« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
"Je ne l'ai toujours pas ouverte. Je sais déjà ce qu'elle renferme. Tu sais j'en ai écrit une aussi et il l'a lu, mais j'ai pas envie de lire la sienne, car je sais ce qu'il y dit et..."
J'avais observé son verre de lait. Elle en était déjà à son cinquième, tandis que j'avais entamé ma seconde grenadine. On était sans doute les deux personnes les moins douées pour se saouler. Cette semaine avait été désastreuse et Storybrooke était un bon endroit pour décompresser. Je n'y étais jamais venu auparavant. La première chose que j'avais tenté de trouver, c'était un bar où je pourrai noyer mon chagrin, oublier mes jours passés à attendre qu'elle change d'avis, qu'elle frappe une nouvelle fois à ma porte. Mais ce jour là n'était pas arrivé et je devais continuer à avancer, encore.
"Il a tué un dieu, tu te rends compte ? Un dieu... Jusqu'à présent je croyais toujours qu'on ne pouvait pas les tuer, qu'ils étaient immortels ! D'ailleurs je m'étais faite à l'idée qu'un jour ou l'autre je partirai et que lui, il serait toujours là. Je lui aurais interdit de se remettre avec quelqu'un d'autre bien sûr, mais je sais que ça finirait par arriver. Car t'imagine passer l'éternité tout seul ? Je ne pourrai jamais le forcer à faire ça et je ne voudrai même pas. Mais là c'est différent maintenant. Il est capable d'en tuer un. Elliot peut tuer un dieu ! Ca ne fait pas de lui un monstre et je ne le considère pas comme tel, mais il est tellement puissant, tellement... je sais qu'il ne me ferait jamais du mal, mais quand je suis avec lui, j'ai peur. J'ai peur du mal qu'il pourrait faire aux autres par ma faute."
Elle m'avait confiée son histoire, je lui avais confié la mienne. Ca faisait du bien de pouvoir parler à quelqu'un qui ne vous jugeait pas. J'avais rencontré Lily à Londres, quand avec Egéon et Melody on avait tenté de récupérer le Trident de leur père. Mais je n'avais pas pris le temps de parler avec elle. Je la trouvais un peu spéciale, la tête dans les étoiles... finalement on était pas si différent l'un de l'autre. Je ne l'avais pas revue depuis ce jour là.
"La fille dont tu me parles, ce n'est pas Louise, c'est ça ? Je croyais que vous étiez ensemble. J'avais compris qu'il y avait une histoire d'Arlequin entre vous. Et comme avec Elliot on utilisait souvent des codes secrets ou autre, je pensais que... enfin tu vois ?"
J'avais souris en secouant la tête. Elle était vraiment à part, tout comme Louise d'ailleurs, mais non il n'y avait rien entre elle et moi. Il n'y avait jamais rien eu. Juste des sentiments non partagés et de mauvaises déductions. Tout comme il n'y avait rien eu entre Melody et moi. J'étais le pro des mauvaises déductions. J'avais vidé mon verre de grenadine, puis je m'étais levé en déposant un billet sur le comptoir.
"Je vais y aller Lily et... tu devrais aller le voir. Les gens qui s'aiment devraient toujours être ensemble, quel que soit les soucis qu'ils ont rencontrés."
Je m'étais approché d'elle et j'avais déposé un bisou sur son front. Même assise, elle était encore plus petite que moi. Mais comme on disait toujours, tout ce qui était petit était mignon.
"Aaron ?" s'était-elle écriée tandis que j'allais quitter le bar. Je m'étais tourné pour l'observer et elle était debout à quelques pas derrière moi. Elle avait fait les mètres qui nous dépassaient, puis elle m'avait prise dans ses bras. Wouah... C'est fou ce que ça faisait du bien. J'avais penché la tête, la posant sur l'épaule de la jeune femme et au bout de quelques minutes, on s'était séparé. J'avais vue qu'elle avait les larmes aux yeux, tout comme moi et on s'était mis à sourire.
"On est tout aussi ridicule l'un que l'autre."
"Ouais. Et encore, tu ne m'as pas vue avec mes oreilles d'éléphants et ma trompe. Demande à Astrid ou le beau Apollon." avait-elle ajoutée en souriant. J'avais passé une main sur mes yeux, tout comme elle avait fait sur les siens et je m'étais mordu les lèvres. Pourquoi je ne rencontrais pas une fille comme elle ? Il en avait de la chance Elliot, il ne devait pas gâcher tout ça...
"Fais attention à toi."
"Toi aussi Lily." avais-je conclu en m'éloignant définitivement de ce bar et en quittant la ville.
J'avais à nouveau les yeux brillants en observant ce souvenir à travers l'eau qui se tenait devant moi. C'était la première fois que j'avais confié autant de choses à quelqu'un que je ne connaissais pas vraiment. Je me sentais bien quand j'étais en compagnie de la jeune femme, même si c'était la toute première fois qu'on avait réellement une conversation. Avec elle je n'avais pas l'impression d'être différent, d'être inadapté à ce monde. Si je l'avais rencontré plus tôt, ça aurait peut être pu être bien...
Détournant mon regard du reflet, j'avais observé le stylo que je tenais toujours dans ma main. Arès me l'avait donné. Une arme comme il avait dit, mais aussi un moyen de me protéger. Il avait compris que je ne serai pas capable de faire du mal à qui que ce soit. Il avait trouvé le cadeau idéal à me faire et il... il m'avait offert un cadeau. C'était la première fois que je recevais quelque chose de quelqu'un. La première fois qu'on me donnait quelque chose rien que pour moi. Je l'avais tourné dans tous les sens avant de le ranger dans la poche de mon pantalon. Quand il me l'avait confié, je n'avais pas pu ouvrir la bouche pour le remercier, ni même le prendre dans mes bras pour lui faire comprendre que j'appréciais ce cadeau. Je m'étais contenté de l'observer et de hocher la tête en guise de remerciement. Il m'avait parlé de mon père, il avait des contacts avec lui, ce qui signifiait qu'il n'avait pas une nouvelle fois disparu. Il avait juste décidé de ne pas venir me voir. D'un côté ça ne me surprenait pas vraiment.
On avais tous vue notre propre souvenir. Les uns plus terrifiants que les autres. Je pouvais voir ceux des autres, ce qui impliquait qu'ils avaient sans doute vue le miens. Ca devait paraître ridicule d'avoir un souvenir aussi minuscule face aux leurs. Mais pour moi, ce qui me marquait vraiment, c'était ce que je pouvais partager avec mes amis, avec les autres. Ce souvenir résumait beaucoup de choses. Il me rappelait ce que j'avais perdu, mais aussi que ceux qui ont la chance de l'avoir, ne la saisisse pas. A croire que même quand on est heureux, la vie ne nous permet pas de le rester très longtemps. Ca ne servait à rien de chercher le bonheur. On devait chaque jour tenter de se le procurer et une fois de l'oublier pour passer au suivant. Car tout était éphémère. Absolument tout. J'avais levé la tête en direction de Melody et j'avais observé un bout de son souvenir. Je ne voulais pas entrer dans son intimité. Son passé n'appartenait qu'à elle, c'était à la petite sirène de décider si elle voulait me le faire partager ou non. Je m'étais ensuite tourné vers Louise et je l'avais rejointe.
Arès et Diane avaient fait de même. J'étais resté un peu à l'écart, puis on m'avait dit de veiller sur elle. Je ne savais pas trop ce que je pouvais faire. On était entouré par des dieux, par des gens rapides, par des sorciers... je n'étais qu'un demi dieu et même pas le plus fort de tous. A dire vrai je ne voyais pas du tout comment je pouvais protéger quelqu'un. Quoi qu'il en soit, le décors avait changé et on devait être arrivé, car tout autour de nous il y avait de l'eau et l'île où on se trouvait était remplie de verdure. Tout l'inverse de là où on était quelques minutes auparavant. C'était ici Atlantide ? J'aurai pensé voir une grande Cité, plein de gens venir nous accueillir. Poséidon avait parlé d'un peuple pacifique tout en précisant à Egéon qu'on devait se méfier d'eux, qu'ils n'étaient pas ce qu'ils semblaient être. Je ne savais pas qui ils étaient vraiment mais quoi qu'il en soit, ils n'étaient pas là.
"On peut prendre soin l'un de l'autre si tu veux." avais-je dit à Louise en me tournant vers elle. Je ne voulais pas lui dire de rester près de moi que je viellerai sur elle. Je ne voulais pas me montrer comme étant le plus fort tout ça parce que j'étais un demi dieu. Notre force n'était pas physique, elle était avant tout mental. Ce n'était pas le nombre de coups qu'on donnait qui importait, mais le nombre de mauvais coups qu'on pouvait encaisser. Je voulais la protéger tout autant que j'avais envie qu'elle me protège. J'avais vue au loin quelque chose qui m'avait une nouvelle fois donner un très mauvais coup et j'étais déjà ko avant même de faire le premier pas sur cette île.
"Je crois qu'on devrait suivre Egéon pour ne pas prendre du retard sur le groupe."
Quand Diane lui avait dit de prendre soin d'elle et s'était éloignée pour rejoindre Apollon et Poséidon, j'avais hésité, puis j'avais tendu la main en direction de Louise. J'aurai pu lui tendre pour lui faire comprendre de me prendre la main et qu'on avancerait ensemble, mais à dire vrai, c'était juste pour lui tendre un Arlequin que je tenais entre mes doigts. Je ne voulais pas qu'on se tienne la main. Je ne tentais pas de l'utiliser pour rendre jalouse Melody. Je ne voulais plus rien du tout en fait, juste offrir un bonbon à une amie, comme j'avais offert un verre de lait à une jeune femme dans un bar. J'avais besoin de ça maintenant... D'amis... Juste d'amis...
