« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie

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Sandy Ness
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Sandy Ness

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 Tumblr_inline_mynmq4iuY01qkavmj

- Dis Dégoût, tu savais qu'on pouvait rencontrer pleins de gentils messieurs naturistes sur Internet ? -


| Conte : Vice Versa
| Dans le monde des contes, je suis : : Tristesse, la plus triste des émotions qui vous donnera envie de vous rouler en boule dans un coin de la pièce en vous balançant d'avant en arrière

| Cadavres : 0



[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 _



________________________________________ 2016-11-02, 00:38



Ô désespoir! Ô infinie solituuuude !

J'étais toujours assise au même endroit, à réfléchir aux paroles de Jack. Bien entendu, je lui avais dis que je ne rendrais pas triste les gens et que je serais forte. Même si ma gorge était terriblement serrée quand je lui avais répondu au point que ça m'avait fait mal de parler. Je détestais cet endroit. C'était trop... horrible. Il y avait pleins de gens qui mourraient partout, des malades allongés sur des lits de fortune, à tousser comme si ils essayaient d'expulser leurs poumons. Ça sentait la mort, le sang, la maladie. Rien que respirer me faisait monter les larmes aux yeux. Mais je tenais bon. Je devais tenir bon ! Je me pinçais très fort le bras pour avoir mal et ne pas absorber toute la tristesse imprégnant les lieux. Si je commençais à pleurer, je savais déjà que je ne pourrai jamais m'arrêter. Ça serait les chutes du Niagara, le déluge, l'apocalypse ! Je serais tellement occupée à vider mes canaux lacrymaux que j'en oublierai probablement de manger et de boire et je finirai par mourir de désespoir. Je savais déjà que j'allais mourir comme ça, un jour. J'avais prévu de rendre mon dernier souffle tremblotant dans ma chambre, la tête dans un oreiller, en laissant une lettre détrempée par mes pleurs pour les autres émotions. Je leur demanderai de ne pas manger mon corps et de ne pas le laisser pourrir dans une poubelle. Je voulais qu'on me brûle et qu'on éparpille mes cendres dans un endroit plein de mélancolie comme un jardin. Ou un cimetière. Comme ça peut être que je pourrai revenir en fantôme et tenir compagnie aux proches des défunts venus les pleurer... Que ce serait beau comme vie dans l'au-delà...

- Bonjour ! Je m'appelle Tristesse, mais je ne suis pas du tout triste ! Tu peux aussi m'appeler Sandy, même si c'est un prénom vieillot et pas si joli que ça si on écoute bien ! Saaaandyyyy... Non, la prononciation donne l'impression que je suis un personnage de film des années 80, mais ce n'est pas grave du tout ! Parce que rien n'est grave !

Je me forçais à sourire au demi-dieu allongé sur un tas de couverture, les yeux tournés vers le plafond. Il devait avoir trop mal pour bouger. Ça devait être trop dur de simplement bouger et... et... Je n'allais pas pleurer ! Non non non ! J'avais dis à Jack que je rendrais pas les mourants tristes. Et je voulais qu'il soit fier de moi. Comme ça peut être qu'il me ferait un autre câlin. Ou même qu'il me tapoterait juste de nouveau sur la tête. Ou il me tiendrait la main. Tant qu'il faisait quelque chose, tout irait.

- Vous aimez regarder des films ? Aller au cinéma ? Moi oui ! J'ai vu beaucoup de films ! Et même certains où tout fini bien et où personne ne meurt ! Parce que oui, ça existe ! Il n'y en a pas beaucoup, mais ça existe quand même! Pareil pour les Disney ! Parfois, les parents ne meurent pas !

Mon ton était aussi enjoué que possible, même si j'étais obligée de battre régulièrement des cils pour chasser les larmes qui me piquaient les yeux alors que les titres de films tragiques me venaient à l'esprit. Tout le monde mourrait toujours. C'était comme ça. On vit, on meurt. C'est pareil pour la maman de Bambi ou Mufasa. Tout le monde finit dans l'assiette de quelqu'un ou écrabouillé par des gnous. Ou des vaches, si on vit à la campagne.

Il avait l'air ni d'accord, ni contrarié parce que je lui disais. Je m'étais mise à genoux à côté de lui, et j'avais pris sa main pour la serrer dans la mienne. La maladie était entrain de le dévorer de l'intérieur. Il devait y avoir des courants d'air dans la pièce parce qu'il était très froid. Le pauvre. Personne ne faisait attention à lui. Il n'était juste qu'un malade parmi tant d'autres. Aucune personnalité. Aucune identité. Il n'était plus rien qu'un pauvre corps allongé là, tout seul, incapable de parler, le regard perdu dans le vide et... et...

- Ernest nous a quitté il y a deux heures.

Je cessais de bouger, incapable de détacher mon regard du visage inerte du jeune homme qui... qui... Oh. Mon. Dieu. Oh. Mon... Je restais là, à genoux, pendant une dizaines de secondes, aussi figée que le... cadavre dont je tenais toujours la main. Lentement, je tournais la tête vers l'homme encapuchonné qui se tenait derrière moi. Puis je reportais mon attention sur Ernest. Puis l'homme. Puis Ernest. Puis encore l'homme. Et encore Ernest. Et l'homme. Et Ernest. L'homme. Ernest. L'homme. Ernest. L'homme. À ce moment là, je lâchais aussitôt le corps pour porter mes mains tremblantes à mon visage. Qui tremblait aussi.

- Il a l'air très... vivant. Vraiment très très vivant. Vous êtes sûr et certain qu'il est... parti. Peut être qu'il dort juste les yeux ouverts et qu'il arrive à donner l'impression d'arrêter de respirer.

Je m'étais adressé au grand monsieur d'une toute petite voix, en rentrant la tête entre les épaules alors qu'il se penchait vers moi, dévoilant de grandes mains pâles qu'il posa sur les miennes pour m'aider à me relever. Elles étaient froides, presque autant que le corps du pauvre Ernest qui non, n'était pas né avec un certain talent pour faire semblant d'être mort. Il m'entraîna un peu plus loin, en prenant son temps pour avancer, tout en douceur. C'était presque gracieux. Comme de la danse classique. Ou de la danse contemporaine. Peut être que c'était un danseur, enfaîte. Qu'il avait toute sa vie beaucoup travaillé pour pouvoir un jour fouler les planches des plus grands théâtres et scènes des comédies musicales. Et puis qu'un jour il avait été trop vieux pour pouvoir continué et depuis il était coincé ici, dans les bas fonds de la Nouvelle Orléans... Que ce serait tristement beau...

- Ne vous en faîte pas pour lui. Le temps que nous passons à pleurer nos amis morts est du temps perdu à tenter d'en sauver d'autres.

Il m'avait fait asseoir à côté de lui, pendant qu'une créature était apparue, un verre d'eau à la main qu'il lui donna. L'homme à la capuche me le tendit et je pu alors voir ses yeux blancs. Et son visage très... particulier. C'était donc un aveugle. Qui peut être avait eu un accident et qui avait défiguré. Ou alors qui était né avec une maladie qui le déformait, comme dans «Elephant Man ». J'espérais qu'il n'avait pas la même histoire. Le pauvre homme du film me donnait encore des cauchemars. Je l'entendais encore hurler qu'il était un être humain et... et...

- Prenez un peu, vous irez mieux ensuite.

Je pris le verre entre mes mains, mais je ne le portais pas à mes lèvres pour en boire une gorgée. À la place, je restais à fixer l'eau, qui commença à devenir trouble. Toute ma vision était entrain de devenir floue, enfaîte. Je commençais à pleurer. C'était plus fort que moi. Je fermais les yeux en prenant de grandes inspirations pour essayer de me calmer, mais les larmes continuaient quand même à couler. Je n'avais pas réussi. Jack allait être déçu. Je lui avais promis et voilà que... j'étais incapable de tenir mes promesses. J'étais une menteeeeuuuuseeeeuuuhhh !

- Vous... vous êtes tellement gen-gentil . Mais boire ne m'aidera... p-pas à aller mieux parce que tout ça... c'est tr-trop dur.

Je m'arrêtais de parler pour prendre une nouvelle inspiration tremblante. Les larmes coulaient, mais elles étaient silencieuses. J'avais réussi à ne pas me mettre à morver et à baver, c'était déjà ça...

- Quand je pense à tout ces gens qui souffrent, qui vont mourir... quand je pense à leurs familles, leurs amis... ça me fait trop mal. Comment vous faîtes pour ne pas être anéanti ? Vous êtes une sorte de vieux mage ? Comme Gandalf ? Est-ce que vous êtes là... pour tous nous guider et vous sacrifier pour la communauté ? Parce que je veux bien prendre votre place ! Je suis moins importante que tout le monde ici et puis ça ne me gêne pas de mourir !

Ça ne me gênait vraiment pas. J'étais l'émotion la moins aimée des gens. Je n'étais pas joyeuse. Je n'étais pas gentille. Je n'étais pas belle. Je n'étais pas intelligente. Je n'avais pas une bonne vue. Je n'avais pas le sens de la mode. Je ne savais même pas m'énerver. Je ne serais jamais le Frodo de l'histoire. Alors je préférais mourir dans d'affreuses souffrances à la place d'un gentil monsieur avec une tête bizarre. De toute façon, le physique, ce n'est pas important. C'est la beauté intérieur qui compte. Même si quand il souriait, ça ne l'arrangeait pas.

- Je ne suis pas un mage. Juste quelqu'un qui est là pour leur tenir la main et tenter de rendre leur vie meilleure. Mais le mal est bien trop présent dans ce monde. J'ai l'espoir d'un jour pouvoir les amener avec moi dans notre monde. Quand cela sera à nouveau possible. Tout ceux qui le souhaiteront pourrons venir avec nous.

Il avait fait une pause avant de dire cette dernière phrase. Mais aussitôt, j'avais relevé la tête vers lui pour le regarder avec de grands yeux mouillés pleins d'espoir, tout en reniflant. J'avais très envie de prendre un mouchoir mais je ne voulais pas avoir l'air dégoutante à me moucher. Je ne savais pas être élégante, ça ressemblait toujours au bruit d'une trompette.

- Même moi, je pourrai venir si j'en ai envie ? Votre monde est mieux que celui-ci ? Si vous venez d'un endroit aussi merveilleux que ceux dans les Disney, je veux bien partir. Et si il n'y a pas de pollution. Ou de meurtre. Ou de maltraitance. Ou de films qui finissent mal. Ceux sont toujours les pires, surtout les histoires romantiques tragiques.

J'avais toujours pensé que ce monde n'existait que dans les épisodes de « My little pony ». Un endroit où tout le monde aime tout le monde, où être différent est une force, où personne ne meurt et où les méchants perdent toujours. Et où il y a des petits cheveux volants multicolores. Peut être que comme ça, je pourrai redevenir toute bleu sans qu'on me compare à une myrtille...

- Vous serez la bienvenue le moment venu. Mais pour le moment, mieux vaut rester près de vos amis.

Il m'avait adressé un nouveau sourire, avant de se lever et de s'en aller lentement. Je le regardais se mouvoir tout en douceur, pendant qu'il quittait l'endroit. Dès qu'il eu disparu, je me levais à mon tour pour rejoindre Ernest, le cadavre qui n'avait pas bougé de ses couvertures. Je m'allongeais à ses côtés, en me tournant sur le côté pour pouvoir observer son visage figé. Il n'avait vraiment pas l'air mort. Peut être qu'il nous faisait une blague ?

- Il est gentil, ce monsieur. Je me demande si il est né aveugle ou si il est devenu. Et si il a toujours eu ce visage là. Je ne dis pas qu'il est moche, mais il a un physique qu'on peut qualifier de.. particulier. Non ? Si il me proposait de partir dans son monde, je dirai peut être oui. Il n'en parle pas comme si c'était un endroit horrible. Et puis apparemment là bas il n'y a pas de « mal ». Alors sûrement que c'était vraiment parfait là bas. Je ne sais pas. Je n'ai pas envie de quitter les autres. Mais je n'aime pas cet endroit. Le quartier général me manque. Et puis je n'aime pas non plus mon nouveau corps. Ni mon prénom. Comme ils ne sont pas humains, peut être qu'ils pourraient m'aider à redevenir... comme avant ? Je pourrai vivre dans le quartier général de quelqu'un d'autre. Comme quand j'étais dans la tête de Robyn ! Mais pas dans sa tête à elle, parce qu'elle risque de sortir encore son arme. Je vais y réfléchir. Ça peut être une bonne idée, qui sait ?

Ernest n'allait pas me répondre, mais ce n'était pas désagréable de parler sans être jugée ou insultée. Même si peut être m'entendre aurait pu le réveiller. Comment l'homme à la capuche pouvait vraiment être sûr qu'il n'était pas capable de faire semblant d'être mort ? Ça aurait très bien pu être une blague. Une blague pas drôle. Mais une blague quand même. Je n'avais pas le sens de l'humour, mais ça aurait mieux qu'il soit vivant plutôt que de discuter avec un vrai cadavre.



Anna D'Arendelle
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Anna D'Arendelle

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 _



________________________________________ 2016-11-02, 14:54





Le Temps d'une Vie

Je sais pas pourquoi mais bizarrement je sens qu'on va pas être pote tous les deux

Si j'avais été un peu surprise de voir Aaron tenter de me protéger, je compris vite pourquoi. Un homme arrivait dans notre direction, et pas n'importe lequel. Le père de Melody, Poséïdon himself. Étrangement, je n'avais pas peur, je ne sentais aucune peur ni même aucune sorte de panique s’emparer de moi. Sans doute, parce que j'avais pas assez de place pour. Trop préoccupé par le fait que je ne pouvais juste pas l'encadrer. J'étais étrangement calme, également. Ce n'était pas du tout dans mes habitudes. J'étais plus du genre impulsive. Il y avait qu'à voir la première fois que je m'étais retrouvé face à un dieu, il y a deux ans. Arès, nous avait enfermé dans des cages, et je l'avais enguirlandé parce qu'il traitait ma sœur de menteuse, quand à cette histoire de déesse magique. Au final, ça l'avait plus fait marrer qu'autre chose. Mais avec Poséïdon, quelque chose me disait, que je plus je serais calme, et mieux je pourrais analyser la situation en quelque sorte

"Melody n'est pas ici."
Annonça directement Aaron. Au moins, il rentrait de suite dans le vif du sujet

S'il était ici, c'était forcément pour Mel, il pouvait pas y avoir d'autres raisons logique à sa présence de toute façon. Poséïdon sembla rester stoïque, ou tout du moins s'il ressentait quelque chose, il le dissimulait hyper bien. Il n'y avait aucune émotion, qui s'affichait sur son visage. Il regardait Aaron, très calmement, de manière tout à fait neutre. Quoi qu'il en soit, la situation n'avait pas l'air de plaire à Aaron, et d'un côté on ne pouvait pas dire, qu'elle me plaisait non plus. Il pouvait pas lui foutre la paix cinq minutes à sa fille ? C'est bon Melody est majeure et vacciné. Elle a pas besoin de l'approbation de papa pour faire ce qu'elle veut.

"Aaron et je suppose qu'il s'agit de Anna. On s'est croisé à Neverland si mes souvenirs sont exacts."

