« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] The Day of the Dead - Événement #45

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Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

| Avatar : Alyssa Milano

Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-04, 00:23 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia n'était pas habituée à ce qu'on refuse ses gâteaux. Ceci étant dit, elle n'était pas non plus habituée à atterrir à l'étranger quand deux secondes avant elle sortait d'un hôpital bien familier. Elle comprenait donc que les circonstances étaient exceptionnelles et que cela appelait des réactions exceptionnelles. Néanmoins, elle fut enchantée que la jolie blonde lui propose de les protéger dans son sac puisque celui d'Amelia était trop plein pour les y ranger sans risquer de les abimer. Avec un grand sourire, elle les tendit à cette dame de goût - sans toutefois préciser à quel point elle appréciait son idée - qui les rangea soigneusement pour plus tard.
Elle allait alors passer aux présentations, désireuse de se montrer aimable et pourquoi pas de se faire des amis de cette affaire étrange où elle avait atterri, quand un enfant surgit de nulle part, poussant des cris stridents à propos de chacals. Amelia fronça les sourcils, ne se rappelant pas que les chacals vivaient au Mexique quand une bande les encercla soudainement, prête à en découdre. Finalement, cette histoire de chacals attendrait. Il fallait se défendre... mais comment ?
Amelia regarda autour d'elle, à la recherche d'une arme de fortune mais ne vit rien si ce n'est le sable à ses pieds. Pendant ce temps, la jolie blonde avait dégainé arc et flèches, tirant à la perfection sur ses assaillants avant de tenter quelque chose de plus ou moins surprenant : parler de ses chaussures Chanel.
Instinctivement, cette information détourna l'attention d'Amelia qui regarda effectivement les pieds de la jeune femme pour y découvrir de jolies bottes. Puis une idée - qu'elle trouva lumineuse - germa dans l'esprit de l'ancienne lionne. Se rappelant qu'elle avait dans son sac une pelle à tarte, elle la dégaina à toute vitesse pour menacer l'un de ses assaillants.
- Haha ! s'écria t-elle en tâchant de retrouver ses réflexes de félidé. Tu sais ce que c'est, ça ? Une pelle à tarte ! Eh oui, une vraie de vraie ! Ca coupe les tartes mais ça peut aussi couper les autres gâteaux et ça va te faire TRES mal si jamais tu...
Amelia n'eut pas le temps d'achever qu'elle reçut un violent coup dans le haut du bras droit.
- Aieuh ! C'est pas très gentil ça ! s'écria t-elle en massant son bras, sentant le sang chaud sous ses doigts.
Au final, qu'il s'agisse de la savane ou du Mexique, dès que l'environnement devenait hostile, Amelia n'avait plus de chance, quoiqu'elle fasse. Mais là encore elle n'avait pas le temps de méditer cet échec car il fallait fuir, comme le lui fit comprendre la blonde - qui suscitait déjà son admiration - en attrapant sa main.
Le petit groupe se retrouva bientôt à négocier leur entrée dans une maison au prix d'un rencart entre la belle blonde et le propriétaire. Peut-être une coutume locale particulièrement étrange ? Toujours est-il qu'elle accepta et qu'ils entrèrent.
Commença alors une longue série de questions auxquelles Amelia ne comprit pas grand chose, ce qui ne l’empêcha pas de chercher à tout mémoriser. Et pendant ce temps, elle farfouillait dans son sac à main, à la recherche de pansements pour sa blessure, la pelle à tarte coincée dans sa bouche afin de ne pas la perdre.
Elle en trouva finalement un et le colla rapidement avant de reprendre les armes.
Apercevant une corbeille de délicieux fruits locaux, elle eut une autre idée, qui, espérait-elle fonctionnerait un peu mieux quoiqu'elle contredisait tous ses principes : lancer les fruits sur les assaillants.
- Yaha ! Allez, cure de bananes pour tout le monde, c'est bourré de potassium ! Faut toujours avoir une banane sur soi, surtout en soir ! Allez, encore une ! cria t-elle en en touchant un à la tête.
Avisant finalement une pastèque, Amelia la lança de toutes ses forces et en visant du mieux possible tandis qu'elle entendait vaguement la blonde mettre fin au rencart à l'aide d'une allusion qu'elle ne percuta pas impliquant la Lune. Là encore, elle y songerait sans doute plus tard.
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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-04, 22:35

Vous voyez, j'étais un homme qui aime le silence, j'aimais le silence avec une tasse de thé et un bon livre en regardant les étoiles. Être téléporté de force n'était si terrible, après tout j'étais avec Diane, la situation pouvait être bien plus dérangeante le Mexique était un drôle de lieu, certes, mais ils avaient une culture et un respect lié à la Mort que je respectais grandement, même si je préférait mon approche plus classique de la mort. Enfin bref, c'était toujours mieux que de me retrouver en Ecosse de nouveau. Enfin, Pitch commençait à se dire que la situation n'était pas si désastreuse que cela, malgré la perte de pouvoir de Jez (ce que Pitch pouvait comprendre, ce n'était jamais agréable), lorsque tout dérapa. Encore.
Un petit mexicain arriva en criant dans la ville, avertissant tout le monde que les hommes d'un certain Chacal arrivaient en masse, aussitôt, le cœur de Pitch se gonfla de surprise devant l'afflux de pouvoir qui lui arriva, les gens n'avaient plus peur, c'était une panique totale, du chacun pour soi. Les gens hurlaient et se cachaient dans l'endroit qu'ils considéraient être un abri, mais beaucoup savaient que cela allait encore se terminer dans le sang et les larmes. Les gens transpiraient tellement de peur que je m'en retrouvais gorgé, et je devais admettre que cela venait de me prendre par surprise, bon sang... Les gens avaient tellement peur de ce Chacal et de ses hommes? Impressionnant, triste, mais impressionnant.
Et en effet, le fossoyeur devait admettre que leur nombre pouvait être... Un léger désagrément. C'était presque surréel, le nombre de bandit qui venait d'arriver en ville représentait une petite armée, en d'autre situation j'aurais volontiers rappelé que la qualité prévaut sur la quantité en envoyant tous ces petits nabots six pieds sous terre, mais j'ignorais encore où j'étais et quelles étaient mes cartes. Est-ce que répondre aussi brutalement auraient des conséquences bien plus désastreuses...? Peut-être, il suffisait que je sois arrivé dans le passé pour effacer un tiers de la population du Mexique en cinq petites minutes. Ce que je ne désirais nullement, enfin pas avant d'avoir trouver une autre alternative. Faire peur à autant d'esprit, aussi simplet soit-il vu la manière dont il se faisait avoir, demandait un peu de temps, ce dont je n'avais pas en ce moment, pas en plein mêlée. Surtout lorsqu'il y avait cette amulette qui... Brouillait mes pouvoirs, je préférai éviter de provoquer une panique de masse dans ses conditions. Alors le Roi des Cauchemars se contenta de sourire lorsque Diane lui attrapa la main et de la suivre en courant à ces côtés, tiens, voilà quelque chose de nouveau. Et le fossoyeur devait admettre que l’aventure avait un autre goût lorsqu'elle était là.
Pendant ce temps là, un sombrero mourut d'une flèche de Diane, et la course recommença, alors que Pitch ne put s'empêcher de sourire comme un enfant qui s'amuse un soir de noël. Malheureusement, ce plaisir ne dura pas bien longtemps, surtout lorsque l'un des habitants échangeait notre survie contre un rdv avec Diane, si la déesse de la chasse n'avait pas décidé d'accepter, le fossoyeur aurait surement détruit la façade de la maison pour entrer. Mais il profita de l'occasion pour entrer dans la maison et de fermer la porte derrière eux. Une boutique de fruit? Intéressant, le fossoyeur soupira, se disait que réduire ce pervers à l'état de légume devant tout le monde n'était pas la meilleure chose à faire, même s'il irait de paire avec ses produits, mais passons, Pitch pouvait fermer les yeux quelques minutes malgré le fait que cela le dérangeait quelque peu, il faisait totalement confiance à Diane pour gérer la situation et essayer d'en apprendre plus. Le fossoyeur se mit à la vitre et regarda la foule de pillard mettre la ville a sac, Pitch soupira, c'était bien malheureux. Cependant le croque-mort tiqua lorsqu'il entendit Diane parler de son père, la famille divine était toujours un sujet que nous évitions avec elle, à l’exception prête de son frère Apollon en qui j'avais totalement confiance. Pitch écouta aussi le fait que Chacal était un e personne revenue à la vie... Ce qui était très irrespectueux, les morts se devaient de rester dans leurs tombes, c'était le minimum a faire pour respecter le travail du fossoyeur, voyons. Et puis Jez n'avait pas l'air d'apprécier ces nouvelles, elle était fossoyeuse aussi? Non, cela était fort peur probable. Et elle pouvait faire revivre les gens apparemment? hum.... Mais l'objectif était fixé, il suffisait de trouver Maria.
Pitch cligna des yeux, surpris par le fait que la pâtissière balançait des fruits sur les bandits, mais bon elle utilisait ce qu'elle avait sous la main. Mais le nombre de bandits ne faisaient qu'augmenter, et j'allais devoir mettre la main à la pâte, heureusement que cette bouffée d'air frais m'avait permis de canalisé mes pouvoirs de nouveaux.

- Le « rencard » est terminé, généralement, je préfère les hommes, avec une légère, sélénophobie.

Pitch ne put s'empêcher de sourire. C’était une manière de le dire, même si la phobie de la lune était quelque chose de peu fréquent, elle existait belle et bien. Mais il était temps de sortir, une cinquantaine de bandit allaient bientôt attaquer la boutique de front, et ce n'était pas quelques pastèques qui allaient les arrêter. Le fossoyeur fit signe aux autres de rester à l'intérieur alors qu'il remonta ses manches et qu'il franchit la porte de la boutique de manière parfaitement calme, son regard se posa sur la bande de brigands qui se tenait devant lui, et s'avança en croisant les mains dans son dos. Les brigands hésitèrent, alors que l'aura de peur de Pitch se déploya d'un seul coup, son ombre s'étira alors qu'il continua d'avancer nonchalamment. Pitch regarda les brigands avec un air de dégoût, puis son ombre s'étira entièrement, et du sable s'en échappa, formant un gigantesque serpent à sonnette qui se dressa de manière menaçante derrière le Roi des Cauchemar, la sonnette du serpent siffla alors qu'il se mit en position d'attaque, sa tête dépassant les toits des maisons voisines. Cependant Pitch remarqua un léger détail qui le perturba bien plus que prévu, son sable n'était pas noir comme la nuit... Mais vert, le vert d'une émeraude qui semblait s'être ternie au cours du temps. Un vert menaçant, presque maladif, c'était surement la faute de l'amulette, mais le croque-mort avait d'autre chose à faire pour l'instant. La bande brigand regardaient le serpent à sonnette en tremblant, leurs visages figés dans une expression d'horreur totale. Le serpent géant se baissa légèrement et Pitch posa une main sur sa joue écailleuse et verte avant de se tourner vers les brigands.

"Hors de ...ma vue.

Les brigands poussèrent des cris apeurés, et partirent tous sans demander leurs restes, laissant tomber leurs armes dans la panique. Le serpent géant s'abaissa au niveau de son maître et Pitch passa une main chaleureuse sur sa tête écailleuse et verte. Ce dernier disparu peu de temps après alors que le fossoyeur se retourna vers le groupe, nous allions bientôt devoir bouger. Et comme par hasard, la porte arrière de la boutique explosa, déversant un flot de brigand dans la maison. Tout le monde s'échappa en un éclair, passant devant le fossoyeur sans demander leurs restes. Sauf l'homme qui avait demander un rencard à diane, qui se cogna contre une chaise et se retrouva par terre, tentant de se lever et croisant mon regard.

"Pitié! Ne me laissez pas!"

Pitch resta impassible.
Le fossoyeur n'était pas quelqu'un qui pardonnait facilement, surtout lorsqu'il s'agissait de Diane. et cette homme avait choisit de profiter de notre situation pour tenter de trouver une personne à mettre dans son lit, c'était un pervers de la pire espèce, et il avait voulut toucher à Diane. Cependant, je n'étais pas un monstre. Aussi mauvais qu'il soit il ne méritait pas de terminer entre les mains des brigands. Et puis il pourrait m'être utile, qui sait.
Un nuage de sable vert apparut sous le pervers qui flotta hors de la boutique juste avant que la marrée humaine n'envahisse la maison, Pitch et le proprio de la boutique coururent à leurs tours et rattrapèrent le groupe qui venait de partir dans de petites allées. L'armée de brigands était juste derrière... Et le Roi des Cauchemars faillit rentrer dans Diane lorsque le groupe s'arrêta brutalement.
Une impasse.
Et l'autre côté était condamné par une armée de brigand. Pitch soupira, c'était hors de question qu'il libère la totalité de ses pouvoirs dans cette situation, surtout avec l’amulette, il allait devoir la jouer de manière plus psychologique pour une fois. Le Roi des Cauchemars se retourna et se mit en première ligne avant de faire apparaître sa faux, entièrement couleur jade, et de se tourner vers la troupe d'assaillant. Il en attira attira le brigand le plus proche magiquement, le faisant voler vers lui, avant de l'empaler sur sa faux en plein vol. Le brigand écarquilla les yeux en tentant de se libérer. Mais il mourut en crachant une gerbe de sang qui tomba au pied du fossoyeur, Pitch fit un mouvement du poignée et le corps sans vie du brigand vola vers ses compagnons avant de s'écraser lourdement par terre dans un bruit d'os et de muscles brisés à faire froid dans le dos. Le fossoyeur leva sa faux et la pointea vers le reste des brigands avant de dire:

"Celui-ci est mort seul et apeuré... Tenez vous sur mon chemin et vous connaîtrez le même sort...."