Je soupirais, tandis que les regards affluaient sur moi. Oui à ce moment précis être morte était un talon d'Achille. Mon talon d'Achille. Et je ne comprenais clairement pas ce qui se passait, comment toute cette eau avait pu me montrer un souvenir pareil. C'était celui que je ne voulais qu'on voie. Je ne voulais pas que Glène voie à quel point il m'avait blessée. Qu'il n'est pas cette satisfaction. Mais c'était trop tard de toute manière, non ? Je me sentais de nouveau vide. Où était passée ma joie de vivre habituelle, merde ? J'étais du genre à tout prendre à la rigolade, à m'amuser avec un rien. À redonner le sourire aux autres comme j'avais pu le faire à Las Vegas. Mais non. J'étais profondément blessé, que ce soit par elle, ou pars-lui. On ne m'avait encore jamais fait subir de telles émotions, parce qu'en fait, je ne les avait jamais ressentis. J'étais la mort, La Muerte, j'avais été habituée qu'a la joie, à la fête. Mon royaume était une fête digne du festival de Rio tous les jours. Pas un jour sans qu'il y soit joie, rire. Alors être ici, à me prendre des nouveaux sentiments que je ne connaissais pas en pleine tête et qui faisaient mal, c'était nouveau pour moi. Pourquoi juste pour une seconde, je ne pouvais pas ressentir de nouveau ce que j'avais l'habitude de ressentir ? Apparemment, ça endurcissait. Mes yeux se tournèrent vers un nouveau souvenir qui apparut sur la surface de l'eau. Je tournais lentement les yeux vers lui. Me préparant à recevoir un nouveau coup, qui sait ce qui peut sortir de cette eau maintenant ?
Mais non. C'était un homme à moitié nu, en caleçon que dis-je, avec du sang sur les mains. Plein de sang. Mon cœur ce sera et la voix de Glène transperça les tympans. Tu n'auras aucun amour désormais ! Cette phrase resta gravée à jamais dans ma mémoire. En fait, il y eut comme un tilt, mais je n'espérais pas que ce soit le cas. Si ça l'était, ça voulait dire qu'il avait menti uniquement pour me faire du mal, pour ce protéger. Et je n'aimais pas ça. Une boule se forma dans ma gorge, tandis que Glène hurlait de nouveau et que l'homme lui dit clairement qu'ils n'en avaient pas fini. Emplis de choc, je tournais pendant un court instant le regard vers Glène. Torture ? Torture… Sexuelle ? J'arrivais pas à croire ce que je voyais. J'étais bouche bée. Aucun son ne sortait de mes lèvres entrouvertes. Tout ce que j'ai réussi à faire, c'était me diriger vers lui et lui soulever le tee-shirt d'un coup sec pour découvrir des longues cicatrices et des longues entailles. Une vision parfaite de l'horreur même. Je fis les gros yeux. Mais oui, il avait bien été torturé. Je repérais également la cicatrice que lui avait le loup la première fois qu'on c'était rencontrer et qu'on c'était réfugié dans une cabane. Et que je l'avais soigné aussi, et qu'on avait couché ... Je rabaissais le tissu comme pour me chasser ces souvenirs de la tête. Il ne t'aime pas ma pauvre fille, à quel point es-tu naïve ? Au point d'être en train de moitié pardonner à une fille qui ta trahit et d'en vouloir moins à l'homme qui t'a rejeté.
▬ « Qu'est-ce que c'est que tout ça ? C'est lui qui t'a fait ça ? » Tonnais-je. Tu es nul Jezabel. Tu'n'es pas assez coriace. Deviens coriace. Deviens forte. Comme Callio te l'a dit. Les sentiments sont une force qui peut créé un immense bouclier face au émotion extérieure. Je reculais, tout ça c'était trop. Et ce n'était pas fini. Parce qu'un nouveau souvenir se dessinait sur les vagues. Pas le mien. Pas celui de Glène. Je crus y reconnaître… Louise ? Elle semblait torturer voir en pleure. Le visage de son kidnappeur était horrible. Je me sentais affreusement mal pour elle. Savoir qu'on pouvait s'en prendre à une fille aussi gentille et adorable. Comme quoi les gens ont un visage caché d'après ce que je pouvais en voir. La tête de son agresseur prit alors plusieurs visages, notamment celle des personnes présentes. Je fronçais les sourcils, comprenant soudainement ce que ça voulait dire. Le souvenir finit, Louise se recula en répétant des excuses. Je serais bien allé vers elle, mais Diane s'en était chargé. Et puis elle la connaissait mieux que moi, sans aucun doute. Encore un nouveau souvenir. Si j'en comprenais bien la signification, chacun allait vivre quelque chose qu'il ne voulait pas qu'on sache. Le souvenir venait d'Arès. Il était en train de tuer des filles… Des Nymphe, je crois ? Je ne connaissais pas trop ce genre de créature. Chez moi, il n'y avait pas ça.
Ils les tuaient tous sans retenue. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça. Elles avaient fait quelque chose de mal ? Je ne connaissais pas l'histoire, comment je pouvais juger ? Mais je n'aimais pas trop ça, parce qu'elles avaient l'air suppliante. Tout ce qui y a de plus horrible. Je n'aimais pas ça et je détournais les yeux croisant les bras. Si c'était pour voir un massacre, alors je ne suis pas d'accord. Je jetais un coup d'œil aux alentours. La déesse blonde n'avait pas l'air bien et elle serrait son frère. Peu être n'avait-elle pas aimé ces souvenirs ? Un bras sur mon épaule me fit détourner le regard vers l'homme qui s'appelait Falkore. Il était plus grand que moi. Je me sentais affreusement petite face à tous ces dieux de grande taille. T'en fais pas, c'est terminé Je lui lançais un petit sourire pour toute réponse.
Je regardais Arès faire ces embrassades, avant de me tourner de nouveau vers les rideaux d'eau. Un nouveau souvenir apparaissait. C'était Diane. Enfin, je crois… Une version plus âgée ? Décidément, les dieux sont de plus en plus étonnants. La jeune femme découvrait le corps de plusieurs filles au sol. Elle avait l'air profondément bouleversé. Elle chercha du regard une nouvelle personne. Je me sentais mal pour elle aussi. Elle trouva la cinquième encore vivante. Je regardais avec beaucoup d'intensité le souvenir, le visage perturbé par autant de tristesse. Elle lui demandait de mourir ? Mais... C'était horrible, ça me soulevait le cœur de voir ça, et de savoir qu'elle est pu vivre ça. Je glapissais, tandis qu'une larme roulait sur ma joue. Je la chassais d'un revers de la main. Le cœur toujours aussi soulevé à cause de ce souvenir plus qu'horrible. Une fois terminée, le frère et la sœur se retrouvaient dans les bras l'un de l'autre. Et à ce moment-là, je me disais que moi, je n'avais personne en ce moment même sur qui compter. Je me sentais soudainement affreusement seul. Ça m'en cassait presque que le cœur.
Le souvenir de son frère n'était pas mieux non plus. À vrai dire, il m'avait marqué aussi. Au départ, j'avais regardé en laissant échapper un petit sourire à cette idylle qu'il vivait avec une fille. Ils étaient mignons. Mais très vite, je le perdis pour laisser place au choc et à l’incompréhension. Il avait tout perdu. Sa bien-aimée, son enfant. Tout ça pour des temples. Ces souvenirs étaient trop intenses, trop choquants, trop stupéfiants, et surtout tous aussi horribles les uns que les autres. Je me retenais de respirer à chaque personne qui passait son tour, victime de son propre passé qui le rattrapait en quelques secondes. Glène et Louise les esclaves sexuelles, ce qui me révulsait dans un sens parce qu'il ne méritait pas ça. Diane et Apollon qui ont perdu des personnes chères à leurs yeux. Moi la fille profondément blessée et qui n'avait pas survécu aux trahisons et au rejet. Le dieu des dieux, qui lui était le seul à aller bien. Il avait tué des gens. Des personnes innocentes. Et ils ne montraient aucun trait de faiblesses, aucune lueur de tristesse. Comme s'il s'en moquait. Je n'aimais pas ça. Même si je ne connaissais pas l'histoire. Et ce n'était pas fini. Non, ça continuait encore et toujours. Jusqu'à ce que tout le monde ai sa dose de dépression. Qui veut ouvrir le club des dépressifs ? Personne ? Aller, je suis sûre qu'on rameuterait plein de monde ! Je ferais des jolis badges promis ! Je plaisantais là-dessus, mais en vrai, c'était tout bonnement insupportable de voir tout le monde souffrir à cause d'acte d'avant.
Et ce fut au tour de Melody. Aller savoir pourquoi, j'étais soudainement curieuse d'en apprendre plus sur elle. Qu'est-ce qui la rendait ainsi ? Je m'étais plusieurs fois posée la question, même quand je l'ai détesté pendant un mois. Je fixais l'eau, tandis que je pouvais y voir une Melody complètement détruire, en train courir. Elle hurlait le nom d'une personne. Je coulais un regard vers elle pour voir qu'elle était aussi horrifiée que les autres de voir son propre souvenir. Puis on passa à une toute autre image. Melody dans les bras d'un homme. Ils avaient l'air bien tous les deux. Jusqu'à ce qu'il tombe par terre, inerte. Ma gorge ce sera devant les cris de Melody, qui cherchait désespérément à ce qu'il reste envie. Je baissais le regard. C'était horrible. Et il était le seul à ne pas la voir comme un monstre. J'eus une pensée compatissante. Parce que je savais ce qu'elle ressentait. Moi aussi, on me rejetait parce que j'étais la Mort. Je soupirais, jetant un dernier coup d'œil vers elle, et pour apercevoir Egeons s'approcher d'elle. Et alors j'eus un bug. Un énorme bug. Ma bouche s'entrouvrait de stupéfaction tandis que la sœur et le frère échangeaient un baiser. Je ne comprenais pas ce qui se passait là. Un frère est une sœur… Ensemble. Mais c'est ignoble ! C'est horrible ! C'est… Il n'y a même pas de mot pour dire à quel point j'étais dégoutée par ça. Je préférais tourner mon regard ailleurs, tandis que les autres semblaient aussi choquées que moi, alors que certains ça n'avait pas l'air des étonner du tout.
