« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Bienvenue dans le sujet du 64ème événement de Disney RPG. Un voyage inédit dans le corps humain, au coeur de vos émotions.
Dans l'Aventure Intérieure,
je demande...
La Warrior Mystérieuse (qui embrasse n'importe qui)
NORA ❥ (rescapée de la planète Meter) Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine... une rêveuse tentait de survivre dans un monde où les forces chaotiques de la Nature, croisaient ses merveilles. Elle avait vécue avec un homme qu'elle considérait comme son frère, Aeon, et des gens innocents mais tous éphémères. Gaïa, la bienfaitrice n'a jamais répondu aux appels de son peuple et le monde est entré dans le chaos, faisant face à une nouvelle menace grandissante : Surt, le guerrier millénaire. Il s'est avéré que pendant cette aventure, où des storybrookiens sont venus en aide à ce monde, qu'elle a fait la rencontre d'Elliot Sandman et l'a même embrassée, s'en voulant ensuite en ayant appris qu'il était marié. Aujourd'hui, fraîchement débarquée à Storybrooke et seule rescapée de sa planète, elle vie chez Robyn Candy, la pâtissière de la ville et qui est dôtée d'un caractère hors du commun. Elle a revue Elliot avec lequel elle a mis les choses au clairs, et elle a été embauchée par Pascal Méléon, le shérif de la ville, en tant que policière au service des citoyens. Elle n'a pas encore conscience de quoi il est réellement question et quel est le but de sa venue ici. Pour la petite histoire, dans un flash du passé, on a pu voir une scène mettant en avant la naissance de Nora, dont elle ignore aujourd'hui tout ainsi que de l'identité de ses parents. Dans ce flash du passé, le bébé répondait au nom de Sinmora et il a été mis dans les bras du Titan Hyperion.
Le Pompier Sexy (qui va avoir chaud)
CHRISTOPHER MITCHELL ❥ (Shohamu, Lion) - Christopher est le Capitaine des pompiers de la ville de Storybrooke, mais c'est aussi et surtout un ancien félin. En effet, il faisait parti de la tribu de Mufasa et de sa famille en tant que lion. Tous les rescapés de leur ancienne vie sont très soudés, l'une d'elle est même sa femme, Jillian ou Dwala, avec qui il a fondé une famille de trois merveilleux enfants. S'il est la plupart du temps très indépendant et aime garder sa liberté, il ne rechigne jamais à venir en aide à quelqu'un. Pure altruisme ou une intarissable envie de vouloir s'attirer les problèmes ? Allez savoir. Il accorde une très forte importance à son métier qui laisse s'exprimer tous les aspects de sa personnalité. Ayant vécu en meute dans son autre vie, sa loyauté ira toujours envers les siens, et surtout ses enfants qu'il aime plus que tout au monde. Récemment, il a pu rencontrer quelques membres de la famille divine suite à un sauvetage inutile, et ce qu'il a vécu ensuite le laisse perplexe...
Le Caprice des Dieux (et des mortels)
ARYANA CLOUD-SANDMAN ❥ (Aphrodite - Déesse de l'Amour) Depuis quelques mois, elle caresse l'idée de devenir déesse du Chaos mais sa reconversion professionnelle ne rencontre pas un franc succès, même si elle vient de se voir offrir le Tartare par Hadès. Elle va sûrement y planter des cygnes. Elle possède le Marteau, arme divine forgée par Héphaïstos (qu'il lui a confiée lors de l'Equation de Dieu). Elle est la mère d'Elliot, le dieu de la Renaissance, qu'elle a eu avec Hadès -et dont elle le tient responsable de sa conception, car elle est persuadée qu'il a croqué dans une pomme du jardin des Hespérides sans le lui avoir dit. Depuis, elle est d'ailleurs devenue carpophobe (elle a une peur viscérale des fruits). Elle a toujours pu compter sur ses charmes pour obtenir gain de cause et si jamais les êtres les plus obtus ne se laissent pas séduire, elle sait se montrer sans pitié. Ses baisers peuvent s'avérer redoutables si elle le décide -elle a réussi à "figer" Arès quelques temps après avoir posé sa bouche contre la sienne (alors qu'il était maître de l'Olympe à ce moment-là). Elle peut également envoûter les esprits jusqu'à une certaine mesure. Sa vengeance est terrible, ne vous avisez pas de la contrarier. Et vous seriez mal avisé de lui confier un secret car en véritable commère, elle s'empresserait de le raconter (sauf si vous faites partie de son cercle d'amis très privé). Elle file -ENFIN- le parfait amour avec Pascal, caméléon de son état et shérif de la ville.
Le Shérif Caméléon (option M&M's intégrée)
PASCAL MELEON ❥ Ancien caméléon ayant accompagné la princesse Raiponce lors de son premier voyage, il a traversé mainte épreuves et défis durant lequel il est devenu un redoutable guerrier à l'esprit aussi affûté que téméraire, ne cédant jamais à la panique et se sortant de situations catastrophique. Ces qualités lui ont permit d'assumer le rôle de Shérif de Storybrooke, un poste qui lui offre une ancre qu'il avait perdu depuis bien longtemps au fil des batailles, et des souvenirs que son corps en garde. Même s'il est redoutable avec une épée et un bouclier, un arc et des armes à feu et qu'il connait les bases dans la majorité des armes existantes, il rechigne à s'en servir après avoir fait une promesse à Arès (Dieu de la guerre) après avoir tiré sur sa fille pour sauver sa vie et celle de ses compagnons dans une crise vécut dans "Le chant des sirènes". Il s'est donc entraîné d'arrache pied pour transformer son corps en arme, maîtrisant plusieurs styles d'art martial plus où moins acrobatique qu'il mélange en combat pour parer à toute les situations. Il n'est jamais séparé de Brave, sa fidèle aiglonne royale, qu'il considère comme une fille. Son étrange origine lui permet de se rendre invisible et de changer de couleurs certaines parties de son corps, et depuis les incidents vécut lors des "Cauchemars de Lémuria" Pascal arbore une armure de centurion romain en combat, et utilise deux gantelets lui donnant une légère maîtrise sur le feu, qu'il utilise pour augmenter l'impact de ses coups et brûler ses adversaires. Depuis peu de temps, il vit une relation (étrangement) saine avec la déesse Aphrodite, qu'il aime sincèrement.
La Tatouée de chez Tipiak (Piraaate !)
LILY JONES ❥ Elle est la fille d'Aliénor De Beauregard et d'un certain pirate mort en mer. Ne nous attardons pas sur les détails, ce serait franchement chiant. Histoire de donner un coup de fouet à cette description, parlons maintenant de choses plus actuelles. Lily s'est fait virer de chez son ancien colocataire parce qu'elle avait malencontreusement laissé échapper une mygale dans l'appartement de ce dernier *si peu*, du coup elle a décidé de trouver un nouveau coloc pour remplir les tâches ingrates, et Bartok fut l'heureux élu *merci qui ? merci Lily*. Voilà tout ce qui se passe de nouveau dans la vie de Lily actuellement. Bon, puisqu'il n'y a rien de plus à raconter de ce côté là, parlons de la mer, notre chère pirate en a peur, en fait elle a peur de l'eau *ce qui est bien ironique*. Bref, continuons sur notre lancée, nous allons parler de ce qu'elle aime et de ce qu'elle n'aime pas. Si la déesse de l'amour a la phobie des fruits, c'est avec les légumes que Lily ne s'entend pas, elle réserve d'ailleurs une fin lente et douloureuse à ceux qui tenteraient de lui en faire manger. Les deux jeunes *cet adjectif s'applique plus à l'une qu'à l'autre* femmes auront peut être l'idée de former ensemble le duo des exterminatrices de Fruits et Légumes... Qui sait ce qui peut bien se passer dans leur crâne chevelu. Revenons en à nos moutons, ou plutôt à nos crapauds dans le cas de Lily qui adore ces petites bestioles, bon c'est vrai qu'elle aime aussi les serpents, les lézards, les araignées et d'autres bêbêtes dans le même genre, mais les crapauds sont et seront toujours ses préférés. Il se pourrait même qu'elle en ait amené un ou deux avec elle... Bein quoi ? Faut bien les instruire, et quoi de mieux pour ça qu'une visite du corps humain ? Elle ADORE les tatouages, encore plus que les crapauds c'est dire, elle en a un peu partout sauf sur le visage *des tatouages pas des crapauds*, il paraît que c'est la fille la plus tatouée de Storybrooke et elle en est très fière, en fait c'est peut être même la personne la plus tatouée de la ville, faudrait étudier les registres pour en être sûr... Bon, penchons nous un peu plus sur ces tatouages, ils n'ont rien de très spécial mis à part qu'ils brillent quand une émotion prend de la place dans le petit cœur charbonneux de notre chère pirate. Je m'explique, quand elle est très heureuse, ils deviennent dorés et scintillent comme le soleil, quand elle est très en colère ils deviennent rouges fluo, enfin vous avez compris le principe. De ce fait, on peut dire que c'est une Lily-multi-fonctions, elle peut servir de lampe torche, de radar à émotions brutes, de veilleuse pour les gosses, ... A vrai dire on a pas encore trouvé d'autres utilités à ses "pouvoirs" mais promis on bosse dessus.
La Pâtissière Délicate et Raffinée
ROBYN CANDY ❥ (Cheftaine badass des Ewoks qui n'en sont pas): Pâtissière au caractère explosif, elle aime partir à l'aventure avec les divins, même si elle se plaint souvent. Surtout si c'est pour suivre Lily aux grandes oreilles ou essayer de sauver du côté obscur un certain cocker. Toujours accompagnée de sa fidèle Lucille, une adorable batte de base-ball entourée de fil de barbelé qui aime exploser des têtes, il vaut mieux ne pas la chercher, surtout si vous tenez à votre nez. Demandez donc à Elliot. Pas franchement sympa, beaucoup trop violente et carrément agressive, il lui arrive quand même de s'attacher à certaines personnes qu'elle protégerait au péril de sa vie d'ancienne princesse d'un monde de Sucrerie. Elle a "adopté" Nora depuis son arrivée à Storybrooke et l'apprécie assez pour lui offrir des gâteaux. Et si ça, c'est pas une preuve d'amour... Elle est légèrement obsédée par Aryana, la déesse de l'amour, qu'elle aimerait beaucoup embrasser juste "pour voir ce que ça fait". Mais c'est tout. Et faîtes attention à ne pas toucher à l'oréo sacré. Je rappelle qu'elle est armée. Et qu'elle mord. Très fort. Attention.
Aryana Cloud-Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Dianna Agron & Charlize Theron
“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Un jour enfin, tu la verras, tu n'peux pas te tromper Tu voudras lui dire : je t'aime, mais tu n'pourras plus parler
C'était une belle journée ensoleillée. Le genre de journée qui promettait aucune fausse note. J'avais envie de mordre l'éternité à pleines dents, même si je me tenais très éloignée du stand de pommes d'amour. Je n'étais pas suicidaire, non plus.
La grande place de la ville était occupée par différents stands colorés et variés. Une grande pancarte avait été accrochée entre deux réverbères sur laquelle était écrit en grosses lettres :
KERMESSE DE STORYBROOKE BE WARRIOR, BE BADASS
Organisée par l'équipe de la police, cette kermesse était l'occasion pour tous les habitants de la ville de venir suivre des entraînements au combat, d'apprendre à tenir une arme et à s'en servir. Cela m'avait paru totalement censé et logique. Après tout, cet endroit était l'épicentre de catastrophes incalculables, sans parler de tous les psychopathes, magiciens du dimanche et autres sinistres lurons qu'elle abritait. Il était temps que les gens apprennent à se protéger d'eux-mêmes. Car si une nouvelle apocalypse leur tombait sur le coin du nez, il n'auraient pas l'occasion de se plaindre ni de pleurnicher.
