« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Elle détestait ce sentiment d'insécurité qui lui tordait le ventre. Pourtant, il n'avait rien fait contre elle. Elle se connaissait, ça finirait par passer, mais en attendant, la princesse ne pouvait que prendre sur elle. Pourtant, elle trouva le courage de lui donner son cadeau, qu'il fit disparaître d'un tour de main. A coté de son trône, rien que ça ? C'était gentil... même si ça n'en valait vraiment pas la peine. Elle savait que Diane apprécierai l'intention, et probablement que son frère aussi. Mais Arès ? C'était une surprise. Après tout, ils pouvaient tout faire apparaître a leur guise non ? Alors pourquoi s'encombrer de ça ?
Il posa un doigt sur ses lèvres pour faire la faire taire et tout a coup, une musique qu'elle ne connaissait pas s'éleva dans les airs. Avec surprise elle sentit le dieu prendre l'une de ses mains tendis qu'il attrapait sa hanche pour l’entraîner dans une danse. Bien que crispée au début, elle ne tenta pas de résister. Les yeux baisser elle le suivit avant de finir, au bout de quelques pas, par se détendre et oser relever le regard. Il la faisait tourner, la ramenait en suite contre lui, l’entraînant dans d'autres mouvements, leurs pieds traçant la danse dans le sable.
Les dernières notes s'élevèrent dans la nuit et il la lâcha. Elle hésita une seconde a comment prendre sa phrase. Ne faisait il ça que pour Diane ? Par devoir alors ? Ne l'appréciait il pas même un petit peu ? Louise lui fit un sourire timide tout en répondant :
"Vous faites ça très bien.".
Elle sentit sa main lui caresser la tête et en entendant ce qui déclara en suite, ouvrit de grand yeux ronds, arrêta de respirer quelques instants et devint en une seconde rouge comme un pivoine. Son cerveau buggait, littéralement. Elle n'arrivait plus a penser. C'était ... C'était ... extrêmement flatteur pour elle. Joie et gène se disputaient férocement la suprématie en elle. Elle ne méritait vraiment pas autant d'attention, il y avait tant de filles exceptionnelles dehors, et elle n'était qu'elle, elle ne tenait clairement pas la comparaison. Elle inspira plusieurs fois pour essayer de trouver quelque chose a dire, et abandonna la partie en lâchant un simple "Merci..." terriblement intimidé en détournant le regard et se mordant la lèvre.
Arrivèrent Jezabel et Melody et Louise fut rassurer de constater qu'elle c'étaient réconcilier et ne put s’empêcher de ressentir une petite pointe de fierté. Elle n'eut même pas le temps de faire un commentaire sur ses découvertes que la sirène lui expliquait ce qu'elle avait découvert. Quand a sa remarque Louise la reçut de plein fouet. Rapidement son visage perdit ses couleurs et il se décomposa, alors qu'elle ramenait ses bras sous sa poitrine, brusquement frileuse. Ce qu'elle avait dit ... c'était faux ! "Les" demis dieux ... elle devait donc se dire qu'elle avait tenté de charmer Egeon ainsi qu 'Aaron. Pourtant elle n'avait rien fait ! Elle avait juste essayé d'être gentille avec Arès et Aaron, quand a Egeon ce n'était même pas la peine d'en parler. Pourquoi elle et son frère pensaient il qu'elle agissait d'une tel manière ? Elle n'avait pourtant pas eut l'impression de faire quoi que ce soit, tout ce qu'elle voulait c'était aider les autres, leur montrer qu'elle était la si ils avaient besoin d'aide, qu'elle ne les abandonnait pas, qu'elle les soutenait ...
Elle avait tourné la tête sur le coté et fixait le vide, une boule dans la gorge, ses bras toujours plaqués a elle comme si ils pouvaient la protéger des insinuations et des insultes de Melody. Silencieusement, elle inspira profondément pour calmer les battements effrénés de son cœur et se concentra sur la discutions sans répondre a la brune. Le Kraken ... Elle ne savait toujours pas pourquoi Melody l'avait marqué a vrai dire. Dés leur première rencontre, elle avait essayer de la tuer, pas vraiment le meilleur moyen pour se faire des amis.
"Cela veut dire que lorsque Melody le souhaite, le Kraken sera lancée sur Louise mais ... Diane le détruirait d'une flèche." A condition qu'elle soit dans les parages, pensa elle amèrement en revoyant l'énorme monstre qu'elle avait vue a Vegas et la manière dont il c'était acharné sur elle sans qu'elle puisse rien faire. Cette pensée l'amena a une autre et une seconde son regard glissa sur le poignet vierge de Melody avant de remonter a son visage, avant de passer a Jezabel, sourcils légèrement froncé. Discrètement elle fit "non" de la tête, un regard d'avertissement. Elle ne voulait pas que quiconque soit au courant pour ce qui c'était passé a Vegas. Si Arès savait qu'elle avait faillit y passer, nul doutes que Diane en aurait vent rapidement. Elle avait réussit a sauver la face devant elle, et Phoebus ne l'avait pas vue aux portes de la mort, alors si son secret pouvait continuer a être bien gardé, elle apprécierait.
Ares fit apparaître un nuage et grimpa dessus sous le regard stupéfait de Louise. Sans hésiter, elle attrapa la main qu'il lui tendait et glissa ses doigts dans les siens pour grimper sur le nuage. C'était ... étrange comme expérience. Rapidement, le petit groupe s'éleva dans les aires et put contempler la ville de haut.
Les îles circulaires s’emboîtaient les unes dans les autres a la façon des poupées russes, avec au centre de tout, le cœur de la cité : le palais. La princesse jeta un regard vers le dit bâtiment avant de le désigner aux autres.
"Le palais est fermé, seuls la famille royale y a accès. Pas d’accès pour les domestiques, donc je ne pense pas qu'il vivent forcément la. Il y a une inscription sur le mur extérieur, c'est de l’ancien Atlante, et la encore, seule la famille royale sait le parler. Comme pour le lien entre les Atlantes et les Titans, personne ne sais rien. A croire qu'il n'y a que leurs dirigeants qui savent quelque chose ... J'ai l'impression que ce sont les seuls "détenteurs de la mémoire" si vous voyez ce que je veux dire. "
La détention de mémoire, c'était l'histoire du peuple, ses origines, sa genèse. Peu importe ou elle était allée, Louise avait toujours entendu des contes, racontés par des paysans ou des roturiers, sur les origines de leur royaume. Mais la... Rien.
"En plus, j'ai trouvé ça étrange mais je n'ai pas vue le moindre signe d'énervement, de désaccord, a moindre dispute. Je veux bien croire qu'ils soient pacifistes mais ... ça me parait étrange. Et puis aucun roi digne de ce nom ne laisse son palais fermé ! Comment les gens font ils quand ils ont des réclamations alors ? Ce n'est pas logique."
Elle était profondément indignée par ce fait. Ézéchiel le lui avait répété un nombre incalculable de fois. "Notre sang doit protéger le peuple. Nous avons l'impression d'être plus puissant mais en réalité, nous sommes a son service. Nous devons le protéger, l'écouter, être la pour lui comme le serait des parents avec leurs enfants. Toujours a l'écoute."
"Le peuple veut toujours quelque chose. Que ce soit des demandes, des plainte, la justice, les remerciements ... Ils m’ont dit qu"ils n'avaient pas de réclamations mais c'est .. illogique je trouve. "
Puis elle montra le jardin aux étoiles.
"Je suis allée me promener la bas, et c'était très étrange. Des souvenirs sont apparus mais pas n'importe lesquels, juste mes rencontres et mes expériences avec les dieux. Rien d'autres, j'ai essayé de le changer mais ça n'a pas marché ... Je crois qu'ils y sont tous passé, et je ne sais pas, c'est comme si on vous étudiait a travers moi. Désolée ..."
Elle s'en était rendu compte, elle avait rencontré beaucoup de dieux. Elle avait entendu parlé de Judah et Athéna par Diane et Phoebus mais ne les avait jamais vues... Et la elle avait l'impression d'avoir donné a l’Atlantide des dossiers espions semblables a ceux qu'elle avait vue au manoir Blackstorm. Même si elle n'avait pas pu les contrôler, elle se sentait terriblement coupable, comme si elle les avait trahis. Louise se mordilla la lèvre un moment avant d'inspirer pour se calmer. Elle n'avait pas finit.
"Un Atlante m'y a rejoint pour m'expliquer que le jardin montrait des souvenirs des gens qui marchaient dedans mais ... Lui n'en avait pas. Je lui ai touché le bras pour être sure qu'il était réel, mais il était bien la ... Alors je me demande ... Si ils ont vraiment des souvenirs. J'ai voulu lui demander mais il a disparu..."
Elle avouait sans peine avoir peine avoir pensé a avoir a faire a une ville fantôme. Elle avait connu plus étrange comme situation non ? Louise observa les bâtiments, les points d'eau éclairés par de petites lumières sous marines. Se penchant doucement, elle les désigna du doigt.
"Ce sont tes sous marins ?"demanda elle a Melody.
Tout a coup, elle aperçut une zone d'ombre sur l'eau et quelque chose d'ombreux passer sur le bord de l'eau. Sourcils froncés, intriguée, elle demanda a Arès si ils pouvaient s'approcher un peu. Le nuage revint vers le sol et s'approcha de l'étendu d'eau. Tout a coup, la forme prie vie et disparue brusquement. Sans hésiter une seconde, l'esprit totalement omnibulé par ce qu'elle venait de voir, Louise attrapa sa torche, laissa tombé son sac a main sur le nuage et ... plongea élégamment dans l'eau.
La princesse s’enfonça dans les ténèbres et sans perdre de temps, alluma sa lampe sous l'eau pour éclairer autour d'elle. Mais rien, il n'y avait rien. Deux secondes plus tard, elle aperçut une forme la rejoindre et Melody lui apparut sous sa forme de sirène. Estomaquée, Louise ouvrit la bouche et laissa échappé l'air qu'elle retenait devant ce spectacle. Elle avait déjà vue Melody sous sa forme de sirène mais jamais d'aussi près, ni aussi a l'aise dans ses mouvement. elle était splendide.
L'air lui manquant subitement, elle battit des jambes et remonta a la surface en toussant. Heureusement, les vêtements qu'elle portait étaient légers, ne gênant pas ses mouvements. La lanière de sa lampe accrochée a son poignet, elle observa un instant la surface de l'eau avant de lever la tête vers le nuage.
"Y a plus rien." fit elle avec une moue déçue.
Elle aurait aimé trouvé quelque chose ... Elle soupira avant de nager vers le bord de l'eau ou elle essora ses cheveux, alors qu'une petite flaque se formait autour d'elle. La tenue Atlante lui collait a la peau et rapidement, elle vérifia que son "bandage de fortune" soit toujours en place. La princesse s'éssorra comme elle pu en priant le ciel que le bungalow ait une serviette pour qu'elle puisse se sécher.
"Au moins, l'eau était bonne" fit elle en regrimpant sur le nuage, avant de s'asseoir et de plaquer ses genoux contre elle pour tenter de garder un peu de pudeur. Elle sentait de petites gouttelettes couler de ses cheveux et déscendre le long de son cou, la faisant frissonner.
Le groupe retourna aux Bungalow et Louise souhaita bonne nuit aux autres avant de se diriger vers le sien. Tout a coup, elle s’arrêta et revint en arrière, avant de se planter a coté de Melody alors qu'elle allait pénétré dans sa propre chambre. Ses bras serrés contre elle, elle chercha ses mots quelques instants, évitant son regard. Comment le lui dire ?
"Melody ..." Elle leva les yeux, et les planta brusquement dans ceux de la sirène. "Fais attention a Aaron. Ne le laisse pas seul avec ton frère. S'il te plais."
Elle se détourna et retourna dans son bungalow pour se reposer. Allongée sur son lit, elle se repassa la journée dans sa tête, ralentissant sur certains moments, accélérant a d'autres, avant de parvenir a trouver le sommeil.
Plus d'une fois elle se réveilla en hurlant, paniquée, avant d"'étouffer ses cris dans son oreiller, perdue dans un monde ou les rêves et la réalité se mélangeaient avec une horreur et une précision abominable. Le cœur battant a lui faire mal, le bras posé sur les yeux, elle laissa filtrer quelques sanglots silencieux. Ce soir, elle ne pourrait pas fuir ses rêves en jouant a des jeux vidéos ou en discutant avec Diane et Phoebus. Ce soir, elle devrait leur faire face, plus violents et douloureux que jamais, souvenirs ravivés, aiguisés, empirés par les événements du jour.
~ ~ ~ Le lendemain ~ ~ ~
Elle ouvrit brusquement les yeux, cherchant a savoir ou elle était. Atlantide. L'empire perdu.
Louise se leva et apercevant la tenue Atlante qu'elle avait mise la veille, sèche, décida de la re passer par dessus ses sous vêtements. Elle pourrait toujours la laver plus trad et se changer. La princesse remit un peu d'ordre dans ses cheveux et, voyant que son bras n'était plus marqué, décida de prendre le tissus en le mettant dans son sac, avec ses autres vêtements. Elle fixa son reflet d'un œil fatigué, se fit un sourire forcé puis sorti rapidement. Elle aperçue une table gigantesque couverte de mets et s'approcha, avant de voir Egeon et Kida.
Ils avaient l'air d'être la depuis un moment au vue de leurs assiettes. Louise hésita une seconde a faire demi tour avant de froncé les sourcils et de bravement s'avancer vers la table, une main sur le collier de Diane pour se donner du courage. Elle n'allait pas le laisser lui dicter sa conduite. Prenant tout de même soin de ne pas se mettre a coté de lui, Louise se plaça a coté de Kida.
"Bonjour ! Vous avez bien dormis ? " fit elle avec un sourire. "Merci pour le petit déjeuner, j'ai une faim de loup ! Et ... J’espère que ça ne vous dérange pas que j'ai mis ça, Jezabel me l'a apportée et .. enfin si ça vous gêne, je peux l'enlever !"
Melody Blackstorm
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Kristen Stewart
❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ I follow the night. Can't stand the light. When will I begin to live again ? One day I'll fly away... ❞
Je toisai Arès d'un air à la fois farouche et désinvolte. Sa puissance m'effrayait, mais je ne voulais surtout pas lui montrer. Je n'étais plus une petite fille qui se cachait à la moindre difficulté. Je voulais protéger les miens et si pour cela il fallait que je m'allie à mon ennemi, j'en étais capable. Les atlantes resteraient une menace tant que nous n'en apprendrions pas plus sur eux ; il fallait donc quelqu'un de taille dans nos rangs pour se parer à toute éventualité. S'il n'y avait pas eu Egéon, Aaron et Jezabel, je serais restée seule, mais je craignais trop pour leurs vies. Arès disposait de pouvoirs presque infinis.
Il avait l'air d'apprécier ce que je lui avais révélé de ce que j'avais appris sur les fonds-marins, car il enchaîna même sur des excuses. Je hochai la tête simplement pour les accepter, ma mâchoire contractée malgré tout. Il me prit au dépourvu en enchaînant sur le Kraken. Qu'est-ce que ça venait faire là-dedans ? Oh, encore un chevalier servant la cause de la princesse Arlequin. J'avais oublié qu'elle avait tout le panthéon à ses pieds. Comment faisait-elle ? Ce n'était pas comme si elle était absolument ravissante. Elle avait même des sortes de ridules au coin des yeux. Les hommes perdaient vraiment la tête pour pas grand-chose.
Je restai muette alors qu'Arès insistait en précisant -avec sa délicatesse habituelle- que sa soeur pourrait le tuer d'une simple flèche. Charmant. Je serrai les poings et résistai à l'envie de dire que j'avais déjà invoqué Kraky sur Louise, à Vegas, afin de sauver notre peau -sauf la sienne. Il s'en était suivi un combat effroyable et finalement, mon kraken avait été maîtrisé... pratiquement au prix de sa vie. Aujourd'hui encore, il se remettait de ses blessures.
Je coulai un regard oblique à Jezabel, car elle avait participé à cette boucherie et malgré tout ce que je pouvais dire, je lui en voulais toujours. Malgré tout, je tentais de la pardonner. Ce n'était pas simple, mais j'essayais de toute mon âme.
