« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mourir ? Ah, un jeux d'enfant ! L'ennuie, c'est qu'une médaille bizarre m'a coupée mes pouvoirs. Et les enfants ! Que diriez vous d'allez faire un petit tour au Mexique, dans une autre époque ? Et surtout, pour retrouvez mon amant qui m'a bridés mes pouvoirs, que diriez vous de... mourir ? Avez vous peur de la mort ?
Je fixais le cadavre d'un air incrédule. Il semblait parfaitement normal, je ne comprenais pas pourquoi il était mort. Je me disais qu'il faudrait peu être que je l'ouvre, que j'aille voir. Mais il était tard, très tard. À vrai dire, la fatigue me tombait au coin des yeux et pourtant, j'étais de nuit aujourd'hui. Judah était déjà parti et Alexis aussi. Oh moins on pouvait dire que je ne risquais pas de m'ennuyer maintenant ! Même si c'est moi la chef et que de les avoirs aux commandes, c'était plutôt marrant. Le cadavre était toujours allongé sur la grande table de fer, nu. Je n'avais pas envie de faire l'autopsie, je voulais essayer mon nouveau pouvoir. Oh, on ne vous a pas dit ? Bien sur que non ! J'ai un nouveau pouvoir super cool ! Si je vous jure, je peux passer à travers les choses ! Et depuis tout à l'heure, je m'entraîne à passer la main dans le cadavre. Du moins, à travers. Sauf que je n'y arrive pas beaucoup, il est très difficile à contrôler. Ce dôme bizarre d'Altantide aura changer tous mes pouvoirs, ce qui me faisait vraiment bizarre. Je quittais des yeux le cadavre dans un soupir. Je ferais l'autopsie demain matin. Je n'arrivais plus à lutter contre cette fatigue qui m’alourdissait les sens. Je pris la direction de mon bureau et m'asseyais sur la chaise, allumant l'ordinateur. Il ne fallait pas que je dorme… Il ne fallait surtout pas que je dorme ! Et rien de tel que les sims et du café !
Et pourtant. J'ai dû passer quelques heures seulement sur les sim's, à essayer d'empêcher Arès de se suicider et Diane de tuer Judah. J'ai dû aussi courir après Callio qui se faisait courser par une bande de chiens enragé. Pas facile, la vie de Sim's ! Malheureusement, je n'avais pas pu lutter longtemps contre le sommeil, et même avec du café bien corser, j'avais fini par dormir la tête sur le bureau, directement sur un testament. Plongée dans mes rêves, je voyais un monde fait d'Arlequin. Les arbres étaient de mille couleurs, le sol lui-même était coloré ainsi qu'une magnifique rivière qui émanait l'odeur des bonbons. Je crois que Louise m'avait un peu trop influencé avec ces arlequins. C'est avec surprise que j'aperçus Aaron se planter devant moi et plaquer ses mains contre mes épaules. Je lui lançais un regard surpris, et il se mit à me secouer. La tête me tourna très vite, alors que j'entendais clairement ces mots parvenir jusqu'à mes oreilles. « Réveille-toi Jez ! Bon sang Bip bip l'heure de la sieste est finie ! » J'écarquillais les yeux, ce surnom ne venait que d'une personne, je ne comprends pas comment il pouvait le connaître....
▬ « Je suis debout, je dors pas c'est pas vrai ! » Hurlais-je en relevant soudainement la tête, une feuille coller à mon front me bloquant ma vision. Quoi j'ai dormi ? Je l'attrapais d'une main et l'envoyai voler un peu plus loin, posant mon regard sur Calliope. Il est nul leur café ! Je devais rester debout, pas endormie... Où était-on ? Quel jour ? Quelle année ? Un peu confuse, mon regard parcourut en quelques secondes la morgue, rafraîchissant ma mémoire. Un soupire s'échappa de mes poumons alors que je reposais soigneusement ma tête sur mes mains quelque seconde. Puis je me relevais un sourire au visage pour saluer ma meilleure amie. « Les autres ne sont pas encore arrivés ? Oh, le cadavre ! » M'écriai-je soudainement en passant à toute vitesse devant Callio, la décoiffant au passage. Je m'arrêtais devant le cadavre, et me concentrais en plongeant ma main dans son corps. Judah avait dit qu'il avait un truc bizarre dans son corps et qu'avec mes pouvoirs, je pouvais aller le chercher à la main. Je sentais une drôle de boule presque poisseuse qui me fit grimacer. Oh, j'en avais des haut-le-cœur tellement c'était dégoutant… C'était quoi ça, le cœur ? Je descendais ma main un peu plus vers le bas, sentant une espèce de tuyau encore plus dégoutant. Oh... Les intestins… Je plaquais ma main libre sur ma bouche comme pour cacher mon dégoût.
▬ «Qu'est-ce qu'oh non qu'elle horreur ! Et ça … Oh bahhh mais il était malade ou quoi ! Mais … Comment peu t-on ce trimballer avec un truc pareil ... » Commentais-je, tapotant des choses qui me semblaient bizarres et qui m'étaient étranger. « Il est ou ce fichu objet ? Je suis sur, c'est encore un sale coup d'Hadès ça ! » Me plaignis-je. Oui parce que vous voyez, maintenant qu'il travaillait à la morgue, il aimait bien me faire des coups bas. Sentant l'impatience me gagner, je remontais au niveau de son estomac, passant à travers les poumons pour loger ma main dans sa jugulaire. Je ne sentais rien et je ne savais pas du tout ce que je recherchais. Un nouveau soupire gagna mes dernières doses de patience et ma deuxième main se faufila dans le cerveau de l'homme. Bouh … Ah, mais non… c'est quoi ça des neurones ? Ahh ! Mes yeux se posèrent sur le torse de l'homme. Ah, mais oui, je sais. Ma main se dirigea vers le cœur de l'homme, encore. Peu était qu'il l'avait logé à l'intérieur du cœur… Mes mains se fichèrent à l'intérieur de l'organe vital, et mes doigts s'entre choquèrent avec une chose dur. Je baissais soudainement le regard alors que mes doigts se refermèrent dessus. Je retirais ma main à l'intérieur de l'homme, qui se bloqua entre-temps dans la peau.
▬ « Rah mais ce pouvoir marche jamais ! » Pestais-je dans un soupir lasse. Je tirais de toutes mes forces, alors que mon poignet se débloqua enfin pour passer à travers la dernière couche de peau et me revenir. Mon regard chercha avec curiosité la petite chose qui avait provoqué la mort de la personne. Une secousse me figea sur place. Plus aucun son n'osait sortir de ma bouche, alors que mes yeux, c'était écarquiller de stupéfaction. Non … Le petit objet était principalement en forme de cœur, avec des flammes vert pomme qui remontait vers le haut. Des formes triangulaires s'échappaient du cœur foncé, aux couleurs blanches. Au milieu trônait une tête-de-mort pâle avec deux ailes vertes de chaque côté. La médaille de Xilbalba. La panique me gagna, sentant ma gorge ce serrer, étouffer par cette bride de souvenir de mon passé. Une chose me venait en tête. Comment. Pourquoi. Qui ? Ce corps n'avait pas été mit ici par hasard, je lançais un regard empli d'inquiétude et de ténèbres à ma partenaire.
▬ « Est-ce qu'il y avait quelqu'un ici avant que je vienne ? » Il fallait que je sache. Est-ce que la médaille était déjà dans le corps, ou bien on l'avait placé ici pendant que je dormais ? Je passais devant Callio, on ne rigole plus. C'était important. J'étais encore choquée et totalement perdue, avide de réponse. Si cette médaille était là, alors ça voulait dire que l'autre n'était pas loin… Ce qui armait une grande inquiétude qui me rendait dingue et me rongeait de l'intérieur. Je remontais les escaliers de la morgue précipitamment, sachant que Calliope devait surement me suivre avec un tas de questions qui lui brûlaient les lèvres. Je passais la porte pour atterrir sur le parking de l'hôpital. Plus rien ne comptait. Juste la médaille. Je m'arrêtais, posant un dernier regard et mes doigts effleuraient la surface lisse du joyau. Mon cœur tambourinait trop fort dans ma poitrine. Est-ce qu'elle marchait encore ? Est-ce qu'elle me protégeait de toute attaque et me rendait invincible ? Brûlante comme la braise de connaître les réponses à mes nombreuses pensées interrogatoire, je plaquais la médaille droit sur ma poitrine et l'accrochais. À cet instant précis, elle se mit à briller de mille éclats, clignotant. Que... ? Je me sentis soudainement aspiré vers elle, parcourant un drôle de tunnel lumineux. Un mal de crâne s'empara de mon esprit alors que tout disparaissait, Storybrooke, Calliope. Tout ce que je ressentais, c'était la sensation qu'on m'aspirait dans un tunnel lumineux. Et puis plus rien. Le noir complet.
J'ouvris les yeux, des tâches obscurcissaient ma vision, et le paysage était trop lumineux pour que je comprenne encore ou je me trouvais. La seule chose qui parvint à mes oreilles, ce fut le hennissement d'un cheval. Je me relevais en sursaut et me surpris à hurler en me trouvant nez à nez avec l'animal. J'allais utiliser ma super vitesse, sauf que rien ne se passa. Une grande peur s'empara de moi, alors que je réalisais soudainement ou je me trouvais. Des petites maisons presque chevauchées, un sol de terre, la petite place et des gens qui nous regardaient avec surprise, n'osant pas s'aventurer vers nous. Des gens avec des sombreros. Je voulais utiliser de nouveau ma super vitesse, mais encore une fois ça ne fonctionnait pas. Pourquoi ? Pourquoi ça ne marche pas ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Mes doigts se refermèrent sur la médaille, que je peinais à retirer, lâchant des jurons. Un piége… C'était un piège ! Pas mes pouvoirs ! S'il vous plaît, pas mes pouvoirs ! Tous sauf mes pouvoirs. Ils était-ce que j'étais !Il faisait de moi ma personnalité ! Qu'allais-je devenir sans eux ? Je refusais de laisser échapper la boule qui se formait dans ma gorge, et plus je tirais désespérément, plus la médaille semblait résister. Essouffler et totalement vaincu, je marchais vers la place, la mine sombre et grave. Et m'aperçut que je n'étais pas seule. En effet, là-bas, il y avait…
▬ « Diane ? » Laissais-je échapper de surprise à la vue de la déesse. D'autres Storybrookien étaient présents. Cette ville ne m'était pas inconnue… Les souvenirs me refirent surface et je plaquais mes mains sur mon visage, avec une mine des plus choquées. Non... On était à San Angel ! Qu'est-ce… Mais comment est ce possible ? « Oh non... » Ce fut les seuls mots qui sortirent de ma bouche, alors que je me sentais terriblement perturbée. Trop de questions se bousculaient dans ma tête, trop de désespoir menaçait de m'engloutir. J'étais de retour chez moi. Sans mes pouvoirs. Et je ne savais pas ce que je faisais là. Pas plus que ceux qui m'accompagnaient.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Dire que le retour à Storybrooke, ne s'était pas fait sous les meilleurs hospices, était un doux euphémisme. J'avais cru, après m'être rendu compte, que je m'étais fourvoyée, sur Poséidon depuis le début, avoir un peu de répit. Sauf qu'il n'en était rien. A peine de retour, à la maison, que la nouvelle m'était tombée dessus sans prévenir tel un boulet de canon : « Hippolyte était morte ». Ce, n'était qu'une innocente, de plus, qui s'ajoutait au bilan macabre des gens qui perdaient la vie, à trop nous fréquenter. Depuis, chaque instant, était une lutte personnelle. Si, en société, j'affichais, toujours, ce visage de marbre, comme si rien ne pouvait m'atteindre. La réalité était hélas toute autre. Je me faisais, chaque jour, un peu plus violence, pour rester debout. Parce que, je n'avais pas le droit de flancher, j'avais les miens à protéger, Louise, Peggy, Alexis, et toutes ces personnes, pour qui j'étais prête à donner ma vie ce jour là. Et puis...Il y avait Chronos également. Si jusque là, il n'avait été qu'une simple menace lointaine, planant au dessus de nos têtes, aujourd'hui il en était autrement : Libre, Chronos était libre. Et nous, n'avions pour le moment, aucun moyen concret de l'arrêter.