Qu'importe le language, la peur était une langue universelle après tout...


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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-05, 19:25


The day of
the Dead
Belle journée pour une fin !
.



Le clic qui retentit quand la porte s'ouvrit me soulevait un poids de mon cœur. L'homme nous laissa entrer, on était sauvé. Je fis un pas, emboitant celui de Diane. Quand mes yeux se posèrent sur la boutique, je constatais avec amusement la table du rencard qui était déjà dressée. Et mais c'est qu'il ne perd pas de temps le monsieur ! Il le voulait vraiment son rencard ! Il était en manque ? Non mais je me demande juste, arrêter de me regarder comme ça. Les messieurs en manquent généralement ça se voit tout de suite et… Bon d'accord, je me tais, je m'enfonce déjà assez comme ça. Remarque il n'était pas moche non plus, mais bon vue que ça avait l'air d'être une bombe sexuelle, il valait mieux ne pas tenter sa chance. Et pourquoi c'est moi qui tenterais ma chance ? Je ne veux plus connaître ne serait-ce qu'un seul homme depuis Glène. Les mecs ça craints et ça faits souffrir. Mais si je vous jure ! Je fis quelques pas dans un coin, faisant signe à Diane de me suivre alors qu'elle constatait-elle aussi que la table était déjà dressée. Il n'était intéressé que par les blondes, hein ? Qu'est-ce qu'elle pouvait bien avoir de plus qu'une brune ? Je comprendrai jamais cette différence que faisaient par moments les hommes. Rien dans la tête, on n'est d'accord ? Ah moins d'avoir la même faculté que Melody et de devenir blonde quand on le souhaite. Je regardais Diane faire les quelques pas qui nous séparaient, l'ombre d'une idée qui m'effleurait l'esprit.

▬ « Et si on profitait du rencard pour poser des questions ? » Déclarais-je, malicieuse. Je n'aimais pas ce qui se profilait à l'horizon. J'étais persuadé que la médaille était un piège de mon ex, pour me faire revenir, ou bien juste pour me compliquer de nouveau la vie. Je ne sais pas encore à quoi il s'amusait, si c'était vraiment lui ou quelqu'un d'autre, mais j'aurais les réponses à mes questions coûte que coûte. Et cette histoire de Chacal qui revient à la vie ne me disait rien qui vaille. Habituellement, je ne me mêlais jamais des histoires des mortels. Sauf la petite exception de Manolo. Mais cette fois-ci, c'était encore autre chose. Le sourire en coin de Diane me fit hocher la tête, comme deux enfants qui avaient comploté une grosse bêtise et qui s'apprêtaient à la mettre à exécution. Je tournais rapidement la tête vers la grande vitrine, qui se faisait cabosser par les petits sauvages. Me mordant la lèvre, je suivis Diane qui s'installa sur la chaise face à l'homme. Il commença à engager la conversation à la déesse, relevant un de ces traits et faisant allusion à son père. Je soulevais les sourcils, il ne savait pas du tout dans quoi il s'engageait s'il commençait les éloges sur les titans. La famille de Diane était comment dite… Ouai non, c'était trop particulier pour que je puisse en décréter quoique se soit. Un trop gros bordel, en fait. Bon, c'est bien beau les étoiles volées par ton père pour les mettre dans tes yeux, mais moi je n'ai pas que ça à faire !

▬ « Pourquoi la ville est encore attaquée ? » boum, une bombe de lâcher, c'est fait. J'avais croisé les bras sur ma poitrine et je le regardais de haut, comme dans les experts. Ceux qui font les interrogatoires avec les lunettes noires de soleil trop classe. Tiens d'ailleurs, ce n'était pas une paire que je voyais là ? Je dirigeais ma main vers le petit rayon et me saisis d'une paire que je plaquais sur mon nez, un sourire narquois relevait mes lèvres. La classe intégrale. Interrogatoire à la NCIS mon ami, tu me réponds où je te fais répondre de force ! « Je ne répondrais qu'à la blonde ! » quand on faisait référence à une bombe … Lui aussi il m'en avait lâché une en plein visage. Prenant un visage frustré, je n'allais pas en rester là. Persuader qu'il fallait que je lui claque le visage dans la table pour avoir des réponses. Au pire, si je dois m'y prendre autrement j'hésiterais pas. Je les voulais mes réponses, et je comptais pas lâcher l'affaire ! J'allais répondre d'une tirade mais Diane me coupa la parole, refroidissant le feu qui bouillonnait mon sang. Dans, ce cas-là, nous allons mettre les choses au point, elle pose les questions, et vous me répondez, parce que sinon, je pense, que nous pourrons, largement, trouver, une autre source d'information, et vous laissez vous débrouiller, toute seule, avec les sauvages qui ont apparemment, grandement, envie de s'introduire dans votre boutique.

▬ « Ah ! » C'était sorti tout seul, bien fait pour toi ! J'avais le doigt pointé vers lui et remarquant les regards qui se tournaient vers moi, je me raclais la gorge en recroisant les bras et en prenant de nouveau un air sévère avec mes lunettes. « Ahem. Tout à fait, alors parle avant que je perde patience. » Ajoutais-je d'une voix sérieuse. C'est mieux comme ça ? Ça fait plus sérieux ? La menace de Diane fit son effet, parce que monsieur devint plus tranquille. Je me glissais vers la blonde et murmurais la question à son oreille. Celle qui me brûlait les lèvres depuis un bon moment et qui ne laissait que des interrogations dans mes songes. pourquoi, les hommes de Chacal sont revenus, et où sont Joaquin et Manolo ? Il était évident que si l'un des deux garçons était encore ici, ils n'auraient pas laissé passer ça. Le Manolo que je connaissais ne laisserait jamais Chacal revenir, encore moins Joaquin. « On ne sait pas, ils sont apparus du jour au lendemain avec Chacal, quelqu'un l'a fait revivre ! Manolo a disparu, Joaquin aussi ! Il ne reste que Maria qui se cache et qui cherche un moyen de les combattre. » Pique. Cela fit mouche comme une piqûre de guêpe.

▬ « Refait revivre ? Comment ça ? Personne ne peut revivre temps que je ne suis pas là ! » J'avais plaqué mes mains sur la table, penché mon visage à quelque centimètre du sien et les yeux lançant des éclairs à celui-ci. J'avais aussi hurlé ces paroles. Il manque le troisième membre du trio mortuaire. Sans moi, on ne peut pas faire revivre. On ne peut pas. Et si Maria était dans les parages, j'allais la trouver ! Je ne pouvais plus rester les bras croisés et l'homme, c'était rétracter dans son siège, complètement terrorisé suite à mon intimidation. J'aurais dû utiliser cette technique plus tôt tiens, au lieu de négocier avec cet escroc.

▬ « Où est Maria ? » Ou je te jure que je te fais cracher le morceau ! Il me fallait retrouver la petite brune mexicaine, elle saurait ce qui s'est passé elle ! Elle saura m'expliquer ce qui sa passe, pourquoi le grand crétin est revenu avec son armés débiles. Je plissais les yeux d'un air menaçant. Pourquoi je ne pouvais pas utiliser mes pouvoirs, bon sang ? Comme ça, j'aurais mis le petit effet de feu ou d'éclairs dans mes yeux, ça l'aurait tellement impressionné qu'il m'aurait déballé ces secrets les plus sombres sur sa mère. Bah quoi ? au Nord de la ville, maintenant, je peux finir mon rencard tranquillement ? » Au Nord de la ville ? Accordé, nous avions un nouveau but. Je me relevais en passant mon index sur mon menton, songeuse. Je tournais la tête vers Amelia qui braillait comme une hystérique en balançant des fruits sur les sauvages. Trop fort ! Moi aussi je peux essayer ? Oui bon, on est en mission, on doit retrouver Maria … Mais quand même ! C'est une super occasion ! Un sourire joyeux illumina mes traits alors que je chopais la pastèque la plus prête, et que je la fis rouler vers les sauvages. Ils avaient déjà broyé la vitrine, ces crétins. La pastèque culbuta tout un groupe, comme au bowling !

▬ « ET STRIKE ! » M’écriais-je en levant les bras en l'air, un sourire triomphant au visage. Quand j'allais raconter ça à Callio ! Oh ! Callio ! Je rabaissais mes bras soudainement en plaquant ma paume contre mon front, comme pour me réveiller. Ma meilleure amie était quelque part ici, seul contre ses barbare ! Je devais la retrouver et retrouver Maria ensuite ! C'était le plus important au monde, ma meilleure amie avant tout ! Si je ne la retrouvais pas, je ne sais pas combien de cadavres de barbares allaient voler. Et je préférais me taire sur le sort que je réservais à ceux qui auraient osé toucher ne serait-ce qu'un seul de ces cheveux de Marylin Manroe. - le « rencard » est terminé, généralement, je préfère les hommes, avec une légers, sélénophobie. Sélénophobie ? Bon d'accord, j'avoue, je n'avais pas compris cette référence. Mais Diane avait mis fin au rencard ce qui voulait dire qu'on allait pouvoir partir rejoindre Calliope ! Pitch traversa les quelques centimètres qui le séparaient des sauvages. Vous croyez qu'il en avait marre ? En même temps, je comprends, vous avez vu comment ils sont bêtes ? Il y a de quoi fini dans une corde. L'ombre de pitch s'étira jusqu'à prendre de l'importance. Sidéré, je fixais le fossoyeur, impressionné par ses pouvoirs sortant de l'ordinaire. Il avait de la chance, ses pouvoirs marchaient à lui.

Du sable s'échappa de son ombre, et je relevais la tête avec une forme de O à la bouche, mes yeux trop stupéfaits pour décrire la scène. Un serpent géant. Un serpent vert. Moi aussi, j'aurais aimé savoir faire ça ! C'était trop classe ! Trop impressionnant. Ma ma mia, c'était trop beau. Un sourire de gamine ornait mes lèvres, rejoignant les yeux brillants qui illuminaient mes pupilles face à l'animal mille fois plus grand et menaçant qu'un chien. Jezio serait tellement content de voir son semblable. Je suis sur il l'aurait aimée ! Où bien essayer de le manger, ça dépendait de son humeur. Humeur Jez ou humeur Callio. L'animal siffla dans une position menaçante, alors que je n'osais toujours pas bouger. Le spectacle était trop stupéfiant. Même les sauvages ne savaient pas quoi faire, leur expression d'horreur voulait absolument tout dire. "hors de...ma vue. Des mots simples et pleins d'importance. Les brigands ne demandèrent pas leur reste et disparurent en courant, leur arme répandue sur le sol. Un sourire satisfait s'échappa alors, et je me penchais pour ramasser une magnifique dague que je déposais à côté de mon fourreau qui contenait le fleuret de Melody, dans une mine poche. Il allait surement me servir. Un bruit me fit sursauter, je tournais la tête aussitôt vers l'arrière de la boutique pour écarquiller les yeux d'horreur.

▬ « Il n'abandonne jamais ?! Courez ! » Lachais-je, m'élançant hors de la boutique envahis par les brigands qui fracassait tout sur leur passage. Je sentis soudainement mes pieds prendre de la vitesse, alors qu'un tunnel lumineux pendant une légère petite seconde réapparut. Puis il se dissipa et je dérapais, manquant de tomber. « Non ! Revenez ! » Hurlais-je toute seule, l'espoir me quittant. Mes pouvoirs avaient réapparu. Pendant une seconde, j'ai été super vite, me retrouvant près de la fontaine. Ils avaient réapparu. Tout n'était pas perdu. Je regardais les autres me rejoindre, bien que ma tête déçue et désespérée me fasse baisser la tête. Courir. Normalement. C'était lent. Trop lent. Je n'aimais pas cette vitesse. Je n'aimais pas me sentir faible comme ça. Ça me faisait de la peine. Je me sentais inutile. Je m'arrêtais sur le sol, regardant derrière moi l'homme qui c'était empourpré sur le sol. "Pitié! Ne me laissez pas!" Pitch était le plus près. Il resta impassible, ce qui me fit plisser les yeux pour comprendre ce qui se passait. pendant un instant, j'ai vraiment cru qu'il allait le laisser dans la cage au lion. Mais il finit par l'emmener avec lui, déclenchant un soulagement en moi. Puis nous reprenions la route, nous engageant dans une petite ruelle. Erreur.

