« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Le mec, il appuyait sur un bouton. Sur le bouton d'une télécommande bizarre donnée par un mec encore plus bizarre. Genre. Ça se voit que certaines personnes ont pas l'habitude de se retrouver face à des situations extrêmes. Je suis la seule à avoir vu Peter Pan ? Y a une bombe emballée dans un papier cadeau, merde !
- Mais t'es con toi enfaîte ! On t'a jamais dis qu'accepter les cadeaux d'un inconnu, c'était mal ?
Je croisais les bras, en le fixant avec une expression méprisante que j'essayais même pas de dissimuler. Il fallait qu'il comprenne. Mon regard devait lui hurler « crétin ! T'es qu'un crétin ! » sans que ça soit dit à voix haute. Y a pas besoin de parler pour faire se sentir mal les gens. Et puis si je pouvais essayer de passer pour une demoiselle bien élevée devant Aphrodite... Ou au moins lui faire croire que je savais parfois être calme. Un peu calme, quoi.
- Bon bah moi j'ose pas devenir secouriste pour émotions. Les émotions, c'est un truc de gonzesse, et puis on sait tous que si on part sauver quelqu'un, on finit à moitié bouffé par des cannibales ou par des loups géants. Donc nop. Comptez pas sur moi. Pascal va se dévouer. Hein ? C'est ton boulot de récupérer les chatons coincés dans les branches d'arbre, non ?
Sinon, il foutait quoi dans la vie de tout les jours ? Faut pas me faire croire qu'il fait des courses poursuites dans la ville, et qu'il tire sur les gens comme si il était un shérif bourré en plein Far West. Moi, je penche pour les chatons. Il doit envoyer son poulet géant les chercher en haut des arbres, il leur fait une ou deux caresses, et juste après, il les donne à manger à sa volaille. Faudrait peut être que je prévienne la déesse qu'il y a des chances que les fringues qui lui offre sont en fourrure de chat ?
- Et voilà ! Que ce que je disais ! Faudrait qu'on m'écoute un jour ! J'ai toujours raison ! Toujours ! Bravo hein ! On a trouvé notre duo de débiles ! Tu m'étonnes que ton crapaud veut te bouffer, t'as autant d'intelligence que les mouches qu'il gobe au p'tit dej !
Je fusillais du regard miss débilos de service. Bien entendu, fallait qu'elle soit dans les parages. Cette gonzesse, c'était un aimant à conneries. J'avais encore du mal à parler de ce qui s'était passé quand je lui avais laissé ma pâtisserie quelques jours... ça reste un énorme traumatisme. Et maintenant, grâce à elle et monsieur le surpris, j'avais la taille d'un minipouce. Quand est-ce qu'on ira dans un monde parallèle remplis d'oréos et sans machins bizarres qui veulent nous buter ? Faut que je lance une pétition. À coup sûr, c'était encore en rapport avec les divins. Y a en a qui sont super cool et que j'aime bien, mais y en a d'autres... Faut pas les laisser toucher à quoi que ce soit. Cette télécommande, ça devait être celle de la télé écran plat sur Olympe.
- Aaaaahhh ! Décollez moi ! C'est dégueulasse ! Il me bave dessus !
J'essayais de me tortiller pour échapper à l'emprise de la langue poisseuse géante, mais j'étais prise au piège. Là, je me sentais clairement dans l'âme d'une mouche collée à l'espèce de rouleau de papier collant que les vieux accrochent au plafond et qui finit par être une décoration dégueu à base de cadavres de mouches.
- Mais si ! Faîtes lui du mal ! Nora ! Défonce lui la tronche !
Je commençais à avoir mal au cœur en plus, la tête en bas et entrain de rebondir dans les airs. J'ai jamais voulu faire du saut à l'élastique moi ! En plus l'autre s'amusait à faire du rodéo... Je devrai plutôt demander à Nora de s'occuper de son cas à elle. Y a rien de drôle là ! Je risquais de me faire bouffer par un crapaud géant. Un crapaud. J'ai une gueule à me faire digérer par une bestiole baveuse qui sait pas ranger sa langue ?
Sans attendre qu'on vienne me sauver, je me redressais pour agripper le truc rosâtre et planter mes dents dans la chair. Ou le muscle. Ou la membrane ? Je sais pas. J'en sais rien. Je veux pas savoir. Tout ce que je savais pour le coup, enfaîte, c'était que j'allais vomir. J'avais de la bave de crapaud dans la bouche là. En plus, ça avait pas l'air de lui faire de l'effet ! Il laissa juste s'échapper un croassement qui me fit trembler les tympans tellement c'était monstrueux, et sa langue claqua le sol.
- King Kong a faillit m'éclater la tronche par terre ! Décrochez moi putain ! J'ai pas envie de finir déformée et ressembler à Tipiak !
Je refusais de l'appeler par son prénom. Y a qu'une Lily pour moi. Et celle là n'a rien à voir avec cette Lily là. Je crachais par terre, en m'essuyant la bouche du dos de la main. Je cherchais ensuite si j'avais pas un mouchoir ou une lingette qui traînait dans une de mes poches pour pouvoir désinfecter ma langue à moi, quand mes doigts rencontrèrent quelque chose. Des petites fioles. Par de potions. Pas de poison. Enfin pas tout à fait. J'extirpais de la poche de mon pantalon du colorant alimentaire bleu, décapuchonnais la fiole en plastique, et en renversais sur la langue immense. J'utilisais la paume de ma main pour tartiner la chose poisseuse, tout en étant prise de haut le cœur. C'était pas dégueulasse. C'était méga hyper ultra dégueulasse.
Il y eu un petit glapissement de sa part. Je vis ses yeux se plisser. Et surtout, sa langue se rétracter. Parce que j'étais toujours accrochée à cette foutue langue, hein. Donc j'étais dans sa bouche. Dans. Sa. Bouche. La bouche d'une grenouille géante. C'était sombre. Faisait chaud, aussi. Je voyais pas grand chose, mais j'avais l'impression que je m'enfonçais dans un espèce de liquide, genre de la colle qu'on serait entrain de chauffer. J'osais pas bouger, parce que je pensais à sa gorge. Si je tombais dans un trou sombre, y avait des chances que je fasse connaissance avec un estomac qui finirait par me digérer vivante. Et putain ! Que ce que ça schlinguait !
Il y eu un drôle de bruit, qui m'inquiéta. Et bam ! Je fus projetée hors de la caverne qui lui servait de bouche. Bonne nouvelle, j'étais plus accrochée à sa langue. Mauvaise nouvelle, je tombais. C'est dingue comme c'est haut enfaîte, une gueule de crapaud. On dirait pas comme ça. Bizarre, non ? Bah non ! Parce que normalement, les grenouilles, elles sont toutes petites ! Et on les bouffe avec de la mayonnaise !
- Je suis vivante ? Parce que si c'est ça le paradis, je tiens à dire que les anges ont une sacrée sale gueule. Et ils ressemblent vachement à Pascal. Des anges avec une tête de Pascal ? Oh putain, je suis coincée en Enfer enfaîte !
Un enfer où on mangerait plus d'oréos. Ou alors, ils auraient un goût de moutarde. Par le dieu des sucreries. Pas la moutarde. Mais apparemment, j'étais vivante. Parce que derrière mes cheveux collés à mon visage par la bave devenue bleuâtre, je pouvais entre-apercevoir Nora et Aryana. Merci. J'allais pas devoir rester toute seule avec des Pascal diaboliques. J'avais jamais été aussi contente d'être en vie. Apparemment, le gros bloc de bave sur lequel j'étais tombée m'avait réceptionné en douceur. J'étais juste toute baveuse, et légèrement colorée de bleu. Putain. Je devais ressembler à ces aliens bizarres dans le film « Avatar ».
Je me relevais en grimaçant, quand une ombre passa. Puis s'écrasa à quelques centimètres de mon pied. Je louchais sur l'espèce de mur immense rouge. Bordel. J'avais failli finir en compote de pommes là ! Ou alors... je m'approchais un peu et reniflais.
- Pomme d'amour. Géante. Mais pomme quand même.
C'est dingue comme le sucré quand on fait cette taille, ça sent méga fort ! J'avais l'impression que ça faisait le même effet que la javel pour le coup. Genre ça me cramait les narines. Limite c'était... écœurant ? Ah non hein, je suis pas comme Doug et sa haine pour les aliments sucrés ! C'est pas humain, de pas aimer le chocolat !
Si ce débile de chien aimait pas les bonbons, la déesse de l'amour, elle, avait pas l'air de beaucoup aimer les pommes. Non. Elle avait carrément l'air d'en avoir peur. Elle était tétanisé, à fixer le fruit géant avec de grands yeux apeurés. Alors que la pomme se mettait à rouler vers elle. Genre à la manière de la boule géante dans Indiana Jones.
Vu qu'apparemment elle avait pas dans l'idée de bouger pour éviter de se faire écrabouiller et finir en crêpe blonde, je me précipitais jusqu'à elle. Bon. Courir alors qu'on colle à moitié au sol à chaque pas, c'était pas super facile. Mais j'avais pas envie que la déesse finisse en compote à cause d'une pomme. Je réussis à l'attraper pour l'écarter de la trajectoire du fruit tueur à la dernière seconde, et je m'étalais par terre contre elle, pendant que la machine de guerre 100% naturelle continuait son chemin.
- Bah dit donc... C'est violent les pommes enfaîte. Ça va ?
Je m'étais redressée, mais j'osais pas la toucher de nouveau, parce qu'elle avait reçu assez de bave comme ça. Pas grand chose, mais elle avait une traînée baveuse et bleue dans les cheveux. Et un peu sur ses fringues. Désolée, j'avais pas eu le temps de me doucher avant de la secourir. Eh ouais ! Comme quoi, il m'arrive aussi de faire des trucs héroïques ! Et j'ai pas besoin d'être un super-héro ou un shérif pour ça.
Robyn: 100%
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
En moins de quelques minutes, nous étions devenus des liliputiens menacés par un crapaud géant. Dans quelle dimension avais-je atteri ? Ah non... il s'agissait juste de la réalité. Je parvenais encore à être surprise après cinq millions d'années. C'était la raison pour laquelle j'étais si attachée à Storybrooke : on ne s'y ennuyait jamais.
J'observais tout autour de moi avec de grands yeux ébahis. Brusquement, le stand dévasté de Robyn devenait plus inaccessible qu'une montagne. Quant au ring qui ne se tenait qu'à quelques mètres de distance, il semblait si loin, pratiquement l'autre bout du monde. Tout était gigantesque. C'était merveilleux. En baissant la tête, je remarquai que j'étais la seule à m'émerveiller de la situation. Il faut préciser que Robyn venait de se faire kidnapper par la langue du crapaud. Pierre-Henry de son petit nom. Charmant, mais trop baveux. Heureusement, la jeune femme trouva un moyen de se défaire de son emprise. Le batracien sembla l'avaler avant de la recracher deux mètres plus loin -ce qui était une sacrée distance à présent. Je me précipitai jusqu'à elle pour m'assurer qu'elle allait bien. Elle gisait dans une flaque de bave qui tremblait comme de la gelée anglaise. C'était absolument écoeurant. Fort heureusement, elle s'en extirpa, la peau et les vêtements colorés partiellement en bleu. L'instant d'après, une chose énorme s'écrasait juste à côté d'elle. Lorsque je reconnus de quoi il s'agissait, j'en restai pétrifiée. Une pomme... une pomme géante, bien rouge et entourée d'une membrane sucrée. J'eus l'impression que mon coeur cessait de battre alors que je ne parvenais plus à bouger. Je fixais le fruit qui, par un caprice du destin, roulait vers moi. Je ne pouvais pas bouger les pieds. Tétanisée, je regardai la pomme foncer droit sur moi dans un bruit de roulis absolument terrifiant...
Soudain, je fus entraînée de côté et plaquée au sol. Le poids d'un corps s'abattit sur le mien et je dévisageai Robyn qui venait de me sauver la vie. Je battis des cils, le souffle court. Son haleine avait une odeur de gâteau. Nous restâmes ainsi quelques secondes avant que la pâtissière ne se relève dans un bruit spongieux. Je me mordis les lèvres en m'asseyant sur le sol, baissant les yeux sur ma robe blanche qui arborait une fabuleuse traînée de bave bleutée. Je sentais également quelque chose de mouillé et de désagréable couler de mon crâne jusqu'à ma nuque.
"Merci." articulai-je malgré tout avec gratitude. "Sans toi, j'aurais fini en compote."
Je me relevai et passai une main dans ma chevelure. Mes mains tremblaient trop pour que je me change maintenant. Je risquais de faire apparaître n'importe quoi. Mon esprit était bien trop perturbé par l'attaque de cette pomme. Elle avait roulé plus loin, près de Pierre-Henry qui avait tourné toute son attention vers elle. Il avait même collé sa langue tout contre. Au moins, il ne nous envisageait plus comme son déjeuner.
Je frémis d'angoisse et pivotai sur mes ballerines pour observer mes acolytes d'infortune. J'aurais pu me sentir honteuse d'avoir eu cette attitude face à une pomme, mais je n'avais de compte à rendre à personne. Malgré tout, je baissai les yeux en croisant le regard de Christopher. C'était assez déplaisant de dévoiler une faiblesse de cette façon.
Puis, je m'assurai que Lily tenait toujours la télécommande. "Il ne faut surtout pas la perdre." lui dis-je d'un ton très sérieux. "D'ailleurs, peut-être serait-il plus prudent de la confier au shérif."
Je ne la forçais à rien, mais étant donné son comportement plutôt imprudent -comme son rodéo à dos de crapaud- je préférais que l'appareil soit dans les mains de quelqu'un de responsable.
"Je vais vérifier juste quelque chose..."
