« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Cette mission fait partie du Cycle Poséidon et se situe après : "Les Petits Secrets d'Hippolyte", "Le Chant des Sirènes" et "Les Jeux sont Faits".
Si il y avait une chose dont j'étais sûr, c'était que je ne voulais pas les perdre. Ni lui, ni elle. J'avais un plan, j'y avais bien réfléchis. J'en connaissais les risques, je savais ce que j'allais y perdre, mais j'étais prêt à tout pour les garder auprès de moi. Ils représentaient ma seule et véritable famille. Si ils allaient mal, j'allais mal. Quand ils souriaient, j'étais heureux. Je serai là pour eux jusqu'à la fin. Surtout à ce moment là.
Tout avait débuté, il y avait douze ans de cela. A cette époque, j'étais encore qu'un petit garçon. C'est fou ce qu'un spectacle et un décès pouvait changer votre vie. Mon beau père était mort le soir même où j'avais rencontré Egéon. Il m'avait recueillis, lui et "sa" famille. Il savait qui j'étais, un demi dieu et je savais qu'il en était également un. A la différence de moi où on mon père m'avait abandonné, le sien était mort au combat, mais il avait l'espoir d'un jour pouvoir le faire revenir. On s'était installé à Londres, dans le manoir Blackstorm que son père lui avait légué.
Puis, quelques années après, une personne nous avait contactée pour nous demander une chose qu'Egéon possédait. En échange de cela, il nous avait conduit jusqu'à Douvres, une ville côtière d'Angleterre. Là bas on y avait trouvé une jeune femme qu'Egéon croyait avoir perdu il y avait fort longtemps. Dès la première fois où j'avais posé mes yeux sur elle, je savais qu'elle ferait à jamais partie de ma famille, de ma vie. Egéon m'avait délivré d'une vie où tout tournait mal pour moi et en échange je m'étais fait la promesse que tôt ou tard je payerai ma dette. La protéger pour lui, l'écouter, la considérer comme ma propre sœur, voilà le destin que je m'étais destiné. Elle s'appelait Melody. Melody Blackstorm, la fille de Poséidon.
Ils avaient été nombreux à vouloir briser nos rêves, nos espoirs. Meduse, une créature du dieu des océans, les divins et leurs principes, le Dragon qui nous avait permis de retrouver Melody quelques années auparavant et qui le mois dernier avait tenté de nous l'arracher. Mais à chaque fois on avait survécu tous ensemble. On avait reçu l'aide de diverses personnes, on avait créé des liens, j'en avais aimé certains... Mais aujourd'hui Poséidon était de retour. Il m'avait permis de rester avec eux, dans leur Palais. Toutes les créatures qui le souhaitaient été les bienvenues. On était en sécurité. Mais je ne me sentais pas à l'aise dans ce lieu. Trop près de Olympe sans doute, trop près des souvenirs d'une vie que je n'ai jamais eu la chance d'avoir.
J'étais resté seul, à Portland, dans l'hôtel Blacstorm et j'avais passé le meilleur mois de toute mon existence. Elle était venue me voir chaque soir. On sortait dehors, on s'amusait, jusqu'au jour où une fois encore j'avais tout gâché. J'en avais l'habitude à force, mais cette fois ci ça faisait mal. Ca faisait réellement mal.
Egéon était venu me voir ce soir là. Il m'avait parlé d'un voyage que son père allait entreprendre et où il avait demandé que je sois de la partie. J'aurai pu dire non, mais une fois encore ma promesse me hantait. Je n'avais pas pu payer mon dû. Je n'avais pas pu leur montrer à quel point ils avaient changés ma vie. J'étais sûr que cette fois ci ça serait l'occasion. Je n'allais pas les abandonner. Qui plus est, je savais qu'elle serait là et j'avais besoin de lui parler, de la voir. Ca faisait déjà une semaine qu'elle n'était plus venue, que tout s'était arrêté. Un mois et demi depuis qu'on avait été délivré et qu'on vivait en paix et en sécurité. Une semaine que je vivais un enfer, loin d'elle.
"D'accord." avais-je répondu à Egéon. Le lendemain j'avais préparé mon sac à dos et j'avais quitté l'hôtel. Une fois dans la rue, je devais rejoindre le port, car c'était là bas qu'on s'était donné rendez vous. Perdu dans mes pensées, j'étais accidentellement rentré dans une jeune femme. Elle avait failli renverser son gobelet rempli de café, quand à moi je ne l'avais pas reconnue de suite. C'était elle qui m'avait appelée par mon prénom. Quand j'avais observé son visage, j'avais ouvert grand les yeux.
"Madame Lancaster ? Wouah ! C'est... Ca fait si longtemps !"
Elle m'avait sourie et je lui avais rendu son sourire. Je lui avais demandé ce qu'elle faisait là et elle m'avait répondue qu'elle était ici pour affaire.
"Vous n'êtes plus infirmière d'école ?" lui avais-je demandé. C'était elle qui m'avait offert les places pour le spectacle où j'avais fait la rencontre d'Egéon par le passé, le soir même de quand mon père avait trouvé la mort et que ma vie avait changée.
"Prend soin de toi Aaron, s'il te plait. Fait bien attention."
Elle avait conclu notre rencontre par cette phrase et je sentais dans son regard qu'elle avait réellement peur pour moi. Mais pourquoi ? C'était une journée ordinaire, surtout pour elle qui n'avait aucune idée d'où je me rendais. Elle s'était approchée de moi et elle m'avait serrée dans ses bras. J'avais sentis mon coeur battre beaucoup plus fort que d'ordinaire, comme si un lien très fort nous unissait. Puis, je m'étais reculé.
"J'ai été heureuse de te revoir."
"Moi aussi ! Vous allez rester ici à Portland ? On pourra s'y voir. Je dois partir aujourd'hui et je ne sais pas quand je rentrerai, mais ça me ferait très plaisir qu'on puisse se reparler."
"Moi aussi. Je compte rester ici quelques temps. J'ai fait une réservation dans un hôtel."
Elle avait indiquée du regard celui qui se trouvait juste derrière moi. C'était dingue ! Elle allait séjourner dans l'hôtel qui avait tout changé pour moi. J'étais encore plus pressé de pouvoir rentrer pour lui parler et lui raconter tout ce qui m'était arrivé. J'avais aussi envie d'apprendre ce qu'elle avait fait et si tout allait bien dans sa vie. Elle était géniale, elle méritait d'avoir une bonne vie.
"Je demanderai dans quelle chambre vous serez à mon retour. On pourra discuter comme ça. Je suis vraiment trop content de vous avoir revu. A bientôt."
"A bientôt, Aaron." avait-elle murmurée tandis que je m'éloignais. Je ne l'avais pas vue entrer dans l'hôtel. Je ne l'avais pas vue s'approcher de la réception. Je n'avais pas vue ces regards se tourner sur elle, cette crainte dans les yeux de ceux qui la reconnaissaient. Je ne l'avais pas vue prendre la clé de sa chambre, sans qu'un seul mot soit échangé avec la réceptionniste. Je ne l'avais pas vue s'approcher de la fenêtre de sa suite, poser sa main dessus et la vitre autour s'humidifier. Je n'avais pas vue tout ça. Mais bientôt je ne pourrai plus y échapper...
"Lou !" m'exclamais-je en apercevant la jeune femme au détour d'une rue. Elle était à quelques pas du port, mais elle semblait s'être mise à l'écart du groupe. Je ne savais pas encore qui était arrivé et qui serait de la partie, mais le fait de voir Louise avait fait naître un sourire sur mon visage. Ca faisait longtemps que je n'avais plus souris.
"Tu viens avec, c'est ça ? Mais si tu es là, ça signifie que..."
Elle n'était pas venue seule. Elle était surement accompagnée par un divin. J'avais d'un seul coup une mauvaise appréhension. Où diable allait on se rendre ? Pourquoi Poséidon avait fait appel à d'autres divins ? J'étais pas si impatient que ça d'avoir les réponses à mes questions.
Melody Blackstorm
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Kristen Stewart
❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
Je dormais très mal depuis que Père était revenu. Pourtant, j'aurais dû être détendue, apaisée par sa présence. Au contraire, j'étais assaillie dans mon sommeil par des hordes de démons qui trouvaient chaque nuit un moyen différent de le détruire. Ils portaient tous le visage des dieux. Ils incarnaient mes craintes les plus profondes. Jamais ils ne nous laisseraient en paix. J'en avais la conviction profonde. Je me sentais si fragile, si démunie face à ces personnes surpuissantes. C'était la raison pour laquelle je décidai de rassembler une armée. J'en avais déjà eu l'idée par le passé. Je connaissais quelques personnalités par le biais des dossiers de mon frère, sans parler d'autres rencontres pleines de promesses. J'avais de quoi former une troupe ; j'avais d'ailleurs commencé les entraînements. Et je m'y donnais corps et âme... Dix-huit jours après Vegas, Salle de sport du palais.
"Tu vas prendre cher, cette fois !"
Mon cri se répercuta en écho sur les hauts murs de la salle. Egéon éclata de rire tandis qu'il bloquait mon attaque avec aisance. Je laissai échapper un juron et levai la jambe pour lui donner un coup dans le ventre. Il l'attrapa au vol. Je plissai des yeux et me laissai tomber au sol pour faucher ses pieds de mon autre jambe. Surpris, il perdit l'équilibre et s'étala de tout son long dans une grimace désopilante. J'en profitai pour grimper à califourchon sur lui et bloquer ses bras en plaquant mes mains contre ses poignets levés au-dessus de sa tête. Mes cheveux cascadèrent sur son front tandis que je me penchai pour murmurer :
"Tu vois que je peux avoir le dessus."
Son sourire se fit plus large. Le mien, en coin, se tordit sur une moue triomphante.
"Tu n'as pas intérêt de te battre de cette façon avec quelqu'un d'autre." répliqua-t-il avant de m'attirer à lui d'un coup de hanche pour capturer mes lèvres.
Je relâchai très vite ses mains afin qu'il les plaque dans mon dos et me colle davantage contre lui. Je ne serais jamais rassasiée de son corps ni de son âme. Ces moments-là n'étaient rien qu'à nous. Toutes ces heures d'entraînement à jouer en attaque ou en défense, d'avant en arrière...
Trois jours après Vegas, Salle de sport du palais
Mais j'appréciais aussi l'entraînement plus classique -heureusement- de mon père, même si je l'appréhendais à chaque fois. Me retrouver seule à seul avec lui faisait battre mon coeur plus fort. Tant d'années nous avaient été volées. J'aurais aimé les balayer pour tout reconstruire avec la vitesse d'une fusée, mais Père était un être calme et posé. Il savait que nous serions proches pour l'éternité, désormais. Cela ne suffisait pas à apaiser mon angoisse persistante.
Il était là, devant moi, vêtu d'une chemise blanche surmontée d'un veston noir, comme si nous n'allions pas nous battre. Les premières fois, je n'avais pas osé l'attaquer. Cela me semblait stupide, contre-nature.
"Pour affronter cette vie, tu dois connaître la force qui t'habite." m'avait-il dit.
J'avais senti la puissance d'un geyser m'envahir à ces simples mots. Il avait le don de galvaniser n'importe qui, tout en donnant l'impression de n'avoir pas plus de consistance qu'une feuille ballotée par une tempête furieuse.
Il m'avait tendu mon fleuret dans ses mains ouvertes, avec un léger sourire.
"Un jour, tu n'auras plus besoin d'outil pour te défendre. Le véritable trésor d'une vie est de devenir soi-même une arme. Alors on devient intouchable. Mais tu as encore tellement à apprendre..."
Il s'était rapproché. Le fleuret était venu se refermer sur ma main posée le long de mon corps alors que la sienne caressait ma joue délicatement.
"Tu as tout le temps pour ça. Ton esprit doit rester limpide et calme comme l'eau qui dort. N'espère pas la tempête, elle arrive toujours bien trop vite."
Une tristesse voila ses yeux comme une pluie fine s'abat sur un ciel clair. Je battis des cils, le souffle court, bouleversée par ce contact contre ma joue.
"Je ne dois pas apprendre à me battre ?" demandai-je, indécise.
Son regard se détacha du mien pour se baisser sur le fleuret que je tenais. Puis il releva les yeux et conclus avec un sourire complice :
"Tu dois apprendre à être forte. Ca implique d'avoir l'esprit aussi aiguisé que cette lame. Et l'esprit passe aussi par le corps."
Je jetai un coup d'oeil à mon fleuret. Ce n'était pas une épée super tranchante, mais j'avais compris l'idée. Il esquissa une petite moue à la fois amusée et mystérieuse, puis l'entraînement commença. Ils étaient moins fréquents que ceux avec Egéon, car Père était fort occupé. J'en savourais chaque seconde comme si c'était la dernière.
Dix jours après Vegas, Storybrooke.
J'avais hésité de nombreux jours avant de revenir dans cette ville pluvieuse. Non mais franchement, cet endroit était pire qu'un piège pour quelqu'un de ma "trempe" ! A Portland, la météo était moins capricieuse, même si les deux villes ne se trouvaient pas si éloignées l'une de l'autre. Je m'étais habillée de pied en cape, afin qu'aucune goutte de pluie n'entre en contact avec mes jambes ou mes pieds. Les Doc Martens étaient de circonstance, ainsi que des guêtres passés par-dessus mon jegging noir. En dessous, j'avais enfilé un collant opaque. J'avais mis un sweat-shirt trop large surmonté d'un blouson en cuir. En gros, je ne ressemblais à rien et je crevais de chaud.
J'avais frappé à sa porte. Elle avait ouvert et avait de suite refermé -presque sur mon nez- en me reconnaissant.
"Ca me fait super plaisir de te revoir aussi !" gueulai-je avant de donner un coup de pied contre la porte fermée.
J'avais hésité à appeler Flotsam pour qu'il m'emmène loin d'ici au plus vite, car je détestais être considérée comme une moins que rien. Je ne m'attendais pas à des retrouvailles larmoyantes, mais au moins à un phrase sujet-verbe-complément !
Je m'étais calmée -un peu- et je m'étais laissée glisser lentement le long de la porte pour m'asseoir à même le sol, les genoux ramenés contre la poitrine. Ma capuche trempée toujours vissée sur ma tête, j'avais repris d'une voix forte :
"Je suis venue te proposer une alliance, à moins que tu ne te soucies pas du sort de l'humanité. D'un côté puisque tu es la Mort, tu t'en fous peut-être..."
Pas de réponse, aucun bruit. J'émis un soupir désabusé mais poursuivis sur ma lancée :
"Je voulais quand même te dire que je sais ce que ça fait quand tu t'attaches à quelqu'un et qu'il te traite comme un monstre. Mais... faut pas refuser ce que tu es à cause de ce Minet. Tu vaux mieux que ça. Tu as un grand potentiel. S'il est trop con pour s'en rendre compte, alors c'est qu'il n'en vaut pas la peine."
Je faisais allusion à Glène, à la façon dont il l'avait traitée à Vegas. Tout en parlant, je m'amusais à gratter mon ongle dans une rainure du plancher. Je fis une petite pause avant de reprendre, levant la tête vers l'horizon :
"Je suis pas venue pour le courrier du coeur, je referme Closer. Si je suis là, c'est pour que tu sois de mon côté quand ça arrivera. Je ne sais pas où, ni quand, mais un jour, les mauvais vont vouloir s'en prendre aux gens bien. Par jalousie ou par peur. Je voudrais que tu nous aides."
