« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je n'avais pas compris, ou je pense surtout que mon esprit se refusait de comprendre. Je m'étais mis à nouveau en retrait. Diane nous ramena à Storybrooke. Du moment ou j'avais réveillé Jezabel à ce moment, je n'avais plus dit un mot. Me renfermant dans mes mauvais travers d'entant. Peut-être que j'apellerai Uo, enfin certainement pas. Amelia poposa de venir manger des crêpes. Je n'avais pas vraiment faim. Certain retournèrent le plus vite possible voir les êtres qui comptaient pour eux. J'étais toujours là ne sachant pas quoi faire. J'étais doué pour passer innaperçue quand je le voulais. Mis finalement, je dis. ❝ C'est très gentil Amelia, je vais passer un bref instant. ❞ Je ne sais pas pourquoi ça me semblait une fin logique dans sa légèreté, aussi logiqueque de mourir et revenir à la vie. Alors que tout le monde prend de l'avance, je sors mon cellulaire et envoie un sms à mon petit frère. Mais si j'avais pu, c'est une autre personne que j'aurai prévenu. Un sourire triste apparus sur mon visage et je murmurai. ❝ Kazuma... ❞ Puis je me rapprochais du groupe pour aler manger ces fameuses crêpes.
Trois fois. Trois fois que je revoyais les ténèbres. Trois fois que je sentais la douleur parcourir mon corps de soubressaut. Trois fois ou l'inquiétude faisait place. Allais-je mourir pour de bon ? On dit toujours que la troisième fois est toujours la bonne. C'était toujours moi qui finissais comme ça. Mais cette fois, je n'avais pas vraiment eu le choix. Je ne savais pas ce qui ce passait autour de moi. Etait-ils tous mort ? Venait-je de mourir pour rien ? Ou bien j'avais réussis mon coups et Xibalba c'était rendu ? Je ne pouvais rien dire. Je ne pouvais rien savoir. Envelopper dans les limbes, entre la vie pour mon cœur qui continuait de battre, entre la mort pour le sang qui ce vidait petit à petit de mes veines. Je sentais quelque chose me réchauffer le corps. Le noir qui occupait mon champs de vision laissait place à la lumière. Je ne sentais plus rien. J'étais morte ? Vraiment morte ? Je n'avais plus mal. Juste un chatouillement au niveau du ventre. Ma respiration ce fit plus libre, bien que je sentais encore un féroce mal de tête me vriller les tympans.Ensemble jusqu'à la mort, mi amor. Les paroles raisonnèrent dans ma tête, comme une mise en garde. Il ne me lacherait pas. Il avait décidé que je lui appartiendrais, et il irait jusqu'au bout. Une odeur bizarre vint me remonter dans les torus de nez. Mais c'est quoi cette odeur ? C'est Xibalba ? En tout cas il avait pas prit de bain depuis une éternité. Mais non mais qu'elle horreur ! Mais comment pouvons nous vivre avec une pareil odeur ? Stop arrêter, vous allez faire explosez mes trou de nez !
▬ « OH LA VACHE ! » M'ecriais-je en ouvrant soudainement les yeux. Mon cœur placardait ma poitrine, alors que devant mes yeux je pouvais très nettement voir une chaussette. Une chaussette … c'était une chaussette qui avait faillis me plonger dans un coma artificielle ? Assisse, je faisais des grands gestes pour éloigner ce truc de moi. Attendez quoi, une chaussette qui pue ! Ca mère doit ce gourer de lessive, c'est pas possible. A éléminer de toute urgence dans une baignoire de parfum, s'il vous plait. L'odeur encore présente dans mes narines, je tentais d'imaginer les bons parfums. Si je m'ecoutais, je me les fourrais dans le nez pour mieux respirer. Je regardais autour de moi en clignant des yeux, alors que des bruits de fracas retentissais. Une boule dans ma gorge ce format alors que je voyais mon monde partir en fumée. « Mon royaume …. » Lachais-je, tendant la mains dans le vide comme pour le garder avec moi. Il était en train de ce rassembler avec celui de Xibalba ? Je me sentis attirer dans les bras de quelqu'un. Je tournais le visage vers Callio qui était en larme. Mon cœur ce serra alors qu'un sourire creusa mes lèvres. Je resserais mon étreinte en posant ma tête dans ses cheveux. Bip-Bip sans cervelle... Tu n'es qu'un Bip-Bip sans cervelle... Me cria t-elle, continuant de pleurer.