De l'inceste. C'est vraiment ignoble. Une fois de plus je n'aimais pas ce que je voyais, mais ça expliquait aussi certaines choses. Par exemple, comme à Vegas quand elle avait été aussi proche de lui vers la fin. Un dernier souvenir. Juste un. C'était Aaron. Oh, Aaron. Je l'aimais bien. Il était tellement gentil. Je le voyais parler avec une fille que je ne connaissais pas, mais je reconnaissais cet endroit, C'était Storybrooke. "Je vais y aller Lily et... Tu devrais aller le voir. Les gens qui s'aiment devraient toujours être ensemble, quels que soient les soucis qu'ils ont rencontrés." Je levais le regard et l'adressais à Glène. S'il m'avait vraiment aimée comme il l'avait dit, mon statut ne l'aurait pas arrêté. Une fois encore cela prouvait qu'il avait tort. Je regardais de nouveau le souvenir. Je n'aimais pas qu'Aaron se sente seul comme ça. Je m'approchais alors de lui et lui pris là mains avec un petit sourire réconfortant. Et d'un coup je me sentais mieux. Je sentais une vague de chaleur m'envahir, avec quelque chose de positif. Je savais pas comment le décrire, mais je me sentais mieux.
▬ « Sache que tu n'es pas seul ! » Lui dis-je tout simplement pour lui rappeler que même si on se connaissait à peine, je m'étais attaché à ce groupe avec qui j'avais traversé Las Vegas et que quoiqu'il arrive, je serais là pour eux. Aaron me faisait penser à un grand frère. Les vagues disparurent alors, on était arrivés. Je lâchais la main d'Aaron, observant cette immense étendue d'herbe avec fascination. Oui ont été toujours sur une île, mais il y en avait des autres et des belles. Cela me faisait penser un peu aux jeux des mortels là, Koh Lanta. C'était marrant de les voir se déchirer pour de la nourriture. En fait, c'était tout à fait stupide d'essayer de survivre sur une île et de dépendre de jeux. On était entourée d'eau. Ce qui voulait dire que pour sortir d'ici, c'était seulement à la nage. Sauf que moi avec ma super vitesse, je pouvais courir sur l'eau sans problème. Tiens d'ailleurs, il faudra que j'essaye un jour ! Même si je m'en sentais tout à fait capable. Egeons s'adressa à son père, qui était prêt à partir avec. Mais apparemment, il y avait eu des changements de dernières minutes. Egeons ne partait plus avec son père. Il devait rester avec nous et ce serait Apollon qui viendrait avec lui. Diane s'avança vers son frère en lui disant qu'elle viendrait avec eux. Ils étaient hors de question qu'elle se sépare de son frère. Je trouvais ça touchant. Puis elle s'approcha de Louise en lui disant de rester vivante et en lui remettant un joli collier. Je portais ma main à mon cou. Le vide que comblait autrefois mon propre collier me manquait. Je m'avançais alors vers Diane et Louise et leur offris un petit sourire.
▬ « Je sais que je vous connais pas encore beaucoup, mais tu peux compter sur moi pour te protéger ! Et sans mettre d'Arlequin dans ta bouche cette fois-ci ... » Dis-je avec un petit rire nerveux en m'adressant par la suite à Louise. Oui, j'avoue que mettre un arlequin dans la bouche d'une inconsciente ... Ce n'était pas une de mes idées les plus brillantes. En y repensant, je glissais l'Arlequin dans ma bouche que Louise m'avait donnée, en poussant un son de satisfaction. Punaise comme c'était bon ce petit truc-là. Le ciel était d'un bleu très clair avec un soleil très insistant. Mais ce qui était bizarre, c'est que je ne ressentais aucune chaleur, aucune transpiration de sa part. Je ne sais pas si c'était pareil pour les autres. Ils ne semblaient pas souffrir de cette chaleur. Ou bien, c'était mes pouvoirs de feu qui faisait ça ? J'avais toujours ressenti les rayons du soleil sur ma peau jusqu'à présent. Donc je mettais ça sur le compte de ce monde plus qu'étrange. Je me postais au côté de Louise et Aaron, ayant le besoin de ressentir deux présences familières et rassurantes, bien qu'on ne se connaissais pas encore très très bien. J'aperçus du coin de l'oeil une fourrure blanche dans les fourrés. Mais les dieux semblaient occuper de parler entre eux.
▬ « Il y a quelque chose de bizarre là-bas ... » Murmurais-je vers les dieux. Ils ne m'entendaient pas. Ils ne faisaient pas attention. Bon beh tanpis pour eux. Je jetais un coup d'œil autour de moi, vue que tout le monde était occupé. Puis je filais à toute vitesse dans les arbres et les buissons. J'arrivais sur une petite clairière. L'herbe était très très chaude. Quasi-brûlante et jaune à cause du soleil. Mais encore une fois, je ne ressentais aucune chaleur. Mon regard s'arrêta sur un étrange animal. On aurait dit un… Yack ? J'écarquillais les yeux et m'approchais de lui doucement, à pas feutrés. Il était énorme. Punaise, si ce machin veut me tuer, il peut le faire rien qu'en me tombant sur la poire ! Il ne semblait pas effrayé par ma présence et il y avait un tapis sur son dos, avec un fourreau accroché. Piqué de curiosité, je m'approchais et saisis l'objet dans mes mains. Ma poignée se referma sur le pommeau que je tirais pour déballer une Machette courte, avec la pointe courbée. Un état d'excitation s'empara de moi. Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Je la veux. Elle est à moi. Elle est trop belle. Je jubilais sur place tandis que j'accrochais le fourreau dans mon dos avec la machette rangé dedans. Je devais avoir l'air trop badass avec cette machette dans mon dos ! Elle sera à moi, rien qu'a moi. Pis, il faut bien que je me défende quand je ne peux pas utiliser mes pouvoirs...
▬ « Tu es à moi ! » Déclarais-je comme ci la machette m'appartenait déjà. Je jetais ensuite un œil à l'animal qui n'avait toujours pas bougé et qui me regardait en mâchouillant de l'herbe. Mes mains se perdirent dans son poil, caressant son échine. Il était énorme. Il me dépassait carrément. Et si je le ramenais aux autres ? Je pris appuie sur son dos et tentai de grimper. Je glissais et me ramassais par terre. Une injure sortit de ma bouche, tandis que je me relevais de nouveau et que je planais pour atterrir à Cali fourchon sur son dos. Je voyais la clairière de haut, très haut. Je tapais des talons sur l'animal pour le faire avancer, me tenant à son échine. Mais il ne bougea pas. Eh ! Avance sale bête ! Je donnais un nouveau coup de talon. Il ne bougea pas. Je soupirais en ronchonnant et en prenant appui sur son cou pour pencher ma tête au-dessus de la sienne, toujours assise sur son dos.
▬ « Eh Canabis, uuuuh ! Uhhhhh Canabis ! » J'avais déjà entendu cette réplique quelque part, mais je ne me souvenais pas d'où. Pis il avait une tête à s'appeler Canabis. Je donnais un nouveau coup de talon avec assistance, mais l'animal ne bougea pas le moindre du monde. Je poussais un cri d'exaspération. Il veut jouer ? On va jouer ! Je descendis de son dos, sautant de nouveau sur l'herbe jaunie et m'approchais de sa grosse tête. Ces yeux noirs me fixaient, alors qu'il mâchouillait de l'herbe. Eh, mais ! Qu'elle mal élever ce Canabis. Je croisais les bras en le dévisageant.
▬ « Tu n'avances pas du tout Canabis. » Conclus-je pour moi-même. Je ramassais des brindilles d'herbe et lui agitais devant le nez. Il eut une lueur brillante pendant une seconde, avant qu'elle ne s'éteigne dans la noirceur de ces yeux. Je lançais les brindilles d'herbe un peu plus loin en lui montrant du doigt et en lui ordonnant des suivre. Rien à faire, il me regardait comme si je sortais de nuls part. Je le contournais et me mis à le pousser par les fesses pour qu'il avance. Mais rien à faire, il était plus fort et plus lourd que moi. Je poussais de toutes mes forces, laissant échapper des grognements de rage à chaque poussée. Tiens dis comme ça, on dirait que j'accouchais. Bwuah. Je poussais encore de toutes mes forces, l'animal ne semblait pas perturbé le moins du monde.
▬ « Tu... Vas... Avancer... Sale... Bestiole... AAAAAAAAAAAAh ! » Il venait d'avancer et je me rétamais par terre. Ma tête buta contre une petite pierre m'arrachant un cri de douleur. Je me relevais. Il avait avancé que de deux centimètres et sa queue vint me fouetter le visage. Je me relevais et sautais de nouveau sur son dos. Un visage blasé et fixant ces oreilles comme s'il me disait quelque chose d'inintéressant, je levais ma main et l'abattis sur son fessier, d'un geste brusque. Il écarquilla les yeux et parties d'un coup en avant. Je fus emportée par autant de vitesse soudainement et je me tenais avec force à sa ces poils pour éviter de tomber. Oh attendez, je crois que j'avais pris mon chapeau de cow-boy ! Yihaaaaaaaa ! Je farfouillais dans mon sac pendant sa course à la recherche de mon chapeau, mais je poussais un cri d'exaspération en sortant mon chapeau bougie. Je le mis sur la tête du yack. Il avait fière allure comme ça ! Je me rendis compte que nous allions trop vite et que nous fonçons à toute vitesse vers les autres. Je tirais de toutes mes forces sur sa crinière tandis que j'apercevais les silhouette.
▬ « Wooow Canabis stop ! Stoop ! Canabiiiis ! » L'animal s'arrêta d'un coup, me faisant voler en dehors de son dos. Je poussais un hurlement tandis que j'utilisais ma super vitesse pour me réceptionner. Je glissais sur les pieds dans un dérapage, tandis que tous les regards se concentraient sur moi, Canabis et son chapeau bougie et la belle machette dans mon dos.
▬ « Eh bien ... C'est que vous aviez tous l'air occupé à parler alors j'ai ramené un ami… » Murmurais-je en montrant Canabis du doigt. « C'est la seule chose de vivante que nous venons de croiser. Et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les rayons du soleil ne nous atteignent pas, alors que l'herbe est super-brûlante ! Attendez, je me mets vraiment à parler comme Sherlock Loulou ? » Fils-je en jetant un coup d'oeil dans sa direction. Ah beh oui, je venais vraiment de jouer les Sherlock Holmes. Je remarquais que Diane et Apollon venait de partir avec Poseidon, et qu'on ce trouvait sur un chemin de pavé au milieu de la forêt.