Chaque policier volontaire occupait un stand selon sa spécialité. Un peu plus loin, je voyais un jeune homme s'entraîner sur un tatami avec un bâton. Je mis quelques secondes à m'apercevoir qu'il s'agissait de Nora. Oh, sa tenue ne la mettait vraiment pas en valeur. Comment mon fils avait-il pu la trouver attirante ? Cela faisait partie des mystères de l'univers. En tant que déesse de l'amour, je ne comprenais vraiment pas son inclination.
Je m'occupais également d'un stand mais pour l'instant, je m'accordais une pause. Cela faisait tout de même près d'un quart d'heure que je travaillais sans relâche. J'étais peut-être arrivée avec deux heures de retard, mais je ne comprenais pas l'utilité des horaires. Mon stand était spécialisé dans le lancé de marteaux. Je m'étais dit que c'était une excellente chose d'apprendre aux mortels à lancer des objets sur des cibles, même si pour l'instant, les volontaires se composaient d'un groupe d'hommes qui semblait beaucoup plus intéressé par les limites de ma jupe que par l'activité que je proposais.
Lassée, j'avais mimé un bâillement en posant ma main contre ma bouche et m'étais éloignée pour déambuler entre les autres stands. Tout en marchant, je me posai une question souveraine : pour quelle raison, lors d'une fête de village ou de ville, les organisateurs jugeaient-ils bon de nous faire écouter des musiques ringardes ? En cet instant, cette chanson venait de débuter. J'écarquillai les yeux et me demandai si c'était un choix du shérif. Pourtant, j'avais l'impression qu'il avait de meilleurs goûts musicaux que cela... Si c'était une déclaration, il aurait pu mieux trouver. Amusée malgré tout, je me dirigeai vers le carré réservé aux gestes de premier secours. Quelques pompiers et infirmiers se tenaient là. Je saluai du bout des doigts ce cher Christopher avec un petit sourire alors que le chanteur français assurait d'une voix claire :
Elles te rendront fou de joie Fou de douleur, mais crois-moi... Plus fou D'elles, d'elles, d'elles de jour en jour
Avec un petit pas de danse digne d'un twist parfaitement assumé, je retournai à mon stand et soulevai un marteau sur la table à tréteaux. Pour me détendre, je le tournai dans ma main et le lançai... un peu trop fort car au lieu de pulvériser la cible, il dégomma une New Beetle jaune poussin, cent mètres plus loin. Je plaquai aussitôt une main contre ma bouche, les yeux écarquillés alors que la propriétaire qui venait de sortir de sa voiture défoncée me décochait un regard fulminant.
"Je paierai pour les dommages !" lui criai-je, déconfite.
Ne s'agissait-il pas d'Emma Swan ? Au moins, je savais son adresse. Je pourrai faire apparaître une nouvelle voiture devant chez elle. Erreur réparée.
Soulagée, je bandai mon biceps avant de soupirer. Il fallait vraiment que je modère ma force. Note pour moi-même : trop d'entrain pouvait tuer quelqu'un.
Je sentis alors quelqu'un tapoter sur mon épaule. Je pivotai sur mes ballerines blanches et décochai un sourire ravi en reconnaissant Lily. Ma belle-fille, qui était définitivement la plus belle, belle, belle de toutes. Belle, belle, belle comme le jour. Malgré la chaleur bienvenue, elle portait un bonnet. Détail vestimentaire audacieux, surtout qu'en baissant les yeux, je remarquai qu'elle avait des sandales aux pieds. Je l'appréciais bien trop pour émettre un commentaire, même si ce paradoxe de style me crispait. Je n'aimais pas les fautes de goût.
"Salut." dit Lily avec un grand sourire. "C'est que... il y a un... concours... avec des sacs... à patates... et il y a... enfin non il n'y a pas de patates dedans, mais tu pourrais y être, toi ! Enfin... dans le sens où tu pourrais venir dans un sac... Et sauter..."
"Tu veux parler de la course de sacs à patates ?" la coupai-je, car je la sentais stresser pour pas grand-chose.
La jeune femme m'observa d'un air plein d'envie, et articula un :
"Oui !"
"D'accord, ça pourrait être amusant."
"Oui... ça va être dangereux, aussi." ajouta-t-elle avec une grimace anxieuse, avant de sourire de nouveau.
Je remarquai qu'elle se tordait les mains. Fronçant les sourcils, je demandai :
"Tu es sûre que tout va bien ?"
"Oui, je vais dire à l'organisateur que j'ai ma patate ! Enfin... que je t'ai, toi ! Ma patate..."
Avec un sourire toujours crispé, elle se retourna et s'éloigna à petits pas rapides. Intriguée, je fis une moue. Je la trouvais un peu étrange, bien qu'elle soit toujours assez originale.
Puis, j'esquissai une expression désinvolte avant de sourire au jeune homme qui approchait pour une leçon de lancé. Il n'avait pas l'air très dégourdi, aussi je me plaçai à côté de lui pour lui indiquer comment lancer le marteau de la meilleure façon. Malencontreusement, sa main libre s'égara beaucoup plus bas que mon dos, et ce n'était pas un hasard, bien entendu. L'instant d'après, il était étalé sur la table à tréteaux, le bras retourné dans un angle inquiétant. Tandis qu'il pleurnichait, je lui déclarai posément, tout contre l'oreille :
"Tout élève dissipé est puni."
Je le relâchai ensuite et il s'éloigna vers le stand des secouristes, sans doute pour qu'on lui remette le bras en place. Je secouai la tête et, les mains sur les hanches, me tournai vers les autres hommes qui ne semblaient plus très impatients de lancer des marteaux.
Aryana : 100%
Sinmora
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Daisy Ridley
« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
J'avais passée une main sur mon front, hésitant un instant à prendre mon bâton et partir, mais je ne pouvais pas les laisser tous les deux tout seul ici, à se disputer. J'avais croisé le vieil homme qui était une sorte de père pour Elliot et que j'avais vue auparavant, quand il avait forcé le jeune homme à venir me présenter ses excuses. Ça avait fini par une descente de larmes et j'avais littéralement craquée devant lui. Je lui en voulais de m'avoir poussée à me montrer si vulnérable et dans un autre sens, c'était grâce à lui si j'avais repris du poil de la bête.
« Les primates sans cervelle c'est au zoo qu'est leur place et pas ici ! On a déjà assez d'énergumènes en ville pour en accepter un de plus. Alors tu vires ! »
Je m'étais dirigée vers Robyn pour l'empêcher de démonter François de la tête aux pieds. C'était pas évident de la calmer vue dans quel état de rage et de colère il était en train de la mettre.
« Vous auriez pu choisir un autre endroit pour régler vos comptes. Tout le monde vous regarde. » dis-je d'un air gênée en remarquant effectivement qu'un petit groupe de personnes s'étaient rassemblées devant le stand à cacahuètes de Robyn, afin de nous observer. J'étais à deux doigts d'éloigner Robyn de là le temps de la calmer, mais elle avait déjà attrapée un gâteau qu'elle avait lancée au visage de l'homme.
« Nan mais pour qui il se prend lui? Si les primates débiles vont au zoo, alors vas-y! Toi dégage de là! Ou je t'enfonce des gâteaux dans la gorge jusqu'à ce que tu crèves étouffé! »
Il était en train de s'essuyer le visage avant de lécher son doigt en prenant une mine surprise. Robyn savait très bien cuisinait, il n'aurait pas dû l'être. Quoi qu'il en soit, il fallait les calmer tous les deux et... mais qu'est ce qu'il faisait ?
« Tu veux voir ce qu'est un primate ? Tu veux voir ??? » avait-il dit en retirant sa chemise, puis son tricot et en laissant apercevoir les poils gris de son torse jaillir de partout. Mon dieu que c'était horrible. C'était donc à ça qu'Elliot allait ressembler plus tard ? Lui qui avait si peu de poils aujourd'hui ?
« Je vais te montrer moi ! »
Voilà qu'il avait pris un paquet de cacahuètes à proximité et qu'il avait commencé à en lancer à Robyn. Je m'étais plaquée une main sur le front, tandis que la jeune femme avait pris un plateau posé sur sa table, gâchant encore un autre gâteau qui se trouvait dessus. Elle s'était servie du plateau comme d'un bouclier. Puis elle avait continuée à jeter d'autres gâteaux afin de riposter à son attaque.
« Nora! Mais que ce que tu fiches! Attaque allez! Attaque! Montre les dents au moins! » avait-elle dit à mon encontre, avant de pousser un cri de rage, de balancer le plateau à la tête de François en mode Captain America et se jeter sur lui pour le faire tomber par terre Et lui arracher les poils du torse.
« T'es même pas un primate! T'es carrément le yéti! Allez! Implore ma pitié, yéti! »
Elle hurlait de plus en plus et il y avait de plus en plus de gens autour. Quand à moi, je ne savais pas comment je m'étais retrouvée dos contre sol, Robyn sur moi, la tenant par le ventre et la voyant agiter les mains dans tous les sens pour tenter d'agripper François, alors qu'elle n'était plus du tout à portée de lui. Au bout de quelques minutes, elle s'était calmée et elle s'était dégagée de sur moi. François était déjà partit depuis un petit moment, emportant un gâteau tout frais et intact avec lui. Il m'avait fallu quelques secondes pour reprendre mon souffle tandis qu'on était venu m'aider à me relever. Mon dieu qu'elle avait de la force et qu'elle... aimait les gâteaux.
Laissant Robyn aux réparations de son stand, je m'étais dirigée vers le grand tatami que Pascal avait fait installé, me massant le ventre pendant que je marchais. La police avait été conviée à la fête et on avait demandé au shérif d'organiser des démonstrations de divers genres, dont un combat au bâton. Cela avait été choisi spécialement pour moi et j'avais été flattée qu'on me propose une telle chose, même si les gens autour de moi ne semblaient pas avoir amenés de bâton pour l'occasion. En tout cas il y avait de plus en plus de monde dans ce coin de la kermesse.
Les gens d'ici étaient plus habitués à des armes bien moins dangereuses et dont des petits bouts de métal en sortaient pour aller se loger dans le ventre d'autres personnes. Robyn m'avait fait voir beaucoup de films de ce genre, qui expliquaient comment un certain John Wayne, avait réussi à conquérir l'Amérique du Nord grâce à ces armes de guerre. Moi ce qui m'importait, c'était le combat au bâton, car bien plus noble et puis, c'était la seule arme dont je savais me servir.
« La démonstration va débuter. Il me faudrait un volontaire. » dis-je en sentant quelque chose au niveau de mon ventre gargouiller.
« Deux petites minutes... »
J'avais quittée le tatami, rejoignant un emplacement spécialement prévu pour les sanitaires. J'étais entrée dans le lieu conçu pour et je m'étais arrêtée au niveau du lavabo, jetant un petit coup d'oeil rapide dans la glace avant de me passer de l'eau sur le visage. Qu'est ce qui m'avait pris de vouloir les séparer tous les deux ? J'avais subi autant, voir même plus qu'eux pour la peine. En plus ce que portait François pour l'occasion, c'est à dire un short gris avec une chemise à rayures rouges et bleus, c'était...
« ...c'était une totale faute de goût. »
Et ça, c'était sortit tout seul. J'avais quittée les sanitaires au bout de quelques minutes, regardant autour de moi pour voir si je reconnaissais quelqu'un. C'était peut-être une mauvaise idée de rester à la kermesse et de faire cette démonstration. Mieux valait rentrer à la maison, où j'y retrouverai Robyn par la suite. Elle, elle semblait véritablement s'amuser vue qu'elle passait son temps à lancer des gâteaux sur les autres. Au loin je pouvais voir des gens courir avec un sac qui recouvrait leurs pieds. Quelle pratique bizarre. Il n'y avait vraiment rien pour moi ici. Rien du tout. De toute façon tout cet endroit, cet engouement pour la kermesse, cette joie de vivre, cette positive attitude...
