« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] L'Héritier - Evènement #71

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[Fe] L'Héritier - Evènement #71 _



________________________________________ 2016-08-27, 21:30


Mission #71

légendes arthuriennes - l'héritier
le destin ne décide pas de tout, on a toujours le choix.

Vidéo par Louise Hollen [Fe] L'Héritier - Evènement #71 4049562214



Participants.

[Fe] L'Héritier - Evènement #71 763702MISSadam[Fe] L'Héritier - Evènement #71 578310MISS01alice
La grosse bête (MJ) & le petit cochon mignon

[Fe] L'Héritier - Evènement #71 622687MISSarthur[Fe] L'Héritier - Evènement #71 618008MISSregina
Le (future) chevalier et la méchante reine

[Fe] L'Héritier - Evènement #71 510883MISStara[Fe] L'Héritier - Evènement #71 243348MISSterrence
La sorcière maladroite et le chien à trois têtes

[Fe] L'Héritier - Evènement #71 465999MISSinvits
Des inconnus à découvrir ... ?



Rendez-vous dès demain...

[Fe] L'Héritier - Evènement #71 971686bannirelegendes

... pour le premier chapitre !


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[Fe] L'Héritier - Evènement #71 _



________________________________________ 2016-08-28, 19:15


King of the kings do you feel any pain ?


Quelques années auparavant, dans un autre monde...

Le bruit des pas sur le gravier résonnait dans tous les environs, trahissant la présence de la silhouette qui se détachait dans l’obscurité de la nuit. La lune, pleine, éclairait la surface de l’eau calme alors que l’homme avançait, révélant parfois une bulle ou deux à sa surface pour révéler quelques poissons curieux. Le silence n’était pas de mise à la lisière de la forêt où se discernait de nombreuses paires d’yeux attentifs, respirations et autres petits bruits se mélangeaient dans un tintamarre rauque. Un hululement par-ci, un bruissement par là et voilà que d’autres oreilles se dressaient sur les têtes des daims pour espérer capter davantage ce qu’il se passait.

La présence d’un Druide hors de Brocéliande n’était jamais anodine. Mais ce druide là n’était pas exactement comme les autres.

Après plusieurs mètres à longer le lac, la silhouette encapuchonnée s’arrêta pour faire face à l’eau trouble. Se penchant dans une grimace, il extirpa quelques graviers coincés sous la semelle de ses chaussures et attendit. Attendit que les nuages ne se dissipent du ciel pour laisser la Lune en reine. Attendit que l’eau ne devienne immobile. Attendit que même les animaux de la forêt ne se taise d’eux-mêmes. Attendit et attendit encore… Sans que rien ne se passe.

Serrant la mâchoire machinalement, il posa une main sur sa hanche. L’autre passa sur son visage, son index pianotant son menton comme s’il avait oublié quelque chose. Non, on n’était bien le bon jour. Le bon horaire. Il était au bon endroit et l’éclairage était parfait. Même pas la moindre petite erreur de calcul ou de paramétrage, tout était impeccable. Appuyant sur l’un de ses gantelets de cuir, une lueur bleue émana devant lui et lui confirma l’heure. Donc, lui avait bon.

Mais où était donc passé son interlocutrice ?

Il fallut attendre plusieurs minutes, à faire les cents pas sur la berge en espérant que tout ne soit pas annulé, pour enfin apercevoir du mouvement. Quelques animaux avaient même commencé à partir mais se ravisèrent rapidement, s’agglutinant à l’orée des bois pour espérer voir quelque chose. Ce fut d’abord une onde qui roula sur la houle. Puis un tourbillon lent, avant d’accélérer. Encore. Et encore jusqu’à creuser la surface et faire s’élever des gouttes d’eau dans les airs. Celles-ci s’agitèrent, parcourues d’une lueur turquoise, avant de se rassembler de plus en plus nombreuse pour créer une sphère. Transparente. Brillante. De plus en plus grosse et de plus en plus rapide.

Et puis, tout se relâcha soudain ! Au centre de celle-ci, une femme, littéralement trempée qui se mit alors à tousser bruyamment comme si elle avait bu la tasse. L’homme, qui s’était assis à même les graviers, se redressa en haussant un sourcil de surprise. Après quelques secondes à cracher ses poumons, la créature qui venait d’apparaître rejeta ses cheveux en arrière et fit enfin face, révélant son identité. Elle papillonna du regard, toussant une dernière fois ce qui eut pour effet de la faire recracher une petite grenouille jusqu’à l’eau.

L’homme grimaça. Elle n’en tint pas compte, occupée à faire sortir l’eau de ses cheveux emmêlés.

« C’est … Vous ? » Hésita-t-elle en le toisant des pieds à la tête.
« Oui. »
« Vous êtes jeune. »
« Vous êtes mouillée. »

Ce qui était un comble mais il se retint de l’ajouter devant sa petite grimace. Décidant de ne pas s’arrêter à cette première impression, elle joignit ses mains devant elle en étouffant un hoquet puis, après un instant de silence… Se rappela que c’était à elle de parler ! Fouillant dans l’une de ses grandes manches, elle extirpa un parchemin un peu délavé et le déroula devant elle : pour un peu il manqua de toucher l’eau à ses pieds !

« Alors, je dois vous énoncer la prophétie pour que ça soit valable. »
« Pas la peine, je la connais… »
« Non ! C’est écrit dans le guide ! » S’indigna-t-elle. « Si je ne la dis pas, ca ne sera pas valable et il faudra tout recommencer ! »

La silhouette encapuchonnée haussa un sourcil surpris, se demandant pourquoi il avait fallu qu’il tombe sur une débutante. Est-ce qu’elle était en train de plaisanter ? Il valait mieux, ce n’était pas comme s’ils avaient beaucoup de temps à perdre…

Elle fit la moue devant son attitude.

« Soyez sympa, c’est la première quête que je gère toute seule. »
« Je ne me moque pas, promis. »

Patience était mère de vertu après tout, aussi la laissa-t-il énoncer les paroles que tout un chacun connaissait ici, à Camelot :


« Malheur au Dragon rouge car sa mort est proche.
Opprimé par le Dragon noir qui occupera ses cavernes.
Nul ne le verra venir, mais tous auront à le subir.

Les monts et vallées de Bretagne seront aplanis.
Les rivières sacrées deviendront des fleuves de sang.
Les sciences et le savoir disparaîtront et la ruine s’étalera au grand jour.

Tant que l’épée du Roi demeurera dissimulée,
Aucun enfant ne sera en mesure de les délivrer…
 »


Il attendit qu’elle ne récite tous les vers - il ne fallait jamais contrarier une initiative - avant de se décider à parler. Ils devaient se rencontrer ce soir, car il était temps de partir. De mettre en marche la roue du Destin pour contrer la déchéance qui touchait leur peuple : le Roi avait disparu. Camelot sombrait désormais dans un état de catatonie sans nom et nul ne pouvait changer quoi que ce soit. Il fallait agir. Résoudre l’énigme. Trouver la solution et remettre sur les rail une cité en train de dépérir.

Peut-être qu’ils allaient réussir, ou peut-être que non. Mais il fallait essayer. Réactiver la magie des Anciens et retrouver la grandeur qui leur avait été offerte par les dieux des siècles précédent leur ère. Plus personne ne croyait à ses fariboles, pourtant elles étaient là. Réelles. Cachées au plus profond des lieux secrets pour être gardée à l’abri des importuns. De la destruction. Du mal qui rongeait le royaume et effaçait tout sur son passage.

A travers la forêt, l’homme avançait d’un pas rapide et précis. Il savait où aller. Il savait quoi faire. La porte n’était pas loin et, bientôt, il se retrouva face à elle. Levant sa main gantée, un cercle lumineux apparu alors devant sa paume. Plusieurs symboles runiques s’y trouvaient disposés et il choisi soigneusement ceux sur lesquels ses doigts s’avancèrent. Un tour de poignet sur la gauche et un bruit sourd parcouru la forêt, faisant s’envoler des oiseaux trop curieux. Un tremblement résonna à même le sol.

La pierre roula. Bougea. S’activa dans un cliquetis singulier, grinçant comme si elle allait s’effondrer à tout instant. La structure n’était pas stable, même dangereusement inconfortable et, un instant, l’homme cru que rien n’allait fonctionner. Pourtant la porte apparue bel et bien, illuminant la clairière de son vortex en attendant que quelqu’un ne la franchisse. Une opportunité retrouvée. La possibilité infinie de changer les choses. Enfin à portée de main avec le poids de ses responsabilités pesant sur ses épaules.

Il s’avança et gravit les marches dardées de rainures. Faisant s’effriter la roche. Celle-ci trembla à nouveau. Alors qu’il allait franchir l’accès, il tourna son visage vers la droite et découvrit la présence d’une femme. Ils échangèrent un regard, sans un mot. Aucun. Il savait qui elle était, et n’ignorait pas qu’elle connaissait son identité.

Mais plutôt que de la retenir, il franchit le portail et disparu dans le néant.


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[Fe] L'Héritier - Evènement #71 _



________________________________________ 2016-08-28, 20:04


L'Heritier
Arthur & beaucoup de monde



L'homme me dominait de toute sa taille pourtant, je le regardais sans faillir, le front droit les yeux dans les yeux. Je ne pouvais pas me laisser intimider même si j'éprouvais un profond respect mêlé de crainte envers les druides. Ils manipulaient des forces que je ne pouvais imaginais et possédaient une sagesse hors du temps. J'étais venue vers eux dans l'espoir qu'ils m'apportent des réponses et pourtant, au regard qu'ils faisaient peser sur moi, je savais que je ne les obtiendrais pas. Le druide face a moi passa une main dans sa barbe blanche avant de prendre la parole d'une voix grave, chevrotante et pourtant pleine de sagesse.

« Ce que votre Altesse nous demande me fait penser a une vielle légende... Il est dit qu'il y a des lunes de cela, l'un de nos druide a réussis a quitter ce monde par une porte sécrète. »
Il s’arrêta quelques instants pour planter ses yeux d'un bleu électrique dans les miens, alors que je sentais on cœur battre avec plus de force dans ma poitrine. « Mais ce n'est qu'un mythe, une simple histoire... Cette « porte » n'a jamais existé votre Altesse, vous ne devriez pas perdre votre temps avec ces vaines recherches, vous devriez rentrer au palais. Il n'y a rien pour vous ici. »

Je sentis comme un poids s'abattre sur mes épaules.Alors ici aussi il s'agissait d'une impasse, un nouvel échec. Mon trouble du se voir car je vis le regard du druide vaciller un instant. Sans attendre, je me repris et m'inclinais, une main sur le pommeau de mon épée alors que ma cape rouge tombait avec grâce sur le coté de mes épaules.

