« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Une fois dans la maison, il y avait Orphée d'allonger sur le canapé. Vue la tête des personnes présentes et sa blessure sur son ventre, je n'avais pas cherché midi à quatorze heures pour comprendre ce qui s'était passé. Il était mort. Anna était montée vers l'étage, et je l'avais suivie, discrètement, sans rien dire. Qu'est ce que j'aurai pu dire de toute façon. Elle avait sans doute vue plus de morts aujourd'hui que durant toute sa vie passée. Ca ne devait pas être facile pour elle.
Une fois à l'étage, on était tombé sur Melody qui était en train de quitter la chambre pour descendre en bas. Emmet avait attendu un petit moment avant de la suivre. On s'était retrouvé tout seul autour du lit, où se trouvait un demi dieu mort dessus. Il y avait un mort au rez de chaussée, un autre à l'étage. J'avais aucune idée d'où on pourrait se rendre pour ne plus voir tout ça. Du coup on était resté ici quelque secondes et j'avais fait ce qui me semblait le plus logique. J'avais pris un drap dans une armoire et je l'avais déposé sur le mort, histoire qu'on ne le voit plus et qu'il puisse reposer en paix.
« Je te promet que ça sera bientôt fini. » dis-je à Anna sans attendre réellement de réponse.
Je trouverai le moyen pour qu'elle s'en sorte vivant de cette aventure et qu'elle ne voit plus de morts pour le restant de la journée, voir même plus jamais si c'était possible. On était resté silencieux pendant quelques minutes. Est ce qu'elle priait ? Est ce qu'elle méditait ? Est ce qu'elle réfléchissait simplement ? Je ne connaissais pas la réponse et la seule chose qui m'importait à l'heure actuelle était de lui permettre de garder le silence, sans la bousculer avec de nombreuses questions et pensées qui me traversaient l'esprit. Puis, ce fut le drame, à nouveau.
Il y eu de nombreux bruits à l’extérieur et le ciel s'était assombris. Quand j'avais passé la tête par la fenêtre pour voir, histoire de ne pas descendre et de se prendre un danger en pleine face, sans savoir de quoi il était question, j'avais vue Athéna, puis Jack et Pascal en train de se prendre des coups. C'était qui l'homme face à eux ? Au bout de quelque secondes à tenter de me souvenir où j'avais vue sa tête, ça m'était revenu. C'était dans un dossier dans le Manoir Blackstorm. Zeus ? Ca ne pouvait pas être possible, selon Egéon il était mort.
De là où on était, je ne pouvais ni voir Melody, ni Emmet. Où est ce qu'elle était partie ? Est ce qu'elle était en sécurité ? Je l'espérais. Je m'étais tourné vers Anna. Il n'était pas question de rejoindre le combat, mais de s'éloigner le plus possible. Je lui avais pris la main et on avait descendu rapidement l'escalier. Une fois en bas, je l'avais lâchée, en me rendant compte que Kostos et Alysea étaient cachés derrière le canapé. Surement que Jack leur avait dit de se mettre là.
« Venez, on va vous mettre à l'abri ! » leur dis-je en voyant trois têtes sortir de derrière le canapé.
Il y avait le petit Kostos, la petite Alysea, mais aussi Tristesse. Pourquoi s'était elle cachée ? Enfin, non, c'était évident. Elle aussi, elle n'avait pas de pouvoirs. A part si elle pouvait pleurer suffisamment pour inonder toute la maison et tuer les méchants qui se trouveraient dedans, si on arrivait à les y piéger. Quoi qu'il en soit, je lui avais montré la porte arrière de la maison, par là où on allait fuir. Une fois dans la cour, j'avais bien fait attention que tout le monde sorte de la maison.
« Restez groupés ! Ne vous éloignez pas les uns des autres. On va prendre la porte à l'arrière du jardin et on va s'éloigner le plus possible d'ici. »
Tandis que Tristesse avait pris par la main Kostoss pour l'éloigner et que Alysea avait pris la main d'Anna, je m'étais tourné vers la maison. Où était Melody ? Une nouvelle fois, je m'étais posé la question. Je ne pouvais pas partir sans être sûr qu'elle ne soit plus là. Et où était Tess ? Pourquoi elle n'était pas là elle aussi ? On l'avait vue quitter la chambre quelque minutes avant nous, mais aucune idée d'où elle était partie.
« Amène les le plus loin possible ! Je vais chercher Melody et je vous rejoins. »
« Si tu vas chercher Melody, alors je viens aussi. » m'annonça t'elle sur un ton catégorique.
Je m'étais tourné pour la regarder droit dans les yeux et lui dire... mais elle m'avait coupée.
« Oui j'ai pas de pouvoir ! Oui tout ça, ça me dépasse ! Mais autant servir un peu à quelque chose et tenter de me rendre utile au lieu de rester planter à ne pas savoir quoi faire ou fuir ! »
« En fait, j'allais dire ok... » murmurai-je. « Je sais que je devrais te dire de fuir avec les autres pour être sûr que tu sois en sécurité, mais... je serai sûr que si je peux être là pour m'en assurer. Donc ok. Enfin de toute façon tu fais comme tu veux, mais ok. On y va ensemble. Tu te mets juste pas plus en danger qu'il ne faut. Et je ferai de même... »
J'avais pas envie de jouer les héros. Je voulais juste retrouver mon ami. J'avais fait volte face un peu trop rapidement pour contourner la maison et j'avais failli me prendre Melody de face. Elle soutenait Emmet et elle grognait parce que j'avais failli lui rentrer dedans.
« Mel... » murmurai-je. « Ca va ? Tu n'as rien ? C'est... Il a quoi ? » ajoutai-je en regardant Emmet et la ceinture qu'il avait autour de la cuisse.
« Rien, il a juste envie de pisser. Allez, pousse toi ! »
Je m'étais reculé pour la laisser passer, puis j'avais avancé une nouvelle fois pour passer l'autre bras d'Emmet autour de mes épaules et le soutenir avec Mel. Bon sang qu'il était lourd ! Mais je devais tenir.
« On a les enfants et Tristesse avec. On va tenter de partir par derrière. Tu as vue Tess ? Elle n'est plus dans la maison. »
« Elle s'est cassée cette lâche. »
Je n'avais pas répondu à ce qu'elle venait de dire et on s'était mis à marcher à travers le jardin. Une fois devant la porte, qui était ouverte, on ne pouvait pas passer tous les trois en même temps. Du coup Mel avait lâchée Emmet et je m'étais retrouvé à le soutenir tout seul. Mais heureusement, la sirène l'avait retenu juste à temps, car vue son poids, j'étais à deux doigts de m'écrouler et de le laisser tomber.
« Mais qu'est ce que tu fous ?? » s'exclama t'elle.
« J'ai... désolé... c'est juste que... » marmonnai-je en me passant une main dans le dos pour me masser.
« Ouvre ta chemise ! »
« Quoi ? » répondis-je du tac au tac.
Vue que je ne bougeais pas, Mel avait enlevée le bras d'Emmet de son épaule pour le pauser contre le grillage, sans ménagement. Puis, elle s'était approchée de moi sans attendre et elle m'avait arrachée la chemise, faisant sauter quelque boutons. Mon regard avait été pour Anna. Qu'est ce qu'elle allait penser de tout ça ? Mais, non, fallait se concentrer à nouveau sur Melody qui m'observait avec un air surpris.
« Ca va, j'ai rien. »
« Oui, justement, tu n'as plus rien ! Tu n'as plus de traces bleues ! Tu n'es plus mourrant ! Et t'as autant de forces qu'un mollusque ! »
J'avais soupiré. C'était vraiment le moment de parler de ça ?
« Je... Quand j'étais là bas, je pense que... Enfin je ne pense plus que je suis un demi dieux. La force, la régénération tout ça... C'est fini je crois. D'ailleurs t'as déjà eu mal au dos ? C'est atroce ! » dis-je en me massant une nouvelle fois.
« Oui bah évite de te déplacer une vertèbre alors. » précisa Anna. « Si tu n'as plus tout ce que tu avais avant, il y a certaine chose que tu vas devoir apprendre à ménager. »
Elle disait cela sur le ton de la plaisanterie ? Voilà quelqu'un qui avait les mots qu'il fallait pour vous faire revenir à la réalité sans trop vous brusquer.
« Tu n'as plus de pouvoirs ? » demanda Mel choquée. « Et tu n'as pas jugé utile de me le dire ? » ajouta t'elle en me donnant une claque sur la tête.
« Aïe... » laissai-je échapper. « Tu ne peux plus me frapper comme avant. Faudra te trouver une autre cible. » ajoutai-je en jetant un oeil vers Emmet qui secoua la tête.
« Va te faire fouttre Aaron. »
Il se souvenait de mon nom ?
« On ne devrait pas fuir plutôt ? Enfin, nous éloigner de tout ça ? On pourra toujours en parler par la suite. Y'a beaucoup de choses dont on devra parler... » achevai-je en jetant un petit coup d'oeil vers Anna.
Puis, on s'était enfin mis en route dans la ruelle pour fuir le drame !
Anna D'Arendelle
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Je contrôle parfaitement mon agressivité (enfin presque)
Bon super, on devait tenter de se barrer le plus vite possible, et il y avait une foule de curieux qui commençaient à s’agglutiner autour de la maison. Pourquoi l'être humain est-il TOUJOURS attiré par les catastrophes ? C'est dingue ça ! Une maison crame ? BAM va il y avoir une tonne de gens devant. Une voiture a fait un tonneau sur la route ? Idem. En attendant, mieux valait éviter de rester dans le coin. Un combat en pleine rue, il y avait de quoi attirer un max l'attention. Et, j'avais pas spécialement envie d'être là, pour savoir la suite. J'espérais que tout irait bien pour Jack. Ok il savait se défendre, mais contre un type pareil...Je préférais ne pas y penser et me dire qu'il allait s'en sortir saint et sauf en un seule morceau. C'était le seule moyen que j'avais pour ne pas me mettre à m'inquiéter encore plus. De toute façon, fallait déjà que je m'occupe des gens attiré par tout ça. Aussi, criais-je de manière à ce que tout le monde puisse m'entendre :
- Laissez passer on a un blessé ! On doit l'emmener aux urgences !
Généralement, les gens avaient tendances à vite se pousser quand on criait ce genre de trucs. Ou bien quand il y avait une ambulance dans le coin. Sauf que manque de bol, il y en avait pas. Donc je devais faire avec les moyens du bord. Ils semblèrent réagir, et plusieurs s'écartèrent pour nous laisser passer. J'avais bien dit que ce truc marchait à tous les coup
- Là marmonna d'ailleurs le dit blessé en désignant une voiture ouverte avec personne dedans
Il y avait vraiment des gens débiles sur terre. Laisser sa voiture limite à l'abandon pour se rapprocher du « spectacle » c'est la porte ouverte à n'importe quel voleur. Même si on va dire qu'on la volait pas vraiment. On l'empruntait pour s'en aller le plus loin possible, et on la laisserait probablement quelque part à l'abandon. Donc, voilà, c'était juste un emprunt. On ne volait rien. Et puis de toute façon, tout le monde commençait déjà à monter dans la voiture. Sauf que je sais pas, mais il y avait quand même une info d'ordre vitale dont j'aimerais prendre connaissance avant d'aller plus loin :
- Heu juste comme ça histoire d'être sur : quelqu'un a son permis ou sait conduire ce genre d'engin ? Non parce que c'est bien jolie de vouloir tenter de s'éloigner mais si personne ne sait conduire c'est un peu mort sans mauvais jeu de mot.
Oui si personne ne savait conduire ça allait être un chouilla compliqué. Et fallait pas compter sur moi. Mon moyen de locomotion c'était la bicyclette. J'avais jamais fréquenté l'auto école de Storybrooke pour diverses raisons. La principale étant que ça filait la pétoche de conduire. J'y étais pour rien, c'est comme ça. Chacun ses faiblesses après tout.
"J'ai pas mon permis, mais ça ne doit pas être compliqué, non ?"
Franchement ? C'est pas que je doutais des talents de conductrices de Mel mais si un peu clairement. On essayait de s'en sortir là. Pas de mourir. Donc ouais, si on pouvait éviter de confier le volant à quelqu'un qui ne sait pas conduire. Ça serait franchement cool. Sans compter que on n'était pas tout seule. Il y avait Sandy avec nous, ainsi que les deux enfants. Et j'avais pas très envie, qu'il leur arrive quelque chose à tous. Donc, on m'en voudra pas je pense d'émettre quelques doutes, sur l'idée que Melody soit au volant.
"Mettez moi au volant."
"Avec une jambe en moins ?"
Oui bah à ce rythme là, je crois que il y avait même pas besoin d'attendre que quelqu'un se mette au volant. Comme j'étais déjà un petit peu à cran, j'allais proposer de tirer le conducteur à pile ou face. Mais manifestement il en fût décidé autrement, malheureusement pour moi et pour les autres aussi :
"Ok... Toi va au volant et moi je m’assois à côté."
Est-ce qu'on avait le choix ? Pas vraiment non. Est-ce que j'étais anxieuse ? Ah ouais carrément. La raison pour laquelle, j'ai peur de conduire est toute simple. Je circule à bicyclette dans Storybrooke. Généralement, je m'en sers pour aller au boulot, ou faire les livraisons. Et quand j'effectue mes livraisons, j'ai une petite tendance à attirer les chauffards, qui manquent de vous écrabouiller sans aucun remords. Donc, j'avais un petit problème avec les voitures. Quand je les voyais faire, ça me faisait encore plus flipper qu'autre chose. Aster m'avait déjà dit que ça prendrait moins de temps si je passais mon permis, mais moi j'y restait farouchement opposé, qu'on se le dise. En revanche j'allais, mettre les choses au point vite fait avec monsieur-j'ai-une-jambe-blessé :
- C'est Anna ! Pas « toi », Machin !
Oui bah moi non plus je connaissais pas son nom. Et puisqu'il m'avait appelé « toi », je voyais pas pourquoi je chercherais à me renseigner sur comment il s’appelait. Donc ça serait machin, point barre. Tentant de me détendre un minimum je pris une petite inspiration, histoire de calmer les tambourinement affolé de mon cœur dans ma poitrine. Je flippais grave, et je pense que ça se voyait clairement sur mon visage. Sauf qu'on avait encore une fois pas trop le choix. Même si je persistais à croire que quelqu'un d'autre que moi, serait bien mieux pour les leçons de conduite en accéléré
"Anna, s'il te plaît, vient t'asseoir."
