« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Une seule question, une seule et unique question, dont la réponse pouvait tout changer. Si je disais non, cela pouvait briser tout espoir, si je disais oui, cela pouvait le ranimer. Mais, rien n'était moins sure concernant le résultat finale. Alors que faire ? Et puis, je réfléchit tout au fond de moi, sur la réponse à donner. Je savais, que je n'abandonnerait pas. Parce que Xibalba, ne pourrait jamais me briser. Il n'était pas celui qui avait provoqué la guerre des dieux, où j'avais perdu quatre de mes filles. Il, n'était pas Silena, la première de mes filles, et la dernière en vie, m'implorant de mettre fin, à ses jours pour rejoindre ses sœurs. Il, n'était pas Hadès, qui avait enfermé Apollon, dans une boucle temporelle, pendant vingt et une longues années, durant lesquelles je m'étais retrouvé toute seule. Il, n'était pas Famine, qui avait voulut me priver définitivement, de ma moitié d'âme. Il, n'était pas non plus, ce petit roi d'Egéon, me traitant de monstre, et m'accusant d'actes que je n'avais pas commis. Il, n'était pas Poséidon, ce frère que j'avais autrefois aimé, comme la petite sœur, que j'avais toujours été, révélant son vrai visage, qui n'avait rien de celui que j'avais admiré.....Et il n'était pas le Dragon. Qui m'avait privé à tout jamais, d'une nièce que je chérissais. Alors, si toutes mes épreuves, ne m'ont pas brisés, si elles m'ont rendu plus forte, si elles ont façonnés, celles que je suis aujourd'hui....Ce n'est certainement, pas lui qui y arrivera. Alors, voilà je l'avais ma réponse :
- On, va s'en sortir Jez, parce qu'on va tout faire pour, il n'est pas question, de le laisser nous manipuler plus longtemps. Nous, n'avons pas de pouvoirs, mais nous avons une force qu'il n'aura jamais : l'unité. Nous devons, resté soudé, tous, même si l'on ne se connaît pas. Car, ce n'est que comme ça, que nous arriverons à faire quelque chose.
Je plantais, mon regard brûlant de détermination, dans le sien. J'étais une guerrière, je me battrais jusqu'au bout, pour ce en quoi je crois. Qu'importe les obstacles sur mon chemin, je les surmonterais un par un. Parce que, c'est ce que j'avais toujours fait. Mes idéaux, me guidaient. Je croyais, en l'égalité, en l'unité, en la bonté. Tellement, de choses que la plupart de mes frères et sœurs ignorent. J'étais l'empathe, celle qui comprends les émotions des autres. Celle, qui cherche avant tout à rassurer. J'étais né, pour protéger, pour aimer. Chaque personne, qui avait droit à mon affection, pouvait être certaine que je me battrais bec et ongle pour la protéger.
Le reste, sembla s’enchaîner bien trop vite à mon goût, à peine éjecté du taureau, que Maria disparut, avant de revenir accompagné, du fameux Manolo, qui se chargea de nous apaiser le taureau. Je restais en retrait un léger sourire sur les lèvres. Morte ou non, cette créature avait aussi droit à de la bienveillance, elle n'était qu'une marionnette entre les main de l'ex de Jezabel. Une de plus, ne pus-je m'empêcher de songer amèrement. Doucement, la musique se finit, tandis-que l'animal disparut. Je fermais les yeux quelques instants, lui rendant hommage, comme je le faisais pour toute créature, ou bien tout animal que je chassais. Il, méritait le repos.
Bien évidemment, cela ne plu pas au Judah au rabais, qui apparût juste devant nous, avant de prendre possession du corps de Pitch.....Et le temps s'arrêta subitement pour moi. Je, n'écoutais pas ce que disait Jezabel, je n'écoutais pas ce que racontait Xibalba. Mes oreilles bourdonnaient, tandis-qu'une rage sourde, faisait trembler tout mon être. Apollon, s'il avait été là, n'aurait rien pu faire pour me retenir. J'avais définitivement, atteint le point de non retour. Apparemment, il ne savait définitivement, pas, dans quoi, il mettait les pieds....Et j'allais me faire une joie de le lui faire comprendre. Faisant apparaître mon arc, je n'eus malheureusement, pas le temps, de faire partir, ma flèche, je me pris un coup dans le ventre, avant de finir parterre. Serrant, les dents, lorsqu'il écrasa mes doigts. Attends, Artémis, soit patiente, attends de récupérer l'entière possession, de tes pouvoirs, tu pourras te régénérer à ce moment là. Me relevant, donnant l'illusion, qu'il ne m'avait donné qu'une Pichenette, je me tournais vers Jezabel, je pouvais le sentir. Ce regain d'énergie. Il, n'était pas suffisant, pour montrer qui j'étais réellement, mais il était suffisant, pour faire une chose : sauver l'homme que j'aimais.
Il, suffit d'un simple, regard, tandis-que je me téléportais derrière le corps de Pitch, qui attaquait les autres, je serrais les dents, en les voyant riposter. Et posait, une main, sur sa tempe droite, avant, de me déplacer rapidement, devant lui et d'en poser une autre sur la gauche. Il, était temps pour moi, de chercher le véritable propriétaire de ce corps. D'une traite je pénétrais son esprit. Il, n'y avait aucune douceur, car, c'était le parasite, que je trouvais en premier. Un léger sourire en coin, s'afficha sur mon visage, tandis-que je l'isolais. Je devais être rapide, je ne pourrais pas le retenir très longtemps. Alors, cette fois-ci doucement, je me mit à la recherche de Pitch. Et je finit par le trouver, les chose sérieuses commençaient maintenant :
Pitch...
Pas de réponses, je devais insister, il fallait que nos esprits entre en contacte, sinon j'aurais fait tout ça pour rien : Pitch ! Insistais-je
Et finalement, je pu sentir cette présence familière, et mon cœur s’accéléra, tandis qu'un immense soulagement, s’emparait soudainement de moi. J'en aurais presque pleuré, si je n'avais pas une tâche à accomplir : Tu es plus fort que lui Pitch ! Je sais que tu vas le faire !
Et doucement, je lui fit partager des images, des moments qui n'appartenaient qu'à nous. Notre première rencontre, la fois où j'étais arrivé juste à temps pour les stopper avec Apollon, leur faisant très clairement comprendre mon mécontentement. Les premiers baisers, les premières étreintes, où mal à l'aise, je ne pouvais m'empêcher de me crisper, et puis peu à peu, lorsque j'avais appris à me laisser faire. Cette fois là, lorsque je lui avais fait partagé une partie de mon passé, la création de Séléné, et tout ce qu'il c'était passé après. Mais, il n'y avait pas que ça. Je lui fit, également partager mon point de vu sur notre relation. La longue période de dénie, après ma conversation avec la gardienne. Ma documentation, sur sa vrai nature. Ma crainte, de le voir disparaître, moi qui refusais de souffrir, et de m'attacher. Et puis Téménos, lorsque j'avais cru que j'allais définitivement, perdre Apollon, et lorsque j'hurlais si lui aussi ils allaient me l'enlever. Je n'avais pas encore réalisé, que j'avais totalement cessé le dénie. Je venais de clairement, clamer que je l'aimais. Et puis, cette fois au manoir Blackstorm, lorsque n'en pouvant plu des disputes d'Aphrodite et Hippolyte, je m'étais réfugié, dans ma chambre, j'avais mit mon portable à mon oreille, et c'était lui que j'avais appelé. Bien, sur il ne pouvait pas me répondre, trop occupé à combattre Yen Sid. Mais, je voulais, qu'il sache, qu'il voit que même si je ne le montrais pas forcément je l'aimais.
Tu as fait tellement, d'efforts pour montrer que tu avais changé, ne le laisse pas tout gâcher Pitch, n'oublie pas ce que je t'ai dit, la toute première fois que l'on s'est rencontré : tu n'es pas si mauvais...Et je crois en toi
Ces quatre mots, je le savais, dit à la bonne personne, pouvait soulever des montagnes. Pitch, était un gardien lui aussi : il était celui de la peur, et je croyais en lui. Petit cadeau parasite
Cette fois-ci c'était à Xibalba que je m'adressais, entre mes doigts, une flèche argentée venait d'apparaître et de ma main valide, je la lui enfonçais dans le ventre.
Merci Hephaïstos fut ma dernière pensée tandis-que je me retirais totalement, de l'esprit de Pitch. Mais alors que je venais de le faire, Jezabel, se saisit d'un poignard et se l'enfonça dans le ventre. Mes yeux s'agrandirent d'horreur devant ce spectacle, tandis-qu'elle tombait telle une poupée désarticulée sur le sol. Mais quelque chose, s’empara soudainement de moi, c'était autre chose que de la fureur, ça déferlait dans mes veines, dans mon corps, et c'est avec un hoquet, me pliant en deux, et tremblante que j'attendis que ça passe. Combien de temps exactement ? Je n'en savais rien, ça m'avait parût bien plus long, que la durée réelle. Et en me relevant, je su exactement, ce qui venait de se passer. J'observais, avec une moue appréciative, mes doigts, abîmés, redevenir comme neuf. Et relevant, le regard en direction de Pitch, à nouveau mon poue s’accéléra : ça avait marché, le goudron quittait son corps, il tentait de résister, mais il n'y arrivait pas, il avait de la chance, en général, les flèches détruisent totalement le parasite, mais je n'avais pas encore toute ma puissance, à ce moment là.