Si, je ne devais pas flancher, c'était aussi en majeure partie à cause de ça. Ce, n'était plus seulement, nous autres dieux, qui étions menacé, c'était toutes les vies peuplant cette planète, ainsi que les habitants de Storybrooke. Hors, je refusais que d'autres innocents aient à subir, le prix de nos erreurs. Ma première résolution, avait été de couper plus ou moins les ponts avec Pitch. Je, ne donnais plus aucune nouvelles espérant, sans doute naïvement, qu'ainsi il pourrait passer à autre chose. Apo', s'était contenté, d'un sourire moqueur à mon égare quand je l'avais mit au courant de cette décision, tout en désignant la breloque sur mon bracelet qui le représentait. Mon propre frère, jumeau ne me croyait pas capable de réussir à tenir, et évidemment, toute, piquée dans mon orgueil, et entêtée, que j'étais j'avais la ferme attention de lui montrer qu'il avait plus que tort, et m'étais jetée à corps perdu dans la bataille. Ou tout du moins, dans notre « plan d'action ». Rien, n'était dit encore une fois que ça marche, mais si l'on ne tentait pas quelque chose maintenant, il serait bien trop tard pour y arriver.
Et juste pour embêter mon frère, j'avais laissé la chienne mâchouiller sa nouvelle paire de chaussure, sans aucun scrupule. De toute façon, il pourrait largement, les faire réapparaître, alors je voyais pas de quoi il se plaignait.
Au fond, sa présence me manquait. Il, était rarement à la maison, en ce moment, d'un côté, moi aussi, je commençais tout doucement à, ne plus y être autant qu'avant. Mais, c'est le matin, en me levant, et en voyant que le grille pain est intacte depuis un mois, que je me rends compte d'à quel point, je m'étais habitué à l'avoir constamment à mes côtés. Il, n'avait même plus le temps, de casser l'électro ménager. Assez ironique, quand on savait, que ça avait tendance à m'agacer de devoir, tout le temps tout remplacer. D'accord, ça ne prenait qu'un quart de seconde, même pas, mais, il n'empêche qu'à la longue ça devenait agaçant. Et aujourd'hui, j'étais presque en train de me plaindre, que la maison était trop calme.
Je secouais la tête, légèrement, amusée, on n'était jamais content hein ? Humain, ou dieux, on n'était au fond pas si différent, on trouvait toujours une façon de râler.
Pour le restant, de la journée, je m'étais occupée à faire les diverses tâches quotidiennes de la maison. Oh bien sur, j'aurais pu tout expédier d'un claquement, de doigt, mais...C'était un genre de rituel, qui s'était installé depuis un an. Un an déjà, que j'avais la maison, et un an déjà, que j'avais fait la connaissance de Louise et Peggy.
Je m'arrêtais, devant la porte de la chambre d'Hippolyte. Je, n'avais pas osé y entrer, depuis l'annonce de la nouvelle. Par crainte, ou que sais-je d'autres. Mais, il était temps de sauter le pas. Prenant, une grande inspiration, je tournais, la poignée d'une main tremblante, et pénétrait à l'intérieur de la pièce. Tout, y était exactement, à l'identique, que lorsqu'elle était partis. Je, m'étais simplement contenté de la maintenir propre pour son retour. Et l'idée, qu'elle n'y mettrais plus jamais, les pieds, me serrait la gorge, aussi fis-je immédiatement demi tour. Je, n'étais pas prête, pas encore du moins à affronter la dure réalité en face. Il, fallait que je m'occupe l'esprit, aussi descendis-je les escaliers quatre à quatre, pour me diriger vers la cuisine et emprunter, la porte menant, directement sur le jardin.
Le jardin...J'y avait mit la touche finale hier, tout en croisant mentalement les doigts pour qu'aucune catastrophe n'arrive pour saccager tout mon travail. On, n'était jamais réellement, à l’abri ici, je préférais, largement me méfier.
Un nouveau, problème s'était posé à moi, avec l'absence d'Apollon. Généralement, nous, nous relayons, tous les deux, pour jouer à Mario Kart avec Louise, qui n'arrivait pas à dormir à cause de ses insomnies. Il prenait, la première partie de soirée, et moi la seconde, me permettant ainsi, de dormir tranquillement, je la savais entre de bonnes mains. Mais, là, ça devenait difficile à faire.
Contre toute attente, Peggy s'était proposé pour faire le relais avec moi. Louise, n'était donc, jamais seule, et je les rejoignais, plus tard, pour faire une partie à trois, et ainsi passer un peu de temps avec Peggy, également.
Sauf que ce soir là, s'annonçait différent. Une chose, était sure, si j'avais su, ce qui m'attendais : je ne serais jamais sortie. Sauf, que comme j'en avais encore absolument, aucune idée à l'heure où je vous parle, je ne pouvais fatalement, pas prévoir ce qui allait arriver. Pour commencer, Athéna, avait voulu sortir. Ce, n'était en soit, pas la première fois, que je faisais, une balade nocturne, avec la chienne. Généralement, c'était direction la forêt, où je pouvais la lâcher tranquillement, qu'elle se défoule, et ça me faisait du bien également. Le contact, avec cette dernière m’apaisait. C'était mon élément tout simplement. Je m'y sentais, chez moi, en sécurité. Sauf qu'évidemment, il avait fallut, que je change mes habitudes et que je décide d'aller faire un tour en ville. La chienne, n'avait pas l'air de s'en plaindre elle, bien au contraire, elle tenta même dans une veine tentative, de m’entraîner là où elle voulait. Sauf que de nous deux, j'étais celle qui avait le plus de force, mais comme de toute façon, c'était elle qui avait eu envie de sortir, je consentis, à ce que l'on fasse un détour, du côté de l'hôpital.
C'était pas vraiment, un lieu où je mettais régulièrement les pieds, et d'un côté, je ne tombais jamais malade. L'avantage d'être une déesse, l'un des seules d'ailleurs je dirais.
Toujours est-il que la balade, ne se déroula pas comme prévus, alors que je m'apprêtais, à reprendre le chemin de la maison -et mine de rien, il y en avait quand même pour une bonne trotte-, le trou noir. Plus de Storybrooke, plus d'Athéna, plus rien, le noir complet. Du moins, jusqu'à ce que je me réveille. J'avais l'impression que ma tête, pesait une tonne, et ce n'était pas du tout une expérience agréable. Ce qui était encore moins agréable, comme expérience, c'est de se rendre compte, qu'on est apparemment, sur quelqu'un. Inspirant un bon coup, pour ne pas m'énerver, je m'apprêtais, à me relever et à présenter mes excuses très dignement à la personne, jusqu'à ce que je n'ai la très, mauvaise idée de laisser mes yeux se relever sur son visage :
Pitch ???
Autant dire que pour l'attitude digne nous repasserons, je me relevais, d'un bon comme si j'avais été électrocutée, ou que sais-je d'autres, et lui tournait ostensiblement le dos, pour cacher, ma gêne. Peu de personnes, peuvent se vanter, de m'avoir un jour vu rougir. Je me souviens, d'une fois où Apollon, avait parié avec l'une de ses « connaissances », cette dernière avait parié qu'elle y arriverait, tandis que mon frère avait très clairement, fait comprendre que c'était une perte de temps. Et en effet, ce fut une réelle perte de temps, je m'étais contentais, de jeter un regard emplit de condescendance au protégé de mon frère, qui tentait manifestement, à l'aide de « subtile » allusions, de me faire perdre mes moyens, sauf que c'était peine perdue. Je m'étais simplement, contenté de tourner les talons, sans même lui accorder plus d'une minute d'attention. Une petite minute...Apollon ! J'étais sur que c'était un coup monté. Celui là, si je le retrouvais, il allait m'entendre.
Et tandis que je m'appliquais à bafouiller des excuses, le dos toujours tournée. Je fermais, les yeux, pour faire le vide dans mon esprit, oublier toute gêne, reprendre mes moyens, et tant qu'à faire, l'aider à se relever. Après plusieurs secondes, et une grande inspiration, j'étais prête. Très dignement, comme si rien n'était jamais arrivé, je tendis, ma main à Pitch, qu'il saisit, et l'aidait à se remettre sur pied. Et maintenant, qu'étais-je sensée faire ? Bafouiller une salve de nouvelles excuses ? Dire, que j'allais retrouver mon imbécile de frère jumeau et lui passer un énorme savon ? Aucune idée.
Je tirais, nerveusement, sur la manche de mon blaser, tout en jetant un regard aux alentours. Si, c'était une farce, elle était savamment, orchestrée. Nous semblions, avoir changé et d'endroit et d'époque, on se croirait au Mexique d'antan, les hommes portaient tous des sombrero, quant aux femmes, elles étaient en robes. Je commençais à me dire, qu'il ne s'agissait peut-être pas d'un coup monté organisé par mon frère finalement :
- Diane ?