Léger froncement de sourcil de ma part. D'où il connaissait mon nom celui là ? Ouais on s'était croisé à Neverland, mais pas suffisamment, pour taper la discut' et se présenter. Sauf bien sur, si Melody lui avait donné les noms des gens de son « armé ». Je voyais pas comment, il aurait pu en être autrement. J'étais arrivé, juste un peu avant qu'il ne fasse « plouf » et qu'il se fasse expédier dire bonjour à ses amis les poissons. On ne s'était jamais adressé la parole, et je n'avais jamais dit comment je m’appelais. Donc s'il savait comment je m’appelais, je supposais que c'était parce que Mel l'avait mentionné à l'époque

- Très brièvement
me contentais-je de répondre

Je n'avais pas spécialement envie de poursuivre plus loin la conversation avec lui. Je m'en méfiais comme de la peste. Il était louche, et clairement pas net. Je ne savais pas quelles étaient ses réelles intention hormis se la jouer mégalo et se faire déglinguer en fin de compte. Et plus que tout, il avait une mauvaise influence sur sa fille. Elle n'était plus la même depuis qu'il était revenu. Et je regrettais la Melody que j'avais rencontré cette nuit là au musée. C'était aussi pour ça que je lui en voulais. D'être aussi aveugle, de boire toutes les paroles de son père. J'avais tellement envie de la secouer par les épaules et de lui hurler de se réveiller. De toute façon, son père se mit à regarder vers l'entrée avant de nous regarder à nouveau :

"Je ne cherche pas à vous faire du mal. Je ne souhaite que parler à ma fille."


Ouais à d'autres. Lui retourner le cerveau serait un terme plus adéquat que « parler ». Et j'aimais pas sa manière de regarder Aaron, comme s'il savait ce qu'il lui arrivait, et ce même sans avoir besoin de vérifier si sa théorie était juste ou pas. Ma méfiance augmenta encore plus d'un cran. J'avais appris, à me montrer un peu plus méfiante ces derniers temps. Et de toute façon, je n'avais jamais eu confiance en Poséïdon. Et ce, bien avant de le rencontrer. De mon point de vu, c'était tout sauf un type fréquentable. Il tenait plus du sale manipulateur que du type qu'on apprécie

"Tu es atteins aussi ? Je suis désolé pour toi."

"Allez vous faire foutre."

Oh la vache...J'avais encore jamais vu Aaron, envoyé boulé quelqu'un. Encore moins Poséïdon. Il venait de faire ce que tout le monde rêverait de faire en fait. Le paternel de Melody sembla surprit, avant d'esquisser un petit sourire en coin. Moi, je restais en mode bug pendant, un moment, avant d'éclater de rire. Non mais j'y pouvais rien, c'était à la fois nerveux et à la fois parce que wow, j'aurais jamais cru assister un jour à ça, et que ouais clairement, ça me faisait marrer. Ah il s'était rembarrer, et en beauté ça il y a pas de doute. Et moi, j'allais finir par avoir mal aux cotes à force de me bidonner. Sérieusement, j'allais l'inscrire dans mon top 10 des moments épiques en tout premier comme le jour où Aaron a jeté Poséïdon. Je savais pas s'il était au courant d'ailleurs, mais sa manière de me regarder avec son sourire à la con, était tout doucement en train de faire augmenter mon hilarité

"Quelque chose vous amuse, miss Anna ?"


C'était une question rhétorique ? Nan parce que ça se voyait clairement hein que la situation entière « m'amusait ». J'étais pas à moitié en train de crever de rire pour le fun. Je tentais d'enrayer, les restants de fou rire, en quinte de toux avant que je me mette à pleurer tellement j'en pouvais plus. Il allait me falloir du temps, pour me calmer après, si j'en arrivais à ce stade. Et puis, il se mit à s'approcher, me mettant un chouilla sur la défensive. Aaron, faisait toujours barrage, et restait de marbre. Je supposais, qu'il tentait de l'intimider même si ça n'était pas une très grande réussite :

"C'est impressionnant ce que la magie est capable de faire."

Pas besoin d'être devin pour savoir où il voulait en venir. Je voyais bien son regard s'attarder sur l'unique mèche qui n'était pas rousse dans mes cheveux. Même si je les avaient attaché, elle ne passait pas vraiment inaperçus. Blanc, sur roux ça jurait un peu on va dire. Pour autant, je n'avais pas peur. Toujours pas, j'étais toujours sur mes gardes, et j'attendais patiemment, de voir ce qu'il voulait. Il était pas ici pour me parler de la couleur de mes cheveux aux dernières nouvelles. S'il mentionnait, et même s'il regardait cette mèche, c'était qu'il y avait autre chose. Et quelque chose me disait que ça concernait Elsa. Ça concernait toujours Elsa, quand les gens me regardaient d'un peu trop prêt. Et ça m'agaçait, de voir à quel point les préjugés sur elle allaient bon train. Ils voulaient pas la laisser tranquille cinq minutes ? Ma sœur, en avait suffisamment bavé comme ça. Elle méritait qu'on arrête de sans arrêt s'attarder sur ce qu'elle avait fait.

"J'ai tenté de tuer votre soeur. Je m'en excuse, c'était une erreur. On en fait tous, n'est ce pas ? Comme le jour où elle vous a fait ça."


Connard. Cette pensée venait du fond du cœur. De quel droit osait-il annoncer très tranquillement qu'il avait tenté de tuer Elsa. Pendant une fraction, de seconde, juste une toute petite, je regrettais de ne pas avoir de quoi lui foutre la pâtée du siècle pour avoir osé ne serait-ce qu'envisager trente seconde, d'avoir voulut faire du mal à ma sœur. On ne touchait pas à Elsa, et PERSONNE n'avait le droit ne serait-ce que de songer à lui faire du mal. Elle était ma grande sœur, et même si on était souvent en désaccord et que je la trouvais hyper pénible. Elle restait ma grande sœur, et je l'aimais. C'est pour ça que j'allais prendre sa défense maintenant. Et c'est en pensant à elle, et à sa manière d'être que je me composais une attitude qui aurait pu lui faire concurrence tant elle était glacial :

- Elsa n'est pas responsable. Je ne l'ai pas écouté quand elle m'a dit qu'elle n'arrivait plus à suivre. J'ai donc je l'estime, une plus grosse part de responsabilité qu'elle, dans cette histoire.

S'il espérait que je dise du mal de ma sœur, c'était râpé. Je ne lui en voulait ni pour la tête, ni pour le cœur. Elle était effrayé, et je m'y étais sans doute prise comme un manche à balais, en insistant au lieu de tenter de la rassurer. Dépassé, elle avait laissé ses émotions, la submerger ainsi que son pouvoir. C'était pour ça, que je ne lui en voulait pas, pour m'avoir gelé le cœur. Je lui en voulais plus de ne faire aucun effort à l'heure actuel. Mais ça, c'était une autre histoire, qui n'avait pas lieu d'être à l'heure actuel. J'aimais pas sa manière de m'observer. Cherchait-il des informations supplémentaires concernant ma sœur ? A sa manière attentive de me regarder, c'était la seule raison qui pour moi « l'encouragerait » à faire ça, sans parler du fait qu'il avait subitement arrêter de sourire. Bah quoi ? Je t'avais pas donné la réponse que tu voulais ? Si t'avais envie d'entendre quelqu'un la traiter de monstre, désolée mec mais t'es tombé sur la mauvaise personne. En revanche, s'il y avait autre chose que j'aimais pas, c'était de le voir avancer sa main vers mon visage. Non mais bas les pattes ! J'ai pas envie que tu pose ta mains sur ma figure. Si je la lui mordait ça faisait mauvais genre ? Non parce que j'en avais furieusement envie là en fait

"Je pourrai te réparer cela. Te permettre d'oublier ce qui est arrivé."


« Me réparer » ? J'étais pas un objet abrutit ! J'étais un être humain. Et je me portais très bien merci. Non mais c'était quoi cette sale manie de vouloir à tout prix me faire oublier. C'est une vieille connaissance de mes parents ou quoi ? Eux aussi, ont voulu que j'oublie tout, ils m'ont emmené, chez les Trolls afin de m'effacer ma mémoire. Et ce sans même penser que j'en avais peut-être pas envie ! Là, où j'avais peut-être un chouilla plus de sympathie pour mes parents que pour Poséïdon. C'était qu'ils avaient voulu bien faire. Ouais ok, ils s'y étaient aussi prit comme des manches à balais , mais on pouvait pas leur reprocher d'avoir voulut protéger leurs filles. Lui là, en revanche, je doutais sincèrement que ça soit un geste dicté par l'altruisme. En tout cas, il fallait que j'intervienne, parce que Aaron venait de poser sa main sur le bras du père de Melody. Le message était clair, je pense. Il était en train de lui dire de ne pas me toucher. J'avais pas envie qu'il lui arrive quelque chose, aussi toujours très calme repris-je la parole :

- Je vous remercie pour votre proposition, mais je suis au regrée de la décliner, C'est en me souvenant de mes erreurs passé, que j'avance


Au final. Toutes les leçons, que j'avais eu, en tant que princesse me servaient à quelque chose. Je trouvais toujours ça barbant au possible, mais ça me servait à quelque chose. Et pourtant, j'étais pas vraiment faite pour ça. La politique, le protocole, comment accueillir les émissaires des royaumes voisins. Qui s’assoit à côté de qui, lors des banquets....Ça avait jamais vraiment été ma cam on va dire. Petite déjà, j'étais celle qui rendait dingue les gouvernantes, qui me courraient après dans tout le château, et qui grimpait sur l'un des fauteuils de la salle des portrait, brandissant son épée en bois et qui clamait haut et fort qu'elle ne voulait pas être une princesse parce que c'était nul, et qu'elle voulait être un chevalier. Mais aujourd'hui, je mettais ça de côté, pour être un peu plus « princesse ». Poséïdon, sembla hésiter, et Aaron venait de retirer sa main. Après quoi, le père de Melody, me sourit et regarda à nouveau mon ami, son regard se porta ensuite derrière nous, avec plus d'intérêt. Je supposais que Mel, avait dût sortir. J'avais pas l'intention de vérifier pour le moment. Un regard en arrière, quand il s'éloigna me suffit pour confirmer mes pensées. Je reportais de toute façon, mon attention sur Aaron, le regardant légèrement inquiète, il était clairement pas dans son assiette, déjà il était tout blanc et il avait l'air d'avoir mal au torse, enfin encore plus mal que tout à l'heure quoi, ça se voyait à sa manière de le toucher. Est-ce que le virus s'était encore plus propagé ? Je n'osais pas lui demander

"Ça va ? ... " Me demanda-t-il en tentant de reprendre son souffle

- C'est plutôt à moi de te demander ça répliquais-je

C'était pas moi, qui avait tenue tête à Poséïdon c'était lui, et même si franchement je lui vouais une véritable admiration pour ce qu'il avait fait. J'étais pas la plus mal lotie des deux.

"Ca va... ça va... Me faut juste deux minutes." dit-il en tentant de sourire "J'ai posé ma main sur lui... Sur lui quoi..." reprit-il

Il hallucinait toujours, à ce que je voyais. Je pouvais lui accorder même cinq minutes s'il voulait, parce qu'après ce qu'il avait fait, je pouvais comprendre qu'il ai besoin de temps pour reprendre ses esprits. Et je me souviens que j'avais toujours plusieurs tablette de chocolat maison, dans mon sac. L'avantage de bosser dans une chocolaterie. Aster, me laissait embarquer les invendus pour pas que ça se gâche. Enlevant une hanse de mon sac à dos, je le ramenais devant moi, pour défaire la tirette de la poche de devant et d'en ressortir triomphalement une tablette de chocolat au lait. Avec précaution, je défis l'emballage, et en cassais un bout que je tendis à Aaron :

- Tiens le chocolat est un super remontant pour se remettre de ses esprits dis-je avec un sourire amusé

Il prit le bout que je lui tendis me remerciant avec un sourire avant de regarder vers Melody et le type qui l'accompagnait :

"On devrait les rejoindre"

Ouais faisons ça, on allait bien voir ce qui allait se passer par la suite. Je m'apprêtais à partir, quand je le sentis m'agripper la main et me retournait pour lui adresser un regard curieux. Bah quoi, on a dit qu'on allait les rejoindre non ?

"Il est déjà venu ici. Ils l'ont dit. Si il en est partit c'est qu'ils sont sûrement capable de le retenir... Enfin de l'empêcher de faire du mal aux autres ici. On n'est pas seuls."

- Je leur fait confiance dis-je en hochant la tête. On devrait peut-être leur en parler non ?

On verrait ça plus tard de toute façon, là l'important c'était de rejoindre, Melody et le type bizarre qui était avec elle depuis qu'ils nous avaient tous rejoint.




Melody Blackstorm
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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 4zw0

❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 Mermai11

| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 974834boite

| Cadavres : 2082



[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 _



________________________________________ 2016-11-02, 18:54


C'est peut-être ça l'enfer...

... passer toute l'éternité dans cette p*tain de Nouvelle-Orléans!

Je m'étais emmurée dans le silence sur les derniers mètres passés dans le tunnel. Emmet marchait derrière moi. Pour une fois qu'il obéissait... Je n'allais pas me plaindre. Après tout, mieux valait qu'il évite de faire quelque chose de stupide. J'aurais pu le prévenir de ne pas provoquer mon père, mais je préférais ne rien dire. Cela risquait de le braquer davantage. Et puis, de toutes façons, pour quelle raison aurait-il tenté quoi que ce soit ? Il ne le connaissait pas.

Une fois dehors, je constatai que mon père nous attendait, son expression habituellement placide sur le visage. Le regard évasif, je bafouillai entre mes dents :

"C'est pas ce que tu crois."

"Que crois-tu que je crois ?"
demanda-t-il, presque amusé.

Le ton détendu de sa voix m'enjoignit à poursuivre.

"Je ne suis pas de leur côté."

"J'ai une confiance aveugle en toi, Melody." assura-t-il, et je sentais qu'il était sincère.

Il ouvrit la main et la tendit vers moi. Je l'observai quelques secondes sans trop savoir quoi faire, et finalement la pris avant de la tapoter un peu. Tout compte fait, je me reculai et la passai dans mes cheveux, mal à l'aise. Je me sentais prise en faute, mais il fallait que je passe outre. Il en allait de la survie des autres.

"Tous les demi-dieux sont en train de mourir. Il n'y a que moi qui ne suis pas touchée. On devrait... on devrait faire quelque chose." dis-je en fixant mes chaussures.

"Je suis au courant de tout ceci. Je ne suis pas responsable." déclara-t-il, toujours aussi placide.

"Je le sais. Jamais je n'aurais douté."
assurai-je en hochant la tête.

A travers quelques mèches emmêlées, je vis ses yeux étinceler. Il était fier de moi. Ma boule au ventre se décrispa un peu, soulagée à l'idée qu'il ne m'en veuille pas d'être ici.

"C'est juste que... on devrait les aider. On pourrait mettre les différends de côté et..."

"Je suis déjà venu ici, mon aide a été refusée."
coupa-t-il d'un ton sans réplique.

"Emmet Miller." intervint l'idiot de service en tendant la main à mon père.

Ce dernier posa les yeux sur la paume ouverte, l'ombre d'un sourire se dessinant à la commisure de ses lèvres.

"J'ai entendu parler de vous. Ce n'était pas très judicieux de ne pas tenir compte des conseils de mon ami."

Emmet pivota vers moi avec un sourire forcé, puis il déclara en tendant le pouce vers mon père :

"C'est à lui que j'ai pas le droit de casser la gueule ?"

"Ferme la." grommelai-je entre mes dents, indignée par sa réplique.

"Il te tourne autour depuis bien trop longtemps. Méfie-toi de lui." me conseilla mon père.

"C'est pas mon ami."

Pendant ce temps, Aaron et Anna nous avaient rejoints. Mon ami -le seul- semblait mal en point. Il avait la main posée contre son coeur. Je me mordis les lèvres, angoissée à l'idée de le perdre.
Anna, à ses côtés avait l'air anxieuse, elle aussi. C'était des gens bien. Ce n'était pas juste ce qui leur arrivait.

"Je suis venu te chercher, pas perdre mon temps avec eux."
dit mon père.

Il se tourna vers moi et me tendit de nouveau la main.