Le corps de Xibalba totalement reformé, je me jetais sur lui, avec un cri de rage venant tout droit du cœur, et lui donnait le coup de poing qui me démangeait tellement, depuis tout à l'heure. Il tituba sonné, tandis-que je croisais mes bras sur ma poitrine :
- Quoi ? C'est tout ? C'est franchement décevant, je n'ai même pas utilisé toute ma puissance, vraiment, c'est un tout petit pourcentage de ma véritable force
Je n'étais pas arrogante d'ordinaire, mais je voulais lui donner une bonne leçon, et la lueur de colère, qui animait mes prunelles à l'heure actuel, voulait tout dire :
- Je pourrais te briser dis-je, je pourrais forcer ton esprit, et te réduire à l'état de loque, il est très facile, pour quelqu'un comme moi de le faire sur quelqu'un comme toi. Mais tu as de la chance, je n'en ai nullement l'intention. En revanche....
Je me téléportais immédiatement derrière lui, décochant une première flèche, qui vint se planter dans son épaule, tandis-que la seconde se plantait directement dans la jambe.
- Ça fait mal hein ? Quand elles ne servent pas d'armes anti possession, mais flèches purificatrices, font très, très mal. Tu as voulu jouer au plus malin, le problème, c'est que tu n'as clairement, pas prit le temps, de te documenter sur qui j'étais réellement. On me donne de nombreux noms. Les Egyptiens m’appelaient Isis, les Romains Diane, mais les Grecques eux, utilisaient mon vrai nom : Artémis, déesse de la chasse et de la lune. Je pourrais continuer à m'acharner sur toi, ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Tu as largement dépassé les limites de ma bienveillance, le problème voit-tu c'est qu'en croyant réussir à me briser, tu n'as fait qu'attiser un feu, celui de ma rage. Tu n'es rien de plus qu'une fourmis, pour les gens de mon espèce. Une minuscule fourmis, qu'il serait extrêmement, aisé d'écraser. Je pourrais poser mes mains, sur ta nuque, et la serrer, jusqu'à te ce que t'étouffe dans ton propre goudron, mais à nouveau je ne le ferais pas. Tuer, contrairement à toi : est contraire à mes principes. Tu es un être abjecte Xibalba, je le répète, une pourriture de la pire espèce. Je crois que tu pourrais largement, faire concurrence avec mes deux frères : Zeus et Poséidon à ce niveau là. Tu mérite mille et une torture, te tuer serait une punition bien trop douce. Mais rien ne m'empêche en revanche de faire ça rétorquais-je en le poussant droit contre le mur, comme il l'avait fait pour moi.
Arrivé à sa hauteur je posais le talon de ma botte sur sa gorge, je n'allais rien lui faire, mais j'espérais qu'il avait comprit le message : ne t'attaque plus jamais à l'homme que j'aime :
- Je peux la soigner dit-il il n'y a que moi qui puisse lui retirer la médaille.
Je pinçais mes lèvres ne laissant apparaître qu'un mince trait, sans aucune douceur je lui saisis le bras et le jetais presque en direction du corps inanimé de Jezabel :
- Je te préviens, au moindre coup fourré, c'est entre les deux yeux, que la flèche arriveras
Je me tenais, légèrement en retrait, l'observant, s'occuper de Jezabel, analysant ses moindres faits, et gestes, pour finalement lui arracher la médaille et de se...Volatiliser. Évidemment, lâche un jour, lâche toujours. J'avais d'autres préoccupations, bien plus importante, que de lui courir après. Il, fallait trouver un moyen de partir d'ici et vite.
made by pandora.
Artémis : 65% elle aura douillé la pauvre Taux de colère : C'est bon là elle est zen
La douleur, la colère, tout ça se mélangeais en moi. Ce sentiment d'impuissance que je détestais tellement ressentir. J'étais là impuissante, voyant Diane souffrir, Pitch se faire blesser par Amelia. Je vis trop tard Jezabel se planter un poignard dans le ventre. Je ne sais pas ce qui me pris alors voyant Diane massacrer l'autre megalo. Je sentis ma propre fureur exploser, mais je me contrôlais, Diane avait été attaqué personnellement, je respectait assez les gens pour ne pas entrer dans ce combat que la blonde dominait. Elle aurait été en difficulté, je n'aurai pas hésité. Alors je gardais ça pour moi. Je m'agenouillais près de Jezabel. Je lui ramenais ses cheveux pour dégager son visage, je déposais doucement sa tête sur mes jambes. J'étais totalement fermée à ce qui se passé autour de moi. Je marmonnais en japonnais. L'autre vint vers nous je le fusillais du regard, si Diane n'était pas l'instigatrice de tout ça je ne me serai pas contenu de m'exprimer. Je serrais les dents, je me contentais de le fusiller du regard et de continuer à veiller sur le corps de Jezabel. Puis elle fut sois disant sauvée. mais elle demeurée inconsciente. J'avais deux options pour la réveiller, la baffer violemment ou lui faire sentir un truc qui réveillerai un mort. La baffer avec ce qu'elle venait de faire pour nous sauver me semblait légèrement abusé, j'optais pour la seconde option. Mais je ne voulais pas bouger. Alors je disais. ❝ Monsieur Jones, filez moi une de vos chaussette. ❞ Il ne semblait pas comprendre ce que je voulais faire mais il le fit. Lors de mon entretien d'embauche, j'avais entendu sa compagne lui dire de faire gaffes à ses chaussettes que vu l'odeur ça pouvait être classé en arme chimique. Je murmurai alors l'avanceant du nez de Jezabel. ❝ Je suis vraiment navrée, j'ai rien de mieux sous la main. Il faut qu'on dégage d'ici au plus vite... ❞ Elle sembla réagir à ce traitement peu orthodoxe...
J'étais au sol, le souffle haletant, nageant dans un brouillard de douleur qui était semblable à une brûlure. Comme si mon corps tout entier était trempé dans de l'acide, qui se serait engouffré par ma bouche pour ronger mes poumons et tout ce qui se trouve sous ma peau. Ironique, que je me retrouve une nouvelle fois à terre. Sauf que cette fois, je n'avais pas envie de rire. Ce n'était pas drôle. Ça n'avait rien d'une blague. J'aurais pu me moquer, tandis que le sang coulait de mon nez, tachait mes dents et donnait à ma langue ce goût métallique si reconnaissable. Des flèches ? Elle était douée, Blondie. J'avais su depuis le début qu'elle n'était pas comme les autres. Elle sentait la puissance à plein nez. Mais ici, c'était moi le plus puissant, n'est-ce pas ?
Non. Je souffrais. Pas parce que j'étais couvert de mon propre sang, à la couleur plus foncée que la normale. Parce qu'elle était là, à terre. Ma Muerte. Ma femme. Mon amour, le seul, l'unique. Elle me haïssait vraiment, pour se faire ça. Se sacrifier. Ce n'était que des sentiments dans un sens. Elle préférait se tuer que rester à jamais avec moi. Ça faisait mal. Vraiment mal. C'était bien pire que des flèches et des coups. Voir la personne qui compte le plus à vos yeux écroulée, telle une marionnette délicate à qui on aurait coupé les fils... J'avais l'impression qu'elle m'avait poignardé elle-même.
- Je peux la soigner. Il n'y a que moi qui puisse lui retirer la médaille.
J'avais parlé de façon distincte, comme si je n'étais pas souffrant ou recouvert de blessure. Je me relevais lentement, en fixant dans les yeux Diane. Je savais qu'elle n'allait rien me faire. Elle avait l'air de tenir à Jezabel. Qui pourrait refuser que j'apporte mon aide ? Ça n'empêche pas Calliope de s'approcher de moi, avec un air dur qui assombrissait son regard. Je ne fis pas un bruit alors que sa main frappa violemment mon visage, dans une gifle assez puissante pour engourdir ma joue et me donner l'impression qu'elle était faîte de pierre.
- Sauve là. Tout de suite.
Sa voix était légèrement tremblante. De même que ses poings serrés qu'elle avait pressé contre ses jambes. Elle se retenait de pleurer. Idiote. Elle n'avait pas le droit. Elle n'avait pas de raison de souffrir. Elle n'était rien. Si il y avait bien quelqu'un qui pouvait être bouleversé, c'était moi. Elle aurait dû se considérer comme fautive. C'était pour la sauver et tout son petit groupe que ma Muerte s'était sacrifiée.
Je posais un genou au sol, pour me rapprocher de son corps, et claquais des doigts pour faire disparaître la médaille qui luisait faiblement. C'était aussi simple que ça. J'aurais pu le lui retirer n'importe quand. Rien qu'en claquant stupidement des doigts. L'objet tomba au sol, roulant d'abord sur elle-même, telle une toupie, avant de s'immobiliser dans un tintement métallique.
Doucement, je posais ma main gauche à l'arrière de sa nuque, pour relever légèrement le haut de son corps, et la main droite sur son ventre, à l'endroit de sa plaie. Je l'observais, tandis que je faisais ce que j'avais à faire pour la sauver. Son visage. Sale, recouvert de poussière, mais pourtant, je continuais à la trouver bien trop belle. Ce n'était pas juste. Tout ce que j'avais fais, c'était pour elle. Je l'avais aimé, et je l'aimais toujours. Je savais déjà que je l'aimerais encore, même après tout ça. Je me penchais vers son oreille, et murmurai, pour qu'elle soit la seule à entendre.
- Ensemble jusqu'à la mort, mi amor.