« Je vous remercie pour vos réponses Messire. »
Déclarais je avant de me redresser comme l'exigeait le protocole. « Permettez moi de me retirer a présent, je dois m'en retourner à Camelot. »

L'après midi touchait a sa fin et si je partais maintenant, je pouvais espérer arriver avant la dernière relève de la nuit. L'homme en face de moi hocha la tête et je fis demis tour pour quitter la clairière, mes bottes glissant sur l'herbe grasse. Je rejoignis mon fidèle destrier, Arod et détachais sa bride que j'avais coincée entre deux branches. Ma main vint se poser sur son encolure quelques instants, et sa présence m'apaisa. Il était un vieil ami, je le connaissais depuis mon enfance et plus que jamais j'avais besoin de garder mon calme. Je mis pieds a l'étrier et m’installais sur la selle, avant de tirer légèrement la bride pour le faire avancer sur le petit sentier de terre que nous avions pris a l'aller. J'avais besoin de réfléchir. J'avais espéré que les druides m'aideraient mais ils n'avaient rien pu faire pour moi. A nouveau, le chemin que j'avais emprunté se bloquait et je peinais a voir une nouvelle solution. Je sentis le désespoir venir enserrer mon cœur, pourtant, je ne pouvais pas me laisser abattre. Rapidement, je secouais la tête pour chasser l'humidité qui c'était installée dans mes yeux, et lançais Arod au trot. Je ne voulais pas prendre le risque de rester trop longtemps dans la foret, beaucoup de rumeurs circulaient a son sujet, pour la plus part a cause des druides, pourtant je ne voulais pas prendre de risques inutiles. Brocéliande était un lieu plein de magie et de mystère et même si j'avais envie de découvrir certains de ses secrets, je savais que ma présence était requise ailleurs.

Au bout d'un certain temps, la nuit tomba tout à fait et je ne pu avancer qu'éclairé par la lumière de la lune. Les hiboux hululaient et les bruits de la nature n'étaient pas pour me rassurer. Pourtant, je ne m’arrêtais pas, il fallait absolument que je rentre au château avant le lever du soleil. Arrivé a un croisement, j'eus soudain le choix entre le chemin habituel et une autre route qui n'était pas indiquée sur ma carte. Je fixais cette route, méfiant et bien décidé a ne pas l'emprunter quand je sentis comme une force m'attirer vers elle, me pousser en avant.

« Trouve moi... »


Je bondis soudain, tirant mon épée au clair en regardant autour de moi.

« Qui a parlé ? Montrez vous céans ! »


Seul le souffle du vent dans les branches me répondit, les bruits des créatures qui se faufilaient sous les feuilles dans les herbes basses, le craquement d'une branche dans les ombres, le clapotis d'un ruisseau... Mais rien qui sembla être humain.

« Trouve moi... »


Je restais en alerte scrutant le moindre buisson, la moindre ombre, mais rien. Et plus les secondes passaient, plus je me disais qu'elle ne venait pas de l'extérieur mais de l’intérieur. Lentement je baissais les yeux sur mon pourpoint et passais une main dessus, comme si ca pouvait m'indiquer d'où venait la voix.

« Trouve moi... »


Je l'avais senti cette fois. Cette force qui poussait en avant, comme un grondement qui venait du plus profond de mes entrailles, un grondement qui passa en moi comme si j'étais sujet a des tremblements de force. Ce phénomène, je ne me l’expliquais pas, pourtant, je ne me sentais pas effrayé ou inquiet. Je tournais la bride d'Arod et m'engageais sur le sentier inconnue les yeux levés vers la cime des arbres en écoutant cette voix intérieure qui m'ordonnait de « trouver »... mais j'ignorais ce que je devais trouver, j'ignorais a qui appartenait cette voix. Mais je sentais que je devais le trouver.

« Trouve moi... Arthur »


Le chemin se fit de plus en plus étroit et de plus en plus touffue jusqu'à ce que j'ai l'impression de l'avoir quitter pour avancer a même la foret. Arod avançait lentement en prenant garde à ce que ses sabots ne roulent pas sur une pierre traîtresse quand tout a coup, nous débouchâmes dans une clairière. Les arbres formaient un cercle autour d'une sorte de monument de pierre que je distinguait mal. Les nuages s'écartèrent sous l’impulsion du vent et la lumière de la lune descendit jusqu'à moi, révélant a mes yeux une sorte de porte de pierre de forme arrondit et qui de toute évidence remontait a une époque lointaine. Je passais une jambe par dessus la croupe d'Arod et me laissais tomber a terre dans un cliquetis de fer, avant d'enrouler la bride de ma monture sur la petite branche d'un buisson, le tout sans quitter la « porte » des yeux. La voix en moi c'était tue mais je sentais qu'elle était toujours là, grondante au creux de mon ventre comme pour me pousser a continuer d'avancer.

Je regardais autour de moi, a nouveau effrayé par les bruits de la foret. Je n'avais pour ainsi dire, aucune envie de me faire dévorer par une bande de loups affamés. Ils étaient plus agressifs ces temps derniers et s'approchaient de plus en plus des villages.. Une chose dont je devrai m'entretenir avec mon père lorsque je le reverrai. Je grimpais lentement les marches de pierres qui menaient a l'arche, pour me rendre comte que celle ci était couverte de runes et de lierres ou d'autres plantes grimpantes. Poussé par la curiosité, je voulu empoigner la plante a travers mes gants pour les arracher, mais quelque chose m'en empêcha. A peine avais je approché mes mains d ces étranges motifs qu'il émana d'eux une lumière bleutée qui me fit faire un bond en arrière.

« Mais quel est cette sorcellerie ? »
M'exclamais je a mis voix, le cœur battant et mon épée a moitié tirée de son fourreau. Voyant qu'il ne se passait rien et que les lumières c'étaient éteintes lorsque je m'étais éloigné, je me calmais et m’avançais a nouveau, d'un pas prudent avant de tendre la main vers les runes. A nouveau celles ci s'allumèrent puis s'éteignirent lorsque je retirais précipitamment ma main. Le « jeu » dura un certain temps mais a part ces étranges lumières, il ne se passait rien. Tout a coup, j'empoignais le lierre qui était accroché a la pierre et tirais dessus de toutes mes forces pour l'arracher dans une suite de craquements qui se perdirent dans la nuit. Je voulais voir cet étrange objet dans sa totalité sans qu'il soit masqué par quoi que ce soit. J'approchais a nouveau ma main des runes pour les faire s'illuminer et en suivit le tracé autour de l'arche jusqu'au sol ou je me rendis compte qu'un pan de la construction était tombé. Par réflexe, je l'attrapais et poussais la lourde pierre avec force pour lui faire reprendre son emplacement d'origine.

A peine les runes manquantes furent elles remisent a leur place et que la porte s'illumina soudainement et en quelques instants, je me trouvais aspiré dedans sans avoir la moindre chance de m'échapper. Je disparu dans un cri laissant Arod seul dan la foret de Brocéliande qui retrouvait peu a peu son calme nocturne.

Je me sentis chuter a toute vitesse dans un vide terrifiant mais quelque chose détourna mon attention Ce fut rapide, d'une vitesse incomparable et pourtant assez lent pour que je puisse saisir l'instant. J'avais l'impression que le temps faisait remonté des souvenirs en moi par moments.

Ce jours la, Kay avait perdu une flèche dans la foret en disant que c'était de ma faute, et il m'avait obligé a aller la cherché. Je n'étais rentré que tard et lorsque j'avais pé le pieds au château, le Seigneur m'avait disputé.

« Moustique ! Qu'est ce qui t'as pris d'aller de balader tout seul dans les bois pour nous tourmenter ! »


« Je m'excuse seigneur, mais je voulais simplement... »

« Je me fiche de tes excuses ! Tu auras quatre mauvais points, quatre heures de plonges supplémentaires tu entends ? »


« Mais seigneur ! »


« File ! Vas voir la cuisinière espèce de bon a rien ! »




Je revis ce jour ou, après avoir franchis les lourdes portes de bois de la salle du trône, j'avais du traverser ce couloir de courtisans qui me fixaient tous avec un air intrigué. Ils ne c'étaient pas attendu a ce que je soit si frêle pour un garçon d'une dizaine d'années. Je me souviens l'avoir vue a l'autre bout du couloir, qui me fixait avec son air noble et cette majesté qui se dégageait de sa personne. Il c'était levé et avait descendu les marches de pierre qui nous séparaient pour venir m’accueillir. Le moment ou il m'avait pris dans ses bras avait été l'un des plus fort de ma vie, jamais je ne l'oublierai, mais rapidement, cette scène fut remplacé par une autre qui avait eut lieu il n'y avait pas si longtemps de cela.



Un cavalier couvert de poussière et de sueur était entré dans l'enceinte du château au galop et a peine son cheval c'était il arrêté que la pauvre bête c'était presque effondrée et ne tenait sur ses jambes tremblante que par miracle. Mais le cri que le messager poussa en suite devait nous choquer bien plus que cela.

« Le Roi a disparu ! »

Les courtisant et les servants c'étaient arrêté a son entrée et en entendant ces paroles, ils furent comme pris de frénésie et se mirent tous a parler, a crier, a lui poser mile et une question, a s'éloigner... La panique régnait sur le château.


Je sentis soudain un choc dans mon dos comme si je tombais dans un tas de feuilles. Pourtant, a ma surprise, ma chute ne s’arrêta pas la bien au contraire et je continuais de tomber jusqu'à avoir l'impression de tomber dans un lac glacé … impression qui fut rapidement dissipée lorsque ce fut une herbe moelleuse que je percutais avant de continuer... Jusqu’à ce que j'aperçoive des arbres dont les cimes se tendaient vers les nuages. Ce fut un sol dur et inégal qui stoppa finalement ma chute en me coupant le souffle, avant de me faire perdre connaissance.

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Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Regina Mills

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| Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine

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[Fe] L'Héritier - Evènement #71 _



________________________________________ 2016-08-28, 23:26









L'Héritier

Regina et les autres



On était le 15 septembre. Cela voulait dire que c’était la rentrée des classes. Henry était à l’école et la maison…elle était bien vide. Enfin y’en avait un au moins qui me rappelait tous les jours et même la nuit qu’il était là en me donnant de sacrés coups de pied. Pas que je sois mécontente d’être enceinte, mais bah je me dis qu’avant de passer à l’acte avec le Prince des Voleurs qui s’est tiré, j’aurais dû y réfléchir à deux fois. Enfin bon, on est pas là pour parler de mes problèmes d’engrossiment non ? Même si j’aurais beaucoup à dire là-dessus, rien que concernant mon dressing…Pardon je m’égare. Donc on est le 15 septembre et je viens de déposer Henry à l’école.

Arrivée à la maison, je retire mes ballerines et m’assois sur le canapé, respirant longuement. Sept mois de grossesse, je commençais à avoir vraiment mal au dos mais c’était je crois bien le moment le plus compliqué puis après ça irais mieux, enfin c’est ce que j’ai lu dans les magazines pour femme enceinte. Pour reparler de vêtements, vu le stade avancé de ma grossesse, adieu les belles robes moulantes et les chaussures à talons, non je me retrouvais vêtue de jean et de chemisier et de ballerines mais bon, je gardais ma classe naturelle donc, ça allait. Après tout, je suis une reine, ma classe est innée -note à Dégout si tu lis la mission : si je suis classe, dis pas le contraire- Mais alors que je regardais l’horloge murale, je remarqua rapidement que le temps passait lentement et que je commençais littéralement à voir le temps passer à une vitesse trop lente à mon goût.

