« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
A peine Diane avait reçu la guitare, qu'elle changea aussitôt de mains. Ma déesse ce prit un coup de corne, alors que je m'étais placé derrière la bête pour lui mettre un coup de fleuret. Mais je n'atteignis pas l'animal qui bougea au même moment pour venir toucher une des côtes de Maria. Combattre un taureau c'était cool en soit. Moins quand ils touchaient vraiment ! Eberluée, je regardais l'animal mettre un nouveau coup de corne bien placé dans la visage de la Mexicain qui s'ecroula à terre. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines, alors que je me dirigeais en courant vers elle, inquiète. Je m'acroupie pour essayer de la relever, alors que du sang perlais de son front pour couler sur tout son visage. D'un geste mecanique, j'essuyais son visage. C'était d'être medecin légiste qui voulait ça. J'avais l'habitude de recoudre, de soigner. Et notre Maria avait une belle plaie ouverte sur le front, un peu trop même. Je voyais son regard vague, qui menaçait de repartir loin, loin dans un monde que je ne pouvais pas suivre. Je sentais mon cœur s'accéléré, secouant les epaules de la jeune femme alors que sa tête effectuait des secousses suite à mes agitements. Enfin,elle rouvrit les yeux, me fixant avec tenacité. Mon visage ce tourna directement vers Xibalba et Manolo. Celui ci regardait sa belle avec une tête inquiète, fou et ronger par la crainte. Et quand à mon cher mari … je pouvais y deceler le sourire cynique, machiavélique qui relevais chaque coins de ces lèvres. Un regard noirs en sa direction, je tirais sur le bras de Maria pour la relever.
▬ « Maria, debout !» M'ecriais-je à travers le brouhaha des autres qui tentait d'affaiblir le taureau. Je regardais partout autour de moi, alors que j'aidais Maria à ce relever. Pendant une fraction de seconde, je voyais tout au ralentis. Les mouvements de Diane qui frappait le taureau avec hargne. Le chandelier d'Amelia qui rebondissait sur l'os de ces côtes. Pendant une fraction de seconde, je voyais les cendres s'écouler sur le sol. Puis mes yeux ce posèrent sur l'intérieur de l'animal. Maria suivit mon regard, semblant comprendre là ou je voulais en venir. « Et si on ce faufilait à l'intérieur pour mieux l'atteindre ? » Pour une personne presque dans les vappes, elle avait de bonne idée ! Mais comment ce faufiler à l'intérieur de l'animal sans ce prendre de coup ? Soudain, l'idée m'apparu comme un eclairs de génie. Je tournais la tête vers Maria, revigoré d'espoir. Le tuer de l'intérieur, mais oui ! Il ne pourrait pas nous atteindre. Je portais mes doigts à mes lèvres, un sifflement retentissant dans la corrida. Les gens nous fixaient avec beaucoup de concentration. Quelque un semblait effrayée parce ce qui ce passait, d'autre nous regardait avide de la suite. Des billets volaient de mains en mains, lançant les paries. Je fis signe au autres de venir, bien que certains continuait encore d'attirer le taureau. Mon regard ce posa sur chaque visage, celui de la déesse, celui de ma meilleure amie. J'étais persuader qu'a nous tous, on pourrait l'avoir ce taureau. Il suffisait juste de savoir comment s'y prendre.
▬ « Nous allons nous glisser à l'intérieur du taureau ! Mais pour ça il faudrait une diversion … » Réfléchis-je. Comment attirer l'attention d'une grosse bête sans ce prendre de coup ? Il fallait être plusieurs, comme ça il ne saurait pas ou donner de la tête et cela permettrais au autres de ce faufiler à l'intérieur. Une lumière s'alluma dans mes esprit, plongeant ma mains à l'intérieur de l'une de mes poches. Je sortis mon samsumg S5, encore surprise de le trouver indem après toute ses epreuves. La coque, l'ecran, tout était bien là. Un sourire amusée prit mes lèvres devant la tête intriguée de Maria. Elle n'avait jamais vue de portable. Elle ne connaissait pas encore la technologie. C'était marrant tiens, je me demandais qu'elle tête elle allait faire quand elle verrait une voiture ! Je suis sur qu'elle allait prendre sa pour un dragon ! Une petite flamme amusée dans mon regard, je me suis mise à chercher une musique idéal pour la situation dans laquel on était. Attirer le taureau, je voyais déjà les autres faires de grands signes pour l'attirer. Moi c'était différent, je me voyais danser, je suis sur qu'il aimerait énormément le rympthe que je prendrais ! Enfin, mon doigt cliqua sur une musique qui retentit. Je lançais un regard complice à ma meilleure amie. Toute deux passait tout notre temps devant la télé et Spirit n'était pas une exception. On adorait ce dessin animée, plein d'espoir et de rêve. Surtout la scène ou Spirit soulève tout le monde de son dos. Celle ou on essaye de le dompter. Une scène mémorable que j'associais au taureau. Les yeux ecarquiller de Maria déclencha un rire dans ma gorge.
▬ « Alors voilà le plan ! On va faire diversion pendant que Maria et Diane et Reira ce faufile à l'intérieur du taureau ! » Déclarais-je alors que la musique était enfin lancée. Je chopais mon fleuret et me mit à dessinée la grosse bêbête avec un rond pour faire office de corrida. Je fis un petit bonhomme sur la gauche, un autre sur la droite et traca une longue flèche pointée sur l'abdomen de l'animal. Il est jolie mon dessin non ? Je suis sur que je serais prise au beau art ! Oui bon, c'est digne d'un dessin de primaire mais quand même. Oh et puis la ferme moi je vous juge pas quand vous êtes en train d'ecrire pour vos personnage ! Ouuuuh là là. « Le taureau aime la musique ? Xilbalba veut du show ? Il va être servit ! » lachais-je d'un ton claquant, déterminée. Mes yeux étaient illumiée d'excitation, prouvant que j'allais m'en donner à cœur joie. Non mais attendez, je prevoyais de faire danser un taureau quand même ! C'est trop cool non ? Je regrettais de pas avoir ma super vitesse pour courir autour de lui et le perdre dans tout les endroits possible. Un pincement au cœurs me prit, qui partit aussitôt quand je voyais les autres ce lever. Oh yeaaahhh ! J'adore j'adore j'adooore ! S'exprima Callio. Je sentais mon excitation prendre possession de mes mouvements alors que je lui lançais un gros sourire communicatif. On allait jouer au torrero nous aussi ! Ne pouvant plus tenir sur place, je me mis à effectuer des bonds, alors que mon visage exprimait sa joie habituelle. Un grand sourire de gamine de cinq ans et des yeux pétilliant comme un feu d'artifice, les membres de mon corps prit d'hyper activités et bougeant sous des tremblements nerveux.
▬ « Benga taureau ! » Criais-je en me plaçant dans un coin, les bras levés. Il fut plus attirer par Callio qui ce mit à onduler du corps, l'animal fonça sur elle à toute vitesse. Je la voyais bouger son popotin qui déclencha alors mes rires, me tenant le ventre par les mains tellement je ne trouvais plus ma respiration face au fou rire qui me capturait l'esprit. En plus je veux pas dire, mais Callio était quand même plus douer sur une barre qu'en chantant. « Et Callio, même devant The Voice je suis pas sur que beyoncé ce retournerait ! » Je laissais échapper un nouveau rire, manquant de me casser la tête par terre. En revanche, le faut accent espagnole me vrilla les oreilles grimaçant mon visage. Moi je l'avais, je savais parler Mexicain ! Puisque que j'étais de nature Mexicaine, voyez ….Je me suis mise à courir vers la gauche pour attirer le taureau, sentant ma meilleure amie paniquer parce qu'il ce dirigea à toute allure devant elle. - Je voudrais un bonhomme de neeiiiigeee, oh viens jouer avec moooiiii ! Tu te caches je ne te vois plus, dis que fais tu, tu n'es plus vraiment toooooiiii ! Nous étions sœurs et amiiiiieees, mais c'est finiiii, j'aimerais savoir pourqu... AILLLEEE ! Je pris un air intriguer devant sa soudaine réplique. La Reine des Neiges ? Sérieusement ? Remarque je connaissais bien Elsa … Elle me trouvait grossière, mais que pourrait-je dire qu'elle la coincée ? Elle m'amusait bien, surtout le jour ou nous sommes restées coincés dans cette grotte avec des zombies. Je revoyais encore feu et glace faire equipe pour désintégrer une meute de zombie.
▬ « Finalement c'est pas Beyoncé qui c'est retournée, c'est le taureau ! » Plaisantais-je, la regardant avec une certaine malice. Puis je me baissais en attrapant son bras et la relevais en rigolant. L'animal ce tourna vers nous. « Oh oh... » Aller savoir pourquoi, je poussais soudainement Callio sur la droite et moi je me jetais sur la gauche. Le sol vibra tandis que les cornes du taureau s'enfonçait dans la corrida, secouant les gens assit. Ah mon tour de faire le show ! Je reculais de quelque pas, me plaçant à une certaine distance de l'animal. C'était marrant de voir Maria, Reira et Diane à l'intérieur. Je voyais alors la Déesse qui grimpait sur le crâne de celui ci. Enfin, qui essayait … « Taureau Bengaaaaaaaaaaa ! » Hurlais-je en secouant de nouveau mes mains. Il tourna subitement sa grosse tête face à moi. Debout les mains dans le dos, un gros sourire malicieux ornait mes lèvres, cachant quelque chose de sournois. Il s'approcha de moi, sans courir, avec curiosité. Je lançais mes pieds vers la droite, puis vers la gauche, avant de tourner sur moi même et de jeter mes bras dans son sens en le désignant. Il me fixa, d'un air presque hypnotisée. Je bougeais la tête vers la droite avec grâce, puis vers la gauche. L'animal sembla me suivre et bougea la sienne pour imiter la mienne. « Je fais danser un taureau ! Je fais danser un taureau !! » M'exicitais-je, avant de bouger les bras et les jambes, effectuant une chorégraphie et m'engeant sur le Charleston. En fait, ce que le taureau savait pas, c'est que pendant que je faisais sa Diane grimpait sur son crâne. L'animal ce mit à remuer de la tête, essayant peu être de danser à son tour …
▬ « Ouai bon, ca manque un peu de grâce tout ça mais tu ferais une parfaite danseuse étoile ! Si tu te met dans le fond, tu vois le genre ? » Dis-je en le designant avec un pouce vers le haut. La flèche ce décocha dans l'oeil de l'animal. Enfin, si il en avait. Ce fut assez pour déclencher sa furreur et interrompre ma petite leçon de danse. Je reçu soudainement la guitare dans les mains. Je mis un temps à comprendre que c'était à mon tour de jouer. Une chanson … Une chanson... Mon portable venait de finir la chanson de spirit, et une autre traversa mon esprit. Mes doigts ce mit à gratter les petites cordes de la guitare, un son sortit de la guitare, avant que je me place prêt de Callio en lui lançant un nouveau regard complice. Je lui donnait deux bout d'os qui trainait par là, pour qu'elle face le bruit des petits cloches. Puis à nous deux, nous nous sommes mis à chanter la chanson tout en trottinant dans la corrida, espérant que sa plaise au taureau.
