« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe]

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Robyn W. Candy
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Robyn W. Candy

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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 Tumblr_mla75qJF8s1s9j8ldo1_500

PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

| Conte : Les mondes de Ralph.
| Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.

Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 908819teamewok

| Cadavres : 963



Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-13, 23:46





Tuez moiiiii

Ou laissez moi le tuer, ça me va aussi!

Pourquoi elle me parlait de Famine, miss Twilight Sparkle ? En quoi ça la regardait ? Je voulais pas qu'on me parle de lui. J'étais la seule à avoir le droit d'en parler. C'était mon problème. Et je comptais bien le régler. Toute seule comme une grande en plus !

- Ouais, bien sûr, le destin. On le décide, tout ça tout ça. C'est beau de rêver.

Je levais les yeux au ciel, en sifflant amèrement entre mes dents serrées. Elle vivait dans un monde remplit d'arc-en-ciel et de papillons magiques enfaîte. J'y croyais plus à l'espoir. C'était un truc qu'on racontait aux enfants pour pas qu'ils flippent dès leur arrivée dans ce monde de merde. Un truc dans le genre du Père Noël. Je ressentais pas l'espoir, cette chose qui me poussait à continuer, c'était juste l'envie d'en foutre une au destin. Simple vengeance personnelle.

Un type aux cheveux longs et pas super bien lavés venait d'entrer dans une maison. Je voyais pas pourquoi fallait flipper. C'était un mec mal coiffé. J'avais vu pire avec la coupe de cheveux d'Elliot, et même si mes yeux saignaient à chaque fois, j'étais toujours vivante. Ok, il faisait des trucs impressionnants, mais peut être qu'en vrai, c'était un incompris qui adoptait pleins de petits lapins et qui portait un pyjama Hello Kitty. Bon, j'avoue, j'ai encore jamais croisé de potentiel méchant comme ça. Mais j'espère bien que ça arrivera un jour. Que je puisse me moquer de ses chaussettes Toy Story.

- Je vais aller frapper à la porte.

C'était logique, non ? La porte est fermée, le groupe est dedans, alors on frappe à la porte. J'étais super polie en plus ! Si Neil était là dedans et que Javel était pas gentil, il était hors de question de rester à rien faire.

- Je me fais passer pour le livreur de pizza. Ou la poste ! J'ai encore dans la poche arrière de mon pantalon des prospectus, ça devrait passer comme une lettre à la poste. Oui je sais, elle était nulle, mais c'est pas la peine de me regarder avec ces yeux là !

Je laissais échapper un profond soupire d'agacement, tout en me levant de derrière le buisson pour me diriger vers la maison. Sinon, je pouvais toujours faire genre que j'étais sa nouvelle voisine et lui demander si elle avait des oréos ? La maison avait l'air d'appartenir à la vieille, et les vieilles, ça a toujours des vieux gâteaux qui deviennent mous dans des boîtes en métal cachées dans un placard.

- Je vais vous reconduire au village, ça sera plus prudent.

Je louchais sur la main d'Elios qui venait d'attraper mon bras pour me retenir. Il jetait des regards peu rassurés à la porte, comme si son pire cauchemar se trouvait à l'intérieur. Ou que c'était là qu'il devait aller passer un examen super difficile qu'il avait même pas révisé. Il pouvait être stressé, mais c'était pas une raison pour me toucher. Il était plutôt sympa, et je voulais bien faire l'effort de l'apprécier, mais y avait quand même des limites à pas franchir. Comme le contact physique non prévu.

- Si ça te fait flipper de me voir taper contre une innocente porte, t'as qu'à retourner au village avec les deux poupées barbies, mais moi, je reste. Faut que je sache si les autres vont bien.

Je retirais mon bras d'un geste sec pour le repousser. Il croyait quoi ? Que je faisais l'autruche au moindre type louche et pas beau ? J'étais pas comme ça. Moi, je fonçais dans le tas et je réfléchissais après.

- Si elle ne voulait que vous restiez ici, c'est qu'il y avait une raison ! Et de toute façon, on ne rentre pas chez les titans sans y être invité ! Que ce que vous avez fait pour qu'il vous cherche ?

Ah parce que le type nous cherchait ? Comment il pouvait être sûr ? Personne avait dit «Je cherche une pâtissière, un petit poney et une chieuse ». Peut être qu'il était végétarien et qu'il avait sentit que quelqu'un faisait griller des saucisses. On savait pas hein !

- C'est sûrement parce qu'on est obligé de se trimballer la blonde agressive, elle nous porte la poisse.

Ça m'étonnerait même pas tient ! Elle me faisait rouler les yeux d'agacements encore plus souvent que le cheval magique. Est-ce que ça voulait dire que je devenais enfin mâture et que les comportements de sale gosse capricieuse me faisait grincer des dents ? Non, j'étais sûre que c'était juste parce qu'elle était tête à claques.

- Et puis Elios, mon petit brownie, je vais t'expliquer quelque chose chose. Quand on est pas invité, le plus simple, c'est d'aller voir la personne concernée et s'arranger pour qu'elle nous invite ! Mais oui, t'as vu ! C'est hyper simple comme plan ! Allez, je t'en veux pas, c'est vrai que intellectuellement tu dois être très limité. T'inquiètes, on peut pas être parfait en tout.

Je me penchais en lui faisant un grand sourire dégoulinant de niaiserie pour lui tapoter la tête, avant de reprendre une expression agacée pour lui tourner le dos et me diriger vers la maison d'un pas décidé. Je l'entendis dans mon dos m'appeler se précipiter vers moi pour probablement tenter de me retenir, mais je ne me retournais même pas. Il avait pas l'air de comprendre que j'en faisais qu'à ma tête et que je m'en foutais des ordres. Il allait bien finir par se rendre compte qu'il pouvait rien y faire.

Il y eu un drôle de bruit. Je me retournais. Je le vis trébucher. Il m'emporta dans sa chute. Je fermais les yeux quand mon dos se cogna contre le sol. Pour les ouvrir aussitôt quand je sentie une main pressée contre ma poitrine. Ce salopard me touchait les seins !

J'ouvris la bouche pour pousser un rugissement de rage qui lui aurait fait saigner les oreilles, mais il fut plus rapide et plaqua son autre main libre sur mes lèvres. Je cessais aussitôt de me débattre. Bah ouais, j'allais pas rester à laisser un type me toucher tranquilou ! Je lui aurai mordu la paume si je n'avais pas entraperçu du coin de l'oeil Javel sortir de la maison l'air pas content et disparaître sans même nous voir. Il devait vraiment être en colère. Ou alors il était à moitié myope.

Moi en tout cas, je l'étais pas. Dès que Elios retira sa main de ma bouche, j’agrippais son poignet en plantant dans sa chair le peu d'ongles que j'avais et repoussais violemment son bras pour qu'il ne soit plus en contact avec ma pauvre poitrine qui avait rien demandé à personne.

- Espèce de sale pervers ! T'es tellement en manque que tu touches n'importe qui ? Gros dégueulasse va ! Prends ça, saleté de...

Mon injure resta bloquée dans ma gorge, alors que je perdais ma voix et que mes yeux s’agrandissaient de douleur. Je sentais même les larmes se mettre à picoter. J'avais voulu faire comprendre à Elios qu'il était qu'un connard de première en m'attaquant à ses parties intimes d'un coup de genou bien placé. J'avais juste pas pensé qu'il porterait une armure même dans ce coin là.

- Oh putain ! Oh putain de putain de putain ! Aaaahhh nom d'une tête brûlée ! Je... Aaaaahhh ! Putain de bordel de merde !

Je tenais à deux mains mon genou plié contre ma poitrine, en roulant sur moi même dans l'herbe. J'avais l'impression que j'allais clamser tellement ça faisait mal. Il m'avait sûrement pété le genou avec son entre-jambes surprotégé !

- Celui qui me parle, je lui défonce la gueule !

Je pressais mon front contre le sol, en marmonnant des mots aussi doux qu'un verre d'acide. Le craquement que j'avais entendu, on était d'accord que c'était juste une branche d'arbre qui s'était cassée, hein ? Putain, mais c'était dingue comme le genou c'était méga sensible ! Et puis mais que ce que c'était con de se foutre une armure dans le slibard ! Il s'était fait explosé tellement de fois la coquillette qu'il était devenu parano ou quoi ?


Robyn: 75%




Eloise A. St-James
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Eloise A. St-James

| Avatar : Eva Green

Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 423j

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| Conte : Hercules
| Dans le monde des contes, je suis : : Athéna

| Cadavres : 4329



Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-14, 12:42

Mnémosyne… Athéna ne comprenait pas vraiment pourquoi Neil tenait à les emmener à elle… D’ailleurs, Ellie ne semblait pas très d’accord pour qu’ils y aillent. Quand ils arrivèrent, Ellie sortit un parchemin de son sac et le montra à un papillon bleu. Le papillon s’envola alors et la jeune fille les prévint qu’il s’agissait là d’un guide. La déesse marcha derrière la sœur d’Elliot jusqu’à ce que celle-ci ne mette un bras sur le côté, empêchant la guerrière de faire un pas de plus. La brune lui lança un regard interrogateur, mais Ellie se contenta de lui répondre qu’il valait mieux attendre là. Plusieurs minutes passèrent puis Ellie s’approcha de sa tante, qui lui lança un regard intrigué.

Puis tout disparut. Athéna eut le réflexe de tendre le bras pour se raccrocher à quelqu’un ou à quelque chose et elle entendit un cri peu digne tandis qu’ils étaient… Là où ils étaient. Et brusquement, tout s’arrêta. Ils étaient à l’intérieur d’une chaumière et bien que Neil les eut prévenu qu’il ne fallait pas faire attention au décor, la déesse ne put s’en empêcher. Elle laissa ses nièces se chamailler à propos du dessin puis observa l’aspect vétuste du lieu.

Une femme d’âge vénérable fit son apparition et Neil la salua comme Dame Mnémosyne. Ainsi, c’était elle… Athéna passa outre le commentaire d’Ellie et nota que la Titanide semblait regretter qu’il n’y ait pas plus d’égalité entre les Titanides et les Titans. Ça, c’était quelque chose qui n’existait pas chez les dieux. Ils avaient tous un titre et on les appelait Dame ou Seigneur…

Athéna se fit silencieuse, saluant simplement d’un signe de tête respectueux l’ancêtre. Elle prit place quand il le fallut et ne refusa pas le thé. Elle fronça les sourcils en entendant parler du bois des oubliés. Vu la réaction de la Titanide, ça devait être assez dangereux… Mais qu’est-ce que Neil pensait pouvoir trouver là-bas ? Quand Mnémosyne se tourna vers elle pour lui offrir de l’écorce, la déesse refusa poliment, mais fermement. Il lui suffisait de voir la tête d’Apollon et de sa nièce pour savoir qu’il ne fallait pas y toucher.

Ellie et Neil se disputaient sur le fait d’aller dans le bois des oubliés quand tout à coup, à l’extérieur, tout s’assombrit. Alors que jusqu’à présent il faisait beau et clair, il semblait qu’une tempête s’était soudainement levée. Athéna eut un sourire en entendant Apollon dire que Japet venait vers eux parce qu’ils étaient trop cools. Une chose était certaine, on pouvait toujours compter sur le Roi des Dieux pour détendre l’atmosphère… Entre l’arrivée d’un Titan et la nouvelle que seul Elliot avait réussi à passer le bois des oubliés, ça faisait pas mal…

"Il ne cherche que l'un d'entre nous. Athéna viens avec moi."

La déesse regarda sa nièce sans comprendre tout d’abord. Pour Japet la chercherait-il elle ? Et pourquoi Mnémosyne la regardait ainsi ? Puis le tilt. Non, ça ne pouvait pas être ça pas vrai ? Impossible voyons…

- Pourquoi dois-je te suivre ? Qu’est-ce que j'ai à voir avec lui ? Demanda-t-elle à sa nièce.

Neil la regarda, se mordit la lèvre et détourna le regard. Le mauvais pressentiment de la déesse s’accentua mais elle n’avait plus le temps de poser des questions. Avec Apollon, Neil et Ellie, elle se cacha dans la pièce d’à côté. Des bruits de pas se firent entendre puis une voix…

"Je suis à la recherche d'étrangers. Comme celle qui vient te rendre visite de temps en temps." Déclara Japet

"Tu sembles bien au courant de mes visites." Lui répondit Mnémosyne d’une voix pleine d’assurance.

Japet, continua avec un air arrogant : "On ne peut pas dire que tu en reçois beaucoup en dehors d'elle."

La Titanide fit une pause avant d'ajouter : "Notre frère vient me voir, lui."

Japet la coupa rapidement : "Suffit ! Je peux comprendre que tu tentes de me tenir tête à moi, mais oublies tu à qui Ouranos a confié toute sa confiance ? Me mentir, c'est lui mentir à lui aussi."

- Mais de qui parle-t-il ? Demanda Athéna en chuchotant.

"Il parle de lui même. C'est le bras droit d'Ouranos." Répondit Neil

"Souhaites-tu une tasse de thé Japet ?" Dit la Titanide après une nouvelle pause.

Cette question sembla énerver Japet qui se dirigea à pas rapides vers la porte.

"J'ai senti quelque chose de différent pendant la grande parade." Subitement, le Titan semblait inquiet.