« ...c'est positivement déprimant. »
Je sentais que quelque chose n'allait réellement pas chez moi ou alors c'était chez tous ces gens. Il ne me restait plus qu'à partir. J'avais pris mon bâton que j'avais laissé devant les sanitaires, tandis qu'un jeune homme était en train de passer devant moi pour entrer chez les filles.
« C'est chez les filles. » lui dis-je, mais il n'avait pas attendu. Du coup je l'avais suivie, l'agrippant ensuite par le bras et le conduisant à l'extérieur.
« J'ai dit que c'était chez les filles ! Tu es aveugle ou quoi ??? C'est une fille dessinée sur la porte ! Alors tu dégages ! »
J'avais passée une nouvelle fois une main sur mon front en me rendant compte que Robyn déteignait un peu trop sur moi. Depuis que j'habitais chez elle, je l'entendais rouspéter tous les jours pour un rien. Ca pouvait être simplement parce que l'abattant des toilettes lui échappait des mains, ou que le paquet de sucre était vide, voir que la bouteille de lait était quasi impossible à ouvrir. Elle rouspétait très souvent et c'était même son passe temps favoris. Je devrais peut-être songer à partir de chez elle, mais je m'y sentais à l'aise, en sécurité. Avec elle, je n'avais jamais peur, car j'étais jamais seule.
Mon regard s'était posé une nouvelle fois sur ces gens tout autour de moi. Ils semblaient tous éprouvés de la joie, même si certains avaient l'air plus triste que d'autres. Il y avait notre shérif sur le ring de boxe qui semblait plus en colère qu'autre chose. Quand à moi, j'avais juste peur. Peur de ne pas être à la hauteur et d'être qu'une faute de goût dans ce magnifique décors.
❝ Au début c'était qu'un groupe d'Andouilles qu'avaient la Banane, y a eu la guerre des Oréos, mais Robynet n'en a fait qu'une Bouchée, puis ça a était le début de la fin des Haricots, c'est partit en Cacahuète et ça a finit en Salade composée. ❞
Tu étais tranquillement assise au bord du lac, occupée à balancer des cailloux dans l'eau quand Claude François apparu sournoisement derrière toi et gueula dans tes oreilles "le lundi au soleil, on voudrait le passer à s'aimer". En guise de réponse, tu lui balanças une grande claque dans la gueule. Il y eu alors un bruit que tu connaissais bien, c'était ce son que faisaient les choses quand elles se cassaient, et merde... Tu ouvris les yeux sur une étendue de blanc: le plafond de ta nouvelle chambre; Claude ne chantait plus avec entrain, en fait il ne chantait plus du tout. Tu roulas sur le côté et t'écrasas au sol dans un bruit sourd, t'étais aussi mal en point que le réveil de Bart.
"Cloclo je te déteste, marmonnas-tu la bouche pâteuse.
Au bout de quelques longues minutes passées face contre terre, tu te relevas avec presque autant d'entrain que Cloclo et décidas de te préparer. Bart ne serait sûrement pas en colère pour le réveil, parfois tu avais l'impression qu'il ne ressentait pas les émotions humaines, PERSONNE ne pouvait supporter de vivre avec toi, personne à part ce cher blondinet. Ne pas pouvoir le mettre en colère était incroyablement frustrant pour toi, c'était pas comme Robyn qui t'avait virée de sa pâtisserie après être entrée dans une colère noire quelques jours plus tôt. C'est fou ce que ça te faisait rire de la voir dans cet état, bon fallait la comprendre, ça devait pas être drôle de devoir refaire une pièce montée sur laquelle vous aviez passé des heures parce qu'elle avait finit dans l'estomac de votre stagiaire. Tu avais même ajouté quand elle avait demandé si t'avais bouffé la pièce montée toute seule: "Non, y avait aussi ces Oréo que tu cachais dans la réserve". T'as cru qu'elle allait s'étrangler à ce moment-là, ou peut être allait-elle pleurer ? Tu savais pas trop en fait. Bref, c'est pour ce petit incident que tu t'es fait jeter, d'après la pâtissière, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Ce devait être un vase playmobil et une grosse goutte parce que pour une fois t'avais pas fait trop de conneries. Un bol-de-céréales-au-fond-de-l'estomac plus tard, tu jetas quelques vêtements sur ton dos, puis tu sortis en chantant. Un soleil bien trop éblouissant pointait le bout de ses rayons, la journée allait sûrement être agréable à vivre. Tu avais rendez-vous sur la place de la ville où se déroulait la kermesse, on t'avait demandé de venir pour faire une démonstration de boxe, ça se comprenait, tu étais l'un des meilleurs éléments du club. Heureuse d'avoir l'occasion d'intimider les autres, t'avais décidé de t'y rendre. Tes petites heures de retard serait sûrement pas remarquée, n'est ce pas ? De toute manière c'était plus une invitation qu'une convocation, et puis tu honorais les gens de ta présence, une demi heure plus tôt ou plus tard n'y changerait rien. Particulièrement de bonne humeur, tu décidas de te rendre à la grande place à pied. En réalité tu n'avais pas vraiment le choix étant donné que les rues qui menaient là-bas étaient toutes condamnées le temps de la fête. Une énorme pancarte t'indiqua bientôt que tu étais arrivée, à première vue les gens avaient l'air heureux, est ce que c'était une bonne chose pour toi ? Mh... Ptêtre bien qu'oui, ptêtre bien qu'non, tu déterminerais ça plus tard, pour le moment il te fallait trouver le ring installé. Tu eus un haut le coeur en entendant Claude François gueuler dans les haut-parleurs le temps d'une chanson, mais après ça, les musiques qu'ils passèrent te parurent meilleures pour la santé de tes tympans. Tu avançais dans les allées quand:
-Hé !
Un tout petit animal plus noir que jaune te fixait de ses deux yeux globuleux, tes tatouages virèrent progressivement au doré -c'est dû au fait que tu étais particulièrement joyeuse- tandis que tu t'approchais de la petite bête. Tu avais toujours eu un don ou beaucoup de chance avec ce genre de bestioles, ils n'avaient pas peur de toi, en fait t'étais un peu un aimant à bêbêtes. Tu pris la petite chose déshydratée dans les mains, pauvre crapaud, si tu ne l'avais pas trouvé il serait sûrement mort. Le commun des mortels aurait pensé que l'individu était une grenouille, mais pas du tout car c'était un crapaud Zeteki. Tout en cherchant de l'eau, tu réfléchis à un nom pour cette "grenouille dorée", surnom idiot et trompeur donné par les anglais.
-Ah j'te jure mon pauvre gars, ces anglais y confondraient leur propre frère avec un congelateur.
Tu eus un petit sourire en coin, tu n'aimais pas les anglais. Une bouteille d'eau apparut alors dans ton champs de vision, bouteille que tu devrai subtiliser puisque appartenant à une jeune femme aussi blonde que magnifique qui tenait un stand de... lancer de marteaux. Tel un ninja, tu te faufilas, t'emparas et partis aussi sec. Celle qui tenait le stand avait remarqué ce que tu venais de faire, mais elle ne te courras pas après, au lieu de ça elle retourna un type avec une force et une violence qui t'étonna, puis le cloua sur une sorte de table. Tu aurais voulu en voir plus mais tu devais filer avant que la blondinette imprime ton visage dans sa tête. Assise à l'écart de la fête, tu vidas toute la bouteille d'eau sur le crapaud qui -d'après toi- eu l'air heureux.
-Et voilà pour toi Pierre-Henry, plus de risque de déshydratation maintenant.
Comme si l'animal t'avait répondu, tu repris:
-Comment ça t'aimes pas Pierre-Henry ? C'est super joli comme nom ! Eh bien... Je vais t'en trouver un autre... Bon alors ce sera Picnidouille !
Quand l'animal visqueux bougea, tu mis fin au "dialogue".
-Contente qu'on soit sur la même longueur d'ondes.
Pierre-Henry-Picnidouille bondit sur la main que tu lui tendais et restas sagement assis dans le creux de cette dernière. Après ça, tu te mis en quête du ring qui était en fait en plein milieu de la place. Le gars qui t'avait contactée t’accueillit chaleureusement:
-Lily ! T'as vu le retard que t'as ?! Le combat que tu devais faire a été reporté cinq fois ! CINQ FOIS !
Tu haussas les épaules, étonnée de voir qu'ils voulaient VRAIMENT que je leur fasse une démo de boxe. Attendez...
-T'as dit combat ? De quel combat tu me parles ?
Ton interlocuteur eu l'air un peu gêné, si bien qu'il balbutia:
-Euh, je... Le combat avec toi que j'ai plus ou moins demandé à Pascal d'accepter ? Et disons que... J'ai misé beaucoup sur toi ?
Tu fronças les sourcils si fort qu'ils se rejoignirent, puis ton visage se décrispa, tu donnas une tape amicale dans le dos de celui que l'on baptisera Machin, puis tu lui confias tes lunettes de soleil, ta veste en cuir et ton crapaud. Picnidouille alla s'installer sur le crâne du jeune homme qui n'osa pas bouger d'un poil, tant mieux, au moins il n'effrayerait pas ton nouveau compagnon. Tu grimpas sur le ring aux côtés du prétendu Pascal juste avant de te présenter:
-Lily Jones, en retard. On m'a dit que t'avais accepté un combat avec moi, ou plutôt contre moi, alors je suis là pour te défier.
Tu l'observas brièvement de la tête au pieds, te demandant si tu pouvais vraiment battre le shérif. De toute manière, qui ne tente rien n'a rien, non ?
-Vous êtes encore partant pour me défier, shérif ?
Tu réajustas ton t-shirt préféré, noua ta chevelure en une queue de cheval haute puis observas ton ainé, l'air aussi désinvolte que malicieuse. De ton perchoir tu pouvais apercevoir au loin-pas-très-loin un combat, enfin ça avait l'air d'être un combat bien que gâteaux, cacahuètes et... poils ? volaient. Une pensée te vint alors à l'esprit, tu avais eu raison de mettre un short car comme tu le supposais avant d'arriver à la kermesse, le soleil avait finit par briller haut et fort dans le ciel.
(c) sweet.lips
Robyn W. Candy
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
J'avais passé la nuit à faire des gâteaux aux cacahuètes. Des tas et des tas de gâteaux. Des tonnes. Des centaines. Des milliers. Tous empilés désormais sur un stand, certains recouverts de glaçages multicolores, d'autres de chocolat fondu. Il y en avait de toutes les tailles, pour tout les goûts. Posés sur des petits présentoirs, des plateaux, des serviettes blanches, des serviettes rouges, des serviettes vertes, des bouts de cartons... Parce qu'il y en avait beaucoup trop, de ces putains de gâteaux aux cacahuètes ! C'était mon obsession du moment. Ma drogue. Et pourtant, je les mangeais même pas. Je les transformais pas non plus en tas de miette pour les sniffer sur la table basse. Je pouvais juste pas m'empêcher d'en faire jusqu'à deux heures du mat' quand j'arrivai pas à dormir, à touiller la pâte dans le saladier en serrant les dents et en insultant copieusement les grumeaux qui avaient la fabuleuse idée de me défier. Mais aucun grumeau n'a jamais gagné contre la pâtissière de l'extrême ! Jamais !