Je tournais, la tête pour apercevoir, Jezabel, un autre visage familier ! Cette fois-ci non, ce n'était définitivement, pas une plaisanterie de mauvais goût. Et son « oh non » ne me disait rien qui vaille. Jetant un coup d’œil qui se voulait discret -mais qui ne l'était absolument pas- du côté, de l'homme que j'aimais, je me détournais, à nouveau très vite, lorsque nos regards se croisèrent, pour me diriger, vers la jeune femme :
- Jezabel, qu'est qu'il se passe ? Est-ce que tu as une idée de l'endroit où on est ?
Mon intuition, me soufflait qu'elle était celle qui avait le plus d'informations en sa possession, alors autant me concentrer sur ça, et je verrais le reste plus tard.
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Calliope Lloyd-Webber
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| Avatar : Emmy Rossum
| Conte : Coraline | Dans le monde des contes, je suis : : Coraline Jones, la fillette trop curieuse et qui a deux mamans
Quand on est strip-teaseuse, il ne faut pas grimacer à l'idée de travailler toute la nuit jusqu'au petit matin. On a même plutôt tendance à faire semblant de vomir quand un petit vieux essaie de vous mettre une main aux fesses. Mais c'est pas là où je veux en venir. Je pourrais parler pendant des jours de trucs que je subis à bosser en petite tenue transparente, et c'est pas le but. En même temps c'est super sympa comme job. Vous connaissez beaucoup de gens qui pendant leur pause clope, boivent en même temps une margarita en talons aiguilles et un billet encore coincé dans le décolleté ?
Récemment, j'avais pas mal bosser de nuit. J'avais été même une vraie noctambule. Je dormais quelques heures dans la journée, et ça m'allait très bien. Au moins j'avais pas à réfléchir, trop focalisée sur l'équilibre précaire de mes talons. Mieux valait que je ne pense pas à mes problèmes personnels si je ne voulais pas finir le genou cassé après avoir glissé sur un soutif laissé là par une collègue.
Ce soir là, j'avais vu pour être en week-end. Parce qu'y a un moment où voir des tas de mecs bourrés vous regardant avec des yeux d'ados devant American Pie, j'en avais un peu marre. J'avais le droit de me reposer. Dormir plus de cinq heures. Croiser Jamie réveiller. Et surtout m'embarquer dans de nouvelles folies avec Jezabel. Parce que ça faisait quand même pas mal de temps qu'on s'était pas fais des soirées de dingue ensemble. Avec tout ses voyages accompagnée de gens que je connaissais pas... Je voulais pas être mise de côté. Donc ce soir, même si elle voulait pas, elle allait être à moi. J'avais vu une maison où les gens commençaient déjà à installer leurs décorations d'Halloween. Elle allait quand même pas pouvoir refuser à un petit éclatage de citrouilles géantes dans un potager !
Mais une fois devant elle, assoupie dans un endroit où pas loin il y avait des cadavres tout nus, je compris que ce dont ma meilleure amie avait besoin, c'était d'arrêter de bosser aussi et de se reposer. Se caser sur le canapé avec un couverture, des bonbons dans des bols sur la table basse et « The Musketeers » passant à la télé, ça pourrait être parfait aussi.
- Réveille toi Jez ! Bon sang, Bip-Bip, l'heure de la sieste est finie !
Je m'étais approchée d'elle pour lui poser la main sur les épaules et la secouer doucement. Elle se réveilla quasiment aussitôt, en hurlant. Elle devait être la seule personne à crier dès son réveil. Moi personnellement si on me réveille comme ça, je grogne et j’essaie de mordre avant de me rendormir.
- Euh nooon... Tu attendais quelqu'un ?
Je haussais un sourcil à sa remarque, alors qu'elle s'en allait à toute vitesse retrouver son cadavre. Mes cheveux me fouettèrent le visage, avant de se reposer devant mes yeux. Je soufflais dessus pour les repousser et m'assis sur le siège où se tenait moins d'une minute plus tôt Jez. Tient tient... son ordinateur était toujours allumé. Et y avait... Oh les sims ! J'adore ce jeu, même si le meilleur reste Maria Kart. C'est juste que c'est drôle. Parfois Jez me laissait faire jouer avec, mais j'étais pas douée. Peut être que... je posais la main sur la souris et me mis à la bouger, en cliquant sur quelques boutons. J'ai encore un peu de mal avec les ordinateurs. C'est surtout qu'ils sont beaucoup plus performants. C'est flippant tout ce qu'on peut faire de nos jours.
La Callio virtuelle était entrain de draguer lourdement le Jamie de l'ordinateur alors qu'ils étaient tout les deux cachés dans un placard quand j'entendis Jez protester quelque chose. Bon, il valait peut être mieux que j'arrête le massacre. Je ne sais même pas pourquoi le type appelé Judah c'était tout à coup rasé toute la tignasse !
- Beurk mais c'est dégueu ce que tu fais !
J'étais restée à l'entrée, en plissant le nez tandis qu'elle fouillait à l'intérieur du corps. Sans utiliser d'instrument, c'est ça le pire. Juste sa main qui rentre dedans. Son nouveau pouvoir est super cool quand il s'agit de voler des bières dans le frigo du voisin qui est collé au mu derrière notre canapé, mais parfois, elle fait vraiment des drôles de trucs avec. Surtout quand il s'agit de sortir quelque chose du cœur d'un type mort.
- Non il n'y avait personne. La porte était fermée, et aucune âme qui vive à l'horizon. Que ce que c'est que ça ? Jez ?
Je comprenais pas pourquoi elle avait ce regard. Et cette expression... Elle connaissait cet objet ? Ça voulait dire quoi ? Pourquoi elle était si perturbée ? Elle ne me répondait pas en plus ! Je la vis passer devant moi, et quitter la morgue. Je la suivi, juste derrière elle. Je comprenais pas pourquoi elle partait. Juste à cause d'une espèce de barrette.
- Jez c'est quoi ce machin ? Ça te dis quelque chose ?
Mais aucune réponse. Elle avait l'air... ailleurs. Elle alla jusqu'au parking, moi sur ses talons. Jre regrettais de ne pas avoir pris de veste. Je portais bien un pull, mais c'était un truc violet moulant avec un sacré décolleté. Pas de quoi me tenir chaud, surtout que le temps commençait à se rafraîchir. Ça serait con de choper un rhume et de se moucher en pleine démonstration de pôle dance...
J'eus à peine le temps de la voir accrocher la barrette que ce fut l'aspiration, une explosion de lumière qui me brûla la rétine et l'inconscience la plus totale. Je n’eus même pas le temps d'hurler ou quoi que ce soit.
Je me réveillais parce que je sentais quelque chose me faire vachement mal dans la fesse gauche. Je pourrais un grognement, en me relevant. Je ne voyais rien parce que j'avais de la lumière en plein dans les yeux, mais je ressentais bien la douleur dans tout mon corps. À croire que j'avais pris un truc de plein fouet dans le dos. Ou que je m'étais éclatée sur quelque chose plein fouet.
Je fini par y voir un peu plus clair. Pour le regretter aussitôt. Il y avait deux personnes qui me regardaient d'un air paniqué. Enfin le gros costaud serrait dans ses bras d'un air menaçant une petite brune typée hispanique qui elle me regardait d'un air apeuré.
- Euh... Je viens en paix ?
J'essayais un peu d'humour, accompagné de mon sourire le plus innocent, mais ils me fixaient toujours bizarrement. Je vis alors que la fille tenait un bouquet de roses rouges à la main et que le mec tenait ce qui ressemblait à un paquet cadeau. Je baissais les yeux, pour voir une bouteille de vin éclatée au sol, faisant s'écouler le précieux liquide rouge. Oh mais j'étais sur une table !
- Aaahhh je vois ! Je suis tombée en plein rencart, désolée ! Je voulais pas, c'est qu'une barrette m'a embarquée avec Jez... Attendez, vous avez vu une brune hystérique qui court partout et qui peut passer à travers des trucs ? Ou vous étiez trop occupés à vous rouler des pelles ?
Je descendis de la table, en grimaçant tandis que je me passais la main dans le dos pour vérifier l'étendu des dégâts. Parce que ça faisait mal n'empêche ! Ah mais c'était normal, j'avais une fourchette légèrement plantée dans le derrière. Ça va, c'était pas trop douloureux de la retirer. Ce qui était plus dégoutant, c'était de sentir un truc liquide et poisseux sur mon dos. Attendez... c'était des...
- Des spaghettis ? Sérieusement ? Tu essais vraiment d'emballer ta copine en nous refaisant le coup de la Belle et le Clochard ? Je t'aurais bien donné des conseils mais il faut que je retrouve mon Bip-Bip.
Le type répondit quelque chose, mais je n'y compris rien. C'était quoi... De l'espagnole ou quelque chose comme ça, non ? Les sombreros, ça vient d'où déjà ? J'ai arrêté l'école à douze ans, je n'ai pas eu le temps de tout savoir en géographie et encore moins d'apprendre l'espagnol.
- Je suis désolée, mais je ne comprends absolument rien. Vous avez pas un téléphone ? Ou un ordi ?
Je mimais quelqu'un qui porte un portable à son oreille et qui tapotait ensuite sur un clavier imaginaire. Les mîmes, c'est universel. Sauf qu'ils continuaient tous à me regarder avec des grands yeux. Ok. Ok. Je peux gérer.
- Jezzzz ! Bip-Biiiip ! Où tu eeeeesssss !!!
Je leur avais tourné le dos pour l'appeler. Mais elle ne répondait pas. Que ce que cette barrette avait foutu ? Si elle avait pris en otage ma meilleure amie pour la transformer en génie du mal, j'allais la détruire. Il fallait que je la retrouve.
- Où est-ce que je suis ? C'est quoi cet endroit ?
J'avais mis mes mains sur les hanches, et j'avais pris ma voix la plus autoritaire. Mais il y avait beau avoir du monde, personne n'avait l'air de me comprendre. Pourquoi j'étais là ? Aux dernières nouvelles, je n'avais pris aucune drogue. J'étais très saine d'esprit. J'étais quand même pas encore entrain de faire un bad trip avec Jez ? Pas comme à la fête d'anniversaire la dernière fois, je n'étais pas prête à devoir encore expliquer pourquoi Jezio avait bouffé le chien... Il y avait une foule qui s'agitait plus loin en plus. Oh non.
