. Je l'espère en tout cas. Car vous dormiez tellement bien que vous n'avez pas entendu la musique jusqu'à 3 heures du mat, mais c'est comme ça pratiquement tous les soirs. Enfin bref... Voici des vêtements propres. Ils sont à votre taille. Audrey a l'oeil pour ça. »
Voilà quelqu'un qui parlait beaucoup. Mais je lui serai éternellement reconnaissant de ne pas m'avoir abandonné dehors et d'avoir pris soin de moi. Je ne savais même pas comment qu'il s'appelait. Une chose était sûre, il m'inspirait confiance et j'avais eu beaucoup de chances de rencontrer quelqu'un comme lui.
« Je ne vais pas rester. Je vais appeler pour qu'on vienne me chercher. »
« Oh oui un téléphone ! Je n'ai pas trouvé de portable sur vous ou des papiers, mais j'ai ce qu'il faut pour appeler. Faut juste que je mette la main dessus. »
Il s'était précipité vers son bureau pour fouiller dessus, avant de se rendre vers d'autres endroits où étaient entassés pas mal de choses. Ce n'était pas l'homme le plus ordonné qui existait. Il y avait un tas de choses tout autour de lui, dont des articles de presses accrochés au mur, des cartes et... Mon regard s'était porté sur une carte en particulier. Je sentais mon coeur s'emballer une nouvelle fois, sans que j'en sois responsable. La carte montrait une partie de notre monde et la cote Est des Etats Unis. Elle indiquait un point précis...
« Atlantis ! » prononça le jeune homme qui venait d'arriver juste à côté de moi. « Ce n'est qu'une légende, mais... Enfin vous savez ce que c'est, n'est ce pas ? On est tous passionnés par quelque chose. Tenez, voici un téléphone. » ajouta t'il en me tendant ce qui ressemblait à un portable, même si il était très très ancien. « Ah en fait, je m'appelle Milo. Milo Thatch. »
Quelque chose me brûla sur la poitrine. Il n'y avait plus de doutes possibles, ça devait venir de mon tatouage. Quand j'ouvris une nouvelle fois les paupières, je me trouvais dans une toute autre chambre.
« Storybrooke, 30 octobre 2016...
Est ce que mon père pourrait m'aider ? Ou n'importe qui d'autre ? La personne que je devrais aller voir était peut-être Kida. Après tout c'était lié à elle le tatouage. Ou du moins elle savait de quoi il était question. J'avais profité des quelque minutes de répits que j'avais pour refaire mon pansement. Je m'étais réveillé une nouvelle fois dans une nouvel endroit, même si en regardant par la fenêtre, j'avais la sensation de reconnaître les lieux. Storybrooke. Après Londres, chez un certain Milo passionné par Atlantis, je me retrouvais à Storybrooke, là où vivait la dernière atlante vivante. Est ce que c'était une coïncidence ?
J'avais saisi le téléphone qui se trouvait à côté du lit. Je devais me trouver dans un hôtel ou peut-être chez Granny. Je n'avais pas le temps de mener ma petite enquête sur ce détail précis. Vue que j'avais la sensation d'aller mieux, je devais tenter de comprendre ce qui m'arrivait. J'étais sur le point de composer le numéro de mon père. Oui, je n'avais pas envie de l'appeler d'une autre manière. J'avais des principes même maintenant. D'un autre côté, lui prouver que je connaissais son numéro par coeur, ce n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire. Tout compte fait, j'avais raccroché. Et avant de l'appeler par la pensée, je m'étais souvenu que j'avais oublié mon portable et qu'on avait peut-être tenté de me joindre. Du coup j'avais fait le numéro pour obtenir mes messages et j'avais entré mon mot de passe. Je ne pouvais pas lire mes textos, mais je pouvais entendre mes messages vocaux.
Il y en avait deux de mon patron. Le premier me demandait ce que je foutais et où j'étais passé. Quand au second, c'était une menace de me virer. Le troisième message de mon répondeur était une nouvelle fois ce type hyper sympa et avec des mots hyper gentils... Mon patron. Du coup, comme je venais déjà de me taper deux messages de reproches, j'avais pris la décision de ne pas écouter le troisième message et de l'effacer de suite. Quand au quatrième... Je n'aurai jamais dû l'écouter...
« Aaron... C'est Stephen... Je suis toujours à Londres... » La voix semblait fatiguée. « Mon frère est mort... »
Le message n'allait pas plus loin. Le répondeur indiquait un autre message du même numéro. Je l'avais écouté à son tour.
« ... tu as peur de la mort ? ... » J'avais reconnu la voix de Stephen, un demi dieux que je connaissais par le passé quand il venait chez Egéon. C'était l'un des seuls qui avait refusé de le suivre et qui s'en était allé quand j'aurai dû faire de même. Lui et son frère avaient poursuivis leur vie dans leurs coins. Ce qu'il me demandait m'intriguait au plus haut point. « ... Je croyais qu'il jouait la comédie... Qu'il me faisait un coup comme il aimait bien en faire... Ca a débuté par des marques sur son torse. » J'étais à deux doigts de lâcher le téléphone. « ... Puis j'en ai eu moi aussi. Tu sais qu'on ne cicatrice plus quand ça arrive ? J'ai failli me vider de mon sang hier... Je l'ai tenu dans mes bras jusqu'à la fin... Je crois que cette chose est en train de nous tuer... Dit moi que tu n'as rien toi... »
Il n'y avait aucun autre message de sa part. J'étais resté quelque secondes à observer le mur en face de moi, sans prendre la peine de raccrocher. Le message passait en boucle dans ma tête. Qu'est ce qu'il avait voulu dire par les marques bleus qui étaient en train de le tuer ? J'en avais moi aussi, mais c'était le tatouage, n'est ce pas ? C'était en rapport avec les atlantes ? Il suffisait de trouver Kida et ça s'arrêterait, non ? J'avais composé le numéro de Stephen et il n'y avait eu aucune réponse. Puis, j'avais recommencé et quand j'étais sur le point de raccrocher, quelqu'un avait décroché.
« Allo ? » Ce n'était pas la voix de Stephen. « Allo ? Vous êtes de la famille à Stephen ? »
« Euh... non. Je... je suis un ami. »
Je ne savais pas quoi répondre d'autre à l'homme qui parlait au bout du fil. Je n'avais aucune idée de qui il était. Un petit silence était passé, puis il avait ouvert la bouche pour parler.
« Je m'appelle Enrick Malliagas. Je travaille pour Scotlant Yard. Votre ami Stephen a été retrouvé mort chez lui. Je suis navré. Quel est votre nom monsieur ? »
J'avais immédiatement raccroché. Ca faisait deux demi dieux de morts en une seule journée. Tous les deux à cause de marques bleues sur le corps. Des marques comme j'avais... Une seule chose m'était venu à l'esprit : Melody.
Il m'avait fallu quelque minutes pour tenter de deviner où pourrait être Melody. J'avais entendu dire qu'elle était revenue à Storybrooke, mais je n'en avais pas la certitude. J'aurai pu sortir dans la rue pour essayer de la trouver, mais je ne savais par où commencer. Ou alors je pouvais simplement descendre et demander à Granny, car j'étais sûr de me trouver chez elle. Mais comment je pourrai justifier que j'étais apparu comme ça dans une chambre de son auberge ? Mieux valait attendre la tombée de la nuit et faire le tour de la ville. Même si ça allait être difficile de passer inaperçu dans une ville où se trouvait des dieux en permanence. En tout cas une chose était sûre... Je devais la trouver, coûte que coûte...