« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Seigneur Apollon, veuillez m'excusez de vous interrompre. »
Sa tête se releva immédiatement dans la direction du garde qui venait de s'immiscer dans la bibliothèque. Le dieu pencha légèrement la tête sur le côté, dévisageant la nouvelle venue. Oh, il était loin d'être gêné par une telle irruption, d'ailleurs les gardes non plus ne montraient le moindre signe de surprise, ils avaient l'habitude maintenant. Il avait quand même le tact de les prévenir à chaque fois qu'il organisait la moindre petite fête dans la cité, histoire de les préparer. Il leur avait à de nombreuses reprises proposés de s'inviter s'ils le souhaitaient mais ce n'était pas dans leurs délires. Ils ne savaient pas ce qu'ils manquaient.
Les paroles de Socrate arrachèrent une moue moqueuse à Apollon qui se pinça les lèvres, sans se gêner pour répliquer lorsque l'on prononça son nom : « C'est vrai qu'on a pas encore de femme de ménage, j'y penserai. » Il laissa Neil continuer à gérer le petit chaton, se concentrant sur... Emily, d'après la carte qu'on venait de lui montrer. Elle avait l'air tout ce qu'il y avait de plus humaine mais vu qu'elle venait de Storybrooke, il pouvait s'attendre à tout. Cet « incident » dont ils parlaient concernait certainement la magie, comme c'était le cas dans 80% des cas lorsqu'il s'agissait de soucis avec les habitants de cette ville. Rien de très grave alors, ils avaient vu bien pire ces derniers mois.
« Pas besoin d'être aussi tendu Emy, on te rendra ce que l'on t'a prit... une fois que j'aurai pu constater le problème. Mais pour l'instant, on a une partie à terminer ! »
Et voilà que Neil faisait disparaître une partie des vêtements de la pauvre jeune femme ! Si Apollon se retenait de rire pour ne pas sembler irrespectueux, il ne put masquer son amusement alors que le garde avait subi le même sort. Ils n'étaient franchement pas assez payé pour ce qu'ils faisaient, le pauvres... d'ailleurs, il ne se rappelait pas leur verser quoi que ce soit.
Alors que Socrate y passait à son tour, Apollon ne manqua pas de se pencher vers Neil, sans que cela ne perturbe le moins du monde son équilibre.
« Si tu as vraiment envie que la température monte, il suffit de le dire. »
Un grand sourire aux lèvres, Apollon perdit néanmoins un peu de sa confiance alors que Peggy devait de nouveau perdre un vêtement. Athéna se porta volontaire à sa place, cela dit, avec un coup de génie. L'Egide ! S'il considérait que c'était de la triche, vu la présence de la petite innocente, ce n'était finalement pas si mal. Dans d'autres circonstances, il n'aurait pas manqué de se plaindre.
« Tu peux venir jouer à la maison quand tu veux, on a même des chambres de libre si ça t'intéresse ! »
Il laissa s'échapper un petit rire taquin avant de se retourner vers Peggy. Il avait proposé à Diane de venir les rejoindre mais il n'avait pas eu besoin d'attendre sa réponse pour savoir qu'elle refuserait poliment. Si elle n'avait pas eu envie d'être là alors...
« Pas un mot à tata Artémis. Ce qui se passe à Olympe, reste à Olympe. »
Ce serait tellement plus simple si c'était le cas, à vrai dire. Peggy était supposée devoir retirer sa robe, usant d'une ruse pour éviter ce moment. Elle se dégagea du tas d'humains installés n'importe comment qu'ils formaient, pour revenir sous sa forme de poney blanc ailé parmi eux. Il était toujours aussi fasciné lorsqu'elle apparaissait ainsi. Hermès avait un réel talent, à n'en pas douter.
« Tu risques d'avoir un peu de mal à jouer comme ça.... ce qui n'est peut-être pas plus mal. »
De toute manière, le jeu tournerait court.
Le sol se mit à trembler très légèrement, assez cependant pour le faire se redresser, aux aguets. Si cet événement pouvait sembler anodin, il n'était pas courant qu'une chose pareille se produise à Olympe... quoi que. Mais ça ne voulait jamais rien dire de bon. Un courant d'air le traversa, de façon subtile, quelques secondes à peine. Il tressaillit de surprise, tournant sa tête de tous les côtés. D'après l'expression des autres personnes présentes, elles l'avaient aussi senti passer, cet 'air' frais qui les avaient traversé.
Son regard se tourna vers ses gardes, sans un mot, tandis qu'il leur faisait comprendre qu'il voulait savoir ce qui se passait, si la moindre chose étrange s'était produite quelque part dans la cité pendant qu'ils se trouvaient ici. L'un d'eux ne tarda pas à se concentrer pour lui apporter des réponses.
Le regard du grand blond se tourna alors vers Athéna, comme s'il sentait que quelque chose ne tournait pas rond et qu'il se demandait si c'était aussi son cas. Qu'est-ce qui pouvait bien encore leur arriver ? Instinctivement presque, il chercha Neil, comme si elle pourrait l'aider à comprendre ce qui se déroulait. Elle le regardait pas ne prononçait pas un mot, comme si elle aussi l'ignorait.
« Ça vient de la salle des dieux. »
Il tenta de prévenir Diane. Et ce n'est qu'à cet instant qu'il réalisa qu'il n'avait plus aucun moyen de lui faire parvenir ses pensées. Son corps se tendit, ses vêtements réapparurent immédiatement sur son corps et ses traits devinrent bien plus sérieux.
« Je suis navré mais on va devoir écourter cette petite fête. »
Il tentait de garder son ton habituel, alors qu'intérieurement il bouillonnait. Ce n'était jamais bon, lorsque son lien avec Artémis défaillait. Surtout lorsqu'il n'était pas prévenu à l'avance que ce serait le cas, ça avait le don de le perturber et de... l'énerver, un peu.
« Occupez vous de ces personnes et raccompagnez-les à la salle du trône. »
Protégez-les. Le message était indirect, mais bien clair pour ceux qui le connaissaient. Il ignorait ce qui était en train de se produire et ce que cela impliquait. Il savait que la cité était protégée mais... étrangement, ces derniers temps, il ne se trouvait jamais assez prudent. Il jeta un sourire à Pégase comme pour tenter de la rassurer, qu'elle ne s'inquiète pas sans raison. Il préférait simplement de ne pas prendre de risque en sous-estimant la situation.
« Nous trois, on va voir ce qui se passe. »
Ce n'était ni un ordre ni une demande gentiment posée, simplement une constatation. Il voulait absolument se rendre à cette salle pour voir ce qui s'y produisait. Et il ne pouvait s'y rendre qu'avec Athéna et Neil.
« J'ai déjà vue ça. » Cette dernière avait remit ses vêtements et poser une main sur son bras. Elle semblait peu rassurée, même si, regardant autour d'elle, elle donnait l'air de comprendre un peu plus ce qui se passait. « Ça ne devrait pas se produire. Pas maintenant. »
Il avait un si mauvais pressentiment et une telle frustration de ne pas pouvoir contacter sa sœur.... La salle des balances n'était pas un endroit que tout le monde pouvait visiter à sa guise, même lui en ignorait la présence jusqu'à peu. Une simple pièce remplie de balances, chacune représentant un dieu. Mais étrangement, le fait que tout vienne de là-bas, ce n'était pas pour le mettre en confiance. Voir tout le contraire.
« Pas de bêtises pendant que je suis pas là ! »
Il avait reprit cette attitude détachée pour ne pas mettre la panique, adressant un clin d’œil à Robyn avant que le trio ne s'éclipse par la grande porte. La curiosité et l'impatience rythmaient ses pas alors qu'à mesure qu'ils arpentaient les couloirs, des gardes olympiens apparaissaient à tous les coins. La sécurité avant tout on vous dit !
Un silence pesant s'installa entre eux, le dieu n'ayant pas vraiment envie de discuter. Ce n'était pas seulement ça, pourtant. Le silence semblait... partout. Comme si tous les petits bruits qu'on avait l'habitude d'entendre n'étaient plus là. Comme si tout ce qui était extérieur ne les concernait pas. Comme s'ils étaient dans leur petite bulle à eux.
« J'aime pas ça. Pas ça du tout. » fut la seule chose qu'il prononça sur le chemin, alors qu'il faisait apparaître son armure, Neil ayant fait de même, le regard qu'elle lui lança ne voulant dire qu'une chose : fais attention.
La porte était devant eux. Il savait que la pièce derrière était supposée être calme, pourtant des sons s'en échappait. Il n'attendit pas une seconde de plus pour l'ouvrir. Il lui semblait qu'elle était plus désordonnée qu'à l'habitude, mais ce n'est pas ce qui attira son regard. Non, ce sur quoi toute son attention était focalisée, c'était cette boule d'énergie pure qui leur faisait face. Elle s'étalait sur deux mètres de hauteur, imposante, alors qu'elle crépitait et que de petits éclairs se dessinaient tout autour. Le dieu passa son bras sur le côté, comme pour empêcher les deux jeunes femmes qui l'accompagnaient d'avancer, si l'envie leur prenait. Il ne sut pas combien de temps ils restèrent devant cette chose, il n'avait pas conscience des secondes qui s'écoulaient. Il savait juste que ce n'était pas anodin. Et là-dessus, il ne se trompait pas.
« Bordel... »
Ce n'était qu'un simple murmure qui décrivait bien l'état d'esprit dans lequel il se trouvait, alors qu'une fois la boule dissipée, une personne était apparue, dont les traits ne lui étaient pas inconnus. Le dieu passa une main sur son visage, à l'expression plus dure mais aussi plus intriguée que d'habitude. Il s'approcha lentement d'un pas, indiquant toujours à Neil et Athéna de rester en arrière.