Toujours aucune réponse. Excédée, je renversai la tête en arrière et elle claqua contre la porte. Je grimaçai, me frottai le crâne tout en m'écriant :
"Puta*n, j'ai l'impression de faire la manche, là ! Tu pourrais faire semblant d'écouter, au m...aaah !"
La porte venait de s'ouvrir, et j'avais basculé en arrière. Je voyais Jezabel devant moi, mais à l'envers, qui me toisait d'un oeil mi-sceptique, mi-intrigué.
"Alors, t'en dis quoi ?"
Après moult tentatives, et en insistant bien, j'avais fini par obtenir son soutien. Je n'avais pas entièrement confiance en elle, mais ses talents étaient indispensables pour nous. Je m'étais bien gardée d'en parler à Père, car il ne voulait pas de querelle avec Olympe. C'était inimaginable ! La querelle existait déjà ! Ce n'était qu'une question de temps. J'espérais qu'il serait fier de moi quand il apprendrait tout ce que j'avais fait dans l'ombre, tous ceux que j'avais rassemblé pour sa cause.
Aujourd'hui, port de Portland.
J'apparus à l'entrée d'une rue, flanquée de Père et d'Egéon. La main de mon frère était étroitement serrée dans la mienne. La tête haute, le coeur battant, j'enveloppai d'un regard assuré les environs.
Mon estomac se contracta en apercevant Aaron. J'avais absolument tout prévu, hormis sa présence. Que faisait-il ici ? Quand Père avait souhaité ma présence dans ce voyage, j'avais eu beaucoup de difficultés à cacher ma joie. Nous allions nous rendre dans un lieu pour trouver une arme capable de détruire Chronos. Un noble but.
En d'autres circonstances, j'aurais été ravi de voir Aaron. Sincèrement. D'ailleurs, je n'avais parlé de mes ambitions concernant l'armée qu'à une seule personne : lui. Il avait prêté une oreille attentive, comme toujours. Il était mon confident. On en avait passé des soirées à refaire le monde en plaisantant ou en redevenant sérieux. Je nous revoyais dans des fast-foods ou des pizzerias, épiés par les regards inquiets des serveurs. Forcément, s'ils écoutaient nos conversations, ils devaient nous prendre pour des fous... On choisissait un resto différent chaque soir. Le pire avait été le Sushi Bar. Je faillis m'esclaffer en y repensant. Mais non, il ne fallait pas. Il n'y avait plus rien de drôle, à présent. Aaron, avec sa maladresse légendaire, avait tout gâché un soir en arrivant devant ma porte vêtu d'un smoking avec un bouquet de fleurs en mains. Et je n'avais rien arrangé.
Désormais, j'avais l'impression qu'il était un étranger. Je ne parvenais plus à lui parler. Quelque chose était cassé entre nous. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi ?
Je tentai de calmer les palpitations de mon coeur tandis que nous nous avancions vers lui -et vers Louise, évidemment. Quand on dit "voyage", on pense tout de suite à la princesse Arlequin. Ca ne m'étonnait même pas que ça soit Aaron qui l'ait invitée. Je me demandais ce que Père allait en penser.
Une fois devant eux, je me stoppai. Je toisai Louise d'un oeil revêche, bien que le fait qu'elle m'ait sauvée la vie le mois dernier impliquait que je lui devais une certaine reconnaissance, en théorie. Puis je regardai Aaron plus ou moins tout en me rapprochant d'Egéon et en avançant nos mains liées pour qu'il les voit bien.
"S'lut..." marmonnai-je en fixant le bout de mes bottines vernies.
Je marquai une pause et ignorant le tambour qui battait à mes tempes, je redressai la tête.
"On doit s'attendre à voir débarquer quelqu'un d'autre ou on peut y aller ?" demandai-je, effrontée.
S'il essayait de me rendre jalouse en se pavanant avec sa princesse Arlequin, il se mettait le doigt dans l'oeil !
« Si vous voulez, y a la mienne ... » Me proposa l'homme. Je le fixais un moment, seule avec ma propre conscience qui me hurlait un avertissement de ne pas le suivre. Mais après tout, puisque pas beaucoup de gens ne voulais de moi, pourquoi se priver de ceux qui me voulaient ? Un long silence se suivit, ou je bue mon verre en une gorgée.
« J'ai hâte de voir à quoi elle ressemble. » Déclarais-je, répondant à l'invitation avec un sourire. À partir de maintenant, plus rien ne comptais. Les problèmes me passaient largement au-dessus de la tête. Je suivis donc l'homme dont j'ignorais le nom jusqu'à sa chambre. Une très belle pièce soit dite en passant, je vous assure ! J'en étais époustouflé. Mais elle ne valait pas la suite qu'Aaron avait réservée pour nous. Je restais sur le seuil, mais je n'eus pas le temps de faire un pas qu'une prise se resserrait sur ma taille et ces lèvres rejoignirent les miennes. Je posais mes mains sur sa nuque, répondant à son baiser avec beaucoup d'intensité. Marchant jusqu'au lit dans des baisers furtif, on basculait sur le lit à la renverse. Mais quelque chose clochait. Des images afflutaient ma mémoire. Je voyais juste une seule personne. Toujours la même personne. Je revoyais Glène la première fois que je l'avais rencontrée. La première fois qu'on avait couché ensemble. La première fois que je l'avais revue à Storybrooke. Et enfin toute l'aventure que l'on venait de vivre ensemble ici. Je répondais plus au baiser de l'homme, je ne pensais plus qu'a une chose : A la bêtise que j'étais en train de commettre. Je stoppai sa main qui allait relever mon tee-shirt.
▬ « Non ! » M'écriais-je. Il releva la tête avec surprise et me fixa sans comprendre. Je le repoussais et me relevais à mon tour. « Je ne peux pas. Je suis désolé. Je ne peux pas. » Non, je ne peux pas. Je ne pouvais pas. Pas tant que Glène sera encore dans ma tête. Et je me sentais mal de commettre quelque chose comme ça... Pourtant, je sais qu'il ne m'aimait pas. Mais je ne pouvais pas, c'était plus fort que moi. Je voulais que ce soit lui, pas un inconnu.
Lendemain de Vegas
L'avion venait de se poser à l’aérodrome de Storybrooke. Je n'eut pas le temps de poser le pied-à-terre que je courrais à toute vitesse. J'étais contente de rentrer, de revoir Storybrooke. Mais j'étais surtout contente de retrouver ma meilleure amie. J'avais besoin de lui parler, de lui dire tout ce qui venait de se passer. En quelque seconde, j'arrivais à la maison. J'ouvris la porte et surgis dans le salon, à la recherche de Callio. J'étais heureuse de revoir la maison, je ne pensais vraiment pas la revoir. Un soulagement me prit, et je me laissais tomber dans le canapé. Des pas raisonnèrent dans la cuisine, je relevais la tête et aperçu Callio qui me faisait un gros sourire. Sans lui laisser le temps de répondre quoique se soit, je me jetais dans ces bras à toute vitesse, débitant toute l'histoire dans un charabia incompréhensible avec les larmes qui ruisselaient au niveau de mes yeux. Bien entendu, elle me dit de me calmer et de m’asseoir, et de parler plus doucement. Je me lançais dans un récit long, passant une bonne heure à tout lui expliquer. Bon, sa première réaction avait été que je m'amuse sans elle. Puis quand j'en viens à Glène, elle semblait plus énervée. Je ne lui parlais pas par contre de Melody, Callio était trop possessive.
▬ « Non je n'ai rien fait. » Répondis-je à sa question sur le psy. Elle fut déçue, je savais qu'elle, elle l'aurait fait sans ménagement. Mais les hommes, elle en a l'habitude. Elle aimait bien ça, la gent masculine. Moi, j'étais plus réticente. Je levais les yeux au ciel alors qu'elle sortait un tas d'insultes destinées à Glène. Il ne valait mieux pas qu'il sorte de chez lui. Callio serait capable de faire le pied de grue devant sa maison juste pour lui en mettre une. Mais en cet instant, je me sentais déjà mieux d'avoir retrouvé une personne qui m'aimait pour ce que j'étais. C'était comme retirer un immense poids présent sur mon cœur.
Quelques jours plus tard...
▬ « Callio arrête ! Non attend ... » Trop tard. Glène se trouvait devant nous et elle venait de se diriger vers lui avant de lui en retourner une bonne dans la tête. Ça me faisait déjà assez mal comme ça de revoir Glène. Mais le voir se faire baffer par Callio ... C'était assez réconfortant. Je veux dire, moi, j'ai eu l'occasion de lui en mettre une. Et Callio ne cherchait qu'à me défendre. Pourtant, je les regardais tous les deux sans bouger, sans moufter. Comme figer sur place. Glène semblait avoir mal à la joue. Puis Callio se jeta littéralement sur lui en lui hurlant aux oreilles tout le mal qu'il m'avait causé. Je me précipitais vers elle et capturais ces bras pour l'éloigner de lui. J'étais plus petite, plus jeune qu'elle, mais avec ma super vitesse, je pouvais voir ces mouvements au ralenti et l'éloigner de Glène.
▬ « Ça suffit, arrête ! Il l'a mérité, c'est bon. » M'exclamais-je en la tirant en arrière. J'avais oublié à quel point elle pouvait se montrer tigresse quand elle s'y mettait. Pourtant, je réussis à la convaincre de laisser tomber. Elle avait quand même essayé de l'étrangler ! Mais je ne sais pas pourquoi je ne la laissais pas faire. C'est vrai quoi, avec tout ce mal causé, il le méritait non ?
La visite de Melody …
J'étais assise sur mon canapé. Je zappais à la télé, il n'y avait rien. Je n'aimais pas me retrouver seule comme ça le soir. Je n'avais souvent rien à faire et je m'ennuyais facilement. Trop facilement à mon goût. Je jetais un œil à mon poignet : une cicatrice ornait le flanc. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais une cicatrice. Mon organisme guérissait plus vite que les personnes normales, ce qui fait que je n'avais jamais de cicatrice d'habitude. Mais celle-ci était belle et bien présente, comme un souvenir du Kraken. Je soupirais, quand un miaulement me fit relever la tête. Je sursautais et fis un pas en dehors de mon canapé. Les miaulements continuèrent, je cherchais la provenance du son strident que faisait le chat. J'espère que ce n'était pas celui de Callio ! J'arpentais le salon et débauchais dans la cuisine. Bastet était en train de miauler et cracher sûr … Jezallio. Notre serpent à moi et Callio. Le serpent ouvrit grand la bouche et cherchait à mordre Bastet.
▬ « Jezallio ! Arrête ! Laisse Bastet tranquille ! Vilain serpent ! » Hurlais-je en m'approchant des deux. Un mouvement de la part du serpent, et Bastet se retrouva à l'intérieur de son estomac. Un cri d'effroi traversa mes poumons. Jezallio a mangé Bastet ! Je le fusillais du regard, en colère. « Bastet ! Ta bouffée Bastet ! » M'écriais-je, en faisant les gros yeux. Je voyais son corps à travers le ventre du serpent. J'avais posé les mains sur ma bouche en écarquillant les yeux sous le choc. Mon chat… Il a mangé mon chat. Je laissais échapper une plainte dans ma bouche, tandis que des larmes coulaient le long de mes joues. Mon chat. On avait mangé une des choses auxquelles je tenais le plus au monde. Je soupirais, pourquoi il était en dehors de son vivarium ? Je pris un ballet entre mes mains, et essayais de passer le manche sous le serpent pour le déplacer. Il pesait beaucoup, avec le chat dans le ventre. Je réussis à la déplacer et à revenir dans le salon avec, le jetant méchamment dans son vivarium. Il avait mangé mon chat, ce sale lézard. Même si c'est un serpent je m'en fiche, c'est comme un lézard sans patte. Je jetais ensuite mon ballet dans un coin de mauvaise humeur et m'asseyais de nouveau sur le canapé, grimaçant de colère. Mais j'entendis frapper à la porte, ce qui eut pour compte de me lever de ma place. Je me dirigeais vers la porte et l'ouvris. Mon monde s'arrêta de tourner une minute. Une rage folle prit possession de mon bras et je refermais la porte au nez de la personne avec un clac ! Monumentale. C'était Melody. "Ca me fait super plaisir de te revoir aussi !" Gueula-t-elle en donnant un coup de pied dans la porte.
Je regardais le bois de la porte, comme si je pouvais voir à travers. Non. Elle ne pouvait pas revenir comme ça. Pas après ce qu'elle m'avait fait. je sentais la rage et la tristesse me prendre au ventre. Je fusillais du regard la porte, avant de me mettre le dos contre elle et de me laisser tomber par terre. Dos à la porte. Je positionnais mes bras sur mes genoux. Curieuse de ce qu'elle était venue me chercher. Allons bon, elle était venue finir le travail ? Me tuer, c'est ça ? J'entendis un mini boum contre la porte, puis un bruit qui indiquait une présence à ma hauteur. Je crois qu'elle n'allait justement pas bouger non plus tant qu'elle ne me verrait pas.Je suis venue te proposer une alliance, à moins que tu ne te soucies pas du sort de l'humanité. D'un côté puisque tu es la Mort, tu t'en fous peut-être..." Ah, et voilà que mon statut revenait de nouveau dans la conversation ! Je m'arrêtais sur ces paroles. Une alliance ? Pour quoi faire ? Qu'est-ce qui sa passe ? Pourtant, j'eus du mal à la croire. Et je n'avais pas envie de lui répondre, ni de lui parler. J'avais envie qu'elle me laisse tranquille et qu'elle déguerpisse de mon palier. Mais c'était trop demandé apparemment. Il ne manquait plus que Glène et on danserait tous la Macarena.
▬ « Je n'ai pas envie de te voir. » Je ne sais pas si elle avait entendu. Apparemment non, puisque je n'entendais pas un quelconque signal de sa présence disparu. Je soupirais. J'étais rancunière. Et j'étais en colère. Comment connaissait-elle mon adresse ? "Je voulais quand même te dire que je sais ce que ça fait quand tu t'attaches à quelqu'un et qu'il te traite comme un monstre. Mais... faut pas refuser ce que tu es à cause de ce minet. Tu vaux mieux que ça. Tu as un grand potentiel. S'il est trop con pour s'en rendre compte, alors c'est qu'il n'en vaut pas la peine." Un trou béant dans mon cœur qui venait de se rouvrir comme une vieille plaie du passer. Pourquoi, bon Dieu pourquoi est-ce qu'elle ramenait de nouveau tout ça sur le tapis ? Je ne voulais pas qu'on parle de Glène, je ne voulais pas qu'on parle de ce qui s'était passée. Je voulais qu'on me laisse tranquille. Je plantais ma tête dans mes genoux. Elle avait choisi le bon soir, celui où je serais toute seule. Je la prenais vraiment pour mon amie. Mais j'ai été aveugle, voilà ce que j'ai été. Une pauvre petite gamine naïve. Et le fait qu'elle parle de mon potentiel, je n'acceptais pas. C'était trop facile.