*Pitch Black
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Aujourd'hui, Pitch s'ennuyait. Ce qui était un exploit en soit même, j'avais rarement eut l'occasion de m'ennuyer durant toute ma vie. Je passais toute mes nuits ou presque à régner sur les cauchemars du monde entier, et mes journées étaient soit occupés par l'entretien du cimeterre, soit par juste l'organisation de ma vie, mais pas aujourd'hui... Aujourd'hui était différent, je ressentais une nouvelle fois ce sentiment, une légère perturbation dans mon pouvoir aux quatre coins du monde, comme si quelque chose venait de le déranger. La dernière fois que cela était arrivé était juste avant l'arrivée des cavaliers, alors je prenais ce sentiment très au sérieux. Surtout depuis mon dernier dérapage au manoir, ce passage de ma vie me troublait encore légèrement. Alors j'étais d'autant plus sur mes gardes, mais dernièrement... Je me surprenais en ayant bien trop de temps de libre, je n'allais pas embêter Maara pour si peu, et jamais je n'irais déranger Diane. Donc je passais mon temps à l'une de mes grandes passions, la musique classique et le piano en particulier, passant parfois des heures d'affilés sur le piano pour m’exercer un peu plus chaque jours. Je parvenais maintenant à créer tout un orchestre avec mes pouvoirs de sable noirs, ainsi que quelques tours de passes passe, cela n'avait rien de bien pratique à part le fait de me distraire de temps à autre. Et j'avais besoin de distraction, non pas que je me sentais seul, loin de là et heureusement... Mais je ne pouvais pas dire que j'étais la personne la plus sociable de la ville, les gens me reconnaissait et me saluait d'un mouvement de la tête, mais les gens que je comptait véritablement comme amis était rare. Ce n'était juste pas mon genre, et je préférai le calme du silence aux éclats de rire, je préférai jouer à une gigantesque partie d'échec chaque soir que sortir au restaurant, à l'exception de Diane pour qui je serais capable de bien des choses. Je suppose que je n'avais pas à me plaindre... Ma situation était bien mieux que lors de mon dernier réveil contre les gardiens, la solitude à le pouvoir de rendre un homme fou... Pitch soupira, toujours assis dans son fauteuil lui permettant de veiller sur son cimeterre et d'admirer le ciel la nuit, cela devait être son endroit favori sur Terre, juste lui, l'air doucereux d'une mélodie de piano s’élevant au loin et une tasse de thé. Pour lui, c'était sa définition du bonheur quotidien en attendant que le soleil se couche et que la nuit recouvre la ville. Et que Pitch se retrouve dans son élément. Et c'était une bien belle nuit qui venait de s'emparer de Storybrooke, et Pitch se sentait d'humeur ce soir, alors il décida d'aller respirer l'air frais et nocturne. Cela lui permettait de mieux se concentrer et de penser plus clairement, il déambulait juste dans les rues, parfois dans son cimeterre, et d'autre fois en forêt. Il lui arrivait souvent de passer devant le puits où s'était déroulé la bataille contre Yen Sid, ou simplement de retrouver le lieu de sa première rencontre avec Diane. Mais ce soir le sort en décida autrement, Pitch n'était pas un grand aventurier, et sa dernière expérience avec un voyage non préparé en avance l'avait emmené dans le pire endroit sur terre ou presque, il se souviendrait toujours de ce manoir. Donc oui, Pitch n'allait pas de si-tôt se jeter tête baissée dans une expédition dans l'inconnue, malheureusement, c'est bien souvent l'aventure qui vient vous trouver. Et le but du jeu est de suivre le rythme.
Pitch était donc en train de vagabonder dans son cimeterre, dans son éternel costume noir, profitant de l'ambiance du lieu, Halloween approchait à grand pas et le fossoyeur ne pouvait cacher la légère joie qui le prenait à cette pensée, c'était la seule fête de l'année où les enfants demandaient à avoir peur, et cela était absolument parfait. Et puis j'appréciais plus encore ces nuits où l'on se contaient des histoires effrayante au coin du feu, j'étais toujours là, une ombre tendant l'oreille et écoutant discrètement les enfants frissonner. Oui, j'adorais cette fête. J'allais surement utiliser mes cauchemars pour faire quelque blagues, mais il fallait juste que je... Et à cet instant, Pitch vécut quelques chose de fort désagréable, le sol se déroba sous ses pieds et il fut entraîné dans un vortex sombre et noir, ce n'est pas que l'obscurité le dérangeait, loin de là, mais voir son monde s'effondrer sous ses pieds n'était jamais agréable. Le croque-mort pensa tout d'abord à une attaque du Lapin de pâques, mais ce n'était pas son genre de poser des pièges dans un cimeterre, alors c'était forcément autre chose et... Le fossoyeur atterrit lourdement sur un sol dur et pierreux, soulevant un léger nuage de poussière rouge, le croque-mort n'eut pas le temps de prendre connaissance de l'endroit où il se trouvait que quelqu'un eut l'impolitesse de lui tomber dessus. Et voilà, Pitch venait de quitter son cimeterre pour se retrouver en plein jour avec quelqu'un sur l'estomac. Il y avait des gens qui n'avaient pas de manière, sincèrement et...
Pitch ???
Oh. Diane, amour de ma vie et lumière de mes nuits, est-ce que je peux savoir ce que tu fais sur moi? Enfin, je suppose qu'il devait avoir une explication logique pour laquelle Diane se retrouvait sur moi, en plein milieu de la rue... Pitch regarda la déesse dans les yeux et souleva un sourcil devant le rose qui monta aux joues de sa bien aimée. Et la mauvaise humeur de Pitch s'évapora comme neige au soleil, mais Pitch se retint de se faire le moindre commentaires, voyant que la situation était bien suffisamment gênante de cette manière, surtout pour Diane, qui tentait tant bien que mal de bredouiller des excuses. Je ne lui en voulait nullement, et je m'empara de sa main avec joie alors qu'elle m'aidait à me relever. Nos deux regards se croisèrent et durant un court instant Pitch faillit profiter de l’élan pour déposer un baiser sur les lèvres de Diane, mais il décida que cela n'était pas nécessaire, elle semblait suffisamment perdue de comme ça... Et je devais avouer que moi aussi. Et puis c'était moi où... Il y avait quelque chose qui la dérangeaient? Enfin plus que le fait de m'être tombé dessus... Non, je devais rêver, elle m'en aurait parlé autrement. Le fossoyeur épousseta son costume, la poussière tombant avec un peu d'aide magique pour que le vêtement retrouve sa propreté, et le fossoyeur jeta un regard aux alentours. Mettant une main devant ses yeux pour se protéger du soleil de plombs qui nous toisait depuis le ciel, il faisait chaud, trop chaud pour un mois d'octobre, et nous n'étions plus en Amérique, cela se voyait. Les gens qui nous regardaient semblaient sortir de... D'une autre époque, littéralement. Le Mexique peut-être? Le sombrero faisait légèrement cliché, mais le résultat était plus que parfait. Pitch plissa des yeux, étant légèrement méfiant sur la situation.
Diane ?
Pitch se tourna à son tour, pour voir apparaître une femme qu'il ne connaissait nullement. Une certaine Jezabel, Pitch plissa des yeux en la regardant, sentant la peur qui s'échappait d'elle. Elle était en train de paniquer, pourquoi? Et bien je suppose qu'elle avait dût tomber dans un trou à travers le sol. Pitch soupira, avant s'approcher de Jezabel et de se mettre aux côtés de Diane. Pitch inspira, avant de secouer la tête de gauche à droite et de tirer un peu ses manches pour monter ses mains vers les tempes de Jez, avant de s'arrêter aux derniers moments.
"Puis-je?"
La question était autant pour Diane que Jez, mais si cela nous permettais d'éviter une crise d'angoisse en plein milieu de nul part, alors ça serait parfait. Pitch vit le regard de Jez se tourner vers Diane, qui hocha de la tête pour la rassurer, alors le croque-mort ferma les yeux et posa deux doigts sur les tempes de Jez, le roi de la Peur se concentra durant une poignée de secondes avant de retirer ses doigts, emportant avec lui un mince filet de sable noir. Représentant la panique qui commençait à envahir la jeune femme qui reprit une respiration normalement en se frottant le front. Pitch sourit avant d'écraser le sable dans sa paume et de dire:
"Ne vous en faites pas, la migraine ne dure que quelques minutes. Vous semblez déjà connaitre Diane, mais je n'ai pas eut le plaisir de vous rencontre, je suis Pitch Black."
Le croque-mort ponctua sa présentation avec une léger mouvement de tête, cela lui semblait inutile de dire qu'il était en relation avec Diane, parce que soit elle était déjà au courant, soit elle le découvrirait bien assez tôt. D'ailleurs Pitch se tourna vers la déesse de la chasse avant de lui offrir son plus beau sourire. Sourire qui s'effaça rapidement alors que le croque-mort s'aperçut qu'il y avait bien quelque chose qui la dérangeait... Est-ce qu'elle était gênée par mes présentations? Est-ce que j'avais fais quelque chose de mal s'en m'en rendre compte? Non... Mais pourquoi évitait-elle mon regard...?
"Diane... Est-ce que ça va...?"
Je vis l'ombre d'un conflit passer sur le visage de la déesse, mais avant qu'elle puisse me répondre j'entendis une voix que je connaissais au loin alors qu'une nouvelle femme approchait du groupe, elle se démarquait évidemment du reste des habitants de l'endroit où nous étions atterrit. Je ne la connaissais nullement, mais elle semblait avoir eut le malheur d'arriver dans la fontaine du coin. Pitch lui fit un mouvement de tête pour la saluer, n'étant pas un grand fan des gâteaux mouillés, il déclina la proposition de la nouvelle arrivante. Pitch soupira alors que Calliope s'approcha du trio et qu'il regarda la foule méfiante, dans quoi nous étions encore embarqués?