Mnémosyne mit quelques secondes avant de lui répondre : "C'est souvent le cas, que de nouvelles odeurs arrivent à nos narines."

Japet marqua une pause à son tour avant de lui répondre : "Ce n'est pas une odeur ordinaire. C'est mon aura que j'ai senti. Comme si je me trouvais à deux endroits en même temps. As-tu déjà ressenti cela ?"

Mnémosyne ne répondit pas et la porte s’ouvrit pour se refermer tout de suite après. Dans la pièce, Athéna regarda Neil avec effarement. Vu tout ce qu'elle avait entendu, la déesse n'avait plus vraiment de doutes à présent. Mais il lui fallait une confirmation, parce qu'au fond, elle espérait tout de même se tromper.

- Je crois qu'on a besoin d'explications. Et surtout, j'aimerais savoir si c'est lui mon "père". Demanda la guerrière en regardant fixement sa nièce.

Neil regarda tout d’abord Apollon, ce qui agaça la déesse qui avait besoin d’une réponse maintenant et pas dans cent ans, puis posa enfin son regard sur la guerrière pour finir par hocher la tête. Merde. Ce type semblait aussi égocentrique que Zeus dans ses mauvais jours ! Comment est-ce qu’il pouvait être son père, franchement ?

"Ce n'est pas aussi simple chez les Titans. Il n'est pas censé savoir que tu existes. Et on devrait arrêter de parler de ça." Fit Neil en fixant la porte.

Oh oui, ça n’était pas le moment d’en parler, mais Athéna comptait bien discuter un peu avec sa nièce une fois que tout cela serait fini. Visiblement, Neil avait toujours su qui étaient leurs parents et franchement, pour la guerrière, elle aurait pu répondre aux questions que se posaient certains là-dessus. Qu’est-ce que ça pouvait trahir du futur ? Ils retournèrent dans la pièce où se trouvait Mnémosyne. La brune ne dit rien durant un long moment, essayant d’analyser, de comprendre mais surtout d’accepter. Le bras droit d’Ouranos était son père… Peut-être que s’il s’était comporté autrement en s’adressant à la Titanide, Athéna aurait pu être fière de cette ascendance. Mais ça n’était pas vraiment le cas en l’état actuel des choses.

- Pourriez-vous nous en apprendre plus sur les us et coutumes de votre monde ? Demanda-t-elle subitement à Mnémosyne.

"On ne devrait pas s'éterniser ici, ça serait mieux d'y aller." S’inquiéta Neil.

Athéna lui jeta un regard de travers, parce que pour le moment, elle voulait des informations et pas partir précipitamment ! Mais de toute façon, Neil ne put rien dire de plus, parce que l’on venait de frapper une nouvelle fois à la porte. Était-ce le retour de Japet ?

"Vous êtes combien en tout ?" Demanda Mnémosyne.

Athéna soupira. Elle n’aurait jamais ses réponses à présent, c’était certain.

- Trop pour la paix de ce monde. Dit-elle avec ironie.

Il semblerait que les autres les avaient finalement rejoints…

Athéna : 55%
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Elios
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Elios

| Avatar : Josh Radnor

| Conte : Intrigue Divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Un sentinelle

| Cadavres : 14



Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-14, 19:14


La Danse des Esprits

Much ado about nothing...

Je regardais la jeune femme qui hurlait au sol, avec un profond sentiment de perplexité. Je, n'avais pas compris un traître mot de ce qu'elle avait dit, ni même compris sa motivation à me donner un coup. Si elle avait attendu que je donne mes explications, elle ne se serait sans doute pas fait mal. Je pouvais comprendre que mon geste lui a paru déplacé, mais jamais je n'avais voulu lui manquer de respect, et j'aurais souhaité m'excuser lui dire qu'en aucun cas, ce n'était prémédité. Sauf qu'elle ne m'en avait pas laissé le temps.

Je préférais, ne rien dire, et laisser ses deux compagnes s'occuper d'elle si besoin, m'approchant de l'entrée dont la porte venait de s'ouvrir. Respectueusement, j'inclinais la tête devant notre hôte :

"Mnémosyne" la saluais-je

Elle n'était pas seule, d'autres personnes étaient là, les amis de Cassandre supposais-je. Je les observais avec une certaine curiosité, j'ignorais d'où ils venaient, tout ceci était nouveau pour moi. Aussi, me tournais-je vers celle qui m'avait chargé de m'occuper des trois jeunes femmes qui étaient avec moi :

"J'ai rempli ma mission, comme tu me l'as demandé, je les ai ramenées"


"Merci beaucoup d'avoir pris soin d'eux. Tu devrais rentrer, ça pourrait être dangereux."

Cassandre s'était avancé vers moi, posant sa main sur mon bras, comme à chaque fois qu'elle me parlait. Je savais à quoi elle faisait allusion, mais je ne faisais rien de mal après tout. Je ne faisais qu'aider une personne que j'appréciais, et ses amis :

"Je ne sais pas qui sont ces gens avec toi, ni même ce que vous cherchez. Mais si ce sont tes amis, je veux m'assurer que vous restiez tous saint et sauf"


Oui, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Après tout, si je pouvais me rendre utile, même au prêt de gens que je ne connaissais pas, c'était une bonne cause. J'ignorais ce qui inquiétait tant Cassandre, même si elle ne le montrait pas forcément, je savais qu'elle redoutait quelque chose. Si elle ne souhaitait pas m'en parler, ce n'était pas grave. Je, ne voulais pas me montrer insistant. Mon but, était uniquement de rendre service. Mais, je voulais sans doute, lui prouver également qu'elle pouvait compter sur moi, que je l'aiderais. Car, s'il y avait une chose que j'avais comprise depuis le temps, c'était que si quelque chose travaillait Cassandre, ce n'était jamais anodin.

Je la sentis, me serrer un peu plus le bras, me montrant par la même occasion qu'elle était heureuse que je reste. Même, si, étant donné sa mise en garde de tout à l'heure, je savais qu'elle devait également trouver ça dangereux. Je me contentais pour ma part, d'une simple inclination de tête, montrant par là, que pour moi, c'était naturel. Cassandre, se recula finalement, avant de soupirer et de s'adresser cette fois-ci à Mnémosyne :

"Il faut vraiment qu'on rejoigne les bois oubliés et le plus tôt sera le mieux." elle se tourna ensuite vers la personne ressemblant à une enfant qui les accompagnait , "C'est le seul moyen que j'ai pour nous faire partir d'ici, même si ce n'est pas le plus prudent."

Je restais pour ma part, en dehors des discussions, attendant simplement que notre départ ne soit annoncé. Cassandre se tourna à nouveau vers moi cette fois-ci pour me parler :

"J'apprécie vraiment d'avoir pu compter sur toi une fois encore."

"Je tiens aussi à ce que tu restes en un seul morceau. Tu ne m'avais pas promis un pique-nique la dernière fois que nous nous sommes vus ?" Répondis-je à moitié sérieux

Elle sembla rester interdite quelques instants, avant de se mordre les lèvres. Je ne comprenais pas. Avais-je dit quelque chose de mal ? Pourtant, je n'avais rien fait ou dit, qui sorte de l'ordinaire. Mais peut-être ses amis n'en avaient-ils pas l'habitude. J'espérais ne pas l'avoir mis mal à l'aise ou dans l’embarras. Elle sembla se tourner vers l'un deux : un grand blond avant de taper dans ses mains :

"Bon, on devrait y aller."


Hochant simplement la tête, je me dirigeais vers la sortie tandis-qu'elle se mit à parler avec le grand blond, songeant que je devrais lui présenter mes excuses plus tard, si j'avais fait une chose qu'il ne fallait pas.


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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-15, 16:30



La danse des Esprits
Emily & Plein de monde

Emily se releva et, après avoir jeté un regard noir à Elios, se mit à le suivre, de mauvaise grace. Elle aurait aimé poursuivre sa route seule, tranquille, et aller voir par elle même ce que faisait ce « Japet » pour obscurcir ainsi les cieux. Bizarrement elle n'aimait pas spécialement ca, après tout le ciel, comme l'eau était l'un de ses domaines de prédilection. Les avantages à être un canard, on était parfaitement a l'aise dans l'eau ou dans le cieux. Elle regrettait pourtant de ne plus être sous sa forme gallinacée. Depuis qu'elle était humaine, depuis que la malédiction était arrivée, elle avait l'impression d'être constamment en train de se noyer, la sensation d'avoir le cœur compressé, pris dans un étaux.

La jeune femme suivit le groupe, restant en retrait autant que possible -enfin avec Elios qui la zieutait a touts moments c'était compliqué mais bon - tout en écoutant d'une oreille distraites les questions de Peggy a Elios. .

« - Et Japet...ça veut dire quoi il est le gardien de la vie? »


Le seigneur Japet est ainsi appelé, car il est celui qui décide quand nous avons fini notre tâche

Quand ils avaient finit leur tâche ? Bizarrement, ca sonnait comme une exécution a ses oreilles, comme si on lui disait : « Il décide de la date de notre mort ». Elle eut une pensée pour les gens sur l'estrade. Est ce que c'était pour ça qu'ils étaient « éluts » ? Parce qu'ils avaient fini leurs taches ?

« - Et les gens les plus humbles ils sont élus pour quoi? Ils ne vont pas leurs faire de mal hein? Et Ouranos c'est qui? »


« Le Seigneur Ouranos est le titan roi, le père de toute chose »


Bingo, il n'avait pas répondu. Emily soupira, ce n'était vraiment pas le moment de faire du sentimentalisme franchement. Si ses gens choisissaient de se soumettre a des titans, c'était leurs choi non ? Non, elle le savait mieux que quiconque, parfois, on avait pas le choix, parfois les décisions des autres étaient imposées, sans laisser la moindre possibilité de s'échapper. La vie marchait comme ca. Les plus forts dominaient les plus faibles. Et elle c'était juré de ne plus jamais être dans le groupe des faibles.

Ils avancèrent vers une sorte de hutte quand tout a coup, elle se sentit tiré sur le coté. Comment ca « se cacher dans un buisson » ? Non mais ils ne pouvaient pas juste attendre tranquillement que le type parte ? D'ailleurs, c'était un titan non ? Donc autant aller lui demander de les renvoyer a leur époque, ce serait beaucoup plus simple. Elle allait faire aimablement comprendre son point de vue quand tout a coup, la main du garde se plaqua sur sa bouche. Hey ! Qu'il la lache ! Elle tenta de se dégager avec brusquerie, appréciant peu ce contact forcé. Il ne pouvait pas juste lui foutre la paix ?

"Chut."

« Chut » 
? Mais punaise elle n'avait rien dit et puis c'était l'autre crétin qui venait de lui sauter dessus !

« Mnémosyne. »

« Seigneur Japet. »


«  S'il te plaît Émily ! »


S'il te plais ? S'il te plais quoi ? Elle voulait juste qu'on la lache bon sang ! C'était trop demander ? Et puis elle n'avait rien a lui dire. Elle ne pu s’empêcher de lui jeter un regard noire. Est ce qu'elle savait ce que a faisait de sentir des mains sur soit sans qu'on ai donner son autorisation ? Est ce qu'elle savait ce que sa faisait de se sentir comme si on était un objet ? Non, alors elle la bouclait !

Heureusement, l'hommea finit par entrer a l'intérieur et la brune pas très fut-fut se mit a vouloir aller frapper a la porte, obligeant Elios a la lâcher pour aller s'en occuper. Dans un soupir là, Emily laissa son dos s'appuyer contre un tronc d'arbre, en jetant un regard a la fois blasé et méfiant vers la porte, Robyn et Elios.

« C'est sûrement parce qu'on est obligé de se trimballer la blonde agressive, elle nous porte la poisse. »


« - Je t'emm****e. »

Aux dernières nouvelles, elle n'avait pas demandé a être là ! Ceci dit, les paroles de Robyn n'avaient pas manquer leur cible. Après tout c'était vrai, elle le savait depuis longtemps, elle était terriblement poissarde, alors ouais, peut être que c'était a cause d'elle que toutes ces mésaventures leurs arrivait. Pourtant, elle avait essayer de s'éloigner d'eux non ? Alors qu'ils ne se plaignent pas, de toute façon, plus vite elle s’éloignerait, plus vite ils pourraient a nouveau profiter de leurs petites vies tranquilles.

Qui ne se fit visiblement pas prier pour sauter sur la jeune femme. A peine a porte s'ouvrait elle que la main d'Emily s’aplatissait sur le haut du crane de Peggy et la forçait a descendre derrière les buissons. Evidemment, elle avait voulu voir ce qui se passait avec la brune et le soldat, et elle était a découvert. Un regard de la part du type et elle aurait eut de gros ennuies. Enfin bon, ils auraient tous eut de gros ennuis visiblement, et même elle savait reconnaitre un prédateur plus fort qu'elle lorsqu'elle en voyait un. Et ce n'était pas la fille cheval et ses brises qui allait pouvoir lui tenir tête donc autant qu'elle fasse gaffe.

Rapidement cependant, Emily ramena sa main dans la poche de sa veste et se redressa, une fois que Japet fut partit ; et sans un regard pour Peggy, se leva et se dirigea vers le trou ou avaient disparu Robyn et Elios. Lentement, elle se pencha par dessus et eut un haussement de sourcil en voyant l'étrange scène qu'ils leur resservaient. Sympa. Elle ne pu s’empêcher de lâcher un petit rire, amusée malgré elle par la situation de Robyn qui se roulait littéralement par terre en se tenant le genoux. Et voilà, qui c'est qui était agressive après ?