Je l'embrassais sur la joue, attrapa la médaille au sol et disparu. Je n'allais quand même pas resté ici alors que le monde de la Muerte disparaissait. Il n'allait faire plus qu'un avec mon monde. Un mélange exotique entre les Oubliés et les Âmes chéries. Je n'avais pas pour autant envie de voir ça arriver. Je ne me sentais pas à l'aise sur le sol tremblant.
Pourtant... pourtant je réapparu devant eux. Alors que Jezabel venait de se réveiller, et que Calliope s'était jetée à son cou, comme si elle voulait fusionner avec, à l'image des deux mondes. Allez savoir pourquoi. Peut être parce que j'avais besoin de me donner en spectacle. De partir en laissant derrière moi quelque chose dont ils se souviendraient jusqu'à leur fin. Ou simplement parce que j'avais besoin de le faire. Ils tournèrent la tête exactement au même moment. Alors que Manolo avait la bouche grande ouverte, tel un poisson la tête hors de l'eau, qui cherche à respirer. Maria poussa un hurlement terrible, qui me fit frisonner de satisfaction. Bien que voir ma main aux longs doigts griffus transperçant le torse de ce pitoyable guitariste que l'on disait être un héro était tout à fait satisfaisant en soit. Je retirais d'un coup mon bras, recouvert de sang poisseux et encore chaud, que je léchais d'un petit coup de langue, tel un gros chat, tendis que Manolo s'écroula au sol, sans vie. Je souris, de mes dents légèrement teintées de sang. D'un sourire un peu triste, pourtant.
- Œil pour œil, dent pour dent.
Et je disparu pour de bon, cette fois, fuyant les hurlements et l'horreur peint sur leur visage. Ils ne me reverraient pas. Pas de si tôt. Mais un jour, elle sera mienne. Oh oui, elle sera mienne. Et cette fois, je ne laisserais personne me l'enlever.
Calliope Lloyd-Webber
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| Conte : Coraline | Dans le monde des contes, je suis : : Coraline Jones, la fillette trop curieuse et qui a deux mamans
J'avais tout de suite vu qu'elle allait faire une bêtise. Et j'avais bien essayé de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas intérêt à faire quelque chose de stupide. Comme céder à Xibalba. Même si sa faux appuyait douloureusement contre la peau de mon cou au point de la faire saigner et que d'un simple geste il aurait pu me trancher la gorge. Je n'avais pas peur de la mort. En témoignait toutes les fois où j'avais essayé de passer du côté obscur de la force en me tuant. Je n'avais pas particulièrement envie de me vider pitoyablement de mon sang, mais si ça pouvait sauver Jez...
J'aurai voulu hurler, quand elle se poignarda. Mais aucun son ne sortait de ma bouche grande ouverte sur un cri silencieux. Je n'arrivais pas à émettre le moindre de son. C'était comme si on m'avait coupé les cordes vocales. Pourtant Xibalba ne me tenait plus, et la lame ne touchait plus mon cou. Mais c'était tout comme.
Je restais debout, à fixer ma meilleure amie inconsciente, les bras le long du corps, les lèvres devenant closes. Quelqu'un s'occupa d'elle, mais je ne fis rien du tout. Je suis rarement confrontée à la mort de personnes que j'aime. Jamais, enfaîte. Je ne me suis jamais attachée à quelqu'un. À part Jamie et Jezabel. Et maintenant, je comprenais ce que ça faisait. C'était comme redevenir une enfant terrifiée qui ne sait pas quoi faire dans ce genre de situation. Je ne savais pas quoi faire. Je n'osais même pas m'approcher. Je voulais juste détourner le regard, mais je continuais à regarder la flaque de sang s'élargir sur le sol.
- Sauve la. Tout de suite.
Je m'étais adressé à Xibalba, dont l'état pitoyable ne m'avait pas empêché de le frapper à mon tour. J'aurais voulu me montrer encore plus violente, le frapper de mes poings, mais j'avais l'impression de ne pas avoir de force. À la place je serrais des dents en essayant de me retenir pour ne pas pleurer.
Je le regardais s'occuper d'elle, en déglutissant difficilement alors qu'il disparu. Je m'en fichais qu'il s'en aille. C'était prévisible. Après tout, il était Super-Connard. On ne change pas en un claquement de doigt. Ce que j'attendais plutôt, c'était de voir les yeux de Jez s'ouvrir. Pourquoi elle ne bougeait pas ? Il ne l'avait pas quand même pas laissé mourir ? Il ne pouvait pas quand même faire ça ?
Une chaussette puante et elle revint pour de bon à la vie. Et mon cœur put se remettre à battre correctement. Je pris une grande inspiration de soulagement, et bam ! Ce fut les chutes du Niagara. Je ne pouvais plus me retenir de pleurer comme une gamine. Je détournais la tête, en passant le dos de ma main sur mes joues pour essayer de retirer les larmes qui dégoulinaient le long de mes joues. En voyant que Jez avait été remise sur pieds, je repoussais la personne devant moi et l'attrapais durement pour la serrer contre moi avec toute la force qu'il me restait de la bataille contre le taureau. Je calais mon visage sur son épaule, et continuais à pleurer silencieusement pendant quelques minutes seulement.
- Bip-Bip sans cervelle... Tu n'es qu'un Bip-Bip sans cervelle...
Je murmurais, en reniflant pour essayer de me calmer. Quand un hurlement me fit la lâcher soudainement pour chercher la source du cri. Qui venait de miss Machette. Parce que le séduisant guitariste était soudain... très très mort. Super-Connard nous offrit un dernier sourire avant de disparaître pour de bon. Et le sol se mit à méchamment trembler sous nos pieds. J'agrippais le bras de Jez pour l'empêcher de tomber.
- Que ce qui se passe ? Attendez... c'est... du goudron ?
Le sol commençait à se gorger d'un liquide noirâtre fumant dont la surface faisait parfois quelques bulles. En levant la tête, je vis que le ciel devenait grisâtre. Tout changeait. Et tout... explosait ? Des pierres se mettaient en effet à s'effriter, comme si elles étaient sous pression.
- Il faut qu'on se tire d'ici ! Comment on se tire d'ici ? Elle est où la médaille !
Je regardais par terre, à la recherche de la barrette, mais rien. Il était parti avec ! Mais quel... connard ! Comment est-ce qu'on allait pouvoir repartir sans la médaille ? Jusqu'au bout, il nous aura pourri la vie celui là...
Lights will guide you home And ignite your bones And I will try to fix you
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Les méchants on tendances à ne jamais s'avouer vaincu. Il continu, continu jusqu'à ce qu'ils finissent par ce détruire eux même. Ils ne comprennent pas que quoi qu'ils arrivent, il y aura toujours quelqu'un pour venir ce mettre dans ses plans. Ce que Xibalba ne comprenait bien évidemment pas. Je jetais un regard en coin à Manolo, qui semblait en vouloir à son kidnappeur. L'ange de la mort ce projetais de son trône, survolant nos tête à l'aide de ses grosses ailes noirs qui nous recouvraient dans un piège macabre. Je sortais ma machette de mon dos, sachant que les choses n'allait pas finir comme on le souhaitait. Si il fallait que je meurs, et bien soite. J'étais de nouveau prête à passer les barrières d'un nouveau monde qui ce pourrait être encore plus macabre que celui de Xibalba. Manolo n'avait pas d'arme. Il n'avait que sa guitare et ses vêtements déchirer. Je me rapprochait instinctivement à ses cotés, alors que Xibalba nous montra son désaccord. Comme les autres, je le regardais ce mêlé au corps de Pitch, dans un affreux mélange qui donnait froid dans le dos. Et je sus immédiatement que c'était sa stratégie depuis le début. Que nous étions que des spectateurs, victime d'une affreuse comédie avec un post générique explosif. Alors qu'il s'attaquait à Diane, les choses ce passaient un peu trop vite à mon goût. La mâchoire crispés, je fermais les yeux au craquement de ses doigts du au pied de Xibalba. Mais je ne vis pas cependant ce qui ce dirigeais vers nous. Vers moi. Vers Manolo. Du sable noirs prit la forme d'un tentacules qui ce rua droit sur nous.
Alors que je sautais vers la droite, elle réussit cependant à nous saisir. L'etreinte ce ressera au niveau de ma taille, mes dents serrer et la respiration coupé. Je cherchais un moyen de trouver de l'airs, alors que Xibalba ce rapprocha de nous en sifflant. A cette instant, je ne ressentais que de la haine. Mes yeux le fusillèrent du regard, un regard meurtrier. - Vous deux... Si vous n'étiez pas déjà morts, je vous tuerais encore et encore tellement vous me tapez sur le système. À croire que vous n'êtes là que pour me mettre des bâtons dans les roues. Surtout toi, Maria. Tu es si rebelle, si... indomptable. J'ai juste envie de te faire souffrir encore plus. Encore plus. C'était lui qui avait tout commencée. Lui. Elle. Eux deux ! Je sentais l'injustice faire rage. On avait rien demandée avec Manolo. Tout à commencée par leur faute ! La longue tentacules disparu d'un coup sec, alors que je tombais sur le sol. Ma tête cogna le sol, un affreux son aigu raisonnant dans mes oreilles. La respiration saccader, l'air venait enfin remplir ce trou béant étouffer. Je relevais la tête pour toiser Xibalba, avant que celui ci n'attrape Manolo et ne le cogne sauvagement contre le sol poussérieux. Sonnée, il tomba à la renverse, le front s'écoulant de sang sur son visage. Un hoquet de surprise quand je tournais la tête vers lui, je n'eu cependant pas le temps d'aller le rejoindre. Une mains ce ressera contre ma gorge, me soulevant de terre. Je battais des pieds alors que mes mains ce tenait sur celle de mon agresseurs.