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Les actions d'Amelia Peters étaient la plupart du temps animer par une seule chose : son besoin de faire du bien aux gens quitte à se mêler de ce qui ne la regarde pas. Pourtant, elle n'était pas psy, comme on aurait pu s'y attendre mais pâtissière, chocolatière et nouvellement traiteur à domicile. Du moins, elle avait posté une pancarte sur le comptoir de sa boutique et attendait les coups de fil des intéressés, ayant décidé que la traque ce n'était pas son truc. Et, à bien y réfléchir, ça n'avait jamais été son truc même du temps où elle se baladait sur quatre pattes dans la Terre des Lions. Un sacré paradoxe, oui. Diku voulait alors être une gentille lionne. En fait elle avait manqué sa vie et aurait du naitre bisounours. Heureusement, la malédiction de Regina lui permettait plus ou moins d'assouvir ce dessein. Ainsi, la jeune femme se rendait chaque mercredi dans le service d'oncologie pédiatrique de l'hôpital pour lire des histoires aux enfants malades... et les gaver de ses dernières créations. Après tout, si en plus on mange mal quand on est malade, c'est vraiment nul, non ? C'était du moins ce que se disait la jeune femme chaque fois qu'elle préparait les douceurs pour ses petits clients. Elle venait justement de passer plusieurs heures dans ledit service et s'apprêtait à repasser par sa boutique pour faire la fermeture quand une chose pour le moins surprenante se produisit. Alors qu'Amelia venait de franchir les portes de l'hôpital, une vive lueur l'aveugla tandis qu'elle se sentit comme aspirée dieu sait où. Elle se rappela alors vaguement que sa soeur, April, avait parlé de zombies une fois et espéra ne pas tomber dans l'un des nombreux phénomènes étranges de la ville. Mais ce fut juste le trou noir. Littéralement. L'instant d'après, Amelia baignait dans la fontaine de la place publique, le reste de ses gâteaux ayant par bonheur atterris au sol, encore emballés dans leur boite. Soit. Se relevant avant d'attirer l'attention, la jeune femme cligna plusieurs fois des yeux avant de pouvoir observer son nouvel environnement qui ne ressemblait en plus rien à Storybrooke. Mais ce n'était pas non plus la Terre des Lions. Il s'agissait plutôt d'une ville type far west mais avec plus de sombreros et moins de stetsons. N'y comprenant rien, elle ramassa ses biens, parce que ça pouvait toujours servir. Amelia croisa plusieurs hispanisants qui la dévisagèrent - sans doute parce qu'elle était trempée - puis aperçut par le plus grand des miracles un groupe d'habitants de la ville. Evidemment, elle ne les connaissait que de vue. Mais c'était toujours ça de prit et elle pourrait parler Anglais avec des gens et peut-être comprendre ce qui se passait. L'ancienne lionne s'approcha donc et demanda, aussi avenante que possible : - Bonjour, je m'excuse de vous déranger en pleine discussion mais... on est où ? Je sortais de l'hôpital et puis là pouf ! Je suis ici. Enfin, j'ai atterri dans une fontaine mais c'est sûrement pas intéressant. Quelqu'un veut des gâteaux ? Il m'en reste, offrit-elle gentiment, ayant toujours aimé manger quand elle ne comprenait pas ce qui se passait.
Depuis que j'avais retrouvé Arisa nous nous quittions plus beaucoup. Avec la reprises des cours, j'avais décidé de m'ouvrir un peu plus aux personnes de cette ville. Je n'avais pas vraiment besoin d'argent. Cependant, si je voulais retrouver les Soma il fallait que je sorte de mon cercle usuel.C'était pour cette raison que la semaine dernière j'avais postulé pour être la baby sitter pour après la naissance du bébé de Miss Lake. Bref j'avais rencontré les parents évidement, Diana Lake jeune famme brune qui organisait son mariage depuis le lit sous l'oeil bienveillant de Killian Jones qui m'avait donné un nombres de taches à faire aussi ridicules les unes que les autres. La femme allitée, me regarde désespérée puis au final c'est elle qui décide et elle me demande si ça me conviens les conditions. C'est pas vraiment compliqué, venir à la maison garder le bébé, aider Miss Jones la Maître d'hôtel... Pas de souci quoi... La semaine passa, je cherchais avec Uo les Soma, mais nous désespérions un peu. Un soir je sortais de la maison en disant à mon frère. ❝ Megumi, je vais faire la fête ce soir, j'ai besoin de lâcher la pression! Puis demain je vais faire un tour au Mexique. ❞ Mon petit frère me couvrirai comme toujours, même si les parents s'en fichaient largement, j'étais adulte après tout. Mais la soirée fut plus qu'arrosé, j'arrêtais de compter les shot à 25, il était 22h. Ce qui c'est passé par la suite, j'en sais rien très franchement. Je savais que j'avais du continuer à boire et danser. Mais ça n'expliquerai jamais ce que je faisais là, loin de mon lit ou du lit d'un inconnu. Je me réveillais le lendemain au Mexique, non mais franchement. Je passais une main sur mon visage cherchant une explication cohérente, essayant désespérément de retracer ma soirée je murmure alors. ❝ Plus jamais de shoot de vodka...❞ Je regarde alors autour de moi, il y a une personne dans le lot que je connais. Monsieur Jones. Je lui souris mais la suite je ne comprend plus rien j'atterris dans un poulailler non mais franchement le révieil était rude. Monsieur Jones lui baigne dans la boue avec les cochons. Je sors avec du mal de ce poulailler et je me dirige vers la soue à cochons pour tendre la main à mon futur patron, après tout on ne pouvait pas le laisser là quand même. Une jeune femme brune cherchait à joindre une Jez, je la regardais, elle habitais notre ville. Après avoir aidé Monsieur Jones je m'approchais alors de la brune hystérique...
Bon, il s’est passé quoi hier soir déjà ? Je m’en souviens plus du tout ! Mais franchement, de rien. Une pensée des plus horribles m’envahie… et si je tenais plus mon rhum ? Se serait horrible, terrifiant ! J’ai vraiment honte. Je passe une main sur mon visage débité. Grave erreur… je n’avais pas encore remarqué où j’avais atterrit. Sérieusement ? Je me relève, un peu trop rapidement pour voir que je me trouve au milieu des cochons dans la boue. C’était ça l’odeur ? Et maintenant j’ai de la boue partout ! J’essaie de me sortir de ça, mais bien sûr ça glisse un peu beaucoup et c’est tout naturellement que je retombe de nouveau dans cette horreur ! Ok là je suis maudit. D’un coup c’est étrange mais Neverland me manque… Au moins il n’y a pas de cochon là-bas !
Ne retentant pas immédiatement de me relever je reste un moment allongé dans ce bain des plus délicieux. Je fais travailler mes méninges, si si j’en ai ! Pour me remémorer ma soirée. On dirait un peu le film Very Bad Trip que j’ai regardé l’autre fois dans la télé magique avec les images… C’était peut-être ça ? Non. Je suis convaincu de ne pas avoir picolé. Je n’ai pas touché à une goutte de rhum depuis que Diana est enceinte ça peut pas être ça ou alors j’ai bu en cachette et je suis tellement plus habitué à ma boisson qu’en une gorgée j’étais aussi ivre qu’un petit bleu qui débute dans la vie… Une honte !
A force de réfléchir un petit détail me revient, une lueur. Oui, une lueur aveuglante ! Je me souviens juste de ça. C’est quoi ? Portail. Encore ? Un peu too much. On ne peut pas me laisser tranquille avec ses saletés de portail ou cette magie infernale ! Enfin bon, je ne peux pas ronchonner davantage que je vois Reira s’approcher de moi. Tiens elle est là aussi ? Je me saisis de la main que mon employé me tend y mettant tout mon poids. Quoi ? Je peux bien la faire chier un peu ? Si je m’écouterai, je lui ferais même un câlin. Je suis d’humeur à partager la boue qui est sur moi. Je tapote les fesses d’un cochon qui me barre la route pour m’échapper de cet enfer. Je remarque aussi une jolie demoiselle avec nous. Merde. Niveau sex appeal je ne suis pas au mieux. Couvert de boue… Il y en a qui commence même à sécher sur mon visage se mélangeant à ma barbe.
« Je peux prendre un bain… ? Tu crois qu’il y a une salle de bain ou un coin d’eau par ici ? » J’essaie encore une fois de m’enlever la boue de mon visage et nettoyer vite fait mes habits, mais non c’est une horreur ! Je vous jure je me sens pas bien comme ça.
« Je suis peut-être un pirate, mais mon hygiène c’est essentiel. »
Et sinon t’oublie le plus important, mate ? Je me rapproche de la jolie et un peu hystérique brune avec nous, je la connais. De vue seulement. Jez, Jez, Jez… Je connais pas. Elle va se calmer la madame ? C’est pas la panique qui va nous aider. Faut respirer chérie. Fait donc confiance à l’expert des portails magiques.
« Où est-ce qu’on est sinon ? »
Je peux prendre un bain surtout… Je vous jure je ne suis pas bien là. Je me place à coter de Reira pour prendre son haut et essuyer mon crochet avec, crachant dessus pour retirer le plus gros de la boue. Je m’en sers aussi pour essayer rapidement mon visage. Satisfait de mon travail je lui fais un grand sourire. Je suis son boss. Elle me doit obéissance. Non ? Enfin… Ma fiancée est sa patronne, mais c’est pareil. C’est toujours pas ça, mais psychologiquement ça va un peu mieux…
Une bonne chose. Il y avait au moins un visage familier dans toute cette histoire. Une mauvaise chose. On était de retour au Mexique, et sans pouvoir. Une autre mauvaise chose : la médaille venait d'emporter des Storybrookiens avec moi. Ça voulait dire que Calliope était quelque part, dans les environs. Mon regard se déposa à chaque coin de rue, à chaque visage qui pouvait se trouver autour de nous. Mais personne. Pas le visage familier de ma meilleure amie. Diane fit les quelques pas qui nous séparaient. Je déposais un regard soulagé envers la déesse. Je n'étais pas seule. - Jezabel, qu'est qu'il se passe ? Est-ce que tu as une idée de l'endroit où on est ? Je fermais un instant les yeux, comme pour caresser l'idée que ce n'était qu'un mauvais rêve qui allait se finir. Mais non, quand je les ouvrais de nouveau, j'étais encore à San Angel. San Angel … La ville de Manolo ! Pourquoi je n'y suis pas pensée plus tôt ? Peu être pourrait-on trouver Manolo et Maria ? Ils nous aideraient, je le savais. Comment, mais comment c'était possible ? Comment cette médaille avait bien pu nous conduire ici ? Un nom. Une mort. Xilbalba. Il allait me le payer. Ça ne pouvait être que lui. Ces coups bas ne cesseraient donc jamais ? Un homme s'approcha de nous, un Storybrookien. "Puis-je?" J'observais un moment ses deux mains qui voulaient se poser sur mes tempes, méfiantes. Je tournais un regard vers Diane qui m'incita à accepter.
Je hochais la tête, alors que ses deux mains passèrent sur mon front. Mon cœur tambourinait trop dans ma poitrine pour que je puisse comprendre quoique se soit. mais d'un coup, je me sentis mieux, comme libérer. Je ne m'inquiétais plus. Je savais quoi faire. Je regardais Pitch avec un regard des plus surpris, comprenant ce qu'il venait de me faire. L'angoisse, l'inquiétude venait de quitter mes pensées et une affreuse migraine qui tambourinait mon crâne comme un marteau, déversant sa lave volcanique pour venir me brûler les neurones. Je plissais les yeux, bien que je sentisse qu'elle se faisait de moins en moins importante. "ne vous en fais pas, la migraine ne dure que quelques minutes. Vous semblez déjà connaitre Diane, mais je n'ai pas eu le plaisir de vous rencontrer, je suis Pitch Black." Pitch Black … Pitch Black. Je cherchais dans mes pensées, j'avais déjà bien pu entendre ce prénom. Je crois que c'était Judah qui avait pu m'en parler, disant qu'il veillait sur les cimetières et que c'était le sorcier le plus puissant de la ville. Je relevais d'un coup le regard, me sentais légèrement inférieur face à ces deux êtres emplis de puissance. Je leur devais une explication.