▬ « Filez la laine! Filez la laine! De mes moutons dondaines! Cousez mitaines! Cousez mitaines! Pour de belles capitaines! Dévidez quenouilles et quenouillettes! Allumez les chandelettes! Bistaquez freloques et bandellettes! Biscottez les amourettes! » Chantais-je en cœur avec Callio. La musique était vraiment trop marrante, j'en souriais presque. Si ce n'est qu'il ce mit à foncer vers moi avec hargne, dans un elan de colère. Une terreur me cloua sur place, alors que je voyais l'animal s'approcher. « Et doucement, tu sais on peu faire une exception et te mettre devant ! C'est pas obligé que tu sois derrière, avec des cours intensif tu peu t'améliorer et... AHHHHHH » Je décampais à toute jambes vers Calliope, avant que je ne sente une corne traverser mon vêtement et me soulever de terre. Je fixais le sol continuer de courir sans moi, avant de me sentir propulsé vers l'arrière et attérir en plein sur Diane. Je roulais avec elle sur la dos de l'animal, complétement sonnée et une douleur m'avair exploser la mâchoire. Étalée de tout mon long, je portais une mains tremblante sur l'endroit qui me lançait, avant qu'un juron s'empare de mes lèvres. « Succeptible... » crachais-je, une goutte de sang s'echappant de mes lèvres. Je tentais de me relever, mais les secousses que provoquais le taureau en courant m'en empêchais, retombant aussitôt sur ce sac d'os. Au moins j'avais une belle vue de là ou j'étais ! Je me suis mise à ramper vers Diane, trainant mon corps douloureux et ma mâchoire qui abritait une marque énormément rouge. Je penchais plus pour le bleu qui allait bientôt prendre place. Je posais une mains sur celle de la déesse avec un sourire que je voulais réconfortant. On était toute les deux allonger face à face.
▬ « Rien de cassée ? » Demandais-je. Je devrais peu être songer à me poser la question à moi même aussi. Avec la bosse au front, l'ematome je dirais sur ma mâchoire, ma cheville qui me lançait. Trop de choses j'ai envie de dire. Et pourtant la médaille était toujours intacte malgrès les nombreux coups qu'elle venait de ce prendre. « Tu te souviens du châpeau doigts état-Unis que je t'avais ramener ? Je continu de dire qu'il était plutôt rigolo sur ta tête ! » Puis je partais d'un grand rire avant de me mettre sur le dos. Oui la situation était tellement désespérante en fait, que j'en rigolais presque. Mais les souvenirs d'Altlantide me revenait en mémoire, cessant mes rires. Fixant le ciel qui défilait à toute allure avec la taureau qui courrait, je me disais que des êtres bien plus dangereux que Xibalba nous attendait dehors. Comme le titans. « Tu crois qu'on va s'en sortir ? » Déclarais-je soudainement, la voix hésitante. Coincée dans une corrida avec un taureau. Je roulais de nouveau sur le ventre pour contempler Diane. Elle n'avait rien à voir avec les autres dieux égoistes que j'avais rencontrer jusque là. Enfin, Melody était pas non plus une déesse egoiste, juste asociale. Mais je l'appréciais quand même.
C'était une hécatombe, nous étions tous blessés. Maria nous dis d'aller à l'intérieure alors vaille que vaille c'est parti. Une fois dedans je ne me sentais pas mieux ni plus rassurée. J'entendais les chants des deux brunes. Diane et Maria semblaient ssavoir quoi faire, moi par contre. Je m'approcais comme le dissaits Diane, puis finalement je finis pas glisser n'ayant pas assez de force. L'animal était tellement concentrait sur les autres qu'il ne me vit pas. Il regarder Jezabel ramper vers Diane. Je resserrai mes mains autour de mon arme improvisée et je mis toute ma force et ma rage dans mon revers. Sous l'impact le taureau tomba. Il aller se relever furieux, sans le moindre doute, mais au moins pendant 30 secondes il était inoffensif. Je dis à voix haute, je m'en fichais cette fois, vraiment à bout. ❝ Le prochain coup du genre c'est pour la tête de Xil' le megalo. ❞ Je m'approchais alors d'Amelia, pour m'assurer qu'elle allait bien. ❝ Vous n'avez rien de grave en blessure? ❞ Mais la trêve était terminé l'animal se relevait.
Le combat semblait faire rage depuis un bon moment déjà. En fait, Amelia avait perdu la notion du temps et commençait à se demander si c'était l'un des effets secondaires de la mort. Au final, elle aurait pu être dans cette arène depuis mille ans qu'elle ne s'en serait pas aperçue. Tout ce qu'elle savait c'était que ce taureau était coriace mais qu'ils l'étaient certainement plus que lui, foi d'animal ! Zut, quoi, les lions mangent les taureaux, pas le contraire ! Bon, dans l'absolu il arrivait également que les toreros laissent leur peau dans la corrida et que le taureau l'emporte mais mieux valait ne pas y songer maintenant. Amelia se focalisa donc sur son chandelier qui avait atterri de l'autre côté de l'animal et qu'elle devait à tout prix récupérer si elle voulait encore lui cogner dessus. Profitant de la nouvelle chanson qui lui parvenait aux oreilles, Amelia put contourner l'animal sans le moindre dégâts et récupérer son arme de fortune. Apparemment, le taureau aimait bien les chansons paillardes tout droit venues du Moyen Âge et c'était tant mieux, le souci étant simplement que cet air festif donnait envie de danser à la lionne. Sauf que ce n'était pas non plus le moment pour cela, à moins de devoir faire diversion. A voir, donc. Jezabel se débrouillait très bien à la guitare, cela dit. Ayant probablement pris confiance en ses dons de musicienne, la jeune femme se plaisait même à exprimer le fond de sa pensée à notre ami bovin... qui prit malheureusement la mouche et commença à la charger avant de tout simplement l'empalée sur l'une de ses cornes ! Eh oui, rien que ça ! Ce taureau enflammé avait une façon toute à lui d'approcher les dames, en tout cas. Amelia s'empressa de courir en direction de ce drôle de rodéo pour prêter main forte à La Muerte mais elle ne fut que bonne à récupérer sa guitare avant que la jeune femme ne disparaisse elle aussi à l'intérieur de la bête de cendres. Bon, au moins ils seraient plus nombreux pour lui infliger des dégâts internes mais cela signifiait aussi qu'ils étaient moins nombreux dehors pour faire diversion et jouer de la guitare, justement. Amelia baissa les yeux sur l'instrument et sembla le redécouvrir. Merde, j'ai jamais pris de cours. Je sais même pas ce que c'est qu'un arpège ! Bon sang, pourquoi la malédiction ne me donne pas aussi des souvenirs de musicienne talentueuse ? ... Zen Amelia, zen. N'oublie pas que tu chantes plutôt bien, on peut donc miser là dessus ! Ouais enfin faut avoir l'idée d'une chanson qui swingue assez pour un taureau mexicain. Je ne sais pas ce que ça aime écouter moi, un taureau mexicain ! Un truc espagnol ? Voyons voir... Les neurones d'Amelia travaillaient à toute vitesse si bien qu'il lui semblait qu'elle aurait pu faire un AVC si elle n'était pas déjà morte. Il lui fallait une chanson et vite et pour ce qui était de la guitare... elle improviserait, comme toujours ! Pour le moment ses improvisations avaient plutôt bien marcher alors pourquoi ne pas continuer sur cette lancée ? Amy fit donc confiance à son instinct en demandant à sa bonne étoile d'être de la partie - mais rien n'assurait que les bonnes étoiles soient de la partie quand vous êtes mort - et se lança sur l'un des rares morceaux en espagnol qui lui venait en tête : - VAMOS A LA PLAYA A MI ME GUSTA BAILAR EL RITMO DE LA NOCHE SOUNDS OF FIESTA ! Allez, avec moi le taureau ! s'écria t-elle en tapant des mains en l'air tandis que la guitare pendait devant elle, retenue seulement par la lanière. Malheureusement, le taureau ne semblait pas tellement convaincu par cette invitation à aller à la plage. Peut-être parce qu'il ne savait pas ce que c'était qu'une plage ? Ou qu'il avait peur de l'eau ? Comment Amelia aurait-elle pu le savoir, d'abord ? - Par ici le taureau ! s'époumona t-elle en le voyant charger Tama. Pas par là bas, viens chez moi, la plage c'est vachement mieux ! cria t-elle encore avant de reprendre sa chanson de plus belle. Mais rien à faire, il n'en faisait qu'à sa tête et il avait décidé de charger Tama qui perdait son avance de secondes en secondes. Mais comme elle était à l'autre bout de l'arène, Amelia ne pouvait rien faire, rien de rien et regarda, impuissante, le taureau donner un coup de corne à la jeune lionne qui s'écroula au sol avant que le taureau ne se décide enfin à aller voir ailleurs. Finalement, il était peut-être simplement buté et long à la détente. L'un dans l'autre, il avait touché la mauvaise personne ! Déposant la guitare sur le sol, Amelia cria : - Ca va pas se passer comme ça autant te le dire tout de suite ! On ne s'en prend pas impunément aux lions sous mon nez ! Ni à qui que ce soit, d'ailleurs, ajouta t-elle avant de courir pour aider Tama à se relever et lui assurer à nouveau qu'elle avait le droit d'en faire de la charpille même si ce taureau n'était clairement pas comestible.
Sorry Tama Fallait choisir quelqu'un et je me suis dit que si c'était toi ça allait avoir plus d'impact sur Amelia. Tu as le droit de me rendre la pareille et tu perds 10 % Amelia : 90 % Taureau : 70 %
Lights will guide you home And ignite your bones And I will try to fix you
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L'animal continuait de courir, ces bruits rauques qui sortait de sa gorge tel des soufflements était presque surnaturel. Comment pouvait t-ils respirer, vue qu'il n'avait pas de poumons, rien ? Remarque, comment nous, pouvons nous respirer ? Nous sommes mort. - Et maintenant, on vise une partie qu'il nous est impossible à atteindre de l'extérieur. Sa tête [ /i] Je tournais les yeux vers Diane, elle semblait pleine d'assurance. Un sourire chassa la noirceur de mes traits, conquise par l'idée qui était tout simplement excellente. [i]D'ici, il ne peu pas nous donner de coups de cornes. Avec un peu de chance, je peux tenter d'atteindre un de ses os et de m'y agripper, pour l'escalader et atteindre sa tête. Maria est-ce que tu peux me faire la courte échelle ? J'hochais la tête et me plaçais juste en dessous de l'enorme trou qui conduisait surment au dessus de son crâne. Je m'accroupie en positionnant mes mains l'une dans l'autre. Le pied de Diane vint s'y glisser, et je serrais soudainement les dents sous l'effort. Non qu'elle était lourde, je manquais simplement de force par moment. Je soulevais la tête pour mieux entre voir ces mains qui serrais le passage, avant de s'y glisser le plus naturellement possible avec beaucoup de grâce, tel une Athlète. Je ne devrais même pas être surprise, il s'agissait d'une déesse après tout, et pas n'importe laquelle. Je reculais en frottant mes mains pour chasser la poussière, avant de me tourner vers Reira qui sortit quelque chose pour toucher le taureau. Il me semble avoir déjà vue cette chose en Espagne. A San Angel il n'y en avait pas, mais en Espagne si.