L'instant d'après, je me téléportai dans la boîte vide et multicolore qui avait contenu la télécommande. J'espérais trouver quelque chose susceptible de nous aider. Le moindre indice aurait été utile. Notre état serait-il permanent ? Je ne le pensais pas, car magie ou science, rien n'était éternel. Les effets finiraient par se dissiper et on retrouverait notre vraie taille. En tous les cas, je voulais en savoir plus.
Désormais, la boîte était aussi haute et large qu'une maison vide. Je fis quelques pas à l'intérieur, trottinant sur le "sol" en carton et remarquai alors un petit bout de papier plié en quatre. Il avait glissé dans la fente du carton de la boîte et s'était coincé, ce qui expliquait que nous ne l'avions pas vu plus tôt.
Je me penchai et tirai dessus, puis le dépliai grâce à ma super force. Le papier était vraiment immense, et je le tenais à bout de bras en tremblant un peu, tel un journal géant. Le vent m'empêchait de le poser par terre, il se soulevait sans cesse. Renversant la tête en arrière, je voulus lire ce qui était écrit dessus, mais à cet instant, une bourrasque plus forte que les autres m'emporta.
Je poussai un cri qui se perdit dans les airs alors que je m'élevai à une vitesse ahurissante, cramponnée à la feuille qui gonflait dans le vent. Je ne voulais pas la lâcher avant de savoir ce qui était écrit. Hors de question.
Je passai au-dessus de mes amis qui ressemblaient plus que jamais à des pucerons à cette altitude, et hurlait :
"Pas de paniiiiiique !"
Qui essayais-je de rassurer, eux ou moi ? Je relevai la tête et poussai un nouveau cri en voyant un poteau juste devant moi. Trop tard pour l'éviter. Je le heurtai de plein fouet et un peu sonnée, manquai de lâcher la feuille. Je la froissai dans mes petits poings ridicules et glissai jusqu'en bas du poteau, me servant de la feuille comme d'un parachute.
Clignant des yeux, je remarquai, une fois de retour sur la terre ferme, que le papier se plaquait naturellement contre le poteau, sous un caprice du vent. Profitant de cet avantage, je lus rapidement ce qui était écrit. Puis je hochai la tête et me téléportai jusqu'aux autres. Chancelante à cause du coup de poteau, je m'appuyai contre Pascal, même si je le trouvais plus petit et squelettique que d'habitude. Sans doute à cause de la miniaturisation.
"C'est... c'est un papier de mots..." balbutiai-je d'un ton pâteux. "J'ai lu que la zapette..."
Je désignai mollement la télécommande du doigt avant de poursuivre, en m'appuyant davantage contre Pascal :
"La zapette est un radar à émotions. Il faut activer un pitit bouton sur le côté de la pépette."
Pourquoi il me regardait avec des yeux qui n'étaient pas les siens ? J'écarquillai les miens et m'aperçus que j'étais en réalité appuyée contre Nora. Je fronçai les sourcils et me détachai d'elle. J'avais dû recevoir un plus gros coup sur la tête que ce que je pensais. Tout était décuplé étant donné ma petite taille. Je soupirai quelques peu et tentai de me ressaisir. Après quelques instants à me masser les tempes, je pris une grande inspiration. "La télécommande agit comme un radar." dis-je d'une voix plus posée. "On l'active et on trouvera les émotions. Le monsieur qui a été violenté par Nora précise que si l'on ne retrouve pas les émotions, Storybrooke va sombrer dans le chaos. Je suis assez charmée par cette idée mais concrètement, cette ville est suffisamment chaotique. Inutile d'en rajouter. En plus, cela n'a pas l'air difficile. Peut-être que notre taille a été diminué dans ce but, afin que notre tâche soit plus facile à exécuter. Personnellement, je n'ai rien de prévu aujourd'hui, hormis cette kermesse mais elle est nulle, inutile de se voiler la face." dis-je en lançant un regard entendu à mon petit ami. "Alors, autant se lancer dans cette aventure !"
Je tapai dans mes mains en adressant un grand sourire à l'équipe. Personne ne pouvait refuser un telle proposition ! "Ce genre d'expédition n'arrive qu'une seule fois dans toute une vie, vous pouvez me croire." leur assurai-je.
J'étais profondément enthousiasmée par la perspective de faire une bonne action. J'étais d'humeur positive, ce jour-là. Autant en profiter, cela était si rare par les temps qui couraient.
Je passai une main dans mes cheveux d'un air désinvolte et grimaçai en me souvenant de la traînée visqueuse. Grâce à mon périple dans les airs, la bave avait séché mais cela créait une sorte de gel répugnant. Il fallait que j'arrange les choses au plus vite. "Juste un instant, je me refais une beauté." précisai-je au groupe.
En un battement de cils, mes cheveux furent propres. J'ajoutai même un brushing afin d'être à mon avantage. Je ne pouvais me permettre d'être négligée. J'avais une image de marque à maintenir.
Baissant les yeux sur ma tenue barrée par une traînée bleutée nauséabonde, je fronçai le nez et fis apparaître une nouvelle robe et...
Aussitôt, la nuit s'abattit sur nous en même temps qu'un tissu plutôt lourd. Nous tombâmes tous d'un même élan. Perplexe, je reconnus les motifs de la robe que je souhaitais mettre, sauf qu'elle était géante. Le soleil filtrait à peine à travers le tissu bleu foncé de la robe.
"D'accord... tout ce que je fais apparaître est grandeur nature." dis-je en déglutissant avec peine. "Je n'avais pas songé à ce petit souci."
Subitement, la miniaturisation me sembla nettement moins sympathique. Je mis de côté ma mauvaise humeur en voyant une percée lumineuse à quelques centimètres -qui représentaient plusieurs mètres pour nous. On aurait dit un tunnel formé par les plis du tissu.
"Là-bas ! Il y a une issue ! On y va ! Allez, on sort tout de suite !"
Je m'élançai sans attendre, le dos courbé par le tissu trop lourd. Si on ne sortait pas, on risquait d'étouffer.
Une fois à l'air libre, je remarquai que les gens de taille normale qui ressemblaient à des géants, passaient à côté de la robe abandonnée sur le sol en l'observant d'un oeil étonné, avant de s'éloigner. Un peu plus loin, deux autres personnes semblaient sur le point de se taper dessus. A l'écart, une autre pleurait à chaudes larmes derrière un stand.
Je fis une moue intriguée par ces comportements excessifs et remarquai alors certains courants d'air, comme si ma peau n'était pas couverte. Je baissai les yeux et les écarquillai en constatant que je ne portais plus que des sous-vêtements en dentelle bleu marine. "Oh non !" m'écriai-je, embarrassée.
En faisant apparaître une nouvelle robe, j'avais dit adieu à l'ancienne, sauf que je n'avais pas prévu que l'autre ait la taille d'un chapiteau. Comment allais-je faire ? "Vous pensez qu'il y existe des boutiques pour les gens de notre taille ?" demandai-je, pleine d'espoir. "Je ne peux décemment pas me promener dans cette tenue !"
Je ne pouvais pas chercher des émotions en sous-vêtements ! Cela n'était pas convenable.
Aryana : 100%
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
"Monsieur Méléon, vous venez de vous faire presque battre par une jeune fille. Qu'avez-vous à dire pour rassurer vos fans qui s'interrogent sur vos performances physiques ?"
Le caméléon haussa les épaules en souriant, je l'avais dit, nous étions là pour nous amuser, je n'allais pas lui briser le nez pour une simple kermesse, je gardais ça pour ceux que je devais arrêter. Le shérif caressa discrètement le plumage de Brave avant de la laisser s'envoler pour qu'elle aille chasser en paix. Un jour je ferai surement une démonstration de fauconnerie à Apple et Arya, vous savez que j'y allais tous les dimanches matins? C'était mon instant à moi, enfin à moi et Brave, et pourquoi je pensais à ça maintenant? Et bien... C'était pour éviter de me faire distraire par une sublime distraction.
"On s'accorde une pause."
Le caméléon soupira, sachant ce qu'elle voulait dire par "pause, j'aimais Arya, de tout mon cœur, nous avions traversé l'enfer ensemble à plusieurs reprises et c'était l'une des rares personnes qui avaient vu le meilleur et le pire chez moi. Je lui confierai ma vie sans la moindre hésitation, mais... Je suppose que tout le monde avait des défauts, oh, je ne disais pas non à ce genre de surprise (aucun commentaire), cependant, j'avais un rôle et une position. Oh, je me foutais de ceux qui n'aimait pas que je sois en relation avec un divinité, mais un seul dérapage de ce genre et pouf, Aloy me virait de ma position de shérif, sans aucune chance de revenir. J'avais espéré que cela se calmerait maintenant que nous avions emménagé ensemble (dans une chouette petite maison payée de ma poche, même si Arya m'avait fait la tête sur le fait qu'elle pouvait tout faire apparaître à volonté, j'avais posé le pied par terre en disant que je ne voulais pas d'une villa qui me différencierait du reste de la ville.) Le shérif soupira avant de passer une main dans ses cheveux et de remettre sa chemise en place et de suivre la déesse qui venait de mettre un coup de baguette magique sur Robyn (y'avait pas d'autre mot, c'était littéralement ça, je savais pas qu'elle avait des pouvoirs de marraines bonne fée), avant de prendre la main et de m’entraîner vers le stand, le caméléon leva un sourcil dubitatif alors que Aryana semblait... Heu... Enfin digne de son titre de déesse de l'amour? C'était un simple match qui lui fait ça? Uh. Le balafré laissa échapper un petit soupir d'agacement, non pas car Lily venait de récupérer son crapaud (je n'avais pas eut le temps de lui parler après le match, misère), mais plutôt envers Arya pour tout le spectacle qu'elle faisait. Je devais lui faire comprendre que je n'étais pas toujours à sa disposition, que ce n'était pas toujours l'heure. Aryana était enivrante, comme toujours, mais si je devais être celui qui allait garder la tête froide. J'allais lui faire part de mes intentions quand des renforts inespérés arrivèrent en Nora et d'un gars que je ne connaissais absolument pas, quoique je l'avais peut-être croisé chez les secouriste? Je n'étais pas capable de retenir tous les visages, sorry bro. Ainsi qu'un gars plutôt banal et plutôt hésitant, comme un fan qui rencontrait son idole en tendant un cadeau à ma petite amie. Le shérif se contenta de lui lancer un regard mauvais qui lui fit pousser un petit cri paniqué. Pas touche chapeau melon, nous n'étions plus dans l'empire grecque, j'étais certains qu'il y avait pleins de gentilles filles dans cette ville qui accepterait un cadeau de ta part.
"En fait, c'est pour vous tous."
... Curieux. Curieux et louche. Bon je le voyais pas trop comme une menace mais... Nous n'étions jamais trop sûr, le caméléon examina le paquet coloré d'un air suspicieux alors qu'Arya laissa le paquet dans les bras du secouriste, indiquant clairement que c'était probablement une bombe. Charmant, je pouvais pas avoir une kermesse tranquille? Bordel. Le caméléon retira la radio de son pantalon avant de contacter toutes les unités, même celui de Nora qui était pourtant juste à côté.
"Nous avons un colis suspect juste devant nous, peut-être une fausse alerte mais dites aux équipes de se tenir prête, commencer doucement à évacuer et si dans 5 minutes y'a pas de grand boom dites que c'était une présentation d'exercices comme prévu. Si quelque chose m'arrive, David et Belle, je vous laisse gérer ça."
La communication coupa alors que le caméléon se félicita d'avoir pensez à ce genre de problèmes avant de lever les yeux au ciel à la remarque d'Aryana et de soupirer, ouais, tout le monde n'avait pas des pouvoirs divins, eeeeeet Nora venait de partir derrière le mec au chapeau, c'était surement la chose à faire, MAIS PAS EN PLEIN FESTIVAL. Nous avions littéralement son visage vu par une bonne dizaine de personne, nous aurions facilement put le rattraper une fois la crise passé, mais elle avait toujours eut le sang chaud. Le caméléon en profita pour invoquer son armure romaine, enfilant son casque juste au cas où que le truc allait péter, une armure valait mieux qu'une chemise, il n'y avait pas photo sur ce point.
"C'est peut-être juste un cadeau... Etant donné que tu as tellement d'admirateurs, ça ne surprendrait personne."
Très bon point le médic, j'espérais juste que tu n'étais pas un admirateur à ton tour, cela serait problématique, pas vrai? J'aurais facilement put lui dire que ce n'était pas AU SEUL MÉDECIN DU GROUPE d'ouvrir la possible boite bourré d'explosifs, mais bon, les gens aiment bien se presser et ne pas laisser le représentant de l'ordre faire son boulot, donc Pascal soupira alors que le ruban tomba pour dévoiler une... Télécommande. ... Bien tout cela était une bonne nouvelle, maintenant il ne restait plus qu'à découvrir ce que cette télécommande nous réservait, parce que franchement. Un objet louche? Un groupe de gens aléatoire? Un inconnu louche qui disait "vous pouvez le faire?" C'était un appel à l'aventure et aux emmerdes où je ne m'y connaissais pas. Il suffisait juste de ne pas... Appuyer sur un bouton... Bravo Médic, bravo, t'avais peur que je te mange où quoi? La radio de Pascal s'alluma alors qu'il la porta à son visage pour l'écouter, sachant que ce n'allait pas être de bonnes nouvelles, il fut néanmoins surpris d'entendre la voix paniqué d'un de ses collègues... Enfin... Paniqué à ce point ce n'était pas normal.
"SHÉRIF, SHÉRIF! SHÉRIF Y'A UN PROBLÈME! ON VA TOUS MOURIR SHERIF." Il entendit le son distinctif de quelqu'un qui se prend une baffe avant qu'une autre voix ne s'élève dans la radio. La ferme! Bon écoutes du con de supérieur, tout le monde est en train de partir en vrille sur une putain d'émotion. dans l'ordre, Colère, Tristesse, Joie, Dégoût et Peur. Alors bouges toi et fait ton job avant que je...