Louise Hollen
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
La culpabilité. Louise avait l'impression que sa poitrine était compressée dans un étau qui menaçait de l'étouffer a chaque instant. Pourquoi devait elle avoir peur de ses amis ? Des gens avec qui elle était le plus proche. Ceux qui lui avaient offert une Maison. Le monde tournoya et elle se retrouva soudain plaquée contre le torse de Connor sans comprendre comment elle était arrivée la. Sa respiration se bloqua une seconde et les yeux grands ouverts, elle essaya de comprendre ce qu'il se passait. Mais la voix de Connor s'éleva, grave et calme et en une seconde la princesse s'apaisa. "Merci" murmura elle alors qu'il se détachait d'elle pour se diriger vers Diane.
Louise l'observa une seconde, intriguée. Se rendait il compte ? Non, certainement pas. Pourtant ces paroles et ces gestes avaient été plus qu'importants, presque vitaux. La princesse accordait malgré elle une importance capitale au pardon. Il lui était impossible de ne pas pardonner quoi que ce soit, du moment que les excuses étaient sincères. Et peut être était ce pour cela qu'elle ne se pardonnait pas la moindre faiblesse. Mais Arès l'avait fait pour elle, comme si c'était aussi simple que de tourner une page.
Louise réceptionna Diane dans ses bras et ferma un instant les yeux pour profiter de son contacte contre elle.
"J'aurai aimé que tu ne soit jamais au courant." avoua elle faiblement. Elle ignorait tout de la visite de Diane a son frère, et bizarrement, melée a la gratitude qu'elle avait pour son ami, elle sentait une teinte de peine et de regrets. Elle n'aurait jamais du autant laisser voir les marques de sa dernière visite a Dolos. "Je ne veux pas être un obstacle ou un sujet de discorde dans votre famille ... vraiment, excuse moi..." La famille c'était ce qu'il y avait de plus important, et jamais elle ne voulait être celle qui en aurait brisé une. Elle déglutit un instant avant de reprendre, lâchant la déesse pour planter ses yeux bleus dans les siens : "Je te fais confiance Diane. Mais ça .. Je ne le contrôle pas..."
Quand a sa promesse qu'il ne lui fasse plus de mal, Louise ne savait que dire. C'était gentil mais en même temps comment pouvait elle dire cela ? Un jour ou l'autre, il viendrai certainement finir ce qu'il avait commencé. Et dire que pendant une minute, elle avait crue qu'il y avait quelque chose entre eux ...
Tout a coup, Diane se retourna vers les eaux et un souvenir a elle apparut. La main de la princesse ne lâcha celle de diane que lorsque son frère vint la prendre contre lui. Les larmes au bord des yeux, elle regarda, impuissante, la détresse de son amie. Cette petite phrase, lâchée avec tant de désespoir lui crevait le cœur. Puis vint le tour de Phoebus et la elle ne chercha plus a contrôler ses larmes. En arrivant a la fin de son souvenir, elle essuya ses yeux d'un geste triste, se rendant pour la première fois compte du fossé qui la séparait des jumeaux. Elle avait toujours respecté les dieux, et les avaient un peu craints. Mais Diane et Phoebus avaient toujours été "a part". Certes elle avait mis du temps a arrêter de les vouvoyer, mais depuis leurs relations avaient évolués, et maintenant, elle se sentait si proche d'eux qu'elle oubliait souvent a quel point ils étaient divins. Anciens. Puissants.
Et en voyant ça, elle se sentit minuscule, insignifiante et infiniment, infiniment triste pour eux.
Puis vint le tour de Melody, et a l'identique, elle eut de la peine pour elle. Et elle ne comprenait pas. Ses bras serrés contre elle, Louise inspira profondément et se força a lever le menton pour voir le dernier souvenir se dévoiler. Aaron. Tant de tristesse et de solitude dans un être si fragile. Oh il pouvait certainement la brisée en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, pourtant ... Pourtant elle le sentait aussi fragile que du cristal.
Apercevant Egeon et Melody, elle ne put s’empêcher de soupirer. Quand allaient ils arrêter ces deux la Lorsque Poséidon ordonna de diviser les groupes, la princesse lui jeta un regard sombre. Évidemment, lui et Egéon avaient été épargnés. Personne n'avaient vu leurs souvenirs. Et plus le temps passait, plus elle se sentait en colère contre lui. C'était bien de voir toutes les faiblesse des autres pour mieux les exploiter hein ? Dégoûtée elle détourna le regard avant d'inspirer profondément.
Si je veux survivre, je ne dois pas me laisser aller. Garde l'esprit ouvert et ne lui met pas d'oeileres a cause de la colère. Expiration. Elle se sentait mieux. Assez en tout cas pour plaquer un faux sourire sur ses lèvres. Immédiatement, elle tourna le regard vers Diane, croisant ses yeux. Elle savait que son amie répugnait a la laisser loin d'elle. Elles n'eurent pas besoin de mots, et d'un geste Louise lui désigna son frère. Ils avaient tellement besoin l'un de l'autre ... Je m'en sortirai. Je m'en sort toujours. C'était son credo. Tot ou tard, les choses finissaient par s'arranger d'une façon ou d'une autre.
Louise plongea les mains dans ses poches pour sentir tout a coup, un petit objet rond qu'elle attrapa. Mais a peine eut elle effleurer l'objet qu'elle entendit une voix s'élever autour d'elle, lui expliquant comment elle marchait. La princesse leva les yeux vers Connor, l'air perdu, juste avant de voir Diane s'avancer vers elle.
Et hop nouveau câlin. Il n'y en avait jamais assez de toute façon.
"Ne t'en fais pas Diane" fit elle en souriant. "Je suis increvable tu le sais non ? Et puis qui te battrai a Mario si je n'étais pas la ?"
Elle attrapa le médaillon que lui tendait son amie, les yeux ronds. Une jument de cauchemar ? Elle hocha vigoureusement la tête en déglutissant. Elle n'était pas sure qu'une jument de cauchemars soit la meilleure des idées. Après tout, elle était insomniaque a cause d'eux, et se réveillait plus souvent qu'a son tour en criant. Mais c'était Diane et elle devait avoir confiance en elle. Elle devait savoir ce qu'elle faisait.
« Je sais que je vous connais pas encore beaucoup, mais tu peux compter sur moi pour te protéger ! Et sans mettre d'Arlequin dans ta bouche cette fois-ci ... » "Merci" répondit Louise en riant. "Tu peux compter sur moi aussi, même si je suis ... euuuh ... juste moi.".
La princesse eut envie de se mettre une gifle. Être juste elle c'était déjà bien. Et puis elle se devait de positiver, faire comme Connor qu semblait être le seul de la troupe qui allait bien. Elle ne voulait pas le laisser tout gérer tout seul. et encore moins être un fardeau.
Entendant la fin de phrase de Diane, elle se dirigea vers elle et du bout du doigt, tapota l’épaule de Phoebus pour attirer son attention, et lorsqu'il eut tourné les yeux vers elle, attrapa son col pour baisser son visage a sa hauteur. La ( sur la pointe des pieds ) elle passa ses bras autour de son cou et le serra fort en murmurant un "Je suis tellement tellement désolée" dans lequel on sentait tout le chagrin qu'elle éprouvait pour lui. Elle s'excusait pour ces hommes qui lui avaient fait du mal, s'excusait en son nom et - peut être était ce stupide d'envisager qu'elle fut assez importante pour ça - s'excusait au nom de la race humaine.
Une seconde après elle l'avait lâché et souriait avant de lui mettre une tape sur l'épaule, malgré ses yeux un tout petit peu pus brillants que d'habitude.
"N'oublie pas que tu me dois une revanche !" s'exclama elle avant de s'éloigner pour retourner vers l'autre groupe et se posta près d'Ares.
"Mh .. excusez moi ..." Elle hésita une seconde. Comment l'appeler désormais ? Avec la venue des Amazones, elle ne savait plus comment s'y prendre. Mr Williams ? Seigneur Arès ? Mr Arès ? Seigneur Williams ? Connor ? Coco ? Rèrés ? "Dieu Ares ? Désolée de vous déranger mais ... Je crois que vous avez perdu ceci tout a l'heure. Euh ... voila" fit elle en lui montrant la bague au creux de sa main. Déglutissant difficilement, elle reprit, inquiète.
"Quand a Egeon, s'il vous plais, s'il vous plais ... pas de violence. C'est un abruti prétentieux, un crétin mais vous êtres au bas mot 5 000 fois plus fort que lui alors s'il vous plais ne le frappez pas. Je sais ce qu'il c'est passé avec Hippolyte, et ça me met aussi en colère que vous ... mais la ce serait comme si vous vous mettiez a frapper un enfant ..." Et je ne suis pas sure de le supporter... "Je sais que je ne peut pas vous arrêter, vous faites ce que vous voulez mais je vous en prie, ne faites rien de ... d'inconsidéré. S'il vous plais."
Elle savait qu'il y avait peu de chances pour qu'il se jette sur Egeon et le roue de coup, pourtant ce n'était certainement pas l'envie qui lui manquait. Mais elle l'avait vue agir avec calme dans les pires situations, et maintenant encore, il avait été le seul qui était resté debout. Alors non, elle ne pensait pas qu'il allait le frapper. En tout cas elle l’espérait, parce que le souvenir du club de golf et des lapins roses était encore dans sa mémoire.
Et elle lui ceda le passage, le fixant en attendant sa réaction.
"On peut prendre soin l'un de l'autre si tu veux."
Louise se tourna vers Aaron un grand sourire sur le visage.
"Bien entendu ! " Elle attrapa le Arlequin avec un grand sourire. C'était ça le secret. Malgré les épreuves, malgré l'envie qu'elle avait de se rouler en boule dans un coin pour pleurer sur tout ce qu'elle avait vue, pour essayer de maîtriser la douleur qui pulsait dans son cœur a la vue de la douleur des autres, de ses propres craintes et souvenirs. Il fallait sourire, encore et toujours. C'était le seul moyen d'avancer. "Tu sais a nous deux on doit faire au moins la moitié de leur chiffre d'affaire annuel ..."
Elle venait de prendre le Arlequin quand tout a coup, Jezabel débarqua sur le dos d'un Yach gigantesque.