Peu importe, le coup qui partie, le taureau le ressentis. Je levais les yeux vers Diane qui venait de lancer une flèche dans la tête de l'animal. Maria, Reira accrochez vous, ça risque de secouer un peu ! Je me cramponnais à l'une de ces côtes, alors que je sentais clairement sa course me secouer un peu dans tout les sens. Je sentais ma tête me tourner, alors que mes jointures serrèrent fortement la côte. Une fois que sa s'était arrêter, je percevais clairement la voix de Jezabel au dessus du taureau. « Tu crois qu'on va s'en sortir ? » Cette question n'était pas pour moi. Elle était pour Diane. Mais elle me fit aussi froide qu'un seau de glace. Je sentais mon sang s'arrêter de tourner, alors que mes yeux ce tournèrent vers les deux spectateurs. Mon cœur ce serra à l'idée de perdre cette victoire. Non. Je ne permettrais pas ça arriver. Reprenant mon souffle, je dégaignais ma machette et roulais en dehors du corps du taureau. A plat ventre, je relevais la tête alors que l'animal ce tourna vers moi, la mien sévère. Je ne réfléchissais plus. Je ne sentais plus rien. Juste le sang battre à mes tempes, la musique s'écouler comme des notes interminables autour moi. Le regard encrée dans celui de l'animal. C'était lui et moi. Le temps c'était arrêter de couler. Il recula de large pas derrière lui, tournant ses longues cornes gigantesques dans ma direction. Mon cœur fit pression dans ma poitrine, ma gorge devint sèche, me la prenant en otage.
▬ « Non ca n'arrivera pas. » Fis-je, la voix s'éloignant dans le silence. Et puis le départ fut lancer. L'animal chargea à toute puissance, ces sabots durs et docile comme du faire s'ecrasant, martelant le sol dans une vibration qui gardais le sol instable. Un dernier soupire s'échappa de ma gorge, les yeux rivés sur cette gigantesque chose qui me faisait obstacle à mon aboutissement, à mon ambition. C'était comme les rêves, comme la vie. Une fois les obstacles passés et détruits, le but devient facile à atteindre. J'imaginais souvent le rêve comme un chemin, et des portes fermés pour l'atteindre. Les gens comprenait pas qu'il fallait ouvrir ces portes qui faisait barrière à tes espoirs. Une fois ouverte, les choses deviennent possible. Il faut juste s'en donner les moyens. Le sang qui s'écoulait sur mon visage finissait par sécher, donnant la mauvaise impression d'avoir le visage tirer, remplis de choses durs et qui craquelait sous mes expressions faciales. Je courrais. Mes jambes ne pesais plus aussi lourde que ce que je l'avais cru. Je courrais sur le sol, lévitant presque tellement mes pas ce faisait grand, tellement je me propulsais. J'allais ouvrir les portes. J'allais détruire l'obstacles qui barrait ma vie. J'allais rendre la chose possible. Une hurlement de rage explosa dans ma gorge, alors que je voyais son corps ce rapprocher de plus en plus, avec ces immenses cornes tendus dans ma direction.
Oh dernier moment, alors qu'il ce dressa devant moi tel un monument, je me laissais tomber pour glisser sur les dos, passant en dessous de sa tête. Je dressais ma machette en direction de sa gorge, alors qu'elle ce planta correctement. Je la laissais à cette endroit en me tenant fermement à elle, glissant sous l'animal avec la machette qui l'entaillait de tout le dessous. J'entendis un cris de la part de l'animal. Je levais la tête en voyant les os de son corps défiler à toute allure face à moi. Puis le chemin s'arrêta. La machette ce lacha d'un coup brusque au niveau de son derrière et la force qui me tirais il y a quelque minute disparu. Je roulais sur le sol dans un atterissage plutôt coriace, la machette volant plus loin devant moi. Je mis mes mains en protection sur mon visage, m'arrêtant de rouler. Allonger, la tête me tourna un moment, alors que je peinais à ouvrir les yeux sonnée. Je voyais la corrida ce dédoubler, bien que je me concentrais sur la chose qui ce tenais face à moi un peu plus loin : La machette planter dans une porte. Je posais ma mains sur ma tête, comme ci ma vision allait redevenir normal, comme pour poser un pansement sur une douleur particulièrement douloureuse. Puis, tout redeviens net. Je me relevais, mes habits poussérieux et presque déchiré par le glissage que je venais d'effectuer sur le sol sec sous son ventre. L'animal venait de retrecir à nouveau, et si les autres ne sortait pas de son large corps jadis, ils allaient finir ecraser sous un tas d'os.
Je levais la tête vers la porte, qui s'entrouvrit. La curiosité agitait mes sens, avec la douce prédilection que ca menais droit vers la personne qui m'était la plus chère au monde. Mon esprit me poussa d'y aller, mon corps eu du mal à réponse, figé dans la réalité. Le taureau ce tenait face à Xibalba, me cachant de sa vue goûteuse. Je ne réfléchis pas. C'était maintenant ou jamais. Mes jambes me portèrent droit vers la porte, que je voyais ce rapprocher petit à petit de mes pas. J'entendais clairement le cris de Jezabel retentirent dans mon dos. Un cris d’incompréhension total. J'allais réparer les pots cassés et les erreurs commises. Je m'arrêtais brutalement face à la porte, mes mains ce glissèrent sur le pommeau de la machette que je tirais d'un coup sec, et je me faufilais à travers la porte. Il faisait sombre, et je me trouvais dans une etendu déserte. Ma respiration saccader, je pouvais clairement l'entendre, alors que mes pas raisonnait sur le sol. Je fixais autour de moi d'un œil méfiant l'immensité de cette salle. Je sortais lentement ma machette, son contacte me rassurais et m'empêchais de me conduire en lâche. Je n'étais pas lâche. La lacheté était fait pour les faibles. C'était qu'un moyen de s'enfuir de l'obstacle qui ce dressais face à nous. Un moyen de ne pas ce retourner et de ce dire '' je vais le faire.''
« Buenos días ? » Ma voix s'etendais, dans un raisonnement audible. Mais aucune réponse. Aucune personne dans les alentours. Je me stoppais. Il y avait forcément un moyen d'atteindre Xibalba. Je revins sur mes pas, alors que ma tête ce tournais vers la gauche. Je pris ce chemin, continuant de marcher dans la plus grande des méfiances, mon cœur palpitant dans ma poitroine, le sang battant à mes tempes. Si il y avait une chose plus dangereux encore qu'une agression parfaitement normal, c'était une agression en silence, dans une salle vide. C'était stressant, et la nervosité battait son plein dans mon estomac, agitant mon esprit. Alors que je cru le chemin interminable dans cette pénombre sans fin, un escalier ce dressa devant moi. Je plaçais un pied. Deux pied. Paf paf. Je montais les escaliers, mes doigts coller à la rembarbe, le stress de ce que j'allais trouver grandissant à l'intérieur de moi. Les marches tournait, comme ci je prenais un tournant sans fin. Comme dans les tours. Les mus était rapproché, ce qui n'était pas très pratique pour ce battre en cas d'ennemie sur le parcour. Mais nous étions plus chez Xibalba. On était chez La Muerte. Mise à part peu être des oubliés, rien ne pourrait ce passer. Je me stoppais net alors que des voix entrèrent dans l'air audible. Je me figeais un instant sur place, la visage sombre et glaciale, la machette en avant. Mais rien ne vint, et la voix familière ravivait des souvenirs. Je fis quelque pas feutré, me plaquant le dos au mur. Puis lentement, je tournais la tête pour voir le siège dans lequel Xibalba était assis, et la cage de Manolo à ses cotés.
« Tu ne gagnera pas Xibalba ! La Muerte va gagner et tu sera forcé de te rendre ! » Tonna Manolo, le visage grave et menaçant vers Xibalba. Il ne l'écouta pas, tapis sous ses rire de sadique fou. Je reculais la tête derrière le mur, une longue respiration s'ecoula dans mes poumons. Je pouvais le libéré. Xibalba ne devait pas me voir. Je rangeais lentement la machette dans mon fourreau, sentant mes membres trembler sous l'immense nervosité qui me faisait rage. Je devais me calmer, être discrête, lente. Ne pas ce faire voir. Je me glissais à quatre patte sur le sol, marchand le plus discrètement possible en direction de la cage. Avec l'immense fauteuil, Xibalba ne me verrait pas. Manolo me remarqua, je plaquais un doigt sur mes lèvres en faisant les gros yeux, le priant pour qu'il ne dise rien. Il hocha la tête, et je finis par m'approcher de la cage. Un sourire soulager étirait mes lèvres alors que mes mains ce placèrent sur les barreau. Il rejoignit les siennes sur les miennes, alors que ce contacte m'avait été interdit il y avait si longtemps maintenant. Un sourire illuminait ses traits. Je me sentais mieux. Je me sentais complète. Je retenais les larmes de joie dans ma gorge, me contentant de ce toucher qui m'apaisais, de ce visage attirant qui m'avais manquer au point que j'avais ressentis un réel vide. Un cœur qui souffre, un cœur guéris. Il designa le cadenas qui retenait les portes.
J'hochais la tête en glissant mes doigts dans ma chevelure, retirant une des pinces qui fit tomber mes cheveux sur mes épaules, tel une cascade. Je positionnais la pince dans le cadenas, bougeant le minutieux objet de haut en bas, de gauche à droite. Je faisais ce que je pouvais pour ne pas attirer l'attention de Xibalba. Je savais que Manolo avec nous, on pourrait s'occuper du taureau avec facilité. Il nous serait d'une grande aide. Il ne stipulait pas dans le parie, à ce que j'avais compris. Rien n'interdisait sa présence dans l'arène. Un bruit de trop, et je retirais la pince pour me plaquer contre le fauteuil. La tête de Xibalba ce tourna vers mon mari d'un œil méfiant, alerté. Je fermais les yeux, ma respiration accélérés que j'essayais de contrôler, la peur me tenaillais le ventre. Il reporta son attention sur le joyeux spectacle qui s'offrait à lui, alors qu'a mon tour, je me retournais vers la cage et plaquais de nouveau la pince à l'intérieur du cadenas. Enfin, je sentais la pince appuyer sur quelque chose qui declencha un clic! Puis il s'ouvrit. La gorge serrée, je le retirais lentement, le posant sur le sol avec précaution avec d'ouvrir lentement les protes de la grille. Le grincement qui s'ecoulais fut presque interminable, effrayée que Xibalba l'entendre et ne ce retourne. Mais il ne prêtait plus attention à Manolo et regardais la scène avec attention, comme ci il y était également. Manolo sortit de la cage, et je lui fis signe de me suivre, repartant à quatre patte vers le mur qui nous cacherait définitivement de Xibalba.
▬ « Manolo ! » Le murmura brute, suivit de bras qui ce refermèrent aussitôt autour de lui. Je sentais mon cœur battre fortement dans ma poitrine, un large sourire étirait mes lèvres. Je sentais sa présence, sa vrai présence remplir la mienne. Ne faisais plus qu'un. Nos lèvres ce rencontrèrent, emballant mon cœurs de plusieurs battements. Ce que j'éprouvais à cette instant était indescriptible, tellement les larmes roulaient sur mes joues, la joie s'eparpillant partout sur les traits de mon visage.
« Ton visage ... » murmura Manolo en touchant le sang qui coulait lentement, ce mélangeant à celui qui avait séché, à la poussière et au larme.