Je lui jetais un coup d'oeil méfiant. Et crispé, je m'installais côté conducteur, pendant qu'il me donnait les instructions. J'avais une boule énorme dans le ventre. J'étais angoissé au possible. Mais, j'essayais de relativiser ou presque. Quand on rentrerait je me mettrais à la relaxation. Parait que ça faisait des merveilles ce machin là
"Ça va aller." me dit Aaron qui était monté à l'arrière
Je lui adressais un sourire crispé dans le rétroviseur. Et nerveusement, je mit le contact, et entreprit avec son aide de démarrer. Jusque là, pas de soucis, même si j'avais les deux mains crispé sur le volant. Aucun doute, ça serait la première et dernière fois que je ferais un truc pareil. J'avais apprit à contrer les chauffards, en empruntant les petites ruelles de Storybrooke, il y a pas longtemps. Alors, je crois honnêtement, que j'allais continuer ainsi. Ma bicyclette, me paraissait nettement plus rassurante que cet engin. Et je donnerais tout pour l'avoir à l'heure actuel. Non parce que j'avais beau me répéter en boucle dans mon esprit de rester zen, de relativiser que ça allait bien se passer. Ça me semblait un tout petit peu peine perdue. J'avais l'air d'avancer plutôt tranquillement, quand un type me fit signe de m'arrêter. Ayant plus ou moins assimilé comment on faisait ça. Je m'arrêtais maladroitement et baissait la fenêtre afin de voir ce qu'il voulait
"Vous savez où se trouve le quartier français ? Je ne suis pas d'ici, et je m'y perds un peu. Viens chérie, ces gens vont nous aider." Demanda-t-il en appellant sa femme
C'était un couple de personne âgés, j'allais quand même pas leur refermer la vitre au nez en mode « désolée pas le temps ». Machin, me regarda l'air de me demander si j'étais sérieuse et je lui rendit son regard en monde « qu'est que vous voulez que je fasse ? ». Alors gentiment, je leur indiquais la direction qu'ils souhaitaient, Machin secoua la tête, et se pencha pour appuyer sur la jambe que j'avais sur l'accélérateur, me faisait me crisper encore plus. Il connaissait pas la délicatesse ? Il était doucement en train de me braquer là. Je sentais la mayonnaise monter, et ce encore plus lorsqu'il décida de l'ouvrir :
"Bon sang, on essaye de fuir ! Pour aider ton prochain, inscris toi à la soupe populaire !"
Ok...J'allais me le faire. S'il l'ouvrait encore ne serait-ce qu'une fois je lui en collais une. Et tant pis pour le « il faut pas donner de mauvais exemple aux enfants ». J'étais pas vraiment disposé à supporter ses remarques désobligeante. Et l'envie de le planter et le laisser se démerder tout seule avec le volant commençait tout doucement à faire son chemin dans mon esprit :
- Tu peux pas lui lâcher la grape ? Je reconnus la voix d'Aaron "On est assez pressé Anna..."
Ouais bah si vous étiez si pressé que ça, fallait y penser AVANT de me choisir comme conductrice désigné. J'avais rien demandé à personne. J'avais pas réellement eu le choix. Ça se voyait non que j'étais pas à l'aise depuis le début ? Je redémarrais ayant pas trop le choix mais freinait brusquement voyant un passage piéton avec un agent de police qui faisait traverser des gosses. Ils avaient rien fait, j'allais quand même pas les écraser ! Et je parlais même pas du type qui nous courrait après, en braillant « hey ma voiture ! »
"Non mais je rêve ? On se croirait dans une sitcom !" S'écria machin
- Vous savez quoi RAS LE BOL ! Vous voulez vous casser quitte à écraser des gosses qu'on rien demandé à personne ? Bah vous savez quoi faites le ! Il y a pas marqué bonne poire sur mon front. Donc démerdez vous de votre côté mais ça sera sans moi !
Rageusement, j’attrapais mon sac que j'avais mit derrière et hésitait pendant trente minuscules secondes à en sortir mon épée, pour lui balancer le pommeau dans la tronche. Histoire de lui exprimer encore plus ma manière de penser. Au lieu de ça. J’attrapais une hanse de mon sac à dos, ouvrit la portière et sortie sans demander mon reste.
"Anna !!! Attends !!!"
Non Anna, elle avait pas envie d'attendre ! Parce que Anna, elle en avait plein le dos de cette histoire ! Et que Anna la prochaine qu'elle voudra aider quelqu'un, elle y repensera à deux fois ! Je prêtais à peine attention au type qui nous coursait en train de reprendre son souffle. Sans doute qu'il allait se diriger vers sa voiture. C'était plus mes oignons de toute façon. Je laissais les autres gérer ça. Moi c'est bon, ma patience a des limites. Déjà que j'en avais pas des masses de bases, mais là la coupe est pleine. Je veux bien être gentille, mais faudrait éviter de me prendre pour une bonne poire ! Machin n'avait qu'à clamser dans son coin avec sa jambe en moins rien à faire ! J'étais en pétard, et je pense que ça se voyait à ma manière d’accélérer le pas, la mâchoire crispé, de même que mes poings serrés à m'en faire blanchir les jointures. Je venais de quitter la ruelle avec la voiture quand je sentis quelqu'un m'agripper le bras, me faisant me retourner rageusement prête à envoyer paître la personne qui venait de faire ça. La pression retomba néanmoins à la manière d'une cocotte minute quand je remarquais qu'il s'agissait d'Aaron totalement essoufflé :
"Ça aussi c'est nouveau..." Articula-t-il péniblement en se mettant face à moi "D'habitude je récupère plus vite..."
Ouais je voyais ça. Quand tout ceci serait finit, je crois que j'allais lui apprendre deux trois trucs sur comment font les humains normaux pour vivre. Non parce que clairement, il avait l'air d'avoir pas mal de lacunes à ce niveau là. Il me sourit faiblement, sans doute pour voir si je le faisais aussi, mais là franchement, j'étais trop sur les nerfs pour me prêter au jeu. La pression était peut-être retombé mais je n'en restais pas moins vivement énervé par tout ça. Je les avait envoyé paître et j'avais pas l'intention d'aller les retrouver. Là dessus, j'étais formelle qu'ils se débrouillent sans moi. J'avais donné ma dem.
"Désolé pour avant. Tout le monde est sur les nerfs. Faut pas leur en vouloir."
Ah mais je leur en voulait pas. Seulement, si machin décide de revenir me taper sur les nerfs, qu'il s'étonne si je passe à l'acte en lui balançant cette fois ci pour de vrai le pommeau de mon épée dans la tronche. J'étais totalement cap de le faire. Là dessus aucun soucis. J'en avais peut-être pas l'air comme ça, mais fallait pas me chercher. Si Jack, avait été là, il aurait sans doute vu venir mon pétage de plomb à des kilomètres. Aaron relâcha mon bras, qu'il tenait toujours jusqu'ici avant de reprendre ce qu'il disait
"Il ne faut pas t'en vouloir non plus. On a tous le droit de craquer. Et si t'avais pas craqué toi, je l'aurai fait moi. Tu me sers d'alibi comme ça pour justifier que j'ai quitté la voiture à mon tour." Il sourit à nouveau faiblement "Ça nous dépasse tout ça. Sans doute encore plus qu'avant et..."
Moui mais encore ? Il venait de s'interrompre brusquement, un peu s'il venait subitement de penser à quelque chose. Bon en revanche, c'est pas que j'aimerais qu'il éclaire un peu plus ma lanterne à ce sujet mais si quand même un peu on va dire
"La forêt ! Elle a dû aller prévenir les autres dans la forêt pour les mettre à l'abri ! Faut qu'on aille les retrouver !" Il jeta un regard hésitant en direction de là où il fallait aller, puis se tourna à nouveau vers moi, me tendant la main "On y va ensemble ?"
Petite hésitation de mon côté mais je finit par la lui prendre :
- Ok allons chercher Tesse dis-je
Sandy Ness
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- Dis Dégoût, tu savais qu'on pouvait rencontrer pleins de gentils messieurs naturistes sur Internet ? -
| Conte : Vice Versa | Dans le monde des contes, je suis : : Tristesse, la plus triste des émotions qui vous donnera envie de vous rouler en boule dans un coin de la pièce en vous balançant d'avant en arrière
J'étais partie ailleurs. Dans un endroit magnifique où il fait toujours beau, où les nuages changent de couleur et où des poissons sortent de temps en temps de la rivière pour chanter « Don't stop believin » acapella. Il y avait au milieu des sapins une chaumière au toit de paille habitée par des petits animaux ressemblant à des Sylvanian. La maman était entrain de cuisiner une tarte aux myrtilles pendant que les enfants regardaient un épisode de Glee quand je me réveillais. Ou plutôt que je retournais dans le monde cruel qu'était la réalité. Je clignais plusieurs fois des yeux, en essayant de me rappeler où j'étais. L'odeur de brioche chaude et beurrée était remplacée par celle de l'essence et du sang. Une boule se forma dans ma gorge alors que je me rappelais de tout. Ou presque tout. Quand c'était devenu trop compliqué et trop violent pour moi, je m'étais réfugiée dans mon petit monde intérieur. C'était beaucoup plus agréable et bien moins horrible. Là bas, je ne pleurai jamais parce qu'il n'y avait rien à pleurer. Tout était beau, mignon et tout le monde était gentil. Pas comme ici. Je voulais retourner dans mon petit monde parfait. Mes yeux commençaient déjà à me piquer alors que Alysea serrait ma main dans la sienne. Il y avait trop de mauvaises ondes dans la voiture. Et puis il y avait le monsieur qui frappait la vitre arrière en nous criant de sortir parce que c'était son véhicule. C'était à cause de lui que je m'étais réveillée. Ça faisait trop de bruit. Trop de colère. Trop de douleur. Trop de peine. J'avais envie d'entourer ma tête de mes bras et de me laisser glisser aux pieds des enfants pour me rouler en boule et me remettre en mode de protection. Je voulais goûter dans ma tête à la tarte aux myrtilles. Parce que la maman avait pris du temps pour la cuisiner parce que j'aime les myrtilles et les tartes, ce qui fait qu'elle a délaissé pendant une heure environ ses enfants juste pour moi alors que je ne méritai pas une telle attention... Même dans ma propre tête je gâchais toujours tout, que ça soit les relations familiales ou la place de la femme dans la société... Une mère au foyer... mon esprit était honteeeeeuuuuux !
- Merde !
Emmet avait laissé échapper un gémissement en voyant que l'homme s'énervait et nous hurlait de sortir. Chacun de ses coups contre la portière me faisait sursauter, et je fermais les yeux en me demandant pourquoi il n'ouvrait tout simplement pas. Il lui suffisait pourtant d'agripper la poignée et de tirer vers lui. C'était tout simple. Et puis en plus c'était sa voiture. Il était censé savoir comment entrer dedans. À moins qu'il nous confondait et qu'enfaîte sa voiture avait été volée par quelqu'un d'autre ? Ou alors elle était juste garée à un autre endroit, et il tapait pour rien. Ce qui du coup faisait que j'enfonçais un peu plus ma tête entre mes épaules, au point que je risquais de me coincer un muscle du dos si je continuais, pour rien. L'humain est violent. Il devait avoir un Colère comme émotion principal dans son quartier général.
- Je m'occupe de lui. Partez sans moi, le plus important c'est de ramener les enfants sains et saufs. Je n'ai aucune importante. Je ne vous sers à rien et jamais je ne vous servirai à quoi que ce soit. Je risque de vous ralentir ou de renifler au mauvais moment. Alors... partez. Je le retiendrai. Si il refuse d'arrêter de vous poursuivre, je le jetterai sous une voiture, ne vous en faîte pas. Dîtes à Jack si vous le revoyez... que je le remercie.
Je leur adressais à tous un dernier regard larmoyant, en me demandant si un jour je les reverrai... Ils auraient en tout cas comme dernière image de moi des cheveux en bataille, des lunettes de travers et une voix brisée après être restée si longtemps sans avoir parlé. Une fois que je recommençai, heureusement, je retrouvai vite mon débit de parole habituel. Même si en prison je n'aurai probablement plus l'occasion de parler après qu'on m'ait passé derrière les barreaux... Mes derniers mots étaient donc pour eux...
- Pardon monsieeuuuur ! Pardooooon ! On ne voulait pas voler votre voiture mais juste l'emprunteeeer ! Il faut... il faut qu'on protège des enfants et... on a besoin d'une voiture. On a pris la votre parce que vous avez laissé vos clés sur le contact et les portières ouvertes. C'était une très mauvaise idée de ne pas tout fermer, vous savez ? Il y a des gens qui sont en danger, ils risquent de mourir même ! J'ai vu pleins de gens morts dernièrement. J'ai même parlé à quelqu'un que je ne pensais pas mort alors qu'il était vraiment mort. J'aimerai ne pas voir d'autres cadavres. C'est dur... très dur. La peau est toute froide et quand les paupières sont fermées, on a juste l'impression qu'ils dorment. Alors qu'enfaîte ils sont bien morts. Il y a aussi ceux qui morts de manière sale. Avec du sang partout, des muscles déchirés et des membres déchiquetés. Ceux sont les pires. Mais je n'en ai pas encore vu beaucoup. La seule fois où j'ai tué quelqu'un, c'était en l'étouffant. C'était une mort propre. Ne m'obligez pas à mettre du sang partout, je ne suis pas sûre de pouvoir le faire jusqu'au bout. Je risque de m'évanouir avant ou de vomir. Le plus simple c'est de ne pas les poursuivre. De dire adieu votre voiture. Parce que... des vies sont en jeux. Et il y a des gens qui sont gentils. Vous ne pouvez pas les laissez mourir. Ça serait... ça serait beaucoup trop triiiiiiiiste !
Je sanglotais contre sa jambe, la joue trempée appuyée contre le tissus épais de son pantalon, les bras entourés autour de ses chevilles. Quand j'avais ouvert la portière pour quitter la voiture, je m'étais jetée à ses pieds pour le supplier de nous laisser la voiture et de ne pas chercher à la récupérer. J'avais dû lui expliquer pourquoi, du moins en parti, mais ça n'avait pas été facile. J'avais aussitôt laisser les larmes exploser au coin de mes yeux, se déversant le long de mes joues pendant que je beuglais, la bouche grande ouverte.
- Roooh et c'est reparti !
J'entendis Emmet marmonner, parce que la voiture n'était pas partie sans moi. Ils étaient toujours là. Pourtant, je leur avais dis de ne pas m'attendre. Mais peut être qu'en faîte ils n'avaient même pas écouté ce que je leur avais dis. Que ma parole n'avait aucun effet ou importance pour eux. Ils ne m'avaient peut être même pas encore remarqué. Mais je les comprenais. Je n'avais rien dis depuis longtemps. J'étais juste restée le regard dans le vide, assise la plupart du temps, à fuir les horreurs de cette guerre qui n'était pas la mienne. Je m'étais contentée d'obéir aux instructions quand il y en avait. J'aurai préféré que ça redevienne comme ça. Mais mon inconscient n'avait pas l'air de trouver que c'était une situation d'urgence. Parce que j'avais beau fermer les yeux et supplier pour me réveiller et voir que j'étais en réalité allongée sur l'herbe fraichement coupée, j'avais toujours l'odeur du goudron qui me brûlait les narines et une jambe de pantalon me rappant la joue.
- Vous l'avez fais pleurer... C'est pas gentil de faire pleurer les filles.
Je relevais la tête pour observer avec des yeux mouillés Kostos qui était descendu du véhicule. Il avait les sourcils froncés et lançais un regard sévère au monsieur qui commença à se décomposer. Son expression dur se transforma et il rentra la tête entre les épaules, en bafouillant des excuses. Il était rouge de culpabilité. Encore plus que la couleur de mes joues à force de pleurer. Je me relevais lentement en prenant appuie avec mes mains sur le sol goudronné pour pouvoir enlacer Kostos et le serrer contre moi, en sanglotant pleurant silencieusement, avec un petit sourire. Il était tellement... tellement gentiiiil !
- Venez là. Allez. Il ne faut pas vous en vouloir, ça arrive à tout le monde de se tromper. Si on se rend compte de son erreur, alors tout est pardonné. Les autres dans la voiture, venez vous aussi ! Emmet, ça te ferait du bien et ça pourrait te détendre.
La voix encore tremblante, j'avais tendu une main vers l'homme, qui avait hésité à peine une seconde avant de nous rejoindre pour faire un câlin collectif. Emmet se contenta de grogner et de rester à sa place. Ça devait être un refus, du coup. Melody et Alysea, à ma grande surprise. Je savais qu'il y avait un cœur battant sous cette carapace d'écailles ! Il ne fallait donc pas se fier aux apparences et...