▬ « Non ! On est piégé ! » Je m'arrêtais en glissant sur le sol, le cœur battant à mes tempes devant le grand cul-de-sac qui s'élevait en un mur. « Pourquoi mes pouvoirs bug ? J'aurais pu nous sortir de là en planant ou en passant à travers le mur ! » Je me plaignais, boudeuse avec une certaine rancune envers mes propres capacités. Je leur en voulais de me laisser dans cette situation sans pouvoir me sortir de là. C'était ça être humain ? Se débrouiller seul et par ses propres moyens ? Alors j'étais contente d'être la mort. Je me retournais pour faire face aux ennemies qui s'approchaient, un sourire sadique aux lèvres et des petits yeux malicieux. Pitch fit apparaître une grande faux, je fixais son arme avec une certaine envie, l'envie d'en avoir une aussi. L'envie d'avoir autant de classe. Il s'occupa du premier sauvage, qui retomba sur le sol inerte, tachant le sol de gouttes de sang. Je relevais les sourcils. Ah, mais oui, ça au moins c'était fait ! Mais ils étaient trop bêtes pour comprendre ce message, ils se lancèrent vers nous en hurlant et en brandissant leur arme et bientôt la ruelle fut remplie de petits sauvages. Je dégainais mon fleuret, tranchant tout ce qui passait alors que je sentais très bien des blessures apparaître sur certaine partie de mon corps. Des taches de sang volaient dans la masse, tâchant mon visage, lui donnant des couleurs encore plus menaçantes. Deux sauvages s'avancèrent vers moi en frappant leur petite batte de base-ball contre le creux de leurs mains, un regard menaçant et un sourire cynique. Je reculais avant de me heurter contre deux poubelles.

Je tournais un visage inquiet vers eux, alors que je fis plus d'une fois un mouvement de la main pour faire apparaître une boule de feu. Mais à chaque fois, ce n'était qu'une petite flamme qui faisait son apparition et qui repartais aussitôt dans un petit nuage de fumée. « Noon, allez s'il vous plaît me lâcher pas maintenant ! » Ma voix avait une teinte désespérée, alors que je répétais le mouvement plusieurs fois comme un briquet qu'on essayait d'allumer. Rien. Nada. Ils me lâchaient, à cause de cette foutue médaille. Je relevais les yeux, fouillant les coins à toute allure alors que les deux sauvages s'approchaient de plus en plus. Puis mes pupilles se posèrent sur le couvercle de la poubelle. Mon expression ravie et mon sourire narquois exprimaient parfaitement ma pensée à l'heure actuelle. Enfourchant mes lunettes de soleil sur mon nez, je pris le couvercle de poubelle que je glissais sur le sol, avant de déposer mes pieds dessus et de glisser avec comme un skateboard sur le sol. Je levais mon épée en direction des petits sauvages alors que j'arrivais à toute vitesse sur le couvercle de la poubelle. Trop de classe. C'était énorme : « YIHAAAAA ECARTEZ VOUUUUUS ! » Mon épée frappa les deux petits sauvages de pleins fouets, projetants du sang sur les murs. Leur cadavre s'écroula sur les murs alors que je fonçais à toute vitesse dans la mêlée, l'épée levée. « Trop fort ! Trop fort ! Trop fort ! » Je m'excitais en effectuant des petits bonds et en serrant l'épée contre moi. Je crois que ça s'appelait une crise de fangirling. Par contre, je ne vis pas le mur qui s'éleva devant moi. « Ah non ! Non-non ! » Mes mains positionnées sur mon visage, je m'attendais à l'explosion de lumière totale et à la douleur qui se rependrait en moi comme une fumée de poudre. Mais je ne sentis rien, juste quelque chose qui se bloqua à ma taille. Je rouvris les yeux pour découvrir avec effroi que j'étais coincée dans le mur, les fesses d'un côté, et la tête et la taille du côté des sauvages, de Diane, de Pitch et d'Amelia.

▬ « Ah non ! Et comme par hasard ca marche plus, bien entendu ! Stupide médaille ! » J'arrivais pas à me défaire du murs, je poussais, mais rien. Les sauvages s'approchèrent de moi avec un sourire maléfique au lèvres. Et merde. L'épée à la mains, je frappais tous ceux qui s'approchais en hurlant. « Va t'en ! Va t'en ! va t'en ! » Comme une grand mère qui frapperait un sale mioche avec son parapluie.


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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-05, 22:02

The day of the dead× ft. PLEINS DE MONDE & REIRA
Je regardais la femme totalement hystérique nous énoncer des trucs aussi débiles les uns que les autres. Je m'en fichais mais pas mon futur employeur qui lui répliqua vertement.
« Je suis Hook, alors le crochet c'est pas qu'un accessoire, love
Je lui lance un regard mort, non mais décidément les hommes sont des crétins, et pas que les Soma. Je me tourne vers la grande gigue qui n'a aucun charme. Et je réponds alors d'une voix calme, détachée.
❝ Je l'ai simplement aidé à sortir de la boue. Et pas la peine de t'excité, ça changera rien à la situation à part te faire hyperventilé et te donner une image d'hystérique Yankee sans la moindre classe. En résumé, ferme là, tu nous soule. ❞
Je me tourne alors vers mon futur employeur, même regard et même voix.
❝ Monsieur Jones, mes fringues c'est pas une serviette comme dans les toilettes, la prochaine fois je vous jure que je vous maudit grâces aux ondes. Et maintenant que c'est clair, si nous cherchions cette fameuse Jez' qui semble avoir des pouvoirs. J'ai d'autres chats à fouetter que de vous apprendre un minimum de bienséances. Les yankees, pas un pour rattraper l'autres, tous des êtres irrespectueux...❞
J'ignore totalement ce qu'ils me répondent, franchement celà m'atteint autant qu'un emplâtre sur une jambe de bois. J'en ai jamais eu rien à faire depuis que je connais Tohru et Arisa de ce que les gens pensent de moi. Je suis peu bavarde, je me fiche qu'on me traite de sorcière, car après tout, oui je le suis... Mais y a des limites aussi aux débilités. Alors qu'on bouge enfin, les autochtones s'en mêlent. En voulant les fuir, je ne sais pas comment nous nous sommes débrouiller, mais Monsieur Jones et moi même faison danser nos attaquant. Mais bientôt le temps de l'esquive et de la danse se termine, et là c'est le trou noir pour moi.
Quand je me réveille, on est entrain de me traîner tel un sac trop lourd à même le sol, non mais franchement, je pèse à peine 44 kilos, il vont pas me dire qu'ils peuvent pas me transporter autrement. Enfin il en font de même avec l'autre grande asperge et mon employeur. Ils nous ont attachés et nous traînent par les pieds aux travers de la ville. Ils n'ont pas vu que nous nous étions réveillés et discutent entre eux. J'ai pas besoin d'activer mon don pour voir que c'est des débiles profonds, ils ne sont bon qu'a exécuter des ordres, je me demande même s'ils savent se servir de leur cerveau. Malgré la situation, mon âme d'artistes, ne peut s'empêcher de remarquer une multitudes de détais sur ce qui nous entourent. Dans une autre situation, j'aurait bien peint tout ça, la toile aurait été sympa. Mais en attendant, j'étais dans une facheuse position avec ces benêts.
- "Ils sont pas comme ceux de cette ville, on les emmènes à Chacal."
L'un des débilos nous gratifient d'un ricanement remplis d'intelligence, non non je n'aime pas l'ironie du tout. Je vois mon employeur en avoir marre lui aussi de cette situation, mais nous nous contentons d'écouter pour le moment.
- "Ouais, Chacal en fera qu'une bouché !"
C'est quoi ce pseudo totalement pourri, non mais parceque franchement y a quand même plus flippant que Chacal en nom. Mais nous sommes impuissant, toujours ligotés et traîné comme des sac à même le sols. Puis tout da coup j'enttends un grand bruit sourd. J'entend Monsieur Jones grogner dans sa barbe.
« Ca, mate, tu vas me le payer...»
Je suis la seule à l'enttendre mais d'un regard j'essaie de lui faire comprendre que c'est avec plaisir que je l'aiderai. Mais on a enfin l'explication de cet arrêt brutal pour mon manchot d'employeur.
- "Eh pourquoi tu m'a lancé un cailleou dans le visage ?"
L'autre nous lâche allors aussi se tournant vers son compagnon.
- "Ah parceque tu crois que j'ai que ça à faire, en me trainant ça?"
Un dialogue de sourd s'engage entre les deux et ils nous calculent même plus. Nous assistons à tout celà avec impussance. Alors je vois une jeune femme brune dans l'angle d'une maison, Monsieur Jones la voit en même temps, elle nous fait signe de nous taire, elle a une machette à la main. Qu'elle nous libère, je vais faire de la bouillez du peu de cervelles de nos geôliers autrement.
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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-05, 23:54


The day of
the Dead
Lights will guide you home And ignite your bones And I will try to fix you
.



Seule. Le regard vide. J'étais accoudé au fond de la salle, les bras croisés et le regarde vide. J'entendais le maire de la ville sur son pied d'étale, clamé qu'il fallait qu'on fuie San Angel. Il en était hors de question. Je ne laisserais jamais ma ville périr sous les mains de Chacal. Ce n'est pas parce qu'on m'avait retiré Manolo que j'allais fuir. C'était de lâcheté. Je détestais la lâcheté. Je fixais d'un regard volcanique le maire qui avait remplacé mon père. Une mine sombre, je me repassais en boucle la scène. Je n'ai rien pu faire. Mon poing ce sera à en faire pâlir mes jointures. Ils l'avaient tué. Il l'avait tué pour prendre ça place. Il m’écœurait. Ce nouveau maire m’écœurait. Il ne savait pas prendre sa ville en mains. Il n'avait toujours pas compris. Et voilà que le peuple le regardait en hochant la tête, buvant ces paroles. Je tentais de garder mon calme. Je n'arrivais pas à m'y faire. Ta présence me manque, Manolo. Ton sourire, ton regard. Tes musiques. J'essuyais une unique larme qui roulait sur ma joue, toujours accoudée contre le mur dans mon coin. Je voulais juste le retrouver. On me l'avait retiré. Une boule se formait dans ma gorge. Je n'avais pas le droit de me laisser aller comme ça. Je me devais être forte. Je pris une grande goulée d'air frais qui atterrit tout droit dans mon gosier. Personne ne voulait m'aider à le retrouver. Et pendant ce temps, les hommes de Chacal continue de saccager la ville, prenant âme après âme.

« Fuyons mes amies, nous ne pouvons plus rien pour notre pauvre ville ... » Déclara le maire. Je relevais un regard de braise, alors que je décidais de prendre les choses en main. San Angel a toujours été ma ville. Une partie de moi. Une partie de mon père. Une partie de Manolo. Je m'avançais vers l'assemblée, ma machette fixée dans mon dos et jouais des coudes pour me faire de la place dans la foule. Je laissais échapper des grognements de protestation alors que la foule me regardait passer, visage après visage. Je m'en foutais de mourir. Manolo n'était plus là. Que je meurs ou pas, je l'aurais fait pour ma ville. Je ne quitterais pas ce monde avant d'avoir accompli quelque chose pour elle. Maintenant où on en était ? La Muerte avait disparu, Xibalba en profitait et Chacal était revenu. Ma gorge ce serra, ressassant les souvenirs de Manolo et de son dernier regard en ma présence. Non. Je te trouverais. Je te le promets. Mon cœur était déchiré. Voilà maintenant un mois que tout le monde se terrait comme des vulgaires rat dans ce refuge, alors que d'autres se faisait tuer en haut. Je ne laisserais plus ça arriver. Plus jamais. Je prendrais les choses en main, et ceux qui me suivront seront récompensés. J'arrivais jusqu'à l'estrade sous le regard ahuri des spectateurs, relevant les mentons pour les fixer d'un air fière. Le maire se positionna devant moi, me dominant de toute ça grandeur. Je m'avançais vers lui, mon regard dominant le sien et le défiant de me dire quoique se soit.

▬ « Alors c'est ça ? » Lâchais-je amer. « Vous abandonnez votre ville aux mains de l'ennemie ? » Ma voix était sèche, comme si l'eau me manquait. Le maire planta ces yeux dans les miens. Je ne lâchais pas. Je ne lâcherais pas. Pour San Angel. Je me détournais pour observer la foule, debout sur mes talons, le regard déterminer et le visage fier. « Combien de navires ont pris l’eau ? Avant de toucher le rivage ? Combien de soupirs, de sanglots avant de guérir nos visages ? L’adversité écorche nos rêves, Qui tracent nos parcours, notre histoire. Il n'y a pas si longtemps que ça, la ville avait péri sous les mains de Chacal. Vous vous êtes vous laisser faire ? Non ! Il a tout détruit. Vous vous êtes vous laisser dépérir ? Non ! Regardez-vous. San Angel compte plus que tout au monde pour chacun de nous. C'est une part de nous. Cette ville est là depuis des siècles, elle a vu les gens mourirs, elle a vu des gens naître. Elle a vu l'histoire ce répété encore et encore. On ne l'a jamais cédé à qui que ce soit. Êtes-vous prêt à vous lancer dans l'inconnu, à vous laisser dériver par les choses dangereuses qui puisse nous attendre dehors ? Êtes-vous prêt à laisser une part de vous aux mains de l'ennemie ? Tout ce que vous possédiez, tout ce que vos ancêtres ont battit ? Ils ne seraient pas fiers de voir leurs descendants abandonner la ville qu'ils aimaient. Je vois énormément de potentiel et d'espoir. À nous tous, on peut reprendre San Angel ! Ils ne sont pas intelligents, mais nous oui ! Ils ne connaissent pas la ville, mais nous oui ! Alors qui est avec moi ? Reprenions San Angel, ne la laissons pas sous la coupe de Chacal qui va détruire tout ce que vous possédiez, vos souvenirs, vos objets de valeur… En détruisant tout ça, c'est votre vie qu'il détruise ! » Je levais les poings alors que ma voix appuya avec force sur le dernier mot. J'étais prête à mener tout le monde au combat. Les gens me regardèrent un instant alors qu'un silence de mort s'installa. Je sentais mon cœur trembler et remonter dans ma gorge face à ce silence qui me rongeait.