"Viens avec moi, Melody. Nous rentrons chez nous."

J'hésitai, et tandis que les secondes s'égrenaient, je sentais le goût métallique du sang empâter ma bouche. Je n'arrêtai pas de me mordre les lèvres pour autant. Mon regard croisa celui d'Aaron. Je reportai ensuite mon attention sur mon père, osant braver l'océan de ses yeux. Il avait baissé la main.

"Je peux leur être utile. Peut-être qu'en se servant de mon sang, peut-être qu'il y a un antidote dedans ou quelque chose qui..."

"Tout ce que tu tenteras ne servira à rien. Il est déjà bien trop tard pour eux."

"Il faut que j'essaie. Je peux pas partir et le laisser."
rétorquai-je en désignant rapidement Aaron.

Des hommes en noir apparurent de nulle part, semblant glisser de derrière les pierres tombales du cimetière. Ils restèrent immobiles, impeccables dans leur costard. Chacun portait des lunettes de soleil. J'entendis alors des cloches au loin. Midi sonnait.

"J'ai confiance en toi, je sais que tu feras le bon choix."
dit mon père en insistant.

En achevant sa phrase, il posa une main sur son bras, comme s'il le tenait.
Je n'arrivais pas à réfléchir clairement. Tout ça me rendait folle. Pourquoi fallait-il toujours que je prenne de terribles décisions ? J'avais cru bien faire en voulant rester auprès d'Aaron et des autres, mais mon père mettait en lumière à quel point ce n'était pas une bonne idée. Que faire ? Qui croire ?

Emmet remuait à côté de moi, il s'agitait un peu trop depuis la venue des hommes en noir. Il n'était pas tranquille. Il avait porté machinalement la main à son holster vide. Je me désintéressai de lui pour reposer les yeux sur mon père, qui me fixait, imperturbable.

"Je viendrai. Mais pas maintenant. Mais je te promets que je viendrai."

J'étais craintive, ma voix tremblait presque. J'avais si peur de lire la déception dans l'eau tranquille de ses pupilles... Il ne cillait pas, il m'observait comme s'il n'y avait plus que nous au milieu des tombes.

"Si tu ne viens pas maintenant, je ne pourrais plus te protéger." dit-il, une légère tension dans le ton de sa voix.

"On est là pour ça."
lança Aaron, assuré et plein de défi.

Mon père lui jeta un bref regard assassin, alors que mon ami avait les yeux rivés sur son bras qu'il tenait toujours. Je fronçai les sourcils. Pourquoi ce détail l'interpelait-il ? Une question plus importante gomma tout le reste : risquais-je d'attraper la maladie si je n'étais plus "protégée" ? Quelque part, ça m'était égal. Je ne m'en étais pas souciée jusqu'à maintenant. Si je contractais à mon tour le virus, au moins, je n'aurais plus de décision à prendre. Et puis, ce n'était pas comme si ma vie avait une quelconque importance.

Mon père me regarda de nouveau. Cela devenait difficile de soutenir ses yeux. Je ne voulais pas désobéir mais... comment faire le bon choix ?

"Fichez-lui la paix." reprit Aaron d'un ton sec.

"Arrête."
grommelai-je, cassante.

"Je suis d'accord avec lui. Inutile d'essayer de nous impressionner avec vos guignols." fit Emmet en esquissant un moulinet de la main pour désigner les hommes en noir.

"Papa." lançai-je en m'avançant brusquement vers lui et en posant une main sur son avant-bras."Je viendrai, okay ? Ne t'en fais pas pour moi."

Il plaqua brutalement sa main libre sur la mienne et la serra. Je déglutis avec peine, surprise par son geste. Songeant qu'il allait nous téléporter contre mon gré, je voulus me dérober. Alors, je me rendis compte que j'avais plus de force que lui. Je me dégageai si facilement que j'en eus le souffle coupé. Comment cela était-ce possible ? J'avais compris, mais... je ne voulais pas qu'il en soit ainsi.

Mon père regarda Aaron, Anna et Emmet et je lus dans ses yeux que la tempête couvait. Il n'avait qu'une envie : tous les supprimer. Puis, il se reconcentra sur moi, me fixant, sachant très bien que j'avais compris qu'il n'avait toujours pas retrouvé ses pouvoirs.

"J'ai besoin de toi."

Mes lèvres tremblaient si fort que j'eus besoin de respirer plusieurs fois avant de parvenir à parler de nouveau.

"Je m'occuperai de toi quand tout sera fini. Ton ami veille sur toi, en attendant. Tu n'es pas seul."
dis-je à voix basse, en évitant son regard couleur de tempête.

Je faisais allusion aux hommes en noir, mais mon père brisa mes dernières résistances :

"Ils ne sont pas là pour moi. Ils m'ont juste permis de venir te chercher."

Je passai une main sur mon front, fermant brièvement les yeux. Ainsi, c'était le choix que je devais faire : laisser mon père affaibli, ou abandonner mon ami mourrant.

"Si tu as un choix à faire, c'est maintenant." ajouta-t-il d'un ton sans réplique.

Pour couronner cette magnifique journée, ce fut le moment que choisirent Athéna et Pascal pour apparaître. Instinctivement, je me plaçai devant mon père. Je savais que le shérif avait un sérieux penchant pour les boucheries en tous genres, et il ne transformerait pas mon père en descente de lit. Quant à la déesse de la guerre... son attribution principale en disait long sur son compte.

"Je n'ai rien choisi du tout."
dis-je à Aaron, Anna et Emmet. "Je ne veux pas d'affrontement. Il n'a rien fait. Il va partir. Tout va bien se passer."

Je levai légèrement les bras, tentative bien dérisoire pour le protéger des foudres de ses ennemis.

Franchement, la Nouvelle-Orléans : plus jamais.
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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."


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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 _



________________________________________ 2016-11-02, 22:44

Vous voyez, je me confortais dans l'idée que j'avais vécut une belle vie. Que j'avais vu des paysages encore vierge de l'emprunte humaine et traversé qui avait disparu dans l'abyme du temps et dont j'étais l'un des rares témoins. J'avais traversé les grandes forêts du jurassique, profité de l'alcool Écossais lors du moyen-âge. J'avais vu la Terre depuis l'espace, touché le fond des océans, vu le monde par les yeux d'un insectes et d'une cellule, j'avais chevauché griffons, dragons et dinosaure. J'avais haït et aimé, combattu et pardonné. Je connaissais plusieurs dizaines de chansons et ballades que je pouvais rejouer à la guitare, entendu des artistes dont le nom c'était perdu dans l'histoire. Je savais qu'il y avait des gens qui se souviendrait de moi après mon dernier souffle, en bien et en mal, et... Je n'avais plus peur de quitter ce monde depuis l'arrivé d'Apolline parmi nous.
Pascal aurait parfaitement plus pensé tout cela lorsqu'il sentit le tentacule s'enrouler autour de sa cheville, il aurait parfaitement passer ce qui pouvait être ses dernières minutes sur ce monde dans la dignité, gardant l'esprit clair et le courage de se dressé devant celle qui pouvait être son bourreau. Partir comme le Badass Shérif de Storybrooke qu'il était.
Mais au lieu de cela, il laissa échapper le cri le plus paniqué et strident de sa vie. Littéralement, des années après, le caméléon ne comprenait pas comment il avait réussit à lâcher quelque chose ayant une octave aussi aigu. Heureusement, il n'y avait qu'Ursula et des mouettes absolument pétrifié pour m'entendre.

"AAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaa"

Le caméléon se racla la gorge avant de tousser, reprenant son souffle alors qu'il se balançait au bout d'un PUTAIN DE TENTACULES OH MON DIEU LACHEMOILACHEMOILACHEMOILACHEMOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA. Stop, restes concentré champion, tu avais survécut à un truc avec 100 bras ce n'était pas 8 machins collants qui allaient te mettre au sol. Même si ces machins collant pouvant te rentrer dans la bouche à la pirate des caraïbe et oh merde elle allait m'arracher la cœur par la bouche... NAN. Respire un coup, oh tiens elle venait de me tourner pour me regarder. Oh, elle m'avait bien entendu et avait un grand sourire bien gentil qui voulait tout dire, spèce de gourde va.

"C'était pas sympa ça."

"Je sais."

Athéna eut la gentillesse de revenir, rangeant une dernière fois sur la sorcière avant de me téléporter à l'endroit où elle se trouvait auparavant, il devait avouer qu'un soupire de soulagement lui échappa lorsqu'il ne sentit plus l'étreinte visqueuse et absolument repoussante de la tentacule sur sa cheville, brrr, plus jamais. Plus jamais je la laisse approcher de moi à moins de 10 mètre sans mon armure. Le caméléon tomba lourdement sur le dos, perdant son souffle et laissant échapper un léger grognement de ras le bol devant cette journée de merde. Tch, je pouvais même pas atterrir sur mes deux jambes.
Pascal se releva habilement avant de secouer ses vêtements pour retirer la poussière et le sable, il se félicita d'avoir mit une ficelle à son chapeau avant de le remettre sur sa tête, s'étirant légèrement en faisant craquer ses épaules et son dos. Puis, le caméléon se rendit compte à quel point l'air était... Lourd. Comme chargé d’électricité et de pouvoir divin, Pascal jeta un coup d’œil discret en direction d'Athéna et fit un léger pas de côté pour s'éloigner de la déesse de la guerre qui venait de faire apparaître ses deux épées. Oula, qu'est-ce qui la mettait autant en rogne? Le Shérif tourna son regard vers... Vers un homme et la foule de videur de boite habillé en noir qui se trouvait derrière, Melody protégeait cet homme et lança un regard presque abasourdit à Athéna et moi. Je suppose que ce type devait être Poséïdon, il n'y avait pas beaucoup de gens sur cette planète qu'elle protégerait au péril de sa vie, mais le papounet divin devait en être un. D'ailleurs il y avait quelques têtes que je connaissais dans le lot... Dont Jack Frost? Hum, cela faisait un bail que je n'avais pas vu ce givré et je m'en portais bien, mais il y avait aussi Tristesse (enfin Sandy sous son nouveau nom) à qui je fis un petit salut de la tête. Il y avait aussi Anna, nous nous étions jamais rencontré mais j'avais lu les dossiers des plus grands mages de la ville lorsque j'avais pris mon poste, ce grand glandu d'Emmet était là... Et encore vivant? Melody avait dut s'attendrir avec le temps. Derrière eux se trouvait une petite foule de gens malades, certains avait la peau recouverte de trace étrange et qui ne présageaient rien de bon, la plupart devait se soutenir entre eux pour ne pas tomber. La majorité semblait être au porte de la mort, et j'avais plus l'impression de voir un bataillon de soldat après une longue nuit de bataille plutôt qu'une bande d'ado... Y'en avais un qui se tenait plus proche d'Anna que les autres, et sa tête me disait vaguement un truc... C'était Maaron? Un truc dans le genre. mais je me souvenais que c'était un demi-dieu.... Et il était malade lui aussi, c'était moche. Wait, Ursula en avait parlé, les demi-dieux étaient mourants? Mais c'était... C'était juste un putain de génocide alors.
Okay je ne savais pas tout ce qui se passait ici mais si je devais choisir un camp entre la foule de gars en uniforme et ce qui semblait être un hôpital, mon choix était vite fait, bien maintenant restons concentré sur ce qui se passait actuellement, surtout le fait qu'Athéna venait de passer un savon à son frangin qui n'avait pas bougé, concluant par un ferme:

"Ne sois pas stupide et laisse ta fille tranquille."

Les hommes en noirs, une petite dizaine, commençaient doucement à avancer vers la maison, parfaitement synchronisé, ils voulaient quelque chose et ils n'allaient pas partir sans.
Le caméléon soupira une nouvelle fois avant de se concentré vers le duo père fille ici présent, il s'avança vers le dieu de la mer, croisant le regard légèrement paniqué de Melody, qui pour la première fois depuis la catastrophe avec Hypp montrait de véritables signes d'inquiétude. Pascal leva les mains en l'air pour montrer qu'il ne venait pas en coller une à papa le divin, puis le caméléon mit la main dans ses poches et en tira un paquet de m&m's qu'il ouvrit bruyamment avant de le tendre au dieu de la mer.
...
Les hommes en noirs s’arrêtèrent, Poséidon regarda mon paquet de m&m's sans y toucher, Melody fit sa plus belle imitation de la carpe (un bon petit 18/20), les hommes en noirs regardèrent le paquets, puis se regardèrent, et recommencèrent leurs manèges de marche menaçante. Le caméléon haussa les épaules avant de prendre un bonbon et de croquer sous ses dents:

"Je te respecte pour avoir protéger l'un des notre. Ne complique pas tout."

Wait, j'avais le respect de Poséidon pour avoir protéger Aryana en... En tirant sur Hippolyte? Urk, s'il y avait bien une chose que je ne pensais pas tirer un jour de cet acte c'était bien le respect d'un dieu, mais passons, le dieu des poissons commençaient doucement à se retirer pour laisser place au Men In Black, mais nononon, il devait quand même savoir un truc:

"Vous savez, j'ai pas entendu du bien de vous, mais les seules fois où quelqu'un vous à mentionnez j'étais sois en danger de mort, soit provenant d'Aryana. Cependant, je refuse de vous voir comme le plus grand connard du Panthéon, cette place est réservée à Arès. Mais franchement, vous arrivez ici avec les gros bras en cherchant quelque chose, y'a pas moyen de régler ça sans effusion de sang? "

"Ils sont veulent quelque chose et ne repartirons pas sans. Ça ne me regardes pas, et si vous êtes intelligent vous ne vous mettrez pas sur leurs chemins."

Roh tu sais champion, je suis shérif de Storybrooke ET petit ami de la déesse du Chaos. Je n'étais pas forcément la personne la plus maline du coin. Mais j'avais des m&m's, ce qui était cool.

"Ooooh, donc vous n'êtes pas avec eux? Ce sont qui au juste? Simple formalité pour les sacs mortuaires, car pour eux ça va être le terminus, je descend tout le monde."

"Demandez leur si vous survivez"

Et sur ces mots, il se retourna pour de bons et s'éloigna en traversant la foule de videurs qui s'écarta sur son chemin, me laissant seul en première ligne avec sa fille adorée, le caméléon soupira avant de se tourner vers Melody qui avait l'air perdue, elle avait les points serrés et se mordait la lèvre jusqu'au sang, Pascal leva les yeux au ciel avant de prendre son chapeau et shérif et de lui mettre sur la tête, l'enfonçant doucement avant de dire:

"Tu peux me garder ça cinq minutes s'il-te plait? Je vais faire mon boulot de shérif et je reviens. Fait gaffe c'est un cadeau d'Astrid."


♫-Du grand classique-♫

Le caméléon avala un nouveau m&m's qui mâcha bruyamment en avançant vers le groupe de mecs en noirs, l'un d'entre eux s'avança légèrement plus que les autres et me toisa de toute sa hauteur, jetant un regard terrible de derrière ses lunettes au caméléon qui continua de fouiller dans son paquet de m&m's et de manger sans se soucier du type qui se trouvait en face de lui, Pascal manqua de sursauter lorsque la brute lui arracha le paquet des mains et le balança par répandant les bonbons colorés et chocolaté sur le sol, où ils roulèrent en silence.

"Hôte toi de notre chemin Storybrookien""

"T'es bien informé, mais dit moi, comment je m'appelle?"

Pas de réponse, le silence était pesant, je pouvais sentir le poids des regards des gens derrière moi pesés sur mon dos. Je pouvais sentir l'hostilité irradiée des homme en noir, le monde semblait figé autour de nous, autour de moi.
Et à ce moment, une nouvelle fois, j'étais vivant.

"C'est très simple, mes amis m'appelle Pascal Méléon..."