« Jamie. Ça faisait longtemps. C'est moi ou tu as gagné quelques rides ? Oh mais ça te va bien ! »
Il ne s'agissait pas du Jamie qu'il avait déjà pu croiser, il en était certain.
Famine
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| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Famine
Et tous relèveront la tête pou demander grace. Et je ne répondrai pas.
Il ploya la tête comme le corps, laissant son genoux toucher le sol dans un son mat et muet. Qu'il ordonne, il ferait. Il ferait tout. Peu importait le prix et la douleur. Rien ne saurait être plus puissant que celle qui dévorait déjà son corps. -A vos ordres. Sa voix rauque ne ressemblait plus à celle qu'il avait eue autrefois. Ou était-ce la pâleur de son esprit et de ces souvenirs d'avant qui lui donnait cette impression? Jamie l'ignorait. Tout dans son esprit n'était plus qu'une sombre brume animée de colère et de souffrance. Et de Famine. C'était peut-être bien sa voix qui avait répondu à sa place. Il ne faisait plus la différence. Famine, lui même. Comment avait-il pu espérer fuir une chose qui était au plus profond de lui même? De son sang. De son esprit. Ils n'étaient pas si différents, au fond. Nés pour détruire. Briser tout ce qu'ils touchaient. Tuer sans le moindre état d'âme... Une chose depuis longtemps enfoui dans son torse se souleva à cette pensée mais Famine eue tôt fait de l'ensevelir à nouveau. Cet organe ne servait plus. Il était immortel. Invincible. Immuable. Il n'en avait plus la moindre utilité et ce n'était pas faute d'avoir tenté se l'arracher. Fourrager dans sa chair pour le faire cesser. Cesser ce battement incessant. Ces relaces infinies. Mais sans succès. Il avait bien fallu s'y résoudre, et Famine s'était chargé de le faire taire. A chaque fois. Et pour toujours. L'armure cliqueta lorsqu'il se releva, son regard fixe devant lui. L'absence de sommeil et de nourriture avait creusé son visage et la guerre l'avait rendu plus saillant, mais il continuait à se ressembler. Ses longues mèches tombaient au hasard sur son visage, mais il ne prenait plus même le temps de les rabattre en arrière. L'acuité de son hôte lui conférait une conscience aiguë de son environnement, sans qu'il n'ai réellement à voir -son hôte? Son occupant? Peut-être. Jamie ne se souvenait plus. Qui des deux étaient légitimes? Aucun. Tous. Sans doute. Malgré lui, il contracta son corps, vidant ses poumons par un réflexe ancien. Voyager à travers les époques était douloureux. Sentir la moindre de ses cellules se déchirer, s'effacer, se consumer à travers le temps n'avait rien d'un instant de plaisir. Mais c'était ainsi. C'était ainsi qu'ils parviendraient à accomplir sa mission. Sa grande mission. Personne ne pouvait se mettre en travers de leur route quand bien même cela exigeait de jouer avec les fils du destin. Après tout, n'était-il pas le Temps? Le Temps immuable et éternel, impérissable. Invincible. Lui seul pouvait avoir la main mise sur cette fluctuation, ce liquide fin et tumultueux qu'il lui avait montré un jour. Le Temps n'attendait jamais personne. Quand bien même ses personnes n'étaient déjà plus ou n'étaient pas encore. Le Temps filait. Le Temps était. C'était ainsi. Et le Temps vaincrai. Et Jamie l'y aiderait. Et Famine également. Dans un recoin désormais libre, Jamie sentit Famine entourer son corps d'un halo, renforçant l'armure qui le recouvrait avant de lui retirer ses gants de fer. Si Jamie avait encore eue la moindre innocence, il se serait extasier, encore et encore, de cette influence sur la matière même. Faire apparaître et disparaître, façonner, manipuler. Le métal, l'air, le feu. Les éléments mais aussi ses propres cellules. Mais il se contenta de hocher la tête, imperceptiblement. C'était une bonne idée de se préparer derechef au combat. Il ignorait toujours si cela lui serait nécessaire. Mais il n'y rechignait plus désormais. L'aura, d'une couleur indéfinissable, frappa ses rétines et son corps entier se disloqua. Chacun de ces membres fut réduits en charpie, et la douleur lui arracha des souvenirs anciens, un hurlement qui fut le sien mais aussi celui d'une autre. Ce hurlement... Jamais il ne le quittait. Il sera les dents. Contracta les muscles. Laissant à Famine le soin de les protéger. De leur permettre de survivre. Permutant leur place et lui laissait les rennes. Reprenant sa place, à la lisière de l'obscure, entre le réel et l'horreur des souvenirs. Sentant sa sombre énergie envahir ses membres, l'entourant, l'enveloppant, le renforçant, le protégeant. Lui permettant de survivre au voyage, encore une fois. Cela ne signifiait pas qu'il ne souffrait pas. La douleur martelait son esprit et brisait ses membres. Asséchait son âme. Ou le peu qui en demeurait. Aussi ardente que l'incendie et Jamie sentit la verve de Famine s'enflammer à son contact. Toute cette douleur, il s'en nourrissait. S'en inspirait. L'insufflait à ce corps qu'il occupait et partageait. Si l'humain se consumait, le Cavalier renaissait. Toujours. Et ses yeux devinrent noirs lorsqu'il les rouvrit sur le Temps. La lumière était singulière, presque opalisée, et Famine n'eut besoin que d'un instant pour que Jamie lui confirme sa pensée. L'Olympe. Comme prévu. La douleur se dissipa comme un ballon éclate, et il se redressa, ignorant son genoux qui avait ployer au sol sous l'effet de l'immensité du voyage. Ses mains serrées en deux poings, il se mit aussitôt en garde, relevant ses yeux vers la voix qui l'apostropha aussitôt.... Et Jamie se mit à hurler dans le recoin de son esprit. Il était évident qu'il rencontrerait des Dieux. Il était certain qu'en entrant dans leur domaine, il les verrait. Peu importait lesquels, qu'il s'agisse d'Apollon, de Neil ou d'Athéna n'avait aucune importance. Mais la colère déforma ses traits, laissant le visage reprendre les expressions de Jamie malgré les yeux noirs. Famine ne chercha pas même à lui résister, laissant la colère sourde envahir son torse tandis qu'il se précipitait en avant, assénant au Dieu Blond un revers si brusque qu'il vola à travers la pièce, retournant aux pieds de ses compagnes. Les Dieux... Tout était de leurs fautes. Tout était arrivée par leur faute! Cette agonie, ces erreurs, tout ces morts!... Ils étaient responsables. Responsables de ce qu'il était devenu. Responsables de son déchéance. Responsable de... tout! Son regard balaya la pièce à l'instant où il perçut un léger sifflement, esquivant pour entendre le fracas d'un objet lancé à grande vitesse contre un mur, se jetant sur le côté pour revenir sur ses pieds. Analysant. Analysant très vite. Les tuer ne faisait pas partie de sa mission. Les blesser n'était cependant pas interdit du moment qu'il récupérait ce qu'il était venu chercher.
Apollon : -10% Famine: 100% Bucky Barnes
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
L'explication de pourquoi Aryana n'a pas participé au Strip Twister.
Il était une fois... la théorie numéro une.
Je lançai la musique qui explosa dans les haut-parleurs. J'étais nonchalamment allongée sur un sofa, à siroter un Calamity Jane pendant que deux jolis garçons cherchaient à attirer mon attention. Un duel pour gagner mon coeur. L'un après l'autre, chacun enlevait un vêtement en rythme avec la chanson. Et le cocktail rose dans mon verre diminuait très vite. C'est qu'il commençait à faire chaud dans la pièce. Je passai une main fiévreuse sur mon front tout en leur décochant un regard intense.
Après quelques minutes de délectation visuelle, je reçus un appel mental d'Apollon.
"Un Strip Twister, hum ? Je crains de ne pas pouvoir venir. Il se trouve que je suis devant un spectacle des plus captivants. Je t'enverrai des photos."
Je "raccrochai" et l'instant d'après, me redressai quelque peu sur le sofa afin de lancer :
"Pascal ? Chris ? Et si on continuait en faisant un petit jeu ? Vous connaissez le Twister...?"
Mon sourire s'accentua devant leurs airs déconfits. Ils allaient a-do-rer.
Il était une fois... la théorie numéro deux.
Quelque part, ailleurs...
"En agissant ainsi, vous avez fait un trou dans le continuum espace temps pouvant mener à la destruction totale de l'univers !"
Les paroles de ce vieillard sénile résonnaient sans discontinuer dans mon esprit. Il exagérait forcément. Je m'étais contentée de hausser un sourcil, peu impressionnée en répliquant :
"Le Ragnarök n'est pas prévu pour aujourd'hui, monsieur Brown."
Il avait levé les bras en l'air comme si j'étais une étourdie avant de partir dans sa voiture volante. Elle ressemblait beaucoup à celle d'Elliot. Les Delorean sont encore à la mode, de toute évidence.
Quelques heures plus tard, alors que nous étions attaqués de toutes parts dans les rues, j'étais bien obligée d'admettre que ce que j'avais fait avait effectivement entraîné une réaction en chaîne. "Prends-les à revers !" criai-je à Judah qui était armé comme GI Joe.