"je ne suis pas venue pour le courrier du coeur, je referme Closer. Si je suis là, c'est pour que tu sois de mon côté quand ça arrivera. Je ne sais pas où, ni quand, mais un jour, les mauvais vont vouloir s'en prendre aux gens bien. Par jalousie ou par peur. Je voudrais que tu nous aides." Un ricanement s'échappa de mes lèvres. Pourquoi je l'aiderais ? Après ce qu'elle venait de me faire, pourquoi est-ce que je l'aiderais ? Elle touchait la corde sensible, pourquoi est-ce que j'avais la mauvaise impression qu'elle savait s'y prendre avec moi pour m'avoir dans ces rangs ? Je me relevais, trop, c'était trop. J'ouvris grandement la porte d'un coup sec et avec brutalité. Sa tête perdit contact avec la porte et tomba sur le sol. Je me penchais sur elle, mauvaise et le regard meurtrier.
▬ « Tu crois que je vais venir après ce que tu m'as faits ? Tu crois que je vais venir te servir d'arme, tuer tous ceux que tu souhaites et après me jeter par la suite ? Mais ma mignonne, sa marche pas comme ça ! Comment tu oses te ramener devant chez-moi, me parler comme si tu me connaissais alors qu'en fait, tu t'en fous ! » Et c'est parti, j'explosais dans une colère rageuse, je bouillonnais. Et j'avais de nouveau les yeux en feu. Je m'étais jamais autant sentie énervée. Je tentais de rester calme et de garder ma respiration régulière, mais c'était plus fort que moi. Et elle répondit, avec des arguments convaincants. J'ai eu du mal à la croire au début. Mais elle insistait. Et je commençais à me laisser berner par ces paroles. Pourquoi j'étais aussi naïve, quelqu'un peut me le dire ?
▬ « C'est bon. Je viendrais jeter un coup d'œil. Mais je ne le fais pas pour toi, tu ne le mérites pas. » Grognais-je entre mes dents. « Tu ne mérites pas mon aide, pas après comment tu t'es comporté avec moi. » Après l'avoir regardé longuement dans les yeux, je sentais ma colère redescendre d'un trait. « Maintenant va-t'en. » Murmurais-je en faisant volte-face et en rentrant chez moi, fermant la porte de nouveau sur son visage.
Today...
▬ « Yo, I'll tell you what I want What I really, really want So tell me what you want What you really, really want I'll tell you what I want What I really, really want So tell me what you want What you really, really want » Je chantais et dansais sur la table du salon. Il n'y n'avais personne, encore une fois. Alors j'avais mis le karaoké et je me trémoussais à présent, sautant, bougeant et ondulant avec le micro dans la main. J'essayais de suivre la personne qui dansait sur la télé. C'était un jeu de chant et de danse.
▬ « I wanna, (ha) I wanna, (ha) I wanna, (ha) I wanna, (ha) I wanna really, really, really Wanna zigazig ah »Chantais-je en levant le bras au ciel. Et c'est parti ! Je m'imaginais en train de faire un concert sur une très grande scène. Les groupes me suivaient derrière avec leur instrument de musique. Et la foule, une énorme foule qui m’acclamait pour ma prestation. Je sautais sur scène, me déchaînais quand une folle. Après toutes les péripéties, ça faisait franchement du bien. Je descendis de la table dans un saut monumental et me dirigeais vers le vivarium en chantant. Je pris le serpent entre mes mains et le glissais autour de mon cou, chantant encore et toujours.
▬ « Allez Jezallio, chante ! » Déclarais-je en lui mettant le micro devant le nez. Il tenta de l'avaler, mais je le reculais pile au moment où ces dents se refermaient dans le vide. « Eh ! On ne bouffe pas le micro, sale tueur de chats ! » M'indignais-je. Je jetais un coup d'œil à mon portable, mangeant une barre de céréales que je coinçais entre mes lèvres. On était le premier septembre, déjà ? Mais ce c'était aujourd'hui que je devais rejoindre Melody à Portland. Rien qu'a cette pensée, j'en étais blasée. Juste un coup d'oeil, rien d'autre. Je posais Jezallio dans le vivarium et éteignais la télé, mettant fin à la chanson des Spice girls. J'attrapais quelque affaire et mon sac et me dirigeais vers la porte. Quand je l'ouvris, c'était le visage de Glène sur lequel je tombais. Mais... Qu'est-ce qu'ils ont tous à venir devant ma porte, ce n'est pas possible ! Je m'arrêtais de respirer. Je ne l'avais pas vue depuis que Callio avait tenté de l'étrangler. Il parut surpris de me voir ouvrir la porte. Je le fusillais du regard.
▬ « Qu'est-ce que tu veux ? » Je lui avais lancé la phrase méchamment, pleine d'avertissement. Il hésita, son regard s'attarda sur moi pendant quelque seconde. Quelques douloureuses secondes. Je m'impatientais, et je tapais du pied agacé. Je voulais qu'il s'en aille lui aussi. Je voulais qu'ils s'en aillent tous, qu'ils me laissent tranquille, qu'ils laissent ma porte tranquille.
"Je... Je veux te parler Jezabel, s'il te plaît"
Ah non. Non. Je le regardais encore plus énerver que jamais. On avait déjà parlé. Il avait fait son choix.
▬ « J'ai rien à te dire et je dois y aller ! » Répondit-je séchement. Je cherchais un moyen de sortir, mais il me bloqua le passage avec son bras. Je levais des yeux flamboyants de colère vers lui.
"Tu dois y aller ? Où ? Je peux t'accompagner ? S'il te plaît Jez, je dois te parler."
Stupéfaite, je donnais un coup sec dans son bras pour qu'il me laisse passer. Je ne voulais pas me confronter à lui. Je ne voulais pas le revoir. Ça faisait mal, j'avais l'impression de voir une étiquette sur mon front à chaque fois que je posais les yeux sur lui.
▬ « Non mais t'a rêvé, laisse-moi tranquille ! Mel m'attend. » S'il te plaît, laisse-moi tranquille pour une fois, n'insiste pas. Pourquoi est-ce qu'il se pointait pile le jour où je m'en allais ? Encore un hasard, hein ? Il resta ou il était, prenant un regard choqué et incompris. Autrefois, j'aurais pu lui raconter des choses. J'aurais pu passer énormément de temps avec lui. Mais plus maintenant.
"Quoi ? Mel ? Qu'est-ce que tu vas faire avec Melody ?"
Mais ce son pas tes affaires ! Énervée qu'ils se mêlent des choses qui ne le regardent pas, je tentais une nouvelle fois de passer. Mais il était résistant. Je lui donnais un coup dans le bras, mais ça ne semblait pas l'affecter ce qui me surprit. Attendez une minute, j'ai rêvé où il avait l'air de s'être entrainé dur ?
▬ « Ça te concerne plus, ta passée ta chance, maintenant laisse-moi passer ! » M'écriais-je en utilisant ma super vitesse qui me créa un chemin malgré lui dehors. Je m'arrêtais et me retournais vers lui, avec un regard meurtrier, comme avec Mel.
''Elle a essayé de me tuer ! Et tu étais la suivante si tu ne m'avais pas sauvé ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous êtes amies maintenant ? Jez je t'en prie si tu ne veux pas m'écouter, je comprends, mais tu ne peux pas la rejoindre, cette fille est folle !"
Je fermais les yeux un moment, lui tournant le dos. Oui, je sais. Et je ne sais pas pourquoi je faisais ça, pourquoi j'allais la rejoindre. Quelque chose n'était pas net dans son récit et je voulais découvrir le fin mot de l'histoire. Voir si comme elle me l'avait dit, le sort de l'humanité était en danger. Ou bien si c'était elle qui le menaçait. Mais je pense que Mel avait un réel problème avec l'amitié. Elle devait avoir peur de ce faire des amis, du coup elle les rejetait. Et bien pas avec moi. Je la laisserais pas me rejeté. Je comptais lui prouver qu'elle pouvait compter sur moi, même en ce comportement comme une peste. Même si je lui en voulais toujours. De toute manière, j'avais pris ma décision. Je tournais une dernière fois le visage vers Glène, et pour une fois, ce n'était pas un visage en colère, mais plus un visage triste. Puis je partis. Courant à toute vitesse sur la route qui menait à Portland. Je quittais Storybrooke en quelques secondes et regardais les arbres défiler sous mes yeux. Tout était flou, comme un tunnel de lumière menant quelque part. Je passais une grande forêt, prenant soin de n'être vue par personne. Au loin, une ville s'étendait devant moi, une grande ville. Je me dirigeais droit vers le port, sentant mon souffle se faire un peu plus court à chaque foulée que je faisais. Portland était quand même loin de Storybrooke et je n'avais pas l'habitude d'effectuer des trajets aussi longs. Même si avec ma rapidité, cela ne me prenait que quelques minutes. J'arrivais au port et me stoppais d'un coup au milieu de personnes présentes. Je me frottais la tête à bout de souffle et mis quelques minutes à reconnaître Aaron et Louise. Une joie me montait au visage dans un sourire joyeux. J'étais contente des revoirs, et intriguer de savoir ce qu'il pouvait bien faire là. J'allais saluer Aaron, avant de me diriger vers Louise, une moue joueuse aux lèvres.
▬ « Alors princesse Licorne, comment vont les oranges bleus ? » Déclarais-je en faisant référence à la dernière fois où je lui avais faits avaler des bobards. Un regard espiègle, je me tournais vers les autres personnes présentes. Mon sourire retomba aussitôt pour se transformer en un regard vigilant et méfiant vers Melody. J'étais là. Mais pas pour toi. Il y avait également d'autre personnes, mais je ne les connaissais pas.
Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Mort, destruction, chaos, désolation....J'avais l'impression, qu'à chaque fois que l'un de mes frères ou l'une de mes sœurs passait, c'était ce qui se produisait. J'avais observé, tout ceci, sans cillé pendant des milliers d'années mais, aujourd'hui...Aujourd'hui ce n'était plus tolérable :
- Si c'est cela faire partie de cette famille, alors je n'en veux pas, avais-je murmuré à Apollon
Quelque chose, c'était définitivement, brisée en moi, le reste de confiance en le fait que nous pourrions, un jour formé une vraie famille, s'était évaporée, emportant les restes de mon innocence et de ma naïveté. Je, n'étais plus la même, je ne serais plus jamais la même, et pendant tout ce temps, je m'étais fourvoyé. Je l'avais déjà ma famille, j'avais petit à petit construit une relation avec eux, et je les aimais tous :
Je me moque des prophéties, je me moque de ce que les autres peuvent bien en penser, je veux juste les protéger, je veux juste assumer mon rôle de tante, pour une fois, faire quelque chose pour quelqu'un dans ma vie. Je me moque, de ce qui peut m'arriver, je veux juste montrer à mon neveu et à ma nièce que je les aime. Même si les derniers évènements, m'avaient, je devais l'admettre, complètement, chambouler, et ne faisaient que m'enfoncer dans mes doutes personnels.
Et pour ça, une seule solution, je devais pour une fois, arrêter de tourner autour, du pot, et clairement dire à Elliot, Ellie et tous les autres à qui je tenais, à quel point ils comptaient pour moi. Ma prochaine mission, c'était cela, je devais prendre sur moi, et m'ouvrir un peu plus à ceux que je considérais comme ma famille, ma vraie famille.
Maintenant
- Non n'insiste pas c'est non ! Tonnais-je
Je plantais, mon regard déterminé, dans celui de Louise, il n'était pas question, qu'elle nous accompagne. Arès, m'avait contacté, il y a peu. Officiellement, j'étais toujours, son second, même si je ne savais, pas sur quel pied, danser avec lui en ce moment. J'oscillais, entre culpabilités, le genre qui vous ronge de l'intérieur, doute, de la même sorte, et les restants de loyauté, que je n'arrivais, pas à lui enlever, c'était moi, qui l'avait nommé à la tête d'Olympe, après tout, et je ne pouvais, pas me détourner complètement de lui. Je ne lui faisais plus confiance, mais ça c'était en tant que petite sœur à son grand frère. Le second lui, ne pouvait pas totalement, reprendre sa loyauté, à son roi. Il, m'avait dit que Poséidon, avait peut-être un moyen de détruire Chronos, et lui, souhaité que je les accompagne. Pour ma part, je m'étais empressé, d'aller trouver mon frère jumeau, pour lui demander de m'accompagner. Il, y a quelques mois, j'aurais tout fait, pour retrouver mon autre frère, et avoir une discussion, avec lui. Aujourd'hui, revoir Tête de Plancton, comme je le surnommais autrefois, ne me tentait plus autant qu'avant. Je voulais m'éloigner d'eux. Le plus possible, je voulais m'éloigner de mes frères et sœurs, je ne voulais, pas finir comme certains d'entre eux, clamant notre supériorité sur tous les être vivants, dont les mortels et tuant des innocents. Alors, je devais rester éloigné du plus grand nombre possible d'entre eux. Je fréquentais, Apollon, Aphrodite et Arès, fréquemment. C'était suffisant, largement suffisant.
Le problème dans tout ça, c'était que Louise, était présente au moment, où j'en parlais à Apo', et comme d'habitude, elle avait voulu venir, et comme d'habitude, je n'étais pas d'accord. C'était classique chez nous. Les deux premières fois, elle m'avait eu à l'usure, et avec une bonne argumentation, mais pas cette fois. Je m'étais préparé suffisamment, à l'avance, pour contrer, tout ce qu'elle pourrait potentiellement, me sortir, et actuellement, à tout juste vingt-quatre heures, de la « mission », alors que je venais enfin de contrer, son dernier argument avec un « haha » triomphant, que je vis, qu'elle n'avait pas dit son dernier mot, bien au contraire. Elle était en train de négocier sa place, à Mario Kart. Je plissais les yeux de mécontentement, je ne céderais pas au chantage, pas question, de plier encore une fois. Je, ne voulais pas qu'elle vienne, parce que ma « famille » était dangereuse, et que je ne voulais, pas qu'elle soit blessée ou pire, tué à cause de l'un des nôtres. Je, ne pourrais jamais me le pardonner. Je tenais énormément, à Louise, je le savais depuis un petit moment, mais sa virée à Vegas, me l'avait encore plus fait comprendre. Ce, n'est pas pour n'importe qui, que je me serais littéralement mit la rate à l'envers, et pour qui je me serais inquiété, au point que si je le pouvais, j'aurais très certainement, hyperventilé, à cause du stress et de l'angoisse, qui m'avait noué l'estomac tout le long. Et même, si ma soirée avec Pitch, m'avait un peu détendu, quand elle était revenue, j'avais haussé le ton, lui disant à quel point j'avais été inquiète pour elle, avant la prendre brusquement, dans mes bras, et de lui demander d'arrêter de me faire des frayeurs pareille, la gorge nouée. Ça m'avait un peu blessée, qu'elle ai demandé à Apollon, de la ramener, et pas à moi, mais, je ne l'avais pas montré. Pas publiquement, en tout cas. Mon, frère était venu, me parler un peu plus tard dans la soirée, avant que je n'aille me coucher, pour mettre les choses à plat.
Elle était, la petite sœur que je n'avais jamais eue, l'évidence, m'était apparue, pendant que nous discutions. C'était assez paradoxale, quand on savait, que c'était moi la petite dernière, dans ma fratrie « biologique » bien qu'Apollon, puisse être considéré comme mon « petit frère », puisque quoi que monsieur en dise, j'étais née la première. Après les révélations, de Cassandre au sujet de notre naissance, dont je lui avais fait part, il avait trouvé un nouvel argument, pour notre vieille querelle. Puisque, nous n'avions aucun souvenir de cette période, cela pouvait tout aussi bien être lui, qui était venu au monde en premier.