Je savais plus quoi faire de tout ces gâteaux. Alors j'avais décidé de m'en débarrasser à la Kermesse. Je voulais pas y aller. Parce que j'aime pas la police. J'aime pas Pascal. Et il est de la police. J'aime pas les gens. Et les gens aiment la police. Donc aiment Pascal. Donc viennent à la Kermesse organisée par Pascal et la police. Mais j'en pouvais plus de tout ces gâteaux. Ils me rendaient folle. Encore plus tarée que d'habitude. Me rappelaient vicieusement l'éléphant pour qui je les faisais ces gâteaux, en général. Mais elle les mangerait plus jamais. Alors quelqu'un d'autre devait le faire. Et vu que Nora avait pas l'air hyper fan des cacahuètes... J'allais attendre bien sagement que les débiles du coin viennent à mon stand s'engraisser, comme les porcs sans papilles qu'ils sont tous.
Enfin, c'était ce qui était prévu à la base. Je suis pas devin non plus hein, faut pas me demander ce qui se passera dans le futur. C'est le boulot de Neil, ça.
- Vas-y ! Dégage ! Retourne dans ta foutue montagne ! Reviens dans le coin et je sors la tondeuse à gazon !
J'avais fais un doigt d'honneur à la momie qui était partie en mangeant un de MES gâteaux, même si de dos, elle allait pas beaucoup voir mon geste plein de grâce. Je serrais les poings et poussais un cri étouffé par mes mâchoires serrées. J'avais envie de taper dans quelque chose. Ou quelqu'un. Bordel de merde ! Je laissais échapper un autre hurlement de rage et donnais un coup de pied dans le pied de la table qui me servait de stand. Un des rares survivants du massacre tomba par terre, et je sautais dessus à pieds joints pour le réduire en bouillie.
- Connard ! Crève ! Creveuh !
Le visage rougit, je m'arrêtais et d'un geste rageur, repoussais la mèche de cheveux qui brouillait ma vue. Tout ça pour avoir une vue splendide sur les dizaines de gâteaux en miettes par terre. Personne allait les manger. Plus personne. Plus. Personne. Plus jamais !
- Tu fais un commentaire, et je te défonce, compris ?
Je me rapprochais en pointant un index menaçant vers une gamine à couettes qui tenait un ballon en forme de cœur violet. Elle avait le visage recouvert de résidus roses de barbapapa, et elle me regardait avec une tête de merlan fris. Ouais je sais, je fais souvent cet effet là. Trop de puissance en une seule personne. Ou alors c'était le morceau de gâteau étalé sur ma joue. Je sais pas. Sans doute qu'on le saura jamais.
- Retourne jouer avec tes Polly Pockets, le Minimoys.
Je lui tournais le dos, et m'éloignais du stand détruit, les poings toujours serrés le long du corps et la tête rentrée entre les épaules. J'arrivais pas à desserrer mes mâchoires. Limite c'était un piège à ours. On m'ouvre la bouche, on tient la mâchoire, on met un doigt, on relâche la mâchoire, et bam ! Y a plus de doigt. J'avais le droit d'être en colère en même temps, merde ! Un grand-mère m'avait insulté ! Mes gâteaux étaient détruits ! Et j'avais des poils gris collés à mes fringues !
- Raaaahhh c'est dégueulasse !
Je passais une main sur mon débardeur noir pour faire tomber la fourrure de yéti qui s'était incrusté dans le tissus, en grimaçant. Faudrait une loi pour interdire de se balader avec une telle toison sur le torse ! Ou sinon, moi je me balade avec un sécateur pour pas avoir à utiliser les mains ! Y avait pas des risques que je chope des puces ?
Je passais aussi une main dans mes cheveux pour retirer les bouts de gâteaux et de cacahuètes qui y avaient élus domiciles. Pourquoi fallait que ça soit des cacahuètes, hein ? Genre j'avais besoin de rendre tout ça encore plus douloureux. La vie est une connasse. Qui aime faire du mal avec des cacahuètes. Crevarde de vie.
J'étais entrain de repêcher une énorme miette coincée dans mon soutif quand je reconnu à quelques mètres une certaine personne. Ou une certaine déesse, plutôt. Aphrodite. Elle fichait quoi ici, avec les nulos ? C'était pour soutenir son tout aussi nulos de copain ? Et pourquoi fallait que je tombe sur elle une main dans le décolleté ? Si elle me voyait, elle allait quand même pas penser que je me tripotais, hein ?
J'allais me recoiffer vite fait et surtout enlever ma main de là quand un truc m'avait sauté dessus. C'était petit. C'était sur ma tête. Sourcils froncés, j'attrapais ce qui s'était installé tranquilou dans mes cheveux. Faut se calmer hein, le haut de mon crâne c'est pas un hôtel de luxe pour miettes et... crapaud. Genre. Y a un crapaud qui se baladait dans le coin et qui avait décidé de se jeter sur ma tête. Soit parce qu'il la trouvait vachement cool, soit parce qu'il pensait pouvoir me contrôler comme le rat dans « Ratatouille ». Dans tout les cas, rien à foutre.
- Tu t'crois où toi ? T'as déjà goûté des cuisses de grenouilles ? Ouais bah moi non plus, mais j'aimerai bien. T'as fais une erreur en posant tes pattes sur moi.
Ça se bouffe même si ça a cette couleur ou pas ? Elle avait une tête plutôt sympa, mais j'avais pas envie de m'attacher. On devient une chef de tribut, et puis après, on perd ses potes. C'est pas super méga cool non plus. Heureusement que j'avais ramené Nora de Vigrid. Elle ressemblait pas à un ourson, mais quand elle avait une tête surprise, ça faisait un peu ewok. Si on regarde bien. Et avec un peu, voir beaucoup d'imagination.
Pascal Méléon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Nouvelle Mission? Aryana qui envoie des gens voler? Robyn qui pète son câble? La voiture d'Emma en miette? Un autre crapaud?
Bring it on
"Le poing entièrement fermé, comme si tu tenais du sable dans ta paume et qu'aucun grain ne devait passer, le dos droit et le mouvement le plus simple possible. Pas la peine de faire des mouvements d'épaules inutiles."
Le gars me fit un signe de la tête pour me prouver qu'il avait compris avant de donner un coup de poing encore légèrement maladroit, mais il y avait du mieux. Pascal lui sourit avant de se tourner vers le reste des participants, variant de tout age, j'avais déjà donner des badges de "Policier Junior" et un paquet de m&m's pour les plus jeunes, le tout se déroulait dans une bonne ambiance. Et c'était ce que je voulais, que cette kermesse soit une animation pas méchante pour donner les bases de certaines choses qui pourraient être utiles en cas de crises. L'idée était pas mauvaise fond, tout le monde passait un moment sympa, apprenait quelques trucs, c'était une petite tentative pas méchante d'améliorer l'image de la police. Avec des gâteaux et tout le truc, des m&m's, et une entrée gratuite pour tout le monde. Tout allait bien se passer, pas vrai? Pas vrai? Un grand fracas provenant du stand de marteau d'Aryana ainsi que le Claude François passant dans les enceintes me prouvèrent le contraire. Je savais que ça allait déconner à un moment où à un autre. C'était obligatoire, vous savez pourquoi? Parce que j'avais laissé Aryana gérer un stand de lancer de marteau. Je savais que c'était une terrible idée, surement celle qui hurlait aux dommages collatéraux digne de... Heu... D'une échelle de 8 sur l'échelle d'Aryana? (10 étant la probable réunion entre Elliot et un lance-roquette). Mais j'étais heureux qu'Arya ait réussit à sortir de sa gagne léthargique après notre voyage à Vigrid, cela faisait plaisir de la voir sourire de nouveau, alors je n'avais pas envie de donner une raison à ce timide sourire de disparaître. Cependant je n'étais pas stupide. J'avais... Demandé une attention spéciale sur l’infirmerie, enfin les infirmeries, 3 tentes entières avec une ambulances déjà prévue sur place. Ouaip, fallait prendre des précautions avec tes amis divins, c'était une des règles de bases de "Comment survivre avec un dieu en 30 étapes faciles". La première étant avoir une bonne assurance contre absolument tout ce qui était possible et inimaginable, et plus encore. Pascal entendit un grand fracas et ferma les yeux en faisant la grimace, se retournant pour voir un marteau fiché dans une voiture... Celle d'Emma. Oh, splendide, ma petite amie venait d'envoyer une arme et de détruire la voiture d'Emma Swan. Première bonne nouvelle de la journée je suppose? Le caméléon soupira avant de lancer un regard noir vers la déesse de l'amour (qu'elle ignora royalement) avant d'apercevoir Lily parler avec la déesse, spoiler, Lily était toujours aussi adorable, surtout avec un bonnet, le Shérif fronça les sourcils en voyant l'air "oups-j'ai-probablement-fait-une-boulette-de-Sandman" qu'affichait l'ancienne éléphante et se demanda si c'était vraiment si terrible que ça. Lily était Lily, et une urgence pour Lily pouvait n'être qu'une simple pénurie de cacahuète. Pascal haussa les épaules avant d'apercevoir le gars qui tenta de peloter sa petite amie, le caméléon leva les yeux au ciel, se reconcentrant sur son groupe sachant très bien que le gars allait s'en prendre plein la poire. Et que Aryana était suffisamment grande pour gérer ça toute seule. Mais seulement un membre de brisé, il fallait mettre des limites. Oh tiens salut David, quel bon vent t’amène?
"Heu, Pascal, y'a Sandman qui s'embrouille avec un vieux torse nu."
... Je... ... Est-ce que je voulais vraiment savoir? Oh, et ils faisaient ça deVANT LE STAND DE ROBYN. RUN YOU FOOLS! Il ne fallait jamais, JAMAIS, courroucer Robyn, c'était comme Hulk qui avait constamment ses règles, mais en pire. J'avais connu Hope, mais Robyn était plus dangereuse encore. Sincèrement, elle était flippante en colère, et c'était son état naturel. Nora! Heureusement que Nora était sur le coup! L'une de mes meilleures recrues avec le "couple royal" qui avaient "rejoins" la police après une certaine embrouille. Mais au fond, Belle et Adam faisait un bon duo, et sans Belle cette kermesse n'aurait jamais eut lieu, elle avait un don avec la paperasse, c'était glorieux. Et Adam... Et bien je suppose qu'il fallait un peu de muscle de temps en temps? Mais oui, passons, Nora s'était intégré petit à petit, et j'avais remercier Robyn de l'avoir hébergée (elle ne m'avait insulté que 3 fois après ça, elle devait être de bonne humeur ce jour là), mais c'était une brave fille avec la tête sur les épaules. Et elle me rappelait moi avant... Avant beaucoup de chose. Et je pouvais garder un œil sur elle en même temps. Donc c'était gagnant gagnant pour tout le monde, je lui avais même confier un atelier sur le maniement du bâton, parce qu'elle bottait des culs par paquet de 12 avec ce truc, et qu'elle avait le droit de se donner en spectacle de temps à autre. Elle était peut-être la deuxième meilleures combattantes après moi, et devant Adam et David. Mais passons plutôt sur autre chose, la présence de Robyn ici. La réponse était toute simple, Lily, dès qu'elle avait entendu parler de la kermesse elle m'a convaincu de laisser Robyn faire son stand ce jour là (en fait, elle m'avait regardé avec ses grands yeux suppliants en laissant une petite larme apparaître, et je n'avais pas put dire non, mais chut). Et je commençais un peu à regretter cette décision, parce que Robyn venait de... De... ... Repose en paix petit gâteau, encore une victime innocente de la colère des hommes. (enfin surtout de Robyn).