- Bon faut se casser, les flics vont débarquer.
Elle ne regarda même pas la main que je lui tendais. Je m'étais trompée, enfaîte. Elle était toujours aussi dure. Un câlin, ça lui aurait fait du bien à elle aussi. Il y avait une urgence, je le savais, mais prendre le temps de se prendre dans les bras les uns les autres, de savourer la connexion émotionnelle entre chacun... ça pouvait bien prendre deux ou trois minutes sans que ça ne pose problème.
- Je vous rassure, je ne porterai pas plainte.
Notre étreinte se brisa, pendant que chacun faisait un pas en arrière. Ça lui avait fait du bien. Il était beaucoup plus calme maintenant. Plus posé. Et il était d'accord pour nous aider. Il aurait fallu une petite séance de crise de larmes, et il aurait pu rentrer chez lui avec l'impression d'être un nouvel homme.
- On s'en fout de ta caisse, abruti.
- Pourtant, c'est une bonne caisse. Même si ma femme aimerait que j'en change. Je ne sais pas si je dois l'écouter. Je l'aime vraiment bien. La voiture, je veux dire. Et ma femme aussi, bien entendu. Vous en pensez quoi ? Je devrais la garder ou la changer ? La voiture hein.
Il s'était tourné vers moi, en se rongeant le bout de l'ongle du pouce, les sourcils froncés tandis qu'il réfléchissait. Est-ce qu'il hésitait aussi à changer de femme ?
- Vous devriez écouter votre cœur. Si vous aimez votre voiture, gardez là. Sinon, vous la regretterez. Mais si votre femme est têtue, alors elle risque de s'énerver. Et si vous tenez bon, elle pourrait vous quitter. Alors vous vous retrouverez seul, mais au moins vous aurez votre voiture. Ça dépend aussi de votre femme, donc. Et si vous êtes prêt à redevenir potentiellement célibataire.
Les couples ont toujours été compliqué. Je n'avais jamais compris toutes les nuances d'amour qu'il y avait entre les individus finissant par éprouver des sentiments romantiques l'un pour l'autre. Il n'y avait pas Amour au quartier général. Ça aurait pourtant pu être intéressant de connaître son point de vue et d'avoir des conseils pour empêcher les gens de se faire du mal entre eux à cause de ce sentiment. Peut être que c'était une forme de plaisir, en faîte ?
Melody Blackstorm
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ ... passer toute l'éternité dans cette p*tain de Nouvelle-Orléans! ❞
Je voulais me réveiller. Vraiment. Tandis que j'assistais à tout ce désastre, je me demandais sérieusement si j'étais encore dans la réalité ou si je nageais en plein délire. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, on s'était retrouvé serrés comme des sardines dans une voiture, avec Anna qui conduisait et Emmet qui jouait les moniteurs d'auto-école au rabais. Inutile de mentionner le retour de Zeus que l'autre moitié du groupe était sûrement encore en train de se farcir. On aurait dû emmener Athéna avec nous. Franchement, ça me faisait quelque chose d'imaginer qu'elle puisse ne pas s'en sortir. C'était bizarre, d'ailleurs. Ca n'aurait pas dû m'atteindre autant.
Je re-basculai vite dans le moment présent en constatant que le destin avait décidé de nous mettre des bâtons dans les roues. D'abord un couple de personnes âgées qui demandait leur chemin, ensuite un agent de police qui faisait traverser des gosses, pour finir le propriétaire de la voiture qui nous coursait -ce qui illustrait à quel point on roulait vite. Merci Anna. Si je ne tenais pas autant à elle, j'aurais sûrement prononcé une réplique bien sentie. Emmet se chargea de la faire sortir de ses gonds, et de la faire sortir tout court du véhicule. Aaron se précipita à sa suite et tous deux s'éloignèrent, nous plantant là, comme des ahuris. Là par contre, j'avais bien envie de démolir la tronche de mon ancien meilleur ami, peu importe qu'il n'ait plus de pouvoirs. On n'abandonne pas deux gosses malades, une fille en pleurs, un blessé et une... sirène pour rattraper une princesse qui fait une crise !
Le temps était venu que je prenne les choses en mains. L'idée de conduire m'effleura l'esprit mais avant même que je puisse mettre en pratique, le propriétaire de la caisse nous beugla de sortir. J'aurais pu l'assommer pour régler le problème, mais la brune morveuse nous fit son mélodrame en s'accrochant à la jambe du mec pour nous faire "gagner du temps". C'était un spectacle incroyablement pathétique. Cette fille n'avait aucun amour propre. Je jetai un coup d'oeil à Emmet qui avait l'air aussi exaspéré que moi. Je déclarai à l'adresse d'Alysea :
"Ne te comporte jamais comme ça. Il faut toujours rester digne, même quand tu as envie de pleurer."
Elle hocha la tête, très impressionnée par la performance dramatique de la brune éplorée. Puis vint le moment du câlin collectif. Je me hérissai et reculai d'un pas alors que les enfants se précipitaient dans les bras de la brune et du bonhomme inconnu. Ce n'était pas un peu tordu, tout ça ?
"Bon faut se casser, les flics vont débarquer." fis-je brusquement pour les secouer.
Bien entendu, le propriétaire de la voiture crut que je parlais du vol que nous avions commis, aussi je répliquai d'un ton acide :
"On s'en fout de ta caisse, abruti."
Hélas, le gars était tellement débile qu'il commença à expliquer à quel point son véhicule était un modèle d'exception. Je passai une main sur mon front, excédée. Pourquoi est-ce que je restais là ? La brune éplorée entrait dans son jeu, en plus. Je n'en pouvais plus. J'avais l'impression d'être piégée dans Video Gag. En tous cas, je n'avais pas besoin que mon casier judiciaire s'agrandisse. On devait s'en aller, et vite. Nous avions déjà perdu trop de temps à se câliner et à pleurer.
Aussi j'attrapai la main de Kostos et Alysea pour les entrainer de nouveau vers la voiture, après avoir lancé un regard entendu à Emmet. Puis je me retournai vers le mec et lui collai une droite en pleine tête. Il s'écroula comme une masse sur le macadam, inerte. Au moins, il ne nous retiendrait plus. La brune était estomaquée par mon geste et je lui lançai :
"Sois tu viens, soit tu pleures sur son sort, mais en tous cas, tu te bouges !"
Sans l'attendre, je me précipitai vers la voiture dans laquelle tout le monde était remonté, et m'installai face au volant. C'était une première pour moi. Je n'avais jamais passé mon permis car j'empruntais les transports en commun ou l'océan, qui était une voie bien plus rapide quand on a des nageoires. Emmet boita jusqu'à moi et ouvrit la portière en m'ordonnant de sortir. Je lui décochai un regard incrédule.
"Tu fais quoi, là ?"
"La question c'est qu'est-ce que tu fais toi ? C'est pas parce qu'une situation te dépasse que tu peux casser la gueule à n'importe qui."
Il avait le regard sévère du flic pas content. Je roulai des yeux, les mains appuyées sur le volant.
"Ce type nous retardait ! J'ai fait ce que personne n'avait le cran de faire ! Il va s'en remettre, il aura peut-être juste une dent en moins, c'est tout."
"J'en ai ma claque de toi."
Il était sérieux ? Il me faisait vraiment une crise en pleine rue, alors qu'on était recherché ? Stupéfaite, je le vis se tourner et s'éloigner en boitillant, avec le sang qui maculait son pantalon.
"C'est ça, casse-toi, princesse !" m'écriai-je, révoltée. "Je vais pas te courir après ! Je ne m'appelle pas Aaron !"
Furieuse, je claquai la portière et fis sursauter les deux enfants assis sur la banquette arrière.
"Tout va bien." leur assurai-je, la mâchoire contractée. "Je vais... je vais vous amener en sécurité."
Je démarrai la voiture, hésitai sur la pédale à actionner et... il y eut un à coup. Je venais de caler.
"Fais chier !" criai-je en tapant du poing sur le volant -qui s'enfonça un peu sur lui-même.
Comme si ça ne suffisait pas, Alysea commença à pleurer et à respirer fortement. Je lui jetai un regard dans le rétroviseur et m'armai de patience.
"Hé ! Qu'est-ce que je viens de te dire ? Faut pas pleurer pour rien, faut pas te la jouer comme la nunuche qui fait des câlins à des inconnus ou ça finira mal pour toi."
Apparemment, mes paroles n'avaient aucun effet sur elle. La petite fille continuait de sangloter alors que son frère l'observait, anxieux. Je soupirai et me retournai sur mon siège afin de capter son regard.
"Alysea ? Alysea, regarde-moi. Qu'est-ce qui ne va pas ?" demandai-je du ton le plus doux dont j'étais capable.
La gamine respirait par saccades et je m'aperçus qu'elle pleurait pour une bonne raison. Kostos poussa un cri apeuré en voyant un filet de sang couler du nez de sa soeur. Rapidement, je sortis de la voiture pour ouvrir la portière arrière et me pencher vers la gamine.
"Emmet ! Viens m'aider !" appelai-je sans même savoir s'il était encore là.
J'étais totalement démunie. La fillette se cramponna à mon bras blessé mais je sentais à peine quelques picotements. La brune s'était approchée et me tendit un mouchoir que je pris sans la remercier. Pour une fois qu'elle était utile, celle-là !
"Appuie bien ça sur ton nez." recommandai-je à Alysea, mais je craignais tellement le pire que je préférai le faire moi-même.
Il s'écoula quelques secondes avant qu'Emmet ne reparaisse en boitant et demande à la brune d'éloigner Kostos. Le gamin voulut rester mais finalement, il se laissa entrainer par la pleureuse. Pendant ce temps, Emmet posa une main sur la poitrine de la fillette en disant :
"Respire calmement. Voilà. Comme ça."
Il lui redressa un peu la tête tandis que j'appuyais toujours le mouchoir contre son nez. Je voyais à son regard qu'il essayait de ne pas paniquer afin de ne pas terroriser la gamine.
"Pense à une chose que tu aimes." lui dit-il. "Un château de sable. Un magnifique château avec de l'eau qui passe tout autour. Elle empêche les méchants d'entrer. Et toi tu es dans le château avec nous tous, avec Kostos. T'as vu la belle vue qu'on a ? Et on est à l'abri en plus."
Tout en parlant, il continuait de masser la poitrine de l'enfant qui commençait à se calmer, même si elle rencontrait des difficultés. Il me regarda ensuite d'un air insistant, comme s'il attendait à ce que je la rassure aussi. Prise au dépourvu, je marmonnai :
"Ouais... on est cool ici."
Emmet me lança un regard perçant et je me sentis fautive. Je n'étais pas douée pour trouver des phrases optimistes.
"Quand tout ça sera fini, je t'emmènerai à la plage. Tu sais nager ?"
Alysea ne répondit rien. Le souffle toujours court, elle me tendit faiblement la main. Je la pris et la serrai un peu maladroitement. Elle était fébrile et tremblante. La fillette m'observait avec une sorte de fascination qui me surprit.
"Merci..." murmura-t-elle dans un souffle.
Ses paupières papillonnèrent et elle bascula vers la portière ouverte. Emmet la rattrapa avant qu'elle ne tombe et l'installa contre le dossier de la banquette. Il s'empressa de vérifier son pouls et déclara avec un certain soulagement :
"Elle est juste évanouie."
Je ne me sentis pas rassurée pour autant. Je refermai la main sur le mouchoir imbibé de sang et déglutis avec peine, avant de me redresser pour faire un signe à la brune de revenir avec Kostos. La priorité était toujours de fuir.
Emmet contourna le véhicule dans l'intention de prendre le volant mais se stoppa d'un seul coup. Franchement, j'en avais marre qu'il se la joue "homme de la situation" alors qu'il avait une balle dans la jambe.
"Faut faire vite."
Il fixait quelque chose non loin. Je me redressai à mon tour pour apercevoir Jetsam, qui se tenait au milieu de la route déserte, l'air impassible. Il venait de me chercher de nouveau. Je laissai échapper un soupir à peine perceptible. Je n'avais absolument rien contre lui mais... le moment était une nouvelle fois mal choisi.
"Je me dépêche." annonçai-je à Emmet en me détachant de la voiture pour approcher Jetsam. "Je ne viens pas avec toi. C'est encore trop tôt."
Je cherchais mon père des yeux, le regard frénétique, même si je supposais qu'avec les récents évènements, il ne se manifeste pas. C'était bien trop dangereux avec Zeus dans les parages.
"Il m'a demandé de venir te chercher." déclara-t-il d'un ton calme.
"Je sais, mais je ne peux pas." dis-je, sincèrement navrée. "Il va devoir se passer de moi encore un peu."
"Tu ne devrais pas."
Je fronçai les sourcils, à la fois anxieuse et peinée. Que voulait-il dire ?
"Comment ça ?"
"Tu ne devrais pas le rejoindre."
J'écarquillai les yeux, estomaquée. Entendre ces propos de la bouche de sa créature la plus fidèle était un non sens, une aberration ! Que lui arrivait-il ? Je détaillai son visage pâle, sa joue sur laquelle serpentait la cicatrice... et je frémis. Père l'avait puni de quelque chose. Etait-ce mérité ? Etais-je vraiment en train de mettre en doute ses décisions ?
Je passai une main sur mon front moite, les pensées en ébullition.
"Tu... tu es à son service. Comment peux-tu me donner un conseil pareil ?" fis-je, déroutée. "Qu'est-ce qui te prend ?"
"Il a changé." répondit-il sur le même ton placide. "Il ne pense plus qu'à une chose."
"Laquelle ?" demandai-je sans vraiment être sûre de vouloir savoir.
"Te retrouver."
"C'est bien ça, non ?" fis-je, incertaine. "Tu te prends trop la tête."
"Il n'a plus Egéon. Maintenant, il ne lui reste plus que toi." dit-il tristement.
"C'est normal qu'il veuille se rapprocher de moi. On est tout seuls." rétorquai-je avec humeur.
Il commençait à m'énerver, déjà que j'avais la tête en vrac. Je ne savais pas ce qu'il essayait de faire, mais c'était agaçant et perturbant.
"Tu ne comprends pas : il n'a jamais été question de toi. Tu n'aurais pas dû survivre."
Il eut le regard lointain, comme s'il n'avait pas le coeur à en dire davantage, puis il ajouta tout de même :
"Quand il est parti sur Olympe et qu'il a détruit son palais, il nous a chargés de veiller sur Egéon."
"Ca je sais, vous deviez veiller sur nous mais un truc n'a pas marché avec moi..."
Dans ses yeux brilla une lueur de profonde tristesse.
"Flotsam t'a laissée sur un rivage pour que des gens te trouvent. On ne voulait pas que ton corps pourrisse dans l'océan. On ne pensait pas que tu survivrais, sinon on aurait tout fait pour te protéger. Mais ce n'était pas ce qu'il avait demandé."
J'avais l'impression que du varech avait élu domicile dans mon cerveau. Tout s'entremêlait et n'avait aucun sens. J'entendais les mots mais je ne parvenais pas à les assimiler. C'était une plaisanterie, tout ça ? Jetsam poursuivit ses aveux sur le même air atone :
"Il t'a volée à ta mère. Il a tenté de la tuer. Il voulait juste comprendre ce qu'étaient les sirènes. C'est pour ça qu'il t'a gardée."
Il se tut pour porter une main à sa joue, presque pensivement.
"Il a Flotsam avec lui. Et je pense que je ne le reverrai plus, maintenant. Mais je sais qu'il aurait fait pareil s'il en avait eu l'occasion. Il était temps pour toi de savoir."