Aussi, le fait que je considère, Louise un peu comme une petite sœur, faisait que je voulais la protéger, je savais qu'elle n'était pas une petite chose fragile, mais ça n'empêche, que je ne voulais, pas prendre le risque. Le problème, c'est que nous étions, aussi têtu l'une que l'autre, et qu'aucune ne lâcherait le morceau, aussi Apollon décida-t-il de mettre fin à notre querelle, en argumentant, que la parti de Mario Kart, était un bon compromis. Je l'avais fusillé du regard, avant de rendre les armes. Ainsi, nous étions, tous les trois, devant, la grande télé du salon, manette en main, avec Peggy, Alexis, et Athéna comme spectatrices. Je me demandais, toujours comment les filles, faisaient, pour la garder avec elles sur le canapé, elle avait sept mois, autant dire que ce n'était plus le petit chiot, que j'étais allé récupérer, avec Louise, elle prenait quasiment, tout le canapé. Quand Hippolyte, était encore là, je veux bien, elle était petite, mais même après son départ pour New York, Louise et Peggy avaient continué à le faire, et Alexis, qui venait tout juste de nous rejoindre, semblait perpétuer la tradition.
Ainsi donc, après que chacun ait sélectionnés son personnage, la partie la plus acharnée, de toute ma vie, commença. En réalité, Apollon, avait fini par déclarer forfait de lui-même, après plusieurs « heu les filles ? » hasardeux, tous snobés. Pas question, de laisser, Louise gagner, j'étais à un cheveu, de remporter la victoire, sauf que je ne fis pas attention à la peau de banane...Et ce fut le drame. Comme au ralenti, je vis Luigi, faire une pirouette, tandis qu'il se faisait dépasser par Peach -ironique hein de se faire dépasser par un personnage dont le nom se prononce de la même manière que l'homme que l'on aime- agacée, je lâchais un « fait chier » rageur, qui en fait ressemblait plus à « fait hmmmm » en effet, mon frère, s'était jeté, sur moi, pour me bâillonner, avec sa main. Pas d'injure devant Peggy, on s'était mit d'accord. Après, ce qui semblait bien partis, pour être un match de catch, je finit finalement, par me libérer, en grommelant, Louise, avait gagné, d'accord, elle viendrait avec nous, bien que je sois totalement contre.
Et nous, voilà le jour J, je m'étais levée tôt ce matin -depuis mon aventure, avec le Marchand de Sable, j'avais gagné des heures de sommeils- je sortais, de la douche, en peignoir, les cheveux tressés -je les avaient fait repoussés, quand Louise était rentrée-, pour découvrir Apollon affalé sur mon lit :
- Tu vas encore jouer le grand frère gay, qui donne des conseils à sa petite sœur de quinze ans sur comment s'habiller pour son premier rencard ? Demandais-je innocemment, tandis que disparaissais, derrière le paravent, qui camouflait l'entrée de mon dressing. Je pouvais clairement, entendre les protestation indignée de mon jumeau, qui était soit disant là pour « m'aider à trouver, la bonne tenue », je levais les yeux au ciel, on partait en mission, je n'allais pas faire un défilé de mode, me décidant, néanmoins à lui faire plaisir, je lui donnais le feu vert, pour me suivre et choisir, du moment, que c'était pratique, il opta finalement, pour un chemiser, rayé blanc et noir, ainsi qu'un jeans, quant aux chaussures, je portais toujours des talons. J'esquissais, un léger sourire, une seule âme, une seule pensée. C'était souvent l'impression, que notre relation me faisait, il me connaissait par cœur, jusque dans mes goûts vestimentaires.
Le chassant, gentiment, pendant que je m'habillais, je ne pu empêcher, une boule de prendre place dans ma gorge, dire que j'appréhendais, ce voyage était un euphémisme. J'avais le ventre noué, par l'angoisse, la présence d'Apollon, cette fois m'apportait un peu de réconfort, « je t'aiderais » m'avait-il promit, « si ton empathie est trop lourde, je t'aiderais » avait-il reprit. Je, n'avais pas quoi su répondre sur le moment, je m'étais contenté de le fixer, les yeux embués, avant de vite partir, je ne voulais pas qu'il me voit pleurer, même si c'était pour exprimer toute la gratitude que j'avais à son égard. Plus que jamais, il était mon point d'encrage.
Rassemblés en bas, je commençais la liste des recommandations, à Peggy et Alexis, depuis l'épisode « vegas », je ne pouvais m'empêcher d'être inquiète, pour les gens que j'aimais, et les laisser seule toute les deux, à la maison ne me plaisait pas, mon frère avait prit l'habitude depuis cet incident, de me traiter de « mère poule », je n'étais pas une mère poule, qui couvait ses poussins, j'étais juste, de nature inquiète, ce n'était pas la même chose.
Finalement, l'heure du départ sonna, et c'est en leur promettant de les appeler dès que je serais à Portland « on y sera dans même pas deux minutes Arté » avait commenté Apollon, -que j'avais ignoré- puis après les dernières recommandations, je fit signe à Louise, de me prendre la main, pour nous téléporter. Arrivée, à destination, en voyant Aaron, l’appeler, je décidais de m'effacer :
- Je vais vous laisser, dis-je doucement en lui pressant l'épaule
Je m'éloignais, pour passer mon coup de file, Apollon à côté de moi, qui ne cessait de faire des commentaires, me faisant lever les yeux au ciel. Après avoir raccroché, je jetais un bref coup d'oeil aux personnes arrivés : une jeune femme brune que je ne connaissais pas, notre frère...et ses enfants. Je, ne les avaient pas revus, depuis que j'avais dé pétrifié l'un, et fait éclater la prison de verre de l'autre. Et pour être honnête, si ça aurait pu être notre toute dernière rencontre, j'en aurais été ravis. Apollon, dût sentir cela, puisqu'il passa d'instinct, un bras autour de mes épaules, comme pour m'assurer de son soutient. Une seule âme, une seule pensée à nouveau. Je bénissais, notre lien psychique par moment, c'était peut-être stupide, mais en la présence de mon jumeau, je me sentais toujours, comme si tout le mal était derrière moi. Tout, en avançant, vers le groupe, je ne pouvais néanmoins empêcher une pensée de tourner en boucle dans mon esprit « pourvu qu'Arès arrive vite » et de sentir mon ventre se contracter, sous l'effet de l'angoisse. « inspire, expire », m'ordonnais-je mentalement, « prend l'air par petite bouffée, et décontracte toi », me forçais-je encore à me répéter. Comme à mon habitude, mon visage et mon attitude, ne laissaient rien filtrer du débat interne qui m'animait. J'avais toujours, été douée pour cacher mes émotions aux autres. L'un des seules avantages, d'avoir moi, le don d'empathie et eux non. Seule, Apollon pouvait le sentir, il n'y avait qu'à lui que je ne pouvais rien cacher, à moins de lui refuser l'accès à notre lien. Mais, cela n'arrivait pas souvent, et surement pas aujourd'hui.
J'étais un divin, j'étais une déesse, et pourtant aujourd'hui, j'aurais tout donné, pour qu'il n'y en ai pas autant de rassemblés, ironique non ?
Forêt de Génévria, 11 ans avant la création de Storybrooke
Le vent fouetta sur son visage. Glène ne faisait même plus attention aux branches sur le chemin, et les laissait le taillader le visage ou le cou, tandis qu'il prenait de la vitesse sur son cheval. Lorsqu'il sortit enfin de la forêt et voir les hauts remparts du chateau gelés par le nouveau roi, il arrêta sa monture, pour en descendre et sortir un grappin de son sac en toile. Il prit de l'élan, calcula bien son coup, et lança l'outil qui parvint a se bloquer en haut du mur, offrant au frère maudit une corde sûre le menant a l'intérieur. Il y monta et s'infiltra alors. Il courut a travers la cour et se cacha derrière une colonne lorsqu'il vit deux gardes approcher. Il ne savait pas se battre, il ne fallait pas ameuter l'armée royale. Bien que connaissant Eden, c'est une punition au lit qu'il allait lui faire subir. Il attendit que la voie soit dégagée pour rentrer dans l'enceinte du château. Cela faisait deux mois qu'il avait accepté d'être l'esclave sexuel d'Éden en échange de sa soeur. Mais aucune contrepartie n'avait été cédée de sa part, alors Glène avait décidé de trouver lui même des indices quant au lieu de la prison de sa jumelle. Il trouva enfin la chambre royale. Chambre dont personne à part lui et Eden n'est entré. Eden ne s'y trouvait pas, et la pièce était fermée. Il prit une épingle dans son sac et crocheta la serrure au bout de deux minutes, s'étant entrainé chez lui pendant des mois pour y parvenir. Il entra dans la chambre et fouilla tous les recoins, lit, bureau, armoires, tiroirs, il ne trouvait rien, mais ne perdait pas espoir. Il entendit finalement quelqu'un entrer derrière lui. Glène se figea, releva la tête mais ne se retourna pas.
Glène... Tu es sérieusement en train de me voler ?, demanda la voix amusée d'Éden.
J'ai accepté de partager ta couche , de me plier à tes moindres désirs, à condition de retrouver ma soeur. Ça fait déjà deux mois que je suis ton esclave sexuel, sans grand résultat, je suis venu la retrouver moi même.
En t'infiltrant dans mon propre château ? Oh Glène je te croyais plus malin !
Je ferai n'importe quoi par amour !
Eden posa une main sur l'épaule de son amant pour le retourner vers lui et le serrer contre son torse, le gratifiant d'un regard qui semblait fort, profond, tranchant, sanglant.
Ta soeur est morte ! Nous ne sommes plus en arrangement Glène, tu es mon prisonnier, simplement. Je fais tout ce que je veux de ton corps si sublime, et tu n'as rien a y redire. Tu n'auras aucun amour désormais. Tu es mien pour l'éternité.
Le coeur de Glène se brisa. Les larmes lui montaient aux yeux, sa respiration se faisait saccadée. Il ne voulait pas le croire... Sa soeur jumelle, il ne pouvait pas vivre sans elle... Glène voulut s'effondrer, mais les bras fort du roi le retenaient.
Je vais devoir te punir pour ce que tu as fait. Et je te promet que ça fera mal.
Il plaqua ses lèvres contre celles de Glène, resserrant l'entreinte et l'entrainant dans son lit, faisant de lui un vulgaire pantin sans espoir, brisé, sans vie. Il repensa à cette fille avec qui il avait passé une nuit torride l'an passé. Jezabel, elle avait dit s'appeler. Il avait aimé elle. Il ferait n'importe quoi par amour...
Storybrooke, deux semaines après les évènements de Las Vegas
Glène se releva, profitant que Jezabel retienne Calliope de l'assassiner, et partit, les larmes aux yeux. Il avait envie de parler a Jezabel, de lui dire la vérité, qu'il l'aimait, qu'il se fichait de tout le reste, de qui elle était vraiment, qu'il l'aimait et que rien n'y changerait. Mais rien ne semblait le laisser faire. Il n'était pas assez courageux. À part un lâche, Glène n'était pas grand chose. Il rentra dans son appartement, Martin n'était pas là. Il travaillait. Depuis que Glène était parti à Las Vegas, Martin était au camion sans lui. A son retour, Glène était trop effondré, et s'était enfermé pendant des jours. Il devait oublier tout le reste, retourner auprès de ses amis, les aider. Mais ce qu'il avait dans la tête ne semblait pas vouloir s'effacer.
Il reçut un texto de Leigh. Il lui demandait de le rejoindre à la fête foraine. Depuis son retour, celui ci lui avait proposé plusieurs fois de l'entrainer pour faire de lui un "vrai homme". Il avait refusé a chaque fois, il s'en fichait, bien qu'il appréciait vraiment Leigh. Il regarda l'écran de son téléphone pendant plusieurs secondes et lui répondit finalement.
D'accord, j'arrive, merci
Glène en avait marre de cette faiblesse. Il était temps de se renforcer une bonne fois pour toute.
Aujourd'hui
La salle de sport était vide aujourd'hui. A vrai dire, elle était fermée, ce qui justifiait ce vide. Glène avait eu envie de se défouler, alors il y était entré. Ses heures d'entraînement à crocheter des serrures à Génévria lui servait finalement. Il était face à un mannequin de combat. Dans la manche de son tee-shirt, il avait un couteau dissimulé juste en dessous de son poignet. Il prit un grande inspiration, et frappa furtivement au visage du mannequin avec son poing, suivi tout aussi rapidement d'un coup a la gorge avec son autre main qui aurait étouffé un vrai adversaire. Il plaça aussitôt un coup de pied au bon endroit, avant de dégainner son couteau et trancher tout le long du torse.
Crève sale thon !
Oui, parce qu'à chaque fois qu'il s'entrainait au combat ou qu'il se defoulait sur un mannequin, c'était Melody qu'il s'imaginait en train de tuer. Ça allait parfois du simple combat comme celui-ci, jusqu'au couteau dans la gorge, puis sur son torse pour prendre son coeur a main nu et l'éclater au visage de la sirène. C'était devenu un peu plus violent dans sa tête par rapport au mois dernier. C'était ce qu'il est devenu. Plus fort emotionellement, avec toute la tristesse partie, entièrement changé en colère, en haine. Plus forte carapace, plus grande détermination, plus sombre, avec un sourire qui se faisait vraiment rare s'il n'était pas avec ses amis. Et encore. Durant le mois qui s'est écoulé, il se battait beaucoup mieux, ses instincts de voleur qu'il avait acquis pendant un an a Génévria, malgré les tortures sexuelles d'Éden -avant que ce stupide syndrome de Stockholm n'agisse et ne fasse tomber Glène amoureux de lui- étaient revenus, et toute cette douleur qu'avait Glène parce qu'il était loin de Jezabel faisait bouillir une rage en lui.
Parfois en y repensant, il se faisait peur à lui même.
Jezabel... En effet, il avait mal. Il devait lui dire ce qu'il ressentait vraiment. Il avait peur que l'amour ne l'éloigne de lui, mais finalement, ce n'était pas ça qui l'avait fait. Il s'asseya sur un banc, prit une bouteille d'eau pour en boire la quasi-totalité avant d'entendre du bruit. Il prit son couteau en main, se relevant, avant de voir le propriétaire de la salle entrer. Glène se plaqua contre le mur, et sortit avant que la porte ne se ferme une fois l'homme entré.
Il prit sa voiture, rentra chez lui, et prit une bonne douche, se rhabillant simplement, avant de sortir de nouveau. Il était décidé, il allait parler à Jezabel.
Il gara sa voiture, et s'approcha de la porte de Jezabel, hésitant à sonner. La dernière fois qu'il l'avait fait, une Calliope enragée lui avait sauté dessus pour ses erreurs. Il observa la porte encore quelques secondes. Un souvenir lui remonta. Cette scène qui s'est passée 49 ans plus tôt. Dans la chambre d'Éden alors qu'il cherchait des pistes pour trouver sa soeur. Je ferai n'importe quoi par amour, avait-il. Finalement déterminé, il s'apprêta à sonner mais la porte s'ouvrit d'elle même, surprenant l'arabe. Sa présence lui était désagréable, ce que Glène comprenait, pour ces mensonges idiots qui avait dissimulé ses sentiments.
Qu'est-ce que tu veux ?