▬ « Moi aussi je suis contente de te revoir ! » Dis-je entre deux étouffements. J'étais heureuse de la revoir, sentant mon cœur ce réchauffer au cour de cette étreinte. Un cris strident me figea sur place, tournant la tête vers Maria qui ce jeta sur Manolo. Xibalba disparu dans un nuage de fumée. Je baissais les yeux pour voir le corps sans vie de Manolo. Les pleures et les cris de Maria me vrilla le cœur. Le gorge serrer, je regardais sans rien dire la scène qui ce passait devant moi. Je me sentais coupable. C'était de ma faute si il était mort … Le sol trembla, sentant mes pieds vaciller alors que Callio me rattrapa le bras pour m'empêcher de tomber. Mais j'avais eu le temps de voir la scène au ralentis pour me rattraper. Attendez...scène au ralentis ? Je fis un pas sur le coté, me retrouvant dans un tunnel lumineux et flou pour revoir les autres un peu plus loin. Ma super vitesse était revenu ! Un cris joyeux s'échappa de mes lèvres, alors que je revenais à toute vitesse à coté de Callio, un grand sourire au lèvres. Je fixais mes mains, avec un air émerveiller comme un enfant devant ses cadeaux de noel. Je sentais l'émotion me remonter dans la gorge, tellement c'était trop beau de ressentir la vitesse à nouveau dans mes veines. Un grand soupire de soulagemment s'échappa de ma gorge, tournant un regard brilliant d'étoiles vers ma meilleure amie. - Il faut qu'on se tire d'ici ! Comment on se tire d'ici ? Elle est où la médaille ! Ma joie s'éteignit soudainement.
▬ « Oh le tricheur ! Le fils de chacal ! Il est repartit avec ! Jusqu'a la mort ... » Citais-je, repassant sa phrase en mémoire. Il l'avait prévu. J'entendais les dernières paroles de Manolo à mes oreilles, alors que Maria le suppliait de ne pas partir. De ne pas aller dans un monde dans lequel elle ne pourrait le suivre. Un larme roula sur ma joue. Il fallait partir d'ici au plus vite, avant que tout ne s'effondre et qu'on ne rejoigne Manolo. Mais comment convaincre Maria ? Je sentais bien depuis un moment qu'elle m'en voulait. Elle m'en voulait pour quelque chose. Une idée avait germée dans ma tête. Après tout, c'était à cause de moi et Xibalba si Manolo était mort. C'était à cause de nos actes passés, de nos histoires qui avait finit par mêler le couple à nous. La gorge serrer, je m'approchais doucement de Maria qui pleurait dans le corps de son défunt mari. Je sentais mon cœur tomber en morceau. J'aimais bien Manolo. Ca me tuait de le voir dans cette état. Ce n'était qu'un jeune homme gentil, qui ne voulait que retrouver sa belle. Et le voir comme ça me fit prendre conscience des choses. Si il n 'y avait jamais eu de pari, aucun des deux ne ce retrouveraient ici en ce moment. Un sentiment de culpabilité déchira mes traits. C'est de ta faute ! C'est de votre faute à tout les deux ! Vous nous avez ruinés, tout à commencer à cause de vous ! » Etait-ce l'heure de vérité ? Elle venait de confirmer ce que je craignais. La rancoeur était grande ouverte comme une blessure qui ne ce refermerait jamais. Je fermais un moment les yeux, secouer d'une tristesse infinit mêlé à un sentiments de peine. Oui, c'était ma faute. Et je ne laisserais pas mes erreurs passés soustraire la vie de Maria également. Elle allait me suivre, qu'elle le veuille ou pas. Je ne la laisserais pas mourir, je m'en interdisais. Je posais mes mains sur ses epaules, mais comme je le prédisais, elle ce dégagea d'un coup sec aussitôt. J'avalais durement ma salive, ce mêlant à la boule dans ma gorge.