Une boule se forma dans ma gorge. Non je... je refusais d'y croire. Ca ne pouvait pas être vrai ! Ca ne pouvait pas ! Je fusillai Jetsam du regard mais bientôt, des larmes remplirent mes yeux.
"Tu... tu n'as pas le droit..."
... de me dire ça après tant d'années, de m'avoir mentie tout ce temps auparavant, de m'avoir laissée idéaliser un père, haïe une mère qui m'avait aimée... C'était bien trop dur à encaisser. Où était la vérité ? Je ne pouvais mettre en doute ses paroles, elles sonnaient tellement justes. Il était si désespéré d'avoir perdu son frère qu'il était prêt à tout. Je le comprenais entièrement, et cela ne donnait que davantage de poids à ses propos.
Je me mordis les lèvres et gardai les mains posées contre mes yeux quelques instants, espérant parvenir à faire le vide. Mais l'océan de mes pensées était bien trop chaotique. Je ne savais toujours pas quoi faire. Pour l'instant, j'allais aider les autres, puisque je l'avais promis. Ensuite, j'aviserai. Peut-être que je n'avais jamais été la fille de personne, tout compte fait.
J'écartai les mains de mon visage et fixai Jetsam.
"Viens avec nous. Si tout ce que tu as dit est vrai, tu ne dois plus le servir."
"Je ne peux pas."
"Alors, c'est que tu mens !" m'écriai-je rageusement. "Tu ne peux pas continuer d'être avec lui s'il est aussi abominable que tu le dépeins !"
"Je n'ai pas le choix." insista-t-il en baissant la tête. "Je dois la retrouver."
"Retrouver qui ?"
Il fixa alors le coquillage doré autour de mon cou, avant de lever les yeux vers les miens. Je compris de qui il parlait.
"Je suis venu te dire adieu, Melody."
Je restai silencieuse, incapable de parler. Il ne pouvait pas me déballer tout ça et partir. Pas comme ça.
"On a réussi à la faire s'enfuir avec Flotsam." reprit-il. "C'est pour ça qu'il nous a punis. Il sait que si elle rassemble les sirènes, il ne fera pas le poids. Et on aura un endroit où nous réfugier."
Il voulait que je réponde quoi à ça ?
"Méfie-toi de la sorcière qui est avec lui. Elle est plus puissante que vos dieux."
Il parlait sûrement de la folle avec ses tentacules, que j'avais aperçue au cimetière. Je hochai la tête, la gorge toujours nouée. Il m'adressa un dernier regard avant de disparaître. J'aurais aimé lui saisir le bras, ou peut-être juste le serrer contre moi. Je ne savais pas... Je réalisai que parfois, les câlins pouvaient avoir du bon. Mais il était trop tard, pour ça.
Bientôt, je sentis une main se poser sur mon épaule. Je frissonnai à ce contact. Je me sentais aussi fragile qu'une brindille dans le vent. Prête à casser. Que me restait-il, à présent ?
"On survit toujours." m'assura Emmet d'un ton bourru.
Je fermai brièvement les yeux. Il ne comprenait vraiment rien à rien, celui-là. Les paupières toujours closes, je portai une main à mon collier, le serrant d'une main fébrile. J'étais vraiment perdue au coeur d'un océan déchaîné.
Eloise A. St-James
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
La situation semblait de plus en plus désespérée. Jack et Pascal étaient sortis et avaient rejoint la bataille, au grand daim d'Athéna qui aurait préféré les voir mettre Tess et les enfants en sécurité. Mais pour cela, mieux valait compter sur les autres... Rapidement, il ne resta plus que la déesse, ses compères et le truc ressemblant et agissant comme Zeus. Pour la guerrière, il était clair que ça n'était pas lui. Déjà parce que si elle avait été transpercée par le véritable Éclair, jamais elle n'aurait pu revenir. Sa mort aurait été définitive. Or, si ça n'était pas le véritable Éclair, alors ça n'était pas le véritable Zeus. De toute façon, quelqu'un de tué par Elliot n'avait aucune chance de revenir un jour.
Passablement surprise, la déesse se demandait ce que le caméléon avait à rester, bras grands ouverts devant Zeus. Bordel le con ! Jurant entre ses dents, la déesse parvint à se téléporter assez rapidement près de Pascal pour l'attraper et le balancer comme un sac de patates vers Jack. Puis tout aussi rapidement, elle se téléporta ailleurs, hors de portée directe de Zeus, tout en envoyant un regard noir au Shérif. Rapidement, la guerrière se demanda si son regard noir avait le même effet maintenant qu'elle avait changé d'apparence... Mais l'arrivée de voitures de police rendait son interrogation superflue et bien plus ridicule. Il ne manquait plus qu'eux, vraiment... Le ciel grondait toujours, prêt à libérer un éclair à tout moment et les flics se pointaient. Ainsi que des badauds avec leurs téléphones. Athéna haïssait la technologie pour ça... Les flics étaient arrivés des deux côtés de la rue et pointaient à présent leurs armes sur eux.
"Jetez vos armes à terre et levez les mains !!!"
Chouette, comme si elle avait besoin de voir 10 mortels joués aux héros... Furieuse, elle leur faisait de grands signes des mains pour qu'ils partent.
- Dégagez bande d'abrutis ! Leur cria-t-elle.
Bien évidemment, cela ne fonctionna pas du tout. Mais Zeus était entrain de les regarder tous, de les détailler, avec clairement une intention de tous se les faire. Or, ça n'était pas très judicieux. Les mortels vivraient bien mieux en ignorant que les dieux et Storybrooke existaient. Et pour ça, il allait falloir la jouer fine, pas bourrin comme son adversaire semblait assez enclin à le faire. Les passants se faisaient une joie de tout filmer... Et les sirènes du port d'Alexandrie des renforts retentissaient déjà.
"Dernier avertissement avant qu'on tire !"
Énervée et inquiète, Athéna fit apparaître une feuille de papier dans son dos. Une autorisation. Qu'elle allait se faire une joie de mettre sous le nez du flic. Furieuse, elle s'avança vers lui en secouant le papier.
- Vous êtes entrain de ruiner tous nos efforts ! En plus on avait de la chance, il y avait enfin de l'orage ! Ça vous amuse de faire perdre de l'argent comme ça à des producteurs ? Nous sommes entrain de tourner un film !!!! Tout ce que vous avez pu voir et entendre, c'était des effets spéciaux ! Vous allez continuer à nous gâcher notre scène ou est-ce qu'on va pouvoir travailler tranquille ? S'insurgea-t-elle.
Le flic sembla hésiter. Bien... Peut-être qu'elle allait pouvoir régler tout ça sans effusion de sang. Athéna tendit son papier au flic qui semblait diriger un peu toute cette équipe de bras cassés. Hésitant, celui-ci le prit et se mit à le lire.
Il la regarda et lui dit : "On nous a pas prévenu..." Un autre de ses collègues avait commencé à s'avancer et s'était reculé d'un coup, en repointant son arme devant lui, complètement paniqué. L'interlocuteur d'Athéna s'en mêla : "Qu'est ce qu'il y a ?"
"Où est l'autre type ? Il y en avait un autre !" Répondit le paniqué.
Et effectivement, Zeus avait disparu. Connard. Intérieurement, Athéna bouillait. Mais elle ne pouvait rien laisser paraître... Aussi joua-t-elle la carte de la nonchalance.
- Évidemment qu'on ne vous a pas prévenu. On ne devait faire qu'une scène ici. Vous croyez vraiment être informés de tous les tournages ? Dit-elle, agacée. C'est un effet spécial. Il est juste à l'intérieur de la maison, ne vous en faites pas. Ajouta-t-elle en haussant les épaules.
Le premier flic reporta son attention sur la déesse et le papier qu'il tenait toujours à la main.
"On va vérifier tout ça. Vous venez avec nous jusqu'à la voiture. Et les autres restent là sans bouger."
- Bien bien ! Mais si vous pouviez vous dépêcher, on a un emploi du temps chargé et un budget serré. Les financiers ne vont pas apprécier ce temps perdu et c'est moi qui vais devoir les supporter...
Il la regarda puis se dirigea enfin vers la voiture, Athéna l'accompagna. Et subitement, il s'arrêta.
"Hé... Où sont les caméras ?"
Athéna soupira. Vraiment, rien ne lui serait épargnée... Mais bon. Elle se composa un visage souriant et ravi, quasiment extatique !
- Enfin ! Je me demandais quand vous alliez le remarquer. Nous testons une nouvelle technique. Nous avons de petites caméras, cachées un peu partout sur la propriété. Bien sûr, elles ne font que filmer, elles n'enregistrent rien. Tout est directement envoyé par wifi à notre centre des opérations. Les monteurs ont donc accès à tout en direct ! Expliqua-t-elle avec enthousiasme. Et ça permet aux financiers de ne pas trop payer pour les déplacements, puisque le plus gros de l'équipe technique reste au studio. Bien sûr... Cela veut dire aussi que tout le monde là-bas est au courant de votre interruptions. Ils ont déjà probablement prévenu les avocats, j'espère qu'ils n'embêteront pas trop votre chef... Ajouta-t-elle avec une moue un peu désolée.
Ah la mention des chefs... Réaction assurée et ce, depuis des siècles ! Autant dire que la déesse ne rechignait jamais à s'en servir. La panique dans le regard de l'agent valait le coup d’œil quand même... Bien qu'hésitant encore un peu, il rendit le papier à Athéna avant de se tourner vers ses collègues.
"Ok, faites reculer les gens, c'est juste un spectacle." Leur ordonna-t-il avant de reporter son attention sur elle en lui disant : "On va vous faire de la place. Déjà qu'on est là, autant aider."
Les flics rangèrent leurs armes et commencèrent à faire reculer les gens. Victoire ! Quel dommage que cela ait pris autant de temps... Et en voyant le flic sortir son calepin, Athéna soupira intérieurement. Visiblement, ça n'était pas prêt de s'arrêter...
"Vous croyez que... enfin, je pourrai avoir un autographe ? Je me disais bien que je vous avais déjà vue dans un film. Là ça me revient. C'était avec de l'action, hein ?" Demanda-t-il d'un ton hésitant, pas du tout sûr de son coup. Il fit un signe de la main en direction de Jack et Pascal, avec un petit sourire. Et se tourna de nouveau vers Athéna : "Ça a l'air bien comme film. J'ai toujours rêvé d'être acteur..."
Pouvait-elle lui dire qu'elle s'en carrait complètement ? Pas sûr... Et mieux valait restée courtoise, savait-on jamais ! Les choses pouvaient si vite dégénérées de nouveau...
- C'est gentil, merci beaucoup ! Répondit-elle avec un sourire. Oh... Bien sûr, avec plaisir ! C'est quoi votre petit nom ? Demanda-t-elle avec un sourire en coin. Vous savez... Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Si vous me laissez votre nom et vos coordonnées... Et bien, on vous a déjà à la caméra non ? On verra si vous passez bien à l'écran et dans ce cas... Sans doute que vous recevrez un appel. Sourit-elle.
Il pouvait toujours rêver... Mais c'était mieux que rien et elle allait bientôt pouvoir s'en débarrasser.
"Ça marche !" S'exclama-t-il en cherchant dans ses poches un stylo et une feuille, avant de se rendre compte qu'il les avait déjà dans les mains. Il lui sourit et nota dessus son nom et ses coordonnées, puis lui tendit le petit bout de papier. "Ce sont mes coordonnées. Et ça..." Dit-il en lui montrant le numéro de téléphone. "C'est mon téléphone privé." Il sourit de nouveau. "Vous restez en ville jusqu'à ce soir ? Vous voulez peut être aller manger un morceau une fois fini ? Pour parler de cinéma bien entendu... J'habite pas loin d'ici et y'a un restaurant juste en bas de chez moi."
Mais bien sûr mon grand ! Encore un qui ne doutait de rien et surtout pas de son charme alors que celui-ci était inexistant...
- Malheureusement, je crois qu'on en a fini, l'orage à l'air d'être passé, donc c'est fini pour nous. Mais qui sait, je repasserai sans doute plus vite que prévu... Si vous voulez bien m'excuser, il est temps pour moi d'y aller. Expliqua-t-elle en souriant une fois qu'elle eut pris ses coordonnées et lui eut signé son autographe.
Et puis Athéna s'en alla tranquillement rejoindre Pascal et Jack. Elle mit sa main sur l'épaule de chacun et fit un sourire au public, agrémenté d'un clin d'oeil malicieux. Puis elle se téléporta vers Melody. Ils les retrouvèrent rapidement, mais Athéna put voir qu'il y avait un truc qui clochait. Melody... Qu'est-ce qu'il s'était passé encore ? Ceci dit, la déesse n'avait pas le temps de s'en préoccuper. Elle posa la main sur l'épaule de sa nièce et la serra brièvement puis retira sa main.
- Zeus a filé, il faut qu'on retrouve Tess, c'est sans doute elle sa cible. Leur indiqua-t-elle.
Ils allaient devoir faire vite...
Athéna : 85%
Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
On était en train de marcher, Anna et moi, en direction de la forêt où on se doutait que Tess avait dû se rendre. Elle ne pouvait pas avoir fuis sans raison. La seule explication possible, était qu'elle avait voulu sauver les siens en se rendant jusqu'à eux, là où on les avait laissés. C'était l'idée de base que de se rendre en ville, trouver une maison à l'abri, afin de tenter de sauver les demi dieux, tandis que les autres se rendraient dans la forêt, quelque part à l'abri eux aussi de ceux qui nous poursuivaient. Je ne savais pas trop qui était à notre poursuite. Il y avait Zeus, qui semblait en avoir après Orphée et Tess. Poséïdon qui tentait de récupérer Melody. Et dans tout ça, on ignorait encore qui était responsable du mal qui rongeait toute mon espèce. Si seulement en arrivait à les sauver, ça importerait peu de savoir qui avait fait ça.
« On ne doit plus être très loin. » murmurai-je à Anna dont je tenais toujours la main.
Elle avait quittée la voiture, après s'être disputée avec Emmet. Quant à moi, je m'étais mis à sa poursuite afin qu'elle ne se retrouve pas seule dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Et puis... Je n'avais pas envie de me trouver loin d'elle. Elle faisait partie de notre groupe, sa place était à nos côtés. Si elle n'y était pas, je n'avais pas de raisons de rester. Je l'avais observée du coin de l'oeil à plusieurs reprises, me demandant à quoi elle pensait. Est ce qu'elle aurait tentée de me rattraper elle aussi, si c'était moi qui avait quitté la voiture ? Je m'étais stoppé dans mes pensées et j'avais fait signe à Anna de ralentir. Il y avait du bruit au loin. Comme si des gens se trouvaient là. On s'était avancé prudemment. Sait on jamais si les demi dieux avaient préparés un piège au cas où quelqu'un tenterait de venir jusqu'à eux.
« ...tu sais bien que ce n'est pas ça ! » prononça une jeune femme.
« Bordel ! Tu crois que je vais croire à ces conneries encore longtemps ? Tas juste voulu m'écarter, c'est tout ! » rétorqua un homme dont je connaissais très bien la voix.
On aurait pu indiquer notre présence, mais je voulais savoir pourquoi ils se disputaient. J'avais tourné la tête vers Anna, posant mon index sur ma bouche pour lui faire comprendre qu'il fallait qu'on entende ce qu'ils se disaient. J'espérais qu'elle accepterait de garder le silence avec moi.