▬ « Peu importe ! » Répondit-je. Je me défaisais de son étreinte en reculant, désignant le chemin. « Les autres ont besoin de nous. De toi. De ta musique. » Expliquais-je le visage grave, essayant de lui faire comprendre que seule lui savait jouer convenablement pour calmer le taureau. Il l'avait déjà fait. Je l'avais pas vue faire, mais il l'avait déjà fait. Cette situation devait lui sembler similaire. Il était comme avant de disparaître. Mais ces vêtements était un peu plus arracher, son visage un peu plus sombre et poussiéreux, ces cheveux décoiffer. Il hocha la tête, plaquant son regard dans le miens, m'observant un long moment, avant de placer son regard sur ma machette. Cela ne devait pas le surprendre, je savais manier l'escrime. Je savais faire du combat corps à corps. Je l'avais appris en Espagne quand j'ai été elevée par les sœurs dans cette chapelle. Enfin, cela ressemblais plus à un monastère mais avec des sœurs. Manolo leva son regard en direction des escaliers que je suivis, avant de s'engager dans les escaliers étroit. Je le suivis en sautant le plus de marche que je pouvais, courant presque dedans. Il fallait aider les autres, ils avaient besoin de nous. Je ne sais pas combien de temps ils pourraient tenir face à l'animal. Ils étaient fort, bien entendu je ne prétendais pas le contraire. Je ne sous estimais personne en fait. J'étais sur et certaine qu'ils pouvaient s'en sortir. Mais sans pouvoir, la chose n'était pas pareil. Et quoi de mieux qu'un torero pour illuminer nos chemin ? Les escaliers cessérent, courant sur le sol de la grande salle, nos pas raisonnant.
« J'ai besoin de ma guitare ! » S'ecria Manolo sous les bruits de nos pas. La guitare … La dernière fois que je l'avais vue, c'était Amelia qui l'avait. J'espérais qu'elle l'avait encore. On arrivait vers la porte que j'ouvris un coup de pied, et j'entrais en courant dans l'Arène avec Manolo face au autres qui tentait encore de combattre le taureau. Mes yeux fouillèrent la corrida à toute vitesse, alors que je repérais avec précision la guitare dans les mains de quelqu'un. Je courru dans sa direction, en posant mes mains dessus.
▬ « Je te l'emprunte ! » Déclarais-je, avant de revenir vers mon compagnon et de la lui placer dans les mains. Il fixa la guitare d'un air nostalgique, comme ci il était émue de la retrouver. Je lui lançais un regard encourageant, posant ma mains sur la sienne. J'entendais les protestement de Xibalba au loin qui venait de ce rendre compte que Manolo avait disparu de sa cage. Le jeune homme releva un regard déterminée vers moi, que j'accompagnais d'un sourire. Je voyais déjà Jezabel sourire à son tour, le visage revigorer d'espoir. Elle fit sortir les autres du taureau, avant de me rejoindre en courant et de saluer Manolo avec beaucoup de joie. Ils ne c'étaient pas vue depuis un long moment ces deux là, sachant qu'en plus La Muerte n'avait plus vraiment un physique de morte, maintenant. Mon mari garda la guitare en la serrant fortement, comme pour s'impregner de l'instrument avant de faire quelque pas en direction de l'animal. Le taureau le fixa avec beaucoup de colère, un grondement rauque dans sa gorge. Je restais prêt de Jezabel et des autres, spectatrice de la scène qui allait suivre. Spectatrice de la réussite de mon mari ou Spectratrice de sa futur mort. Mon cœur s'emballait légérement, ne préférant pas envisager cette scène. Les doigts fins de Manolo glissèrent sur les cordes, une mélodie douce s'eleva dans les airs. Hypnotisante, prenante, perçante. Le taureau secoua la tête au début, comme pour chasser les notes, avant de ce figer sur place, les yeux placarder dans ceux du torero.
« Tu n'a pas choisis de finir comme ça, mon ami. Va. Repose toi. Ton chemin est terminée. » Fis t-il à l'animal. Les notes continuaient de retentir, alors que l'animal fixa d'une expression douce le jeune homme. A ce moment je ressentis beaucoup de peine pour le taureau. Il n'avait pas choisit de mourir. Il n'avait pas choisit d'être victime d'un jeux, et de finir écorcher vif sous les yeux appréciateur de tous. Il n'avait pas choisir de sentir toutes ces douleurs que lui faisait subir l'homme. Tous ca pour un divertissement. Cela m'écoeurait. Il était juste en colère. Il en voulait à l'homme de faire de lui un animal. C'était un abattoir. L'Arène n'était que les portes d'un long enfer et calvaire qui commençait. Le taureau ce laissa tomber sur le flanc, les yeux emplit de tristesse. Manolo s'approcha de lui avec un sourire qu'il voulait rassurant. Mais lui même savait à quel point la souffrance de l'animal ne pouvait être réparé, suturer. Manolo n'avait jamais voulu tuer de taureau. Il avait été fait torero malgrès lui, mais n'avait tuer aucun taureau. Il avait toujours respecté leur nature. La melodie devenait de plus en plus intense, mon visage devenait grave et prit par l'émotion du spectacle. Enfin, des cendres s'échappa du corps du taureau, avant de devenir des pétales colorés et de partir vers le ciel. Manolo rangea sa guitare, le visage encore gravé dans l'émotion de la mélodie. Le silence s'installa un moment, même Xibalba semblait choquée une nouvelle fois de la scène sous ses yeux. Maria : 85% Taureau : 40%
Calliope Lloyd-Webber
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| Conte : Coraline | Dans le monde des contes, je suis : : Coraline Jones, la fillette trop curieuse et qui a deux mamans
J'étais entrain de faire de la musique avec des os, en chantant une chanson tout à fait particulière. Tout le monde n'était pas fan des Visiteurs. Personnellement, à force, je connaissais toutes les répliques par cœur. Une fois, après une soirée à avoir un peu trop bu, avec Jez, on s'était attaqué à la voiture du facteur. Le pauvre homme avait abandonné son véhicule en hurlant qu'on était des malades. C'est vrai que deux filles bourrées avec des cheveux dignes de ces petits jouets qui ressemblent à des trolls avec une chevelure fluo, et avec un maquillage qui dégouline de partout, ça peut faire flipper. Comme un remake de « La nuit des morts vivants ». Sauf que nous au moins, on est vivante. Même si on a la démarche d'un zombie et qu'on glousse comme des goules venues de l'enfer pour aspirer votre âme.
Je m'étais jetée au sol quand le taureau s'était jeté vers nous. En relevant la tête, j'avais vu qu'il s'était plutôt attaqué à Jez. Ouch. Il ne s'arrêtait donc jamais ? Je veux dire... Un taureau ça ne fait pas comme les gentilles petites vaches avec des grands yeux de girafes ? Je veux dire pâturer dans les champs, à machouiller des marguerites, en regardant des trains passer. C'est tout gentil et mignon, une vache. Si un jour Jamie se décide à acheter une maison, j'en adopterais une, elle vivra dans le jardin, et elle deviendra la meilleure amie du Chat. Même que je l’appellerais Milka et que je lui ferais des couronnes de fleurs à accrocher à ses cornes.
Je me relevais en prenant appui au sol, et une fois debout je frottais mes paumes contre mon pantalon. J'étais pleine de poussière. Ça me rappelait l'école, avec les tableaux où on écrivait à craie. La craie. Cette chose est une invention démoniaque. Ça laisse pleins de traces et puis ça fait éternuer !
Je tournais la tête vers la personne qui chantait une chanson ne me disant absolument rien. Moi et l'espagnol... à part Holà, je connais rien d'autre. Quoi qu'il y a « mi amor », aussi. C'est pas trop dur à deviner. C'est comme Amor amor, la marque de parfum. Parfum que j'aimerais beaucoup avoir pour Noël d'ailleurs. Il faut que je fasse du bourrage de crâne à Jay-Jay.
En tout cas, ça n'avait pas l'air de fonctionner, la petite chanson de... de... Amélie ? Ou Amélia. Je ne suis pas douée avec les prénoms. Tant que je me souviens du mien, ça me va. En général, je donne juste des surnoms. Genre Blondie, la Moche... Ce genre là. Bizarrement, je donne des surnoms seulement aux femmes. On se demande pourquoi.
Alors qu'elle allait s'occuper de la blondie mordante, je me jetai sur la guitare et l'attrapais fermement. Elle était toute poussiéreuse, la pauvre. Je caressais le bois, du bout des doigts. Je n'avais pas encore eu l'occasion d'en jouer. Tout le monde s'éclatait, mais j'étais obligée d'improviser des solos. C'était à mon tour de briller un peu. Parce que je sais jouer de la guitare. Et oui ! Même que mon professeur est un client très régulier du Rabbit Hole et qu'on s'est connu là bas/ Vous savez, vous dansez un coup, vous acceptez un verre, vous allez chez lui, vous couchez, et puis après on discute sur sa vie, un petit peu. Et ce monsieur là était prof de guitare, et il voulait bien m'apprendre.
Je positionnais donc mes doigts sur les cordes, prenant tout mon temps. Il faut dire que le taureau préférait s'attaquer à d'autres. J'enfilais la lanière par dessus mon épaule, celle qui n'était pas brûlée, et me mit à jouer. Le seul morceau que je connais. Enfin je sais aussi jouer « Joyeux anniversaire », mais ce n'est pas un bon moyen de briller en société. À la place, je me mis à gratter, et je levais deux doigts en signe rock N roll, les cheveux dans le vent. Je me sentais dans la peau d'une rockeuse, alors que les notes de « Higway to hell » résonnaient. C'était moins énorme que si ça avait été une guitare électrique, mais quand même. C'était carrément plus classe que « Je voudrais un bonhomme de neige. »
- I'm on the highway to hell, on the highway to heeeelll !
Je secouais mes cheveux au rythme de la musique, mes longues mèches brunes fouettant l'air et mon visage, alors que j'avais l'impression d'être sur scène, d'être la nouvelle chanteuse d'AC/DC. J'étais faite pour être une star. Pour que des milliers de personnes hurlent mon nom. Si je devenais une vraie rockeuse, je voyais déjà clairement tout ce qui m'attendait. Sexe, drogue et rock ! Trois mots qui me vont parfaitement. J'ai toujours trouvé que les blousons en cuir me vont bien.
Le hurlement de douleur me ramena à la réalité. Je vis que monsieur-je-me-prends-pour-crochet venait de se prendre un bon coup de taureau. Ouch. Apparemment, la bête n'était pas une grande fan de ma nouvelle carrière. On ne peut pas plaire à tout le monde. Je passais la guitare à qui voulait la prendre, et évitais de me faire tuer.
C'est alors que miss Machette arriva avec un jeune homme fort... hum... comment dire. Fort séduisant. Voilà voilà. Les mexicains étaient des créatures bien trop attirantes pour mes hormones. Je le regardais avec fascination calmer le taureau, et le faire disparaître dans une sorte de mise en scène enchantée digne d'un conte pour enfant. J’éprouvais quand même de la jalousie. Pourquoi quand lui jouait de la guitare, c'était comme magique ? Mon solo était pas assez bien, peut être ?
Quand ce fut fini, je levais la tête vers Xilou, qui fixait la scène comme si c'était la plus choquante qu'il n'est jamais vu. Quand son regard croisa le mien, je lui fis un clin d'oeil et lui envoyais un baiser, comme il l'avait fait tout à l'heure pour Jez. Super Connard avait donc sa propre kryptonite. C'était plutôt jouissif à savoir.
Callio: 80% de non-vie Vilain taureau: 40%
Krystal Oliver
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| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Je lançais un regard contrarier à la femelle qui m'avait déplacer sans mon avis : d'ailleurs elle m'avait touché, j'aimais pas qu'un non lion me touche. Sauf le cheval, aller savoir pourquoi lui ça me dérangeait plus. Un cheval pourtant. Puis les ennuis continuèrent, des gens moches nous attaquèrent, il fallu passer sous l'eau. Fort heureusement Diku resta avec moi, l'eau … Il y avait bien que Simba pour être assez stupide pour aimer ça ! En même temps quand on vit avec un phacochère … Bon, comme elle y était allée, je du bien faire de même, et avec surprise je ne fus pas mouillée. Par contre pour la suite, on dû se séparer, j'aimais pas ça. Et après quelque instant j'étais tombée sur l'un des mâles, et aussi un méchant qu'on du tuer.