« Pour San Angel ! Ne la laissons pas périr ! » S'écria un homme au fond de la salle. Mon regard s'illumina alors que je coulais un regard en sa présence. L'ombre d'un sourire se dessina sur mes traits. Je sentais petit à petit mon cœur se rafistoler. Ils ont pris mon père. Ils ont pris Manolo. Ils ont pris Joaquin. Je ne les laisserais pas non plus prendre San Angel. « Pour San Angel ! » Une seconde voix s'éleva, alors que j'arrêtais mon regard sur une femme. Puis toutes les voix s’élevèrent. « Pour San Angel ! Pour San Angel ! Pour San Angel ! » Répétèrent tous les gens en cœurs. Je me tournais vers le maire qui s'était-tu, fusillant du regard son propre peuple. Un sourire narquois aux lèvres, je le fixais à mon tour, murmurant ses propres paroles.

▬ « Pour San Angel. » Il ecarquilla les yeux et passa devant moi, me bousculant au passage. Je ne répondis rien à son geste. Je m'y attendais.

« Vous allez tous périr ! » lacha t-il, le regard froid et la voix glaciale. Je lançais un regard vers la foule. C'était à eux de lui prouver qu'on pouvait reprendre la ville.

« Pour San Angel ! » S'ecria un homme. Un sourire en coin ornait mes lèvres.

« Ils vont vous tuer ! » insista le maire.

« Pour San Angel ! » Ajouta une femme. Je fis les quelques pas qui me séparaient de la foule, et sautais sur le sol. Je me retournais vers le maire qui ne sut que dire. Il n'avait plus l'avantage. C'était moi, maintenant. Je lui tournais le dos et m'avançais vers la foule qui me laissa un chemin pour passer, mes talons claquant sur le sol pour seul bruit. J'arrivais jusqu'à la porte, me tournant vers les habitants de la ville, un sourire déterminé aux lèvres.

▬ « Récupérons la ville. » Conclus-je calmement. La foule se mit à hurler de joie, de détermination, de guerre. Cela rabibocha une partie de mon âme qui se laissait assombrir petit à petit. J'ouvris la porte, le soleil traversant la pièce, éclairant chaque visage décidé, homme, femme, enfant. Je sortis dehors, et dégainais ma machette sur mes gardes. Ils venaient tout le temps à la même heure. Toujours. Et enfin, ce qui ressemblait aux cris d'un enfant me parvint aux oreilles. Je tournais la tête dans sa direction, alors qu'il s'arrêta devant moi tout essouffler. Il c'était penché et tenait ces genoux en haletant. Un sourire doux aux lèvres, je m'accroupis à ses côtés et posais une main sur son épaule. L'enfant releva des yeux terrifiés vers moi. Il m'indiqua du doigt le chemin qu'il venait de parcourir alors que des cris de barbares me parvinrent aux oreilles. « Les voilà Maria ... » Lâcha l'enfant, retenant son souffle et un sanglot. Je lui pris la main avec douceur et l'aidais à se relever.

▬ « Va te cacher Jimmy. On s'en occupe, tout va bien ce passer ne t'en fais pas. » Le rassurais-je d'un sourire. Le petit rendit mon sourire et couru jusqu'au refuge. Les gens de San Angels s'alignèrent derrière moi, arme en mains. Chacun faisait avec ce qu'ils avaient. Fourche. Fusil. Sabre. Épée. Et enfin, les premiers sauvages apparurent. Je pointais ma machette en avant, déclarant d'un ton grave « POUR SAN ANGEEEEEEL ! » Et mes pieds me portèrent autant qu'ils le pouvaient vers les sauvages. Derrière moi, les habitants hurlèrent de rage et j'envoyais un coup de machette dans le premier sauvage. Je me retournais pour enfoncer mon arme dans la carotide d'un des assaillants. Je la retirais d'un coup, libérant un liquide rouge de la gorge de l'ennemie. Je me baissais devant un coup d'épée et para le coup en l'envoyant valser plus loin. Avant que l'ennemie et pu dire quoi que se soit, je donnais un coup rageur dans sa tête, explosant sa boite crânienne. Pour Manolo. C'était la rage, la détermination et l'espoir qui me maintenant encore debout. Qui me donnait la force de continuer à me battre. Que Manolo ne soit pas parti en vint. Je te retrouverais. Toujours. Je tournais dans une rue, poursuivis par deux assaillants. Je m'arrêtais, faisant volte face et lançais ma machette sur le premier qui s'écroula au sol. Le deuxième me fonça dessus, et j'évitais son coup avant de lui donner un coup de pied dans le visage. Il recula en ce prenant le nez, désarçonner et en profiter pour donner un second coup dans l'arme qu'il tenait. Je la fis voler dans les airs à cause du coup puissants et l'attrapais de ma main valide, avant de la plonger dans son estomac dans un horrible son. Le sauvage recrache un filet de sang, avant de s'écrouler par terre.

Je reviens vers le premier et débloquais ma machette que je gardais à la main. Quand des voix me firent faire halte. Je tournais la tête, les sens en alerte et me cachais dans le coin d'une maison.- "Ils ne sont pas comme ceux de cette ville, on les emmène à Chacal." Un soupir s'échappa de mes poumons. Il y avait trois jeunes gens attachés, avec des drôles d'habits que je n'avais jamais vues auparavant. Je levais un sourcil, alors que les trois sauvages les trainaient par les pieds comme de vulgaires saucissons. Ce n'était pas poli ça. Ils auraient au moins pu avoir le mérite de les faire marcher. Mais non. Ils n'avaient vraiment rien dans le crâne, ses acolytes de Chacal. - "Ouais, Chacal en fera qu'une bouchée !" Non. Il fallait que j'agisse et vite. Fixant la scène et réfléchissant à toute vitesse, je me saisis d'un caillou que je lançais sur la tête de l'un d'eux. Bingo ! Comme je l'avais espéré, il accusa son partenaire et les deux se mirent à se disputer. L'une des filles me remarqua. Le cœur s'affolant dans ma poitrine, je portais l'index à mon doigt, lui intimant le silence. Puis d'un pas furtif, je me déplaçais à pas de chat la machette à la main et le regard sombre, adresser aux sauvages. Sans prévenir, je pris mon élan et glissais à terre sur le sol, les pieds en avant, percutant les genoux du sauvage de plein fouet. Il tomba par terre et je me relevais aussitôt, lui tranchant la tête.

« Kézaco ! C'est qui celle-là ?! » Lâcha l'un des sauvages. Je me tournais vers l'autre en le fusillant du regard. Il s'approcha de moi en levant son sabre. Je croisais le fer avec ma machette. Il tenta de me toucher le ventre, je fis un bond de côté, abatis ma lame sur la sienne et profitais de l'avantage pour lui donner un coup de pied dans le visage. Il recula en ce tenant la joue, alors que l'autre me fonçait déjà dessus. Je donnais un coup de machette dans son épée de toutes mes forces, déviant son arme vers le haut. J'attrapais son coude, bloquant son bras et plantais sa propre épée dans son ventre. Essouffler, je reculais alors qu'une affreuse blessure saignait au niveau de mon front. Ma respiration était saccadée, et mon cœur se lançait dans une course folle. Je me tournais vers les trois jeunes gens attachés. « J'arrive ! » Leur dis-je. Tout à coup, j'aperçus du coin de l'œil l'ombre d'une épée s'abattre vers moi. Je me penchais en arrière, alors que la lame passa au-dessus de mon ventre et de mon visage, à quelque centimètre prêt. Je me relevais, le sang bouillonnait à mes tempes. Ça suffit, il était temps qu'il paie ! Avec rage, ma machette s'échappa de mes mains et finit droit dans son front. Il tomba à terre. Essouffler, je me dirigeais vers lui et repris ma machette que je pris peine à essuyer sur le cadavre.

▬ « Je suis à vous. » Déclarais-je en coupant les liens d'une grande brune aux airs de folle, d'un homme très curieux au crochet à la place d'une main et d'une petite brune sur les nerfs. Je reculais de quelques pas en positionnant ma machette dans mon dos. « Qui êtes-vous ? Vous n'êtes pas d'ici. Bien de curieuses manières de s'habiller que voilà. » Fils-je en les relookant, intriguer. Oh, mais qu'elle abrutie ! Je m'étais même ne pas présenté. Quelle impolitesse. « Je suis Maria, habitante de San Angel. » Des cris de barbares retentirent de nouveau, alors que je dégainais de nouveau ma machette. « Plus tard les présentations, suivez-moi ! » Les pressais-je, partant en courant à toute vitesse. Je donnais un coup dans un petit sauvage qui traînait par là, l'envoyant valser plus loin. Je m'engageais vers la place, ou la boutique de fruits d'Arthur avait péri, me serrant encore plus le cœur. Je m'arrêtais, une armée de sauvage nous barrait la route. « Demi-tour ! » Trop tard. On était encerclé. Je mourrais pour ma ville. Je mourrais pour mon amour. Je mourrais pour mon père. Relevant la tête haute, je défiais du regard chaque ennemie. Le premier se lança sur moi. Je levais ma machette et le frappais. Elle resta coincée dans ses intestins et je dus tirer de toutes mes forces pour la récupérer. Tout le monde se battait. Un bruit raisonnant dans les parois de la ville me fit lever la tête. Le mur s'abattait au sol, et une grosse pierre chutait sur la brune aux airs de folle.

▬ « Attention à toi ! » hurlais-je. Je ne réfléchissais plus. Et je fus la première chose stupide qui me passa par la tête. Je fonçais sur la brune et la poussais in extremis de la roche, me la prenant à sa place. Et puis plus rien, plus de son plus d'image. Juste du noir et des ténèbres.


Diane Moon
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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 Dmia

“I love you to the moon and back”


| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)

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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-06, 00:10

The Day Of The Dead
Bang Bang he shot me down bang bang i hit the ground...


J'avais déjà plus ou moins eu un aperçu, des pouvoirs de Pitch, lors de notre première rencontre. Néanmoins, hormis lorsqu'il avait tenté de me tuer, et de s'introduire dans mon esprit, pour se sentir comme un âne, en se rendant compte, que je n'étais pas son ennemi, mais bel et bien une déesse comme je l'avais annoncé, cela n'avait pas été dans un contexte de combat. Là, je réalisais, l’entendue, de sa puissance, et je ne pu m'empêcher de déglutir. Il, était fort, même affaiblit, c'était indéniable, mais il n'était pas aussi fort que mes frères et sœurs ou bien moi, et encore moins que Chronos. Et, c'était justement, ce qui me retenait, d'être plus « intime » avec lui, depuis que je m'étais rendu compte de sa présence. Ça, et le fait, que je n'étais pas vraiment, du genre à aimer, les effusions publiques.

Les quelques fois, où nous, nous étions retrouvés, lui et moi, s'étaient toujours faite, à l'extérieur de Storybrooke. Il, n'y avait en tout et pour tout que trois personnes, au courant que j'avais quelqu'un parmi les dieux et je souhaitais que cela reste ainsi. Pitch, c'était mon jardin secret, les autres, n'avaient pas à savoir, qui il était pour moi, ni même ce que nous faisions, ensemble. Et, je n'agissais, pas différemment, depuis Mars, personne pas même Apollon, se doutait de quelque chose, et encore une fois, c'était très bien ainsi.

Finalement, la porte arrière explosa, me tira de mes pensées. Je remettrais, à plus tard, mes interrogations, sur comment, réussir à protéger l'homme qu'on aime, alors que quelque chose a manifestement, décidé, de vous mettre des battons, dans les roues, puisqu'il fallait fuir. J'aurais bien aimée, que la pastèque lancée par la pâtissière, ne nous débarrasse de tous les petits sauvages, sauf, que c'était naïf, de le penser. Nous passâmes, tous, devant le croque mitaine, qui semblait vouloir sortir en dernier, très probablement, pour les retenir le plus longtemps possible. Quant à nous, il nous fallut courir, pour nous échapper, le plus vite possible, les sauvages à nos trousses. C'est pas vrai, mais il n'abandonnaient jamais ? Ils, étaient encore plus collant, que des insectes attirés, par un pot de miel. Ils, n'avaient donc pas d'autres personne à aller enquiquiner ?