« C'est la seule chose de vivante que nous venons de croiser. Et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les rayons du soleil ne nous atteignent pas, alors que l'herbe est super-brûlante ! Attendez, je me mets vraiment à parler comme Sherlock Loulou ? » Sherlock Loulou ? Elle jeta un regard interrogatif a Aaron. "C'est moi ?". Elle savait qu'elle était du genre curieuse, a mettre son nez la ou il ne fallait pas mais quand même ... Si ? Bon, de toute façon, c'était un surnom sympa. "Je ne comprends pas non plus mais ..." Elle se stoppa net, apercevant une panthère noir un peu plus loin. Se figeant, la princesse fixa l'animal avancer gracieusement autour de sa proie. Le Yach devait certainement être le menu prévu aujourd’hui ... Tout a coup, le fauve bondit et apparut devant le groupe, a quelques mètres seulement de Louise, et se mit a grogner de façon peu engageante. Réfléchit ! s'intima la princesse.
"Le premier qui sort une arme ou fais un geste brusque verra ses cheveux changés en chenilles bleues pour le reste de sa vie." lâcha elle d'une voix froide et tout a fait sérieuse. Après tout elle avait amélioré la recette depuis sa rencontre avec Médusa.
Poséidon l'avait dit, le peuple était pacifiste. Mais il ne se montraient pas. C'était normal ils avaient peur. Il l'avait dit aussi. Et que faisaient les gens quand ils ne connaissaient pas les nouveautés ? Mais la, clairement il s'agissait d'un animal sauvage. Sauf que si il avait voulu attaquer, il l'aurait déjà fait. Lentement, la princesse déplia les doigts et s'accroupit, la paume tendues devant elle. De l’extérieur on pouvait penser qu'elle faisait ça tranquillement, sans avoir peur. Mais elle sentait son cœur battre avec une tel force qu'elle avait l'impression de l'entendre. Mais elle prenait exemple sur Connor : ne rien laisser filtrer, être courageux.
"Tu n'as rien a craindre, on ne te veux aucun mal" murmura elle doucement.
L'animal huma l'air, grogna et ... s'éloigna, laissant le yach derrière elle. Louise poussa un long soupire de soulagement et baissa la tête avant de se redresser en époussetant ses genou d'un air tranquille.
"Pfiuuuu ... Bon, on y vas ?Ce serait dommage de perdre de vue Egeon et Melody..."
Le petit groupe se mit rapidement en marche et, fermant la marche, elle avançait aux cotés d'Aaron en discutant tranquillement, alors que ses sens étaient en alerte. Tout a coup, elle aperçut un reflet a travers les arbres. Ce n'est rien se dit elle alors qu'elle c'était arrêtée. Non, elle était sure qu'il y avait quelque chose ... pourtant ça avait été aussi rapide et fugace qu'un éclaire. Elle devait en avoir le cœur net.
"Je reviens" fit elle a Aaron.
Lentement, aussi discrète qu'une sourie, elle quitta le chemin pour avancer dans l'herbe, après avoir vérifié que personne ne la voyait. En quelques instants, elle se trouvait dans la foret. Lentement, elle avança quand tout a coup une main se posa sur son épaule. Louise pivota brusquement pour se trouver face a Aaron.
"Bon sang tu m'as fais peur !" fit elle en chuchotant. "J'ai faillit faire une crise cardiaque ! Qu'est ce que tu fais la, je t'avais dis que je revenais rapidement ..."
Tout a coup, elle entendit un craquement de branche et se retourna d'un bond.
Kida
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| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
Elle marchait à allure modéré, le pas souffle, effleurant presque le sol, sans un bruit, pas plus lourde qu’une plume. Elle connaissait cet endroit par cœur, du bout des doigts, c’était sa cité, elle était chez elle, c’était sa maison. Pourtant, il semblait depuis peu que sa maison avait décidée de se montrer plus hospitalière… accueillant des étrangers. C’était rare, extrêmement rare, cela n’avait dut arriver que très peu de fois par le passé et la jeune femme était bien décidée à aller au-devant de ce nouveau peuple, se présenter, les rencontrer. Curieuse, ça elle l’était. Comment vivait les gens du Dessus ? Comment étaient-ils ? On racontait que ceux vivant au-delà de la mère, à la surface, avait une connaissance moindre que son propre peuple sur certains points… mais si cela avait changé ? Il y avait tant de temps qu’elle n’avait pas vu de nouveau visage, elle voulait les voir, leur parler… les guider…
A l’abri dans des fourrées, elle avait observé le groupe évoluer, se disperser… d’abord en deux… trois blonds d’un côté, les autres de l’autre… Il avait alors fallu faire un choix, elle ne pouvait pas suivre tout le monde, il fallait en délaisser quelques-uns pour en suivre d’autres… Elle décida alors de se concentrer sur le groupe le plus peuplé… Elle aurait plus de personnes à découvrir, ce serait sans doute plus intéressant, et il suffirait ensuite de retrouver les autres. Père disait que les autres peuples n’étaient pas toujours aussi Pacifiste que le leur, qu’il y avait parfois danger à rencontrer ceux venant de la Surface… La Cité avait toujours été le plus important, la Cité passait avant les étrangers… surtout s’ils étaient doués d’intentions douteuses… Elle avait serrés les dents, lorsqu’elle avait vu la brune agir avec le Yack. Plutôt réticente à l’idée d’intervenir, de se présenter en ennemi hostile mais elle l’aurait pourtant fait si le besoin s’en était fait plus sentir. Ce Yack était une création de la Mère toute puissante, de la Mère Nature, comme eux tous, il avait le droit de vivre son cycle de la vie sans que personne ne vienne l’interférer. Les Atlantes ne mangeaient pas de viandes, ne tuaient pas sans raison… Ils ne tuaient que les possibles prédateurs, les autres animaux vivaient en paix et harmonie avec eux. On ne dressait pas un animal de la sorte, il décidait de faire corps avec nous, c’était SON acceptation qui nous faisait vivre ensemble, pas la volonté de l’homme… sans compter l’épée qu’elle n’avait visiblement pas hésité à s’en faire possession
Mais le Yack n’avait pas eu de soucis à se faire… Il s’était plus ou moins défendu, et la femme ne lui avait pas fait trop de mal… Elle réglerait ça plus tard… La Panthère en revanche… C’est alors qu’elle entendit la voix d’une autre brune qui les interdisait d’utiliser toute arme possible. Les yeux de l’Atlante s’écarquillèrent de surprise, elle bougea un peu plus les fourrées pour mieux observer la jeune femme qui venait de parler. Elle lui réchauffait le cœur… On ne faisait pas de mal à une panthère qui n’attaquait pas… Cette fille avait tout compris… Alors qu’elle se sentait prête à intervenir, elle vit que le groupe venait une fois de plus de se séparer en deux… Qui choisir, l’amie de la Nature, ou la sauvage ? Etait-ce bien sage de laisser la seconde seule, sans surveillance ? En même temps, elle parviendrait sans doute plus facilement à s’intégrer dans le groupe de la plus douce…
Elle s’était rapidement déplacée en direction de sa seconde option, la jeune femme évoluant seule, un jeune homme la suivant un peu plus loin. Visiblement, il venait de lui faire peur… Et elle, allait-elle lui faire peur ? C’était sans aucun doute le moment de manifester sa présence. Elle repéra au sol une branche sèche et y abattit son pied afin de la faire craquer. Immédiatement, les deux jeunes gens tournèrent les yeux en direction des fourrées où elle était toujours dissimulée. Lentement, elle écarta les feuilles qui semblèrent elles-mêmes bien disposées à se déplacer sous son impulsion, lui offrant un menu passage pour s’engouffrer doucement. C’est alors qu’elle leur apparue, visible, pour la première fois.
Ses cheveux blonds, presque blancs, lui tombaient gracieusement sur les épaules. Ils étaient raides. Pour uniques habits, elle portait des pagnes savamment noués, l’un en bandeau pour cacher sa poitrine, l’autre en une espèce de jupe pour dissimuler son intimité. Ils étaient d’un bleu roi avec juste une bande rouge et or pour le dessous. Elle portait un bracelet d’or serré sur son bras, des boucles d’oreilles d’or également et les regardaient de ses yeux profonds, océan, un doux sourire aux lèvres. Sur sa poitrine, au niveau de son cœur, un tatouage dépassait de son bandeau, quelque peu dissimulé pour le reste par le vêtement. Elle n’avait pas pris sa lance, elle venait en amie. Toujours souriante, elle ne bougea pourtant pas de sa place, les laissant s’habituer à sa vision. Elle décida d’engager la conversation.
- Bonjour ! Veuillez m’excuser, je ne voulais pas vous faire peur… Je m’appelle Kida… Cette cité est ma demeure et si vous l’acceptez, je me ferais une joie d’être votre guide pour votre séjour parmi nous. Le Roi m’a demandé de vous faire ses plus plates excuses. C’est un homme fatigué, qui a besoin de repos, et qui n’a donc pas put venir se présenter de lui-même… Il m’a chargé de vous faire visiter notre monde… Nous retournons auprès des autres ?
Elle souriait toujours sympathiquement. Elle n’avait pas avancé, tant qu’il ne lui avait pas montré une preuve de sympathie en tout cas. Une fois que cela serait fait, elle n’aurait plus qu’à les ramener auprès des autres et la visite commencerait…
Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
Je m'étais mis en route en suivant Egéon de loin. Je ne voulais ni être trop près de lui ni trop éloigné. Je savais que Melody le collerait et je ne voulais pas être très proche d'elle dans l'immédiat. J'avais besoin de prendre du recul avec un peu tout le monde. Je n'avais pas vue Jetsam et Flotsam depuis qu'on avait passé la sorte de portail, mais je me doutais qu'ils étaient là quelque part. Les voir m'aurait sans doute rassuré, mais c'était peut être mieux ainsi.
Un peu tout le monde se prenait dans les bras et quand j'avais vue Louise passait ses mains autour du cou de Apollon, j'avais eu un haut le coeur. D'accord, on était pas ensemble et il n'y avait rien du tout entre nous, qui plus est, j'avais décidé de ne plus prêter attention à elle pour me concentrer sur d'autres priorité, mais ça faisait toujours quelque chose. C'était peut être qu'un câlin après tout. Mais à la voir et à l'entendre, elle semblait être devenue assez proche de lui. J'avais regardé en direction de Melody avant de continuer à marcher, la tête penché.