Pour ma part, j'avais enfilé une combinaison noire moulante et je me faufilai entre les ennemis afin de les aplatir à coup de Marteau. La majorité des adversaires se laissait presque faire, tant la charmante vision que je leur inspirais coupait tout leur élan belliqueux. C'était assez pratique et exaspérant : les hommes, tous les mêmes ! "Bouge ! Je te couvre !" fis-je à Judah en dégainant le flingue à ma taille et en tirant sur les cibles mouvantes.
Ce dernier fonça dans le tas avec une... épée et je roulai des yeux. C'était un peu has been dans un combat contre des soldats armés jusqu'aux dents. J'évitai les balles en plongeant derrière une caisse en bois et me rétablis avec une roulade. Puis, je chassai une mèche devant mes yeux et plaquai Judah contre la caisse, qui venait de me rejoindre.
"Chut." le commandai-je. "On va les finir en toute discrétion."
J'abandonnai mon arme à feu et tapotai le Marteau dans ma main, décochant un sourire complice à mon acolyte de toujours. Apollon tenta de m'appeler mentalement à ce moment-là mais je plaquai deux doigts contre mes tempes et chuchotai :
"Pas maintenant ! On essaie de recoudre le continuum espace-temps !"
Il était une fois... la théorie numéro trois.
J'apparus devant les portes fermées de la salle de théâtre. Elle était déjà plongée dans le noir. Oh misère... j'étais affreusement en retard ! Prestement, je m'engageai dans l'allée centrale recouverte de moquette rouge et cherchai des yeux la personne que j'étais venue retrouver. Je la reconnus facilement dans la pénombre, car de toutes les têtes, elle était la plus basse sur le siège. Très peu d'enfants assistent à des récitals de piano de leur plein gré.
Je m'excusai auprès des personnes que je dérangeais en passant dans l'allée et finalement, m'installai sur la place vide qui m'attendait. Les sièges étaient confortables. Je laissai échapper un soupir et posai ma pochette argentée sur mes genoux.
Ellie tourna la tête vers moi et esquissa un léger sourire. Malgré la faible luminosité qui provenait de la scène, je remarquai qu'elle avait fait un effort vestimentaire : elle avait mis une jolie robe à la coupe assez simple, de couleur bleu ciel qui était assortie à ses yeux, et ses longs cheveux n'étaient retenus que par deux petites nattes qui étaient nouées ensemble sur l'arrière de sa tête, lui conférant comme une couronne.
"C'est Neil qui a tressé mes cheveux." avoua-t-elle, ses joues rosissant légèrement. "Je ne sais pas le faire moi-même."
"Tu es très jolie." la complimentai-je en caressant une mèche.
"Chut !" nous ordonna quelques vieilles dames autour de nous.
Je pris un air pincé et me redressai sur mon siège. Posant les yeux sur la scène, je remarquai que le musicien venait de s'asseoir face au piano.
"Bon voyage." murmurai-je à Ellie.
J'entendis subitement un appel mental d'Apollon me proposant de faire un Strip Twister. L'idée était tentante, mais je répondis presque spontanément :
"Cela aurait été avec plaisir, mais je suis à un récital de Chopin avec Ellie. Une autre fois, peut-être."
Puis, je me laissai entraîner par les notes enivrantes et tragiques du piano. C'était absolument unique de retrouver un vieil ami par le biais de sa musique. Dans le noir, je glissai ma main dans celle d'Ellie. J'étais comblée de partager ce moment précieux en sa compagnie.
« Pas besoin d'être aussi tendu Emy, on te rendra ce que l'on t'a prit... une fois que j'aurai pu constater le problème. Mais pour l'instant, on a une partie à terminer ! »
Elle haussa un sourcil surpris. « Emy » ? Il l'avait appelé « Emy » ? Mais … pour qui il se prenait ? Ce n'était pas parce qu'il était un dieu qu'il avait le droit de tout se permettre !
« C'est Emily » lâcha elle d'une voix dure qui suintait la colère en appuyant bien sur son prénom. « On a pas élevé les cochons ensemble que je sache. »
D'un geste sec, elle récupéra sa carte que le garde lui avait ramené, en le fusillant du regard avant de la laisser tomber dans son sac pour observer la scene devant elle, jusqu'à ce qu'une fille aux cheveux mal teins ne s’intéresse a elle.
« Non, parce que si elle joue, il n'est pas question qu'elle ait l'avantage. »
Non mais est ce qu'elle avait l'air d'être du genre a jouer un jeu comme ca ? Elle l'avait bien regardé ou pas ? Sauf qu'avait qu'elle ai pu décliner l'invitation avec sa douceur habituelle, Emily vit soudainement une partie de ses vêtements disparaître, et ne tarda pas a faire le lien avec la fausse blonde face a elle. Ses sous vêtements, ses bottines et sa veste, c'était tout ce qu'il lui restait.
« Ben voilà, c'est bien mieux comme ça. »
« Putain mais je vais te buter … » murmura elle avant de capter les regards amusés des autres membres dans la pièce, pour s'avancer vers .. la fille. Elle se sentait mal, réellement. La boule au ventre, l'impression d'avoir un nœud dans l'estomac, une pierre qui tombait. Et ces regards, celui du grand blond que le garde avait appelé Apollon, moqueur. Elle détestait ce sentiment, cette impression d'être de trop, d'être le centre d'attention, d'être le vilain petit canard de qui on se moquait continuellement. Mais les larmes avaient depuis longtemps quitté ses yeux, remplacées par une colère sauvage contre la planète.
« Non mais pour qui tu te prends ? Rends moi mes fringues illico ou je te jure que tu pourra plus jamais mâcher de salade c'est pigé ? »
Tout dans la douceur. Elle avait les poings serrés, et si elle avait pu tuer d'un regard, Neil serait un petit cadavre a ses pieds depuis belle lurette. Pour qui se prenaient ils C'était quoi cette … cette suffisance ? Est ce qu'ils pensaient avoir l'autorité suprême sur eux pour se permettre de la déshabiller comme ca ? De quel droit utilisaient ils leurs pouvoirs de cette manière ? De quel droit se permettaient ils de toucher son intégrité comme ca ? C'était cruel et gratuit. Emily fixa Neil avec toute la rage qu'elle pouvait ressentir a cet instant, ses sentiments se mêlant en elle alors qu'elle entendait distraitement les commentaires des autres joueurs. Elle retint une remarque acerbe du genre « Fallait pas inviter cette gamine alors » sauf que voilà. Non seulement le sol se mit soudain a trembler, mais en plus elle sentit un courant d'air très désagréable, qui la fit frisonner des pieds a la tête. Instinctivement, elle ramena ses bras contre elle pour se protéger du froid. Non mais vraiment …
Rapidement tout le monde évacua la bibliothèque, les gardes les guidant vers … la salle du trône apparemment. Elle se tourna vers les gardes qui courraient a droite et a gauche, observant au passage l'endroit d'un œil agacé. Elle détestait ne pas avoir un minimum de vêtements, est ce que les gens savaient ce que ca faisait d'être tout le temps critiqué sur son physique ? D'être rabaissé a cause de ca, de ne pas avoir la moindre estime de soi ? Non, visiblement les dieux n'en avaient rien a foutre des sentiments des autres, coincés dans leur petit monde égoïste. L'un des gardes leur apporta un tas de vêtements qu'il avait visiblement pris ou il pouvait. Emily hésita un instant avant de finir par attraper les premières fringues qui lui tombaient sous la main et s'éloigna du groupe pour les mettre. Avant de pester.
Pourquoi. POURQUOI fallait il toujours qu'elle n'ai pas de chance ? Elle détestait, elle détestait porter ce genre de vêtements. Rapidement, elle jeta un regard derrière elle, avisant la brune hystérique qui avait une tenue qui bizarrement lui plaisait bien plus. Mais proposer un échange ? Non. De toute façon, elle ne voulait pas apprendre a la connaître. Sans perdre plus de temps, Emily passa le short en jean et le haut qui .. c'était vraiment un haut ce truc ? Il y avait tellement peu de tissus qu'elle hésitait. Enfin, heureusement elle avait toujours sa veste qu'elle remit par dessus. Bon, c'était déja mieux que rien ...
Une fois que ce fut fait, elle se dirigea droit vers la porte, dans l'intention évidente de se tirer. Elle n'allait pas moisir ici avec une gamine-cheval, Peggy c'était ca ? et .. l'autre.
"Le Seigneur Apollon nous a demandés de vous garder ici."
Elle leva les yeux vers le garde qui lui avait barré le passage. Que pensait il faire ? L’empêcher de passer ? Qu'elle allait sagement attendre que le « seigneur Apollon » vienne lui donner l'autorisation de respirer ? Elle était une Storybrookienne, et ce n'était pas un dieu a la noix qui allait lui dicter sa conduite. Sûrement pas ces meurtriers. Dommage, ce gars ne faisait que son boulot. Pourtant elle refusait de lui obéir. Personne ne lui dicterai sa conduite. Elle allait retrouver son DDC et le ramener fissa au poste. Les emmerdes des dieux, c'était leurs problèmes, pas les siens.
"C'est super, tant mieux pour toi. Mais j'ai pas a lui obéir. Alors tu dégage de mon chemin." fit elle d'une vois acerbe en le contournant.
Il ne fit pas mine de l’arrêter, se contentant de la regarder passer avant de se décider a la suivre. Levant les yeux au ciel, le canard se décida à l'ignorer, traçant sa route a travers les couloirs pour se rendre compte qu'il pullulait d'hommes en armures qui allaient dans une direction ou bloquaient des passages. Soupirant, elle suivit le mouvement sans réfléchir pour finir par atterrir dans une salle avec pleins de balances au plafond, avec un type et … les autres. Super, un nouveau compagnon a ajouter a son carnet d'amis ! Soupirant, Emily s'appuya contre la paroi de la porte en croisant les bras, observant d'un œil affligé Apollon qui se relevait laissant trois gardes Olympiens attaquer euh .. Jamie si elle avait bien entendu. Allez, il s'en remettait. Emily scruta du regard l'homme aux cheveux longs, le jaugeant, l'évaluant. Il était fort, ca ne faisait aucuns doutes.
