« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Ils étaient restés silencieux, immobiles, les paroles des autres personnes occupant la maison leur revenant faiblement. Il ne se serait pas imaginé, plusieurs mois plus tôt, pouvoir passer un instant tel que celui-ci en compagnie de la déesse de la guerre. Il partageait ses craintes concernant les futurs, comprenait que l'identité de son père avait pu la perturber. Lui-même ne s'était pas imaginé que sa mère ressemblait à... sa mère. Il ne connaissait cependant toujours rien d'elle, si ce n'était son attrait pour le thé et son côté recluse dans une cabane en pleine forêt. Si elle lui avait fait penser à sa jumelle, à n'en pas douter, il ne croyait pas pour autant que leur parent avait pu avoir la moindre influence sur leur caractère. Il ne fallait pas qu'Athéna s'en inquiète.
Il n'avait pas oublié ses actes passés, ce qui avait pu se dérouler, les tragédies de leur grande famille... Tant de choses allaient encore se produire, leur tomber dessus sans qu'ils ne puissent rien y faire, que ce passé lui semblait maintenant trop éloigné pour en tenir rigueur. Elle avait prouvé à plus d'une reprise qu'il pouvait lui faire confiance. Alors, il le faisait, à ses risques et périls. Il avait passé sa main dans les cheveux de la déesse, déposant un baiser sur son front, avant de s'écarter et l'installant confortablement sur ce qui restait de lit dans cette chambre. Elle s'était endormie, la tête posée sur son épaule, paisiblement. Artémis avait aussi cette particularité d'avoir besoin de sommeil, depuis leur passage dans ce monde crée par Elliot. Elle avait un visage bien plus doux, lorsqu'elle rêvait de la sorte.
Apollon avait quitté la pièce silencieusement, rejoignant le salon où se trouvaient toujours Emily et Neil. Il adressa un bref regard à cette dernière.
« Les tempêtes se sont arrêtées ? »
Il ne savait pas comment agir, depuis ce... Ce qui s'était passé à l'étage plus tôt, il avait encore du mal à le réaliser. Il avait réagit comme un idiot, sans savoir quoi dire. C'était toujours le cas. Elle hocha simplement la tête, désignant des vêtements posés sur un des fauteuils. Il remarqua juste à ce moment qu'elle s'était changée, portant un jean et une tunique bleue surmontée d'une veste en jean. C'était certainement plus adapté et plus confortable comme tenue.
« J'ai trouvé des vêtements d'Elliot pour toi, mais je ne sais pas si ça t'ira. »
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, alors qu'il les prenait en main pour aller se changer. Un tee-shirt star wars et un jean, c'était bien ce que son neveu avait pu porté. Le dieu aurait très bien pu faire apparaître ce qu'il voulait, mais Neil avait pensé à le faire, à aller chercher des vêtements dans les armoires pour eux, il voulait faire l'effort de les porter.
Clairement, le haut était trop court, ça le serrait un petit peu. Sans parler du pantalon qui n'était pas le plus adapté au niveau de la longueur. Il ne se sentait pas mal dedans malgré tout, c'était plutôt sympa, ça changeait de d'habitude. Même là-dedans, il était beau à regarder.
En retournant dans la pièce principale, il indiqua l'extérieur d'un mouvement de tête à Neil, comme pour l'inviter à venir. Il avait besoin de prendre l'air. De respirer. De s'aérer l'esprit. Elle ne dit rien, le suivant simplement. La nuit touchait à sa fin et le soleil était sur le point de se lever. Les tempêtes s'étaient en effet arrêtées, le paysage était toujours aussi ravagé. De longues minutes, il resta debout, regardant devant lui sans faire le moindre bruit. Avant de soudainement se mettre à rire. Un de ces rires nerveux involontaires.
« Diane va vouloir me tuer quand elle l'apprendra, non ? »
Elle finirait par savoir ce qui s'était produit, d'une façon ou d'une autre, il ne comptait pas le lui cacher. Ils avaient eu bien assez de secrets entre eux qui n'avaient jamais mené à de bonnes choses. Neil afficha un rictus, hochant la tête. Il espérait juste que cela ne signifiait pas qu'en effet, elle le tuerait vraiment, juste pour le principe. Oh... Et Elliot aussi, aurait envie de le décapiter. Il ne le portait déjà pas dans son cœur, pour il ne savait quelle raison. Lily... que dirait Lily ? Elle sentait ces choses là... Comme Ellie. Comme Aphrodite. Il réalisait encore à peine ce qui s'était produit, alors que ces deux-là semblaient déjà l'avoir vu venir, se demandant ce que ça signifiait. Ce que ça entraînerait.
« Je ne regrette pas, si jamais tu te posais la question. »
Il ne savait pas pourquoi il ressentait ce besoin de le préciser, comme pour la rassurer, ou se rassurer ? Comme pour être certain que ce n'était pas une erreur, bien que clairement, il s'agissait d'un coup de tête, d'une envie soudaine ? Il ne l'avait pas repoussé. Il était resté figé, surpris, mais pas... il ne l'avait juste pas repoussé, c'était suffisant. Il n'avait pas prévu qu'elle voit cette vision qu'il avait eu dans la forêt, son inconscient s'en était chargé à sa place.
La déesse se passa les mains sur son visage, regardant ailleurs. Ils étaient tous aussi perdus l'un que l'autre, à priori.
« J'aurai... Je ne sais pas. C'était pas le bon moment... » Elle souffla, gesticulant, faisant quelques pas. Puis murmurant : « Je ne regrette pas non plus... »
Il en lâcha presque un soupir, au moins on ne pourrait pas l'accuser de l'avoir forcé à faire quoi que ce soit ! Mais il n'y avait jamais de bons moments, il y en aurait sans doute encore moins vu le futur qui se profilait devant eux.
« Pour une fois, je n'ai pas vraiment envie de savoir ce que le futur nous réserve... Pour... pour 'nous', je veux dire. » Il avait l'air un peu ailleurs, incertain du terme utilisé. Il ignorait ce que cela donnerait, si cela menait à quoi que ce soit, il ne savait pas. Il ne voulait pas savoir. « Je ne peux rien promettre avec ce qui se passe mais... On verra ce qui se passe, non ? »
Il ne souhaitait pas se lancer sur un chemin incertain, faire des promesses qu'il serait incapable de tenir, dont il n'était même pas sûre. Le souvenir de Néphélé était encore pesant, malgré tout ce qu'il pouvait dire. L'idée de tout ceux qu'ils aimaient et qui finiraient par... par souffrir, par l'abandonner. Ou qu'il abandonnerait même, il l'ignorait. Il ne voulait pas y penser.
« Euh oui ! Oui ! Enfin oui, c'est sûr ! Je ne voyais pas aussi loin non plus. Enfin pas en t'embrass... » Elle paniquait, il le sentait et cela lui arracha un sourire malgré lui. Elle secouait la tête, tentant de reprendre ses esprits. « Tout va bien. On a une mission à remplir avant. Et même après. Je ne pense pas qu'on viendra nous aider. Il va falloir qu'on aille à elle. »
Neil semblait triste, septique, en abordant cette « elle » dont il ignorait toujours l'identité. Il était toujours aussi curieux, l'envie de savoir ce qu'elle voulait dire par ces missions mystérieuses qu'elle évoquait, l'envie de connaître l'identité de cette inconnue supposée leur venir en aide...
« Quoi qu'il se passe, je ne t'abandonnerai pas. »
Il n'en doutait pas une seconde. Et c'était un tout autre sujet que celui abordé précédemment, c'était celui de la guerre, de leur équipe, de ce groupe qu'ils formaient tous. Ils ne se laisseraient pas tomber.
« Qui doit-on aller chercher ? » Il tentait, sait-on jamais, si elle voulait bien cracher le morceau. Il avait comprit qu'il fallait retourner à leur quête pour trouver un moyen de rentrer chez eux, c'était le but premier. Retrouver leur Storybrooke. « Je connais quelqu'un qui peut m'aider à nous faire partir d'ici. Mais... Je ne suis pas sûre qu'elle acceptera de m'aider. Pour ça qu'on doit tous y aller. En espérant qu'elle... Bref. »
Elle était douée, pour en dire beaucoup en ne disait rien. Qui était cette personne ? Pourquoi ne l'aiderait-elle pas ? Pourquoi était-il nécessaire qu'ils soient tous là ? Il n'en demanda pas plus, sachant très bien que si elle avait voulu lui dire quoi que ce soit, elle l'aurait fait depuis longtemps. Prenant une grande inspiration, Apollon s'étira – ce qui révéla encore davantage le fait que ses vêtements étaient bien trop courts.
« Allons-y alors, ne perdons pas plus de temps ! » Nonchalamment, il passa son bras autour des épaules de Neil, la guidant pour retourner à l'intérieur de la maison rejoindre le reste du groupe. « Tout va bien se passer, je pourrai toujours user de mes charmes pour la faire craquer si jamais cette personne est réticente ! »
Peggy Cumulusss
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*machouille son crayon* Diane...en mathématique tu te débrouilles comment?
Robyn venait de s'endormir tandis que mon regard se focalisa sur l'angle du mur. Mon esprit lui était parti bien loin. Il se remémorait tout ce que la journée avait apporté.