▬ « Merci, je sais pas c'est quoi votre petit tour de magie, mais c'est vachement utile ! » Fils-je à l'attention de pitch, avec un petit sourire de gratitude. Je me tournais ensuite vers Diane. « Nous sommes à San Angel, c'est mon conte d'origine. » J'avalais difficilement ma salive. « Je ne comprends pas non plus, j'ai juste mis cette médaille et … Oh ! Mes pouvoirs ! Mes pouvoirs se sont envolés ! » Ma voix, c'était élever dans les aigus, revenant soudainement à la réalité. Mon cœur s'affola de nouveau alors que je posais mes mains sur mon front. « Comment je vais faire ? Impossible de la retirer ! Je ne peux pas vivre sans mes pouvoirs ! » Je faisais les longs en large, alors qu'une fille vint nous rejoindre, trempée. Je m'arrêtais pour la contempler un instant. - bonjour, je m'excuse de vous déranger en pleine discussion mais... On est où ? Je sortais de l'hôpital et puis là pouf ! Je suis ici. Enfin, j'ai atterri dans une fontaine, mais ce n'est sûrement pas intéressant. Quelqu'un veut des gâteaux ? Il m'en reste, je refusais, trop au bord de l'inquiétude. Il ne me restait que le fleuret de Melody accroché à mon dos. Un soulagement m'envahit de sentir sa présence familière. Je me tournais vers eux, le regard sombre.
▬ « Je pense savoir de qui cela pourrait venir. » Lachais-je la voit pleine d'amertume. Et mon royaume ? Je l'avais laissée aux mains de ce crétin… Qu'est-ce qu'il en avait bien pu en faire ? Je n'osais pas imaginer à quoi il pouvait bien ressembler. Xibalba n'était pas digne de diriger le royaume des Âmes chéries. Un cri perçant déchira le silence qui venait de s'installer. Je tournais la tête en direction d'un petit gamin qui s'arrêta devant nous, à bout de souffle. Il devait avait huit ans, je dirais, avec son sombrero sur la tête et son bermuda. Il releva la tête, et c'est de la terreur qui passa dans ses yeux.
« LES HOMMES DE CHACAL REVIENNE ! TOUS AU ABRIS ! » Il agita ses mains, avant de repartir le crier dans les rues. Les gens se mirent à courir dans tous les sens, c'étaient la panique totale. Des cris hystériques s'élevaient dans les rues, alors que les portes et les volaient se claquait. Les hommes de Chacal ? Comment ça ? Ils sont censés ne plus revenir en ville ! Et Chacal est censé être mort ! Je me retournais pour aller demander plus d'explication au petit, mais il était parti. Et alors, dans les rues, des cris barbares raisonnèrent. Une chose. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pendant mon absence ? Pourquoi est-ce que les hommes de Chacal étaient de nouveau ici ? Pourquoi il n'y avait pas l'ombre de Maria ou de Manolo dans les parages ? Des agitements aux coins d'une rue me firent fire volte-face. Ils étaient là.
▬ « Oh bon sang ! Il ne faut pas rester là ! » Fils-je à Diane et Pitch, et à la brune. Mais c'était trop tard. Ils venaient de partout, leur visage de sauvage et leurs yeux malicieux se posaient sur nos silhouettes, alors que la ville était déserte, que les gens s'étaient enfermés chez eux. L'un d'eux s'avança vers nous, une épée à la main. On était piégé ! Je sortis le fleuret de son fourreau et le mis devant moi, en position de défense alors que j'incitais les autres à reculer vers la fontaine. Ils étaient combien ? J'en voyais plus que d'habitude… Trop, même trop ! Ils venaient de partout et bientôt, on avait affaire à une espèce de foule qui n'attendait qu'une chose : notre cadavre aligné sur le sol. Je déglutissais avec peine, alors que l'un d'eux leva son épée bien haut et se dirigea vers nous en courant. Je levais mon fleuret et lui mis un coup qui le fit tomber au sol. « On doit partir, et vite ! » tonnais-je parmi le brouhaha qui nous encerclait. Au loin, j'aperçus un homme qui se réfugia dans sa boutique de fruits et légume. Il était en train de refermer la porte. « Par là ! » Leur hurlais-je, alors que je brandissais mon épée sur les petites montres qui nous sautaient dessus. Je m'avançais vers l'un des petits sauvages et croisais le fer avec lui. Il était petit, ce qui me faisait un avantage considérable. Et ils étaient bêtes, aussi.
▬ « Eh, ton pantalon est défait ! » Remarquais-je en pointant son habit du doigt. Il baissait le regard avec air surpris et je profitais de ce court instant pour lui mettre un coup. Je me tournais vers mes compères. « Ils n'ont rien dans la cervelle, profitez de cet avantage ! » Puis je m'avançais de nouveau, donnant des coups par ci, par là, jetant des regards vers mes compères pour voir comment il se débrouillait. J'essayais de me creuser un chemin pour aller jusqu'à la boutique, mettant certains petits sauvages à terre. Je sentis une douleur s'installer au niveau de mon bras, pour voir avec horreur une entaille qui s'était formée par l'un d'eux. Ça suffit ! Je veux bien être gentille, mais il y avait des limites ! Je me fais emporter par cette foutue médaille, mes pouvoirs disparaissent, je me fais envahir par des sauvages et maintenant, on me blesse ? Trop, c'est trop ! Je donnais des coups acharnés, donnant un dernier coup à l'un d'eux avant de me jeter sur la porte du magasin et de tambouriner comme une malade. S'il vous plaît, faite qu'il nous laisse entrer !
▬ « Laissez nous entrer ! » Hurlais-je, alors que je continuais de frapper la porte.
« Allez vous en ! » s'écria l'homme. Tiens, il savait parler anglais ?
▬ « S'il vous plait on tiendra pas une minute ! » Insistai-je alors que je remarquais que des nouvelles troupes ce dirigeais vers nous. Affoler, je donnais un coup dans la porte, qui ne s'ouvrit pas pour autant et qui me provoqua une douleur dans la mains. J'hurlais en la secouant et en jetant un œil inquiet. Sur la porte, j'aperçus un œil apparaître à travers le bois, comme sur les portes d'appartements. Il me jugea de haut en bas, avant d'observer mes compagnons.
« Je vous laisse entrer si j'ai un rencard avec la blonde ! » décréta l'homme. Je fronçais les sourcils et jetais un coup d'oeil à Diane.
▬ « Elle est déjà prise. » Répondit-je en désignant Pitch. Il est sérieux ? Nous laissez entrer au péril d'un rencard ? C'est une blague ? « Vous vous foutez de moi ? On va peu être mourir et tous ce que vous voulez c'est un rencard au péril de notre vie ?! » Hurlais-je, scandalisée.
« Bonne mort, alors ! » Dis-t-il en refermant le petit trou qui permettait de nous regarder. Je levais la mains en direction de la porte.
▬ « Attendez ! » Je lançais un regard d'excuse envers Diane. « C'est d'accord, vous l'aurez ! Mais s'il vous plait ne nous laissez pas ici ! » Je jetais un regard suppliant vers Diane, alors que les troupes arrivèrent et ce rapprochait de plus en plus, hurlant des mots barbares et rigolant comme des cochons qu'on étripait.
Diane Moon
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| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Je, ne croyais pas au destin, au karma ni à que sais-je d'autres. Mais, allez savoir, pourquoi, je crois que j'allais, très rapidement, me mettre à y croire. Il, n'y avait que très peu de chances, que je me retrouve, transporté, dans ce qui semblait être une ville du Mexique, en compagnie, de Pitch, alors, que je tentais, désespérément, de rester éloignée de lui, afin de le garder en vie. Néanmoins, je me devais, de rester calme, je ne devais, pas paniquer. Sauf, que tout, ce qu'il venait de se passer, ne m'avait pas laissé le temps, de me concentrer, sur certaine de mes faculté, et c'est tout, naturellement, en cherchant, l'appuie de ma moitié d'âme, via le lien psychique que nous partagions, que je me rendit compte d'une chose : il n'était pas là. Le lien, était coupé. Je, ne pouvais, pas entrer en contacte avec Apollon.
A nouveau, je me forçais, à rester calme, enrayant immédiatement, la vague de panique, qui commençait à s'insinuer dans tout mon être. Apo', lui avait dût sentir, la rupture, plus brutalement, que moi, et j'avais peur, qu'il ne s’inquiète, encore plus que moi, et de nous, deux, c'était moi celle, qui manipulait le « langage » animalier. Donc, autant dire, qu’Athéna, ne serait pas d'une grande d'aide, sauf si elle l’emmenait, au dernier emplacement, où nous étions toutes les deux. Elle, était intenable, mais elle était futé, on ne pouvait pas lui enlever ça, aussi, mis-je tous mes espoirs, sur notre mascotte.
Pitch, s'approcha à son tour, de Jezabel, lui demandant s'il pouvait s'occuper d'elle. La sentant, méfiante, j'hochais la tête, pour l'encourager à le laisser faire. Le fait, que j'ai décidé de plus ou moins, couper les ponts, ne changeaient rien à la confiance que j'avais en lui, je savais, qu'elle était entre de bonnes mains. Je restais, légèrement, en retrait, durant, l'échange, laissant, mon esprit, bouillonner, de mille et une question. La dernière fois, que j'étais partis, sans prévenir Apo', c'était pour accompagner Hippolyte à Londres.