« Qu'est ce que tu veux ? » lacha elle finalement.
Elle attira son regard, et en une seconde, il l'évalua. Avant de retourner a son combat. Bon, visiblement elle n'était pas assez intéressante pour lui. Emily serra la mâchoire et sentit ses muscles se crisper. Est ce qu'un jours quelqu'un allait cesser de la rabaisser ? Elle ne voulait pas intervenir dans ce combat, se contentait d'être spectatrice pour le voir avoir clairement l'avantage sur les gardes alors que les dieux restaient gentiment planqués dans leurs coin. C'était toujours plus facile d'envoyer les autres risquer leurs vies plus tot que de se bouger soi même n'est ce pas ?
« Retourne avec les autres, ne reste pas là ! »
Pardon ? Attendez, elle essayait de lui donner un ordre ? Elle était parfaitement capable de se défendre toute seule, c'était ce qu'elle avait toujours fait. Depuis sa naissance, seule, ne compter sur personne, esquiver tous ceux qui essaieraient de la tuer parce qu'elle était « différente ». Et cette … cette déesse se permettait de lui donner des ordres ?
« Pourquoi ? » Ne put elle s’empêcher de dire en s'approchant de quelques pas vers elle, ignorant totalement le combat a coté. « Tu vas me dessaper a nouveau si j'obéis pas c'est ça ? » Elle lui en voulait encore. « Tu n'as pas a me dire ce que je dois faire ou pas, je suis assez grande pour m'occuper de moi ! »
Ce n'était peut être pas le moment de s'énerver pour ca mais … ca agaçait profondément Emily qu'on tente d'avoir la moindre emprise sur elle. Mais le pire fut certainement quand Neil, tournant les yeux vers elle, fit un simple geste de la main qui l'envoya voler a travers la pièce pour atterrir dans les bras d'un des gardes qui lui jeta un regard un peu hésitant. Et Emily vit rouge. Personne, personne ne la forçait à faire quoi que ce soit, et surtout pas cette pimbêche aux cheveux décolorés qu voulait la faire sortir. Elle attrapa l'épée qui pendait a la ceinture du garde qui l'avait attrapé et s’avança directement dans la pièce. Neil voulait la faire sortir, l'éloigner ? Elle était plus que jamais décidé a rester là. C'était claire : plus on voudrait la forcer a partir, plus elle avait envie de rester.
« Putain mais c'est quoi ton problème ? C'est quoi cette manière d’éjecter les gens ou de les dessaper ? »
Elle avait pas été éduquée ou quoi ?
Lui jetant un regard furieux, Emily s’apprêta a faire demis tour, marmonnant un « Vous avez qu'a vous débrouiller ouais ... ». Bizarement, une partie d'elle se sentait bléssée par ce rejet aussi violent qu’incompréhensible. Ca n'aurait pas du mais c'était le cas. Elle se détourna, bien décidée a partir quand du coin de l'oeil elle aperçut l'un garde, face a un Jamie qui visiblement allait abréger sa vie. Emiy hésita. Après tout c'était leurs problèmes, ce n'était pas le sien, ca ne la concernait en rien ! C'était typique des dieux de laisser les autres mourir pour eux, et ce n'était pas elle qui allait y changer quoi que ce soit. Et ce type était un des leurs ! Ce n'était pas son problème. Elle devait partir.
Et pourtant, Emily se retrouva à sprinter vers le cavalier et sa proie, accélérant au maximum. Plus vite, toujours plus vite. Elle devait y arriver.
« Laisse le TRANQUILLE !!! »
Elle sauta par dessus le garde, bloquant le poing de l'homme qui allait s'abattre sur lui, avant de reculer sous l'impact et d'attérir a moitié accroupie, ses chaussures crissant douloureusement sur le marbre blanc du sol. Elle n'avait pas pu. Elle n'avait pas pu le laisser là, a affronter la mort tout seul, pas en sachant qu'elle pouvait faire quelque chose. Pour les olympiens il n'était peut être qu'un garde, qu'une créature paris tant d'autres mais pour elle il tait une personne, une personne unique dont la vie était précieuse. Elle fusilla Jamie du regard, utilisant la force du coup a son avantage pour a nouveau se propulser en avant .. Elle s’arrêta en plein geste et ouvrit grand les bras pour receptionner le corps du garde que le cavalier venait de lui envoyer dessus. Le choc fut rude, violent et elle fut emportée malgré elle. Par réflexe elle referma ses bras et rentra la tête dans les épaules, traversant les mètres en se préparant a l'impacte. Choc. Ce fut beaucoup moins douloureux que ce qu'elle avait prévu, et beaucoup plus mou aussi. Il y eut un cri de douleur et elle continua sa route, percutant finalement le sol pour rouler sur elle même en gardant le garde contre elle. Lors qu’enfin elle fut immobilisée, Emily rouvrit les yeux, lentement et jeta un regard devant elle pour voir Robyn qui se redressait difficilement pour faire face au nouvel arrivant. Quand au garde, elle baissa les yeux et laissa apparaître un petit sourire. Il respirait, il était toujours en vie. Et ca, c'était une victoire.
Emily : 90%
Robyn W. Candy
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| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
J'ai pas signé pour ça moi, alors tu t'en vas, merci
Génial. On avait le droit à l'arrivée d'une espèce d'adolescente incapable de se contrôler. Ouais, c'était moi qui disait ça. Non mais sérieux, même moi j'étais à moitié à poil, pourquoi elle partait en vrille Barbie ? Fallait pas se ramener à la fête si c'était pour plaindre. Et puis d'ailleurs, c'était qui celle là ? Le rôle de celle qui tape et qui hurle, c'était le mien. Elle avait qu'à s'en trouver un autre ou se barrer.
Heureusement qu'il y avait eu le mini séisme. Ok, ça annonçait des ennuis, vu la gueule que tiraient les divins, mais au moins, je risquais pas de perdre mon soutif et de devoir me balader les seins à l'air. J'étais sûre qu'ils s'arrêtaient pas juste aux sous-vêtements, cette bande de malade. Je voulais pas savoir comment ça se passait, quand ils jouaient aux sept familles. Est-ce qui si ils avaient pas la fiancée, ils devaient faire tomber le bas ? Si on m'invite à revenir faire mumuse dans le coin, la prochaine fois je mettrai dix couches de vêtements, histoire de pas me faire encore critiquer mes sous-vêtements.
- Je surveillerai les autres pour qu'ils fassent pas n'importe quoi, promis juré.
J'avais fais un grand sourire ironique à Apollon, pendant que les gardes nous embarquaient jusqu'à la salle du trône. Sûrement que le sous-entendu était pour moi. J'avais une telle réputation ? Quand on avait été à Vigrid j'avais été super sage ! J'avais juste quitté le groupe pour devenir reine des ewoks, bloqué l'entrée d'un temple et fais d'autres trucs dont je me souvenais pas super bien. Mais quand même. La pire, c'était clairement Peggy. C'était elle qui avait voulu que je le fasse tomber hein ! D'ailleurs elle était quoi ? La déesse des petits poneys ? Ça existait ça ?
- Oh putain t'as les fringues d'Aryana !
Elle avait de la chance Barbie hargneuse ! Non que j'avais envie de porter ces machins, qui paraissaient carrément ridicules même sur cette gonzesse. Mais c'était à la déesse de l'amour. Je pouvais pas m'empêcher d'être fascinée par elle, et l'imaginer habillée comme ça, c'était carrément... sexy. Enfin dans ma tête ça l'était. Non que je sois entrain de fantasmer hein. C'était juste que si ces fringues étaient portées par Aphrodite, c'était sexy.
- Euh.... J'ai une gueule à porter ce genre de machins ?
Je tenais du bout des doigts le débardeur noir que m'avait refilé un des gardes. Il me lança un regard digne d'une vache ruminant son foin en regardant le train passer. C'était pas méga intelligent tout ça. Il avait pas l'air de comprendre que moi, j'étais une fille. Avec une poitrine. Et pas des muscles énormes.
Vu que personne avait l'air de se décider à m'apporter un truc moins grand, j'enfilais le haut en grimaçant. Ça sentait un mélange de sueur, de déodorant Axe et un autre truc inconnu à mes narines. Enfaîte, ça sentait comme les t-shirts qu'on nous refilait en sport, au collège. Le truc que cent personnes ont porté avant toi, et qui est carrément imprégné du jus d'aisselles de plusieurs générations. Au moins, y avait le déo. Ça cachait un peu. Mais j'allais puer le mâle à dix kilomètres à la ronde.
Le bas était un bermuda tout simple, mais beaucoup trop grand et qui glissait de mes hanches. Je dû bien serrer une ceinture autour de ma taille pour que ça tienne. J'avais l'air d'un putain de clown. Et les clowns, tout le monde sait que c'est le mal et qu'ils attendent dans les égouts avec un ballon pour nous bouffer. C'est même pour ça qu'il faut se méfier si au cirque, le clown te demande si tu veux flotter en bas avec les autres.
- Il aurait pas pu porter des jeans et mettre du parfum à la barbapapa, le pépère Arès ?