Nous avions joué au Twister, Émily était arrivée. Sa venue avait été comme un mauvais présage, un chamboulement dans la soirée. Elle n'en était pas responsable, ni consciente, mais cet instant marqua un changement dans l'organisation de la journée. Elle fut suivie par l'arrivée de Jamie, enfin famine. Je réalisais que ces deux ans avaient peut-être bien changé quelque chose en moi. Elles m'avaient faite grandir. J'étais aux yeux des autres des adolescentes, mais je sentais que je changeais. Je n'étais pas restée tétanisée, j'avais agi. Si à notre première rencontre je n'en avais pas eu la force ni le courage, je l'avais aujourd'hui. Il cherchait quelque chose qu'il ne devait pas trouver. Et si la salle des balances n'était qu'un piège ? Et s'il avait voulu attirer quelqu'un ici . Il devait avoir prévu qu'elle viendrait. Neil avait parlé de quelque chose qu'il ne devait pas avoir et nous sommes partis.
Mon esprit commençait à former un puzzle dont je ne pouvais faire que des hypothèses. Pour le moment, soit il avait eu ce qu'il cherchait et c'était une balance, soit il ne l'avait pas eue et il était question non pas de quoi mais de qui. Neil.
Titania. La cité des titans. Rien ne semblait pouvoir les atteindre. Pourtant ils n'étaient plus là, notre principale crainte dans le présent était l'arrivée de Chronos. Cela signifiait la fin du monde tel que nous le connaissons. Alors il faut des gens pour que cela n'arrive pas, et Neil faisait tout son possible pour que cela ne se produise pas. D'autres noms venaient ensuite, Japet, Ouranos, Mnémosyne et Promesse. Il y avait aussi Hypérion et Gaia. Ceux-là apparemment, les autres n’arrêtaient pas de les croiser. Il y avait les enfants dieux aussi. Et Élios. Un sourire arqua mes lèvres lorsque j'imaginais à quoi pouvait ressemblait Hermès et Artémis petits. Ils ne s'en souvenaient pas. Ils avaient peut-être vu quelque chose qu'ils n'auraient pas dû. Quoi que c'était sûrement un peu trop gros pour être vrai. Il y avait beaucoup de questions, bonnes ou mauvaises, certaines réponses resteraient peut-être silencieuses. Athéna avait rencontré son père. Japet. La famille était complexe.
Mon regard se tourna vers Robyn, endormie. Elle émit un petit grognement mais semblait profondément endormie. Quelques heures devaient s'être écoulées peut-être moins. Les petits grognements que faisait Robyn quelques fois firent place à un sommeil plus agité. Elle marmonnait, bougeant de plus en plus. Des gestes vifs et soudain comme si elle se débattait. Je posais ma main sur son épaule, l'appelant et la secouant doucement. Après plusieurs minutes, elle se réveilla en sursaut.
« - Je crois que tu as fait un cauchemar. Tu étais agitée et tu marmonnais. »
Elle se releva avant de poser une main sur son front. Robyn avait encore l'air endormie, enfin pas tout à fait éveillée.
"- Ouais... ça devait être encore le coup des oréos qui disparaissent de la surface de la planète. Ce n'est rien, je fais souvent des cauchemars."
Je pinçais mes lèvres, prenant un air grave.
« Ce serait apocalyptique en effet. »
Mon regard se porta sur la porte manteau accrochée à la porte où était accroché un peignoir blanc, légèrement grisonnant depuis le temps qu'il devait y avoir été abandonné. Je me relevais et allai le mettre, enlevant la veste du costume de Dionysos qui sentait toujours autant le vin. Elle était déchirée aussi depuis que j'avais été projetée par Japet.
« - C'est trop mignon. » Déclarais-je en nouant la ceinture noire autour de ma taille. Je rabattis la capuche sur ma tête, me transformant en Panda ! « Je vais aller voir si ça ne gêne par Neil que je le garde. Tu viens ? »
Elle fit une petite grimace en me regardant de haut en bas comme si elle avait vu une reine sur le point de la manger.
"- Je sais pas si j'ai envie d'être vue en public avec toi déguisée en panda flippant. Vas-y déjà, le temps que mes yeux arrêtent de saigner - Ce n'est pas effrayant un panda c'est tout mignon. - C'est le cousin chinois de l'ours. Et je te rappelle qu'un ours, ça peut te bouffer" - Les rennes aussi ça peut être dangereux. J'ai failli être mangé par des rennes une fois...et des petits messieurs en pain d'épice. - Oh putain moi je me suis transformée en bonhomme de pain d'épice une fois! Non mais ça fait flipper ces machins, c'est pour ça que j'en vends plus!"
C'est vrai que les pains d'épices faisaient peur. Je n'aimais pas ça depuis Noël. Ni les rennes carnivores, ni les lutins. Ce n'était pas tant le fait de ne pas les aimer, mais ils faisaient peur et je craignaient toujours de me faire attaquer par ces créatures-là quand j'en croisais. Dans certaines pâtisseries, j'avais même l'impression que les pains d'épice se mettaient à bouger. Quand je clignais des yeux ils étaient de retour à leur place habituelle.
Elle se tourna vers la porte et sortie de la salle de bain pour rejoindre les autres. En fait, Émily et Athéna. Neil et Apollon quant à eux arrivèrent aussi. « Bonjour, Robyn ne va pas tarder. »
J'avais envie de demander à Émily si elle avait bien dormi mais j'avais peur qu'elle ne réponde quelque chose de désagréable. Je me contentais d'un petit sourire avant de porter toute mon attention à Neil et Apollon. Cette vision me fit encore plus sourire. J'avais eu une bonne intuition. Les signes ne trompent pas. Je fis un tour sur moi-même pour leur montrer ma trouvaille. Il y avait même une petite queue ronde et noire de panda.
« J'ai trouvé ça dans la salle de bain . Je peux le garder ? »
Nous étions dans un monde posté Apocalyptique...et moi, je pensais au peignoir de panda que j'avais trouvé.
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Eloise A. St-James
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
Athéna avait été réconforté par son frère. Au final, l'identité de son père ne devait pas déterminer son identité. La déesse préférait faire comme avant : se croire sans parent ou avec seulement Gaïa comme mère. C'était mieux et bien plus simple pour son esprit. Bien plus sain aussi. Se prendre la tête pour ce foutu Titan, ça ne servait à rien d'autre qu'à la rendre malade. C'était bien plus détendue que la guerrière s'était endormie. Lorsqu'elle s'éveilla, la brune était seule. Aussi descendit-elle rapidement au salon, pour découvrir qu'Emily était aussi levée. Puis Peggy les rejoignit, annonçant que Robyn n'allait pas tarder et les deux autres les rejoignirent. Puis Neil leur indiqua que des vêtements étaient à leur disposition et la combattante n'attendit pas plus longtemps. La divinité se dégotta un jeans, un t-shirt noir et des bottines.
Une fois prête, elle sortit avec Peggy et Emily, attendant que les autres les rejoignent. Un mouvement au loin attira son attention. La déesse se raidit en se rendant compte de qui se trouvait là-bas. Un soldat d'Arès. Un soldat immortel. Merde. Cela n'annonçait rien de bon. Ceci dit, par mesure de précaution, juste au cas où, Athéna fit rentrer tout le monde et se dirigea vers Neil.
- On a un souci. Soldat d'Arès en approche. Viens voir. Dit-elle en entraînant sa nièce. Et tout le monde au passage.
"Tu as bien fait de nous appeler." Fit Neil. "Restez derrière." Indiqua-t-elle aux autres tout en lançant des regards à Athéna et Apollon.
Les dieux se mirent de part et d'autre de Neil, devant le groupe de leurs membres plus faibles. Le soldat qu'elle avait vu n'était plus seul à présent. Un autre venait de le rejoindre, sur la gauche d'Apollon.
"Ce sont surement que des éclaireurs qu'il a dû laisser ici. On doit s'en débarrasser et partir au plus vite."
Athéna hocha la tête et fit apparaître ses doubles épées. Pas question de rester sans défense alors qu'un autre soldat venait se surgir sur sa droite à elle. Prenant les indications de Neil au pied de la lettre, la guerrière fonça vers le soldat. La seule façon de les tuer, c'était de leur trancher la tête. La première attaque de la déesse ne trancha rien de bien important, on ne pouvait même pas appeler ça trancher en plus ! Juste une belle plaie au flanc. Le soldat contre-attaqua et Athéna récolta d'une grosse entaille au niveau de l'abdomen. Elle grimaça avant de se redresser et de lui trancher la tête d'un geste furieux.
- Fais chier ! S'exclama-t-elle en colère, avant de se remettre en garde vu que les autres arrivaient.
Il fallait faire vite. Ici, elle n'était pas sûre de pouvoir se régénérer... Enfin, correctement. Les voyages dans le temps avaient parfois de drôles d'effets.
Il était là ... Elle voyait sa silhouette, juste en face d'elle qui s'éloignait doucement. Sa voix rassurante, son sourire... La manière qu'il avait de la comprendre...
"En fait au fond ... tu veux juste qu'on te comprenne, qu'on t'accepte ... Que personne ne t'abandonne, c'est ca ? " sa main sur ses cheveux, qui caressaient doucement son crane alors qu'elle c'était pétrifiée apres avoir frappé le mur a en avoir les jointures tachées de sang. "Si tu ne déteste personne ... c'est toi qui vas te sentir mal non ?"