Glène ne répondit rien. Cela faisait un mois qu'il ne l'avait pas vu, qu'il s'était construit cette carapace de haine et de colère pour dissimuler la douleur que l'absence et la haine envers lui de Jezabel avait créée. Il s'attarda sur son visage, contemplant les traits magnifiques qui la dessinait, comme il l'avait fait la première fois qu'il l'avait vu au marché du royaume. Il se contrôla pour ne pas se faire écouler quelques larmes ou que sa lèvre inférieure ne tremble. Car s'il était plus fort mentalement, la revoir, le détestant, le méprisant, totalement dénudée de l'amour qu'elle lui avait porté un demi-siècle plus tôt, le faisait redevenir cet être faible, qui n'était pas maitre de ses sentiments et qui souffrait atrocement de la situation, celui qui un mois et demi plus tôt avait pensé au suicide tant il avait mal. Il voulait prendre Jezabel dans ses bras, l'embrasser, mais elle voulait simplement lui bruler le visage, par sa faute. Il se décida finalement à parler, redevenant aussitôt le Glène qui s'était renforé un mois durant.
Je... Je veux te parler Jezabel, s'il te plaît.
Glène garda son air determiné, même alors qu'elle lui lança un de ses regards les plus noirs.
▬J'ai rien à te dire et je dois y aller !
Glène fronça les sourcils. Lorsque la jeune femme tenta de passer, Glène posa sa main sur le mur, lui bloquant le passage.
Tu dois y aller ? Où ? Je peux t'accompagner ? S'il te plaît Jez, je dois te parler.
Elle tenta de passer en donnant un coup dans son bras, Glène ne flanchissait pas.
Non mais t'a rêvé, laisse-moi tranquille ! Mel m'attend.
Glène posa des yeux choqués sur elle. Pardon ? Encore ce phoque ?
Quoi ? Mel ? Qu'est-ce que tu vas faire avec Melody ?!
Elle frappa de nouveau son bras, Glène ne bougeait pas une seule seconde. Si avant il aurait cédé, il restait sur sa position. Surtout si Melody était derrière tout ça.
▬Ça te concerne plus, t'as passé ta chance, maintenant laisse-moi passer !
Elle réussi tout de même a passer avec sa super vitesse, se retrouvant bel et bien dehors, la porte fermée à clé.
Elle a essayé de me tuer ! Et tu étais la suivante si tu ne m''avais pas sauvé ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous êtes amies maintenant ? Jez je t'en prie si tu ne veux pas m'écouter, je comprends, mais tu ne peux pas la rejoindre, cette fille est folle !
Glène la regarda quelques secondes.
Jezabel, s'il te plait, je...
Et alors elle disparu, laissant a sa place les pétales dorées caractéristiques de sa super vitesse.
... t'aime. Il serra les poings et jeta un coup d'œil a sa maison. Et je ferai n'importe quoi par amour.
Il ouvrit la portière de sa voiture et prit des épingles dans la boite a gants, et se dirigea ensuite a la porte de sa maison. Il sonna une fois, sans résultat. Bien sur, Calliope ne pouvait pas être là, elle ne laisserait jamais sa meilleure amie partir avec cette dingue.
Alors il se baissa et mit l'épingle dans la serrure qui s'ouvrit au bout de quelques secondes. A peine entré, il entendit un sifflement rageur du serpent. Jezallio. Le serpent que Jezabel avait volé cette nuit folle au centre commercial -qui finalement ne s'était pas suicidé-. Cette nuit lui manquait. Ça avait tellement changé...
Il appuya sur le bouton de la messagerie du fixe. Aucun message. Il regarda partout, et vit un bout de papier sur la table basse. Il l'ouvrit. C'était un message à Calliope, pour lui dire où elle allait. Bingo. Portland.
Il se dirigea vers sa voiture, et mit le GPS, demandant la route vers Portland. Le port. Si les souvenirs de Glène étaient bons, Melody était une sirène. Le point de rendez-vous serait sûrement proche de la mer.
Et il y arriva au bout de deux heures. Glène avait vu juste, elles étaient au port. Mais pas seules. Glène recconut Aaron et Louise. Il ne connaissait pas les autres. Ça avait l'air grave.
Il sortit de sa voiture et se dirigea vers le groupe. La colère de Jezabel a son égard était mêlée a de la surprise, se demandant sans doute comment il les avait retrouvés.
J'ai plus de ressources que tu ne le pense.
Son regard se posa sur Melody. D'abord le plus noir, mais qui s'effaça ensuite pour se laisser dessiner un grand sourire ravi, qui parut étonner la jeune femme.
Voir a quel point ma présence t'a l'air si désagréable me remplit de joie !
Ne laissant personne prendre la parole pour lui dire de partir, pour une affaire dont lui et sa simple nature humaine sans pouvoir et son mental qui s'était fait voir faible n'étaient pas la bienvenue, il enchaina.
Je ne sais pas ou vous vous rendez, ce que vous allez faire, ou ce que toi Melody tu compte vraiment faire, mais après avoir vu les preuves que la folie meurtrière habite une grande partie de ton esprit, spécialement envers moi et Jezabel, je ne te laisserai sûrement pas avec elle, quand bien même vous n'êtes pas seules et quand bien même tu ne veux pas me voir Jezabel. Vous allez faire une mission dangereuse ? Je risque de mourir ? J'ai vécu pendant un an prisonnier d'un roi sanguinaire, 10 ans maudit a une souffrance éternel avec un loup de glace, j'ai survécu a un crash d'avion, un accident de voiture, a des hommes surhumains, a un kraken, et a une tentative d'assasinat de la part de la colloc de Jez, alors je me contrefiche de me retrouver face a la mort une nouvelle fois, si c'est ça qu'il faut pour que je te surveille, toi et tes intentions envers Jezabel.
Il avait sorti tout ça en colère, faisant taper son couteau caché par sa manche sur sa jambe, pour stopper les envies d'étriper ce poisson. Et se retenant de dire tout haut ce qu'il ne cessait se se répéter tout bas, qu'il ferai n'importe quoi par amour. Glène baissa les yeux sur le bras de Melody. Elle avait encore le collier de Jezabel. Celui que Glène s'était promis de récupéré -et qu'il va récupérer de toute façon-.
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Louise Hollen
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| Avatar : Rachel Mcadams
He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Elle les avait vue partir et était simplement allé s’accouder au bar, apres avoir commandé une boisson. Et fixant son verre sans y toucher, elle c'était lentement mais surement laissée glissée sur la surface douce du bois. La joue appuyée sur son bras, totalement avachie, elle avait attendu une longueur heure avant de bouger a nouveau et de se mettre a déambuler entre les gens avant de parvenir a l'accueil. La, elle avait demandé un téléphone et avait composé le numéro de Diane, comme par réflexe, avant de subitement raccrocher.
Non, elle n'était pas présentable. Elle venait d'échapper a la mort, tenait a peine debout et avait besoin de s'appuyer contre un mur pour ne pas gouter au tapis. Elle c'était éloignée et avait laissé ses jambes la lâcher un peu plus loin, s'installant a même le sol le dos appuyé au mur. Jambes serrées contre sa poitrine, elle avait réfléchit. Vue l'état dans lequel elle était, et le fait qu'elle n'ai pas un sous en poche, il était hors de question de rentrer par ses propres moyens. Elle pouvait appeler Diane, oui, mais cela l'aurait certainement bouleversé de la voir comme ca. Et elle ne voulait pas l’inquiéter, encore moins la mettre au courant de sa casi-mort. Non, son amie ne s'en remettrai certainement pas.
Alors elle avait composé un autre numéro, celui du fixe de la maison. Peggy avait répondue et rapidement lui avait passé Phoebus. Elle avait pris son courage a eux mains et lui avait demandé de l'aider. A vrai dire elle était au bord de la crise. Totalement exténuée, physiquement et psychologiquement. Alors le voir entrer dans l’hôtel, sa tête dépassant de la foule, avait été un soulagement. Une fois qu'il l'avait retrouvé, elle lui avait rapidement demandé de lui trouver de nouveaux vêtement, vierges de sang ceux la, puis il l'avait ramenée. Elle n'avait pas voulue lui donner de réels explications, était restée dans le vague. Inutile de lui dire qu'elle aurait pu ne pas revenir, il l'avait certainement compris.
C'était flageolante sur ses jambes qu'elle avait subit les remontrances de Diane, et quand elle l'avait pris dans ses bras, elle n'avait pas pu s'en empêcher, Louise avait pleurer. Pleurer comme rarement elle l'avait fait, sans retenue. Des larmes qui lui avaient fait du bien malgré tout. Pourtant c'était l'une des choses qu'elle c'était promis : ne jamais pleurer devant eux. Jamais. Toujours garder le sourire. Toujours être un soutiens, être la pour eux. Et pourtant ce soir la, c'était elle qui c'était accrochée a la déesse un long moment, incapable de se détacher d'elle, incapable de s’arrêter. Elle avait eut l'impression que si elle la lâchait, elle ne la reverrait plus. Et elle en gardait une certaine culpabilité malgré elle. C'est lorsqu'on perds les choses qu'on aime ou qu'on est en passe de les perdre, qu'on se rends compte d'a quel point ils étaient précieux.
Et Louise avait cru perdre a jamais seconde famille qu'elle avait eut.
Pourtant elle ne voulait pas être un poids pour eux. Ils avaient tellement mieux a gérer que ses pauvres petits états d’âme. Ils étaient morts des centaines de fois, ca ne les avait pas non plus traumatisé eux. Mais la princesse n'avait plus pu parler après cet épisode. Il lui avait fallu trois longues semaines avant de pouvoir sortir un mot. Trois semaines de silence intense ou elle avait été incapable de parler, incapable de rire, incapable de dépasser les événements. Finalement, elle était allée voir Trojan et lorsqu'elle était revenue, le lendemain, elle parlait a nouveau.
24h avant la mission
Et Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!!!!!
Une danse de la joie et de la victoire, une ! Elle accompagnait Didi et Bubus voir leur frère ! On lui avait rapidement expliqué la menace d'un Chronos qui voulait plus ou moins faire exploser la planète mais ce n'était pas ce qui l'avait le plus inquiéter. Pour le moment une seule chose comptait : se préparer. Elle ne voulait pas rester derrière pendant qu'ils allaient risquer leur vie. Elle avait eut le temps de réfléchir depuis son retour, et après avoir retrouvé la parole, avait fait des efforts pour être plus joyeuse, plus enjouée, plus expansive que d'habitude afin de faire oublier on mutisme passer.
Apres avoir sautillé un peu partout dans le salon ( autant pour la victoire de justesse contre Diane que parce qu'elle avait le droit de les accompagner.) elle était revenue vers Diane et Phoebus qui étaient presque a se battre gentiment.
"Allez, ne t'en fais pas Diane" avait elle dit en lui attrapant les mains. "Je serai prudente."
Le jour du départ..
Elle avait tout prévu. Son sac, un peu trop chargé a son gout mais ca ne durerai pas, contenait etre autre la boite a musique et le carnet qu'elle avait "emprunter". Avec, se trouvaient sa lampe de poche, de nombreuses fioles aux effets controversés, un paquet de arlequins tous neuf, papier, crayon, bande et deux trois autres choses indispensable a la survie en milieu hostile, dont un couteau suisse.
Louise se leva tot et sauta dans ses vêtements. Une robe verte, ceinturée de noir par dessus un short, noir lui aussi. Des basket confortables et un chapeau. A son épaule, son sac était suspendu, alourdi par le poids des divers objets qui se trouvaient dedans. Enfin ils partirent. Louise attrapa la main d'Artémis et une seconde apres, ils étaient au bord de mer.
Lou ! Je vais vous laisser Hein ?
Elle secoua la tête et se tourna vers Aaron.
"Salut ! Tu vas bien ?" fit elle avec un sourire gêné. Elle s'approcha discrètement et murmura, un peu inquiète. "Tu n'as rien eut depuis la derrière fois ?" murmura elle anxieusement. "Je suis désolée, je ne savais pas que je pouvais faire ca ! Je ne le referai plus, promis"
Elle avait gardé pour elle tous les évènements liés au Kraken et avait supplié silencieusement Alexis d'en faire de même apres qu'elle lui ai raconté ce qu'il c'était passé lors de son évanouissement. Elle jeta un regard a Melody et ne se retint pas pour lui renvoyer son regard noir. Celle la ne changerai jamais. Elle jeta un coup d'oeil a Egeon puis a Poseidon, quand tout a coup, Jezabel fut a coté d'elle.
« Alors princesse Licorne, comment vont les oranges bleus ? » "Salut Speedy" fit elle avec un petit rire. "Tout le monde vas tres bien, j'ai encore sauvé le monde. Et toi ca va ?" repris elle un peu inquiete. Apres tout, elle l'avait vue au bar ...
Les yeux de la princesse dévièrent encore une fois et elle se fixa sur Poséidon.
"Excuse moi" fit elle en posant une main sur l'épaule d'Aaron pour s'avancer vers le roi des océans. Elle se plantant devant lui, ignorant Melody qui apparemment aurait été très heureuse de lui arracher les yeux. Levant les siens, elle les planta dans ceux du dieu et déglutit, se rappelant de force que Diane et Phoebus n'étaient pas loin. Du calme ! Elle farfouilla dans son sac et en sortie la petite boite en carton, dans laquelle était la boite a musique entourée de papier bulle, et le carnet, avant de les lui tendre.
"C'est a vous je crois. Désolée de vous les avoir emprunter..."
Elle déposa son paquet avec délicatesse dans ses mains et recula de quelques pas, avant d'appercevoir Glène qui arrivait. Rapidement, son discourt la surpris et elle jeta un coup d'oeil autour d'elle. Il se passait quoi la ?
Connor Williams*
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| Avatar : Gerard Butler
| Conte : Intrigue divine | Dans le monde des contes, je suis : : Arés/Mars
Bien intégrés, quasiment new-yorkais. Dans mon bulding de verre et d'acier, je regarde ma fille se réveiller. Petite fille qui a grandi, qui sors à peine de son lit, songeant à repatir de Manhattan. Son quotidien c'est de vivre avec le dieu de la guerre. Je sais qu'aujourd'hui je pars et qu'elle devra vivre sans moi. Je lui laisse le choix de ce qu'elle veut faire. Mais elle ne viendra et elle n'est pas au courant. Elle est désormais humaine, je ne la laisserais pas prendre plus de risques que maintenant. Je lui laisserais un petit mot et quelques créatures travaillent à sa protection. Je regarde le ciel bleu prêt à disparaître, tourner la page sur ces derniers mois difficile.
Je bois mon café, laissant Hippolyte s'installer sur le canapé et se préparant pour sa journée avec ses amis. Elle souhaite bientot retourner à Storybrooke, revoir sa tante et Egéon. Je n'ai pas le droit de lui dire non mais ce serait tellement mieux qu'elle reste ici, dans cette ville tranquille. Je suis tellement perdu j'ai besoin de la savoir en sécurité, qu'elle puisse avoir la vie qu'elle mérite tant. Les cavaliers, Elliot et ses autres conneries me sortent de mes gongs. Encore un mort dans notre camp, je comprends parfaitement ses raisons. Mais j'en ai marre de tous nous voir tomber les uns comme des mouches. Nous ne sommes pas des mouches, ni des hommes, nous sommes les dieux. Nous sommes censés être immortels, forts mais non l'univers, le destin voulait que l'on meurt au profit des autres de la nouvelle génération. Vous savez quoi ? Destin va te faire foutre. Tu m'as fais briser ma promesse. Je ne le pardonnerais pas.