Pascal, Shérif de Storybrooke, s'éclaira soudainement et la température monta au flèche autour de lui. Il y eut un mouvement sec et rapide, fendait l'air et l'espace telle la balle d'un fusil, le point désormais ganté du caméléon frappa son adversaire directement à la gorge. Un coup de poing net et sans bavure qui écrasa la trachée et brisa la colonne dans un même instant. Puis il y eut une gerbe de flamme qui dévora le visage de son ennemi, le projetant sur le reste des hommes en noirs qui venait de s'arrêter d'avancer, abasourdis. Devant eux se dressait un centurion romain, une cape rouge flottant au vent et les gantelet fermement ramenés contre lui dans une position de boxeur qui ne laissait aucune ouverture, ses yeux rouges vifs, alimenté par les flammes qui s'échappaient de son armure, fixèrent les adversaires... Non... Les futurs tas de cendres qui se tenaient devant lui, il frappa ses deux gantelets ensemble, projetant des braises autour de lui avant de dire:

"Et mes ennemis appellent les renforts."

♫♫♫♫♫♫♫♫♫♫

Il restait neuf de ces chiens, c'était injuste pour eux.
Le caméléon chargea vers les hommes du dragon sans un bruit, se rendant invisible alors qu'ils venaient de retirer leurs lunettes et que des flammes s'écrasèrent à l'endroit où il se trouvait une seconde plus tôt, il se rendit visible au dernier moment, frappant l'un des hommes dans le visage avec toute sa force. Ce dernier resta solide sur ses jambes alors que son voisin décocha un méchant crochet du droit qui tapa lourdement sur le casque du balafré. Le caméléon sentit une vive douleur dans sa gencive et quelque chose rouler sur sa langue, il jura intérieurement, sachant pertinemment que c'était l'une de ses dents qu'il sentait. Probablement une molaire vu la provenance du saignement, le caméléon sauta sur le côté pour esquiver plusieurs rayons de flamme, mais l'un d'entre eux fila vers lui, et il mit ses deux brassards à l'avant en s’apprêtant à encaisser le choc.
Mais ce choc ne vint jamais. Devant le caméléon se dressait Athéna, qui avait paré l'attaque en croisant ses deux épées devant elle. Les deux guerriers s'échangèrent un léger regard avant de mutuellement hoché la tête, Pascal cracha sa dent et un peu de sang avant de se remettre en garde et de foncer avec Athéna vers les ennemis restant, la déesse de la guerre s'évadant avec grâce des attaques des hommes du dragon alors que Pascal glissa à genou en dessous des attaques, sentant la chaleur sur son visage malgré la protection de son armure, Pascal frappa l'un des homme du dragon dans l'entrejambe, puis dans la rotule, le mettant au sol, avant de se relever pour se retrouver dos à dos avec Athéna. Encerclé par les hommes en noirs, le caméléon esquiva un premier coup de poing, para le second avant d'attraper le poignet de son adversaire et de le briser net, les yeux de l'homme s'embrasèrent et le caméléon roula sur le dos d'Athéna pour se retrouver face à un autre adversaire, il le frappa en plein visage, profitant du changement dans leur formation pour capitaliser et frapper son ennemi dans le genou avec son pied. Décalant sa rotule et le faisant tomber sur ses genoux, le caméléon n'hésita pas et attrapa la tête de son adversaire entre ses mains avant de se baisser à son tour à genou et d'écraser le visage de son adversaire contre sur sa rotule, l'assommant, et lui brisa la nuque d'un geste fluide. Puis il se redressa et attrapa une jambe qui tentait d'attendre Athéna dans son angle mort juste au moment où la déesse venait de stopper un jet de flamme destiné au visage de Pascal avec le plat de son épée. Pascal brisa le fémur de son adversaire sous sa paume et tira l'ennemi vers lui. L'envoyant passer à côté de lui pour qu'il s'empale sur l'une des épées d'Athéna qui l'attendait.
Les sept guerriers encore debout formèrent un cercle autour de la déesse et du shérif et concentrèrent leurs regards vers le duo, aussitôt un barrage de flamme se concentra vers eux. Athéna dressa vaillamment son égide et le caméléon leva sa cape magique, elle aussi résistante au flamme, les deux amis et alliés s'accroupirent côté à côté, leurs défenses levées pour stopper l'océan de flamme qui tenta de les dévorer.
Tch, ça me rappelait quelque chose ça.

"Athéna, à mon signal lance l’Égide à plat au-dessous de nous."

Il n'y eut pas de réponse de la déesse, nous n'en n'avions pas besoin.
Pascal frappa brusquement le sol de sa bras libre, déchargeant une forte onde de choc qui fit trembler le sol aux alentours, suffisamment pour déstabiliser leurs attaquants durant un minuscule instant, une légère seconde, le temps d'une respiration. Mais c'était plus qu'il nous fallait. L’Égide s'éleva au-dessus du duo, projetant une ombre sur eux. Elle bloqua le soleil durant un instant, et le caméléon arma ses bras, sentant la chaleur et l'énergie traversé le métal magique. Et il commença à frapper dans le vide, des coups de poings qui fendaient l'air avec une rapidité faisant preuve d'années d'entrainement et de combat, ses mains n'étaient plus que des mouvements flous et indistinct... Et chacun de ses coups de poings laissa s'échapper une boule de feu qui alla taper contre les bords de l’Égide avec une précision chirurgicale. Chaque projectile frappa un bord de l’Égide et fut rebondit dessus, partant dans la direction générale de nos adversaire, créant un bombardement aussi chaotique que destructeur. L'espace autour de nous n'était plus que feu et chaleur.
Il n'y eut pas de cri, et lorsque le bombardement se termina enfin, il ne restait plus que le silence.
Le jardin était en ruine, certes, mais aucun homme en noir n'était passé, les demi-dieux et le reste du groupe se trouvait encore derrière nous, légèrement secoué mais sans la moindre blessure. Et devant nous se trouvait encore quatre homme en noir, le costume déchiré et portant tous des brûlures, l'un d'entre eux saignait abondamment d'un œil qu'il venait de perdre, tous avait l'air fou de rage. Mais cela n'avait pas d'importance.
Le caméléon tendit son poing à la déesse de la guerre, alors que des membres commencèrent à tomber autour d'eux, se changeant en cendres en touchant le seul, et la déesse de la guerre lui rendit la pareille:

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Fuck Yeah

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« On est prisonnier
du Temps... ? »


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« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »


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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 _



________________________________________ 2016-11-02, 23:03



« Je choisirai le paradis pour le climat,

et l’enfer pour la compagnie ! »




    Le sol s'était d'abord mis à trembler, puis il s'était fracturé par endroits. Des stèles s'étaient fondues en deux. Une sorte de protubérances inclina la terre et se dirigea droit sur Melody. Je n'avais pas réfléchi. Je ne possédais aucune arme, mais j'avais entendu que ce qui allait arriver, n'était pas une bonne chose pour nous. Du coup, j'avais fait ce qui me semblait logique et j'avais donné un gros coup de pied sur cette chose qui pointait le bout de sa tentacule. Elle s'était rétractée. J'avais tourné la tête vers Melody.

    « VA A L’INTÉRIEUR ! » lui hurlai-je.

    « Non... » balbutia t'elle en restant planté là et en regardant vers son père, stupéfaite de sa réaction. « Ce truc va pas vous lâcher tant que je ne l'aurai pas rejoins. »

    Elle était butée. Autant buté qu'Enoch à l'époque. C'était sans doute pour ça qu'ils s'étaient trouvés tous les deux. Je ne pouvais pas me permettre d'en perdre un autre.

    « Putain ! Tu vas à l'intérieur ! » dis-je une nouvelle fois en la poussant vers le tunel.

    « Je peux pas vous laisser vous battre pour moi. C'est complètement illogique ! Ca ne vaut pas le coup ! »

    J'avais jeté un oeil rapide vers Aaron qui était en train d'entraîner Anna à l'intérieur. Ils n'étaient pas de taille pour ce battre. Et si on y réfléchissait bien, je ne l'étais pas non plus.

    « Et merde ! » avais-je balancé avant de me précipiter vers Melody en la prenant par la taille pour l'entraîner à l'intérieur. En la portant... Elle était un poids plume même si elle possédait une force incroyable.

    « Mais lâche moi !! » hurla t'elle plusieurs fois en me donnant dans le dos.

    Si elle avait vraiment voulue que je la lâche, elle aurait frappée plus fort. Ca lui simplifiait la vie qu'on prenne une décision à sa place. Une fois à l'intérieur, c'était là que je l'avais lâchée et tandis qu'elle voulait repartir, je l'avais plaquée contre le mur.

    « Arrête de te comporter comme une enfant capricieuse ! Putain t'es vraiment trop conne ! » ajoutai-je.

    Elle me fixa le souffle court et elle plaqua ses mains contre son front.

    « Ca craint. » dit-elle en s'adossant contre le mur, tout en gardant ses mains contre son visage.

    J'avais repris ma respiration moi aussi, avant de m'approcher une nouvelle fois d'elle.

    « Regarde ! Ton ami va bien. On va aller rejoindre les autres à l'intérieur et laisser faire les pros ou du moins ceux qui pensent pouvoir gérer ça. Punaise, pourquoi j'ai pas conservé le numéro du Swat ? » achevai-je en voulant faire un peu d’humour, tandis que la jeune femme me lança un regard noir.

    Je m'étais approché de Aaron pour aider Anna à le maintenir debout et on s'était enfoncé dans le tunnel, laissant les autres derrière nous. Je n'aimais pas la fuite, mais parfois, ça faisait du bien d'avoir l'impression d'être en sécurité. Une fois au bout du tunnel, on était tombé sur des hommes un peu bizarres, mais ça changeait à quoi à ceux qu'on fréquentait ici ? Ils étaient venu pour nous aider et nous avaient conduit à l'intérieur, dans la grande gare désaffectée, où plein de gens bougeait dans tous les sens. Je cherchai du regard l'autre débile, grand et badass qui servait à rien.

    « Et bien sûr il se cache... » murmurai-je à l'intention de personne.

    « Ils vont tous se faire descendre à cause de moi. »
    marmonna la jeune femme.

    « Arrête de t'attribuer tout le mérite. T'as rien à voir dans tout ça. »

    « Les tentacules sont là pour moi espèce de crétin ! »

    « Ah ouais ? C'est dingue ! J'ai vue des hommes vêtu en noir, une face de con qui te sert de père et qu'une toute petite tentacule que j'ai dégagé avec un simple coup de pied. Alors arrête de dire n'importe quoi ! Et pour une fois... ferme la ! »

    Ah ça y est, l'autre truc était au loin. Je ne comptais pas le lâcher et je m'étais d'ailleurs dirigé droit sur lui.

    « Hé toi ! Oui le grand ! »

    Il s'était tourné et il m'avait adressé un regard avec ses yeux fermés. Bon sang, j'aimais pas les aveugles, ils me faisaient flipper. Mais on n'était plus à ça près. Et puis y'avait pire... Les araignées...

    « Y'a pas une police qui gère les choses bizarres ? Car dehors, ça en est rempli. Et je ne pense pas qu'on s'active pour rien ici, du coup tu dois déjà être au courant, mais tu peux pas bouger tes fesses et aller régler ça toi même ? Ils ont l'air de t'écouter ici. Et le nombre fait parfois la différence. »

    J'essayais d'être clair. Quand on avait des dealer dangereux, on y envoyait une équipe musclée et nombreuse. Ca évitait de prendre des risques inutilement. Ils étaient nombreux ici. Ils pouvaient se bouger le cul !

    « Il a raison... » murmura t'il tandis que la jeune femme du nom de Tess avait posée sa main sur son bras.

    « Non ! Tu dois te mettre à l'abri. Tu es trop faible pour les affronter. »

    « Met les à l'abri, Tess. »

    Je sentais qu'elle n'était pas chaude à l'idée de le laisser aller au front. C'était pas ma faute. Je ne lui disais pas d'y aller seul, quel idiot !

    « On va y aller tous ensemble. Les femmes et les enfants, on les laisse ici, à l'abri et on... Enfin pas toutes les femmes, certaines peuvent se battre. »
    dis-je en adressant un regard à Melody. « Mais les plus faibles, enfin... putain, vous faites le tri et on y va ! »

    Mais l'homme se contentait de m'observer avant de tourner la tête vers Tess. Il avait joint ses mains aux siennes et quelque chose semblait être passé entre eux. Une sorte de volute de fumée couleur or. C'était quoi ce délire encore ? Elle avait eu un mouvement de recul une fois terminé et les larmes aux yeux. Puis, Orphée s'était tourné vers moi en me disant un truc terriblement con :

    « Tu les aideras et tu les mèneras là où je n'ai pas pu les mener. »

    Mcdo, Kfc, si c'était question d'organiser une grande bouffe après tout ça, ça ne me dérangeait pas. Quoi qu'il en soit, il me faisait grave flipper, comme toute cette histoire.

    « Ok, première porte à gauche et ensuite à droite. Enfin si ça ne dérange pas, j'emprunterai un plan pour pas me planter. »

    Il m'avait agrippé le bras et j'avais sentis une vive douleur sur mon avant bras. Comme si on me passait un fer chauffé à blanc dessus. J'avais hurlé. N'importe qui aurait hurlé, ce n'était pas un truc de chochotte ! Personne semblait vouloir réagir autour et quand il eu fini, je m'étais reculé de quelque pas, en touchant mon avant bras et en tentant de faire passer la douleur.

    « Bande de... de... » murmurai-je à bout de souffle en relevant ma manche pour voir l'étendue des dégâts et en distinguant une forme assez étrange. Comme si elle avait été gravée sur mon avant bras. Un cercle, un symbole... J'étais à deux doigts de tomber dans les pommes. Quelque chose ou plutôt quelqu'un m'avait aidé à me tenir debout.

    « Qu'est ce que vous lui avez fait bordel ? » demanda t'elle agressive et anxieuse. « Vous ne trouvez pas qu'il y a suffisamment de morts vivants dans le coin ? »

    « Tout va bien, ne t'en fais pas pour lui. »
    lui assura Tess, tandis qu'elle nous indiqua un chemin à suivre.

    Je n'avais aucune idée d'où était passé Orphée.

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________________________________________ 2016-11-03, 09:47

Athéna et Pascal réapparurent alors que les autres semblaient en mauvaise posture. Pour le moment, rien ni personne n'avait fait le moindre pas. Aaron et Anna se trouvaient d'un côté, Melody de l'autre, entre eux et son père. Père qui était venu avec des chiens de garde. Chouette... Déjà bien en colère à cause de tout ce qu'il s'était passé précédemment, voir Poséidon avec ses toutous l'agaçait encore plus !

"Je n'ai rien choisi du tout." Disait Melody à Aaron, Anna et Emmet. "Je ne veux pas d'affrontement. Il n'a rien fait. Il va partir. Tout va bien se passer."

Là, la déesse se demanda si c'était à elle que ça s'adressait... De toute façon, elle s'en fichait pas mal. De ce qu'elle pouvait sentir, la menace immédiate n'était pas Poséidon. Le seul truc qui l'ulcérait vraiment, c'était de voir sa face de thon et de savoir que ce connard avait fait une diversion pour tenter de récupérer Melody apparemment. C'était fou ce que Poséidon semblait s'intéresser à sa fille... Alors que d'après les infos qu'on lui avait donné sur les jumeaux des mers, elle n'avait jamais été au centre de ses priorités jusqu'à présent. Alors quoi ? Melody était-elle la clé de tout cela ?

- Tu aurais pu éviter d'apparaître ici, avec tes toutous... Dit-elle d'un air glacial à Poséidon. Ne sois pas stupide et laisse ta fille tranquille.