▬ « Non... » Articulais-je entre deux étouffement, essayant d'avaler une goulée d'air frais qui ne passait que trop mal dans mes poumons. Le visage de Xibalba ce rapprocha un peu trop prêt du miens à mon gôut. Je sentais la panique me serrer le ventrer dans un étau, mon cœur battre, frapper, placarder ma cage thoracique. Ces lèvres sauvages enveloppèrent les miennes, trop brusque, trop acide. Une larme roula sur ma joue alors que je sentais toute la barbarie de ces canines ce crocheté à mes lèvres, et les déchirers dans une douleur trop vif. Un gémissement douloureux, je sentais une brûlure me remonter à la mâchoire, alors qu'un liquide rouge vif ce deversais dans ma bouche avec un affreux goût métallique. La terre ferme revint subitemment à mes pieds, tombant sur le sol la tête dans la poussière de l'arène. La frayeur qui s'empara de mes membres me fit trembler, trembler de rage, trembler de peur. Je touchais ma lèvre du bout du doigt, m'arrachant un cris de souffrance alors que sa gouttait, tachant le sol d'un liquide rouge. Ma tête ce tourna vers Manolo, il ne semblait plus bouger, encore sous joute de son inconsciente. Je tentais de me relever, je voyais Amelia tomber également lourdement à terre. Je voyais Calliope sous les lames coupante de Xibalba. Et je voyais Jezabel, debout, choquée, tremblante.
▬ « Manolo ! » Je me penchais sur lui, sur son corps endormis. Mes mains sur son torse, je le secouais pour le réveiller. Mais la blessure à la tempe semblait trop importante pour qu'il ne reprenne conscience tout de suite. Je regardais autour de moi, cherchant un bout de tissu pour le plaquer contre son front. Sans hésité une seconde, mes doigts ce refermèrent sur mon vêtement pour l'arracher d'un geste brusque, la panique ce lisant sur mes traits. Je l'appliquais sur mieux que je pouvais, appuyant de toute mes forces. Je ne saurais dire le nombre de fois que son prénom s'employait dans ma bouche. Je fixais de nouveau la scène, alors que mes mains remplit de sang tremblait sur sa tête. Un cris étouffer, je fixais Jezabel ce poignarder avant de tomber par terre. La Muerte venait vraiment de ce poignarder ? Pour que Xibalba sorte du corps de Pitch ? A cette instant une bouffée de colère m'envahis. C'était à cause de Xibalba si tout cela arrivait. Je me relevais, les traits prit d'une certaine haine. Je n'allais pas laisser Diane s'en prendre toute seule à lui. J'avais également des comptes à régler avec ce tricheur. Le bruit de la lame sortant du fourreau, je la pointais vers le corps de Xibalba, prit de coups par Diane.
▬ « MEURS ! » La machette ce dirigea droit sur lui, avant qu'un bras costaud ne m'arrête dans mon elan. J'avais crier ces mots avec une rage inouis qui battait à mes tempes. Je tournais la tête vers Diane, alors que des larmes de rages s'arrêtait au coin de mes yeux. Tu mérite mille et une torture, te tuer serait une punition bien trop douce. l'entendis-je terminer, avant de l'envoyer valser contre le mur. Elle avait raison. La gorge serrer, je rangeais mon épée pour me dirigers vers le corps de Jezabel, posant une mains délicate sur son front, mes yeux cherchant la blessure sur son ventre. Je repris un énième bout de tissu que je plaquais, bien que l'inconscience de celle ci était fatale. Je peux la soigner ,il n'y a que moi qui puisse lui retirer la médaille. « Et pendant ce temps tu en profite pour disparaître ? » Crachais-je, le dos tourner mais certaine que mes mots l'avaient atteins. J'étais certaine d'une chose, c'est que même si j'en voulais un peu à La Muerte, elle n'était que spectatrice des méfaits de son mari. Elle n'y était pour rien, au fond. Mais je n'arrivais pas à ne pas lui en vouloirs. Au fond, c'était peu être parce qu'elle avait prit part au jeux et nous avait choisit avec Xibalba. Diane l'emmena jusqu'à moi et Jezabel. Je le fusillais du regard, avant de me forcer à reculer et revenir vers le corps de Manolo. Il ouvrit les yeux un peu sonnée, alors qu'un sourire fendit mon visage.
▬ « Bon retour parmis les non vivants ! » ironisais-je en l'aidant à ce redresser. Et bien entendu, Xibalba avait disparu avec la médaille. « Je m'en doutais. » Lachais-je amer. On en avait donc pas finis avec lui. C'était comme dans le conte d'Aladdin, il en avait jamais finis avec Jafar. Je trouvais que Manolo avait un petit coté Aladdin, un Aladdin mexicain. Il ne nous manquait qu'un génie. Mon regard s'attarda sur la chausette que Reira prit entre ses mains pour le mettre sous le nez de La Muerte. Une mine écoeuré, je regardais la mort ce reveiller avec une grimace au visage suite à cette odeur fétide. Curieuse manière de réveiller une personne. Je n'avais encore jamais vue ça. Chez nous, on utilisait plus des ingrédient de cuisine assez fort pour que cela reveille. Ou des claques, mais des claques seraient très mal placé après le coup de poignard qu'elle c'était mise. Je pensais que tout serait finis. Que je repartirais avec Manolo. Mais cruelle était le destin. Xibalba réapparu derrière nous, et ces doigt longues comme des griffes entrèrent dans le torse de mon mari. Je me sentis déglutir alors que le nom de mon mari déchira ma gorge. Il tomba par terre à genoux, le sourire insupportable de Xibalba étirant ses traits machiavélique. Je sortis ma machette, mais elle s'abbatit dans de l'air. Il venait de dispaître. Les larmes ruisselantes sur le visage, je tombais à genoux prêt de Manolo, serrant ses vêtements avec force. Ses yeux ce tournèrent vers moi, caressant mon visage. Je sentais mon cœur ne plus battre. Je sentais ma force s'éteindre. Je sentais le vide s'installer en moi. Mon ventre crier à la douleur qui fourmillais dans les moindres fibres de mon corps.
« Ma..Maria... » balbuta-il.
▬ « Non reste ! Je t'en pris ne me laisse pas ! » Pleurais-je en le fixant, son regard devint vide, alors qu'un sourire faible tenait encore en joue ses lèvre. Le visage déformé par la douleur, il sécha une larme qui venait de rouler sur ma pommette.
« Je ..t'aime. Je t'aurais revue une dernière fois ... » Sa voix ce tue, alors que ces paupières devinrent subitement close.
▬ « Non ! Manolo reste ! Non tu peu pas me laisser, Manolo ! » Mes cris déchirait l'air, alors qu'un hoquet me prit, je serrais ses vêtements, ma tête ce posa sur son torse. Ca faisait mal. Trop mal. Je ne voulais pas qu'il parte. Je voulais rester avec lui. Mon avenir venait de partir en fumée. C'était fini. Je ne faisais plus attention à rien. Je ne sentais que le vide s'intaller. Même si la terre tremblait, même si le monde des deux morts commençait à ce détruire, menaçant de nous tuer de nouveau, je ne fis plus attention. Je restais la tête coller dans son torse. Mes mains tremblais, ma gorge ce faisait sèche alors que je n'avais même plus la force de pleurer, l'eau de mon corps étant vidé. Pourquoi ça ? Pourquoi es ce qu'il m'avait fait ça ? Jusqu'au bout, ils nous avaient détruit jusqu'au bout. J'étais perdu dans mes émotions, dans un océan de ressentiment, de peine. Je sentais Jezabel poser ses mains sur mes épaules, alors que mon prénom sonna dans l'air. Je me dégageais, posant mes yeux embués de larmes, bouffis sur son visage. « C'est de ta faute ! C'est de votre faute à tout les deux ! Vous nous avez ruinés, tout à commencer à cause de vous ! » Crachais-je cinglante. Je sentais ma gorge former une nouvelle boule qui explosa de nouveau.
« Maria je suis désolée ! Tu peu pas savoir à quel point je m'en veux, mais Diane va nous téléporter à Storybrooke, il faut que tu vienne ! » ma supplia t-elle, bien que mes mots l'avait profondément blesser.
▬ « Je n'irais nulle part. » Clamais-je. Je préférais mourir avec lui. Je lançais un regard meurtrier à La Muerte, sentant la douleur poignante, la rancune déformer mes traits. Elle m'attisait comme feu. Jezabel fit un nouveau pas insistant. Je sortis directement ma machette, l'empêchant de m'approcher. De nous approcher. A la vue de l'arme, elle recula aussitôt, une lueur de terreur dans les yeux. Je sentais que cette machette était mauvaise. Et je m'en fichais. Je n'irais nulle part. C'était de leur faute, sa faute … Je me tournais vers mon mari défunt. Je ne ressentais plus que de la rancune et de la haine. Le chagrin venait de partir dans un endroit bien renforcés, avec des murs qui l'encadrait de toute part, empêchant qui que se soit d'avoir contacte avec qu'elle. Mais son visage reposant, inanimé ne fit qu'attiser des nouvelles larmes. Diane s'approcha. Elle posa un doigt sur la gorge de Manolo pour prendre son poul, avant que sa tête face un signe negatif. Je plaquais une mains sur ma bouche, baissant les yeux. Sa mains ce posa alors sur mon epaule. Je tournais la tête vers elle. Une vague d'apaisement en moi me prit soudainement. Je n'avais plus envie de pleurer. Je n'avais plus envie de m'en prendre à Jezabel. C'était calme. Je la remerciais d'un hochement de tête, même si la douleur mentale était encore là.