Elle se redressa lentement en voyant la porte s'ouvrir, observant la femme qui se tenait dans son embrasure d'un œil méfiant. Toutes traces de joie ou de rire avaient déserté son visage pour laisser place a un air bien moins avenant, sur ses gardes, alors que Cassandre (c'était bien ca son nom?) et Elios se faisaient ds mamours devant eux. Elle retint un soupir et croisa les bras en s'appuyant sur le mur de la cabane, en jetant un coup d'oeil vers Mnemosyne, qui le lui rendit rapidement.

« Ils vont devenir quoi les autres ? »
Lacha elle subitement a l'intention de la titanide. « Ceux sur l'estrade, les ''éluts''... Il va leur arriver quoi ? »

« Ils sont choisis pour rejoindre la cité. C'est un privilège »
répondit elle d'un air las, comme si ce genre de pratiques ne l’intéressait pas.

Emily hocha la tête silencieusement, rassurée malgré elle. Elle n'aurait pas pu les laisser comme ca si l'avenir qui leur avait été réservé avait été … raccourcit. Après tout Japet était bien celui qui décidait de quand leurs taches étaient accomplies non ? Lorsqu'on donna le signa du départ, la jeune femme se redressa, donnant une impulsion avec son dos pour se détacher du mur et se mettre en route avec le reste du groupe. Elle n'appréciait pas spécialement de voyager avec eux mais si c'était le seul moyen qu'elle avait de rentrer, eh bien elle le prendrait. De toute façons, elle ne savait même pas si elle avait envie de retrouver Storybrook. Elle n'avait plus rien là bas de toutes façons. Emily leva les yeux vers le ciel, essayant de l’apercevoir a travers les arbres de la forte qu'ils traversaient.

Elle laissa les autres former de petits groupes. De toute façons, elle n'était pas de leur monde et ne comptait pas y entrer. La foret s'étendait a perte de vue, et plus ils avançaient plus elle avait la sensation de se calmer. Être seule, sans personne pour lui faire la morale ou la forcer a avancer, respirer un air pur … ca avait un effet apaisant sur elle, et doucement, les traits de son visage se détendirent pour être progressivement plus avenants, plus calme.

Enfin, ca c'était jusqu'à ce que les choses ne commencent a devenir bizares. Elle se voyait, comme un reflet. Comme si les arbres autour d'elle se mettaient subitement a être des miroirs fugaces, qui lui renvoyaient de rapides images d'elle même en passant, jusqte quelques secondes. Intriguée, elle posa une main sur la garde de l'épée et s’avança doucement vers l'un des arbres, avant de tendre la main pour toucher son reflet.
L'écorce. Pas de surface douce et froide, plus tot celle tiède et rugueuse du bois, alors que l'image disparaissait a sa vue.

Lentement elle laissa sa main retomber le long de son flanc et resta immobiles quelques secondes avant de se détourner et de reprendre sa route. Ce n'étaient que des images, ce n'était pas dangereux, juste des arbres qui jouaient avec le soleil. Rapidement, elle jeta un coup d'oeil vers le reste du groupe, les trouvant tout a coup particulièrement silencieux.

Des murmures. Elle voyait toujours le groupe a coté d'elle mais leurs voix semblaient lointaines, silencieuses, comme des murmures. Des murmures sur lesquels elle se concentra. Les sourcils froncés, le visage a moitié tourné vers le sol, elle tendit l'oreille, avançant doucement ais sans s’arrêter, comme si son chemin ne pouvait pas être arrété. Les voix se firent plus présente, plus fortes, plus compréhensible.

« Expliquer quoi ? C’est clair pourtant. Mon sac, moi, la chambre libre, la fin de ta petite vie morose pour une nouvelle vie pleine de joie, de couleur et de Figue ! »


Elle s’arrêta. Pardon ? Figue ? Qu'est ce que ….

"Allez Emily je suis sure que ca se passera bien cette fois ! "


L'assistant social de Sunnyvale ... lorsqu'il l'avait amené a ses nombreuses familles .. Pourquoi est ce qu'elle les entendait ? Pourquoi ils étaient là ? Non, ils n'étaient pas là ... Elle les entendait, c'était différent. Ils n'étaient pas vraiment là. Lentement, elle repris sa route, les pas hésitants au début avant de les avoir plus sur, avant de repousser ces voix qu'elle entendait.

"Tu es tombée amoureuse d'une apparence ?"
Une voix inconnue, masculine.

"Vous allez vraiment m'engager ?"
Plus jeune celle la, pleine d'étonnement, d'espoire.

"Ecoute je vais essayer de t'expliquer ... Mais tu dois te calmer."
une femme, jeune visiblement qui avait l'air ennuyée.

"Que ce soit claire Emily, si tu parles de ce qui se passe ici, je te renverrai directement a Sunnyvale !"


Son sang se glaça en reconnaissant la voix, faisant défiler dans son esprit des milliers d'images qu'elle aurait aimer ne jamais revoir. La chambre, la petite ampoule qui dégageait une lumière jaunâtre. Les cris de la télévision. Ses mains qui glissaient. Ses lèvres sur les siennes. Le dégout qui montait en elle, lui donnant la nausée.

"Personne ne voudra de toi, tu as vue ton caractère ? Pfff ... "


"Laisse moi sortir ! Pitié !"


"Tout est ta faute ! C'est a cause de toi ! A cause de toi si ils n'aretent pas de se disputer ! C'est a cause de toi, tu n'aurai jamais du naitre ! Il aurait mieux valu que tu meurs !"


Elle ferma les yeux, vacillante sur ses jambes. Andrew, le frère que lui avait donné la malédiction. Enfin "frère" ... le demi frère plus tot puisqu'elle n'avait été que la file illégitime, l'enfant non désirée, le fruit de l'union de deux adultes déja engagés qui avaient céddé à la tentation. Pendant sept longues années elle avait été la victime de leurs brimades jusqu'a ce que sa "mère" ne décide de l'abandonner et qu'elle ne soit mise à Sunnyvale. Elle n'en "pouvait plus de cette situation". A cause d'elle soit disant .... Une boule se forma dans sa gorge alors qu'elle se mettait a trembler de tous son corps.

"Je t'aime..."


"Tu m'as mentis !"


"Une glace au chocolat bien etendu ! Il n'y a rien de mieux pour chasser la déprime !"


"Je m'appelle Clovis. Tu vas vivre ici a partir de maintenant. Enfin si ca te tentes."


"Il faut que tu nous explique Emily. Si tu veux que ca s'arrete, tu dois parler ... est ce qu'il c'est passé quelque chose avec lui ? Tu dois nous dire, sinon tu risque d'avoir des problèmes ..."



"Ne pars pas ... ne me laisse pas. S'il te plais."


"Il est mort, je suis désolé, mais monsieur Hollen a laissé des directives précises vous concernant."

"Tu n'es qu'une petite menteuse, il ne ferai jamais quelque chose comme ca. Tu es tombée, arrête de l'accuser comme ca ! Nous t'avons si bien accueillis, pourquoi tu régis de cette façon ?


"LA FERME !"


Elle porta la main sa tête comme pour en chasser les voix avant qu'une subite vague de douleur ne la fasse s’effondrer sur le sol. Tout se mélangeait, le passé, le futur, les voix, la douleur. Allongée dans l'herbe, elle avait l’impression qu'on lui arrachait ses membres, que chaque partie de son corps était sur le point d'exploser. Elle peinait a respirer tant c'était douloureux, avait l'impression d'être un poisson hors de l'eau. Son poings se crispa, arrachant des brins d'herbe au passage, alors qu'elle grinçait des dents pour retenir un hurlement. Non, elle ne crierait pas. Elle ne savait pas qui jouait comme ca avec elle mais .. elle serait plus forte. Plus forte que la douleur, que les souvenirs.

A cet instant, elle se souvenait de pourquoi elle haïssait le monde. Parce qu'il faisait mal, très mal.

Son poings s'écrasa dans l'herbe, une fois puis deux alors qu'elle appuyait son front sur le sol en serrant les dents. Que ca s'arrete, elle voulait que ca cesse.
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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 Kwgo
*machouille son crayon* Diane...en mathématique tu te débrouilles comment?

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Call the mini-police !
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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-15, 21:57


La danse des esprits

Ft. Apoil, Athena, Robyn et Emily



"-Apollon ! "


Un grand sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je le vis, lui, Athéna et Neil. Ils étaient tous là. Elios m'avait laissé en retrait avec les deux filles. Je tournai un regard inquiet vers Émily et Robyn avant d'abandonner cette dernière à Émily. Elle me faisait soudainement peur. J'avais cru l'entendre, on pouvait se tromper !

Je suivis Élios qui discutait avec Neil. Mon regard passa à l'un puis à l'autre.

"-Hou...je vois." murmurais-je avec un très large sourire.

L'air avait l'air plus doux soudainement. Ou alors c'était une illusion créer par mon imagination que mon professeur de lettres qualifié de "grande et débordante mais non cadrée." Neil prit la tête de notre groupe ensuite, avec elle Apollon. Je plaçais mes mains devant moi, formant deux L coucher comme un cardre que je pointais en direction des deux avants de le pointer sur Élios. Son regard brillant et confus voulait absolument tout dire.

"-Ne t'inquiète pas Neil à l'air très mystérieux. Regarde-toi tu l'appelles Cassandre pourtant nous on la connaît en tant que Neil. Lui c'est Apollon...et Athéna, c'est une excellente stratège ! Tu sais moi je t'aime bien, je te trouve gentil. Je pense que Neil t'aime bien aussi...mais...toi tu l'aimes bien aussi...un peut plus que bien non? Tes yeux le disent. Quand tu la regardes tu as ce regard. "

Je lui tapotais amicalement l'épaule. Compatissante, ce n'était pas un sentiment évident. Parfois il était doux, plus doux que les nuages, d'autres fois il était plus dur que du cristal et plus tranchant qu'une lame. Je me mis à avancer plus vite. Chantonnant, essayant d'entrainer Élios avec moi pour qu'il se change les idées. Il ne le fit pas et je soupirais.

"-Tu trouves pas qu'il y a quelque chose d'étrange avec les arbres? Elios?"

Je m'étais arrêtée, observant un arbre. On aurait dit mon visage sur le tronc. Mon professeur avait peut-être raison, une très grande imagination. Surtout qu'en plus de l'image il y avait le son. Mais ce n'était pas ma voix. elle n'était pas toute seule. Je me tournai vers Élios, tendant l'index vers l'arbre.

"-Elios ! Elios il a parler ! l'arbre..."

Mon regard se porta à nouveau vers l'arbre. Non les murmures ne venaient pas de là. Ils venaient d'autre chose. Alors je fermais les yeux pour me concentrer sur mon ouie. Là les voix commençaient à devenir de plus en plus distinctes.

-Wilkins?

Je me rappelais de ce moment...Dans notre monde...

-Qu'est-ce que tu voudrais?
-Je ne sais pas, raconte moi quelque chose...
-C'est que...
-S'il te plait.

Le souvenir de Wilkins. Pour moi il était normal, différent mais normal. Du tout où je ne comprenais pas. Wilkins n'était qu'un automate. Parce que vivre tous seul ce n'était pas facile, il avait été l'essai numéro un, d'autres avaient suivi, peuplant un monde magnifique ou le soleil brillait en permanence. Un monde où il n'y avait que du bonheur et de l'amour. Certains auraient pu dire le monde des bisounours, un Truman Show, une utopie. C'était Peggytopia. Notre monde

" - On m'a élu. C'est tellement... les gens sont complètement cinglés !"
- vous semblez plus accessible et proche des gens que ce monsieur Black. C'est peut-être pour ça qu'ils vous ont élu, vous leur inspirez confiance."

J'eu un sourire. Je m'en souvenais parfaitement. Ma première rencontre avec Bodhi. Puis la voix de Bodhi disparu, une autre apparue alors

"-J'ai pas mal de choses à faire ce matin, donc je ne vais pas te retenir plus longtemps. Mais ça m'a fait plaisir de te croiser. Faudra qu'on se fasse un repas ou quelque chose. Enfin plus tard quoi."

Plus tard n'était pas encore arrivé. Je souriais, toujours les yeux fermés, un sourire nostalgique. Doux. Des larmes. Je sentis des larmes coulées sur mes joues. Des larmes de joie et de regret. C'était ce jour.


"-Ne me laisse pas. Promets-moi qu'on ira en France.
-Je comptais juste... partir, mais pas t'abandonner pour autant. Je suis toujours là.
...et oh tiens, tu pourrais dire : 'Oui Hermès, tu as toujours raison, je vais le regretter de ne pas t'écouter, mais c'est pas grave, parce que tu arriveras au bon moment et paf, je te dirais que t'avais raison et on rentrera chez nous
".

Les larmes coulaient de plus en plus. ça faisait mal, mal qu'il ne soit plus là, mal parce qu'il avait raison. Mal parce qu'il n'arrivais pas. J'hoquetais, mes mains refermèrent sur ma poitrine.

"Je serais toujours là pour toi."