J'avais grogné entre mes dents, en tirant sur le bas du débardeur. Le garde avait pas eu l'air plus perturbé que ça de me dire qu'il m'avait rapporté des affaires du seigneur Arès. Je préférai ça au mini haut de l'autre blonde chiante, mais quand même. Ils auraient pu nous faire réapparaître nos fringues avant de se barrer les divins !
- - Attend ! Mais pourquoi vous ne voulez pas qu'elle y aille, et moi? Qu'est-ce qu'il font? Qu'est-ce qu'il y a? S'il vous plait, elle a réussi à passer, il faut la ramener, je peux m'en charger. Vous rester toujours de marbre de toute façon, j'ai un mauvais pressentiment, vous ne voulez toujours rien dire? Bon alors je peux plutôt avoir ceux d'Hermès? S'il vous plaiiiiit. Ho regardez un papillon !
Le poussin poulain pointa du doigt un point imaginaire pour attirer l'attention du gardien, mais il s'en foutait complètement. Tu m'étonnes, c'était pas Bambi non plus le type.
- On va jouer à chifumi d'accord? Si je gagne, j'y vais, sinon je reste ici, ça vous va?
C'était clairement une débutante. Le chifumi? Plus personne ne sait ce qu'est ce machin, faudrait qu'elle apprenne à marchander un jour correctement la môme!
- Petit Poney, tu restes ici. Je vais aller voir aussi ce qui se passe. Vu que t'es une gamine, t'obéis aux adultes, compris ?
Valait mieux que Peggy se barre pas. Apparemment c'était une divine, mais Apollon avait quand même pas voulu l'emmener avec les autres. Ça devait être une petite jeune, fallait la protéger ou un truc du genre. Les gardes étaient là pour ça. Moi, il était hors de question que je reste à me tourner les pouces pendant qu'un machin fait des tremblements de terre pour s'amuser. Même l'autre bulldog s'était barrée.
Avant de quitter la salle, je cherchais des yeux une potentielle arme. Parce que bien entendu, je n'avais pas Lucille sur moi. Ma pauvre batte. Elle allait finir par faire une dépression si je la sortais pas un peu plus. Si j'avais su, je l'aurai embarqué direct. À la place, je fis avec ce qui se trouvait dans le coin. Prêt d'un mur, il avait une sorte de grande étagère méga impressionnante remplie de statuts et d'autres babioles. L'une faisait une trentaine de centimètres et était d'une couleur grisâtre qui allait bien avec le visage sévère représenté. C'était une femme habillée d'un casque et d'une armure, avec une chouette ou un hibou posé sur son épaule. Elle me disait quelque chose... Mais pour l'instant, elle allait surtout me servir pour un truc potentiellement plus excitant que rester là à prendre la poussière. Quoi qu'elle était brillante, comme si quelqu'un l'avait nettoyé récemment. Est-ce qu'ils avaient des femmes de ménages sur Olympe ?
- Pas la peine de me dire que je suis censée rester ici pour ma sécurité blablabla... Surveille le cheval à plumes mais moi je dois aller voir Neil.
Le garde s'était déplacé sur le côté en refermant la bouche, sans avoir le temps de me sortir son discours de bon petit surveillant. Ma statue à la main, je me mis à la recherche de la salle des dieux. Au début, j'avais dû demander mon chemin à des gardes postés devant certaines portes. Très polis d'ailleurs, faudrait que je mette une bonne note sur Tripadvisor. Mais ensuite, il me fallut juste suivre le bruit d'un combat pas du tout discret. Bon. C'était parti pour se faire encore défoncer la tronche, hein, c'était ça ? J'avais plus de traces de mon dernier cassage de figure, et j'avais moyennement envie de devoir encore ressembler à de l'art moderne tout difforme.
- Tu pourrais pas faire gaffe et aller t'écraser contre un mur ? Non, bien entendu que non ! Putain !
Je me relevais avec difficulté, en grimaçant à cause de la douleur au niveau de ma poitrine. J'avais pris un coup de coude et putain, que ce que ça faisait mal ! La blonde m'avait percuté comme un gros boulet de canon, propulsé par un type qui se battait contre des gardes et Neil. Je ramassais ma statuette qui était tombée par terre pendant ma chute, et je fis face au crétin qui avait décidé de pourrir la journée de tout le monde.
- Génial.
Je poussais un soupire agacé, et fermais les yeux quelques secondes, pour me faire à l'idée que Jamie s'amusait à fracasser tout le monde. Il foutait quoi là ce petit con ? Je secouais la tête. Bon. Apparemment, il avait fini par passer du côté obscur. Tant mieux pour lui hein. Histoire de lui faire comprendre que son arrivée ici ne nous faisait pas plaisir, je tendis le bras et lui fis un doigt d'honneur, tout en tournant la tête vers Neil.
- Est-ce que tu sais ce qu'il fout là ?
Je l'ignorais lui, en faisant comme si il était pas là. Enfaîte, je ressentais rien. J'avais voulu l'empêcher de devenir comme ça. Mais il m'avait abandonné. J'avais envie de le haïr, mais pourtant, là, j'étais juste... blasée. C'était même pas Jamie qui envoyait des gens dans les airs. C'était un autre méchant à qui on allait devoir botter le cul. Perso, j'allais laisser les autres bosser. J'avais pas envie de le sauver.
- Pourquoi vous ne pouvez pas rester où on vous demande de rester ?
Bonne question Neil, bonne question. Je la regardais se battre, tout en allant me mettre dans un coin pour ne pas empêcher les gardes d'attaquer. Pourquoi j'étais pas restée dans la salle du trône. Sûrement parce que j'aimais bien me foutre dans la merde.
- Fais gaffe sur ta gauche ! À droite ! À droite ! Mais vise la jugulaire !
Pour aider, je lançais sur le monsieur-méchant-qui-ressemblait-à-Jamie-mais-que-je-considérais-pas-comme-Jamie la statue, qui l'atteint au niveau de l'épaule. À la base, je visais la tête, mais bon. Ma carrière dans le base-ball ça allait pas être pour tout de suite.
Neil Sandman
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| Avatar : ➹ Elizabeth Olsen
« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
« Il était une fois, un commencement. Des cieux et une terre. La terre était informe et vide. Puis vint une lumière éblouissante. »
« Retourne avec les autres, ne reste pas là ! » dis-je en tendant la main vers la jeune humaine qu'un garde avait amené un peu plus tôt dans la bibliothèque où on se trouvait. Voyant qu'elle voulait tout de même entrer dans le combat, d'un geste de la main, je l'avais propulsée en arrière, droit sur un garde Olympien qui se chargerait de la ramener dans la grande salle. Mais elle n'en était pas restée là et elle avait tentée d'attaquer Jamie avant de se prendre un garde dessus et de foncer droit sur la nouvelle arrivante.
« Pourquoi vous ne pouvez pas rester où on vous demande de rester ? » m'exclamai-je à l'intention de Robyn qui venait d'apparaître. Elle était en train de se relever, le canard sur elle, ainsi qu'un des nombreux gardes. Ces derniers tentaient de venir à bout du cavalier qui se trouvait devant nous et qui avait déjà porté un coup au maître des lieux.
« On est bloqué dans la Cité et le temps est ralentis ! » précisai-je à Apollon avant de me lancer sur Jamie. Je me doutais bien qu'il avait déjà compris cela, pour l'avoir déjà vécu par le passé. Sans doute que Jamie avait activé on ne sait comment la protection qu'Hadès avait mise sur la Cité, et qu'il avait déjà utilisé par le passé pour bloquer tout le monde à l'intérieur. Lui seul savait comment procéder pour activer cela et sans doute que Jamie était désormais au courant, voir peut-être même Chronos lui même.
J'avais donnée un coup à Jamie, qu'il avait stoppé net, avant de tenter une autre attaque, sans succès une nouvelle fois. Je n'aimais pas me battre, même si je n'avais pas vraiment le choix. Un grand guerrier m'avait appris les règles de bases dans un combat et il m'avait donné de nombreux conseils. Mais ça ne suffisait pas toujours. La personne qui se trouvait face à moi n'était pas un simple soldat. C'était un guerrier, un puissant guerrier et un cavalier. Il servait Chronos et il possédait une force de frappe bien supérieure à celle de toutes les personnes présentes ici. Je ne savais pas ce qu'il était venu chercher, mais il devait avoir une bonne raison pour arriver à cette époque.
« Jamie ! Il faut que... »
J'allais m'adresser à lui, tout en le combattant, quand j'entendis au loin Robyn qui m'hurlait comment faire pour l'affronter et aussi des précautions pour éviter ces coups. Un coup à gauche, un autre à droite, encore à droite. Je devais viser la jugulaire. J'aurai tentée le coup si un objet n'était pas venu se briser sur l'épaule du cavalier. Elle voulait aider, mais elle ne s'y prenait pas du tout de la bonne manière et puis c'était bien trop risqué.
« C'est Jamie ! » lui hurlai-je tout en évitant une nouvelle attaque. « Le vrai Jamie. Celui de ton futur ! »
Elle devait savoir, bien qu'au fond d'elle, elle le savait sans doute déjà. Peut-être qu'elle pourrait nous aider à stopper ce combat. Peut-être que si il se rendait compte qu'elle était encore là et bien vivante et que le futur pouvait encore changer, il s'arrêterait. On s'était souvent retrouvé confronter à lui et je savais qu'on n'avait jamais réussi à le convaincre de nous rejoindre. Il avait tué un grand nombre d'entre nous et il ne répondait qu'à un appel, celui de Chronos. Mais je devais tenter le coup une nouvelle fois.