Elle n'avait pas pu répondre, elle avait pleuré ... c'était bien ca ? Les souvenirs étaient si flous ... Si lointains ...
"Tu ne fais que te blesser toi même ... pourquoi tu continue ?"
Krrr... Krich ... Krrrr...
Lentement, Emily ouvrit les yeux, totalement immobile, son regard balayant la pièce pour trouver l'origine du bruit qui l'avait dérangé. Droite, gauche .. Ah, juste la. Une sourie qui s'essayait a bouffer un bout du mur. Elle soupira et referma les yeux aussi sec en toussant doucement. En soupirant et l'air aussi aimable qu'un zombie enragé, Emily se détacha doucement de la fenêtre pour pivoter et laisser tomber ses jambes le long du mur. Elle n'avait pas bougé d'un orteil depuis la veille et ses muscles étaient totalement endoloris, fatiguée. Elle frotta un oeil avant de bailler en regardant d'un air vide les gens qui rappliquaient dans le salon. Bon au moins la température avait un peu augmenté, c'était déja ca. Bon sang elle n'était vraiment pas du matin ... La jeune femme attrapa le paquet de curly qu'elle avait trouvé la veille et l'ouvrit, pour contempler les petits apéritifs quelques instants. Puis elle en attrapa trois, les amena a sa bouche et les en éloigna aussi rapidement. Mouais en fait elle n'avait pas faim. Emily se leva, n'écoutant que d'une oreille distraite les autres membres de leur épopée, avant de se diriger vers l'endroit ou elle avait vue la sourie pour déposer les biscuits la bas, quand tout a coup, son regard s’arrêta sur un papier a moitié brulé qu'elle attrapa rapidement, avec un peu de chance il y aurait la date dessus … Oh, le People Brook, elle pouvait en reconnaître le titre et leur manière de présenter.
Malheureusement, la date était brûlé mais on pouvait tout de même tirer des informations du journal. Au centre de la page, une photographie de Regina Mills avec pour titre au dessus : « La maire de Storybrook lance la procédure d'évacuation ! ». Sur une autre photo, on voyait la tour de l'horloge détruite avec en sous titre : « De nombreuses victimes lors de la dernière attaque ». d'autre photos, encore. Paris. Londres. New York... Toutes ces villes détruites, en ruines. « Le monde n'y échappe pas, nous sommes tous concernés ! ». Ses mains se crispèrent soudain. Alors c'était ca ? C'était ca qui les attendait au final ? Plus que cette courte visite de la ville fantôme, elle avait l'impression que c'était cette lecture qui lui faisait prendre conscience de la situation.
En vitesse, elle lut l'article. Un message de désespoir, un appel au secours. « Y t'il encore un dieu pour nous sauver ? » Elle en aurait vomit. Pourtant, le reste de l'article parlait d'un nouvel Olympe, d'un nouveau dirigeant pour les dieux … Un bruit lui fit lever la tête, quelqu'un venait.Brutalement elle froissa le papier et le fourra dans son sac, le cerveau en ébullition. Elle lirait plus trd, ce n'était pas le moment. Pas maintenant. Elle ne voulait pas réfléchir, elle ne voulait pas de cette prise de conscience. Elle ne voulait pas … que les autres sachent ce qu'elle avait trouver. Elle n'avait pas confiance en eux, ils étaient dangereux. Ils .. elle devait comprendre avant. C'était important. Ne pas les laisser avoir le dessus, surtout pas.
Au final, les mammouths ne se décidèrent a descendre l'escalier, alors qu'elle mettait le paquet de curly dans son sac. Ca lui servirai toujours plus tard. Elle leva les yeux vers Peggy qui minaudait devant Neil pour garder un truc zarb. Misère. Est ce que c'était possible d'avoir la tête aussi ... Vide ? Et puis qui tournait sur soi même pour ce genre de choses a part dans les films ? Yerk, elle avait l'impression d'être face a une lycéenne sans cervelle …
« J'ai trouvé ça dans la salle de bain . Je peux le garder ? »
Sans pouvoir se retenir, Emily se frappa le front. En fait elle était aussi cruche que l'autre grand, Apollon. C'était ca, chez les divins, blonditude devait rimer avec débilité. Peut être que c'était génétique, ce ne serait pas étonnant ... Pour un peu elle regrettait presque d'être blonde tiens. De tout façon, elle avait mal dormis alors la journée était mal partit, surtout que des types très moches étaient en train de débarquer. On a un souci. Soldat d'Arès en approche. Viens voir.
"Tu as bien fait de nous appeler. Restez derrière."
« Restez derrière » ? Sérieusement ? Est ce qu'elle pensait réellement que ca allait être le cas ? Bon, en soit elle s'en fichait pas mal, peu lui importait qu'Athéna se jette sur un soldat et que Neil et Apollon s'attaquent a d'autres zombies. Emily attrapa une cigarette et se l'alluma tranquillement en observant les combattants d'un air tranquille, expirant un nuage de fumée. Voila, ca c'était bien pour démarrer la journée. Une clope et un truc pour s'occuper l'esprit, alors que Robyn et Peggy tient a ses cotés. Même si évidement, ca ne pouvait pas durer. Sentant une présence dans son dos, Emily se retourna brusquement pour faire face a un nouveau soldat immortel qui se tenait face a elle.
« Ouais ? » fit elle a son intention avec un regard pour le moins blasé, tout en s’avançant d'un pas vers lui, devant Robyn et Peggy.
Comme ca elles ne la gêneraient pas. Elle tira une taffe et en envoya le nuage de fumée vers le moche, qui ne trouva rien de mieux a faire que de l'attaquer. Ses mains partirent toutes seules en arrière, se posant sur Robyn et Peggy pour les pousser brutalement en arrière, les éloigner du soldat alors qu'elle même reculait rapidement. Ce n'était pas le moment pour faire dans la dentelle. C'était couru d'avance que ca se passerai comme ca ! Ils étaient rapides, vifs pour des cadavres ambulants et si elle en jugeait par leur tête, ils devaient certainement représenter pus de la moitié de la population inscrite sur les sites de rencontre. Emily se mit en garde, sans quitter son adversaire des yeux.
« Allez cassez vous, traînez pas dans mes pattes » lâcha elle a l'intention de Robyn et Peggy.
Elle ne savait pas a quoi elle avait a faire. Bon a un soldat « d'Arès » mais ca l'aidait pas plus que ca, elle ne pourrait que l'ajouter a la liste des raisons qui la poussaient a détester les dieux. Elle se lança aussi soudainement que rapidement, se baissant brusquement afin de passer sous la garde du soldat. Elle glissa le long de son bras, aussi vive qu'un serpent et brutalement, avec violence, lui envoya son poing dans la figure, faisant tourner sa tête sous la violence du choc. Un petit sourire victorieux lui échappa juste avant que le soldat ne tourne lentement la tête vers elle lui arrachant un regard surpris. Ca n'avait pas eut d'effet ?
Emily recula immédiatement, mais pas assez rapidement pour pouvoir éviter le coup de pieds qu'il lui envoya alors qu'elle avait croisé les bras devant elle en protection. Sa force était prodigieuse, réellement et pendant un instants, elle se demanda si elle pouvait le battre, avant qu'un sourire insolent ne vienne s'installer sur son visage. Oui, lui elle pouvait le vaincre. Emily se remit en garde, difficilement alors qu'il tirait son épée pour se précipiter sur elle. La jeune femme se jeta en avant, roulant sur elle même pour esquiver le premier coup et envoyer un coup de pieds au soldat qui l’arrêta d'une main. Sans perdre de temps a s'étonner, Emily se propulsa sur sa jambe valide pour le forcer a la lâcher, tournoyant sur elle même. Ses sens en éveil, tendus, exploités au maximum. Retomber sur ses pieds, a moitié accroupis et se servir de cette position pour se propulser en avant, a toute vitesse. La jeune femme se baissa au moment ou l'épée passait au dessus de sa tête, lui coupant une mèche de cheveux au passage, juste avant qu'un coup de pieds formidable ne vienne percuter son menton. Elle s'envola littéralement pour s'écraser un peu plus loin, sonnée.
Il lui fallut quelques secondes alors que le soldat avançait, pour qu'elle puisse reprendre ses esprits. Vite. Il était question de sa survie.
« Mettez vous a l'abris ! » Le cris venait de la droite, elle n'avait pas besoin de tourner la tête pour savoir qu'elle venait de Cassandre. « Athéna, vas les aider ! »
« J'ai pas besoin d'aide ! » dit elle a haute voix, en sachant que vue la distance l'autre ne l'entendrait sûrement pas. Peu lui importait, elle ne voulait pas de l'aide de la déesse.
La créature leva son épée prête a la lui planter dans le ventre et l'abaissa brusquement, au moment ou Emily roulait sur elle même la laissant se planter dans le sol a l'endroit exacte ou elle se trouvait quelques secondes plus tot. D'un geste, elle utilisa ses mains en poussant sur ses pieds pour tourner sur elle même et se retrouver debout a un mètre de la chose. Elle recula d'un pas, puis de deux avant d'apercevoir une barre en fer juste sur le sol. Sans quitter son adversaire des yeux, elle se baissa et la ramassa, un petit sourire sur les lèvres. Soupesant sa nouvelle arme pour s'habituer a son poids, Emily ne quittait pas son adversaire du regard, un sourire presque malsain, dont elle n'avait pas conscience sur le visage. Peut être qu'au fond cette situation, cette sensation, cette adrénaline du combat lui convenait. C'était là ou elle avait sa place, ce qu'elle vivait a chaque instant sans pouvoir le montrer réellement.