▬« Maria je suis désolée ! Tu peu pas savoir à quel point je m'en veux, mais Diane va nous téléporter à Storybrooke, il faut que tu vienne ! » La suppliais-je en l'implorant du regard. Je connaissais ce sentiments. Elle ne voulait pas me suivre. Elle préfèrait mourir au coté de Manolo que de me suivre moi. « Je n'irais nulle part. » Elle insita bien sur les derniers mots, sont regard glaciale et noirs sur moi. Je fis un nouveau pas en sa direction, alors qu'elle sortit sa machette, la pointant vers moi. Je me stoppais aussitôt, le visage prit par l'horreur, mes yeux et mon esprit ce souvenant des cauchemars que j'avais effectuers en la touchant. De la douleur qui m'avait parcouru de la tête au pied, dans une infâme souffrance insupportable. Elle était très têtue. Trop têtue même. Je reculais vaincu en levant les mains en signe de capitulation. Ce fut Diane qui reprit le relais en s'approchant d'elle. Elle savait utiliser les mots qu'il fallait. Maria semblait hésité, son regard douloureux ce tournant vers son mari. On voyait dans son regard qu'elle ne voulait pas le lacher. Je voulais lui dire que je serais là, que je pourrais l'aider. Surtout qu'elle allait être surprise en voyant Storybrooke. C'était pas le même siècle.
Mais sans la médaille comment repartir ? La machette de Maria ce mit à briller. Un crâne mexicain semblait clignoter, comme un bouton de voyage. Elle baissait le regard d'un air surpris, etudiant la lame avec précaution. Je m'approchais d'elle pour mieux y regarder aussi. Je tournais le regard vers elle, et d'un signe de tête entendu, elle pressa son doigt contre le motif. Une lumière aveuglante nous recouvris, avant que je ne vois le Mexique apparaître devant nos yeux. Je regardais les autres, surprise. Maria semblait aussi choquée que moi, fixant sa machette sans comprendre. Je ne savais pas comment Xibalba pouvait détenir un tel trésors. Je ne connaissais pas l'existence de cette machette, j'ignorais qu'il avait posséder un objet pareil par le passer. Mais maintenant elle appartenait à Maria. Elle était ce qui lui restait de Manolo, et ca représentait ce qu'elle était devenu maintenant. Une femme encore plus forte qu'avant, intelligente et brilliante. Bon, tout le monde se prend la main pour former un demi cercle et les derniers me la donnent, on retourne à Storybrooke. Jezabel, a déjà eu un petit aperçu du taxi divin un sourire ce réfléta à mes lèvres.
▬ « Tu devrais te lancer dans une entreprise ! » Déclarais-je en riant. Ca faisait du bien de ne plus avoir de pression, de ne plus subir d'epreuve. La tension était relacher, tout le monde était fatiguée. Je comprenais leur sentiment, parce qu'un baillement ce laissa echapper de mes lèvres, le sommeil me tombant lourdement sur les paupières. Je pris la mains de Diane, glissant l'autre dans celle de Maria avec un sourire doux. Je voulais juste la réconforter, elle semblait stresser, ne pas comprendre ou on allait. Un bêlement sortit des fourrés. Maria ce tourna vers Chuy qui venait d'apparaître. Elle me lacha la mains et serra son cochon dans ses bras, une larme roulant sur sa joue. Elle mit de nouveau sa mains dans la mienne, tenant son cochon fermement entre son bras. Elle allait quand même pas ramener Chuy à Storybrooke ? Les gens vont ce demander quoi … Oh et pis c'est pas grave, personne n'est normal à Storybrooke ! Le paysage disparu, redevenant celui de la ville. Je reconnu le parking de l'hopital. Je jetais par terre pour serrer le sol contre moi, heureuse de le retrouver.
▬ « J'aurais jamais cru faire ça un jour ! » Lachais-je, les yeux brillant. On avait gagné ! Enfin... presque. La mine de Maria me fit partir d'un grand eclat de rire. Elle regardait autour d'elle, choquée, apeurée. « Panique pas ! C'est rien, c'est euh...Oh mon dieu je sent les longues heures d'explications arrivée. » Dis-je en me frottant les tempes. Diane s'approcha de nous, je me tournais vers elle, bien que Maria eu du mal à ce concentrer sur ses paroles. Je suis désolée dis-je pour tout ce qu'il c'est passé. Vous ne le méritiez pas ni l'une ni l'autre. S'il y a besoin de quoi que ce soit....J'essaierais d'aider du mieux que je peux. Un sourire creusa mes lèvres, Maria fit de même, reconnaissante. « Merci beaucoup Diane ! Je suis terriblement désolé pour ce que Xibalba vous à fait à toi et Pitch... » Lachais-je d'une voix triste. Après tout, il avait bien semée la discorde avec tout le monde. Notamment Diane et Pitch, encore une fois nos histoire de mêlait à celle des autres et j'aimais pas ça du tout. Je me sentais fautive.