L’heure d’aller récupérer le courrier arriva. Aussi, je me leva, durement mais avec courage et me rendis jusqu’à la boîte aux lettres avant d’en retirer de la pub comme habituellement et une lettre, le papier était étrange. Une fois à l’intérieur du Manoir et le journal récupéré, je posa les clés dans le bocal sur la table et m’asseya à nouveau sur le sofa avant d’ouvrir la lettre et lu rapidement ce qui était annoté :

La Treasure Party de Storybrooke 2016 est lancée !
Qui saura retrouver le trésor enseveli dans la ville ?
Personne n’est jamais parvenu à résoudre l’énigme…
Peut-être n’attendait-elle que vous ?

Pour savoir où vous rendre, voici le premier indice :
IVMWVA ELFH ZF XSZGVZF WV OZ YVOOV VG OZ YVGV

Bonne chance, chevaliers !

Une chasse aux trésors ? Sérieusement. Alors ça, c’était vraiment intéressant et puis, ça me ferait passer le temps. Je me saisis donc de la feuille et commença à me concentrer sur l’indice. Une bonne demi-heure, je finis par trouver la solution de l’énigme Rendez-vous au château de la Belle et la Bête. Après y avoir réfléchit un bon moment, je décida de m’y rendre, au moins ça me changerait des quatre murs du Manoir dans lequel je passe mon temps depuis mon retour de la Cité Perdue et surtout depuis le départ de Robin. Après avoir enfiler ma veste au dessus de mon chemisier blanc, je vérifia que j'avais dans mon sac mon paquet de cookies, mon portable et un mini tube de gel douche, parce qu'on sait jamais, c'est toujours utile -n'est ce pas Seb ?- et je me rends donc à ma voiture et démarre avant de me garer devant la forêt vu qu’apparemment, on devait passer par un sentier dans la forêt pour rejoindre le château.

Tout en marchant, je me demandais bien qui pourrait venir. Au moins, le temps était clément avec nous, il faisait beau bien qu’un peu gris mais au moins, on avait une température idéale. Ni trop chaud, ni trop froid, c’était ce qu’il fallait. Mais alors que j’avançais, je remarqua rapidement un jeune homme évanouie et je décida de me diriger vers lui pour essayer de l’aider, après tout, la chasse au trésor pouvait attendre un peu. Mais alors que j’arrivais vers lui, j’essaya par tous les moyens de le réveiller mais sans succès, pour la première fois, je ne savais pas quoi faire. Devais-je aller chercher de l’aide ou tenter de le réveiller ? Je restais là, à genoux à côté de lui, me demandant quoi faire et surtout, je ne l’avais jamais vu à Storybrooke, qui était-il et que faisait-il dans la forêt storybrookienne ?


Regina: 100%, en cloque de presque huit mois [Fe] L'Héritier - Evènement #71 3392629739
En possession de: Une boîte de cookie (en cas de faim sans doute [Fe] L'Héritier - Evènement #71 1139808870), son portable et un mini tube de gel douche [Fe] L'Héritier - Evènement #71 3392629739
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91237-l-amour-n-obeit-a-auc https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91251-black-is-my-color-liens-de-regina#1315427 https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t89853-never-be-enough-regina-and-the-other-s-links https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t89404-manoir-mills-quartier-nord https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t85397-le-roni-s-bar https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t80991-_rmills_


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[Fe] L'Héritier - Evènement #71 _



________________________________________ 2016-08-29, 17:19








A l'assaut du château !

« Ah c'qu'on est bien, quand on est dans son bain... »


La rentrée… C’était quoi ce concept du démon ? Qui aimait ça franchement. Personne. Qui a pu inventer une chose pareille ? En tout cas, je bénirais celui qui la désinventerai. Un nouveau héro parmi nous… Peut être que je pourrais la désinventer. Mais je suis déjà une héroïne, autant laisser un peu de lumière aux autres, sinon, ils se sentiront trop inférieur face à moi. Pauvre petits êtres humains. En tout cas, la rentrée, moi je m’en fiche. Ca fait maintenant quinze jours que je suis de nouveau en vacances ! Garder des enfants, non mais oh. Moi j’avais demandé à PARTIR en vacances, pas à accompagner des boutonneux dans un camp. Cet affront méritait une vengeance. Elle se préparait d’ailleurs dans le frigo de Louise. J’y avais caché des œufs qui étaient déjà surement périmé depuis quelques jours. Mais j’attendais qu’ils macèrent un peu pour que l’odeur soit à son paroxysme lorsqu’ils atterriraient sur la femme qui m’avait fait signer ce contrat.

En parlant de ça… Est-ce qu’ils étaient toujours bien dans le frigo ?! J’espérais que Louise ne les avait pas jeté. Ca faisait une semaine que je m’appliquais à les laisser pourrir de toutes les façons possibles. Ils étaient presque devenue mes enfants tellement j’en prenais soin ! Je serais une bonne mère en plus, demandez leur, aux œufs, je les traitais comme des rois. Sautant de mon lit, je m’étais dirigé d’un pas léger jusqu’au frigo pour y fourrer la tête dedans. Bon, cette fois, ce n’était pas pour piquer le reste du gâteau au chocolat de la veille que je n’avais pas pu finir à cause d’une indigestion… Mais bien pour prendre soin de mes petits œufs pourris.

Au fond, dans un coin du réfrigérateur, un petit tupper ware trônait, cacher derrière plein de chose. A l’intérieur, deux petites feuilles de sopalin pour rendre le couffin plus agréable ainsi que 6 œufs, dégageant une odeur absolument immonde. Bientôt, bientôt mon plan pourrait être mis à exécution… Même peut être maintenant ! Oh mais oui, qu’elle super idée !

- Figue, tu as reçu du courrier.

SPAFF

- AAAAAAÏÏÏÏÏÏEEEEUUUUUUHHHH !!

Surprise et pensant être seule, je n’avais pas entendu Louise rentrer dans la cuisine. J’avais donc sursauté, me cognant la tête contre l’étage du frigo d’au dessus. D’une main, j’avais attrapé la boite pour la cacher dans mon dos, et de l’autre de frottais ma tête en grimaçant. Ca fait mal ! Et en plus, j’allais avoir une bosse ! Le comble pour une miss monde comme moi. Louise sourit doucement, puis me tendit une lettre à mon nom. Oubliant presque instantanément la douleur, je me mis à sauter dans toute la cuisine en criant.

- OUAIIIIIS !! DU COURRIER !!! Tu vois ! Tu vois !! Je t’avais dis que des gens m’aimaient et que je recevrais plein de lettre !! C’est peut être un admirateur secret… JE VAIS LIIIIIIRE !!

Comme une fusée, je courrais dans ma chambre, sautant sur mon lit avant de poser la boite d’œuf dans mon sac. Qui pouvait donc m’écrire ? Encore un admirateur secret. Peut être que celui là m’emmènerait dans un endroit secret ? Ce serait trop bien ! Mieux que les autres qui m’avait quand même emmené dans des endroits plutôt craignos. J’arrachais l’enveloppe pour dévoiler le contenue de la lettre. Une mine déçue s’installa sur mon visage alors que je parcourais des yeux le carton. Pfeu.. C’était même pas une lettre pour moi. C’était encore un truc général pour toute la ville… Quoi que ! Louise ne l’avait pas reçu… Donc c’était une invitation pour une aventurière ! Une aventurière comme Fifi ! Et puis en passant, j’irais régler mes comptes avec l’autre manipulatrice qui m’avait fait travailler un mois comme un souillon. Pfeu, elle méritait bien plus que des œufs pourris.

Mais pour toute aventurière… Un attirail d’aventurier ! Fouillant dans les placards et dans les tiroirs de ma chambre, je finis par en sortir une paire de menotte… Ancien souvenir d’un de mes passages dans la police. Non pas en policière, mais comme suspecte régulière… Ainsi qu’un fouet. Bah quoi ? S’il fallait dompter des lions, j’étais prête au moins. Les chevaliers, c’était avec des lions non ? Ou peut être des chevaux. A voir.

Une fois prête, je pris mon sac et je me dirigeais vers la porte d’entrée.

- Tu sors ?

- Oui je vais… ! Ah bah oui ça c’est vrai… Je sais pas où je vais moi…

Ressortant le carton, mes yeux descendirent jusqu’aux dernières phrases, représentées par une énigme. QUOI ? UNE ENIGME ?! Mais nooon ! Pourquoi il faut toujours réfléchir pour devoir aller faire quelque chose de cool ! Et puis j’étais nulle en énigme. J’avais pas envie de réfléchir et puis… J’en savais rien ce que ça voulait dire moi toutes ces lettres.

- Dis, c’est où IVMWVA ELFH ZF XSZGVZF WV OZ YVOOV VG OZ YVGV ? C’est loin de Storybrook ? Haaaaan mais je sais pas moi trouver les éniiiigmes ! Dis tu veux pas m’aider ? S’il te plait s’il te plait s’il te plaiiiiiit ! Regardeeee elle est super dure et je veux participer à la chasse au trésooor moi !

- Mais oui, viens, on va regarder ça !

- Ouaiiiis ! Trop cool !

Je tendis la petite feuille à la jeune femme avant de me jeter sur le canapé et de poser ma tête sur mes mains pour la regarder. Elle était trop forte en énigme. A chaque fois que j’essayais de faire des mots croisés et que je ne trouvais pas un mot, elle le trouvait à chaque fois. Louise fronça un peu les sourcils, puis, seulement quelques minutes après… Je n’avais même pas encore eu le temps de commencer ma deuxième tablette de chocolat ! Elle me tendit le petit carton en me disant :

- Regarde, si tu inverses les lettres de l’alphabet, ça fait un message. Tu essayes ?

- Haaaaan mais je suis pas douée moiii ! Tu l’es plus que moi, tu veux pas le faire ?

- Cherche un peu, tu vas voir c’est simple.

Faisant la moue, je pris la feuille avant de me poser devant l’ordinateur, un crayon à la main. Rapidement, je l’allumais pour chercher sur google « Alphabet ». Quoi ?! Me jugez pas d’abord ! Une fois la recherche lancée, je partis dans les images pour afficher l’une de l’alphabet entier. Et pour chaque lettre, je comptais de part et d’autre de l’alphabet pour trouver les lettres. Au bout de… 2 minutes.. Non bon d’accord, au bout d’une demi heure, je sautais sur ma chaise, carton en main.

- RENDEZ VOUS AU CHATEAU DE LA BELLE ET LA BÊTE !!! Ouaiiiis j’ai trouvééé !! J’y vais ! J’ai une aventure à accomplir !!

- Figue attend ! Tu fais attention d’accord ? Tu regardes des deux côtés de la route avant de traverser. Et s’il y a beaucoup de soleil, n’oublie pas de mettre de la crème soleil ! Et surtout tu prends ton portable ! Si jamais il y a quelque chose, tu m’appelles, ok ?

- Ouiiii !! Oui d’accord j’y vais bisouuuuuuus !!