« Tu sais qu'il te dit la vérité, qu'il peut tout reconstruire ! » - un coup à gauche - « Mais il y a certaines forces qu'il ne contrôle pas ! » - un coup à droite - « Il n'arrivera pas à les faire revenir ! » - un autre à droite -
J'hésitai à poursuivre. Je ne savais pas ce que ça ferait à Robyn de savoir pourquoi Jamie se battait, pour qu'elle raison il avait rejoint Chronos. Peut-être que même sans ça, il l'aurait de toute façon fait. Quoi qu'il en soit, il était trop tard. Il pouvait encore contrôler le cavalier en lui, mais il restera cavalier jusqu'à sa mort.
« J'ai perdu autant que toi... » - un coup à gauche - « Ca doit se passer ainsi. »
Cette fois ci mon coup sur sa droite avait atteint sa cible et il avait eu un mouvement de recul. Je ne lui avais pas fait beaucoup de mal, mais un petit coup porté à un cavalier, ça faisait toujours du bien. Peut-être que j'y avais mis plus de forces que je le pensais. Cette discussion m'affectait beaucoup. J'en avais profité pour voir où se trouvait Apollon, qui donnait des ordres à ses gardes ou qui tentait sans doute de contacter d'autres dieux, voir d'élaborer un plan de secours.
« On ne peut pas sortir d'ici. Et il ne peut pas repartir avec ce qu'il est venu chercher. »
Je regardai autour de moi rapidement. On était dans la salle de l'équilibre. Celle où se trouvaient les balances de chaque dieu. Il devait avoir besoin de l'une d'entre elle, mais pour quelle raison ? Elles étaient inutiles à Chronos. A moins qu'il venait pour son propre compte ? Mais il n'aurait pas pu traverser les époques de son propre chef. Quoi qu'il en soit, il allait falloir l'arrêter avec ce qui se trouvait dans la Cité et il n'y avait que deux dieux à mes côtés. Je ne savais pas où allait nous conduire ce combat, mais le futur était sur le point de changer une nouvelle fois.
Jamie : 95% Neil : 100%
Eloise A. St-James
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| Avatar : Eva Green
| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
La nouvelle venue venait de commencer à lui taper sur le système. Soit elle n’avait pas compris qu’elle se trouvait sur l’Olympe en compagnie de dieux et déesses, soit elle était tout simplement inconsciente du fait que les règles avaient changé… Dans tous les cas, c’était une bécasse qui allait leur causer du tort à un moment ou à un autre. Quand sa nièce enleva quelques vêtements à Emily, Athéna sourit, ravie de voir que la petite avait autant de malice que la plupart d’entre eux.
- Dis le plus souvent, ça finira peut-être par rentrer dans la tête de certains. Plaisanta-t-elle en répondant à Peggy. Oh, mais je ne lui en veux pas, loin de là… Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Cela pouvait passer pour de la malice ou pour quelque chose de coquin alors qu’en réalité, c’était la pure vérité. Elle n’en voulait pas à son frère de l’avoir invitée à jouer à ce jeu particulier… Au contraire, elle l’en remercierait quand ils auraient fini, parce que cela ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps de s’amuser ainsi… Et puis, cela serait l’occasion pour essayer de se racheter un peu auprès du blond. Et peut-être aussi de lui demander un service…
Ceci dit, la déesse n’eut pas à penser à tout cela bien longtemps. Un tremblement de terre les secoua brutalement, alors que cela aurait dû être impossible. Quand Apollon déclara qu’ils iraient ensemble avec Neil, voir ce qu’il se passait, Athéna hocha la tête, totalement d’accord. Elle appréciait beaucoup Peggy mais savait parfaitement, pour l’avoir vu combattre avec l’épisode du dôme, qu’elle n’était pas une guerrière. Quand à Robyn, mieux valait qu’elle reste à l’écart du danger autant que possible, de même que la petite humaine caractérielle…
Le trio partit vers la salle des balances, Apollon et Neil en armure tandis qu’Athéna ne prenait pas la peine de se changer. De toute façon, si combat il devait y avoir, elle pourrait toujours téléporter la jupe et l’un des chemisiers qu’elle avait dans sa chambre sur Olympe. Quand son frère se mit devant elles, la déesse se raidit, n’appréciant pas particulièrement d’être mise à l’écart du danger. Mais finalement, il les laissa avancer, afin qu’elles puissent voir qui était l’homme qui trônait au milieu de la pièce. Sa surprise fut énorme quand elle reconnut Jamie. Pas celui qu’elle avait l’habitude de voir et ce que Neil déclara par la suite le lui confirma. Ce n’était pas son ancien amant, pas à proprement parler… Apollon se prit une mandale sur le coin du nez et les humains firent leur apparition, au grand désespoir de la blonde et de la brune.
L’inconscience d’Emily la fit frémir. Quelle gamine pouvait ne pas voir qu’elle n’avait pas quelqu’un d’ordinaire en face d’elle ? Puis Robyn débarqua aussi. Les deux humaines manquaient de se tuer dans ce combat dont l’une ne connaissait même pas les protagonistes. En bref, ça s’annonçait mal. Puis Athéna remarqua la statuette que la mangeuse d’oréos envoya sur le Cavalier. Bordel !!
- P*tain Robyn ! Tu pouvais pas prendre une statuette d’Hadès pour faire mumuse comme ça ? S’écria-t-elle. Au moins, ça aurait été moins ridicule de rater autant sa cible avec un truc le représentant…
Elle se vengerait de cet affront à un moment donné. Mais en attendant, elle écoutait Neil qui s’était mise à combattre Jamie, écoutant au passage les encouragements de Robyn qui se croyait certainement dans un match de boxe.
- Ouais, enfin lui, c’est la version améliorée qui a fusionné avec Famine… Grommela la guerrière.
Le combat allait être compliqué. Et sans fin, puisque la « protection » qu’Hadès avait mise en place en piégeant les dieux dans la Cité des années auparavant, s’était activée d’après sa nièce. Cela n’augurait franchement rien de bon… En maugréant à travers sa barbe inexistante, Athéna fit apparaître des couteaux de lancer, qu’elle s’empressa d’utiliser sur le Cavalier, qui les évita habilement. Alors la déesse ordonna à l’une de ses épées d’apparaître. Son arsenal n’était pas complet, puisqu’elle avait qu’une petite quantité d’armes dans sa chambre sur Olympe, mais elle ferait avec.
- Tu m’as vraiment mis en rogne d’avoir cédé Jamie, j’espérais que tu parviendrais à comprendre que tu n'étais pas obligé de laisser Famine gagner, mais apparemment pas… Siffla-t-elle en passant à l’attaque.
Un coup à droite, une esquive à gauche… Leur combat ressemblait plus à une chorégraphie qu’ils avaient exécutée ensemble depuis longtemps… Ce n’était pas le cas, pas vraiment, même s’ils avaient effectivement combattu ensemble durant longtemps. Car tout ce qu’il s’était passé dans le monde du Marchand de Sable avait été réel pour les participants… Et Athéna s’était attachée à cet homme, quand bien même il abritait en lui quelqu’un capable de tous les tuer ou presque…
- Et si tu nous disais pourquoi tu es venu hein ? Qu’est-ce que Papy Chronos a demandé à son larbin de venir chercher ?
La jeune femme cherchait à le déconcentrer mais n’y parvint pas réellement. Athéna réussit à le blesser à l’abdomen qu’en feintant, lui faisant protéger le côté gauche pour mieux attaquer le droit. Ça n’était pas grand-chose, mais c’était toujours ça de dégâts infligés…
Athéna en Égide et boxer : 100% Famine : 90%
Peggy Cumulusss
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| Avatar : Dove choupette Cameron
*machouille son crayon* Diane...en mathématique tu te débrouilles comment?
J'étais toujours sous ma forme équine, suivant les gardes, Olympe était sûre. Hermès voulait même que j'y reste tout le temps quand on s'était vu. Je n'étais pas non plus dupe, il aurait pu s'y rendre seul avec des gardes s'il ce n'était rien. Non, il avait besoin d'Athéna et de Neil, ce qu'Octavia aurait trouvé louche elle aussi, si elle était là. J'aurai bien aimé qu'elle soit là d'ailleurs, sa curiosité n'avait aucune limite. Elle aurait aussi trouvé ça suspect.
je repris ma forme humaine quand un garde vint nous apporter des vêtements. Me présentant un costume, en précisant qu'il venait de Dionysos. D'où la forte odeur de vin qui s'en dégageait. Je repris ma forme humaine et enfilais les vêtements, bien évidemment trop grands pour moi. "Vous avez une ceinture?" il m'en tendit une, il l'avait surement prévu, je n'était pas très grande, ni très grosse.
Emily était partie. J'hésitais un instant. Quelque chose me picotait le nez. Ce n'était pas une odeur, plutôt...la curiosité. "Attends !" Et puis zut. Je tentais de la suivre mais un garde m'en empêchait. "Mais pourquoi vous ne voulez pas qu'elle y aille, et moi? Qu'est-ce qu'ils font? Qu'est-ce qu'il y a? S'il vous plaît, elle a réussi à passer, il faut la ramener, je peux m'en charger. Vous rester toujours de marbre de toute façon, j'ai un mauvais pressentiment, vous ne voulez toujours rien dire?"
Je soupirais. Les vêtements avaient une forte odeur, très très forte. "Bon alors je peux plutôt avoir ceux d'Hermès? S'il vos plaiiiiit." Je fis une petite moue, avant de pointer du doigt dans la direction opposée de celle d'Émily.
"Ho regardez un papillon !"