Je remarquai que Louise faisait non de la tête, très légèrement. Elle ne voulait pas non plus ressasser le passé. Je ravalai ma rancune et répondis à Arès d'un ton hautain :
"Qu'est-ce que ça peut vous faire, que je l'ai marquée ? Je ne pouvais pas deviner qu'elle est un jouet très précieux pour les dieux ! Je ne vais pas appeler mon kraken, de toutes façons. Il la digèrerait très mal, je suis sûre."
Je décochai un sourire carnassier à la princesse Arlequin. Puis le roi des dieux usa de son pouvoir pour faire apparaître un nuage solide, légèrement rectangulaire, monta dessus et nous invita à faire de même. Je reculai d'un pas, à la fois impressionnée et stupéfaite.
"Ce n'est pas une ruse pour me jeter quand on sera en haut ?" marmonnai-je, pas très rassurée.
Arès me jura qu'il se portait garant de ma sécurité. Mais bien sûr. Tu me prends pour une idiote ? Je frémis lorsqu'il employa le mot "nièce" pour me qualifier. Il prétendait qu'on était de la même famille malgré nos désaccords ? Cela n'aurait pas dû me perturber autant. Pourtant, je me sentais étrange. L'orpheline que j'avais été n'avait jamais été appelée comme ça par personne. Logique dans un sens.
D'un pas hésitant, je grimpai à bord du nuage. C'était tout mou et élastique sous mes pieds nus. Vraiment agréable et bizarre. Je serrai le bout de ma serviette posée sur mon épaule entre mes doigts et laissai échapper un couinement lorsque le nuage prit de l'altitude. Ce n'était pas que j'avais le vertige, mais... bon d'accord, je n'aimais pas les choses qui volaient. Je détestais prendre l'avion, par exemple, surtout depuis le crash pour arriver à Vegas.
J'attrapai mécaniquement le bras de Jezabel et enroulai mon propre bras autour du sien, me tenant le plus loin possible du bord du nuage. En plus, les contours de ce dernier n'étaient pas nets, je craignais de passer au travers et de chuter dans le vide. Je me concentrai sur les propos de Louise pour éviter de perdre les pédales, faisant fi du vent sur mon visage, de mes cheveux humides et emmêlés qui collaient sur ma nuque.
A l'entendre, la princesse Arlequin trouvait aussi que quelque chose clochait dans cet endroit. Les gens n'avaient pas l'air si "vivants" que ça. On peut être pacifistes sans pour autant être dépourvus d'émotion. Puis, elle se pencha pour regarder en contrebas. Elle me demanda s'il s'agissait des sous-marins que j'avais vus. Crispée et immobile, je hochai la tête frénétiquement, les yeux fixés face à moi, toujours cramponnée à Jezabel. Hors de question de m'approcher du bord.
Soudain, le nuage perdit de l'altitude. J'eus l'impression que tous mes organes remontaient dans ma tête. Je laissai échapper un cri horrifié et enfonçai mes ongles dans le bras de Jezabel. Elle cria à son tour mais peut-être pas pour la même raison que moi.
Arès nous amena juste au-dessus de l'eau. Je me détachai de mon amie, mon coeur battant la chamade, au bord de la nausée.
"Ca va ton bras ?" balbutiai-je, le souffle court.
Je n'eus pas le temps d'entendre sa réponse que j'entendis un "Plouf !" juste derrière moi. Je me retournai et vis le sac de Louise abandonné sur le nuage.
"Mais qu'est-ce qui lui prend ?"
Ce n'était pas le moment pour prendre un bain de minuit ! Je poussai un soupir exaspéré. Bien sûr, c'est la sirène qui allait devoir la repêcher.
"Retournez-vous ! Ne regardez pas !" ordonnai-je à Arès d'un ton sec.
Je plissai les yeux vers lui pour m'assurer qu'il m'avait obéi, puis je fis claquer ma serviette sur le nuage -quelques particules cotonneuses s'en détachèrent pour s'évaporer dans l'air. Après quoi, je déboutonnai mon mini short et le fis glisser de mes jambes. Je sautai aussitôt dans l'eau pour rejoindre la princesse écervelée.
Heureusement, elle avait pris une lampe waterproof. La retrouver fut très facile. Je nageai jusqu'à elle rapidement, les bras le long du corps et une fois à sa hauteur, tournai mon doigt autour de ma tempe comme pour lui dire : "Ca va pas la tête ?"
Comme une cruche, elle ouvrit la bouche et perdit tout son oxygène. Je roulai des yeux, commisérée en la voyant remonter direct à la surface. Tout ça pour... ça. J'inspectai à mon tour les fonds marins pendant quelques secondes, mais je n'y voyais rien. Les ténébres m'environnaient. Je haussai les épaules et remontai à la surface d'un coup de nageoires.
Je retournai jusqu'au nuage, me hissant sur le rebord et attrapai ma serviette pour essuyer méthodiquement ma queue de poisson. Louise avait l'air de m'envier mais hors de question que je la lui prête, j'en avais nettement plus besoin qu'elle. J'entourai ensuite ma taille avec et entrepris d'enfiler mon short, ce qui n'était pas particulièrement facile. Je répétais plusieurs fois à Arès de ne pas regarder, mais on ne savait jamais avec les dieux. Je sautillai sur moi-même et faillis replonger dans l'eau, mais parvins à me rétablir juste à temps au bord du nuage.
Pendant ce temps, Jezabel s'amusait à courir sur l'eau. Oui, courir sur l'eau grâce à sa super vitesse. Elle avait l'air de s'éclater. Rêveuse, je songeais à la rejoindre en nageant, mais j'avais eu tant de mal à enfiler mon short que je préférais en rester là pour le moment.
Elle revint brusquement vers nous et me pris dans ses bras pour me serrer très très fort. Je me raidis, chamboulée par ce contact physique inattendu. Elle me relâcha très vite mais je restai figée un long moment après cela. Cette fille était vraiment une énigme.
Le nuage nous ramena jusqu'aux bungalows. J'en descendis la première, heureuse de retrouver la terre ferme sous mes pieds, même si j'aurais préféré le clapotis de l'eau. Je marchais sans savoir réellement où aller, me dirigeant malgré tout vers le bungalow d'Egéon. Je n'avais pas envie d'y retourner. J'étais en train de réfléchir à dormir à la belle étoile, ou immergée dans l'espèce de bassin, quand je remarquai Louise à côté de moi. Elle avait l'air embarrassée. Je haussai un sourcil impatient. Elle ne voulait quand même pas dormir avec moi ? Ses paroles me déconcertèrent. Comment connaissait-elle les émotions violentes que ressentait Egéon à l'envers d'Aaron ? Elle était douée pour découvrir les choses, et une fois encore, elle m'impressionnait. Elle n'attendit pas que je réponde et se retourna pour s'enfuir.
Je tournai la tête vers la porte du bungalow, me mordant les lèvres. Finalement, je pivotai sur mes pieds pour m'éloigner. En chemin, je croisai Jezabel, qui avait l'air également mal à l'aise.
"Je me demandais... est-ce que tu me vois vraiment juste comme un soldat ?"
Sa question me laissa pantoise. Elle voulait vraiment qu'on parle de ça maintenant ? C'était la nuit des confessions ou quoi ? Je titubai légèrement, en proie au doute. Je n'en savais rien. Avec elle, c'était un brasier permanent. Des fois, le feu était vif et brûlant, et d'autres fois il ne restait que des cendres.
Je passai la langue sur mes lèvres et approchai d'un pas, puis posai une main sur son épaule. Je plongeai mon regard dans le sien tout en disant, d'une voix sincère :
"Je te vois telle que tu es. Lumineuse, magique. Tu es vraiment très importante pour moi. Je... je n'oublierai jamais la pastèque que tu m'as donnée."
Je baissai les yeux et enlevai ma main de son épaule. Ca aurait pu être simple mais il y avait toujours le souvenir de Kraky qui planait entre nous. La cassure que cela avait causé. Jamais rien ne pourrait la réparer. Je lui souris malgré tout, un sourire à la fois triste et tendre, puis je m'écartai d'elle pour me rendre jusqu'à la chambre d'Aaron. Tout du moins, j'espérais qu'il s'agissait de la sienne car je n'avais pas la mémoire des lieux. La remarque de Louise me rendait anxieuse. Mon frère avait-il profité de mon absence pour régler ses comptes avec notre ami ?
J'abaissai la poignée de la porte et entrai à l'intérieur, silencieuse comme une ombre. Je la refermai et me retournant, je sursautai : Aaron était assis au bord de son lit, pensif dans la pénombre. Il me lança un regard surpris et perdu.
Je restai collée contre la porte, les mains dans le dos. Tous les mots qui me trottaient en tête avaient disparu. Je refermai la bouche pour éviter d'avoir l'air d'un poisson hors de l'eau.
"Tout va bien ?" demandai-je d'un ton incertain.
Aaron hocha la tête d'un air ingénu. Puis il fronça les sourcils en remarquant que je le fixais avec un peu trop d'intensité. Je cherchai à voir des traces d'hématomes, ou de sang. Quand Egéon était en colère, il en venait souvent aux mains avec ses "adversaires". Je fus soulagée de constater que le visage d'Aaron était tout à fait normal.
Je fis une moue gênée et avançai d'un pas dans la chambre, restant tout de même à deux mètres de lui.
"Je voulais m'en assurer parce que... Roh, c'est tellement bête !" fis-je en passant une main sur mon visage. "Louise m'a dit de faire attention à toi, par rapport à Egéon. Je crois qu'il est jaloux parce qu'on a passé beaucoup de temps ensemble ce mois-ci. Plus qu'avec lui. Pourtant, c'est... ridicule !"
Je laissai échapper un rire nerveux avant de me gratter la tempe, puis je me mis à serrer entre mes mains la serviette qui pendait toujours sur mon épaule. Un petit silence tomba entre nous. Les mains jointes sur les genoux, Aaron semblait réfléchir. Enfin, il déclara :
"Kida m'a embrassé."
Je clignai des yeux tout en ayant l'impression de tomber dans une eau glacée. Ce qu'il venait de dire n'avait aucun sens. A moins que... les rouages de mon cerveau me dévoilèrent une idée qui me parut tout à fait logique. Mon regard se ferma tandis que je toisai Aaron d'un air froid et exaspéré.
"Tu ne dois pas rentrer dans son jeu." dis-je abruptement. "Tu ne vois pas qu'elle te manipule pour mieux nous atteindre ? On ne sait rien de ce peuple et toi, tu prends pour acquis tout ce qu'elle te dit ! Redescends sur terre ! Elle t'a utilisé pour te faire croire que tu comptais pour elle ! Elle a jeté son dévolu sur toi parce que..."
Tu es le plus crédule d'entre nous.
Non, je ne pouvais pas dire ça. C'était trop blessant. Pourtant, c'était la triste vérité. C'était ce que j'aimais tant chez lui, son côté ingénu et tendre. Il pensait que la bonté pouvait se trouver chez n'importe qui. C'est dangereux de croire que le danger n'existe pas.
Je ne parvins pas à terminer ma phrase. Je ne trouvais pas les mots. Je me contentai de le regarder, les poings serrés. Il se leva du lit et resta debout face à moi. Sa voix vibrait d'un élan presque romantique lorsqu'il déclara :
"Parfois, c'est bien de faire confiance aux autres."
"Eh bien vas-y, fais-lui confiance !" explosai-je.
"C'est ce que je fais." répliqua-t-il, pris au dépourvu.
"Eh bien vas-y !" repris-je sur le même ton véhément.
"Je le fais !"
"Eh bien..."
Je me tus, car j'avais l'impression de m'exprimer face à un mur. Je bouillonnai sur place, les poings serrés, le fixant d'un oeil volcanique. Il ne comprenait pas que Kida se moquait de lui ? Que c'était dangereux ? Qu'elle le prenait pour un sushi ? Hop on le gobe et on n'en parle plus ! Elle allait le démolir et il faudrait encore le ramasser à la petite cuillère. J'en avais marre.
Je plaçai les mains sur mes hanches et lançai d'un ton provocant :
"Et si moi je t'embrasse ? Ca n'aura aucun effet bien sûr, parce que je ne suis pas une blonde peroxydée aux mensurations de rêve qui s'habille avec des rideaux !"
Question rhétorique. Si tu réponds, je t'encastre dans le mur. Il me mettait hors de moi. J'avais l'impression que j'allais exploser. Je ne contrôlais ni mes paroles, encore moins mes gestes.
Je me précipitai jusqu'à lui, la main levée comme pour le gifler mais au dernier moment, je le regardai et sans comprendre ce qui m'arrivait, je l'attirai vers moi pour poser mes lèvres sur les siennes. Il ne se débattit pas autant que je l'aurais cru, même s'il se recula. Il buta contre le lit et perdit l'équilibre, m'entrainant avec lui sur le matelas. J'approfondis le baiser. Je n'aurais pas pensé que cela aurait pu être si...
Je m'éloignai brusquement, rouvrant les yeux sur la réalité. Aaron me dévisagea, son souffle court se mêlant au mien. Impossible de déchiffrer son regard. Je le fixai, anxieuse, impatiente. Le sang battait à mes tempes, un feu brûlait en moi. Pourquoi ne disait-il rien ?
"Aaron, je..."
Je "quoi" ? Je suis désolée ? Non, je n'allais pas m'excuser, je ne voulais pas. Je ne savais pas ce qui m'avait pris. Je ne réagissais jamais comme ça, d'habitude. Je n'étais pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge, encore moins sur mon meilleur ami.
Il fit ce que je n'avais pas le courage de faire : il se leva et sortit du bungalow. Comme ça, me laissant un trou à la place du coeur.
Le lendemain matin...
Je me réveillai d'un sommeil comateux. J'avais très mal dormi. Ne trouvant aucun réconfort à dormir dans la chambre d'Aaron -qui n'était pas revenu-, je m'étais traînée jusqu'au petit bassin qui se tenait à côté des bungalows. J'avais plongé et étais restée au fond de l'eau, me laissant bercer par l'onde. Cela avait eu le mérite de m'apaiser quelque peu. Lorsque le soleil fendit la végétation dense de ses rayons, je remontai à la surface et sortis de l'eau. Je restai immobile, le regard vague, trop lasse pour essuyer ma queue de poisson. Mes jambes réapparurent d'elles-mêmes après un certain temps, car il faisait déjà très chaud malgré l'heure matinale. J'enfilai mon short qui commençait à être un peu élimé et décidai de me dégourdir les jambes. Je tombai un peu par hasard sur une table dressée en extérieur, qui débordait de victuailles et de fruits en tous genres. Louise, Egéon et Kida y étaient assis.
J'hésitais à faire demi-tour mais je croisai le regard de mon frère, aussi perçant que celui d'un faucon. Je me mordis les lèvres et m'approchai, passant machinalement une main dans mes cheveux que j'avais abandonné depuis longtemps de coiffer -à quoi bon puisque je passais le plus clair de mon temps dans l'eau ?
J'enjambai le banc en bois et m'installai à côté de Louise. C'était presque risible que je préfère sa compagnie à celle de mon frère, mais il me fixait toujours avec ce drôle de regard intense, par-dessous ses sourcils froncés, qui signifiait : "Tu as dormi où ? Avec qui ?"
Je baissai les yeux sur l'assiette vide devant moi avant de me saisir d'un fruit qui ressemblait à une pêche. Je mordis dedans et mangeai en silence un petit moment avant de demander à brûle-pourpoint :
"Vos sous-marins vous servent à quoi, exactement ? Vous ne pouvez pas pêcher avec, et vous n'avez aucun intérêt à explorer les fonds-marins."
Je lus l'indécision dans les yeux de Kida. Un mince sourire passa sur mon visage tandis que j'ajoutai :
"Oui, j'ai traîné mes nageoires dans votre océan cette nuit. J'y ai découvert des choses absolument... fascinantes."
Je mordis de plus belle dans la pêche sans cesser d'observer l'atlante. Sous-entendre était bien mieux que dire. Je cherchais à ce qu'elle se trahisse et qu'elle en révèle plus que ce que je savais.
Pendant que j'attendais sa réponse sans paraître trop avide, je songeai au fait qu'Aaron n'était pas à table avec elle. Par conséquent, il ne l'avait pas revue cette nuit. A moins qu'il dorme encore à cet instant précis dans son lit à elle ? Je chassai ces images de mon esprit en manquant de m'étrangler. Cette pêche avait vraiment un sale goût. Je la reposai avec une grimace et bus un peu d'eau.