Je venais de passer la porte lorsque je me suis arrêtée brusquement pour faire demi tour et sauter dans les bras de la jeune femme en lui embrassant la joue. Avec un grand sourire, je lui fis au revoir de la main ensuite pour passer de nouveau la porte en quatrième vitesse. Je réajustais mon sac, prenant garde à ce qu’aucun œuf ne se casse. J’étais trop excité pour faire un détour pour jeter mes œufs. Je le ferais après la chasse au trésor. Elle attendrait bien. Et puis, comme ça, si je tombais sur un méchant, je lui balancerais dessus !

Sautillant, je me dirigeais d’un pas rapide vers la forêt pour rejoindre le château. Et puis, c’était un juste retour des choses, non ? Je retrouvais mon château. Enfin, ce n’était pas le mien, mais il me revenait, il fallait un château pour une princesse, non ?!

Alors que je chantonnais en avançant, je finis par trébucher sur un déchet surement laissé à l’abandon sur l’herbe de la forêt. Les gens laissaient trainer n’importe quoi dans cette forêt. Mon regard se posa sur un garçon, allongé par terre.

- Ah bah décidément, pour le coup, les gens laissent vraiment traîner n’importe quoi par terre.

Je relevais les yeux vers une femme, à côté de lui, à genou. Je lui fis un sourire, avant de reposer mes yeux sur le garçon inconscient.

- Salut ! Moi c’est Figue ! Tu viens pour la chasse au trésor aussi ? Il est mort où il a simplement trop bu ? S’il est mort, faudrait peut être cacher le corps, sinon, je penserais que tu l’as tué ! Eh mais… S’il a trop bu, moi j’peux le réveiller ! Je parle d’expérience ! Attend, laisse moi faire.

Faisant craquer mes doigts, je posais mon sac, avisant les œufs pourris. Non… Simplement en cas d’extrême urgence. Si je ne réussissais pas à le réveiller, je lui lancerais dessus. Et puis j’accuserais la brune. Comme ça, je m’en sortirais bien. Comme toujours. Alooooors comment le réveiller.

- Eh la belle au bois dormant, on roupille pas par terre, les déchets, c’est dans les poubelles ! Allé on se réveille ! Youhouuuuuuu !!

Posant mes mains sur ses épaules, j’avais commencé à le secouer dans tout les sens, sans beaucoup de réactions. J’aurais jurer l’avoir vu un peu bouger. Voir peut être geindre, mais comme je criais par dessus, je n’en étais pas totalement sûre. Bon.. Ca ne marchait pas.. Il allait falloir essayer autre chose. Mon regard se balada dans la forêt, avant de s’arrêter sur un bâton. Ah bah tiens, voilà qui allait être utile ! Je partis le chercher avant de revenir et de m’asseoir à côté de lui, avisant la brune.

- T’as déjà vu Raiponce ? Moi j’adore ce film ! Et tu te rappelles, dedans Pascal il rentre sa langue dans l’oreille de Flynn pour le réveiller ! Bon, je suis pas suicidaire, je vais pas faire ça avec ma langue. Mais avec un bâton, ça marchera peut être.

Brandissant le bâton et ignorant les protestations, je fermais un œil en sortant ma langue pour être sûre de viser le bon trou. –Bande de dégueulasse [Fe] L'Héritier - Evènement #71 2852471132 - Pour lui rentrer le bâton dans l’oreille. Bon, j’ai pas appuyé fort, je l’ai juste rentré jusqu’à ce que ça butte. Je ne voulais pas non plus le rendre sourd. Sinon je devrais crier pour me faire entendre et comme je ne crie jamais… Mais malheureusement.. Aucune réaction.

- Ah attend ! C’était dans l’oreille ou dans le nez ? Bof, au cas où…

Ressortant le bâton de son oreille, je tentais de le rentrer le bâton dans le nez, sans grande réaction non plus. Est-ce que je n’essayerais pas dans la bouche maintenant ? Non. Sinon, il allait vomir. Et puis, je n’avais pas envie d’être remplis de vomis. Il échapperait donc à l’expérience de goûter un bout de son oreille et de son nez. Rejetant le bâton au loin, je finis par m’asseoir sur lui, posant mes coudes sur mes genoux et ma tête sur mes mains.

- Bah quoi ? Je vais quand même pas poser mes fesses par terre ! C’est sale ! Il est pas super confortable et il pu un peu alors… Il sera surement honorer d’avoir pu servir de chaise à mon fessier.

Mon regard se posa sur le château, non loin de nous. Roooh… Est-ce que je le laisserais pas là, en mettant quelques feuilles dessous pour reprendre la chasse aux trésors ?! Non parce que, si quelqu’un d’autre le trouve, ça va encore piailler. Nooon on peut pas faire la chasse au trésor, non assistance à boulet en danger.. On annule.. Non, j’aurais plus vite fait de le mettre dans un coin. A moins que…

- Ooooh des fontaines… Mais je sans comment le réveiller !

Me relavant d’un bon, j’attrapais l’une de ses jambes pour le trainer jusqu’à la fontaine devant le château.

- Roh, t’sais que t’es lourd toi !

Une pierre par terre fit légèrement ricocher sa tête, sans grande blessure.

- Zut.. Bon, j’dirais que c’est pas moi, c’est pas grave !

Une fois à hauteur de la fontaine, je pris toute mes précautions pour être sûre de ne pas glisser dedans ou de me faire mouiller. Je soulevais le poids mort pour le poser sur le rebord. Une fois les épaules dessus, je le poussais de toutes mes forces pour le faire basculer à l’intérieur. Un gros « plouf » retentit, puis quelques bulles remontèrent à la surface. Me frottant les mains, je me reculais légèrement en regardant mon magnifique chef d’œuvre. A peine quelque seconde plus tard, l’eau remua et le garçon, réveiller… Ne me remerciez pas, je sais, je suis géniale ! En sortit en se débattant dans tout les sens.

- Udwhxhvshmvjcjdshwx ?!

- Oh, encore une énigme ?

Il finit par sortir la tête de l’eau en recrachant la moitié de la fontaine. Je fus déçue de ne pas voir un petit poisson ressortir par son nez… Mais on ne peut pas tout avoir. Un grand sourire sur le visage, je le regardais, un air angélique à s’y méprendre sur le visage.

- Oh bah c’est facheux, tu es tombé dedans tout seul ! Faut pas autant boire hein, la prochaine fois, tu ralentiras sur la vodka ! Sinon, moi c’est Figue !



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[Fe] L'Héritier - Evènement #71 _



________________________________________ 2016-08-29, 21:16








Higitus Figitus zumbabazing !

«A vos souhaits ? »



Storybrooke vrombissait d'un nouveau bruit depuis ce matin, l'agitation de la rentrée qui rajoutait une couche de vie à ce début de journée en plus de celles qu'il y avait habituellement dans une ville peu réputée pour son calme.
Alice sortit pour aller prendre le courrier, la température étant agréable, elle n'eut pas à prendre son écharpe dont elle avait la manie de toujours préparer malgré tout.
Parmis les couches de publicités qui inondaient sa boite aux lettres -le marché de cette ville si abondant serait toujours surprenant- se trouvait ne petite enveloppe différente, personnelle, qui n'avait en tout point rien à voir avec une publicité.

Elle l'ouvrit en revenant à l'intérieur, lisant au fil des pas sur l'allée l'énigmatique message surprenant et intriguant.

La Treasure Party de Storybrooke 2016 est lancée !
Qui saura retrouver le trésor enseveli dans la ville ?
Personne n’est jamais parvenu à résoudre l’énigme…
Peut-être n’attendait-elle que vous ?

Pour savoir où vous rendre, voici le premier indice :
IVMWVA ELFH ZF XSZGVZF WV OZ YVOOV VG OZ YVGV

Bonne chance, chevaliers !

Elle leva les sourcils, étonnée. L'on vivait tous pour la plupart sous la surprise à Storybrooke à chaque instant, mais toutes trouvaient le moyen d'être, à sa façon,... surprenante.

Lily, c'est pour toi ! Avait-elle rapidement pensé en premier lieu.
Puis s'était-elle souvenue d'un petit détail génant. Oh, oui...
Lily étant à l'hopital (bien qu'Alice avait du mal à croire que le monstre qu'elle y avait vu était Lily), si cette lettre lui était effectivement adressée, il y allait avoir un problème. Elle n'avait plus l'habitude de voir une maison vide, sans tornade humaine à l'intérieur.
Elle regarda la lettre, se résolvant finalement à laisser un petit sourire se dessiner sur son visage. En souvenir de toutes les expéditions dans lesquelles Tigrou les avait emmené, la chasse au trésor semblait bien amusante -et pour un tel évènement si mystérieux, peut-être allait-elle même le retrouver là-bas ?-.

Mais, là-bas où ?
Elle s'assit à son bureau, mit ses lunettes, prit un carnet et tenta de déchiffrer l'étrange code de lettres.
Elle passa de longue minutes là-dessus, essayant toutes les solutions, même étranges, qui lui passaient par la tête. Elle passait à chaque fois à côté de celle qui lui fallait.
Le temps passait, et elle ne réussit toujours pas.

Elle finit par envisager de l'aide, regardant son téléphone, pour finalement se décider à appeler une amie. Dis moi, tu me disais que tu connais deux petits malins ? J'aurai certainement besoin d'eux.

Une deuxième surprise vint s'ajouter à cette journée, lorsque la sonnette retentit à réplétion encore et encore, à peine quelques minutes après l'appel.
Elle n'eut le temps d'ouvrir la porte qu'au bout de la centième sonnerie certainement, stoppant deux jumeaux roux et très grands dans leur geste.
Bonjour ! Je suis...
Alice ? Bonjour Alice ! On adoooore le prénom d'Alice tu sais ?! On en connait une ! Même si on l'aime pas trop.
Nous c'est Derek et Duncan, mais on sait pas qui est l'quel !
Besoin d'aide ?

Et alors, les deux flèches qui avaient parlé à une vitesse surprenante étaient aussitôt entrés en passant à gauche et à droite d'Alice aussi rapidement que la jeune femme n'aurait jamais pu soupçonner.

Et bien... oui, j'aimerai résoudre une énigme, dit-elle en fermant la porte. C'est... quoi ? Fut-elle surprise en voyant sa main vide, étant persuadée d'avoir tenu le carton d'invitation dans ses mains en ouvrant.

Une chasse au trésor ! Reprirent alors les jumeaux depuis le salon.
A "IVMWVA ELFH" truc ?
Tu voyages dans un autre univers ! Génial !

Alice rigola. Mais non, c'est justement ça qu'il faut décoder.

Les jumeaux s'assirent alors, et prirent un crayon et le premier papier qui passait par là -à savoir un des magazines de pub qui avaient pris d'assaut la boite aux lettre- et se mirent à réfléchir avec une concentration surprenante, les yeux rivés sur le carton. Temps durant lequel Alice put remarquer qu'un de ces jumeaux avait en bandoulière une arbalète et ses 4 flèches, qui interpella la rousse.