▬ « Je ne le reverrais jamais ? » Demandais-je bien que c'était évident. Je m'accrochais encore à l'idée que le souffle de vie pouvait reprendre d'une minute à l'autre.
« Maria je ne sais pas ce que ca fait de perdre l'homme que l'on aime. Mais je sais ce que ca fait de perdre une personne à laquelle l'on tenait. J'en ai perdu plusieurs. Et ca m'a hantée pendant les années. Ne fait pas les mêmes erreurs que moi. Je ne pense pas que Manllo aurait souhaitée cela. » M'expliqua t-elle. Les mots sonnèrent en moi comme un raisonnement. Je déviais le regard sur le visage de mon mari. Il n'aurait jamais souhaiter ça. Je le connaissais. Si il serait encore ici, il nous le dirait. Je me sentais perdu. Je ne savais pas ce que j'allais faire. Attérir dans un endroit que je ne connaissais pas ? Avec des personnes inconnu ?
▬ « Mais qu'es ce que je vais faire maintenant ? » Lachais-je d'une voix triste. J'avais chercher Manolo toute ma vie. J'avais tout donnée. A présent je n'avais plus rien. Il était définitivement dans un nouvel endroit que je ne pouvais plus suivre.
« Te reconstruire. Je ne garantis pas que ce sera facile. Au contraire ca risque d'être douloureux et ca prendra du temps. Mais ce monde n'a pas d'avenir à t'offrir. » Je la regardais, alors que je comprenais subitement les choses. Je tournais une dernière fois la tête vers Manolo. Je me penchais au dessus de lui, déposant un dernier baiser sur ses lèvres inertes.
▬ « Au revoir, mon amour. » lachais-je. Avant de me relever et de suivre la déesse.
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J'aurais dût me douter qu'il ne s'avouerait pas vaincu. Mais, je ne m'attendais pas à cela. J'avais su, dès l'instant où les griffes de Judah au rabais, s'étaient enfoncés dans le torse de Manolo, que c'était finit. Mais, devant la détresse de Maria, devant son agressivité, envers Jezabel, je n'avais pas pu faire autrement, que d'avoir un dernier espoir, et si...Et s'il était encore en vie ? Je pourrais le soigner sans aucun problème. Alors, je m'approchais de Maria, m'agenouillant à ses côtés, pour prendre le poul de son mari. Malheureusement, cela ne fit que confirmer ce que je craignais, il était mort...Un signe de tête négatif de ma part confirma ce que tout le monde pensait déjà. Il, n'y avait rien à faire. Je ne pouvais pas le sauver, ni moi, ni même personne. Les morts, ne reviennent pas à la vie.
La détresse de Maria, était quelque chose d'affreux. Mais pas dans le sens où l'on pourrait l'entendre. Bien, que cela me fit extrêmement mal au crâne, comme à chaque fois qu'une émotion était extrêmement forte, je passais au dessus de tout cela. Parce que je connaissais cette douleur. Celle de perdre un être cher. J'avais perdu mes filles, et ma nièce. Je, savais que je ne pourrais plus jamais revoir aucune des six. Et, je savais que c'était dur à accepter. C'est pourquoi je ne répondit, pas à sa question, parce qu'elle n'avait pas besoin de réponses. Au fond, tout au fond, Maria avait déjà sa réponse. Et elle savait, que ce n'était pas celle qu'elle désirait entendre.
Me mordant la lèvre, je posais une main sur son épaule, et l’apaisait. Le chagrin était toujours présent, je le sentais, mais pour un temps, elle serait plus sereine :
- Maria je ne sais pas ce que ça fait de perdre l'homme que l'on aime. Mais je sais ce que ça fait de perdre une personne à laquelle l'on tenait. J'en ai perdu plusieurs. Et ça m'a hantée pendant les années. Ne fait pas les mêmes erreurs que moi. Je ne pense pas que Manolo aurait souhaitée cela.
Tout comme, Silena n'aurait certainement pas souhaité que je la pleure elle et ses sœurs, pendant autant d'années. Mais, pour avoir été rongé par le chagrin, et avoir été incapable, de ne pas fondre en larme à leurs simples évocations, je savais ce que ça faisait quand l'on empruntait ce chemin là. C'était affreux.
« Mais qu'es ce que je vais faire maintenant ? »
J'avais bien une idée, mais l'accepterait-elle ? Ça, c'était la question :
- Te reconstruire. Je ne garantis pas que ce sera facile. Au contraire ça risque d'être douloureux et ça prendra du temps. Mais ce monde n'a pas d'avenir à t'offrir.
Je vie à son regard, qu'elle avait compris, alors je m'éloignais légèrement pour qu'elle puisse dire adieu à Manolo. Pauvre Maria, elle avait perdu l'amour de sa vie à cause de Xilou la pauvre tâche. Calliope avait raison de le surnommer Super Connard. En fait, il méritait bien ses trois surnoms. Et quelque chose, me disait que nous n'en n'avions hélas pas finit avec lui. Ou tout du moins, que Maria et Jez n'en avaient pas finit. Il, serait plus qu'étonnant de le voir renoncer aussi facilement. Malheureusement, il n'existait pas encore de remède à la bêtises. Mon regard se posa sur la tête de mort, de la machette de Maria, la voilà qui se mettait à briller maintenant, allons bon, qu'est qui allait encore se passer ?
Un flash de lumière, et un clignement d'oeil plus loin, et nous voilà de retour au Mexique, à l'endroit même où les petits sauvages nous avaient attaqués. Il était temps de rentrer à Storybrooke maintenant :
- Bon, tout le monde se prend la main pour former un demi cercle et les derniers me la donnent, on retourne à Storybrooke. Jezabel, a déjà eu un petit aperçu du taxi divin dis-je sur le ton de la plaisanterie.
Je frémis en sentant celle de Pitch, dans la mienne, portant mon regard sur lui, je déglutis péniblement. J'aurais voulut que tout s'arrête maintenant, qu'il m'oublie, parce que j'étais incapable de le protéger contre un Judah au rabais, alors contre Chronos...Sauf que je le connaissais depuis le temps, il ne lâcherait pas. Et il, ne me laisserait pas m'éloigner. Mais au fond de moi, si j'avais accepté notre relation, j'avais accepté tout ce qui allait avec.
Le Mexique disparu, nous laissant devant l'hôpital, là où tout avait commencé...Une nouvelle sensation me prit, celle qui accompagnait chaque retour du lien que je partageais avec mon frère. Est-ce que c'était une chaise qu'il était en train de casser ? Je rouvris doucement les yeux. J'allais devoir partir, mais avant j'avais une chose à faire. Entraînant Pitch à part -je n'aimais pas réellement les effusions en publique- je toussotais légèrement, me raclant la gorge par la même occasion, ce n'était pas facile, pour moi. Je, n'en avais pas l'habitude, c'était une nouvelle étape que je m'apprêtais à franchir :
- Je...Je ne veux plus te perdre, tu compte beaucoup trop pour moi. Et...J'ai trop longtemps négligé, le fait que je n'étais pas toute seule mais que nous étions deux. Je...Tu as toujours accepté que l'on se voit, quand je le décidais. Mais...A partir de maintenant, si toi tu le souhaite, à un moment précis, alors on se verra, pas seulement pour discuter ou pour danser. Il y a plein de choses à faire, et...On a l'éternité devant nous. Enfin, du moins je l'espère. Je...Hum, je me disais aussi, que si tu acceptais bien sur, je pourrais de temps en temps, passer la nuit chez toi....Ce n'est pas une obligation, repris-je rapidement. Je, ne veux pas t'imposer quoi que ce soit. Et, je veux que tu prenne le temps d'y réfléchir. Il, va falloir que j'y aille, j'ai...J'ai mon frère à calmer.
Qu'est que je devais faire ? L'embrasser ou bien au contraire ne rien faire ? Je choisis de le serrer dans mes bras, comme la première fois où l'on s'était rencontré. Je pense, qu'il savait ce que ça signifiait pour moi. Je me sentais toujours très ridicule lorsque j'étais avec Pitch. Je ne connaissais rien aux sentiments amoureux, j'étais novice dans ce domaine, alors j'apprenais petit à petit. Et ça prenait beaucoup de temps. Aussi me sentais-je bien souvent telle une adolescente devant son premier gros béguin...Et je détestais ça. Mettant fin à l'étreinte et m'éloignant doucement de lui, je me dirigeais vers Jezabel et Maria :
- Je suis désolée dis-je pour tout ce qu'il c'est passé. Vous ne le méritiez pas ni l'une ni l'autre. S'il y a besoin de quoi que ce soit....J'essaierais d'aider du mieux que je peux.
Je me tournais vers le reste de l'expédition leur adressant un léger sourire :
- Je suis navrée, j'aurais aimé resté plus longtemps, mais je crains que cela ne soit pas possible. J'aimerais empêcher Apollon de casser tout le mobilier de la cité.
C'est sur ces dernières paroles que je me téléportais sur Olympe. Après avoir vivement parcourut la cité, je finit par me diriger vers une grande pièce. Gaïa merci, ce n'était pas la salle du trône qu'il nous avait détruite :
- J'espère sincèrement que tu vas nous remplacer tout ça, parce que je n'ai pas envie de payer les frais de réparations dis-je en m'adossant légèrement contre la porte.