Je me mordillais les lèvres. Je ne sais pas où j'avais pris cette habitude, ça ne m'était encore jamais arrivé de faire ça. Mais dès que quelque chose n'allait pas, hop mes dents cernaient mes lèvres et paf, j'arrivais à me faire saigner tellement j'y allais fort parfois. "C'est bon, on oublie. Faut qu'on arrête de remuer le plancton pour des conneries." Remuer le planc... Hein ? Je ne connaissais pas cette expression-là ! Elle venait d'où ? J'avais déjà du mal avec celle de d'habitude là... Entre l'hôpital qui se fout fou de la charité et pierre qui roule n'amasse pas mousse… Non franchement les mortels, je ne comprenais pas pourquoi ils inventaient de telles phrases ! C'est à rien n'y comprendre vraiment. Mais je me sentais un peu mieux. Après tout, c'était un sacré effort que je faisais non ? Même elle je pense, parce qu'à mon avis elle avait du mal, très mal les avaler mes paroles. Mais quand la colère parle à ma place, je peux me montrer blessante. Et je le sais. Et ce n'est pas juste. Pas juste du tout. Alors je continuais de regarder mes pieds, terriblement mal à l'aise et un peu triste au fond de moi. J'aperçus un index ce poser mon manton. Je relevais la tête, suivant le mouvement du doigt pour voir avec surprise le visage de Melody en face de moi. Non, je ne voulais pas regarder. Non ne me force pas à te regarder, pas avec ces yeux-là..."Oh, tu pourrais faire cuire des brochettes avec tes pupilles !" Ce fut plus fort que moi, je laissais échapper un petit rire amusé.
▬ « Pourquoi pas un barbecue ? Hein ? Tu en dit quoi ? » Répondis-je. Je savais qu'elle en avait rien à faire de mes yeux, que ça ne lui changerait pas grand-chose. Parce qu'elle aussi elle était particulière, à sa manière. Alors quand on vit avec une queue de poisson tous les jours, ce n'est pas des yeux brûlants qui allaient nous faire peur. "Il faut que tu apprennes à te calmer." Mais comment ? Comment ont fait pour se calmer quand justement, on nous prend la tête ? Moi avant je savais parfaitement contrôler ça. Mais maintenant, j'y arrivais plus et en plus, mes émotions passaient à trop de choses à la fois, jouant aux montagnes russes. J'arrivais cependant à rebaisser les yeux, songeant à ce qu'elle me disait. me calmer... Me calmer. Les petits chatons ça ne marche pas ? "Tu te prends trop la tête. Va voir Glène, va te réconcilier avec lui. Ça pourrait être tellement simple entre vous. Vous n'avez pas de frère jaloux ou de problème... mortel." J'eus un mouvement de recul. Glène ? Quoi Glène ? Pourquoi Glène ? Non, je ne veux pas. Je ne sais pas. Tout me revient en tête, tout ce qu'il venait de dire à jamais graver dans ma mémoire. C'était bizarre. C'était… Non, c'était trop à digérer pour moi. Je sentais encore une boule dans ma gorge rien que d'y penser. "Je n'ai rien dit. tu es la Mort, mais... laisse tomber."
▬ « Oh Melody... » Je ne savais pas quoi lui dire. Elle semblait-elle aussi avoir des problèmes. Je voyais bien qu'elle aimait beaucoup Aaron, je n'étais pas bête. Mais ce que j'avais aussi vu avec son frère me perturbait grandement. Mais jamais j'oserais lui aborder le sujet. Non en fait, je m'y risquerais pas tout court ! Vue comment elle s'était accidentellement énervée pour Aaron, imaginez Egeon ! Mais bon si elle avait besoin, je pouvais toujours l'aider moi ! Même si je ne savais pas si elle me voyait comme un soldat ou comme une arme. C'était la question qui passait dans ma tête depuis tout à l'heure en fait. Ah mais elle a raison, je me prends trop la tête ! "J'accepte la pastèque mais je n'ai pas spécialement faim." Je le regardais poser sa pastèque, tandis que moi si en fait, j'avais un peu faim. Mais ce serait bizarre de manger la pastèque Melody, ce serait comme manger Melody non ? Et pourquoi je pense ça moi ? C'est trop bizarre dis comme ça. Son regard passa de mon visage à la plage juste derrière moi. Je tournais la tête et observais Arès et Louise parler. Melody attrapa ma main et se dirigea vers eux. Je suivis le mouvement. Bah ouai, elle m'emmenait avec elle alors ! Puis bon, j'étais trop curieuse de savoir ce qui se passait aussi alors.
"Vous voyez, je travaille en équipe. Vous savez tout ce que je sais. À mon avis, les Atlantes nous cachent quelque chose. Ils sont beaucoup trop gentils, ça ne me plaît pas." Avec toutes mes crises de lunatisme, je n'avais même pas encore songé une fois à m'attarder sur eux. C'est vrai quoi, leur ville est super-cool, leur paysage est super-paradisiaque, ça donnait presque envie de rester ! Mais j'arrivais pas à garder le choc que j'ai eu en écoutant Melody parler des Atlantes. C'est vrai que dans un sens, c'était très bizarre. Personne ne semblait nous remarquer, seule Kida était venue vers nous. Et maintenant que je compris enfin que ça clochait, je relevais la tête bien droite, comme si j'avais une illumination. Melody lâcha ma main au passage, bien qu'avec le jus de pastèque, ce fut difficile. Je laissais échapper un rire en remarquant qu'elle eut beaucoup de mal avant de me tourner complètement vers Arès et Louise.
▬ « Mais c'est vrai ! Quand les enfants sont venu vers moi ils les ont tout de suite rappelés ! » Fils-je. C'est louche cette histoire quand même. "Elle fait fort cette fois. Les demi-dieux ne lui suffisent plus, elle drague carrément le dieu des dieux !" Je levais les yeux au ciel, manquant de soupirer. Ce comportement envers Louise m'agaçait un peu. Louise était gentille, elle ne méritait pas ça. Puis je n'en pouvais rien, j'aimais par quand on se comportait comme ça avec les gens. Surtout après avoir vu une bride de souvenir de la princesse licorne. Non elle ne méritait pas ça. L'expression de Louise me fit un pincement au cœur. J'osais donner un coup de coude dans les côtes de Melody pour lui dire qu'elle avait été un peu trop loin. Arès s'excusa auprès de Melody, et je les regardais tour à tour, comprenant une fois de plus que la vie de Dieu était compliqué, terriblement compliquer. pourquoi as tu marquée Louise ? Je me figeais automatiquement. Des mauvais souvenirs d'un animal à tentacule essayant de nous tuer défilait dans ma tête. Le regard que me lança Melody me fit déglutir. Oui je sais. J'ai faits du mal à ton Kraken. C'est ma faute. Je baissais les yeux, quand Arès prit la parole pour m'expliquer en quoi ça consistait. cela veut dire que lorsque Melody le souhaite, le Kraken sera lancée sur Louise mais ... Diane le détruirait d'une flèche. Je vis Louise secouer la tête pour pas je dise quelque chose. De tout de manière je comptais rien dire. Je voulais pas ranimer de vieux souvenir encore blessant.
▬ « Je sais. » Répondis-je à voix basse entre mes dents. Je ne voulais pas qu'Arès se sente vexer. C'est juste que là tout de suite, yen avait une qui m'en voulait toujours pour son Kraken et que l'atmosphère devenait un peu lourde. Et que pis mince, si j'avais su que cet animal était aussi important à ses yeux de le n'aurai pas blessé ! Maintenant, je le savais. "qu'est-ce que ça peut vous faire, que je l'ai marquée ? Je ne pouvais pas deviner qu'elle est un jouet très précieux pour les dieux ! Je ne vais pas appeler mon kraken, de toute façon. Il la digèrerait très mal, je suis sûre." Je lançais un coup de pied dans un caillou qui roula sur le sable avant d'atteindre l'océan. Pourquoi on parle du Kraken ? Ce n'est pas des souvenirs que je souhaite revoir, vraiment. Pas quand pour une fois, je me sentais un peu mieux. Arès fit alors apparaître un énorme nuage. Je laissais toute pensée disparaître de ma tête. Un air émerveillé s'empara de mon visage, tandis que mon cœur fit une course d'enfer à travers ma poitrine. Oh là là ! Un nuage ! Un vrai de vrai ! Oh là là... Je sautillais sur place avec un sourire enfantin aux lèvres, les yeux pris de beaucoup de brillance. Que penseriez-vous à examiner Atlantide depuis les cieux ?
▬ « Je veux mon m 'veux ! » Ma voix se fit presque hystérique. Oh la la … Oh la la … Mais un nuage quoi ! On va voler sur un nuage, vous imaginez ? C'est trop bien ! C'est trop cool ! C'est énorme, c'est… Oh si je pouvais, j'en pleurerais tellement c'était trop génial. Je grimpais sur le nuage, remarquant que sa matière douce me caressait la peau. Les yeux ronds comme une petite fille qui ouvrait ces cadeaux de Noël, je passais et repassais ma main dans le nuage, au bout de ma vie. "ce n'est pas une ruse pour me jeter quand on sera en haut ?" Je tirais Melody par le bras pour l'aider à grimper en levant les yeux au ciel. « Mais ne raconte pas de bêtise grimpe, tu vas voir ça va être énorme ! » Lâchais-je en parlant avec une vitesse inouïe, celle qui voulait clairement dire que la petite Jezabel était dans un état de transe pas possible. Je trépignais sur place, sautillais, bougeais la tête dans tous les sens. On démarre dit ? On démarre hein ? Je poussais des exclamations de joie, positionnant mes mains sur ma bouche avec beaucoup d'hypers activité, avant de les redescendre et de tourner sur moi-même, prête au décollage. La voix d'Arès retint mon attention. Vous devriez laisser vos problèmes de côté avec ma nièce, vous avez la chance de profiter d'une aventure unique autant en profiter avec ses amis plutôt que de se chamailler, puis je n'aime pas ça et l'image que ça donne de nous envers les Atlantes, le pardon est difficile mais il en vaut la peine.Je sais pas si Melody me considère comme son amie, Avais-je envie de répondre.
▬ « Je ... Oui, vous avez raison. » Pourquoi, Ô grand Dieu pourquoi tout le monde tenait tant à me faire la leçon de morale ce soir ? Entre Louise qui voulait que je pardonne à Glène et Melody – ce qui était fait pour celle-ci et Mel qui me disait pour Glène, maintenant Arès qui me sortait ça… Ils s'étaient donné le mot ? Allez dite le qui c'était donné le mot ! Pourquoi on me poussait dans les bras de Glène ? Ca me faisait terriblement peur, mon cœur n'aimait pas ça du tout. Je commençais à bien-aimée Arès.
▬ « En fait je me rend compte que vous n'êtes pas si méchant que ça. Vous avez un bon fond même, je commence à bien vous aimer. C'est juste qu'avec cet air de chef, beh on n'ose pas vous approcher, mais en fait, vous pouvez vous montrez sympathique. Quand vous ne faites pas les leçons de morale bien entendue et... AAAAAH » couinais-je en sentant des ongles dans ma peau. Je tournais un regard automatiquement vers la sirène qui semblait flipper énormément. « Non mais ça va aller t'inquiète ! Au pire si tu tombes, je viendrai te rechercher ! » Fils-je d'un ton blasée, bien que j'étais amusée. Moi qui pouvais planer, ce n'était rien du tout, j'avais pas peur du vide. Mais c'est vrai que quand on n'a pas l'habitude, c'est bizarre au début ! Je passais ma main pour la tenir à mon tour, si ça pouvait la rassurer. On voyait à présent la cité de haut, et elle était magnifique à voir. Ça me coupait le souffle, et j'oubliais même les ongles qui me tranchaient le bras. Tout de manière dans une demi-heure, je n'aurais plus rien. Je voyais également les iles, et je crois que je me sentais apaisée, calme, sereine. Ça faisait un moment même que je ne ressentais plus aucune brûlure au niveau de mes yeux. C'était parti. C'était enfin parti. Mais qui s'est quand ça reviendra ?
"le palais est fermé, seule la famille royale y a accès. Pas d’accès pour les domestiques, donc je ne pense pas qu'ils vivent forcément là. Il y a une inscription sur le mur extérieur, c'est de l’ancien Atlante, et là encore, seule la famille royale sait le parler. Comme pour le lien entre les Atlantes et les Titans, personne ne sait rien. À croire qu'il n'y a que leurs dirigeants qui savent quelque chose ... J'ai l'impression que ce sont les seuls "détenteurs de la mémoire" si vous voyez ce que je veux dire. Cette histoire devenait louche, vraiment louche. "en plus, j'ai trouvé ça étrange, mais je n'ai pas vu le moindre signe d'énervement, de désaccord, a moindre dispute. Je veux bien croire qu'ils soient pacifistes, mais ... Ça me paraît étrange. Et puis aucun roi digne de ce nom ne laisse son palais fermé ! Comment les gens font-ils quand ils ont des réclamations alors ? Ce n'est pas logique." Je regardais le palais qui semblait si calme de là où il était, C'est vrai que ça manquait d'animation. Un palais, ce n'est pas censé être rempli de serveur, tout ça, comme le disait Louise ? Elle désigna le jardin qui baignait sous les étoiles. "Je suis allée me promener le bas, et c'était très étrange. Des souvenirs sont apparus, mais pas n'importe lesquels, juste mes rencontres et mes expériences avec les dieux. Rien d'autre, je n'ai essayé de le changer, mais ça n'a pas marché ... Je crois qu'ils y sont tous passés, et je ne sais pas, c'est comme si on vous étudiait a travers moi. Désolée ..."
▬ « Je trouve que ces Atlantes ont beaucoup de coïncidences avec les dieux, surtout s'ils sont détendeurs de tels souvenirs qui... Comme par hasard concerne les dieux ! C'est certain que quelque chose se trame, ils ne sont pas ce dont'ils semblent être. Un peuple n'est jamais pacifiste, il y a toujours un temps où ça finit en dispute, ou en guerre. Mais jamais en paix. La paix n'existe pas. » Non. La paix n'existe pas. C'est un mot éphémère. Une chose qu'on ne peut avoir. On ne reste jamais en paix, et y aura bien un moment où ils finiront par montrer leur vrai visage."un Atlante m'y a rejoint pour m'expliquer que le jardin montrait des souvenirs des gens qui marchaient dedans, mais... Lui n'en avait pas. Je lui ai touché le bras pour être sure qu'il était réel, mais il était bien là ... Alors je me demande ... S'ils ont vraiment des souvenirs. J'ai voulu lui demander, mais il a disparu...
▬ « Vous croyez qu'ils effacent leur souvenir afin de garder ce sentiment de paix, alors que si ça se trouve quelque chose de grave c'est passée au point que si l'un d'eux en détenait encore les souvenirs, ça pourrait être grave ? Je ne veux pas les accuser, mais si la famille royal peut faire des choses que le peuple ne peut pas… C'est qu'il y a forcément quelque chose ! Quelque chose d'assez grand pour que le peuple reste dans l'ignorance. » Oui, je me mettais à faire des déductions comme Sherlock Loulou. Mais je voyais beaucoup le scénario d'ici : des dirigeants détenant un secret tellement gros que si leur propre peuple le savait, ça finirait en guerre ou en histoire tragique. Ça faisait presque peur. Mais cela fit battre mon cœur un peu plus vite que le normal. C'était excitant, mystérieux et flippant. J'adorais ça ! Louise désigna quelque chose vers l'eau, demandant à Melody s'il s'agissait de ses sous-marins. Arès s'approcha avec le nuage, de sorte qu'on puisse y voir l'eau et ce qui se cachait en dessous. "Ca va ton bras ?" non. J'étais quasiment sûr que tu m'avais bien tranché les veines ! J'osais un coup d'oeil vers lui, et remarquais des traces d'ongles un peu ensanglantés. Ah ouai. Elle est tigresse sur les bords quand même non ? J'écarquillais les yeux, n'osant même pas touché les petites blessures.