« Dyonisos, s'il te plaît. »
« Putain, François ! François ! C'est pas compliqué à prononcer, merde ! J'ai jamais aimé quand tu m'appelais Dyonisos. Et ce même si mon nom. Alors fait un effort quoi ! »
Plus on approchait, mieux on entendait. On était à moitié courbé pour ne pas se faire voir, se cachant derrière les feuillages et les arbres qui nous séparaient d'eux. Pendant quelque secondes, on n'entendait plus rien, puis il y eu un petit bruit de pas sur les feuilles et je vis de là où j'étais, mon père s'approcher de Tess et poser une main sur son épaule. Elle venait sans doute de s'asseoir sur un tronc d'arbre et elle... pleurait.
« Dyonisos ça me va aussi, si tu préfères. » repris mon père.
Tess laissa échapper un petit sourire, avant de passer une main sur ses lèvres. Puis, elle avait posée une main sur celle de mon père, et elle avait appuyée sa tête dessus.
« J'aurai dû te le dire. Je suis désolée. J'ai eu tellement honte de moi... »
Je pouvais voir d'ici, que François avait retiré sa main, s'écartant un peu d'elle. Il avait l'air de quelqu'un de contrarié qui n'aimait pas qu'on le ramène à la réalité. Tess s'était levée, passant une nouvelle fois ses mains sur ses yeux.
« Il était mort depuis longtemps, je sais. Mais... on a fait beaucoup d'erreurs, Dyoni... François. Ce n'était pas le bon moment. »
« Pourquoi tu l'as abandonné ? »
J'avais serré un peu plus fort la main d'Anna. Je ne savais pas si j'avais envie d'entendre la suite. Je ne comprenais pas tout ce qu'ils s'étaient dit, en dehors du fait qu'elle ne lui avait pas dit qu'elle était enceinte. Et c'était sans doute de moi qu'il s'agissait. Je la regardais quelque instants, me demandant si j'avais devant moi ma mère. Elle tenait d'échapper à l'interrogatoire, de ne pas répondre à la question, puis elle avait reniflée avant de regarder mon père droit dans les yeux.
« Je ne voulais pas de lui... Je ne pouvais pas m'occuper de lui. C'était trop dur. »
« Tu aurais pu me le dire. »
« Je ne pouvais pas. »
« J'aurai pris soin de lui. »
Elle avait détournée le regard et je n'avais aucune idée dans quel état je me trouvais. Depuis ce matin ma vie avait pris un tout autre tournant. J'avais failli mourir, perdre mes proches. J'avais retrouvé Melody et compris que Anna comptait bien plus pour moi que je l'avais imaginé. Je savais enfin qui était ma mère et mon coeur se brisait une nouvelle fois.
« Je suis désolée... » murmura t'elle.
« Ce n'est pas auprès de moi qu'il faut t'excuser. »
« Je lui dirai... le moment venu, je lui dirai. »
« C'est trop tard pour ça. Il sait déjà. »
Tess l'avait observée quelque secondes, avant de tourner la tête dans notre direction. On ne pouvait pas se cacher très longtemps aux yeux d'un dieu. Depuis quand il savait qu'on était là à les écouter ? Je m'étais redressé, gardant toujours la main d'Anna dans la mienne. J'avais fixé du regard Tess avant de tourner la tête vers mon père. Pendant quelque longues secondes, je m'étais demandé si il aurait pu être le père dont j'avais toujours rêvé. Si il avait su pour moi, est ce qu'il se serait véritablement occupé de moi ? Est ce que je détestai un père qui n'avait pas été absent par sa volonté mais parce qu'on l'y avait forcé ?
« Aaron... Je suis... » commença t'elle avant que je la coupe.
« On doit trouver un moyen de les sauver. » dis-je sans détourner mon regard d'elle. « On n'a pas le temps pour ces conneries. »
Puis, je m'étais remis à marcher, passant devant eux, avec Anna à mes côtés, afin de rejoindre le groupe. Ils était à quelque mètres de là, cachés dans les bois. Une trentaine de demi dieux et créatures qu'on devait secourir. Je voulais les aider. Je voulais plus que tout trouver la solution miracle. Il n'était pas question de les voir mourir. Plus aucun demi dieu mourra aujourd'hui.
Jack Overland
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Je m'étais directement dirigé par la voiture lorsque nous avions rejoint le groupe. Toute suite, mon regard avait été attiré par Alyse, a moitié allongée dans la voiture, et visiblement pas en formes. Je m'étais approché, inquiet lorsque je sentis une main retenir le bras. Emmet me retenait, me jetant un regard des plus sérieux. Peut-être voulait-il me faire comprendre qu'elle était proche de la fin elle aussi ?
"Elle a perdue connaissance."
Je ne répondis pas, me contentant de me dégager en lui jetant regard noir. Ce n'était pas lui qui allait m'empêcher de m'approcher d'elle. Rapidement, je m'étais accroupi à ses côtés, et posais une main sur son cou pour sentir son poul. Il était lent, beaucoup trop lent pour une enfant de son âge. Sa respiration était peut-être calme, mais j'avais beau l'appeler doucement, elle ne répondait pas se contentant de rester inanimée. À mes côtés, je sentais la présence de Kostos, inquiet malgré lui. Évidemment, c'était de sa sœur qu'il s'agissait, c'était normal qu'il soit inquiet. Et peut-être pour lui aussi. Je ne pouvais pas lui laisser voir mon trouble. Je m'étais tourné vers lui pour lui jeter un regard rassurant, avant de prendre Alysea dans mes bras. Elle était tellement frêle, fragile... Je m'étais finalement tourné vers Athéna, jetant un regard vide vers Melody avant de revenir vers elle.
« Vous les dieux, avez une sorte de radar non ? Tu peux me nous téléporter là où es Tess s'il te plaît ? »
Après tout, elle aussi voulait de la retrouver. La déesse hocha de la tête, nous invitant à nous approcher. Au final, nous retrouvâmes dans la forêt, près de l'endroit où s'était rassemblé les demi dieu, merci a Air-Athéna ! J'eus un sourire en voyant non loin de nous Anna et Aaron qui s'éloignaient, non loin de nous. Puis il y avait aussi … un type que je ne connaissais absolument pas mais qui avait une bonne tête. Et les demis dieux ainsi que les créatures. Tess etait la aussi. Elle nous jeta un regard avant de se détourner pour aller voir les demis dieux. Quand a moi, je m'étais tourné vers une créature qui c'était approchée de nous et délicatement, je lui avais déposé Alysea dans les bras.
« Fais attention a elle... » fis je en la lui donnant avant de me tourner vers Kostos. « Tu es très courageux, bravo. Vas te reposer maintenant, tu l'as bien mérité ».
Ce serait mieux, qu'il garde ses forces au maximum.
Je le regardais s'éloigner, lui ébouriffant doucement les cheveux au passage avant de faire, d'un geste de la main, apparaître de petits pingouins qui se mirent a tête de le suivre en glissant autour de lui en enchaînant les pirouettes et les cabrioles. J'avais fixé son petis dos s'éloigner, ses épaules frêles sur lesquels reposaient un poids immense. Pauvre gamin, la seule chose que e pouvais faire pour lui c'était le soutenir au maximum, lui montrer que tout n'était pas perdu, qu'il ne fallait jamais cesser de voir la beauté du monde même dans les moments difficiles.
Puis j'vais jeté un regard autour de moi avant de voir Tess un peu plus loin. J'avais encore beaucoup de choses a lui demander mais avant tout, j'avais vue ses yeux rougies. Je m'approchais d'elle, tranquillement avant de m'appuyer a un arbre, en faisant mine de me limer les ongles tranquillement.
« Pourquoi il te cherche ? Zeus. On m'avait dit qu'il était mort, mais visiblement non. Alors pourquoi il te cherche ? »
Ouais parce que moi j'étais largué la. Pas que le petit fight avec le vioc ne m’ait pas distrait – au contraire, je m'étais bien amusé. Même si sur le moment, je n'avais eut qu'une peur, qu'il attaque la maison. La ou étaient les gamins, encore. Elle me jeta un regard avant de reprendre la tache qu'elle c'était attribuée, a savoir trier les vivres, enfin le peu de vivres que nous avions.
"Je pensais aussi. Tous nos dieux sont morts. Mais il ne semble pas venir de chez nous. Orphée avait songé au fait que ça pourrait se produire. C'est l'une des raisons de notre venue ici. Il pensait qu'un de vos dieux était venu jusqu'à nous et qu'il serait la cause de la disparition de nos dieux."
Elle marqua une pause avant d'ajouter :
"Je pense qu'il cherche à retourner chez nous. C'est la seule chose qu'on possède et que personne d'autre a."
Un chez soit ? Moi j'en avais un maintenant, il était a Storybrooke... j'eus un soupire et passais une main dans mes cheveux avant de lui faire un petit sourire. Je ne comprenais quasiment rien a ce qu'elle me disait en réalité. Mais je devais faire bonne figure. C'était mon job non ? Et puis la reflection que j'avais eut était fun...
"Avoue, c'est un de tes ex a dont tu as rayé la moto quand vous vous êtes séparés !"
Allez savoir pourquoi j'imaginais particulièrement bien la scene. Elle, avec une clef de voiture qui rayait la moto du type a l'éclaire. Comment se mettre son ex a dos en deux leçons. J'essayais de lui remonter le moral a ma façons, ce n'était pas ma faute ! En tout cas, ca marchait vue le petit sourire qu'elle m'avait fait.
"Dis moi un truc... Déja comment son mort vos "dieux" ? Ils étaient comme les notres ? Les même capacités ? Et puis autre chose... Tu ne m'as toujours pas dit d'ou tu venais."
Je luis fis mon sourire. J'avais demandé ca comme un gamin demandait a une fille qui lui plaisait ou elle habitait, a
« Je l'ignore. » reprit elle finalement en répondant a ma question sur leurs dieux. "Notre monde a connu une période sombre où les dieux ont... ils ont cessés de s'occuper de nous. Certains ont cru qu'ils nous avaient abandonnés, d'autres qu'ils avaient trouvés d'autres occupations. Ca a été une période horrible où les croyances se sont ternies. On a tenté de rétablir l'équilibre dans le monde, mais en vain."
Elle marqua une pause et réfléchit, hésitant visiblement a continuer son récit ou pas. Je la comprenais, on ne déballait pas sa vie comme ca a un inconnue ! Pourtant elle reprit au bout de quelques instants :
"Beaucoup des nôtres sont partis en croisade à la recherche des dieux. Orphée a constitué son propre groupe et on s'est retrouvé ici."
Son regard se perdit sur l'horizon et elle prit une grande inspiration pour bien se maitriser.
"On cherchait juste de l'aide avant de rentrer chez nous, mais ce monde a pris les nôtres les uns après les autres. Je pense... je pense qu'on n'a pas su profiter de la chance qu'on avait de vivre sans dieux...On vient d'un autre monde. Là où je vivais, c'était un magnifique groupement d'îles. On pouvait en faire le tour en une journée. La vie était tellement merveilleuse là bas. Enfin, avant que la chute se produise... Ithaque était paradisiaque."
Je ne répondit pas. Pour la simple et bonne raison que j'étais certain d'avoir entendue ce nom quelque part, mais ou ? J'en avais aucune idée ! Aaaaaaah si !!!
"C'est pas l'ile du type qui a voyagé super longtemps sur un bateau ? Mais c'est trop bien !"
Elle me jeta un regard un peu surpris. Par ma réaction ou par le fait que je connaissais ? J'étais pas si inculte quand même ! En 500 ans on a le temps de s'ennuyer non ? Même si les sales de classes n'étaient pas mes endroits préférés.
"Oui, je suis allé a l'école au cas ou tu en douterai." déclarais je en lui tirant la langue, lui arrachant un sourire.
Enfin... Dans les maigres souvenirs que j'avais de ma vie sous la malédiction. Eh fallait bien que ca serve a quelque chose non ? Je me souvenais encore de cette poésie que les gamins se répétaient en boucle en allant sur le chemin de l'école, certain que le maître allait les interroger. « Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage... »
Mon visage devint un peu plus triste en la regardant. Toute seule, loi de chez elle... c'était triste. Je me détachais de l'arbre et finit par m'approcher d'elle, pour passer mes bras autour de ses épaules et l ramener contre moi. Ce n'était pas un geste égoïste ou de drague mais quelque chose de « vrai ». Je voulais qu'elle sache qu'elle n'était pas toute seule. Je comprenais mieux son allusion de la dernière fois, lorsqu'elle avait dit que « ca avait du être dure d'être arraché a son monde ». Elle aussi avait vécu ce déracinement.
"Ca n'a pas du être facile pour toi. T'es courageuse." dis je d'un ton étrangement calme et serin en la maintenant contre moi. Elle devait savoir. Savoir que j'étais là pour l'aider, que je la soutiendrait, que je la protégerai. Tess resta immobile un instant, avant que je ne sente ses mains venir appuyer sur mon dos comme pour m’empêcher de partir. Juste rester la.
"Bon, on a seulement une trentaine de gosses qui sont aux portes de la morts, un psychopathes a nos trousses, des tatouages bizares ET plus de guide pour nous dire quoi faire." J'eus un sourire en coin. " Ca pourrait être pire non ? Ma merveilleuse présence pourrait te manquer ! "
Je lachais un rire en la lachant, réellement amusé, rire qu'elle repris doucement. C'était vrai, on aurait pu avoir des cailloux dans les bottes ou une armée de zombies sur les pattes... Mais ca me faisait du bien de la voir se détendre un peu.
"Le soucis, c'est que Mr Psycho est a notre poursuite, et il a un radar qui lui permet de savoir ou tu es donc... Faut qu'on trouve un moyen de te camoufler. Et de mettre ces gosses dans un endroit ou ils seront bien."
non pas que je n'aime pas le camping mais je me disais que ce n'était pas le meilleur environnement. J'eus soudain un grand sourire.
"Tu es croyante ?" demandais je avec un grand sourire.
"Croyante ?" répéta elle en plissant légèrement les yeux, surprise.
"Il y a une église en ville qui accueil apparemment toutes les "ames perdues". On y sera pas forcément mieux protégé qu'ici, mais au moins les gosses seront mieux installés."
C'était le meilleur plan que j'avais. Je ne voyais pas de différence entre ici et cette église. Quoi que là bas on serait protégé des intempéries et on pourrait se barricader si besoin était. Et puis rester a même le sol comme ca... ce n'était pas bon pour les enfants. J'avais aussi une autre raison de les mener là bas. Une chose plus... personnelle. Simplement, lorsque les gens étaient proches de la fin, ils trouvaient en général un certain réconfort dans la religion. Une certaine paix. C'était la meilleure chose que je pouvais leur offrir.
Et puis ca sentait bon l’enscent.
"Et puis il faut aussi que tu m'explique a quoi sert mon super nouveau Tatoo ! Pourquoi le tiens est différent ?"
Tes c'était tournée vers les autres, afin de les prévenir.
"On se met en route, préparez vous !"
Je vis les créature lever le nez de ce qu'ils faisaient. Quoi, on allait pas finir SDF jusqu'à la fin de nos vies non ? Enfin de leurs vies... Les autres finirent par hocher la tête et se remettre a préparer le départ. J'avais jeté un œil vers Athéna en réfléchissant. Plus j'y pensais plus je me disais que se téléporter en pleine ville c'était pas une bonne idée. La téléportation était violente. Trop violente. Du coin de l'oeil je vis Emmett s'approcher de nous, certainement pour savoir ou nous allions nous rendre mais Tess repris ses explications :
"Il y en a plusieurs. C'est grâce à eux qu'on pourra rentrer. Mais il faut qu'ils soient tous réunis pour que ça marche. On était cinq en arrivant, on devra être cinq en repartant."