Pascal soupira alors que Brave se posa sur son épaule, piaillant de panique alors que des morceaux de gâteau s'était retrouvés dans son plumage, comment est-ce que mon aigle avait réussit à se faire toucher par la furie de Robyn? J'en avais pas la moindre idée, le balafré laissa échapper un léger sourire avant d'aider son aiglonne à retirer les morceaux de sucreries prit dans son plumage. Et le caméléon se rendit compte qu'il avait une âme intrépide qui venait de se présenter pour la seconde partie du spectacle, j'avais ouvert la possibilité de m'affronter dans un match amical, histoire de ne pas trop rouiller et de voir s'il y avait des gens capable de me donner un bon combat, mon dernier remontait... A Mulan je crois? Ouaip, je l'avais gagné mais elle m'avait donné du fil à retordre, et je ne m'en étais pas sortit indemne, mais c'était un excellent combat. Peut-être que j'allais croiser un nouvel adversaire aujourd'hui, qui sait? Pascal siffla Brave qui allait se poser sur un lampadaire dans le coin avant d'enfiler ses gants et un casques en mousse, nous étions pour un match amical, pas pour que je la ramène au commissariat en petit morceau. Alors c'était qui...? Lily Jones? Genre... Jones Jones? 'Tain cela faisait une éternité que je n'avais pas vu le pirate moi, alors il avait une fille maintenant? Naaaaan, cela devait être plus compliqué que ça, mais passons, je n'étais pas là par discuté de la vie du Crochet moi. Pascal regarda son adversaire grimper sur le ring, une jeune fille joliment tatouée qui avait l'air confiante et légèrement provocante. Est-ce que je devais tomber dans le cliché que c'était normal qu'elle est un air de rebelle si elle était potentiellement une fille de pirate? Nah, ça serait naze, c'est comme moi avec mes cicatrices, j'avais l'air d'un gars qui avait passé sa vie en taule. Mais j'étais de l'autre côté des barreaux, même si j'avais déjà visité l'autre côté plusieurs fois entre temps. Le shérif lui fit un sourire en coin alors qu'elle se présenta, avant de lui lancer ses protections à elle-aussi. Pascal fit craquer ses poignets avant de secouer ses épaules et de prendre une grande respiration.
Vous êtes encore partant pour me défier, shérif ?
Ooooh, un peu de provok, j'aimais quand elles avaient du mordant. Wait, non, oubliez ce que je viens de dire, sortit de son contexte c'est pas bien, mais passons, le sourire du caméléon se fit plus grand alors qu'il se mit en garde, boxe normalement pour l'instant. J'allais pas encore passer à la capoera ou du judo, et je n'allais pas lui bousiller ses points vitaux aujourd'hui. C'était un match amical, pas une exécution, donc pas d'invisibilité aussi, soyons réglo. Le shérif fit un léger sourire à la Lily avant de dire:
"S'il-te plait, Pascal suffit. Y'a pas de différences sur un ring."
Une cloche sonna et les deux adversaires se mirent en garde. Lily ouvrit le match en réduisant habilement la distance entre le caméléon et elle, Pascal esquiva un premier crochet, suivit d'un second, restant concentré malgré l'offensive de son adversaire qui ne lui laissait pas de place pour contre attaquer, préférant noyer le caméléon sous un pluie de coup. Elle était rapide, et son jeu de jambe était formidable, elle faisait preuve d'un équilibre surprenant, comme si elle avait l'habitude de se battre sur une surface instable, comme du sable ou un navire. Alors comment arrêter une pluie de coup? On présente un mur, aussi simple que cela. Le caméléon resta sur la défensive avant de se reculer un crochet du droit qui frôla son menton, puis il prit appuie sur ses jambes et donna un formidable coup d'épaule dans la garde de son adversaire, la faisant reculer à son tour. Pascal capitalisa sur l'ouverture en ouvrant un mawashi geri pour augmenter la distance entre les deux combattants et reprendre sa respiration, il laissa échapper un léger sourire avant de prendre la main cette fois, attaquant sans relâche la pirate en étant légèrement moins rapide mais beaucoup plus dangereux à chacun de mes coups, plusieurs coups furent échangés, mais les miens frappaient plus fort, touchant directement les muscles pour un maximum de dégât. Nous alternions poings et pieds, alors que son style était fluide et efficace, mais manquant de précision, s'inspirant un peu du tout, le mieux était plus centré karaté et boxe, plus brut et direct. Pascal feinta un nouveau crochet du droit, changeant au dernier moment d'axe pour passer sous la garde et frapper la pirate en plein estomac, cette dernière afficha une grimace de douleur avant de se reculer de plusieurs bas en tenant son ventre, Pascal s'approcha pour capitaliser sur cette ouverture, mais lorsqu'il ouvrit sa garde pour frapper il fut accueillit par un poing en plein dans les côtes flottantes qui le déstabilisa, la pirate venait volontairement de faire croire à un instant de faiblesse pour obtenir un coup direct. C'était foutrement malin, et pour moi un coup entièrement légal. Ce qui n'empêcha pas mes yeux de virer au rouge devant le fait que je venais de me faire avoir comme ça. Le caméléon ne perdit pas de temps et accéléra le rythme, il se précipita sur la pirate, ses yeux aux pupilles rouges concentrés sur son adversaire qui tenta de placer un nouveau coup de poing, le caméléon ne le para, il enroula son bras autour du membre de son adversaire et plaça sa main sous son aisselle, d'un mouvement du bassin, le caméléon fit une prise de judo en utilisant son corps et l'élan du coup de la tatouée pour l'envoyer valser à l'autre bout du ring, la jeune femme tomba lourdement au sol, amortissant sa chute en roulant légèrement avant de se relever dans la foulée. Les deux adversaires se regardèrent, et dans un seul ensemble, attaquèrent de nouveau. Deux poings se croisèrent, l'un d'entre eux toucha sa cible, l'autre s'arrêta avant. Pascal tint le coup alors que le poing de la jeune femme frappa le côté de son casque, mais son corps ne bougea pas, habitué à ce prendre des coups donnés pas des dieux il en faudrait bien plus que ça pour le faire tomber. A l'inverse, son poing avait frôlé la protection adversaire, arrachant le côté en mousse du casque de protection dont certains morceaux pendouillaient encore, les cheveux de la pirates venait de se défaire et flottaient dans la brise alors que le coup de Pascal avait envoyé voler l'élastique les retenant. Les deux combattants échangèrent un regard, et Pascal laissa échapper un sourire en baissant ses mains et en retirant ses gants, le gens applaudirent autour du ring alors que le shérif retira son casque touchant sa joue rougie par le coup qu'il avait reçut, ça allait surement laisser une marque demain ça. Meh, c'était mon genre de tatouages, le policier qui arbitrait le match nous regarda avant de hausser les épaules et de marquer "égalité" sur le tableau des résultats (ce qui provoqua quelques exclamations du public), et le caméléon passa une main dans ses cheveux avant de sourire à la pirate pour de dire:
"Très beau match Lily, et excellent jeu de jambes, où est-ce que tu as appris à t'ancrer comme ça? "
Le caméléon retira son T-shirt trempé de sueur, provoquant quelques sifflements (et surement quelques réactions choquées avec ma balafre sur le torse, cadeau d'un vieux sorcier dans une autre aventure) qu'il ignora dans la foule, avant de la plier hâtivement, il croisa le regard d'Aryana dans la foule et lui fit un clin d’œil malicieux avant de lever la tête, attendant qu'une ombre familière passe au-dessus du ring. Brave poussa un petit cri avant de se poser sur un coin du ring, tenant dans son serre un cintre tenant une chemise propre. Le shérif caressa la tête de son oiseau de proie avant d'enfiler sa chemise propre et se s'étirer en soupirant joyeusement. Tout compte fait, ce n'était pas une aussi mauvaise journée que ça.
Aryana Cloud-Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Dianna Agron & Charlize Theron
“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
I stay out too late. Got nothing in my brain That's what people say, mmm-mmm I go on too many dates but I can't make them stay At least that's what people say, mmm-mmm
Oh non, l'angoisse... Mon mari -ex mari- rencontrait un différend avec Robyn, la pâtissière dont le stand ressemblait à un champ de bataille après le larguage d'une bombe A. Je m'étais tenue à distance, non pas par crainte de recevoir un gâteau au coin du nez, mais bien parce que je n'avais aucune envie de me mêler de ce litige. J'appréciais fortement les prises de becs et les règlements de compte, mais uniquement lorsque j'en étais l'origine ou si je pouvais en retirer un quelconque bénéfice. Dans ce cas précis, autant les laisser s'entretuer gentiment. De toutes façons, François n'aurait jamais été jusqu'à faire du mal à une mortelle, et je doutais qu'il soit suffisamment vif pour l'atteindre. Cette demoiselle était une vraie battante. Il fallait saluer ses efforts et son courage.
J'étais donc restée devant mon propre stand, observant d'un oeil curieux le ring sur lequel Pascal et une jeune fille se battaient. Décidément, la petite n'y allait pas de main morte. Je les observais, un peu soucieuse à l'idée qu'elle abîme mon caméléon. Ne jamais sous-estimer les petits poings d'une fille. Ca fait des ravages, surtout que souvent, ça a des ongles. Et justement, elle fit semblant d'être touchée pour mieux le contre-attaquer. Je me retins de l'applaudir, même si techniquement, je n'étais pas censée l'encourager. Je n'y pouvais rien, c'était la solidarité féminine. De toutes façons, cet affrontement n'avait pas de réel intérêt car Pascal portait tellement de protections que l'on aurait dit une bouée géante, dotée d'un casque horrible. Non vraiment, j'étais déçue du spectacle. Je préférais de loin la lutte gréco-romaine des années 430 avant Jésus-Christ. Certes, cela manquait de style, mais les corps étaient beaucoup plus exposés, et à leur avantage.
Heureusement, le match prit fin relativement vite sur une égalité et je ne pus m'empêcher de crier un "Ouuuh" moqueur en direction du shérif, juste pour le taquiner. Il enleva ses gants et son casque -ouf- ainsi que... son tee-shirt.
Euh... tout compte fait, je préférais lorsqu'il se comportait de façon un peu plus britannique. Les sifflements de quelques filles de petite vertu me firent serrer les dents. Je leur décochai un regard incendiaire et m'avançai d'un pas désinvolte vers le ring, rejetant mes cheveux en arrière. Entre-temps, Brave s'était envolée jusqu'à son maître pour lui porter une chemise propre. Je me mordis les lèvres pour m'empêcher de rire face à cette astuce totalement comique et écartai deux cordes afin de monter sur le ring. Une fois devant Pascal, je posai les mains sur son torse d'un air ingénu, provoquant -j'en étais certaine- l'agacement et la déconfiture des groupies du shérif. Et oui les filles, vous pouvez regarder autant que vous le souhaitez, mais je suis la seule à pouvoir toucher. D'ailleurs, j'en profitai pour caresser légèrement la cicatrice qui serpentait sur son torse, avant d'attraper les pans de sa chemise ouverte et de la boutonner tranquillement.
Après quoi, je renversai la tête en arrière et plongeant mon regard mutin dans le sien, je demandai :
"Monsieur Méléon, vous venez de vous faire presque battre par une jeune fille. Qu'avez-vous à dire pour rassurer vos fans qui s'interrogent sur vos performances physiques ?"
Je battis des cils d'un air tout à fait innocent, avant de coincer la langue entre mes lèvres en pouffant un peu. Et de le regarder de nouveau.
"On s'accorde une pause." décidai-je.
Je venais juste d'en faire une, mais il n'était pas censé le savoir, surtout que ce genre de pause promettait d'être beaucoup moins... reposante. Mes doigts tapotaient sur sa chemise un peu trop fermée à mon goût, mes yeux cherchaient un endroit un peu à l'écart. Le stand de Robyn ? Il était tellement en miettes que nul n'oserait s'y aventurer. Il fallait juste que je trouve un moyen d'écarter la jeune femme pendant quelques heures.
"Je reviens." murmurai-je à l'oreille de Pascal avant de sauter en bas du ring et de me diriger vers le stand.