Je regarde ma fille partir d'un salut de la main, un sourire fatigué sur les lèvres. Je suis un peu perdu mais je m'en fiche, je serais un grand roi. Une volonté d'acier peut briser les chaines du Destin, personne ne me fera plier l'échine. Poseidon avait après tout une arme capable de terrasser Chronos, et pour l'acquérir je suis prêt à tout. L'apocalypse je m'en fiche, j'aurais essayé. Chaque jour je me lève et je me dis qu'elle est là, qu'elle a le droit d'être protégé. Je ne me soucie pas vraiment des autres autre que ma famille et je m'en fiche. Nous sommes pourtant tous des étrangers si différents mais nous sommes frères et sœurs que l'on soit au bout de la Terre ou de l'Enfer. Des inconnus, des anonymes et pourtant chacun a sa place ici, Aphrodite pensait peut être ce qu'elle disait mais tant pis. Je sais ce que je ressens, un grand las pour les autres et un amour pour ma famille. Je regretterais Dolos et Elliot doit apprendre à sa calmer, je ne peux plus laisser autant de bombes à retardement prêt à péter un câble à la moindre disparition, pas quand on la force de détruire l'univers. Nous faisons après tout ce qu'on veut mais nous sommes seuls. Ils nous traitent de monstres, nous en veulent de ne pas les aider. Hypocrites. Ils ne se soucient pas de nous, après ça parle d'égalité entre nous alors qu'ils ne nous voient comme leurs majordomes qui nettoient derrière eux et battent les méchants. Nous ne sommes les laquais de personne, c'est à vous de vous agenouiller devant nous devant notre puissance, mais ça ne m'intéresse pas vraiment. Bande de chanceux.
Je souriais une dernière fois, la roue allait tourner. Une nouvelle fois et cette fois en notre faveur, marre d'être les victimes. Ainsi j'allais partir vers le lieu du rendez vous, le port de Portland. Qu'est que Poséidon et sa famille trouvait à cette ville ? J'avais autre chose à penser et surtout ne pas s'énerver contre Egéon. Je ne le ferais pas, j'ai d'autres lions de Némée à fouetter. De plus je les sentais tous se regrouper à cet endroit. C'était à mon tour d'y aller, lançant un appel aux troupes que j'avais choisis. Une légion que j'avais oublié, fatalité de l'immortalité. Mais j'avais confiance en elle et c'était le plus important. Je n'irais jamais seul même avec trois de mes frères et soeurs. J'amenais des créatures puis elles aimaient l'aventure.
Ainsi une charge d’électricité se forma dans l'air, laissant apparaître plusieurs arcs électriques qui se mirent à mouvoir tel une toile avant que j'apparaisse. Dans mon costume blanc et gris je jetais un oeil à l'assemblée. Le dieu des Océans avaient amenés sa petite compagnie et ma soeur en plus d'Apollon, ce qui n'était pas difficile à deviner mais accompagnée de Louise et deux autres personnes dont je ne faisais pas le lien avec Diane mais avec Melody. Je m'étirais l'épaule avant de m'approcher d'eux et de les rejoindre saluant d'un geste de la tête chacun de mes frères et soeurs en lanant leurs noms à voix haute. Puis je m'approchais de Louise en voyant qu'en plus de ma marque, une autre était en elle, une autre divine à la signature parfaitement perceptible. Je vins lui faire la bise :
Louise Hollen ça fait longtemps.
Je portais mon regard vers Poseidon puis Melody :
La Marque Noire je me trompe pas ?
J'haussais un sourcil curieux avant de me retourner, tout en souriant. Fantasia que de beaux souvenirs avant de me retourner et regarder Egéon sans laisser la moindre hostilité sortir, ce n'était pas mon affaire mais la leur. Je le regardais avant de rétorquer :
Hippolyte pense encore à toi.
Je souriais le mieux que je pouvais à Diane et à Apollon avant de me gratter la barbe, regardant aux alentours. Elles étaient en retard, d'ailleurs Louise me vit me rapeler d'une puissante créature qui me servait. Je me mis à soupirer avant de parler dans le vide :
Les filles dépêchez vous !
Me frottant la tempe dans un geste fatigué, j'appelais cette créature qui m'avait aidé cette fois ci, que Louise avait entrevue et qui avait déjà maints fois prouver sa puissance. J'appelais donc en plus Falflore alors qu'aucun de mes invités n'étaient encore là. Un homme aux yeux bleus tel que moi, les cheveux courts avec un léger apparut, s'incliant devant nous :
Il se relevait avant de lancer un sourire en ma direction tout en posant une question qui risquait de n'être comprise que par Louise, moi et lui. Elle allait peut être le reconnaître :
C'est la fille avec l'avion non ?
Demandait il en riant, d'un geste indifférent j'hochais la tête. Puis il s'approchait d'elle, dans son gilet noir habillé sur une chemise blanche et un pantalon noir. Il pointais le doigt vers sa poitrine :
Tu me remet ? Le dragon Falklore, Fantasia, l'avion tout ça ...
Je les laissais parler avant de me retourner vers le couple d'habitants de la ville maudite. Je leur lançais un regard presque noir mais encore différent voir lassé. Je les toisais de haut en bas d'un regard las, je vois. Je m'intéressais à leurs existences quelques secondes :
Vous n'êtes pas les bienvenue ici. Toi le mortel avec le couteau, je sais ce que tu as dis et que tu penses à ma nièce quand tu charcute tes mannequins d'entraînement et donc, c'est juste un conseil, te conseille de ne rien faire et de partir. Je doute que tu sois assez con pour t'en prendre elle mais au moindre faux pas t'es mort. Je sais ce que ça fait quand les mortels s'impliquent dans les histoires qui les dépassent surtout quand c'est guidés par l'amour.
Petit regard vers Diane sans rien d'accusateur ou guidés par d'autres émotions, juste pour espérer lui rappeler de bons souvenirs mais avec Apollon et les enfants de Poséidon elle savait à quoi je faisais référence. Puis ce fut au tour de la petite brune :
Et toi arrête la magie hors de ta ville, je suis sympa je ne ferais rien mais la prochaine fois je ne fermerais pas les yeux. Vous n'êtes pas au dessus des lois, de mes lois.
Je posais cette fois ci mon regard en direction de Poseidon avant d'adresser à son égard en jetant un vif coup d'oeil à la montre gousser que je venais de faire apparaître :
Désolé mes invitées sont en retards.
Puis alors que je venais de finir ma phrase, une dizaine de filles. De jeunes filles d'apparence la vingtaine toutes vraiment très jolies avec des formes généreuses et qui se jetèrent quelques unes vers moi :
ARES !!!!!
Je me raclais la gorge pour les faire arrêter quand une jolie brune, petite mais qui dégageait un quelque chose de charismatique hurla aux filles :
Les filles stop ! On est en mission je vous rappelle !
La plupart des filles s’arrêtèrent hormis deux qui posèrent chacune leurs têtes sur une épaule de Diane avant de faire ce qu'on appelait un selfie, il s'agissait d'une grande blonde aux yeux verts et d'une jolie fille du même âge que les autres à la peau noire et aux cheveux bouclées tout en criant dans un excès d'euphorie tout en sautillant :
ARTEEEEEEEMIS
La brune à la peau mâte répéta son numéro et cette fois ci elles se calmèrent se mettant en rang avant de s'agenouiller :
Arès notre père et créateur. Grands dieux ...
Elles se relevèrent devant le regard ahuris de la majorité de l'Assemblée alors que je soupirais :
Merci Antiope.
Elle me fit un clin d'oeil victorieux, fière de son emprise sur les filles tandis que Falklore s'aprochait de moi tout en apercevant les clins d'oeil coquins que lancèrent certaines vers Apollon, le mortel ou Egéon. Il s'approchait de moi avant de chuchotter :
Ce sont ....
J'hochais la tête :
Oui ce sont elles, les Amazones.
Je repris à l'adresse de tout le monde : Désolé du contretemps, nous pouvons maintenant partir.
Je me retournais vers les deux de l'autre monde :
Si vous voulez venir demandez à la blonde ou au grand blond si ils veulent vous emmener.
Je soupirais avant de m'approcher de Poseidon :
Ne t'inquiète pas, elles seront aussi discrète et utile que possible.
Je savais ce que je faisais, je voulais qu'elles viennent en fait. Meme Kallié et Lycopis qui venaient de faire un selfie avec ma petite soeur ...
Couleurs:
A : Arès A: Falklore A: Antiope A: Les Amazones
Phoebus Light
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| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Dolos. Il ne l'avait pas vu depuis son retour, personne ne pouvait exactement dire ce qu'il fabriquait. Il avait été quelque peu vexé de ne même pas avoir le droit à un « Bon retour parmi nous, frérot ! ». C'était la moindre des choses non ? Il avait failli revenir de la guerre pour se faire tuer par un cavalier directement ensuite, mais non, pas même un petit coucou ! Alors, quand il avait apprit ce qu'il s'était passé avec Elliot, il s'était retenu pour ne pas casser les murs de leurs maisons, préférant se contenir, parce qu'il devait également soutenir sa jumelle. Apollon avait beau être touché par sa disparition, il ne pouvait pas... Il ne pouvait pas en vouloir à leur neveu. Il n'était pas certain d'avoir comprit exactement tout ce qui s'était produit, ce Comic Con foutu en l'air, ces pouvoirs de costumes, ce que Dolos avait eu l'intention de faire... Non, il n'était pas certain d'en avoir saisi chaque conséquence. Si ce n'est qu'il avait eu l'intention de se débarasser d'un membre de leur famille, que lui aussi avait pété un câble, tout comme Athéna qu'il n'arrivait pas à pardonner malgré le fait que leur frère ne semble pas lui en tenir tant rigueur que cela. Le cœur serré, il ne pouvait regretter qu'Elliot ait fait lui-même justice. Il ignorait ce qu'il en adviendrait du sort de ce pauvre petit qui ne devait même pas comprendre tout ce dans quoi il se retrouvait enfoui. Il avait soupiré, alors qu'ils s'étaient retrouvés avec Artémis après cette annonce. « Si c'est cela faire partie de cette famille, alors je n'en veux pas. » Il l'avait prit dans ses bras, ne pouvant que comprendre cette affirmation qu'elle énonçait, tout en se souvenant que peu importait le reste, le plus important pour lui était de la protéger. Parce qu'il le sentait, ce n'était que le début.
Le retour de Louise de Las Vegas lui avait mit un sacré coup également, mine de rien. Il était allé la chercher immédiatement après son appel, se demandant pourquoi elle avait mit autant de temps à le contacter ou même à appeler Diane. L'état dans lequel il l'avait retrouvé lui avait fait serrer les dents, à se demander ce qui avait pu lui arriver ici. Il n'avait pas posé de questions. Parce qu'il n'en avait pas besoin, il imaginait très bien que ça n'avait pas dû être simple, le si peu qu'elle partagea était amplement suffisant pour qu'il s'en fasse une idée. Il lui avait rapporté des vêtements, tenté aussi de faire passer sa douleur en lui offrant un peu de sa régénération, comme Diane avait pu le faire avec Pitch. Il n'en usait pas d'habitude sur autrui, mais la voir comme ça... Il l'avait ramené à la maison, les laissant alors seules avec Artémis. Il ne pouvait que comprendre son inquiétude et son incompréhension de ne pas avoir été contacté à sa place. Il était plus tard aller lui expliquer que Louise devait ressentir la même chose qu'elle à son égard et qu'elle ne voulait justement pas la faire paniquer. Ce qui aurait probablement pu être le cas si elle était allée la chercher dans cet hôtel. Même si Diane cachait bien ses émotions, ça ne l'empêchait pas de les ressentir particulièrement violemment, à l'intérieur, la plupart du temps.
Puis était venu le moment où sa sœur lui avait demander de l'accompagner. Enfin ! Il était temps ! Il se souvenait de leur sortie entre filles où il n'avait pas pu leur tenir compagnie, tout comme cette fois où elle était partie chercher Aphrodite, le moment où elle s'était rendue compte que malgré tout, elle appréciait... Egéon et Melody. Il se demandait à quoi ils pouvaient bien ressembler, ces deux-là. Oh, puis il allait de nouveau voir Poséidon, différemment cette fois-ci mais il était curieux de la confrontation avec Arès. Un grand sourire avait prit place sur son visage, tout excité qu'il était à l'idée de pouvoir lui aussi faire partie de cette mission. Celle qui peut-être leur permettrait de prendre le dessus, en trouvant un moyen de se débarrasser de Chronos.
Le fait que Louise désire leur tenir compagnie ne l'étonnait même pas. Elle avait été, malgré elle, impliquée beaucoup trop dans les histoires divines qui s'enchaînaient depuis plusieurs mois. Toujours présente aux moments ou, peut-être, elle aurait mieux fait de rester chez elle. Amusé, Apollon avait observé les deux jeunes femmes mettre à plat leurs arguments respectifs, jusqu'au moment où, ne lâchant définitivement pas le morceau, Lou avait proposé de se la jouer à la Mario Kart. Il avait pouffé dans son coin, se disant que ça ne servirait à rien si c'était lui son adversaire. Il avait eu de la « chance », une fois, mais ça ne se reproduirait certainement pas, surtout si Diane et les autres colocataires étaient présentes en tant que specactrices. Il ne pouvait pas se permettre d'user de ses moyens de persuasion devant Pégase. Il n'était pas persuadé que la venue de Louise soit une bonne chose, ne sachant pas à quoi s'attendre lors de ce voyage, mais à dire vrai, il la sentait capable de tenir le choc. Du moins, un minimum, sinon elle n'aurait pas survécu jusque là. Et tant que Diane et lui seraient présents, ils ne laisseraient rien lui arriver de fatal. Pourquoi donc l'en empêcher alors qu'elle semblait si déterminée ?
« La partie me semble être un bon compromis, Didi. »
Il avait posé le bras par-dessus son épaule, lançant un clin d’œil à Louise en étant déjà certain de l'issu de cette course. Il avait très vite abandonné, de son côté, se rendant compte que son petit champignon n'était pas de taille à affronter deux adversaires tels qu'elles. Elles semblaient jouer leur vie ! C'était distrayant à observer, la chienne aussi semblait apprécier le fait d'être calée sur le canapé à pouvoir assister à la scène d'aussi près. Le dieu avait simplement eu le temps de se jeter sur sa jumelle et de lui mettre la main devant la bouche avant qu'elle ne sorte la moindre injure, lorsque le résultat afficha qu'elle était arrivée deux places derrière sa concurrente. Pas devant Peggy ! On reste sages devant Peggy ! Elle était si innocente, mieux valait la préserver autant que possible. Il faisait déjà d'innombrables efforts pour ne pas faire preuve de trop de manque de pudeur en sa présence, ce n'était pas pour que tout soit gâché ainsi !
Voir Louise si heureuse de sa victoire le faisait sourire. Après les quelques semaines passées, pendant lesquelles elle était restée si enfermée sur elle-même, ça faisait du bien de la retrouver. Finalement, ça pouvait peut-être lui faire du bien de faire partie de leur petite excursion, non ? Il tentait de se rassurer en se disant que rien de grave ne pourrait arriver, mais il restait inquiet malgré tout. Il espérait juste qu'elle ne le regretterait pas.