Le caméléon interrompit le policier (il retiendrait son nom pour plus tard, mais passons), il fallait éviter une émeute émotionnelle qui transformerait la kermesse en joyeux bordel, enfin plus que maintenant, vite pense à un truc. Une idée germa rapidement dans la tête de Pascal alors qu'il se brancha de nouveau sur le canal général et d'annoncer:
"Le plan est simple, rassemblez moi toutes les Joies avec un Colère sur un stand sans risque, ça devrait les balancer. Puis rassemblez moi toutes les tristesses dans l'infirmerie et que quelqu'un me trouve un ordi et leurs passent les Deux Frères où quelque chose dans le genre. Je veux que les Dégoûts et Peurs restent groupés, trouvez quelque chose pour les occuper. Je déclare cela une alerte de niveau blanc " (magie inconnue/sorcier mécontent) "Nora et moi avons déjà trouvé d'où ça vient, on s'en charge."
Bien, une bonne chose de faites, nous allions pouvoir régler ce bordel émotionnel dans les plus brefs délais, en évitant la casse... Et qu'est-ce que je raconte, ça allait encore partir en vrille, c'était toujours comma ça, pas la peine de lutter. Secourir les émotions? Techniquement, les émotions sont provoquées par des glandes situées dans le cerveau et lâchant des hormones spécifiques à certaines réactions. Mais passons, je n'allais pas tenter de trouver une explication scientifique à Storybrooke, c'était le début de la fin. Et... Est-ce que la pirate venait d'appuyer sur un bouton au pif alors que j'étais à la radio? Haaaaa je comprenais ce que vivais Aloy maintenant, qu'est-ce qu'il m'avait sortit un jour? C'était je patauge dans l'imbécillité, voilà, je comprenais son sentiment maintenant. Et puis Pascal ressentit une sensation familière qu'il bien aurait voulu ne plus jamais revivre, c'était il y a un petit moment déjà, dans la forêt des rêves bleus, lorsque du coin l'avait miniaturisé à la taille d'un insecte. S'en était suivit une exploration d'une ruche déprimée, une course contre des insectes tailles humaines (foutu mante religieuse au passage) et le sauvetage des ressources de miel du coin. Ne posez pas de questions, y'avait Jefferson dans l'aventure, cela voulait dire que tout était possible. Enfin bref, tout cela pour dire que nous étions en train de rapetisser. Pour la seconde fois de ma vie maintenant. Le soupir que poussa le caméléon se fit entendre tout le long du rapetissement, heureusement son armure changeait aussi de taille sinon bonjour les ennuis. Bien, maintenant que nous étions des petits insectes, je suppose qu'un truc banal allait rapidement se transformer en danger mortel. Oh tiens, le crapaud. Je déteste avoir raison.
Pascal se dirigea vers le batracien géant alors qu'il tentait de manger sa maîtresse, qui esquiva habilement avant de lui monter dessus façon chevauché épique/cheveux au vent avant de dire!
-Je vous présente Pierre-Henry, si vous lui faites du mal je vous arrache la langue. Vu ?!! Si quelqu'un a un plan, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais !
Le caméléon leva la main d'un air blasé avant de dire:
"S'éloigner du prédateur avant que... Et merde!"
Le saviez-vous? Ce genre de langue pouvait attendre les 100km/h en quelques fractions de secondes, donc la seconde d'avant vous aviez une Robyn, et la seconde d'après *pouf*! Plus de Robyn. Magique n'est-ce pas? Sauf qu'elle allait probablement se faire bouffer par une grenouille géante, et que ce n'était pas quelque chose que je souhaitais même à mes pires ennemis. Robyn n'était pas l'une de mes pires ennemies, heureusement, mais quand même, se faire bouffer à la façon Yoshi n'était pas bon pour la santé. Le shérif se mit devant le batracien en changeant rapidement de couleur pour tenter de l'attirer pour qu'il ouvre sa bouche et qu'il le brûle de l'intérieur, mais le batracien fit preuve d'intelligence et recracha Robyn, devinant les ulcères à venir, et la pâtissière s'écrasa lourdement dans une mare de bave visqueuse et odorante alors que le crapaud tira la langue, Pascal voulut s'approcher de l'amie de Lily (l'éléphante) avant de se rendre compte que le crapaud commença à se secouer comme s'il voulait recracher quelque chose. Et le batracien ne se gêna pas, crachant une vague de bave collante qui prit le caméléon au genou alors que ce dernier jura. Puis, il y eut un grand fracas et le shérif se retourna pour voir une... Une pomme d'amour géante. Roulant droit sur Aryana.
Le shérif laissa échapper un juron à faire rougir ses prisonniers alors qu'il tenta de courir Aryana pour la pousser hors du chemin, mais la bave fit effet de colle et le caméléon jura de plus belle avant de littéralement s'enflammer. Son armure et sa cape se recouvrant de flamme qui évaporèrent toute trace de la substance visqueuse et de ses résidus en un instant. Mais c'était trop tard? Non. Ca ne pouvait pas finir comme ça. Pas possible, pas lorsque nous avions survécut à Vigrid et ses cauchemars, je n'allais pas la perdre sur une putain de pomme d'amour? Pas... Pas comme ça. Le balafré retint son souffle alors que Robyn décida de faire l'héroïne une nouvelle fois et de pousser la déesse au dernier moment, le rythme cardiaque du caméléon reprit un rythme normal alors qu'il s'approcha du duo qui se relevait péniblement, oh, il aurait volontiers fait un câlin aux deux pour ces montagnes russes émotionnelles, mais sincèrement? Robyn lui foutait les jetons, alors il se contenta de sourire avant de dire à la pâtissière:
"Merci pour ça Robyn, je dirais à mes gars de faire le plein de donuts chez toi."
Le caméléon s'agenouilla auprès de la déesse avant d'attraper sa main tremblante et de la serrer de manière rassurante pour l'aider à se relever, néanmoins, il capta le regard que la déesse lança au médic, et le caméléon commença sérieusement à se poser certaine question. Oh, il avait parfaitement confiance en Aryana sur sa fidélité, aussi curieux que cela pouvait paraître, néanmoins... Il savait qu'il y avait anguille sous roche. Mais c'était une affaire pour une autre fois, là nous avions la taille d'une pierre de sucre, alors nous n'allions pas chercher à régler ce genre de problème tout de suite. Le Shérif tendit la main gentiment en attendant que Lily dépose la télécommande dans cette dernière, la remerciant au passage avant d'examiner la machine, qui semblait plutôt banale. Il la retourna, cherchant un foutu bouton OFF qui manquait évidemment à l'appel ainsi qu'un cache pour retirer les piles, le balafré releva la tête alors qu'Arya avait péniblement réussit à faire s'accrocher le mode d'emploi sur un poteau, un bouton sur le côté? Ha oui, en effet, un tout petit ON/OFF sur le côté, caché dans la fente séparant les deux parties de la télécommande. Le caméléon l'activa, et la télécommande afficha l'icone mythique de LA PAGE INTERNET QUI CHARGE PAS (aka le sablier qui tourne)... Et le truc ne semblait pas vouloir s'arrêter.
"Alors, autant se lancer dans cette aventure ! Ce genre d'expédition n'arrive qu'une seule fois dans toute une vie, vous pouvez me croire."
Le caméléon laissa échapper un rire rauque avant de répondre:
"Nop, je suis déjà passé par la taille mini-moys, va falloir s'éloigner des insectes, ils sont tous malpolis et aime pas les humains. Enfin je peux comprendre en même temps..."
Puis surprise, Aryana se retrouva en sous vêtement alors qu'une voile entière de velours nous tombait sur le coin de la figure, le caméléon soupira avant de sortir de la robe géante avant de se rendre compte que certaines personnes étaient passés entre les mailles du filet, en même temps je pense que c'était normal si le reste de la police était aussi atteinte. Et Aryana était en sous-vêtement. ... LA MALÉDICTION D'APOLLON SE TRANSMET! RUN FOR YOURS LIVES!
Le caméléon soupira avant de décrocher sa cape rouge et de s'approcher d'Aryana, la déesse me regarda avec de grands yeux outré avant de me dire:
"Ah non, le rouge ce n'est vraiment pas ma couleur. Je ne peux pas porter ça. Je t'aime mais là ce que tu me demandes, c'est trop dur."
Pascal leva un sourcil dubitatif avant de laisser échapper un sourire mesquin et de s'approcher d'Aryana tout doucement alors qu'elle m'observa avec un regard méfiant, le caméléon s'arrêta devant la déesse avant de lui dire:
"Attention chérie, tu as oublié un petit truc sur le coin de tes lèvres."
Et sans lui laisser le temps de répondre, Pascal déposa un baiser sur les lèvres pulpeuses d'Aryana, profitant de son effet de surprise pour passer le manteau rouge sur les épaules de la déesse et de le clipper rapidement, il garda ses lèvres contre celle de la déesse quelques secondes de plus avant de se séparer et de lui faire un sourire malicieux et de se tourner vers le reste du groupe. Ignorant les différents regards qu'il recevait pour regarder la télécommande qui commença à biper alors qu'une lumière rouge clignotait petit à petit, Pascal bougea la télécommande vers plusieurs directions, se rendant compte que le bip accélérait lorsque la machine était pointée vers le sud, une direction à suivre donc:
"Bon, ce n'est pas la première fois que ce genre de truc m'arrive, alors on va faire simple. A cette taille nous sommes à la base de la chaîne alimentaire, alors si vous avez quoique ce soit qui puisse vous servir pour se défendre, n'hésitez pas à vous en servir. Mais bon, nous avons un medic avec nous, ce qui est mieux que ce qui m'arrive dans la majorité des cas, vous voulez pas savoir ce qu'est de croiser un corbeau à cette taille, ou une araignée. "
Le caméléon fit signe à Nora de marcher à côté de lui pour ouvrir la marche, les policiers entraînés en ouverture de marche, cela semblait logique. Et le petit groupe se dirigea vers le sud, traversant des brins d'herbes géants et passant des montagnes de cailloux, le caméléon resta de marbre devant ce spectacle, repensant à la forêt des rêves bleus qui était... Et bien comme son nom l'indique, bien plus colorée que ça. Là c'était bien plus... Et bien normal. Enfin je disais ça, j'étais un caméléon changer humain qui se baladait dans une forêt de brins d'herbes alors que la ville passait par le spectre de toutes les émotions du cerveau humain autour de nous. Quel étrange définition de normal. Pascal était en train de discuter de tout et de rien avec la rescapée de Vigrid (notamment sur le fait qu'elle aurait probablement un petit bonus après ce bordel, genre une prime de mission dangereuse, un truc dans le genre), lorsqu'il poussa un dernier brin d'herbe pour arriver dans un espace plus dégagé. Dans lequel se trouvait plusieurs fourmis en file indienne. Des fourmis rouges. Pascal regarda les fourmis, les fourmis regardèrent le groupe, le groupe regarda les fourmis, un gros soldat au mandibules acérées regarda le groupe, Pascal regarda la file de fourmi.
"Est-ce que c'est un bon moment pour dire que leurs acuité visuelle est basée sur le mouvement? Non parce que je vois bien la référence là. "
Plusieurs soldats s'extirpèrent des rangs, claquant des mandibules de manière menaçante en s'avançant. Le plus gros des soldats, celui qui nous avait repéré, fonça sur le groupe sans attendre ses compagnons. Une fourmi ça ne semblait pas rapide? Et bien imaginé un tank à six pattes foncés sur vous à la vitesse d'une petite voiture, et là vous allez relativiser.
Pascal déploya ses gantelets de combat avant de foncer vers la fourmi, s'interposant entre l'insecte et le groupe. Il banda ses muscles en se préparant à l'impact, passant sous les mandibules acérées avant de mettre un coup de poing enflammé qui stoppa la fourmi droit dans son élan, fracturant la chitine du soldat, le faisant s'écraser au sol. L'insecte de la taille d'un tank s'étala au sol avant de tenter de couper Pascal en deux avec ses mandibules, le caméléon ouvrit sa garde et attrapa les deux lames avec ses mains protégées par ses gantelets. Il lutta quelques instants contre la formidable pression de l'insecte alors qu'une idée lui traversa l'esprit. Utilisant la force de ses bras, le guerrier se balança pour poser ses pieds sur la tête de l'insecte, les genoux pliés. Il referma sa poigne sur les mandibules de la fourmi, et prit appuis sur ses pieds en commençant à tirer. La fourmi paniqua, tenta de tirer en arrière pour se libérer, mais cela aggrava son cas, dans un craquement de chitine sinistre, Pascal se propulsa en arrière, arrachant sec les mandibules de la fourmi qui commença à se vider de son... heu... Jus (?) en secouant au sol, le guerrier se rattrapa avec un agile salto avant de se mettre en garde avec ses deux épées improvisées et de foncer vers la fourmi agonisante. D'un mouvement précis, le caméléon trancha la tête de l'insecte qui vola au pied des autres fourmis approchant, qui s’arrêtèrent soudainement. Incertaines. Pascal nettoya les deux lames improvisées d'un mouvement sec du poignée avant de reculer lentement vers le groupe, il se tourna vers Nora et Robyn avant de leurs tendre une mandibule tranchante chacune:
"Voilà des armes pour vous deux, Lily, j'essaye de t'en trouver une dans le genre ou reste prêt d'Aryana ou de Nora. Ont essaye de traverser ce bordel avant que le reste de la fourmilière débarque et ont continue de suivre le radar. Médic, reste légèrement en retrait, faudrait éviter que le seul infirmier du groupe se retrouve le premier blessé. "
Le caméléon hocha la tête avant de se mettre en garde, ses gantelets laissant échapper une légère fumée alors que leurs températures grimpèrent en flèche. Cette fois ce n'était plus un petit match de kermesse, c'était un véritable combat, alors je n'allais pas me retenir.
"Il est temps de rappeler à ces charmantes demoiselles que le caméléon est au-dessus des insectes dans la chaines alimentaires."