On s'était séparé en deux groupes. Apollon, Artémis et Poséidon d'un côté et nous de l'autre. Je ne savais pas si c'était une bonne idée de ne pas avoir Poséidon dans notre groupe, mais c'était sa décision et jusqu'à présent il s'était toujours montré prévoyant et prudent. Il n'aurait pas abandonné Melody et Egéon s'ils risquaient la moindre chose. Je me disais qu'il devait sans doute avoir choisi la quête la plus périlleuse et nous laisser celle qui était sans danger. Ca lui aurait bien ressemblé. Ils avaient de la chance Egéon et Melody de l'avoir pour père, de se sentir en sécurité avec lui, d'avoir quelqu'un qui veillait sur eux.
J'étais sortit de mes rêveries en entendant Louise me dire qu'à nous deux on devait faire la moitié du chiffre d'affaire de l'entreprise qui produisait les Arlequins. Je lui avais souris. Elle savait comment faire sourire les autres. Un don inné chez elle. En tout cas oui, elle avait raison. Depuis que je l'avais rencontré, je me nourrissais pas mal de ces bonbons. C'était devenu mon dada et ça avait un sacré coup. Ce n'était peut être pas énorme pour l'entreprise des Arlequins, mais ça devait quand même avoir augmenté leur chiffre d'affaires. En tout cas rien qu'avec elle, ils devaient être sacrément riches !
"J'ai bien l'impression qu'il s'agit de toi."
Louise m'avait demandée confirmation, mais oui Jezabel parlait bien d'elle. Il n'y avait qu'une seule et unique Sherlock Loulou et le surnom était plutôt bien trouvé. Je l'avais observée parler avec la panthère qui s'était éloignée au bout de quelques minutes. On ne craignait rien ici, Poséidon l'avait dit. Je n'avais pas peur pour Louise car je savais qu'elle savait se protéger. Quand à Melody, elle avait Egéon juste à côté d'elle. Il ne restait qu'à attendre que la créature s'en aille et ça venait justement d'arriver.
"Tu sais j'ai bien réfléchi pour les Arlequins et t'as peut être raison. Du coup tu crois que grâce à nous et au fait qu'ils vont augmenter leur chiffre d'affaires, ils vont aussi en profiter pour créer de nouvelles friandises ? Des sucettes Arlequin ça serait bien ! Ou alors des sortes de long fils. Tu sais ces bonbons qui s'étirent ? J'adore ça dans les fêtes foraines. Et... Tu vas où Loulou ?"
Je l'avais vue quitter le sentier. Elle m'avait dit de rester là et qu'elle revenait, mais c'était peut être un peu trop dangereux de la laisser partir seule. On était les derniers du groupe à avancer, du coup les autres étaient devant nous. Je n'allais pas les appeler pour leur demander de s'arrêter le temps qu'elle revienne. De toute façon le chemin était stable et en ligne droite. Ca serait facile de les retrouver. Il fallait plutôt suivre Sherlock Loulou pour être sûr qu'elle ne craignait rien. Au bout de quelques pas je l'avais retrouvée et elle s'était retournée brusquement. J'aurai dû lui dire que j'étais là.
"Je sais, mais... Enfin je voulais être sûr que tu retrouverais le chemin de suite."
Je voulais être sûr qu'il ne lui arriverait rien. On avait dit qu'on veillerait l'un sur l'autre. Je faisais juste ma part du contrat. Un craquement s'était fait entendre et on avait tous les deux tourné la tête. Une jeune femme venait d'apparaître juste devant nous. Elle portait des pagnes savamment noués, l'un en bandeau pour cacher sa poitrine, l'autre en une espèce de jupe pour dissimuler ce qu'elle devait dissimuler. J'avais aperçu un tatouage un peu en dessous de son cou et au dessus de... Enfin caché par une partie de ses vêtements. Ses habits étaient de couleur bleue, ça lui allait trop bien au teint. J'étais resté quelques secondes à la contempler, ne songeant pas une seule seconde à ouvrir la bouche pour lui dire bonjour. C'était elle qui avait parlée la première.
Elle s'était excusée de nous avoir fait peur et pendant qu'elle continuait à parler, je la détaillais de plus en plus. Elle était blonde et elle avait des petits yeux qui faisaient aussi très grands... C'était assez particulier. Elle avait le teint plutôt pâle et elle n'était pas très grande. Elle devait avoir une vingtaine d'années. C'était bizarre de se balader toute seule à son âge. Elle prétendait avoir été envoyée par leur Roi et elle disait être notre guide. C'était chouette ça ! On allait être accueillis par le grand Roi. Le Roi de quoi ? Elle faisait partie de quel peuple ?
"Excusez moi, mais..."
J'avais regardé Louise avant de jeter un coup d'oeil autour de nous pour voir si quelqu'un d'autre était là. Mais il ne semblait pas avoir âme qui vive en dehors de nous. J'avais porté mon attention sur la jeune femme et je lui avais fait un magnifique sourire. Elle ne semblait pas être dangereuse.
"Bonjour. Moi c'est Aaron. Aaron McAdams. Et je vous présente Sherlock... Louise Hollen. On viens en paix. Je crois."
Je lui avais tendu la main, avant de la remettre le long de mon corps, car je ne savais pas si elle allait comprendre ce qu'était une poignée de main. Mieux valait rester soft pour débuter. Je lui avais tout de même tendu un Arlequin que j'avais récupéré dans ma poche. Les Arlequins c'était le langage universel.
"C'est un Arlequin. Ca se mange. C'est un peu bizarre au début mais ensuite ça a un trop bon goût."
Je ne savais pas si elle allait aimer. Elle était une guide, elle devait voir souvent des touristes. C'était étrange d'ailleurs. Ca ne nous disait toujours par où on était.
"Mademoiselle Kida ? Nous sommes où exactement ? Et comme ça se fait que vous nous attendiez ? C'est le père de Melody et d'Egon qui vous a prévenu de notre venu ? Enfin... Le dieu Poséidon ?"
J'étais curieux de savoir s'il avait réservé une guide rien que pour nous. En tout cas j'avais raison. Il nous avait préparé une route douce et il avait pris les embuches pour son groupe à lui. En tout cas j'étais très heureux de cette rencontre. J'avais adressé un sourire à Louise. La vie était belle !
Phoebus Light
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what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Il s'était remit. Comme toujours, il avait vite effacé cette expression détruite. Aux interrogations de sa sœur, il se contentait de sourire, laissant passer les images qu'elle lui montrait sans faire la moindre remarque. Ses yeux plantés dans les siens, il avait soudainement bien plus de difficulté à se contenir face à elle. La plaie réouverte était à vif, bien trop encore pour qu'il puisse se remettre à rire sans rien faire paraître. Le contact de ses mains sur son visage le rassurait, ce simple geste réchauffant son cœur endolori. Il ne s'en serait jamais sorti sans elle, à l'époque. Même si elle ignorait ce qui s'était déroulé, ne se doutait absolument pas de ce qu'il avait traversé, elle avait été celle qui lui avait permit de ne pas sombrer. Il aurait pu en vouloir à la terre entière. Lancer des massacres. Commettre des millions de crimes à travers le monde. Mais à chaque fois qu'il la voyait, ses idées noires s'estompaient. A la place, il avait décidé de protéger les cités, de détruire ses sectes infâmes, ne pouvant que se réjouir de la fin des sacrifices. Peu importe que plus personne ne croient en eux, c'était bien mieux ainsi.
Apollon hocha simplement la tête, la boule s'étant formé dans sa gorge se dissipant au fur et à mesure, tandis que sa jumelle lui parlait.
« Pour toujours et à jamais. »
Ce n'était qu'un murmure alors qu'elle le serrait dans ses bras, mais il sentit qu'il l'avait retrouvé à présent. Ils avaient beau se dire la plupart des choses, ce qu'ils avaient vu aujourd'hui avait donné un tout autre tournant à leur promesse. Il n'avait pas eu envie de la peiner en lui avouant ce secret, pas envie de lui avouer qu'il n'avait pas pu se contrôler, pas envie d'en faire le récit... Il ne regrettait pas de ne jamais rien avoir dit jusqu'ici. Mais maintenant qu'elle savait, que lui aussi était au courant pour le destin de ses chasseresses, il ne devait plus y avoir grand chose qu'ils ne soient pas prêts à partager. S'il sentit son apaisement, alors qu'il caressait doucement son dos, fermant les yeux, ce ne fut pas ce dont il avait besoin pour se remettre sur pieds. Sa simple présence lui suffisait.
Il oublia – ou plutôt, fit abstraction – bien vite de ce qui venait de se dérouler, se rendant compte alors qu'ils étaient arrivés. Soudainement, il capta la pensée d'Artémis alors qu'il réalisait à son tour ce qui était en train de se passer entre Melody et Egéon. Après un haussement d'épaule, il arrêta rapidement Artémis pour ne pas qu'elle partage ses injures au reste du groupe. Mieux valait ne pas faire monter la tension maintenant. De l'herbe s'étirait à perte de vue, mais d'autres îles étaient visibles au loin au-delà des étendus d'eau. Il ignorait exactement l'endroit où il se trouvait, mais c'était un paysage apaisant, bien plus agréable que le voyage de l'aller. Croisant ses bras sur ses épaules, admirant le paysage, il se retourna en entendant Poséidon et son fils parler, ce dernier ne semblant pas très satisfait.
« Tu vas avec Melody. Apollon viendra avec moi. »
Restant quelques secondes sans savoir pourquoi on parlait de lui, Apollon adopta très vite un air vainqueur, alors qu'il tirait la langue dans la direction d'Egéon lorsqu'il eut comprit ce qui se passait. Vite remit sur pieds, on vous l'avait dit. Il ne fut pas étonné cependant lorsque Diane s'exprima pour faire part de son désir de venir avec eux. Il s'y attendait même. En fait, il l'avait deviné avant même qu'il ne sache qu'ils devaient se séparer, parce que peu importe les groupes qui devaient être formés, ils seraient tous les deux ensemble. Ah, qu'il aimait sa sœur ! Sa détermination et la manière dont elle lui parlait pour faire comprendre qu'il ne pourrait pas l'empêcher de venir avec eux.