La Belle et la Bête ? Géant !
Les yeux d'Alice s'illuminèrent. Vous avez réussi ?
Ouais, un truc avec l'alphabet, inverser et tout, on s'en fout. Tu as rendez-vous au château de la Belle et la Bête !
Supra-génial ! C'est trop dommage qu'on n'ait pas eu nos invitations ! T'es un veinarde ma p'tite -euh comment déjà ?- Alice !

Merci beaucoup, vous êtes incroyables !
On sait, c'est gentil, t'auras pas besoin de nous payer, fit Duncan avec un grand sourire ravi.
Enfin si y a un bout du trésor pour nous...

T'auras surement besoin de ça ! Tiens, on peut te la prêter !

Duncan se défit de l'arme qu'il avait avec lui pour la tendre à Alice qui leva les sourcils. C'est juste un chasse au trésor, je ne vais pas chasser des panthères !
Prends ça, y a des ogres dans la forêt.
Alice ria de nouveau. Je trouve ça surprenant que la ville n'ait eu aucun problème s'il y avait des ogres dans la forêt. Mais comment ça se fait que vous êtes armés d'une arbalète ? Vous comptiez trouver quoi chez moi ?
On rentre d'une mission giga-secrète. Duncan finit par enfiler à Alice l'arbalète sans lui demander davantage. Tu nous la rendra plus tard, allez, à bientot et bonne chance !

Et Alice resta là, désemparée, alors que la seconde d'après elle fut de nouveau seule, sans avoir réellement compris ce qu'il venait de se passer.
Elle alla poser l'arbalète sur la place passager de la voiture, décidant d'abord de ne pas l'emmener avec elle. Dans un sac, elle prit un grand paquet de chips ainsi qu'un spray au poivre anti agresseur qu'elle plaça dans une poche facilement accessible rapidement en cas de besoin.

Après avoir pensé que "château de la belle et la bête" était difficilement utilisable comme destination sur un GPS, elle demanda d'abord son chemin, et démarra la voiture pour se diriger sur le sentier qui menait vers la forêt.



Elle arrêta la voiture alors qu'au loin, le manoir se faisait déjà voir. De ce point là, il était déjà beau à voir, intriguant, quelque peu stressant pour Alice qui commençait enfin à appréhender le danger comme elle savait si bien le faire.
Elle s'apprêta à sortir de la voiture, regardant finalement l'arbalète en se souvenant de la bonne volonté des hyperactifs surprenants qui l'avaient aidé. Souriant, elle l'enfila finalement, sortant de la voiture avec son sac.

Et elle s'arrêta alors soudainement, alors qu'elle vit à travers les bois deux femmes, dont une trainant le corps inerte d'un garçon avant de le jeter dans l'eau. Tétanisée, Alice fut incapable de bouger, avant d'avoir une grand soulagement lorsqu'elle vit que l'intention était par là de réveiller le jeune homme et non de se débarrasser d'un corps meurtri.

Tout va bien ? Fit-elle alors en s'approchant.

Oh bah c’est facheux, tu es tombé dedans tout seul ! Faut pas autant boire hein, la prochaine fois, tu ralentiras sur la vodka ! Sinon, moi c’est Figue ! La remarque de Figue la fit sourire, elle qui avait tout vu.

Le pauvre doit être frigorifié, il faut l'aider !

Alice aida à l'extirper de la fontaine, alors que le jeune homme était totalement trempé, au point d'avoir le risque de devenir malade. Finalement, elle aurait certainement dû amener son écharpe.
Elles emmenèrent le jeune homme près du château, l'asseyant sur un banc, et lui donnant quelques secondes pour reprendre ses esprits, ce dont il eut du mal à faire.

Bonjour ? Je m'appelle Alice, finit-elle par dire avec un sourire rassurant. Comment vous appelez vous ? D'où venez-vous ainsi ? Elle s'arrêta là, se rendant compte qu'elle avait failli accumuler les questions ce qui risquait fort de le désorienter.

Mais elle vit à son regard que c'était le cas, il était manifestement perdu. Il regarda les trois personnes devant lui, leurs vêtements, leurs façons, qui devaient sans doute lui être surprenant au vu du décalage vestimentaire qu'il y avait alors.

Je ... Arthur. Mon nom est ... Arthur Pendragon, je viens de Camelot, dans le royaume de Bretagne.

Alice ouvrit la bouche en forme de "oh", comprenant alors quelque chose de surprenant. Arthur regarda Alice un instant, ce à quoi elle lui répondit par un sourire avant qu'Arthur ne détourne le regard. Où suis-je ?

Oh ! Hem... sir ? Arthur ? Alice ne connaissait que vaguement l'histoire arthurienne, plus ou moins, qui est racontée sur Terre. Vous venez de loin dîtes moi ! Vous voici à Storybrooke, une ville dans laquelle comme vous, les gens viennent de loin et vivent paisiblement, enfin, plus ou moins. Vous savez comment vous vous êtes retrouvé dans notre forêt ?

Il papillonna du regard, il semblerait qu'Arthur ne comprenne pas le sens de tous ses mots.
Storybrooke ? Il eut alors un regard bien surpris, intrigué. Votre foret ? Nous ne sommes plus a Brocéliande ?
Alice allait répondre, mais le jeune homme secoua la tête, comme pour reprendre ses esprits.
Non bien entendu..

Se rendant finalement réellement compte qu'il n'était pas chez lui, il regarda les trois femmes avant de reprendre. Je dois rentrer ! Il faut absolument que je retourne a Camelot... Pouvez vous m'indiquer le chemin et... Il avait dit ça quelque peu affolé, mais il finit rapidement par se reprendre. ... et me prêter une monture ?

Je crains fort que ça ne soit pas très simple pour rentrer, je pense qu'avec une simple monture, il vous sera impossible de le faire.
Elle s'arrêta, tandis qu'Arthur ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais s'avisa. Elle regarda Regina et Figue avant d'avoir une idée. On est venue ici pour un chasse au trésor dont on a reçu l'invitation. Voilà ce que nous chercherons ! Le moyen de rentrer chez vous ! Dit-elle alors avec un grand sourire.

Arthur eut de grands yeux ronds. Mais comment... Saviez vous que j'allais venir ?

Bonne question, c'était peut-être simplement une coincidence qui nous a mené vers vous, mais dans une ville aussi surprenante que Storybrooke, il est possible que quelqu'un savait que vous alliez venir. C'est peut être pour ça qu'il a demandé de l'aide. Pour vous aider ? Dans tous les cas, on peut tout de même tenter, n'est-ce pas ? On verra ce qu'il adviendra alors !

Je crains que ce ne soit pas possible... Personne ne savait que je venais ici, moi même j'ignorais que... Il s'arrêta soudainement, avant de reprendre. En tous cas je dois retourner a Camelot, alors si vous avez un moyen de me renvoyer chez moi, mettons nous en route.

Et bien, je suis sûr qu'il est possible de trouver quelque chose pour vous aider à Storybrooke ! Lui dit-elle en souriant de nouveau pour le rassurer. Alors on va vous aider, n'est-ce pas ? Fit-elle à l'intention du groupe dont d'autres étaient déjà arrivés.

  • L'arbalète des jumeaux et ses 4 flèches
  • Des chips
  • Du spray au poivre anti-agresseurs



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________________________________________ 2016-08-30, 12:27




C’est moi le roi !


La Treasure Party de Storybrooke 2016 est lancée !
Qui saura retrouver le trésor enseveli dans la ville ?
Personne n’est jamais parvenu à résoudre l’énigme…
Peut-être n’attendait-elle que vous ?

Pour savoir où vous rendre, voici le premier indice :
IVMWVA ELFH ZF XSZGVZF WV OZ YVOOV VG OZ YVGV

Bonne chance, chevaliers !

Le carton d'invitation tournait entre ses doigts depuis plusieurs minutes. Il ne savait même pas pourquoi il avait été chercher le courrier. D'habitude il se contentait de le laisser s'entasser dans sa boîte aux lettres. Les publicités commençaient même à ressortir pour le plus grand désespoir de sa voisine. Au début, elle venait tambouriner contre sa porte. Elle avait depuis longtemps abandonné l'idée voyant que rien ne changeait. Pourtant lorsqu'il était passé devant sa boîte le matin même, une enveloppe colorée avait attiré son attention. Pendant un instant, il avait eu le fol espoir d'y lire l'écriture de Maxine. Espoir vain bien évidemment. Il n'avait pas abandonné l'idée de pouvoir la retrouver un jour mais il s'était fait une raison. Même en retournant tout Storybrooke, il n'avait aucun moyen en sa possession pour la faire revenir.

La chose qui l'avait empêché de réduire le bout de carton en bouilli était une espèce d'intuition. Il y avait un trésor à trouver. Peut-être que cette quête était encore l'un de ces trucs tiré par les cheveux. Le genre de chose que Maxine aurait faite et où elle se serait encore retrouvée dans le pétrin. Peut-être y aurait-il un espèce de portail cette fois aussi ? C'était complètement irrationnel et irraisonné mais l'idée avait germé dans son esprit. Et au pire, il ne trouverait rien, rentrerait chez lui déçu. Ce ne serait qu'une déception de plus. Et au moins, il ne resterait pas enfermé chez lui pour une fois. Il attrapa donc un crayon et commença à réfléchir sérieusement à l'énigme présente sur l'invitation. Il ne mit pas longtemps à la trouver. Il rassembla quelques affaires. Une bouteille de vodka pour commencer. C'était toujours utile ce genre de chose. Il trouva un porte-clés représentant un Cerbère dans l'une de ses poches et esquissa un sourire amusé avant de le remettre dans sa poche. Et il glissa un poignard dans la poche intérieure de son blouson. Savait-on jamais. Il se concentra ensuite sur le château de la Belle et la Bête.

En un claquement de doigt, il y était. Il laissa son regard parcourir le parc avant de s'arrêter sur un attroupement. Il observa en silence une jeune fille laisser tomber dans une fontaine un gamin visiblement inanimé. Un léger sourire amusé se dessina sur ses lèvres lorsqu'il entendit la brune dire au blondinet de faire attention. Il ne savait pas pourquoi mais il l'aimait déjà cette gamine. Il s'approcha en silence du petit groupe qui venait de se former et retint un soupir exaspéré en constatant qu'il était le seul homme. Deux gamines, un gamin et une femme enceinte. Il allait être aidé avec ça tiens.

Il laissa à la rouquine le soin d'emmener le gamin trempé s'asseoir sur l'un des bancs du parc. Il écouta d'une oreille le gosse se présenter avant de froncer les sourcils. Arthur... Camelot... Il avait déjà entendu ça quelque part... Une série à la télé il lui semblait. Un truc avec une épée magique et un magicien Merlinpinpin ou un truc du genre. Il haussa les épaules et laissa la rousse continuer à poser tout un tas de questions à Arthur qui semblait complètement à la ramasse. Les rois c'était quelque chose de complètement dépassé de nos jours. Toutefois son discours le laissa un moment perplexe. Il affirmait avoir disparu dans la forêt de Brocéliande. Cela ne voulait dire qu'une chose. Il avait utilisé un portail magique ou un truc du genre. Il fallait donc qu'il emprunte cet espèce de portail et peut-être qu'il arriverait à Wonderland. Il pourrait peut-être retrouver Maxine de cette façon. Il esquissa un demi-sourire alors qu'il tendait sa bouteille de Vodka au gamin.