Mouai, ça aurait pu marcher dans mes rêves...si seulement je pouvais rêver. Je soupirais. Cherchant une idée pour qu'ils me laissent passer. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis qu'une lueur illumina mes yeux, pétillant.
"On va jouer à chifumi d'accord? Si je gagne, j'y vais, sinon je reste ici, ça vous va?"
- Petit Poney, tu restes ici. Je vais aller voir aussi ce qui se passe. Vu que t'es une gamine, t'obéis aux adultes, compris ?
Je fis la moue. Non, je n'était pas une gamine.
"Si vous me laissez pas y aller j'irai quand même, Hermès lui même n'a pas réussit à me faire changer d'avis, si je veux y aller j'y vais. "
"Le seigneur Apollon..."
"Quoi qu'il se passe là bas, ils ont besoin d'aide...pourquoi vous croyez qu'ils y sont aller à trois? vous le savez, moi pas, mais je n'aime pas ça, trois. Et pas n'importe qui. Quoi qu'il y ai là bas, c'est assez important pour qu'Apo, Neil et Athena y soient aller. Robyn elle a déjà combattu des harpies, ça ne devrait pas lui faire trop peur, mais Emily elle sait pas dans quoi elle s'engage. Alors je vais y aller, ne serait-ce que pour elle. Vous comprenez? C'est un poussin perdu au mileu de griffon ! c'est pas équitable."
...
J'avançais rapidement dans le couloir, suivant le bruit. Le bruit. Des cris. Celui de coups sur la peau, le tintement d'une armure. Et cette atmosphère. Elle était particulière, comme... J'inspirais, me retournant. Je ne savais plus très bien si y aller était une bonne idée, le souvenir du cavalier refit surface. Les ailes déchirées d'Hermès, la douleur. Et moi, et moi qui étais resté là, figée, paralysée par quelque chose que je ne comprenais pas, propulsée dans un monde inconnu.
Le cavalier.
Je fermais les yeux pour prendre une profonde inspiration. Le visage d'Hippolyte effaça celui du cavalier dans ma mémoire. Celui de Diane. S'il arrivait quelque chose à Apollon, elle ne serait plus qu'une coquille vide. Je ne voulais pas ça, je voulais voir son sourire. Il illuminait son visage, il était réconfortant. Si elle ne souriait plus, si la lune n'avait plus son soleil pour l'éclairer, elle resterait dans l'ombre jusqu'à la fin des temps, et même au delà.
"Recommence." "Mais hippolyte je..." "Peggy c'est toi qui m'a demandé ça non? Recommence, ne t'avoue jamais vaincu, jamais."
Je fis demi-tour, droit devant. La salle, les cris, le tintement, le cavalier. D'un pas ferme, décider, je marchais, tritonnait, puis courut. Jusqu'à ce que j'arrive devant la porte, tout le monde était là, Robyn, Émily. Je n'étais pas une gamine, je n'étais pas une princesse en détresse qu'on laissait sur le bas-côté parce que c'était trop dangereux. Non. J'étais Pégase, j'avais réussi à envoyer Diaval à travers le portail, j'avais réussi à faire en sorte que Yen Sid ne fasse plus de mal à ma famille, j'avais sauvé le père Noël. Je ne voulais bien être la princesse, mais pas quand ma famille était en danger. Mon regard se posa sur Emily et le garde. « On ne peut pas sortir d'ici. Et il ne peut pas repartir avec ce qu'il est venu chercher. »
- Et si tu nous disais pourquoi tu es venu hein ? Qu’est-ce que Papy Chronos a demandé à son larbin de venir chercher ?
On était dans une salle avec des balances. Je ne savais pas très bien à quoi ça servait. Une balance...comme...
"Son arme? Il...avait une balance quand il est venu .c'est ce qu'il cherche ?"
Comment on faisait pour l'empêcher d'en prendre une? Il y en avait partout, celles de dieux. Pourquoi les balances? Ho...minute. La dernière fois il avait une balance...il fallait qu'il la remplace?
J'étais morte de trouille, si, je l'avais déjà vu. Je me tournai vers Emily. Faisant quelques pas en retraite de la première ligne.
"Je suis sur que tu as de bonnes intentions, et si tu veux en savoir je peux te dire ce que tu peux entendre, tu es plus fragile tu vois? Comment les humains sont faits...je ne suis pas une guerrière, mais je ne pas rien faire non plus, je ne veux pas que ça se reproduise."
Je ne savais pas comment lui faire comprendre. l'urgence de la situation n'aidait pas la discussion. Moi-même je ne comprenais pas tout, je savais juste qu'il fallait l'empêcher d'atteindre son but comme l'avait dit Neil. Mon regard se posa sur Apollon. On devait avoir confiance, tout allait bien se passer, on allait réussir. On n'avait pas d'autre choix. Cela fait assez film d'action de le dire, mais le destin du monde en dépendait. Bon, peut-être un peu exagérer. Mais s'ils pouvaient faire du mal aux dieux, ils ne feraient qu'une bouchée des autres.
Il fallait que j'arrête de réfléchir, ce n'était pas le moment de se poser toutes ses questions. Je m'avançais aux côtés de Neil. Je joignis mes mains avant de les séparer. Mes gestes étaient amples et circulaire. J'écartais mes bras, dessinant un cercle. L'air suivait mon mouvement, se rassemblant peu à peu pour former une sphère. Je poussais mes bras en avant, envoyant la rafale sur le cavalier. L'attaque n'en était pas vraiment une, je ne faisais pas le poids contre lui, je n'étais pas une guerrière. J'étais un peu plus comme le bouclier du chevalier, une parade, une diversion. Et dans ce cas-là, j'avais réussi ce que je voulais. Attirer son attention, le faire même bouger un peu. Cela pouvait donner l'avantage aux autres.
"Emily, c'est normal si tout ça te dépasse, que tu ait juste envie de repartir, mais on doit travailler ensemble quelque temps, tu ne penses pas?" J'avais tourné le regard vers Robyn, je parlais pour elle aussi. La peur était présente, toujours, comme un cauchemar qui se répète chaque fois que je ferme les yeux. IL était MON cauchemar, cette fois, j'avais pu dépasser la paralysie. Non, maintenant, il y avait Neil, il y avait Apollon et Athéna. Il y avait eu l'enseignement d'Hippolyte, je n'étais plus tout à faire la même, je n'étais plus un poulain. J'étais un super poulain. par contre, je sentais toujours le vin.
Peggy : 100% poney badass Famine : 85 + un bonus pour celui qui poste au prochain tour
fiche codée par shirosaki
Famine
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Famine
Lorsque la porte de la salle s'ouvrit sur l'humaine blonde, Famine manqua de l'exterminer de suite. Simple précaution. Simple pragmatisme. Il n'y avait aucune raison d'encombrer le champs de bataille avec des pions, et ses véritables ennemis lui faisait déjà face. Le sabre de l'un des deux gardes lancés à son assaut rebondit contre la garde de métal de ses gants, sa botte venant chassé le genoux vers l'extérieur, le délogeant net. Il eue un hurlement sec, tandis que le second se précipitait à son tour vers lui, mais son élan fut coupé tout aussi nettement. Le coude vint à la rencontre de sa gorge, écrasant la jugulaire avant de fracasser le genoux vers l'arrière cette fois, réduisant à néant toute possibilité de marcher un jour sans boiter. Un bien piètre destin pour un garde, et il manqua de le lui épargner, mais l'humaine blonde apparut soudain dans son champs de vision. Idiote. La tuer semblait finalement être une excellente idée et son poing serré la percuta de plein fouet, l'envoyant valser avant de saisir l'un des deux gardes à la gorge, serrant en lui détruisant les cordes vocales, avant de s'en servir de projectiles. L'assommer, rapidement. Revenir au premier garde. Appliquer sa main à même le coin de la mâchoire. Le son qui se fraya un chemin à travers sa gorge lui arracha un sourire malsain. Cruel. Un son d'agonie. Un son atrophié. Le corps retomba sur le sol, convulsant avec violence.
Famine avait perfectionné son art. Il ne s'agissait plus désormais de simplement mourir de faim. Cela lui avait toujours semblé trop... Simple. Délicat. Pas assez brutal. C'était à travers Jamie qu'il avait comprit que le mot 'faim' pouvait revêtir bien plus d'atour. Bien sur, il gardait cet aspect primordial, cette faim primaire et agressive, qui ravageait le corps et les muscles, dévorait de crampes et ralentissait le coeur à force de l'affaiblir dans une lente agonie accélérée. Mais il n'y avait pas que cela. Désormais, il s'évertuait à faire durer ce plaisir. A savourer ces sons, cette peau qui se flétrissait. Cet esprit qu'il ravageait, dévorant les souvenirs jusqu'à détruire la plus petite étincelle. Réduire l'esprit à un champs brûlé. Juste quelques secondes avant que la fin ne survienne. Mourir, vidé de toute substance. Mais mourir en le sachant. En le vivant. En le subissant...
Jamie aurait tout donné en cet instant pour être lui aussi capable de vivre une telle libération, car ce fût à ce moment précis, alors que son regard se relevait vers la masse assez folle pour l'attaquer à son tour, que la voix frôla ses tympans. Non. Pas la voix. Cette voix. Sa voix. La douleur lui retourna le coeur, et Famine le piétina aussitôt, saisissant le corps de Jamie avec une rage folle. Lui refusant le droit de la fixer. Lui abjurant la chance de la revoir. Elle était morte. Ce bond dans le temps ne changeait absolument rien à cet état de fait.