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J'avais pris des mains de Pascal la mandibule qu'il me tendait. C'était une arme comme une autre et à défaut d'avoir mon bâton qui était resté à taille normale, je devais faire avec ce qui était à ma portée. Quand on avait rétrécit, la première sensation que j'avais eu était une très forte remontée d'acide dans la gorge. Puis, c'était un sentiment de manque, comme si une partie de moi m'avait été arrachée. Quand j'avais vue que mon bâton ne faisait pas partit du voyage, je m'étais rendu compte que c'était cette partie là de mon être qu'on m'avait pris. Une chose était sûre, je comptais bien garder tout ce que j'avais sur moi, car apparemment quand on le retirait, ça reprenait forme normale. On avait subi cela à cause de la déesse Aphrodite, qui s'était ensuite amusée à se téléporter d'un endroit à un autre, sans prendre soin de nous prendre avec elle.
Une attaque de fourmi géantes c'était l'une des choses que j'avais toujours cru impossible jusqu'à aujourd'hui. Mais une fois encore, Storybrooke me montrait que rien était impossible. J'étais là que depuis quelques mois et les choses ne faisaient qu'empirer. Ils étaient tous des inconscients à vivre dangereusement. On m'avait proposé de venir donner des cours de bâtons à la kermesse et au lieu d'accepter, j'aurai dû prendre la fuite et quitter à jamais cette ville de malades. La seule personne saine d'esprit, c'était Robyn, qui m'avait accueillie chez elle et avec laquelle j'entretenais une relation des plus normales. On avait chacun notre partie de l’appartement et même si elle passait une bonne partie de la journée dans la cuisine, quand on se croisait, on arrivait à coexister. Fort heureusement on n'était pas toujours à la maison et on sortait chacun de son côté.
« Pourquoi vous ne nous téléportez pas ailleurs ? » grognais-je à la déesse de l'Amour, tout en tentant de garder les fourmis à distance avec la mandibule que je tenais en main.
« Je veux qu'on vive cette aventure à fond. Donc pas de téléportation. Mais tu es une grande fille. Tu vas y arriver. »
Comment qu'elle pouvait prendre ce qui nous arrivait à la légère ? J'avais jetée un coup d'oeil en direction de Robyn, avant de calculer la distance qui me séparait de la première fourmis. Je m'étais déjà retrouvée confrontée à des loups et j'avais appris à me battre. Pascal avait fait une partie du travail en abattant l'un de ces animaux. Je comptais bien prendre le relai en terminant notre tâche.
« Vivre à fond... » murmurais-je avant de m'élancer et d'utiliser une capsule de soda à proximité pour en faire un trampoline. J’avais sautée dessus et vue qu'elle était en équilibre sur une petite pierre, j'avais pu sauter à nouveau sur la bouteille elle même. On m'avait dit depuis que j'étais ici que le tri pourrait sauver la planète. Je savais désormais que ne pas trier pourrait me sauver la vie.
Une fois dans les airs, j'avais tendu le mandibule en avant et tourné sur moi même, avant d'arriver sur le dos d'une des fourmis. Je lui avais agrippé une antenne pour la force à tourner sur le côté. Elle s'était approchée d'une autre fourmis à vive allure et j'avais lâché son antenne avant de sauter sur la seconde fourmis et de lui planter le mandibule à l'arrière de ce qui lui servait de coup. Quand elle s'était stoppée net, tombant de ses pattes, j'étais revenu sur la première, qui était encore un peu sonnée d'avoir heurté son amie et j'avais fait la même pirouette. On en avait désormais deux de moins.
« Eh bien tu vois ? C'était pas si terrible. »
J'avais jetée un coup d'oeil noir à Aphrodite avant de lui lancer le mandibule tout crade que je tenais en main. Les fourmis restantes avaient pris la fuite, sans doute trop impressionnée par le combat du caméléon et de son bras droit. J'étais descendue du dos de la fourmis qui gisait au sol et j'avais rejoins le groupe, en me passant les mains sur mes habits pour en retirer la saleté. Puis, j'avais foncée en direction d'Aphrodite et je lui avais mis mon doigt sous le nez.
« La prochaine fois que vous ne vous bougez pas pour nous venir en aide, on règlera ça entre nous. C'est clair ? »
Voilà que je me retrouvais à menacer une déesse. Mais je ne la portais véritablement pas dans mon coeur. J'étais retournée près de Robyn qui se trouvait à proximité de la télécommande. L'appareil émettait de nouveaux petits bruits. On s'était remis en route sans prononcer la moindre parole et nos pas nous avaient conduits dans une ruelle bondée de monde. Ca n'allait pas être évident d'éviter les pas des messieurs et madames qui eux étaient bien plus grands que nous.
« Pourquoi tu es gentille avec elle ? » demandais-je à Robyn en ce qui concernait Aphrodite. « Elle préfère nous regarder nous battre plutôt que de nous aider. Ce n'est pas une guerrière ! »
Ca me mettait hors de moi de savoir qu'elle se comportait comme une faible alors qu'elle était forte. J'aurai posé la même question à Pascal si je le connaissais mieux, afin de comprendre ce qui le poussait à rester avec elle.
« Il faut éviter les pieds. »
Ca semblait tellement évident et on s'était retrouvé à sautiller sur le côté, se pencher, escalader un morceau de pain qui traînait par terre. On avait même dû se cacher dans une cannette afin de ne pas se faire piétiner. Au final, l'appareil avait émis un nouveau bip, indiquant clairement qu'on était arrivé à destination. Je m'étais penchée au dessus de lui pour voir ce qui y était noté :
"Dites bonjour à Regina Mills."
Qu'est ce que ça voulait dire ? Quand on était sortit de la canette, pensant qu'on ne craignait plus rien du tout, il y avait une énorme chaussure qui nous barrait le chemin. Et juste à côté d'elle, sa jumelle.
« C'est quoi ça ? » demandais-je avant de lever les yeux au ciel et de voir une femme à la chevelure brune et avec un chapeau.
« C'est Regina Mills, une puissante sorcière. » annonça la madame des informations qui s'appelait Aphrodite. J'avais secouée la tête tout en entendant le mot sorcière. C'était sans doute elle qui avait envoyée ce gros monsieur pour nous donner cette télécommande. J'avais observée les alentours, me rendant compte qu'il y avait au loin quelque chose qui ressemblait étrangement à mon bâton, mais en bien plus petit. Je m'en étais approchée et je l'avais pris dans ma main. C'était un morceau de bois pointu sur les deux côtés, l'arme parfaite. Il y avait juste un morceau de quelque chsoe accroché à un des deux bouts, que j'avais retiré sans le moindre problème, tandis qu'une ombre gigantesque m'entourait.
J'avais eu juste le temps de lever les yeux au ciel, que quelque chose m'avait sautée à la taille, me propulsant en avant. J'avais roulé un peu, collée à quelqu'un d'autre et on avait atterris toutes les deux à proximité d'une flaque d'eau et d'un mégot de cigarette qui fumait encore un peu. La robe, ou plutôt la cape de la jeune femme avait commencée à prendre feu. Je lui avais tapée dessus à plusieurs reprises juste après m'être relevée. Tout danger était écartée. Elle m'avait observée, limite choquée, tandis que je voyais au loin que l'ombre ne devait être qu'un pied qui avait failli m'écraser. Elle venait de me sauver la vie ? La déesse de l'Amour m'avait sauvée la vie ?
« Mais t'es complètement dingue ??? »
« J'ai un bâton. » annonçais-je fièrement pour simple réponse, en regardant sa cape/robe à moitié brûlée et en lui montrant mon cure dent.
« C'est pas un bâton ! »
« C'est tout comme. »
« Roooh ! Toi et tes bâtons ! » capitula t'elle avant de s'éloigner de moi pour rejoindre la télécommande. Quand à moi, j'avais juste adressée un regard en direction de Robyn en lui montrant d'un geste de la tête mon cure dent et en mimant avec mes lèvres une phrase que je répétais peut-être un peu trop souvent :
« J'ai - un - bâton - .»
« La télécommande nous indique Regina Mills. » annonça Aphrodite. « C'et surement l'emplacement d'une émotion. Elle a dû élire domicile à l'intérieur de son corps. Reste à savoir comment on va entrer en elle pour mettre la main sur l'émotion. Quelqu'un à une idée ? »
Je l'avais observée avant de m'approcher de la chaussure de la puissante sorcière qui ne semblait pas avoir bougée d'un millimètre. Puis, j'avais enfoncé mon cure dent à l'intérieur, avant de me mettre à grimper dessus, pour atteindre le haut de la chaussure. Si chacun passait par là, on pourrait y arriver. Il suffisait tout simplement d'escalader. Ce n'était pas si difficile.
❝ Au début c'était qu'un groupe d'Andouilles qu'avaient la Banane, y a eu la guerre des Oréos, mais Robynet n'en a fait qu'une Bouchée, puis ça a était le début de la fin des Haricots, c'est partit en Cacahuète et ça a finit en Salade composée. ❞
Après la fuite de Pierre-Henry, le sauvetage de miss blondinette, quelques insultes de la part de Robynet et quelques nouveaux renseignements sur la télécommande, voilà qu'avait maintenant lieu un combat "épique". Après avoir proprement arraché la tête et les mandibules d'une fourmi devant ton nez, Pascal-shérif remis ces dernières à l'inconnue et Robyn. Ro-byn. Non mais vous vous rendez compte de cette erreur ?! Je sais pas si vous savez mais dans le monde des contes c'était une gamine pleine de beugs -Robyn t'avait surprise un jour alors que tu regardais le disney qui racontait son histoire, et que il faut bien le dire, tu te foutais un peu de sa gueule-. Tu ne parus ni dégoutée, ni surprise, en fait tu te contentas juste de tiquer quand Pascal te conseilla de rester près d'Aryana et de Nora. Tu te raclas doucement la gorge, levas un doigt au niveau du visage du caméléon -quand on vit à Storybrooke on se renseigne sur les autres gens voyez-vous- et tu fis une remarque constructive -comme toujours j'ai envie de dire-:
-Pardon mais je suis capitaine de l'Imaginaire, petit rire de ta part, tout le monde sait que je peux me défendre toute seule et avec n'importe qu'elle arme.
Tu te retins d'ajouter que même une cacahuète pouvait faire l'affaire quand une fourmi tenta nonchalamment de te gober.
-La preuve en images !
Un coup de pied bien placé entre les deux "yeux" lui fit regretter son geste, c'est que ces petits insectes étaient fragiles. Lors des journée ensoleillées, tu t'amusais à écraser celles qui se trouvaient sur le balcon, dans le jardin ou dans la rue -tout dépendait d'où tu habitais à ce moment là-. La fourmi avait fait demi-tour, sûrement pour ramener ses potes tollards... Vous deviez partir avant que les fourmis-ex-détenues ramènent leur dercul, quand tu allais justement faire cette proposition, Nora se tira pour sauver un cure-dents... Femme-préhistorique ou chien ? C'était la question que tu te posais quand elle répétait fièrement qu'elle avait un bâton...
-La télécommande nous indique Regina Mills. C'est surement l'emplacement d'une émotion. Elle a dû élire domicile à l'intérieur de son corps. Reste à savoir comment on va entrer en elle pour mettre la main sur l'émotion. Quelqu'un à une idée ?
Entrer en elle... Tu ne pus t'empêcher de penser à d'étranges choses, est ce que c'était parce que cette femme était la déesse de l'amour -d'après ce que t'avais compris- qu'elle avait utilisé cette tournure de phrase ? Un genre de boutades de déesse ? Tu restas perplexe quelques instants, ne répondant donc pas à la question de Pervaryana. Nora avait sûrement une idée puisqu'elle tenta d'escalader Regina-la-puissante-sorcière. Cette fille n'était pas stupide mais elle avait sûrement un grain -de blé ou de maïs vu comme son idée volait bas-. D'après elle, il fallait escalader gigantosaure -Regina- grâce à son cure-dent sale qu'elle aimait appeler bâton... Est ce qu'elle avait déjà essayé de se planter un cure-dent dans la peau, ou même dans les vêtements ? Eh bein pour avoir essayé, tu pouvais assurer que ça ne passait pas inaperçu. En plus vu que Regina faisait la taille d'un immeuble, ça prendrait au minimum trois heures pour l'escalader. Trois heures chacun. Pervaryana détourna le regard de Nora -avec qui elle avait l'air d'avoir des différents- pour s'adresser une fois de plus au groupe de secouristes:
-Quelqu'un a une meilleure idée ?
-Oh j't'en prie chérie ! Je suis un pirate, j'ai toujours une meilleure idée.
Les yeux se posèrent tous sur toi, même ceux de toutou Nora qui avait arrêté de crapahuter sur Regina. Tu pointas du doigt la gaufre que gigantosaure était en train de bouffer tout en déclarant d'un air désinvolte et malicieux:
-Aryana c'est bien ça ? téléporte-nous tous sur le bout de la gaufre à mon signal.
La déesse était sûrement pas habituée à ce qu'on lui donne des ordres, tant pis pour elle parce que t'allais pas te gêner... Ne faisant pas attention à un potentiel regard en biais, tu te concentras sur la gaufre qui rentrait et sortait de la bouche de gigantosaure.
-Gaufre !
Aucune réaction.
-C'est le signal putain !
*bruit de changement de chaînes sur les vieilles télés* Et hop, vous voilà téléportés ! C'était fun, tu n'avais jamais fait ça avant ! Juste avant de rentrer dans la bouche de puissante-sorcière -qui ressemblait à une grotte terrifiante bordée d'une dentition plutôt bien entretenue-, tu gueulas:
-Accrochez-vous ça va swinguer !