« Qu'elle s'occupe de Robyn et Peggy … »
Elle, s'en sortait très bien. D'un geste, Emily cracha un peu de sang qui c'était accumulé dans sa bouche et elle passa une main sur son menton pour l'essuyer. L'excitation parcourait chacune de ses cellules, chacun de ces gestes, chacun de ses membres. La vie et la mort, si proches l'une de l'autre en ces instants. Lentement, pas a pas elle s'approcha de son adversaire, avant de se remettre en garde. Lorsqu’on tenait une armurerie, il était nécessaire de savoir manier n'importe quel armes, de connaître leurs disciplines de combat. L'escrime en faisait partit. Il attaqua et brusquement elle para, passant d'un bond a coté de lui. Fluidité, rapidité, force, souplesse. Observer, saisir son rythme de combat et le briser en suite. Sa main partit, assenant un coup a son adversaire, puis un autre alors qu'elle faisait tournoyer la barre en fer au dessus de sa tête. Emily ne lui laissa pas le temps de récupérer son équilibre et brusquement, attrapa le poignet du soldat, le fit passer par dessus son épaule et d'un même mouvement l'envoya s'exploser sur le sol. Inexplicablement, elle se sentait bien. Tout a coup, un cri vint troubler sa concentration et elle tourna les yeux pour voir Robyn qui s'approchait en braillant.
« T'approche pas abrutie ! »
Trop tard. A peine reposait elle les yeux sur l'endroit ou aurait du se trouver le soldat qu'elle maudissait intérieurement Robyn. Le soldat avait profité de sa déconcentration pour se relever d'un bond et d'un coup de poing puissant, il expédia Emily quelques mètres plus loin, l'envoyant percuter une voiture avant d'envoyer une gifle monumentale a Robyn qui l'envoya manger la poussière. Lentement, Emily baissa ses bras qu'elle avait utilisé en bouclier de fortune pour se protéger de justesse du coup qu'il lui avait mis. Retenant une flopée de jurons tous plus fleuris les uns que les autres, la jeune femme se redressa douloureusement. Pffff a e stade les curly devaient plus ressembler a de la poussière qu'autre chose. Pourtant ce n'était pas ce qui l’inquiétait le plus, mais c'était Robyn, en mauvaise posture et Peggy qui visiblement voulait l'aider.
Et merde, elles ne pouvaient pas faire comme toutes les filles normales et se tenir loin du danger ? Non évidemment.
La jeune femme se redressa douloureusement. Elle devait trouver une solution et vite ou les deux gamines ne feraient pas long feu. Et Athéna non plus vue la geule qu'elle avait, quoi que pour celle la, ca ne lui faisait ni chaud ni froid. Son esprit tournait a tout allure alors qu'elle se relevait quand son regard tomba soudain sur l’arrière de la voiture a laquelle elle était adossée.Voila, il leur fallait juste une diversion, après ca … Ils pourraient se casser vite fait bien fait.
Emily jeta un regard vers Robyn et Peggy, encore a distance du soldat qui s'approchait inexorablement. C'est bon, je peux le faire.
D'un geste brusque elle retira sa veste et ouvrit le réservoir de la voiture pour y glisser sa manche dedans, l'imbiber d'essence, avant de la retirer et de faire la même chose avec l'autre manche pour finir par ne laisser dépasser du réservoir qu'une manche particulièrement inflammable. Elle avait juste besoin de les déconcentrer un peu, de les éloigner comme ca ils pourraient se casser … La jeune femme fouilla dans son sac et apres quelques instants en sortit son briquet qu'elle gratta fébrilement. La petite flamme apparut et en quelques instants, la manche pris feu, les flammes remontant le tissus pour se diriger droit vers le réservoir alors qu'Emily s'éloignait a toute vitesse.
Quelques secondes après une explosion retentissante avait lieu, faisant tourner la tête de toutes les personnes dans la rue. Non mais ils allaient resté comme ca longtemps ?
« Allez on bouge ! »
Emily : 60% Robyn : 75% -20% = 55% Soldat : 80%
Robyn W. Candy
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| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
J'ai pris une méga gifle une fois, c'était une expérience de dingue!
J'avais mal à la tête. Un peu comme la fois où je m'étais enfilée toute une bouteille de vodka en ricanant que c'était une boisson de gonzesse et que j'avais ensuite dû passer deux jours complets au lit les rideaux tirés et à devoir me pencher toutes les cinq minutes pour gerber dans un saladier posé par terre. C'est dingue comme on peut faire des conneries à quinze ans. En même temps, c'était pas mieux dix ans plus tard, apparemment. J'étais complètement sonnée, et des étoiles lumineuses dansaient devant mes yeux, pendant que Peggy m'aidait à me relever. Il m'avait complètement défoncé la gueule, ce malade. Et rien qu'avec une gifle. Le mec, c'était pas une main qu'il avait, mais carrément une patte d'ours ! J'avais la joue qui me brûlait et j'avais l'impression de la sentir palpiter, comme si elle était vivante. Je devais saigner du nez aussi, parce qu'un liquide dégueulasse mouillait mes lèvres gonflées sous le choc. Il m'avait juste giflé. Non mais sérieux. C'était beaucoup trop impressionnant pour pas le souligner. Heureusement qu'il m'avait pas foutu un coup de poing, parce que la moitié de mon crâne aurait sûrement fini complètement défoncé !
- Waouh ! C'est normal le feu d'artifice ou je commence à avoir des hallucinations ?
Je me détachais de Petit Poney, que jusqu'ici j'avais agrippé comme si elle était une bouée de sauvetage. Apparemment, c'était une explosion, pas un spectacle pyrotechnique. Fallait peut être pas que je continue à regarder la fumée noire qui s'élevait dans le ciel, l'air ébahit comme un gosse à Disney World qui admirerait la parade nocturne en faisant des « oh » et des « ah ».
Non, surtout que le soldat à la main de l'extrême était pas du tout mort. Ça mourrait jamais ces trucs ou quoi ? C'était de l'arnaque ! Comment on était censé se débarrasser de ces machins et gagner si ils survivaient à tout ? Il restait plus que celui là, mais quand même. Je le regardai, les yeux plissés, une main plaquée au dessus des yeux pour pouvoir y voir quelque chose malgré la lueur éblouissante de l'explosion. C'était impressionnant. Est-ce qu'il était vraiment vivant ? Ou c'était une espèce de robot comme dans « Terminator » ?
Comme au ralentis, je le vis se rapprocher de moi, alors que tout mes gestes étaient lents et encore un peu patauds. Et puis une silhouette apparue entre nous, pour le décapiter d'un geste rapide, tellement que ce fut comme si la tête se détacha du cou toute seule. Je la regardais rouler tranquillement, jusqu'à ce que le sommet de son crâne percuta le bout de ma chaussure. Bizarrement, ça me réveilla tout de suite.
- Ah putain c'est trop dégueu ! Beuuuurk !
Je me secouais dans tout les sens pour faire disparaître la sensation de dégoût qui me faisait frisonner. J'étais pas une chochotte en général, j'avais explosé la gueule à pleins de trucs avec Lucille. Mais là, c'était trop propre. Et puis ses yeux me regardaient. C'était comme si il me jugeait depuis l'au-delà et qu'il m'en voulait. C'était plus simple quand on pouvait rien reconnaître parce que le crâne était tout écrabouillée par des coups de batte !
- On fuit !
Apparemment, Neil disait ça aux autres dieux. Parce que chacun d'entre eux attrapa la main d'un pauvre petit mortel, comme pour se lancer dans une danse en duo. Je m'attendais presque à voir Apollon et Peggy débuter une valse et Athéna et Emily un rock acrobatique. J'avais vu ça dans Danse avec les Stars, les noms de danse finissaient pas rester en tête à un moment. Mais pendant que Neil attrapait ma propre main, personne ne mit à bouger son corps dans un tenue moulante à paillettes. C'était plutôt le décor qui se mouvait pendant qu'on était tous téléportés ailleurs.
- Je m'habituerai jamais à ce truc.
Je me frottais le visage pour dissiper la sensation désagréable qu'avait laissé la téléportation. Je savais pas si ça faisait la même chose aux autres, mais moi ça me donnait l'impression d'être plongée dans de l'eau chaude et puis dans de l'eau froide juste après. Et c'était pas du tout agréable. Au moins maintenant je savais ce que ça faisait de se baigner dans le Blue Lagoon en Islande !
En tout cas, on était devant une maison. Encore une, génial ! C'était parti pour encore apprendre que quelqu'un que j'aimais bien avait clamsé ? Je connaissais pas le coin, donc pour l'instant, je m'inquiétais pas trop. Même Neil avait pas l'air de savoir où on était. Elle regardait tout le monde, les sourcils froncés et...
