« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
"Tu vois Melody ? La famille c'est sacré, c'est précieux. Il ne faut jamais demander par la force, ce qu'on peut avoir grâce à la parole."
Je m'étais tourné vers Artémis et j'avais pris mon Tirdent qu'elle me tendait, le saisissant entre mes mains. Je sentais toute sa puissance jaillir en moi et pour la première fois depuis de très nombreuses années, je me sentais à nouveau entier. Qu'avait t'elle ressentie quand elle l'avait en sa possession ? Sentait-elle tout son pouvoir ? Pouvait-elle, elle aussi lui parler ? Lui obéissait t'il ? J'avais tourné la tête vers ma soeur en lui faisant un petit sourire triomphant.
"Je te prie de bien vouloir pardonner mes enfants de leurs faiblesses. Jamais plus ils ne tenteront quoi que ce soit contre l'un des nôtres. Ni contre qui que ce soit qui se montrera être digne de notre protection."
Mon regard s'était posé sur les nouveaux venus de la famille, dont Jezabel, Louise, mais principalement Glène.
"Tu t'es montré très protecteur avec tes proches ces derniers temps. Mais il y a beaucoup trop de colère en toi. Tu devrais te méfier, elle nous joue souvent des tours."
Je voulais lui faire comprendre qu'il devait calmer son jeu et surtout en présence des personnes qui m'étaient chers. Toute vie était précieuse, mais sa vie ne tenait qu'à un minuscule fil. Il ne devrait pas prendre le risque de l'endommager, car il était bien trop fragile pour se le permettre.
Achevant mes paroles, j'avais brandit le Trident bien haut, sentant l'eau nous entourer s'élever dans les airs, puis j'avais plongé les lames dans les trous fait pour et le décor avait une nouvelle fois changé. Mais au lieu de nous déplacer, on était entouré d'immenses vagues d'eau et tout tourbillonnait tout autour de nous. Le vent provoqué par les tourbillons battait son plein et on avait du mal à avancer. De toute façon le but n'était pas d'aller quelque part, car c'est cet endroit qui viendrait à nous.
"Arès ! Nous devons les laisser ici ! Elles ne viendront pas avec nous. Je sais pourquoi elles sont là, mais tu peux avoir confiance en moi. Je ne suis pas là contre toi, mais pour qu'on puisse ensemble trouver le moyen de tous nous protéger de ce qui nous arrive. Là où nous allons nous n'auront pas besoin d'elles, mais juste de nous."
Je m'étais approché tant bien que mal de Egéon et j'avais posé une main sur son épaule, puis sur sa tête pour l'approcher de moi et lui murmurer quelque chose à l'oreille. C'était mon fils, je pouvais avoir entièrement confiance en lui. Il savait ce qu'il avait à faire une fois à Atlantide. Il savait aussi pourquoi on était réellement là et quelles étaient mes intentions.
"Il en gardera une, ne la laisse pas t'approcher."
Lui avais-je murmuré. Je savais que Arès ne les laissera pas toutes partir, prétextant qu'une seule serait largement utile si les Atlantes se montreraient hostiles, ce qui ne sera pas le cas. Je me doutais également de laquelle il garderait avec lui et pour quelles raisons. Tout ce qui m'importait, c'était que mon fils sache quoi faire en leur présence et je lui avais murmuré leur point faible. Si ça venait à se compliquer, il n'aurait sans doute pas le choix que de s'en débarrasser.
"Jetsam et Flotsam resteront avec ta soeur. Une fois là bas, je compte sur toi. Tu te souviens de ce que je t'ai appris."
Il avait hoché la tête et j'en avais fait de même. Puis je m'étais écarté de lui, tandis que la tempête battait encore son plein. On y était presque, le chemin était long. J'étais revenu vers Arès mais je parlais suffisamment fort cette fois ci pour que tout le monde m’entende.
"Il y a deux pyramides en cristal à proximité de mon Temple. Elles étaient cachées dans le Triangle des Bermudes. L'une d'elle permet d'entrer dans la Cité, la seconde d'en sortir. Une fois qu'on aura passé le passage, la porte se refermera. Je suis le seul à pouvoir ouvrir la porte de sortie. Alors tâchez de rester à proximité du groupe et de ne pas vous éloigner. Si on doit partir, on partira, que vous soyez de retour ou non. Mais si vous n'êtes pas avec, vous ne pourrez pas rentrer."
J'espérais avoir été suffisamment clair pour tout le monde.
Je ne put pas me retenir de lancer un sourire amusé à la remarque de Louise. Speedy, il me semble que c'était une souris qui courrait vite, non ? Entre Flash et Speedy, j'en avais des surnoms ! Plus Callio qui m'appelait encore Bipbip. Si se continuait, j'allais faire la bande de bugs bunny. Du coin de l'œil, j'aperçus une jeune femme blonde avec un homme qui lui tenait la main. Je ne les connaissais pas vraiment, mais ils n'avaient pas l'air de mordre ! Cependant, toute joie rayonnante sur mon visage se dispersa comme un éclair. Mes yeux se posèrent sur Glène qui apparut devant tout le monde. Je sentais mon cœur raté un battement. Enfin, si j'en avais eu un bien sûr. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Il m'avait suivi ? Impossible, j'étais allée beaucoup trop vite ! Mon cerveau s'arrêta de penser, trop stupéfaite de le retrouver encore une fois au même endroit que moi. Qu'est-ce qu'il cherchait à me suivre comme ça ? Il avait pourtant été clair, non ? Je ne vois pas pourquoi il insistait. Je ne le comprenais plus. Et j'en avais marre de le voir partout, à chaque fois que je le voyais, j'avais une douleur dans la poitrine qui me prenait telle une brûlure et qui faisait remonter une boule dans la gorge. Comme s'il ne m'avait pas déjà assez fait souffrir comme ça ! Je m'écartais de lui quand je m'aperçus que c'était vers moi qu'il se dirigeait. Je me sentais en colère. En colère qu'il m'est suivi jusqu'ici. En colère qu'il soit toujours là où je suis pour essayer de m'adresser la parole. Je faisais énormément d'effort pour l'éviter, pour ne pas casser les choses qui se promènent autour de moi quand je pense encore à ce qu'il m'a fait. Lui ou Melody.
Parce que madame avait beau être venu me proposer un contrat, d'où ma présence, je lui en voulais toujours. J'avais eu l'intention de dire à Louise que ça allait. mais maintenant, je n'en étais plus aussi sur avec Glène ici. Mais je ne partirais pas. J'ai faits une promesse, la promesse de venir jeter un coup d'oeil pour Melody. Et je ne romps jamais mes promesses. J'ai plus de ressources que tu ne le pense. D'où tient-il cette fermeté, cette soudaine assurance ? Je n'aimais pas ça du tout. Je détestais ça, carrément. Il avait changé, il était plus tenace. Mon visage passa du mécontentement à la surprise avec le ton qu'il employait pour me parler. Je bouillonnais. Mais je ne me montrerais pas en spectacle devant tout le monde. Ma main me démangeait, mais je me faisais violence pour pas qu'elle s'éclate sur sa pommette. Voir à quel point ma présence t'a l'air si désagréable me remplit de joie ! Je me mordais la lèvre, mordant à pleine dent pour retenir ma paume qui voulait s'élancer et finir dans sa tête. C'était plus fort que moi et il le méritait. Calme, on ce calme. Je me fais rejeter par lui, je me fais trahir par Melody, mon serpent bouffe mon chat... Oh qu'elle est belle la vie, vous ne trouvez pas ? Remarque-je crois que j'avais des problèmes bien inférieurs face aux dieux qui nous entouraient à présent. Je notais la présence d'un nouvel homme, imposant et très charismatique. Il semblait être puissant.
Je ne sais pas où vous vous rendez, ce que vous allez faire, ou ce que toi Mélody, tu comptes vraiment faire, mais après avoir vu les preuves que la folie meurtrière habite une grande partie de ton esprit, spécialement envers moi et Jezabel, je ne te laisserai sûrement pas avec elle, quand bien même vous n'êtes pas seules et quand bien même tu ne veux pas me voir Jezabel. Vous allez faire une mission dangereuse ? Je risque de mourir ? J'ai vécu pendant un an prisonnier d'un roi sanguinaire, 10 ans maudits a une souffrance éternelle avec un loup de glace, j'ai survécu à un crash d'avion, un accident de voiture, a des hommes surhumains, a un kraken, et a une tentative d'assassinat de la part de la coloc de Jez, alors je me contrefiche de me retrouver face à la mort une nouvelle fois, si c'est ça qu'il faut pour que je te surveille, toi et tes intentions envers Jezabel. Non ! Non-non. Pourquoi est-ce qu'il fait ça ? Pourquoi est-ce que je me sens personnellement humilié en public à ramener tous ces problèmes sur le tapis ? J’écarquillais les yeux, la rage me bouillonnait l'estomac tellement il m'énervait, il m'insupportait, il… grrrrouah ! Non, retourne chez toi, tu n'es pas le bienvenu ici !
J'allais rétorquer quelque chose, mais l'homme prit la parole, faisant apparaître une nouvelle personne. Maître Arès, Dieu Apollon, Dieu Poséidon, déesse Diane. Ah. Des dieux. Des dieux partout. Mon Dieu – c'est le cas de le dire- je me sentais inférieur d'un coup face à des divinités. Ce qui eux vite fait d'éteindre ma rage. Je portais mon attention sur le ravissant jeune homme qui semblait s'appeler Falklore. Mais ma vue fut boucher par Arès qui s'approcha de moi et de Glène. Bien qu'à ce moment j'avais envie de m'éloigner de Gglène le plus possible. Vous n'êtes pas les bienvenues ici. Toi le mortel avec le couteau, je sais ce que tu as dit et que tu penses à ma nièce quand tu charcutes tes mannequins d'entraînement et donc, c'est juste un conseil, te conseille de ne rien faire et de partir. Je doute que tu sois assez con pour t'en prendre elle mais au moindre faux pas tu'es mort. Je sais ce que ça fait quand les mortels s'impliquent dans les histoires qui les dépassent surtout quand c'est guidés par l'amour. ma bouche s'ouvrit en un grand o. Je fusillais Glène tu regard, l'imaginant avec des affiches de Melody sur des mannequins et des couteaux plantés un peu partout sur son visage. Puis mon cerveau eut un bug sur le mot "' Amour'' ". Je laissais échapper un rire nerveux, ne pouvant m'empêcher de rire à cette situation cynique.
▬ « Amour ? Non, je ne crois pas. » Rétorquais-je la voix beaucoup de sarcasmes. Il voulait surtout me casser les pieds ! Enfin, je ne sais pas. Je sais plus avec lui. Arès se tourna vers moi et j'eus un mouvement de recul, méfiante. et toi arrête la magie hors de ta ville, je suis sympa je ne ferais rien, mais la prochaine fois, je ne fermerais pas les yeux. Vous n'êtes pas au-dessus des lois, de mes lois. Je haussais les sourcils avec un air offusqué. Ses lois ? Quelle loi ? D'accord, j'avoue avoir abusé sur mes pouvoirs magiques devant tout le monde. Il avait raison, j'avais tort. Mais personne ne se trouvait au-dessus de moi. J'agissais celons mon propre chef, et je me mis à le défier du regard, plongeant le mien dans le sien.
▬ « Vous avez raison, je n'aurais pas dû. Mais personne ne se trouve au-dessus de moi, j'agis de mon propre chef que ça vous plaise ou pas. » Répondis-je avec beaucoup d'insolence. Je détestais qu'on me gronde comme un gamin à l'école. Oui, je veux bien respecter sa loi pour mes pouvoirs. Mais il n'était pas mon chef. Aucun divin n'avait le droit de se croire au-dessus de moi parce qu'ils étaient puissants. Même pas le maire de la ville. Je faisais ce que je voulais, et je préférais mourir libre qu'avec une personne pour me diriger. Je continuais de le défier du regard un moment, avant de le quitter. Il s'adressa à Poséidon, et j'en profitais pour balader mon regard sur les personnes qui se trouvait avec lui. Melody, bien entendu. Un jeune homme que je ne connaissais pas, et Flotsam et Jetsam pas loin. « En tout cas, je te conseillerai également de ne pas blesser Melody. Sinon tu ne pourras pas protéger ta copine très longtemps. » Je me tournais vers l'homme blond au nom de Poséidon. Il était séduisant, et semblait parler à Glène comme un grand frère, ce qui m'étonna.
▬ « Qu'elle copine ? Je ne suis pas sa copine ! » Répondis-je frustrer. Il ne veut pas de moi, il l'a clairement dit. Je lançais un regard fusilleur dans la direction de Glène. Lui promettant un règlement de comptes très enflammés dès que j'aurais l'occasion de rentrer. Des filles apparent autour de nous, piaillant dans tous les sens et donnant un air moins sérieux à Arès. Je ne pouvais m'empêcher de rire devant leur comportement amusant, me redonnant un peu de bôme au cœur. Moi aussi j'étais comme ça d'habitude. La jeune femme blonde – Diane je crois- s'approcha aussi de Glène. - Mon frère a raison, ce genre d'escapade est bien plus dangereux que tout ce que tu aurais pu voir avant. Alors, tu dois savoir, dans quoi tu dois mettre les pieds, et ne pas avoir peur d'y passer. Quant à Melody, je ne te conseillerais, que trop d'écouter le conseil d'Apollon, tu es en présence, de son frère et de son père, alors si j'étais toi, j'éviterais ce genre de bêtises. Elle avait raison, elle venait de dire ce que je pensais tout haut. Il n'était pas sage d'attaquer Melody devant autant de monde. Et je ne le laisserais pas faire. Je sais que Melody me tuera pas. Elle ne le fera jamais, mais Glène ne réfléchit pas une minute pour le découvrir. Elle ne savait pas comment se comporter avec moi, ce qui expliquait son comportement d'asociale. Poséidon posa son regard sur Louise, sur glène et sur moi. Je répondis à son regard avec beaucoup de curiosité. Tu t'es montré très protecteur avec tes proches ces derniers temps. Mais il y a beaucoup trop de colère en toi. Tu devrais te méfier, elle nous joue souvent des tours." Ah donc Glène était en colère ? Contre qui ? Contre Melody ? Je soupirais, puis une main vaine ébouriffer mes cheveux. Je me suis mise à ronchonner, avant d'éclater de rire, amusée.
▬ « Sympa le coup de brosse, la prochaine fois j'y songerais le matin pour me coiffer, ça ira deux fois plus vite ! » Déclarais-je à Apollon. Il avait fait la même chose avec Melody et son frère. C'était le dieu de la rigolade ?Non parce que s'il aimait s'amuser, j'allais bien m'entendre avec lui moi. Si vous voulez venir demander à la blonde ou au grand blond s'ils veulent vous emmener. Fils Arès. Ah, sympa au moins ils nous laissaient venir ! Quoi que moi, j'étais là sous la demande de Melody. Je laissais Glène en plan et me dirigeais vers Apollon.
▬ « Heii, Taxi ? » Plaisantais-je. Le frère de Melody déclara qu'il était temps. Temps de quoi ? Je ne savais pas trop où on allait, ce qui m’angoissait un peu, je dois dire. Et je ne voulais pas partir avec Melody même si c'était elle qui m'avait convaincu de venir. Je ne sais pas, je ne pouvais tout simplement pas lui adresser la parole pour le moment. C'était encore trop tôt pour moi. "Je crois mon frère, que si on débarque avec des créatures et des armes, là où nous allons, leur peuple ne nous verra non pas comme des gens de confiance, mais des conquistadors, voire pire... des gens apeurés. Nous n'avons pas besoin de montrer notre force de frappe à nos futurs alliés. C'est un peuple pacifiste qui ne nous veut aucun mal." Un peuple pacifiste ? Je sentais ma curiosité s'éveiller au fond de moi. J'aurais aimé en savoir plus. Découvrir pourquoi Melody voulait que je sois à côté d'elle et pourquoi l'humanité comme elle le disait si bien était menacé. Je m'approchais de glène, un regard dur au creux de mes pupilles...