▬ « Euh… Ouai. Ouai je crois que ça devrait le faire … » Balbutais-je pas rassuré. Mon bras ! J'ai plus de bras ! J'ai des trou dans le bras ! Docteuuuur ! Un plouf attira alors notre attention. Plus de Louise. Louise c'est fait manger par un requin ! Oh non ! Ah, mais non attendez, c'est quoi dans l'eau-là … Je me penchais pour essayer d'y voir mieux. "mais qu'est-ce qui lui prend ?" Je haussais les épaules. Elle était partie copiner avec les poissons ? Moi aussi, je veux copiner avec les poissons ! Retournez-vous ! Ne regardez pas !" « Quoiqu'est-ce qui y… Oh bon sang ! » Je me tournais aussitôt en plaquant ma main sur mes yeux pour éviter de voir. Oh moins elle avait prévenu ! Mais attendez, ça devait être chiant s'il fallait tout le temps se mettre nu pour aller dans l'eau ! Imaginez on vous pique vos vêtements ou bien, vous n'êtes soudainement plus seule ? Une fois le " plouf " retentit, je retirais ma main pour voir une belle queue-de-poisson sous l'eau. J'étais seule avec Arès sur un nuage. Maman ? Alors que je regardais l'eau sombre espérant y déceler Melody ou Louise, quelque chose brilla au niveau de mes yeux. Je relevais la tête, quelque chose brillait là-bas. Je me redressais et m'approchais du bord du nuage. Je voulais voir. Si ça se trouve c'était quelque chose d'important !
▬ « Vous voyez ce que je vois là-bas ? Je peux aller jeter un coup d'oeil ? Je ne me noierais pas avec ma super vitesse, normalement, je peux courir sur l'eau… Normalement. » M'exclamais-je en me tournant vers Arès. Étais-je en train de lui demander son accord pour utiliser mon pouvoir ? Oui, carrément. Ça faisait longtemps que je me retenais. La super vitesse me manquait. Je l'utilisais tellement dans mon quotidien que c'était un manque devenu presque ingérable. J'en tremblais presque. J'avais besoin de l'utiliser. Je le ressentais. Elle n'attendait que ça. Arès sembla d'accord. Un sourire pour le remercier et je me tournais vers la mer. Je ressentis quelque chose qui ne m'était encore jamais arrivé : la peur de courir. Et si ça ne marchait pas ? Et si je me noyais ? J'eus un long moment d'hésitement. Je le fais ? Je ne le fais pas ? Je pris une grande bouffée d'air frais, histoire de ralentir mon cœur qui battait trop vite à mon goût. Je reculais pour prendre de l'élan, et d'un coup, me lançait dans les airs à toute vitesse. Mes pieds claquèrent avec rapidité sur la surface de l'eau. En fait… J'allais tellement vite qu'a chaque pas que je faisais, c'était comme courir sur un sol dur. Je me rendis soudainement compte que je courais sur l'eau, créant des jets d'eau derrière mes talons.
▬ « Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! OH MON DIEU ! » Je courrais sur l'eau ! Punaise-je courrais sur l'eau ! Mais mais ! Je cours sur l'eau ! Je… Non attendez, je ne vais pas pleurer si ? C'est trop beau, c'est trop énorme, c'est… Trop émouvant. Je laissais échapper un cri de joie tandis que je redoublais d'allure, toute excitée, j'étais complètement hors de moi. J'étais littéralement en transe tellement j'étais heureuse. C'était le plus beau jour de ma vie. Je passais entre deux îles, la seule chose qu'un Atlante pourrait voir est une lumière orangée passée sur l'eau. J'avançais vers la lumière et m'arrêtais pour voir ce que c'était. « Ah non ! » Laissais-je échappais tandis que je m'enfonçais soudainement dans l'eau. Ah, mais quelle idiote ! Pourquoi je me suis arrêté ? Bon, le bon côté des choses, c'était que je n'étais plus collante, et les pépins avaient disparu de mes cheveux. Je remontais à la surface, trempée et nageais. Je repérais la petite chose brillante accrochée à une queue-de-poisson. Je pourchassais l'animal aussi rapidement que je pouvais le faire et chopais la petite chose brillante. Je tournais un regard discret pour voir si personne ne me voyait, et me laissait planer au-dessus de l'eau. C'était… Un bracelet ? Rien que ça ? Déçu, je le glissais dans ma poche. Je m'attendais à quelque chose de mieux moi ! Je fis aller mes jambes à tour de vitesse et me laissais tomber sur l'eau pour courir de nouveau sur sa surface. C'était trop bien. J'étais trop contente. Je veux trop recommencer ! Mon cœur battait trop vite, trop vite suite à l'excitation et à l'exaltation que je ressentais. J'arrivais à toute vitesse sur le nuage et fis un bond pour atterrir dessus. Louise et Melody étaient revenus. Ne pouvant contenir ma joie, je me suis mise à hurler et tourner autour de Melody à toute vitesse, apparaissant d'un coup par ci, d'un coup par là.
▬ « Ta vue ça ? Dis ta vue ça ? Ta vue ta vue ta vue ? Oh pitié ne dit moi que tu la vue ! C'est trop génial, c'est trop bien, c'est trop incroyablissime et aaaaaaaaah » et je me jetais dans ses bras en sautillant sur place. Me rendant soudain compte de ce que j'étais en train de faire, je me reculais avec un petit sourire mal à l'aise. Melody elle n'aimait pas qu'on la touche. Mais c'était tellement génial ! « Oh la la la la » Fils-je en faisant des bonds sur le nuage, les larmes aux yeux et tremblant de tous mes membres. J'ai couru sur l'eau ! J'ai couru sur l'eau ! Je me laissais tomber sur les fesses sur le nuage, regardant l'horizon avec un gros sourire et émerveillement. Je m'étais bloquée dans les souvenirs de cette incroyable expérience. J'avais ressenti comme de la liberté. Et de la sécurité. Personne ne pouvait m'attraper. C'était beau. Je sentais mon estomac faire des bons et mon ventre se soulever tellement j'étais heureuse. Je me sentais trop bien. Ça me faisait trop plaisir. Je tendis le bracelet à Arès. Oui parce qu'avec tout ça, j'avais oublié de lui dire ce que j'avais découvert. « C'est nul, c'est sans importance. » Fils-je en parlant du bracelet.
Arès nous ramena au bungalow sur son nuage. Je posais pied-à-terre, encore rêveuse et prisonnière de ma nouvelle découverte. Mais quand je vis les bungalows, je fus très vite ramené à la réalité. Elle me frappa de pleins fouet à vrai dire. Je pris la direction de mon bungalow, avant de me stopper net. Mon cœur balançait vers un autre bungalow. Et je ne savais pas quoi faire. Tout le monde me dit de pardonner. Mais moi, je ne sais pas quoi faire. Et je savais qu'il n'y avait que moi pour le faire. J'avais peur, elle me tenaillait le ventre. M’encerclant d'une bulle. Je savais quel bungalow je voulais. Quel bungalow je désirais. Mais... J'étais qu'une trouillarde. J'aperçus Melody au loin qui venait par ici. Tiens d'ailleurs, j'avais une question à lui poser. Elle me brûlait les lèvres depuis un moment. Mais j'avais peur de lui poser. Peur que la réponse ne soit pas ce que j'attendais. Et peur que ce soit bien ce que je craignais. Mais qui tente rien n'a rien ? Je me détournais du bungalow de Glène, sachant pertinemment que je n'y échapperais pas.
▬ « Bon comment je lui dis ? » Fils-je en m'arrêtant subitement. Mince alors, ça se pose comment ce genre de question ? « Dis, tu me vois comme ton amie ? Ah non pas ça elle va avoir peur ... » Je me mis à réfléchir, tandis que je la voyais dangereusement pivoter vers moi. Mince. Mince Mince. « Est-ce que je suis une amie pour toi ou une stupide arme ? » Ah, mais non ça s'est méchant ! Elle approchait, elle approchait. Elle se positionna devant moi, se demandant surement ce que j'allais bien pouvoir encore lui dire. « Je me demandais... Est-ce que tu me vois vraiment juste comme un soldat ? » Bingo ! Ce n'est pas brute, c'est tout doux, tout mignon et tout gentil poser comme ça ! Et je ne sais pas pourquoi mon ton s'était faits bas et presque mal à l'aise encore une fois. La voyante titubée, je reculais de quelques pas. Ah, mais je savais qu'elle aurait peur ! Pourquoi est-ce que j'ai posé une question aussi idiote ? C'est évident que je suis qu'un soldat quand même… Sa main se posa sur mon épaule, je tournais la tête vers elle. Mince. Mince. Mince. "Je te vois telle que tu es. Lumineuse, magique. Tu es vraiment très importante pour moi. Je... je n'oublierai jamais la pastèque que tu m'as donnée." Ma bouche prit une forme circulèrent, tandis que le choc s'installait sur mon visage. Je m'attendais à tout sauf ça. Ces paroles me réchauffèrent le cœur, tandis que j'avais envie de me cacher tellement je n'avais pas l'habitude de recevoir d'aussi jolie parole. Alors je n'étais pas un soldat ? J'étais plus que ça ?
▬ « Je ... » Non en fait, je ne trouvais pas les mots, ils restèrent bloquer dans ma gorge. J'arrivais pas à répondre à ça. C'était trop beau et moi, je risquerais de m'emmêler les pinceaux et de dire des bêtises ! Une fois de plus j'étais de nouveau contente. Melody était trop mignonne quand elle ne faisait pas ça tète de plancton ! Eh, mais attendez, je viens vraiment de dire tête de plancton ? Apparemment, ça rentre mieux que l'hôpital et la charité ! Je la regardais s'éloigner. J'étais seule devant la chose que je craignais le plus à cet instant même : le bungalow de Glène. Je fis les cent pas devant l'architecture. Ma tête s'emmêlait dans plusieurs et plusieurs pensées. J'y vais ? Ou j'y vais pas ? Je ne pouvais pas le laisser comme je l'avais laissé là… Puis il va se faire des idées parce que j'ai répondu à son baiser ! Je fis un pas. La peur pris le dessus et je reculais de trois pas. Je positionnais mes mains sur ma tête. Pourquoi j'arrivais pas à être courageuse ? C'est quoi ce délire ?
▬ « Allez tu peux le faire ! Ta affronter pire que ça non ? C'est juste un moment à passer ! C'est juste… oh non, c'est juste une déclaration d'amour totalement nul ! » Je plaquais mes mains sur mon visage. Mon cœur battait trop vite, il remontait à mes tempes, j'arrivais pas à réfléchir. J'étais effrayée, j'étais bizarre. Pourquoi j'étais bizarre ? Je lâchais mon visage, respirais un bon coup et frappais à ça porte. Oh non-pourquoi j'ai fait ça ! Je ne suis pas prête, je ne suis pas prête ! Dort Glène. S'il te plaît fait que tu sois endormie et que tu ne m'entendes pas. La porte s'ouvrit sur son visage, pris de surprise en me voyant. Mince, il ne dormait pas. « Tu vas t'asseoir bien gentiment et m'écouter parler d'accord ? » Oh oh, c'était un ton autoritaire que j'avais pris ? Mais ce n'était pas ça que je voulais faire ! Il recula et me laissa entrer, avant de refermer la porte derrière moi, accentuant ma peur. Si y a bien une chose qui me faisait encore plus peur qu'une Melody ou une Callio en colère, c'était me retrouver seule dans une pièce avec Glène et une chambre. Non franchement, à chaque fois ça déraille et c'est tout le temps ma faute ! Je croisais les bras en intimant à ce charmant monsieur de s'asseoir. Il ne fallait pas qu'il est le dessus sur moi. Sinon il allait encore me déstabiliser. Je ne le laisserais pas prendre le contrôle cette fois-ci, je ne le laisserais pas... Punaise-t-il me rendait dingue. Je me suis mise à marcher dans la chambre, mon côté hyper actif reprenant le dessus.
▬ « Tu m'écoutes d'accord ? Tu fais ce que tu veux après, mais tu m'écoutes ! » Pourquoi il me regardait comme ça ? Ça me donnait envie de lui sauter dessus, c'est chiant. Ce n'est pas juste. Oh, je sais ! Il s'y prend par le charme pour me déstabiliser c'est ça ? Je suis sûr que c'était ça ! Je ne me laisserais pas faire. Voyant qu'il semblait d'accord, un long silence se fit. Un silence dans lequel mon cœur explosa, et ma tête me tourna. C'est vrai quoi, je n'ai jamais fait ça de ma vie moi... Et si j'allais de travers ? « Tu sais, moi, je n'ai pas voulu tomber amoureuse de toi. Je n'ai pas décidé de t'avoir sans arrêt dans ma tête, de souffrir parce que tu me manques, d'être jalouse en voyant une autre t'approcher. Non ce n'est pas moi, c'est mon cœur qui t'a choisi. » Chaque mot que je disais, faisait un peu plus battre mon cœur. Parce que je savais ce que j'étais en train de faire. Et il n'y aurait pas de retour possible en arrière. Je coulais un regard en son attention. Je m'approchais de lui. J'avais l'impression d'avoir les pieds lourds, alors que je n'entendais plus rien d'autre que mon cœur battre trop fort à mes tempes. « Je t'aime Glène. Mais tu le savais déjà non ? Tu l'as toujours su, je le sais. » Et ça m'agaçait qui le savait. « Et je te jure que plus personne ne te touchera ou ne te fera du mal. » Je m'étais mise à sa hauteur, posant une main sur sa pommette avec douceur et observant ces yeux avec sincérité. Un sourire aux lèvres, j'approchais mon visage du sien et posais mes lèvres sur les siennes. Et boum, adieu mon pauvre petit cœur. Je posais mes mains sur sa nuque, je me fichais de tout maintenant. J'avais compris. J'étais morte et alors ? Qu'est-ce que ça peut faire ? J'étais fière de l'être, fière d'être unique en mon genre. Melody me l'avait fait comprendre. Calliope me l'avait fait comprendre. Glène me l'avait fait comprendre. Et je l'avais compris. Mes lèvres se firent brûlantes, et je reculais la tête, interrompant le baiser pour observer son visage.
Le lendemain matin un lapin...
Je me réveillais, la tête posée sur le torse de Glène. La lumière filtrait à travers les fenêtres. Je me relevais, observant autour de moi ce qui se passait. Je sautais du lit et couru me recoiffer vite fait. Je tournais la tête vers Glène qui dormait toujours. Je n'allais pas le déranger, autant le laisser dormir avec toute cette périphérie. Il aura qu'à me rejoindre. Je marchais doucement, à pas de loup et sortie lentement du bungalow. Je repérais non loin Melody, Louise, Kida, Egeon en train de déjeuner sur une table. Il n'y avait pas Aaron, ce qui me semblait plutôt curieux. Il était toujours là d'habitude ! J'avançais vers eux et me plaçais à côté de Melody et Louise. Je baissais la tête vers mon assiette. Ils étaient tous en train de manger. Puis moi, je regardais mon assiette. Je pris un étrange fruit entre mes mains, l'observant sous toutes les coutures. Je ne connaissais pas ça… C'était tout bizarre. C'était vert avec un peu de rouge. Je mordis dedans, une explosion de saveur vint me creuser les papilles. C'était tout jaune à l'intérieur. J'aimais bien. Je remarquais alors que Louise avait remis sa tenue d'Atlante. Je lui lançais un sourire amusé.
▬ « Eh tu l'as gardée ! Bon sang Louise, il te va trop bien, tu es toujours aussi jolie dedans ! » Déclarais-je tandis que Melody parlait des sous-marins à Kida. Tiens tiens, l'heure des révélations a sonné. Je tournais la tête vers la principale concernée, attendant des réponses croustillante avec impatience.
Poséïdon
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« Qui a commandé un gros poisson pour Noël ? »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Je suis le dieu des Océans ! ϟ
"Qu'est ce que tu essayes de me faire comprendre ?" demandais-je tout en faisant quelques pas dans la grande salle.
"Oh oui bien sûr... S'il te plaît, va t'en, éloigne toi d'ici, laisse Atlantis tranquille... C'est bien ça ? Tu aimerais une fois encore pouvoir me faire quitter cet endroit ?"
Je faisais de grands cercles tout autour du jeune homme qui se tenait debout devant moi. Croquant une nouvelle fois dans ma pastèque, j'avais levé les yeux vers lui et fait mine de lui tendre mon repas.
"Tu en veux ?"