Il la suivit lorsqu'elle se dirigea vers Arès, entendant très distinctement ce qu'elle lui racontait. Faut dire qu'il l'entendait dans sa propre tête, en fait, donc ça aidait énormément. Oh, il avait une copine ? Comment il pouvait avoir une copine alors que lui, il était tout seul ? Il était beaucoup plus joli ! C'était parce qu'il était le Seigneur, c'est ça ? Il était plus côté ? Quelle injustice... Mais ça lui faisait plaisir, pour leur frère. Son regard se tourna en direction de Louise également, lorsque Diane demanda à ce qu'elle soit protégée. Il lâcha un petit sourire, car malgré qu'elle n'ait pas tous leurs pouvoirs, il était persuadé qu'elle s'en sortirait très bien. Un peu d'aide ne serait pas de refus, ni négligeable, ne sachant dans quoi ils se lançaient mais... Il faisait confiance en cette demoiselle pour s'en sortir entière. Volontairement, le grand blond détourna les yeux pour la suite, parce que parler de barbe rasé ça ne le branchait pas réellement. Il tapotait distraitement la garde de l'Epée qui lui avait été confié pour lui aussi faire passer son petit mot à Connor lorsque leur sœur s'éloigna.
« Je vais faire en sorte de ne pas la perdre, juré. » Comme s'il y avait le moindre risque. « Et je garde un œil sur le poisson ! » Il aimait bien « le poisson », c'était beau comme ça, la consonance était agréable. Papa Poisson. Il avait trouvé le surnom parfait, voilà.
Son regard se tourna vers Glène, remarquant alors que Jezabel se trouvaient avec les deux autres demoiselles. Il lui offrit un sourire, comme pour le rassurer, alors qu'il devait être bien perdu entouré de tout ce monde dotés de capacités plutôt hors du commun.
Il se retourna lorsqu'un contact se fit sentir sur son épaule, pour voir que Louise était juste face à lui, ne masquant pas sa surprise lorsqu'elle le tira vers lui – encore d'avantage lorsqu'elle le serra contre elle. Ses mots le firent frisonner alors qu'il sentait à quel point ce qu'elle avait vu avait pu la toucher. Il ne pensait pas... Il ne croyait pas que ça ait pu la rendre triste et... Il ferma les yeux la seconde où elle le tenait, avant qu'elle ne s'écarte, souriante.
« Tu veux encore perdre face à moi ? » Bon, il ne méritait clairement pas d'avoir gagner, la dernière fois, il avait usé de beaucoup trop de manœuvres pour que ce soit fair-play. Il essaierait de faire dans les règles, la prochaine fois.
Tandis que la main de Diane serrait la sienne, il lança un dernier regard dans la direction de Louise. Ses excuses avaient sonné avec tant de sincérité qu'elles continuèrent de résonner dans son esprit un temps après qu'elle se soit écarté d'eux. Elle n'avait pas du avoir une vie facile. Pas seulement à cause de Dolos. Ce dernier usait de bien des manières pour mettre en place ses tortures mais sa préférée était sans doute de se servir du passé de la personne face à lui. Pour lui faire revivre ses pires terreurs... C'était bien plus profond que ça. Il espérait que tout se passerait bien pour elle. Il n'y avait pas de raison, ils ne risquaient rien avec Connor. Et si le peuple qu'ils allaient rencontrer était pacifiste, rien à craindre, non ?
« Après avoir faillit de perdre pour de bon sur Téménos, il est hors de question, que je te laisse allé quelque part sans moi. »
Outch ! C'est que ça fait mal de lui rappeler qu'il avait été assez nul pour frôler la mort la dernière fois qu'il s'était aventuré en des contrées éloignées ! Bon, d'accord, ce n'était pas vraiment de sa faute, en réalité. Il comprenait où elle voulait en venir. La serrant contre lui un instant, il posa ses yeux sur Poséidon, impatient de voir dans quelle direction il allait les mener. Quelle était leur mission à eux, alors ?
« Allons-y. »
Finissant par augmenter la distance entre eux et le reste de la bande d'explorateurs, suivant leur frère, ils arrivèrent rapidement au bord de l'île. Aucun moyen de transport ne les attendait sur la rive et, sceptique, Apollon observait les alentours en se demandant s'ils allaient devoir nager. Parce qu'il n'avait pas prit de maillot de bain et ça l'embêtait de mouiller ses vêtements.
« C'est lequel celui-là déjà ? »
L'un des jumeaux anguilles ou il-ne-savait-quoi se trouvait un peu plus loin, planté sur une dune comme un piquet. Il les trouvait bizarre ces deux là, déjà quand ils les avait rejoint au port, il sentait comme... En fait il ne sentait rien. Ils ne parlaient pas, ils étaient justes debout à regarder Poséidon et ses deux enfants comme des gardes du corps. C'était bizarre.
Poséidon commença à se diriger dans un direction et, après un regard vers Diane, ils continuèrent de le suivre sans dire un mot. Se retrouver seuls en sa compagnie n'était pas une nouveauté pour Apollon, qui l'avait déjà revu ce mois dernier, mais l'air était pesant. Il n'avait pas envie d'être utilisé pour les fins de leur frère, contre son gré, le problème étant qu'il n'avait pas idée de ce qu'il venait chercher ici. Une arme contre Chronos, oui, théoriquement. La réalité pouvait très bien être tout autre.
Arrivés à sa hauteur, deux barques se présentaient devant lui. Une en piteux état, qu'on le dise clairement, elle n'était pas du tout maniable et autant abandonner l'idée de l'utiliser tout de suite. L'autre en revanche semblait ne jamais avoir été utilisé, ou si peu, la voir ici le faisait s'interroger en tout les cas. Ils n'étaient pas les seuls à vouloir visiter les autres îles alentours ? C'était un site touristique ?
S'en attendre qu'on lui dise quoi faire, Apollon tenait la main de sa sœur le temps qu'elle monte à bord de la petite embarcation, allant s'asseoir à côté d'elle. Poséidon s'était mit face à lui tandis que... l'autre était derrière, commençant à prendre les rames en main. Au moins, il allait servir à quelque chose ! L'autre, apparemment, c'était Jetsam, il l'entendit vaguement lorsque leur frère lui demanda en effet de se charger de faire avancer leur petite barque. C'était cool en fait, d'avoir un esclave.
« C'est sympa cette petite balade que tu nous proposes, je ne vais pas dire le contraire, j'aime beaucoup l'air marin. Mais où va-t-on exactement ? »
C'était normal de demander, après tout. Qu'il en apprenne un peu plus sur cette expédition qui, jusque là, lui semblait encore très floue. Pourquoi donc certains d'entre eux devaient s'écarter, pendant que d'autres allaient faire copains-copains avec une population étrangère ? Lui aussi aurait apprécié visiter les bars de la ville.
« Je suis déjà venu ici. Là où nous allons c'est le seul endroit où on ne m'a pas permi de me rendre la première fois. Mais c'est là bas qu'on trouvera ce qu'on est venu chercher mon frère. »
Il était déjà venu ? Évidemment, il n'aurait aucune idée du peuple qui vivait en ces lieux autrement. Était-ce également la raison pour laquelle aucun de ses souvenirs ne s'était profilé sur la surface de l'eau ? Peut-être était-ce réellement comme un prix à payer lorsque l'on vient la première fois. Ce souvenir est extirpé de votre esprit, montré, puis gardé précieusement... Ce fait l'intriguait bien plus que l'endroit où il se rendait, en réalité. Il avait beau faire son possible pour ne pas y penser, il restait perturbé par cette expérience inattendue qu'ils avaient vécu.
« Peut-être qu'on ne t'a pas laissé y aller pour une raison. » C'était clair, à vrai dire, on ne cache jamais quoi que ce soit qui n'ait pas d'importance. Son regard brillait d'excitation, il était curieux de voir cet endroit et encore davantage ce qu'il dissimulait. Mais cela voulait donc dire que de leur côté, le reste de leur groupe n'allait pas trouver « l'arme » pour laquelle ils étaient venus... A quoi bon les laisser là-bas alors ? Tournant la tête vers sa sœur, il se demanda un instinct s'ils n'étaient pas qu'une simple diversion. Que leur arriverait-il si jamais leur présence était décelé ? Si le peuple se rendait compte qu'ils tentent de pénétrer dans un lieu interdit ?
crackle bones
Connor Williams*
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| Conte : Intrigue divine | Dans le monde des contes, je suis : : Arés/Mars
Tant de souvenirs difficile pour mes frères et sœurs en plus du reste du groupe. Chacun avait étés affectés par leurs souvenirs hormis Poseidon, Egéon et moi même. Ainsi que les créatures qui nous accompagnaient, peut être en raison de leur absence d'âmes. Avaient ils échoués ? Cela avait tout l'air d'une épreuve. Petit mémo : Évitez de ramenez des épaves à ma prochaine mission. Mais comment en vouloir à Apollon et Diane ? Ils étaient tellement ... humains, souffrant encore de leur passé. Je tentais pour ma part de m'en détacher, je devais avancer. Le passé n'existait plus et le futur n'existait pas. Seul le présent, nos actions et notre volonté persistent. Tandis que le cadeau d'Aaron semblait lui avoir plu, tant mieux.
Nous arrivâmes ensuite sur une ile verdoyante, une belle étendue d'herbe semblable à Paphos. Je restais à l'écart en observant les environs. Poseidon partait avec Apollon, décevant son fils au passage. Je n'aimais pas ça mais Poseidon était suivi d'Apollon et Artémis, au final c'était une bonne chose. Même si j'avais l'impression de jouer le rôle de nounou et Poseidon faisait ce qu'il veut. Mais bon j'étais bien au dessus de tout ça et peut être pourrais-je en apprendre plus sur mes neveux et nièces ...