Trop tard de toute manière pour faire demi-tour. Ils étaient sur le pied de guerre, finissant de se préparer avant l'heure du départ. Il s'était subtilement incrusté dans la chambre d'Artémis qui semblait toujours aussi blasée de le voir aussi intrusif, parfois. Mais elle l'aimait pour ça aussi. Il trouvait que c'était important, malgré les circonstances, de garder ce naturel qui lui était propre, de l'aider à trouver la bonne tenue, comme il le ferait à n'importe quelle autre occasion. Puis même si elle laissait penser que ce n'était pas le moment, elle sembla satisfaite de ses choix ! Lui avait opté pour la chemise et le jean basique qui lui laisserait assez de liberté dans ses mouvements et ne le dérangeraient pas, quelle que soit la situation. C'était simple et pratique, de toute façon tout lui allait comme un gant. Il la laissa seule le temps qu'elle s'habille, restant à la porte de sa chambre en attendant qu'elle revienne. Il savait que ça devait être difficile pour elle, tout comme il le sentait. Revoir Poséidon, se lancer de nouveau dans une quête dont ils ignoraient les tournants, mais il était là, cette fois. Elle pourrait s'appuyer sur lui. Même si à une période, elle s'était éloignée pour éviter ce genre de choses, c'était différent maintenant. Si jamais elle avait besoin de lui, il l'aiderait. Comme il l'avait toujours fait.
« On y sera dans même pas deux minutes, Arté ! » Il avait levé au ciel alors qu'elle faisait une liste de recommandations bien trop excessives à Alexis. Il n'avait pas eu l'occasion de discuter énormément avec cette nouvelle venue, mais il l'aimait bien, même s'il ne comprenait pas son statut de déesse magique, étant donné qu'elle venait du monde réel, à ce qu'il avait comprit. Elle devait avoir du mal à comprendre ce qui lui arrivait, elle aussi. Mais elle semblait être apte à tenir la maison pendant leur absence, c'est ce qui importait, non ?
En un claquement de doigts, ils étaient arrivés, lui restant aux côtés de sa sœur qui passait son coup de téléphone. Il avait lancé un regard sur l'assemblée, voyant que leur frère était déjà là et qu'Aaron aussi – ce garçon qu'il avait peut-être perturbé, lors de leur première rencontre. Tout content de savoir qu'il était aussi présent, il lui fit un signe de la main, remarquant alors la présence des deux autres, qui devaient sans doute être leur neveu et leur nièce. Passant un bras autour de l'épaule d'Artémis, dont il pouvait ressentir l'anxiété, il déposa un baiser sur le haut de sa tête avant de la laisser d'elle-même aller vers les autres. Elle avait besoin de se détendre, il ressentait avec tellement de force ce tiraillement qui la prenait. Tout va bien se passer, Artémis.
Une jeune femme était alors arrivée, bien trop vite pour que ce soit naturel, pour se poser au milieu de tout le monde. Penchant la tête sur le côté, il la dévisagea quelques secondes, captant bien que de la magie émanait de sa personne. Mais qu'est-ce qu'elle foutait là ? Ce ne fut pas le plus perturbant. Non, l'arrivée de l'autre gars qui se mit à déblatérer un discours incompréhensible lui donnait envie d'éclater de rire.
« Pourquoi il nous sort ça celui-là ? »
Croisant les bras sur sa poitrine, il haussa simplement des épaules en retenant son rire, ce qui ne dura pas bien longtemps malheureusement. Non mais c'était assez drôle, ce contraste entre ce que disait ce mec et la raison de leur présence, on ne pouvait pas le nier.
« Aucune idée, mais je l'aime bien ! »
Il aimait bien les gens paumés. Il avait commencé à s'avancer vers lui sauf qu'Arès avait fait son entrée en fanfare à cet instant. Se redressant, il l'avait salué d'un signe de la tête respectueux. Malgré tout ce qui pouvait se produire, il lui avait juré loyauté et soutien. Bien que, Arès le savait certainement, son attachement allait en premier lieu à sa jumelle. Il avait conscience qu'elle se plaçait actuellement de manière un peu plus neutre, ne voulant pas être mêlé au duel qui se profilait.
Apollon était quelque peu perturbé et choqué par tant d'agitation autour du Seigneur de l'Olympe. D'abord, Falklore qui se pointa comme si tout était normal, allant parler à Louise d'il-ne-savait-quoi, que le dieu salua néanmoins par politesse. La manière dont il toisa les deux inconnus qui s'étaient présentés, venant indéniablement de Storybrooke, fit tiquer le grand blond. « Pas au-dessus de ses lois... » C'était une drôle de manière de s'introduire, bien qu'il pouvait comprendre l'agacement de l'homme et sa lassitude. Pas besoin d'être aussi sec malgré tout. S'écartant légèrement de Diane, dont il lâcha la main qu'il avait prise dans la sienne, il alla se poser à côté de l'humain qui lui-même disait ne pas savoir dans quoi il se lançait, au moment même où les Amazones arrivèrent à leur tour. Non mais vraiment ? Il avait emmené tout Olympe avec lui ? Des créatures d'Aphrodite, en plus ! Se passant la main sur son front, secouant la tête, il laissa les jeunes femmes vaquer à leurs occupations, fronçant les sourcils alors que ses dernières semblaient plus occuper à prendre des photos avec Artémis qu'à tenter de comprendre ce qui se passait autour d'elles. Il décida de les ignorer, pour se reconcentrer sur le nouvel arrivant. Posant une main sur ses épaules, il se pencha vers lui pour murmurer, ce message n'étant destiné qu'à lui.
« Je ne suis pas comme le grand monsieur là-bas, si tu veux venir, très bien, c'est ton choix. Mais autant que tu le saches, tout ce que tu as vécu avant, j'en ai rien à faire. Ce n'est pas de la magie qui peut te blesser où l'on va se rendre, ou un simple accident, ou une bête créature. » Bon, d'accord, le Kraken était une grosse créature. « Si tu viens, c'est que tu es prêt à mourir. Je ne parle pas de te retrouver face à la mort, comme tu l'as si bien dit, mais d'être prêt... à la vivre, en fait. Au cas où, sait-on-jamais. » Il tapota son épaule, se reculant après ses mots. « Tu dois vraiment beaucoup aimer Jezabel, n'est-ce-pas ? » Il avait cru comprendre que c'était le prénom de l'autre invitée. Il comprenait, enfin il essayait, lui c'était encore différent avec sa jumelle. Bien plus fort. « En tout cas je te conseillerai également de ne pas blesser Melody. Sinon tu ne pourra pas protéger ta copine très longtemps. »
Apollon lui fit un dernier sourire, ne le prenant pas de haut ni avec dédain. Il préférait juste mettre les choses au clair avant qu'il ne se lance dans une aventure dont il ne savait rien. Il se dirigea alors vers l'autre demoiselle brune, lui offrant un baise-main avant de se présenter aussi sobrement que possible. Puis il se dirigea vers leur autre frère. Il avait toujours cette étrange impression, quand il se retrouvait face à lui, cette certitude d'avoir combattu à ses côtés sur le champ de bataille d'Olympe pendant plus de vingt ans. Pourtant... c'était comme si un doute persistait. Il n'était pas certain que cela ait été vraiment lui. Comme s'il n'avait pas été présent, à proprement parlé mais juste comme l'image d'un miroir... C'était perturbant. A chaque fois.
« Poséidon. »
Il ne s'arrêta pas, arrivé non loin de lui et de ses enfants, se rapprochant pour lui offrir une accolade. Il restait son frère, après tout, même si certains événements semblaient encore flous dans l'esprit d'Apollon.
« Une fois qu'on sera là bas, j'aimerai te montrer un truc. Mais en privé, juste entre toi et moi. »
Il hocha la tête, non peu fier d'avoir cet honneur, avant de se dégager pour faire face à ceux qui se tenaient à ses côtés.
« Jolie progéniture. Pas assez blonds à mon goût, mais je n'en tiendrai pas rigueur. »
Sans la moindre gêne, il avait passé sa main dans la chevelure si bien coiffée d'Egéon pour les mettre en bataille. Pour Melody, il fit de même qu'avec Jezabel, prenant sa main libre dans la sienne. Il remarqua très vite qu'elle tenait celle de son frère, sans pour autant faire la moindre remarque ou montrer la moindre surprise. Les divins, parfois, ça peut avoir des relations compliquées.
Il rejoignit alors sa sœur qui était restée plus loin, toujours entourée des deux amazones.
« Tu avais vraiment besoin d'amener autant de monde, Arès ? Je pensais qu'on miserait davantage sur l'efficacité et la discrétion que sur le nombre. »
Affichant une petite moue interrogatrice dans la direction de Connor, il prit la main de sa sœur en se demandant quel était vraiment ses intentions derrière tout ça. Non parce que bon, il le prenait un peu mal, en fait. Il était là, Artémis était là, pourquoi ils avaient besoin d'autres personnes pour se battre si le besoin se faisait ? Il ne les croyait pas assez puissants ? Il était vexé le pauvre !
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
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J'étais toujours content de voir Louise, de voir mes amis, d'être avec ma famille. Ce n'était peut être pas les meilleures circonstances pour faire ces rassemblements, mais j'appréciais ces instants passés en leur compagnie. Louise m'avait adressée la parole une fraction de seconde, avant de s'éloigner. Puis ce fut au tour d'Apollon d'arriver et il m'avait fait un signe de la tête. La dernière fois que je l'avais croisé, j'avais fini totalement nu dans une piscine. Il n'était pas quelqu'un de très recommandable.
De retour auprès du groupe, Melody se prenait à nouveau le choux avec Glène et Jezabel. Ca en devenait une habitude à chaque fois qu'ils se retrouvaient ensemble. Le dieu des dieux, Arès, venait d'arriver avec une armée de jeunes femmes et d'hommes qui donnaient l'impression d'être là juste pour faire la fête. Ils s'approchaient des uns et des autres afin de prendre des photos. Ca donnait un aspect plutôt ridicule à la situation, mais au moins ça avait pour effet de détendre tout le monde. Sauf Mel qui était pressée de partir.
J'avais observé Poséidon. Il se tenait là à côté d'elle et d'Egéon et il n'avait pas encore ouvert la bouche. Je l'avais juste vue murmurer quelque chose à Apollon quand ce dernier l'avait rejoint. Il n'avait même pas dit un mot à Louise qui lui avait tendue des objets. Il s'était contenté de les prendre et de lui faire un signe de la tête. A croire qu'il était perdu dans ses pensées.
Ca en faisait du monde pour une petite expédition et à force de prendre le temps d'observer chaque personne, tout en restant à l'écart, dans mon coin, je m'étais rendu compte qu'ils avaient tous un point en commun. Melody et Egéon étaient là pour accompagner leur père. Jezabel pour partir à l'aventure avec Melody. Glène pour ne pas laisser Jezabel seule au cas où. Diane pour peut être renouer des liens avec ses frères. Apollon pour être là avec sa soeur. Louise pour rendre ses objets à Poséidon et sans doute parce que Artémis lui avait demandée de venir avec eux. Arès parce qu'il se devait d'être là et sans doute un peu aussi pour Poséidon. Même les créatures présentent étaient là pour Arès ou pour divertir les autres personnes. Ils étaient tous là pour une personne en particulier et ils avaient tous une personne là pour eux. Presque tous...
J'avais levée les yeux vers Melody, avant de soupirer. J'étais là pour elle, tout comme j'étais là pour Egéon. Mais qui était là pour moi ? Je me demandais bien pourquoi Egéon m'avait demandé de venir. Il me considérait comme une Harpie qu'il utilisait souvent pour servir de chair à canon au cas où ? J'étais contre ses pratiques de rester souvent à l'écart au cas où ça tournerait mal et je détestais encore plus l'idée d'être sa harpie du jour. Je n'avais d'intérêt pour personne ici, mais je ne pouvais pas m'en aller et les laisser seuls. Je n'avais aucune idée de comment tout cela aller se passer et surtout de comment cela allait finir. Je n'étais pas pressé non plus de le découvrir.
J'avais soupiré avant de rejoindre Egéon quand Poséidon avait ouvert la bouche pour la première fois et avait dit que l'heure était venu.
"Il est temps."
J'avais vue au loin deux personnes apparaître et leurs yeux jaunes s'illuminer. Je savais qu'il s'agissait de Jetsam et Flotsam. Ils avaient toujours été là à proximité de Egéon et Melody, avant tout pour les protéger mais aussi pour les servir. Ils étaient désormais au service de Poséidon. Je me doutais qu'ils en savaient plus qu'ils nous en avaient dit. Ils devaient se douter que Poséidon reviendrait tôt ou tard, voir même peut être qu'ils en avaient la preuve. Je n'avais pas trop envie d'en savoir plus. C'était leurs histoires. Ce qui m'importait c'était que tout se passerait bien là où on ira.
Jetsam et Flotsam avaient fait un signe de la tête en direction de Poséidon et ce dernier leur avait répondu de la même manière. D'après ce que m'avait dit Egéon, les créatures marines que Poséidon avait créé étaient comme connectés à lui. Il pouvait leur parler sans même ouvrir la bouche. C'était quelque chose de très pratique et qu'il utilisait sans doute en ce moment même. Poséidon avait tourné la tête vers Arès et je l'avais entendu parler, comme nous tous d'ailleurs.
"Je crois mon frère, que si on débarque avec des créatures et des armes, là où nous allons, leur peuple nous verra non pas comme des gens de confiance, mais des conquistadors, voir pire... des gens apeurés. Nous n'avons pas besoin de montrer notre force de frappe à nos futurs alliés. C'est un peuple pacifiste qui ne nous veut aucun mal."
En un mois et demi j'avais très peu vue Poséidon vue que je ne me rendais pas au palais, préférant rester à l'hôtel Blackstorm. C'était surtout Melody que j'avais croisé, sauf la dernière semaine qui s'était écoulée. Quand à Egéon, je l'avais vue assez souvent, mais bien moins qu'avant. Au début c'était surtout parce qu'il broyait du noir après avoir appris que Hippolyte quitterait Storybrooke pour New York. Il savait qu'il ne la reverrait pas de si tôt et ils avaient de toute manière rompu. Je savais qu'il en avait après Arès et qu'il n'en resterait pas là. Du peu que j'avais vue de Poséidon, c'était un être assez distant, même s'il était très proche des siens. Les créatures le respectaient et aucune contredisait ses paroles. Je me demandais si c'était pareil du côté de ses frères et soeurs.
Un halo de lumière nous avait tous entourés et au bout de quelques secondes, on était apparu sur une grande plage. Je voyais très bien où on était. Egéon m'avait tout raconté en détail. Quand ils avaient tentée de libérer Aphrodite de Meduse et qu'ils empêchés de faire du mal à Melody, juste avant de se rendre dans le Temple de Poséidon, ils avaient atterris sur cette plage où un petit enfant était apparu pour les guider. Il s'avérait que ce petit enfant n'était pas réel. Il était comme une emprunte à l'effigie de Egéon. Quoi qu'il en soit, ils étaient une nouvelle fois sur cette plage et moi avec, perdu au milieu de nulle part et totalement entouré d'eau. J'étais resté près de Egéon, tout en observant au loin Artémis. C'était la bras droit de Arès, sans doute la plus puissante des déesses. Je ne savais pas grand chose sur elle si ce n'était qu'elle avait le Trident, l'arme divine du père de Melody et d'Egéon. Je ne savais pas trop quel rôle elle avait à jouer dans tout ça, mais vue sa possession, ça sera sans doute quelque chose d'important.