Je m’arrêtais, les neurones ( le peu qui avaient survécus aux bouteilles de shampoings lancées dans ma tête par Anna...) tournant a plein régime. Attendez...
"En partant ? Comme dans... Partir d'ici tous les cinq ? "
Ca m'avait l'air un peu trop … définitif comme phrase ! Je ne voulais pas partir de ce monde, j'adorais Storybrooke ! Tess me fixa un instant en silence, avant de poser sa main sur mon bras.
"Il t'as fait un immense honneur avant de mourir. Tu ne peux pas le décevoir." Je ne répondis pas, la bouche close, la mâchoire serrée. Qu'est ce que.. qu'est ce qu'elle avait voulue dire ? Mon regard avait immédiatement tourné vers l'endroit ou se tenait Anna, toujours en compagnie d'Aaron. Je ne voulais pas partir.
"Allez, tout le monde en route !"
Elle m'avait lâchée, frappant dans ses mains pour attirer l'attention des autres. Pour le coup, j'étais encore sous le choc, mes pensées tourbillonnant a des centaines de kilomètres a l'heure. Partir ? Pourquoi ? Pour ou ? Définitivement ? Certainement. Est ce que je l voulais ? Est ce qye j'étais prêt a faire ce sacrifice, a abandonner tout ceux que j'aimais et le Nutella pour... je ne savais même pas pour quoi.
En toute honnêteté, je n'en avais pas la moindre idée. Se sacrifier c'était bien, mais je ne savais pas si j'en étais capable.
Tiens, en parlant de sacrifices... Je jetais un coup d'oeil vers Pascal, avant de me dirigers vers lui, mon baton en travers des épaules et les bras appuyés dessus.
« C'était très con ce que tu as fait tout a l'heure. Vraiment. » lui dis je sans la moindre once de culpabilité. « Quoi, me regarde pas comme ca physiquement on a casi le même age ! J'ai le droit de te faire une lecon de morale ! »
Bah quoi, il faisait jeune non ? Je poussais un soupire avant de reprendre, regardant tranquillement devant moi tout en avancant.
« Non vraiment c'était con. » Mon regard c'était soudain tourné vers lui, plus sombre « Tu n'as pas besoin d'etre un héros a tout prix. Mettre ta vie en jeu comme ca, sans raisons... C'était idiot. Ca n'a prouvé qu'une chose. Tu as abandonné Pascal. Tu as laissé tomber. »
Un souffle. Il n'allait probablement pas preter la moindre attention a mes paroles, n'allait probablement pas les prendre en compte. Que croyait il, qu'il connaissait mieux la vie que moi ? Qu'il détenait le savoir absolue ? Moi je me disais surtout qu'il avait besoin qu'on lui remette les idées en places.
« Tu ne peux pas te permettre un truc pareille. Tu ne peux pas renoncer aussi vite. » Une pause a nouveau. « C'est facile de mourir, de sacrifier sa vie pour les autres, ca donne bonne conscience. C'est plus dure de vivre. Alors arrete de jouer au con. »
J'eus un sourire gogeunard. Je voulais certes lui dire que la il n'avait pas assurer mais je ne voulais pas non plus l'engeuler. Et puis j'avais envie de le faire réagir un peu. Même un sourire a vrai dire.
« En fait continue, si tu clamse, je me ferai un plaisir de rejoindre Aryana, je sais qu'elle flash sur moi ! Et puis j'ai un avantage non négligeable, je peux fournir des glaces au chocolat a volonté ! » Je lui avais mis une tape dans l'épaule avat de m'éloigner, me tournant une seconde puis lui lancer :
« N'abandonne plus ! » en me dirigeant vers Aaron et Anna. J'avais passé la main dans le dos de ma meilleure amie avant d'attirer la tête du jeune homme vers moi.
« T'as avec toi une super Nana, profite en. Une fois qu'on aura sauver tout le monde, on verra si tu survie aux épreuves que je t'ai préparé. »
Je lui avais fais un sourire malicieux avant de l'éloigner rapidement en sautillant, me dirigeant vers la créature qui avait pris Alysea avec elle, suivit par Kostos. Fallait bien que je rappelle a Aaron qu'il devrait passer par moi pour savoir si il aurait une chance de finir avec Anna. Heureusement, nous n'étions pas loin de la ville, et les créatures nous aidaient. J'avais fait une petite luge a Kostos pendant que je portais sa sœur, le tirant derrière moi. J'avais hésité un instant, avant d'accélérer le pas pour me mettre au niveau d'Athéna. Pendant quelques instants, je la suivis silencieusement avant de lacher :
« Je suis désolé pour ta mort. J'aurais voulue me rendre compte plus tot qu'il était la. J'me doute que ca a pas du être agréable. » Un silence de ma part. Je ne savais pas quoi dire d'autre tout ca me dépassait un peu . « Et puis t'étais plus sexy avant ! »
Petite touche d'humour et je m'éloignais, la laissant tranquille pour finalement prendre la tête de la troupe. Lorsque nous arrivâmes en vue de l'église, je fis d'un geste, disparaître les poissons que j'avais fait apparaître autour de Melody et Emmet, effaçant leurs cabrioles. Quoi ? Même si elle avait un caractère de cochon, j'avais bien le droit de lui remonter le moral non ? Non parce que vue la tronche qu'elle tirait..
« Hey sandy ! Regarde on vas voir ton copain ! » M'écriais je soudain en voyant, l'église se profiler devant nous. Je fis disparaître ma luge, faisant tranquillement descendre kostos avant de pousser les portes en bois pour voir le prêtre qui allumait des bougies. Encore.
« Saluuuut mon père ! Regardez, j'vous ai trouvé plein d'ames perdues ! »
Je sentais la main de Kostos agripper mon t-Shirt a coté de moi, alors que je portais sa sœur. Honnêtement, je voyais que la plus part des demi dieux étaient au bout du rouleau. Je m'étais tranquillement approché de lui, avec un sourire sur le visage, sourire qui se fana un peu au fil des secondes.
« On a besoin d'un asile. La maison de Dieu est ouverte a tous non ? » Je fis une petite pause avant de reprendre d'un ton plus sérieux : "Aidez nous s'il vous plait."
❝ ... passer toute l'éternité dans cette p*tain de Nouvelle-Orléans! ❞
Une église. Il en avait d'autres des idées comme ça, Mister Freeze ? La tronche du prêtre était presque comique tellement il était ébahi de voir autant de monde se presser dans sa maison du seigneur. J'avançais à côté d'Athéna. Je suivais le mouvement. J'étais tellement dans le flou que j'avais l'impression d'être en mode automatique. Les paroles de Jetsam allaient et venaient dans ma tête, comme un ressac furieux et impitoyable.
"Ca suffira pas." grommelai-je entre mes dents.
Je croisai le regard de la déesse.
"Il faudra plus qu'une église pour cacher Tess à Zeus. Tu as toujours l'Egide, non ? Si tu lui prêtais, le taré en toge ne sentirait plus sa présence et il nous fichera la paix... Ca nous laisserait le temps d'aviser."
"Ca fait quoi, cet objet ? Ca cache une personne, c'est ça ?" intervint Emmet qui boitait toujours à côté de nous.
"Oui, c'est le principe. Ca la rend indétectable."
"Une seule. Pas un groupe."
Je soupirai en lui décochant un regard agacé. Il avait raison. C'était nul comme idée.
"C'est peut-être pas une idée si mauvaise que ça. Mais si vous ne voulez pas qu'on la trouve, il faut à la fois qu'elle soit cachée et qu'elle soit loin de nous."
"Mais non, ça tient pas la route. Zeus nous tombera dessus tôt ou tard et il ne s'arrêtera pas jusqu'à ce qu'il récupère Tess. Franchement, je suis pas du genre à mourir pour une cause perdue, encore moins une nana qui sort de nulle part. Il faut qu'on protège les demi-dieux, c'est ça la priorité." appuyai-je, les yeux rivés au sol.
La température à l'intérieur de l'église était un peu plus fraîche qu'au dehors et malgré le monde qui s'y massait, les conversations ne fusaient pas. Tout le monde était épuisé, malade, dérouté. Je me mordis les lèvres : on était déjà mort.
Le prêtre s'approcha de moi et me proposa :
"Voulez-vous manger quelque chose ? Vous n'avez pas l'air très en forme. Comme ça, on pourra prendre soin de votre ami."
"Ca va aller, occupez-vous de lui." fis-je en poussant Emmet vers un banc en bois pour qu'il s'assoit, car il m'énervait à s'acharner à rester debout pour rien.
"Vous saignez, vous aussi." fit remarquer le curé en désignant mon bras.
Je baissai brièvement les yeux sur le sang qui avait séché sur ma peau et secouai la tête.
"Le don du sang, c'est plus ce que c'était." répliquai-je simplement avec une grimace.
Brusquement, je sentis qu'on m'agrippait par le débardeur pour me forcer à m'asseoir, et je me retrouvai à côté d'Emmet sur le banc. Je lui jetai un coup d'oeil assassin auquel il répondit en soupirant :
"Arrête de jouer les héros. T'as besoin de te reposer, toi aussi."
"J'ai pas le temps pour ça. Faut se préparer à la seconde attaque." fis-je, toute crispée.
Soudain, la porte de l'église s'ouvrit en grinçant. Toutes les têtes se tournèrent d'un même élan. L'anxiété monta d'un cran alors que deux flics entraient. Ce n'était pas Zeus. De toutes façons, je ne l'imaginais pas emprunter les portes comme les personnes civilisées. Quoi qu'il en soit, les poulets, ce n'était pas plus rassurant. Emmet et moi étions les plus proches de l'entrée, ainsi que deux créatures qui montaient la garde.
"Tu m'aides ?" demanda mon acolyte.
"Tu vas faire quoi ?" soupirai-je, exaspérée.
Dès qu'il voyait des flics, il était comme en transe. Ca se soignait ce genre de maladie dégénérative du cerveau ? Il aurait pu fonder un club des Poulets Mal Aimés avec Pascal.
"Ce sont des flics, je sais comment ça fonctionne. Laisse-moi faire. Enfin... accompagne-moi jusqu'à eux sinon ça va être dur."
Il s'était déjà mis tant bien que mal sur ses jambes. Je roulai des yeux mais me relevai à mon tour, attrapant son bras pour le passer autour de mes épaules.
"J'ai beau avoir de la force, tu devrais penser à faire un régime, quand même." maugréai-je tandis qu'il s'appuyait sur moi.
En quelques pas incertains, nous rejoignîmes les deux flics. L'un d'entre eux avait la main sur son flingue rangé à sa ceinture. Je tiquai. Il allait vraiment ouvrir le feu dans une église remplie de civils ? Les forces de l'ordre, toujours à se donner un genre...
"On a entendu parler d'un grand groupe de gens qui se rassemble dans l'église." déclara l'un d'eux en balayant la salle d'un regard équivoque.
Wouah... c'est qu'il est perspicace, le petit !
Je me retins de prononcer cette phrase à voix haute, même si ça me démangeait. Le moment était venu d'être diplomate, même si je n'avais aucune idée de la façon de m'y prendre. Commencer par la fermer, c'était une bonne chose.
"Entrez mes enfants !" lança le prêtre d'un ton jovial en s'approchant de nous. "Ce sont des âmes égarées que je tente de sauver."
Les flics ne répondirent rien, continuant d'observer avec curiosité. Ils semblaient très intrigués par les marques bleutées sur la peau des demi-dieux. L'un d'entre eux renifla légèrement dans l'air, comme pour sentir la drogue ou autre. N'importe quoi.
"Ca va, y a pas de souci, les gars." tenta Emmet en boitant vers eux.
"Restez où vous êtes." recommanda l'un des flics.
"Je suis de la maison."
"Ca suffit maintenant. Vos papiers, tout le monde."
Le second flic se recula légèrement et parla dans son talkie à son épaule, comme pour appeler des renforts. Pendant ce temps, les deux créatures se rapprochaient d'eux, menaçantes. Je lisais dans leurs yeux qu'elles avaient très envie de mettre un terme à cet échange mais je me doutais que cette fois, la violence ne mènerait nulle part. Il ne s'agissait pas d'assommer un pauvre gars à qui l'on avait volé sa voiture. Non, cette fois, il fallait maîtriser rapidement deux hommes armés et entraînés. Nous en étions capables, mais une balle perdue pouvait faire beaucoup de dégâts sur les gens autour de nous...
"On prépare un défilé pour Halloween." dis-je en réfléchissant à toute vitesse. "Monsieur le curé nous a gentiment proposés de nous maquiller et déguiser dans son église. On est une association à but non lucratif, c'est un peu galère de trouver des endroits..."
Oh bon sang... ça n'allait jamais fonctionner ce genre de bobards. Au moins, ça expliquait les traces bleutés sur le visage des demi-dieux. Pour le sang et la jambe d'Emmet... ça risquait d'être plus difficile.
"Il s'est blessé avec un pétard." expliquai-je en désignant mon acolyte. "Je lui avais dit de ne pas rester trop près. On a prévu des effets sons et lumière pendant notre défilé et bien sûr, il a fallu qu'il n'en fasse qu'à sa tête pendant la répétition."
Je tentai un sourire désabusé, espérant convaincre les deux poulets. Le sang battait à mes tempes. Du moment qu'ils n'appelaient pas de renfort, on avait encore une chance de s'en sortir.
Emmet secoua la tête en m'observant, et je le fixai d'un oeil atterré : s'il ne jouait pas le jeu, là c'était sûr, on était mal. Les flics observèrent le prêtre avec insistance et ce dernier hocha la tête, bienveillant. Il y eut quelques secondes de tension avant que l'un des flics ne dise :
"Okay, mais on vous a à l'oeil."
Il n'avait pas l'air convaincu mais ne trouvait aucun motif pour rester. Il pivota sur lui-même et s'éloigna avec son collègue en marmonnant :
"Ca fait depuis longtemps que cet endroit aurait dû fermer."
J'attendis qu'ils soient sortis pour pousser un profond soupir de soulagement, me courbant en deux. Je n'y croyais pas ! C'était bien la première fois que je résolvais un problème avec des paroles et non des poings.
"T'es complètement cinglée comme fille." fit Emmet, stupéfait. "Mais épatante."
Et il retourna s'asseoir sur le banc en boîtant comme un débile.
"Oh putain..." fis-je en me redressant.
Je passai une main dans mes cheveux et croisai le regard choqué du prêtre. Me souvenant de l'endroit où je me trouvais, je marmonnai un : "Pardon." et retournai m'asseoir.
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
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Une fois tout le monde dans l'église, je m'étais installé un peu à l'écart, histoire de souffler cinq minutes. J'étais encore bien énervé, et le mieux dans ces cas là, c'était de me foutre une paix royale, le temps que ça passe. J'étais enfermé dans mon mutisme. Jetant tout juste un regard à Aaron, qui était à côté. Quand à Jack, il devait sûrement, être occupé, aussi n'avais-je pas spécialement, envie de lui faire partager ma mauvaise humeur. C'était dur de réfléchir, et de faire le point sur la situation, quand j'avais autant de pensée et d'idée contradictoire. De toute façon, mon portable eu la brillante idée de sonner à ce moment là. Un peu exaspéré je le sortis de ma poche de veste, me rendant compte qu'il s'agissait d'un numéro inconnu. Ouais bah l'inconnu pouvait continuer d'essayer de me sonner si ça lui chantait, pas question que je décroche. Si je ne connais, pas je ne décroche pas point.