La mâchoire de Regina se referma à un micro-chouilla -unité de mesure équivalente à un millimètre quand on est aussi petit qu'un minimoys- de Robyn. Tu murmuras une injure en fronçant les sourcils, tu ne la détestais pas, tu voulais juste voir quelqu'un se faire écraser par des dents humaines. Ca devait être fun ! A cause de Robyn tu ne le saurais jamais. Qu'elle égoïste celle là, j'vous jure ! Dans un bruit de salive tu atterris sur une langue molle et... non juste molle en fait.
-Chère colonie de vacances de Storybrooke, aujourd'hui je serais votre guide. Pour commencer je vous propose un petit tour de montagnes russes !
Regina avalait sa gaufre, tout le monde alla se réfugier vers les dents, tout le monde sauf toi en fait. Tu tentas d'éviter quelques morceaux humide, mais l'un d'eux eu raison de toi... La seule entrée c'était le gosier non ? Bref, de toute façon tu n'aurais pas pu aller autre part puisque la langue-molle te poussa dans le tube sinistre. Et hop, gobée ! Si y en avait bien une que ça réjouirait c'est Robynet, depuis que tu avais malencontreusement bouffé ses oréos elle t'en voulait à mort. Tu glissas donc le long de l’œsophage dans un long Youhouuuuuu réjouit, juste avant d’atterrir sur un truc mou. Décidément, si un nom devait être donné à cette aventure ce serait sûrement "Aiguisez votre sens du toucher" ou "L'aventure des trucs mous"... Il faisait noir mais pas complétement, un peu comme une nuit sans étoiles, juste éclairée par la lune... Qui d'autre que toi aurait put comparer l'intérieur puant d'un bidou à une jolie nuit ? Cette Regina-Gigantosaure-puissante-sorcière aurait bien besoin d'un nettoyage d'entrailles...
-Je passe mais jamais ne trépasse !
Ta voix se répercuta contre les parois humides jusqu'à -sûrement- atteindre les oreilles de tes amis/camarades/connaissances. Maintenant que tu avais bien dégouté Robyn avec la preuve que tu étais en vie, elle devait espérer que ça ne dure pas longtemps. Tu fouillas dans tes poches histoire de voir si quelque chose pourrait te sortir de ce pétrin gluant. Tes doigts butèrent contre une petite gomme en forme de chat qui devait sûrement être trop kiki maintenant qu'elle avait rétrécit. Peut être que si tu gommais les parois de cet intérieur de ventre assez longtemps, tu créerais un trou qui te permettrait de t'échapper... C'est à ce moment-là que tu te dis qu'il aurait fallut assister à tes cours de Biologie. Tout ce que tu savais sur le corps humain c'était que des petits bonhomme rouges -dont un avec une grande barbe de père noël- se baladaient quelque part et que des petits policiers blancs avec leurs vaisseaux empêchaient les vilains microbes de s'infiltrer dans les rangs. Merci Il était une fois la vie... Ne sachant même pas dans quel foutu endroit tu te trouvais, tu décidas de visiter les lieux. L'odeur était presque insoutenable, je dis presque parce qu'elle avait une ptite arrière-senteur sucrée, qui plairait sûrement à Robyn... Ton pied se coinça derrière un horrible truc mou qui avait l'air d'être un décomposition, aucun doute, c'était un dragibus qui avait été avalé tout rond ! Tu parus d'abord offusquée, puis assez en colère ou triste peut être quand tu gueulas -décidément-:
-C'est toi qui as bouffé tous les dragibus du stand de bonbons ?!
Sans le vouloir tu envoyas un coup de pied dans le ventre de Regina, pauvre fille, quand Lily Jones se baladait dans vos entrailles ce n'était jamais une bonne chose...
(c) sweet.lips
Robyn W. Candy
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| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
J'allai la buter. Non mais vraiment. Si j'avais eu Lucille, je lui aurai explosé son horripilante petite tête de fouine de la mer. Cette conne allait tous nous faire clamser ! Merveilleuse idée de se faire bouffer par l'autre psychotique à nom de pizza. Un jour, faudrait apprendre à cette gonzesse ce que veut dire « réfléchir ». Elle a pas dû naître avec un cerveau. Ça explique pourquoi même un écureuil en voudrait pas.
- J'vais la tuer. J'm'en fous.
Je grognais entre mes mâchoires serrées. J'étais vraiment énervée, là. Encore plus que tout à l'heure. Et j'étais déjà dans un sacré niveau de colère quand l'autre abrutit m'avait traumatisé avec sa toison sur son torse de petit vieux. Là, limite j'aurai pu m'enflammer.
- Je vais chercher cette petite conne.
Sans m'occuper des protestations de certains, je lâchais le morceau d'aliment coincé entre les gencives pas franchement bien entretenues de la reine qui était censée être pas gentille, et je me laissais glisser le long de la langue trempée, jusqu'à tomber dans sa gorge. En me retenant pour pas gerber le reste d'oréos de mon petit déjeuner. Ça puait. C'était gluant. Je me faisais bouffer. Et accessoirement, j'aime pas les sensations fortes. Faudrait qu'un jour on m'explique pourquoi avoir son cœur qui remonte dans la gorge comme une grosse limace est une sensation « trop mortellement cool ! » . Non. C'est pas fun de vomir. Y a pas de différences. C'est la même chose. C'est une histoire de trucs qui essayent de sortir.
- Mais que ce que tu fous, putain !
J'avais atterris dans le marécage de la décomposition, où Tipiak attendait tranquilou, genre elle était dans son jacuzzi au lieu d'un estomac humain. D'un geste rageur, je l'avais violemment poussée en arrière. Elle tomba dans un espèce de morceau de lasagne en bouillie, et j'en profitais pour me jeter sur elle et la plaquer contre un bout de viande hachée mal cuit et à la texture de plastique fondu.
- T'as jamais appris à bosser en équipe ou quoi ? Faut que t'arrêtes de penser juste à ta gueule et que tu réfléchisses ! Pourquoi je suis toujours coincée avec des débiles ? Hein ?
Heureusement que la texture collante l'empêchait de bouger correctement. Sinon, on aurait sûrement fini par se taper dessus. J'en profitais quand même pour la soulever et la plaquer cette fois contre un des « murs » de l'estomac, avec un air enragé. Limite j'aurai pu la mordre. Mais j'allais éviter, parce qu'elle devait avoir vachement de bactéries.
Je l'avais jeté contre une autre parois, et elle avait rebondit contre la texture qui semblait élastique. Chacun de mes muscles étaient tendus. J'avais envie de la frapper. Ou de frapper l'estomac. De me défouler.
Je sentie soudain quelqu'un m'attraper par les épaules, et me forcer à m'éloigner de Tipiak. J'essayais de me débattre pour échapper à son étreinte, mais la personne passa sa main dans mes cheveux pour remettre une mèche rebelle derrière mon oreille.
- Robyn, calme-toi. Si vraiment tu veux te défouler sur quelque chose, essaie sur les parois car il se passe un truc étrange...
Aryana m'avait murmuré à l'oreille, et je m'étais aussitôt calmée. Déjà, parce qu'elle me l'avait demandé gentiment. Et surtout, parce qu'elle avait raison. C'était entrain d'onduler comme des danseuses du ventre en se rapprochant, pendant qu'un espèce de liquide à la couleur douteuse se déversait sur le « sol ». Et ça montait vite. Très vite. Trop vite. Ça commençait à déjà m'arriver aux chevilles. Je me tournais vers les autres, qui nous avaient rejoins, avec un petit air paniqué. J'avais envie de demander à Nora ce qu'on devait faire, parce que c'était la plus débrouillarde. Mais même elle avait pas l'air super à l'aise. Génial. J'étais censée vraiment m'inquiéter là, non ?
Je tournais sur moi-même, pour essayer de trouver une idée. Je baissais les yeux sur mes mains, qui montraient des marques en forme de croissant de lune sur mes paumes. J'avais peut être un peu trop planté mes ongles tout à l'heure. Mais pourquoi je pouvais pas me téléporter ? Ça servait à rien ce pouvoir si c'était pour fonctionner qu'une fois à la saint Glin-Glin !
- Nora ! Passe moi ton cure-dent ! Oui je sais, pour toi c'est un bâton, mais là on a pas le temps de débattre !
J'attrapais son arme improvisée et la plantais dans la parois, pour y creuser un trou. Peut être que ça allait faire mal à la personne qui se retrouvait avec un cure-dent dans l'estomac. Mais je m'en foutais complètement. Le liquide sentait fort, et surtout, il était plus décapant que de la javel. Je sentais la chair de mes jambes me picoter, comme une légère brûlure, qui allait probablement s'intensifier.
- On y va ! Tout de suite ! Allez on bouge ses fesses ! Ouais même toi Tipiak, sauf si tu veux rester à te faire bouffer.
Si elle préférait se débrouiller toute seule, hein... Moi j'en avais rien à foutre. Et ses regards noirs me faisaient pas peur. J'avais failli crever assez de fois pour pas trembler devant une gamine avec un air de bulldog.
Tout le monde s'engouffra dans le trou, sans se plaindre, et c'était très bien ça. Et heureusement, parce que dès que je passais en dernière pour m'assurer que personne restait à la traîne, il y eu comme des espèces d'étincelles autour du trou. Et il se refermait tout seul. Bon. Ok. C'était spé, mais au moins, on risquait pas de se faire digérer. Enfin une bonne nouvelle.
- C'est quoi encore cette merde ?
Je plaquais mes mains sur mes oreilles alors qu'une alarme encore plus agressive que celle dans les collèges retentit dans tout le corps. C'était un système de défense pour traumatiser les gens et les rendre sourds enfaîte, non ? Je grimaçais, tout en observant la pièce dans laquelle on était. Oui, parce qu'apparemment, il y a des pièces dans les corps. Genre c'est une maison. Bientôt, on allait avoir le droit le mercredi soir à «Corps à ventre », avec Plaza comme présentateur. Ou son jumeau globule rouge. Ou alors les mini Régina toutes en rouges juste en face de nous. Putain. En rouge, c'était vraiment violent pour les yeux. Et puis ce chapeau en forme de pommes... Non. Faut oublier, c'est ridicule. Même moi qui m'y connait pas en mode, j'avais envie de m'arracher les deux yeux et les jeter dans un verre de javel.
- Nous sommes les anti-corps. Ne bougez pas. Nous allons vous détruire.
Elles avaient dit ça en même temps, comme des espèces de possédées. En plus c'était dit de façon toute tranquilou, genre on parlait du beau temps et pas de nous éliminer. Je pouvais utiliser certaines personnes comme bouclier ? Surtout qu'elles avaient levés les mains et que des espèces de lasers rouges sortaient de leurs paumes. Elles nous tiraient dessus, ces connasses ! Et bien entendu, ça voulait juste nous tuer nous, parce qu'il arrivait rien au corps monstrueux de la sorcière.
- Tiens ! Tu seras plus douée que moi avec ça !
J'avais lancé le cure-dent à Nora, et j'avais évité un laser pour mettre un coup de poing dans la tronche d'une des mini-Régina. J'étais pas fan de la mandibule que m'avait passé Pascal, alors je l'avais laissé entre les dents de la géante Régina. La seule arme que j'aime, c'est ma Lucille. Et mon poing. Et mon genou, pour quand je me bats contre un mec.
- Aïe ! Mais c'est horrible leur machin ! Mais aiiiiieeeuuuuhhh !
J'essayais d'éviter le laser rouge qui arrêtait pas d'avancer vers moi, puis de reculer... En m’électrocutant à chaque fois qu'il me touchait. Putain, pourquoi fallait que ça soit moi qui me fasse attaquer par un taser de Jedi ?
Robyn: 95%
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Je m'étais rarement sentie aussi mal de toute ma vie. C'était peut-être dû à l'odeur ou à ce qui se trouvait autour de moi et qui me collait un peu de partout sur la peau. Ces choses visqueuses me donnaient la nausée, mais niveau vomissement on avait déjà assez donné pour la journée. Robyn avait une nouvelle fois sortie une foule de mots plus grossiers les uns que les autres et elle avait lâchée l'aliment coincé entre les gencives peu entretenues de Regina Mills, la puissante sorcière, avant de se laisser glisser le long de la gorge en direction de là où se trouvait Lily. Je savais que j'aurai dû la retenir, car en colère comme elle l'était, ça pouvait que mal finir. Quand fallait y aller, fallait y aller. Je m'étais laissée glisser à mon tour afin de les rejoindre.
Ca puait, c'était écoeurant. Comme quoi à chaque fois qu'on se déplaçait, on finissait par se retrouver dans des endroits encore pires que les précédents. C'était vraiment à cela que ressemblait l'intérieur d'un corps humain ? J'avais mis ma main devant ma bouche pour souffler dessus et sentir quelque chose. Mais avec l'odeur tout autour, la seule chose que je pouvais renifler, c'était quelque chose d’écœurant qui donnait simplement envie de vomir.
« Laisse la ! Elle n'est pas responsable ! » m'écriais-je à l'intention de Robyn. Mais quelqu'un s'était déjà occupé de la détacher de la jeune femme. Aryana l'avait prise à part et elle avait ramenée une de ses mèches rebelles en arrière. Mais qu'est ce qu'elle faisait ? C'était moi qui aurait dû faire ça. Enfin qui aurait dû retenir Robyn. Je m'en sortais très bien dans ma tâche, elle n'aurait pas dû s'en mêler. Voyant que ça avait pour effet de calmer mon amie, je m'étais dirigé vers Lily pour l'aider à se relever.
« Héééé ! »
J'avais beau riposter, ça ne servait à rien. Robyn m'avait pris mon cure dent des mains et elle avait commencée à faire un trou dans l'estomac de Regina. Mais qu'est ce qui lui prenait ? C'était bien trop dangereux pour notre hôte ! En tout cas tout le monde passait les uns après les autres et j'en avais fait de même, car je ne voulais pas rester toute seule ici. Une fois de l'autre côté, j'avais tendu ma main à Robyn pour l'aider à passer à son tour. C'était la dernière du groupe car elle voulait fermer la marche. Une fois tous de l'autre côté, le trou s'était refermé par lui même et un bruit assourdissant avait retenti dans nos oreilles. Je m'étais mise les mains sur mes oreilles, me rendant compte que chacun avait fait de même.