Je trouvai Robyn qui était occupée à... faire je ne sais quoi, une main plongée dans son soutien-gorge. Je lui souris poliment, restant à quelques mètres au cas où il lui viendrait la fantaisie de me crier dessus. Cependant, je réalisai qu'elle ne m'avait jamais manqué de respect, ce qui était un excellent point pour elle. Elle arborait l'expression d'un poisson rouge. Puis, elle s'anima de nouveau alors qu'un crapaud trouvait refuge sur son crâne. Elle l'attrapa et se mit à lui parler avec agressivité. Je décidai d'agir pour le bien du crapaud. Il y avait eu suffisamment de blessés aujourd'hui -mea culpa.
"Robyn ? Robyn, Robyn..." dis-je d'une voix douce en m'approchant d'elle. "Ce batracien t'a sûrement trouvée sympathique. Ou alors, il aime peut-être tes gâteaux et a voulu goûter celui qui... coule dans tes cheveux, actuellement."
Je me mordis les lèvres alors qu'une substance sucrée et rose se répandait effectivement dans sa chevelure, tel un shampoing visqueux. La pauvre...
"Est-ce que je peux...?"
Sans attendre de réponse, je levai la main au niveau de sa tête, sans la toucher. Aussitôt, ses cheveux furent propres et retrouvèrent une allure convenable.
"Tu devrais aller te changer." dis-je d'un air compatissant. "Ne t'en fais pas, je garde ton stand pendant ton absence. Je vais te le remettre en état !"
J'esquissai un sourire assuré, car je n'oubliais pas mon but premier, à savoir : éloigner la pâtissière afin d'avoir un peu d'intimité avec mon shérif boxeur. D'ailleurs, ce dernier s'était rapproché. Je glissai ma main dans la sienne, la serrant un peu précipitamment pour lui signifier l'urgence de la situation. C'était étrange que je me sente aussi... éprise. Comme si la vue d'un match de boxe suffisait à me rendre toute chose. D'ordinaire, je savais -à peu près- réguler la force de mon désir. Que m'arrivait-il ?
Toute étourdie, je sentis également un élan d'agacement me traverser alors que la jeune tatouée, Lily, se précipitait vers nous pour prendre le crapaud et préciser d'une toute petite voix :
"Ca c'est à moi."
Elle le récupéra en ayant l'air soulagé. Cet animal lui appartenait ? Je ne cherchais pas à comprendre. Elle voulut s'éloigner au plus vite, sans doute pour ne pas attiser les foudres de Robyn, mais je la retins avec ces paroles purement sympathiques :
"Remarquable ta démonstration de force, tout à l'heure. C'est très impressionnant."
Je lui souris aimablement, attendant qu'elle s'en aille, mais de toutes façons, Nora venait également de se rapprocher, avec son air taciturne habituel. Ainsi que Christopher, qui avait dû quitter le coin secouristes. D'accord, cela devenait gênant. Est-ce que tout le monde avait décidé de s'incruster au moment précis où je voulais être seule avec mon petit ami ? Etait-ce une conspiration planétaire ?
"Euh... excusez-moi ?"
De qui s'agissait-il, maintenant ? Masquant très mal mon agacement, je me retournai et découvris un homme plutôt rond, qui m'observait d'un air hésitant, tout en dansant d'un pied sur l'autre d'un air tendu. Il était vêtu d'un imperméable marron ainsi que d'un chapeau melon trop petit. Il tenait un paquet cadeau dans les mains. La sueur perlait sur son front. Alors, je compris ce qu'il voulait.
"Oh... merci beaucoup."
Puis j'ajoutai aux autres en plaçant une main à côté de ma bouche, de sorte à ce que l'inconnu n'entende pas :
"C'est un admirateur. Il veut sans doute me faire une offrande. Cela n'était plus arrivé depuis des centaines d'années mais il faut croire que les bonnes choses ne se perdent pas."
Un air faussement embarrassé sur le visage, je voulus me saisir du cadeau mais l'homme se recula un peu.
"En fait, c'est pour vous tous." précisa-t-il d'un ton nasillard en enveloppant du regard Christopher, Pascal et Robyn.
Il cligna des yeux, se mordit la barbe nerveusement, et observa alors Nora et Lily, avant de revenir sur moi. Puis, il ajouta, d'un ton plus convaincu :
"Oui, je vous ai bien observés. Vous pouvez y arriver."
Il me colla alors le paquet dans les bras et s'en fut en courant en respirant comme un boeuf. Je fronçai les sourcils, songeant qu'il devait sûrement manquer un patient à l'hôpital psychiatrique de Storybrooke. Puis, baissant les yeux sur le paquet emballé dans un papier en dégradé de quatre couleurs : bleue, rouge, verte et violette et surmonté d'un ruban jaune vif, je fis une moue sceptique.
Et je le confiai aux bons soins de Christopher.
"C'est sans doute une bombe." expliquai-je tranquillement d'un ton las. "Nous sommes dans un lieu de rassemblement, un jour de grande affluence, donc... un fou amène une bombe. Totalement logique."
Je remis une mèche derrière mes oreilles avant d'esquisser un grand sourire.
"Allez les garçons, montrez vos talents en terme de déminage." annonçai-je à Pascal, Christopher et Nora.
Ils se promettaient de défendre la population, non ? Quelque part, c'était beaucoup plus excitant que de se retrouver seuls derrière un stand de gâteaux. Devant leurs airs paniqués, je roulai des yeux. Si vraiment il s'agissait d'une bombe, je pouvais téléporter tout le monde hors de danger avant qu'elle n'explose. Ou téléporter la-dite bombe dans un endroit désert.
En tous les cas, je me demandai ce que contenait le paquet. L'an dernier, un tueur fou avait aussi offert des présents très dangereux, mais cela ne pouvait pas être le même. Dans la réalité, les remakes n'existaient pas.
... n'est-ce pas ?
Aryana : 100%
Christopher Mitchell
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jeremy Renner
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Shohamu
There's something inside you, it's hard to explainThey talking 'bout you boy, but you're still the same
Le temps était clément aujourd'hui. La kermesse battait son plein. J'étais de service d'ailleurs, puisqu'un stand de secouristes avait été mis en place. Enfin en fait, plusieurs. A croire que le shérif prévoyait d'avance que cet événement allait tourner à la catastrophe... Pompiers et infirmières avaient été recrutés pour l'occasion. Je m'occupai actuellement d'un groupe d'enfants, les parents les avaient très certainement lâchés ici en pensant qu'ils seraient en sécurité le temps que les grands fassent la fête. Toujours est-il que je devais improviser un cours, avec des termes et des gestes simples afin qu'ils comprennent bien. Mais j'étais plutôt distrait. Mon regard ne pouvait s'empêcher de voguer vers le stand de lancés de marteaux où se tenait la déesse de l'Amour. Depuis ce qui s'était passé suite à l'incendie de sa maison, elle n'avait pas quitté mes pensées. Elle m'intriguait, ou m'obsédait. Je ne savais pas vraiment, mais en tout cas elle me faisait perdre mes moyens. Usait-elle encore de son pouvoir à distance pour me narguer ? C'aurait été cruel de sa part. Mais au bout de 5 millions d'années, peut-être qu'on s'ennuyait assez pour faire ce genre de choses.
Mes yeux ne perdirent pas une miette de sa démonstration de force face à un jeune homme un peu trop entreprenant. Elle l'allongea quasiment sur une table pour lui coincer le bras derrière le dos, et vu la grimace qu'il faisait, il avait mal. D'ailleurs, il ne se fit pas prier pour déguerpir vite fait et se retrouver en quelques instants devant la tente qui abritait mon stand. Je m'excusai auprès des enfants, et les confiai à l'une de mes collègues avant de me diriger vers lui.
"Venez par ici, je vais m'occuper de vous." lui signifiai-je en lui désignant une table de fortune.
Il me remercia et s'assit sur la table, pas très sûr qu'elle allait soutenir son poids. Je pris en main son avant-bras et commençai mon inspection. Les muscles s'étaient raidis, mais c'était probablement encore l'adrénaline. Il n'avait pas l'air cassé. Tout ce qu'il lui fallait c'était de quoi soutenir son bras quelques temps pour lui accorder du repos. Je cherchai derrière moi de quoi lui faire un appui, et emmêlai quelques bandages avant de le passer autour de son cou.
"Je pense que vous ignoriez à qui vous aviez à faire, mais la prochaine fois, qui que ce soit, procédez avec un peu plus de tact..."
Il ne fit pas le malin plus que cela, avant de s'éclipser aussi vite qu'il était apparu. Pendant ce temps là, un combat s'était déroulé non loin sur le ring de boxe. Pascal, le shérif de la ville, et une jeune tatouée aux allures de pirate qui ripostait plutôt bien. Je savais que ce dernier était le petit ami officiel d'Aphrodite, et malgré moi, un pincement au coeur me prit. Je la vis s'approcher du ring alors que le combat prenait fin. Elle franchit les cordes, pour le rejoindre, afin de boutonner sa chemise. Je soupirai, baissant les yeux, et finis par tourner les talons afin de ne plus être tenter de regarder. Qu'elle fasse sa vie, ce n'était pas mienne à partager. Je fis un pas en direction du groupe d'enfants, mais ma collègue avait l'air d'avoir les choses en mains. Les enfants avaient l'air d'ailleurs beaucoup plus enthousiastes qu'au départ, elle avait le don pour leur raconter des histoires tout en leur apprenant. Je décidai de ne pas intervenir et me tins un peu à l'écart, écoutant moi aussi. Adossé à un poteau de la tente, je croisai les bras. Une pause n'était pas de refus, bien que mon esprit ne semblait jamais dormir en ce moment... Mes yeux ne purent s'empêcher de se relever vers le couple qui se tenait maintenant près du stand de gâteaux. Qui d'ailleurs avait eu son lots de déboires aujourd'hui, puisqu'il ne ressemblait plus vraiment à un stand mais plus à une poubelle. Je me demandais d'ailleurs s'il restait encore de quoi manger après les cris que j'avais entendu toute à l'heure...
Je me fis violence pour ne pas bouger, et finalement jurai dans ma tête avant de me mettre en marche. Je ne pouvais pas résister à l'envie de m'attirer plus de foudre. M'avançant doucement vers la tente des gâteaux, je pus constater qu'il y avait déjà du monde. La jeune femme du combat était apparemment venu récupérer un batracien... Je ne cherchais pas à comprendre, trop mal à l'aise proche du couple. Fourrant mes mains dans mes poches, et restant en retrait pour l'instant, je me fis surprendre par un autre individu. Il marmonnait des paroles bizarres et tendait un paquet à la déesse, un paquet aux couleurs vives. Un cadeau d'admiration ? En tout cas, selon les dires d'Aryana. Puis, quand le bonhomme partit -certainement pour retourner dans l'asile auquel il avait échappé- elle nous défia de désamorcer ce qu'elle désigna comme une bombe.
Un paquet multicore dans ce type d'événements... Elle n'avait pas tout à fait tort.
"C'est peut-être juste un cadeau... Etant donné que tu as tellement d'admirateurs, ça ne surprendrait personne."
Oups... C'était sorti tout seul. Je lui pris le paquet des mains, elle voulait savoir qui avait le plus de cou*****rage, d'accord. Je posai le paquet au sol, et m'accroupis devant lui.
"Ceux qui ne veulent pas être là quand j'ouvrirai ce paquet, feraient mieux de se tirer maintenant."
Je dévisageai chacune des personnes présentes, mais aucune d'elle n'esquissa le moindre mouvement. J'inspirai profondément, priant de tout mon coeur que ce ne soit pas une bombe. Mes doigts prirent délicatement en main le ruban jaune vif, et tirèrent pour désamorcer le noeud. Jusque là, tout allait bien. Je saisis un coin du paquet pour défaire l'emballage, le papier multicolore retomba inerte sur le sol. Lorsque j'ouvris enfin la boite en carton, et y jetai un coup d'oeil, je ne vis qu'une espèce de... télécommande. Je relevai les yeux vers le shérif qui s'était avancé pour voir lui aussi ce qui se trouvait dans le paquet.