Immédiatement, mon poing se serra, Londres. Nous aurions, mieux fait, de ne jamais y poser les pieds, là-bas. Rien, des derniers événements, ne serait arrivé. Le trident, serait toujours, en ma possession, et non en celle de Poséidon, et Hippolyte serait sans doute toujours en vie. Une, ombre passa sur mon visage, tandis que Pitch, me demandait, si ça allait. Non, pas vraiment, non. Mais, je ne pouvais, pas lui lancer ça comme ça à la figure. Heureusement, Jezabel, m'offrit une porte de sortie, en répondant à mes questions. Saint Angel, donc, dans son conte. Nous, étions, donc passé, de l'autre côté. Hadès, était le seule, à pouvoir voyager, dans le monde des contes, de ce que je savais, -je remerciais, intérieurement, Apo' pour s'être rendu, à une ou deux parties, de poker avec lui-
« Je ne comprends pas non plus, j'ai juste mis cette médaille et … Oh ! Mes pouvoirs ! Mes pouvoirs se sont envolés ! Comment je vais faire ? Impossible de la retirer ! Je ne peux pas vivre sans mes pouvoirs ! »
Je, n'avais pas eu le temps, d'en placer, une, que manifestement, l'amie de la fille de Poséidon, semblait en proie à une vive inquiétude. Le problème, était que si elle, ne me laissait pas, le temps, de parler, je ne pouvais hélas pas l'aider.
Nous fûmes, rejoint, par une femme, brune, qui proposa des gâteaux, Pitch, déclina poliment, de même que Jezabel, trop paniquée, pour, s'y intéresser. Je soupirais, légèrement, me tournant, vers la dernière arrivée :
- Je crains hélas, que cela ne soit pas le bon moment, mais comme il serait dommage, de les gâcher, je vous propose, de les mettre dans mon sac pour plus tard.
Est-ce que la situation, pouvait être pire ? Absolument, un jeune garçon arriva en hurlant, que les hommes d'un certains « Chacal » arrivaient. Est-ce que c'était moi ou bien, nous étions tombé au beau milieu d'une guérilla. Je, n'aimais, pas me révéler, telle que j'étais réellement, devant tout le monde, néanmoins, je n'avais hélas pas le choix. Aussi, mon arc, fut rapidement, dans ma main droite, de même que mon carquois, sur mon dos. Je préférais, pallier à toute éventualité. Même, si la solution, la mieux, semblait être le replis. Nous, n'étions, pas dans le monde, réel, nous n'étions, pas en escapade divine, aussi, préférais-je écouter Jezabel. Elle, était, celle qui avait le plus de connaissance, sur cet endroit. Sauf, que essayez de partir, lorsque vous êtes entourés, par une bande de bandits, sans aucun scrupule. Je pouvais, toujours tenter, de leur décocher, quelques flèches, je restais, la meilleure archère de tous les temps, mais, rien ne m'indiquait, que ce ne serait pas les autres, qui en pâtiraient.
Je, suivis, immédiatement, notre « guide », Pitch, et la femme aux gâteaux, sur mes talons. Apparemment, les bandits, n'avaient pas l'air d'être des lumières, et profiter, de cet avantage, était tout à fait envisageable. J'avais sentie, une très nette, baisse, de mes pouvoirs, tout à l'heure. Normalement, l'inquiétude, de Jezabel, aurait dût me vriller le crâne, hors il n'en était rien. Sauf que, je ne pouvais, pas mettre mon empathie de côté, c'était impossible, cela ne signifiait, qu'une chose, la médaille agissait également, sur nous. Et quand, je disais nous, j'incluais, le croque mitaine, dans le lot.
Je me retournais, juste à temps pour voir l'un de nos agresseurs, se ruer sur moi, ils n'avaient rien dans le cerveau n'est-ce pas ? Je pense, qu'il était grand temps, de le remplir un peu :
- Stop ! M'écriais-je alors qu'il s'arrêta éberlué, est-ce que tu te rends compte, que tu étais sur le point d'érafler, une superbe paire de botte venant tout droit de chez Chanel ? As-tu ne serait-ce que la moindre idée de qui était Coco Chanel ? Cette femme était une visionnaire, elle a su bousculer, les traditions, de son époque, en inventant un style avant-gardiste, aujourd'hui, ses créations, font partis du monde de la haute couture, de même que son nom, qui est largement passé à la postérité. Pense-tu sincèrement, que ce serait honorer, sa mémoire, que d’érafler cette paire de botte ? Moi pas
Sans, plus attendre, j’attrapais, rapidement, une flèche dans mon carquois, que je tirais pile dans son sombrero. Je cherchais, à l'effrayer, pas à le tuer. Et apparemment, il était du type, courageux, mais pas téméraire. Profitant, du mouvement, de panique, et du fait que Jezabel, nous avait plus ou moins crée, un passage, j’attrapais, immédiatement, les mains de Pitch, et de la femme brune, afin de les entraîner à ma suite. Pas question, de se perdre, il fallait rester groupé. Mine de rien, il faudrait que je pense à sérieusement, remercier Apollon, si j'arrivais à rentrer un jour. C'était lui, qui m'avait convaincu, à l'époque, d'arborer les créations de sa protégée. Le jargon, technique, était largement, emprunté à mon frère.
Je maîtrisais, au mieux mon agacement, et mon irritation, devant le refus d’obtempérer, de l'homme qui tenait l'habitation à laquelle Jezabel, tambourinait. En générale, j'étais largement, plus patiente, que bon nombre de mes frères, et sœurs, mais comme pour tout, hélas, ma patience a des limites. Aussi, l'idée de l'effrayer en tirant une nouvelle, flèche, dans sa porte, me tenta, largement. Malheureusement, mon bon sens, reprit le dessus, très bien, puis qu’apparemment, il fallait que je dîne, en compagnie d'un homme insipide, pour nous faire, rentrer, je le ferais. J'hochais, simplement, la tête en guise d’assentiment. J'avais dit oui, néanmoins, il ne fallait pas s'attendre à beaucoup venant de moi. Il voulait un rendez-vous ? Parfait, j'allais lui montrer, ce que ça donnait, un rendez-vous, avec moi, quand on me forçait la main.
L'homme, nous laissa finalement entrer, et contrairement, à ce que je pensais, il ne s'agissait, nullement, d'un lieu de vie, mais d'une boutique de fruits et légumes. Je retins, de justesse le gloussement, en imaginant Aphrodite, à ma place. Vu sa peur patenté, des fruits, et particulièrement, des pommes, nul doute, qu'elle aurait prit, ses jambes à son cou. Mais, cet amusement, se dissipa, bien vite, en voyant que les sauvages n'avaient pas dit leurs derniers mots, ils essayaient de broyer la vitrine -et n'allaient pas tarder à y arriver- en tentant d'entrer. En, revanche le haussement de sourcil, en voyant la table, dressé, pour un dîner « romantique » ne m'échappa pas. Fait, un effort, Artémis, c'est pour la bonne cause. Serre les dents, et montre lui très clairement, qu'il n'est rien. Comme tu as voulut le faire, avec Louis XIV, après qu'il ai brisé le cœur de Calypso, mais d'une manière plus subtile.
Jezabel, me fit signe, de m'approcher, d'elle, aussi avançais-je dans sa direction, et me baissait à sa hauteur :
« Et si on profitais du rencard pour poser des questions ? »
L'ombre d'un sourire, se dessina aux commissures de mes lèvres, voilà une excellente idée. Je jetais, tout de même un coup d'oeil inquiet, du côté, des deux autres, qui tentaient, de repousser, les sauvages, à coup de lancé de légume. Dans, une autre situation, j'aurais pu être amusée, mais pas là. Le visage fermée, je m'assis avec raideur, sur une chaise, et croisait, bras et jambe, dans une attitude, des plus fermée. Apparemment, lui il semblait en admiration totale. Il, n'avait jamais vu de blonde de sa vie, pour qu'il ai cet air scotché sur le visage ?
J'avais...Un léger soucis, avec l'admiration, je ne la supportais, tout simplement pas. L'admiration, la vénération...Cela n'avait que trop de mal, par le passé. L'on pouvait, donc, dire que j'y avait développé, une certaine « allergie »
"Vous avez des yeux magnifique, ce sont ceux de votre père ?"
- Je, n'ai jamais connus mon père dis-je sèchement
C'était le sujet à éviter avec moi. Je, n'avais rencontré Gaïa, qu'une seule fois, à Téménos, quant à Hypérion, j'ignorais tout de lui. Je savais, juste que Jeremiel, était son fils, mais c'était tout. Et pour autant, je ne voulais, pas devenir comme ces demi dieux, nourrit de rêve de revanche, envers leurs parents. Je partais, du principe, que si Gaïa et Hypérion, n'avaient pas été là, tout au long de notre vie, c'était forcément, parce qu'il y avait une bonne raison :
« Pourquoi la ville est encore attaquée ? »
Jezabel, n'avait pas l'intention, d'en rester là, et de toute façon, je n'avais accepté, que pour que tout le monde rentre, et récupérer des informations :
« Je ne répondrais qu'a la blonde ! »
Bon, ça commençait à bien faire, si mes pouvoirs, n'étaient pas affaiblit, par cette fichu médaille, j'aurais volontiers, utilisé un petit coup de manipulation, lunaire, pour paraître, un tantinet plus intimidante aux yeux, de cet horripilant bonhomme :
- Dans, ce cas là, nous allons mettre les choses au point, elle pose les questions, et vous me répondez, parce que sinon, je pense, que nous pourrons, largement, trouver, une autre source d'informations, et vous laissez vous débrouiller, tout seule, avec les sauvages qui ont apparemment, grandement, envie de s'introduire dans votre boutique.
Je ponctuais, la fin de ma phrase par un sourire, cordial. Oui, c'était une menace, qui marcha apparemment, bien, puisque, la brune à côté de moi, eu tout le loisir, de me glisser ses questions à l'oreil :
- Pourquoi, les hommes de Chacal sont revenus, et où sont Joaquin et Manolo ?
« On sait pas, ils sont apparu du jour au lendemain avec Chacal, quelqu'un l'a fait revivre ! Manolo a disparu, Joaquin aussi ! Il ne reste que Maria qui ce cache et qui cherche un moyen de les combattre. »
A la tête, de Jezabel, ce n'était pas de bonnes nouvelles. Immédiatement, elle claqua ses deux mains, sur la table, on ne jouait plus, il allait devoir, répondre à ses questions à elle directement, et plus à moi :
« Refait revivre ? Comment ça ? Personne ne peu revivre temps que je ne suis pas là ! »
Apeuré, l'homme se contenta de bafouiller, qu'il n'en avait aucune idée. Bon, Jezabel, je t'aime bien, mais si tu avais pu utiliser ta technique d'intimidation, plus tôt, cela nous aurait évité, bien des ennuies.
« Ou est Maria ? »
« Au Nord de la ville, maintenant je peu finir mon rencard tranquillement ? »
Je pense, que nous avions, toutes les informations, dont nous avions besoin, aussi, me levais-je très dignement, avant de jeter un regard légèrement, hautain à l'homme en face de moi :
- Le « rencard » est terminé, généralement, je préfère les hommes, avec une légère, sélénophobie.