"Tu ne décroches pas ?" Me demanda Aaron
J'allais lui expliquer les raisons pour lesquelles je ne le faisais pas, quand son téléphone sonna à son tour, et tout comme moi, il ne décrocha pas. D'a...ccord. Il me demande, pourquoi je ne décroche pas, mais en fait il exactement la même c'est...Pas logique du tout en fait. Mais genre pas du tout. Je crois que si on était dans une bd j'aurais eu une goutte d'eau ou de je sais pas quoi, à l'arrière du crâne. Ça exprimait un peu mon sentiment à l'heure actuel.
- Heu pourquoi tu me pose la question si tu décroche pas toi aussi ?
Non mais c'est vrai, j'aimerais bien m'informer quand même. Non, parce qu'au fond, il y avait peut-être une raison logique à tout ça. Alors avant de tirer des conclusion hâtive, et de rester assez perplexe, quand à la manière de faire d'Aaron. Le mieux, était encore de poser la question, afin de savoir le pourquoi du comment. En tout cas Aaron, hésita avant de me sourire et de se passer la main dans ses cheveux. Définitivement un tique nerveux ce machin d'ailleurs. Quand à moi, je lui jetais un regard interrogateur attendant la suite
"Rebekah ? Elle a ton numéro ? Je ne vois pas qui d'autre pourrait nous appeler à tour de rôle."
Je grimaçais, ouais pas bête. J'y aurais pas pensé. Sans doute parce que justement, je lui avait pas filé mon numéro. Elle était suffisamment casse pied comme ça en vrai. Pas besoin, qu'elle me joigne via téléphone en plus. Autant être tranquille, quand j'étais à Storybrooke et pas à Conney Island. Surtout que j'appréciais pas des masses qu'on s'autoproclame ma « sœur de coeur ». Merci, une sœur j'en avais déjà une, c'était suffisamment compliqué comme ça. Pas besoin d'en rajouter une autre. Surtout s'il s'agissait de Rebekah. Ça va, Elsa je pouvais plus ou moins gérer. Mais alors Rebekah...Non merci, sans façon. De toute façon, j'étais déjà en train de hocher la tête de manière négative pour répondre à Aaron :
- j'ai fait en sorte d'éviter de le lui donner
"Et si c'est important ? Elle va peut-être pas bien."
Je voulais pas être méchante, mais franchement, je crois que personne ne pouvait aller moins bien que nous tous. Rebekah, particulièrement. Je veux dire, c'est pas comme si elle était en train d'essayer d'arrêter une épidémie qui tuait petit à petit tous les demi dieux encore vivants. Hormis s'être fait largué par le mec à qui elle a roulé un patin cet été, je vois pas trop ce qui pouvait lui arriver de pire, vraiment. Mais bon, comme Aaron avait l'air d'y tenir, et que mon téléphone s'était remit à sonner de manière insistante après que le sien ai finalement coupé, je me dévouais
- C'est bon je réponds grommelais-je Allo Rebekah c'est toi ? Demandais-je finalement en appuyant sur la touche répondre de mon tactile. Dans un premier temps, il y eu un blanc, qui je l'avoue me donna la forte envie de raccrocher de manière excédé. Ça va si c'était pour une blague débile je pouvais éviter de perdre mon temps et raccrocher au pif de la personne
"Rencontrez-vous un soucis, Anna ?" Définitivement pas la voix de Rebekah, c'était celle d'un homme. Moi je le connaissais pas, mais lui en revanche il connaissait mon nom ce qui me plaisait de moins en moins. Non mais sérieusement. C'était un canular, je vois pas ce que ça pouvait être d'autres. Comment, est-ce qu'il connaissait mon nom, aucune idée. Mais n'importe qui, aurait pu lui refiler mon numéro et mon nom, c'était pas bien compliqué
- Si c'est un canular j'ai autre chose à faire que perdre mon temps à discuter
"Nous allons faire le nécessaire." Répondit la voix tout aussi calme avant de raccrocher
Qu'est que c'était que cette histoire ? Je n'avais aucun soucis, et n'avait demandé aucune assistance. Et j'étais sûr que si j'effectuais une recherche avec l'application de l'annuaire, cela ne m'indiquerait aucune destination. Un numéro sur liste rouge, ou bien un téléphone jetable, voir un numéro non enregistré ou je ne sais quels autres imbécillités. En tout cas, je raccrochais à mon tour, fronçant mes sourcils, me demandant bien ce qu'il venait de se passer quand mon portable vibra. J'avais reçu un texto, numéro toujours inconnue, et avec pour seule contenue « 15:15 ». C'était quoi une horaire ? Mon téléphone m'indiquait qu'il n'était que 14h46. Ça commençait doucement à cogiter au niveau de mes neurones pour tenter de trouver une idée sur l'identité de la personne, et ce qu'elle souhaitait.
"15:15 Pourquoi j'ai reçu ça ?" Me demanda Aaron
- Ecoute là, je suis aussi paumé que toi. C'était pas Rebekah au téléphone, c'était un type bizarre qui m'a demandé si j'avais un problème. J'ai cru à un canular, mais maintenant j'ai plus l'impression d'être dans un mauvais film d'horreur
Il me jeta un regard sceptique. Auquel, je répondit pas un regard agacé. Je m'amusais pas à raconter des bobards pour faire mon intéressante, c'était pas franchement mon genre. Je sais pas, on reçoit le même texto bizarre, et lui il se pose pas de question. Moi, toute cette histoire commençait furieusement à me courir sur le haricot, et j'avais très envie de coincer le responsable pour lui faire sa fête -voir regarder Athéna lui faire sa fête s'il était pas de mon gabarit on va dire- c'était pas drôle, c'était pas un jeu débile. Des gens mourraient, des demi dieux mourraient. Ils n'avaient rien demandé à personne, et ils se retrouvaient limite condamné. C'était pas juste ! Et comme un genre d'ironie macabre, trois demi dieux tombèrent et se mirent à convulser. D'un bond je me relevais les yeux écarquillé :
- Ok là, ça devient grave il faut prévenir les autres de ce qu'il se passe !
Je faisais surtout référence à Tess et Athéna, que je voyais un peu comme les « dirigeante des opérations » on va dire. Sauf qu'un autre demi dieux étaient tombé devant elles, aussi. Tout le monde s'agitait dans tout les sens, sauf le prêtre qui se mettait à prier. Non mais sérieusement ? Tout le monde s'agite et le mec il prie ?
"Il faut qu'on trouve une solution ! On n'a plus le temps là..." Il hésita, et me regarda avant de regarder vers Melody et machin qui s'étaient aussi levé. Puis finalement, son regard dévia vers la sacristie
"Reste là, je vais tenter un truc."
Pourquoi est-ce que tout le monde me demandait toujours de rester en arrière, c'était d'un pénible....Mais là pour une fois, j'en avais marre de me battre contre des moulins à vent. Il voulait que je reste ? Très bien j'allais rester
- Super, j'adore faire la potiche Grommelais-je tout de même
Aaron sembla hésitant à partir. Bah quoi ? C'était pas lui qui avait pourtant demandé à ce que je reste ici ? Non parce que j'avais beaucoup de capacité, mais le mentalisme n'en faisait pas encore partie aux dernières nouvelles. S'il voulait un truc en particulier le mieux était directement de me le demander, et pas de rester là l'air hésitant. Je ne savais pas lire dans les pensées, malheureusement. J'étais une humaine lambda dépourvue de tout pouvoir :
"Tu viens pas ?"
Je restais pendant plusieurs secondes l'air totalement ahuris, me demandant s'il plaisantait ou non. Après qu'il ai prit la sortie par la Sacristie. Non parce que fallait se décider à un moment hein. Ou il venait que je vienne ou il voulait pas que je vienne. Encore une fois, je n'étais pas experte dans tout ce qui concernait l'esprit humain. Si on me disait pas les choses clairement, je pouvais pas les deviner. Un de ces quatre, j'allais VRAIMENT, lui expliquer l'utilité de la communication. En attendant, je poussais un profond soupire résigné, avant de le suivre. Une fois dehors, je le vis à nouveau hésité, sans doute avait-il l'air de s'en vouloir de m’entraîner là dedans. Sauf que ça, c'était moi qui l'avait décidé aux dernières nouvelles pas lui.
"T'es pas obligée de venir. C'est juste que... Je ne sais pas si je vais au bon endroit ou pas, mais c'est moins effrayant que de rester ici et d'attendre que Zeus se pointe."
Je lui jetais un regard franchement agacé pour le coup. Là franchement, j'en avais un peu marre. J'étais pas une petite chose fragile qu'il faut protéger à tout prix. Sans compter, que si je me souvenais bien, il avait perdu ce qui faisait de lui un demi dieu. Hors de nous dit, celle qui était un peu plus dégourdie en tant qu'humain normal sans aucun pouvoir, c'était moi. J'avais vingt cinq ans d'expérience derrière moi. Donc, bon si je décidais de faire quelque chose, c'était parce que je le voulais. Donc ça ne servait à rien de me dire que j'étais pas obligé de venir. Je me sentais pas obligé de le faire, je le faisais parce que j'en avais envie point barre. Et je crois, que j'allais finir par m'énerver pour de bon, si on continuait à me considérer comme un boulet qu'on traînait à son pied.
"Si y'a une personne qui peut nous aider à trouver une solution, je pense que c'est lui." Il se mit à regarder ailleurs "Faut qu'on trouve Poséïdon"
Ok, là j'avoue que celle là, je m'y attendais pas. Comme quoi hein, cette journée était pleine de surprise. Après, avoir plus ou moins voulu envoyer boulé le paternel de Melody, voilà à présent, qu'il voulait le retrouver. Non, je...Vraiment, je ne chercherais pas la logique des choses. Là, mon esprit, était partie ailleurs. Je crois que j'étais encore en mode bug. Je regardais Aaron, comme s'il avait fumé et pas que de la moquette si l'on voyait ce que je voulais dire
- T'es pas sérieux ? Lui demandais-je
"Il ne semble pas être responsable. Et il n'a pas l'air surpris que sa fille n'ai rien. Il sait sûrement d'où ça viens."
Encore un bon point pour lui. Je crois, que j'allais à nouveau devoir faire preuve de résignation. Si vraiment, Poséion, savait la source de tout ce mal, et si vraiment il pouvait nous aider. Alors, ok allons le chercher. Mais que les choses soient clairs, je le faisait pour tous les demi dieux qui étaient atteint et qui n'avaient rien demandé à personne. Encore une fois, c'était pas juste ce qui leur arrivait. Ils ne le méritaient pas. Alors, si vraiment, ce type était notre seule et unique chance de les sauver, je m'inclinais et m'avouais vaincu. Néanmoins, l'idée ne me plaisait pas le moins du monde, qu'on se le dise
- Très bien allons le chercher dis-je finalement
Il me jeta un regard hésitant. Pitié, je commençais à en avoir marre de devoir argumenter sans arrêt. J'avais dit que je venais point. Il y avait pas à se poser des milliards de questions.
"J'ai aucune idée de comment le trouver. A dire vrai, je comptais me rendre au bord de l'eau."
- J'ai pas plus d'idée que toi alors je suppose qu'il y a que ça à faire.
Aaron se contenta de hocher la tête. Tandis-que je lui emboîtais le pas. Je restais silencieuse un long moment. Hésitant, sur quoi lui dire. Je n'aimais pas les trajets silencieux. Je n'en avais pas vraiment l'habitude. Quand, je faisais une livraison, j'avais toujours de la musique dans les oreilles, pour qu'il n'y ai pas de silence. Je crois qu'au fond, ça m'angoissait un peu quand il n'y avait pas de fond sonore ou que personne ne parlait. Même si là, je ne savais pas trop quoi dire. En fait, j'ignorais ce que je pouvais dire ou pas. C'était ça le soucis. Quand, je le voulais j'étais un vrai moulin à paroles, je pouvais enchaîner je ne sais combien de mots à la seconde. Mais là, étrangement, c'était comme si quelque chose me bloquait, ou m'empêchait de le faire. Je me voyais hyper mal, discuter de la pluie et du beau temps, alors qu'on tentait de trouver un moyen de sauver tous ces demi dieux. Je me raccrochais à l'idée qu'on allait y arriver, pour ne pas perdre histoire. C'était l'une des choses qui m'avaient toujours plus ou moins fait avancer : l'espoir. Au bout d'un moment, je finit tout de même par prendre la parole
- Et...Pour tes parents tu sais ce que tu vas faire ou pas ?
Ça me semblait une question importante. Je ne savais pas s'il avait envie de se confier ou pas. Donc il pourrait tout aussi bien rester silencieux, mais au moins, je me dirais que j'aurais essayé. Que, je ne serais pas resté sans rien faire. J'avais toujours, envie d'aider les autres. Mais, certaine personne représentait peut-être un peu plus à mes yeux, ce qui signifiait que j'avais peut-être un peu plus envie de les aider. Pour Aaron, c'était très confus. J'avais pas le temps de vraiment y réfléchir. La seule chose dont j'étais plus ou moins persuadé, c'est qu'il était plus qu'un ami classique, et que ça ne ressemblait en rien, à ce que j'éprouvais pour Jack. Tout comme je savais, que tout ceci n'était en aucun lié à l'histoire de la ceinture.
"Je devrais être heureux d'en avoir quels qu'ils soient c'est ça ?" Il fit une pause avant de reprendre "C'est à eux de voir ce qu'ils vont faire. J'ai pu y arriver sans eux. S'ils veulent qu'on se parle pourquoi pas mais je n'en ai plus besoin..."
Faux. Ça c'était le sentiment que l'on éprouvait dans ce genre de situation. Mais, au fond. On avait toujours besoin de ses parents, quels qu'ils soient. C'était une information, que je gardais secrète, même mon meilleur ami, n'était pas au courant. Parce que je n'osais pas lui en parler, de peur de raviver de vieilles blessures chez lui. Mais, il m'arrivait bien souvent le matin, de souhaiter que mes parents soient encore en vie. J'aurais aimé leur dire tellement de choses. Que je comprenais maintenant, qu'ils avaient fait des erreurs mais qu'ils avaient avant tout voulu nous protéger Elsa et moi. Oui, ce n'était pas la bonne méthode, mais ils étaient dépassé par les événements. Et j'aurais aimé leur dire, que je leur pardonnais. Que je les aimait malgré tout. Sauf que maintenant. Il était impossible, pour moi de dire tout ça. Ils ne faisaient plus partit du monde des vivants depuis bien trop longtemps. Et je savais parfaitement, que leur tombe à Arendelle était vide. Ils avaient sombré avec leur navire. L'enterrement, était un dernier hommage. Et un moyen, d'annoncer officiellement, qu'Elsa deviendrait la nouvelle reine, dès qu'elle aurait atteint l'âge adéquat.
- A toi de voir dis-je simplement en haussant les épaules.
De toute façon, on était arrivé. On se trouvait proche de l'eau. J'allais demander à Aaron, ce qu'on faisait maintenant, mais n'en eu pas vraiment l'occasion, quand je sentis un bras se passer autour de mes épaules, et idem du côté d'Aaron. Jetant un bref regard à la personne qui venait de faire ça. Mon baromètre de méfiance, atteint bizarrement son maximum découvrant qu'il s'agissait d'une femme totalement inconnue :
"Que font les tourtereaux si loin de leurs amis ?"