Cette fois-ci ça ne ressemblait pas à un souvenir. Je le sentais, ce n'était pas encore arrivé. Je pleurais de plus belle, parce que c'était difficile, parce que j'étais heureuse et triste à la fois de l'entendre de nouveau me parler. Je voulais l'entendre encore et encore. Je voulais qu'il chante pour moi, qu'il joue de sa guitare. Qu'il m'emmène en France. J'avais vu la France avec Diane mais ce n'était pas Pareil. J'étais heureuse parce que ce n'était pas un souvenir, mais ça n'en semblait pas moins réel. J'étais heureuse parce ces mots viendraient.

"Pardon." Dis-je dans un filet de voix. "J'te demande pardon, je sais que tu seras toujours là. Je ne t'ai pas écouter...pas dit au revoir, pas vraiment...pardonne moi. Tu me manques..."

Je sentis soudainement une douleur.
Violente.
Quelque chose s'était glissé en moi, je fus prise de convulsion, mes mains toujours sur ma poitrine, l'une dans l'autre.
Souffrance.
Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait, pourquoi ça m'arrivait. Mes jambes ses dérobairent, me faisant tomber à genoux sur l'herbe. Je cherchais du regard Apollon et Neil, devant moi. J'ouvris la bouche mais aucun son né voulut sortir. La douleur était trop intense, étouffante. Les larmes ne s'arrêtaient pas. Je ne pouvais pas appeler à l'aide. Totalement paniquée par ce qu'il m'arrivait. Il fallait que je m'accroche à quelque chose...des souvenirs. Je fermais les yeux fortement, je me balançais doucement d'avant en arrière, tentant de lutter.

"You.. are my sun-shine..."

Hermès

"My only Sun-shine..."

Louise
Octavia

"You make me Ha-ppy, when skies are... grey..."

Diane
Apollon

"Please... don't take..."

Alexis
Hippolyte

"My sun-shi-ne Away..."

Bodhi

Je chantais. Silencieusement, pour moi, pour me donner du courage. Le courage d'affronter la douleur. Petit à petit, un filet presque inaudible s'échappait de ma bouche. Presque. La douleur était toujours presente, les spasmes avec. Mais je tenais bon, je tentais, me raccrochant au maximum au souvenir. Parce que quand on n'a plus rien, tout ce qu'il reste ce sont les souvenirs.

Je sentis soudainement quelque chose en moi.
Des picottements.
J'ouvris les yeux, des filaments rouges flottaient tout autour de moi.
Ma vision devint trouble
Floue
De plus en plus
Jusqu'a...

Give me all the peace and joy in your mind
I want the peace and joy in your mind
Give me the peace and joy in your mind
Everything about you resonates happiness
Now I won't settle for less..




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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 8JXwW

« La seule amitié qui vaille
est celle qui naît sans raison. »


| Conte : Intrigue Divine
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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-16, 13:47

All that lives must die,
Passing through nature to eternity.
...


Je restais emmurée dans le silence tandis qu'autour de moi, certaines s'en allaient aussi vite qu'elles étaient venues -Robyn, Peggy et une jeune femme blonde inconnue. Cela recommençait, ils allaient tous me quitter. Je n'étais pas triste, c'était ainsi. Que pouvait-on contre le temps qui passe ? Neil, Apollon et Athéna allaient partir également. Je leur souhaitais de retourner à leur époque. S'ils n'y parvenaient pas, les conséquences seraient catastrophiques. Le rideau du Temps se déchirerait peut-être entièrement.

Je vis Neil s'approcher de Mnémosyne.

"Merci de ne pas lui avoir dit."

Elle faisait référence à Japet. La titanide ne les avait pas trahis ; je savais que l'on pouvait avoir confiance en elle, c'était pour cette raison que je les avais amenés jusqu'à elle. Mnémosyne se contenta de lui sourire. Neil pivota ensuite vers Elios, le jeune homme que j'avais déjà croisé à plusieurs reprises.

"La prochaine fois promis, ça sera un pique-nique. Entre amis."

Elle s'était sentie obligée de préciser ce point avant de regarder légèrement vers Apollon, puis elle glissa sa main dans celle d'Elios.

"Merci de nous avoir aidés."

J'aurais aimé me fondre dans le mur en bois pour ne pas assister à ce genre de scène. Je me sentais extrêmement mal à l'aise. Heureusement, elle s'écarta des deux hommes pour se tourner vers moi. Je me redressai d'un bond, sachant que l'heure était venue de nous séparer. Encore. Cette fois-ci, ce serait la dernière fois.

"Tu pourrais rentrer avec nous si tu le voulais."
déclara-t-elle en plongeant son regard dans le mien.

"Ne sois pas stupide."
répliquai-je sèchement.

C'était totalement impossible, rien que le fait d'y penser risquait de créer un paradoxe. Cependant, je m'en voulus d'avoir répondu d'une façon aussi radicale. Je lus dans les yeux de mon amie un peu de peine et de surprise. Aussi je m'avançai d'un pas vers elle et posai dans un filet de voix la question qui me brûlait les lèvres depuis qu'ils étaient tous arrivés :

"Comment fais-tu pour vivre auprès d'eux tout en sachant que la majorité ne sera bientôt plus là ?"

Mon amie me décocha un regard effaré, comme pour signifier "ils t'entendent !". Je n'étais pas sotte. Je savais qu'Athéna et Apollon avaient l'ouïe fine, mais je ne cherchais pas à les épargner. Eux non plus n'étaient pas idiots. Ils devaient forcément se douter que ma présence en cette époque reflétait les conséquences d'une guerre imminente pour eux. Je ne voulais ni les prévenir ni les épargner. Je souhaitais juste les mettre sur la voie. Ils ne devaient pas porter d'oeillères en se disant que tout irait bien. Non, tout irait très mal et cela ne s'arrangerait jamais.

Neil resta muette quelques secondes. Je voyais qu'elle ne savait pas quoi me répondre. Finalement, elle me lança :

"Pourquoi tu es venue ici ?"

Un vague sourire un peu terne manqua de décrisper les traits de mon visage, puis je hochai légèrement la tête.

"Sans doute pour les mêmes raisons."
dis-je avec une petite moue.

Nous étions toutes les deux très semblables : toujours en quête de réponses, toujours à croire que le Temps pouvait être réécrit. Même si, de mon côté, l'optimisme commençait à perdre de son éclat... Je ne lui en fis pas part. Il fallait qu'elle continue d'y croire. Qu'au moins une de nous deux ne cesse jamais de se battre.

Neil parut embarrassée. Avait-elle compris une infirme partie de mon vague à l'âme ? Elle prononça quelques mots qui causèrent un abîme supplémentaire dans mon coeur :

"Tu ne seras jamais seule. Il y aura toujours quelqu'un pour veiller sur toi."

"Ce n'est pas vrai, mais c'est gentil de le dire." dis-je d'un ton éteint.

Ca me faisait mal d'entendre ce mensonge car je savais que quand ils partiraient, je serai de nouveau seule.

Neil se détourna et commença à partir. Brusquement, elle fit demi tour et se précipita vers moi pour me serrer dans ses bras, si fort qu'elle me fit décoller du sol quelques secondes. Même si d'ordinaire je n'appréciais pas les effusions de ce genre, je lui rendis son étreinte tout en fermant les yeux. J'aurais tellement souhaité que cet adieu soit une illusion...

"Voyage au centre de la terre." murmura-t-elle à mon oreille.

"Je meurs d'avoir cru que l'on pouvait vivre seul."
répliquai-je, ma voix étouffée par son épaule car je la serrais toujours contre moi.

Il s'agissait d'une citation de l'Ile Mystérieuse, mais c'était du même auteur. Afin d'alléger un peu l'atmosphère, je déclarai tout en me détachant enfin d'elle :

"Tu es en train de me dire que Jules Verne est l'homme de ma vie ?"

"Tu devrais le relire." me conseilla-t-elle, les yeux aussi brillants que les miens devaient l'être.

"D'accord."
acceptai-je d'un air sceptique, car je ne comprenais pas où mon amie voulait en venir.

"Ne perds pas de temps."

Elle s'arracha enfin à mon regard pour se diriger vers la porte. En chemin, elle posa les yeux sur Mnémosyne avant de partir. Il était temps que je m'en aille aussi. Aussi je saluai Athéna et Apollon un peu gauchement et déclarai à l'adresse du dieu :

"Sois bon avec elle."

Etait-ce ce qu'il fallait dire ? Je craignais de trop en dévoiler si j'étais plus directe. De toutes façons, je n'étais vraiment pas douée avec les sentiments humains. En voulant aider mon amie, je risquais de faire tout le contraire.

"Et arrête de manger de la soupe. Tu es bien trop grand."
ajoutai-je avec l'ombre d'un sourire.

Puis je me tournai vers Athéna, les bras ballants. La découverte de l'identité de son père devait la perturber, mais je ne savais comment aborder le sujet avec elle.

"Le Temps vient à bout de tout." lui dis-je simplement d'un air encourageant.

Je me saisis de mon sac en toile et le balançai sur mon épaule. Après un dernier regard vers eux et Mnémosyne, je me dirigeai vers la forêt en sens inverse, dans l'intention de retourner chez moi.

"Je vous raccompagne ?"
proposa Elios en me voyant.

Son air sympathique et jovial me plongeait davantage dans l'affliction, car il me rappelait Neil. Il prit mon silence pour une approbation et m'emboîta le pas dans un cliquetis d'armure. En chemin, il commença à parler mais je le coupai abruptement :

"Peut-on marcher en silence ? Je réfléchis."

Il sembla pris au dépourvu mais se tut. Il n'était pas quelqu'un de mauvais. Il servait juste ceux qui ne faisaient aucune différence entre le bien et le mal.

Elios me laissa sur le pas de ma porte et je rentrai après avoir marmonné un vague "Au revoir". Je n'étais pas d'humeur à lui proposer de boire un thé. La peine m'oppressait. J'avais besoin de rester seule. Encore. Puisque celle dont j'aurais souhaité la présence venait de partir à jamais.

Je posai mon sac sur la paillasse et cherchait quelque chose à l'intérieur. J'en sortis une peluche lapin toute élimée et abîmée à laquelle il manquait un oeil. Je gardais toujours Monsieur Bisou avec moi, même s'il était mon plus grand secret. Il représentait une époque révolue et surtout une personne qui me manquait terriblement...

Je serrai la vieille peluche contre moi, dans le silence le plus total. Le Silence, toujours lui. Mon plus ancien compagnon.

Puis, j'abandonnai la peluche sur le lit de fortune après l'avoir recouverte par plusieurs carnets.

Je sortis le carnet de mon sac, celui dans lequel j'élaborais mes théories. Me munissant d'un crayon, je rayai le titan que j'avais cru parent d'Athéna pour écrire Japet. Puis, j'ajoutai un point d'interrogation en dessous du nom de la déesse, me questionnant sur l'éventuel frère ou soeur qu'elle aurait pu avoir.

Un peu plus bas sur la feuille, je barrai Athéna à côté d'Arès, car j'avais pensé tout d'abord qu'ils avaient un lien de parenté. Je notai "Prométhée ?" à côté du dieu de la guerre, car les indices me laissaient penser qu'ils étaient en famille. A vérifier, donc.

Je baissai ensuite les yeux sur Apollon et Artémis, écrits un peu plus bas. J'hésitai à noter quelque chose mais finalement, fermai mon carnet en repensant à Neil. Pourquoi m'avait-elle parlée de Voyage au Centre de la Terre ?

Abandonnant mon carnet, je me dirigeai vers l'étagère et cherchai le roman en question. Je savais précisément où il était car il s'agissait de l'un de mes préférés. Pourtant, je ne le trouvai pas.

"Je vais t'emprunter celui-ci."
fit une voix dans mon dos.

Je me retournai et découvris Hypérion, qui tenait Voyage au Centre de la Terre dans ses mains. Bien entendu. De tous les ouvrages que comptait ma hutte, il fallait qu'il choisisse celui-là. Le faisait-il exprès ?

"Non, je veux le relire." dis-je d'un ton sec.

Ses yeux pétillèrent à travers ses lunettes.

"Je t'ai ramené ceux que je t'avais empruntés, donc je peux prendre celui-ci."

"Ce n'est pas une bibliothèque, ici !" m'écriai-je, agacée par son comportement.

"Qu'est-ce qu'une bibliothèque ?" demanda-t-il avec un air curieux et intrigué.

Je plaquai une main contre mon visage, de plus en plus exaspérée. Ce titan avait le don de m'énerver prodigieusement. Pourquoi venait-il toujours chez moi sans invitation ? Pourquoi venait-il chez moi, d'ailleurs ? Aucun autre titan ne se donnait cette peine. J'avais l'impression d'être son jouet le plus amusant et je détestais cela.

"Tu sais quoi ? Tu devrais venir habiter dans mon palais." décida-t-il. "Ce sera beaucoup plus pratique et tu n'auras plus à attendre pour lire les romans que je t'emprunte."

Joignant le geste à la parole, la majorité de mes livres disparut d'un seul coup, directement transférés chez Hypérion. J'écarquillai les yeux de stupéfaction et d'indignation. Alors... Neil avait dit vrai ? Le titan allait me forcer à vivre chez lui ! C'était absolument hors de question. J'étais en mesure de me battre contre l'avenir. Certaines choses ne pouvaient être changées, mais pas ce qui concernait ma façon de vivre.