▬ « Tu n'aurais pas dû venir. » Lachais-je avant de m'éloigner de lui. Un halo de lumière nous entoura, et soudain, le décor changea. Je regardais autour de moi, surprise de trouver une étendue de sable avec l'océan pas loin. C'était beau, quand même. Je regardais autour de moi, fasciné. Puis Poséidon fit apparaître une sorte de boîte avec trois trous dedans. Je jetais un coup d'oeil de nouveau empli de curiosité. Diane. J'ai besoin de toi pour nous permettre de nous rendre là-bas. Et si ce n'est pas trop te demander, ma sœur, j'aurai également besoin de conserver mon Trident un temps." Diane lui tendit le trident assez brutalement. Je pense qu'elle devait avoir une bonne raison de le faire. J'étais assez curieuse de savoir qui était-ils tous. Curieuse de découvrir leur nature à chacun. Il mit le trident à l'intérieur et soudainement des vagues apparurent et s'élevèrent dans les airs. Puis on fut entourés d'un immense tourbillon d'eau. Je reculais, impressionnée avant de me culbuter dans Melody. Je me retournais pour lui faire face.
▬ « Je te dirais bien que je suis désolé, mais je pense que ça ne changera rien. » Bizarrement, ma phrase était lourde de sens et d'insinuation, ça me surprenait moi-même. Je ne comprends pas pourquoi je m'entêtais encore à lui parler comme elle ne voulait pas de moi non plus. La folie, peu être ? Ou le masochiste, à voir. Bien que j'étais convaincu qu'elle ne me tuerait pas. Et un rafus émanant des vagues bourdonnait à mes oreilles, me faisant grimacer. "Il y a deux pyramides en cristal à proximité de mon Temple. Elles étaient cachées dans le Triangle des Bermudes. L'une d'elles permet d'entrer dans la Cité, la seconde d'en sortir. Une fois qu'on aura passé le passage, la porte se refermera. Je suis le seul à pouvoir ouvrir la porte de sortie. Alors tâchez de rester à proximité du groupe et de ne pas vous éloignez. Si on doit partir, on partira, que vous soyez de retour ou non. Mais si vous n'êtes pas avec, vous ne pourrez pas rentrer." Ah, mais c'est rassurant ! Ça veut dire que si l'un de nous ne retrouver pas son chemin, on sera perdu pour toujours dans un drôle du monde qu'était celui-ci. Remarque le triangle des Bermudes me fascinait énormément. J'avais entendu plusieurs histoires comme quoi les bateaux n'étaient jamais revenus. J'aperçus soudain quelque chose qui retenu mon attention. Mon collier. Au poignet de Melody. Je levais les yeux vers elle, dans l’incompréhension totale.
▬ « Tu l'a encore ? Pourquoi ? » M'exclamais-je en le couvant du regard. Pourquoi es ce qu'elle l'avait encore ? je comprenais pas. Du vent poussait tout le monde à parler très fort, un vrai vacarme qui fit vibrer mes oreilles. J'aperçus alors au loin deux pyramides, comme l'avait dit Poséidon. Ainsi qu'un temple. Je fus émerveillé par la beauté qu'il représentait, me laissant quelques minutes stupéfaites. Mais je sentais que quelque chose clochait. Tout le monde parlait, mais ça semblait décaler. Je regardais les autres en fronçant les sourcils. C'était bizarre, trop bizarre. Et puis l'eau était belle, tellement belle. Je m'approchais, comme hypnotisée par les vagues. C'est beau. Je veux toucher. J'ai envie de m'approcher. Et si je trempais mes mains, ça fait beau ? Ça me tentait affreusement, je luttais contre l'envie de vouloir toucher. Mais j'arrivais pas à résister. Je m'approchais encore plus, jusqu'à voir mon propre reflet.
Souvenir …
Je me trouvais devant mon miroir. Mon cœur était vide, je me sentais inutile. La tristesse amplifiait mes poumons, m'empêchant de respirer tellement ça m'était douloureux. Je voyais mon reflet. J'avais une cicatrice à la tempe, encore bien rouge. Je soulevais mon tee-shirt et je découvrais avec effroi la brûlure sur mes côtes. Mais plus rien n'avait d'importance. Je voulais juste être vivante. Vivante, c'est trop demandée ? Les larmes ruisselaient sur mes joues, j'observais mon reflet. Non, je ne serais jamais vivante. Je n'ai pas de cœur. J'ai l'impression d'en avoir un, mais je n'en ai pas. Tout le monde me rejette, parce que je ne suis pas vivante. Cela me brise en morceaux. Je changeais de forme devant mon miroir pour prendre les traits d'une femme rousse. Je posais la main sur mon cœur. Rien. Pas un battement. Un grimacant de douleur, tandis que mon esprit était rongé par la souffrance que cela impliquait. Furieuse, je changeais de nouveau de forme, j'étais plus vieille et blonde. Rien, pas de cœur. La rage et le désespoir encombraient ma vue, embrumée par le nombre de larmes qui coulait sur ma joue. Je repris ma forme brune, et saisis un vase que j'éclatais dans mon propre reflet. Un hurlement rageur sortait de ma gorge, tandis que je respirais bruyamment.
▬ « Si je suis destinée à être morte, eh bien je veux plus vivre ! » Hurlais-je dans la salle de bains. Les bouts de verre éclatèrent partout, dans un fracas assourdissant. Je me laissais tomber sur le sol en pleure, me couvrant le visage de mes mains entaillées par les bouts de verre. Ça faisait mal. J'en avais assez d'avoir mal. Je voulais plus avoir mal. C'était trop à supporter. J'entendis des bruits de pas vers moi, avant que Calliope n'apparaisse dans l'entrée.
« Merde Jez, que ce que tu fiches ! » S'écria-t-elle, choquée par les dégâts que j'avais causés. Je ne réagissais pas. Je regardais le sol jonché de bouts de verre. Le noir total, voilà ce que je voyais.
▬ « Personne ne voudra jamais de moi, n'est-ce pas ? » Murmurais-je d'un ton rauque, fatiguée et emplis de souffrance. Je dormais mal, et glène m'avait terriblement blessée. L'amour, ça craint. L'amitié, encore plus. Je pouvais compter sur personne, sauf Calliope.
« Que ce que tu racontes Jez ? C'est encore à cause de ce connard ? Et moi ? Je ne suis pas là, peut-être ? » J'osais confronter son regard, le mien n'était que douleur et peine. Je pouvais toujours compter sur elle. Elle me complétait, elle était mon pilier, ma famille. Et mon âme sœur au féminin. Elle faisait ça pour mon bien. Je me relevais chancelante, et m'approchais d'elle pour la regarder bien en face. Je m'essuyais les larmes qui coulaient le long de mes joues d'un revers de la main. Je saisis sa paume et la posais sur ma poitrine, afin qu'elle comprenne.
▬ « Mais je suis morte ! Regarde ! Tu sens quelque chose ? Moi, je sens rien, je n'ai rien, je ne vaux pas une vivante ! » Hurlais-je complètement hors de moi. Je ne valais pas une peau douce. Je ne valais pas une peau rougeoyante et rayonnante. Je ne valais pas un cœur qui bat. La seule chose bien à tout cela, c'est que j'étais immortelle, avec un organisme qui guérissait plus vite que le normal et des pouvoirs magiques. Je soupirais, posant ma main sur mon front. Une boule se formait dans ma gorge. Personne n'allait m'aimer comme je suis. Je savais que je n'aurais jamais dû lui dire. Il ne m'aurait pas repoussée. Callio retira sa main et serra la mienne. La pression me fit relever les yeux vers ces pupilles.
« Arrête de croire ça. Tu es géniale. Tu... Tu vaux mille fois mieux qu'une vivante. Ne dis plus jamais ça. Tu souffres, tu aimes, tu ris... Ça veut tout dire. Ce n'est pas parce que tu n'as pas de cœur que tu ne peux pas ressentir comme n'importe qui. » Elle avait toujours le don de trouver les mots avec moi. Je m'approchais d'elle et la serrais dans mes bras le plus fort possible, sanglotant dans ces cheveux.
▬ « Tu me laisseras jamais tomber, hein ? » Murmurais-je dans ces cheveux. Elle me serra fort à son tour.
« Jamais. »
Fin du souvenir.
Je… Je ne savais pas quoi dire. J'arrivais pas à croire que tout le monde venait d'assister à cela. J'avalais difficilement ma salive, et fermais les yeux. Non. Pourquoi ? Je me sentais affreusement honteuse, voulant me réfugier dans un trou de souris. Et je me sentais mal, très mal. J'osais me retourner devant tout le monde qui avait assisté à la scène. Je ne savais pas quoi dire. Je baissais les yeux, silencieuse comme jamais. Que pouvait-il m'arriver de pire maintenant que mon cœur venait d'être révélé à tous, comme un livre ?
Toi le mortel avec le couteau, commença le type imposant qui venait d'arriver.
Glène tira sur sa manche pour couvrir jusqu'à son poignet, bien que son tee-shirt cachait déjà l'arme, soupirant. Il n'était pas vraiment obligé de dire à haute voix à tout le monde pour son couteau.
...je sais ce que tu as dit, continua-t-il, et que tu penses à ma nièce quand tu charcutes tes mannequins d'entraînement et donc, c'est juste un conseil, te conseille de ne rien faire et de partir.
Glène se retint de lancer un sourire amusé à Melody.
Je doute que tu sois assez con pour t'en prendre elle mais au moindre faux pas tu es mort.
Mm, si Glène s'attaque à Melody, c'est qu'elle l'aura fait avant à lui ou Jezabel -ce qui est la seule chose pour laquelle elle est douée-, et dans ce cas, spécialement si elle touche à Jezabel, Glène n'hésitera pas, peut importe les avertissements et les menaces d'un dieu, parce que ça serait tout a fait légitime. Il se retint de le dire. De toute façon il n'était pas là pour "charcuter Melody", mais pour surveiller ses intentions envers Jezabel. S'il attaque, c'est parce qu'elle lui a forcé en le faisant d'abord.
Je sais ce que ça fait quand les mortels s'impliquent dans les histoires qui les dépassent surtout quand c'est guidés par l'amour.
Second soupir. Glène se mordit la lèvre. Ce dieu ne la fermait jamais ? Il eut un gros pincement au coeur quand Jezabel réagit. Savoir qu'elle pensait ça était horrible. Savoir que c'était de sa faute, était pire. Il aimerait tellement... repartir avec elle à Storybrooke et tout lui dire. S'il ne lui avait jamais menti à propos de ses sentiments, elle ne serait pas venu avec tous ces dieux, et surtout accompagnée par ce maudit monstre de phoque. Aura-t-il un jour l'occasion de lui dire la vérité ? La malédiction d'Eden était peut être encore légèrement présente...
À partir de là il n'écoutait même plus l'homme qui était déterminé à rabaisser Glène au lieu de se contenter d'un simple "Dégage" qui aurait été préféré et moins salaud de sa part. Il le regardait en face mais ses yeux étaient perdus nul part, pensant à tout ce qu'il avait perdu jusque là. Martin, Leigh, Mara, Tara, Alexis, Ranko et Iris. C'étaient les dernières personnes qui ne pensaient pas à lui en l'associant a des envies de meurtres. Ses derniers amis. Jusqu'au jour où il les perdrait aussi, puisque telle est l'histoire de sa vie. Il regarda Jezabel sans qu'elle ne s'en rende compte.
Le dieu s'arrêta dans son discours au misérable, pour s'intéresser au reste du groupe, ce qui ramena Glène à la réalité. Un autre dieu s'approcha de lui. Super. Pour enfoncer le couteau dans quel sens ?
Mais à sa surprise, il se montra sympa.
Je ne suis pas comme le grand monsieur là-bas, si tu veux venir, très bien, c'est ton choix. Mais autant que tu le saches, tout ce que tu as vécu avant, j'en ai rien à faire. Ce n'est pas de la magie qui peut te blesser où l'on va se rendre, ou un simple accident, ou une bête créature. Si tu viens, c'est que tu es prêt à mourir. Je ne parle pas de te retrouver face à la mort, comme tu l'as si bien dit, mais d'être prêt... à la vivre, en fait. Au cas où, sait-on-jamais.
Glène le regarda étonné par cette mise en garde mais reconnaissant qu'un dieu prenne le temps de lui en faire une. Il lui sourit, assimilant ses mots avec sérieux.
Tu dois vraiment beaucoup aimer Jezabel, n'est-ce-pas ?
Il baissa les yeux, fixant ses chaussures. Oh pitié ne parlez pas de ça je vous en pris, pensa-t-il, le sujet étant assez délicat. En tout cas je te conseillerai également de ne pas blesser Melody. Sinon tu ne pourra pas protéger ta copine très longtemps. Il lui lança tout de même un sourire reconnaissant, tandis que sa soeur s'approcha de lui pour renchérir avec la même attention.
Mon frère a raison, ce genre d'escapade est bien plus dangereux que tout ce que tu aurais pu voir avant. Alors, tu dois savoir, dans quoi tu dois mettre les pieds, et ne pas avoir peur d'y passer. Quant à Melody, je ne te conseillerais, que trop d'écouter le conseil d'Apollon, tu es en présence, de son frère et de son père, alors si j'étais toi, j'éviterais ce genre de bêtises.
Les bêtises de toute façon, il n'y en aurait qu'a cause de Melody, s'il tente quelque chose, ça sera uniquement sa faute à elle. Il sourit de même à la déesse, appréciant l'attention.
Tandis que personne n'avait le regard sur lui, il s'éloigna, pour rejoindre sa voiture et s'y engouffrer, et sortit son téléphone. Il devait être prêt à vivre la mort ? Très bien. Mais il n'avait pas envie de laisser tomber ses amis, spécialement Ranko et Iris, et surtout, Martin qui était tout pour lui. Il alluma l'appareil, et envoya un texto groupé.
Je suis parti pour quelques jours, je pense à vous, n'oubliez pas que je vous aime.
Il envoya le message et contempla ses photos pendant quelques secondes avant de repartir vers le groupe, déterminé à encaisser les piques du phoque, des dieux, ou bien même celles de Jezabel quant bien même ces dernieres pouvaient être douloureuses. Il n'avait pas confiance en Melody, et elle avait tout fait pour. Alors si c'était elle qui avait invité Jezabel à cette petite escapade mortelle, il ne les laisserait pas le moins du monde. Il gardait en tête l'avertissement des dieux jumeaux, et se joignit -bien que c'était principalement de l'incruste- à eux. Il ne fit pas attention à la remarque de Poseidon en revanche. Oui, il était en colère, et une bonne partie était destinée à sa garce de fille. Jezabel s'approcha de lui, l'expression colérique, dure, pour lui rappeler à son tour qu'il n'était pas le bienvenue. Passant outre un nouveau pincement au coeur, il regarda le reste du grouoe, espérant qu'ils allaient vouloir passer a la suite des événement au lieu de continuer à remarquer que Glène n'était qu'un poids, qu'il était en colère, ou qu'il était conseillé de ne pas entrangler celle qui le méritait tout de même, ce qui, bon sang de bon soir, n'était pas les intentions de l'arabe. Il fallut tout de même qu'un groupe étrange ne se joigne à eux pour continuer, ce qui fut un soulagement.
Et ils se retrouvèrent sur une plage. Il n'y avait qu'une plage, l'océan à perte de vue. Ils étaient au milieu de nulle part, mais la part divine du groupe semblait connaître l'endroit, ce qui était le principal. Une boite troué à trois reprises apparu devant Poséidon, qui réclama son trident à la déesse qui l'avait mis en garde avec son frère jumeau, Diane. Celle-ci le lui donna rapidement. Glène ne comprenait pas trop quelles étaient les querelles fraternelles des êtres supérieurs, mais il semblait bien y en avoir.
Le trident installé dans son socle, la mer sembla vouloir les avaler. Elle tourna violemment autour du groupe, l'engloba dans un dôme aquatique, le bruit déchainé de cet océan hurlait à leur tympans, forçant ceux qui devaient parler a le faire considérablement plus fort. Un vent tout aussi en colère fouetta sur les visages. Il écouta les conseils de Poséidon quant aux pyramides. Il ne savait pas très bien où il était ne connaissant pas la géographie de ce monde, mais ça ne semblait pas être un endroit recommandable pour un pique-nique amical joyeux et heureux. Ce qu'il voyait ou entendait était étrange. Tout était en différé, décalé par rapport au reste, comme si le temps et l'espace étaient déformés. Un bruit plus clair parvint aux oreilles de Glène. Jezabel, près du mur d'eau du globe, était en face d'une vision qui venait d'apparaître. Manifestement un souvenir au vue de son expression, et de l'état dans lequel elle était dans l'image.