« Je n'oublierais jamais ce que tu as fais pour moi. Merci beaucoup. » Répondit Maria d'un sourire sincère et doux. Chuy remua dans ses bras suite à une moto qui venait de passer. Elle sursauta face au bruit du moteur, qui me cassais les oreilles. Elle continua de regarder la ville avec emerveillement, les yeux etincelant de surprise, bien que son cœur n'y était pas. Amelia nous invita tous à manger des crêpes. Quel drôle de manière de finir la journée, mais pourquoi pas ? Ca réchaufferait peu être le cœur de Maria, et ceux des autres. « Oui je crois que manger me fera du bien … Chandeleur ? On en a vraiment un dans le ventre nous aussi ?! » Je partais d'un grand rire, avant de revenir au sérieux. Chandeleur n'était plus là. Il avait disparu, et demeurait un grand mystère par rapport ou il pouvait ce situer. On peut pas la laisser, et puis c'est un peu ta copine, non ? Elle doit rien y connaître au monde moderne, il faut que quelqu'un lui apprenne. Tu veux qu'on la garde ? Je peux faire mes yeux de chien battu à Jay-Jay, je suis sûre qu'il sera d'accord pour qu'on l'adopte.
▬ « Callio ! Maria n'est pas un chien ... » rouspétais-je, avant de rigoler. Elle aimait tellement pas les autres filles, que Maria devait être l'une des exceptionnelles filles qu'elle appréciait. C'était surement son coté badass, je crois. « Bien sur qu'on va pas laisser Maria, elle va jamais rien comprendre sans nous ici ! » celle ci haussa les sourcils en nous fixant, ce demandant surement si on descendait plutôt d'une planète qu'autre chose. Je te laisse lui parler, tu sais combien je suis nulle pour prendre en charge les gens en deuil. Callio rejoignit les autres, alors que je me tournais vers Maria qui la suivait du regard. « Je suis désolé de t'avoir mêlé à toute nos affaires. Je sais que la mort de Manolo va t'être insupportable pendant un long moment. Que ce nouveau monde va t'être difficile à avaler. Mais tu peu compter sur moi. Je serais là pour tout te montrer, et je protéger du mieux que je peu ! » Déclarais-je d'un petit sourire sincère. Elle soupira en levant les yeux au ciel, avant de m'attraper de me plaquer contre elle, serrant ces bras autour de ma taille.
« C'est bon, on oublie. C'est pas entièrement ta faute. » Répondit-elle, avant de me relacher et de me rendre mon sourire. Jez ! Maria ! Venez ! On va manger des crêpes ! Nous appela Callio, d'un ton joyeux.
▬ « Oh ! Y'aura du Nutella ? Viens Maria, j'ai des tonnes de choses à t'expliquer ! Oh Pitch, je savais pas qu'un fossoyeur mangeais des crêpes ! Attention la brioche ! Ta saisie ? » Fis-je en le regardant, lançant une boutade et riant au eclats. Des crêpes, des pouvoir qui revienne. Tous qui finit bien. Enfin, presque je dirais. Qu'es ce qui pourrait nous arriver de pire ?
Jez : 60% de connerie de retour !
Paddington
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Le plus bel ourson du monde & Grant Gustin aussi
| Conte : Paddington | Dans le monde des contes, je suis : : Paddington
J'avais fait une sacrée promenade. J'avais voulu explorer tous les recoins de cette étrange ville. En tous les cas, mon second voyage dans le Maine était nettement plus calme et reposant que le premier. Pas d'extra-terrestres à l'horizon, hormis ceux que je connaissais déjà.