Et, c'est avec un sourire, condescendant, que je me précipitais, pour aider les autres, nous devions, sortir le plus rapidement, et avec le moins de dégâts de possible, afin de trouver cette « Maria »
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J'avais envie d'une clope. Quand je suis stressée, j'ai tendance à fumer. Ou alors à caresser mon chat pour me détendre. Ou bien manger du chocolat. Ou aller faire la fête. Ou embrasser un mec. Ça fait toujours du bien, ça. Je vous assez, ça change totalement les idées. Tient tient... celui avec une moustache là bas était pas mal du tout.
Je me rendis compte que je le regardais en lui lançant des regards aguicheurs, me mordillant la lèvre et enroulant une mèche de cheveux brune autour de mon doigt. Je repris mes esprits en secouant la tête et en clignant des yeux, avant de tourner le dos au beau brun. Il fallait que je retrouve Jez. Ce n'était clairement pas le moment de faire mes yeux de biche à un type qui ne parle même pas la langue. Si je lui donnais mon numéro de portable par contre ?
- Euh... vous êtes qui vous deux ?
Je haussais un sourcil en me reculant légèrement, le nez froncé alors que venait de s'approcher la brune et... le brun. Très original. Vraiment. Il ne peut y avoir qu'une brune dans l'histoire. Jez ne compte pas, par contre. Mais hors de question que j'obéisse aux ordres de cette fille là. Quoi que moins au moins, j'étais plus grande. Mes jambes avaient l'air plus longues, aussi. Et puis j'étais beaucoup plus canon. Quand même. Il n'y avait pas photo.
- Alors premièrement, je refuse de savoir ce que vous avez fait dans la boue tout les deux, ça ne m'intéresse totalement pas. Deuxièmement, franchement, le crochet ce n'était absolument pas obligatoire. Autant sur le capitaine Crochet ça faisait classe, mais là c'est juste ridicule.
J'avais posé les mains sur mes hanches, en secouant la tête d'un air désespéré en regardant le mec habillé d'un espèce de truc en cuir. C'était dur à savoir, avec toute cette boue. Franchement. De la boue. Je ne voulais pas savoir pour quelles raisons il s'était mis un crochet à la main. Non petit esprit tordu, arrête de réfléchir et focalise toi plutôt sur le problème.
- Troisièmement, je ne sais pas du tout on est. C'est la grande question. Pourquoi on est ici, dans cette ville... d'Espagne ? Peut être ? Mais on est aussi là à cause de qui ? Que ? Quoi ? Dont ? Où ? Mais ? Où ? Est ? Donc ? Or ? Ni ? Car ?
Je me serais mis une baffe. Je commençais à stresser, et ça se voyait. Je n'avais plus l'habitude de devoir gérer des situations bizarres sans être bourrée ou complètement défoncée. Voilà que je me mettais à buguer, un peu comme la chérie de Jamie. Il me tuerait si il savait que je l’appelais comme ça, mais je n'étais absolument pas dupe concernant la nature de leur relation. Un jour, je pourrais la considérer comme ma belle-sœur. Et elle sera obligée de me faire des cookies gratuitement. Sérieusement, ses cookies envoient direct mes papilles au septième siècle. C'est carrément orgasmique.
- En tout cas, il faut que je retrouve ma Jez. Elle a des supers-pouvoirs, elle pourra nous ramener chez nous. Elle va tellement vite qu'elle pourrait jouer le rôle de Flash. Mais j'ai peur qu'elle ne se soit faîte posséder par une barrette étrange. En tout cas, il faut que je la retrouve. Vous pouvez venir avec moi ou continuer à faire mumuse dans la boue. Au choix.
Je n'attendis pas leur réponse, et je me retournais, le tournant le dos de manière tout à fait prétentieuse. Avec le menton relevé, les cheveux qui fouettent l'air avec classe et en marchant de manière à ce que mes hanches se balancent. J'étais sûre que le moustachu regardait. J'avais beau avoir de la sauce tomate sur mon pull, ça ne m'empêche pas d'avoir un magnifique... bas de dos.
- LES HOMMES DE CHACAL ! ILS REVIENNENT ! ILS SONT LAAAA !
Je vis un petit garçon portant encore un de ces ridicules chapeaux qui lui tombait devant les yeux, courir à toute vitesse devant moi. Oh bah il parlait bien l'anglais lui ! Mais.. Chacal ? Les hommes de chacal... On ne dit pas des chacaux au pluriel ? En tout cas, toutes les personnes présentent arrêtèrent de bouger. Même de respirer. Ils fixaient le gamin qui partait, les yeux grands ouverts de manière quelque peu flippante. Avant de se mettre à hurler et à courir dans tout les sens.
Je fus bousculée de tout les côtés, alors que les gens se précipitaient dans les maisons et les boutiques, claquant les portes derrières eux et fermant les volets. En moins de trois minutes, la rue fut complètement vidée. Il n'y avait que moi et le duo de brun qui traînaient encore là. Je tournais la tête, les sourcils froncés, en pointant du doigt les maisons qui avaient l'air totalement barricadées.
- C'est... Euh...Ils ont peur de quelque chose, non ?
J'avais dû mal à comprendre. C'était quoi ce chacal ? J'avais l'impression que ce qu'avait dit le gamin était une espèce de code qui annonçait quelque chose de terrifiant. Un peu comme dans ce film qui se passe à la préhistoire. Quand un type se promène le soir et dit aux gens « Il va faire tout noir. » Sauf qu'au lieu de partir en hurlant, eux lui répondent « Ta gueule. » Je trouve personnellement que répondre ça, c'était mieux que les cris. Je trouve. Ce n'est que mon avis personnel.
Tout à coup, des dizaines de personnes apparurent, portant des sombreros et braillant mais pas de terreur, plutôt... d'excitation. Je ne voyais que des hommes, même si ils n'étaient pas très très grands. Je dépassais d'une bonne tête celui qui était le plus proche de moi. Et qui tenait un... sabre ?
J'écarquillais les yeux, louchant en même temps sur la lame pointée vers moi. Ce petit bonhomme me menaçait ? Sérieusement ? Je déteste qu'on pointe une arme sur mon corps. J'y tiens beaucoup. C'est mon outil de travail, je vous rappelle. Hors de question de me ramener avec une nouvelle cicatrice. J'en ai assez d'être le trip des types à fond sur la fiancée de Frankenstein.
Mon assaillant se mit à dire quelque chose en espagnol, avec un air pas très sain qui me déplu énormément. Il n'avait pas intérêt à m'insulter ou dire n'importe quoi. Je pointais d'un coup le doigt vers quelque chose derrière lui, le bras tendu et écarquillant les yeux encore plus, en exagérant bien jusqu'à me donner l'air d'une de ces blondes à forte poitrine qui va être sur le point de se faire égorger par le tueur dans les films.
- Ooooohhhh !
Bien entendu, il se retourna. C'est simple comme bonjour. Même moi, je me serais retournée. Comment résister ? Je profitais qu'il soit trop occupé à regarder un pigeon picorant un bout de pain tombé au sol pour me précipiter vers le restaurant où j'étais tombée. Je m'approchais de la porte et me mis à taper dessus, mais personne ne m'ouvrit. Quel comportement de... connard !
J'entendis un mot en espagnol, et je me retournais pour voir le type désintéressé de l'oiseau. Il n'avait pas l'air content, étant donné la façon dont il tenait son arme. Il me fallait une arme. Je suis douée en combat au corps à corps, mais c'est toujours difficile quand quelqu'un a une sorte de machette à la main.
Alors que mon cerveau carburait à tout allure, il se jeta sur moi. Je plongeais sur le côté, manquant de tomber à cause d'une chaise. Je me rattrapais de justesse à une table. Sur laquelle il y avait un bol de soupe. Qui avait dû être apportée juste avant que ça ne parte en vrille. Elle fumait encore. Sans hésiter, je l'attrapais sans me soucier de la douleur causée par la chaleur et jetai le contenu brûlant au visage du type, qui porta une main à ses yeux en hurlant alors qu'il se faisait brûler les rétines par le potage. Je pris un couteau qui traînait dans une assiette sale et d'un coup rapide le plantai dans sa gorge. Il poussa une sorte de gargouillement alors que le liquide rougâtre s'échappait de la plaie, encore plus quand il retira lentement le couteau. Avant de s'effondrer au sol, secoué de soubresaut, me laissant voir la chair autour de ses yeux boursouflée. J'aurais peut être dû commencer par observer mon environnement et prendre le couteau. Ça m'aurait évité de gâcher une soupe.
- Personne ne peut vaincre Coraline Jones ! C'est la plus badass !
Je levais les bras en l'air, en faisant le signe de la victoire. Je failli faire quelques pas de danse sur une chanson imaginaire, mais je me dis que ce n'était peut être pas le moment. Quoi que j'avais mon portable sur moi. Si il avait survécu à la chute, j'aurais très bien pu lancer « Shut Up and Dance ». Dommage que Jez ne soit pas là...
Et Bam ! Je sentie tout à coup quelque chose me frapper à l'arrière de la tête, me faisant de nouveau replonger dans l'inconscience. J'aurais peut être dû vérifier qu'aucun autre assaillant ne soit derrière moi...
Je me réveillais avec un mal de tête affreux, et la gorge sèche. J'avais envie de boire. Et d'une aspirine. J'ouvris les yeux, mes paupières papillonnant légèrement le temps de me réhabituer à la lumière violente du soleil.
J'essayais de passer une main à l'arrière de ma tête pour évaluer les dégâts et voir si je saignais, mais impossible de bouger mes mains. J'étais attachée dans le dos ! J'avais beau me tortiller dans tout les sens en grognant, totalement consciente tout à coup, rien à faire. Merde. Je détestais vraiment ne pas être libre de mes mouvements. J'entendis quelque se plaindre, et je me rendis tout à coup compte que mon dos était collé à quelque d'autre. Je poussais un soupire et levais les yeux au ciel.
- Aucun de vous deux n'aurait pu essayer de tenir tête et tous nous sauver ? Merci, vous ne servez franchement à rien.
Je tirais sur mes liens, en soufflant d'agacement. Je déteste bosser avec des gens que je connais pas. Si j'avais été avec Jez, jamais nous n'aurions perdu contre des hommes qui bossent avec un chacal. Et si j'avais été toute seule, j'avais un excellent moyen de persuasion. Mais là, il y avait une autre gonzesse et un mec avec un crochet, c'était beaucoup trop louche, jamais je ne pourrais instaurer un climat un peu plus sensuel. Ou au moins chaud. Quoi que vu la tête du type qui nous surveillait... c'était pas plus mal. C'est possible d'avoir un nez aussi énorme ?