Et en voyant ces images, Glène crut sentir un géant le prendre dans ses deux poings et l'écraser avec la plus grande pression de l'univers.
Jezabel dans sa salle de bain était détruite, dévastée, anéantie. Elle se sentait monstrueuse, se voyant laide et inhumainne, pensant n'avoir sa place nul part. Elle avait cette immense douleur en elle, à cause de lui. A cause de ce qu'il a dit. Glène eut la respiration irrégulière, saccadée. Et tout ce mois passé à s'endurcir partit en éclat, le faisant redevenir pour quelques instants celui qui était faible il y a encore un mois. Qu'est-ce qu'il avait fait ? Tout ce qu'il voulait, c'était préserver Jezabel de ses sentiments pour ne pas la perdre, et au final... au final il l'a détruite. Jezabel avait été détruite, et lui ne s'en rendait compte qu'a présent. Il savait qu'elle avait eu mal. Il n'avait pas conscience à quel point ça l'avait dévasté. Les larmes brouillaient sa vue, deux d'entre elles s'échappèrent pour couler le long de son visage. Non... Non, il ne voulait pas voir ça ! Voir Jezabel se rattacher à Calliope en pensant qu'elle n'avait qu'elle. Non, il voulait être la pour elle, l'aider, prendre soin d'elle, la prendre dans ses bras en lui disant que plus jamais elle n'aurait mal comme ça, lui assurer qu'en plus de ne pas être une anomalie parmi les vivants, elle était la plus précieuse d'entre eux pour lui. Mais il avait ruiné toutes ses chances maintenant. C'était trop tard, il avait tout fichu en l'air, uniquement parce qu'il était... qu'il était trop con pour se rendre compte que Jezabel était la meilleure chose qui lui était arrivé dans sa vie, et qu'a partir de là, être heureux serait chose impossible. Non... il ne voulait pas vivre comme ça, se voyant lui même comme un monstre, sachant que Jezabel a été anéantie par sa faute. Il comprenait pourquoi elle avait accepté de se joindre à Melody. Tout, absolument tout était de sa faute...
Tu n'auras aucun amour désormais !
Glène se retourna, reconnaissant cet voix cauchemardesque. Dans l'eau, en face de lui, Eden le fixait, a moitié nu, avec uniquement un caleçon froissé.
Non...
Il vit les mains du roi, pleines de sang. Son sang, qui lui avait coulé dessus quand il lui avait asséné ses objets de torture, dessinant sur le corps de l'arabe des centaines de cicatrices. En voyant ça, Glène recula, effrayé, ou totalement affolé. Des visions d'horreur affluaient dans sa tête tandis qu'Eden lui souriait mechamment. Lui qui était attaché au lit, se faisant torturer par Eden, qui se délectait de sa souffrance, de son sang. Cette salle inondé de ce sang, dont la porte même lui donnait des cauchemars, cette salle sombre, éclairé par la faible lumière de la lune a travers une petite fenêtre, le froid qui transperçait son corps entièrement nu qui se faisait détruire doucement, le laissant dans la douleur sans l'amener vers la mort.
On n'a pas fini Glène !
Non...
Glène commença à porter ses mains à ses cheveux devenant fou au point de tenter de se les arracher. Il n'avait pas envie que les autres voient ça. Plus que tout, il ne voulait pas que Jezabel le voit, ait conscience de tout ça. Il voulait que cette vision parte, reprendre son calme..
Tu es mien pour l'éternité !
SORS DE MA TÊTE, MERDE ! N'AS-TU PAS ASSEZ RUINÉ MA VIE COMME ÇA ?!
Et l'image disparut. Glène reprit sa respiration, son calme, et continua a fixer l'eau qui ne reflétait plus que son image, avec difficulté a cause du courant fougueux. Il ne voulait pas se retourner, affronter le regard de Jezabel ou une quelconque remarque d'un dieu ou d'un autre divin qui voulait le rabaisser de nouveau ou lui rappeler encore une fois qu'il n'était pas le bienvenue et que c'en était la preuve. De toute façon, il avait été assez clair, supposait-il, que le premier qui lui parlait de ce qu'il venait de se passer serait mal accueilli.
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Louise Hollen
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| Avatar : Rachel Mcadams
He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
La bise. Il venait de lui faire la bise. Très bien, tout était normal. Elle venait de faire la bise au roi des dieux, c'était normal. Non mais il se passait quoi la ? Il ne l'avait pas fait aux autres pourtant ! Et elle le connaissait a peine ...
"Bonjour Mr Williams" fit elle avec un sourire. "J’espère que vous allez bien depuis la dernière fois". Cela faisait longtemps qu'ils ne c'étaient pas vue, depuis Fantasia. La princesse tiqua quand il mentionna la marque noire. "Comment le savez vous ?"
Son ton était défensif, inquiet. La seule solution qu'elle avait trouvé était qu'il avait lu dans sa tête, autant dire qu'elle était peu heureuse a cette idée, voir carrément effrayée. Mais ce n'était apparemment pas le cas puisqu'il voyait l'emprunte, et elle se détendit rapidement. "Désolée" lâcha elle avec un sourire timide en guise d'excuses. Puis elle se tourna vers Diane.
"Oui, on c'est rencontré il y a un moment, quand on est allé dans le domaine de Yen Sid, le paradis perdu comme ils l'appelaient."
Elle réfléchit au moyen de formuler ce qu'ils avaient vécu sans trop inquiéter la déesse. Peut être valait il mieux taire cette histoire de dragon, de lapins roses, de draps fleuries et d'avions de chasse ... Tout a coup, un homme blond se posta devant elle et se présenta comme étant Falkore.
"Non, c'est toi le dragon ? Pour de vrai ? Ça c'est sur je ne pouvais pas t'oublier !" fit elle en riant légèrement. Elle ne l'avait vue que sous sa forme animale mais se souvenait parfaitement de l'émerveillement qu'elle avait ressenti en le voyant fendre les aires. Elle n'avait jamais eut l'occasion de lui parler et ignorait même qu'il avait une forme humaine, aussi lança elle.
"Merci d'être venue nous aider cette fois la, même si je te dis ça avec un peu de retard. Je ne sais pas comment ça se serait passé sinon."
Une armée de filles débarqua soudain en criant et par reflexe, la princesse recula et observa autour d'elle, un peu curieuse, sans poser poser de questions. Falkore s'en chargea a sa place, heureusement, et sa curiosité fut momentanément assouvie. D'une oreille attentive elle écouta Poséidon faire son petit discours. Étrangement, elle ne lui faisait pas la moindre confiance. Ce n'était pas parce qu'il l'avait quasiment ignorer quand elle lui avait rendu ses affaires non, c'était beaucoup plus profond que ça Instinctif. Elle se sentait menacée.
Louise s'humidifia les lèvres et avala sa salive avant de suivre les autres. Elle n'avait pas cessé de fixer le dieu depuis qu'il avait pris la parole. Pas un bonjour pour sa famille, rien. Amabilité zéro. Elle s'en fichait pour elle mais cela lui fit de la peine pour Diane Phoebus et Connor. Lui qui ne cessait de proclamer que la famille c'était important, il ne montrait vraiment pas le bon exemple. Il y avait d'autres détails qui la gênaient. Le fait qu'a Las Vegas il ait été si proche de sa file en masquant son identité. Le fait que quand Egeon était apparu, il avait l'air déjà au courant alors que sa sœur tombait des nues. Le fait qu'il ai laissé Melody - même si elle ne l'aimait pas - être mise en danger.
Non décidément, pour quelqu'un dont le slogan était "Famille, Océan, Trident" il ne semblait s'occuper réélement que des deux derniers points. Louise passa une main dans ses cheveux et les ébouriffa en soupirant. Comment se permettait elle de le juger comme ça ? Parce que je sais vraiment ce que c'est que d'agir pour sa famille pensa elle amèrement. Pour chasser ces pensées, elle attrapa un bonbon et le déposa sur sa lange pour le faire fondre avec un sourire béa. Rien de tel qu'un Arlequin pour requinquer les troupes. Soudain elle sentit une main se poser sur son épaule et se retourna.
- Je veux que tu reste toujours, prêt d'Apo' ou de moi, je sais que tu n'es pas une petite chose, fragile, mais il n'empêche, que je refuse qu'il t'arrive quoi que ce soit. En restant, prêt de nous, il sera ainsi, plus aisé de te protéger. Promet le moi s'il te plaît.
Louise la fixa une seconde et détourna le regard en se mordillant la lèvre. Elle ne voulait pas être un poids, mais faire cavalier seul en sachant parfaitement que son amie tenterai de la protéger au risque de se mettre elle même en danger serait stupide. Elle hocha doucement la tête. Oui, c'était certainement ce qu'il y avait de mieux a faire. Elle ne voulait pas les mettre en danger inutilement, ou revivre ce qui c'était passé lors du combat contre Kacky. Pourquoi je suis venue ? se demanda elle. Elle n'était qu'un poids, encore.
Ce n'était pas le moment de pleurer sur son sort. Il y eut une lumière blanche et ils se trouvèrent sur l’île du temple de Poséidon. C'est sans surprise qu’elle l'entendit demander on trident a Diane. Immédiatement la mâchoire de la princesse se crispa et elle serra d'une main la lanière se son sac sans dire un mot. C'était a Diane de prendre la décision apres tout. Mais l'air qu'il afficha en attrapant l'objet lui donna envie de le frapper. Et ses paroles ne firent que renforcer sa méfiance. Si on est pas avec toi on est contre toi hein ? Et avidement sa promesse de protection n'avait été donnée qu’après avoir obtenue ce qu'il voulait
Expirant lentement, Louise ferma les yeux une seconde pour se calmer. Elle devait se maîtriser. Diane était la après tout et il était évident qu'elle avait assez a gérer avec ses émotions propres pour en plus subir celles des autres. Louise recula, un peu en retrait. C'était toujours plus simple d'observer une scène en prenant un peu de recule. Doucement elle se mit a fredonner pour elle même la chanson de ses frères, tout en fixant Poseidon planter de trident dans la pierre d'un œil vigilant. Oh elle savait qu'elle ne pouvait pas espérer tenir deux minutes face a lui mais tout de même.
Louise fit un pas dans le dos de Diane et d'un geste doux lui glissa un arlequin dans sa main libre avec un sourire invisible. C'était fou ce que ces petites choses pouvaient être efficaces. D'un regard interrogateur elle en proposa un a Phoebus et Aaron. Puis a Jezabel, avant de jeter un regard timide a Falkore, Ares, Glène et aux fille. Rapidement, elle abandonna la partie et fit simplement passer le paquet pour le récupérer quelques minutes plus tard.
Ils pénétrèrent dans un tourbillon qui se referma sur eux. Le groupe avançait, la princesse un peu en arrière, laissant les " puissants " devant. L'air émerveillée, elle observa le dôme aquatique qui les entourait. Au loin elle apercevait des algues, des bancs de poissons argentés dont les reflets brillaient au loin. Observant les alentours elle remarqua que les pyramides étaient au loin et le temple a droite Ne devaient ils pas passer par les pyramides pour aller la ou ils devaient aller ? Cette histoire d'entrée et de sorties étaient passées ou ?
Mais avant qu'elle ai eut le temps de plus s'interroger, Jezabel apparut sur la surface de l'eau. Hein ? Qu'est ce qu'elle faisait la ? Pourquoi elle .... Oh. Elle aurait voulu s'avancer, dire quelque chose mais tous les mots semblaient bloquer dans sa gorge. Que pouvait elle lui dire de toute façon ? Elles se connaissaient a peine Pourtant un élant d'affection montât en elle. Mais le pire fut Glène. Avec un choc, les images qu'elle vit lui donnèrent la nausée et elle trébucha en arrière, tombant sur le sable avant de reculère légèrement. Non ... il ... Il était comme elle. Exactement comme elle. Détachant les yeux du mur avec difficulté, elle les tourna vers Glène le visage emprunt non de compassion ou de pitié mais de tristesse et de compréhension. Elle devait lui parer. Lui dire qu'elle savait, qu'elle comprenait, qu'il n'était pas seul comme elle avait crue qu'elle l'était. Que ...
Son regard fut attiré par l'eau et, voyant une silhouette s'approcher vers elle, Louise se redressa pour faire face a Nathanaël. Déglutissant avec difficulté, elle tenta de soutenir son regard, le cœur affolé. CONTROLE TOI ! pensa elle avec violence. Elle fit un nouveau pas vers l'eau, attirée comme un papillon par la flamme d'une bougie. Toujours aussi dangereusement attirant.
Et soudain, devant ses yeux emplis d'horreurs, elle se vit a sa merci. Elle revit le moment ou il avait forcé son esprit pour piocher dedans ses pires souffrances et les lui faire revivre. De l’extérieur, les autres voyaient seulement qu'il était la, et elle a genoux, recroquevillée sur elle même hurlait silencieusement a s'en déchirer les cordes vocales. Mais en elle même, la princesse revivait la scène La croix de bois a laquelle elle était attachée. Les lames des scalpels qui dessinaient sur sa chaire nue en laissant des traces sanglantes. La douleur du fouet sur son corps. Les doigts brisés. La peau arrachée en longues lanières sanglantes ...
Louise déglutit difficilement et recula d'un pas, puis d'un autre, sans cesser de contempler ce souvenir ... quand tout a coup, son second "elle" s’arrêta et leva des yeux remplis d'espoir vers diane et Phoebus qui se tenaient a la place de Dolos ... avant de se teinter d'horreur. Eux aussi lui faisaient subir ça Eux aussi la torturaient. Eux aussi utilisaient leur puissance dans le seul but de lui faire revivre ses tourments. Eux, sa nouvelle famille, qui la fixaient d'un air avide, savourant ses cris comme une mélodie digne des plus grands opéras.
Tous les dieux qu'elles connaissait y passèrent, prenant tour a tour le visage de son tortionnaire. Elle le savait, depuis que Nathanaël avait forcé son esprit, elle était terrifiée a l'idée qu'un autre le fasse. Rien ne pouvait empêcher les dieux de le faire de toute façon. Alors elle vivant dans l'angoisse. Pourtant elle faisait confiance a Diane et Phoebus, mais la, il ne s'agissait plus de confiance, mais simplement de peur primaire. Elle savait qu'ils étaient plus ou moins conscient qu'elle ne voulait que personne n'entre dan son esprit, mais de la a savoir qu'elle craignait qu'eux même ne la trahissent ... Elle n'avait jamais voulu leur dite. Ne leur avait jamais raconté ce qu'il c'était réellement passé ce soir la. Pourtant elle avait eut l'intime conviction qu'ils savaient plus ou moins.
Les mains tremblante, la bouche sèche elle contempla le mur pour finalement voit Nathanaël se fondre dans l'eau pour laisser place a un souvenir. Oh non pas ça ... pensa elle horrifiée. Elle se revit, avec une précision extrême, entrer dans la boutique de Jefferson et se diriger vers l’arrière boutique. Attraper au hasard l'une des fioles le plus violentes dont les effets n'avaient pas encore été testé. Et la boire d'un trait avant de tomber inanimée sur le sol. Morte. Sa tentative, la seule qu'elle eut fait, pour mettre fin a ses jours. Dire qu'elle avait faillit réussir ...
Puis tout disparut. Louise croisa les bras sur son ventre et fixa le sol d'un ai honteux. Non, elle ne criait pas, non, elle ne pleurait pas. Mais c'est d'une voix enrouée qu'elle lâcha.
"Je suis ... désolée."
Levant les yeux, l'air désespérée, elle déglutit difficilement et regarda dans les yeux ses deux colocataires.
"Je suis ... tellement désolée ..." fit elle entre deux sanglots avant de se reprendre. "Pardonnez moi ... s'il vous plaît"
Elle ne voulait pas qu'ils lui en veuillent de ne pas leur faire totalement confiance. Elle ne voulait pas qu'ils lui reprochent d'avoir tenter de se suicider. Ils ne voulaient pas qu'ils se détournent d'elle. Elle ne voulait pas qu'ils lui en veillent de s'être disputé avec leur frère. Elle ne voulait pas qu'ils lui reproche de n'avoir pas été plus forte. D’avoir défier un dieu.