- On cherche un endroit pour pique niquer ça se voit pas ? Demandais-je sarcastique
J'étais rarement sarcastique, et sur la défensive. Mais je commençais à en avoir doucement ras le bol des surnoms débiles du style « tourtereaux ». Aux dernières nouvelles, on était pas ensemble. En fait, on devait discuter quand tout ça serait finit. Et d'abord, de quoi est-ce qu'elle se mêlait celle là ? Non mais c'est dingue ça. Qu'on s'étonne pas si j'étais pas d'excellente humeur ni même d'excellente compagnie, si les gens continuaient à se mêler de mes affaires personnelles. C'est bon, j'étais pas la reine d'Angleterre, il y avait pas besoin d'en faire tout un fromage, et d'étaler ça dans les magazines. En tout cas, elle finit par nous lâcher en rigolant
"On cherche Poséidon" dit Aaron
"Ça je sais, mais qui dit qu'il a envie de vous voir ?"
J'avais une furieuse envie de lui demander si elle était son porte parole personnel. Mais alors vraiment furieuse l'envie. Sauf, que je me retins. Quelque chose me disait, qu'il valait mieux pas. Aussi, brider ma foutu impulsivité pour une fois, ne ferait je pense de mal à personne. Et je devrais y songer également pour l'avenir au lieu de toujours partir au quart de tour comme je le faisais à chaque fois.
"Il est suicidaire ton copain ?" Me demanda-t-elle
Mais c'est pas mon « copain » bon sang. Lâchez moi la grappe avec ça.
- Pas aux dernières nouvelles non répondis-je calmement. Il pense juste que Poséidon peu nous éclairer sur la situation. Après s'il a pas envie d'aider on trouvera une autre solution, il y a pas de soucis.
Et si elle pouvait nous permettre de partir dare, dare histoire que l'inconnue arrête de me taper sur le système ça serait franchement méga top. Parce que là, franchement je bouillonais intérieurement, et je faisais vraiment de gros, gros effort pour me contenir. C'est pas dans mon tempérament d'habitude. Moi, je suis une rentre dedans, une impulsive. La patience ça avait jamais été trop mon fort. Sauf, quand je bossais étrangement. Alors, là je pouvais d'un coup devenir hyper patiente et hyper appliqué sur ce que je faisais. Quoi qu'il en soit, la femme se contenta d'un rictus et de regarder derrière me faisant me retourner. Poséidon, était là manifestement. Je ne savais pas si j'aurais préféré qu'il le soit pas ou bien, si l'idée qu'il ai potentiellement la solution, faisait qu'au finale j'étais bien « contente » qu'il soit là
"C'était stupide de venir ici"
A priori ça n'avait pas l'air d'être une menace, mais ça n'empêchait pas de me méfier. Après son petit numéro à Neverland, et un peu plus tôt dans la journée. Il était définitivement et irrémédiablement classé dans la catégorie « type à qui on ne doit pas faire confiance ». Je me contentais en guise de réponse de jeter un regard appuyé à Aaron. C'était son idée, à lui de gérer maintenant. S'il y avait besoin, j'étais là. Mais, quelque chose me disait qu'il valait mieux pas que je l'ouvre de « peur » de montrer mon trop plein d'animosité envers Laurel et Hardy
"Tu étais son ami n'est-ce pas ?"
Ça, c'était pour moi. Pas besoin d'être devin pour savoir qu'il parlait de Melody. Où il voulait en venir, j'en savais rien et j'étais pas sûr de savoir. J'avais pas confiance en ce type, et encore moins en sa pote qui me tapait largement sur le système. Aussi me contentais-je de répondre minimisant la hargne dans ma voix :
- C'est pas parce que je lui en veut que je ne la considère plus comme l'étant.
"Que c'est adorable" me répondit sa pote pendant que lui ne réagissait pas.
Personnellement, ce que je trouverais encore plus adorable, c'est elle avec un baillon, histoire qu'elle arrête de l'ouvrir et me taper sur les nerfs. Si j'étais pas en train de me répéter de rester zen et de pas chercher les embrouilles, je l'aurais déjà envoyé paître. Je me contentais juste d'un regard vers Aaron, comme pour l'assurer de mon soutient. Après tout, c'était tout ce que je pouvais faire à l'heure actuel. Il avait bien plus de connaissance, concernant Poséidon and co que moi. Je ne pouvais que le soutenir au besoin.
Eloise A. St-James
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
À la demande de Jack, Athéna transporta tout le monde dans la forêt, puisque c'était là-bas qu'elle sentait la présence de Tess. Mais elle n'était pas seule... Aaron, Anna et Dionysos étaient là aussi. La déesse jeta un coup d’œil curieux à son frère mais n'insista pas pour savoir pourquoi il était ici. À dire vrai, elle s'en fichait pas mal tant qu'il cherchait à les aider un minimum. En voyant Jack aller vers Tess, la guerrière le suivit, discrètement. S'il obtenait des informations, la brune voulait les avoir aussi. Peut-être que cela pourrait les faire avancer. Parce que vraiment, tout ceci commençait à beaucoup trop durer.
Un autre monde. D'autres dieux mais qui leur ressemblait si elle comprenait bien. Autant dire que c'était le bordel. Mais que cela pourrait expliquer pourquoi ce Zeus-là n'avait pas pu la tuer. Parce que ça n'était pas celui de ce monde, le vrai dans sa réalité à elle... Tout cela risquait de lui donner mal à la tête. N'empêche que les choses commençaient à prendre un peu plus de sens. Une quête les avait conduit jusqu'ici mais les avait tous mis en danger également.
Quand Jack s'avança vers Tess pour lui donner du réconfort, Athéna s'éloigna tout aussi silencieusement qu'elle était arrivée. Jouer les espionnes pour avoir des informations était une chose, faire du voyeurisme en était une autre. Et son envie de savoir, de comprendre, n'allait pas jusque-là. De plus, Tess semblait la détester. Un comble quand on savait qu'Athéna n'avait jamais cherché à faire du mal aux demi-dieux ou aux mortels... À part quelques cas à part, elle s'en était toujours pris à ses semblables.
L'ordre de Tess claquait encore dans l'air quand Athéna approcha du groupe. Ainsi donc, ils avaient décidé de partir... Puisque tout ceci semblait être l'initiative de Jack, la déesse craignait vraiment de savoir où il allait mener tout ce petit groupe. Ceci dit, la déesse arriva assez rapidement pour entendre parler des Cinq. Cinq à venir, cinq à partir... Cinq marqués. Comme Jack ? C'était à cela que servait son tatouage ? Et si... Mais la guerrière n'eut pas vraiment le temps de finir sa pensée. Le Gardien de l'Hiver était venu vers elle, et le groupe s'était mis en route.
- Tu n'aurais pas pu le savoir Jack. Moi-même je ne l'ai pas senti jusqu'à ce que l'Éclair ne me transperce. Répondit-elle avec une pointe d'amertume.
Heureusement, ça n'avait pas été le véritable Éclair. Sinon, elle serait morte, définitivement. Sans jamais avoir pu s'expliquer avec Héra... En rentrant, il fallait absolument qu'elle ait une discussion avec sa sœur. Elle n'avait pas été très honnête avec elle à propos d'Hermès et il allait falloir changer cela. Quitte à perdre la relation qui s'était créée entre elles. La déesse n'ajouta rien de plus, même si la dernière phrase de Jack lui avait arraché un petit sourire. La brune suivit le groupe jusqu'à l'église. Oh bordel... Tout ce qu'elle aurait préféré éviter.
La déesse aida à installer les demi-dieux et n'intervint pas quand Melody s'occupa des policiers. Elle s'était déjà montrée une fois, si cela recommençait, les flics allaient devenir soupçonneux. Autant que sa nièce s'en charge, c'était bien plus prudent. D'autant que la sirène avait eu une idée avec l'Égide juste avant. Idée qu'Emmet avait mis à mal, mais cela pouvait toujours être arrangé... Et la guerrière espérait bien trouver une idée. Sur ces entrefaites, trois demi-dieux se mirent à convulser. Athéna se précipita vers eux et ne remarqua pas qu'Aaron et Anna partaient de l'église. Elle essayait de les sauver, mais cela semblait compliquer... C'était leur côté divin qui les tuait, la brune l'avait compris en voyant Aaron. Mais comment faire pour les débarrasser de cette partie d'eux ?
- Tess, peut-on enlever la partie divine des demi-dieux d'après toi ? Demanda-t-elle à la jeune femme.
"Je n'en sais rien... J'avais jamais vu ça avant." Lui répondit-elle.
"Aaron avait un truc atlante. C'est peut-être ça qui l'a sauvé. Nous, on en a pas." Fit remarquer Melody.
- Un truc atlante ? Demanda-t-elle à sa nièce. C'était quoi ?
"Un tatouage qu'il a chopé sur Atlantide." Lui affirma sa nièce.
Un coup d'épée dans l'eau donc.
"Atlantide ? Kida ? Parce que ça existe aussi ?" Intervint Emmet, complètement largué comme souvent depuis le début de tout ceci...
- Toutes les légendes, tous les contes existent. Mais Atlantide a été scellée. On peut oublier... Soupira-t-elle.
Emmet la regarda avec un air étrange. Athéna se méfia de sa réaction. Les mortels avaient tendance à toujours trop espérer de la vie et lui n'allait pas faire exception. D'autant qu'il ne comprenait rien à tout ceci...
"Alors on fait quoi ? Pourquoi rester ici à attendre ?"
- Parce que sans plan et sans piste, tu veux faire quoi ? Rétorqua la déesse. Si tu as une idée, je t'écoute...
Mais s'il n'en avait pas, il ferait mieux de la fermer et de les laisser y réfléchir. Emmet secoua la tête avec un air indigné.
"Ça veut dire que si personne ne trouve une idée, autant les laisser tous crever, c'est ça ?" S'énerva-t-il avant de tout laisser en plan et de sortir de l'église.
- Abruti... Soupira la déesse. Cela commençait à bien faire qu'on la juge sans la connaître... Merde, si vraiment elle pensait ne rien faire, elle ne serait jamais venue, demande d'Artémis ou pas ! Ravalant sa colère, la guerrière reporta son attention sur Tess. Si les demi-dieux vont dans ton monde Tess, auraient-ils une chose ? Vu qu'il n'y a plus de dieux là-bas...
Le côté divin des demi-dieux devraient s'atténuer et les laisser vivre. C'était peu certain, mais cela valait mieux que de rester sans rien faire. Tess secoua la tête en regardant Athéna.
"On ne peut pas y retourner pour le moment. On n'est pas encore au complet, le passage ne s'ouvrira pas." Expliqua-t-elle.
Ah oui, les cinq...
- Dans ce cas, il faut vous réunir.
"Très impressionnant la manière dont tu t'en es tirée avec ces agents de l'ordre." Déclara soudain une voix.
Merde, pas lui encore ! Mais Athéna devait avoir fait quelque chose à l'univers... Zeus était là, juste derrière elle, encore une fois. Les demi-dieux et créatures autour d'elle reculèrent en avisant la présence de ce fouteur de troubles.
- Que veux-tu encore ? Demanda-t-elle d'une voix acerbe au dieu.
"Rien de bien méchant. À dire vrai, je suis d'accord avec toi. Ils devraient être réunis... D'ailleurs, je compte m'y employer." Dit-il en regardant vers Jack, puis vers Tess. "En voilà déjà deux. Le troisième est dehors. J'en détiens un et il m'en restera plus qu'un à trouver." Ajouta-t-il avec un petit sourire. "Faisons une trêve chère sœur. Je récupère ceux que je suis venu chercher et en échange, j'épargne tous les autres... Et on en reste là, qu'en dis-tu ?"
Athéna s'était crispée quand il l'avait appelé sa sœur. Décidément, pâle imitation ou non, il était toujours aussi odieux.
- Commence déjà par donner une preuve de ta bonne foi. Guéris les demi-dieux. Exigea-t-elle. Et tu n'es pas mon frère. Le mien est mort.
Tant que le Zeus qu'elle avait connu que son véritable frère biologique. Mais bien évidemment, il n'y avait pas besoin de préciser tout cela...
"Qu'importe leur sort ? Vous pourrez toujours en avoir d'autres. Et si tu es incapable de les guérir, qui dit que je le suis ? Je ne sais pas qui est le responsable de ça, mais félicitons le. Un petit ménage de temps en temps, ça ne fait pas de mal."
Tant de mépris, d'arrogance... Athéna serra les poings et refusa de céder à l'envie qu'elle avait de s'en prendre à lui, là, maintenant. C'était trop dangereux. Mais les demi-dieux ne réfléchirent pas de la même façon qu'elle. Ils étaient malades et furieux. L'un d'eux tenta donc de s'en prendre à Zeus. Qui le sentit. Et lui planta l'Éclair dans la poitrine.
"Un chien ne peut pas abattre son maître !" S'exclama-t-il. "Alors Athéna... Tu entres dans quelle catégorie ? Et ne me sors pas le coup de ton Égide ou quoi que ce soit... Tu sais autant que moi que ces créatures et enfants n'ont aucune utilité. Ils sont tout au plus un passe-temps pour nous... Laisse-moi prendre ceux que je suis venu chercher et je t'offrirai la place qui t'est dû. Régner à mes côtés sur un nouveau monde... Rien que toi et moi."
Tout au long du discours de Zeus, la colère d'Athéna avait enflé. Jusqu'à devenir plus que de la simple colère ou de la simple rage. Elle allait le tuer. Encore et encore, autant de fois qu'il le faudrait. Mais il n'avait en aucun cas le droit de parler ainsi de ces enfants. Jamais. Même le fait qu'il la prenait encore pour une imbécile ne lui faisait rien. Elle était passée à un stade où la colère s'était transformée en un besoin de sang, de meurtre. De glaciale détermination.
- Toujours aussi présomptueux... Les cinq resteront là. On se passera de ton aide et de ton offre. Dégage. Dit-elle d'une voix mortellement calme.
"Je comprends Athéna..." Dit-il avec un air désolé tout en se grattant le front. "Je ne suis pas responsable de la mort qui les guette, mais ça ne m'empêche pas de l'accélérer."
Puis Zeus disparut et réapparut devant elle au bout de quelques secondes. Une dizaine de demi-dieux tombèrent à terre alors que le cinglé avait son Éclair en main.
"Je sais reconnaître mon aura. On ne peut pas parler de crime mais plutôt de... Ménage..."
Un tiers des demi-dieux présents venaient d'être tués. Tous des enfants de Zeus. Athéna n'hésita plus.
- Il ne fallait pas les faire... Dit-elle en regardant le massacre. ET CE NE SONT PAS TES ENFANTS ! Hurla-t-elle.
La déesse passa à l'attaque. Ses doubles épées étaient apparues alors qu'elle s'était mise en action. Tant pis pour l'église, tant pis pour le risque qu'elle prenait. Les autres pouvaient aider à mettre tout le monde à l'abri. Mais Athéna n'allait pas laisser passer tout ceci. Ce salopard avait trop tué. Qu'importe qu'il ne soit pas le Zeus qu'elle avait connu. Il lui ressemblait bien assez pour que son envie de l'exterminer soit tout aussi grande que pour l'autre.
La guerrière enchaîna les coups, mais il les évitait ou les stoppait à chaque fois. Jusqu'à ce que lui aussi ne passe à l'attaque. Du plat de la main, il lui donna un coup dans la gorge, lui coupant la respiration. Puis il la transperça de son éclair, au niveau du flanc et l'envoya valser contre un mur d'un coup de pied. Athéna se mordit la langue quand elle entra en collision avec le mur. Mais elle se releva.
Elle se relèverait toujours. Il ne pouvait pas la tuer. Pas définitivement. Et elle reviendrait toujours pour le combattre.Pour les demi-dieux qu'il avait tué, pour tout ce qu'il avait fait... Elle reviendrait toujours se mettre en travers de sa route, qu'importe la douleur qui serait la sienne à chaque fois qu'elle mourrait. Ce salopard ne gagnerait pas.