Je pouvais sentir qu'il s'était inquiété, et je pouvais le comprendre. Généralement, c'était toujours moi, qui partait en expédition on ne sait pas trop où, et lui qui attendait : - Qu'est qui était si important pour que tu me laisse de côté et que tu me fasse subir un supplice ? Demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie
- Je t'aurais bien contacté, mais malheureusement, je n'en ai pas eu le temps. J'ai visité le monde des contes, celui de Jezabel, tu sais la brune surexcité qu'il y avait à Atlantide ? C'était sympa, enfin hormis la partie mort sans régénération bien sur, et la « charmante » rencontre de son ex. Elle mérite beaucoup mieux que ça
J'affichais un sourire en coin, tandis-que je m'approchais de lui, afin de le serrer dans mes bras :
- Tu ne me perdras jamais dis-je à son oreille, car les âmes sœurs ne meurent jamais crétin.
Il poussa une exclamation, indigné étouffé, par le fait, qu'il avait sa tête contre mon épaule, tandis-que je passais doucement, ma main dans ses cheveux. Qu'est qu'il m'avait manqué. Ça, n'avait pourtant été que très cour, mais ça m'avait parut durer des semaines. On était déjà extrêmement proche avant, indissociable l'un de l'autre. Mais depuis les récents événements, nous l'étions encore plus :
- Puis tu sais ce qu'on dit repris-je sur le ton de la plaisanterie, trop s'inquiéter ça donne des rides
- Je serais toujours aussi sexy rétorqua-t-il
- Ça c'est une question de point de vu répondis-je amusée
Qu'il était bon de le retrouver, j'aimais de moins en moins partir sans lui, même si cette aventure n'avait pas eu que du négatif, et m'avait permis de me débloquer dans ma relation avec Pitch.
- Et puis je n'étais pas totalement seule dis-je Pitch était avec moi, et je t’interdis de te moquer comme quoi, je n'aurais même pas tenu un mois. On devrait tenter une expédition tous les trois une fois quoi que...A bien y réfléchir je ne sais pas si c'est une bonne idée repris-je en grimaçant
Plus tard, je lui parlerais de la médaille, quelque chose permettant de bloquer des pouvoirs même de nature divine, ne devait pas rester secret, et je savais que je pouvais totalement faire confiance à mon frère, pour que ça reste en cercle restreint. Pour l'instant je voulais juste profiter de la présence de mon jumeau.
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Artémis : 65% mais a retrouvé son frérot
Amelia Peters
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La Muerte n'avait pas baissé les bras, bien au contraire, et Amelia se plut à croire que ses paroles avaient pesé dans la balance. L'ancienne lionne aimait en effet à penser que, contrairement à ce qu'on avait pu penser d'elle, elle savait faire preuve de bon sens et de courage et qu'elle leur avait montré, à tous ces gens qui ne la connaissaient pas. Bon, elle leur avait aussi montré un aspect plus loufoque de sa personnalité, certes, mais vraiment, elle aimait à penser qu'elle avait bien agi, déjà parce que c'était gratifiant mais aussi parce qu'elle aimait faire le bien et aider les autres. D'ailleurs, elle avait opiné du chef en entendant les paroles qui avaient suivi et qui l'avaient encore plus confortée dans sa théorie. Jusqu'à ce que, sans prévenir, la jeune femme ne se plante une dague dans les entrailles et s'effondre sur le sable de l'arène à la surprise générale. Ca je l'avais pas prévu, songea la jeune femme en se sentant blêmir, les yeux rivés sur ce corps dont s'échappait la vie. Pourquoi elle a fait ça ? C'est ma faute. J'aurais du me taire, on m'avait bien dit que j'avais toujours de mauvaises idées. Et maintenant elle est morte... Oh bordel de Dieu. Dans l'absolu, Amelia avait tort : jamais elle n'aurait pu prévoir ce que la Muerte allait faire. D'ailleurs, personne, pas même ceux qui tenaient le plus à elle ne le pouvait. Xibalba était le premier surpris. Quant à Calliope, elle venait de lui ordonnait de la sauver, là, maintenant, tout de suite. Ce qu'Amy ne pouvait qu'approuver, en fin de compte - et d'autant plus si elle était en partie responsable de cette idée funeste. Les secondes semblaient s'être mues en heures. Amelia avait perdu toute notion du temps et écoutait à peine les autres. Figée dans l'horreur, elle qui n'avait jamais été confrontée à la mort d'aussi près, ne pouvait plus bouger. Elle prêta à peine attention à Reira et l'entendit vaguement demander une chaussette ce qui au demeurant était une bien curieuse idée. Mais si cela pouvait marcher... Amelia n'y connaissait rien en cadavre ou en magie. Oui elle était triste, mais elle ne pouvait rien faire alors elle laissa les autres se presser autour de Jezabel qui revint finalement à la vie. Amy se fit alors qu'elle n'avait pas besoin de comprendre le pourquoi du comment et que seul importait le résultat. Et le départ de Xibalba qui s'en suivit, au détail près qu'il avait volé la médaille. Requinquée par la bonne nouvelle de la vie, Amelia serra les poings, regrettant l'espace d'un instant de ne plus être une lionne pour lui bondir dessus et déchiqueter ses tripes. Quel lâche ! ... Et quel connard, compléta t-elle mentalement quelques secondes plus tard lorsqu'il reparut pour planter ses griffes dans le ventre de Manolo qui s'effondra à son tour. Maria hurla et se précipita vers son mari. Autour d'eux, le royaume commençait dangereusement à s'effondrer - littéralement, ce qu'Amy n'aurait jamais cru possible - mais Maria n'en avait cure. Et, pour être mariée, Amy ne pouvait que la comprendre. Pour la première fois depuis longtemps, la jeune femme se surprit à penser l'espace d'un instant à cet homme qui l'avait peinée mais qu'elle aimait encore comme au premier jour. Où était-il à présent ? Amelia ne l'avait pas revu depuis tellement longtemps qu'elle avait peur d'oublier un jour son visage. Ne pas pensez à lui, ne pas pensez à lui, se raisonna t-elle en chassant leurs souvenirs communs pour retourner au moment présent. Diane s'était approchée de Maria pour la consoler, l'apaiser et la raisonner un peu. Les mots de la déesse glissaient comme une douce musique promettant que les choses iraient mieux. Une larme roula sur la joue d'Amelia qui ne trouva pas la force de l'essuyer. Tout ceci était tellement injuste. Pourtant bavarde de nature, la jeune femme ne trouvait pas les mots pour qualifier cet acte et son auteur. Il était ignoble, froid comme la pierre, pathétique... et dire que, l'espace d'un instant, Amelia avait sincèrement compatit à sa peine quand il avait cru perdre Jezabel ! Il ne méritait pas la moindre compassion car il n'en avait aucune. Il ne devait même pas avoir de coeur, juste de la cendre. Il était plein de vide et rien ni personne ne pourrait jamais remplir tout ce vide d'égoïsme. Certes il ne payait pas ses actes en ce jour mais viendrait un moment où ce serait le cas et quand ce moment viendrait, Amelia s'en délecterait. En attendant, il fallait quitter cet endroit de malheur et Maria semblait avoir accepté des les suivre après un dernier regard vers Manolo. Diane avait demandé de former un cercle et de se prendre la main pour partir en taxi divin et rentrer à la maison. De la téléportation, donc ! En temps normal, Amelia aurait sauté sur place comme une enfant de 5 ans le matin de Noël. Ca avait l'air tellement cool de se désintégrer à un endroit pour se réintégrer dans un autre ! Mais ce n'était pas le moment de trouver ça cool même si Diane avait essayé de détendre l'atmosphère. En plus, la téléportation allait peut-être leur filer le mal des transports. Amelia attrapa la main de Tama pour s'assurer qu'on ne l'oublie pas ici. Plus tard il faudrait lui expliquer cette drôle de journée mais d'abord il fallait rentrer.
En l'espace d'une seconde ils étaient de retour sur le parking de l'hôpital, à quelques mètres de l'endroit où ils s'étaient faits happer dans le monde de la Muerte. Amelia cligna plusieurs fois des yeux, un peu désorientée. Puis elle songea que la téléportation c'était à peu près aussi cool que les montagnes russes et que cela lui faisait sensiblement la même sensation dans l'estomac que ce type de manège. - Waouh ça fait du bien d'être chez soi ! déclara t-elle tandis que Pitch et Diane s'éloignaient. Il fallut encore quelques instants à la jeune femme pour totalement reprendre ses esprits et réaliser l'ampleur de ce qui venait de se passer. Après un regard en direction de Tama, elle proposa : - Je parie que tu as faim. J'ai bien envie de faire des crêpes parce que cette histoire de Chandeleur m'en a donné envie mais naturellement tu aurais droit à un bon gros steak de viande. Ca te dit ? Se tournant vers le reste du groupe que Diane venait de quitter pour retrouver son jumeau Apollon, elle ajouta : - Naturellement vous êtes tous invités si le coeur vous en dit.
Certains avaient accepté, d'autres pas. Quoiqu'il en soit Amelia était toujours ravie d'ouvrir sa cuisine aux autres. Elle n'avait pas perdu un instant, commençant la pâte à crêpe tout en faisant cuire un steak de boeuf pour Tama qui était allée de déception en déception pour ce qui était de ronger et mâchonner. Mais un jour viendrait où elle pourrait peut-être ronger Xibalba. En attendant, ce qu'il restait du groupe pourrait se régaler de crêpes et d'un cidre breton tout à fait à propos tandis que Tama pourrait dévorer un steak amplement mérité.