"Vous avez déjà vu une chose pareille ? Enfin, pas une télécommande, mais dans ce contexte plutôt ?" lui demandai-je.
Devant sa confusion à lui aussi, je plongeai ma main dans la boîte en carton afin d'en extirper l'objet. Ce n'était pas une télécommande standard, elle n'avait aucun des boutons que nous connaissions tous. Des boutons colorés, les mêmes couleurs que celles du papier d'ailleurs...
"Il a dit qu'il nous avait observé et qu'on "y arriverait" c'est bien ça ?" demandai-je encore en observant chacune des personnes présentes.
Personne n'avait la solution a priori... Fallait-il appuyer sur les boutons ? J'étais visiblement le seul à prendre la chose à peu près sérieusement, les théories allaient bon train. Lorsque Pascal voulut s'emparer de l'objet, j'eus un mouvement instinctif de recul, et par mégarde appuya sur l'un des boutons. Je relevai les yeux horrifiés vers lui, puis basculai vers la déesse, puis l'autre jeune femme. Quelques secondes passèrent où chacun retint son souffle, mais rien ne semblait se passer...
Ou peut-être que...
.
Sinmora
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Daisy Ridley
« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
Je regrettais de m'être emportée avec ce jeune garçon. Je devais être un tout petit peu trop à cran en ce moment. Ce qui importait à l'heure actuelle, c'était de retrouver le chemin du tatami et peut-être de passer chez Robyn pour voir si elle s'était calmée elle aussi. En me dirigeant vers le dit endroit, j'y avais croisée la déesse Aphrodite et ma tête s'était automatiquement secouée de gauche à droite. C'était quelqu'un qui me détestait et je ne savais même pas pourquoi. Faut dire que je ne la portais pas réellement dans mon coeur. Elle s'était montrée faible quand on s'était retrouvé ensemble à Meter, préférant laisser, comme tous les autres dieux, les mortels face au danger au lieu d'agir en tant que guerriers.
D'autres personnes nous avaient rejointes, puis se fut au tour d'un énergumène qui s'était approché avec une boite en main. Il l'avait mise dans les mains de la déesse de l'Amour et il avait pris la fuite comme un voleur. Pendant un instant j'avais hésité, observant Pascal pour voir ce qu'il comptait faire. Mais comme il était bien trop obnubilé par la déesse de l'Amour, il n'avait sans doute pas les idées en place. Du coup, j'avais fait la chose la plus logique qui soit et je m'étais mise à la poursuite du type qui nous avait déposé la boite. Si il avait fuit, c'était qu'il y avait un soucis. Et comme la déesse avait parlée d'une bombe ou autre et que j'avais déjà entendu cela dans un film que Robyn m'avait fait voir, du coup j'avais jugé que la meilleure des attitudes à adopter était de se mettre à la poursuite du mec.
Ce qu'on pouvait penser simple, c'est à dire de courser quelqu'un quand on était capable de courir vite, pouvait s'avérer beaucoup plus compliqué dans une kermesse. Il y avait d'abord les femmes avec leurs landeaux et les gamins qui courraient de partout. On pouvait aussi rencontrer une allée remplie de monde. Quand les gens voyaient quelqu'un courir, ils avaient tendance à buger et à ne pas comprendre ce qui se passait, au lieu de se pousser pour laisser passer les forces de l'ordre. Je ne portais pas de tenue et le fait que je courais avec un bâton devait les perturber. Quand à l'homme, il avait pris un peu d'avance, mais il courait bien moins vite.
Sur le chemin j'avais failli percuter une jeune femme au visage pâle et qui s'était stoppée net elle aussi, les mains écartées. J'avais eu un mouvement de recul avant de voir qu'un homme l'avait rejointe et qu'il avait lui aussi les bras écartés. Désormais ils étaient une petite dizaine à s'aglutiner autour de moi et à me mimer quelque chose que je ne comprenais pas. J'étais passé sur le côté pour pouvoir me sortir de cette situation, ne comprenant vraiment pas ce qu'ils tentaient de faire. Avant de poursuivre l'homme, j'avais une nouvelle fois regardé en arrière et ils étaient en train de marcher vers moi d'un pas lent et en battant des bras. Ces gens étaient cinglés ! Sans plus attendre, je m'étais remise à la poursuite du type et arrivé à quelques pas de lui, j'avais pris mon élan avant de lui sauter dessus pour le faire tomber au sol.
Mon bâton était venu se loger sous son cou et je le maintenais fermement de mes deux mains, tandis que le visage du gros monsieur était plaqué contre le sol, la bouche à moitié ouverte. Il devait être surprise de s'être fait si rapidement rattrapé et plaqué au sol. Comme quoi ça valait la peine de s'entrainer toute sa vie à courir vite et à échapper à des loups géants, même si ce type n'avait rien du tout d'un loup géant. C'était plus un gros bonhomme qui semblait effrayé et qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Mais après tout c'était lui qui avait provoqué cela. Je le maintenais toujours à terre pour lui adresser la parole.
« Pitié, ne me faites pas de mal ! » avait-il dit pensant que sa dernière heure était arrivée. C'était pas plus mal qu'il songeait à cela, car ça le ferait parler plus facilement.
« C'est quoi cette boite ? Il y a quoi dedans ? »
« C'est... c'est... c'est notre seule chance. » bégaya t'il, tandis que j’amenais la bâton un peu plus vers moi pour lui faire relever tout doucement la tête.
« Une chance pour quoi ? »
« Pour... pour... pour être sauvé. »
Pascal m'avait prévenu quand il m'avait prise dans sa police, que certaines personnes n'étaient pas totalement clair dans leur tête. Lui faisait partit de ces gens là.
« Je vous conduit au poste. » décidais-je en retirant mon bâton et en le faisant se lever.
« Non, non... ça ne devait pas se passer comme ça. En plus j'ai des problèmes de dos et je ne peux pas avoir les bras en arrière pour les menottes. »
Je rêvais ou il avait pris un air larmoyant pour me dire cela ?
« C'est quoi ton nom ? » lui demandais-je.
« Je suis le messager, c'est tout. J'ai pas d'importance, c'est vous qui en avez. »
Je l'avais observée quelques instants maintenant qu'il était debout et face à moi, et que je le tenais par le bras pour l'empêcher de fuir. Ce qu'il venait de dire me faisait me poser une foule de questions, mais je savais qu'il tentait peut-être simplement de me perturber. Je n'allais pas tomber dans le panneau.
« D'accord. » murmurais-je. « Alors c'est quoi mon nom si je suis si importante ? »
A cette réplique, il n'avait pas su quoi répondre. Comme quoi il ne me connaissait pas et ce qu'il disait perdait tout son sens.
« Je... Je ne sais pas monsieur... madame. » venait-il de me répondre en me regardant de bas en haut comme si il vérifiait quelque chose. Je lui avais serré un peu plus le bras et il avait émis un petit aïe.
« On y va. » ordonnais-je en rejoignant le groupe avec mon prisonnier. C'était là bas que se trouvait Pascal, il saurait quoi faire. Une fois à proximité d'eux, j'avais vue le shérif tenter de prendre un boitier comme ceux qu'utilisaient Robyn pour changer de film à la télévision. L'autre homme avait appuyé sur un bouton et je m'attendais à tout, même si en réalité rien du tout s'était passé. Pendant que j'observais la scène, le prisonnier gesticulait à côté de moi. J'avais regardée ce qu'il faisait et il était en train de faire des signes aux gens bizarres que j'avais croisé et qui passaient leur temps à écarter leurs bras. Ils étaient venu jusqu'à nous et ils avaient recommencés leur cirque.
« Allez vous en. » leur ordonnais-je tandis qu'un d'entre eux s'était mis face à moi et avait pris une mine toute triste. Ils avaient quoi à tous jouer la carte des sentiments aujourd'hui ?
« Ca suffit ! »
Mais il ne m'écoutait pas et il avait sortit une fleur de sous sa veste. Il me l'avait tendue avec un petit air amoureux sur le visage. La seule chose que je voulais, c'était de me débarrasser de lui.
« Si je la prend vous partez ? » demandais-je au type qui venait de me répondre par un hochement de tête et un grand sourire. J'avais du coup lâché le bras de mon prisonnier avant de prendre la fleur. Le type avait émis un grand sourire et il m'avait fait un au revoir de la main. A peine j'avais eu le temps de soupirer que je venais de me rendre compte que le prisonnier s'était une nouvelle fois fait la belle. J'étais à deux doigts de me lancer à sa poursuite pour la seconde fois, quand je l'avais vu faire un drôle de signe de la main devant son visage. C'était de dos, du coup je ne voyais pas trop bien. Il avait ensuite appuyé sur quelque chose qu'il tenait dans les mains et il avait disparu.
« Vous pouvez le rattraper ? »
Je m'étais tournée vers Aphrodite pour lui demander de prendre le relai, mais elle s'était contentée de me regarder de haut. Puis elle avait portée son attention sur ce que Christopher tenait dans les mains. Du boitier était sortit un petit bout de papier cartonné où plusieurs mots en couleurs venaient d'apparaître. Je m'étais approchée pour mieux voir et on pouvait y lire :
Oserez-vous devenir les Secouristes des Emotions en voie de Perdition ?
Qu'est ce que ça voulait dire ? Mon regard s'était porté sur les autres membres du groupe pour voir si l'un d'entre eux comprenait ce qui était écrit.
❝ Au début c'était qu'un groupe d'Andouilles qu'avaient la Banane, y a eu la guerre des Oréos, mais Robynet n'en a fait qu'une Bouchée, puis ça a était le début de la fin des Haricots, c'est partit en Cacahuète et ça a finit en Salade composée. ❞
Tu étais monté sur le ring aux côtés du shérif, bien qu'il fasse une tête de plus que toi tu te sentais capable de le battre. Tu rattrapas au vol les protections que ton ainé te jeta en souriant. Et c'est en grimaçant que tu les enfilas, pour toi, porter ce genre de trucs c'était pour les petits joueurs, mais bon aujourd'hui tu combattais juste pour montrer de quoi tu étais capable, pas pour faire un massacre. Ceci dit c'était dommage, les massacres c'était carrément ton truc. Le shérif sourit à nouveau, décidément en ce moment les gens étaient heureux, d'abord Monsieur Dyson, maintenant lui. Qu'est ce qui leur arrivait ? C'était le printemps, la saison des amours, tout ça tout ça ? Ou peut être qu'ils avaient juste des raisons d'être heureux ? Quoi qu'il en soit, le bonheur du policier ne t'affectait pas plus que ça. Un sourire malicieux étira doucement tes lèvres, exactement le même que celui que tu servais aux personnes que tu allais tuer. Heureusement pour ton adversaire, ton but n'était pas de le tuer.
"S'il-te plait, Pascal suffit. Y'a pas de différences sur un ring."
Tu eus un petit rire nerveux avant de déclarer d'un air désinvolte:
-T'inquiète, c'est pas par respect, c'est juste parce que j'aime le mot Shérif. Ca fait Western et j'aime les Western, t'sais avec la ptite musique avant les combat là ! Eumh... Tin...tin..tin..tinlinlin. Piouw ! Piouw !