Puis, je m'étais mis à sourire avant de croquer une nouvelle fois dans ce fruit juteux. C'était stupide... il était mort, il ne pouvait pas en manger. Une fois arrivé devant lui, je m'étais arrêté et j'avais tourné la tête dans sa direction. Ma pastèque étant finie, j'avais frotté mes mains pour essuyer les quelques gouttes de jus qu'il restait. Et dire qu'on aurait pu accomplir tellement de choses lui et moi.
"Ne t'en veux pas. Ce n'est pas ta faute. C'est la faute de personne. Mais je ne peux pas laisser ce monde ainsi. Essayes de me comprendre. Vous avez eu Atlantis pendant des millions d'années et regarde ce que vous en avez fait. C'est un véritable Paradis. Mais un Paradis avec une force de frappe qui égale aucune autre. Tu imagines un seul instant ce que je pourrai faire si tout ceci m'appartenait ?"
Je m'étais approché de lui et une fois à proximité, j'avais posé ma main sur son épaule. Il me regardait droit dans les yeux, exactement de la même manière que la fois où mon Trident s'était planté dans son épaule. J'avais passé ma main là où se trouvait encore la cicatrice. Je ne souriais pas. Je n'avais pas aimé ce moment de mon passé, mais il ne m'avait pas laissé le choix.
"Il n'y aurait plus d'Olympe... plus de dieu des dieux... plus de Zeus, plus de confrontations, plus de questionnements. Il n'y aurait que nous, les dieux et nos enfants. Tout le monde pourrait vivre en paix avec tout le monde. Oh bien sûr, ce qui te dérange c'est peut être que je régnerai sur tout cela, mais vois tu, ce n'est même pas mon intention. Egéon pourra très bien siéger sur le trône de mon palais."
J'avais retiré ma main de son épaule, contemplant une dernière fois sa cicatrice avant de le regarder bien droit dans les yeux avec une mine de regret.
"Ca aurait pu être toi si tu m'avais écouté. Si tu m'avais obéis. Si tu n'avais pas tenté de t'opposer à moi. Tu aurais pu accomplir tellement de choses à mes côtés, Kayaht."
J'avais une pause juste avant de soupirer.
"Je ne voulais pas te tuer."
Je regardais désormais le sol. J'étais sincère, je ne voulais pas sa mort et le revoir ainsi, avec cette même blessure ça faisait remonter de très mauvais souvenirs à la surface.
"Je t'aurai guidé comme un père guide son fils. Vous vous seriez bien entendu avec Egéon. Et qui sait... peut être que tu aurais pu m'apporter la solution."
Je m'étais mordu les lèvres. Il y avait quelque chose que je désirais plus que tout et que je n'avais pas eu encore l'occasion d'en parler avec lui. Tout s'était passé tellement vite... la guerre, les combats, la confrontation entre les dieux. Si j'avais eu le temps de venir à bout de mes recherches tout ceci ne serais jamais arrivé.
"Oh... je crois que c'est bon. Mon frère et ma soeur ont trouvés l'entrée."
Ma tête s'était tournée en direction de la sortie. Un tunnel commençait à apparaître devant moi. J'avais vraiment bien fait de les conduire jusqu'ici. La route était bien plus praticable. On allait toucher au but, d'ailleurs le décors autour de moi était en train de changer. Même Kayaht était différent. Ce n'était pas un grand changement le concernant, mais je pouvais voir ses poings serrés, son regard assassin, ses yeux bleus m'observer avec colère... ça me faisait mal de le voir ainsi. Tout aurait pu être différent, tout.
"Ne m'en veux pas. De toute façon tu étais condamné, tout comme tous les tiens. Les atlantes sont morts et ce n'est pas ma faute."
Quelle que soit la chose que je pourrai dire, je savais que ça ne ferait pas diminuer sa colère. De toute façon ce n'était plus vraiment lui. Cette chose qu'ils appelaient la nature avait repris le contrôle de son être, de sa vie. Il était mort et il était retourné à elle. C'était plus elle qui était en colère que lui, mais à quoi bon. Elle ne pouvait rien contre moi.
Je m'étais éloigné de Kayaht pour longer le tunnel et rejoindre Apollon et Artémis. Je me demandais bien ce qu'ils avaient pu voir et plus encore, je me demandais ce qu'ils allaient me permettre de voir. C'était qu'une question de temps, une nouvelle salle à longer. Une fois devant eux, je m'étais arrêté, les observant. Ca se voyait à leurs yeux qu'ils avaient dû vivre quelque chose. C'était fou quand même... le lien qui les unissait... toujours ensemble... J'aurai aimé avoir le même lien avec eux.
"Disons qu'il était aussi nourrissant, qu'instructif."
Je ne leur avais pas demandé si c'était de même pour eux. Ce qui comptait maintenant c'était d'aller de l'avant. Je m'étais mis en marche, les laissant me suivre et au bout de quelques mètres, on était arrivé devant une porte de glace. Au dessus de cette porte il y avait une inscription. La même que celle sur le palais impérial et je savais précisément ce qu'elle signifiait. Elle avait été gravée là et elle ne pouvait être lu que par la famille royale. Car eux seuls connaissaient le langage des anciens.
"Paix..." avais-je articulé.
...et bonheur..."
J'attendais ce moment avec impatience. On allait entrer dans le coeur même de la pyramide.
"...Gloire et..."
Je m'étais toujours demandé ce qu'on allait y trouver. Mais quand j'avais lu le dernier mot et que la porte de glace s'était dissipée, je ne pouvais pas m'attendre à ce qui se trouvait derrière ce mur.
"...triomphe."
Je ne le pouvais vraiment pas.
Aaron McAdams
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faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
Je me sentais comme une huitre qu'on avait vidée de toute sa substance. Je m'étais éloigné du bungalow venant jusqu'ici, devant l'océan. Quand j'avais besoin de réfléchir ou que j'allais mal, je me sentais comme attiré par la mer. C'était vraiment très étrange pour quelqu'un comme moi qui ne savait pas nager. Mais cette étendue d'eau à perte de vue et les vagues qui venaient se frotter à mes pieds, il n'y avait rien de mieux pour se laisser aller et songer à ce qu'on pourrait faire pour améliorer le cours de notre existence. Et dieu seul sait à quel point j'en avais besoin en cet instant précis.
Quelques heures auparavant, mon coeur avait fait un bond quand Kida s'était penchée vers moi pour me faire une bise sur la joue. C'était quelque chose d'anodin, de simple, mais à mes yeux ça avait beaucoup plus d'importance que la plupart des choses. C'était la première fois qu'on me montrait de l'affection et que ce n'était pas moi qui faisait le premier pas. D'un autre côté, ça ne voulait rien dire. On avait juste passé un peu de temps ensemble et on s'en entendait bien. Quand je pensais que je pourrais facilement m'acclimater à ce monde, je ne m'étais pas trompé. Tout le monde ici était joyeux, calme, serein. On était bien loin du monde qui m'avait vue naître, grandir et où il m'était arrivé, comme à nous tous, tellement de malheurs. Ici tout semblait plus facile, plus doux.
Je pensais à nouveau à Kida et à ce qu'elle m'avait dit. Elle trouvait que j'avais le coeur pur et une grand force. Je n'avais pas vraiment l'impression de posséder cela. Et même si j'avais réellement le coeur pur, ce n'était pas ce qui allait m'aider à arriver à devenir quelqu'un. Autour de moi on parlait que de conflits, de préparatifs de guerre... on ressassait nos souvenirs passés, nos échecs cuisants. On essayait jamais de construire un avenir meilleur, simplement en se tenant la main, en avançant ensemble. Vivre à deux était devenu quelque chose d'impossible et compter sur les autres l'était encore moins.
Ca pourrait être tellement plus simple si on prenait exemple sur les atlantes. Mais Melody avait raison. Parfois un monde trop beau pouvait facilement finir par nous décevoir. Il fallait prendre le temps de peser le pour et le contre, de découvrir les secrets de ces îles et de savoir précisement ce qu'ils nous cachaient. Kida avait dit que c'était tout autant pour nous protéger que pour les protéger, mais je sentais que c'était quelque chose de bien plus important qu'elle le laissait présager. A dire vrai quand elle m'avait fait cette bise sur la joue, je m'étais demandé si ce n'était pas uniquement pour que mon esprit ne songe plus à tout ça.
Peut être que je faisais fausse route, mais Melody avait raison de se méfier, de penser que Kida essayait peut être juste de m'utiliser. Ca devait se voir que c'était facile de me manipuler en amour. Avec tous les échecs que j'avais eu et avec Mel... on pouvait facilement le comprendre. D'ailleurs la sirène avait sans doute fait de même. Elle m'avait embrassée à son tour et j'avais eu un mouvement de recul, ce qui nous avait fait tombé tous les deux sur le lit. Elle ne s'était pas arrêtée pour autant. Puis finalement, au bout de quelques baisers, elle s'était reculée et semblait gênée. Elle regrettait ? Mais elle regrettait quoi ? Le fait de m'avoir embrassé parce qu'en réalité elle le désirait ou le fait de m'avoir embrassé pour une toute autre raison ?
J'avais bien trop de questions en tête et la seule chose qui comptait pour le moment, c'était de se vider l'esprit. Sans vraiment m'en rendre compte, je m'étais laissé tomber en avant. Face à moi l'océan et désormais j'en faisais partit. L'eau était douce et fraîche à la fois. Il n'était plus question d'y tromper les pieds, mais bien de ne faire plus qu'un avec elle. Plus j'avançais, plus l'eau était profonde, mais je battais des mains, je battais des jambes. Je me sentais emporté par elle, m'éloignant loin de tout.
Mon esprit se vidait, de nouvelles pensées prenaient place. Cette eau avait quelque chose de magique. Mais au fil des mètres, je sentais que j'avais beau bouger des mains et des jambes, ça ne suffisait pas.
Je n'avais jamais appris à nager. Je ne savais pas comment faire. J'avais vue d'autres personnes danser dans l'eau, mais moi je n'en avais jamais été capable. A chaque fois que je posais un pied dans la mer, je me sentais en harmonie avec elle et pourtant ça restait un domaine hostile pour moi.
Je battais des jambes, je remuais des mains encore et encore, mais je sentais que l'eau tentait de me prendre. Il ne lui suffisait plus d'être en osmose avec moi. Il lui fallait également m'avoir totalement rien que pour elle. Plus je me débattais, plus je m'enfonçais. Je commençais à tousser, à cracher de l'eau, à ne plus réussir à garder la tête à la surface. J'étais bien trop loin de la plage pour faire demi tour.
Peut-être que c'était mieux ainsi... Mais je ne voulais pas mourir. Pas maintenant, pas comme ça. Je ne voulais pas partir. Je ne voulais pas que tout s'arrête. Je voulais continuer, tenter coûte que coûte d'y arriver. Je voulais revoir Mel et lui parler. Je voulais revoir Kida et tenter de la comprendre. Je voulais avoir les réponses à mes questions. En l'espace de quelques secondes, mon esprit était à nouveau plein et je n'avais plus la force de le porter, de me porter. Je me sentais couler, emporté vers le fond.
...
...
J'avais ouvert les yeux une première fois et craché un peu d'eau.
...
J'avais du mal à distinguer quoi que ce soit, mais je me sentais tirer en arrière. Je voyais une étendue sombre au dessus de ma tête et des étoiles. Le ciel.
...
Quelque chose me berçait. Une main était posée sur mon torse. Quelqu'un me tirait avec lui. Je ne distinguais pas grand chose...
"M...e...l...?" articulais-je tout en crachant de l'eau.
Je me sentais monter, descendre. Pour la première fois je dansais moi aussi avec la mer. C'était donc ça de nager ? Si je ne venais pas d'échapper à la mort, j'aurai sans doute trouvé cela encore plus majestueux, mais là je n'arrivais pas à canaliser mes pensées. J'avais juste la sensation que quelque chose me ramenait vers la terre ferme et qu'on avait répondu à mes prières.
J'ouvrais et fermais les yeux à plusieurs reprises, sentant les vagues me bousculer dans tous les sens, mais la présence de cette personne me rassurait. Je ne m'étais jamais sentis aussi bien de toute ma vie. Tous mes problèmes semblaient tellement loin et pourtant je n'étais pas dans la meilleure des situations.
Je vis une nageoire et si j'avais pu sourire, je l'aurai fait. Mais au lieu de cela j'avais craché de l'eau une nouvelle fois. Je nous sentais approcher de la plage. On y était presque. Puis j'eu comme une absence et quand j'ouvris les yeux une nouvelle fois, je pouvais sentir le sable tout autour de moi. J'y étais arrivé... on y était arrivé ! Mel... elle m'avait ramenée. Elle m'avait sauvée. Et pourtant, quand j'ouvris les yeux une nouvelle fois, je vis quelque chose de rouge. Ce n'était pas du sang, le rouge était moins vif. C'était plus doux, plus... on aurait dit des cheveux. Mais je ne voyais pas grand chose. Je ne distinguais pas les traits de son visage. La dernière chose dont je m'étais souvenu c'était que cette personne avait une nouvelle fois posée sa main sur mon torse et qu'elle s'était penchée pour me murmurer quelque chose.
"Tu n'as plus rien à craindre. Ca va aller mieux, Aaron. Ca va aller mieux..."
J'avais fermé les yeux, entendant cette promesse raisonner dans ma tête et une main venir caresser mes cheveux. Quand je m'étais réveillé, j'étais toujours sur le sable fin. Je me sentais bien mieux, reposé, même si j'avais un peu mal au crâne. Autour de moi il n'y avait personne, mais j'entendais de l'agitation au loin. On devait être le matin vue la position du soleil et je n'avais pas dormit dans ma chambre. Je ne savais pas si j'avais rêvé de cette nuit ou si elle avait vraiment eu lieu, mais quoi qu'il en soit, je me souvenais de tout ce que j'avais entendu, de tout ce qui s'était passé et de cette voix si douce qui avait réussi à me rassurer.
Je m'étais mouillé le visage et fait un brin de toilette avant de rejoindre le groupe. Ils étaient pratiquement tous réunis autour d'une table où se tenait une multitude de nourriture. J'avais regardé en direction de Egéon qui semblait avoir lui aussi passé une très mauvaise nuit, puis vers Melody. Mon regard s'était arrêté quelques secondes sur elle avant de se poser sur Jezabel qui était également là. Elle était assise entre Melody et Louise. J'avais passé une main sur mon front avant de m'asseoir aux côtés de Kida qui du coup était seule et de prendre un fruit posé sur la table. Je n'avais pas ouvert la bouche pour prononcer la moindre parole. Je ne pouvais pas parler, je ne savais pas quoi leur dire. J'avais préféré manger en silence.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Je sentais les battements, de mon cœur, s'affoler, tandis que les ombres se rapprochaient de plus en plus, d'une manière oppressante. Tous mes sens, étaient en alertes, la sortie était bloquée, impossible de partir de cet endroit. Je me forçais, à me calmer, à garder la tête froide. Si, je cédais, à la panique, cela entrainerait rien de bon. Je fis un simple hochement de tête, tout en déglutissant, lorsqu'Apollon, me dit de ne pas bouger. Ma main, toujours serrée dans la sienne. Je, ne l'avais que très peu, enlevée depuis le début de cette expédition, mais c'était parce que cela me rassurait. Je, le savais, prêt de moi, ainsi, s'il lui arrivait quelque chose, je serais là, pour le défendre.
Il, n'était pas plus rassuré que moi, il savait juste mieux l’intérioriser. Tandis, que nous, nous retrouvions, encore encerclé par de l'eau. Encore ? Je, n'avais pas envie que l'on explore un autre pan, de mon passé, même s'il s'agissait juste d'Apollon, et que cela me dérangeait moins qu'un autre, j'avais la désagréable impression, d'être mise à nue. L'on m'avait extirpé, quelque chose d'intime, par la force, et j'en gardais, un souvenir amère, aussi n'avais-je pas réellement, envie de tenter à nouveau l'expérience.