Il allait bien me donner son autre main à manger ? Il en avait bien bouffé une, pouvait bien partager non ? C'est qu'à force de voir des os, j'avais faim. Aussi j'avais pas manger avant de venir, comme je pensais faire un tour des territoires des lions à Storybrooke, j'avais eu dans l'idée de manger avec l'un d'eux, peut-être de prendre une pâtisserie chez Diku. Un des rares plaisirs humains que j'appréciais. Sauf que j'étais ici, qu'elle était ici, et qu'il y avait aucune sucrerie. Voir tous ses os ne faisaient qu'augmenter mon appétit. Une vrai torture. Mais bon, Diku m'avait dit que je pouvais chasser et manger l'autre humain, qui avait le mérite de toujours avoir sa chaire sur lui parce que nous … On en avait plus. Jamais certes pas mon enveloppe de singe sans poils, mais avoir un corps qui me donnait faim, c'était pire.
Mais plus que de la fin, j'avais surtout envie de rentrer à la maison pour annoncer aux autres cette histoire bizarre d'être changer en tas d'os, mais surtout de cœur pur que j'avais pas compris, enfin comme ça avait détruit une épée super grande j'étais contente. J'avais un cœur de lion, ça c'était normale j'étais une lionne, mais cœur pur je comprenais pas bien comment ça marchait. Comme ça pouvait être pas pur ? Il y avait bien que les humains pour avoir un truc aussi bizarre ou de mauvaise qualité. Vraiment rien pour eux ces pauvres bêtes, me faisait presque de la peine, en plus il avait un machin Chandeleur dans le ventre. Mais entant qu'os on le voyait pas à travers. J'avais regarder en regardant le mien, mais rien, et monsieur une main en main en avait surement pas non plus.
On fini par tous se retrouver et l'autre en chair et en os arriva. J'avais envie de chasser, j'avais faim, mais comme l'autre discutait avec, j'attendais. Autant avouer que j'avais absolument rien compris à la situation, mais c'était pas grave, je savais que j'avais le droit de chasser par mon ainé. Puis on parla de taureau. Tien, comme celui que j'avais affronté en arrivant ? Trop facile ça. Bon j'avais été bloquée dans sa cage thoracique mais c'était une banalité. Oui bon, tout compte fait … C'était pas le même taureau, il faisait un peu éléphant niveau taille, voir plusieurs éléphant empiler les uns sur les autres. Un défis qui me faisait pas peur ! Rien qu'à voir la taille des os, j'en salivais d'avance ! Bon s'il avait de la viande, ça serait mieux, et on aurait pu manger tous ensemble. Oui je voulais bien partager, Diku avait l'air d'apprécier ses personnes, je consentais à faire un effort.
Sauf que certains se mirent à jouer de la guitare. Avait-on idée de chasser comme ça ? Les techniques de chasse des humains me dépassaient totalement … En tout cas ils avaient l'air de mieux en jouer que Darshkan, ou sinon c'était que lui n'était pas doué … Enfin si j'étais un outil de chasse, normal qu'un cheval ne sache pas en jouer. Soudain je ne comprenais plus à quoi certain cet instrument. J'esquivais les attaques du taureau tout en essayant de le blesser, mais il semblait ne rien subir, puis il fonça vers moi et Diku se mit à hurler. Surprise ça me stoppa net. Mais qu'est-ce qu'elle criait comme ça ? Les chansons des humains ? En plus elle l'attaqua avec un objet bizarre. La transformation en singe sans poil avait dû jouer un peu sur ses notions de chasse non ?
Et en plus elle parla dans une autre langue. Non vraiment, là ça faisait peur. J'en restais ébahi, me demandant si elle allait bien, car là je savais pas en quel langage elle s'exprimait, et c'était souvent mauvais signe ce genre de chose. J'aurai dû resté concentré sur le taureau, car j'eus pas le temps d'esquivé son attaque, et merde. Une chance que j'ai bougé, sinon j'aurai pu mal finir, enfin encore plus mal que là, car être à terre je n'aimais pas vraiment ça. En tout cas il en avait après moi, car il avait même pas eut l'attention détourner par Diku. Peut-être avait-il comprit que j'étais carnivore ? Mais bon, le coup de corne enflammé m'avait tout de même bien brûlé et j'étais très en colère. Si ce n'était pas Diku qui était venue me voir, j'aurais probablement défiguré la personne. On n'approche pas un animal blessé et là j'étais dans le même état qu'à l'état sauvage. L'animal allait payer ...
Un éclat de verre me fit lentement baisser la tête vers ma main gauche, qui venait de serrer avec une telle force le cocktail que je savourais depuis le début, que ça l'avait brisé. Une colère sourde monta en moi, tendis que le fin du liquide s'écoula le long de mon siège, avant de finir en une petite flaque à mes pieds. J'étais censé savourer ma boisson jusqu'au bout, en les regardant se battre contre mon magnifique taureau qui était dans un tel état de souffrance que ça se ressentait à des kilomètres à la ronde. Je les avais regardé fuir, jouer de la guitare, chanter, essayer de le vaincre comme si c'était le spectacle le plus amusant qui m'ait été donné de voir. J'avais souris, j'avais ris, j'avais poussé des sifflements, j'avais grimacé en les entendant pour certains chanter faux... mais au final, je ne me sentais pas victorieux. Loin de là. Quoi que je n'étais pas particulièrement contrarié d'avoir perdu le pari. Après tout, quelqu'un l'avait déjà gagné. Non, ce qui me mettait hors de moi, c'était de voir Manolo jouer de sa stupide petite guitare. Que Maria l'ait fait s'évader, et ce dans mon dos. Cette garce n'était donc pas capable de s'occuper de ses affaires ? Elle était censée battre un taureau, c'était donc si difficile à comprendre ? Pas sauver son idiot de mari !
Je me redressais d'un coup, inspirant et expirant par le nez, les lèvres tellement pincées que ma bouche n'était plus qu'un trait sur mon visage brûlant de colère. Eux, ils me regardaient, avec leurs petits sourires comme si ils étaient devenus tout puissants. Comme si ils avaient gagnés. Une bien belle bande de lombrics rampant à mon bon vouloir. J'avais envie d'arracher leurs lèvres pour les empêcher de sourire. Ils m'agaçaient. Que ce qu'ils m'agaçaient ! J'avais été relativement... gentil, quand même. Je n'en avais changé aucun en poussière ou éparpillés leurs morceaux dans tout les coins du royaume des morts. Jezabel n'avait pas compris. Elle ne me prenait donc pas au sérieux ? Quoi, elle me trouvait ridicule ? C'est bien de pleurnicher comme une gamine parce que par ma faute, elle est morte, mais sans moi, elle serait devenue un jour une pauvre créature ridée, se laissant aller doucement et douloureusement vers la mort. J'en avais fais une reine, une déesse, à jamais resplendissante et magnifique. Si elle n'arrivait pas à comprendre ça et qu'elle restait aussi bornée... Il était réellement temps d'utiliser les grands moyens. Et d'arrêter de s'amuser avec des jouets.
- Je crois que ça ne va pas être possible.
Je fixais droit dans les yeux ma femme, qui avait l'air si fière d'avoir remporté ce pari. Mais je vis son sourire se flétrir quand elle entendit ma réponse. Alors que mes lèvres s'étiraient, joyeuses devant tant d'incompréhension et de rage. Dans un bruit sec, deux ailes géantes de corbeaux noires apparurent dans mon dos, déployées. Leur envergure de plusieurs mètres me rendaient tout de suite bien plus imposant, tandis que mes yeux redevenaient des crânes rouges et luisants et se posèrent sur le petit groupe, qui désormais se trouvait dans l'ombre envoyée par mes ailes.
Je les fis claquer et j'apparus tout à coup juste devant eux, face à la Muerte, qui me fixait avec ses yeux pleins de défis, indomptable. C'était donc si dur de se laisser aller ? D'accepter que, contre moi, elle ne pouvait que courber l'échine et accepter sa défaite ? Je lui adressais un sourire encore plus grands, de mes dents devenus aussi pointues que des crocs. Avant de soudain me changer en un liquide ressemblant au goudron et... de littéralement exploser au visage de Pitch. Procédure tout à fait dégoûtante, d'ailleurs. Je veux dire... s'introduire à l'intérieur de quelqu'un par ses yeux et les pores de sa peau pour prendre le contrôle de son esprit et de son corps, ce n'est pas vraiment une partie de plaisir. Surtout posséder Pitch ! Il me tapait sur le système, et étant donné son pouvoir et sa volonté, le briser n'était pas une mince affaire. C'est qu'il était un vrai petit tigre, dit donc !
Mais ici, contre moi, il n'était rien. Il pouvait se croire tout puissant, mais impossible pour lui de résister trop longtemps. Même si il avait bien essayé de se défendre. Apparemment, il s'inquiétait surtout pour sa belle blondie. Dès que sa défense fut envahie, je pu profiter de ma nouvelle enveloppe charnelle et souffler un coup. Avant de poser mes yeux devenus entièrement noirs sur Jezabel et de lui adresser un sourire en coin.
- Alors mi Amor, tu me préfères comme ça ?
Avant que Diane ne puisse m'envoyer sa flèche fétiche droit dans le postérieur, je lui lançais de la poussière noire droit au visage et lui assenait un violent coup de poing dans le ventre, bien plus puissant qu'un coup normal. Je n'avais pas le temps de vérifier dans quel état elle était de voir son cher et tendre se faire malmener par... moi. Ouh. Que ça doit faire mal. Je pris quand même le temps d'écraser d'un coup sec mon talon sur sa main, pour lui abîmer quelques doigts, pour ensuite me pencher vers son oreille et murmurer.
- Désolé, Blondie.
Puis je tendis la main et une masse de sable noir ressemblant vaguement à une sorte de tentacule attrapa Manolo et Maria, que je fis lentement avancer jusqu'à moi, toujours tout sourire. Toujours en mon emprise, je m'approchais en sifflotant gaiement, même si la voix de Pitch laissait franchement à désirer. Je n'étais pas amateur du bruit des ongles qui raclent un tableau. Un claquement de doigt, et ils tombèrent à mes pieds, reprenant leur respiration. Il faut dire que j'y avais été un peu fort, concernant la prise. C'est toujours dur d'évaluer sa force.
- Vous deux... Si vous n'étiez pas déjà morts, je vous tuerais encore et encore tellement vous me tapez sur le système. À croire que vous n'êtes là que pour me mettre des bâtons dans les roues. Surtout toi, Maria. Tu es si rebelle, si... indomptable. J'ai juste envie de te faire souffrir encore plus.
Je m'étais rapproché d'elle, pour tout à coup attraper Manolo par les cheveux et le frapper contre le sol, dans la poussière de l'arène. Avant de prendre de force Maria par le cou et la plaquer contre moi, pour l'embrasser sauvagement alors qu'elle se débattait. Mon baiser était violent, et j'attrapais sa lèvre inférieure entre mes dents pour la mordre sauvagement, faisant perler le sang. À force, sa bouche allait se souvenir plus de moi que de son propre mari.