J'avais vue Poséidon se tourner vers elle et lui adresser un sourire. Puis il avait fait les pas qui le séparait d'elle et il avait placé sa main au dessus du sable, faisant apparaître une sorte de bac dans lequel se trouvait trois petits trous. La première fois qu'ils était venu, pour entrer dans le temple de Poséidon, il fallait utiliser le Trident. Est ce que c'était à nouveau le cas ? On allait très vite le savoir.
"Diane. J'ai besoin de toi pour nous permettre de nous rendre là bas. Et si ce n'est pas trop te demander, ma soeur, j'aurai également besoin de conserver mon Trident un temps."
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Si c'est tout ce qui t'intéresse alors prends-le moi je suis fatiguée de tout cela
Je n'avais pas pu empêcher la question de partir, quand le jeune homme qui venait d'arriver, nous tint un discours incompréhensible. Je veux dire, il n'était pas le premier mortel à nous accompagner. Bien, que je ne cautionnais pas leur présence lors de telles missions. Les divins, étaient dangereux, je l'avais constaté à de nombreuses reprises, c'était généralement, les mortels qui en pâtissait. Le souvenir, de Londres, me revint en pleine figure tel un boomerang, faisant comme un écho morbide à ce qu'il s'était récemment passé. Pourquoi, Lily était-elle, toujours un « dommage collatéral » de la cruauté des miens ?
Je sortie de mes pensées, jetant un regard en biais à Apollon, après qu'il ai haussé les épaules, en déclarant, qu'il aimait bien le jeune homme. Un soupire, franchit mes lèvres, tandis que je levais légèrement, les yeux au ciel, partagée entre amusement, et exaspération, difficile de réellement, savoir quand il s'agissait de lui. J'étais souvent partagée entre les deux. Mon frère, était une andouille, mais c'était mon andouille, je l'aimais comme ça. Et, je ne voudrais en rien qu'il change. J'aimais notre relation, telle qu'elle était. Nous, ne prenions, jamais réellement, la tête, c'était plus de la taquinerie, et des chamailleries bon enfant, entre nous, que de réelles disputes, comme je pouvais, avoir avec Athéna par exemple.
Arès, débarqua finalement, en grande pompe, entouré de nombreuses créatures. J'avais voulus, qu'il arrive vite, pensant que cela, me détendrait un peu. Cela eu en réalité, l'effet de me crisper encore plus. Je pressais, fortement, la main de mon double dans la mienne, avant de ressentir, une vague d’apaisement, m'envahir. Jetant, un regard de gratitude, à Apollon, pour m'aider, je le laisser, lâcher ma main, tandis que notre aîné, s'adressait à Louise :
- Vous, vous connaissez tous les deux ? M'étonnais-je
Je l'ignorais, je pensais très sincèrement, que les seules de ma fratrie, qu'elle connaissait, était Apollon, Aphrodite et Dolos. Dolos...Rien qu'à la pensée de mon frère, je sentis, une rage sourde gronder en moi. C'était impardonnable, ce qu'il avait fait été impardonnable. J'aurais dût frapper plus fort, le jour où je suis venu lui expliquer ma manière de penser, pour s'en être pris à mon amie. Avec un peu de chance, ça lui aurait remit un ou deux neurones en place.
Aïe, notre frère, n'était pas content, ça commençait, bien. Vu sa manière de s'adresser aux deux bruns. Mais, je ne pouvais pas lui donner entièrement tort. Je, n'étais pas la plus grande fan, des enfants de Poséïdon. Me faire prendre de haut, balancer un ultimatum, et traiter de monstre, était la combinaison, idéale pour me braquer complètement. Néanmoins, depuis notre...aventure, dans le temple de mon frère, j'avais découvert au fond, tout au fond de moi même, qu'une petite part de mon être, éprouvait quand même de l'affection pour eux. Et par moment, c'était assez conflictuel. Entre la part, qui ne voulait pas entendre du tout parler d'eux, et la part qui les comprenait, alors je savais qu'Arès avait raison. Je me crispais, légèrement, à l'entente, du fait que par amour, on n'était prêt à tout, même à dépasser certaines limites. Je me doutais, bien qu'il ne le faisait pas pour me rappeler volontairement, de mauvais souvenirs, mais il n'empêche, que ce qui était arrivé, à Hippolyte, me revint en pleine figure. Je m'en voulais, je n'avais pas su la protéger, et je m'en voulais, terriblement. Me mordant, la lèvre, pour me forcer à refouler tout ça, je risquais un regard timide en direction de mon frère :
- Elle...Elle va bien ? demandais-je d'une petite voix Je, ne l'ai pas trop embêté, ces derniers temps ? Parce que, je me doutais bien qu'elle avait d'autres choses, à faire, que d'écouter sa tante qui paniquait, et voulait savoir, si elle, elle allait bien.
Je me mordillais, le coin de ma lèvre un peu gênée. Quand Louise, avait été porté disparu. J'avais, changé la fréquence de mes appelles à Hippolyte. D'un part semaine, ils étaient passé d'un par jour. J'avais eu peur, je pense, qu'il lui arrive aussi quelque chose à elle. Ce qui était totalement stupide, quand on y repensait étant donné qu'elle était avec son père. Mais...L'on ne me changerait pas je suppose.
Je n'eus malheureusement, pas le temps d'avoir une réponse, puisqu'une troupe de jeune femme débarqua soudainement, totalement excitée. La plupart réussirent à se calmer, grâce à l'intervention, de celle qui devait être leur chef. La plupart, oui, parce qu'avant, que je n'ai eu le temps, de prononcer le moindre mot, ou de protester, deux jeunes femmes, posèrent leur tête sur mes épaules, dégainant, un appareil, pour faire un selfie. Je, ne savais, pas quelle tête je devais, avoir sur la photo, mais ça ne devait surement, pas être très glorieux. Il fallait dire, que j'avais été totalement, prise de cours. Ça, et le fait, qu'elles semblaient totalement excitée à l'idée de me voir, devait me donner un air un peu ahuris.
Les Amazones, donc, les créatures d'Aphrodite. Je les regardais, toute une par une, avant de sentir, une boule monter dans ma gorge, et de m'en détourner. Pour une fois, je laissais pendant une micro seconde, une émotion prendre place sur mon visage qui se tordit, de souffrance, avant de laisser, une unique larme solitaire, descendre le long de ma joue. Elles, étaient un écho, douloureux, à ce que j'avais perdu. Je me doutais bien qu'encore, une fois, Arès ne voulait, pas mal faire. C'est juste, que les voire, me faisaient un peu penser à mes cinq chasseresses, pour qui je donnerais tout, s'il était possible, de les revoir, de les faire revenir, au près de moi. Sauf, que ça ne l'était pas, c'était bien là, le problème. Elles ne reviendraient pas, plus jamais je ne les reverrais. Et, je n'aurais pas eu le temps, de leur dire à quel point je les aimaient. On, me les avaient arrachés, bien trop tôt, la plaie était encore béante.
Chassant, la larme, promptement. Je repris, contenance, tandis que mon jumeau, s'adressait, à son tour au jeune homme. La mise en garde, était clair. Si tu décide, de venir, tu accepte les conséquences que cela peu entrainer. J'hochais simplement, la tête quand il lui conseilla, de ne pas s'en prendre à Melody. Et tandis, qu'il décidait de parler à Poséidon, je me tournais à mon tour, pour une mise en garde, m'approchant, de lui, je me baissais, juste assez pour être à hauteur de son oreille :
- Mon frère a raison, murmurais-je, ce genre d'escapade est bien plus dangereuse que tout ce que tu aurais pu voir avant. Alors, tu dois savoir, dans quoi tu dois mettre les pieds, et ne pas avoir peur d'y passer. Quant à Melody, je ne te conseillerais, que trop d'écouter le conseil d'Apollon, tu es en présence, de son frère et de son père, alors si j'étais toi, j'éviterais ce genre de bêtises.
Je jetais, un coup d'oeil dans la direction, de Louise, avant de soupirer et de tourner les talons. J'étais toujours contre, l'idée qu'elle nous accompagne, et elle le savait parfaitement. M'approchant d'elle, je posais à nouveau doucement ma main sur son épaule :
- Je veux que tu reste toujours, prêt d'Apo' ou de moi, je sais que tu n'es pas une petite chose, fragile, mais il n'empêche, que je refuse qu'il t'arrive quoi que ce soit. En restant, prêt de nous, il sera ainsi, plus aisé de te protéger. Promet le moi s'il te plait.
Je plantais mon regard dans le sien, attendant, une réponse. Elle finit par hocher la tête. Bien, cela me semblait être un bon compromis. Je levais, la mienne pour chercher, mon double du regard, avant de le voir, en grande conversation avec Poséidon, et s'approcher, de Melody et Egéon pour leur ébouriffer les cheveux, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Je secouais la tête avec un air consterné, mais leur tournait bien vite, le dos, pour cacher le sourire, qui étirait de plus en plus, la commissure de mes lèvres. C'était tout Apollon, ça, très décontracté, ne se préoccupant, pas de ce que les autres peuvent penser de lui. Il, agissait toujours avec un naturel déconcertant.
Un, naturel, que par moment, il le savait, je lui enviais. J'étais toujours, dans la retenue, je contrôlais, tout, jusqu'à la moindre émotion, qui pouvait prendre place sur mes traits. Et ne pouvait m'empêcher, de prendre l'avis de tout le monde en compte. C'était d'ailleurs pour cette raison, que j'avais appris le contrôle de l'expression de mes émotions. Pour ne pas montrer, à quel point les railleries sur ma virginité, me blessaient. Il, n'y avait qu'Apollon à qui j'en avais vraiment fait part. Même Aphrodite, n'était au courant de rien à ce sujet. Et, c'était mieux ainsi, seule mon jumeau, le savait, et je voulais que cela reste ainsi.
Il revint, finalement, vers moi, laissant ses doigts s’entremêler aux miens, tandis qu'il se baissait pour me demander si j'allais bien. Je me doutais, bien, que ma douleur, ne lui était pas passé inaperçue. Je lui jetais un regard reconnaissant, pour être là, avant de prendre la parole après une grande inspiration :
- Ça, va murmurais-je d'une voix plus chevrotante que, je ne l'aurais voulu, juste un coup de blues, c'est rien ça passera. Ou pas, mais, je devais prendre sur moi, il était hors de question, d'afficher mes faiblesses, en publique. Peu importe, à quel point les Amazones, me rappelaient douloureusement, les Chasseresses que j'avais perdu. Je, ne pouvais, pas laisser cela totalement empiéter sur mon devoir.
Devant son air, peu convaincu, je me hissais sur la pointe des pieds -j'avais beau porter des talons, je restais toujours beaucoup plus petite que mes frères et de lui en particulier- pour lui claquer un baiser sonore sur la joue :
- Ne t'en fais pas, pour moi, ça ira je te le promet
Je l'écoutais distraitement, partager son avis, sur l'attroupement, qu'avait ammené Arès. Je, ne ferais pas de commentaires, parce que je savais que si elles étaient encore là, je les auraient emmenés avec moi, également.
Et puis, Poséidon, prononça, ses premiers mots, depuis qu'il était arrivé, amorçant le départ, et faisant, exactement, le même genre de remarque qu'Apollon. Je me contentais, personnellement, d'hausser les épaules dans un geste d'impuissance. Les deux points de vus, se valaient. Mais, même sans, les créatures qu'Arès avait ramené, nous étions déjà beaucoup. Alors, honnêtement, si nous voulions, réellement, y aller sans tapage, je crois que mes frères et moi même auraient été largement, suffisant.
Un halo de lumière, nous engloba soudain, et en quelques secondes, nous étions, sur une plage. Sauf, que ce n'était pas n'importe quelle plage, malheureusement. Ma main, se crispa dans celle d'Apollon. Tout comme les enfants de mon frère, si lorsque j'étais partis sauver ma sœur, ça aurait pu être la dernière fois que je mettais, les pieds là-bas, cela m'aurait vraiment arrangé. Et étrangement, je mit à penser, qu'en plus, de la présence de mon frère et de Louise, j'aurais aimé, en avoir une autre à mes côtés. Ma main, se porta, au médaillon, renfermant Sélénée, la jument de cauchemars, qu'il m'avait faite. Oui, pour une fois, j'aurais vraiment, aimé avoir Pitch à mes côtés, pour autre chose, que nos rendez-vous.
Poséidon, m'adressa un sourie, avant de s'approcher de moi. Avec lui, non plus, je ne savais, plus comment me comporter. Je sentais, mon cœur s'emballer à chaque fois, qu'il faisait un pas. Serrant, la main, d'Apollon, dans la mienne, au point que si nous n'avions, pas été des dieux, je lui aurait très certainement, fait mal. Mais, il sentait, mon angoisse et mon affolement. Il, me connaissait, par cœur, et savait que je n'aimais pas faire les choses, lorsque je n'étais pas prête. Et, me retrouver, avec Poséidon, bien qu'entourer d'autres personnes. Je, n'étais sur, pas de m'y être assez préparé. Autrefois, je lui aurais donné le bon dieu sans confession comme disent les mortels. Il, était mon grand frère, et il était si gentil avec moi, il avait l'air de me comprendre, il ne s'était jamais moqué, comme certains. J'avais toujours eu l'air, d'être importante à ses yeux. Et la petite sœur, qui recherchait, sans cesse à trouver sa place avec les siens, avait enfin, eu l'impression, de l'avoir trouvé, avec ce grand frère :
"Diane. J'ai besoin de toi pour nous permettre de nous rendre là bas. Et si ce n'est pas trop te demander, ma sœur, j'aurai également besoin de conserver mon Trident un temps."
- Ah c'est plus vraiment Ton Trident tu sais, lança Apollon, toujours aussi décontracté qu'à l'habitude
Et pour autant, je savais que la remarque n’était pas aussi innocente, qu'elle n'y paraissait. Depuis, le début, j'avais été traitée comme une voleuse, on m'avait roulée dans la boue crachée dessus. Sauf, que je n'avais pas pris le trident de moi même, par envie. Il, était sortie de la citée lorsqu'Hadès avait été réduit en cendre. J'avais un choix à faire : tenter de sauver les miens, ou laisser famine, tous nous tuer jusqu'au dernier. Et à ce moment, je l'avais sentis, « l'aura » de mon frère, m’envelopper, et me guider, pour déchainer, l'océan d'Olympe. Et puis, il y avait eu Gaïa, Téménos. C'était ma mère, c'était notre mère, qui me l'avait donné. Je, n'avais rien demandé à personne. Depuis, le début depuis que j'avais fait un pas, dans l'univers de Poséidon, on m'avait très clairement, fait comprendre, que le trident ne m'appartenait pas. Que, je n'étais qu'une « voleuse », une « usurpatrice ». Et tout ça, sur l'instant j'avais envie de le hurler à la figure de Poséidon. Mais, comme à mon habitude, je ne dis rien. Peu importe, ce qui ce passerait, ils viendraient, sans cesse me le réclamer. Alors, je déglutis, et lâchant doucement, la main de mon frère jumeau, m'avançait vers mon autre frère, et fit apparaître, l'arme entre mes mains, avant de la tendre, un peu plus brutalement, que je ne l'avais prévus, à Poséidon :
- Prend le dis-je simplement
Moi, je suis fatiguée de tout cela, rajoutais-je intérieurement