Elle ne voulait pas qu'ils sachent qu'au fond d'elle, elle avait peur d'eux.
« Pardonnez moi ... »
Et la elle ne s'adressait plus seulement a Diane et Phoebus, mais tous les dieux, qu'elle les connaissent ou non. « Pardonnez moi ... »
Elle détourna le regard, le visage penché vers le sable, masqué par ses cheveux.
Connor Williams*
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| Conte : Intrigue divine | Dans le monde des contes, je suis : : Arés/Mars
Apollon avait accepté le mortel avec nous puis Diane aussi, je n'aimais pas ça. Trop de mauvais souvenirs mais bon je m'en fiche. Peut être sera-t-il mort avant la fin, en tout cas Apollon s'était montré garant donc c'était à lui de le gérer. Tout cela en même temps que Louise et Falklore discutaient avant que celle-ci me remercie mais j'avais répondu d'un simple " Ce n'est rien ", un petit arbre dans la figure, un dragon et un sorcier maléfique. Rien de bien impressionnant, un Lundi comme un autre.
Les Amazones s'étaient quand à elles calmées et restaient silencieuses derrière leur chef, Antiope. Falklore avait quand à lui répondis aux questions de Louise, tout en bombant le torse devant tant de compliments. Puis après avoir parlé aux membres du petit groupe. Au tour de la petite brune qui fit sa rebelle indépendante prétextant ne devoir répondre que d'elle même tut en s'excusant. Je ne lui répondis rien hormis un regard moqueur, qu'elle pense ce qu'elle veut tant qu'elle ne fait plus de magie hors Storybrooke, qui vint me prouver une fois de plus qu'i s'agissait d'une ville d'imbéciles trop puissants se pensant au dessus de tout et que ce monde ne leur appartenait. Apollon vint vers moi pour me demander la nécessite d'amener autant de personnes. Je souriais, un petit sourire presque forcé encore, avec une voix assuré je lui répondis :
Je sais ce que je fais.
Je n'avais pas plus argumenté que ça, ma réponse était clair. Il avait été amené par Diane et se montraient garant des mortels. Ce par quoi le regardant encore, je repris :
Toi et Artémis amenez bien Louise et les deux jeunes non ?
Je pointais d'un geste de main indifférent Glène Hope et Jezabel Chapman. Chacun choissisait son escorte non ? Je n'avais en plus aucun compte à rendre à qui que ce soit. Lançant un regard derrière mon épaule pour faire face aux Amazones qui faisaient tous un sourire d'ange pour montrer qu'elles souhaitaient venir tandis qu'Antiope et Falklore me regardaient prêt à partir si j'en donnais l'ordre. Mais d'un geste de la tête je leur fis comprendre qu'ils restaient, les filles se mirent alors à glousser silencieusement de façon victorieuse et excité, cela faisait longtemps qu'elle n'était pas parti à l'aventure. La dernière fois doit remonter quand elles firent face à Marco Polo je crois. Dire que des braconiers ainsi qu'Hydranos et son groupe étaient prêt de leur territoire.
Puis nous furent téléportés sur une plage après que Poseidon répéta à quelques mots près la phrase d'Apollon mais nous furent téléportés avant que je ne veuille répondre. Une plage, comme l'avais dis Hippolyte. C'est ici que ce chien lui avait tiré dessus, je n'étais pas en colère mais j'avais de mauvaises images en tête. Poseidon vint quémander le Trident de la part de de Diane. Je lui laissais le choix de le faire ou non tandis qu'Apollon vint apporter son grin de sel ce qui mefit sourire et ce que je ne cachais pas. Elle lui donna finalement et il fit son petit rituel tandis qu'il me demandais de laisser les filles ici. Je le regardais :
Non tu as bien avec toi une certaine assemblée après tout. 2 demi dieux et 2 créatures non.
Je claquais des doigts et derrière moi Antiope fit un signe de la tête de compréhension en ordonnant aux filles :
Oui ! Allez les filles dans la Ceinture !
Les Amazones soupirèrent en cœur alors qu'une ceinture apparut autour du jean d'Antiope. Celui ci était composé d'une bande de cuir accompagné d'une trenatine de perles de plusieurs couleurs et dont un tiers étaient allumés tandis que le reste des perles étaient éteintes et ce de façon asymétrique. Puis elles disparurent tous et à chaque disparition une perle s'alluma. Un objet d'Aphrodite légué à Antiope en plus de son arme unique que toutes ses soeurs lui enviaient. Falklore lu restait là impassible, ne lâchant pas du regard de Louise. Diane et Apollon n'auraient pas à se faire du soucis. Ainsi j'étais entouré désormais de seulement deux créatures puis je regardais Poseidon tout en m'approchant d'Aaron :
D'ailleurs si nous venons en paix pourquoi amener deux de tes plus puissantes créatures avec nous en plus de tes deux enfants ? Ne venons en pas en paix après tout ?
Je souriais encore regardant Poseidon dans les yeux tandis qu'Aaron semblait croire que je l'oubliais mais je m'approchais de lui le prenant par l'épaule avant de lui sourire :
Et t'inquiète pas Aaron toi je t'oublie pas mais maintenant t'es avec moi !
Je souriais vraiment avant de faire apparaître mon sceptre presque en défi à Poséidon on pourrait croire mais je regardais encore Aaron de façon presque insistante avant de lui dire de façon qu'on pourrait qualifier de gentille et il fit ce que je lui demandais et une fois ses mains tendus je tapotais dessus avec mon sceptre et un stylo apparut. Je m'approchais de lui tandis que Poseidon murmurait quelque chose à son fils, je fis de même avec Aaron :
Ton père m'a demandé de te protéger, je suis en très bon termes avec lui. Ainsi ne t'inquiète ni pour toi ni pour Louise, je m'occupe de vous deux. De plus je sais que tu n'es pas le genre à tuer des innocents mais plus se battre pour ses amis, les protéger. Donc si tu tourne le stylo tu verras, celui-ci se transformera en bouclier et si tu enlève le bouchon, de électricité parcourra la pointe tu peux t'en servir comme d'un taser, ne t'inquiète pas c'est non létal même pour un humain.
Je lui tapotais l'épaule de ma main valide alors que nous nous retrouvions dans ce dôme fait d'eau. Chacun perçut quelque chose en rapport avec son passé ou une de ses craintes. Je pus voir quand à moi une scène de mon passé, une scène très importante. Je portais mon armure et me trouvais sur une plaine, un jardin pour être précis. Le Jardin des Hespérides et des centaines de filles me virent ne comprenant pas ce qui se passais. Brandissant l'Epée et hurlant, les Immortels apparurent derrière moi. Les nymphes choquées, reculèrent comprenant enfin la situation.
Mon cheval de guerre, noir et imposant, fis quelques enjambés et les soldats immortels et pour la plupart aux allures de zombies armés de lance habillés d'une armure doré. Ils coururent vers les créatures pacifiques avec moi, leur commandant en tête de file. Le combat allait commencer, non le massacre. Les nymphes coururent pour nous échapper, mais la plus lente fut transpercer comme du beurre par mon arme divine et devint poussière. Une poignée vint m'attaquer, aveuglée par la haine pour prendre conscience de la fatalité de leur destin, de ma victoire. Elles me ligotèrent à un arbre mais je disparus dans la seconde avant de broyer d'une main le crâne d'un ces esprits de la nature tandis que mon arme vint se planter dans le torse dans l'une de ses sœurs. Je transperça après le cadavre, mon cheval vint piétiner l'une des leurs, transformant son crâne en bouillie d'une des nymphes qui tentait dans un dernier soubresaut d'arrêter mon destrier tandis que je mis fin à son calvaire. Puis la journée perdura, les nymphes étaient piégés dans le Jardin et devait combattre les soldats sans âme, ces guerriers morts en attendant que je les achève. Cela ne me prit pas longtemps mais il n'en resta qu'une. Je lui faisais face alors que celle-ci s'attendait à mourir comme ses sœurs, attendant la mort les bras tendus tout en défiant ma lame de son regard. Mais par rapport à la dette que j'avais envers Hadès je pris la décision de la laisser partir ne sachant pas à l'époque, qu'elle détenait la dernière pomme du Jardin que je détruisis juste après.
Je regardais ce souvenir sans tristesse vraiment. Certes je l'avais pour le coup fais peut être pour rien et peut être avais je causé la destruction de mon espèce mais je n'étais pas seul fautif. Je ne m'en voulais pas, j'acceptais ce passé et ne le reniais pas. En étais je fier ? Non mais j'avais fais ce que je devais faire à ce moment là. Je ne ressentais aucune tristesse, au mieux une légère nostalgie. Ainsi je portais mon regard vers le reste du groupe et cette simple illusion les avaient bien trop affectés. Falklore et Antiope me regardait en attendant que je fasse quelque chose mais je ne leur ordonnais rien bien que Falklore vint tapoter l'épaule de la jeune Jezabel :
T'en fais pas, c'est terminé
Tandis que juste à côté de moi je vis Louise qui détournais le regard s'excusant d'une voix enrouée, je vis qu'ils allaient se jeter sur elle mais étant le pus réactif de la famille je la pris par la main, la faisant tournoyer sur elle, sans qu'elle ne prenne vraiment d'espace et donc ne menaçant pas la bulle, comme lorsque l'on danse et vint l'emprisonner entre mes bras et en posant ma main sur sa tête et défiant tout le monde du regard. Je lui chuchotais alors :
Allons du calme miss. On vous en veut pas, la vie n'est jamais facile et parfois la fin semble être une échappatoire mais c'est à toi de prendre ta décision et tu n'as pas à t'en excuser.
Je lui tapotais la tête avant de lui faire une bise sur le front :
Puis ne t'excuse pas de nous craindre, nous sommes après tout plus puissants que vous.
Je souriais avant de la donner à Aaron et laissant la princesse qui devait sûrement être prise par surprise de ma réaction mais elle avait lutté avec moi et ma fille, elle faisait partie de la famille de ma soeur. Je vins d'ailleurs vers elle et quand elle devint blême, lui embrassa le front en lui murmurant taquin :
Allez c'est bon chérie. Tu dois sourire pour notre retour, je ferais venir Hippolyte.
J'avais accentué le chérie et elle comprenait pourquoi, c'était bien sûr d'un bon sentiment et elle l'avait compris. Je me tournais alors vers Poseidon et d'un ton assuré et sans hostilité :
Oui je suis devenu plus sentimentale mais bon Diane est fatiguée de ses nombreuses aventures. Le reste du groupe aussi, je pense qu'il en est aussi de même pour ta petite Melody.
Je le regardais encore tout en jettant un regard autour de nous :
Mon frère, aurais tu des informations sur ce sable ? Je souhaite en amener en Olympe, penses tu être capable de tenir le dôme si je le fais et qu'il y a une quelconque complication ?
J'haussais les sourcils vraiment curieux, espérant qu'il me dise oui. Puis vint sa réponse, j'agissais donc en conséquence avant de me retourner vers Apollon :
Mon frère nous devons être prêt à tout incidents alors je te prête mon bien le pus précieux.
Le sceptre avait disparu quand j'avais pris Louise par pulsion dans mes bras, elle me faisait tant penser à Hippolyte et sa mère. Je le regardais intensément avant de faire apparaître ma première arme divine, l'Epée. Je lui tendis alors, attendant sa réaction. Mieux valait être prudents ...
Couleurs:
A : Arès A: Falklore A: Antiope A: Les Amazones
Diane Moon
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| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
« Artémis pour les nuls », j'allais écrire un bouquin s’appelant « Artémis pour les nuls » et je le distribuerais à tous mes frères et sœurs, qu'ils comprennent enfin mon mode de fonctionnement. Je, ne savais, pas où voulait en venir, Poséidon, mais son attitude, me faisait à nouveau comprendre qu'une fois de plus je m'étais faite des illusions, des « films » comme l'on disait aujourd'hui. Je l'écoutais, parler, toujours droite, toujours sans laisser filtrer une seule émotion. Retenant, la foule de sarcasme, que j'avais emmagasiné. Une famille, les nôtres. Tant de mots qui sonnaient creux, vide. Son petit sourire, triomphant, ne m'avait pas échappé. Aussi, me contentais-je de poser les yeux sur le trident, pour les relever sur mon frère :
- Je vois dis-je simplement d'un ton cassant
Oui pas besoin de plus. J'étais beaucoup de choses, mais stupide, je ne l'étais pas. Il, fallait à un moment, arrêter de sans arrêt me prendre pour une poire. S'il était venu me voir, avant tout le monde, c'était pour récupérer son trident rien d'autres. Et pauvre de moi, j'avais cru retrouver mon grand frère, je n'avais rien dit à personne, refusant de choisir entre mes deux grands frères. Quelle idiote.
On dirait, qu'apparemment, il a eu ce qu'il voulait dis-je par télépathie à Apollon et Arès il semblerait effectivement, que j'ai « misé sur le mauvais cheval » comme disent les mortels, mais ça je le gardais pour moi. Pas la peine d'enfoncer moi même le couteau dans la plaie
Son attitude entière et ça en plus venaient de me blesser. Mais, comme à mon habitude, je pris sur moi. J'aurais pu utiliser l'empathie pour sonder ses émotions, essayer de voir s'il se moquait effectivement, de moi. Mais, j'avais sans doute trop peur d'avoir une confirmation de mes pensées, et d'être encore plus blessée, que je ne l'étais actuellement, pour le faire. Une biche blessée, se méfie encore plus des autres, qu'à l'accoutumée. Apollon, le sentie, il enroula à nouveau de lui même, ses doigts autour des miens, m'apportant, ainsi un peu de réconfort.
Je regardais mon frère inséré, le trident, dans les trous prévus à cet effet, avant de sentir Louise, me glisser, doucement un arlequin, dans ma main libre, puis d'en proposer, aux autres, avant de faire passer le paquet, à tout le monde. J'eus un léger rire discret, tandis que le paquet arrivait entre mes mains. Affichant, un sourire, pour la première fois, je piochais, à nouveau dedans, pour en ressortir une friandise, que je gardais pour la route, tandis que je déballais méticuleusement, la première avant de la mettre en bouche, et de rendre le paquet à Louise. J'avoue, j'avais un peu triché. J'en avais fait ré apparaître quelques uns, qu'elle ne se retrouve pas sans rien.
Je relevais la tête, et immédiatement, nous fûmes entourés, par un immense, tourbillon d'eau. Un, regard à la brune -Jezabel je crois-, m'affirma que les paroles de Poséidon, ne semblaient pas franchement, l'avoir rassuré. Et, je ne pouvais pas lui en vouloir, je ne l'étais pas réellement, moi non plus. Pourquoi, j'avais accepté de venir déjà ? Ah oui, j'étais le bras droit d'Arès. Il, avait confiance en moi, tellement, que ça me faisait me sentir, coupable d'avoir douté de lui, et de ses choix. Je suppose, que l'on faisait tous des erreurs, même lorsque l'on est le dieu des dieux. Ca, n'atténuait en rien, les sentiments, contradictoire qui m'animaient, en ce moment. Je veux dire, Zeus était un tyran ça c'était clair, tout le monde est d'accord là dessus, et pour autant, il ne me semble pas que qui ce soit, n'ai un jour douté/discuté ses choix. Et voilà, que dès que le maitre d'Olympe changeait, nous nous mettions, tous ou presque à douter. Dans ce cas là, pourquoi l'avoir choisit ? C'est vrai, pourquoi l'avais-je choisit lui, si maintenant, je me mettais à analyser le moindre de ses faits et gestes pour les remettre en question ?
Je vais être honnête, j'avais l'impression d'être totalement larguée, et bien souvent, de ne pas servir à grand chose, ces derniers temps. Il me fallait des réponses. J'ignorais de quelle façon je devais m'y prendre, mais j'avais besoin de réponses à toutes mes questions. Sauf, qu'aux dernières nouvelles, on ne faisait pas apparaître un Titan comme ça aussi facilement, particulièrement, notre mère.