Puis les hommes en noir, la réelle menace, se mirent en mouvement. Ils étaient parfaitement synchronisés et avançaient comme un seul. Ce qui était assez flippant, parce que soit ils étaient redoutables et avaient appris à travailler ensemble depuis longtemps, soit... Soit ils étaient tous contrôlés par quelqu'un qui pouvait leur donner des ordres. Quoi qu'il en soit, ni Pascal, ni elle, n'allaient les laisser faire ce pourquoi ils étaient venus !

"Ce ne sont pas les miens, Athéna. Ils ne veulent qu'une chose et ce n'est pas vous. Tu n'es pas obligée de t'en mêler comme tu as tendance à te mêler de trop de choses en ce moment..."

La voix de Poséidon, encore...

- Je t'emmerde du con. Dit-elle simplement.

Il était clair que lui était là pour Melody. Mais les autres ? Si c'était le cas pour eux aussi, tant que sa nièce ne choisissait pas de les rejoindre pour une bonne raison, et bien... Elle avait fait une promesse non ? Celle de laisser Melody libre. Et elle comptait bien tenir cette promesse, coûte que coûte. Il fallait que la sirène ouvre un peu les yeux... Sur son père, mais sur tout le reste également. Ceci dit, ça n'était pas la priorité. Athéna sentait la rage qu'elle avait contrôlé jusque-là, le besoin de détruire quelque chose remonter à la surface. Et c'était tout aussi bien. Avec Pascal, ils se jetèrent dans le combat. En combinant une utilisation peu orthodoxe de l'Égide au pouvoir du caméléon, le duo parvint à se débarrasser de la majorité de leurs adversaires. Il en restait quatre à présent. Poséidon s'était éloigné dès le début des combats mais la guerrière l'avait vu jeté un regard sur sa fille à un moment donné.

"Ramène la moi..."

Poséidon était entrain de partir. Normalement, il se serait téléporté. Mais pas cette fois. Il s'éloignait en marchant... Et Athéna supposa que c'était parce qu'il n'avait plus de pouvoir. C'était sans doute pour ça qu'elle n'avait pas pu sentir son aura quand elle l'avait cherché après l'annonce de Melody. C'était aussi sans doute pour ça qu'elle n'avait pas eu la sensation que c'était lui la menace... La question était de savoir comment c'était possible. Mais plus tard ! Il en restait encore quatre à démolir... Et la déesse s'attaqua à la tâche avec ardeur et enthousiasme. Puisqu'ils étaient déjà salement amoché à cause de l'attaque précédente, Pascal et elle en vinrent facilement à bout, même si Athéna se récolta une blessure au flanc droit quand elle fit preuve d'inattention. Aaron, Anna, Emmet et Melody étaient partis dans un couloir, sans qu'elle ne comprenne pourquoi... Ça l'avait rendu assez déconcentrée pour qu'elle soit blessée.

Puis le combat cessa. Ils avaient gagné, bien sûr... Mais les choses ne s'arrêtaient pas là. Le sol s'était mis à trembler durant le combat. Athéna voulait savoir pourquoi. Et surtout, il fallait rejoindre les autres. Rester en groupe, c'était le mieux qu'ils avaient à faire apparemment...

- Viens, allons les retrouver ! Dit-elle à Pascal en ouvrant la marche.

La déesse le guida dans le couloir et ils débouchèrent dans la gare abandonnée, là où visiblement, les quatre fuyards se trouvaient. Heureusement... Voir le groupe éparpillé dans la gare l'aurait véritablement contrariée. Tout le monde s'agita à leur arrivée, mais c'est Orphée qu'elle vit véritablement en premier et qui s'avançait vers elle.

« Restez à l'intérieur, vous y serez en sécurité. » Puis il regarda sa plaie au flanc en disant : « Merci pour ce que vous avez fait pour protéger les autres. »

Elle regarda, suspicieuse.

- Comment vous pouvez en être aussi certain ? Lui demanda-t-elle. Ne me remerciez pas...

Après tout, elle avait juste stoppé une possible attaque. Quant à la cible... Soit c'était Melody, soit c'était les demi-dieux et Orphée. Pourtant, la déesse était convaincue qu'il s'agissait plutôt de Melody. Si les hommes en noir avaient voulu s'en prendre aux demi-dieux, ils l'auraient fait depuis bien longtemps et personne n'en aurait jamais rien su. Ceci dit, elle attendait toujours une réponse d'Orphée. Celui-ci la regarda sans répondre puis vérifia que Pascal allait bien. L'aveugle tourna son visage vers le tunnel par lequel ils étaient venus.

« Rejoignez vos amis. »

Puis il se dirigea vers le tunnel. Mais Athéna entendait bien avoir quelques réponses à cette situation. Tout était devenu soudainement encore plus compliqué qu'au départ et elle voulait savoir pourquoi. Aussi rattrapa-t-elle Orphée pour l'attraper par le bras et l'arrêter.

- Mais qu'est-ce que vous faites ?! Ils peuvent revenir à tout moment et cette fois, vous serez la cible !

« C'est bien le but. » Il fit une pause. « Ils sont venu pour moi. »

- Mais pourquoi ? À cause de votre aura si étrange ? L'interrogea-t-elle. De toute façon, vous ne pouvez pas partir sans nous avoir donné les explications promises à notre arrivée.

C'était une façon comme une autre d'essayer de lui éviter de faire une bêtise aussi grande. Même si au fond, Athéna savait bien que parfois, il fallait en sacrifier un pour sauver le plus grand nombre...

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________________________________________ 2016-11-03, 10:09



« J'ai la sensation que tu m'en veux...

soit gentille Anna. [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 5 2727069659 »




    Je m'étais assis sur un banc, cinq minutes avec Anna, à regarder les gens tant qu'il y en a. Lui parler du bon temps qu'est mort ou qui reviendra... Enfin je m'étais assis un banc et elle m'avait rejoins. Je tentais de reprendre mon souffle, car on avait marché vite dans le tunnel et je sentais que mes forces me quittaient petit à petit. Je n'allais pas dramatiser, je savais que ça pourrait arriver et que ça finirait par arriver. Mais mon esprit n'en avait pas fini avec toutes ces questions et je comptais bien obtenir des réponses. Mais je ne pouvais pas les chercher tout seul.

    « Je suis allé à Londres. Je ne sais pas pourquoi... » dis-je dans un souffle. « J'y suis allé... comme ça. Sans rien demander. »

    « Tu veux dire genre téléportation ? Je croyais que les demi dieux ne pouvaient pas le faire. » me répondit-elle.

    « On ne peut pas... C'est comme pour Storybrooke. J'y suis arrivé comme ça. Ces derniers jours j'ai eu pas mal d'absences et... Je me suis réveillé d'abord à Londres, sur un banc et j'ai été récueilli par un jeune homme qui a pris soin de moi... Puis à Storybrooke, chez Granny. »

    Anna avait froncée les sourcils.

    « Je pense que si les autre demi dieux avaient fait de même, on nous l'aurait dit. Ca n'a donc pas l'air d'être lié à la maladie. Ton tatouage peut-être ? »

    Pourquoi mon tatouage serait responsable de cela ? Je n'en connaissais pas les propriétés et à dire vrai, je n'avais pas tenté de les comprendre. J'avais pris cela comme un don et je l'avais préservé, sans tenter de me le faire enlever. Mais j'aurai peut-être dû m'informer sur le sujet. Est ce qu'il fallait contacter Kida ? Est ce qu'elle pourrait m'aider ? C'était mon idée de base, mais je l'avais abandonnée en cours de route, songeant que tout cela était sans doute lié au virus. Mais après tout... et si c'était lié à elle ? Et pourquoi Londres ? Pourquoi chez Granny ?

    « Il y a peut-être un lien logique à ces absences. La seule chose que tu as et que les autres n'ont pas c'est ce tatouage. »

    J'avais posé instinctivement une main sur mon torse, sous mon haut, histoire de le sentir. J'avais la sensation que Anna disait peut-être vrai et qu'elle avait pointée du doigt le véritable problème ou la solution. Mais est ce qu'on aurait encore le temps d'exploiter cette question ? Qu'est ce que le tatouage avait à voir avec moi ? Pourquoi il agissait de la sorte ? Et est ce qu'un simple tatouage pouvait nous faire voyager d'un point à l'autre ? J'avais secoué la tête. Ca ne servait peut-être à rien de se torturer l'esprit avec tout ça...

    « Quand je l'ai eu, je me suis dit que... enfin, je ne sais pas. J'avais la sensation que c'était comme un don, quelque chose qu'on m'avait offert et que je devais le conserver tout le temps. Je pensais qu'un jour je pourrai faire quelque chose pour eux, comme ils l'ont fait pour moi. C'était comme si je faisais un peu partit de ce monde à part. Tu sais, comme quand tu as l'impression que quelque chose de plus grand que ce que tu as, t'attends ailleurs. »

    J'avais toujours eu envie de vivre une grande aventure. Quelque chose qui m'emmènerait loin, mais en moins dangereux que Neverland et où je ne prendrai pas des coups d'une petite sirène rebelle. En tout cas, j'avais envie de cette aventure.

    « C'est stupide, n'est ce pas ? »
    lui dis-je en la regardant dans les yeux tout en souriant faiblement. « Quand je t'ai vue la première fois, je me suis dit que tu avais beaucoup de chance de venir d'ailleurs. D'avoir vécu quelque chose d'extraordinaire. Mais je me doute que ça n'a pas dû être aussi facile qu'on l'imagine et que ça ne doit toujours pas l'être, vue que tu es loin de chez toi. J'espère qu'un jour tu pourras y retourner et que tout s'arrangera. »

    Anna resta un moment silencieuse, à observer le vide, comme si elle cherchait une réponse à ce que je venais de lui dire. Je me demandais à quoi elle pouvait bien penser. Elle imaginait Arendelle ? Elle se voyait déjà vagabonder dans son château, à en ouvrir toutes les portes ?

    « Non c'est pas stupide. Parce que j'ai toujours moi aussi eu cette impression. Ma vie n'a pas grand chose d'enviable tu sais, quand j'étais petite, Elsa m'a accidentellement gelée la tête, ce qui a causé cette mèche. »
    débuta t'elle en me montrant sa mèche.

    C'était une petit côté sympa qu'elle avait. Ca devait lui rappeller de mauvais souvenirs, mais de mon point de vue, ça lui donnait un petit côté mignon et adorable.

    « Mes parents pour nous protéger m'ont effacés la mémoire et nous ont cloitré dans le château. J'ai grandit toute seule, mon échappatoire entre deux cours de protocole et de musique c'était les livres. Je lisais toutes les légendes d'Arendelle, et je rêvais moi aussi de faire partis de ces héros qui partaient pourfendre des dragons et sauver des mondes. »

    Elle rêvait de dragons et de sauver le monde. Ca me rappelait un petit garçon que j'avais connu et qui quand il était petit, il rêvait d'exactement la même chose qu'elle. Mais il était loin derrière moi maintenant, même si mes rêves étaient toujours bien présent.

    « Et puis mes parents sont morts, je les aient enterré toute seule à l'âge de 16 ans. Et il y a eu le couronnement d'Elsa, la révélation de ses pouvoirs, je me suis lancé à sa poursuite, j'ai finit avec le coeur gelé. J'allais mourir, je le savais, Hans a fait croire à tout le monde que ma dernière volonté était de nous marier, Kristoff est intervenu au moment de la cérémonie, et avant que je réalise vraiment ce qu'il se passait, on a été emporté par la malédiction. Je ne sais pas si je reverrais Arendelle un jour, ni même si j'y retournerais pour de bon. Et à vrai dire, je ne suis pas sûr de vouloir vraiment y retourner, parce que je laisserais beaucoup de choses que je regretterais derrière moi. »

    J'en faisais partit ? C'était la question qui m'avait traversé l'esprit. Je l'avais observée quelque instants, avec un tas de questions qui se bousculaient dans ma tête. Je ne savais pas si je devais les formuler à voix haute ou non. De la voir ainsi, se livrer à moi, me dire tout ce qu'elle avait sur le coeur et de pouvoir parler tout aussi librement avec elle, ça me procurait un énorme plaisir. J'avais la sensation qu'on vivait un moment unique, alors que le monde autour de nous était en train de s'effondrer. Et j'aurai voulu me trouver nulle part ailleurs qu'ici.

    Je ne savais pas si elle partageait cette même pensée que moi, mais j'espérais que ce soit le cas. J'espérais que je ne me trompais pas une fois de plus. J'espérais qu'en m'approchant d'elle, elle partageait le même désir que moi, de faire se rencontrer nos lèvres et de s'embrasser... A dire vrai, c'était ce que j'aurai voulu faire. Mais une douleur m'avait prise au torse, une nouvelle fois et je m'étais reculé sans savoir si j'aurai été capable de l'embrasser ou pas.

    J'avais posé une main sur mon torse et j'avais sentis ma tête tourner. Puis tout à coup, je l'avais vue. Elle se tenait juste là, debout devant moi et je n'avais aucune idée de ce qu'elle faisait là. Quand à Anna, elle n'était plus là. A dire vrai, je ne l'étais plus vraiment. J'étais debout, à moitié titubant, juste en face d'une jeune femme blonde qui m'observait droit dans les yeux, sans comprendre réellement ce que je faisais là et comment j'étais apparu devant elle. Une chose était sûre, quelque chose me brûlait sur la poitrine et elle avait penchée la tête pour observer le tatouage qui brûlait le haut de mes vêtements.

    A suivre...

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________________________________________ 2016-11-03, 16:03





Le Temps d'une Vie

Jack & Beaucoup de monde
"On a tous une importance particulière..."



Tess nous avait laissé en tête a tête a tête, moi, Kostos et Alysea. En soit, ca ne me dérangeait pas, je m'éclatais là ! J'adorais voir leurs yeux émerveillés, a les voir essayer de tendre la main pour toucher les trains qui volaient partout. Mais bon, une fois que le sol se mit a trembler, la clairement, je me dis que quelque chose n'allait pas. Je fis un grand sourire aux deux enfants qui me regardaient d'un air inquiet.

« Allez vous en faite pas, si ca se trouve c'est simplement un elephant géant qui arrive ! »
m'exclamais je en soufflant sur ma paume. Quelques minutes plus tard, une fois qu'ils furent rassurés, je quittais la chambre, les laissant avec un spectacle de cirque miniature, pour me diriger vers le groupe de mes super potes qui était la.

« Rejoignez vos amis. »


« Mais qu'est-ce que vous faites ?! Ils peuvent revenir à tout moment et cette fois, vous serez la cible ! »


« C'est bien le but. Ils sont venu pour moi. »


« Mais pourquoi ? À cause de votre aura si étrange ? De toute façon, vous ne pouvez pas partir sans nous avoir donné les explications promises à notre arrivée. »


J'étais presque sur que si, il pouvait. Je m'approchais. Ouuuuh mais c'est qu'ils avaient l'air tendus les gars ! Fallait se calmer sinon ils allaient passer leur stress aux autres.

« On vas quelque pars les gars ? »
Je venais de poser mon coude sur l'épaule du type, Orphée là, pour 'en servir comme accoudoir en faisant un graaaaand sourire a tout le monde. Tranquillement, je me penchais vers lui pour lui dire, de manière basse mais suffisamment fort pour que tout le monde entende :

"C'est bien de vouloir jouer les héros, ca attirer les nanas. mais si tu veux t'en sortir vivant, tu ferai mieux de lui répondre a elle, elle a pas l'air commode"
ajoutais je en désignant Athéna d'un signe de tête.

"Ce qui se passe ici vous dépasse."
Ah, ok ! La je ne pouvais que me rendre devant une telle argumentation. Ophy -bon sang si Jack junior avait des chiots faudrait que j'en appelle un comme ca – regarda au loin, vers le reste du groupe. Vers Tess. Puis il se tourna vers moi.