Je, jetais un regard du côté, de la brune inconnue, avec tout ça, je n'avais même pas eu le temps, de lui demander son nom. Je, n'aimais, pas vraiment, être accompagné, d'inconnu, généralement, je préférais, savoir à qui j'avais à faire. Mais, mes « instincts » de chasseresse, se mettant, plus ou moins en « marche » quant elle, était là, j'en déduis, qu'il s'agissait, très certainement, d'un ancien animal. Sans ce fichu affaiblissement, j'aurais très certainement, pu tenter, de me concentrer, un peu plus, pour savoir, définitivement, de quel animal, il s'agissait. Sauf, que mes pouvoirs, étaient largement, affaiblit, et qu'après une impasse se profilait devant nous.

Je me retournais, vivement, pour voir que Jezabel, et Pitch nous avaient rejoint, plus vite que je ne le pensais. Ce dernier, semblait d'ailleurs, s'être arrêté de justesse. Un peu plus, et il me rentrait dedans. Et apparemment, l'homme de la boutique, était avec eux. Si j'avais été dans une autre situation, je crois que je lui aurais clairement, dit que j'avais été heureuse, qu'il l'ai épargné. Il, avait parfois, un côté très chevaleresque, lorsque cela me concernait, et une certaine tendance à vouloir défendre de mon honneur. Ce qui était affreusement, touchant, mais, que j'avais du mal à supporter. J'avais vu ce que l'on pouvait faire pour nous. J'avais vu avec horreur, devant moi, ma nièce se faire mutiler l'oreille, et en allant à Atlantide, j'avais vu les souvenirs d'Apollon. J'avais vu le sacrifice, fait en son nom : la femme qu'il aimait, et son enfant à naître, et j'avais vu sa rage, lorsqu'il s'en était rendu compte. Alors, non, je ne voulais pas que l'on tue, ou que l'on blesse en mon nom. Car si cela, devait arriver. Je couperais définitivement, toute relation, et fermerait mon cœur à double tour, remettant, cette carapace, qu'il avait su percée.

Néanmoins, notre situation n'était pas brillante. Jezabel, n'avait toujours pas ses pouvoirs, et nous, étions à nouveau encerclés, par les sauvages. Je, n'aimais, pas l'air qu'ils arboraient, on dirait qu'ils ne rêveraient que d'une chose, nous faire mourir et ce avec le plus de souffrance possible. Néanmoins, Pitch dégaina, immédiatement, sa faux, rendu émeraude, très certainement, à cause de la médaille, avant de la planter ni plus ni moins, dans un des bandits....C'était charmant vraiment. Je, le savais, qu'il n'était pas un enfant de choeur, et j'avais accepté de l'aimer, avec ses qualités, et ses défauts, passé et présent confondu. Néanmoins, je n'étais pas une grande amatrice, des effusions de sang. Mes flèches tuaient rapidement. Sauf, s'il me fallait combattre, quelque chose de vraiment, coriace, dans ces cas là, elles provoquaient une très grande douleur. Néanmoins, elle était limitée dans le temps, bien qu'aléatoire, au niveau de la durée. Je m'étais d'ailleurs, toujours demandée, pourquoi je ne les avaient pas utilisés, dans une partie particulièrement, basse de l'anatomie d'Hadès, il l'aurait mérité plus d'une fois honnêtement. J'étais beaucoup trop gentille avec lui. Il, n'avait eu droit, qu'à une simple baffe et à un poing en pleine figure.

Quand Jezabel, disait que les sauvages de ce « Chacal » n'avaient rien dans la tête, je crois qu'à nouveau il s'agissait d'un euphémisme. Puisque l'avertissement, de Pitch, n'avait manifestement, pas fonctionné, et qu'ils se jetaient, sur nous :

- J'espère que vous avez encore votre pelle à tarte dis-je à l'adresse de la pâtissière, parce que quelque chose me dit, que vous allez encore avoir à vous en servir.

Je réussis à décocher plusieurs flèches, pour en abattre quelques-uns. Leurs pouvoirs, à elles aussi, étaient affaiblit, elles n'étaient donc plus que des flèches normales. Mais, cela n'avait en revanche, aucun impacte, sur mon habileté pour les tirer, et faire mouche. Et, au vu des cris, de Jezabel, et du peu que je pouvais apercevoir, pendant que je tirais, elle avait l'air elle aussi, de plutôt bien s'en sortir. Enfin...Jusqu'à ce qu'elle ne retrouve coincée dans un mur. Dans un mur ? Depuis, quand est-ce qu'on pouvait se retrouver coincé dans un mur ? Enfin, sauf si on s’appelait Kitty Pride évidement. Je grimaçais légèrement, si je me mettais à faire ce genre de référence, c'est que j'avais passé un peu trop de temps, à comprendre pourquoi Elliot, adorait tellement ce genre de choses. Pour m'être fait, une cure intensive de comics, ces derniers temps, pour tenter, de noyer mon chagrin -c'était plus saint que l'alcool et ce même si ce dernier n'avait aucun effet sur mon organisme- on pouvait dire, que j'avais commencé à le comprendre. Cela devenait addictif, à un tel point, que j'avais filé m'acheter les adaptations cinéma.

Pas le temps de penser à ça, mon inattention, me valut un coup d'épée, qui ne passa pas sans douleur. M'apprêtant, à répliquer. La terre, se mit soudainement à trembler :

- Qu'est que...Commençais-je

La phrase n'alla pas plus loin, le cul-de-sac explosa littéralement, sous un pied géant, un regard du côté de Jezabel, m'informa que c'était lui le « Chacal » en question. J'essayais rapidement, de monter, une stratégie. Nous étions quatre : trois personnes avec des pouvoirs, bien amoindrit à cause d'une médaille et une pro de la pelle à tarte et du lancé de banane. L'intimidation, et le replis pour une courte durée, semblait ce qu'il y avait de mieux à faire.

Immédiatement, je fermais les yeux pour me concentrer au maximum, priant mentalement, Gaïa, pour que cela fonctionne. Le temps changea brusquement, le jour, fit place à la nuit, et le soleil, fut remplacé par la lune. Mais, je n'en avais pas finit, pas tout à fait, j'orientais ses rayons, droit sur nous, laissant mon physique changer. Ma peau, devint plus pâle, tandis-que mes cheveux, reprenaient, cette teinte argentée, comme à chaque fois, que j'entrais en contacte avec la lumière de l'astre dont j'étais la représentante. Comme cette fois-là, à Atlantide :

- Écoute moi bien, mon gros dis-je en m'avançant, je suis passablement énervée, chose qui m'arrive très rarement. Mais là, tu vois, j'ai été transporté contre mon gré au Mexique, chose dont je me serais volontiers passé, au vu de la situation pour le moins catastrophique là d'où je viens. Alors, toi et tes hommes, vous allez déguerpir immédiatement, avant que je ne me mette vraiment en colère. Parce que crois moi tu n'as pas envie de me mettre en colère.

Gaïa, devait être de mon côté, aujourd'hui, puisque « Chacal », ne faisait pas vraiment, le fier. D'un côté, la plupart du temps, les gens prenaient peur, en me voyant comme ça. Je m'apprêtais, donc, à m'atteler au grand final, et nous cacher à ses yeux, grâce aux rayons de la lune....Mais cela n'arriva jamais. Un sauvage, tenta manifestement, de faire fuir, un moustique, en tirant sur lui. Mais, le coup, n'atteint jamais le moustique. Non, c'est moi qu'il atteint.

Mourir, n'était jamais quelque chose d'agréable. Je savais parfaitement, à quoi ça ressemblait, tout comme je savais parfaitement, ce qui allait suivre. Néanmoins, la dernière fois que je l'avais fait, m'avait amplement suffit, pour éviter de recommencer pendant les milles prochaines années. C'était une autre moi, à l'époque. Celle qui avait tout perdu, ses filles, sa sœur adorée, sa moitié d'âme...Tout. Alors, pour mieux endurer la douleur, j'avais fait apparaître, une arme à feu, l'avait collé contre ma tempe... Et j'avais tirée. En me régénérant, j'avais choisis de prendre l'apparence, que j'avais actuellement. Au fond, je savais, que je ne pourrais, plus jamais, reprendre mon apparence plus âgée, parce que c'était une personne trop différente, c'était une personne brisée.

Alors, j'attendis, j'attendis que la régénération, s'enclenche mais rien, le trou noir, le néant. Et c'est à ce moment là, que je compris, que non. Je, ne me réveillerais, pas en sursaut, comme si tout ceci n'avait été qu'un mauvais rêve, me relevant pour me lancer à nouveau dans la bataille. Et là, une question, une seule et unique question me vint à l'esprit : « Mon âme irait-elle rejoindre celles de mes autres frères et sœurs décédé, à Téménos alors que j'étais dans un tout autre monde ? » juste après, la culpabilité s'empara de moi : Apollon le sentirait. Peu importe que notre lien, soit brisé, si l'un de nous mourrait, l'autre le sentait forcément...Et ça allait le détruire.



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Calliope Lloyd-Webber
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Calliope Lloyd-Webber

| Avatar : Emmy Rossum

| Conte : Coraline
| Dans le monde des contes, je suis : : Coraline Jones, la fillette trop curieuse et qui a deux mamans

| Cadavres : 376



[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-06, 01:21



Adieu monde cruel... moi j'me casse!

Nous aurions pu rester en ville, gentiment ligotés, assis, certes à même le sol, mais assis quand même. Que ce qui leur avait pris de m'attraper par les pieds pour me traîner ? Comme si je n'avais absolument aucune valeur ! Ils allaient bouziller pour de bon pull ! Et mon jean ! Que j'avais acheté la semaine dernière, ça fait mal. Plus la peine que je dépense mon salaire dans des fringues si c'est pour finir dans la poussière.

Je serrais les dents, me retenant pour ne pas me mettre à les injurier copieusement. Ils avaient peut être l'air idiots, mais ils restaient quand même armés. Déjà, il fallait que je me libère des liens qui m'abîmaient les poignets à force de frotter. Si je réussissais à attraper une pierre assez coupante pour tailler la corde...

- Chacal ? Mais c'est qui sérieusement ce Chacal ? Le big boss de la mafia du coin ?

Je tournais la tête pour cracher, un peu de poussière étant rentrée dans ma bouche pendant que j'avais parlé. Mais je n'avais pas pu m'empêcher de l'ouvrir, parce que je ne supportais pas de ne pas avoir de réponses. Bien entendu, ce Chacal avait l'air du grand méchant, mais je voulais savoir si il y avait d'autres infos importantes. Par exemple si il aime les brunes, on sait jamais...

Personne ne me répondit. Ils étaient trop occupés à se battre parce qu'apparemment, quelqu'un avait jeté une pierre au visage à l'autre. Je levais les yeux au ciel, en poussant un soupire exaspéré, allongée sur le dos. Je me tortillais pour échapper à quelque chose qui me piquait entre mes épaules. Pourquoi ils ne nous avaient pas mis debout, sérieux ? Plus personne ne traîne les gens à même le sol, ça sert juste à se fatiguer tout seul !

Apparu tout à coup une jeune femme, armée d'une machette. C'était ça, notre sauveuse ? Un petit bout de femme fracassant avec une arme ayant l'air presque trop grande pour elle ? Ils étaient où les grands et beaux moustachus quand on avait besoin d'eux ?

- Waouh trop cool ! Moi aussi je voudrais trop une machette pour Noël!

Je retire tout ce que j'ai dis. Cette fille était carrément badass ! Avec sa machette, elle découpait tout le monde, c'était trop fort. Et même qu'elle ne me laissa pas accrocher. Enfin une fille qui pourrait valoir le coup. C'est beau. Je croyais que c'était juste un mythe. Vous savez, comme dans les livres et les films. Tout le monde sait que les filles en vrai, elles sont des princesses dans leur tête.

- Eh ! Depuis quand c'est "curieux" de s'habiller avec un jean ? Tu sais combien ça coûte ?

Non, probablement que non, vu SES fringues. Je suis parfaite habillée comme ça. Peut être que je suis couverte de poussières et de restes de sauces tomates, mais ça n'empêche pas que ça me va très bien. Donnez moi une machette, tout de suite j'aurais l'air cool aussi.

- Et merde !

Nous avions essayé de faire demi-tour, mais ces gobelins ne semblaient jamais cesser d'arriver. Ils étaient tous si... petits. Et avec un air si teigneux ! Enfaîte ils ressemblaient à des bulldogs. Mais oui, voilà ! C'était exactement ça !

- On. Ne. Touche. Pas !

Un attaquant s'était rapproché de moi et avait failli me transpercer d'un coup de hache. Je me jettai sur lui pour abattre mon poing contre son visage, le faisant tituber. D'un geste rapide, je lui tordis e poignet pour récupérer son arme, que je plantais d'un coup violent au sommet de son crâne. Il leva les yeux au ciel, comme pour essayer de voir ce qui était planté dans sa tête, tandis que le sang lui dégoulinait le long du visage. Il s'écroula, et j'en profitais pour retirer la hache. Ou du moins, j'essayais. Parce qu'impossible de l'enlever. Elle avait du se coincer dans l'os. Je posais un pied sur son corps, entourais le manche de mes deux mains et me mis à tirer de toutes mes forces en grognant sous l'effort.

Je sentie tout à coup quelque chose me pousser violemment au sol. Sonnée, je mis quelques secondes à reprendre mes esprits. La poussière qui s'élevait dans l'air n'aidait pas. Mais je vis alors l'énorme rocher, et une main... Oh non. Oh non non non.