"Tiens cul sec, ça va te faire du bien !"

Il fixa ensuite les alentours avant de récupérer sa bouteille. Il était prêt à l'aider mais peut-être faudrait-il d'abord passer par le château ? L'idée des chevaux n'était pas complètement nulle.

"Bon... On est tous d'accord qu'il faut le renvoyer chez lui... Le truc c'est de savoir comment... Y a bien des bibliothèques dans les châteaux non ? Ou au moins des passages secrets avec des trucs bizarres dedans... Je propose qu'on aille tous là-bas et qu'on décide de ce qu'on fait après."

Il posa un regard sur le petit groupe et hocha la tête. De toute façon, il ne leur laissait pas le choix.

"Accrochez-vous à moi."

Il tendit le bras et une fois que tout le monde l'ait agrippé, après moult protestations et questions et qu'il dut grogner pour les forcer à poser ne serait-ce qu'un doigt sur lui. Il se téléporta avec le petit groupe dans le Hall du château.

"Y a plus qu'à trouver une porte magique maintenant..."

Il sentit le poids des regards sur lui et tourna la tête vers eux en grimaçant.

"J'ai oublié de me présenter c'est ça ?, il poussa un soupir. Je suis Cerbère."

Un léger sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne se retourne vers les marches imposantes du château. Un homme venait d'ailleurs d'apparaître devant eux et il ne semblait pas d'humeur particulièrement charmante.




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[Fe] L'Héritier - Evènement #71 _



________________________________________ 2016-08-30, 18:31






Les ennuis débarquent...


C’était pas exactement la bonne journée pour venir m’enquiquiner. En soit, ça ne ne l’était jamais vraiment, mais celle-ci plus que les autres. Belle disait que je m’étais levé du pied gauche, ce n’était peut-être pas totalement faux vu que j’avais déjà brisé deux tasses et une assiette en voulant simplement débarrasser la table. La prochaine fois, je laisserais ça à Mrs Samovar plutôt que de vouloir être sympathique ! Bon j’avais mis les morceaux dans l’évier, il ne fallait pas pousser non plus, et j’avais soigneusement éviter de marcher dans les trucs en verre qui jonchaient le tapis. Je n’allais pas baisser ma royale personne pour récupérer des trucs là-dessus ? C’était où nous mettions les pieds ! J’avais quelques limites à ma sympathique bonté, et puis cela permettait à la gouvernante d’avoir un peu de travail ; depuis que nous n’étions plus dans mon royaume mais dans ce monde, il y avait bien moins de choses à ranger ou organiser pour elle. J’étais persuadé qu’elle s’ennuyait quand même un peu, cette vieille branche.

Passant dans l’entrée, mon œil fut attiré par une enveloppe rose, le genre rose bien rose, qui trônait docilement sur l’un des meubles. Qu’est-ce que c’était que ça encore ? Mrs Samovar aurait-elle oublié son courrier du cœur, ou bien Belle aurait-elle reprit son activité de journaliste – oui, elle m’avait parlé de ça. En tout cas, je l’ignorais royalement. J’avais beau faire partie de la police de Storybrooke depuis quelques mois déjà, ce n’était pas une raison pour que je devienne un détective ou ce genre de trucs un peu trop lourds. Les gamines avaient l’air d’adorer ça mais moi, si c’était pas pour attraper quelques crétins et leur rabattre leur caquet quand ils parlaient de manière fort peu polie, ça ne m’intéressais pas. Pour preuve, je ne comprenais même pas la passion de mon amie pour les romans policiers… Est-ce que je cherchais des assassins dans des pages moi ? De toute manière, je ne savais plus vraiment lire.

J’eu à peine tourné les talons que j’entendis un « POF » survenir dans le hall que je venais de quitter, suivi de plusieurs soupirs et exclamations que je ne connaissais pas. Qu’est-ce que… Revenant en arrière, j’eu la très nette et mauvaise surprise de découvrir tout un attroupement de petits villageois au milieu de la pièce ! Les yeux agrandis sous la surprise, je fronçai rapidement les sourcils en réalisant que je n’avais aucune idée de qui étaient ces gens ni d’où ils venaient. Et, surtout, qu’est-ce qu’ils faisaient tous chez moi ?! Je n’avais pas le souvenir d’avoir invité qui que ce soit ! Encore moins depuis que nous étions revenus de notre épopée en Colombie et que je savourais un peu de ma tranquillité retrouvée ?

Mes yeux passèrent de l’un à l’autre sans parvenir à mettre un seul nom sur un visage. La vieille un peu ronde me disait un truc et la gamine brune était déjà passé chez moi un jour où il y avait Maxine… Un truc avec une sphère rouge et blanche je crois. La rouquine en revanche, aucun souvenir. Et au milieu de tout ce petit tas de paysans mal léchés, une figure que je fini tout de même pas reconnaître : Terrence. Ce cabot un peu trop envahissant mais qui avait le mérite de frapper fort et de partager une passion commune pour la mécanique des motos. Cela faisait un long moment que nous ne nous étions pas croisés et… Non mais, pourquoi est-ce que je dérivais ?! Il y avait des manants chez moi et je pensais à une sortie en plein air !

« Quelle diablerie est-ce ceci ?! »

Et en disant cela, je m’adressai à mon « ami » qui allait rapidement ne plus en être un s’il commençait à débarquer n’importe quand avec n’importe qui. Tiens d’ailleurs, qu’est-ce que c’était que ce tas de frippes qu’il portait sur le dos ? Me décalant d’un pas, je découvris qu’il s’agissait d’un garçon grand mais pas très épais à l’air endormi en plus d’être… Trempé ?

« Tu l’as pêché où celui-là ? Mrs Samovar ne va sûrement pas apprécier que vous trempiez son précieux tapis. » Comment osait-il se présenter ainsi vêtu devant moi ? « Vous avez plongé dans une fontaine ou quoi ? »

Si j’avais su… En tout cas, ils n’étaient pas les bienvenus ici ! C’était clair, net et précis comme de l’eau de roche, je ne voulais pas de cet attroupement chez moi. La dernière fois que j’avais eu affaire avec des individus de cette ville, j’avais été expédié en plein désert avec un génie toqué pour finir sur des tapis volants. Oui, moi même j’avais cru avoir un peu trop bu avant de revenir à la vie dans la maison d’une rousse pas très commode. L’avantage au moins était qu’il n’y avait pas Maxine dans le lot, ça promettait toujours de partir dans le n’importe quoi quand elle était là cette gamine. D’ailleurs, où était-elle ? Cela faisait bien longtemps que je ne l’avais pas eu sur le dos ou qu’elle ne m’avait pas emmené acheter je ne savais quelle babiole dans un magasin. Depuis que j’étais parti en voyage en réalité.

Bras croisés et l’air franchement peu avenant, je contournai le petit groupe pour me diriger vers la lourde porte, que j’ouvris.

« La seule porte magique de ce château, c’est celle-ci qui vous indique la sortie. »

Je pointais mon index en direction des jardins, au cas où ils n’auraient pas compris que je les invitais à dégager le plancher avant que je ne les y jette moi-même. Pas de magie à l’intérieur et sûrement pas de villageois pouilleux dans mon entrée ! J’avais quand même une dignité à respecter et une certaine image de l’endroit pour qu’il reste suffisamment digne.

Je croisai le regard de Terrence, hésitant un instant à lui proposer de rester, mais me ravisant rapidement. S’il voulait adopter d’autres gamins, libre à lui, mais je n’allais pas l’aider à faire une sélection. Il prenait le plus fort et basta, celui capable de taper sur les autres sans se laisser abattre, et le tour était joué ! Pourquoi s’enquiquiner à se promener avec une troupe entière ?

« Dehors. » Insistai-je. « Pas de visiteurs intempestifs, par Saint-George ! »

Il fallait que j’en attrape un pour leur montrer l’exemple ou ils préféraient un dessin ? Je m’avançai d’un pas et saisi sans ménagements le bras de la plus âgée pour la guider vers la sortie. Bon, doucement quand même parce qu’elle avait l’air d’être enceinte – sérieux, il n’existait pas un âge où ce genre de choses s’arrêtait ? – et que je ne voulais pas me coltiner son marmot sur les bras si jamais elle le pondait aujourd’hui. En tout cas, je l’amenait jusqu’au perron et la plantait là, me retournant vers le reste du groupe.

« Suivez donc l’exemple, tout le monde dehors. »

Je m’apprêtai à en attraper une autre lorsque je remarquai une autre enveloppe, toute aussi rose criard que la première, sur ma porte. MA porte. La porte de MON château. Qui avait osé mettre ça là s’en m’en informer ?! Elle n’indiquait pas d’adresse, seule une sorte d’épée noire était dessinée dessus pour tout indice. A tout les coups, c’était une de leur idée !

« Que fait cette chose ici ? »

Et ils avaient intérêt à me répondre ! Surtout que je décrochai l’enveloppe pour l’ouvrir, révélant une carte avec une écriture illisible dessus. Je discernai quelques lettres sans être capable d’en comprendre le sens. Et en plus on se moquait de moi ?! Qui osait donc avoir l’outrecuidance de se jouer de ma personne ? Qui avait décidé de me pourrir encore plus la journée qu’elle n’avait déjà commencée ? Si Terrence n’avait pas une excellente raison de la présence de ce môme dans son dos et de son petit harem personnel, je risquai de franchement lui faire avaler une clef à molette dès que j’en aurais trouvé une.


Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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________________________________________ 2016-08-30, 23:14









L'Héritier

Regina et les autres


Bon dieu Regina, quand apprendras-tu à ne t’inquiéter que pour toi-même ? Mais tu es vraiment déprimante. Et dire que tous ses efforts furent vains. Je me mords les lèvres fortement. Depuis mon retour de la Cité Perdue, il était clair que je m’emportais plus facilement, la limite entre moi et la méchante reine était plus que mince, à dire vrai, il suffisait de pas grand-chose pour totalement m’irriter mais ça, y’a que moi qui peut le savoir. Fin bref, tout ça pour dire que j’étais à genoux à côté d’un gamin qui n’avait pas grand-chose à faire dans ma forêt. Comment ça ce n’est pas ma forêt ? Bah si justement, c’est ma forêt parce que c’est moi qui suis la créateuse de la malédiction, non mais oh, c’est moi qui ait tout fait toute seule et dit pas que les arbres étaient là avant parce que sinon je te fais bouffer ma boule de feu par les trous de nez.