"Prenez-le !" fis-je d'un ton fulminant même si je tentais de me contrôler. "Lisez-le vite et ramenez-le moi, mais rendez-moi mes livres. Je veux rester ici. C'est ici que je suis bien."

Je plantai un regard féroce dans le sien, le fixant sans ciller. Il s'écoula peut-être une minute pendant laquelle nous nous observâmes, avant qu'Hypérion ne fasse réapparaître tous les romans sur les étagères, ou en piles sur le sol. Avec un sourire, il serra Voyage au Centre de la Terre contre son torse et déclara avec malice :

"C'est toujours un plaisir de... bibliothéquer en ta compagnie."

Il se volatilisa l'instant d'après, après avoir prononcé ce mot aberrant. Je plissai des yeux et laissai échapper un grognement, soulagée malgré tout d'avoir échappé à son palais doré. Je vérifiai rapidement que L'Ecole des Robinsons et Robinson Crusoé soient en bon état, car rien ne m'irritait davantage que des livres aux pages écornées, puis j'allai m'allonger sur la paillasse, juste à côté de Monsieur Bisou et des carnets épars. Fixant le plafond lézardé et disjoint, je songeai à Neil. Quel message avait-elle voulu me transmettre avec Voyage au Centre de la Terre ? Je ne pourrais sans doute le savoir que quand Hypérion me rendrait le livre. Il le faisait exprès. Il ne me laisserait donc jamais en paix ?

"Le Temps vient à bout de tout." me répétai-je, la mine sombre.

Mais viendrait-il à bout d'un titan bibliophile ? J'en doutais beaucoup.



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| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-17, 02:04

La Danse des Esprits


L'entrevue entre Jaja et Mémé fut rapide, mais ils en avaient déjà bien assez entendu. Plus de doutes possibles d'après le dieu, ils semblaient bien avoir entendu le cher géniteur d'Athéna... ce qui se confirma lorsque cette dernière posa la question. Si Neil coupa directement le sujet de conversation, Apollon regardait sa sœur du coin de l’œil. Il ne connaissait pas ce Titan, même s'il n'avait pas l'air très jovial et agréable à vivre. Il ne savait pas si la déesse était déçue par cette découverte – lui l'aurait été, clairement. Il ne s'en serait pas caché. Ne pas savoir d'où l'on vient, c'est une chose... se rendre compte que nos ancêtres sont encore pires que ce qu'on s'imaginait, c'en est une être.

Lorsqu'un bruit se fit entendre à la porte, Apollon ne put s'empêcher de sursauter, par surprise. Il n'eut même pas besoin de voir ceux qui se trouvaient derrière pour le deviner. Presque sans s'en rendre compte, il lâcha un soupir. Incapable de tenir en place, celles-là.

Pourtant, lorsque la titanide ouvrit, c'est un jeune homme qui se présentait. Il était habillé comme ses hommes qu'ils avaient vu en ville mais il ne l'avait jamais vu de sa vie. Le dieu le dévisagea sans même en avoir conscience, alors que l'inconnu se mettait à discuter avec Neil. Comment ça, une mission ? Les ramener ? C'est pour ça qu'elle l'avait lâché avant qu'ils ne partent de chez Ellie ? Pour aller donner une mission à ce monsieur ? En soi, c'était plutôt cool, si ça voulait dire retrouver le reste du groupe. Il n'aimait pas quand tout le monde se séparait et n'en faisait qu'à sa tête dans un endroit comme celui-ci. Surtout après avoir comprit que Japet les avait « senti », quelque chose du genre en tout cas.

Mais qui c'était vraiment, celui-là ? Il avait l'air paumé. Ou c'était l'impression qu'Apollon avait alors que c'était lui le perdu. Ses cheveux mal coiffés lui rappelaient ceux d'Elliot et cette constatation le fit sourire. Si seulement Elliot était là ! ... Non, non. C'était mieux qu'il ne soit pas là. Parce qu'en tant que papa qui se respecte, il aurait commencé à s'interroger de savoir pourquoi Cassandre s'inquiétait autant pour un mec qu'il n'avait jamais croisé. Pourquoi elle avait l'air d'être si proche d'elle, comme ça. Déjà qu'il lui faisait des crises de jalousie à lui, quand Lily disait qu'elle le trouvait beau – alors que c'était tout naturel.... Ou alors, encore une fois, c'était ce qu'Apollon s'imaginait comme scénario, pendant qu'il crevait d'envie de les interroger sur l'identité mystérieuse de ce petit brun.

Il ne dit pas un mot, laissant juste apparaître un regard plus qu'étonné à la mention d'un « pique-nique ». Qui allait pique-niquer ? Quand ? Où ? Pourquoi ? Il ouvrit la bouche, prêt à se plaindre de ne pas avoir été invité comme à son habitude, avant de se renfrogner en lâchant un murmure incompréhensible. Il sentit bien le regard de Neil se poser sur lui mais fit comme si de rien n'était, s'étant rapproché d'Athéna, prêt à faire semblant d'être en grande discussion avec elle. Elle pouvait bien faire semblant au moins, non ? Non, Athé ne semblait pas d'humeur, tant pis. Il se contenta alors de croiser les bras sur sa poitrine. Artémis aurait été présente, elle lui aurait tapé le haut du crâne et le traitant de débile, pour bouder sans raisons.

Son regard s'adoucit quelque peu tandis que Neil et Ellie échangeaient une dernière fois. Il aurait aimé que cette dernière reste plus longtemps en leur compagnie, tout en sachant que c'était impossible. La laisser ici lui faisait de la peine, sans qu'il ne puisse l'expliquer. Il détourna les yeux pour ne pas donner l'impression de les épier, allant vers Peggy, s'assurant que tout allait bien pour elle. Elle n'avait pas été abîmée, elle semblait ne pas être traumatisée. C'était déjà ça !

Puis vint le moment du départ. Il eut juste le temps de capter, l'espace d'une infime seconde, le regard que Neil posa sur Mnémosyne. Et celui de la titanide, qui ne semblait pas voir, mais davantage entendre. Il connaissait ce procédé, il l'utilisait tous. La communication par la pensée. Apollon était un curieux, c'était le genre de petits détails qu'il repérait instantanément, il voulait savoir ce qui avait été partagé en silence, ce qui ne pouvait être dit à voix haute.

Il secoua la tête. C'était sans doute justifié, que Neil ne l'ait pas fait partager à chacun. Ellie s'approcha de lui à ce moment-là.

« Sois bon avec elle. »

Il ne comprit pas de suite à qui elle faisait allusion, avant que toutes les connexions ne se fassent là-haut, dans sa tête. Un léger « oh » se dessina sur ses lèvres, alors qu'il hochait la tête, comme pour faire comprendre qu'il avait comprit et qu'il n'y manquerait pas. Qu'est-ce qu'elles avaient toutes à faire ce genre de remarques ? Entre elle et Aphrodite, qui lui disaient de prendre soin de Neil, de ne pas la blesser – comme s'il était capable de faire volontairement du mal à quelqu'un qu'il appréciait. Elles avaient sans doute une manière un peu spéciale d'expliquer que Cassandre était fragile et qu'elle avait besoin d'être protégée, il n'en avait pas la moindre idée, ces subtilités lui passaient au-dessus. Il savait simplement qu'il ferait son possible pour toutes les personnes qu'il accompagnait, Neil y comprit.

« Sois pas jalouse, petite, un jour tu devrai réussir à attendre mes épaules. »

Il lui adressa un clin d’œil avant qu'elle ne s'éloigne en direction d'Athéna. Il se décida à quitter la petite maison à ce moment, avant de se stopper devant la porte. Le dieu se retourna un peu trop brusquement vers Mnémosyne. Il s'attendait à ce qu'elle soit repartie à ses tâches, maintenant que ses invités la laissaient enfin tranquille après avoir apporté un peu d'animation. Pourtant, la titanide était plantée là, à quelques pas à peine. Elle le fixait d'une manière particulière. Il n'avait encore jamais été regardé de la sorte, non, il avait été admiré sous bien des angles, mais pas de cette façon. Il ne savait pas ce que ça lui faisait ressentir, incapable de le définir. A la fois mal à l'aise et... et rassuré, presque.

Son expression reflétait toutes ses interrogations, alors qu'il se trouvait incapable de les formuler. Elle ne tenta même pas d'y répondre, d'ailleurs, rien ne la trahissait. Si ce n'était ses yeux posés sur lui.

Et lorsqu'il sortit rejoindre les autres, il avait comprit lui aussi.


Sa gorge était étrangement serrée, ses muscles tendus, mais il fit tous les efforts du monde pour ne pas que ça transparaisse. Il alla passer une main pour ébouriffer la chevelure blonde de Pégase, avant de rejoindre Neil devant le reste de leur petit groupe improvisé. Il observa brièvement Emily, se demandant si elle comptait encore s'éclipser pour faire cavalier seul. Quoi que si elle voulait retourner chez elle, il était plus prudent de les suivre... même s'il ignorait tout autant qu'elle comment y parvenir.

« Je l'imaginais plus... plus... Je sais pas. » Intervention très pertinente, Monsieur Light, nous vous félicitons ! Il ne la regardait pas alors qu'il lui parlait, les lèvres pincées, le regard perdu. « C'est dingue. » Il poussa un soupir, sans savoir ce qu'il était supposé dire, réellement. Bon sang, pourquoi il ne pouvait pas contacter Arté ? Elle aurait su quoi dire, elle ! « Cela dit, elle a l'air plutôt cool. »

Il haussa les épaules, comme pour tenter de se rassurer, de trouver un moyen de relativiser. Il aurait dû dire quelque chose. Faire quelque chose. Rien qu'une toute petite chose. Il le regretterait. Il le regrettait déjà. Mais il savait que ce n'était pas à lui d'agir, qu'il risquait de ttre plus de bordel qu'autre chose en intervenant. Au moins, il savait. C'était... ce n'était pas mieux qu'avant, c'était encore pire. De savoir et en même temps de tout ignorer.


Il ne sut pas si elle lui répondit, du moins il ne le distingua pas clairement. Les sons autour de lui semblaient beaucoup plus troubles, éloignés, même le décor avait l'air bien fade soudainement. Leur petite marche en forêt l'avait apaisé, sans qu'il ne fasse attention aux mètres qu'ils avaient parcouru. Et le voilà face à cet arbre, qui le reflétait comme un miroir. Non, différemment. Ce n'était pas lui, pas vraiment. Il avait cette cicatrice qui barrait tout un côté de son visage, une qu'il ne se connaissait pas. Il n'avait jamais eu la moindre marque, se régénérant trop vite pour que la moindre marque ait le temps de s'installer. Qu'est-ce que cela voulait dire ?

Lorsqu'il se retourna, l'environnement était bien sombre. L'intensité de la lumière avait baissé, comme s'il faisait nuit. Ceux qui l'accompagnaient n'avaient plus l'air que d'ombres qui se mouvaient à distance, il les ignorait presque. Lui aussi, il se sentait différent. Comme... vide. Le dieu déglutit avec peine, incapable de définir ce sentiment qui lui serrait la poitrine. C'était comme si il avait vécu de nombreuses années en l'espace d'une seule seconde et que tout avait été dévasté. Son esprit vogua, cherchant à comprendre ce qui arrivait, pensant à Dia... Son cœur se déchira rien qu'à l'idée de prononcer ce nom. Cela ne lui était jamais arrivé avant. Ce n'était pas réel, parce qu'il savait ce que ça voulait dire. Ce qu'il était en train de ressentir, ce qu'il était en train de voir, tout ça n'était qu'une illusion. Pourtant, il avait l'impression de vivre quelque chose, à une autre époque, à un autre instant. Quelque chose de vrai, à défaut de se produire maintenant. C'était nouveau... c'était intriguant.

Une silhouette brune était debout à ses côtés, dans une armure qu'il avait du mal à distinguer à cause de l'obscurité. Pourtant, cette stature, ce visage, il le reconnaissait. Elle aussi avait l'air... différente. Elle avait l'air d'avoir vécu tant de choses, son expression en était changé. Sa main se posa sur sa joue qu'il se mit à caresser doucement, presque instinctivement, lui faisant relever la tête. Il ne lui connaissait pas ce regard qu'elle posa alors sur lui, sachant simplement qu'il n'aimait pas qu'elle l'affiche. Il força un sourire à s'afficher sur ses lèvres. Il avait l'envie pressante de la rassurer, de lui faire croire que tout irait bien, de la faire se sentir mieux, sans être capable d'en donner les raisons.

« Nous avons encore toute notre vie devant nous. »

Cette voix ne s'éleva que dans sa tête, un souvenir cette fois. Ses yeux se fermèrent alors que ce vestige du passé continuait à faire écho dans ses pensées. Lentement, il se pencha vers la jeune femme, collant son front au sien, le souffle court. Tout ce qui s'était passé, tout ce qui se passerait encore... Ses lèvres allèrent se poser sur les siennes, alors qu'il se rapprochait pour la serrer contre lui. Il ne cherchait pas à comprendre, il ne pensait pas aux conséquences. Tout ce qui importait était ce qui se déroulait à l'instant.
C'était bien ça, le problème : ils n'avaient pas toute leur vie devant eux. Il ne pouvait continuer à penser de la sorte. Il avait fait cette erreur une fois et il devait maintenant se rendre à l'évidence. Le temps se jouait d'eux. Il l'avait prise dans ses bras comme jamais il ne l'avait fait avant, comme si c'était la première et la dernière fois, avant de s'écarter, la fixant de ses yeux azurs.