- Maria ?

Je mis à genoux, les mains frôlant la roche, n'osant pas tout à fait la toucher alors que ma bouche était entrouverte sous le choc. Je n'arrivais pas à y croire. Elle était... morte. Elle m'avait sauvé la vie. Elle était morte pour moi. Une parfaite inconnue. C'était la première fois que ça m'arrivait. Et c'était tellement perturbant, même pour quelqu'un comme moi.

- Toi !

Je sentie tout à coup quelqu'un m'attraper par les cheveux et me retourner avec une violence incroyable, pour ensuite m'agripper par le cou et me soulever à quelques centimètres du sol. Je sentis mes pieds chercher désespérément la terre, tandis que je luttais pour reprendre mon souffle.

- Elle m'a quitté ! À cause de toi !

C'était le type de tout à l'heure. Celui qui avait un rencart. Il n'avait pas l'air content du tout. Ses yeux étaient rougies, et ses mâchoires si serrée que ça faisait ressortir les veines de son cou et de son front. Il n'était pas beau, mais alors pas du tout.

- Elle a dit que je n'étais même pas capable de fêter son anniversaire sans qu'à cause de moi, il y ait un problème. Et qu'elle allait devoir jeter sa robe préférée, à cause de moi ! Elle ne veut même pas que je vienne chez elle parce qu'elle a peur que quelqu'un tombe du ciel et apporte le malheur chez sa mère ! Tu te rends compte ?

Je posais mes mains sur les siennes qui serraient toujours mon cou, pour lui planter comme je pouvais mes ongles dans la peau et essayer de le faire réagir. Mais il avait l'air trop anéantis par sa rupture. Il y avait une guerre, et lui il pensait juste à sa nana ? Je réussi à ouvrir la bouche et gargouiller quelques mots.

- Tu sais... tu... peux tou.. toujours t'inscrire sur... Meetic...

J'ai l'application sur mon portable en plus, si on captait je pourrais toujours lui montrer. Mais ça n’eus pas l'air de lui plaire. Sûrement qu'il avait déjà essayé et qu'il préférait Tinder. Il poussa un grognement et il retira ses mains, me faisant m'écrouler au sol alors que des étoiles dansaient devant mes yeux. Je pris de grandes inspirations, mes poumons hurlant à la mort et cherchant à reprendre leur souffle.

- Tout est ta faute.

Je relevais la tête, pour voir qui pointait sur moi un arc. Si je n'avais été si mal en point, j'aurais sûrement hurlé de rire. Mais j'avais trop mal à la gorge pour émettre le moindre son. Parce que cet arc était rose. La flèche pointée vers ma poitrine était décorée d'une plume blanche duveteuse, et la pointe avait été taillée en forme de cœur rose. L'arc de Cupidon. Si il avait existé sous forme d'angelot tout nu et grassouillet.

- Que les flammes de la passion te consument pour ce que tu as fais.

J'eus le temps de me faire les réflexions que, finalement, je comprenais ce qu'il disait et surtout, que j'étais plutôt contente de mourir dans un autre pays parce qu'au moins personne ne connaîtrait les circonstances ridicules de ma mort. Peut être qu'ils penseront que je suis morte à cause de bandits. C'est toujours mieux que dire que j'ai été plantée par un arc de l'amour. Arc dont la flèche girly transperça d'un seul coup ma poitrine pour ressortir dans mon dos, me faisant agoniser quelques secondes avant de mourir. Et pour de bon, cette fois. Adios...



Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

| Avatar : Alyssa Milano

Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 Sans_t21


| Conte : Le Roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Diku

| Cadavres : 3376



[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-06, 14:29 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Force était de constater que les pastèques n'avaient pas beaucoup d'efficacité. A moins que ce soit la précision des tirs d'Amelia ou encore leur force. La pâtissière, plus habituée à cuisiner que détruire les denrées, était en droit de se poser la question. Bien sûr, elle préféra ne pas demander leur avis aux autres, se contentant d'apprécier que l'une des jeunes femmes aient suivi son idée. Amy n'était après tout pas habituée à lancer des modes et bien que celle ci soit pour le moins loufoque, ça restait un début prometteur. Toutefois, sentant que la situation était trop grave pour s'en réjouir, l'ancienne lionne retint le "give me five" qui lui brûlait la gorge et vida énergiquement leur stock de nourriture. Il serait peut-être encore temps de lui proposer un bowling une autre fois.
Pour l'heure, fuir restait la meilleure des choses à faire et les trois femmes profitèrent de la diversion très certainement magique de l'homme pour se faire.
D'ordinaire, Amelia aurait été fascinée d'assister à une prouesse magique - même si celle-ci impliquait un serpent un peu flippant - mais les circonstances la forçaient à revoir ses priorités. Néanmoins, s'ils en trouvaient le temps, la jeune femme n'aurait absolument rien contre en apprendre un peu plus. Quand ils auraient fini de courir, évidemment, d'autant que le petit groupe allaient de Charybde en Scylla : certes ils avaient fui la maison assaillie mais ils n'en étaient pas moins traqués par la faune locale bien décidée à les réduire en charpie.
Et dire que je n'ai qu'une pelle à tartes, songea l'ancienne lionne au moment où la jolie blonde lui conseillait de continuer à s'en servir.
Rien que ces mots suffirent à redonner un peu de courage à Amelia qui lui sourit en serrant encore plus fort ladite pelle, des fois que. La blonde, pour sa part, décocha quelques flèches qui firent mouche, suscitant d'autant plus l'admiration d'Amelia. Et dire que la jolie dame avait remarqué sa pelle à tartes ! Mieux, qu'elle avait apprécié son initiative ! Amelia aurait bien aimé avoir le temps d'être en totale admiration devant elle et de lui demander qui elle était. Malheureusement, les flèches n'allaient pas suffire. L'ancienne lionne passa donc à l'offensive, essayant d'être la prédatrice et non la proie, comme au bon vieux temps. Cette fois, elle ne voulait pas se prendre de coups !
Malheureusement, elle savait aussi qu'une pelle à tartes a peu de portée. Amy profita donc d'un moment d'inattention de l'un de leurs agresseurs pour le prendre par derrière et l'assommer aussi violemment que possible avec son ustensile.
- Oh bordel, ça a marché, commenta t-elle étonnée de ses prouesses quand il s'effondra, sonné.
Gonflée à bloc par cet exploit, Amelia s'attaqua à un autre qu'elle blessa également. Wouah ! si ça c'est pas mon moment de chance ! songea t-elle, incrédule. L'autre femme, en revanche, était plutôt dans un moment de malchance, encastrée dans le mur qu'elle était. Bon, rationnellement parlant ce n'était pas vraiment croyable mais Amelia avait cessé de se poser des questions et prenait les choses comme elles venaient. Après tout, n'était-elle pas une ancienne lionne qui avait pour voisins des personnages de contes ?
- Attendez, je vais vous aider ! s'écria t-elle en direction de la jeune femme encastrée.
Comment, ça c'était une autre affaire et Amy se dit qu'elle finirait pas trouver, quitte à creuser le mur pendant deux heures avec sa pelle à tartes. Si les autres pouvaient maintenir les méchants à distance, évidemment. Et ça aussi c'était compromis puisque la jolie blonde venait de se prendre une balle dans la tête. Amelia en aurait presque pleuré. Comment son héroïne du jour pouvait-elle mourir ? Elle ne connaissait même pas son nom, en plus ! Si ça c'était pas injuste !
Ceci étant dit, il restait la brune encastrée et Amy tâcha de se focaliser sur elle, courant à son secours aussi vite que possible... jusqu'à qu'un géant vraiment laid n'apparaisse sur son chemin.
- Finalement j'arrive pas tout de suite ! cria t-elle à l'intention de la femme dans le mur tandis que ses yeux dévisageaient l'horreur devant elle.
- Vous êtes vraiment moche ! ne put-elle s'empêcher de commenter, presque choquée.
Réfléchissant à toute allure, l'ancienne lionne se demanda ce que sa pelle à tartes pourrait contre une créature pareille quand soudain elle sentit une drôle de sensation lui parcourir les doigts, puis le reste du corps. La sensation lui rappela vaguement ce qui l'avait amené ici, au Mexique, mais en différent. C'était plus chaud et plus puissant... c'était magique !
Wouah. Les neurones d'Amelia venaient de se connecter et de faire le lien : elle avait récupéré des pouvoirs, sans doute ceux de l'homme au serpent. Bon. Il ne restait qu'à les maitriser rapidement pour reproduire un effet similaire et faire fuir ou détruire le méchant vilain pas beau. En théorie, c'était facile. En pratique, beaucoup moins. Amelia n'avait jamais eu de pouvoirs, après tout. La magie, elle n'y connaissait rien et avoir lu Harry Potter à ses enfants n'allait certainement pas l'aider.
Ceci étant dit, il paraissait qu'il fallait se concentrer mentalement pour se servir de ses pouvoirs. Ne voyant pas d'autres options, Amelia tenta le coup, des fois que. Les mains en avant, elle tentait de visualiser ce qu'elle aimerait bien faire à tous leurs assaillants mais rien ne se produisit. Ou plutôt si, mais ce n'était pas ce qu'elle avait demandé.
Sans crier gare, des visions d'horreurs se déchainèrent dans l'esprit de l'ancienne lionne. Des cauchemars et des peurs, comprit-elle assez rapidement au vu des images qui envahissaient son esprit. Une violence migraine lui perça alors le cerveau tandis qu'elle tomba sur les genoux, les deux mains accrochées à son front comme pour se sortir ces monstres de la tête. A cet instant, Amelia n'avait même plus conscience d'où elle se trouvait. Seule la terreur comptait.
Petit à petit, elle semblait dévorer toute la joie que la jeune femme avait jusqu'alors porté en elle, ne laissant que l'angoisse et un goût de sang dans sa bouche. Les images étaient de plus en plus insupportables. Elle voulait crier mais aucun son ne trouva la force se s'échapper de sa bouche, comme paralysé lui aussi par la peur personnifiée. Le coeur d'Amelia battait de plus en plus vite et finit tout simplement par lâcher. Les visions cessèrent alors. Tout devint noir. Amelia Peters était morte.
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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-07, 15:36



The day of
the Dead

Belle journée pour une fin !
.




Un jour je saurais contrôler ce pouvoir. Un jour. Pour le moment, il m'était plus un handicap qu'autre chose. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve coincer dans un mur, vous savez ? Mais sur le coup le destin était vraiment sadique ! Je suis coincée dans un mur avec les petits sauvages qui meurt d'envie de me tuer. Mais si ! Vous voyez leur petit yeux malicieux là ? Il rêve de cet instant ! Il s'en délecte ! J'allais mourir ! Ou pas. Enfin en théorie si, vu que j'étais coincée dans ce stupide mur. Je plaquais mes mains contre la paroi et poussais de toutes mes forces en poussant des grognements insatisfaits, agitant mes pieds dans l'autre sens. Impossible. Essouffler, je me laissais retomber. Un des sauvages fonça vers moi en hurlant, épée levée. Ahh ! Je hurlais à mon tour en dégainant le fleuret et en le croisant contre le sabre du brigand. Il se mit à rire d'un rire bizarre. Si je vous jure, ça sale tronche me faisait vraiment peur. En plus, il avait une sale verrue sur le nez, vraiment dégoutant. L'esthétique ici parfois laissait vraiment à désirer. Je parais son attaque et plantais mon épée dans son ventre. Il leva une tête surprise vers moi avant de tomber à la renverse. Mais plus j'en tuais, plus ils s'approchaient en nombre. J'allais mourir ! Sans même avoir compris ce qui se passait. Oh, j'ai toujours rêvé de faire une chose tiens ! Alors qu'une troupe s'approcha de moi, je levais une main et mon épée, un sourire farouche aux lèvres.

▬ « Haaaalte ! » Quitte à survivre coincée dans un murs, autant allée jusqu'au bout. Et comme ils sont tous des triples idiots. Le petit groupes dérapa sur le sol, envoyant de la poussière dans mon visage. Je chassais le nuage de fumée du mains alors que je fus prise d'une quinte de toux. Merci, vraiment merci pour le banana poussière spits. Ils me regardèrent sans comprendre, clignant des yeux avec un air hébété au visage. Je les fixais un par un en croisant les bras avec un air pas content. «  Ca manque de gaité tous ça. Non franchement vous vous êtes vues ? Y a pas un seul sourire, aucun de vous n'y met du siens pour tuer correctement ! Vous êtes vraiments très mauvais les gars, ca va pas du tout. » Eh, c'était peu être stupide mais en attendant j'étais toujours vivante ! Et .. Au punaise je menais par le bout du nez des sauvages comme pour rire ! Un sourire sadique au lèvre, je pointais la lame de mon épée vers le premier petit tordu. « Toi, tu me fais un sourire et plus vite que ça. » Ordonnais-je en prenant une mine sévère. J'avais pas encore vue, mais plusieurs troupes c'étaient rapprocher et regardais le spectacle, essayant de comprendre le sens de mes paroles. Oh ca cogite, à ce que je vois ! Si je devais pas maintenir mon rôle, j'aurais déjà hurlé de joie parce qu'ils m'écoutaient. Le petit sauvage ce mit à grimacer, ces lèvres bougeait dans un drôle de mouvement flippant. Je fronçais les sourcils effrayer. Euh, il essayait vraiment de sourire là ?