Le sourire qui étira ses lèvres à la vision de Neil fût tout aussi malsain. La douceur de son sang coulant le long de ses pouces était sans commune mesure et un frisson lui caressa la peau, alors qu'il envoyait ses poignets à la rencontre de ses poings. Des poings d'enfants. Des poings ridicules. Tout aussi ridicule que ces tentatives de le raisonner. De lui parler. Ou du moins, de parler à Jamie. Il n'était plus Jamie. Plus tout à fait. Plus jamais. Elle le savait pourtant.
-Ne m'appelle plus par ce nom!
L'ordre survint, d'une voix basse, alors que son poing s'incrustait dans une colonne, arrachant le marbre alors qu'il la forçait à reculer sous les assauts de sa voix. Qu'elle se taise. Qu'elle cesse de parler. Qu'elle arrête, sur le champs. Famine avait beau être aux commandes de son hôte, c'était toujours son coeur d'humain qui battait, et rien n'était plus faible que ce muscle rosie.
-Tais toi!
Cette fois, l'ordre fût hurlé, à l'instant où un objet lui touchait l'épaule, et il se tourna, envoyant du revers de la main une bourrasque folle vers Robyn, l'envoyant contre la colonne la plus proche. Et quelque part dans son esprit, la douleur la plus sourde et venimeuse envahit chaque cellule de son hôte. Robyn. Pourquoi avait-il fallut qu'elle soit là? Pourquoi avait-il fallu qu'elle soit ici, en ce lieu, en cet instant? Etait-ce là encore l'un de ces tours du destin dont il avait toujours été la victime? Non. Le destin n'existait pas. Rien n'existait plus, désormais. Elle était morte. Le serait bientôt. L'homme qu'il avait été se tordrait bientôt de douleur dans les limbes. Et la culpabilité le rongerait jusqu'à ne plus savoir vivre sans souffrir. Sa faute. Son erreur. Non. L'esprit de Jamie se forgea soudain d'un aura de violence, entourant chaque souvenirs de colère. Ce n'était pas sa faute. Jamais il n'avait voulu la tuer. C'était leur faute. Leur divine faute. Si ils avaient su, si ils avaient tentés. Si ils avaient trouvés, au lieu de le laisser se consumer...
-Oh vraiment? siffla-t-il, mauvais, tournant à nouveau les yeux vers Neil. Et lui, doit-il la perdre également? ajouta-t-il en fixant le Dieu Blond d'un oeil mauvais avant de se pencher en avant, esquivant les lames que la déesse brune venait de lui lancé à la figure.
La candeur de cette idiote à l'armure de Cygne le rendait fou, mais pas autant que la prétention de cette prétendue déesse de la guerre. Son regard pour elle fut à peine animé, alors qu'il esquivait à nouveau l'une des lames, l'attrapant au vol au moment où elle frôlait sa joue. Il l'avait déjà tuer. Ce combat n'avait aucun intérêt.
-Céder? crâcha-t-il en bloquant à nouveau l'un de ses poings, la fusillant du regard avant de la forcer à reculer. M'avez vous laisser le moindre autre choix?!
Cette fois, ce fut la voix de Jamie qui parla, et sa colère ne fit que redoubler la violence de ses coups. Maladroitement aussi sans doute, alors que Famine le laissa déborder à son tour. Elle ne connaissait que trop bien Jamie. Mais ce serait Famine qui la tuerait. Et il ne comptait pas la laissé apprendre le moindre enchaînement qui lui soit propre. Qu'importait qu'elle parvienne à l'esquiver, à le bloquer ou encore à le toucher. Le temps viendrait bien assez vite pour elle de répandre son sang à même l'Olympe...
D'un geste, il saisit les bracelets de fer qui entouraient les poignets de la Déesse, forçant son regard de ses pupilles noires.
-Je ne te dois aucune explication.
Son front frappa celui d'Athéna, l'envoyant en arrière avant de bondir à son tour, reculant juste assez pour demeurer hors de porté, quand une bourrasque le bouscula. Et ses yeux tombèrent sur la plus minuscule des créatures du monde. Aussi insignifiante que l'autre blondeur. Et tout aussi irritante... D'un bond, il fut à ses côtés. Sa mansuétude avait atteint ses limites. Ses yeux noirs plongèrent dans les siens, la clouant sur place tandis qu'il déversait à même ses prunelles tous les maux de la Famine. L'emprisonnant de son regard, alors qu'elle pâlissait d'horreur. La blessant, tandis que son sourire s'étirait lentement. Se figeant un instant. Avant de brûler d'un feu plus malsain encore.
-Pégase...
Ce stupide animal responsable de la perte de Diaval. Voilà qui allait se révéler très... Amusant.
Emily recula brusquement en confiant le garde à ses camarades qui l'évacuèrent sans attendre. Si il pouvait ne pas se souvenir d'elle, ca l'arrangerai. Elle n'avait pas voulu agir par héroïsme ou par bravoure, non. Elle avait juste vue, et n'avait pas pu ne rien faire. Les yeux vifs, elle observa autour d'elle, avant de croiser le regard de la gamine blonde.
"Je suis sur que tu as de bonnes intentions, et si tu veux en savoir je peux te dire ce que tu peux entendre, tu es plus fragile tu vois? Comment les humains sont faits...je ne suis pas une guerrière, mais je ne pas rien faire non plus, je ne veux pas que ça se reproduise."
Plus fragile ? Mais qu'est ce qu'elle en savait ? D'ou elle lui disait ça ? Est ce que son corps donnait l'impression d'être fragile ? Est ce que les entraînements qu'elle faisait donnaient l'impression qu'elle était fragile ? On attrapait pas les criminels avec juste de jolies jambes, et le fait qu'une demi portion pas plus épaisse qu'une allumette lui dise qu'elle était « fragile » ca avait légèrement tendance a l'agacer. Surtout que visiblement elle ne savait pas faire une phrase correctement.
« Ecoutes, retourne a l'école et apprends a causer avant de me faire des remarques ok ? Et me raconte pas ta vie, j'en ai rien a faire. » Lacha elle en la fusillant du regard avant qu'elle ne s'éloigne.
Non mais sérieux.. C'était pas une gamine qui allait lui faire la leçon. Et puis d'ou elle disait qu'elle avait de bonnes intentions ? Elle ne la connaissait pas. C'était totalement faux, elle n'en avait pas une seule. La seule chose qu'elle avait, c'était envie de se casser de là et laisser les autres se débrouiller. Ce n'était pas ses affaires, elle avait juste voulue intervenir parce qu'ils étaient trop incompétents pour protéger de simples gardes. De toute façon, les dieux détruisaient, ils ne protégeaient rien et se fichaient des dégâts collatéraux. C'était comme dans Avengers, ils ne se maîtrisaient pas suffisamment, préférant sacrifier des humains, plus spécialement les Storybrookiens, pour qu'ils subissent le poids de leurs erreurs. D'ailleurs, la demi portion s'éloigna et se mit a vouloir attaquer le mec en face d'elle. Pfff... « Je ne suis pas une guerrière » et gnagnagna … et après elle attaquait ? Elle n'était pas logique.
"Emily, c'est normal si tout ça te dépasse, que tu ait juste envie de repartir, mais on doit travailler ensemble quelque temps, tu ne penses pas?"
QUOI ???? Non mais … ca ne la « dépassait » pas, elle n'en avait rien a faire de tout ca ! Et puis c'était quoi cette attitude ? Elle la prenait pour une gamine apeurée ou quoi ? Non, la situation ne l’inquiétait pas réellement, la preuve, elle c'était tranquillement adossée au mur en regardant les gens se taper dessus joyeusement. Maintenant qu'ils c'étaient mis a bouger, enfin … Et travailler ensemble ? Avec des dieux et une stalker en herbe qui donnait l'impression de vivre dans un monde de papillons et de fleures bleus ? Non merci. De toute façon, c'était un cheval. Ca devait être l'herbe qui lui montait a la tête.
« Est ce que j'ai l'air d'avoir besoin d'être rassurée ? Non. Je suis pas du genre a vouloir vous aidez a défoncer un mec tout seul. C'est vos emmerdes, pas les miennes. »
Surtout que le mec en question n'avait visiblement pas de difficultés a leur résister. A la limite, elle aurait aimé lui donner ce qu'il était venue chercher si seulement elle avait sue ce que c'était. Comme ca, certes les autres râleraient mais au moins, elle pourrait rentrer chez elle. Elle n'était intervenue que par réflexe, mais n'avait aucune intention de revenir dans la course. Enfin, si seulement elle avait pu faire ca .. mais le type ne semblait pas réellement enclin a faire des confidences vue ce qu'il avait dit a la grande brune.
Mais oui c'était ca ! Eloise St James ou un truc comme ca ! Elle avait son dossier dans son sac, une certaine Blancheur avait porté plainte pour coups et blessures il lui semblait. C'était pour ca qu'elle se souvenait de son visage ! Enfin, ce n'était pas réellement le temps d'y penser mais elle était contente de voir qu'elle avait trouvé la déesse. Surtout que bizarrement, les primes étaient bien plus élevées quand il s'agissait d'eux. Enfin, ce n'était peut être pas le moment de penser a ça, vue qu'un garde olympien volait littéralement vers elle.
Un moment d’inattention, c'était tout ce qu'il lui avait fallu. Brusquement, elle se baissa, mais pas assez vite car le garde rebondit sur le mur et tomba sur elle, coinçant sa jambe alors qu'elle sentait une douleur remonter le long de son pieds. Aussi vite que possible, elle se dégagea et jeta un regard furieux a « Jamie ».
« Putains mais je suis pas avec eux ok ? Alors t'arretes de me prendre pour cible ! »