Ses sourcils furent la dernière chose que je vis avant que le sol cède sous mes pieds. J'avais ouvert la bouche en grand pour pouvoir hurler, mais mon cri de panique resta bloqué dans ma gorge quand je me rendis compte que je venais d'atterrir dans une sorte de couloir deux mètres plus bas que le sol normal. La chute résonnait le long de mes tibias mais j'étais entière, bonne nouvelle ! D'ailleurs, j'étais pas toute seule. Tout le monde avait fait le saut de la mort, pendant que le plafond se reconstituait au dessus de nos têtes. Ah bah pour une fois, on pourrait pas dire que j'étais le boulet de la bande qui finit toujours par tomber dans un truc !
- Vous êtes tous témoins que c'est pas ma faute, hein ? J'avais les bras le long du corps, j'ai même pas bougé les pieds et j'ai pas essayé d'entrer dans un temple donc c'est vraiment pas moi !
Je préférais me justifier, parce que je trouvais qu'on rejetait quand même vachement la faute sur moi, et c'était pas juste du tout ! Je fis quelques pas pour tenter d'apercevoir une potentielle fin de tunnel, mais mon pied heurta une pierre par terre et je m'étalais de tout mon long. Dans la terre. Comme une débile.
- Putaiiin !
Je sifflais entre mes dents serrés, en me relevant. Je fis une petite grimace de douleur quand mon genou se mit à me picoter, et me penchais légèrement pour inspecter les dégâts. Et voilà, comme une conne j'avais réussi à me faire une belle entaille qui pissait le sang et colorait mon pantalon d'une grosse tâche rouge sombre. Comme si j'avais pas déjà assez la classe avec ma tenue.
- Bon, on avance avant de nous faire attaquer par Albert le ver de terre géant ?
Je me remis en marche sans attendre, en serrant les poings. Je me sentais vulnérable. Un truc de dingue. Si j'avais réussi à me téléporter quand je voulais, ou que j'avais eu ma batte de base-ball, je me serais sentie plus à l'aise. Là, j'avais que dalle pour me défendre. Je dépendais des autres. J'étais la petite mortelle qu'on sauve. Même Emily-qui-tire-la-tronche s'était arrangée pour me protéger, alors qu'elle avait pas de super-pouvoirs. Je devais le prendre comment ? J'avais une gueule de demoiselle en détresse ou quoi ?
- Tu vas bien ?
Oh merde. C'était une question piège encore ? Hein que c'était ça ? Fallait que je panique là, non ?
Robyn: 55%
Neil Sandman
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« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
« Il était une fois, un commencement. Des cieux et une terre. La terre était informe et vide. Puis vint une lumière éblouissante. »
« Tout va bien se passer, je pourrai toujours user de mes charmes pour la faire craquer si jamais cette personne est réticente ! »
Si seulement c'était vrai. On avait rejoins le groupe. On était entré à l'intérieur de mon ancienne demeure. La maison où j'avais grandit et où j'avais passée mon enfance, ou du moins les premières années, aux côtés de ma mère, Lily, de mon père, Elliot et de toutes les personnes formidables qui les avais aidés à m'élever. Je me souvenais encore de quand tata Artémis venait me voir, qu'elle m'apportait des cadeaux, ou que tonton Arès me prenait dans ses bras. Je me souvenais de tous ces moments passés avec Athéna, Pégase, Robyn et tous les autres. Je me souviens de François... François... Tant d'années étaient passées depuis la dernière fois où je l'avais vue, depuis qu'il s'était... Ce n'était pas le moment de penser à tout ça. Le passé était bien loin derrière moi, même si pour certains d'entre eux, il ne s'était pas encore produit. Je savais que la date approchait à grand pas et que l'un de leurs plus grand voyage allait débuter.
Les filles nous avaient appelés du dehors et on les avais rejoins. Ce que je redoutais le plus était en train de se produire. Face à nous se tenait des Immortels. Par le passé c'était une création d'Hadès et d'Arès et ils servaient d'armée au dieu de la guerre. Mais aujourd'hui ils étaient au service du quatrième cavalier, et on les plaçait dans des endroits sensibles pour débusquer les dieux et toutes les personnes susceptibles de se cacher et pouvant éventuellement poser problème. Athéna s'était occupé d'un d'entre eux, j'avais foncée vers le second, mais mes pensées n'étaient pas avec moi. Du coup j'avais loupé ma cible. Heureusement qu'Apollon s'était trouvé là et qu'après avoir déquillé son Immortel, il était venu me protéger du miens. Je n'avais pas eu le temps de réagir, tout c'était passé trop vite. A peine j'avais tournée la tête en direction du groupe qu'on avait laissé derrière nous, afin de voir si tout allait bien, qu'un autre Immortel était apparu et avait tenté de tuer Robyn. Cette fois ci j'avais réagis à temps et c'était lui qui en avait payé le prix. Puis, une explosion avait retentis et on devait fuir. On devait partir loin, rejoindre le lieu où elle se trouvait. Il n'était plus question de l'attendre, mais d'aller vers elle.
D'un simple regard en direction d'Athéna et d'Apollon, je leur avais fait comprendre qu'on allait devoir se téléporter. Ils avaient chacun pris quelqu'un par la main. Apollon s'était approché de Pégase, Athéna de cette charmante Emily et j'avais pris la main de Robyn. Après une pensée pour leur indiquer le lieu où se téléporter, on avait disparu et on était arrivé devant une vieille maison abandonnée. Ca n'avait duré que quelques instants avant que le sol ne nous dévore et qu'on tombe de deux mètres de haut. Certains étaient tombés sur les fesses, d'autres étaient restés debout. Mais il n'y avait eu aucune blessure grave. Le tunnel dans lequel on se trouvait n'était pas très haut, si bien qu'Apollon était pratiquement obligé de se baisser pour avancer. On allait marcher, se rendre jusqu'au bout, en évitant de toucher les murs où ces filaments bleus d'électricité dansaient dessus. Elle savait qu'on était là. Il n'était plus question de faire marche arrière.
« Ne vous approchez pas des murs. » dis-je comme une évidence, avant de me mettre en marche, tout en restant à proximité de Robyn.
« Tu vas bien ? »
« C'est une question piège ? » me demanda t'elle sur le ton de la défensive. « On va encore parler de mes sentiments et de plein de trucs personnels ? Non mais pourquoi tout le monde s'intéresse à moi en ce moment ? Je vais mourir, c'est ça ? Vas-y, dit moi, je suis prête. Je préfère savoir que de devenir encore plus pleurnicheuse ! »
Je m'étais arrêtée de marcher et j'avais tourné la tête dans sa direction. Pendant quelque instants, je ne savais pas quoi lui répondre. Elle semblait à bout de nerfs et c'était la première fois que je la voyais aussi émotive, depuis... Enfin bref. J'avais hésité, avant de la regarder dans les yeux, puis de sourire et de rigoler faiblement.
« Robyn... » murmurais-je entre deux rires avant de passer mes bras autour d'elle, de la sentir se raidir et de la serrer tout fort contre moi. « Je t'adore tellement toi. » Elle était capable de remonter le moral ou de mettre de l'humour dans n'importe quelle situation, nous libérant d'un poids. « Tu vas tellement me manquer. » Elle me repoussa et je me contentai de lui sourire. « Je plaisante. Tout va bien. Je voulais juste voir comment tu vas et tu vas bien. »
Elle me regarda quelques instants, la bouche grande ouverte, si bien que j'avais la sensation d'avoir Melody en face de moi, ou un poisson du même genre. Elle avait les yeux écarquillée comme sous le choc, avant de redevenir elle même.
« Mais... mais... t'es complètement malade ! Putain j'y ai cru ! Je suis pas sûre d'aller bien là. J'ai l’impression que mon coeur va exploser, sérieuse ! T'as un humour de malade ! J'aime bien hein, mais je deviens vieille et sensible. Faut pas jouer à ça avec moi. »
« Ca roule. » lui répondis-je avec un grand sourire. Elle affirmait devenir vieille, c'était intéressant. Voilà de quoi la taquiner par la suite, même si elle était encore très jeune. Plus jeune que moi en tout cas. C'était assez bizarre de songer à cela. « Je comprend que maman t'apprécie tellement. » ajoutai-je en reprenant un air sérieux, puis interrogateur. « Tu es censée être qui au juste ? Une amie ? Ma tata ? Mon amie ? »
« Je suis ton amie. » me répondit-elle sans hésiter. « Ca j'en suis sûre. Mais je ne pense pas être autre chose. C'est pas un sous-entendu bizarre hein. C'est juste que... voilà quoi. »
Je lui fis un petit sourire, lui montrant que je partageais son avis, puis j'avais fait les pas qui me séparaient d'Apollon, tandis qu'on s'avançait toujours dans le tunnel.
« Robyn est excellente. » lui dis-je une nouvelle fois comme une évidence. « Tu sais, tu n'es pas obligé de garder ces vêtements. C'est pas qu'ils ne te vont pas, mai..." ajoutai-je en l'observant de bas en haut. « Ils ne te vont pas. »
C'était toujours amusant de taquiner le maître d'Olympe.
« Tout me va ! » affirma t'il en me faisant son grand sourire ravageur et en se redressant en mode beau gosse. C'était craquant. « Mais si ça peut permettre à tout le monde de se sentir moins mal à l'aise... »
Il fit apparaître des vêtements identiques, mais bien plus grand, donc plus à sa taille. Ce qui lui donnait un petit côté un peu plus...