▬ « Ok… Même exercice pour tout le monde ! » Chacun essayait de sourire, des lèvres bougèrent, redescendèrent, remontèrent. Je plaquais la paume de ma mains sur mon front, désespérée. Je la décollais de mon front et hurlais de frayeur devant les sourires afficher à chaque visage des sauvages. Vous avez déjà vue Mercredi Adams sourire ? Genre quand elle a subit les films Disney dans le deux là … Ouai, elle fait un sourire flippant avec des yeux ecarquiller. Et bien j'avais la réplique complète devant moi, ce qui me faisait froid dans le dos. Vous êtes flippants les gars, vraiment. « Très bien ! Maintenant, Jezady à dit vous lever votre épée et vous tuez votre partenaire en levant le bras et en dansant sur un pied ! » c'était pas Jacadi le jeux déjà ? Oh c'est pas grave, ca rimais avec mon prénom ! Les sauvages ce tounèrent les un vers les autres, le bras levés en l'air, et ce mirent à sautiller tout en combattant leur adversaire. Un rire s'échappa de ms lèvres, j'en pouvais plus, c'était trop drôle. « Bande de nouille ! » Lachais-je, continuant de rire. Ah non franchement je pouvais continuer longtemps comme ça ! Oh moins j'étais toujours vivante, hein. N'empêche c'était trop top. Je commandais des petits sauvages. Ca claque, c'était trop beau. Des morts tombèrent par terre, tuer par leur adversaire. Merci, ca fait des ennemies en moins ! En fait, ils étaient tous en train de s'entre tuer.

▬ « Ouai ! Va y Sparky ! Non Sparta pas comme ça ! Allez Sammy ! Le premier qui tue tout le monde il a gagner ! » Dis-je en levant le poings en l'air, un gros sourire au lèvres. En fait je m'amusais bien l'air de rien. Je tournais les yeux vers Diane, Pitch et Amelia qui avait l'air de s'en sortir. Quand soudain, la terre ce mit à trembler et les murs à raisonner. La vibrance me chatouillait la taille, j'aurais bien rigoler, si la grosse silhouette familière ne m'aurait pas fait déglutir. Non. Chacal. Aussitôt, les sauvages céssèrent de s'entre tuer et ce tournais vers lui, soumis. Diane ce plaça devant lui, et le jour ce mit petit à petit à s'assombrir, la lune prenant la place de l'astre solaire. Les cheveux de la déesse ce mirent à briller d'un eclats argentée, et ca peau devint pâle, aussi pâle que l'astre lunaire. Wouah. Elle était belle, comme ça. C'était trop cool comme pouvoir ! On dirait une … Ouai nan, justement s'en ai une de déesse. Bouche bée, les bras tombant comme un pantin au sol, et la bouche formant un grand O, je regardais Diane défier Chacal. Toujours aussi moche, celui là. Mais je comprenais toujours pas pourquoi il était encore là. Ca m'énervait toute ces questions sans réponses ! - Écoute moi bien, mon gros, je suis passablement énervée, chose qui m'arrive très rarement. Mais là, tu vois, j'ai été transporté contre mon gré au Mexique, chose dont je me serais volontiers passé, au vu de la situation pour le moins catastrophique là d'où je viens. Alors, toi et tes hommes, vous allez déguerpir immédiatement, avant que je ne me mette vraiment en colère. Parce que crois moi tu n'as pas envie de me mettre en colère.

▬ « Va y défonce le ! » M'ecriais-je d'une voix encourageante. Diane allait lui faire ca fête, il allait rien comprendre à ce qui ce passait celui là ! Sauf que. Les sauvages sont vraiment des abrutis complets. Mais alors vraiment. L'un d'eux ce mit à chasser un moustique qui lui tournait autour avec son pistolet. Puis il dirigea le canon vers le moustique et un tir retentit. Ma voix hurla en même temps que la victime s'ecroula à terre. «  Diane ! Noooon Diane ! » Mais quel con ! Il avait tuer Diane au lieu du moustique ! Apprend toi à viser merde ! Diane était morte … Non je pouvais pas le croire ! Je me débattait sauvagement avec le mur, mais rien, toujours coincée. Désespérée, je vis Amelia tenter de venir m'aider, bien quel semblait très occuper à cause de la bande de brigands. Finalement j'arrive pas tout de suite ! Je lui fis un mouvement de la mains, comme pour accepté ses dires. « Prenez votre temps surtout ... » lachais-je. Chacal ce tourna vers moi, et je me figeais sur place. Il plissa des yeux et ce craqua les jointures. Gloup.

▬ « Comment est-ce possible ? Comment est tu revenu à la vie, hein ? » Je devais savoir, si je devais mourir ce serait en paix, pas avec des questions qui s'affichais en gros comme une pancarte dans mon cerveau, d'on je lisais chaque mot sans comprendre. Il s'avança vers moi, me dominant de toute sa hauteur. Un rire de gros bonhomme raisonnait au fin fond de sa gorge.

« Qu'es ce que ca peu te faire, petite créature ? » Me lança t-il d'une voix bourrue. Alors là c'était méchant. Moi une petite créature ? Ce fut la chose à ne pas dire et qui avait le don de m'énerver.

▬ «  Ecoute moi bien Godzilla ! Je suis LA Muerte ! Si quelqu'un ta ramener à la vie j’exige des réponses ! On m'a piégé d'accord ? Je suis plutôt énerver, alors si on doit me tuer ce sera avec des réponses ! » Je le fixais d'un regard fusilleur. En temps normal mes pupilles auraient pris une autre allure, mais cela ne semblait pas marcher. Chacal ce mit à hurler et bondit vers moi, abattant ces poings sur le sol à quelque centimètre de mon visage. Mon cœur rata un battement alors que j'avais sa grosse tête de mafieux devant mon visage. Beurk.

« La Muerte a disparu ! C'est Xibalba lui même qui l'a dit ! Menteuse !» Cracha t-il à quelque centimètre de mon visage. Pwouah l'odeur, un bonbon menthe ca te dit ? Xibalba ne manquait pas de culot. Et me traiter de menteuse était encore pire que ce vaurien.

▬ « 1 ans jour pour jour t'es mort en te faisant exploser la tronche par Manolo ! C'est grâce à nous si il a gagner la guerre contre toi ! Alors mon gros, pourquoi t'es encore vivant ? Qui à eu l'idiotie de te faire revivre ? » Je pointais mon doigt qui vint tuer son nez qui cachait tout son visage tellement il était énorme. Je m'adressais à lui comme un maître s'adressais à son chien qui avait mangée son canapé. Chacal grogna, n'aimant pas la manière autoritaire avec laquelle je parlais. Nous fumes quelque seconde interrompu par des cris, qui nous firent tourner sa tête et la mienne en même temps en direction d'Amelia. Elle ce tenait la tête, hurlant à s'en arracher les poumons. Pourquoi j'avais l'impression d'avoir un remake de film d'horreur avec une fille possédé ? Elle s'ecroula alors que ces cris cessérent. « Nooon ! » Je me tournais vers Chacal, le défiant du regard. Pendant une légère seconde, des éclairs bleus crépitait au fin fond de mes pupilles, avant de disparaître aussitôt. Chacal eu un mouvement de recul en m'observant. « Qui ? Répond ! Qui ? » Avais-je hurlé, les mots sortant de ma gorge pour venir ecraser son visage.

« Xibalba ! » Lacha alors Chacal.

▬ « Quoi ? » Ce fut les mots qui s'échappèrent de ma bouche alors que je le fixais, stupéfait. J'arrivais pas à avaler la nouvelle, remuant dans ma bouche avec un sale goût amer. Il ne pouvait pas. Il n'avait pas les pouvoirs pour ! Il ne manquait que moi pour réanimer une personne ! Je ne sais pas ce qu'il complotait, mais j'allais aller lui régler son compte ! Chacal s'approcha de Pitch, alors que des sauvages apparurent vers moi l'épée levé. Je levais les mains en l'air, les secouants dans leur direction. « Non ! Pas la tête ! Stop arrêtez vous ! Nooooon ! » Il levèrent l'épée et ce fut le noir complet.

Combien de fois était-je morte dans ma vie ? Non franchement, j'avais l'impression que ca en devenait une habitude. Après tout, j'étais presque morte à Atlantide, non ? J'aimais pas cette sensation de noir qui m'entourais à chaque fois. Sauf que quand j'ouvris les yeux, ce fut pour acceuillir un monde auquel je n'aurais jamais pensée retourner un jour. Je me relevais en me frottant la tête. Il me l'avait coupé. Ils m'avaient guillotiner ces sales rats ! Je fixais mes mains, en forme d'ossements. J'aperçus une flaque d'eau dans laquelle je me penchais pour voir mon physique. Mes yeux portait à présent mes anciennes couleurs. Un pincement au cœur me fit grimacer, emplit de nostalgie. Je me relevais pour aperçevoir mon royaume. Ce fut la décomposition totale. Je me sentis soudainement vider, ecraser sous un poid qui menaçait de s'ecrouler sur moi.

▬ « Non... » Murmurais-je, le visage blessée par le spectacle que je voyais. Ce n'était plus colorés. Il n'y avait plus aucun cris de joie. Juste des couleurs ternes et en décomposition. Un silence de mort régnait, alors que les mongolfières en forme de crâne montaient et descendait, spectatrice de la dévastation et de la disparition que prenais les Ames Chéries. Debout près du chêne, je m'ecroulais à terre, serrant l'herbes de toute mes forces, le visage prit d'une certaine douleur morale avec des larmes qui roulaient sur mes joues. Il me l'avait détruit. Il allait me le payer. « Mon royaume … Mon monde … détruit, en fumer. » Je plaquais mes mains sur mon visage pour cacher l'horreur de ce spectacle. Ce n'était pas chez moi. « C'est de ma faute. Je suis partie, j'aurais pas du ... » Mumurais-je pour moi même. Mon cœur tombait en morceau. Si ce jour là je m'étais pas rendu dans un autre monde, je me serais jamais fait emporter par cette malédiction. Un mouvement prêt de moi me fit relever mes yeux. Calliope.

▬ «  CALLIOPE ! »
Hurlais-je à m'en vriller les tympans. « Tu vas bien ! » Je me jetais à son cou pour la serrer contre moi, le cœur emplit de soulagement. La sentir contre moi eu le don de me rassurer. Tout allait bien. Elle était là. C'est tout ce qui comptait. Je me reculais, le visage souriant et prenant ses mains dans les miennes. « Qu'es ce qu'il c'est passée ? Tu étais ou ? Je me suis inquiété pauvre idiote ! » Dis-je en lui mettant une claque dans l'epaule. Je remarquai alors une flèche avec une plume blanche et la pointe en forme de cœur dans ces mains. J'haussais les sourcils. « Ah oui donc moi je me fais courser par des sauvages avec Diane ici présente et toi tu t'amuse à batifoler ? » Je me stopais soudainement, tournais les yeux vers Diane. Elle allait bien elle aussi ! « Oh Diane ! Es ce que ca va ? » Amelia aussi était présente. Bien sur ! Tout le monde ce souvenait encore d'eux à Storybrooke, c'était normal qu'ils ce retrouvaient ici ! Un sourire de soulagement au lèvres, je me sentis largement mieux. Mes yeux s'arrêtèrent alors sur le visage d'une petite brune. Elle avait le visage effrayée et un air grave. Elle pointait sa machette dans notre direction. Je m'approchais d'elle, mais elle fit un mouvement de son arme qui vint ce planter à quelque centimètre de mon cou. Je levais les mains en signe de paix.

▬ « Maria ! Doucement, c'est La Muerte ! » Elle tourna lentement la tête en me dévisageant. Quelque chose avait changé en elle. Elle semblait moins joyeuse, moins chaleureuse.

« Mensonges ! La Muerte à disparu depuis longtemps ! » rétorqua-telle, ne quittant pas ma gorge. Mais non j'ai pas disparu ! Je suis là ! Pourquoi personne ne me reconnaissais, hein ? Ah oui je vois. J'ai plus la même tête qu'autrefois.

▬ « Maria je te jure que c'est moi ! Sous une autre forme ! J'ai été emportée par un brouillard et emmener dans un autre monde. C'est trop long à expliquer, mais je te jure que c'est moi ! Regarde ! » Dis-je en pointant du doigt la médaille sur moi. Elle baissa les yeux, et son regard paru surpris. Elle insista un peu plus sur la lame, alors que ces yeux ce posèrent sur Calliope, Diane et Amelia.

« La médaille a été remise à Xibalba par Joaquin ! Tu ne peu pas l'avoir, c'est pas possible ... » elle baissa sa machette qu'elle rangea dans son dos. Je me sentis déjà plus rassurer, et j'en profitais pour me rapprocher d'elle.