Une image mentale, de moi à Téménos, lançant des « youhouuu mère vous êtes là ? » m'apparut soudainement. Pas la peine de savoir, comment quelque chose d'aussi stupide, m'était venus, à l'esprit, le responsable, se retenait de rire. J'administrais donc, une bourrade dans les côtes, en guise de représailles, à mon frère jumeau :
- Débile soufflais-je à son intention
Ça ne lui fit pas plus d'effet que si je venais de lui demander de me passer la confiture, d'un côté il avait l'habitude aussi. Secouant, la tête, je ne remarquais que maintenant, que j'entendais des voix, en différé, ça me faisait un peu penser à lorsque l'on écoute la même musique qu'une personne, mais qu'on ne la démarre pas en même temps :
Au même moment, la jeune femme brune -Jezabel, je devais peut-être enfin me décider à l’appeler par son prénom- apparût, sur la surface de l'eau. La suite, se fut indescriptible, parce que je ne voyais pas seulement, sa souffrance, je la ressentais, et ça faisait mal, ça me vrillait les tempes, et l'impression d'avoir un marteau piqueur dans le crâne, était un peu trop persistante. L'empathie, encore et toujours. Serrant, les dents, pour montrer le minimum de souffrance, je m'apprêtais, à couper notre lien, avec Apollon, pour ne pas lui faire subir ça, quand il m’attrapa brusquement, le bras, pour me retourner face à lui. Il, avait sa tête des mauvais, jours, celle qu'il ne faisait, que très rarement, mais je comprenais clairement, le message « n'y pense même pas je te l'interdit ». Pas besoin qu'il le dise, je le ressentais. Je m'apprêtais, à répliquer, quand, d'autres sentiments, prirent place. Je sentais, l'horreur du jeune homme, je ressentais, toutes la panoplie d'émotions, qu'étaient sa réaction face aux images qui prenaient place sous nos yeux. Je voulais, hurler, je voulais leur dire d'arrêter de stopper tout cela. Mais, j'ignorais comment ils réagiraient. Et, je ne voulais pas qu'ils se sentent gênée, ou pire encore, qu'ils m'en veuillent. C'est vrai que mon « don » pouvait être intrusif. Mais, à un tel degrés d'intensité, émotionnel, je ne pouvais pas contrôler, ce qui arrivait. Parce que ça ne se maitrise pas. La télépathie, ça se maitrise, l'empathie, tu ne peux malheureusement, rien faire pour le maitriser. Tu subit. C'était pour ça, que je comprenais, parfois, plus de choses que les autres dieux, parce que je les ressentais, contrairement à eux.
Je crispais, ma main dans celle d'Apollon, qui me transmettait, un peu d’apaisement, à mon empathie. Mais, ça n'atténuait qu'un tout petit peu la douleur. Je, n'avais pas l'habitude, de ressentir les émotions d'autant de personnes, sans un peu de répit. Le pire, était à venir, je le sentais bien, malheureusement, ce n'était pas finit, et je n'avais pas encore passé mon « tour », je déglutis, en songeant à la multitude de choses, qui pourraient apparaître.
J'osais un regard, vers l'eau pour me rendre compte, que c'était Louise, qui y passait, et je voyais, je ressentais, tout ce que mon frère lui avait fait subir. Je comprenais, beaucoup mieux, maintenant, pourquoi, elle avait été aussi mal, après sa dernière rencontre avec lui. Ça, mélangé à ma propre colère, ça ne faisait pas le meilleur des cocktails. Mais, la dernière chose que je vis, me fit l'effet d'un coup de poing dans le ventre, et je retins, de justesse, le hoquet de douleur. Mon, visage perdait , je le sentais ses couleurs, petit à petit. J'étais en train tout doucement, d'arborer le teint livide de chez cachet d'aspirine. Et je me rendais compte, que ça m'affaiblissait. Mentalement, parlant. C'était un peu le même effet, que lorsqu'Apollon, avait faillit, y passer mais différent. Apollon, c'était également, physique l'affaiblissement, en plus de mentale. Là, c'était mon esprit, qui avait du mal. Et têtu comme j'étais, je refusais d'abaisser mes barrières mentales, comme me le conseillait mon jumeau, pour atténuer un peu la douleur.
J'eus un léger instant de répit, quand ce fut finit, et que ça passa à Arès. Ses émotions, étaient plus...calme, reposante. Mais, les images, elles ne l'étaient en rien. C'était donc, ainsi que s'étaient faites massacrés les Hespérides. Je comprends mieux, pourquoi Erythie en voulait autant aux nôtres. J'en saisissait toute la dimension.
Je sentis mes jambes, trembler, tandis qu'Apollon, se plaçait en pilier, pour m'empêcher, de totalement, m’affaisser, je le remerciais, pendant ce temps j'entendais, Louise s'excuser, j'entendais, mon frère la consoler. Pendant, que je respirais l'air par petite bouffée, pour essayer de me calmer.
Arès, arriva vers moi, je devais faire peur à voir, je voyais mon reflet dans l'eau, j'étais livide, la teins d'un cadavre quasiment.
Je me contentais, de simplement, le fusiller du regard, quant au surnom, mais le laissait m'embrasser sur le front, lui accordant, le droit d'agir en grand frère. C'étaient des vieux restes, du Marchand de Sable, notre relation, avait prit un nouveau tournant, je me permettais, plus volontiers, d'agir en tant que sœur, et pas toujours en tant que second. Et, apparemment, ils avaient décidé de faire le concours du surnom le plus stupide avec Apollon, parce qu'entre « chérie » et « Artété », je ne savais pas lequel m'énervait le plus. Ils, le faisaient exprès, ils savaient que je les détestais, mais ça les amusait de me voir sortir de mes gongs.
Profitant, de ce cours répit, j'accourus, dans la direction, de Louise, qui était aux côtés d'Aron, et la prit dans mes bras :
- Tout va bien lui dis-je en sanglotant, je te le promet. Je suis allé le voir, quand tu allais mal, j'ai su qu'il t'avais fait quelque chose, alors je suis allé le voir, et je me suis mise en colère, il a quitté la ville. Mais, si j'avais su Lou', si j'avais su ce qu'il t’avais fait subir, soit sure et certaine, que j'aurais frappé plus fort, pour lui remettre un ou deux neurones en place. Il, ne te fera plus de mal, plus jamais, je te le jure. Et, je te fait la promesse, que jamais, jamais je ne pénétrerais ton esprit, sans que tu ne m'en donne la permission.
Je restais, quelques instants comme ça, avant de me tourner vers l'eau, et pâlir à nouveau :
- Non pas ça suppliais-je, tandis que je voyais les images se formaient, et je me voyais, moi ou plutôt mon apparence plus âgée
Olympe, Environ 23 ans en arrière
Le lien, avec Apollon, venait d'être brutalement, rompu, ma chasse était finit, et un mauvais pressentiment, s’emparait de tout mon être. Sans plus attendre, je me téléportais droit sur Olympe, pour y trouver, la citée fermée, il n'y avait plus Apollon, il n'y avait plus personne. L'angoisse, m'envahit soudainement. Où étaient-ils, où étaient-elles ?
Scrutant, les alentours, le cœur battant, je finit par apercevoir une chevelure rousse, un peu plus loin, Calypso, c'était elle. Me précipitant dans sa direction, je laissais un hoquet d'horreur :
- Non soufflais-je non
Quatre corps, quatre corps sans vie, étaient étendu par terre. Je reconnaissais, parfaitement, Cassiopée, Eulalie et Ariane en plus de Calypso. Je, ne saurais jamais décrire, la douleur que je ressentis à cet instant, j'avais l'impression d'être un animal blessé. Alors, cessant, de luter, je me laissais, tomber, à leurs côté, je plaçais la tête de Cassiopée, sur mes genoux, et lui caressait ses boucles blondes, d'un geste maternel, avant de fondre en larme, je serrais, son corps, sans vie, contre moi, laissant éclater toute ma peine. J'avais l'impression que l'on venait de m'enfoncer un poignard dans le cœur. Je répétais l'action, avec Eulalie, Calypso et Ariane, avant de me rendre compte d'une chose, quatre, il y avait quatre corps, hors j'avais cinq chasseresses. Silena, où était Silena ? Où était ma lieutenante ? Peut-être pouvais-je encore la sauver :
- Silena ? Silena tu m'entends ? Réponds je t'en prie ! M'entedis-je dire d'une voix tremblante
- Par là me répondis une voix faible
Elle, était vivante, je pouvais encore la sauver, me levant promptement, j'accourus, dans sa direction, avant de m'agenouiller au près d'elle :
- Ne bouge pas, lui dis-je je vais m’occuper de toi
Je me concentrais, pour faire circuler, le plus d'énergie, régénératrice possible dans ma main. Plus, il y en avait plus, de choses j'aurais de la sauver, si je ne faisais, pas quelque chose rapidement, elle ne tarderait pas elle aussi, à rendre son dernier soupir :
- Non ! S'il vous plait, ne faites pas ça
- Pardon ? demandais-je totalement sonnée
- Dame Artémis, si vous m'aimez, autant que vous le dites, si vous teniez réellement, à nous, alors s'il vous plait, faites moi partir.
- Est-ce que...Est-ce que tu te rends compte de ce que tu me demande ? Demandais-je d'une voix cassée
- Vous imagineriez vous, une seule seconde vivre sans le seigneur Apollon ?
Je me mordis, la lèvre, Je t'avais faite bien trop perspicace Silena :
- Non admis-je
- Pas plus que moi sans mes sœurs, alors s'il vous plait, prenez cela comme ma dernière volonté. J'ai lu dans l'un des livres, que vous possédez, que l'on doit toujours, accorder sa dernière volonté à un mourant.
Elle, ne reviendrait, pas en arrière, je le savais. Alors, je la pris, dans mes bras, essayant, d'étouffer, mes larmes, tandis que je la suppliais de me pardonner, pour ce qui allait suivre, et pour ne pas avoir été là, et pour les avoirs quand même laissé partir, alors que je n'étais pas pour :
- Ce n'est pas votre faute, entendis-je à mon oreille, et nous avons été heureuse, d'être à vos côtés, dites vous, que nous sommes morte pour vous, comme nous le souhaitions. Je vous pardonne, mère, mais faites moi, une promesse, quand le moment, sera venu, ne soyez pas toute seule.
Je me souvenais, parfaitement, de ma douleur, tandis que j’accédais, à sa requête. Je, me re voyais, pleurer, anéantis, brisée. Je, ne m'en étais, jamais rendu compte, avant, mais si j'avais tellement, souffert, ce jour là, c'était parce que j'avais perdu ma famille. Silena, avait toujours été extrêmement, respectueuse. Je lui avais nombre de fois, dit que ça ne servait à rien, de m’appeler « Dame Artémis », que « Artémis » suffisait, amplement, si elle souhaitait me vouvoyer, elle pouvait le faire, mais qu'au moins, elle cesse le titre trop pompeux. Elle, ne l'avait jamais fait. Et, étant la chef, je suppose que les autres, ont simplement, suivit la figure d’autorité qu'elle représentait. Dans, un état second, j'observais la fin, moi les transportant, dans un lieu, que j'étais seule à connaître, leur offrant une dernière demeure digne de ce nom. Et ma mort, l'arme à feu contre ma tempe, avant que tout ne se brouille.
Maintenant
Je, n'avais jamais raconté à personne, ce qu'il c'était passé ce jour là. Pas même à Apollon, il n'avait jamais demandé à savoir, respectant, mon silence. Il, savait à quelle point elles comptaient pour moi. Et, savait que c'était personnel. Leurs derniers instants n'appartenaient qu'à moi. Le plus douloureux, était peut-être qu'elle mai appelé « mère », au moment, où je mettais fin à ses jours.
On venait de ré ouvrir, une plaie qui n'avait jamais cicatrisée, et ça faisait affreusement mal. Je laissais, Apollon, me prendre contre lui, essayant, d’apaiser, ma douleur, je m’agrippais, à lui, serrant, son haut de toutes mes forces, tandis que je répétais inlassablement « je veux qu'on me les rende » d'un ton suppliant.
C'était ça, en réalité, au fond, tout au fond de moi, j'avais ce stupide espoir, que je pourrais un jour les retrouver. Je, savais pourtant que c'était impossible. Mais, une mère n'accepte jamais, vraiment, la mort de ses enfants.
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Cette petite brune lui semblait bien sympathique, elle était bien la première à oser l'appeler « taxi », même si au final... Et bien elle n'avait pas tord. Il avait cette fonction intégrée et c'était bien pratique. Gratuit, en plus ! Il n'avait pas eu besoin d'en faire l'usage, cette fois-ci, un halo se dessinant pour les englober et les transporter à leur destination. La fameuse plage de la précédente excursion, supposait-il.
Apollon n'avait pas retenu sa remarque envers Poséidon, concernant le trident. A quoi bon ? Après tout, si son arme était arrivée dans les mains d'Artémis, c'était peut-être simplement parce qu'elle n'aimait plus son propriétaire. Bon, les armes ne réagissaient peut-être pas ainsi, il n'en savait rien, il se l'imaginait simplement. Sa langue claqua contre son palet – tout en essayant de garder en place l'arlequin qu'on lui avait offert, c'était étonnamment bon ces petites choses – alors que leur frère s'en était emparé, laissant sortir de sa bouche une remarque qu'il aurait peut-être dû garder pour lui. Diane avait juste eu envie de s'en débarrasser, il le sentait, après tout leur neveu n'avait cessé de lui dire qu'il ne lui appartenait pas et qu'elle n'en avait pas les droits. Il paraissait logique qu'à un moment, elle finisse par être lassée. Mais de là à ce que Poséidon laisse penser qu'il avait pleinement conscience qu'il la récupérerait avec tant de facilité, fallait pas pousser le bouchon. Quelque chose lui faisait sentir qu'elle n'oublierait pas de si tôt ce sourire victorieux qu'il avait laissé apparaître.
Il ne cilla pas lorsque le dôme d'eau commença à les entourer, il observait le spectacle avec une certaine admiration. C'était beau. Très dérangeant, ce vent qui les frappait au visage, les empêchait de se mouvoir à leur bon vouloir. Il restait à proximité de sa sœur, guettant le moindre mouvement derrière les vagues qui les encerclaient. Il n'était toujours pas certain de ce qu'ils faisaient ici. Savoir que Poséidon était le seul à pouvoir les faire sortir et les ramener chez eux n'était pas non plus une si bonne nouvelle à ses yeux, ne sachant pas la manière dont tout se déroulerait en compagnie de ce « peuple pacifiste ». Il préférait ne pas s'inquiéter de ce détail pour le moment, embêtant plutôt Artémis avec des images mentales en écho à ses pensées pour la distraire elle aussi. Qu'elle ne s'inquiète pas, il était là.
C'est alors qu'une expérience différente s'offrit à eux tous. Ses sourcils se froncèrent alors que le reflet de Jezabel se formait sur la surface de l'eau, la représentant dans un tout autre lieu, un tout autre temps. Comme si l'image d'un souvenir prenait vie devant tous leurs yeux. Instinctivement, il se rapprocha de sa jumelle, sentant que la vague déferlante de sentiments venaient s'écraser sur sa personne sans aucune sympathie. Il lança un regard vers Arès, puis Poséidon, se demandant si eux seulement savaient ce qu'était que ce phénomène. Il avait l'habitude de faire face au futur, largement moins au passé. S'agissait-il d'un rite de passage ? Pas très agréable dans ce cas. Comme un miroir, il pouvait ressentir exactement, sans les répercussions qu'elle subissait seulement, que sa sœur n'était pas au mieux dans cette situation. Il sentit même qu'elle avait dans l'idée de couper le lien qui les unissait pour l'épargner. Son visage se ferma alors soudainement et, sans la moindre subtilité, il la prit par le bras en lui faisant comprendre silencieusement qu'il ne le lui permettrait pas. Si Jezabel subissait ce retour de souvenir, ils risquaient d'être plusieurs à y passer. Elle ne tiendrait pas autant. Et il était là pour la soutenir, pas pour assister à la scène impuissant à la regarder souffrir.