"Aidez la à les amener ailleurs."
déclara il avant de se remettre en route dans le tunel.

Ouaip ! Je m'étais tourné vers les autres, avec l'air sérieux. C'était fini la rigolade là !

"Vous avez entendu ? Y a des gens innocents a évacuer, au boulot ! Hop hop hop ! Et on oublie pas les enfants. SANDYYY ! Ramene ta fraise on a besoin de toiii !"
m'écriais je d'un ton énergique. On avait pas de temps a perdre !

C'était bizarre de me dire que j’acceptais la situation comme ca, sans me poser plus de questions. Je veux dire les héros dans les livres refusaient toujours d'abandonner qui que ce soit ! De sacrifier qui que ce soit ! Mais je n'étais pas un héros et nous n'étions pas dans un livre. Et je comprenais les sacrifices de ce genre. Ce n'était pas plaisant, ce n'était pas agréable a vivre de se sentir impuissant mais c'était comme ca. J'avais regardé Athéna dans les eux, pour l’empêcher de le suivre ou d’arrêter Orphée.

« Pour le moment, il y a plus important que d'essayer d'avoir des réponses. On peut sauver ces gamins. »


Elle ne devait pas l'oublier. Aucun d'eux ne le devait. Il y avait plus important que de savoir, on avait des vies a préserver. Des gens a protéger. J'avais levé les yeux et croisé le regard de Tess avant de lui faire un clin d'oeil avec un sourire. Est ce que j'avais dit que j'écoutais les indications que je donnais moi même ? Non, pas le moins du monde. Je m'étais approché d'Anna et j'avais attrapé son front pour lui déposer un baiser dessus.

« Ca va aller, t'en fais pas. »


Je ne savais pas ce qui c'était passé mais elle n'était pas au top de sa forme, je me devais de la rassurer. Elle devait être courageuse, comme les autres. Plus peut être. Mais on ne devait pas se laisser abattre Je ne devais pas me laisser abattre. Fallait être courageux, sourire pendant les moments d'adversité et se persuader que tout finirait par s'arranger. D'une manière ou d'une autre, c'était toujours le cas. Je m'étais mis en route pour suivre Orphée. Je ne voulais pas l’arrêter, au contraire. Si les méchants voulaient sa peau, je n'allais pas l’empêcher de se livrer pour protéger ceux qu'il aimait. Si on m’empêchais moi même de faire ca, je serai profondément vexé je pense. Non, non, je voulais simplement l'accompagner. Lui prêter main forte, ne pas le laisser seul face au danger !
J'étais en train de faire tourné mon baton entre mes doigts, a la façon d'une majorette en sifflotant, quand je l'avais rejoint. Une fois a ses cotés, j'avais arrété de faire l'idiot (pour une fois.) .

"C'est pas cool d'essayer de garder toute la gloire pour toi tu sais ? Faut en laisser aux autres. Ceci dit je dois avouer que tu sais gérer tes effets dramatiques."
Je lui avais fait un sourire amusé, comme si je parlais a un vieux pote. On allait affronter la mort ensemble, ca rapprochait non ? "Ceci dit, je pense que certaines personnes seraient tristes si je devais revenir sans toi. Tu comprends bien que je ne peux pas laisser ca arriver hein ?"

Genre Tess. Ou tous les demis dieux présents. J'étais le gardien de la joie moi, pas celui de la dépression. Mon Job c'était de ramener le bonheur chez les gens, de voir des sourire. Pas des larmes ou des regards éteints. Franchement, y avait mieux pour avoir la cote ! Orphy ( bon sang ce que ce surnom me faisait pensé a ORPI....) s’arrêta pour m regarder. Enfin me regarder... avec son manque de vue c'était un peu compliqué. Mais il avait le regard tourné vers moi et j'avais la sensation qu'il pouvait me voir.

"Peut être que..."

Peut être que tu as un Kinder Bueno dans ta poche ? En dernier repas, y avait pire ! Non ? Non … il se contenta d'avancer la main vers moi, et la poser sur mon avant bras. Et me regarder dans les yeux. Gendre droit dans les yeux. Ce qui était franchement zarb pour un aveugle. Sa paume sur mon bras me démangeais, ca me gratait. Il allait pas me filer des puces au moins ?! Non, ca sentait plus la phrase célèbre a venir dans 3...2...1...


"Une grande force et un grande courage animent ton coeur. Préserve les."


BINGOOOOOOOOOOOOUUUUUWAAAAAAH !!!!!!

« BORDEL DE NOM DE DIEU DE CA FAIT MAAAAAL !!!! »


Ouais bon, je pouvais pas être classe 24h sur 24 non plus ! J'avais beau tirer sur mon bras, impossible de me dégager. Pourtant j'y allais de toutes mes forces ! Là Jack va sentir une immense douleur sur son avant bras. Javais même tenté de... Je ne sais pas, de faire quelque chose, n'importe quoi pour apaiser ca ! Impossible. Mes pouvoirs ne me répondaient plus et j'arrivais pas a me dégager. Ma vision c'était brouillée et j'avais senti mes jambes me lâcher sous la douleur. Mes genoux avaient percuter le béton pendant que je peinais a respirer. Par a coups, je devais me forcer a y penser tant la douleur me coupait de tout.

Je ne savais pas combien de temps ca avait duré. Quelques secondes ? Plusieurs minutes ? Impossible de le dire. Pourtant, je m'étais retrouvé par terre, serrant mon bras blessé contre moi en haletant, les yeux grands ouverts, incapable de faire le moindre geste, d’émettre le moindre son. J'avais mal. Mon corps tremblait sur le sol et je du lutter de toutes mes forces pour rester conscient. Une fois calmé et capable de bouger, je m'étais redressé pour m'adosser au mur, encore un peu tremblant. En déglutissant, j'avais détaché mes doigts de mon avant bras que j'avais serré de toutes mes forces comme si ca pouvait m'aider a faire partir la douleur.

Ca faisait la taille d'une piece assez large, rond, et … Hein ? J'avais un écureuil enroulé sur lui même tatoué sur le bras. TOUT CA POUR CA ??? Je me levais d'un bond, regardant le tunnel vide autour de moi.

« Non mais SERIEUX ?! En plus ca fait hyper mal ! Et j'ai l'air de quoi moi comme ca ??? »


J'allais rentrer les mains vide et tout ? Comme un boulet ? Et puis ca faisait mal encore !!! J'avais jeté un dernier regard a Oprhy .. Quoi j'avais bien le droit de donner un nom a mon écureuil de bras non ? Et je m'étais remis en route vers les autres en rabattant la manche de mon sweat. J'avais pas du tout, mais pas DU TOUT envie de me faire interroger la. Déja que j'étais sur le point de tourner de l'oeil...J'avais croisé le regard de Tess. Je savais que j'avais échoué, je ne lui avais pas ramené son pote. Même si pour ma défense, il avait des arguments plus tot efficaces.

"Il nous donne de l'avance. Faut qu'on en profite."


Je m'étais dirigé droit vers la « chambre » de Kostos et Alysea pour passer la porte. Plus aucune trace des créations merveilleuses que j'avais pu faire apparaître, simplement un peu d'eau sur le sol... Elles avaient du disparaître quand Orphée m'avait fait son truc chelou.

« Vous êtes prêts a partir en voyage ? »
avais je dit aux deux enfants avant de les préparer. Je les avait chacun enroulé dans une couverture avant de les prendre dans mes bras. Ok c'était un peu lourd, et puis j'avais mal au bras. Mais vue leurs etats, je ne pensais pas qu'ils allaient nous suivre.

"Vous avez une autre planque ? Et une sortie de secours ? Y a toujours une sortie de secours dans ces coins la."
demandais je a Tess une fois que je l'avais rejoint.

J'avais vue les autres membres du groupe commencer a s'entre aider. Les créatures es mieux portantes porter les demis dieux qui ne pouvaient marcher. Il ne fallait pas se leurrer, on avait l'air d'une sacré bande d'éclopés. Tess m'indiqua une sorte de porte barricadée au fond, avec une ouverture qui ouvrait sur une vielle voie ferrée. Je me postais sur un coté, pour attendre que tout le monde passe et fermer la marche. Je ne voulais qu'on oublie personne, jusqu'à ce qu'Anna ne vienne me rejoindre, passablement agitée.

« Aaron a disparût, s'il revient et qu'il n'y a personne, comment est-ce qu'il nous retrouvera ? »

Wow woh woh ! On se calme ! De quoi elle parlait ? Maintenant qu'elle le disait, c'était vrai que j'avais pas vue le mouton depuis un moment.

"Disparu ? Disparu comment ?"


On disparaissait pas comme ca quand même !

"J'en sais rien il était là et après il était plus là, il a dit que ça lui arrivait souvent ces derniers temps"


Ah ouais. Donc il se la jouait Orphée lui aussi, super. Ceci dit, si ca lui arrivait souvent c'était peut être pas mauvais signe ? Et puis je ne pouvais pas laisser Anna rester ici, c'était beaucoup trop dangereux.

"Alors ne t'inquiète pas. Si il est intelligent, il saura qu'on a bouger de place, il aura juste a appeler Radio Athéna et on le retrouvera dirrect. D'accord ?"


C'était moi ou la déesse nous avait entendue ? Glups... Ceci dit l'argument sembla marcher puisqu'Anna finit , après une hésitation, par se ranger a mon avis.

"Ok alors"
fit elle en me regardant droit dans les yeux avant de traverser le passage pour proposer son aide a un demi dieu. Et voilà ! Pourquoi je me sentais responsable de lui maintenant ? J'avais pas assez d'une floppée de demis dieux, il fallait que je me rajoute en prime le futur ex-copain de ma meilleure amie. Super ! Qu'est ce que je ferais pas pour elle je vous jure...

« Salut Mel ! »
Fis je a son passage avec un grand sourire et un signe de la main, alors qu'elle avançait avec Emmett. Les uns et les autres passaient a la queue le leu, et j'avais l'impression de prendre le commandement d'une armée de zombies. Walking Dead pouvait aller se rhabiller, Jack et sa marche des Demis dieux débarquait ! Il n'y avait plus personne, et c'était au tour de Tess et moi de passer quand je me rendis compte qu'elle me lancait un regard septique. Je baissais les yeux.. Merde mon bas ! La manche de mon sweat avait été remontée a cause de Kostos et Alysea que je tenais encore. Puis elle jeta un regard vers... Emmet ?

"Il t'a choisi."
déclara elle d'un air tout aussi septique que son regard, avant de s'approcher pour me prendre Alysea.

Oui mais encore ? Je lui jetais un regard des plus sérieux. Non mais... Dédramatisons, je devais la rassurer la pauvre petite.

"Désolé, je suis hétéro. »


"Il faut se dépêcher !"


Rhooo !! Elle avait meme pas rie ! Rien de rien, niet ! Nada ! Quedale ! Rhoo mais c'était pas drooole ! Et puis elle nous voyait tous, avancer au pas de course comme ca ?

"Mais attends j'ai un moyen plus rapide !! "
Non parce que la marche forcée, c'était une condamnation a mort pour certains ! Je jetais un coup d'oeil a Kostos et Alysea. "Ca vous tente un tour de train ou presque ?"

Oui parce que je doutais d'avoir les compétences necessaires a la réparation d'un train en moins de deux secondes et demis. J'avais d'un mouvement, fait remonter Kostos qui glissait, pour libérer une de mes mains, et je tendis mon baton en avant. Une nuée de flocons de glace s'en déversa soudain, prenant lentement forme sur les rails, entouré d'une sorte de lumière bleuatre. Nous avions un train. Le Jack Expresse – y avait meme le nom a l'avant de la locomotive. Bon, ca ressemblait plus a un train en légo pour les enfants MAIS ca avait la classe.

Sans hésiter, j'avais sauté dessus, avant de me pencher vers Tess et de lui tendre la main avec un sourire.

"Je te ferai bien payer le voyage en nature mais je doute que tu accepte... Allez grimpe ! En plus c'est ecolo comme moyen de locomotion ! »

Et apès ca qu'on ne me dise pas que je n'étais pas le mec parfait ! Je referais mes doigts sur les siens et l'aider a monter avec Alysea avant de me tourner vers les demis dieux encore a terre.

« Medames et messieurs, notre train est a destination de « Sauvonsnospeaux », nous vous prions de faire attention a ne pas tomber en cours de route, et a garder les mains et les jambes a l'intérieur. Attention au dépaaaart !!! »


D'un geste je fis apparaître de petits escaliers et des rampes sur les cotés, j'avais l'impression qu'un souffle d'air pouvait les faire s'envoler tous. Je vis Tess s'accrocher a une rampe, comme si elle n'avais pas confiance. Pfeu ! Ca se voyait qu'elle n'avait jamais voyagé avec moi ! Perso je préférais la luge, c'était bien plus marant, mais ej me disais qu'un sport trop extrême serait certainement fatale a certain d'entre eux. Et puis cette manie de me jeter des regards toutes les cinq secondes... ca y etait, elle tombait sous mon charme ? Non, en vrai je savais que c'était a cause de la marque que j'avais sur le bras. Tien, je pourrais faire cncurence a Louise. Genre : « T'as la marque noire pour appeler le Kraken ? Pfeu ! Moi j'ai un … ECUREUIL !!! »

… Peut etre qu'au final elle n'était pas obligée de le savoir …

"Il n'aurait pas dû vous choisir. Vous êtes à part... Vous n'êtes pas comme eux ni comme nous."


A tes souhaits. Je poussais un soupire. Qu'est ce qu'elle voulait que je lui dise ? J'en savais rien moi. La différence était une force non ?

"Je suis désolé de pas correspondre a ce que tu cherches. Je sais même pas ce qui c'est passé sérieux !"
je baissais les yeux sur son bras avec une grimace. J'avais encore l'impression de sentir la brulure et tout... Brrrr ! "Mais ce qui est sur c'est que ca faisait mal."

A nouveau, un soupire. Je passais une main dans mes cheveux. Ce qu'elle me disait, ses paroles trouvaient un echos désagréable en moi. Des souvenirs du passé, quand j'avais été choisis pour être gardien.

"Ceci dit, tu vas peut être trouvé ca marrant mais tu n'es pas la seule a penser que je ne suis pas taillé pour un role qu'on m'attribue d'un coup. Tu t'entendrai bien avec Aster tiens...
" A nouveau un soupire avant d'avoir un petit rire triste. "Les gens ont toujours du mal a croire en moi je ne sais pas pourquoi. Je sais même pas ce que tu attends de moi, ou ce que lui attends de moi "

Je ne savais même pas ce que les autres attendaient de moi. On me donnait des rôles sans même me demander mon avis. Comme l'homme de la lune qui pendant des siècles m'avait ignoré pour ne m'appeler que quand il en avait besoin, sans même prendre la peine de venir me voir lui même ou m'expliquer mon rôle. Je n'aimais pas les responsabilités, et pourtant, on m'en donnait. J'avais baissés les yeux sur Alysea avant de les relever vers Tess. Changer de tactique, de discutions. Elle qui s'attendait a ce que quelqu'un qui soit plus dans ses critères soit « choisit ».

"Et toi, tu es quoi exactement ? Tu n'es pas comme eux, non ?"


Elle tuorna son visage vers moi, avant de soulever légèrement sa manche. Ouuh elle aussi avait une marque sur le bras même si.. Ah non, ce n'était pas un écureuil mais une sorte de corne recroquevillée. Elle avait un rhinocéros elle ? o_O

Rapidement, elle baissa sa manche.

"Je n'ai fait que les suivres. Je ne suis rien, ni personne..."


Elle serrera un peu Alysea dans ses bras avant que tout s'arrête et qu'on descende du train, pres d'un vieux quartier de la Nouvelle Orléans, aux abords de la ville. On en avait fait du chemin ! Je n'imaginais pas le temps que ca nous aurais pris a pieds.