▬ « Maria, je peu pas trop te faire de démonstration avec mes pouvoirs, parce que la médaille me les bloque. Mais crois moi, je suis La Muerte ! Dans l'autre monde ou je suis, je me fais appeler Jezabel. Ou est Manolo ? Pourquoi il n'est plus là ? Qu'est ce qu'il c'est passée ? » Je voulais savoir, juste savoir. Qu'es ce qui ce tramais ? Es ce que Xibalba avait profiter de mon absence pour prendre tout sous sa coupe ? Maria soupira, alors que son regard devint sombre. Elle avala difficilement sa salive, comme si elle souffrait intérieurement. Le silence qu'elle laissa durer me rendait soudainement d'inquiétude. Manolo était mort ? Il était ici ?

« Xibalba a emmener Manolo. Il voulait ce venger parce qu'il a réduit ses plans à néant. Le pari, vous vous en souvenez ?  Et comme ca chère et tendre Muerte n'était plus là pour l'arrêter, il a tout pris sous sa coupe. » Fis t-elle pleine d'amertume. Je me mordais les lèvres. Tout avait commencer avec un stupide pari, et apparement il ne comptait pas s'arrêter là. Je me tournais vers les autres. C'est vrai que pendant un temps j'étais … comment dire ...La compagne d'un imbécile. Soupirant, je tournais de nouveau mes yeux vers mon monde. Je ne gardais que les souvenirs des joies, des visages heureux, des fêtes qui brillaient chaque jour avec des chars somptueux.

▬ « Je paris que mon amant est derrière tous ça. » Fis-je en tapotant la médaille. « Je suis désolé si à cause de lui vous vous êtes retrouvez dans cette galère. » Murmurais-je en baissans les yeux, la voix pleine d'excuse envers Callio, Diane, Amelia et les autres qui allait soit pas tarder à nous rejoindre, ou qui allait s'en sortir vivant.


*Pitch Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

*Pitch Black

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| Conte : Les 5 légendes
| Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black

| Cadavres : 87



[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 2 _



________________________________________ 2015-10-07, 23:06

Pitch repoussa un énième assaillant d'un revers de faux, se limitant juste à du combat pur sans utiliser aucun pouvoir supplémentaire, un simple coup de faux lui permettant de trancher facilement plus d'un brigand d'un seul coup, les coupant comme des plans de blé qui se faisaient moissonner. C'était trop simple, de simples sbires qui ne méritaient aucune attention, cependant, une ombre se dessina au-dessus du champ de bataille qui faisait rage, misère, c'était un grand gaillard celui-là. Peut-être qu'il allait être un peu plus résistant que les autres. Pitch sourit en posant sa faux encore sanglante sur son épaule en regardant Diane prendre les choses en main, j'aimais Diane de tout mon cœur, et l'un des traits que j'appréciais chez elle était qu'elle régulait toujours ses pouvoirs pour le bien des autres, elle accordait des morts rapides et sans douleur et cela devait être la première fois que je la voyais utiliser autant de pouvoirs, j'avais eut de la chance lorsque je l'avais rencontré, je devais l'admettre. Pitch se baigna dans la nouvelle nuit et en profita pour reprendre quelques forces en attrapant un brigand terrifié par le crâne et en lui absorbant sa peur directement, des filaments de sables noirs tournant lentement au vert se mêlèrent au bras du fossoyeur alors que le cœur du brigand ne lâche et qu'il ne s’effondre au pied du Roi Cauchemar, il venait de mourir de peur, littéralement. En parlant de peur, Diane arrivait a terrifier une armée entière, impressionnant, comme toujours avec elle. La déesse de la chasse avait ce petit quelque chose d'unique que j'aimais tant. Bien, maintenant que ce problème était réglé, nous allons enfin pouvoir connaitre le fin mot de...
Pitch leva un sourcil en entendant un coup de feu, tournant le visage vers l'abruti qui venait de faire ça avant d'entendre un gémissement de douleur, et la lune disparue de nouveau du ciel alors que la lumière du jour reprit son règne, le fossoyeur se retourna, son visage reflétait la terreur inscrite sur son visage, non, nonononononon. Cela ne pouvait pas être vraie, impossible. Le fossoyeur courut vers l'endroit où Diane venait de tomber, regardant d'un air ahuri la couleur quitter son visage autrefois si vivant, regardant le sang couler de sa blessure. Elle devrait se régénérer! Pourquoi est-ce qu'elle ne se soignait pas?! POURQUOI!? Tu ne pouvais pas mourir... Tu étais Artémis... Tu étais Diane... Tu.. Je... Je ne voulais pas être seul de nouveau, par pitié Diane... Ne me laisse pas seul.
Pitch s'agenouilla et prit le cadavre de Diane dans ses bras, le serrant contre lui, voulant croire qu'elle allait se réveiller l'instant d'après, priant n'importe qui pour que cela arrive, pour qu'elle vive. Le combat venait de reprendre autour du fossoyeur, mais tout était brouillé autour de lui, des larmes amères coulèrent sur ses joues alors qu'il ne parvenait pas à exprimer le moindre mot. Son corps était déjà froid, terriblement froid, la flamme qui m'avait réchauffée venait de s'éteindre et j'avais l'impression que ce cadavre absorbait les bons souvenirs, les rires et les bons instants, tout cela venait de disparaître, tout cela venait d"être réduit en cendres. A jamais, Pitch ne pourrait jamais plus entendre le son de sa voix, jamais plus il ne verra l'éclat dans ses yeux, jamais il ne profitera de son rire. Diane était morte, et avec elle, une partie de Pitch venait de la suivre dans la tombe.
J'avais échoué. Le destin venait de me prendre ce que j'avais de plus cher au monde, mon seul et unique amour.
...
Les mains de Pitch tremblèrent alors qu'elles étaient couvertes du sang de sa bien aimée, il se sentait vide, terriblement et incroyablement vide. Le Roi Cauchemar déposa le corps de Diane à terre, posant ses mains sur son torse alors qu'une dalle de sable émeraude se matérialisa sous elle, la faisait reposer sur le socle, comme si elle dormait pour toujours maintenant. Pitch se retourna, lentement, le choc se transformant en colère, la colère en rage. Et Pitch ne vit que mort et destruction devant lui, les autres étaient tous morts, les villageois se battaient furieusement, mais c'était peine perdue, ils étaient trop nombreux. Pitch s'avança alors que l'air autour de lui commençait à bouillir, se distordant alors que le ciel se couvrit d'un gigantesque nuage qui cacha le soleil. Un point toucha le nuage en son centre alors qu'il vira lentement au vert, un rai de lumière blafarde et verdâtre se découpa dans le ciel désormais vert maladif, révélant un Pitch fou de rage, qui tenait sa faux contre lui. Et lorsqu'il parla, sa voix portait dans toute la ville.

"Vous venez de tuer la femme de ma vie, mais en sa mémoire, je vais vous laisser une ultime chance de partir et de sauver vos misérables vies. "

Pitch ne fut accueillit que par l'ordre rageur de Chacal et les centaines de fusils levés vers lui. Les yeux du fossoyeur perdirent leurs éclats, seulement pour être remplacé par une froide détermination. Il leva sa faux haut dans le ciel, s'assombrit plus encore alors que Pitch disparu dans ce dernier, il lâcha de dernières paroles contre l'armée adversaire, sa voix étant sinistre, effrayante.

"Vous allez comprendre pourquoi le dieu de la mort est représenté avec une faux..."

Le Nuage se mit à bouger, s’abattant sur la ville tel la main d'un dieu cruel qui serait sans pitié, le nuage se dispersant, se changeant en une tempête de miasme et de mort qui attaqua l'armée comme un mauvais rêve. Les hommes de Chacal criaient, hurlaient, imploraient pardon et pitié, mais tous étaient emportés par un nuage de sable, le sable cauchemardesque les décapait petits morceaux par petits morceaux, les transformants en lambeaux sanglants et encore vivant, arrachant la peau et les muscles où un membre. Pitch était inévitable, il était chacun de ses grains, il était le moindre soupçon de peur de chacun de ses êtres misérables. Les seuls survivants étaient les habitants du village qui s'abritaient dans les maisons ou se roulaient en boule en priant. Les corps volaient, les os mit à vif s’effritaient en miette. Pitch était devenu un nuage de mort qui ne laissait absolument rien derrière lui, et lorsque la tempête se leva enfin, il ne restait plus que Chacal, intact. Pleurant à genou, couvert du sang de ses sbires, il était le seul en vie, le Nuage se fit plus petit, plus dense. Et prit la forme de Pitch, l'ancien Pitch, en toge de combat avec ses oreilles pointues, la seule différence était sa couleur verte. Chacal était un colosse, mais en ce moment, il n'était rien. Il se leva et tenta d'attaquer l'Ombre, qui leva un bras qui s'allongea anormalement pour le frappa dans le menton, la mâchoire du boss vola en devenant une bouille sanglante et Chacal poussa un cri étouffée par ses propres gargouillements, l'Ombre frappa Chacal au genou, et sa jambe fut réduite en poussière par le coup, der morceaux d'os et de muscles volant sur plusieurs mètres. Le colosse tomba au sol, rampant en gargouillant, mais l'Ombre verdate s'approcha de lui et un lien de sable vert l'attrapa par le haut du crâne, le levant au-dessus du sol alors qu'une gigantesque main s'enroula autour de lui.
Il y eut un bruit sec et ignoble, et lorsque le poing géante s'ouvrit de nouveau, il ne restait que du sable teinté de sang.

La tempête se calma pour de bon, les gens sortaient de nouveau pour voir que toute traces de cadavres avaient disparus sous terre ou dans le désert. Il ne restait plus que l'Ombre, forme vaguement humaine s’agenouillant au pied du cadavre de sa bien aimée. Autour de lui, en cercle, se trouvait les cadavres des habitants de Storybrooke, de ceux qu'il n'avait pas réussit à sauver, il y avait le pirate qu'il n'avait pas connu, celle qui distribuait des gâteaux il y a quelques heures à peine. Jez était aussi allongée sur une dalle de sable vert, sa tête reposant proche de son cou, elle ressemblait à une poupée désarticulée... Une autre femme que je ne connaissais nullement était là, morte elle aussi. Et Callio... Pauvre Calliope, elle qui avait affronté le manoir pour terminer ici, loin de tous. Tous reposait en cercle sur des dalles de sable vert alors qu'un tombeau de sable se dressa autour d'eux, les protégeant du monde. L'Ombre verte approcha sa main du cadavre qui se trouvait au centre, le visage éclairé par le seul rayon de soleil entrant dans la pièce. L'Om... Pitch posa une main sableuse sur le visage de sa bien aimée... Il ne pouvait pas se reformer... L'amulette lui bloquait ses pouvoirs maintenant... Et la main du Roi des cauchemars s'effrita contre la joue froide de sa bien aimée.
Pitch ne ressentait ni joie ni colère maintenant.
Juste un grand vide... Et de la solitude. Il était seul de nouveau, entouré par les conséquences de ses échecs. Le reste du corps de Pitch s'effrita lentement et le fossoyeur de Storybrooke se dispersa dans le tombeau, sans un mot, sans une émotion, sans une parole. Juste une ombre vide.

Mais ce n'était pas la fin, n'est-ce pas?
Pitch flotta, il eut l'impression de flotter dans de la cendre pour doucement se poser dans un nuage de fumée verte. Le fossoyeur regarda autour de lui, observant son corps de nouveau fait de chair, mais son visage resta fermé, vide. Il venait de tomber dans un lieu vide, sale, juste cette même couleur verte qui semblait être le ciel. Alors que des ballons en forme de tête de mort flottaient paresseusement dans le ciel. Pitch resta insensible à ce spectacle, il était vivant, ou peut-être pas. Il ne savait pas, il s'en foutait. Il était seul de nouveau et...
Et...
Le croque-mort entendit des voix au loin, des voix qu'il connaissait, et ses yeux s'écarquillèrent. Ils étaient là. Ils... Ils étaient tous là. Et...
Le Roi des Cauchemars commença à courir, courir avant que ce mirage ne disparaisse, courir avant que l'illusion se lève. Et lorsqu'il rejoignit le groupe, il s'arrêta hors d'haleine, tout le monde si fit silencieux alors qu'il approcha de Diane. Lentement, sans la quitter du regard de peur... De peur... De peur qu'elle ne disparaisse une nouvelle fois. Le visage du croque-mort prit une expression traduisant une douleur insondable, le tout bercé par une lueur d'espoir qui pouvait vaciller à tout instant. Pitch tendit la main vers le visage de Diane, frôlant sa joue avec une douceur qu'il n'aurait jamais montré en public, il se plongea dans les magnifiques yeux bleus de la déesse... Avant de sourire douloureusement alors qu'il sentit son cœur battre à nouveau.

"Je pensais t'avoir perdue pour toujours..."

Le croque-mort attira la déesse contre lui, la serrant dans ses bras pour se rendre compte qu'elle était était ici, présente, à mes côtés, qu'elle... Oh bon sang...
Pitch tremblait, tout son corps tremblait devant la solitude qu'il avait ressentit, devant cette douleur, alors que des larmes coulèrent de nouveau sur ses joues, couvrant son sourire, des larmes de joie. Des larmes d'espoir.
Pitch se foutait du regard des autres, il se foutait de savoir où il était. Il venait de retrouver Diane, alors tout allait bien maintenant.
Tout allait mieux...


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