Sauf, que ce n'était pas mes souvenirs, et un coup d'oeil vers Apollon, m'informa que lui non plus, ne savait pas ce que c'était. Je décidais, volontairement, de rester en retrait, je n'aimais pas cela, et je n'avais pas la même curiosité que lui à ce sujet. C'était l'inconnu, et l'inconnu me terrifiait. Il, le sentit, aussi prit-il les choses, en main, lorsque cinq silhouette apparurent. Tandis que mon frère, engagea la conversation, elles se mirent à parler entre elles, mais impossible de comprendre la langue. Pourtant, il n'y avait pas civilisation, il y a cinq millions, d'années, enfin du moins il me semble. Nous étions, sensé maitriser toutes les langues du monde, qu'elles soient anciennes, ou nouvelles. Je pouvais parfaitement, m'exprimer en Araméen, ancien par exemple. Nul, doute, que cela fairait pâlir, de jalousie les meilleures interprète, et les meilleures, archéologues. Ce, n'était pas le sujet, à l'heure actuelle, je frissonnais, lorsqu'une voix s'éleva en un grec ancien parfait pour dire qu'il les entendait, avant que tout ne disparaisse.
Je, sentais au regard de mon frère que lui aussi, se posait, la question sur le fameux « il » :
- Je suis aussi perdu que toi avouais-je en un murmure
Mais déjà, la silhouette de Poséidon, se profilait, devant nous, je laissais, Apollon prendre en main, la suite des opérations, nous concernant, tous les deux. Je, lui faisais confiance, sans aucune limite. Un sourire m'échappa, sur la boutade qu'il lança à notre frère, pas si innocente que cela en réalité, pour qui le connaissait, bien, mais elle prêtait tout de même à sourire.
Il prit, à nouveau les directives, s'approchant, d'une nouvelle porte de glace. Je frémis, en entendant, les mots qu'il prononçait, les mêmes que ceux de Gaïa, avant qu'elle ne rende le trident brulant, pour finalement, me le rendre, à la fin de notre escapade au sanctuaire. La glace se dissipa à nouveau, nous laissant, pénétrer dans une salle. Le crie, d'horreur, qui voulut m'échapper, fut retenu, de justesse, nous étions, face à des dizaines non des centaines, des milliers de cocons. Je commençais, réellement, à être effrayée. Où étions nous réellement ?
Lâchant, la main d'Apollon, tremblante, je décidais, de faire un pas dans une allée, un peu dégagée, ils étaient tous couleur terre, ou tout du moins, c'était de la couleur qu'ils devaient être à la base. Là, ils semblaient, malade, comme si quelque chose les avaient empoisonné. Je, caressais, un instant, l'idée d'utiliser une flèche purificatrice, dessus, pour voir, si j'arriverais à dissiper cet effet, mais la rejetait bien loin. J'ignorais, ce que contenaient, ces cocons, et je n'étais pas sur non plus du résultat, je pourrais tout aussi bien, faire plus de mal que de bien.
Essayant, au maximum d'atténuer, les tremblements, qui me prirent, dans tout le corps, j’appelais, d'un regard Apollon, à la rescousse, j'avais besoin de lui, de sa présence à mes côtés. Ça faisait, un peu trop pour moi. Cette angoisse, qui m'avait quitté, pendant un cour labs de temps, était revenu, à la charge, me tordant, le ventre, comme jamais. Je, le sentis m'attirer, contre lui, pendant, que je passais, mes bras autour de son cou, ma tête, posée contre son épaule. J'avais juste, besoin qu'il soit là, avec moi. Ce simple contacte, me rassurait, tandis qu'il me passait une main doucement, dans le dos, comme prévenir à d'éventuels larmes. Il, me connaissait par cœur, il savait à quel point j'étais sensible, surtout en ce moment. Mais, pas cette fois, je refusais, de laisser mes larmes couler. Je, ne le faisais, que trop souvent, en ce moment, je me le répétais, toujours, inlassablement, telle une litanie : « je dois être plus forte ».
Me détachant, à contre cœur, de ma moitié d'âme, je tournais, la tête vers notre autre frère, juste le temps de le voir, serrer les poings, il semblait énerver. Apparemment, il ne semblait pas s'attendre à trouver tous ces cocons. D'ailleurs il s'avança à son tour, observant les cocons tandis que nous étions resté à distance raisonnable, avec Apollon, observant de loin :
"Vous sentez quelque chose ?"
Je fronçais les sourcils, suite à cette question, avant de fermer les yeux, pour tenter de capter quelque chose, une énergie, ou bien une émotion, qu'importe. Rien, je ne sentais, rien, ni énergie, ni émotion, ni quoi que ce soit d'autres :
- Non, je ne sens rien, et Apollon non plus lâchais-je finalement
Je jetais à nouveau un regard en coin à mon jumeau, avant de prendre une attitude plus digne, et de dire d'une voix parfaitement maitrisé :
- Je pense qu'il serait temps de jouer carte sur table tu ne crois pas ? Vas-tu une bonne fois pour toute, nous dire ce que tu es venu chercher ici oui ou non ?
Non parce qu'entre les mensonges racontés à Arès, et le fait qu'il s'était servit de nous, je commençais à vraiment vouloir des réponses, et à vouloir les obtenir, je ne me contenterais, plus, de demis vérités ou bien, d'informations, morcelés, plus maintenant en tout cas :
"Une arme. Mais pas comme on l'entend..."
Je restais toujours droite, l'encourageant, à parler d'un simple regard, tandis qu'il avait fait une pause, tout en continuant, d'observer les cocons :
"Quand je suis venu ici, j'ai tout de suite vue le potentiel de ce monde qui nous a été caché pendant tout ce temps. Ils se montrent pacifistes, ils prétendent ne pas vouloir de mal aux autres, mais ils ont déjà pris part à des combats, ou plus précisément à un."
Ça, ça ne voulait rien dire honnêtement. J'étais également, à la base une pacifiste, qui avait horreur des conflits -et j'en avais toujours horreur d'ailleurs-, et ça ne m'empêchait, pas lorsque la situation, l'exigeait, de devoir me battre. J'étais une pacifiste à l'image de la nature et de la lune, et j'étais également, une guerrière à l'image de la chasse. Cela, ne signifiait, pas que les deux, ne pouvaient co-éxister. Même, si un monde sans conflit, un monde pacifiste, sans guerre, sans rien, c'était ce que l'on appelait, une utopie. Et, pourtant, j'avais voulu, y croire à cette utopie, parce que j'étais lasse de nos conflits, qui me pourrissaient la vie, j'étais lasse des odieuseries, de cette famille. J'étais fatiguée, j'avais tout simplement, atteint le point de non retour de mon seuil de tolérance. Mais, j'admettais, être curieuse, de savoir, quel était ce conflit
Il s'éloigna un peu dans la direction, d'un cocon, afin de poser sa main dessus et de poursuivre :
- Tout ce qui se trouve ici, ce que vous voyez, n'est pas réel. Leur peuple est mort. Il n'y a que leur technologie qui a survécus. Arès et les autres vont trouver une cité vide. Je voulais l'éloigner juste pour pouvoir vous parler à tous les deux et qu'on découvre ensemble ce qui se trouvait ici. Je ne m'attendais juste pas à ça. Mais ça n'a pas d'importance... Il nous reste le cristal.
Un regard à Apollon, un hochement, de tête de sa part, me prouva que nous étions toujours sur la même longueur d'onde. Tout, avait été calculé depuis le début. Il, savait parfaitement, que je refuserais, de laisser Apollon partir tout seule, avec lui. Que, j'imposerais, ma présence. Il, était bien plus clairvoyant, que les autres sur le lien qui nous unissait. Et, ça ne me plaisait pas. J'avais, toujours vu notre lien, comme quelque chose d'un peu mystique, que les autres ne pouvaient, pas comprendre. On m'avait raillé, pour entretenir, ce lien, certains parlaient d'amour. Oui, c'était de l'amour, mais pas comme, ils l'entendaient. Une, toute autre forme, une qui leur était pour la plupart inconnue. Parce que quand tu as un jumeau. Tu partage, bien plus, de choses, avec lui, qu'avec un autre de tes frères et sœurs :
- Pourquoi juste nous deux ? Nous, ne sommes après tout pas différent des autres. Et tu parle d'une guerre mais qu'elle est-elle ?
J'attendis, une réponse qui ne vint pas pendant plusieurs, minutes, après avoir lâché un soupir, excédé, je me passais à nouveau mentalement, ce qu'il venait de lâcher, la dernière partie retint, toute mon attention, le cristal...Comme dans le disney ?
- Le Cristal ? Tu parle de cette chose sensée protéger la citée et qui choisis un membre de la famille royale en guise d'Hôte ?
Moi, on me disait Atlantide et cristal, je pensais directement à ça. Au début du film, la mère de Kida, est choisit pour protéger la citée d'un gigantesque cataclysme, et au milieu du film, c'est Kida qui à son tour, est choisit pour la protéger, de Rurke, et son équipe. Si, mes souvenirs, étaient bons, eux aussi, voyaient cela comme une arme. Quoi qu'il en soit, ça eu l'air de surprendre mon frère :
"Qui quoi ?"
Je m'apprêtais, à faire une remarque sur les Disney, avant de me rappeler que je préférais, garder cette source d'informations pour moi. On, l'avait clairement vu, la réalité n'était pas tout à fait, comme dans les films. Hadès, était beaucoup moins gonflant dans « Hercule » que dans la réalité. De plus, le voir se faire botter le derrière, était un bonus, très amusant :
"Où as tu appris cela ? Que sais tu sur Atlantide ? Je n'avais jamais songé à cela..."
Simple haussement, d'épaule, si j'étais mesquine, je me serais surement, délecté de la situation, de voir que pour une fois, c'était moi qui avait le contrôle et des informations, et pas mes frères ou sœurs. Sauf, qu'il avait beaucoup, de chance, la mesquinerie, n'était pas un trait de mon caractère. En fait, j'avais un léger pincement, au cœur, en le voyant aussi perdu. J'étais beaucoup trop gentille, hein ? Il secoua la tête avant de se tourner vers moi :
"Si tu dis vrai... Je crains qu'on ait plus cette arme alors."
Je voulus, rajouter quelque chose, mais il leva les yeux dans une direction, me faisant, me retourner, en même temps qu'Apollon. Un jeune homme, venait d'apparaitre, il nous regarda tous, à tour de rôle, avant que son regard ne s'attarde sur mon frère jumeau et moi :
"Partez... S'il vous plaît... Quittez la cité."
Je pu sentir, qu'il était véritablement, désespéré, aussi mon choix était vite fait, lorsqu'il disparut, je me tournais, immédiatement, vers Poséidon :
- Écoute, ma source d'information, n'est pas fiable, à cent pourcent, néanmoins apparemment, la tienne non plus, alors on a deux choix, ou on quitte la citée, ou on continue, cette « quête », mais personnellement, je refuse de condamner les autres. Tes gosses ont beau être les êtres les plus odieux, que la terre n'ai jamais portés, j'ai pas envie qu'il leur arrive des bricoles, et j'ai encore moins envie qu'il en arrive à Louise, qui n'a que trop souffert à cause des nôtres. Je ne connais, pas bien les deux autres, Jezabel et Glène, mais eux non plus, ne sont pas de la chairs à canon, ni des pions, que l'on dispose savamment, sur un échiquier géant, pour mieux pouvoir, prendre le roi, de l'autre, et Arès, avec tous ses défauts, reste notre frère, alors pas question de l'abandonner lui non plus. Quant à Aaron, il est ici, pour tes enfants, je l'ai sentie troublée, mais, si il est là, c'est également, pour protéger sa famille, hors ce sont ton fils et ta fille. Mon sort m'importe peu, seule celui des autres comptes.
Je plantais, mon regard farouche de détermination, dans celui de mon frère. Puisqu'il était apparemment, le seule à pouvoir, nous faire sortir d'ici, quelle serait sa décision ?
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Egéon Blackstorm
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| Avatar : Paul Wesley
৩ On a parfois juste
besoin d'un ami
à qui murmurer à l'oreille
ce qu'on a sur le cœur. ৩
| Conte : Intrigue Divine ღ | Dans le monde des contes, je suis : : Un demi dieu
L'une était partie à New York et l'autre dans les bras de mon meilleur ami. On ne pouvait pas dire que la chance me souriait en ce moment. Mon père était de retour et je dirigeais son armée, je connaissais ses plans, je l'aidais dans ses projets, mais niveau relations sexuels, ça devenait le calme plat. D'ailleurs c'était le cas pour toute sorte de relations. On avait passé un mois très sportif avec Melody pour compenser la rupture avec Hippolyte, mais depuis qu'on était arrivé ici et même la semaine qui avait précédée notre voyage, elle s'était montrée très distante.
Je m'étais levé avant tout le monde, me rendant vers une table pour prendre le petit déjeuner. Sur ma route j'avais croisé un atlante qui m'avait à peine regarder et ça m'avait fait sourire. Ils commençaient à se lasser de jouer à leur petit jeu ? Ils avaient enfin compris qu'il était temps de passer à autre chose ? Père devait toucher au but. Ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'il revienne avec ce qu'il fallait et qu'on pourrait partir d'ici et poursuivre notre quête. J'avais très hâte qu'on entame la phase suivante, car elle me concernait directement. Toutes ces années à tenter d'obtenir le pouvoir, à tenter de ramener tous les nôtres et voilà qu'on allait enfin toucher au but.
Kida avait été la première à me rejoindre. Elle s'était assise en face de moi, prenant de quoi manger et elle m'avait saluée, me demandant également pourquoi ma soeur n'était pas là. Ca signifiait qu'on devait passer notre vie ensemble ? C'était pas faute d'avoir essayé, mais elle était du genre changeante en ce moment. Ce n'était plus la Melody fiable avec laquelle j'avais grandit, que j'avais appris à connaître et pour qui on était inséparable l'un et l'autre. Aujourd'hui elle avait totalement changée et tout ça à cause de la seule personne dont je ne me serai jamais méfié.
J'avais regardé Kida dans les yeux avant de la détailler de haut en bas. Enfin de tout ce que cette table me permettait de voir. Elle était plutôt jolie, avec des yeux bleus qui pourraient ensorceler n'importe quel homme. Elle savait s'habiller sexy et elle aurait pu être totalement à mon goût. J'avais toujours préféré les femmes avec un fort caractère. Hippolyte en était une. Pour ça qu'à chaque fois qu'on se revoyait, on ne pouvait pas s'empêcher de se sauter dessus. Elle avait un tempérament de feu, était exigeante et face à moi elle fondait facilement. Tout comme Melody. Mais avec ma soeur c'était un lien encore plus fort qui nous unissait. Je ne pouvais pas choisir entre l'une ou l'autre, j'aimais les deux. Même si Hippolyte était partie d'elle même, mais elle finira bien par revenir. Quand à Melody, elle devra faire avec, une nouvelle fois.
J'avais approché ma main de la pastèque de Kida pour en prendre un morceau. Elle avait déjà commencée à la découper, c'était bien plus facile que de le faire moi même. Puis, tout en croquant dedans, je l'avais observée bien droit dans les yeux, un petit sourire en coin. Depuis qu'on était ici, avec tout ce que père m'avait dit, je ne m'étais jamais autant amusé. La voir faire, la voir jouer son rôle à la perfection... ça lui donnait un petit côté attachant. J'avais fini mon moreau avant de lui sourire à nouveau.
"Je ne pense pas qu'on se serait entendu. D'un point de vue physique peut être, et encore..." avais-je dit en penchant les yeux vers son décolleté.
"...mais c'est au niveau du caractère que ça aurait bloqué. Un peu trop peace and love à mon goût."
J'avais pris le jus fraîchement pressé qui se tenait sur la table et je m'en étais servis un gobelet que j'avais bul cul sec. J'avais passé une main sur mes lèvres pour retirer les quelques gouttes qui perlaient là, avant de poser mes coudes sur la table et de me frotter les mains, sans pour autant cesser de l'observer.
"Vous ne devriez pas faire tant d'efforts pour tenter de nous divertir. Mais d'un côté, je pense que mon père vous en sera très reconnaissant. Disons même que vous me facilitez la tâche et que j'en viens à me demander ce que je fais là."
Me servant une nouvelle fois un verre à boire, elle avait poussée dans ma direction un gobelet contenant autre chose. Elle avait parlée d'une spécialité d'ici. Après tout, pourquoi pas. De toute façon le melon c'était pas ce que je préférais. J'avais pris son verre, sentis quelle odeur ça avait, puis j'en avais bu une gorgée. C'était pas mauvais du tout. J'avais levé le verre dans sa direction comme pour trinquer, puis je lavais bu cul sec. Finalement c'était pas si bon que ça. Ca avait un arrière goût très mauvais. Elle voulait se venger ? Très bien, elle n'avait qu'à jouer à ce petit jeu, mais j'étais bien plus fort que n'importe qui dans ce domaine.