Amelia : 90 %, du cidre, des crêpes et des nouveaux amis nom de dieu
Krystal Oliver
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| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Les autres pouvaient être content que Diku soit sur place, sinon j'aurai libéré ma rage et ma frustration sur toutes les personnes présentes. Un animal blessé n'a plus vraiment toute sa raison. Mais j'avais jeté mon dévolu sur le taureau, j'allais pas laisser un steak me blesser, certes j'étais qu'un tas d'os, mais ça ne voulait rien dire, mon agressivité n'était pas partit en même temps que ma chair. D'ailleurs la retrouverai-je un jour ? Pas question de retourner auprès de Sarabi ainsi, et puis les gens de Storybrooke étaient tous bien trop fou, possible que l'un d'eux se retrouve soudainement avec l'envie de me manger en pleine rue. Après tout j'avais bien vu des humains la chair à vif et l'odeur de putréfaction dévorer d'autre humain.
En tout cas, tous faisaient comme Diku, à parler dans une langue étrange, pas la même, ils avaient tous du prendre un coup trop fort sur la tête pour venir chanter des choses à l'animal qui voulait notre mort. D'ailleurs une des femelles revient avec un mâle, à croire que perdre du temps pour un mâle inutile était plus important que vaincre un steak et également le mâle qui nous mettait des pièges de partout. En plus son mâle utilisait une guitare, certes mieux que Dada mais en quoi ça servait à chasser ? Pourquoi tous utilisaient l'instrument contre le taureau ?! Pire … L'animal disparu. J'étais restée médusé devant la scène. Avant de regarder Diku.
« Euh … Quoi ? Il est où le tas d'os à ronger ? »
Je me sentais cruellement arnaquée. Et Diku avait applaudit. Non mais non ! C'était pas comme ça qu'on chassait ! Et en plus il restait rien à manger. J'avais presque envie de l'attaquer lui pour m'avoir fait manquer mon repas, mais les autres semblaient content que grâce à sa musique l'animal ne soit plus là. Tous des fous. Puis soudain, celui qu'on devait tuer se changea en moitié oiseau. Bah tien, manquait plus que la cocotte à moineau pour qu'on le mette dedans, et il serait dé-li-cieux. Par contre ses yeux en forme de crâne rouge, pas très rassurant, ça n'avait pas vraiment l'air comestible. Surtout qu'il se changea en masse noir et dégoutante. Non finalement je le dégusterai pas.
Il disparut après avoir exploser devant l'un des mâles du groupe. Il avait disparut ? Il était mort ? Le mâle d'ailleurs devient étrange, il avait la voix de celui qui avait disparut … On pouvait entrer à l'intérieur des gens ?! Je l'observais avec dégout. C'était écœurant. Les humains étaient décidément des créatures étranges, rentraient à l'intérieur des autres … Déjà qu'ils avaient un chandeleur à l'intérieur du corps … Normal qu'ils aient des soucis dans leurs têtes.
Ne comprenant rien à ce qui se passait je regardais la scène dubitative, frissonnant à l'idée que quelqu'un pouvait s'introduire à l'intérieur de moi. Yeurk. Comment le faire sortir ? Je briserais bien le mâle en morceau pour trouver l'intrus et l'en chasser, mais l'autre n'allait-il pas mourir ? En plus il avait une femelle, pas envie qu'elle m'en veuille d'avoir tenter d'aider si jamais ça marchait pas. En plus il embrassa une autre femelle. Là ça devenait bizarre.
Et d'un coup, Diku fut projeter au loin. Dans un rugissement de colère j'avais regarder le responsable avec haine après m'être précipité à ses côtés. Ce fut avec un terrible effort que je me retenais de me jeter sur lui et d'en faire de la charpie. Il était dans le corps d'un autre, c'était l'unique raison pour laquelle je n'attaquais pas encore.
« On le tue quand ? »
Et puis d'un coup il y en a une qui se tua. Bien que Diku avait dit qu'on était mort. J'y comprenais plus rien, et pourquoi se tuer ? Quel était l'intérêt de se donner la mort ? Ça aussi, c'était bien un truc d'humain, et puis comment on pouvait la ramener à la vie ? Car c'était bien de le demander, mais c'était possible ? Je m'approchais de Diku.
« On peut vraiment ramener à la vie ? Enfin … On peut ramener tout le monde ? … Mufasa tu crois que ... »
Pourquoi Mufasa et pas ma mère ? J'en savais rien, j'avais sans doute fait mon deuil depuis longtemps, j'y avais été trop habituer, et puis lui ce n'était pas tant pour moi que je posais la question, c'était pour Simba et Sarabi. Ça lui ferait sans doute du bien de voir un vrai mâle, son père, pour avancer, car ça avait dû beaucoup le perturber sa perte. En tout cas cette idée me démoralisa, non pas que je voulais pas qu'il revienne, mais qu'on ne l'avait jamais fait avant, alors qu'eux ça prenait une poignée de minute seulement. La vie me sembla soudainement particulièrement injuste et cruelle.
Puis notre ennemi tua le mâle qui avait vaincu je ne sais comment l'animal en os. Hein ? Et puis l'endroit où nous étions semblaient se détruire comme après un grand tremblement de terre ou une éruption. Mais bon c'était pas grave s'il avait le bide ouvert, il allait revenir à la vie non ? L'autre avait été ramener après s'être transpercer aussi non ? Pourquoi là non ? Je comprenais tellement rien que j'étais incapable de faire quoique se soit. J'aimais pas ne pas comprendre, j'aimais pas quand c'était trop compliqué. Il revenait pas à la vie, je comprenais pas. L'une oui, l'autre non. Seul les femelles le pouvaient ?
« Pourquoi il revient pas lui ? Elle est bien revenue ... »
Je me laissais porter par le mouvement, l'esprit ailleurs, cherchant à comprendre. Diku me prit la main sans que je m'en rende compte, et je sentis quelqu'un me prendre l'autre main, sur le coup je fis un regard mécontent avant de réaliser que tout le monde se donnait la main. Mais et l'autre alors ? On allait laisser son cadavre là bas ? Non j'arrivais pas à m'y faire, quelque chose allait pas.
« Hein ? Mais comment ? … On a pas prit de flaque bizarre comme quand je suis arrivé ici la première fois. »
D'un coup on s'était retrouvé de nouveau à Storybrooke. Moi quand j'avais quitter la terre des lions, j'avais prit une flaque bizarre, un portail je crois de ce que m'avait dit Simba, et j'avais changer de corps … Effrayé par cette idée, je me touchais l'intégralité du corps -me déshabillant même, voir si quelque chose avait changer. Non, j'avais toujours le même, même pas celui de lionne ou quoique se soit en plus ou en moins.
« Oui je crois que manger me fera du bien … Chandeleur ? On en a vraiment un dans le ventre nous aussi ?! »
J'ouvrais de grand yeux crédule avant de regarder mon ventre et de taper dedans. Pas question d'avoir quelqu'un à l'intérieur ! Puis je l'avais suivis, j'étais si perdu qu'il m'était impossible de partir seule, j'avais besoin de rester auprès de quelqu'un que je connaissais, et puis même si j'avais pas faim, un steak me ferait toujours du bien. Trop de chose que j'avais pas manger là bas m'avait contrarier, mais le fait de ne rien comprendre me laissait un goût amer. La pauvre femelle avait perdu son mâle alors qu'elle avait vu une autre revenir à la vie ...
La machette de Maria était finalement la solution pour quitter le monde en décomposition. Elle aurait quand même pu nous ramener dès le début au lieu de nous faire poireauter ! On aurait évité de finir entre les mains de Super-Connard et le beau guitariste ne serait pas mort. Ce n'est pas mon genre de tomber dans le sentimentale devant la moindre tragédie que quelqu'un doit subir, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être triste pour Maria. Perdre l'amour de sa vie, ça doit faire mal. C'est dans ce genre de moment que je me rends compte que je fais bien de ne jamais tomber amoureuse.
J'attrapais la main de Jez d'un côté, et de l'autre celle de la blonde qui mordille. Qui d'ailleurs n'avait pas l'air de comprendre ce qui se passait. Elle avait pas l'air d'avoir le cerveau hyper développé. Quelqu'un devrait lui apprendre le tact, un jour. On ne parle pas du cadavre encore tout frais de quelqu'un qui risque de ne jamais s'en remettre et surtout qui est juste à côté.
Diane nous ramena derrière l'hôpital, pile à l'endroit où on avait été aspirés par la médaille. Je poussais un soupire de soulagement quand j'entendis le brouhaha de la ville. J'aurais jamais pensé dire ça un jour, mais le bruit des voitures sur la route, ça m'avait manqué. Le royaume des morts, c'est vraiment trop mortel pour moi.
Tenant toujours la main de Jez, que je refusais de lâcher, je lui fis un petit signe de la main pour lui montrer Maria, qui n'avait vraiment pas l'air d'aller bien. Ce qui en soit, était normal. Remarque débile, pardon.
- On peut pas la laisser, et puis c'est un peu ta copine, non ? Elle doit rien y connaître au monde moderne, il faut que quelqu'un lui apprenne. Tu veux qu'on la garde ? Je peux faire mes yeux de chien battu à Jay-Jay, je suis sûre qu'il sera d'accord pour qu'on l'adopte.