De tous les endroits que j'avais vu, Storybrooke me semblait accueillante. J'avais beaucoup aimé Londres ou Rio, mais jamais je ne m'étais jamais senti véritablement chez moi quelque part. Le Pérou me manquait et pourtant, même si j'y retournais, je savais que je ne pourrais pas retrouver ma vie d'avant. J'avais grandi, l'aventurier qui sommeillait en moi avait soif de découvertes. Je l'expliquais souvent par lettres à Tante Lucy et elle m'encourageait à poursuivre mon chemin.
Je fermai la porte de ma chambre d'hôtel et me hissai sur le lit. En bas, j'avais croisé la vieille dame très gentille qui s'occupait de cet endroit et elle m'avait donnée une tartine de confitures. Je l'avais remerciée mais à présent, je fixais le morceau de pain que j'avais dans ma patte d'un oeil méfiant. La substance était rouge et dégoulinante. J'approchai ma truffe et en humai l'odeur... avant de grimacer. Brr... de la fraise ! J'en étais sûr !
Je n'aimais que la marmelade d'orange. Je jetai la tartine qui alla se coller contre le mur avant de glisser lentement dans un bruit de succion. Tranquille, je sautai du lit et trottinai jusqu'à la petite commode. Même si j'étais à Storybrooke depuis plusieurs semaines maintenant, toutes mes possessions tenaient dans une petite valise. Un ours n'a pas besoin de beaucoup pour être heureux.
Je me mis sur la pointe des pattes et ouvris le premier tiroir. Un pot de marmelade roula à l'intérieur. J'écarquillai les yeux : plus qu'un ? Oh, misère... c'était affreux. Il fallait que j'en refasse de toute urgence. Avais-je le droit d'emprunter la cuisine de la gentille vieille dame ? Sans doute qu'elle n'y verrait aucun inconvénient.
A tâtons, je tentai d'attraper le pot mais ma patte se referma contre quelque chose de froid et métallique. Je fronçai le museau et sortis l'étrange objet. Il s'agissait sans nulle doute d'une médaille aux reflets verts dotée d'une tête de mort qui me parut plutôt sympathique.
Je serrai l'objet dans mes pattes tout en jetant un coup d'oeil étonné à la chambre. M'avait-on fait un cadeau ? Etait-ce Monsieur Black ? Mademoiselle Angela ? Je ne connaissais pas beaucoup de monde pour l'instant. Quoi qu'il en soit, une drôle d'émotion me saisit. C'était touchant.
Je me dandinai jusqu'au miroir de l'armoire, enlevai mon chapeau rouge que je posai délicatement au sol et passai la chaîne argentée autour de mon cou.
"Oh... c'est du plus bel effet avec mon pelage !" réalisai-je, surpris.
Ca ne m'était jamais arrivé de me complimenter ainsi. Pourtant, cette médaille s'accordait parfaitement avec mes poils bruns. C'était réellement fascinant. J'avais ouvert mon dufflecoat bleu marine afin de mieux voir. Je l'enlevai entièrement, après avoir pris une petite fiole dans la poche. Je n'hésitai qu'un instant avant d'en boire une gorgée.
Instantanément, je grandis d'un bon mètre et me retrouvai sans pelage, hormis sur la tête. Je m'observais dans le miroir, pensif.
"C'est réellement fascinant. Cette médaille m'habille très bien."
Cela m'arrivait fréquemment de me changer en homme. Comme dit, j'aimais les expériences, et la potion contenue dans les petits flacons que j'avais ramenés de Rio m'offraient des possibilités uniques. Je n'en avais pas parlé à Tante Lucy. Je craignais qu'elle s'inquiète de ma santé mentale. Un ours qui aime devenir un homme de temps à autre... elle aurait été capable de faire le chemin du Pérou pour m'emmener chez un médecin !
Je m'écartai du miroir pour baisser la tête sur la médaille qui se réchauffait difficilement au contact de ma peau. Brr... sans pelage, il faisait drôlement froid. Je ne m'y habituerai jamais. Je sautai sur le lit et disparut sous les couvertures, attendant que la potion perde ses effets. C'était une affaire de minutes, rien de bien contraignant. Pendant ce temps, j'avais tout loisir d'admirer mon précieux cadeau dispenser une lueur verdâtre particulièrement envoûtante...