« Qu'est ce qui se passe ?? »
Pour simple réponse, une insulte de Robyn avait fait échos à mes paroles. Puis tout à coup, des petites femmes nous avait rejointes avec une sorte de... haut de pomme sur la tête ? Ils s'étaient annoncés comme étant les anti corps, nous demandons de ne pas bouger le temps qu'ils nous détrui...raient ?? Robyn m'avait lancée mon cure dent et je l'avais attrapé d'une main. Mais là c'était plus un arbre qu'il aurait fallu, afin de nous cacher derrière. Mon cure dent ne faisait pas bouclier et je me doutais qu'il n'agirait pas comme mon bâton, qui lui aurait pu stopper certains de ces jets rouges. L'une de ces choses s'était attaquée à Robyn et j'avais immédiatement agis en courant en direction de la Regina Rouge et en la plaquant contre le sol. Elle s'était mise à gigoter dans tous les sens, balayant ses cheveux sur mon nez, ce qui m'avait fait éternuer. Elle s'était immédiatement arrêtée de gigoter, plaquant ses mains sur le sol et prenant un air paniqué.
« Non d'une bactérie, c'est un microbe ! Replions nous ! » dit-elle en se relevant brusquement et en me faisant perdre l'équilibre, si bien que je me retrouvais sur les fesses.
« Il faut appeler la Reine Supérieure ! »
C'était quoi encore ce délire ? Elles étaient en train de partir, tandis qu'on pouvait voir un autre groupe de Reines Rouges arriver en tirant sur une corde. Un énorme bruit de frottement contre le sol se faisait entendre, tandis qu'une nouvelle Reine Rouge, cette fois ci gigantesque et assise par terre, se faisait traîner jusqu'à nous. Elle faisait au moins trois fois ma taille.
« Robyn ? » murmurais-je comme pour l'appeler à l'aide. Mon cure dent me paraissait bien ridicule d'un seul coup. Si seulement j'avais eu mon bâton ou... quelque chose comme un Elliot à côté. Parce que bien entendu, on ne pouvait pas compter sur l'aide de la déesse. Il fallait vivre cette aventure pleinement, aussi bien dans la vie que dans la mort.
« Qui donc vient troubler mon repos ? »demanda la gigantesque Reine d'une voix rauque et qui raisonnait dans toute la pièce de la maison... Pourquoi je me mettais à penser à une maison aussi ? Qui avait pensé ça ?
« Euh... euh... ce sont des microbes. Ils ont fait atchoum ! » lui avais répondu une des petites Reines avant de se cacher derrière la grande.
« Nous ne sommes pas des microbes ! » annonçais-je catégorique. La grande Regina s'était contentée de plisser des yeux, m'observant de bas en haut.
« Analyse en cours. » dit-elle d'un ton amorphe avant qu'une petite Regina, s'avance timidement vers nous. Elle sortit un appareil de sa poche et elle le dirigea vers nous. L'appareil émis un petit bruit.
« Ahhhh... tellement de germes sur vous ! » annonça t'elle en tremblant tandis que je prenais un air de dégoût. On était propre, du moins moi je l'étais. La Grande Regina, porta une main sur son menton et pencha la tête en fermant les yeux. Si elle vomit, je la tue.
« Qu'est ce qu'elle fait ? »
J'avais tourné la tête vers Pascal qui ne semblait pas détenir la réponse. Une minute s'écoula. Puis une seconde. Je ne savais pas quoi faire. Est ce qu'il fallait la piquer avec mon cure dent ? C'était peut-être le moment de fuir ? J'avais fixé la petite Regina qui me fixait également, puis j'avais plissée les yeux. Elle aussi. J'avais secouée la tête de gauche à droite. Elle également. Je m'approchai d'elle.
« Chut ! » fit-elle.
« Quoi chut ? »
« Sa majesté réfléchit. »
Ca je pouvais le constater par moi même. Mais ça allait prendre combien de temps ? Par respect - quand même - je m'étais décidée à murmurer.
« Mais combien de temps ça va lui prendre ? »
« Nul ne le sait. Quand la Reine réfléchie, il faut attendre des minutes, des heures, des années. »
Je plissai une nouvelle fois des yeux avant de regarder grande Regina, puis petite Regina et de tendre mon cure dent en avant dans la direction de la petite.
« On va partir. On est à la recherche d'une émotion et on ne peut pas attendre des jours, des mois et encore moins des années. Alors recule toi, maintenant ! »
« Une émotion ? Vous êtes vraiment complètement folle. On ne peut pas trouver une émotion. »
« Jeeeeeeeeeee... » tonna la grande Regina.« J'ai trouvée. »
Elle se pencha vers nous.
« Soit vous acceptez d'être éliminé sans faire d'histoires. Soit vous acceptez la douche purificatrice. »
J'ai la sensation de passer mes heures, jours, années... à plisser des yeux. Pourquoi les gens de ce monde sont si compliqués à comprendre ? Je me risqua tout de même à jeter un coup d'oeil vers Aphrodite pour l'appeler à l'aide. Mais elle se contenta de croiser les bras en m'adressant un grand sourire.
« Ok. Si vous commencez par elle. » répondis-je en indiquant Aphrodite du doigt.
La déesse s'écarta de nous groupe pour s'approcher de la mini Regina.
« Ca tombe bien, justement je ne supportais plus toutes ces choses gluantes sur ma peau. » dit-elle d'un air hautain.
« Qu'on la purifie ! »
Par précaution et non par crainte, je me reculai. Quelque chose fit vibrer les parois et le sol. La Grande Regina resta parfaitement calme, puis peu à peu des signes de nervosité agitèrent les traits de son visage. Je serrai mon cure dent dans ma main, tout en m'approchant de Robyn. Je me sentais bien plus en sécurité près d'elle que près de la déesse ou de n'importe qui d'autre. Les parois vrombissaient de plus en plus tandis qu'un grognement au loin se fit entendre. Puis un autre et encore un autre. A ce moment là, la Grande Regina demanda à ce qu'on la tourne et les petites se mirent à la tâche. Une fois face au trou qui se trouvait derrière elle, un dernier vrombissement se fit entendre alors qu'un puissant jet de flammes fonçait droit sur elles.
« A terre !!!! » hurlais-je au groupe tandis que les flammes passaient au dessus de nos têtes. Toutes les Regina étaient à terre, tandis que la grande ouvra la bouche du mieux qu'elle pouvait, le corps à moitié cramé.
« Aiiiie... encore une de ces brûlures d'estomac. Ca n'arrête plus depuis ce matin... Purification... Vite... »
Une trape s'ouvrit sous les Regina et elles tombèrent dans un trou sans fond. Quand à moi je me relevai, tendant la main à Lily qui était juste à côté, pour l'aider à se relever. Puis de là où étaient venus les flammes, on pouvait entendre ce qui ressemblait à des bruits de pas lointains. Je pointai mon cure dent en avant, décidant d'aller vers l'ennemi. Plus j'avançais, plus je me rendais compte que les bruits ne venaient pas vers nous, mais s'éloignaient. Quelque chose était bien présent, mais il fuyait...
❝ Au début c'était qu'un groupe d'Andouilles qu'avaient la Banane, y a eu la guerre des Oréos, mais Robynet n'en a fait qu'une Bouchée, puis ça a était le début de la fin des Haricots, c'est partit en Cacahuète et ça a finit en Salade composée. ❞
-Mais qu'est ce que tu fous, putain !
L'agacement de Robyn se faisait sentir dans sa voix, et ça ce n'était vraiment pas une bonne chose pour toi. Pourtant, au lieu de courber l'échine comme quelqu'un d'autre l'aurait fait, tu décidas de la provoquer. Tu voulais qu'elle craque.
-Robyneeeeeeeet ! Je savais que j'allais te manquer !
Tu levas la tête vers ton interlocutrice, le regard animé par une lueur malicieuse. Ton ainée t’éjecta au sol sans que tu ais pu le prévoir, ton derrière délicat s'enfonça dans une chose aussi molle que tout ce que l'on trouvait par ici, tu réfléchis à ce que ce pouvait être avant de finalement conclure que c'était sûrement mieux de ne pas savoir. La pâtissière t'écrasa de tout son poids, non attends, elle t'écrasa plutôt de TOUT SON POIDS, autant dire que c'est pas léger léger, vu le nombre de gâteaux qu'elle devait ingérer par jour, tu pouvais le comprendre.
-T'as jamais appris à bosser en équipe ou quoi ? Faut que t'arrêtes de penser juste à ta gueule et que tu réfléchisses ! Pourquoi je suis toujours coincée avec des débiles ? Hein ?
Tu soufflas sur les cheveux de Robyn qui tentaient de te rentrer dans les yeux avant de répliquer d'un air calme, un grand sourire collé sur les lèvres:
-J'ai appris à vivre à la dure, moi. Désolée de briser tes rêves en t'apprenant que tout le monde ne vit pas dans un château plein de paillettes sucrées.
Le truc dans quoi tu étais tombée était tellement collant que tu ne pouvais pas bouger le petit doigts. Tant pis, de toute manière tu n'en avais pas l'intention, tu voulais voir Robyn se mettre vraiment en colère, et pour y parvenir tu avais toute une tripotée d'idées tordues. Pour l'instant, tu te contenterais de servir ton plus beau sourire à ton ancienne patronne, ce qui l'énerverait sûrement le plus c'était que ce n'était pas un sourire forcé. Robyn te souleva, te colla contre une paroi puis te jeta contre une autre à la manière d'une gamine qui joue un peu trop violemment avec sa Barbie. Tu te surpris à imaginer Robyn petite en train d'arracher les cheveux de ses Barbie et de leur découper les bras pour en faire des cure-dents. Est ce qu'elle était vraiment comme ça quand elle était petite ? Ça ne t'aurait pas étonné...
-Agréable n'est ce pas ? De se défouler sur quelqu'un.
Finalement Robynet te lâcha, pas parce qu'elle avait compris toute seule que tu pouvais lui mettre la pâtée, mais plutôt parce qu'Aryana l'avait éloignée de toi. Tu t'assis en tailleur et attachas tes cheveux en une queue de cheval haute, le niveau de l'eau était en train de monter... Enfin c'est ce que tu aurais put dire si tu étais dans une rivière et si ce qui était au sol était de l'eau et non du jus-de-bidou, mais tu aimais bien cette phrase si banale. La changer de contexte te plaisait. Nora tendit une main vers toi pour t'aider à te relever, tu lui souris amicalement et acceptas son aide. C'était peut être un toutou mais un gentil toutou. Robyn -décidément elle est partout- avait fait une ouverture dans la paroi avec la délicatesse d'un T-rex qui se sert une tasse de thé... Et, fait incroyable, elle t'invita à passer au travers du trou dont elle était l'auteur.
- On y va ! Tout de suite ! Allez on bouge ses fesses ! Ouais même toi Tipiak, sauf si tu veux rester à te faire bouffer.
Ni une ni deux, tu enjambas le bout restant de la paroi en faisant tout de même une remarque déplaisante -bein oui, t'étais Lily Jones, pas un bisounours masochiste-:
-Eh bien puisque c'est demandé avec tellement de gentillesse
Une espèce d’insupportable bruit se fit entendre, comme l'alarme qui se déclenche sur les voitures quand tu sautes dessus -comment ça c'est ce que t'en as fait l'expérience ? non, non, bien sûr que non...-
-Nous sommes les anti-corps. Ne bougez pas. Nous allons vous détruire.
Tu ris, désolé mais c'était vraiment tordant de voir des minis-Regina en rang, d'ailleurs tu décidas d'en garder un précieux souvenir, alors tout en continuant de rire, tu sortis ton portable et tu fis un petit selfie.
-Aïe ! Mais c'est horrible leur machin ! Mais aiiiiieeeuuuuhhh ! gueulait Robynet en se prenant des coups de laser dans la tronche.
Tu t'approchas d'elle d'un air innocent et lui glissas les l'oreille juste avant d'éviter un laser:
-Pauvre fille... T'as vraiment pas de chance dans la vie...
La jeune femme tourna la tête vers toi, si bien que tu pus apercevoir ce qui ressemblait aux Enfers bruler dans ses yeux. Cette aventure devenait décidément très fun ! D'un coup de pied dans la tronche tu fis reculer la tomate qui s'en prenait à Robyn. Ce n'était pas parce que ton ainée te détestait que tu devais la détester pour autant ! Une fraction de seconde après ça, Nora se jeta sur miss tomate. Tu te pris un coup de laser, un seul et unique qui te convainc de ne pas te laisser avoir à nouveau. C'est donc avec agilité que tu t'appliquas à éviter les lumières rouges qui vinrent ensuite.
Tout se passa très vite mais tu n'y prêtas pas attention, trop occupée à jouer avec les étranges parois de l'endroit. Tu y faisais des trous en plantant tes doigts dedans, trous qui se refermaient dès que tu leur tournais le dos. Ton rire cristallin s'élevait dans l'espèce de pièce. Quand tu te retournas à nouveau, tu surpris Pascal en train d'observer ce que tu faisais. D'un air tout à fait innocent tu déclaras:
-Je suis majeur sur ma carte d'identité, pas dans ma tête.
Il y eut une conversation de grandes personnes, puis un cri, celui de Nora:
-A terre !!!!
Tu te couchas sur le dos, le regard fixé sur les flammes rouges et oranges qui frôlèrent ton corps. Tes yeux brillèrent, Aryana avait raison de vous laisser vivre cette aventure sans se téléporter, c'était vraiment trop génial ! Nora t'aida une fois de plus à te relever, agissant comme une amie. Tu la remercias et la suivit.