« Bon sérieusement ? Machin tu veux pas te réveiller ? »

L’usage de la parole ne fonctionnait pas et les hormones commençaient littéralement à jouer avec mes nerfs. C’est d’ailleurs ce moment précis que choisis une tornade brune pour faire son apparition, manquant littéralement de s’étaler de tout son long sur le sol si elle n’avait pas remarqué le gamin endormi ou évanouie, c’est comme au subway, c’est toi qui choisit. Je répondis à la tornade littéralement gauche par un sourire et finis finalement par lui répondre :

« Moi c’est Regina. Oui, j’étais en route pour la chasse au trésor mais je suis tombé sur le roupilleur. Et non, il n’est pas mort, enfin je crois pas. Il était déjà comme ça quand je suis arrivée. »

Mon esprit venait littéralement de tilter que la brune au nom de fruit, d’ailleurs Figue c’est vachement dur à porter comme nom, m’enfin bon, elle venait de me dire qu’elle était capable de le réveiller. Je me relevai avant de m’adosser contre l’arbre qui me faisait dos et ne quittais pas la jeune femme des yeux. La jeune femme commença à le secouer lourdement. Sérieusement ? Elle comptait le réveiller comme ça ? Elle était encore plus naïve que ma belle-fille ou je rêve ? Je soupirai avant de lever les yeux au ciel :

« Je ne veux pas dire mais je crois pas que tu réussiras à le réveiller comme ça, enfin après je dis ça, je dis rien. »

Raiponce, oui j’avais déjà dû le voir. Si, oui je crois que je l’avais déjà regardé une fois. Pascal ? Ah oui c’était le lézard vert. Ah non c’est un caméléon je crois. Elle allait littéralement lui mettre un bâton dans l’oreille ? Bon après, si ça l’amuse. Je restais là à la regarder faire. Mais comme je m’en doutais, il n’y eu aucunes réactions mais elle finit par lui fourrer dans le nez.

« Yerk » répondis-je simplement.

Elle finit par jeter le bâton au loin et elle s’installa sur lui. Sérieusement ? Je l’ai regardé, littéralement surprise mais bon, elle avait de la répartie. Je me contentai d’un nouveau leuvement d’œil au ciel avant que la plus jeune ne remarque les fontaines vers le château. Non sérieusement ? J’avais compris son idée mais je ne sais pas trop pourquoi, je sentais qu’elle allait littéralement faire une connerie mais j’eu apparemment pas mon mot à dire vu qu’elle était déjà vers la fontaine.

« Eh mais attend moi ! » dis-je avant de me diriger en vitesse vers la fontaine.

Je restais en arrière, comme ça, s’il claquait à cause de l’eau qui devait être gelée, ça ne retomberait pas sur moi mais sur la tornade brune. Mais apparemment, les petites bulles à la surface acquiesçaient le fait qu’il allait remonter. Je m’approchai lorsqu’il sortit de l’eau, une fois qu’il eut recraché les trois quarts, il ouvrit la bouche et exprima quelque chose de complètement incompréhensible. Figue commençait littéralement à me désespérer et ça ne faisait même pas dix minutes que je la connaissais. Achevez-moi ou je vais finir par la noyer.

« Je m’appelle Regina. » dis-je au jeune homme avant qu’on ne l’aide à sortir de l’eau.

Une rouquine arriva à son tour, mais ça allait être bientôt un attroupement ou quoi ? Y’avais pas marqué Auberge Mère Thérésa sur les arbres si ? Fin, la rousse que je ne connaissais ni d’Adam, ni d’Eve nous aida à extirper le gamin de la fontaine et on mena le gamin jusqu’à un banc pour lui permettre de reprendre ses esprits. Je me tournai vers la rouquine. Elle s’appelait Alice ? Bon moi, je m’étais déjà présentée alors je n’allais pas le faire une deuxième fois parce que sinon, elle allait croire que je commençais à perdre la boule. Pas à mon âge voyons. J’ai que…oh non mais je suis super vieille en fait, j’ai … 300 ans. Je reportai mon attention sur le jeune homme qui se présenta comme Arthur Pendragon. Arthur Pendragon ? Je fouillai dans mes souvenirs et ça finit par faire tilt. Arthur comme celui de Camelot ? Alors c’était lui le Roi de Camelot ? Ce gamin ? S’ils vont chercher les Rois dans les crèches maintenant, on est pas sorti de l’auberge. Je me mords la lèvre. S’il venait de Brocéliande et qu’il s’était retrouvé à Storybrooke, c’est qu’il avait dû passer un portail. Je ne dis mot et laissa la rouquine parler avant de faire un signe positif de la tête :

« C’est une idée qui se tient. » répondis-je lorsqu’elle proposa de lui trouver une monture vue qu’on était venue pour une chasse au trésor.

Enfin bon, c’était bien beau de lui trouver une monture mais il n’allait pas aller très loin à cheval, s’il venait de Brocéliande, il fallait qu’il passe un portail et …bah y’en a pas à Storybrooke enfin pas à ma connaissance en tout cas. Bon après, la ville cache d’innombrables secrets donc ça peut toujours être probable. Je fis un nouveau signe de la tête mais ne répondis rien. Bon au moins, ça allait nous faire une occupation. Objectif de la journée ? Aider Sir Arthur de la Crèche de Camelot à trouver une monture.

Et voilà qu’un autre homme sortit de dieu seul sait où venait de nous rejoindre et il tendait une gourde à Sir Arthur de la Crèche de Camelot ? Bah après, ce n’est pas mon problème, le gamin est assez grand pour savoir s’il a le droit de boire ou pas. Puis l’homme en question mis en avant la question du château de la belle et la bête. La bibliothèque ? Les passages secrets ? C’était toujours un truc à tenter et de toute manière, ce n’est pas en restant à blablater qu’on allait faire avancer les choses. Bien que je n’eusse pas confiance à cent pour cent, je finis par poser ma main sur le bras de l’homme, j’aurais pu me téléporter moi-même mais bon, c’était proposé si gentiment. Je n’eus pas le temps de protester qu’on se retrouvait dans le hall du château.

Trouver une porte magique ? Sympa le plan mais déjà, s’il pouvait se présenter, ce ne serait pas mal. Cerbère ? ça ne me disait rien ce nom-là. Je levai le regard vers lui avant de finalement reprendre, toujours en le regardant fixement :

« Moi c’est Regina. »

On se tourna vers les marches imposantes du château et je levai le regard avant de voir la stature d’un homme qui n’était semble t’il pas attendue dans notre plan. Bon, j’avais bien compris qu’il s’agissait du propriétaire des lieux, donc de la Bête sans aucun doute. C’est fou mais je le pensais un peu plus poilu. Je fronçai les sourcils. Nous ? Des visiteurs intempestifs ? Non mais il veut goûter à mes boules de feu lui aussi ? Il venait d’ouvrir la porte d’entrée et il m’avait pris par le poignet avant de m’amener dehors. Mon regard se faisait mauvais et féroce, non mais il pensait réellement qu’il pouvait me donner des ordres ? Je rappelle aux incultes que je suis la Reine et qu’on doit m’obéir…oui bon d’accord, on est chez lui mais bon quand même, on me doit le respect. Et apparemment, il venait de trouver une enveloppe rose criard, c’était tout ce qu’il y a de plus hideux mais ce qui m’intriguait, c’était l’épée noire qui était dessinée dessus.

« En tout cas, elle vous est destinée. Y’a votre nom dessus. » dis-je simplement.

Je m’empare de la lettre, l’arrachant presque des mains d’Adam et lui lance un regard hautain avant de finalement reprendre :

« Je crois bien que vous pourriez être courtois et nous aider avec le gamin, il n'est pas de...il vient apparemment de la forêt de Brocéliande et il s'est littéralement paumé. Il ignore comment il a atterri à Storybrooke et ce n’est pas en nous foutant dehors que ça changera les choses parce qu'au cas où vous ne le sauriez pas, on a tous reçu une lettre dont la réponse à l'énigme nous menait dans votre château pour y faire quoi ? Je n’en sais rien mais il est hors de question que je vienne pas en aide à ce gosse et si celui qui nous a envoyé les lettres voulaient qu'on soit là, c'est pas pour faire du tricot. »

Et toc. Bon apparemment, il était toujours aussi grincheux qu’au début. Et je rêve où il est littéralement en train de me toiser de la tête aux pieds.

« Courtois ? Aider ? » Et c’est qu’il les répète en me toisant en plus. Non mais pour qui se prend t’il ? « Les moins courtois, c'est vous en venant poser vos pieds dans un endroit où vous n'avez pas été invités. Violation de propriété privée, ça vous parle ? »

Je relève mon regard et respire looooooonguement avant de le regarder droit dans les yeux :

« Vous êtes un véritable idiot insensible ! » répliquais-je bien que je pensasse des choses plus odieuses que je me retins cependant de lui dire. J’avais une réputation à tenir. Si, ne dites pas le contraire.

Adam qui allait apparemment répliquer me fit remarquer que son nom était écrit derrière la lettre que je tenais en main, un mot lui était apparemment adressé. Un sourire naquit sur mes lèvres et je finis finalement par trouver le mot avant de finalement le lire, me moquant complètement de savoir son avis :

« Cher Adam, navré pour le désagrément que cette chasse va vous causer, mais il en est de la survie de notre monde. Camelot a besoin de son roi. Et vous possédez ce qui nous permettra de le retrouver. Jouez le jeux ;) »

Mon sourire s’agrandit avant que je ne lève le regard vers Adam et ne réplique suite à la lecture du mot :

« Il semblerait que le destin en ait décidé autrement. Que vous le vouliez ou pas, vous allez devoir nous aider à ramener Arthur à Camelot. Mais ne vous inquiétez pas, je veille au grain. »

Une boule de feu naquit dans ma main, je le laissai la regarder quelques secondes avant de l’éteindre en soufflant dessus et repris rapidement :

« Alors Monsieur je me prends pour un grand méchant, on ne va pas rester sur le palier toute la journée si ? »

C’est en tournant le mot que je remarque une nouvelle énigme. Je regarde Adam avant de tourner le regard vers les autres membres du groupe. Finalement, le vieux grincheux nous avaient fait rentrer à l’intérieur, si Adam, tu ne dis pas le contraire ! Je me dirigeai vers le groupe, le mot en main avant de le tendre à la tornade brune, histoire de voir si elle avait un minimum de jugeote :

« Tiens, toi euh… Framboise. Ah non pardon Figue. Je veux voir si t’as un peu de jugeote. Y’a une nouvelle énigme à résoudre. »

Elle me prit le mot des mains et commença à lire l’énigme. Et c’était repartit pour un tour.