« Tout finira par s'arranger, Neil. »

Peu importe s'il s'agissait d'un mensonge, peu importe si lui-même n'arrivait plus à y croire. Tout ce qu'ils pouvaient faire, maintenant, c'était de tenter de s'en persuader.


Apollon fut prit d'un choc, qui le fit reculer d'un pas, alors qu'il releva la tête pour de nouveau voir le reste du groupe. Emily et Peggy ne semblaient pas au meilleur de leur forme, tandis qu'Athéna à côté de lui tenait bien. Plusieurs filaments rouges s'accrochaient à lui, lui rappelant ce qui s'était déroulé dans la salle des dieux. Il chercha Neil du regard, un peu plus éloignée, qui tentait de contrôler ce qui était en train de se passer. Au premier coup d'oeil, elle n'avait pas l'air d'y arriver avec grand succès. Le dieu était courbé en deux, reprenant lentement ses esprits après ce qu'il venait de... Qu'est-ce qui s'était passé, réellement ? Il avait vécu quelque chose, en étant tout autant spectateur. Comme si c'était supposé arrivé, quoi qu'il fasse. Était-ce ça, qu'il avait vécu ? Un instant d'un probable futur ? Etait-ce pour ça qu'Ellie lui avait dire d'être « bon avec elle » ? Elle savait des choses qu'il ignorait, non ? Et est-ce que Neil l'avait déjà vécu, ce moment, avant de se retrouver à leur époque ?

Il n'eut pas le temps de le demander, pas le temps de d'avantage se questionner. Une lumière aveuglante apparut soudainement, comme si le soleil venait de les atteindre de plein fouet. Puis le noir complet.

Il mit un certain temps à réaliser qu'il devait ouvrir les yeux, ne se souvenant pas les avoir fermer. Il ignorait où il se trouvait, peut-être une autre planète, une autre dimension. Il se dit simplement que le ciel au-dessus d'eux était bien sombre. Lorsqu'il leva la tête, il put voir uniquement un immense nuage... absorbant une autre lune ? Cela lui rappelait vaguement une histoire, celle de Nora... et il n'aimait vraiment pas ça.

« Qu'est-ce qu'on fait là ? »

Ce n'était qu'un simple murmure, alors qu'en se retournant, il remarqua qu'il n'était que trois. Lui, Emily et Neil – il ne passa que rapidement son regard sur elle, ne sachant toujours pas comment interpréter ce qu'il avait vu plus tôt.

« Où sont les autres ? »

Il n'attendait pas de réponses à ses questions, il avait simplement besoin de les exprimer, pour se donner une contenance. Presque instantanément, il chercha à parler à Artémis, maintenant qu'ils avaient quitté Titania. Il grinça des dents en se rendant compte que c'était peine perdue. Alors, il tenta une autre approche. Il ne pouvait s'entretenir avec sa jumelle, mais une autre déesse devait bien avoir atterri quelque part dans le coin... Athéna. Si même elle, il ne pouvait pas la contacter, alors là il commencerait à être blasé.

APOLLON : 70%
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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-17, 19:42

La déesse faisait fasse extérieurement, mais à l'intérieur, elle était complètement ravagée. Japet avait une mauvaise réputation aux yeux de sa nièce, Ellie. La guerrière l'avait bien senti quand la brunette les avait emmené chez elle et qu'ils étaient passés devant les vieillards. Il n'était pas difficile de comprendre pourquoi ces gens attendaient son géniteur. C'était certainement le Titan lié aux morts ou celui qui les menait à la mort... Un être pas très fréquentable dans tous les cas. Enfin... Peut-être que cela aurait pu être quelqu'un de fréquentable. Mais Athéna avait beau allé mal, elle n'était pas assez stupide pour de faire des illusions. Surtout pas après avoir entendu son discours... Parce qu'elle l'avait reconnu, cette marque d'arrogance et de suffisance qui faisait croire qu'on était mieux que les autres. Elle l'avait si souvent eu dans ses propres paroles... L'ambition... Elle partageait ce trait de caractère avec son père. La brune était assez lucide sur ses propres défauts pour l'avoir remarqué chez le Titan. Mais pour le coup, la combattante n'était pas certaine de vouloir lui ressembler de cette façon-là...

La voix de Mnémosyne l'avait ramené à la réalité durant un temps, juste assez pour voir les autres arriver, accompagnées d'un homme que Neil semblait bien connaître. Le reste, la déesse n'y fit pas attention. Elle était trop concentrée sur ses pensées pour remarquer les regards d'Elios ou ceux qu'Apollon lançait dans sa direction. Non, elle était trop préoccupée. Pouvait-elle changer assez pour oublier qu'elle était la fille d'un tel être ? Peut-être que son père était bon au fond, pourtant, la guerrière en doutait énormément. Et parfois, malgré le proverbe, la première intuition était la bonne... Ce ne fut que lorsqu'Ellie se positionna devant elle que la jeune femme se concentra sur le présent. Tout comme lorsqu'elles étaient sur la Lune, les deux femmes ne savaient pas comment se comporter lorsqu'elles étaient ensemble. Et cela semblait encore plus compliqué avec cette Ellie du futur qui avait vécu la mort de la plupart d'entre eux... Car oui, si elle avait été préoccupée, cet éclat d'Ellie et la façon dont elle les avait regardé la première fois avait bien fait comprendre à la déesse qu'au moins elle était morte dans le futur.

- Espérons... Répondit-elle simplement avec un petit sourire pincé.

Il y avait tellement de choses pour lesquelles le Temps devait venir à bout pour elle... Ses erreurs passées étaient déjà assez énormes, il fallait en plus ajouter cette tare à son palmarès. Athéna était sévère envers son père qu'elle ne connaissait pas, mais elle avait un mauvais fleeling le concernant et était assez butée pour rester fixée là-dessus un moment... Mais le moment de partir arriva et la guerrière ne loupa rien de ce qu'il se passa entre Mnémosyne et Apollon. Tiens tiens... Au moins Artémis pourrait-elle être assez fière d'avoir une mère telle que cette Titanide. Les jumeaux n'avaient apparemment pas tiré la mauvaise paille, au contraire d'elle.

- Je crois qu'à part pour ses talents de cuisinière qu'elle t'aurait parait-il refilés, tu peux être fier de ta mère Apollon. Le taquina-t-elle avec un sourire.

Le groupe avança dans les bois, avec la chieuse humaine, en direction de ceux des oubliés. Ne pas savoir ce qui l'attendait agaçait légèrement la déesse qui aurait aimé que Neil partage ses informations à propos de ce lieu. Mais la Prophétesse ne parlait que lorsqu'elle était disposée à le faire et personne jusqu'à présent n'avait réussi à lui faire révéler quelque chose tant qu'elle n'était pas prête à le faire. Il faudrait donc qu'ils parviennent à faire avec...

L'obscurité engloba tout, d'un seul coup. Athéna ne voyait pas les autres et ne voyait pas grand chose du tout. Elle n'avait plus l'impression de ressentir quoi que ce soit d'ailleurs... C'était très étrange. Puis une silhouette surgit tout à coup. Zeus se tenait là, devant elle. La déesse ne voulait pas le voir, pas penser à lui. Mais l'illusion ne partait pas. Il restait là, à la fixer avec ce sourire si plein de mépris qu'il avait eu tant de fois pour elle quand elle tentait de le conseiller sur sa façon de faire. À l'époque, elle n'était pas tentée de le tuer. Pas encore... Pourtant, il lui en avait donné maintes fois des motifs, à cette rage qui avait pris place en elle.

"Si faible... Tu ne sais rien faire d'autre que parler et tu voudrais que l'on te donner plus de responsabilités ? Mais ne vois-tu pas que je suis déjà bien généreux de te laisser marcher dans ce monde. Tu n'es bonne à rien et les gens bons à rien ne méritent pas de vivre. Profite tant que ça dure..."

La voix mielleuse et pleine de venin de Zeus... Ce regard méprisant si insistant... Il lui avait dit cela, un jour après qu'elle lui eut demandé de la laisser prendre en charge une expédition punitive. À l'époque, Athéna était encore jeune, encore fragile... Elle avait eu envie de faire ses preuves, de montrer qu'elle aussi savait manier les armes. Mais il l'avait rabaissé et les choses s'étaient empirées après ce souvenir... Cela avait poussé la brune a monté une carapace de diamant, incassable donc, tout autour de son cœur. Elle avait ensuite accepté de passer la nuit avec Judah et avait changé du tout au tout.

La vision se modifia. Cette fois, ce n'était plus Zeus qui se tenait en face d'elle, mais Arès. Longtemps, elle avait été envieuse de la position de son frère auprès de leur Roi. Puis elle avait compris, au fil des siècles que ce n'était pas une position enviable. Ils avaient tous les deux été plus ou moins proches, mais leur lien s'était renforcé lorsqu'elle était venue à Storybrooke, malgré tout ce qu'elle avait fait...

- Je n'aurais jamais dû te pardonner. J'aurais dû te tuer quand j'en avais l'occasion, tu n'es qu'une traîtresse ! Lui lançait la vision. Tu ne tiens jamais parole, jamais ! Tu es aussi froide et vile que le serpent ! Ma fille est morte à cause de toi !

Le coup porta. Athéna se mit à suffoquer, sa culpabilité ressortant en entendant ces paroles. Sa tête savait bien pourtant que rien de ce qu'elle ne voyait été réel... Enfin, ça l'avait été. Zeus l'avait bien rabaissé et Arès avait bien été aussi en colère contre elle que ça. Après la mort d'Hippolyte... Mais pourquoi est-ce qu'elle ne parvenait pas à se défaire de tout cela ?! Tout ce qu'elle entendait là appartenant à son passé...

Un autre souvenir resurgit. Sans doute le pire de sa vie. Il pleuvait cette fois-là. Quand elle était allée sur la tombe de sa nièce. La première de cette grande famille de demi-dieux avec qui elle avait créé un lien. Elles se ressemblaient tant... Et à cause d'elle, Hippolyte était morte. La peine qu'Athéna avait ressenti ce jour-là ressortie, violente et impétueuse. Les larmes coulaient des yeux de la déesse. C'était un souvenir qu'elle ne voulait pas revivre, jamais !

Tout changea une nouvelle fois. Cette fois, elle se tenait devant son père. Japet la regardait avec un regard empli de mépris, comme si elle n'était qu'un cafard dont il aurait dû se débarrasser depuis longtemps. Ce regard lui fit mal. Au fond, elle avait toujours souhaité savoir à quoi elle appartenait. Quand il avait été question d'une ascendance titanesque, elle avait cru pouvoir trouver un sens à son existence. Mais ce regard... Cela signifiait-il qu'elle n'était qu'une erreur ?

La déesse n'eut pas le temps de s'interroger plus longtemps. Des filaments rouges s'emparèrent d'elle et elle tomba dans le vide. Quand elle réapparut, le décor avait changé. Des gens couraient et un village semblait sans dessus dessous. Intriguée, Athéna sécha rapidement ses larmes et se concentra sur ce qu'elle voyait au loin se trouvait d'autres personne qui couraient. Et d'autres, vêtues comme Elios, semblaient vouloir mener les villageois vers un endroit précis. La guerrière marcha vers le village, espérant comprendre et donner un coup de main à cette situation cauchemardesque. Puis le message d'Apollon lui parvint, en même temps qu'une discussion animée.

"... mon fils ..."
" ... enfants ... "
" ... Surt ... "

Intriguée, Athéna laissa signala rapidement à son frère qu'elle allait bien, ne sachant pas s'il allait l'entendre et se rapprocha des voix. La conversation était assez animée pour qu'elle puisse les atteindre sans se faire repérer. Et là, le choc. Hypérion en tenue de combat, Gaïa en noir et un inconnu en tenue guerrière également...

Mais dans quelle période du passé ils étaient tombés exactement ?! La déesse n'en avait aucune idée, cela dit, elle décida de rester près d'eux pour le moment, histoire d'en savoir plus. Cela pouvait devenir instructif...

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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

| Conte : Les mondes de Ralph.
| Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.

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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-18, 00:44





Hello from the other siiiiiide

Mouais, enfaîte on pourrait pas changer le futur? J'aime pas la déco.

J'aime pas les forêts. Y a trop... d'arbres. Je sais pas, j'ai toujours trouvé ça méga flippant. Pas parce que dans les films d'horreur où des blondes au Q.I d'huître se font éventrer par un mec qui porte un masque en peau d'humaine, ça se passe quasiment toujours dans une forêt. Mais plutôt parce que c'était... moche. Ouais voilà. C'était moche. C'était pas beau, tout ces arbres verts sombres et marrons. C'était vachement moins cool que les bâtons de sucre d'orge à Sugar Rush, en tout cas. C'est pas facile de trouver un truc exceptionnel quand on a vécu dans un univers super coloré et où les sables mouvants sont en nesquik. Quoi que... J’espérai presque voir apparaître un loup géant. Et toute une bande d'ewoks. Ouais, ils me manquaient les poilus. C'était pas désagréable de sentir aimée. Voir adorée, même. Mes chevilles enflaient peut être un peu trop vite dès que quelqu'un s'inclinent devant moi.