Le combat débuta quand un son de cloche s'éleva dans les airs, instinctivement tu te rapprochas du shérif, pas parce que c'était malin, juste parce que c'était nécessaire pour attaquer. C'est donc ce que tu fis, tes coups étaient nets et directs, pendant un combat on n'encombrait pas ses gestes avec des fioritures comme une danseuse l'aurait fait. On se contente de frapper. Ta rapidité était ton point fort pour le moment, tu attaquais et attaquais encore sans retenue, exactement comme si tu voulais tuer ton adversaire, tu essayais de frapper où ça fait mal, mais ne réussissais pas toujours. Ton ainé avait de l'expérience et savait donc éviter les coups, en même temps dans le milieu où il travaillait, il valait mieux savoir se battre si tu voulais pas finir en rillettes. Une minute d'inattention et BIM, Pascal le shérif prenait l'avantage. Tu plissas le nez à la manière d'un animal contrarié et fus forcée de reculer devant les attaques du policier. Ce dernier fit pleuvoir sur toi une pluie de coups et pour ton plus grand malheur, il savait où frapper. Il perdit l'avantage, le reprenant des fois, en fait c'était comme si vous vous lanciez une balle, un coup tu avais l'avantage, un coup il l'avait. Le combat qui était plutôt monotone au début devenait une lute sans merci où tu usais de toutes les techniques que tu avais apprises. Il te vint d'ailleurs à l'esprit qu'en combat à l'épée tu n'aurais fait qu'une bouchée du shérif... Peut être que pour le battre il fallait justement que tu sois aussi fourbe que la pirate que tu étais ? C'était une très bonne idée, même si tu t'étais promis avant que le combat débute de jouer franc jeu. Eh bien tu reporterais ces résolutions à plus tard. Tu tentas de te protéger d'un crochet qui venait de la droite mais qui finalement se transforma en un poing dans le creux de l'estomac. Heureusement pour les chaussures de Pascal que tu n'avais pas trop mangé... Ceci dit, ce coup était la distraction parfaite ! Ton visage se tordit comme si tu avais vraiment mal, tu baissas la tête vers le sol en te tenant le ventre, ne permettant pas au shérif de voir la lueur malicieuse qui brillait au fond de ton regard bleu turquoise. Le coup porté n'était pas franchement douloureux, en fait il aurait put l'être pour quelqu'un d'autre que toi, quelqu'un qui n'avait jamais connu la véritable douleur. Ce n'était pas ton cas, tu avais déjà senti le sang s'écouler d'une plaie faite à l'épée, un sabre c'était déjà logé dans ton épaule, tu avais eu des os cassés. Et puis quand tu étais jeune, tu avais l'habitude des combats de rue, l'habitude des coups qui font mal. Comme tu l'avais prédit et comme tu l'aurais fait à sa place, ton ainé s'approcha de toi pour attaquer, au dernier moment, tu donnas un coup si fort et inattendu au jeune homme qu'il tituba un instant, en effet, ton poing était venu se loger dans le bas de son ventre à une vitesse fulgurante. Tu relevas la tête en souriant malicieusement. Bein ouais, fallait s'attendre à des coups pareils quand on acceptait un combat contre un pirate. La lutte continua, les coups étaient plus rapides, plus précis et surtout plus puissants, tu ne pus t'empêcher de sourire de plus bel, satisfaite. Un coup donné se retourna contre toi, en effet, tu finis au sol sur le ring. Tout en prenant une grande respiration, tu te relevas et serras les dents. Tes tatouages virèrent au rouge colère, plus déterminée que durant tout le combat, tu envoyas un coup de poing dans le casque de ton ainé, coup de poing qui aurait normalement dû lui péter le nez. C'était tant mieux pour lui puisque ça avait raté. De l'air frais caressa soudainement ta joue, un peu délivrée de l'emprise du casque rouge, tu avais l'impression de revivre. Je vous jure, quelle invention de tapette ! Le coup du shérif avait littéralement dégommé la protection, détachant au passage mes cheveux. Le combat était terminé. Pas que ça m'aurait dérangé de me battre plus longtemps mais Pierre-Henry s'était échappé ! Les gens applaudissaient, tu n'avais pas vraiment l'habitude de ça mais c'était plutôt agréable, après avoir enlevé tes protections tu levas en l'air un point triomphant. Il y avait eu égalité, tant pis c'était quand même une victoire pour toi, quelque chose que personne n'avait fait, enfin aujourd'hui en tout cas.
-Très beau match Lily, et excellent jeu de jambes, où est-ce que tu as appris à t'ancrer comme ça ? te demanda Pascal avec un sourire.
-Je suis Capitaine, c'est pour ça que mon jeu de jambes est excellent, sourire satisfait, disons que j'ai eu d'excellents professeurs... bien sûr que tu pensais à Crochet et Bekah en disant cela, mais bon, pas besoin de le préciser.
Tandis que le shérif se déshabillait sur le ring -quel sale strip-teaseur, j'vous jure-, tu partis en quête de Pierre-Henry. Que tu repéras bien vite de par sa couleur jaune, et où était il installé d'après vous ? Eh bien sur le crâne de Robyn ! Mais si tu sais, ta grande amie ! Heureusement, la fille à qui tu avais piqué la bouteille d'eau te sauva de la confrontation avec ton ancienne pâtissière, en effet, ton ainée s'empara du batracien. Dès que Robyn fut partie faire tu-ne-savais-trop-quoi, tu t'emparas de l'animal en précisant:
-Ça c'est à moi.
Tu allais t'éloigner quand la jeune blonde te félicita pour le combat avec Pascal qui était apparemment son petit ami. Tu souris, acceptant le compliment avec joie. Ce n'était pas dans tes habitudes de faire ça pourtant, habituellement tu aurais fait preuve de narcissisme. Décidément, tu étais une autre personne ce jour-là... Tu fis quelques pas avant de t'arrêter à nouveau, finalement ce serait marrant de croiser Robyn, qui sait, un nouveau combat pourrait avoir lieu ! Tu caressas tranquillement la tête de Pierre-Henry tandis qu'un gros bonhomme offrait un cadeau à la fille blonde, curieuse de savoir de quoi il retournait, tu t'approchas un peu.
-En fait, c'est pour vous tous.
La façon que le monsieur avait de t'observer avec insistance te déstabilisa mais malgré ça, tu ne perdis pas ta bonne humeur, c'est donc en sautillant que tu t'approchas du présent.
-Oui, je vous ai bien observés. Vous pouvez y arriver.
-C'est ça Baloo, donne nous ce paquet et va donc jouer plus loin, ordonnais-je en me plaçant face au rouquin.
Les autres membres concernés par le cadeau te regardèrent comme si tu avais insulté leur mère, ce à quoi tu répondis par un "Bein quoi ?" provocant. Après avoir confié le présent à la blondinette, Monsieur J'aime-la-bouffe s'enfuit en courant. Alors que tu allais tirer sur le ruban pour enfin savoir de quoi il retournait, belle-blonde confia le paquet à Pascal et un autre gars. D'après elle, il renfermait une bombe... Mais en fait pas du tout, c'était juste une espèce de télécommande louche. Le gars qui avait déballé ça avait tellement fait de manière que tu étais déçue de voir le résultat. Tu haussas doucement les sourcils, et dire que ç'aurait put être tellement excitant. Vous auriez put trouver un bébé dragon ou bien une porte spatio-temporelle ! Mais non, ce n'était qu'une pauvre télécommande, est ce que ça voulait dire que vous deviez chercher la télé qui allait avec ? Le gars -ça va décidément être son surnom-, appuya sur un bouton sans faire exprès, si il vous transformait en souris, tu jurais que tu lui arracherais la jugulaire avec les dents. Heureusement rien ne se passa. Nouveau haussement de sourcils de ta part. Que de fausses joies. Une jeune fille qui avait pris Gros-Monsieur en chasse revint sans le cadavre du rouquin, sûrement eut-il était trop lourd pour être transporté ? Tu grimaças à la pensée du gros bonhomme baignant dans une marre faite de sueur et de sang made in Boeuf-Humain. Yerk ! Une petite carte s'échappa de la télécommande, chassant la pensée désagréable de ton esprit.
Oserez-vous devenir les Secouristes des Emotions en voie de Perdition ?
Le nom claquait donc tu acceptas tout de suite la mission quelle quelle soit, en plus ça avait l'air dangereux. Tes yeux brillèrent et alors que tout le monde était occupé à observer la carte de visite, tu t'emparas malicieusement de la télécommande. Le gars voulu la reprendre mais tu lui donnas une claque sur le front histoire qu'il capitule. Non mais ! C'est quoi ces manières ? Tu défias tes camarades secouristes du regard, ils croyaient que tu n'appuierais pas ? Eh bien ils ne te connaissaient pas ! Pierre-Henry dans une main et la télécommande dans l'autre, tu tripotas tous les boutons en plissant le regard, attendant qu'il se passe quelque chose. Rien. En haussant une nouvelle fois les sourcils, tu jetas la télécommande dans les mains du gars auquel tu l'avais prise.
-C'est bidon votre truc, il ne se passe r...
Le sol trembla sous tes pieds, ou alors tes pieds tremblèrent sur le sol ? Quoi qu'il en soit, tout autour de toi grossit, tout sauf "les secouristes". Tu roulas instinctivement sur le côté en atterrissant sur le sol dur de la place, si il y avait eu de l'herbe tu te serais sûrement perdue dedans... Ton premier réflex fut alors de chercher Pierre-Henry, il devait être devenu minuscule ! Le gars qui tenait la télécommande lu quelque chose à voix haute -bien qu'au début tu croyais qu'il était en train de t'insulter-:
-Le rétrécissement ne fonctionne pas sur les animaux, bande d'idiots !
Presque au même moment, tu remarquas qu'une ombre gigantesque se découpait sur le sol pavé, l'ombre de Pierre-Henry ! Tu fis doucement volte-face, te retrouvant nez-à-nez avec un crapaud géant...
-Sa mère la bandoulière...
Tu faillis te faire attraper par la langue collante de l'animal, heureusement, tu te décalas à temps, évitant de justesse un tête à tête avec l'estomac du batracien.
-Tu te fous d'ma gueule ?!! Est c'que tu viens d'essayer de me bouffer sale enflure ? T'as qu'à bouffer Robyn si tu veux manger quelqu'un !
Bien que tu es dit ça sur le ton de la plaisanterie, Pierre-Henry essaya de te manger à nouveau, était ce comme ça qu'il montrait son amour ? Enfin bref, étant donné que tu esquivais une nouvelle fois l'attaque, la langue de ton nouvel animal de compagnie arracha -par un amusant coup du hasard- Robyn au sol. La princesse des sucreries se retrouva donc suspendu au dessus des pavés, la tête en bas. Tu espérais un peu que Pierre-Henry la gobe afin de ne pas avoir à subir sa colère, mais tu savais que tu devais l'aider. Enfin plutôt, quelqu'un te rappela que tu devais l'aider...
-Calme le !
Tu savais pas vraiment qui avait crié ça, mais quoi qu'il en soit tu ripostas:
-T'as cru que je savais parler le crapaud ?
-C'est toi qui nous as foutus dans cette merde !
-Alors c'est partit pour un ptit tour de rodéo !
Tu courus vers Pierre-Henry, pris appuie sur un caillou posé-là et bondis sur l'animal, t'accrochant tant bien que mal à son flanc, pour le moment il restait immobile... Tu eus juste le temps de t'installer sur le dos du batracien avant qu'il ne fasse un bond. Sa peau commençait à redevenir sèche, ce qui te permit de t'y accrocher. Tu ne tiendrais pas longtemps comme ça ! En même temps que tu chevauchais le crapaud fougueux avec une badassitude digne des plus grands -combo veste en cuir + lunettes de soleil + posture de star-, tu gueulas des informations à qui voulait bien les entendre:
-Je vous présente Pierre-Henry, si vous lui faites du mal je vous arrache la langue. Vu ?!!
C'était incroyable que tu ne sois pas encore tombée. A cette pensée, Pierre-Henry bondit plus haut, t'éjectant de son dos mais s'immobilisant ensuite, il fallait en profiter ! Tu rejoins les autres en criant si fort que tes cordes vocales en souffrirent:
-Si quelqu'un a un plan, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais !
Tu n'avais plus de plans, bizarrement, quand c'était pour sauver la vie de Robyn, ça venait moins facilement...