Un bloc noirâtre cette fois, et Amélia fut envoyée au sol. Elle avait été frappée de plein fouet au niveau de la poitrine, et elle semblait avoir du mal à reprendre son souffle. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. De sourire comme un malade. Avant d'apparaître devant Calliope et de lui donné une gifle si puissante qu'elle tomba au sol, une tâche de sang marquant sa joue.
- Oups, j'ai mis les ongles, pardon ma jolie.
Je lui adressais un petit clin d'oeil et lui envoyait un baiser... comme elle l'avait fait, un peu plus tôt. Je l'attrapais par l'épaule et la plaquais contre moi, son dos contre mon torse. Avant de faire apparaître dans ma main la faux chérie de Pitch. Je l'avais sentie dès que j'avais pris possession de son corps. Il y avait une arme, comme si elle était cachée... Je posais la grande lame recourbée sur le cou gracile de mon otage, en la fixant droit dans les yeux, elle, de mon regard ténébreux.
- Mi amor. Je pense que pour une fois, tu dois bien t'avouer vaincue, non ? Peu importe ce que tu feras. Si tu te refuses à moi, je détruirais ces personnes. Je trancherais la gorge de ta charmante amie, je broierais les os de Blondie, je m'amuserais jusqu'à rendre fous Amélia, Krystal, Reira, Killian... Tout ton petit groupe. Tu as juste à rester avec moi, mi amor. Ce n'est quand même pas si affreux ?
Je passais l'index sur la lame de la faux, en appuyant pour que le sang se mette à couler, puis assez profondément pour que je la sente frapper l'os, me faisant frissonner de plaisir. Je pourrais détruire ce corps, aussi. Ce n'était qu'un pantin pour moi. Un jouet de chair que je jetterais aussitôt que j'aurais atteins mon but. Je souriais toujours. Elle était dans une impasse. Elle savait que je ferais tout ça. Que je la détruirais pour l'avoir. Je l'aimais trop pour qu'elle me soit enlevée de nouveau. Même si pour ça, je devais la faire me haïr.
*Pitch Black
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Les ténèbres. J'avais toujours considéré les ténèbres comme une maison, un lieu sûr dans lequel je pouvais me cacher, c'était mes ténèbres, mon pouvoir. Celui qui m'étais aussi cher que la sable noir. Le noir était mon allié, mais pas cette fois. L'esprit de Pitch était une misère, des pensées désordonnées et perdues, j'avais... J'avais du mal à retenir mon propre nom, Pitch, j'étais Pitch, je savais que j'étais Pitch Black. Oui, et il y avait Diane, Diane, et elle m'était précieuse. Ca je le savais... J'avais... Une fille? Deux? Deux filles, je ne savais plus leurs noms, mais je savais mon nom. Pitch, j'étais Pitch, oui, c'était ça. Où est-ce que j'étais... Dans le noir, je n'aimais pas ces ténèbres, j'avais froid, j'avais terriblement froid, je voulais... Qu'est-ce que je voulais déjà? Je ne sais plus, le visage de tout le monde se mélangeait, j'avais juste envie de me rouler dans un coin sombre et de ne plus bouger, qu'est-ce qu'il se passait autour de moi? Je n'en savais rien, je connaissais le visage celle-là? Un manoir, je crois que c'était un manoir, je ne sais plus? C'était Diane? Non... Je... Je ne savais plus qui c'était. Pourquoi je ne savais plus? Qu'est-ce qu'il se passait avec moi? Pitch, je suis Pitch. Et Diane est... Elle... Elle est... Elle était précieuse pour moi, mais comment? Je ne savais plus, bon sang, je commençais à oublier son visage... Non... Je ne voulais pas oublier. Je ne voulais pas l'oublier. Pas elle, pas lorsqu'elle m'était si précieuse, pas elle. Pas toi, où est-ce que tu étais...? Diane... Je ne veux pas être seul. ... Pitch avait envie d'abandonner, de ne plus avancer. A quoi bon? Qu'est-ce qui pouvait bien m'attendre à l'autre bout de ce couloir? J'avais froid, j'avais mal, tellement mal, je ne pouvais plus sentir mes membres, je ne pouvais plus sentir sa présence, je ne pouvais même plus imaginer sa main contre la mienne, est-ce... Est-ce que tout cela n'était qu'un long cauchemar? Un long cauchemar durant lequel je ne pouvais pas me réveiller...? Tout n'était que vide, je ne ressentais plus rien du tout, une douleur ténue mais invisible, comme si je venais de perdre un membre, c'était peut-être le cas? Je ne savais plus, je n'avais plus rien pour me raccrocher désormais, je ne faisais que... Suivre la personne la plus proche, en silence, chaque pas me pesait... Chaque respiration était une torture, je... J'étais... Qui est-ce que j'étais déjà...? Je... Je crois que ça commençait par un p, et il n'y avait pas une histoire de brioche? Je... Qui est-ce que j'étais bon sang... Cela ne faisait aucun sens, rien ne faisait de sens, à quoi bon chercher? J'étais seul désormais, seul, il ne me restait plus que les ténèbres et le froid. Puis il vint. Je ne savais pas qui il était, mais sa voix était dérangeante, son attitude me... Gênait. C'était le mot, qui était-il? Je ne sais plus, mais je ne l'aimais pas. Surtout lorsqu'il voulait prendre possession de mon corps. Non, c'était à moi, hors de là! Va t'en! TU NE ME LE PRENDRA PAS. Pitch se débattu, il combattit avec le peu de force qui lui restait, il combattit alors qu'il se sentait petit à petit enchaîné, étouffé, enfermé dans son propre corps alors que cette... Chose... S'amusait avec mon visage, blessant d'autres personnes. Je le détestais. Je voulais le voir mort. Je voulais le voir souffrir. Je voulais l'entendre crier. Mais je ne pouvais rien faire. Pitch hurla. Mais personne ne vint. Pitch hurla de nouveau, plus faible. Mais personne ne vint. Des chaines constituées de serpents s'enroulèrent autour de ses membres, l'attachant au milieu des ténèbres, pendant au-dessus de l'abysse. Pitch gémit. ... Et quelqu'un lui répondit...
"Pitch..."
C'était... C'était mon nom... Je connaissais cette voix. Oui, je l'avais déjà entendu, j'en étais certain. Mais où? J'aimais bien cette voix, elle me faisait chaud au cœur, je ne savais même pas pourquoi mais cela me faisait du bien de l'entendre. Je ne pouvais pas la voir, mais je savais qu'elle était là. Oui, elle était là, elle avait été là pour moi en de si nombreuse occasion, et j'avais été là pour elle. Ma chère et tendre Lune...
"PITCH!"
Diane...? Diane? DIANE! Ne... Ne me laisse pas seul... Je t'en supplie... Reste, ne m'abandonne pas. Je... Je veux que tu restes à mes côtés, pour toujours, je ne veux plus jamais te quitter, je veux voir ton sourire chaque jour, je veux traverser l'éternité en prenant ta main alors je t'en supplie ne me laisse pas seul...
"Tu es plus fort que lui, Pitch! Je sais que tu vas le faire!"
Pitch tira contre ses chaines, et les serpents mordirent, le fossoyeur laissa échapper un cri alors que du sang coula de ses poignets, mais une lumière blafarde l'enveloppa, lui rappelant les rayons de lune qu'il avait apprit à tant aimer. Et il se retrouva un an en arrière, à regarder la Lune avec Diane pour la première fois. Il se rappela sa surprise lorsqu'elle l'avait serrer dans ses bras, il se rappela la réalisation soudaine de ses sentiments envers la déesse de la Lune. Il se rappela leurs premiers baisers, il se rappela de l'odeur de sa chevelure au réveil, il se rappela de la douceur de son regard croisant le sien, il se rappela sa timidité et tous ses petites manières qui lui donnait un côté adorable que peu de gens remarquait. Il se souvint. Il se souvint de pourquoi il était tombé amoureuse de Diane, tombé amoureux malgré toutes les contradictions et le chaos de ses sentiments, malgré la réaction de son frère, malgré son passé. Elle avait pardonné, elle avait compris. Et je l'aimais pour cela, dieux tout puissant, ce que je pouvais l'aimer. Pitch tendit une main vers la lumière, alors que les chaines se désagrégeaient petit à petit, je savais que c'était elle qui dépassait le sort de Xil pour m'atteindre, je savais que c'était elle qui m'aidait malgré tout. Je savais que c'était toi, Diane, je le sentais au plus profond de mon être. Merci... Pour tout.
Les chaines se brisèrent enfin, et Pitch tomba à genou, se relevant difficilement alors que le gris disparaissait petit à petit de sa peau, il était dans son esprit, alors que Xil était au commande. Et Pitch sourit, il pouvait le faire, il devait le faire. Il allait le faire. Car il était hors de question que je chute de nouveau à cause de ce rat, j'allais lui montrer. Pitch serra les dents, et lutta de nouveau dans son propre esprit, le corps du fossoyeur s'arrêta alors que ses yeux clignotèrent, passant du noir à leurs couleur d'origine, et Xil jura. Ce ne fut qu'un minuscule instant, mais c'était suffisant, Diane laissa échapper une flèche qui toucha le corps de Pitch de plein fouet, s'enfonçant magiquement et disparaissant à l'intérieur du corps du roi des cauchemars, et Pitch vint la flèche traverser son esprit et s'abattre en plein sur une forme que je ne connaissais que trop bien, Xil. Il venait de se faire embrocher et un fil d’Ariane argenté commençait à apparaître et le tirant lentement vers la sortie. Mais lentement, très lentement. Et Pitch reprit espoir, ils allaient le faire sortir de son esprit, ensemble.
Le corps du fossoyeur se bougea dans un mouvement souple, disparaissant dans les ombres pour réapparaître devant diane, sa faux fit un mouvement rapide et mordit la chair de la déesse, provoquant une giclée de sang qui éclaboussa le visage du fossoyeur, Diane ouvrit la bouche, reflétant un simple "oh" de stupeur, avant de tomber au sol. Et Xil éclata de rire, du rire de Pitch, alors que l'esprit de ce dernier se tenta de rouge. Le fossoyeur regarda ses mains, rougies par le sang. Et quelque chose en lui se brisa pour de bon, la dernière barrière venait de sauter, et Pitch hurla de rage. L'esprit du fossoyeur passa au rouge vif, et tout dans sa tête disparut d'un seul coup. Ne laissant que la nuit et la rage. Pitch était sur le balcon de sa maison, de retour à Storybrooke, assis dans son habituelle chaise noire et buvant une tasse de Earl Grey encore fumante, le fossoyeur leva la tête au ciel, regardant la Lune, fracturée, réduite en morceau dans le ciel nocturne dans lequel ne brillait aucunes étoiles, et Pitch n'était pas seul. A ses côtés se tenait Xil, qui cligna plusieurs fois des yeux en regardant au alentour, le fil d'Arianne s'était légèrement raccourcit entre temps, mais il lui restait de la marge, suffisamment pour causer des dégâts. Et Pitch avala une autre gorgée de son thé avant de dire:
"Je te tuerai, Xil. Qu'importe quand, qu'importe comment, j'attendrais l'éternité s'il le faut. Mais un jour, proche, tu baisseras ta garde, tu te sentiras en sécurité, et à cet instant..."