Je marchais de mon côté, en lançant un regard suspicieux aux arbres. Je comprenais pas tout ce qui se passait, alors je suivais sans faire une crise, et en boitant légèrement parce que mon genou me faisait encore méga mal. Il s'était même pas excusé le Elios en plus ! C'était sa faute si j'avais failli me péter un truc et il s'en foutait royal ! À la place, môsieur lançait des regards mielleux à Neil. Y avait pas intérêt qu'elle sorte avec ce truc. Fallait pas qu'elle fasse les même conneries que sa mère et qu'elle se case avec le premier débile qui passe. Ouais, c'était officiel, j'appréciais plus du tout ce crétin en armure. Entre lui, la blonde qu'on devrait abandonner dans les bois en l'empêchant de choper des petits cailloux blancs et Athéna, j'étais vraiment entourée que de gens super cool. Quoi que la déesse me tiquait même plus. Parfait hein, j'allais pas me plaindre. Même Petit Poney collait plutôt crétinos. J'allais pouvoir traîner des pieds en tout liberté.

- Ok, c'est quoi le délire ? Enfaîte c'est une forêt pour gonzesse, c'est ça ? Pour qu'elles puissent se mâter même en faisant un petit jogging ou en papotant avec des lapins ?

Je m'étais arrêtée devant un arbre, qui faisait apparemment miroir. Y avait mon reflet sur le tronc. Mouais, j'avais pas particulièrement envie de voir ma gueule. Les cheveux en pétard, une tâche bizarre sur la joue et des fringues trop grandes. Waouh. Cette classe intersidérale. Il allait vraiment falloir qu'un jour j'aille voir Dégoût pour qu'elle me refasse le portrait. Bah ouais quoi, moi j'en ai marre parfois de me faire du mal en jetant un coup d'oeil dans le miroir.

- Tu vois Vanellope, tu ne peux pas participer à cette course. C'est sa Sucrerie qui l'a dit. C'est interdit aux anomalies.

Je me figeais d'un coup, en écarquillant les yeux. Que ce qu'il se passait ? Cette voix. Je la connaissais. Mais elle pouvait plus exister. C'était un truc horrible du passé.

- Je suis pas une anomalie! Je fais de... la pixelpsie.

Je sentie très clairement le sang quitter mon visage. Sérieux. C'était comme si tout mes muscles se bloquaient et que mon corps tout entier devenait très froid. Tout en était très chaud. C'était horrible. Mais moins que la voix aiguë de Vanellope Von Schweetz.

- Tu vois, les règles existent pour une chose Vanellope. Nous protéger. Tu vois, tu n'es qu'un accident. Un accident programmé.

Je fermais les yeux. Très fort. Comme si je pouvais éviter de voir la scène. De pas voir Taffyta Crème Brûlée, sucette à la cerise à la main, entrain de détruire la voiture que j'avais mis des mois à construire avec mes petites mains et quelques pièces volées.

- Tu seras jamais pilote de course. Pourquoi? Parce que t'es un bug. Et tu ne seras jamais rien d'autre qu'un bug!

Je me souvenais très clairement de la scène. Je me revoyais tomber dans une flaque de lait chocolaté, pendant que ces sales pestes réduisaient en miette mon œuvre qui m'aurait permis d'être autre chose qu'une anomalie. Elle avait tord. J'étais pas un bug. J'étais Vanellope. J'étais la princesse de Sugar Rush, putain. Mais ça, tout le monde s'en foutait.

- Ce que je veux dire, c'est que tu ne peux pas participer à cette course.

Je relevai la tête d'un coup, les yeux grands ouverts. Ralph ? C'était sa voix ça. Sa voix quand il m'avait... Oh non. Oh bordel.

- Traître ! T'es une ordure! J'ai pas besoin de toi!

J'avais oublié ça. J'avais pas voulu m'en souvenir. Ralph s'était racheté depuis. Mais maintenant que ça me revenait, que j'entendais ma pauvre petite voix de personnage de jeu vidéo, ça me foutait un coup. Il m'avait fait du mal, ce jour là. Et il avait même pas eu besoin de me donner un coup pour ça.

- Si je fais ça, c'est pour ton bien.

C'est ça ouais. Il avait parlé à sa Sucrerie. Il l'avait crû. Lui plutôt que moi. Alors que c'était moi, son amie. Que sa Sucrerie était un salopard. Personne me croyait jamais, de toute façon. J'étais le personnage secondaire de l'histoire. Le bug du conte de fée. Le truc dont on a pas envie de se souvenir. Qu'on préfère effacer en même temps qu'on débranche le jeu.

- Attends... Attends attends... Non... Non! S'il te plaît, fais pas ça!

Je plaquais mes mains sur mes oreilles en me recroquevillant sur moi même, incapable de supporter mes cris. Je voulais pas me souvenir de tout ça. Je voulais pas revoir le mauvais de ma vie d'avant. Parce que j'avais déjà pas grand chose auquel me raccrocher pour supporter ma vie. Il avait été méchant sur ce coup là. Comme tout le monde de mon entourage avait été méchant avec moi une fois. Fallait pas s'étonner si j'étais mauvaise après ça.

- Bonjour mademoiselle. Est-ce que vous faîtes des Pâtes d'ours par hasard ? Ou des croissants aux amandes ?

Pourquoi est-ce que d'un coup, j'entendais pleins de souvenirs douloureux qui donnaient vachement envie de me mettre en position fœtale, de me balancer d'avant en arrière et de manger un paquet entier d'oréos ? Ça faisait un drôle d'effet d'entendre Jamie. D'entendre notre « rencontre ». Pas l'orphelinat, celle qui avait lancé tout le truc. Le machin là... Entre nous. L'espèce de haine qui oscillait avec un autre sentiment moins acide et plus sucré. Enfaîte, à nous deux, on était une tarte au citron meringué. C'était ça que j'aurai dû lui jeter dessus quand il était entré la première fois dans ma pâtisserie.

- Que ce qui se passe avec Melody ? Fais pas genre que c'est innocent entre vous. Tu devrais pourtant savoir que ça sert à rien de faire confiance à cette conne. Elle est retournée avec son père, tu te souviens pas de ça ?

Alors ça... Je m'en souvenais pas du tout. Peut être parce que ça s'était pas passé encore enfaîte... J'avais réouvert les yeux pour découvrir un reflet différent dans un tronc d'arbre. J'étais face à Jamie, les bras croisés, et j'avais pas l'air contente du tout, pour changer. Mais j'avais une tête pire que maintenant. C'était flippant. C'était violent à voir.

- J'espère pour toi que tu vas pas rejoindre le camp de ce salaud. N'y pense même pas ! Si tu es du côté de Poséidon, on sera l'un contre l'autre. Tu veux qu'il y ait de nouveau une guerre ? La prochaine fois, on perdra bien plus ! Enfaîte t'es suicidaire, c'est pas possible. Si tu veux te foutre en l'air, vas-y maintenant. Mais m'oblige pas à te regarder faire. J'en ai marre, Jamie. J'en peux plus. Tu me fais même plus confiance. Non mais c'est ça, hein ? T'es vraiment du côté de ce malade ? Alors que moi je soutiens Apollon ? Mais tu sais quoi ? T'as qu'à aller avec ta morue hein ! Avoue le ! Et arrête de me prendre pour une conne ! Je sais que le problème, c'est elle ! Vas-y, quitte moi ! J'en ai plus rien à foutre ! Ça fait longtemps qu'il n'y a plus de « nous » ! Je vois même pas pourquoi on continue à être ensemble ! Tu ne penses plus qu'à ça, à cette pétasse, alors que moi, j'ai besoin de toi ! J'avais besoin de toi quand Lily est morte ! Parce que non, une tape sur l'épaule et me dire que tout va bien se passer, ça suffit pas ! Putain je suis trop conne. Ça sert à quoi de te parler ? Ça sert à quoi de se raccrocher à quelque chose qui n'existe plus ? C'est bon. J'arrête.

La Robyn disparue, et je me remis tout à coup à respirer. Encore sous le choc, j'essuyais d'une main tremblante mes joues mouillées de larmes. Ça avait été horrible. De me voir comme ça. D'apprendre tout ça. Dans le futur, Lily mourrait. Dans le futur, il y avait une guerre. Dans le futur, je quittais Jamie. Dans le futur, il se passait quelque chose avec Melody. Je haissais déjà ce futur.

Et puis là, le classique lumière bizarre, le trou noir, et un drôle d'endroit pas du tout louche. Et merde, j'avais encore la tête d'une fille qui vient juste de pleurer. Fallait que je cache les preuves et vite ! Je reniflais bruyamment par le nez et frottais mes yeux contre les yeux gonflés, avant d'entendre du bruit et de lever les bras en l'air comme si la police venait de me choper entrain de tabasser quelqu'un. Probablement Elliot. Ou Jamie, vu que maintenant je savais qu'il allait me briser le tout petit cœur en guimauve qui se cachait sous la tablette Milka. Oui mes comparaisons donnent souvent faim.

- C'est pas vrai je pleurais pas !

Je voyais pas très bien qui était là vu que mes yeux étaient encore tout humides et flous, mais au moins, n'importe qui serait au courant que j'avais juste une poussière dans l'oeil. Merci Tristesse.

Robyn: 75%




Neil Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 Tumblr_pif9rtACUG1ua1nbgo3_500

« Le Temps n'efface pas tout. »

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Evénement #62 : La Danse des Esprits [Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2016-06-18, 12:44





La Danse des Esprits

« Il était une fois, un commencement. Des cieux et une terre. La terre était informe et vide. Puis vint une lumière éblouissante. »





    « Un ami m'a dit qu'il faut parfois donner un tout petit peu d'espoirs aux gens, pour leur permettre d'accomplir de grandes choses. »


    « Voyage au centre de la terre. » murmurai-je à l'oreille d'Ellie que je serrai tout contre moi. Les adieux c'est quelque chose de déchirant, mais les au revoir le sont tout autant. « Tu devrais le relire. » lui chuchotai-je une nouvelle fois.

    Certaines choses devaient se passer et on ne pouvait pas les changer. Mais ces même choses pouvaient aussi avoir lieu bien plus tôt, bien plus rapidement si on leur donnait un petit coup de pouce pour voir le jour. Un ami m'a dit qu'il faut parfois donner un tout petit peu d'espoirs aux gens, pour leur permettre d'accomplir de grandes choses. Cet ami allait pouvoir l'aider et la soutenir comme personne n'y était jamais arrivé avant lui. Je lui avais indiquée le chemin, il ne lui restait plus qu'à l'emprunter sans craindre ce qui pourrait arriver.

    Pendant qu'Ellie faisait ses adieux à Apollon, j'avais tournée la tête en direction de Mnémosyne et l'espace d'une fraction de seconde, je lui permis d'entrer dans mes pensées. Une pensée en particulière. Le décors avait changé et on se trouvait dans la Grande Vallée, bien plus tard dans le futur. Une flèche était passée à quelques centimètres de nous, lancée par une petite fille qui ne semblait pas nous voir. C'était normal vue qu'on était que des spectateurs de ce voyage dans les méandres de mon esprit.

    « Tu as loupé ta cible. » annonça fièrement un petit garçon, avec un sourire espiègle aux coins des lèvres.

    « Je ne loupe jamais ma cible. » coupa sèchement la petite fille, avant de sautiller sur place pour regarder au loin si elle avait effectivement loupée sa cible. C'était la toute première fois que ça ne touchait pas.

    « C'est de ta faute. » assura t'elle au petit garçon qui était déjà bien grand pour quelqu'un de son âge. Il se contenta de lui sourire juste avant qu'elle se mette à lui courir après.

    « Pourquoi me montres-tu ça ? »

    J'avais tournée la tête vers la Titanide, la regardant avec tout le respect qui lui était du. Je n'avais pas besoin d'ouvrir la bouche pour répondre à sa question, car elle savait. Elle pouvait voir et comprendre la même chose que moi. Elle sentait son aura se mélanger à celles des deux jeunes gens, mais elle sentait aussi celle des autres enfants qui se trouvaient dans cette vallée. C'était sans doute la première fois que je vis une larme couler le long de la joue d'un Titan. Sans doute une nouvelle sensation pour elle aussi, quelque chose de particulier qu'elle n'avait jamais éprouvée. Une peine mais aussi une grande joie qui montait au fond d'elle et qui s'extériorisait par cette petite goutte d'eau salée.

    « Ca ne sera pas facile pour eux. Leur chemin est encore long et périlleux. Ils auront de nombreuses occasions d'abandonner. Mais aussi loin que je m'en souvienne, ils seront toujours là à se battre pour ce en quoi ils croient. Ils ont la volonté et la force d'y arriver. Ils savent que rien ne s'obtient jamais sans en payer le prix. Certains baisseront les bras fatigués de lutter, mais pas eux. »

    Au fond de moi, je savais que l'espoir qui m'habitait, la force que je possédais, je leur devais à eux deux. Dans les moments les plus douloureux, ils avaient toujours été le soutiens qu'il me fallait. Quand j'avais perdu ma mère, quand mon père avait sombré, ils étaient restés là à mes côtés, ils m'avaient aidés, m'avaient guidés. Et quand j'avais à mon tour perdu espoir, ils ne m'avaient pas abandonnés pour autant.