À force, l'appartement que je partageais à la base avec Jamie allait ressembler à une ménagerie. Entre le Chat, Jezallio, Jez et moi, il y avait du monde. Sans oublier tout les gens qui venaient squatter de temps en temps. J'adore. Au moins, je n'ai jamais l'impression d'être seule. Je savais ce que ça faisait, d'être projeter dans un endroit qui semble terrifiant, surtout après un traumatisme. J'ai failli me faire coudre les yeux par une Autre Mère qui m'a envoyé dans un monde fantastique quand j'avais douze ans. Les situations de ce genre, ça me connaît.
- Je te laisse lui parler, tu sais combien je suis nulle pour prendre en charge les gens en deuil.
On avait été à un enterrement une fois. J'avais dévalisé le buffet, fini toutes les bouteilles de vin tant je me sentais mal à l'aise et j'avais vomi dans le cercueil. Oui, sur le cadavre. Après j'avais même essayé de draguer le mari de la défunte. Non, je ne suis pas particulièrement fière de cette histoire. Quoi que j'ai quand même gagné le record de petits fours dans la bouche. Quand j'avais vu mes joues sur-gonflées comme si j'étais un hamster, j'avais failli m'étouffer.
Je pressais sa main une dernière fois dans la mienne, et je rejoignis les autres. Ça parlait de crêpes. Comment résister à des crêpes ? Je me mis à battre des cils en penchant la tête sur le côté, en faisant mon regard de chat Potté.
- Même moi je peux venir, c'est vrai ? Il y aura du nutella ?
Je pourrais avaler trente crêpes nutella/chantilly. Au petit déjeuner, c'est une tuerie. J'en fais parfois, ou je harcèle Jamie jusqu'à ce qu'il m'en fasse. Je ne suis pas fan des tartines beurre/confiture lambdas. Je mange un plat différent tout les matins.
- Jez ! Maria ! Venez ! On va manger des crêpes !
Je leur fis un grand signe de la main pour qu'elles viennent. Ce n'était pas une fête où on danse toute la nuit, mais après ce qui était arrivé, ça allait faire du bien de se poser et manger un peu. Même si Amélia me faisait légèrement stresser. Le coup de nous donner à manger, ça me rappelait un peu trop mon croquemitaine personnel. Entendre mon estomac grogner me poussa à y aller. Je posais une main sur mon ventre, et en baissant la tête, je me rendis compte combien j'étais sale. De la terre, du sang, une chaussette en moins. Heureusement que je ne pouvais pas voir mes cheveux. Je me serais sûrement évanouie devant le sang séché qui avait teint la pointe de ma chevelure de rouge foncé. Je prendrais un bain en rentrant. Je soignerais mes blessures plus tard, aussi. Pour l'instant, j'avais juste envie de m'enfourner des crêpes et oublier un peu tout ça en m'enfilant quelques verres de cidre.
*Pitch Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Pitch... Etait très mauvais joueur. Il n'était pas parfait, loin de là, il s'améliorait de jour en jour mais si le Roi des Cauchemars pouvait affirmer une chose, c'était qu'il était très mauvais perdant, et la mort de Manolo avait conclu cette journée comme la pire défaite qui lui était arrivait depuis sa chute face aux gardiens. Et Pitch le digérait très mal, il n'avait pas réussit à protéger Diane, il n'avait pas réussit à protéger Calliope. Pour la première fois depuis bien longtemps, il n'avait pas eut un contrôle suffisant de la situation et tout... Tout avait dérapé. Et maintenant Pitch regarda Maria serrer le corps de son défunt mari en pleurant, et Pitch ne savait pas quoi faire. Pour la première fois depuis... depuis une éternité. Pitch regarda Maria pleurer sans réaction, se remettant petit à petit de sa possession, il était fatigué... Tellement fatigué. Mentalement et physiquement, le fossoyeur soupira longuement, frottant ses paupières de manière fatigué. J'avais vraiment fait cela à une époque? Est-ce que j'avais été un monstre aussi perfide? Oui, oui je l'avais été, misère... Je... Non, c'était le passé, maintenant je faisais tout mon possible pour effacer ces monstres de cette planète, pour éviter ce genre de situation, j'avais tué Yen Sid, réduit le Manoir en cendre, mais aujourd'hui... Aujourd'hui j'avais échoué. Mais j'avais fais une promesse, celle de l'attendre et de le tué, je pouvais parfaitement prétexté que c'était pour protéger le monde d'un être comme lui, mais cela serait enjolivé la réalité. Je voulais le tuer parce que j'avais terriblement, terriblement, envie de lui faire la peau. Pour ce qu'il avait fait à Diane, à son ex femme, à Callio... A Maria et son mari. Je... Je voulais le tuer parce qu'il me rappelait ce que j'avais été et ce que j'avais faillit redevenir sans Diane. Et je voulais faire mieux, je voulais le faire souffrir, lentement, très lentement.Mais passons, cette bataille serait pour un autre jour. Le croque mitaine regarda Diane consoler Maria, essayer du moins, il vit Callio, si étrange et pétillante Callio, serré son amie contre elle. Nous avions frôlé la catastrophe, car... Ce n'était pas entièrement ma faute, je le savais, cependant... Cela n'aidait pas, j'étais le sorcier le plus puissant de cette planète, je pouvais surement donné du mal à mes chers amis divins si jamais la situation devenait réellement critique, j'avais brisé la malédiction et tué le plus puissant disciple de Chronos. J'aurais dût mieux faire, réagir plus vite, où tout simplement le tué dès l'instant où il aurait baissé sa garde, mais c'était trop tard pour ça désormais, j'avais été négligent et des personnes étaient mortes. Et j'étais passé à deux doigts de... De me transformer en quelque chose d'horrible. En quelque chose qui m'aurait peut-être fait perdre bien plus que mon humanité.
Pitch prit la main de Diane, la sentant frémir lors du contact et le fossoyeur rougit malgré lui en détournant le regard, elle m'avait sauvé. Je ne devais pas l'oublier, je ne pouvais pas l'oublier, sans elle, Xil aurait été bien plus meurtrier. Sans elle... Je serais tombé de nouveau, Diane... Avait tout vu. Ce que je ressentais pour elle, au plus profond de mon âme, elle avait aperçut le verre d'eau qui contenait l'océan de tendresse que j'avais à lui offrir mais dont... Nous étions pas les meilleurs au niveau relationnels, mais nous faisons de notre mieux, et ce qu'elle avait vu aujourd'hui... Et bien je n'aurais pas réussit à l'exprimer avec des mots. Mais elle avait compris, je le savais. Il y eut une téléportation, et nous étions de retour à Storybrooke, à la maison, enfin. Aussi je n'étais pas surpris lorsque Diane me prit à part et m'emmena loin du groupe, elle était gênée, hésitante même, et malgré moi un petit sourire s'étira en quoi devant ses yeux hésitants, je ne faisais pas mieux et je le savais, c'était pour ça que je souriais, nous étions tous les deux si... Si humain.
- Je...Je ne veux plus te perdre, tu compte beaucoup trop pour moi. Et...J'ai trop longtemps négligé, le fait que je n'étais pas toute seule mais que nous étions deux. Je...Tu as toujours accepté que l'on se voit, quand je le décidais. Mais...A partir de maintenant, si toi tu le souhaite, à un moment précis, alors on se verra, pas seulement pour discuter ou pour danser. Il y a plein de choses à faire, et...On a l'éternité devant nous. Enfin, du moins je l'espère. Je...Hum, je me disais aussi, que si tu acceptais bien sur, je pourrais de temps en temps, passer la nuit chez toi....Ce n'est pas une obligation, repris-je rapidement. Je, ne veux pas t'imposer quoi que ce soit. Et, je veux que tu prenne le temps d'y réfléchir. Il, va falloir que j'y aille, j'ai...J'ai mon frère à calmer.
Pitch resta sans voix lors de l'étreinte, qu'il retourna avec hésitation et avec le coeur battant à la chamade. Ce... Pitch sourit de toutes ses dents, oubliant sa défaite durant quelques instants, et profitant de la confession et de la proposition de la femme qu'il aimait. Nous venions de franchir une étape dont j'ignorais totalement l'existence, mais j'étais heureux de voir que malgré tout ce temps, nous pouvions nous découvrir de nouveau. Comme au premier jour, et comme à chaque instants que je passais avec elle. Bon sang, qu'est-ce que je pouvais l'aimer. Et bien souvent, je me demandais comment une personne aussi vertueuse et rayonnante pouvait s'être lié à moi de manière aussi intime, beaucoup nous séparais, mais plus encore nous rapprochais. Et ces liens que nous avions tissés au fil du temps, rien ne pouvait les briser. Pas Xil, pas Chronos, personne. Nous avions l'éternité devant nous, et c'était une éternité que je passerais volontiers à ses côtés. Pour voir son sourire chaque jours, chaque siècles. Alors qu'elle venait de terminer de réconforter Maria et la Muerte, Diane me fit un dernier signe et disparue rejoindre son frère. Pitch soupira de nouveau, un léger sourire encore gravé sur ses lèvres alors qu'il se tourna vers le ciel en inspirant un grand coup, Xil pouvait attendre, maintenant j'étais de bonne humeur. Pitch s'approcha du groupe avant de dire en croisant les bras:
"Je vais vous accompagniez, si cela ne dérange nullement, je mange rarement de sucreries mais... Aujourd'hui n'ai pas une journée comme les autres. "
Lorsque tout sera terminé, je proposerais à Maria de faire une tombe pour Manolo, mais pour l'instant, elle avait besoin de sourire, pour le peu que cela puisse l'aider. Et un jour, je vengerai sa tristesse, je le promet... Xil ne pourra pas m'échapper éternellement...