Pitch se leva et se tourna lentement, la Lune était alignée derrière lui, alors que de la fumée noire s'échappa de ses vêtements, et lorsque Pitch se retourna pour fixer son adversaire, la peau de son visage avait disparu. Ne laissant qu'un crane noir et deux pupilles dorées qui fixèrent son adversaire, lui promettant une éternité de douleur. Pitch ricana, un sous guttural qui était bien plus ancien que tout ce que l'humanité avant entendu. Et descendant de la Lune, quelque chose approcha. Pitch fit un mouvement de la main, et l'illusion se brisa, il disparut dans les méandres de son esprit, attendant le bon moment pour frapper. Et lorsqu'il frapperait, l'univers entier allait s'abattre sur ce monstre. Pour Diane...
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Amelia avait réussi à rejoindre Tama pour l'aider à se relever et lui demander si tout allait bien quoique cette dernière question soit un peu inutile. Comment tout pourrait-il bien aller quand on était prisonnier d'une arène par la faute d'un sadique immature ? D'ailleurs, c'était bien là la seule chose que Tama avait compris : cet homme méritait de finir en charpie. Au final, elle avait compris le point essentiel de l'affaire et Diku eut même l'occasion de voir luire un instinct de rage dans les yeux de la plus jeune lionne, preuve étant qu'elle était littéralement prête à mordre, peut-être même l'un des leurs mais heureusement c'était Amelia qui était venue la voir, sachant pertinemment que Tama estimait bien trop les lions pour passer ses nerfs sur eux. En l'occurrence, elle allait les passer sur le taureau, comme tout le monde, au final, tandis que Calliope fredonnait - un peu en vain - Highway to Hell, une chanson fort à propos. L'enfer, ils y étaient clairement. Sans autoroute, certes, mais ils comptaient bien expédier fissa ce Xibalba de malheur dans les profondeurs les plus abyssales de l'antre de Satan. Mais pour l'heure, la musique avait cessé de faire effet, Maria avait disparu dieu sait où et le manchot était touché. Amelia, de son côté tâchait d'éviter les coups tout en cherchant Maria du regard. Où donc avait-elle pu passer ? Amy avait-elle encore manqué un épisode ? La jeune femme ne tarda pas à avoir la réponse à sa question muette lorsqu'elle la vit réapparaitre aux côtés d'un charmant jeune homme, Manolo, mais sans sa cage. Pas plus bête qu'une autre, Amelia en déduisit que Maria avait profité du chaos général pour aller le libérer en douce et un coup d'oeil en direction de Xibalba lui confirma cette hypothèse : au vu de son mécontentement, cette libération n'entrait pas dans ses projets ! Le pauvre homme n'était pourtant pas au bout de ses surprises puisque Manolo récupéra sa guitare et en joua si bien que le taureau sembla littéralement s'évaporer dans l'air. C'était à la fois magnifique et triste, doux-amer, en fait. Mais la mélodie de Manolo avait été si belle qu'Amelia n'avait pu le quitter des yeux tandis que ses pieds tapaient la mesure. Lorsque la note finale avait retenti, elle s'était sentie musicalement repue pour un très long moment et avait applaudi, un peu bêtement, comme s'il s'agissait d'un concert de Carlos Santana. Bon, personne n'avait rien dit, au moins c'était déjà ça. En fait, Xibalba s'était contenté d'exprimer sa colère comme un enfant de deux ans - et encore, même les bébés d'Amelia ne s'étaient jamais montré aussi capricieux - avant de se changer en corbeau géant. Et bizarrement, pile à ce moment là, Amelia s'était figée d'horreur, ne pensant plus au bonheur procuré par la musique de Manolo et encore moins à applaudir ses talents. Les yeux grands écarquillés, la jeune femme n'avait pu quitter la créature du regard, du moins jusqu'à ce que celle-ci n'explose en un million de particules couleur cendre juste sous le nez de Pitch. Un lourd silence sembla alors clouer tout le monde sur place. Amelia, bien sûr, n'y connaissait vraiment rien en magie. En dehors des incantations de Rafiki, du moins, et jusqu'à ce jour, il ne lui avait pas été donné d'en être témoin. Pourtant son instinct de survie avait allumé tous les voyants au rouge car, au final, elle n'avait pas réellement besoin de comprendre la magie de Xibalba pour comprendre que les choses avaient vraiment mal tourné. D'ailleurs, des fois que quelqu'un n'ait réellement rien suivi à son tour de passe-passe, Xibalbla, qui habitait à présent le corps de Pitch envoya valser les yeux et les autres pour faire montre de toute sa puissance. Naturellement, il commença avec Diane, puisque cette dernière entretenait une relation sentimentale avec le vrai Pitch. Puis ce fut le tour de Manolo et Maria, Xibalba répétant ainsi son schéma : en fait, il n'aimait pas l'amour. Ou mieux, il ne comprenait pas cette douce folie qui transcendait espèces et races. En quelque sorte, il y semblait allergique pour le traiter de la sorte et, au fond, c'était triste pour lui qu'il ne puisse en apprécier les bienfaits. Mais son attitude était avant tout révoltante. Grande romantique qu'elle était, Amelia ne supportait pas qu'on s'en prenne à son sentiment préféré et serra les poings, se doutant bien qu'elle ne faisait pas le poids face à Xibalba dans le cors de Pitch et que lui sauter dessus aurait été une idée vraiment stupide. Il fallait donc trouver un plan, la jouer fine, trouver une faille, quelque chose, même un grain de sable dans sa chaussette, pourvu que cela aide. Amelia cherchait, encore et encore, tâchant de transformer sa haine pour cet odieux personnage en force mais, pour le moment, cela ne payait pas et l'ancienne lionne fut tout juste bonne à se faire propulser en l'air et couper le souffle. Je me noie, je me noie dans l'air, au secours ! pensa t-elle allongée sur le sol en réalisant que ses poumons avaient cessé de fonctionner et qu'elle ne pouvait même pas appeler à l'air. Mais finalement, la nature reprit ses droits et les poumons de la jeune femme se contractèrent à nouveau, l'autorisant à avaler une grande goulée d'air et lui rendant l'usage de ses cordes vocales, deux outils qu'elle chérissait au moins autant que ses ustensiles de cuisine. A nouveau en pleine possession de ses moyens, la jeune femme se releva et reporta son attention sur ce qui comptait vraiment : cette raclure pas fichue d'utiliser son propre corps et le chantage qu'il imposait à Jezabel. Exaspérant au possible. - Mademoiselle la Muerte, s'entendit-elle dire sans même avoir pris conscience qu'elle avait décidé d'exprimer tout haut ce qu'elle pensait. Je sais que je ne vous connais pas, que vous êtes assez grande pour faire vos choix toute seule et qu'au final je ne suis personne et que je n'ai rien à vous dire et que vous ne tenez pas non plus à nous impliquer là dedans mais le fait est que nous le sommes depuis le début et que vos problèmes sont aussi devenus les nôtres. Alors ne cédez pas au chantage d'une personne qui a manifestement quelque chose à compenser dans son pantalon pour agir de la sorte. Je ne veux pas que le prix de ma liberté soit votre sacrifice. Et de toute façon on est déjà morts, non ? acheva mentalement la jeune femme en se demandant si elle ne venait pas de faire la pire connerie de sa vie. Au pire il essayerait de la tuer en premier ce qui n'allait pas modifier fondamentalement les plans qu'il avait énoncé. Au moins j'ai la conscience tranquille, songea encore Amelia tandis que Xibalba leur faisait comprendre que le corps qu'il possédait était leur nouveau taureau. Ca c'est vraiment fourbe. Il le sait au moins qu'il est fourbe ? Et lâche ? Et horripilant ? Je ne peux décemment pas attaquer le compagnon d'une déesse, ça ne se fait pas ! Pauvre Pitch, déjà qu'on lui a cassé le bras avant, maintenant ça... Amelia était perdue. Elle chercha Diane du regard comme pour savoir quoi faire même si la question était un peu conne en soi. Au final, c'était frappé ou être frappé, la loi de la jungle revisitée par Xibalba. Mais elle aurait bien aimé un appui, quelque chose. Seulement la déesse était bien trop concentrée pour remarquer son appel silencieux. A contre coeur, Amelia serra donc son chandelier et interpella le sorcier. Quand il tourna la tête, la jeune femme visa l'épaule... et le toucha, se demandant si c'était une chance ou pas. - Je suis vraiment, vraiment désolée, s'excusa t-elle auprès de Diane comme une enfant prise en tort. Je sais pas comment vous faites pour ne pas péter une pile. Si ça avait été moi j'aurais commencé à mordre et probablement vu des griffes pousser au bout de mes mains. Je vous admire d'être aussi stoïque.
Le taureau semblait succomber peu à peu au blessures qu'on essayait chacun de lui administrer. Je baissais la tête en regardant dans la direction de Maria. Elle ce trouvait devant le taureau à le regarder avec une lueur de défis, un regard vaguement sombre en sa direction qui donnait froid dans le dos. Puis la bête semblait comprendre le défis qui s'offrait à lui. Il ce mit à avancer de quelque pas, m'accrochant à ses longues côtes sur son dos pour ne pas tomber. Puis il carbura, cavalant sur le dos. Mon corps ne cessait de ce prendre des coups et de sursauter à chacun de ses pas. Après le taureau mecanique de Las Vegas, le taureau d'os de Xibalba ! Je devrais faire dans le domptage moi, je suis sur que j'y perdrais rien ! Ou Cow boy ! Cow boy c'est cool. Je me voyais déjà dans une ville au far west avec un chapeau sur le tête, mon arme prêt de ma hanche. Calamity Jez. Ca c'était encore plus cool. Un sourire ce forma sur mon visage, me laissant aller à cette douce rêverie. Puis, elle s'interrompie à la vue de Maria qui fonça à son tour vers l'animal avec sa machette levé. Je fis les yeux ronds en la contemplant. Euh, ouai elle espérait gagner quoi là comme ça, à foncer sur lui ? Non parce que ses sales cornes faisait quand même vachement mal ! Mais pourtant elle semblait ne pas y prêter attention. Je sentais la pression s'attaquer à mes nerfs quand je voyais qu'on ce rapprochait dangereusement d'elle. Puis, elle disparu. Pouf. Comme par magie. Mais si je vous jure ! C'est quand j'ai baisser la tête que je l'ai vue passer en dessous de l'animal avec la machette planter dans son flanc.
▬ « Ca, c'est vachement cool quand même ! » M'exclamais-je. Trop badass Maria, je vous jure ! L'animal ce cabra d'une manière brusque, et je me sentie propulser vers l'avant. Gentil taureau ! Je voyais sa tête passer avant que je comprenne ou je me dirigeais. Ah mais non ! Je battais des pied et des jambes, appuyant de toutes mes forces sur mes pouvoirs pour redresser ma chute. Mais cette foutu medaille comme d'habitude semblait pas vouloir me laisser faire ce que je voulais. Je sentis cependant un léger redressement avant de plonger pour de bon vers le sol. Je me suis pris le par terre en pleine poire, sentant de la poussières s'insinuer dans mes narines. Un éternuement me fit grimacer, mes muscles criants face à toute les epreuves que je traversais depuis tout à l'heure. Je me frottais la tête un peu sonnée, avant de plisser les yeux. Le taureau venait de retrecir de nouveau. Et paf ! On pouvait voir sa taille tel une voiture à présent. J'avais énormément envie de me la jouer corrida avec un tissu rouge. Calamity Jez en action ! Non mais arrêter, ce serait trop bien ! Un coup d'oeil en direction de l'animal pour comprendre que Maria avait disparu. Je regardais au alentours mais l'animal nous laissais pas le temps de cogiter là dessus. Tout le monde était sortit de son ventre, sachant que dans quelque temps il allait faire la taille d'un chien. Je sautais sur la gauche en évitant un coup de corne bien placé. Je regardais un instant vers Xibalba qui ce delectait de ce moment. Il n'attendait que le coup de grâce, j'en étais presque certaine.