Les autres membres du groupe nous avaient rejoins et quand tout le monde s'était mis à parler et que Aaron le traître nous avait rejoins, je m'étais levé. Il manquait encore Arès et Glène à l'appel. Il n'allait pas falloir compter sur moi pour aller réveiller ces deux paresseux. J'avais fait le tour de la table avant de me diriger vers Louise et de poser une main sur son épaule.
"J'ai à te parler." avais-je dit clairement avant de m'éloigner du groupe pour me mettre à l'écart, là où on ne pourrait pas me voir. Louise m'avait rejointe assez rapidement. Cette fille n'avait pas toute sa tête. Plus on lui faisait mal, plus elle accourait. Finalement j'aurai peut être dû sortir avec elle. Après tout elle avait un certain charme et elle semblait être très attachée aux dieux, à tous les points de vue.
"Je suis désolé pour hier... j'aurai dû être plus convaincant. Enfin, le soucis ne se pose plus vraiment vue qu'il a trouvé une autre poule."
Je n'avais pas pu tourner la tête vers Kida mais je parlais bien évidemment d'elle. Elle semblait s'intéresser à Aaron et elle ne lui était pas si indifférente. Après tout Aaron était assez manipulable pour se faire charmer par une chose comme elle.
"Tu es un crétin, Aaron n'est pas ce genre de type. Il n'est pas comme toi, il respecte un minimum les autres lui."
Ca m'avait fait sourire sa répartie. Elle était aussi cruche que lui. Au moins une chose était sûre, ils allaient très bien ensemble. Elle gâchait peut être quelque chose en ne se laissant pas tenter. Elle sortait avec qui en ce moment ? C'était plus l'autre tâche de Dolos en tout cas. Peut être qu'elle se faisait Arès, ils avaient l'air de bien s'entendre tous les deux. Et puis... l'âge n'avait pas d'importance pour les dieux. Ils avaient tous un faible pour les gens bien plus jeunes et vigoureux que ces vieux papy. Je m'étais approché d'elle et j'avais passé une main dans ses cheveux pour ramener une de ses mèches en arrière.
"On voit où ça l'a conduit."
J'avais fait une pause, avant de lui sourire à nouveau et de croiser les bras. Elle voulait se la jouer donneuse de leçons ?
"Il est très bien avec Melody. Elle saura prendre soin de lui. Et puis au pire de cas, il mourra, comme les autres."
"C'est une menace ?"
Très très très amusante...
"Oh... Tu ne sais donc pas. Forcément... La sirène ne le crie pas sur tous les toits. Mais bon... Enfin, ce n'est pas une menace, c'est un fait, mais ça ne vient pas de moi. Charmante, vraiment." dis-je en repassant une nouvelle fois une main dans ses cheveux, avant de la descendre jusqu'à son bras et de caresser l'endroit où je lui avais fait mal la veille.
"Ca va mieux ? Tu ne sens plus rien ?"
Louise se dégagea brutalement et poussa Egeon en arrière pour le faire s'adosser au mur.
"Qu'est ce que tu veux dire par la ? Explique toi" fit elle d'une voix menaçante.
Ca devenait de plus en plus violent. Généralement c'était ce genre de choses qui m'excitait. Et la voir comme ça, je me disais qu'effectivement... on aurait pu être ensemble, du moins pour une nuit, ou deux... Ca dépendait comment qu'elle se défendait. Je l'avais laissée faire, me plaquant contre le mur. Puis... Oui... évidement que oui... Je m'étais précipité sur elle et je l'avais embrassé avec fougue, passant mes mains dans son dos, la ramenant le plus proche possible de moi. Je la sentais se débattre, mais qu'importait. La seule chose qui aurait pu m'empêcher d'aller plus loin aurait été qu'on n'était pas seul... Malheureusement c'était le cas et quand elle m'avait mordue la lèvre, je m'étais reculé. J'avais passé une main sur ma lèvre pour faire partir le sang, puis je lui avais souris.
"Excellent. Vraiment. Il ne sait pas ce qu'il loupe."
Elle avait levée la main sans doute pour me frapper, mais je l'avais saisie au poignet.
"Tu veux déjà recommencer ? Ou tu voulais aller plus loin ? C'est vrai que je sens aussi ce courant qui passe entre nous. Mais bon... Les catins c'est pas mon genre."
"Tu me fais pitié."
Toujours autant amusante... Je lui avais lâché la main, car je connaissais déjà toutes les nuances possibles et celles de Louise ne m'intéressaient pas. Ce qui comptait, c'était que le message était bien passé. Elle ne faisait pas le poids. Sauf si on lui laissait la possibilité d'aller au dessus et de tout diriger.
"Ca a été un plaisir, Louise. Mais réfléchis à ma proposition d'hier. Elle pourrait m'être utile une fois de retour. Car ici c'est bon, il a trouvé compensation, mais une fois chez nous... Enfin tu vois... Oh tiens... tu es au courant pour ton amant ? Enfin, ton ex... Je devrais être plus précis non ? Parce que y'en a surement plus qu'un. Il y a beaucoup de dieux à Olympe. Apparemment celui ci serait mort... C'est triste quand même... Je suis vraiment désolé pour toi. C'est fou, j'ai l'impression que tous ceux qui ont un faible pour toi tournent mal... ou qu'il leur arrive un truc."
"De quoi tu parles exactement ?"
Toujours amusante !!!!!!!!!!!!!
"Je ne sais pas... Demande à ton ami Arès. Sur l'oreiller ou au petit déjeuner."
Je pensais que ça suffisait pour l'instant. Mais j'avais quand même juste levé la main pour passer ma main dans ses cheveux. Son mouvement de recul m'avait fait changer d'avis. Je pouvais la laisser tranquille, pour aujourd'hui.
Kida
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| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
Kida découpait sa pastèque avec une attention toute particulière lorsqu’une main arriva dans son champ de vision. Levant les yeux, elle vit qu’Egéon, tout sourire, récupérait un morceau tout prêt, plutôt que de tenter à s’évertuer à couper une pastèque soi-même. Elle se contenta de sourire, ne disant rien. Ce n’était pas un fruit facile, certaines personnes n’étaient pas douées de force ou d’agilité, c’était sans doute le cas du jeune homme… Elle continuait à découper tandis qu’il croquait dans son morceau en ne la quittant pas des yeux. Elle se demandait bien ce qu’il était en train de faire lorsque ses paroles trahirent enfin sa pensée… Elle ne manifesta aucune surprise à ses paroles, bien qu’elle déglutît quelque peu rapidement. Elle n’aimait pas sa façon de la dévisager, encore moins sur son décolleté, mais elle ne se départi pas de son sourire pour lui répondre :
- Vous avez sans doute raison, je me disais la même chose…
Elle le dévisagea à son tour de haut en bas…
- Comme quoi le Destin fait bien les choses vous ne trouvez pas ? La Nature ne fait jamais d’assemblement contre Nature.
Le couteau fit alors un grand « clac » lorsqu’il atteint la planche de bois sous la Pastèque. Elle rassembla les morceaux dans le plateau avec douceur et déplaça un peu la plaque et le couteau, tout en prenant à son tour un morceau, en croquant dedans, ne le quittant pas du regard. Visiblement, il ne semblait pas non plus prêt à baisser le regard, tandis qu’il se servait du jus. Le regard de Kida brilla alors quelques centièmes de secondes d’une nouvelle lueur avant qu’elle ne se reconcentre sur sa pastèque et le jeune homme qui reprenait la parole.
- Je ne suis pas là pour vous divertir, je suis là pour vous guider, et c’est ce que je fais. J’espère avoir l’occasion un jour de rencontrer votre père pour entendre de sa voix sa reconnaissance, c’est bien dommage qu’il ne soit pas parmi nous… mais je ne comprends pas… Vous avez une autre raison d’être là que celle énoncée par les autres ?
Sa voix était toujours douce bien que très décidée. Son regard se fit interrogateur, elle voulait savoir où il voulait en venir avec toutes ses phrases qui cachaient véritablement un double sens… Kida avait décidément eu bien raison de se méfier de ses Surfaciens… Peut-être qu’Arès avait raison en définitive et qu’Aaron se voilait la face, trop obnubilé par l’amour qu’il portait à Egéon et Melody ? Mais Louise vint interrompre sa rêverie et sa conversation avec le jumeau et la jeune Atlante se tourna vers elle pour la découvrir avec des habits traditionnels, d’un bleu légèrement plus clair que ce que portait la guide. Elle écarquilla les yeux et un nouveau sourire naquit sur ses lèvres… Mais où donc avait-elle trouvé ceci ?! La blonde platine éclata alors de rire avant de dire d’un ton sincère :
- Louise, cette tenue vous va à merveille ! Je suis vraiment ravie de voir que vous vous intéressez à nos coutumes et à nos vêtements. S’ils vous plaisent, gardez-les, c’est un cadeau que mon peuple, le Roi et moi-même nous vous faisons ! Mais installez-vous je vous en prie, il y a suffisamment de nourriture pour tout le monde !
Puis ce fut au tour de Melody de les rejoindre… Elle semblait quelque peu hésiter à s’assoir cependant et le regard de son frère força sa décision… Kida déglutit et baissa les yeux, visiblement, elle ne parvenait pas à se détacher de son emprise, mais cela ne la regardait pas après tout. Mais elle releva la tête lorsque la sirène lui posa une question accusatrice en signe de bonjour. La jeune Guide en fut quelque peu déstabilisée, hésitant à répondre puis elle finit par lui expliquer :
- Vous avez raison…Nous n’avons aucun intérêt à exploiter les fonds marins… enfin plus maintenant… Mais à l’époque, nous trouvions des perles au fond de l’océan… Ces perles nous permettaient de faire des bijoux pour les femmes et les enfants, certains pour les hommes aussi mais la plupart préfère le métal… Mais depuis que les perles se font rares au fond de l’océan… nous n’utilisons plus les sous-marins qui restent amarrés…
Visiblement la sirène n’eut plus rien à redire puisqu’elle balança sa pêche sans un mot. Puis vint Jezabel qui semblait partager son avis sur la tenue de Louise et Kida appuya ses dires une nouvelles fois. Et enfin Aaron qui ne semblait pas dans son assiette et qui vint s’assoir sur la dernière chaise libre à ses côtées, l’autre étant prise par Louise. Elle fronça les sourcils face à son état mais ne posa pas de question, jugeant que le jeune homme avait sans aucun doute besoin d’un peu de temps… Décidant de détendre l’atmosphère un peu tendue, elle se leva pour demander quelque chose à l’un des gardes qui l’accompagnait puis se retourna vers la tablée, désormais complète, avec un grand sourire.
- Bon… Je vois que certains d’entre vous ont décidés d’adopter nos coutumes et je vous en remercie grandement ! Cela nous fait vraiment plaisir de voir l’intérêt que vous nous portez et j’ai décidé qu’il serait peut-être temps… De vous offrir un verre de notre boisson traditionnelle… Je n’étais normalement censée que vous le donner à la fin, le jour de votre départ, en signe de l’alliance que nous sommes en train de créer mais il me semble que le moment est bien venu…
Un plateau arriva avec une boisson d’aspect quelque peu laiteux, comme si c’était du sirop d’orgeat. Elle récupéra deux verres, l’un de sa main droite en la posant par-dessus le verre, l’autre de sa main gauche en le tenant sur le côté. C’était sans doute plus simple de les porter ainsi. Elle servit donc Aaron de sa main gauche et Egéon avec sa droite. Puis elle réitéra l’action pour chacun des autres convives, leva son verre et tout le monde but alors le verre de l’amitié. Puis elle se rassit pour continuer son petit déjeuner tandis qu’Egeon et Louise quittaient la table. En tenta de faire la conversation à tout le monde, même aux retardataires et lorsque tout le monde fut repus de son repas, elle leur annonça qu’ils n’allaient pas tarder à lever le camp pour une partie de chasse spéciale… Les Atlantes ne chassaient pas, sauf quand ils se sentaient menacer, et lorsqu’elle s’était levée ce matin, certains lui avaient annoncé qu’un jaguar d’eau s’approchait dangereusement des habitations, prêt à bondir et à dévorer les habitants les plus proches… Il fallait donc bien faire quelque chose… et c’était sans doute l’occasion rêvée pour la guide de leur montrer quelque chose de concret.
Mais Louise et Egéon n’étaient toujours pas de retour et cela commençait à l’inquiéter. Elle décida de laisser le groupe rassembler ses affaires tandis qu’elle s’éloignait pour les retrouver. Arrivée proche de l’endroit des deux jeunes gens, elle vit Louise partir en courant, visiblement en pleure, tandis qu’Egéon revenait vers elle avec un sourire arrogant. Il lui passa devant et parti rejoindre le groupe tandis que Kida s’arrêtait, les sourcils froncés. Elle attrapa alors l’un de ceux qui étaient avec elle et qui revenait vers le groupe :
- L’une d’entre eux est partie toute seule… Je dois la retrouver avant qu’elle ne s’égare. Donne un chacun d’eux une lance d’entraînement. Explique-leur notre façon de chasser et précise bien qu’en aucun cas ils ne doivent utiliser leur magie ou d’autres armes, que tout se fait avec cette lance, sans magie, d’accord ? Merci, je reviens au plus vite !
Elle partit en courant, volant, aussi légère qu’une plume, ses pieds nus claquant sur le sol. Elle chercha Louise pendant de longues minutes en l’appelant puis finit par la retrouver seule, devant une fontaine, sur une place déserte. Elle pleurait… Kida se sentait gênée… Jamais encore elle n’avait consolé quelqu’un et encore moins une étrangère. Avançant lentement, très lentement, elle vint toucher l’épaule de la jeune femme avec douceur :
- Louise ? Il ne faut pas partir comme ça, vous m’avez fait peur… Je… Je ne sais pas ce qui se passe et… je n’ai pas la prétention de vous obliger à me le dire… mais si vous avez besoin de vous retrouver seule, j’ai l’endroit qu’il vous faut…
Elle lui sourit avec douceur avant de lui demander, à mi-voix voix :
- Vous venez ?
Elle croisa un autre garde sur sa route avec Louise et lui fit signe de la main de les suivre. Elle montait alors avec Louise sur une petite colline et arrivée en haut, un étonnant jardin d’eau les attendait, enfermée d’un portail d’or. Les arbustes étaient touffus, l’eau clapotait doucement et l’endroit semblait suffisamment grand pour se sentir seul.
- Nous l’appelons le Jardin des Larmes… c’est ici que nous pouvons nous retrouver avecnous-même, nos regrets, nos tristesses et nos désespoirs… On raconte que ce lieu est enchanté… Nous pouvons vraiment être face à nous-même et lorsque nous ressortons, nous nous sentons grandit et guérit… Pour l’avoir moi-même utilisé à de nombreuses reprises, je peux vous assurer que cela vous fera le plus grand bien… Je dois retourner voir les autres… Lorsque vous vous sentez prêtes, Yakary vous ramènera auprès de nous… Prenez le temps qu’il vous faut.
Elle posa ses deux mains sur ses épaules avec douceur, lui lança un regard d’encouragement et attendit que Louise entre dans le jardin et que Yakary lui fasse un signe de tête pour repartir.
En arrivant sur le lieu du Jaguar d’Eau, elle avait récupérée sa propre lance, plus belle, plus élancée et plus grande, ornée d’un crystal bleuté. Les autres étaient déjà avec les trois gardes, visiblement pas très à l’aise avec leur lance. Cela les rendait presque touchant et Kida se surprit à sourire. Mais un bruissement derrière elle lui fit tourner la tête… Egéon… La Guide regarda alors le groupe au loin et se mit à les compter… Ils étaient tous partis à la chasse, tout sauf lui…
- Vous ne chassez pas ?
Elle s’était rapprochée de lui, sa lance à la main le sourire aimable. C’était étrange, il avait pourtant l’air d’aimer les rapports de force…
- Et vous vous êtes blessé à la lèvre à ce que je vois.