Chanceux chevalier, tu es parvenu au delà de la première épreuve ! Félicitations !
Te voilà donc face au second indice, qui t'indiquera où continuer ta quête :

1000.3 / 3.4 / 20.1 / 3.2 / 2.2

Regina: 100%, en cloque de presque huit mois [Fe] L'Héritier - Evènement #71 3392629739
En possession de: ♕ Une boîte de cookie (en cas de faim sans doute [Fe] L'Héritier - Evènement #71 1139808870)
♕ Son portable
♕ Un mini tube de gel douche [Fe] L'Héritier - Evènement #71 3392629739
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[Fe] L'Héritier - Evènement #71 _



________________________________________ 2016-08-31, 12:26


L'Heritier
Arthur & beaucoup de monde



Le réveil fut brutal. Pendant une seconde, je me crus de nouveau au château du seigneur Antor et m'attendais presque a voir Kay face a moi, un seau a la main. Quelle fut ma surprise lorsque je m'aperçut qu'a la place de mon frère de lait, se trouvait une jeune femme brune dans un étrange accoutrement, accompagnée d'autres femmes. A moitié noyé, je m'accrochais au rebord de la fontaine en tentant de reprendre mes esprits. Une douleur a la tête me lançait et m’empêchait de m'éclaircir les idées. Il devait s'agir d'une princesse étrangère et de ses suivantes, leurs tenues ne correspondaient a aucuns de celles que j'avais pu voir au royaume. Et puis aucunes femmes ne devaient porter de culotte ! Ce vêtement était réservé aux hommes, j'avais réellement du mal a me faire a cette idée, bien que ce ne soit pas le point essentiel de ce qui m'arrivait.
La rousse devait être une suivante puisqu'elle portait une arbalète. Mais qui lui avait laissée entre les mains ? Au palais les hommes disaient toujours qu'une femme ne devait savoir manier que le crochet et encore. D'autant que les arbalètes étaient des armes particulièrement difficiles et longues a recharger. Quand a la jeune fille du nom de Figue, elle n'était clairement pas assez distinguée pour faire parti de la noblesse. Il ne devait s'agir que d'une simple paysanne qui avait réssament été nommée dame de compagnie. Ou peut être servirait elle de nourrice a l'enfant de la troisième femme !

De toutes façons, les douleurs a la tête m’empêchaient de penser convenablement, et rapidement, on me transporta a l'écart de la fontaine pour me questionner.

Visiblement je n'étais plus a Brocéliande.. Et soudain, la mémoire me revint. La voix en moi, le portail... Oui, peut être m'avait on guidé jusqu'ici, peut être qu'une personne était au courant de ma venue ! Cela semblait logique même si je me demandais qui pouvait bien avoir orchestré cela. Pourquoi voulait on m'empecher de retourner a Camelot ? Pour profiter de la faiblesse du pays en ces temps de trouble ? C'était possible...

Un homme apparut devant nous me coupant dans mes pensées, certainement l'un des garde qui escortait ces femmes, bien que je le trouvais peu armé. Il me tendit une bouteille que je fixais un instant sans comprendre. De l'eau ? Je bataillais un instant avec le bouchon sans avoir la force d'écouter la conversation en même temps. Comment cela fonctionnait-t-il ? Je ne voyais ni liège­ ni cire... et pourtant cet ingénieux système fonctionnait ? Il fallait le croire, et lors-qu’enfin je retirais le bouchon, une odeur forte agressa mes sens et me tourna la tête. Par curiosité, j'approchais le goulot de ma bouche et fit tremper mes lèvres dans le liquide qui m’arracha une grimace.. C'était plus fort que ce a quoi j'étais habitué et j'éloignais rapidement la bouteille qui me fut reprise.

Au final, ces gens proposaient de m'aider -enfin c 'était ce que j'avais compris même si je me demandais comment diable ils allaient y arriver – et quelques secondes plus tard, nous nous retrouvâmes au milieu du salon d'un château. Enfin un endroit familier, bien que les meubles et la décoration fussent quelque peu étrange a mon sens. Malgré tout, ce n'est pas ce qui retint mon attention sur le moment. Mon estomac se rebellait avec vivacité contre le traitement qu'il venait de subir et je comprenais enfin que ces gens étaient des sorciers. Pas étonnant que l'homme aux cheveux longs ne soit pas armé, sa force résidait dans les formules magiques qu'il connaissait !

Malheureusement le maître du château ne semblait pas particulièrement ravie de notre arrivée. Je pouvais certes le comprendre mais si je me présentais, peut être aurions nous droit a une place prés du feu dans sa cuisine ? Je remuais légèrement et Cerbère – drôle de nom – me lâcha soudainement comme si il se rendait compte de ma présence. Tombant brutalement sur les fesses, je finis par me relever en me les massant. C'était douloureux, mais moins qu'une chute de cheval, je devais l'avouer. Mes vêtements étaient lourds d'humidité et m’empêchaient de bouger convenablement, tout comme ma cape rouge gorgée d'eau. Heureusement que je ne portais que des vêtements de cuir car si j'avais été en armure, j'aurai certainement eut du mal a remonté de cette fontaine. Nombreux étaient les chevaliers qui périssaient de cette façon, entraîné dans les profondeurs par le poids de leurs équipements.

Le maître du château se mit en devoir de nous expulser et je n'aura rien eut a dire s'il n'avait pas employé la force pour entraîner Dame Regina. Je fronçais les sourcils et m’apprêtais a intervenir pour ordonner de cesser son comportement mais la femme sembla se débrouiller et je refermais la bouche. Je sentis une sorte de chaleur au creux de mon ventre en entendant la suite de la conversation. Alors ils allaient véritablement m'aider a rentrer ! Ils voudraient certainement des récompenses arrivés au château, ce serait normal. Je vis Damoiselle Figue sauter sur le papier et le lire, alors que mon regard était attiré par autre chose.

« Une nouvelle énigme ? Attendez je demande à mon père Fourras féminin ! Elle est trop forte en énigme ! »


Un père Fourras ? Qu'étais ce donc, un prêtre ? Elle attrapa une petite boite dans sa poche et commença a tapoter dessus avec vivacité sous mon œil perplexe avant que je ne me décide a hausser les épaules. Ils étaient tous un peu sorciers a ce que je voyais. Je n'aimais pas trop l'idée de dépendre d'eux mais ils n'avaient pas l'air maléfiques et je n'avais pas réellement d'autre choix. Je soupirais un instant. Mes vêtements étaient trempés et je gouttais sur le tapis, je venais seulement de m'en rendre compte ! Précipitamment, je fis un pas sur le coté pour rester sur les pierres du sol, les serviteurs auraient plus de facilité a retiré l'eau et je ne risquais pas de gâcher le tapis. Jetant un coup d'oeil au maître du château, je finis par m'approcher et m'inclinais devant lui, une main sur la garde de mon épée, avant de me redresser.

Ces gens n'avaient pas l'air d'être de mauvais bougres et ils n'avaient pas tenté de me capturer ou autre chose, ce qui était rassurant. Au moins je n'étais pas dans une contrée ennemie.

« Je suis Arthur Pendragon, Prince de Camelot, et héritier royaume de Bretagne. »
Dis je avant de lever les yeux vers lui. Il me dépassait de beaucoup, c'était assez intimidant pourtant je ne me laissais pas démonter. « Veuillez nous pardonner pour cette intrusion sur vos terres, et soyez assuré que votre aide ne sera pas oubliée. » ajoutais je.

Après tout il était normal de promettre des récompenses a ceux qui nous aidaient non ? Je laissais quelques instants de silence avant de désigner le papier qu'il avait dans les mains.

« Puis je l'examiner Messire ? Il me semble reconnaître ce symbole... »


De mauvaise grace, il finit par me donner l'enveloppe et je pu me concentrer sur le dessin. Oui, évidemment ! Alors il y avait réellement un lien entre cet étrange endroit et Camelot !

« Je connais ce dessin »
affirmais je finalement. « Je l'ai souvent vue brodé sur les tapisseries du château de mon père, cette épée y est représentée de nombreuse fois. »

Père avait beau être roi et être beaucoup occupé, il avait trouvé un moment pour venir m'expliquer ce qu'elle signifiait, les légendes qui étaient rattachées a elle.


J'étais planté là dans l'un des couloirs qui menait a mes appartements, le nez levé vers cette tapisserie dont j'ignorais tout. Je n'avais pas fait attention aux bruits de pas dans mon dos et j'avais apercut du coin de l'oeil, une silouhette qui c'était approchée.Lorsque j'avais tourné la tête, j'avais vue mon père qui contemplait lui aussi le motif. Rapidement je m'étais incliné et l'avais salué, ce a quoi il avait répondu pr un sourire avant de reporter son attention sur le dessin, me poussant a faire de même.

« Dis moi Arthur. Sais tu ce que ce dessin signifie ? »


J'avais hésité un instant avant de répondre, de peur de passé pour un ignorant.

« Il s'agit d'une épée Majesté ? »


Il avait eut un sourire amusé, comme si je lui rappelais quelqu'un. Peut être qu'a mon age, lui aussi avait donné cette même réponse a son propre père ! Je lui jetais un rapide coup d'oeil. Il avait les mains dans le dos et se tenait droit, la couronne d'or du royaume ceignant son front avec élégance. Il se dégageait de lui un charisme que j'avais toujours admiré, un contrôle de soit, une noblesse d’âme qu'on ne pouvait obtenir que par la grace de Dieu. Père était un roi juste et bon et je l'admirais pour cela.

« Il ne s'agit pas d'une épée Arthur. Il s'agit de L'Epé. Excalibure, une épée légendaire dont on dit qu'elle est coincée dans un rocher. Seul le véritable roi de Bretagne, au grand destin pourra l'en retirer et unifier les peuples autour de lui. Il lui faudra être noble de cœur et d'esprit, juste et courageux. »


Je l'écoutais religieusement, buvant ses paroles. J'avais la sensation de passer un moment privilégié avec lui.

« Comme vous alors ! »
M'exclamais je le plus naturellement du monde du haut de mes douze ans. Il avait eut un sourire amusé avant de baisser les yeux vers moi. « Vous êtes le meilleur roi que je connaisse Majesté, l'épée doit sûrement vous attendre quelque pat ! »

« Qui sait, peut être ! »

Il c'était mis a rire avant de m’ébouriffer les cheveux pour finir par s'éloigner et retourner a ses affaires.


Je revins a la réalité et regardais autour de moi avant de secouer la tête.

« Il s'agit d'Excalibure, une épée magique qui selon mon père, permettra d'unifier la Bretagne. Mais il ne s'agit que d'une légende... Comment ce symbole est il arrivé jusqu'a vous ? »

Peut être que père était partit a sa recherche ! Mais ca ne lui ressemblait pas de disparaître de cette façon sans prévenir... Tout a coup, Figue se mit a bondir dans tous les sens en criant.

« CA Y EST ! CA Y EST !! J'ai la solution ! »
Elle tendit une petite boite étrange devant moi sur laquelle je lisais des chiffres et des lettres. « Regardez ce n'est pas compliqué ! 1000.3 / 3.4 / 20.1 / 3.2 / 2.2 Il faut prendre la lettre indiquée dans le bon chiffre ! Mille, lettre numéro 3, ca donne « L » ! Trois, la lettre numéro 4 donne : « I » ! Vingt, la lettre numéro 1 est le « V » ! Puis on a un « R » et un « E » ! Ca donne « LIVRE ! »

Je fixais la jeune femme avant de lui faire un sourire.

« C'est ingénieux, bravo Mademoiselle ! »
Puis je me retournais vers le maitre du château. « Possédez vous un livre Messire ? »

Après tout il s'agissait d'une chose extrêmement rare et cher, la plus part de ouvrages se trouvaient dans des abbayes ou dans les palais extrêmement riches et encore, ils n'existaient qu'en petite quantité.

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