Tap tap tap tap
C'est le bruit que faisaient les pas d'une... créature ? Non... D'une émotion ! Tu en étais presque sûre ! C'est donc un grand sourire dessiné sur les lèvres que tu t'élanças dans un long couloir. Plus tu avançais plus le plafond se rapprochait du sol, t'obligeant à ramper puis te permettant de te relever quand il s'éloigna à nouveau. Regina avait un corps vraiment étrange et mal-foutu, faudrait penser à optimiser plus l'espace... Bref, le couloir se divisait maintenant en deux, et comme dans les films il était indiqué qu'il fallait emprunter l'entrée de gauche et surtout pas l'entrée de droite. Depuis quand tu étais une gamine naïve ? Non mais qu'est ce que les gens croyaient ? Que tu allais prendre l'entrée qu'un -sûrement- malade mental encourageait de prendre ? Tu haussas doucement les sourcils et arrachas les deux pancartes qui se trouvaient en fait être des pages de journal. C'était comme si ce labyrinthe avait été créé pour et par les vrais humains... Bon, tu te questionnerais plus tard, c'était le moment d'agir ! Tu plias en hâte les deux pages et les fourras dans ton t-shirt pour cause de poches-trop-petites. Derrière la pancarte "N'entrez surtout pas par là" se trouvait une deuxième pancarte, décidément le monde des pancartes est un fantastique endroit. Pourquoi tu pensais à ça ? C'était vraiment la chose la plus débile à laquelle tu ais pensé... "N'oubliez pas votre globule" qu'c'était marqué... Eh bien tu tacherais de ne pas oublier ton globule quand tu en trouverais un ! Les autres arrivèrent en même temps qu'un glouglou sonore, tu fis lentement volte face, apercevant au loin une armée de ballons sauteurs rangés en rangs d'oignons.
-N'oubliez pas votre globule... chuchotas-tu l'air pensif, puis en t'adressant à tes camarades qui arrivaient, tu gueulas: N'oubliez pas votre globule !
Quand les fameux globules passèrent au dessus de ta tête, tu sautas en l'air et t'accrochas à la hanse d'un spécimen, un grand sourire enfantin collé sur les lèvres. Tu t'installas confortablement sur ton glouglouteur jusqu'à la fin du manège, c'est que ça allait vite ces petites bêtes, des vrais avions de chasse ! Le "vent" te mettait des claques tandis que tu peinais à rester en place sur ton globule, c'était comme un rodéo et tu étais une véritable cow-girl ! Guillaume -le nom que tu avais donné à ton glouglouteur- s'arrêta net, si bien que tu basculas sous ce dernier qui eu la tête en bas. Le sol était loin et tu ne voulais pas te briser le cou... Tu restas donc pendue à la hanse jusqu'à ce que... Oh, Robyn ou plutôt le globule de Robyn et sa maîtresse se placèrent en dessous de toi, quelle erreur... Tu fis un petit bisou à Guillaume avant de te laisser tomber sur la pâtissière et son globule dans un cri réjouit. Ton ainé lâcha la hanse en sursautant, ce qui eu pour effet de faire partir son glouglouteur et de la laisser tomber au sol, enfin plutôt dans le truc mou qui se faisait passer pour un sol. Ayant l'habitude de tomber, tu effectuas une roulade parfaite avant de te relever et d'épousseter tes vêtements. Décidément, tu respirais la badassitude.
Lily: 97
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Christopher Mitchell
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| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Shohamu
And that's why I need a one dance, Got a Hennessy in my handOne more time 'four I go, Higher powers taking a hold on me
Beaucoup trop de choses s'étaient passées. Vite, trop vite. J'avais appuyé sur un des boutons de la télécommande et rien n'avait bougé. J'avais seulement récolté quelques jurons, mais ça ne s'était pas arrêté là. Ce qui avait été une erreur pour moi avait été jeu d'enfants pour d'autres. Je n'étais à présent pas plus grand qu'un insecte, les brins d'herbe venant me chatouiller le crâne, voir ressemblaient maintenant à des sapins dont je ne voyais pas la cime. Si certains étaient enthousiastes quant à l'aventure proposée par ce gaillard sorti de nul part, comme Aphrodite, et que d'autres préféraient se défiler, je restais à l'écart pour l'instant. Quoiqu'il en soit, j'avais la même taille qu'eux. Etait-ce ce qu'on appelait se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment ? Peut-être bien. Et si c'était le cas, je savais très bien de quelle manière j'avais atterris ici. Mon regard croisa celui de la déesse alors qu'une pomme géante roulait dans sa direction. Tellement surpris, je n'eus même pas de réaction, comme si un film se jouait devant moi. Heureusement quelqu'un d'autre avait fini par la sauver. Peut-être était-ce mieux que j'arrête de sauver ceux qui n'avait pas besoin de mon aide. Après tout même si elle avait ce regard terrifié qui l'animait et ne donnait qu'une seule envie... Elle n'avait besoin de personne. Pas même de cet autre homme qui lui échangeait maintenant un baiser.
Je suivais des yeux tout ce petit monde s'agiter autour de moi, comme s'il s'agissait d'une farce. Entre la déesse qui se baladait maintenant en sous-vêtement, la fille obsédé par son bâton, le shérif quasi divin en armure et le reste de la bande... Je n'étais vraiment pas tiré d'affaire. Je me réveillai soudain lorsque nous nous retrouvâmes en face d'une flopée de fourmis. Le shérif n'avait pas hésité un seul instant avant de se jeter tête la première dans le combat. J'avais toujours eu énormément de respect pour cet homme avant mon escapade sur Olympe. Hélas, maintenant tout était confus, et mon comportement vis-à-vis de lui laissait à désirer dans sa transparence. Je ne jouais pas un rôle, mais je n'étais pas moi-même non plus. J'essayais de cacher l'indissimuable...
Il m'avait demandé de rester à l'écart, et bien que comprenant sa logique, son ton n'avait pas été aussi impartial qu'il l'aurait voulu. Comme s'il savait quelque chose. Comme s'il avait une piste sans vouloir porter d'accusation sans preuves... Sauf que ce n'était pas mon genre de rester en arrière, et quoiqu'il en soit, j'avais été attaqué. Lorsqu'une fourmi fonça droit sur moi, je me mis en boule avant de rouler sous elle et de rebondir sur mes pieds juste derrière. Surprise, elle me chercha quelques secondes, avant de s'apercevoir que j'avais déjà escaladé son dos. Sautillant sur elle-même, elle finit par me faire basculer, et me rattrapant à ses antennes, mon corps finit par faire volte face droit devant ses yeux globuleux. Un ange passa alors qu'elle se rendait compte de la fin, et prenant de l'élan entre ses deux orbites de mes pieds, je reviens frapper du plus fort que je pouvais de mes talons dans ses globules. Ceux-ci explosèrent avant de laisser la fourmi inerte sur le sol, morte sur le coup. Je me laissai redescendre le long de sa carapace et rejoins rapidement les autres.
Nous avions une mission, celle de sauver les émotions. Mais était-on réellement les meilleures personnes pour cette tâche ? Quand on ne savait pas soi-même gérer ses propres sentiments, à quoi pouvait-on bien espérer comme résultat dans cette quête ?
Téléporter. Une gaufre. Un gouffre sombre, une langue rugueuse et molle qui nous emporta dans les profondeurs d'un corps humain. J'avais comme des absences, je devais me reprendre. Aphrodite avait raison sur une chose : ce n'était qu'une fois dans sa vie une telle aventure. Et qui plus est, je devais prouver à Monsieur le Shérif que j'avais beau être un atout en temps que soigneur, je pouvais aussi me battre. A trop vouloir préserver ce qu'on avait, on finissait par s'y perdre... Nous avions fini dans l'estomac d'une femme à chapeau. Et lorsque du liquide commença à recouvrir le sol, je sus immédiatement que c'était mauvais signe. Du liquide gastrique, de la bile. Nous allions finir gluant et fumeux, alors que l'acide nous rongerait jusqu'au dernier os. C'était sans compter notre équipe de fortune, apparemment nous n'étions pas si mal loti en terme de compétences puisque l'un ou l'autre avait toujours une solution. Le cure-dent finit par servir, déchirant la paroi abdominale pour nous faire glisser vers d'autres organes.
Je restais toujours en retrait comme on me l'avait demandé, pour l'instant rien ne justifiait que j'agisse. Je n'étais qu'un médic après tout comme l'avait si bien fait remarquer le shérif. Le spectacle suivant me laissa sans voix. Des petits êtres tout vêtus de rouge, et d'ailleurs rouge eux-mêmes, se baladaient là avec des chapeaux. Comme la femme qui nous avait ingurgité sur sa gaufre. La ressemblance était frappante. Alors c'était ça ce qui se tramait dans nos corps ? S'en était absurde. Et ces émotions qui étaient si importantes ? D'où venaient-elles, à quoi ressemblaient-elles ? Etaient-ce elles qui nous guidaient, qui faisaient que le jour même soit bon ou mauvais ? Etaient-ce elles qui me rendaient si pensif ces temps-ci ? Mais ici, ce n'était apparemment pas les miennes qui foutaient le bordel. Toute la ville était atteinte. Et si la ville était atteinte, ma femme et mes enfants n'étaient pas à l'abri. Je me devais de réagir.
Les globules rouges -j'en déduisais par leur fonction- nous barrèrent le passage, et nous défièrent. Elles se devaient de nous éliminer, nous étions des corps étrangers ici, et en temps normal nous n'avions rien à faire là. Ils ne devaient pas être au courant de notre mission de la plus haute importance... L'analysé passé, une chose énorme et rouge surgit en face de nous, ce qu'il appelait la Reine supérieure. J'en avais des frissons, ça avait vraiment l'air dégoûtant quand on s'imaginait que tout cela se promenait dans nos corps. Des jets de lazers furent tirés, et je me mis à couvert un temps avant d'essayer de me mêler au combat.
-A terre !!!!
Je me jetai au sol dès le cri de l'une de mes coéquipières. Devant moi, à quelques millimètres, un jet de flammes immense annonçait la purification. Et Aphrodite s'était jetée la tête la première dedans alors qu'elle avait servi de cobaye aux autres. Certes elle ne pouvait pas succomber. Mais je ne pouvais m'empêcher de me dire que ce n'était pas forcément une partie de plaisir pour elle... Les premières se relevèrent et partirent dans la direction opposée. Je m'appuyai sur mes avant-bras et me relevai, le sol tremblait mais je parvenais à me maintenir. Devant moi la déesse s'était effondrée elle aussi. Un coup par dessus mon épaule, et je pus constater que j'étais le plus prêt. Je fis quelques pas en avant et lui tendis la main pour l'aider à se relever. Croisant son regard, je le soutins depuis la toute première fois depuis que l'on s'était quittés au pied de sa demeure en cendres. Elle sembla hésiter un instant avant d'accepter. Je la hissai sur ses deux pieds, puis inspirai profondément.
"Prête ? Il va falloir cavaler puisque tu veux vivre ça à fond. C'est pas comme si on pouvait se téléporter tout là bas après tout..." dis-je avec ironie, finissant par lever les yeux au ciel et esquissa un sourire avant de l'entraîner derrière moi.
D'un coup d'oeil par dessus mon épaule, je vis le shérif prendre le pas lui aussi, après avoir repoussé d'autres assaillants. Je relâchai immédiatement la main de la déesse, et continuai à courir. Il finirait bien par la rattraper. La dénommée Lily, pirate ce que j'avais pu capter, avait été la première arrivée au bout du tunnel et nous précisa de ne pas oublier notre globule. Je m'arrêtai à hauteur des autres, fronçant les sourcils en l'observant agripper au passage une petite boule flottante et elle aussi à l'aspect visqueux... Décidément, la bave de crapaud avait été un jeu d'enfant à côté... Je me retournai, Aphrodite était juste derrière moi. Je m'écartai, lui indiquant de passer dans un signe de tête. Je l'observai grimper à dos de globule comme si elle avait toujours fait ça. Je soupirai, avant de moi aussi me lancer. Je pris de l'élan, puis me hissai sur le globule. Je crus entendre un espèce de ronronnement, mais n'en tins pas rigueur à mon destrier. Ce devait être nouveau pour lui...
Lily abandonna son moyen de transport, suivi par Robyn. Je desserrai alors l'étreinte autour du mieux, et arrivée à la verticale de leur position, lâchai complètement ma prise. C'était un peu haut pour des énergumènes de notre taille, mais le sol était comme du chewing-gum et absorbai ma chute. Je me redressai tant bien que mal, après tout cette aventure demandait une sacré dose d'énergie, nous n'étions jamais tranquille... Il fallait maintenant retrouver l'origine de ses bruits de pas que personne n'avaient manqué plus tôt... Ils étaient discrets et pourtant nos sens avaient fonctionné comme un vrai radar. Tout le monde avait eu la même idée... C'était forcément ce que nous recherchions. Et au moins nous ne finirions pas en barbecue pour la Reine supérieure...
"Si c'est des émotions qu'on recherche ici, on ferait pas mieux de monter au cerveau peut-être ? Etant donné que c'est sensé tout contrôler ici... On en apprendrait sûrement beaucoup, quitte à rencontrer d'autres indices au passage..." lançai-je à l'équipe, une fois que tout le monde eut atterri. "Pour l'instant on est au niveau de l'abdomen, on a utilisé un passage avec ces globules volants, mais il y en a forcément d'autres. Si on trouve une artère, on montera beaucoup plus vite..."
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Aryana Cloud-Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Cette aventure était absolument... unique. Je n'avais pas été très friande de l'entrée par la bouche. Cela avait été bien trop dangereux et écoeurant. A la réflexion, nous aurions dû pénétrer par un autre orifice, comme les oreilles ou le nez, mais l'entrain de Lily avait été communicatif, si bien que je m'étais laissée portée par son enthousiasme. Même si je n'appréciais pas la façon dont elle s'adressait à moi. On me devait un minimum de respect. Je me promis de le lui rappeler dès que l'occasion se présenterait. Je ne loupais jamais le moment de remettre quelqu'un à sa juste place. En attendant, sa témérité nous valait des voyages vraiment surprenants à travers le corps humain.