Cela pouvait paraître bien insensible de sa part mais, lorsque Glène se mit à crier face à ce que lui aussi se retrouvait à observer, il n'était concentré que sur l'état d'Artémis qui elle aussi devait faire face à la terreur et à la douleur qui le tourmentait. Il sentit sa main serrer davantage la sienne et, autant qu'il le put, il prit ce qu'il était capable de prendre pour lui, afin de la libérer autant que possible de son tourment. Louise était à son tour confronté à ses événements qu'elle aurait certainement préféré ne jamais revoir. Sans réussir à s'en empêcher, il leva les yeux, étonné de voir la scène qui se dessinait. Dolos avait été con à ce point-là ? Peut-être qu'il était mieux que ce dernier ne soit plus sur cette terre, Apollon aurait eu assez de griefs à son égard pour se permettre lui même de lui arracher le cœur. Il baissa la tête en voyant la suite, posant sa tête sur celle de sa jumelle qui ne devait pas seulement ressentir de la peine mais toute la détresse de Louise à cet instant. Il faisait de son mieux pour contrôler sa respiration, pour être là pour que sa sœur continue de tenir debout, de tenir tout simplement aussi. Resserrant davantage sa prise sur sa main, sa mâchoire se crispa et les paroles d'Arès arrivaient comme en décalé, distordues dans ses oreilles. Il parlait de sable et d'autres détails qu'il n'arrivait pas à comprendre. A cet instant, le jardin des Hespérides leur apparut et il n'eut pas besoin de l'observer pour savoir ce qui c'était passé, il connaissait déjà l'issue du combat.
Il laissa alors leur frère tenter de la consoler, sans pour autant cesser de tenter à sa manière de la calmer, en la soutenant de part leur lien. Elle se dirigeait vers Louise lorsque Arès se tourna vers lui. Il l'interrogea du regard, ne comprenant pas ce qu'il comptait lui dire, même s'il voyait à son expression qu'il allait bel et bien faire quelque chose. Ses yeux s'ouvrirent en grand lorsqu'il fit apparaître l’Épée dans ses mains, la lui tendant. Il resta un instant sans bouger, ne sachant la réaction à adopter, avant de relever la tête, un sourire taquin sur les lèvres et les yeux illuminés. La prenant dans ses mains, il avait l'air d'un enfant à qui l'on venait d'offrir le meilleur cadeau de Noël de tous les temps.
« Je te promet d'en prendre le plus grand soin. Fais attention, je pourrai ne pas avoir envie de te la rendre ! »
Mais bien sûr qu'il la rendrait si jamais on le lui demandait. Il n'était pas idiot au point de faire le rebelle pour une arme divine. C'était une sacrée responsabilité et il devait avouer être très flatté, Arès devait le ressentir sans qu'il ait besoin de le dire à haute voix. En un clin d'oeil, il avait fait en sorte qu'elle soit tenue dans un fourreau sur le côté de ses hanches sans qu'il n'ait besoin de la tenir constamment de ses mains. Il préférait l'avoir en visuel cependant, la perdre ce serait dommage, quand même.
Sa joie cependant ne dura qu'un instant. Un court instant. Il sentit son cœur se serrer et sa gorge se sécher soudainement. Son regard se porta immédiatement sur Artémis qu'il rejoignit aussi vite qu'il le put malgré le vent toujours aussi fort. Il n'osa pas la toucher, alors qu'elle fixait les yeux emplis de larmes ce qui se produisait devant elle. Jamais il ne lui avait posé la moindre question au sujet de ses chasseresses, sentant qu'il s'agissait d'un sujet sensible et qui ne le regardait pas. Si elle ne désirait pas lui en parler, elle avait ses propres raisons, il les comprit bien assez vite en observant le tableau qui défilait. Il ne pouvait imaginer ce qu'elle ressentait réellement, malgré le fait que lui aussi soit atteint en écho. Non, il ne pouvait pas savoir.
Apollon sentait qu'il ne pouvait pas faire grand chose en cet instant. Il ne pouvait pas la consoler à ce sujet. Il ne pourrait jamais. Il savait le lien qu'elle entretenait avec ces cinq jeunes femmes et ne pouvait même pas entrevoir l'état dans lequel elle s'était trouvée lorsqu'elle avait dû ôter elle-même la vie à sa lieutenante. Il ne s'était pas figuré ainsi la situation, s'étant toujours dit qu'un combat avait certainement mal tourné et qu'elle s'en voulait de ne pas avoir pu les sauver... Il s'agissait de bien autre chose, en réalité. La serrant contre lui, aussi fort qu'il le pouvait, passant sa main dans son dos et ôtant autant de peine qu'il le pouvait de son être, il se sentait autant perdue qu'elle pouvait l'être. Si impuissant face à cela, il ferma les yeux alors qu'elle avouait de ce ton qui lui brisait le cœur qu'elle voulait simplement qu'on les lui rende. Il déglutit avec peine, ayant aimé pouvoir la faire sortir d'ici, se téléporter très loin pour qu'elle puisse être tranquille, non pas entouré de toutes ses personnes. Il ne pouvait rendre ce souhait réel, il n'en était pas capable et dieu qu'il s'en voulait de ne pouvoir rien faire. Serrant les dents, il sentit une immense peine l'envahir à son tour alors qu'il s'écartait pour se baisser, son visage face au sien, son regard brillant de la tristesse qu'il ne pouvait ignorer chez elle.
« Je suis tellement désolé... » Il ne murmurait que pour elle. Pour elle uniquement et pour personne d'autre. Il savait qu'il s'agissait du jour où leur lien s'était coupé, sans qu'ils ne le souhaitent, sans qu'ils ne puissent le prévoir. Si elle avait été séparée d'elles, c'était parce que lui n'était pas présent. Peut-être... Peut-être que les choses se seraient faites autrement si... Il prit sa tête entre ses mains, caressant doucement ses joues, pour la rassurer. Pour ne pas qu'elle perde pieds. Elle n'en était pas loin. « Je suis là, Diane. Je suis avec toi. » Il était son point d'ancrage tout comme elle était le sien. Et jamais plus il ne l'abandonnerait.
Il dévia son regard une simple seconde. Une unique seconde qui le fit à son tour flancher, comme les autres avant lui. Une seconde qui lui sembla alors une éternité alors que son reflet se dessinait lentement sur la surface de l'eau, le décor s'étirant face à ce double lui glaçant le sang.
A long time ago...
Il était arrivé trop tard. Coincé sur Olympe, Zeus l'ayant convoqué sans que cela ne soit programmé pour en connaître plus sur son futur. Il était resté agenouillé au sol pendant des heures, devant supporter les reproches et le mécontentement de leur Seigneur. Il ne pouvait forcer les Oracles à partager leurs paroles avec lui, mais Zeus était un dieu égocentrique et paranoïaque. Il n'avait pas conscience de ses simples détails et le gardait prostré sans se douter qu'il ne tirerait rien de cette entrevue.
Il était arrivé bien trop tard. Dans ces sous-terrains qu'il ne connaissait que trop bien. Les grecs formaient une population bien sous tout rapports, aux premiers abords. Si propres sur eux, se distrayant dans leurs bains, se délectant des plaisirs de la chair et de la gourmandise. Pourtant, certains d'entre eux avaient des pratiques bien particulières envers les dieux qu'ils vénéraient. Si les sacrifices qu'on leur offrait généralement pour prouver leur croyance et leur loyauté ne se constituaient que d'animaux, dans l'ombre quelques individus aux comportements extrêmes voyaient plus grand. Ils pensaient que ce n'était pas suffisant, que sa famille ne leur apporterait plus ni soutien ni protection s'ils continuaient de seulement leur apporter des proies de chasse. Alors ils choisissaient des offrandes plus raffinées. Des humains.
Apollon avait toujours trouvé abjects de telles idées. Il ne les avait jamais observé, n'en entendant que des rumeurs lorsqu'il se promenait dans les rues sous cette apparence humaine. Il aimait se mêler aux humains, pouvoir partager à leurs côtés et les connaître un peu plus de cette manière, pendant qu'Artémis partait en chasse. Aucun d'eux ne se doutait de son identité, les statues à son effigie n'étant pas tellement réalistes, à dire vrai. Il était bien plus beau en réalité.
Il avait rencontré cette jeune femme pendant l'un des marchés, elle qui faisait partie de la population moyenne et ne se mêlait pas aux festivités opulentes de la ville. Elle lui avait avoué ne pas être une adepte des orgies pourtant si régulières et ne pas supporter la vue de tant d'exhibition en un seul et même lieu. Cet aveu l'avait fait sourire et il avait finit par la côtoyer régulièrement. Bien trop régulièrement pour que cela soit anodin. Elle était son jardin secret, la seule chose qu'il se gardait et qu'il ne partageait pas. Par orgueil, certainement. Il trouvait en elle une perle rare, de celle qui ne sont pas encore touchées par les vices de cette Terre. Elle était plus humaine que tout ceux qu'il avait pu croisé en foulant le sol de nombreuses cités, plus compréhensive. Il était persuadé qu'Artémis l'aurait adoré.
Elle n'aura jamais eu l'occasion de la connaître ni-même d'en entendre parler.
« Néphélé... »
Son nom avait résonné contre les parois alors qu'il s'était engouffré dans ce lieu, usant de tous ses pouvoirs pour tenter de la retrouver, alors qu'elle ne s'était pas présenté à leur lieu de rendez-vous habituel. Sa panique pouvait se sentir, se percutait contre chaque mur. Les allées sombres furent soudain illuminées d'une lumière aveuglante, alors qu'il avait levé le bras en l'air pour s'accorder une meilleure vue. Il parcourait chaque recoin en courant, se dirigeant à l'aide du son, alors que son sang battait de plus en plus fort contre ses veines à mesure qu'il se sentait approcher de son but.
L'image des couloirs s'effaçait face au groupe pour laisser entrevoir les autres souvenirs qui se mêlait à celui-ci, à mesure que l'Apollon du passé se les remémorait en progressant sur le chemin qu'il parcourait.
Non, ce n'était pas anodin. Cette femme n'était pas qu'une simple amie, qu'une simple conquête. Elle était plus que cela. Elle l'avait touché en plein cœur. Il l'avait laissé entré tout comme elle l'avait fait, lui avouant des choses qu'il n'aurait jamais dû partager avec une humaine, il en avait pleinement conscience. Il n'avait cependant pas pu s'en empêcher. Leur lien était trop fort. Il l'avait aimé. Aimé comme un fou. Aimé à un point qu'il ne s'était jamais imaginé. Aimé jusqu'à ce qu'elle porte son enfant. Un demi-dieu. Cette annonce l'avait à la fois inquiété et rendu heureux, lui qui n'avait jamais eu dans l'idée de voir naître au monde la moindre progéniture. Il avait été affolé, à l'idée de savoir qu'elle portait en elle le fruit d'une telle union, mais elle fut capable de le rassurer. Ce n'était pas une raison pour presser les choses. Elle aurait tout le temps de rencontrer sa sœur. Elle lui avait promit qu'elle tairait ce secret et que personne ne se douterait jamais de rien. Il avait promit qu'il la protégerait.
Pourtant, lorsque le bout du couloir se profila devant ses yeux, il ne ressentit qu'un immense vide. Elle était entourée par cinq hommes vêtus d'immenses toges, allongée sur un autel, sa robe pâle recouverte d'un liquide rouge qui se noyait dans la coupelle posée au sol. Les individus se retournèrent chacun leur tour, commença à lui dire calmement qu'il ne devait pas être ici, qu'il fallait qu'il parte. Il ne les entendait même pas. Son regard vide était posé sur le corps sans vie de sa bien-aimée. Il fixait la bosse formée par son ventre, entourée de ce sang qui ne cessait de s'échapper d'elle. Le liquide poisseux la recouvrait entièrement.
« Qu'est-ce que vous avez fait... » Sa voix n'était que rage, que peine et incompréhension. Un calme immensément dérangeant se dégageait de sa personne alors que de l'intérieur, il bouillait. Sa tête se releva pour dévisager chaque protagoniste. Ce n'est qu'à cet instant qu'il remarqua sur leurs tenues l’emblème du laurier. Son emblème. Un hoquet lui échappa alors qu'il comprenait lentement de quoi il s'agissait.
Un sacrifice. En son honneur. En son nom.
« Pourquoi... POURQUOI ? »
Son cri se répercutait alors qu'il se téléportait sur le premier qui passait, allant lui briser la nuque en un accès de folie. Il ne prit pas conscience des cris, ni ne s'en préoccupait. Il ne voulait que leur mort. C'était eux, dont il voulait voir les corps reposés sur cet autel. Pas elle. Il enchaîna à une vitesse folle, avant de s'arrêter sur le dernier, dont il serra la gorge si fort qu'il en perdait de la couleur. Il l'entendit murmurer qu'elle était une adoratrice de ce dieu de la musique. Elle était parfaite pour ce rôle. Elle ne pouvait qu'être fière d'avoir donner sa vie pour lui.
Ils étaient fous. Tous fous. Ils étaient... Il lui éclata la tête contre le mur avant de se laisser reculer de plusieurs pas, n'ayant plus aucune idée de l'endroit où il se trouvait, ses mains tremblantes allant se poser sur le visage de Néphélé. Son corps n'était pas encore froid. Tout avait été une question de quelques minutes à peine. Elle était morte il y a peu... Leur enfant avec.
Maintenant...
Apollon ne s'était pas rendu compte de sa prise sur Artémis qu'il avait serré de plus en plus fort. Il secoua la tête, chamboulé, évitant de regarder le reste du groupe, les yeux baissés au sol, sans avoir réalisé que ses yeux étaient embués. Sa respiration était si rapide, il avait du mal à la contrôler. Il avait préféré oublier cette histoire, l'effacer et, avec le temps, il y était presque parvenu, la faisant passer au second plan, réussissant à faire comme si tout n'était qu'un horrible cauchemar.
Il avait tout fait pour se racheter. Il avait évité soigneusement de s'approcher des humains après cet événement. C'était plus simple, pour oublier, de ne plus les côtoyer de manière aussi proche. Il avait tenté de protéger du mieux qu'il le pouvait la moindre personne de laquelle il se prenait d'affection. Et ce détachement dont il faisait preuve était une façon comme une autre pour lui de ne pas trop s'impliquer. Ses blagues, ses remarques, sa taquinerie... Tout ça pour garder ses distances. Pour ne pas souffrir à nouveau de la même façon.
Son regard se leva dans la direction de sa sœur. Depuis combien de temps ne s'était-il pas remémorer cet instant ? Alors qu'elle n'avait aucune idée de cet épisode de sa vie. Il avait des difficultés à reprendre ses esprits et il se mordit l'intérieur de la joue jusqu'au sang pour garder un certain contrôle.
Peut-être qu'il n'aurait pas du venir, en fait.
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ Your face is like a melody. It won't leave my head Your soul is haunting me and telling me That everything is fine but I wish I was dead. ❞
Je fus surprise de voir débarquer Glène et lançai un regard d'incompréhension à Jezabel. Avec Louise, on était presque au complet. C'était Vegas, le retour ou quoi ? Je devais m'attendre à voir surgir Muerte de derrière une poubelle pour nous menacer avec son canif ?
J'eus encore plus de mal à garder une expression neutre alors qu'Artémis, Apollon et Arès apparaissaient. Pardon ? Père avait invité tout Olympe à se joindre à nous ? Heureusement qu'Aphrodite n'était pas de la "fête", sinon j'aurais eu mille difficultés à rester calme. Je songeai qu'il avait réalisé que sa présence m'incommoderait bien plus que celle des autres dieux. Il m'aimait tellement... ça me faisait chaud au coeur qu'il ait tant d'égards pour moi. Pour le reste du panthéon, il avait sûrement un plan qui expliquait leur présence. Donc je restais parfaitement calme, mon visage figé dans l'ombre d'un sourire cordial.
Les paroles de Glène, lors de son arrivée, avaient glissé sur moi comme de l'eau. Il s'imaginait sincèrement que son existence avait un tant soit peu d'importance pour moi ? Jezabel m'était précieuse étant donné l'envergure de ses pouvoirs, mais... lui ? Je me retins de rire. Le pauvre. Laissons-lui l'illusion qu'il est utile. De toutes façons, il faut bien des dommages collatéraux lors des expéditions dangereuses. Vu où nous allions nous rendre, je doutais qu'il reste en vie très longtemps. Et ça m'allait très bien.