Et puis Maria réaparru. En compagnie de Manolo ! Je tournais un visage dérouté vers la cage à présent vide, vers la tête surprise de Xibalba. Un sourire conquérant au lèvres, je lui adressais un petit signe de tête. Il allait enfin me rendre ce qu'il me devait ! Je me reculais de quelque pas en fixant Manolo prendre sa guitare. A cette action, une douce mélodie retentit, faisant ronronner mes oreilles de plaisirs. Je me laissais aller à la contemplation de l'instrument, prise soudainement par l'empleur que dégageais celle ci. C'était comme la première fois. Je sentais mes émotions me nouer l'estomac, comme un nœud qu'on serrait avec force. Mon regard dévia tristement vers l'animal qui ce transformais en cendre, avant de finir en pétale pour disparaître dans le ciel. La gorge soudainement pleine, la scène avait été des plus merveilleuses, trop merveilleuses même. Je me tournais vers Xibalba qui avait la bouche grande ouverte, mécontent et frustrés. Manolo ne faisait pas partie du parie. Et je pense que Maria avait été tellement futé qu'elle l'avait compris avant nous. Elle savait qu'il nous aurait aider. Et c'est pour ça qu'elle avait prit le risque d'aller le chercher. Xibalba ce leva de sa place, et à cette instant je me mis face à lui, le regard noirs. Décider à l'affronter. A reprendre mon du. Je crois que ça ne va pas être possible. Je sentais ma mâchoire ce contracter, mes dents ce serrer dans une force nouvelle alors que je serrais les poings furieusement, avalant cette pillule avec beaucoup de mal. C'était comme recevoir un coup en pleine tête. Un regard meurtrier, les traits déformer par le colère, je ne me sentais plus parler correctement. Il me regarda avec une certaine joie, ce delectant tel un savoureux dessert de ce qu'il était en train de ce passer. Non je n'étais pas d'accord. J'allais lui faire comprendre. Ce sourire insolent m'irritais, me donnait envie de m'arracher les yeux pour ne plus le voir. Je faisais ce que j'ai toujours fais. Je me montrais forte, indomptable tel la jument sauvage. Il le savait que personne ne pouvait prendre le dessus sur moi ainsi. Personne ne pouvait me tromper.
▬ « Tu ne cessera donc jamais de tricher ? » Crachais-je tel une salive acide. « Je savais que ce ne serais pas aussi facile. » Sur ces mots, je regardais ses ailes noirs de morts s'etendre dans ses dos, et le propulser hors du sol dans de puissant battement. Ses yeux crâniens rougeâtre reprirent leur forme, alors que je voyais son ombre ce recouvrir au dessus de nous tel un piège, nous enfermant dans une cage sombre sous sa coupe. Il disparu dans le ciel, avant que ma vision ne ce couvre de son physique un peu trop proche du mien. Je le regardais, indéchiffrable. Les traits dur, soulevant son regard que je tenais en joute. Sale tricheur. Je me sentais écoeuré. Ecoeurée, mais pas blessée. C'est pas comme ci je n'en avais pas l'habitude, hein ? Il trichait toujours. Le taureau n'était que l'apéritif, et à le voir ainsi me disait que le plat de résistance allait être des plus explosif. Il était temps d'affronter pour de bon la créature qui me tenait entre ses mains depuis toujours. Il était temps de mettre fin à cette laisse qu'il m'avait installer. A ce fil qui me reliais à lui d'une manière des plus malsaines. Alors que son sourire devenait de plus en plus insupportable, il vint s'exploser au visage de Pitch. Je reculais d'un sursaut, comprenant le petit manège de Xibalba. C'était ça, son petit jeux. Il l'avait prévu depuis le debut. Depuis que j'étais apparu dans mon royaume. Pitch était apparu dans de la fumée, la même fumée que Xibalba. Ces pouvoirs avaient virée au vert, pendant un moment …. Il préparait Pitch depuis le début. Il avait commencer à le posséder bien avant tout ça. Et on ne s'en était même pas rendu compte. Alors mi Amor, tu me préfères comme ça ? Ses yeux ce recouvrir de noirs. La possession même.
▬ « Tu le préparais depuis le début ! Le sable vert … la fumée dans laquelle il est apparu … Tu jouais avec nous depuis tout ce temps ! Tu ne faisais que préparer Pitch, pour mieux nous attaquer après. Bien joué, pour une fois tu as fais preuve d'intélligence. Mais tu n'es qu'un;lâche. Un lâche qui n'a pas le cran de nous affronter lui même ! » Les mots sonnèrent comme une pluie d'acide, lachant des couteaux, du venin. Diane, qui s'apprêtait à lui envoyer une flèche, reçu du sable noir dans la tête avant de ce prendre un coup dans le ventre. Mes yeux ce fermèrent dans une incompréhension totale. Je ne supportais pas ça. Il était en train d'effectuer tous ce que je redoutais. Je pouvais l'arrêter. J'avais un moyen … Xibalba attrapa Maria et Manolo dans une tentacules, avant de frapper Manolo qui tomba dans une inconscience total. Mes yeux ce retrecir de frayeurs face à la scène qui avait lieu devant moi. Il attrapa la bouche de Maria, l'embrassant avec une force extrême et appuyé, avant de lui mordre la lèvre d'une manière tellement sauvage que le sang venait de s'exploser dans son visage. Maria laissa échapper un cris de peur, de douleur. Je n'arrivais pas à bouger, la scène qui ce déroulait sous mes yeux était le cauchemars même qui me tenaillais. Mes membres tremblais, les larmes au yeux. Il frappa Amelia de plein fouet, la jeune femme glissant sur le sol et la respiration perdu. Je ne faisais que regarder la scène, perdu entre la peur, le traumatisme et l'incapacité de bouger. Mon corps n'était que du bêton tout entier. J'étais clouer sur place.
Et enfin, ce fut la goutte de trop. Il prit Callio contre lui, alors que la douce lame de la faux de Pitch vint prendre en otage son cou. Je me sentis perdre tout mes moyens, prise dans les files du marionnettistes. Il visait juste, trop juste. Il s'attaquait à Callio. Il s'attaquait à Pitch. Il savait ou frapper pour nous faire du mal. J'avais les mains qui tremblait, mes pieds manquait de vaciller et j'eu du mal à me tenir debout. Un cris etouffer ce bloqua dans ma gorge, les mains positionner sur mes lèvres. Mon cœur battait vite, me frappant la poitrine frénétiquement, et la frayeur pris le dessus de mes membres. Je ne voulais pas qu'il face du mal à Callio. Pas à Callio. Mi amor. Je pense que pour une fois, tu dois bien t'avouer vaincue, non ? Peu importe ce que tu feras. Si tu te refuses à moi, je détruirais ces personnes. Je trancherais la gorge de ta charmante amie, je broierais les os de Blondie, je m'amuserais jusqu'à rendre fous Amélia, Krystal, Reira, Killian... Tout ton petit groupe. Tu as juste à rester avec moi, mi amor. Ce n'est quand même pas si affreux ? Mon visage prit une teinte mauvaise, une rage inouie faisait briller mes traits. Je la sentais clairement. Cette envie d'en finir. Cette envie de vouloir ecraser cette personne qui te menaçait. Cette envie de mettre fin à ses agissements d'une manière brutale pour lui faire comprendre que ce qu'il faisait était mal. Alors que la faux s'appuya avec acharnement sur la gorge de ma meilleure amie, un filet de sang vint perler.
▬ « Je te déteste. » Les mots filèrent entre deux larme qui roulait le long de ma joue. « C'est ce que tu veux ? C'est ce que tu veux vraiment ? » Demandais-je, les traits toujours aussi appuyé par cette part de ténèbres qui me tenait en joute. Je jetais un regard vers Diane qui venait de positionner ses mains vers la tête de Pitch. Mais mon regard ne faisait que regarder une seule personne. Calliope. Je voyais qu'a ca tête elle ne voulait pas que je cède. Tout semblait ce produire au ralentis autour de moi. Je n'avais plus qu'une chose en tête. - Mademoiselle la Muerte J'entendais la voix lointaine d'Amelia. J'étais trop prise par mes pensés, trop perdu dans le vide, dans la scène qui ce déferlait autour de moi. Je sais que je ne vous connais pas, que vous êtes assez grande pour faire vos choix toute seule et qu'au final je ne suis personne et que je n'ai rien à vous dire et que vous ne tenez pas non plus à nous impliquer là dedans mais le fait est que nous le sommes depuis le début et que vos problèmes sont aussi devenus les nôtres. Alors ne cédez pas au chantage d'une personne qui a manifestement quelque chose à compenser dans son pantalon pour agir de la sorte. Je ne veux pas que le prix de ma liberté soit votre sacrifice. Je redressais les yeux, la décision venait de ce refléter dans mon regard.
▬ « Tu sais quoi Xibalba ? » Fis-je, d'un ton vague, le regard toujours planté dans le vide. Je relevais les yeux, fixant son visage avec attention. Xibalba avait lui aussi une faiblesse. Je la connaissais que trop bien. Si j'éliminais cette faiblesse, Diane pourrait l'ejecter de Pitch. Je reculais de quelque pas, alors que mon regard ce posa sur la dague que Callio avait fait tomber. Je me baissais, la ramassais, et la fis tournoyer entre mes doigts. « Je connais ta faiblesse. J'ai le moyen de t'éliminer une bonne fois pour toute. » Je reviens face à lui, face à Calliope. Je baissais le regard vers elle, pendant une fraction de seconde, je laissais un eclats de peur briller à son attention, un message venait de passer entre elle et moi. Puis je redevins froide, glaciale. Déterminée. « Tu ne m'aura jamais Xibalba. Tu réussira jamais à m'avoir.Tu ne peu forcer une personne à aimer. Par moment, même quand on est trop amoureux, il faut avoir la capacité de dire aurevoir, et d'aller de l'avant. Ce que tu as fais est impardonnable. Mais je m'en fiche. Je connais ta faiblesse. Je viens de comprendre. Parfois, pour sauver les gens qu'on aime, il faut faire des sacrifices ... » Je parlais, avec un eclats cassé dans ma voix. Je m'étais déjà sacrifier pour une personne. Et alors, un sourire vainqueur étirait mes lèvres. Je levais le poignard et le plongeais dans mon estomac. Mon visage et le choc de la douleur ce mélangèrent dans un etouffement. Je retirais la dague qui roula à terren ensanglantée.
▬ « J'ai gagnée ... » Crachais-je dans un filet de sang. Je tombais à genoux, alors que la terre ce mit à tourner autour de moi. Une douleur me rongeais de l'intérieur, je sentais mon cœur ralentir petit à petit, alors que je me fracassais sur le sol tel une poupée déserticuler. Ma tête retomba sur le sol, mes yeux prirent en compte une dernière image, avant qu'un voile noir ne coupe toute connection avec la réalité. J'étais la faiblesse de Xibalba. Je venais de le comprendre. Et si pour que Diane réussisent à le combattre il fallait que je meurs, alors qu'il en soit ainsi. Je m'étais déjà retrouvée dans ses ténèbres, à Atlantide. J'avais peur. L'inconscience me tomba sur le nez, coupant une fois pour toute mes dernières prises de consciences. La faiblesse venait d'être mise en jeux.