Je n'étais pas intervenue de suite lorsque Robyn avait décidé de lui donner une petite leçon, mais j'avais fini par calmer la pâtissière car je savais qu'elle s'emportait vite.
L'épisode dans l'estomac n'avait pas été des plus réjouissants, heureusement nous en étions vite sortis pour nous retrouver face à des... anticorps qui avaient l'apparence de Regina, mais en plus petite et en plus rouge. Je n'étais pas friande de leurs chapeaux haut-de-pomme, même si j'avais tenté de calmer mes palpitations cardiaques en me persuadant que ce n'était pas de vrais fruits qu'elles avaient sur la tête.
Pendant le combat puis l'échange entre Nora et la Reine Supérieure des anticorps, je m'étais occupée à réajuster ma robe de fortune que j'avais confectionnée avec la cape de Pascal. C'était bien trop rouge, quelle horreur. Cependant, je n'osais pas en changer la couleur de peur que le tissu prenne des proportions astronomiques. Je risquais de tuer Regina de l'intérieur et ce n'était vraiment pas indiqué. Avec les bords de la cape, j'avais réusi à effectuer un croisillon de sorte à créer un dos nu, que j'avais décoré avec quelques pétales de fleurs que j'avais trouvé pendant que d'autres affrontaient les fourmis, au dehors. J'avais également noué un brin d'herbe autour de ma taille afin de l'affiner car je ne supportais pas d'avoir l'allure d'un sac à pomme de terre. Le résultat me convenait, même si j'aurais souhaité un miroir pour m'assurer que tout était parfait.
De toutes façons, avec la salive, le suc gastrique et autres liquides écoeurants du corps humain, je ne ressemblais plus à grand-chose. Nous en étions tous au même point. C'était affligeant. Aussi lorsqu'on me proposa la douche purificatrice, je m'avançai d'un pas, soulagée d'être bientôt nettoyée de toutes ces miasmes.
« Ca tombe bien, justement je ne supportais plus toutes ces choses gluantes sur ma peau. »
Les parois commencèrent alors à vibrer. Etait-ce normal ? Les anticorps s'agitèrent, cherchant à évacuer leur Reine tandis que des flammes surgirent d'un tunnel. Je me tournai aussitôt et voulus sauter sur Pascal pour le protéger, mais il était trop loin. Je me jetai par terre, les mains sur la tête, résistant à l'envie de me téléporter. Non, c'était trop horrible de sauver sa peau alors que tout le monde risquait d'y rester. Le feu mourut aussi vite qu'il était venu. Relevant quelque peu la tête, je vis Nora sauter sur ses pieds et courir après les bruits de pas qui s'éloignaient, vite imitée par Lily la pirate.
Christopher me tendait la main. Je battis des cils et hésitai quelques secondes avant de la saisir, croisant son regard brûlant d'intensité. Il me souleva et me remis sur mes pieds comme si je n'étais guère plus qu'une plume. Un peu chamboulée par cette proximité et son audace, je ne parvins qu'à esquisser un petit sourire à sa réplique. Il avait entièrement compris le ridicule de la situation.
Nous commençâmes à courir main dans la main, jusqu'à ce qu'il la lâche brusquement. Je suivis son regard et vis Pascal qui était en train de me rattraper. Oups... J'espérais qu'il n'allait pas se méprendre.
Une fois à ma hauteur, je me rapprochai de lui sans ralentir mon allure et lui glissai à l'oreille :
"C'est un pompier, il est normal qu'il s'assure que tout le monde aille bien..."
Oui, sauf que j'avais été la seule personne vers qui il s'était précipité. Pourquoi cherchais-je des excuses ou des explications alambiquées ?
Le tunnel devenait de plus en plus étroit à mesure que nous avancions, si bien qu'il fallut ramper sur quelques mètres avant de pouvoir se remettre sur nos jambes. Une fois parvenus au bout, nous constatâmes qu'il se séparait en deux embranchements. Lily choisit d'emprunter celui qui stipulait "N'allez pas par là" et je ne pus réprimer un sourire espiègle.
"Je pense que tu as parfaitement raison. Si quelqu'un nous dit de ne pas nous rendre à un endroit, c'est précisément là qu'il faut aller."
L'instant d'après, des globules faisaient irruption devant nous à grand renfort de bruits glougloutant. Ils semblaient particulièrement contents. Lily et Robyn s'en étaient choisies chacune un et étaient parties à toute vitesse. Cela m'évoquait les tire-fesses quand on fait du ski en montagne, sauf que les globules allaient beaucoup plus vite. Je décochai un regard malicieux à Pascal, Christopher et Nora avant de sauter sur un globule et de me laisser emporter.
"Youhouuuuh !" m'écriai-je alors que la vitesse me giflait le visage.
Il fallait bien rester accroché, j'espérais que personne n'allait tomber. Le tunnel était parcouru d'un léger crépitement. Il ne faisait jamais totalement noir à l'intérieur du corps humain. Cela était sans doute dû à l'électricité qu'il produisait. Ou alors à la magie de Regina. Quoi qu'il en soit, c'était ingénieux.
Arrivée en bas du tunnel, je me laissai tomber de mon globule et atterris sur le sol qui me fit rebondir comme sur un matelas. Les bras écartés, je restai ainsi quelques secondes avant de me relever, un sourire jusqu'aux oreilles.
"Tu n'as pas envie de savoir qui a cherché à nous fuir ?" demandai-je à Christopher. "Personnellement, ça m'intéresse beaucoup. Ce n'est sûrement pas un anticorps puisqu'ils avaient plus l'air de vouloir nous 'purifier'. En plus..."
Je rejoignis Pascal qui avait gardé soigneusement la télécommande sur lui durant tout ce temps. Je baissai les yeux sur cette dernière dont le bouton rouge pulsait toujours par intermittences.
"J'ai l'impression que l'on est sur la bonne voie. On ira au cerveau plus tard. D'après le monsieur qui nous a donné cette télécommande, les émotions se sont perdues. Elles ne sont donc peut-être pas dans le cerveau. Elles se cachent sûrement là où on s'y attend le moins."
Je retournai vers le pompier et lui tapotai l'épaule en passant près de lui, constatant une fois de plus très rapidement la fermeté de ses muscles. Puis je décidai d'ouvrir la marche. Le tunnel était plus ou moins droit, avec une seule direction possible. Nous marchâmes quelques minutes avant de se stopper devant une membrane qui voletait comme un rideau. Au-dessus, des mots stipulaient "Zone Stérile". Je me mordis les lèvres, hésitant à entrer. Stériles, nous étions loin de l'être avec les différents liquides qui nous recouvraient -et qui étaient en train de sécher pour la plupart de façon particulièrement désagréable.
Je grimaçai et écartai le voile pour passer. A peine avais-je mis un pas de l'autre côté que de l'eau s'échappa du "plafond" en gros jets. De l'eau tiède qui sentait bon.
Ravie, je me tournai vers les autres qui hésitaient à me suivre.
"Venez, cette eau nous lave, c'est vraiment un bonheur !"
Ca sentait la rose, ou le chou, en tous les cas un chou frais, et pas un vieux relent de choucroute. Je pensais comprendre où nous nous trouvions. Cette odeur surprenante de fleur ou de légume n'était pas sans me rappeler un vieux dicton.
Nous n'eumes qu'à faire quelques pas de plus pour nous retrouver face à une poche énorme et transparente. Un battement de coeur profond et rapide pulsait. A l'intérieur de la poche, baignée d'une lumière rosée, un foetus était niché. J'entendis quelques bruits écoeurés ou impressionnés dans mon dos. Il est vrai que de près, le foetus était imposant et avait des allures de créature inquiétante. Pourtant, ses yeux étaient figés, sa main pas encore totalement formée cherchait une bouche qu'elle n'atteignait pas. Son corps était encore transparent par endroits, également. Les côtes révélaient des organes et son coeur qui battait si vite...
"C'est la chose la plus merveilleuse qu'il m'ait été donné de voir." murmurai-je, émue.
Sans lâcher le foetus des yeux, je m'approchai lentement de Nora et posai une main sur la sienne, qui tenait le cure-dent d'un air méfiant.
"Tu n'auras pas besoin de ça ici. Il va falloir faire très attention."
Le placenta veillait à ce qu'il n'arrive rien au futur bébé, mais mieux valait éloigner tout objet pointu. Une seule perforation pouvait être fatale.
"Vous saviez que notre ancienne maire était enceinte ? Je suis pourtant au courant de tous les potins mais celui-ci m'a échappé."
Il faudrait que j'en réfère à mes moires. Ce n'était pas normal qu'elles ne m'informent pas de ce genre de choses. Je ne leur offrais pas la beauté et la jeunesse pour rien !
Je mis cette pensée de côté et me tournai vers Pascal pour lui demander son téléphone. Il me le tendit, quelque peu réticent. N'avait-il plus confiance en moi ?
"Je veux juste immortaliser cet instant."
Je mis l'appareil en mode photographie et pris plusieurs clichés du foetus, sans utiliser le flash car le corps produisait sa propre lumière rose-orangée.
"Je pense que Madame Mills sera heureuse que je lui montre ces photos. C'est quelque chose d'unique, encore plus précis qu'une échographie."
Puis, enveloppant tout le monde d'un oeil malicieux, j'ajoutai :
"On prend la pose ?"
Sans attendre, je rapprochai Pascal et Chris devant le foetus, puis fit de même avec Robyn et Lily. Nora se montrait la plus évasive, je terminai donc par elle, l'agrippant par la manche pour la ramener vers l'objectif et enserrer mon bras autour de sa gorge afin qu'elle ne bouge pas. Profitant de ces quelques secondes, j'appuyai sur le bouton "selfie" avec un grand sourire, me baissant un peu afin que tout le monde soit sur la photo.
"Dégagez, fichus paparazzis !" gronda une voix. "On n'a besoin de personne !"
Perplexe, je baissai le téléphone avant de le rendre à Pascal et aperçus alors un homme court sur pattes, à la peau rouge, qui avançait vers nous d'un pas menaçant. Il tenait un journal en main sur lequel il était écrit en gros titre : "BLACK OUT TOTAL". Il portait une chemise blanche rentrée dans un pantalon ainsi qu'une cravate très serrée.
"Z'êtes qui, vous ?" grogna-t-il.
S'agissait-il d'une nouvelle sorte d'anticorps ? Pourtant, en jetant un coup d'oeil à la télécommande que tenait toujours Pascal, je m'aperçus que le bouton rouge venait de s'éteindre.
"Nous vous avons trouvé !" m'écriai-je, ravie. "Vous êtes une émotion, n'est-ce pas ?"
"Sympa la robe." fit remarquer le petit homme sans aucune marque de politesse dans la voix. "Par contre pour le cerveau, je m'adresse à qui ? Parce que la nana en rouge m'a l'air très limité."
Je fronçai les sourcils et plaçai mes mains sur mes hanches, outrée par son comportement.
"VOUS ETES QUI, J'AI DIT ?!" hurla-t-il en même temps qu'un panache de flammes s'échappait de sa tête.
J'écarquillai les yeux.
"Pourquoi nous avez-vous sauvé des anticorps ?"
Il plissa des yeux dans ma direction. Trop étonné par ma question sans à propos, son feu s'éteignit d'un coup.
"Qu'est-ce que ça peut vous faire ? J'vous ai pas sauvé, je sauve PERSONNE ! Les anticorps m'énervent ! Ils sont STUPIDES ! TOUT EST STUPIDE !"
Nouveau jet de flammes. Je levai les yeux au ciel et me tournant vers les autres, je déclarai d'un ton assuré :
"Ne vous inquiétez pas, je sais gérer ce genre de situation."
Quand Hadès faisait une colère, je savais comment le calmer. Donc apaiser l'émotion Colère serait encore moins compliquée, puisque l'homme en face de moi n'était pas divin. Ce n'était qu'une question de minutes.
Tranquillement, je m'approchai de lui et surpris, il recula d'un bond avant de respirer par saccades. La moutarde lui montait-il au nez ? Quoi qu'il en soit, à mesure que je m'avançais, je sentais quelque chose s'emparer de moi... une chose brûlante et dangereuse...
Brusquement, il hurla de nouveau et pencha la tête pour projeter les flammes dans ma direction. Surprise, je n'eus que le temps de me décaler et une flamme toucha mon bras. Grimaçant de douleur, je plaquai une main contre ma peau brûlée, avant de me redresser pour lancer un regard incendiaire à Colère.
Avisant un tout petit globule qui passait au-dessus de nos têtes en émettant de petits "doum doum doum" d'un air tranquille, je sautai en l'air pour l'attraper et le lançai violemment sur Colère.
"TIENS TETE DE PRIMATE !" criai-je.
Colère tituba et tomba au sol, tandis que le petit globule pleurnichait en tressautant sur lui-même.
Je clignai des yeux, haletante. Que m'arrivait-il ? C'était comme si à proximité de l'émotion, j'avais perdu tout mon sang-froid. Je sentais toujours la rage pulser en moi, mais je tentais de la contrôler en enfonçant mes ongles dans mes paumes.
Résiste... résiste à la colère...
Le petit homme hurla de nouveau et sauta sur ses pieds, faisant jaillir un nouveau jet de flammes vers le plafond. Je m'aperçus alors avec horreur que le feu agressait les lieux. Le coeur du foetus battait de plus en plus vite...
Il fallait faire quelque chose pour stopper Colère, sauf que j'étais incapable de m'approcher sans risquer de devenir folle furieuse.
"Je... je ne peux rien faire." balbutiai-je.
Anxieuse, je jetai un coup d'oeil aux autres avant de me reculer le plus loin possible contre la paroi, afin d'éviter de rentrer de nouveau dans une colère... noire.