Je passai machinalement une main sur le bracelet à mon poignet qui arborait une tête de mort et ramenai mes cheveux sur mon épaule gauche. J'avais levé les yeux au ciel en voyant Louise faire de la lèche à Père en lui rendant les objets qui lui appartenaient. Elle espérait un peu de considération par ce biais ? Qu'elle n'essaie pas de me voler mon père. Elle avait déjà pris mon ami. Je jetai un bref coup d'oeil à Aaron, maussade.
Puis vint Arès dans tout son mépris. Remarquable la pique adressée à mon frère concernant Hippolyte. J'avais lâché sa main pour serrer les poings. Toute aimabilité avait disparu de mes traits tandis que je le fixais. Il nous provoquait. Il était venu avec toute sa "ménagerie", un type plutôt louche ainsi qu'un groupe de nunuches qui se dépêchèrent de faire des selfies avec tout le monde. Je mis les mains sur mes hanches, outrée par tant de frivolité. Le caractère sacré de la mission était en train de voler en éclats !
Une amazone se dirigea vers moi avec un grand sourire, appareil photo en main. Je la fusillai du regard et elle pivota sur elle-même. C'est ça, va voir ailleurs. Va voir ta déesse préférée.
La remarque d'Apollon concernant les "grands moyens" déployés par Arès m'arracha un rictus sarcastique. Bien envoyé.
Père prit soudain la parole et je suivis son regard, découvrant Jetsam et Flotsam. Un halo de lumière nous engloba. J'en restai aveuglée quelques instants et clignai des yeux sur le sable blanc d'une plage. Une étendue désertique entourée d'eau qui remuait à peine malgré le courant. Je reconnaissais cet endroit. C'était le passage pour se rendre dans le temple situé dans le Triangle des Bermudes.
Mon coeur manqua un battement lorsque Père réclama le Trident à sa soeur d'une voix profonde et posée. Si elle n'était pas sotte, elle lui donnerait sans faire d'histoire. Ne pas contrarier l'eau qui dort...
Je jubilai presque lorsque le Trident apparut dans sa main et qu'elle lui confia. Je hochai la tête à sa remarque. Je comprenais parfaitement ce qu'il voulait dire. La ruse était plus avisée que l'emploi de la force. Je me raidis en entendant la suite de ses paroles. Je ne promettais pas de ne pas me défendre si on me cherchait querelle à l'avenir. Ca aurait été se comporter lâchement. Je croisai le regard de Glène avant de l'ignorer ouvertement. Je savais que c'était de lui dont j'avais le plus à me méfier, actuellement. Pour Arès et les autres dieux, je n'étais qu'une brindille. En plus, dans l'ombre de mon père, jamais ils n'oseraient quoi que ce soit contre moi.
Père venait de planter le Trident dans l'emplacement dans le sable. Aussitôt, des vagues s'élevèrent autour de nous et nous submergèrent sans nous atteindre. Louise ne trouva rien de mieux à faire à ce moment-là qu'à faire passer des Arlequin à tout le monde. Tout le monde, sauf à moi. Je m'en moquais. De toutes façons, je n'aimais pas ces bonbons trop acidulés. Elle allait comprendre son erreur dans quelques années quand elle aurait des hanches aussi larges que le London Bridge.
Le décor changea alors qu'un tourbillon d'eau prenait forme autour de nous. Le courant malmenait ma chevelure. Un peu plus loin, Père parlait à Egéon, puis il s'adressa à tout le monde. J'étais prête pour le voyage. Je n'allais pas flancher.
Brusquement, par-dessus le vacarme provoqué par les vagues tourbillonnantes, j'entendis Jezabel :
« Tu l'as encore ? Pourquoi ? »
Je suivis son regard et observai mon bracelet. J'esquissai un geste pour le cacher de mon autre main, mais c'était bien dérisoire. Pourquoi l'avais-je gardé ? Bonne question. Pour ne pas oublier ce qui s'était passé à Vegas, pour ne jamais tourner le dos à ce que j'étais, à ce qui me rendait différente et monstrueuse aux yeux de certains. J'avais pratiquement oublié l'existence de ce bracelet. Il faisait presque partie de moi, désormais, tout comme le collier en forme de coquillage que m'avait offert Père. J'avais l'impression que certains objets me rendaient plus forte selon le degré de souvenirs qui y était rattaché.
Je levai les yeux vers Jezabel d'un air farouche et marmonnai entre mes dents :
"C'est le mien, désormais."
Ca n'était pas une réponse, mais je n'avais pas envie de lui confier tout le reste. Ca ne la regardait pas. Et puis, c'était elle qui avait jeté son collier par terre. Elle n'en voulait plus, donc je n'allais pas lui rendre ni lui justifier la raison qui me poussait à le garder !
De toutes façons, elle s'était tournée vers le dôme d'eau. Je secouai la tête, l'esprit chargé d'impulsions étranges. Tout autour de moi me semblait parvenir en différé, certaines images se dédoublaient, se décalaient. Je levai ma main et la vis trembler dans l'air, se superposer à elle-même en transparence. Au loin, à travers le tourbillon, je crus apercevoir les pyramides jumelles qui dressaient leur forme brillante dans les profondeurs. Je secouai légèrement la tête ; j'avais l'impression d'évoluer dans du coton.
Je plongeai mon regard ensuite sur l'eau qui ondulait très vite autour de nous. Elle m'appelait... Je connaissais très bien son chant mais cette fois-ci, il était légèrement différent. Je m'approchai du dôme et me perdis dans la profondeur des flots.
Mon reflet pleurait. Je passai une main sur ma joue mais elle n'était pas humide. Je compris un peu tard qu'il s'agissait d'un écho. La Melody en face de moi me paraissait un peu plus jeune, plus chétive. Elle hoquetait en serrant ses bras autour d'elle. Elle était entourée de brume, comme si la mémoire avait trop occulté, comme si tout s'étiolait. Elle ramassa quelque chose à ses pieds et s'en fut en courant.
Alors, je m'aperçus que je courais. J'avais pris sa place. J'avais plongé dans le souvenir. Je tentais de me débattre dans le sable mouvant de mes pensées, mais la mémoire de l'eau est puissante, elle fait remonter les réminiscences à la surface de la conscience.
L'écho de mes propres pas me rendait presque folle. J'avais la sensation d'être poursuivie. La nuit m'enveloppait, des lambeaux d'ombres dansaient sur les murs. L'air était moite, il allait bientôt pleuvoir. Je tentais de courir plus vite que les nuages, mais ce n'était pas l'averse que je fuyais.
Enoch... Enoch...
J'entendais son prénom tandis que je courais. Je n'y voyais rien. Les larmes brouillaient ma vue. Je n'arrivais pas à m'arrêter. Ni de courir, ni de pleurer. Il fallait que je disparaisse, mais son ombre me poursuivait. Il était là, tout près de mon coeur. Il était là, dans mon ventre, dans ma chair.
Enoch...!
Je venais de pousser un cri dans la ruelle, dans la nuit. Un passant se retourna, surpris, me lança un regard curieux. Je déglutis et tombai à genoux, la tête dans les mains. Je le sentais encore en moi. Que s'était-il passé ? Est-ce que c'était vraiment moi qui... ?
"Ca va, mademoiselle ?"
Je relevai la tête et plantai un regard hargneux dans celui du type.
"Casse-toi ! Fous-moi la paix !"
Indigné, étonné, il me tourna le dos en grommelant que j'avais besoin de me faire soigner. Oui, j'en avais cruellement besoin, sauf qu'il n'existait aucun remède. Je plaquai les mains sur mon crâne et tirai mes cheveux. La douleur me vrilla le crâne.
Maudite. J'étais maudite.
Quelques instants plus tôt...
"Enoch..."
Un murmure venait s'échapper de mes lèvres. Le jeune homme serré contre moi esquissa un sourire, à mi-chemin entre l'épuisement et le bonheur le plus complet. J'avais chuchoté à son oreille, mes mains pressées contre son dos. Je ne voulais plus jamais qu'il me lâche ni qu'il s'éloigne. Comment avait-il réussi ce prodige de me faire oublier qui j'étais pendant l'espace de quelques secondes ? Il faisait si chaud dans la chambre d'hôtel que c'en était presque étouffant, mais je m'en moquais. Je pouvais mourir du moment que le dernier souffle, je le cueillais à sa bouche.
Je le regardai, débordant de bonheur et d'insouciance. Jamais je n'avais ressenti ça. Dans ses bras, j'étais devenue plus grande. Il n'avait pas eu peur de moi, même quand j'avais versé une bouteille d'eau sur mes jambes pour qu'il voit à quel point il ne devait pas m'approcher. Au contraire, il avait continué de venir à ma rencontre, jour après jour, mois après mois. Peu à peu, la Nouvelle Orléans avait pris des nuances plus accueillantes, mon boulot de serveuse m'avait paru moins pénible. Il était apprenti cuisinier, je servais ses plats. Il n'avait aucune attache, il avait pour ambition de parcourir les Etats-Unis. Je ne restais jamais longtemps au même endroit. Pourtant, ensemble, on avait passé des mois dans la même ville. A observer les étoiles, à rêver à l'unisson. Rêver... j'avais appris à quoi ça pouvait ressembler. Grâce à lui. Il avait gommé toutes ces années de misère de tourments. J'avais pensé que rien ne pourrait nous séparer. Je n'aurais jamais songé que l'ennemi était tapi en moi.
Son beau sourire se figea en une expression de souffrance. Surprise, je me redressai dans les draps alors qu'il vacillait et tombait de côté dans le lit, secoué de tremblements.
"Enoch ? Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu as ?"
Je ne comprenais pas. Je posai une main sur son visage. Il convulsait. Il n'arrivait même plus à parler.
"ENOCH ! ENOCH !" m'écriai-je, paniquée.
En moins de dix secondes, son corps se figea. Son regard resta tourné vers moi, à la fois terrifié et douloureux. Pour l'éternité. Je tapotai sa joue, tremblant à mon tour. Me faisait-il une blague ? Il allait se réveiller, il allait forcément...
"Je t'en prie... ne me laisse pas..."
Ma voix me semblait désincarnée. J'enlevai ma main de son visage, apeurée, alors que les larmes roulaient sur mes joues. Je ne comprenais rien. On était si bien... Pourquoi ? Je posai mon oreille contre son torse et espérai un battement de coeur, même infime.
Absolument rien. Aucune respiration. Ce silence me fit sombrer dans la douleur, au bord du gouffre de la démence. Je ne pouvais m'arrêter de pleurer doucement, par peur de le réveiller, tout en caressant sa peau qui devenait plus froide de minute en minute. Mes larmes dessinaient des chemins transparents sur son torse inerte.
"Enoch..."
Je répétais son prénom inlassablement, espérant que cela suffirait à le ranimer. Je ne sais combien de temps je restai allongée contre lui dans la moiteur de la chambre. Je ne voulais pas le quitter. Je voulais mourir aussi.
Lève-toi, Melody. Tu ne peux pas rester là.
Il fallait que je parte. Si j'allais voir la police, on m'accuserait forcément du meurtre. Ce mot me glaça jusqu'aux os. Meurtre...
Je me redressai juste assez pour déposer un baiser mouillé et tremblant sur les lèvres entrouvertes d'Enoch, avant de glisser hors du lit. J'avais l'impression que mes pieds pesaient chacun une tonne. Je ne pouvais pas m'en aller. Pas comme ça. Qu'allait-il advenir de lui ? Il n'avait personne. Pas de famille. Personne pour le pleurer.
Je ravalai mes larmes et me tournai vers lui, les bras serrés autour de mon corps tremblant. Il était si beau dans les bras de la mort. Son regard me semblait plus serein, comme s'il me chuchotait, avec sa désinvolture habituelle :
"C'est pas si grave, Mel. On se reverra !"
Je fermai les yeux et laissai échapper un sanglot, avant de plaquer une main contre ma bouche. Je sentais presque le goût métallique du sang. Meurtre... Assassin...
Je me baissai pour attraper ma petite robe qui trainait par terre, l'enfilai en vitesse et partis sans me retourner, au coeur de la nuit dévorée par les cauchemars.
"Tu n'es pas un monstre." murmura Enoch à mon oreille et je frissonnai dans l'air moite.
Il était toujours là. Il faisait partie de ma chair. Quand on tue quelqu'un, c'est pour toujours.
"Tu n'es pas un monstre." répéta-t-il comme il me le disait toujours, avec conviction et gentillesse. "Tu n'as juste pas eu de chance."
"Toi non plus."
J'accélérai l'allure, hantée par ses paroles qu'il n'avait pas prononcées, son pardon que j'imaginais alors que je ne méritais pas d'absolution. Il se trompait : j'étais un véritable monstre.
J'avais couru à en perdre le souffle et la raison, couru jusqu'à ce que mes jambes se dérobent sous moi. Puis dans la ruelle, ce type qui ne comprenait rien et qui avait voulu m'aider ; moi, recroquevillée sur le goudron, sur le flanc, les mains ramenées autour de mes genoux. L'homme qui m'avait laissée là après que je lui ai crié dessus, et la pluie avait commencé à tomber. Toute seule sous l'averse, avec mes nageoires qui se mouvaient sur le bitume. J'avais enfoncé mes ongles dans ma queue de poisson, arraché quelques écailles en hurlant.
Monstre... monstre... monstre...
La nuit avait gardé mon secret, emmuré les souvenirs. J'avais cru que je pourrais y échapper. J'avais tort.
Et soudain, la lumière. Aveuglante, terriblement réelle.
Je battis de mes cils embués de larmes et redressai la tête. L'eau avait disparu, ou plutôt, elle s'était assagie et n'était plus qu'une étendue plane et bleu-vert. Ce n'était plus du bitume sous mes doigts mais du sable blanc. Hébétée, je le fis s'égrener entre mes doigts. Je restai assise, observant la végétation luxuriante qui m'entourait. Au loin, d'autres îles se découpaient sur l'eau.
Cette vision paradisiaque était ternie par la silhouette d'Enoch qui se superposait à mon regard, nanti de son sourire lumineux. Ce que j'avais mis tant de temps à occulter m'était revenu en plein visage. Je me souvins alors des paroles que j'avais dites à Glène, lorsque j'avais voulu le tuer :
"Tu sais ce qui m'amuse ? C'est de crever les minets dans ton genre... J'en ai déjà tué pleins des comme toi."
Je les avais tous mis dans le même sac pour ne pas souffrir, pour ne plus penser à Enoch. Le premier, celui qui avait ouvert les portes du paradis et de l'enfer. Enoch... Je fermai les yeux à m'en fendre les paupières, et une dernière larme roula sur ma joue. Je l'essuyai d'un revers de main rageur et me relevai. Tout le monde avait remarqué mon moment d'égarement. Est-ce qu'ils avaient vu les souvenirs ? Non, la mémoire de l'eau n'était pas traîtresse. Et pourtant... je me sentais mise à nue.
Instinctivement, je retrouvai le même geste de protection dérisoire qu'à l'époque : je serrai mes bras autour de moi et me mordis les lèvres.
Je sursautai en sentant quelqu'un poser une main sur mon épaule et la caresser légèrement. Ma bouche trembla mais je refusais à pleurer devant eux. Qu'importe ce qu'ils avaient vu, ça ne changeait pas ce que j'étais. Je me dérobai à la caresse d'Egéon en marmonnant :
"Arrête."
Je ne voulais pas de sollicitude, encore moins de pitié. C'était du passé. Je ne voulais pas que mon frère ou mon père me croient faibles. J'aurais souhaité qu'ils n'apprennent jamais tout ça. Cette malédiction d'Aphrodite... Pour être aussi tordue, ça ne pouvait venir que d'elle. Quoi qu'il en soit, ça ne m'atteignait plus. Les bras toujours serrés autour de moi, je jetai un coup d'oeil anxieux du côté d'Aaron mais comme d'habitude, il était occupé du côté de Louise qui avait l'air bien chamboulée. En fait, tout le monde semblait perturbé. Avait-on tous été victimes de la mémoire de l'eau ? Si je n'avais pas été autant accaparée par mes démons, j'aurais peut-être pu voir les faiblesses des dieux présents. Dommage. Je secouai la tête, je n'arrivais plus à réfléchir correctement. Mon esprit était parasité par la brume des souvenirs.