« Beaucoup plus sex... mieux. » affirmai-je en hochant la tête plusieurs fois d'un air convaincue. « On est presque arrivé. »
Je le sentais et l'électricité était bien plus présente ici. On approchait à grand pas de notre destination. C'était bizarre de n'avoir croisé personne, mais après tout peut-être que tout ceci était normal. Elle devait se méfier de nous. Elle devait se méfier de moi et je la comprenais. Je me sentais nerveuse, terriblement nerveuse depuis qu'on était arrivé ici. Et même si je tentais de me la jouer heureuse et soulagée d'avoir échappé à ces immortels, je savais que notre plus grand défi se trouvait devant nous. Je n'avais pas envie de voir le bout de ce tunnel, même si on n'avait pas le choix. Je ne savais pas si je supporterai de voir une nouvelle fois son visage après ce que je lui avais fait...
« Avant qu'on arrive, il y a quelque chose que tu dois savoir. » murmurai-je à Apollon. « J'ai fait quelque chose qui lui a causé du tord. Beaucoup de tord. Tout ce qu'elle dira sera sans doute... vrai. » avouai-je. « Si ce que j'ai fait était à refaire... Je pense que je le referai. Mais... J'ai besoin de ton soutiens aujourd'hui. On a vraiment besoin d'Alexis pour y arriver. »
Je pensais qu'il allait m'en demander plus, mais il se contenta de me sourire. Peut-être que c'était en rapport avec Alex et que ces éclairs sur les murs l'avait mis sur la voie. Quoi qu'il en soit, il souriait et ça me donnait un peu d'espoir qu'un jour il puisse me pardonner pour ce qu'il allait apprendre dans quelques minutes.
« Je ne t'en tiendrai pas rigueur. On doit parfois faire certaines choses malgré ce que ça peut impliquer pour d'autres. Encore plus en temps de guerre. »
Il comprenait ce que je ressentais, même si il n'avait pas idée de ce qu'était cette chose.
« Je ne t'abandonnerai pas non plus. Ne t'en fais pas. » acheva t'il avec un petit clin d'oeil, qui me fit frissonner. C'était la phrase que je lui avais dit un peu plus tôt chez moi. Ca avait dû le marquer et il me la ressortait. C'était sans doute une belle occasion manquée de l'embrasser une nouvelle fois. On venait d'arriver. Le bout du tunnel donnait sur une entrée, qu'on venait de passer.
On se trouvait désormais dans une très grande salle, avec aucune sortie d'indiquée, à part celle qu'on venait d'emprunter. Si on était tombé dans un piège, ça serait l'idéal pour notre agresseur. Autour de nous il y avait de longues toiles d’araignées en fil rouge qui reliaient diverses photos entre elles. Pour certains points, il manquait des photos. Des fils pendaient dans le vide. Certaines étaient cramées. Un bureau avec une lampe d'un ancien temps se tenait un peu plus loin, ainsi qu'une commode avec un vase travaillé, une rose et la croix des Templiers juste au dessus. Il y avait également un tableau noire avec de la craie effacée dessus. On ne pouvait pas lire ce qui y avait été noté.
« Ne touchez à rien. » demandai-je au restant du groupe, avant de m'avancer vers le bureau. Alexis n'était pas là et pourtant je sentais sa présence. Il y avait une photo sur le bureau qui était retournée. Même si j'avais dit de toucher à rien, je l'avais prise pour voir qui était dessus. Il s'agissait d'une photo de mon père, Elliot et d'Alexis. Elle était sur son dos, tout sourire et lui aussi. Elle ne l'avait pas oublié... J'entendis un bruit derrière moi et je savais qu'elle était là et qu'elle sortait enfin de l'ombre.
« Alexis. » murmurai-je en observant son visage.
« Alexis est morte depuis longtemps. » me répondit-elle d'une faible voix. « Et grâce à toi elle est enterrée définitivement. C'est Enora à présent et même pour toi. »
Un frisson me parcouru.
Neil : 80%
Enora
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Un nouveau jour s’était levé. Grâce à Lui, cette puissance en laquelle je croyais, j’étais toujours de ce monde. Pour le protéger, jusqu’au bout, jusqu’à mon dernier souffle. J’en avais fait le serment, il y avait bien longtemps, par le sang, de tout mon être, de toute mon âme. Et il fallait une fois de plus se mettre à la tâche. En arrivant dans le Bunker ce matin-là, d’un pas lent et assuré, la tête haute et majestueuse, j’avais constaté ma solitude. Ils étaient partis. A l’Aube. Ils avaient obéit à mes ordres, comme à chaque fois, et pour toujours, jusqu’à ma fin.
Je m’étais dirigée vers le tableau noir, je l’avais renversé et je m’étais regardé dans le miroir, collé au dos du tableau. Comme chaque matin depuis maintenant quelques jours, quelques semaines, quelques mois, peut-être même une année ou deux… je l’ignorais… le Temps ne se comptait plus ici, il n’avait plus d’importance, pas à mes yeux. La seule chose qui importait ? Protéger ce qu’il restait à protéger, faire que demain ne ressemble plus à hier. La fin de tout, la fin de la Menace, du Mal et du Mâle, du déséquilibre. Le début de l’équilibre, de l’amitié, de la fraternité.
Comme chaque matin depuis des jours, des semaines, des mois, je m’obligeais à contempler mon reflet. C'était un jeu lassant, répétitif, et pourtant si nécessaire. Il me rappelait qui j’étais, où j’allais, ce qu’elle m’avait fait. Je portais une longue tunique noire, le col monté sur mon coup, à la manière des prêtres ou de certains chevaliers. Je portais un pantalon de cuir, semblable à celui des cavaliers, qui moulait mes jambes. Des bottes noires montaient à mi- mollet. Une ceinture fine, en argent, ceinturait ma taille et la croix des templiers reposait au centre de celle-ci, rouge et blanche. Je portais également une cape, toute aussi noire, qui tombaient sur mes épaules et qui me servaient souvent à me cacher et cacher surtout mon visage, grâce à cette grande capuche pointu. Mon visage qui avait perdu quelques traces de jeunesses, toutes les traces de la candeur et de la gentille Alexis qui j’avais été et que je n’étais plus désormais. J’étais Enora, celle au visage à moitié brûlé, sur toute la surface gauche, au regard dur et sévère, sans plus aucun espoir au genre humain. J’étais militaire, mathématique, templière. Je n’avais plus de famille, j’avais renoncé à tout, j’avais quitté Storybrooke pour ne plus jamais y revenir, l’année de mes 24 ans. Plus de divins, plus de contes. Il ne restait que les templiers, ma seule famille. J’observais alors mon visage, les yeux emplis de haine et de ressentiment pour elle. Puis je fermais les yeux et me souvenait…
Quelques années auparavant…
La bataille faisait rage, la Grande Guerre comme on l’appellerait plus tard… Mais je ne pouvais pas savoir, pas encore, pas à ce moment. On avait déjà tous tant perdus… perdus des êtres que l’on aimait plus que tout, certains avaient perdus espoir aussi… Il n’y avait plus que la haine, la destruction et de désarroi qui régnait. « Le chaos est une échelle » m’avait une fois dit cette femme… le pensait-elle toujours aujourd’hui ? Mes hommes se battaient vaillamment, tout comme moi. Je voyais au loin les divins qui faisaient de même. Nous étions tous alliés, tous contre Lui. Cassandre ne se débrouillait pas trop mal, bien au contraire. Je ne l’avais pas vraiment vu grandir, elle était pourtant la fille de mon meilleur ami…
Mes gestes étaient fluides, souples, et les éclairs valsaient autour de moi au rythme de mes envies, de ma volonté. Si j’avais su, quelques années plus tôt que je parviendrai à maîtriser mon élément de la sorte… Que je pourrais envoyer valser des êtres bien plus grands que moi à des centaines de mètres, que je ferais trembler la terre, que je paralyserai mes ennemis dans des brisons statiques que j’aurais dessiné… Si j’avais su tout ça… Et si j’avais su que ce pouvoir ne serait finalement plus un fardeau, ce fardeau ayant désormais pris la forme de l’eau et du feu que je me devais de contrôler également, maintenant qu’Emma et Elsa n’était plus là…
Aujourd’hui…
Je les avais laissés entrer, sans rien dire, en observant, silencieusement, assise, les jambes croisées, sur une chaise plantée dans l’Ombre. J’avais entendu Cassandre leur recommander de ne rien toucher et j’avais souris. Elle ne pouvait que savoir à quel point je maîtrisais mon pouvoir et que j’avais sans doute tout fait pour protéger ma crypte du mieux que je le pouvais. L’électricité faisait partie de moi, elle m’obéissait où que je la place. J’avais vu la jeune femme se diriger vers mon bureau pour y prendre un cadre que j’avais retourné il y avait bien longtemps. J’avais choisi ce moment pour me lever, elle en avait déjà assez vu, inutile qu’elle passe en revue tous les vestiges de mon passé que je gardais ici : moi la tenant elle, bébé, dans mes bras, Regina, Henry, Emma, Mary Margaret, Diane… tout ce qui avait été un jour une « famille ».
- Alexis.