    Le décors était revenu à la normale et j'avais laissé la Titanide avec Apollon et Athéna, quittant la demeure à mon tour. Une fois à l'extérieur, j'avais repris mon souffle quelques instants et quand ils nous avaient rejoins, on avait fait route dans les bois oubliés. Il ne nous avait pas fallu longtemps pour y arriver. Je n'avais aucune idée de ce qu'on allait y trouver, si ce n'était un peu de Temps, qui nous permettrait sans doute de rentrer à la maison. Je ne savais pas si on allait atterir face à Jamie ou à l'extérieur de la Cité, mais ça serait toujours moins dangereux qu'ici. On ne pouvait pas continuer à se promener librement dans le passé, au risque d'en changer le futur. Il fallait rebrousser chemin et rentrer.

    « Il y a un temps où un guerrier doit se battre et un temps où il doit accepter que son destin lui échappe. »

    Cette voix raisonnait dans ma tête. Je savais que ce n'était que le fruit de mon imagination, un vestige du passé. Sans doute que le pouvoir contenu dans la forêt agissait déjà. Je marchais en fixant le sol, tentant de me concentrer afin d'oublier les souvenirs que cette rencontre avec Mnémosyne, avaient fait remonter à la surface.

    « Tu t'es montrée forte, comme eux, mais il faut que tu acceptes l'évidence. Le Temps sera réécrit, quoi que vous fassiez. Et en restant à mes côtés tu retrouveras ce que tu as perdu. »

    Etre fort, ce n'est pas ce qu'il croit être. C'est rayonner de bonheur quand on est malheureux. C'est rester calme en plein désespoir. C'est être joyeux quand on ne l'est pas. C'est consoler quand on a besoin d'être consolé soi-même. C'est essayer de pardonner à quelqu'un qui ne mérite pas le pardon.

    « Les plus belles choses ont été accomplies par des personnes qui ont continuées à essayer, quand il semblait n'y avoir aucun espoir. »

    Ils étaient tous réunis face à moi. Ses trois cavaliers, les plus puissants guerriers de la création et lui au centre de cette armée. Il tendait une main rassurante, aimante et forte dans ma direction. Ce qu'il souhaitait, c'était de me voir à ses côtés, le rejoindre, accepter ce don, cette puissance.

    « Je... je ne peux pas. » murmurai-je, les lèvres mouillées.

    « Ils ont déjà échoués. »

    « Il leur reste l'espoir. »

    « Je le briserai ! » me coupa t'il.

    « Il faudra tous nous tuer pour ça. Tant qu'un d'entre nous restera debout, on continuera à lutter, à empêcher nos rêves de se briser. »

    « Alors je briserai vos rêves. » me coupa t'il une nouvelle fois, sûr de lui.

    « Tu ne peux pas faire ça... »

    « Le marchand de sable. Je le trouverai, je l'amènerai vers moi, je le convaincrai que ma cause est juste et la seule véritable cause à soutenir. Mon dessein doit s'accomplir et il l'acceptera. »

    « Tu te trompes. Il ne te suivra pas. »

    Je n'étais jamais allée aussi loin avec lui. Je n'avais jamais tenu tête aussi longtemps à un Titan. C'était le seul que je ne respectai pas, que je n'écoutai pas, à qui je n'obéissai pas. Par le passé un Titan Roi était déjà devenu fou, Ouranos, à croire que c'était dans les gènes de chaque personne appelée à s'asseoir sur ce trône, à entreprendre la lourde tâche de diriger l'Univers et le Temps.

    « Seul un idiot refuserait de me suivre en sachant que tout est perdu pour le camps opposé. Nul ne peut vaincre le Temps. Il t'a déjà retiré tous ceux que tu aimais. Tant qu'il n'aura pas un maître, que l'Univers décidera par lui même, il n'y aura plus d'espoirs pour les hommes. Il faudrait être fou pour refuser de retrouver ceux qu'on a perdu, de contrôler la vie et la mort, de ne plus voir nos proches sombrer dans les méandres de la nuit éternelle, de refuser que tout soit fini ! La vérité c'est que... »

    « La vérité... »
    le coupai-je à mon tour. « ... c'est que rien n'est jamais fini. Il suffit d'un peu de bonheur pour que tout recommence. Et tu nous retires toute chance d'en avoir à nouveau ! Tu n'as pas besoin du marchand de sable, tu nous prives déjà de nos rêves ! Et au lieu de construire, tu détruis. » je sentais la colère monter en moi. « Tu juges l'Univers coupable de nos malheurs ! Tu juges le Temps responsable ! Tu te permet de juger mes amis, mais qui te juge toi ? Pourquoi tu refuses de voir la vérité en face ?? Pourquoi tu refuses d'entrer dans le palais des songes ??? Pourquoi tu refuses d'aller voir celle que tu as perdu ???? Pourquoi tu refuses de voir dans ses yeux ce qu'elle pense de toi ????? »

    « Ca suffit ! » ordonna t'il, mais j'étais déjà lancée.

    « Tu as raison sur un point, seul un idiot refuserait de te suivre ! Robyn et Iris devaient l'être ! » dis-je sur le ton de la colère à Jamie, Wilson et Eve. « Personne ne vous a jamais tourné le dos ! On ne se bat pas contre vous, on se bat dans l'espoir qu'un jour vous comprenez que tout ceci est inutile, que les êtres que vous avez perdu ne voudraient pas de ça ! Que vous leur faites honte, que vous déshonorez leur mémoire, que... »

    Je me stoppai quelques instants, reprenant mon souffle. Le regard que je lisais dans les yeux de Chronos, toute cette haine qu'il éprouvait envers moi, ce regard perdu dans les yeux de mes amis, c'était dur à assumer, dur à accepter. Je savais que je ne me trompai pas, que je faisais le bon choix. J'avais moi aussi perdu beaucoup de gens dans ces conflits ou simplement parce que la vie finissait toujours par nous prendre, sans vraiment de raisons, les personnes qui nous étaient chers. Ce n'était pas facile d'accepter d'être divin, d'être immortel, de voir les gens qu'on aime nous quitter les uns après les autres. La seule chose que l'on pouvait faire, c'était de vivre à fond le peu de temps qu'on passerait ensemble.

    « Je donnerai tout ce que j'ai pour la retrouver... mais je sais que ce n'est pas possible. Et si un jour, je me retrouverai face à elle, je ne voudrai pas lire dans ses yeux la honte qu'elle éprouverait d'avoir eu une fille comme moi. Le souvenir de ma mère restera à jamais graver en moi, comme celui de ton amour Jamie, ou celui de votre fille. »
    dis-je en regardant vers Wilson et Eve. « Mais je ne pourrai jamais les trahir en me détournant d'eux et en vous rejoignant vous. Ils ne reviendront pas, jamais. La seule chose que vous allez réussir à faire, c'est de détruire tout et de vous détruire vous même. Et ils mourront une seconde fois et cette fois ci par votre faute à vous. » achevai-je en faisant une petite pause avant de reprendre. « En pensant à eux, en ne les oubliant pas, en suivant leurs pas, on les fait vivre, on les fait exister éternellement. J'aime à penser que ma mère est toujours là près de moi et qu'elle est fière de ce que je fais. Et j'espère qu'un jour, vous la sentirez vous aussi près de vous, que vous sentirez les gens que vous avez perdu et que vous trouverez la force de les faire exister à vos côtés sans pour autant sentir la chaleur de leur peau, entendre la douceur de leur voix. On oublie ces détails avec le Temps, mais on garde au fond de nous ce qu'ils ont été, ce qu'ils voulaient qu'on soit. Il n'est jamais trop tard pour cela... »

    Quelques instants s'écoulèrent où je pensais que peut-être, il y avait un infime espoir pour les voir changer, pour leur faire comprendre que la voix de la folie n'était pas la bonne à suivre, mais le dernier mot que prononça Chronos avant que ce souvenir disparaisse, me confirma une chose que je savais déjà. Parfois, l'espoir est vain.

    « Jamie ? » murmura t'il sans détourner son regard de moi.

    Mes pouvoirs étaient en alerte. Je savais que ce n'était qu'un souvenir, quelque chose que j'avais déjà vécu, la fois où j'avais dû fuir les cavaliers et Chronos. Autour de moi, ils tombaient comme des mouches. D'abord Emily, puis Pégase, suivi des autres. J'avais utilisée mes pouvoirs du mieux que je pouvais pour combiner mon don au Temps qui nous entourait et au bout de quelques secondes, on avait disparu, avant de revenir à la réalité, à une toute autre époque. Je ne l'avais pas reconnue de suite, puis petit à petit, en me rendant compte de ce gros nuage qui s'approchait de plus en plus dans le ciel, je pouvais comprendre aisément où on se trouvait. Mon dieu... Qu'est ce que j'avais fait ?

    Je m'étais relevée, m'approchant du groupe. Il n'était plus composé que de Emily, Apollon et moi même. J'entendais une nouvelle fois ce qu'il m'avait dit, quand j'étais perdue dans mes pensées dans les bois des oubliés. Il ne trouvait pas ses mots par rapport à Mnémosyne. Je ne savais pas ce qu'ils s'étaient dit et même si ils avaient eu le temps de parler dans la demeure de la Titanide, juste avant notre départ, mais j'espérai qu'il y avait trouvé des réponses. Tout portait à croire que c'était le cas. J'aurai voulu lui répondre quelque chose à ce moment là, mais il m'était arrivé la même chose qu'à eux. Quoi qu'il en soit, ça lui avait peut-être redonné un peu d'espoir, même si ce n'était pas pour lui que j'avais fait ça, mais pour elle. Elle allait en avoir besoin après ce qui allait se passer pour elle et pour son monde.

    « Tu arrives à contacter Athéna ? »
    demandai-je à Apollon avant de m'approcher d'Emily et de me poster en face d'elle.

    « Je sais que tu es en colère d'avoir été entraînée dans un endroit que tu ne connais pas et où tu ne contrôles rien du tout, mais il va falloir que tu nous fasses confiance. Il ne faut plus t'éloigner de notre groupe. Ici, on est dans le passé et un passé dangereux. Je ne vais pas te mentir, car tu m'as l'air assez forte et adulte pour comprendre ce que j'ai à te dire, mais je ne suis pas sûr qu'on puisse revenir un jour dans notre présent. Je ferai tout mon possible pour que ce soit le cas, mais si tu veux revoir le même présent que tu connaissais, dans lequel tu arrivais à t'en sortir, il ne faut surtout pas changer le moindre détail de notre passé. Tu me comprends ? Ici ce n'est pas un jeu, ni une cours de récréation. Si on nous voit, si on apprend qui on est, si on découvre quoi que ce soit sur nous, notre présent ne sera plus jamais le même. Les personnes que tu auras connu, peut-être même toi même, vous cesserez d'exister. Alors reste près de nous et fait attention à tout ce qui t'entoure. »

    J'espérai qu'elle comprendrait et qu'on pourrait lui faire confiance. J'avais fait route vers Apollon pour voir si il allait bien et si il avait réussi à joindre Athéna. Je devais également le rassurer, car ça me rassurerait moi même. Mais avant toute chose, je me devais de lui dire la vérité et les risques qu'on allait prendre.

    « Je ne sais pas pourquoi ça n'a pas marché. J'ai vue des choses de mon passé et... Je crois que je n'ai pas réussi à contrôler le Temps qui nous entourait. Je sais où on est et combien de temps il nous reste pour trouver une solution afin de quitter cet endroit, mais il y a aussi autre chose que je sais. » dis-je en reprenant mon souffle quelques instants. « A deux lunes d'ici c'est Meter. Tu te souviens quand tu y étais ? On est quelques instants avant. Du coup tu sais ce qui va arriver à cette lune ? »

    Ce n'était pas une question, car je savais qu'il savait ce qui allait nous arriver si on restait ici trop longtemps. Il devait aussi se doute que les enfants dieux et par conséquent son double miniature était ici. Il fallait surtout pas le croiser. Mais ce qu'il ne savait pas, c'était qu'il n'y avait pas qu'eux de présent.

    « Des Titans sont sur ce monde, ils vont pouvoir nous sentir et ils vont sans doute tenter de nous trouver. Et tous les enfants dieux sont là. Il ne faut surtout pas que tu croises ta version enfant. C'est vraiment très important. Du coup, je sais que ce n'est pas prudent, mais tu vas devoir tenter de te sentir, de trouver ton aura parmi les gens qui nous entourent. Ca va te demander d'utiliser ton pouvoir en continue, ce qui permettra aux Titans de nous trouver, mais peut-être qu'on sera déjà partis avant qu'ils tomberont sur nous. Quoi qu'il en soit, tu ne dois pas te perdre de vue. Si vous veniez à vous croiser, vous... »

    Je ne pouvais pas accepter de les perdre tous les deux, de le perdre lui.

    « Et... je suis là moi aussi. Quelque part, mais ce n'est pas important. Je me souviens d'où j'étais, si on ne se rend pas dans ces endroits, ça devrait être bon. »

    Comment se souvenir de détails aussi lointain dans le passé ? Si on était deux à tenter de se trouver, on prendrait deux fois plus de risques. Mieux valait le protéger lui et prier de ne pas me voir moi même. Tout allait bien se passer, c'était évident. Et puis qu'elles étaient les chances de...

    « Tu es un géant ? » demanda une petite fille blonde à Apollon. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine. C'était pas bon. C'était pas bon du tout.



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