Son sourire devint plus mutin. Décidément ce garçon était bien étrange… Mais pour une fois Melody été parvenue à se détacher de lui… sans doute parce qu’Aaron chassait également…
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
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Kida lui offrit la tenue et la princesse rosit sous le compliment. C'était fou de voir a quel point leur culture semblait intéressante, pleine de culture et - il fallait le dire - pas du tout comme dans le Disney.
Quand a Egeon, le tout était de faire comme si il ne c'était rien passé. Louise avait rapidement avalé quelques fruits,, en regard au loin, en se demandant ou étaient Diane et Phoebus, si ils allaient bien ... D'habitude ils prenaient leur petits déjeuner tous ensemble a la collocation, sauf quand elle devait partir plus tôt, auquel cas elle prenait juste un croissant et courrait pour rattraper son retard. C'était étrange d'être la, au milieu d'une foule de quasi inconnus, dans un lieu qu'elle ne connaissait pas, a se demander si elle reverrait ses amis un jour.
La princesse, totalement perdu dans ses pensées, avait sursauté en sentant quelqu'un lui toucher l'épaule, la ramenant a la réalité. Egeon. Elle hésita une seconde avant de le voir s'éloigner. Que voulait il ? Peut être s'excuser ... Elle retint un soupir et redressa le menton. Elle devait lui laisser une chance, après tout, elle l'avait dit a Jezabel non ? Le pardon était quelque chose de profondément lié a elle. Elle ne comprenait pas comment les gens pouvaient refuser de pardonner ceux qui regretter leur erreurs. Après tout, elle était humaine et personne n'était parfais. Elle même avait fait perdre 7 ans de leurs vies a chacun de ses frères en les changeants en corbeaux. En naissant, elle leur avait retiré leurs titres, leurs vie, leurs parents .... Tout. Et pourtant, ils l'avaient pardonner. Même lorsqu'ils avaient su que leur mère était morte en lui donnant la vie. Même si leur existence avait été en partie gâchée par sa venue au monde.
Elle c'était souvent demandé comment elle aurait supporté sa vie en sachant qu'ils lui en voulaient. Mais ils lui avaient pardonner et elle avait appris a faire de même.
"Veuillez m'excuser"
Repoussant son siège, elle se leva et se dirigea vers l'endroit ou se trouvait Egeon, derrière un bâtiment assez éloigné des autres. La fierté l’empêchait sûrement de s'excuser en publique, elle pouvait le comprendre, ce n'était pas forcément facile.
"Je suis désolé pour hier..."
Et voila, elle le savait. Egeon n'était pas vraiment méchant, il avait juste été mal élevé. Mais au fond, c'était un type bien.
"j'aurai dû être plus convaincant. Enfin, le soucis ne se pose plus vraiment vue qu'il a trouvé une autre poule."
Pardon ? Le visage de Louise changea radicalement. De souriant - bien qu'un peu effrayé - il devint inexpressif et froid. En colère. Comment osait il parlé d'Aaron ainsi alors que lui même agissait de manière totalement révoltante ? Hippolyte, Melody ... Il n'avait pas le droit de dire de tels choses.
"Tu es un crétin, Aaron n'est pas ce genre de type. Il n'est pas comme toi, il respecte un minimum les autres lui."
Elle refusa de bouger quand il approcha sa main. Elle ne lui montrerai pas qu'elle avait peur, et la colère qu'elle ressentait a son encontre lui permettait de tenir, les yeux braqués sur lui. Ses paroles la glacère, et pour un peu elle aurait manqué de respirer tant elle avait envie de le frapper.
"C'est une menace ?"
Qu'il dise oui et elle lui montrerai. On ne menaçait pas ses amis. On ne menaçait pas Aaron, surtout pour une stupide histoire de cœur. Qu'est ce qu'il avait avec ses cheveux a la fin ? Brusquement elle se dégagea. elle n'avait plus mal au bras, le temps avait rapidement effacé la blessure. Mais elle ne comprenait pas. D'un geste brusque, elle posa ses mains sur son torse et le poussa brutalement jusqu’à ce qu'il se retrouve dos au mur derrière lui. Si Aaron était en danger, elle devait le savoir. Essayer de le protéger. elle lui avait promis de veiller sur lui après tout. Elle l'aimait beaucoup, comme un ami, mais elle tenait réelement a lui. Alors si il était en danger, elle devait tout faire pour le protéger. C'était cet instinct qui lui donnait la force de tenir tête au demi dieu.
"Qu'est ce que tu veux dire par la ? Explique toi" fit elle d'une voix menaçante.
Elle n'eut même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle se sentit soudain prisonnière de ses bras, plaquée a lui, incapable de s'échapper. Elle se débattait alors que le demi dieu l'embrassait presque avec violence, incapable de se libérer. elle haïssait ça, cette sensation d'immobilité, qu'on la force... Elle mordit brutalement la lèvre du jeune homme qui la relâcha enfin, alors qu'elle prenait ses distances, le cœur a cent a l'heure, les membres tremblants. Elle avait envie de pleurer, et leva vivement la main dans le but de lui mettre une gifle dont il se souviendrait toute sa vie.
Sa main s'abaissa mais son poignet fut brutalement arrêté par Egeon. Elle tira dessus pour se libérer mais autant essayer de sortir sa main d'un bloc de béton. Fichu demis dieux et leurs fichues forces sur humaines.
"Tu veux déjà recommencer ? Ou tu voulais aller plus loin ? C'est vrai que je sens aussi ce courant qui passe entre nous. Mais bon... Les catins c'est pas mon genre."
"Tu me fais pitié."
Elle avait été glacé par ses paroles. Recommencer ? Alors qu'elle avait vécu ça pendant des années ? Et c'était ainsi qu'il la voyait ... Qu'ils devaient tous la voir alors ... Une simple prostitué. Évidemment ... Elle avait l'impression qu'une pierre lui tombait dans l'estomac. Bien sure. Évidemment. Elle n'était rien. La princesse, blessée au plus profond d'elle même avait ramené son poignet contre elle et massait la marque rouge qui était apparu dessus. Les yeux humides, elle refusait de les baisser et fixait Egeon avec colère, et une teinte de désespoir.
Mais il ne s’arrêta pas. Lentement, au fil des mots, les yeux de Louise s'agrandirent de surprise, de peur. Non, de quoi parlait il ... Il ne pouvait pas ... Il mentait ... Ce n'était pas ça, c'était obligatoirement autre chose.
"De quoi tu parles exactement ?" demanda elle des trémolos dans la voix, incapable de se maîtriser. Elle ne voulait pas comprendre. Le seul dieu pour lequel elle avait eut des sentiments .. Nathanaël...
"Je ne sais pas... Demande à ton ami Arès. Sur l'oreiller ou au petit déjeuner."
Elle recula lorsqu'il approcha a main et le regarda s'éloigner. Immédiatement, elle laissa son dos tomber contre le mur et leva le visage vers le ciel. La boule qu'elle avait sentie se former dans sa gorge remonta, manquant de l'étouffer. Les larmes qui roulaient le long de son cou n'arrivaient pas a s’arrêter. Poussant sur ses mains, elle se détacha du mur et tituba un instant avant de se redresser. "Il, ne te fera plus de mal, plus jamais, je te le jure.". Et il ne l'avait plus recontacter depuis cette nuit la.
D'une main, elle essuya ses yeux et inspira profondément pour retrouver sa maîtrise d'elle même. Respire. Respire, s'intima elle. Lentement, son cœur revint a un rythme normal. Sa respiration cessa de trembler et l'air vint plus facilement emplir ses poumons. Du calme... Elle savait se maîtriser. En théorie du moins. lentement, la princesse s'approcha d'une fontaine et pris un peu d'eau pour s'asperger le visage. Le tout était d'avoir au minimum figure humaine.
Elle aperçut Falkore qui approchait et fit un pas vers lui avant de l'interroger. Il travaillait avec Ares, il devait savoir .... La princesse le fixa de ses yeux profonds.
"Est ce que ... Dolos. Il est mort ?"
Avant même qu'il ne lui confirme et explique comment de vive voix, elle avait compris. Son regard avait suffit. Louise lui fit un sourire le plus convainquant possible avant de reculer et de laisser le dragon revenir vers le groupe. D'un geste machinal, elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et s'éloigna tranquillement, les dents sur les lèvres ou perlaient quelques gouttes de sang.
"J'ai besoin d'être seule" fit elle pour ne pas qu'il la suive.
Elle tourna a une maison, et brusquement, se mit a courir de toutes ses forces. Elle voulait furie. Ne plus voire personne. elle avait besoin de solitude. elle voulait être seule, loin d'ici, loin de toutes cette violence, de ces révélations de ces mots douloureux. Elle ne voulait plus se faire écraser par ses sentiments. Elle courait sans regarder ou elle allait, laisser ses jambes la porter. Tout ce qu'elle faisait, c'était fuir, a une vitesse qu'elle ne pensait jamais pouvoir atteindre. Son souffle lui manquait, ses poumons brûlaient, ses jambes menaçaient de la lacher a tout instant, et pourtant elle ne s’arrêtait pas, elle ne voulait pas s’arrêter. Jamais.
Elle accéléra encore lorsqu'elle se sentit faiblir, et tout a coup mit ses mains devant elle pour s'appuyer contre le rebord d'une fontaine dans laquelle elle manqua de tomber. Le regard rivé sur l'eau qui clapotait a quelques centimètre de ses doigts, elle sentit rapidement une larme rouler le long de sa joue s’arrêter sur son menton quelques instants avant de tomber, rapidement suivit par d'autres. Bientôt elle ne pu que restée penchée dessus a pleurer silencieusement comme elle l'avait fait toutes ces années.
Elle ne comprenait pas pourquoi ça la touchait autant, pourquoi elle se sentait si mal. Après tout, ils n'avaient pas eut tant de moments ensemble et il l'avait fait souffrir comme peu de personnes l'avait fait a ce jour. Mais les moments qu'ils avaient eut avaient été si intenses, pendant un instant elle avait cru qu'il pourrait l'aimer. Qu'elle avait un peu de valeur.
Ses yeux semblaient ne jamais vouloir s’assécher, et sa respiration, hachée, menaçait de l'étouffer a chaque instant.
Les paroles d'Egéon ne cessaient de lui revenir en mémoire, tout semblait mélanger. Les insultes, les sous entendu, les gestes déplacés. N'étaient elle qu'une moins que rien aux yeux des autres ? Mais surtout ... " C'est fou, j'ai l'impression que tous ceux qui ont un faible pour toi tournent mal... ou qu'il leur arrive un truc." Il avait tellement, tellement raison... Même si elle ne le comprenait pas exactement comme ça Pour elle c'était comme si il avait dit " tout ceux qui sont proches de toi finissent par souffrir".
Sa mère qu'elle avait tuée a la naissance, ses frères qu'elle avait changés en corbeaux, Myriam la servante qui un temps avait été son amie avant que Joshua ne s'en rende compte et ne la fasse écartelée. Aaron menacé par son ami. Les dieux dont le frère était mort, Dolos tué, le bébé de Lily aussi ... ça devait être tellement dure pour elle.
Je devrai peut être m'éloigner avant d'empirer le choses ... se dit elle en pensant a ses amis, quand tout a coup, une main la toucha la faisant sursauter. D'un geste elle s'éloigna et passa une main sur ses yeux. Ce n'était que Kida mais le fait qu'elle ai pu la voir ainsi la gênait profondément.
"Désolée" murmura elle d'une voix enrouée pour s'excuser d'être parti précipitamment. Elle hocha simplement la tête et suivit l'Atlante dans la ville, rapidement rejoint par un garde. La jeune femme lui montra un jardin ou il semblait qu'elle pourrait se reposer. Avant d'entrer, Louise se tourna vers Kida et les yeux baissés, s'inclina légèrement en disant "Merci" d'une petite voix avant de passer le portail.
Egéon Blackstorm
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| Avatar : Paul Wesley
৩ On a parfois juste
besoin d'un ami
à qui murmurer à l'oreille
ce qu'on a sur le cœur. ৩
| Conte : Intrigue Divine ღ | Dans le monde des contes, je suis : : Un demi dieu
J'avais pris quelques minutes après m'être éloigné de Louise pour faire le point avec moi même. Je ne voulais pas rejoindre les autres, ni même me prêter à leurs activités. Ce que j'avais fait avec Louise était le fruit de la colère. Je voulais Melody, je la désirais plus que tout, j'avais besoin d'elle. Mais elle m'avait lâchement abandonnée pour se jeter dans les bras de Aaron. Tout comme Hippolyte m'avait abandonnée pour rejoindre son New York chéri. Ils étaient tous des lâches. La seule chose qu'on attendait de moi, c'était du réconfort le temps que père revenait. Maintenant qu'il était de retour, je perdais toute mon importance. Le lien avec ma soeur était sur le point de se briser, tout comme celui avec mon meilleur ami. Ils allaient finir par tout perdre à vouloir se la jouer solitaire.
J'étais revenu vers le lieu où se tenait le groupe précédemment, juste au moment où ils étaient tous partit. Il ne restait plus que Kida. Je l'avais observée de là où j'étais sans faire le moindre pas dans sa direction. Quand elle m'avait remarquée, elle m'avait demandée si je ne chassai pas. Elle avait également fait allusion à ma blessure sur ma lèvre et j'avais passé une main dessus pour voir si ça saignait encore. Il allait falloir quelques heures pour que la trace disparaisse. Les demi dieux se régénéraient assez rapidement. Je m'étais remis à observer la jeune femme, tout en croisant les bras et en m'adossant contre un mur.
"Ca aurait pu être différent si on nous avait marié comme nos pères en avaient discuter." avais-je dit d'un air blasé. Je savais qui se tenait devant moi, je savais qu'elle n'existait pas, qu'elle ne pouvait pas m'atteindre et que ce n'était que la nature elle même.
"J'aurai été le Roi d'Atlantis, mon père aurait régné sur la Terre et ensemble on aurait pu construire un puissant empire. A dire vrai peut être que certains atlantes seraient encore vivant si tout s'était passé comme prévu."
Je faisais bien allusion au jeune garçon que mon père avait tué et dont il m'avait parlé. Je savais qui il était, ce qu'il représentait et surtout... je savais qui elle était elle. J'avais décroisé mes bras pour m'avancer vers la jeune femme. Une fois à sa hauteur, j'avais approché mon doigt de sa lance, pour toucher le cristal qui était au bout. Je l'avais juste effleuré pour ne pas me faire mal.
"Puissante comme arme. Vous avez vraiment une technologie à part. Père est partit vers un endroit de la cité resté caché. Il l'a sentis la précédente fois qu'il est venu ici. Il va y trouver la source de votre pouvoir et ces armes seront que la version bêta de celles qu'il créera."
J'avais fait un nouveau pas vers elle, plissant les yeux en l'observant. Elle semblait si forte de caractère, si forte physiquement et pourtant je savais qu'elle n'était rien, absolument rien. Elle aurait pû être une bonne guerrière si elle n'était pas morte. J'avais secoué la tête. De toute façon à ce stade je ne risquais pas grand chose. Puis j'avais approché ma main de sa joue que j'avais caressée avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres et de me reculer en gardant un petit sourire aux coins de mes lèvres.
"Vos lèvres me rappellent celles de ma soeur. A la différence que les siennes sont plus humides, plus réelles."
Je m'étais tourné pour regarder le décors qui nous entourait. Je me demandais bien ce que je pourrai faire de ma journée en attendant que les autres reviendraient de la chasse. Ils étaient partis s'amuser parce qu'ils avaient rien de mieux à faire. Même Arès les avais suivi. C'était pitoyable pour un dieu de se prêter à ces jeux d'enfants. J'avais fait un tour sur moi même pour me retrouver face à Kida avec toujours le même sourire.
"Je ne sais pas du tout comment occuper mon temps aujourd'hui. A dire vrai, j'aimerai faire quelque chose dont père pourrait être fier. Comme entrer dans votre palais, mais il l'a formellement interdit. Ou alors m'entraîner à tuer des atlantes. Cela dit, tuer des morts, ce n'est pas une véritable prouesse, n'est ce pas ? J'aurai pu partir à la chasse, mais ça aurait juste été d'un grand ennuis. A dire vrai j'aimerai que vous me montriez quelque chose. Que vous me fassiez découvrir une chose qu'on n'a pas encore découverte. Quelque chose où on pourrait y aller que vous et moi." avais-je dit en m'approchant d'elle, tout en caressant son bras nue avec ma main.