"Je n'aurai pas dû remettre en cause son choix. Il ne s'est encore jamais trompé sur ces choses. Ne le déçois pas, qu'il n'ait pas fait ça en vain..."


J'avais a mon tour sauté du train en jetant un coup d'oeil derrière moi. Bon, on avait perdu personne, c'était top. J'haussais les épaules aux paroles de Tess.

"Je ferai de mon mieux. Même si franchement, des explications ne seraient pas de refus."


Oui, une fois m'avais sufit, je n'allais pas jouer a nouveau les rebels au risque de mettre les autres en danger. Même si j'avais un « rôle » a jouer (laissez moi me marrer, vous avez vue qui j'étais ? Qui serait assez taré pour me confier quelque chose de plus précieux qu'un œuf dure ?) j'aurais tot ou tard l'occasion de demander des explications a la personne concernée. Même si en toute honnêteté, j'esperais que ce ne soit pas dans 500 ans. J’avançais de quelques pas pour respirer un peu d'air frais avant de me tourner vers elle.

"Tess. Tu n'es pas rien. Tu n'es pas personne, tu es importante."
Je jetais un regard a Kostos : "Pas vrai ?"

Le gamin hocha faiblement la tête en la fixant, les bras toujours autour de mon cou. Voila. On avait tous une importance particuliere. Chacun de nous, meme cette petite concinnelle sur le mur.




©Finnou
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________________________________________ 2016-11-04, 07:30



« Il suffirait de vingt secondes...

...juste vingt secondes de courage ! »




    Kida était plus petite que moi. Pas beaucoup plus petite, mais plus petite quand même. Et cette réflexion n'avait strictement aucun intérêt à l'heure actuelle. Une fois encore, j'avais disparu, j'avais la tête qui tournait et je m'étais retrouvé dans une ruelle, en plein coeur de ce qui semblait être Storybrooke. Quand j'avais songé à y revenir avec Anna pour la soirée d'Halloween, c'était bien avec Anna que je comptais faire ce voyage. Je n'avais rien contre Kida, mais c'était pas la bonne personne. En tout cas, il n'y avait plus de doutes possible, ce tatouage me ramenait bien à elle. La véritable question était : pourquoi ?

    « Il m'a conduit à toi... » dis-je en posant ma main sur mon torse.

    Elle avait déglutie en observant le tatouage. Il allait me falloir un nouveau haut pour retourner auprès du groupe, car je comptais bien y retourner tôt ou tard et si possible très tôt.

    « Laisse moi faire, fais moi confiance... » avait-elle murmurée en s'approchant de moi.

    Elle posa sa main sur mon torse et plus précisément au niveau de mon tatouage. Un frisson m'avait parcouru et il n'avait rien à voir avec le contact de sa peau sur la mienne. C'était plutôt quelque chose d'autre, de plus intense, de plus... intérieur ? Je me demandais si elle avait la moindre idée de ce qui était en train de se produire. En tout cas une chose était sûre, Anna avait raison, les traces autour du tatouage étaient de plus en plus noircies.

    « Tu sais ce qui se passe ? Ca a avoir avec ce qui se passe pour les demi dieux ? » demandai-je sans être sûr qu'elle était au courant, du coup j'avais ajouté : « Ils sont en train de mourir... enfin, on l'est tous. »


    J'avais posé ma main sur la sienne, pour faire glisser ses doigts le long des traces bleues sur mon torse pour lui faire comprendre qu'il était question de cela.

    « Vous... vous êtes en train de mourir ? Mais... où êtes vous ? » me demanda t'elle tout en continuant à fixer mon tatouage et mes traces bleues. « Non je ne sais pas ce qui se passe... je ne savais pas pour votre espèce. Les Atlantes ne sont pas des demi-dieux... je ne connais donc pas votre fonctionnement... et j'ignore ce que sont ces traces... La seule chose que cela m'annonce, c'est que tu ne vas pas bien du tout Aaron... » ajouta t'elle avant de déglutir.

    Je me disais bien moi aussi que ça n'avait surement aucun rapport avec les atlantes. Peut-être que le virus était simplement en train de me tuer, comme pour tous les demi dieux, mais que le tatouage était aussi en train de souffrir avec moi ? A croire qu'il pouvait ressentir la douleur qui me traversait le corps et qu'il encaissait les coups avec. Est ce que l'héritage atlante que j'avais acquis allait disparaître avec moi ?

    « Je suis désolée Aaron... souhaites-tu que je tente de faire quelque chose ? Prévenir les dieux, chercher une solution ? »

    « Ils sont déjà sur le coup... Et je ne crois pas qu'il y ait de réelles solutions. » dis-je d'un ton fataliste en fixant le sol et en respirant du mieux que je pouvais.

    J'avais la sensation que ma respiration avait de plus en plus de mal à se faire. Je n'avais aucune idée de comment les demi dieux mourraient. A ce que j'avais compris, c'était assez radicale. Comme si leur coeur se stoppait net. Je ne le sentirai peut-être même pas arriver...

    « Tu crois que... Enfin... » repris-je, en me touchant une nouvelle fois le tatouage. « Il y a un moyen de me l'enlever ? De ne pas perdre ce que ça représente ? »

    J'avais attendu quelque instants sa réponse, continuant à fixer le sol. Elle avait approchée sa main de moi, remontant mon menton afin de me regarder droit dans les yeux avec un regard très tendre et très doux.

    « Un jour tu m'as dit que quand vous mourriez, il n'y avait pas de réincarnation, que vous cessiez d'exister et puis c'était tout. Ce n'est pas vrai. J'en suis persuadée... vous avez juste cessé de prêter attention aux bienfaits de la Nature. Mais je ferais en sorte que ça n'arrive jamais, que vous ne disparaissiez pas. Je te le promets. »

    Puis, elle avait une nouvelle fois penchée la tête pour observer mes traces, avant d'ouvrir une nouvelle fois la bouche.

    « Je... euhm... je peux essayer si tu veux... je ne te promets pas que je vais y arriver, c'est la première fois que je fais ça... »

    Elle s'était concentrée, posant ses mains sur mon tatouage, avant de les retirer lentement et de les garder à quelque centimètres du symbole. C'était comme si elle puisait la force au fond d'elle afin d'activer le tatouage ou je ne sais quoi. Mais ça ne semblait pas avoir le moindre impact. J'espérais qu'elle pourrait récupérer l'essence qu'il y avait autour de lui, ou quoi que ce soit qui ferait que ce don donné par les atlantes ne serait pas perdu et reviendrait à elle. Rien se passait... Absolument rien...

    « J'ai bien peur que le tatouage soit une partie intégrante de moi... Et qu'il parte avec... »
    dis-je avant de sentir une vive douleur au niveau de mon coeur.

    J'avais posé une main dessus, me reculant de l'atlante. J'étais à proximité d'un mur contre lequel je m'étais appuyé. Je ne savais pas où était Kida, ni ce qu'elle faisait, car je n'arrivai plus à ouvrir les yeux. La douleur me prenait de toute part. Je n'avais jamais ressentis pareil souffrance. Pourquoi les demi dieux étaient tombés net, alors que moi je continuais à souffrir ? J'avais déjà entendu un million de fois que quand on était sur le point de mourir, on voyait le fil de sa vie défiler.

    Moi je n'avais qu'une seule pensée en tête. Elle était des plus bizarres. Je pensais simplement au portable qui devait se trouver dans la poche de mon pantalon. Celui avec lequel j'aurai pu envoyer un texto à Anna pour lui dire que tout allait bien, que ça ne faisait pas mal, que je ne souffrais pas et que... ou à Jack pour lui demander de prendre soin d'elle. Ou à Melody pour lui dire que je ne lui en voulais pas pour la fois où on s'était frappé à tour de rôle. Ou à Louise... Elle était sans doute au courant de rien...

    Cette pensée de ne pas avoir eu le temps d'envoyer un dernier texto était comme je l'avais déjà imaginé, totalement stupide ! J'aurai pu penser à autre chose, quelque chose de plus logique, comme quand il y avait quelque minutes de cela, juste avant de disparaître et d'apparaître ici, que j'étais à deux doigts d'embrasser Anna. Ou alors de tous ces week end qu'on avait passé ensemble. Des photos de statue lapin ligoté que je lui avais envoyé. D'à quel point elle avait marquée mon existence, même si on s'était réellement parlé que ces derniers mois.

    C'était dingue ce qui nous passait par l'esprit quand on était sur le point de terminer notre voyage. C'était dingue la sensation qu'on éprouvait. Cette douleur qui vous traversait tout le corps, qui s'accaparait tous vos sens. Une sensation que vous ne pouvez pas contrôler, que vous ne pouvez pas faire passer, que vous devez simplement subir en silence. C'était dingue... dingue... dingue... Et une nouvelle fois ce fut le trou noir. Puis, la douleur se stoppa et je pu à nouveau ouvrir les yeux. Je pu sentir l'air frais, entendre le bruit des vagues tout autour de moi, ressentir la chaleur de la main de Kida qui était dans la mienne. C'était bien Kida, car en ouvrant les yeux je l'avais vue là, comme j'avais vue un paysage que j'avais déjà côtoyé par le passé... Atlantis...

    « On est de retour ? » demandai-je incrédule.

    Kida ne m'avait pas répondue, observant ce qui nous entourait. Je n'avais aucune idée de comment on était arrivé ici, mais ça devait sans doute lui faire quelque chose de se trouver là. Quelque secondes après, je me sentis beaucoup plus léger, comme porté par le vent. D'ailleurs c'était le cas, car on se trouvait soulevé à plusieurs mètres du sol avec la jeune atlante. C'était amusant, un peu flippant, amusant, totalement flippant. Mais je tentais de garder mon calme et de ne pas faire un nouvel arrêt cardiaque. Quelque chose s'était illuminé sur le haut de la poitrine de la jeune femme... son tatouage.

    J'avais la sensation qu'elle ne maîtrisait pas du tout ce qui se passait et qu'elle se laissait faire. Ca me confortait dans l'idée de faire de même. Me laisser faire et attendre. Un lot d'émotions m'avait submergé. C'était comme si quelque chose avait fusionné entre nous et que ça passait d'elle en moi. Plus ça avançait, plus je me sentais mieux. J'avais penché la tête en direction de mon tatouage, oubliant totalement qu'on était à plusieurs mètres du sol. Mais j'étais tellement concentré sur mes traces bleues qui noirciaient de partout sur mon corps, que la hauteur ne me provoquait plus le moindre malaise. Une fois noircies, elles avaient comme fondues et disparues. Puis, on était redescendu sur la terre ferme.

    « kida... » murmurai-je en sentant mon coeur battre d'une manière à nouveau normale.

    Mon tatouage atlante était toujours là, mais plus les marques bleues. Elle était concentrée sur moi, puis elle avait observée les alentours une nouvelle fois. Elle tentait de comprendre ce qui était arrivé et comment on s'était rendu ici. Moi même je l'ignorais. Une chose était sûre, on se rendait bien compte tous les deux que c'était lié à nos tatouages et que tout ceci allait prendre fin. Ce n'était pas un rêve, ni même la réalité. C'était juste autre chose, incompréhensible, imprévisible, qui venait de se produire et où on se trouvait. La sensation que quelque chose de nouveau nous arrivait. J'avais observé mes mains, me rendant compte qu'effectivement, quelque chose de nouveau m'était arrivé. Ma blessure sur mon avant bras avait cicatrisée.

    Le décors avait une nouvelle fois changé et nous étion dans la rue, à Storybrooke, en l'attente d'une quelconque réponse. J'avais adressé un petit sourire à l'atlante qui m'avait une nouvelle fois sauvée la vie. Je ne savais pas qui lui dire. Je n'étais pas sûr que j'étais totalement guérris, mais quelque chose avait changé et ça me confortait dans l'idée que je ne craignais plus rien. Du moins si on voyait les choses d'un point de vue virus, car d'autres trucs pourraient m'atteindre maintenant. Mais il y avait plus important à songer. Est ce que ça pourrait en sauver d'autres ? Non, bien sûr... J'étais le seul à avoir un tatouage atlante et je me doutais qu'on ne pourrait pas en faire apparaître un sur tous les demi dieux. Je devais retourner auprès d'eux... Je devais retourner auprès d'Anna...

    Instinctivement j'avais pris mon portable et j'avais immédiatement envoyé un texto à la jeune femme : "Tout va bien, je suis avec Kida.". Puis, en y repensant, j'avais poursuivi par un texto à Louise : "Je me sens vivant. Pour la première fois, je me sens vivant.". J'étais en train de ranger mon portable, quand une réponse m'était immédiatement arrivée. Elle venait de Louise, mais je n'avais pas pris le temps de la lire. J'avais une chose bien plus importante à faire dans l'immédiat, c'était de trouver le moyen de revenir vers les demi dieux. Car la Nouvelle Orléans c'était à plus d'une journée de route d'ici.

    « Comment je vais faire pour y retourner ? »
    dis-je sans attendre de réponse.

    Puis, un pensée me vint et au bout de quelque secondes, un dieu était apparu face à moi. Pas n'importe quel dieu. Mon père. C'était la seconde fois qu'on se voyait aujourd'hui. Ca allait finir par devenir une habitude si on continuait ainsi.

    « Désolé... désolé de te faire venir pour ça, mais... »

    J'allais lui demander de jouer les taxis, mais je m'étais stoppé en voyant son regard. Il m'observait de bas en haut en se demandant sans doute ce qui s'était passé. Je m'étais mordu les lèvres avant de regarder vers Kida, puis de lui dire ce qu'il savait déjà.

    « On s'est retrouvé à Atlantis et ça a disparu. Tout a disparu... »

    Je ne savais pas comment il allait prendre cela et si il allait me trouver encore moins intéressant qu'il me trouvait déjà. J'ignorais si il allait accepter de me conduire jusqu'à chez Anna et les autres demi dieux, voir même si il allait rester avec pour nous aider à trouver une solution. Mais je voyais dans ses yeux qu'il avait compris, qu'il ne devait sans doute déjà plus sentir mon aura divine. Car oui, j'en étais sûr, quelque chose avait changé en moi. A croire que pour me sauver, mon côté héritage atlante avait pris le dessus sur mon côté divin et l'avait totalement irradié. Je ne sentais plus les choses de la même manière. J'avais la sensation d'avoir plus froid que d'ordinaire, de sentir beaucoup plus le vent contre moi. On était en hiver et on ne pouvait pas dire que j'étais beaucoup vêtu. Ca devait venir du fait que j'étais une fois de plus torse nu.

    « Je suis... » commençai-je avant de me stopper une nouvelle fois.

    Un vêtement bien plus chaud que mon torse était apparu sur moi. C'était un pull, dont une chemise mauve en dépassait. Je devais ressembler à mon père, comme ça. Après tout, ce n'était pas étonnant, vue que c'était lui qui avait fait apparaître ces vêtements sur moi.

    « Euh... merci. C'est cool. » lui dis-je en faisant apparaître un petit sourire aux coins de mes lèvres. « Merci Kida. »

    Elle méritait bien ça, si ce n'était beaucoup plus. Je prendrai le temps de me rattraper, de lui rendre au centuple ce qu'elle avait fait pour moi. Mais il fallait vraiment que j'y retourne. Et sans que je demande quoi que ce soit à mon père, il m'avait pris la main et on avait disparu, nous retrouvons devant un train, à l'entrée d'un tunnel, en plein coeur de la Nouvelle Orléans. C'était quoi ça ? J'adorais les trains et celui ci était wouah ! Autour de nous il y avait de nombreuses personnes, dont certains que j'avais vue dans la gare désaffecté. Ils avaient réussi à partir ? Ils étaient sortit de cet endroit ? Et...