Elle osait… ma réponse était sans appel, bien que d’une voix faible, tentant de maîtriser l’émotion, négative, qui me submergeait.
- Alexis est morte depuis longtemps. Et grâce à toi elle est enterrée définitivement. C'est Enora à présent et même pour toi.
Elle avait été une des dernières à avoir le privilège de m’appeler ainsi après ma transformation… elle n’avait plus ce privilège.
- Désolée.
Elle marmonnait. Comme une enfant prise sur le fait. Je la regardais sans broncher, ni même bouger d’un poil. Je ne regardais pas les nouveaux arrivants. Le temps viendrait. Je me concerntrais sur ses excuses. Elle ne demandait pas pardon pour le passé… elle le demandait pour être ici aujourd’hui et elle enchaînait d’ailleurs :
- On a besoin de ton aide pour repartir d'ici. Sans toi on n’a aucune chance d'y arriver.
Elle avait regardé les autres et j’avais suivis son regard. Maintenant je les voyais, les uns après les autres, attentivement. Lentement, je fis un pas en avant et retirais ma capuche, les laissant observer mon visage ravagé. Il y avait Peggy, que je connaissais, Athéna bien sûr, une blonde qui semblait aussi heureuse d’être ici que moi de les voir, Apollon et… Robyn. Mon regard resta planté sur elle pendant une fraction de secondes supplémentaires comparées aux autres. Je comprenais. Cassandre avait un sacré culot.
- Et que voudrais-tu que je fasse ?
Je n’acceptais pas, je m’informais. La jeune femme s’approchais de moi, mais pas trop. Elle s’imposait des limites et je les appréciais grandement. Je faisais déjà un effort considérable face à mon ennemie, qu’elle ne vienne pas me narguer de trop prêt.
- Ton pouvoir et... Enfin tes pouvoirs. Ils pourraient m'aider à créer une ouverture.
Elle me regarda avec insistance et mon visage était toujours de marbre. Elle me posait une question sous-jacente. Est-ce que j’étais parvenue à les contrôler. Mes poings crissèrent quand je les resserrais soudain. Le cuir de mes gants n’aimait pas être maltraité ainsi. D’un pas souple, je me dirigeais alors vers mon bureau pour m’y assoir, retirant mes gants, un doigt après l’autre et posant mes talons sur le bord en la toisant toujours. Elle me demandait si je les contrôlais. Me prenait-elle pour une amateur ? Cela faisait désormais 2 ans qu’Emma et Elsa été morte. Emma la première, Elsa avait fini par avoir raison. Elle s’était toujours méfié de son propre pouvoir et avoir le feu n’avait rien arrangé… Elle s’était consumée d’elle-même… et j’avais acquis l’eau et le feu. J’étais le Maître des Templiers. Il était hors de question de commettre une erreur aussi basique. Cassandre aurait dû le savoir.
- L'entrainement fait partit de moi. Reste à savoir s’il aura été suffisant.
Le feu et l’eau n’étaient pas mes éléments, je sentais que je ne les contrôlerai jamais aussi bien que la foudre… et ce qu’elle me demandait là… j’avais je ne l’avais encore fait… La gamine me regarda alors confiante avant de me demander, presque triomphale :
- Tu acceptes de nous aider ?
Je laissais un silence durant lequel mon regard divagua une fois de plus sur Robyn. Puis je replongeais mes yeux dans les yeux de la jeune femme avant de lui dire :
- Oui… J’accepte de les aider EUX.
Je fis un signe de tête en direction de Robyn en regardant toujours Cassandre.
- Elle n’est pas censée être là.
Ce groupe venait forcément du passé et il était de mon devoir de rétablir l’Ordre. Si Famine la croisait, il risquait de compliquer d’autant plus mes affaires et il n’en était pas question. Cassandre émit alors une évidence :
- Je sais.
Avant d’ajouter :
- Il y autre chose. On a été attaqué par les Immortels.
Je l’avais alors regardé longuement, sans rien dire, scrutant chaque parcelle de son visage. Elle ne me mentait pas, elle était sincère. Etait-ce une main tendue ? Ou un piège ? Elle avait disparu juste après la Grande Guerre, elle avait dut partir dans le passé à ce moment-là… et elle cherchait désormais à m’aider ? Nous étions ennemis… A moins qu’elle regrettait, que c’était sa façon de dire « pardon »… Notre Neil, de mon temps… pensait-elle de la même façon. Après une longue réflexion intérieur, je descendis enfin mes jambes de mon bureau, tout en continuant à la regarder droit dans les yeux. Je contournais alors le bureau et m’approchais du groupe.
- Contente de te revoir Peggy. Apollon.
J’hochais la tête en signe de bonjour. Pas de manière respectueuse. Il n’était pas mon maître. Je ne n’avais de maître que l’Ordre.
- Athéna bien sûr. Inattendu de te voir ici mais plutôt plaisant. Et… Robyn. Ca fait longtemps.
Je ne souriais pas. Je ne savais plus. Depuis longtemps. Je me contentais d’activer la foudre de ma main droite, puis je créais une boule de feu dans ma main gauche avant de l’éteindre rapidement bientôt remplacé par un serpentin d’eau autour de mon bras qui explosa en une rose de glace. Ce n’était pas de la frime, plutôt une démonstration. Elle voulait repartir avec eux grâce à moi, je lui montrais que j’étais capable de peut-être accomplir cette tâche.
- Bon… Si vous avez les Immortels à vos basques… ne perdons pas de temps.
Ils finiraient par venir… et je préférais les attendre seule. Quitte à y rester.
Peggy Cumulusss
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| Avatar : Dove choupette Cameron
*machouille son crayon* Diane...en mathématique tu te débrouilles comment?
La déflagration fut violente. Rapide, il y avait eu la voix d'Émily précédant l'explosion. Je fis volte-face, mon regard se porta alors sur la voiture dévorée par les flammes et la fumée. Enfin ce qui en restait. Emily avait beau être humain, elle se débrouillait bien mieux que moi quand il fallait réagir. Elle s'était également mise devant nous tous a l'heure, face à l'immortel. Les humains étaient fragiles, pourtant certains avaient une grande force en eux. Robyn se détachait de moi doucement avant que l'immortel fonce dans notre direction. J'eut à peine le temps de penser que sa tête roulait aux pieds de Robyn. Mon estomac fit un va-et-vient et je plaçais une main devant ma bouche, horrifiée.
"On fuit !"
J'entendis la voix de Neil, puis rapidement, très rapidement, Apollon prit ma main et nous nous téléportions. Je mis un petit moment avant de le lâcher, le contact était plutôt rassurant dans ce monde où tous allaient vite depuis notre arrivée, et où les chose n'étaient plus ce qu'elles étaient. Combien de temps séparait notre présent de ce futur? Les immortels, l'armée d'Ares nous attaquaient. Les nôtres, ils étaient des nôtres, avant. Tout comme les chasseresses étaient liés à Artemis ou les graces à Aphrodite. Nous arrivions devant une maison, tout autour de nous m'étais. Nous ne semblions plus être à Storybrook. Je tombais. Nous tombions ensemble, avalés par le sol qui s'ouvrait comme une bouche sous nos pieds. Je tombais sur le sol à coté d'Apollon, directement sur le derrière. Qui que ce soit, il n'avait pas un très bon sens de l'accueil. Je levais mes yeux vers le plafond, le regardant se refermer au-dessus de nous. Je n'aimais pas trop ça, je préférais la clarté du ciel à l'obscurité souterraine.
« Ne vous approchez pas des murs. »
Étant donné que le plafond s'était réparé seul, l'idée de ne pas approcher d'une parroie me paraissait bonne également. Neil s'approchait de Robyn qui n'allait pas bien du tout. Nous nous avancions dans le tunnel et je ne pouvais pas empêcher mon regard de se lever sur le plafond. Nous arrivions finalement sur une salle. Mon regard s'était petit à petit posé sur les objets, la rose, les photos...
Alexis. La voir me fit sourire, légèrement. C'était un sentiment mitigé Parce que je me posais beaucoup de questions. Parce que cette vision était douloureuse. Ce monde, il me pinçait le coeur. Ses yeux n'avaient plus la même lueur que ceux d'Alexis. Celle que je connaissais, celle qui était à Storybrook dans notre présent. La lueur s'était ternie. Il y avait une question qui me brulait les lèvres. Tout comme son visage était à moitié brulé. J'avais mal pour elle, elle avait dû souffrir.
"-Alexis est morte depuis longtemps. Et grâce à toi elle est enterrée définitivement. C'est Énora à présent et même pour toi."
Ce monde est souffrance. pourtant, tout à son amour, l’oiseau chante.
Elle s'était dirigée vers le burreau pour s'y asseoir. Quelque chose de grave était arrivé. Elles en disaient trop peu pour que je puisse plus en déduire, mais assez pour me laisser cette impression.
"-Elle n’est pas censée être là."
Mon regard allait en direction de Robyn, suivant celui d'Alexis. Personne n'était sencé se trouver ici en cet instant. Elles échangèrent une discussion brève avant qu'Alexis...enfin Énora.bon la Alexis du futur, ne tourne son regard vers moi. Je souris. Mon sourire habituel.
"-Contente de te revoir Peggy. Apollon. -Moi aussi je suis contente de te voir."