Melody : 100% mais en mode épave.
Egéon Blackstorm
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| Avatar : Paul Wesley
৩ On a parfois juste
besoin d'un ami
à qui murmurer à l'oreille
ce qu'on a sur le cœur. ৩
| Conte : Intrigue Divine ღ | Dans le monde des contes, je suis : : Un demi dieu
J'étais sortit ce matin là. La pluie battait son plein, mais qu'importait, je voulais prendre l'air. J'avais vue les jours ensoleillés passer à une vitesse si rapide que je n'avais pas réellement pu en profiter et maintenant il faisait moche, il faisait sombre, il y avait de l'eau de partout et tu n'étais plus là. Parfois j'aimerai ne jamais t'avoir rencontré. Ainsi je n'aurai pas connu la douleur.
Tu pouvais avoir mon coeur, mon âme, mon corps. Il te suffisait juste de me promettre de ne pas partir, de ne pas t'en aller, de ne pas choisir ce dieu, ces dieux. J'aurai pu te protéger, j'aurai pu veiller sur toi, on aurait pu être heureux tous les deux. Je regardais ton reflet s'éloigner de plus en plus. Ce n'était qu'une illusion et pourtant tout ceci s'était bel et bien passé. On avait vécu une rupture - encore - mais cette fois ci elle était bien plus douloureuse que toutes les autres.
J'aimerai te dire que je suis désolé, que je souhaiterai plus que tout que tu reviennes, mais ce n'était plus le cas. Ces jours, ces semaines, ces mois sans toi avaient été riches en rebondissements, riches en découverte de soi. Je savais désormais où était ma place et qu'elles étaient mes priorités. Tu ne faisais plus partie de ma vie. Entre nous c'était tout simplement fini. Je n'étais pas un ange, je n'étais pas un monstre, j'étais juste avec toi et toi avec moi.
Je m'étais approché de Melody et j'avais passé une main autour de son cou. Elle m'avait repoussée en me faisant comprendre qu'elle n'avait pas besoin de ma pitié. Je ne voulais pas avoir pitié d'elle, je voulais juste avoir une personne rassurante à mes côtés. Elle avait beau ne pas vouloir, j'en avais envie, j'en avais besoin. J'avais remis ma main sur son épaule et je l'avais faites se tourner pour se retrouver face à face avec moi. Elle en avait besoin elle aussi.
J'avais pris ses bras et je les avais séparés l'un de l'autre avant de la serrer tout contre moi. Puis au bout de quelques secondes, je m'étais reculé d'elle et j'avais penché la tête dans sa direction afin de l'embrasser. Un tendre et doux baiser. Il aurait pu être plus sauvage si on avait été seul, mais pour le moment je m'étais contenté d'un simple geste tendre. On avait besoin l'un de l'autre, car on ne pouvait pas compter sur les autres. Une fois embrassée, je m'étais reculé et j'avais tourné la tête vers Aaron qui nous observait, avant de regarder Père. Lui aussi avait le regard plongé dans notre direction. Je m'étais éloigné de lui pour m'approcher du dieu des océans.
On était arrivé à destination. Il y avait une étendue de verdure tout autour de nous. On se trouvait toujours sur une île, mais il y en avait de nombreuses autres au loin. On était entouré d'eau. Je n'avais jamais vue cet endroit, mais mon père me l'avait décrit et il ressemblait trait pour trait à celui qu'il m'avait évoqué. Les îles du Sud avant d'arriver à la Cité d'Atlantide. C'était ici que nos chemins allaient se séparer. Une fois à la hauteur de mon père je l'avais regardé dans les yeux.
"Je suis prêt. Melody va partir avec le groupe et on va..."
"Non." avait-il dit d'un ton clair en me coupant la parole.
"Tu vas avec Melody. Apollon viendra avec moi."
"Mais on avait dit..."
Je m'étais tu. Il n'était pas question de contredire mon père même quand il se trompait de plan. Il voulait prendre Apollon, qu'il le prenne. Mais je lui serai bien plus utile. On aurait pu y aller tous les deux. Pourquoi il changeait brutalement d'avis ? Je m'étais tourné vers le groupe et j'avais posé mon regard sur Melody. Avait-il mal pris le fait que je l'avais embrassé ? J'aurai pu trouver un autre moyen pour lui dire qu'avec Melody on était ensemble, mais bon... de toute façon fallait bien qu'il l'apprenne tôt ou tard. Qu'importe si elle était ma soeur. Il avait bien été avec notre mère...
"Poursuivez la route tracée sur le sol. Ne vous égarez pas du chemin. Passez d'îles en îles et vous arriverez à la cité."
Il avait ensuite tourné la tête en direction de Arès.
"Ne vous téléportez pas, ça ne marcherait pas. Cet endroit ne répond pas aux même lois que notre univers. Si vous venez à vous téléporter, vous pourriez atterrir n'importe où. Suivez le chemin, quelqu'un vous trouvera."
C'était tout ce qu'il nous avait dit avant de faire un signe de tête à Apollon et de prendre un tout autre chemin avec lui. Je n'aimais pas qu'on se sépare. Je n'aimais pas son plan qui changeait. Je n'aimais pas sa façon de me regarder. Il voulait qu'on aille de l'avant ? Qu'on suive le chemin ? Soit...
"Ne traînez pas des pieds, la route est longue." avais-je dit de vive voix avant de passer devant. Je savais très exactement où on devait se rendre et il n'était pas question qu'un dieu ouvre la marche. Je ne les suivrai pas. C'était à eux d'être derrière nous. On était chez nous ici.
Diane Moon
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| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Je me souviens, avoir dit lors de ma première rencontre avec le fils de Poséidon, que j'aurais pu remplacé mes chasseresses, comme des jouets cassés, mais que je ne l'avais pas fait. Je, n'avais alors, pas saisit toute la dimension, de ce que j'avais annoncé. Mais, aujourd'hui, alors que je pleurais, anéantis, dans les bras de ma moitié d'âme, je la saisissait. Le jouet cassé, c'était moi, j'étais une poupée de porcelaine, qui avait subitement, volée en éclat, et dont il ne restait aujourd'hui que des morceaux. J'étais abimée, tous ces siècles à vivre, toutes les épreuves que j'avais dût surmonter, jusqu'à voir les être que j'aimais le plus disparaître, pour ne plus jamais revenir, m'avaient brisées. Je, ne serais plus jamais, la même, plus jamais, la Artémis, que j'avais été ne reviendrait, et plus jamais, l'apparence que j'avais à l'époque ne reviendrait. J'avais, tenté de faire mon deuil en me régénérant, mais je n'avais pas pu, parce qu'une partie de moi était morte en même temps que ses chasseresses, ses filles. Mais, je devrais me relever, je ne pourrais pas éternellement, rester comme cela. Je devais, devenir plus forte, je devais arrêter de tout prendre à cœur. Poséidon, et ses enfants ne seraient jamais ma famille, ça c'était une chose dont j'étais sure. Et étrangement, moi qui avait tant espéré, peu après les cavaliers, revoir ce grand frère que j'aimais. Aujourd'hui, cela me laissait de marbre. Parce que j'avais déjà choisit ma famille, et qu'il n'y avait aucunement, de place pour eux dedans. J'avais choisit ma famille, et je les chérissait, les protégeant, jusqu'à mon dernier souffle s'il le fallait. Elliot, était destiné à tous nous tuer ? La belle affaire, je préférais, nettement, mourir de la main, de mon neveu favoris, que de tomber bêtement, au combat.
Je voulus, me détacher de mon frère, mais un regard, sur l'eau me permit de ne pas le faire. C'était son tour, et il n'était pas question, que je le laisse tomber. Les gens -et moi la première- lançaient souvent à la figure de leur proche, qu'ils ne pouvaient pas comprendre ce qu'ils ressentaient. Quand, on me le disait cela m'avait toujours fait sourir, de manière un peu moqueuse. J'avais le don d'empathie, je pouvais parfaitement, savoir ce que chacun ressentait, et je pouvais encore plus comprendre ce qu'Apollon, ressentait. Ô oui, je l'aurais aimée cette jeune femme, elle aurait eu toute l'affection que l'on donne à une sœur. Et plus, encore, son enfant, n'aurait jamais, manqué de rien. Avec Apollon comme père et moi comme tante. Nous, en aurions prit soin. La douleur, de mon frère, me frappa de plein fouet, en même temps que les images qui défilaient devant mes yeux. La douleur de perdre la femme qu'il aimait, et son enfant. Jamais, il ne le connaitrait, jamais il n'aurait la chance d'être père, et pour cela, la haine que j'avais envers les prêtres, et tous ceux, qui nous avaient fait construire des temples, se renforça d'avantage. Je, n'avais jamais, aimée ces pratiques, et je les aimaient encore moins, maintenant, que je savais, qu'ils se permettaient de sacrifier, des humains.
Sa poigne, s'accentua sur moi, et je le laissais faire, traversant cette épreuve avec lui, comme j'aurais dût le faire à l'époque. Je, ne m'étais inquiété de rien, forcément, il avait toujours, conservé, la même attitude à mon égard, toujours taquin, toujours à chercher la petite bête pour m'énerver, à rire quand je le frappais, dans l'épaule ou dans les côtes, quand il m'avait vraiment poussé à bout. Je, n'avais, jamais eu aucune idée de tout cela, mais à présent, certaines choses, m'apparaissaient sous un autre jour :
- Espèce d'idiot, grondais-je en l'attirant contre moi, pourquoi tu ne m'as jamais rien dit ? Pourquoi, m'as tu laissé faire sans broncher quand je...
J'eus du mal, à dire la phrase à voix haute, alors je lui montrais les images, moi à de nombreuses, reprises, le taquinant, sur quand est-ce qu'il me trouverait une belle sœur, et me ferait un neveu ou une nièce. Et lui, me laissait dire, en riant, s'en sortant, toujours par une pirouette, un simple « tu sais bien, que je ne suis pas fait pour rester avec la même personne Artété ». Pourquoi, n'avait-il rien dit ? Pourquoi ne m'avait-il pas stoppé ?
- Imbécile soufflais-je, en relevant son visage, avec mes deux mains, tu es un imbécile Apo', pour m'avoir laissé faire, toutes ces années, pour ne pas m'avoir dit « stop » mais tu es mon imbécile, ça ne change strictement, rien entre nous. Peu importe ce que tu as fait ou non, tu reste mon imbécile de frère jumeau, que j'aime plus que tout. Et à partir de maintenant, je veux qu'on se dise tout, vraiment tout. On s'est fait une promesse quand nous sommes nés, la première fois que l'on s'est vu tu te souviens ? « pour toujours et à jamais », et j'ai bien l'intention de l’honorer comme il se doit.
Doucement, je l'attirais, contre moi, tandis que je lui caressais, les cheveux, tout en lui transmettant, le plus possible, d’apaisement, à vrai dire, je me concentrais, sur mon don, pour toucher, chaque personne, ayant subit, cette épreuve, j'en donnais, un peu à Louise, un peu à Jezabel, un peu à Glène. Tous, avaient eu leurs lots, de souffrances, et méritaient, une petite aide, pour pouvoir, la surmonter d'eux même. Je, ne pouvais pas enlever leur souffrance, malheureusement, mais je pouvais au moins leur prodiguer, un peu d’apaisement, pour qu'ils y arrivent eux même.
J'avais serré, les dents, quand les émotions de Melody, m'avaient également, atteinte, mais, je ne montrais absolument, rien, me contentant, d'enfouir, ma tête dans le cou d'Apollon, qui me caressait doucement, le dos, comme pour me dire, que ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Il, n'était pas question, de montrer quoi que ce soit à la sirène et à son frère. Ils, auraient encore été capable, de m'accuser de tous les mots de la terre. Et, quelque chose me disait, que présence, de leur père ou non, je n'aurais pas hésité une seule seconde à les remettre à leur place.
Et puis, tout se stoppa, je jetais un regard sur tout le monde, avant de m'arrêter sur Egéon, qui embrassait sa sœur, ma nièce pensait toujours à lui, je le savais, elle m'en avait parlé, lors de nos discussions au téléphone. Hippolyte, pensait toujours à lui, et lui embrassait sa sœur comme si tout était normal
Espèce de petit enfoiré
Apollon, était intervenu, pour qu'il soit le seule et l'unique à l'entendre. Il, savait parfaitement, que j'étais en colère, mais il était également, ma voix de la raison, celle qui me permettait, d'atténuer un peu les choses.
Je, n'aimais pas ce qui se profilait, nous séparer. Je fronçais les sourcils, un regard en direction de Louise, qui me fit signe de tête en direction d'Apollon. Prenant à nouveau une grande inspiration je pris la parole :
- Je vais avec Apollon, ce n'est nullement négociable
Ma voix était froide, tranchante comme un couperet. Je, n'obéissais à personne, personne n'était au dessus de moi. Tu, ne peu ni dompter, ni apprivoiser la nature. Elle, ne décide toujours, qu'elle même de ce qu'elle fait. Elle est libre, sauvage indomptable...Comme moi, et peu m'importait les avis d'un Egéon et d'une Melody qui se croyaient plus haut que tous. Ils, ne m'aimaient, je ne les aimait pas, c'était comme cela que ça fonctionnait avec moi. M'approchant d'Arès je baissais le ton de manière à ce que lui seule m'entende :
- Tu as intérêt à revenir vivant Connor, tu me l'as dit, après le marchand de sable, que tu avais rencontré quelqu'un. Même si ça remonte, même si vous ne vous êtes plus revus depuis des mois. Ne la laisse pas filer. Ne laisse pas cette chance d'être heureux te passer sous le nez. Quand nous reviendrons, parce que nous allons revenir, tu la contacteras, s'il te plait, prends ça comme une promesse faite à ta petite sœur.
Mon regard, se tourna vers Louise, avant de revenir, se planter dans celui de mon frère :
- Et protège la. Tu sais à quel point, elle compte pour moi, je n'ai je pense pas besoin de te dire, que s'il lui arrive quoi que ce soit de fâcheux, nos relations, seront relativement tendus. Revenez moi, en vie et en un seul morceau d'accord ?
Du bout des doigts, j'effleurais le visage de mon grand frère, avant de m'arrêter sur sa barbe :
- Il faudrait songé à te raser un jour, dis-je taquine
Tournant, les talons, je m'approchais de Louise, avant de la prendre dans mes bras :
- Fait attention à toi s'il te plait, j'ai perdus suffisamment, de personne auxquelles je tenais, il est inenvisageable, que tu vienne compléter cette liste.
M'éloignant doucement, je passais mes doigts derrière mon cou, pour défaire le médaillon, que m'avait offert Pitch, et de le passer autour de son cou :
- Prend-le, je te le prête, il contiens une perle dans laquelle sommeille une jument de cauchemars, du nom de Séléné, c'est un cadeau d'un ami. Elle n'est ni une arme, ni un bouclier, mais elle te protégera. Et comme j'y suis sacrément, attachée, tu as intérêt à revenir me la rendre rajoutais-je sur le ton de la plaisanterie. Mais Louise, avait clairement saisit le message « revient moi en vie ».
Je l'attirais, à moi dans une dernière étreinte, et lui embrassait, tout aussi doucement, le haut du front, avant de partir en direction de mon frère jumeau et d'à nouveau entremêler mes doigts au sine, et de planter un regard farouche, dans ses yeux bleus si similaires aux miens :
- Tu, ne te débarrassera pas de moi aussi facilement. Pour toujours et à jamais tu te souviens ? Après, avoir faillit te perdre pour de bon sur Téménos, il est hors de question, que je te laisse allé quelque part sans moi
Et, certainement, pas avec Tête de Plancton, qui avait perdu, ma confiance. J'étais je l'avoue, aussi un peu venu, pour espérer, renouer les liens avec lui. Mais, à présent, c'était bien loin d'être ma priorité. Protéger Apollon, c'était ça ma priorité à l'heure actuel. J'étais son point d'encrage, il était le mien, c'était comme ça. Prendre l'un avec soit, signifiait, également prendre l'autre. Je, ne partirais pas. Ma décision était prise un point c'est tout.