    « Bordel... » laissa échapper mon père.

    « François... » lui répondit une jeune femme qui se tenait là.

    Je les avais observé. Ils se regardaient en chien de faïence. La jeune femme du nom de Tess et mon père. A croire qu'ils ne s'étaient pas venu depuis x années. Je n'avais pas envie de rester dans leurs pattes et je n'avais pas envie de savoir. Pas maintenant. Il y avait plus important à faire et au loin j'avais vue des cheveux coiffés en chignon. Je reconnaissais cette coupe de cheveux, cette couleur et cette mèche rebelle blanche. Je m'étais dirigé vers Anna, en laissant mes parents discuter entre eux.

    « Tu as.. tu as vieillie. »

    Oh mon dieu... si c'était ça les méthodes de drague de mon père, j'espérais ne jamais lui ressembler. Une fois à la hauteur de Anna, je ne pouvais plus les entendre parler et j'en étais vraiment très content. J'avais tapoté sur l'épaule de la jeune femme d'une manière assez énergique, avant de la voir se tourner. Et voilà... une fois encore, je ne savais pas si je devais la prendre dans mes bras ou non, mais je me sentais tellement vivant !

    « Tu as eu mon texto ? Je vais bien. Je n'ai plus rien ! »
    dis-je avant de me rendre compte que d'autres avaient toujours quelque chose à côté de moi. Du coup, j'avais baissé d'un ton. « Ca va mieux, beaucoup mieux ! » ajoutai-je en ne pouvant pas m'empêcher de sourire.

    Au loin j'avais vue Jack. Je m'étais mordu les lèvres en portant une nouvelle fois mon attention sur Anna. Et merde ! Avais-je pensé avant de prendre mon courage en main. Parfois il suffisait de vingt petites secondes. Vingt secondes de courage pour que notre vie change à jamais ! J'étais à deux doigts de voir ces vingt secondes s'écouler et ma chance me passer sous le nez. Mais pour une fois, je me sentais assez courageux pour m'approcher de la jeune femme, pour poser une main sur sa joue, pour la regarder quelque secondes droit dans les yeux, avant d'approcher mon visage du siens et de l'embrasser.

    Mon coeur battait à nouveau très vite, mais plus pour les même raisons. Au bout de vingt nouvelles secondes, je m'étais reculé et je me demandais si on avait éprouvé tous les deux cette même sensation ou non ? Je me sentais une nouvelle fois vivant, bel et bien vivant, mais aussi apaisé et heureux à un point que je ne l'avais plus était depuis tellement longtemps, voir même jamais. Je pouvais difficilement m'empêcher de sourire, même si pendant quelque instants j'avais fixé le sol, me demandant si elle avait envie de me gifler ou non. Chose que j'aurai pu comprendre. En tout cas Jack avait sans doute raison. Je l'avais draguée à Coney Island. La seule différence avec de la drague ordinaire, c'était que je ne m'en étais même pas rendu compte. Mais ça c'était mon petit côté boulet et j'espérais que ce soit le genre de choses qu'elle trouvait attachant...

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________________________________________ 2016-11-04, 14:28





Le Temps d'une Vie

Tu vois c'est pas que je sois larguée mais si quand même un peu

J'avais pas vraiment eu d'autres choix que de céder. Jack m'aurait embarqué de force, de toute façon si j'avais voulu rester, et moi même j'admettais que c'était beaucoup trop dangereux. Aussi, les avais-je suivit, de mon plein gré. Ce qui ne m'avait pas empêché de m'inquiéter. J'avais l'impression de passer mon temps à ça depuis ce matin. Aussi, lors qu’enfin je reçus un signe de vie de la part d'Aaron. Ben...J'étais méga soulagée. Il allait bien, il était avec Kida. Le nom me disait vaguement quelque chose. Mais là, sur le moment impossible de remettre le doigt dessus, et de me rappeler où quand, et comment je l'avais entendu. J'avais remit mon portable dans ma poche, après quelques minutes, songeant pour plus tard,qu'il allait falloir que je complimente mon meilleur, pour sa création. J'ignorais qu'il pouvait faire de telle choses. Je veux dire, je savais qu'il pouvait crée des trucs à partir de la glace, je l'avais déjà vu faire, mais pas des trucs de ce genre. C'était un peu du niveau du grand palais de glace d'Elsa pour moi.

Tentant de me rendre utile du mieux que je pouvais, je regardais pour voir s'il n'y avait pas un demi dieu à qui je pourrais prêter assistance, quand je sentis quelqu'un me tapoter l'épaule. Surprise, je me retournais pour faire face à Aaron. Je ne m'étais pas attendue à le revoir aussi tôt.

« Tu as eu mon texto ? Je vais bien. Je n'ai plus rien ! » Il regarda autour de lui, se rendant compte que les autres eux n'étaient pas guéris et reprit un peu plus bas « Ça va mieux, beaucoup mieux ! »

J'étais à la fois heureuse et soulagée. Disons que mon cran d'inquiétude avait un chouilla diminué. Je m'apprêtais d'ailleurs à lui dire mais disons qu'il ne m'en laisse pas vraiment le temps étant donné qu'avant que j'ai pu aligner deux mots, lui était déjà en train de m'embrasser. Ce que j'ai fait pendant ce temps là ? Alors là aucune idée. J'avais l'impression que mon cerveau était totalement déconnecté. Je crois que si on pouvait le comparer à un écran d'ordinateur il y aurait marqué «Eror system ». Je me contentais de rester là, comme une godiche les bras ballant et les yeux ronds comme des soucoupes. C'est pas que j'avais pas l'habitude qu'une personne du sexe opposé m'embrasse mais si clairement j'en avais pas l'habitude. Hans avait fait mine de le faire au moment où on m'avait ramené avec mon cœur gelé, le tout avant de partir dans son speech de grand méchant comme quoi il s'était bien foutu de ma poire, et qu'il avait jamais eu aucun sentiments pour moi. Et que maintenant que j'allais crever avec Elsa disparût il allait pouvoir, mettre la main sur le royaume. Donc autant dire que mes relations avec les mecs, c'était pas trop ça. Je parlerais même pas de Kristoff, qui a été le seule à avoir des sentiments pour moi, mais que manque de bol je voyais juste comme un pote. Quand je disais que j'avais pas trop l'habitude de ce genre de choses, c'était pas pour rien

Quand il s'était reculé. J'étais toujours resté les bras ballant comme une godiche, et je devais avoir l'air cruchonne au possible mais je savais PAS comment réagir. J'étais toujours en mode bug. Je finit par cligner des yeux comme une nouille pour tenter un tout, tout petit peu de reprendre mes esprits. Le premier truc, que je fit quand je me rendit vraiment compte de ce qu'il s'était passé. Ce fût de piquer un fard. Je crois que mon visage pouvait faire concurrence à mes cheveux là. J'avais les joues en feu, et probablement faire concurrence à une tomate au niveau de la couleur. Après ça, je voulu tenter de parler...Autant dire que fût pire que pitoyable. Impossible d'aligner deux mots pour faire une phrase cohérente ça ressemblait plus à espèce de baragouinement incompréhensible qu'autre chose. Et finalement, quand je retrouvais ENFIN l'usage de la parole ce fût pour bafouiller :

- Je...heu...oui. Oui j'ai...heu eu ton message. C'est...C'est super que tu aille mieux. Mais...Mais comment t'as fait ? Je veux dire....C'était à cause du tatouage d'autre chose ? Ah non mais je suis super contente que t'aille bien hein ! Surtout pense pas autre chose, je suis vraiment hyper contente

Oh par pitié, que quelqu'un m'achève. Je m'enfonçais copieusement. J'avais honte de moi même, et de ma nullité en ce moment même. Mais j'y pouvais RIEN. On disait quoi à un mec qui venait de vous embrasser ? Salut merci pour le baiser c'était cool et toi sinon ça boum ? Il m'avait prit de cour, et je savais pas du tout comment réagir. Alors, c'est le premier truc cohérent qui m'était venu à l'esprit. Oui c'était pas brillant, mais au vu de la situation actuelle j'estimais franchement que c'était mieux que rien. En tout cas, il avait l'air dans la même situation que moi. Il se contentait de sourire et de ramener ses cheveux en arrière

« Tant mieux ! Enfin, c'est moi qui va mieux, donc tant mieux pour moi. Et tant mieux aussi que tu sois contente que... j'aille bien. »

Oookay. Ben la situation, était pas brillante de son côté. Fallait que je me retienne, sinon j'allais rire, et ça se verrait totalement que c'était un rire nerveux. Donc, comme on semblait tous les deux, pas trop savoir où aller. Mieux valait que je ne fasse rien. Même si bon. On allait quand même pas rester à se regarder dans le blanc des yeux comme deux débiles. Enfin, disons que je l'espérais parce que sinon, je crois que j'allais prendre la tanjante le temps de rassembler un peu mes esprits non parce que là, ça se bousculait un peu dans me tête.

« C'est le tatouage, oui ! Enfin, pour moi seulement je crois... J'ai vue Kida et on est allé à Atlantis ! C'est une longue histoire... Mais c'était beau ! Le décors, s'envoler, tout ça... Je te raconterai en détail si tu veux. Et je n'ai absolument plus rien ! »

Il se mit à tenter de soulever son pull pour me le montrer, avant de s'arrêter. Oui, je crois que c'était pas une excellente idée non plus. Tout à l'heure ça m'avait pas dérangé, parce que j'essayais de faire un bandage. Il y avait une petite divergence de situation on va dire. Et j'avais déjà piqué un fard tout à l'heure, j'avais pas ultra envie d'en piquer un à nouveau. C'est bon, le rouge tomate, ça allait bien une fois pas deux. Et je me voyais mal secouer mes mains devant moi, en lui disant que c'est bon c'était pas la peine. Sait-on jamais, il aurait pu mal interprété mes propos, et penser que je l'envoyais boulé, alors que je voulais juste faire un peu le point sur ce qu'il venait de se passer.

« Faudra me croire sur parole. » Dit-il finalement avec un sourire

Là dessus pas de soucis. J'étais une princesse Disney, qui avait été projeté de son chez elle, à l'Amérique du monde réelle. Donc à partir de là, je suppose que je pouvais tout croire.

« Et toi ? Enfin vous ? Vous êtes sortis du sous terrain. Ça va ? Y'a rien eu de grave ? »

- On pouvait plus rester là-bas. Mais ça va on va bien ! On s'en est sortie grâce à Jack. Il a réussis à faire un train en glace pour qu'on puisse partir. Tout le monde s'en est sortie en un seule morceau

Là, j'avais réellement envie de me coller des baffes. EVIDEMMENT qu'il l'avait vu le train en glace, c'est pas comme si ce machin passait vraiment inaperçus, et bien sur qu'il savait que c'était Jack qui l'avait fait il y a pas 35 mille mec qui manipulent la glace ici. Non mais sérieux, j'avais quoi aujourd'hui ? Je tentais de battre le record du monde de bêtise ? Non mais vraiment, je voulais m'enterrer dans un trou de souris, et me faire oublier pour les dix prochaines années. J'avais l'impression d’enchaîner les gaffes. Plus que d'habitude je veux dire. Déjà, que j'étais pas très doué de base, là c'était encore pire. En fait, c'était lamentable. Mais genre vraiment, je voyais pas d'autres mot que lamentable. Et si je pouvais me taper la tête contre un mur, je l'aurais volontiers fait.

« Jack, oui. J'ai vue ça... » Il mit les mains dans ses poches arrière de son jeans, me faisant me demander si j'avais pas fait une gaffe. Il posa son regard sur mon meilleur ami, avant de le poser à nouveau sur moi ce qui me mettait un chouilla mal à l'aise en fait. Surtout qu'il ne dit rien pendant un moment avant de finalement reprendre « On devrait suivre les autres peut être... »

Ah oui tiens bonne idée, nerveusement, je mit mes mains dans mes poches de veste, et emboîtait le pas au reste du groupe. J'avais besoin de faire le trie dans les infos que j'avais là. J'avais l'impression d'être larguée mais genre puissance mille. Tout se bousculait à nouveau dans ma tête, j'avais du mal à compartimenter tout ça. Aaron, m'avait embrassé est-ce que ça signifiait qu'il me voyait comme disons un peu plus qu'une simple amie ? Le soucis c'est que j'avais du mal à croire qu'on puisse sincèrement s'intéresser à moi. Sans doute pour ça aussi, que j'avais rembarré Kristoff la dernière fois -faudrait que je lui présente des excuses d'ailleurs- disons que l'histoire avec Hans, avait un peu zappé toute ma confiance en moi à ce sujet. Comme quoi, il suffit d'un connard pour vous démolir. Ça doit être pour ça, d'ailleurs que j'avais envie de lui planter mon épée entre les deux omoplates à ce type. J'étais pas violente de général, mais quand je pensais à lui, bizarrement tous les scénarios possible c'était moi le dégommant. Ou je lui foutais mon point dans la tronche, ou je lui plantais mon épée entre les omoplates, mais aucun des scénarios que j'imagnais n'étaient non violent on va dire.

- Plus jamais tu disparais comme ça d'un coup sans prévenir. J'étais super inquiète Dis-je finalement à Aaron.

J'arrivais pas à me concentrer sur mes pensées alors autant lui parler, ça m'éviterait de psychoter toute seule dans mon coin. D'ailleurs je l'avais fait sursauté. Génial...Bon point pour moi. Si je la fermais pour de bon, jusqu'à la fin de cette histoire, ça irait peut-être mieux non ?

« C'était pas ma faute. Ça ne m'a pas demandé mon avis. Mais quoi que ce soit, je peux difficilement lui en vouloir »
Répondit-il en souriant

Ouais, au moins ça l'avait guérit, c'était déjà ça. Le silence se réinstalla à nouveau entre nous et j'hésitais franchement, à sortir mes écouteurs, pour tenter de poursuivre le chemin en musique pour ne plus avoir 35 mille pensées qui se bousculent dans ma tête, et être là à me faire des films. En tout cas, je sentis à plusieurs reprises le regard d'Aaron sur moi, me faisait tourner la tête et...Détourner la sienne. Bon, bah la situation était pas prête d'avancer si on jouait à «je te regarde, je te regarde plus ». Le pire c'est que ça continua pendant tout le long du trajet, et c'est finalement un peu avant d'arriver dehors qu'il se décida à reprendre la parole :

« Je ne compte plus disparaître. Je disparais jamais comme ça sans rien dire. D'ordinaire, quand je sors avec... »
il s'arrêta, et se mit à se mordre la lèvre, sans doute gêné. Pour ma part, je l'encourageais à poursuivre du regard. Il se décida d'ailleurs finalement à me regarder droit dans les yeux et à poursuivre « Quand je sors avec une fille, je ne lui fais jamais faux bond. Je suis toujours à l'heure et je ne disparais pas au milieu d'un repas ou autre. Et je lui demande toujours si elle est d'accord de sortir avec. J'impose jamais rien. Mais ce n'est pas le bon moment pour lui demander. A la fille... »

D'accord, c'est officiel, je suis larguée. Enfin encore plus que je ne l'étais il y a cinq minutes on va dire. Il était en train de me demander de sortir avec lui ou bien c'était moi qui interprétait ?

« On les aide à trouver une solution et surtout un nouveau endroit où aller et après on discute de tout ça. Ça te va ? »

Aider tout le monde à trouver une solution au virus qui semblait affecter les demi dieux et discuter de tout ce qu'il venait de se passer ensuite ? Ça m'allait parfaitement. Je pourrais faire le trie comme ça, et prendre le temps de bien réfléchir en toute tranquillité. Je souris à Aaron, et lui tendis la main, qu'il l'a prenne avant de la serrer :

- Marché conclu annonçais-je

Et d'un coup, c'est comme si j'avais un poids en moins




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