Elle avait ensuite passé à Athéna puis à Robyn. Il y avait juste Émily qu'elle ne semblait pas connaitre. C'était surement la première fois qu'elles se croisaient. Emily n'ayant rien d'une amie de la famille de longue date.
"-Bon… Si vous avez les Immortels à vos Basques… ne perdons pas de temps."
Je me tournai vers Neil avant de lui demander pourquoi les immortels nous poursuivaient.
"-Ils sont au service du cavaliers guerre."
Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas le lien entre les deux. Pourquoi les immortels étaient-ils au service du cavalier?
"-Qu'est-il arrivé à Ares?" Demandais-je en posant mon regard sur Neil. Peggy : 70
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Eloise A. St-James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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La blessure qu'elle avait reçu à l'abdomen l'handicapait énormément. Athéna grimaçait tout en continuant de se battre. Les Immortels étaient de plus en plus nombreux et la déesse n'aimait absolument pas leur présence ici et leur comportement. Il ne lui était pas difficile de comprendre qu'il était arrivé quelque chose à son frère qui avait été celui qui avait contrôlé les Immortels depuis leur création. Les multiples possibilités sur le sort d'Arès étaient aussi peu réjouissantes les unes que les autres et la guerrière fulminait, sachant qu'elle ne pouvait rien empêcher...
Quand Neil lui demanda d'aller aider les humaines et leur petite créature, la déesse se précipita, faisant fi des protestations d'Emily qui s'estimait capable de venir à bout de ces guerriers. Mais sur le chemin, les Immortels lui barrèrent la route et la brune dut se tailler une route à travers eux. Au final, une explosion retentit et Neil envoya une image mentale à Athéna pour qu'elle puisse la rejoindre. La déesse ne perdit pas de temps. Elle se saisit d'Emily et se téléporta rapidement vers la destination indiquée par sa nièce.
Mais à peine arrivé, le groupe fut englouti par le sol et Athéna se retrouva avec Emily sur le dos. Après un grondement de protestation, la déesse envoya bouler la blonde et se releva en faisant attention à ce que rien n'ait été cassé par le poids de l'autre cinglée. Une fois qu'elle fut certaine que tout aller bien, la brune suivit sa nièce dans les couloirs. Tout cela ne lui disait rien qui vaille. Elle n'avait jamais voulu connaître le futur... Et là, elle allait savoir des choses qui pourraient arriver. Ce serait un secret à garder...
Ils finirent par arriver dans une grotte aménagée puis Alexis fit son apparition. La déesse fut choquée de la voir aussi dure et froide. Ce n'était pas l'Alexis dont elle avait entendu parler. D'ailleurs, la déesse magique mit tout de suite les choses au point avec Neil en lui rappelant que grâce à elle, Alexis n'existait plus et qu'il ne restait qu'Enora. Athéna eut un coup d’œil interrogateur en direction de sa nièce, mais ça n'était pas le moment de l'interroger. De toute façon, la guerrière savait bien que parfois, il fallait blesser ceux qui nous entouraient pour parvenir à sauver un maximum de gens...
- Inattendu ? Pourquoi donc ? Demanda-t-elle.
Mais si Enora était aussi cachottière que Neil, la déesse ne saurait rien. La seule bonne nouvelle, c'était que la jeune femme allait les aider. Le reste, Athéna ne voulait pas y penser. Mais Peggy ne semblait pas être de cet avis puisqu'elle posa quelques questions. La mention du Cavalier de la Guerre fit grimacer la brune. Il n'existait pas encore à leur époque... Et la guerrière avait un mauvais pressentiment à propos de ça. Parce que soit Arès était mort, soit il s'était mis du côté de Chronos. Après tout, qui mieux que le Dieu de la Guerre pouvait devenir le Cavalier de la Guerre ?
Il valait mieux effacer de sa mémoire les derniers instants qui c'étaient passés. La « fuite » … avec Athéna. Non mais pourquoi ELLE?Ca la foutait en rognes, réellement. La …. non vraiment il valait mieux tout oublier. Ils pénétrèrent dans une sorte de souterrain secret ou ils rencontrèrent une jeune femme. En retrait, Emily observait, les bras croisés en se maudissant d'avoir sacrifié sa veste. Mais bon, ca avait été pour la bonne cause alors …
Son regard fit rapidement le tour de la salle avant de s’arrêter sur le visage d'Enora. Brulé, marqué. Le genre de choses qui faisaient naturellement détourner les yeux des gens, comme si ils en avaient peur. Comme si ces marques, cette laideur pouvait les marquer eux. Ca pouvait la mettre mal a l'aise mais Emily n'y pensait pas. Elle la fixait, observant les cicatrices des brûlures sans sourciller. Ce genre de choses ne la troublaient pas plus que ca, a vrai dire, elle se sentait étrangement proche d'Enora. Des âmes blessées, marquées chacune a leur manière. Elle avait souffert, et ce n'était pas seulement son visage qui le prouvait mais son ton. Sa manière d'être. C'était comme si elle avait perdue, elle aussi, une part d'elle même.
Ses yeux allaient d'un coté et de l'autre, vaquaient de droite a gauche en essayant de saisir le sens de cette conversation. Donc ils avaient besoin d'aide, de son aide. Elle ne savait pas pourquoi. Cassandre lui avait bien parlé de fils non ? Alors pourquoi n'en prenait elle pas un là maintenant tout de suite ? Bah, elle s'en fichait après tout ca ne la concernait pas. Par contre, ce qui la concernait 'était Storybrook, ou plus tot les habitants. Et aussi …
« Ou est ce qu'on vas ? » lacha elle d'une voix plate.
« On peut rester ici, il manque juste du temps... » répondit Cassandre avant de s'éloigner de quelques pas, de reculer.
Emily revint a Enora. Après tout de tout ce groupe de bras cassés, c'était avec elle qu'elle se sentit le moins … bizare.
« C'est quoi exactement les cavaliers ? Parce qu'on en a apparemment croisé un la dernière fois ... » et que les explications d'Apollon ne lui avaient pas suffit. Peut être qu'elle serait plus claire, ou que les choses étaient différentes … maintenant.
Enora se tourna vers Emily, l'air surprise avant de jeter un regard a Neil.
- Tu es allée la chercher plus loin ? Ou bien ils viennent tous d'un moment si reculé qu'ils n'ont pas encore été activés ?
Elle soupira avant de reprendre.
« On les appelle les "Cavaliers de l'Apocalypse". Certains sont déjà morts... d'autres ont tant évolué qu'ils sont désormais à la tête de nombreuses choses... C'est le cas de Famine, sans doute le plus redoutable... Ils font partie de l'armée de Chronos, ils font lieu de guerriers mais aussi d'espèces d'homme de main et de gardes du corps. Famine, par exemple, a pour l'une de ses missions de protéger les déesses magiques d'un certain mal et de surtout les retrouver... »
Bah voilà, on en apprenait pas mal des choses comme ca !Enora fit un sourire a Emily. Un sourire sans joie, volontaire que lui rendit la jeune femme. Elles se comprenaient, elles se comprenaient parfaitement.
- Tu te doutes que je ne vais pas me laisser faire ?
Elle non plus ne voulait pas qu'on lui impose un destin qu'elle n'avait pas choisit, elle ne voulait pas qu'on la force a faire quoi que ce soit, elle ne voulait pas se soumettre. Elles étaient fait du même bois. Peut être qu'au final sa place réelle était ici, dans ce futur apocalyptique a se battre contre des monstres immortels ? Oui, ce ne serait pas plus mal mais il y avait toujours des choses qu'elle ignorait, des choses importantes.
"Ou ont été évacués les habitants ? "
Enora se détourna reprenant sa route en laissant planer un petit silence. Peut être réfléchissait elle, peut être avait elle du mal a en parler ….
- Sur le Nouvel Olympe. Les dieux ont pensé que c'était l'endroit le plus sûr pour protéger tout le monde.
« Non mais c'est une BLAGUE ? » Sa réaction avait été immédiate, spontanée et irréfléchie. Poussée par ses sentiments du plus profond d'elle même. Un réflexe presque. « Alors que ... Rhaaa ! Ils sont incapable de protéger quoi que ce soit ! Ils ne font que détruire ce qu'il y a autour d'eux ! C'est pas ... »
Emily s’arrêta brusquement, les poings serrés, la respiration accélérée. a s’arrêter brusquement. Serrer les dents. Se contrôler, enfouir sa rage au plus profond d'elle même. Elle ne devait pas laisser son égoïsme la diriger. Pas maintenant.La jeune femme lev soudain les yeux. Elle ne voulit pas de ce futur, elle ne voulait pas … et pourtant, c'était inéluctable.
"Si c'est si "sure" que ca ...pourquoi tu n'y es pas ?"
- J'ai dit que les dieux le pensaient. Je n'ai jamais dit que je pensais comme eux. Et puis... je ne fais plus partie de leur... "groupe"...
Évidemment. Enora regarda Cassandre un court instant avant de replonger son regard dans celui d'Emily :
- J'ai été trahie par eux... je ne me considère plus comme l'une des leurs et... j'ai mes propres hommes à mener.
La jeune femme fixa Enora, cherchant a comprendre tout en hochant la tête. Au final, elle n'avait pas réélement besoin de plus d'information non ? Les dieux étaient indigne de confiance.