Et je ne fus pas déçu. Ce chien vint embrasser sa soeur devant moi. Joli provocation gamin. J'avais envie de le frapper mais cela n'aurait aucun sens, puis je souriais encore de mon échange avec Artémis. Le sentiment de créer une famille prenait de plus en plus forme. Cela pouvait être agréable. Même si je pouvais être vexé, qu'elle pense que je pouvais mourir. Je n'étais pas Dolos quand même, il en fallait un peu plus pour m'avoir. Et ma barbe est très bien, surtout quand j'entends ce qu'on pense de ma forme jeune. Elle était en sécurité en plus avec Apollon, qui bien évidemment me rendrait mon arme. Il m'avait déjà fais le coup avec le Trône de l'Olympe mais cette fois-ci j'avais compris.
Puis alors que les trois dieux disparurent, le groupe se fragmenta. La jeune femme venu de Storybrook partit tandis que Louise vint m'interpeller à propos d'un objet que j'aurais perdu? Je lui pris le poignet pour qu'elle garde la main dans sa poche en mettant mon index sur mes lèvres, lui montrant ainsi que c'était volontaire et secret. Elle était mignonne, je comprends pourquoi Diane l'aimait tant et elle ne manquait pas de protection bien que pour l'avoir vu en action, je savais qu'elle se débrouillait. Alors comment lui résista quand elle me demanda de ne pas user de violence sur Egéon. Puis ce fut au tour de cette Jezabel d'attirer l'attention en se faisant expulser d'un Yack et de récupérer une épée d'ici. Simple et je ne sentais rien venant d'elle. Mais elle me surpris avec une observation pertinente, nous ne ressentions pas les effets du soleil. J'en parlerais plus tard avec Apollon, c'était lui le spécialiste après tout. J'allais intervenir auprès d'elle pour la réprimander quand un fauve apparut. Louise montra son don de dompteuse de fauves. Les cheveux en chenilles bleus ? Presque comme Meduse mais en moins intimidant. Je pouffais un rire, ne le prenant pas pour moi. Bien que je l'appréciais, je n'avais pas d'ordre à recevoir d'elle.
Louise partit puis Aaron, se calmer ... Respirer. Je penchais la tête vers Falkore :
Ramène les. Je ne veux pas dire à mon frère ou ma soeur que ces deux là sont morts.
Je m'approchais ensuite de Jezabel, l'expression ferme vers elle :
Lâchez cette épée et restez près de moi. Vous êtes invitée ici, arrêtez de penser que tout et à vous.
Je l'empêchais de bouger, l'immobilisait par la pensée avant de lui mettre une pichenette sur le front. Assez forte pour laisser une légère brûlure mais pas assez pour lui faire mal. Je lui souriais encore :
Vous êtes ici sous ma responsabilités et cela m'embêterais beaucoup de devoir vous porter tout le temps du trajet alors je vais vous donner votre chance et vous allez rester près de moi !
Elle était désormais de nouveau maître de ses mouvements alors que son épée apparut dans ma main. Je lui souriais encore, elle était elle aussi mignonne de près, ce coté un peu sauvage un peu à la Hippolyte, je lui tapotais la tête :
Tu peux toujours croire que personne n'est au dessus de toi mais ici tu fais ce que je dis d'accord.
Mon ton restait cordial bien que ferme, je claquais des doigts en la regardant encore :
Merci tu me fais me rappeler...
J'interpellais son copain :
Toi aussi, donne moi ton arme. Je la ferais disparaître tu la récupéreras seulement si on en a réellement besoin. Une arme leur apparaîtra vous apparaitra si votre vie est en danger mais s'i vous plait, veuillez vous rappeler que nous venons en paix nous.
Je les regardais tout les deux après un regard vers les jumeaux, ils étaient proche l'un de l'autre :
Je suis ici pour quelque chose qui vous dépasse mais vous concerne encore, pas pour faire du tourisme ou jouer les nounous. Alors sois vous me suivez en profitant seulement du paysage sois votre voyage s'arrête.
Je les laissais digérer ce que je venais de dire alors que mon sceptre disparut et que j'envoyais à Falkore le même message qui le dise aux deux autres énergumènes. Tandis que j'avançais en rattrapant les jumeaux avec l'espoir d'être suivi des amoureux.
Falkore était parti en courant chercher Aaron et Louise et tomb vite sur eux, en pleine discussion avec une indigène. Il fit remarquer sa présence :
Hé vous deux !
Alors que les regards se portèrent vers lui, il approchait des trois compagnons en souriant encore :
Vous avez trouvé quelqu'un avant nous ! Cool !
Son sourire était chaleureux, il vint se mettre entre Louise et Aaron en le regardant avec une moue décontenancée, il leur dit alors :
Faut pas partir comme ça, Arès est pas super content ...
Il soupirais avant de s'approcher de la jeune beauté éxotique, lui faisant une révérence des plus courtoises et distingués avant de se présenter :
Je me présente je suis Falkore, enchanté de vous rencontrer. Vous venons en paix et nous nous excusons de cette rude entrée mais nous avons nos raisons.
Il vint lui prendre la main délicatement en s'excusant :
Je vous prie de nous pardonner pour notre rudesse.
Il se tournait vers le chemin dont il venait :
Nous aimerions parler à votre peuple, notre chef n'est pas très loin. Peut être pourrions aller le rejoindre et faire les présentations sur le chemin ?
Il souriait encore en plongeant ses pupilles bleus clairs dans les yeux de la jeune femme avant de lâcher sa main et d'arriver par derrière Louise et lui taoptait l'arrière du crâne :
Et toi là, les événèment avec le Sorcier t'ont pas appris à faire attention ?
Il fit une moue boudeuse avant de sourire à nouveau :
On y va maintenant ?
Couleurs:
A : Arès A: Falklore A: Antiope A: Les Amazones
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Aaron l'avait suivit. La princesse se mit une claque mentale en se rappelant ce qu'ils c'étaient dit. Évidemment il voulait la protéger, comme elle l'aurait fait si elle l'avait vu partir seul dans la cambrousse.
"Désolée, je n'avais pas vue ca comme ca ... Mais merci d'être venue."
Même si elle aurait préféré qu'il reste a l’abri avec les autres. Elle elle s'en fichait, elle était solide, mais lui ... Elle ne voulait pas qu'il soit blessé. Bon, c'était peut être un demis dieu mais tout de même.
"D'ailleurs, si on reprends la discutions de tout a l'heure, je me suis dis que si n écrasait des arlequins pour en faire de la poudre et qu'on la mettait dans une machine a barbe a papa, on pourrait peut etre ... "
Il y eut un bruit et tout a coup, une femme apparut entre les feuilles.
Elle était ... Belle. Vraiment magnifique. et ses vêtements mettaient so corps en valeur, et ses cheveux encadraient un jolie visage. Louise la dévisagea quelques secondes avant de baisser les yeux en se grondant intérieurement. Depuis quand on dévisageait les gens ainsi ? Mais elle était ... surprenante. Charismatique. Mystérieuse. Nouvelle. Exotique.
Et Louise était attirée par tout ce qu'elle ne connaissait pas. Elle écouta sa voix mélodieuse qui s'élevait et tiqua. Ils étaient donc attendus. Aaron pris la parole en premier et la princesse ne put s’empêcher de pouffer un peu.
"Évidemment qu'on vient en paix" le reprit elle avant de faire une révérence. "Louise Hollen, je suis enchantée. Merci d'être venue nous accueillir ... Kida ? "
Mais il n'avait pas tord, apres tout ils ignoraient totalement ou étaient passé Diane et Phoebus. Et Poséidon. Mais elle savait que ses amis ne feraient rien qui puisse les mettre en danger ou agresser un peuple qui ne leur avait rien fait. Elle observa Aaron offrir un bonbon a la jeune femme. Doucement elle s'approcha de Kida et se plaça a coté d'elle avec douceur avant de lui montrer l’emballage en pastique.
"Ca ca ne se mange pas ... il faut que vous le déballiez."
Vue comment elle était habillée, il y avait peu de chance qu'elle eut un jour vue un bonbon, alors Louise préférait prévenir.
"Et effectivement le gout est un peu étrange au début, je ne sais pas si vous aimerez. Mais si ce n'est pas le cas vous n'aurez qu'a le remettre dans le papier et le jeter a la poubelle. Et ne vous en faite pas, j'en ai d'autres a vous donner si vous voulez garder celui ci intact."
"Hé vous deux !"
Surprise, elle sursauta avant de se tourner vers Falkore et de soupirer de soulagement. Il n'avait pas idée de débarquer a l'improviste comme ca ...
"En fait c'est elle qui nous a trouvé..." lacha elle doucement, avant de se mordre la lèvre. Zut, elle qui avait tout fait pour que son escapade soit discrète ... Quelle rude entrée ? Et puis le voir comme ca devant la sauvageonne fit sourire Louise avant qu'elle ne lève les yeux au ciel et adresse a Kida un regard désolée en haussant les épaules. Quelque chose du genre "Ah les hommes" en langage universelle en somme.
Le dragon lui tapota l’arrière du crane en lui rappelant les circonstances de leurs dernière rencontre. La jeune femme désigna Aaron d'un mouvement de tête en disant : "Je suis devenue bien pire que ca après l'avoir rencontré tu sais .. Trois fois plus curieuse au moins !" avant de faire un grand sourire a l’intéressé.
"Alors s'il te plais ..." Elle lui attrapa les épaules et le décala d'une place, laissant ainsi un peu d'espace a Kida.
"Je suis désolée, il est un peu intrusif appartement. Je peux vous poser des questions s'il vous plais ? Tout a l'air extraordinaire ici ! C'est un endroit magnifique !"
Elle voulait tout voir, tout d'avoir, tout comprendre. Étudier leurs coutumes, voir comment était la cité, connaitre leurs spécialités, leurs mode de vie. Essayer une de leur tenue, gouter a leur cuisine, voir la faune et la flore ... Ses yeux brillaient de mille feu et elle avait peine a tenir en place. Elle avait devant elle un nouveau monde qui n'attendait qu'une chose : qu'elle vienne l'explorer.
"Et puis comment cela se fait il que vous parliez notre langue ? Vous avez beaucoup de visites ?"
Rapidement, ils rejoignirent le groupe et Louise dut abandonner a regret son questionnaire et les réponses de la jeune femme. Restant a ses cotés, elle fit un petit signe a Ares, plaquant les deux mains l'une contre l'autre rapidement avec un petit haussement d'épaules en guise d'excuses, murmurant un "Désolée" silencieux. Elle n'avait pas demandé a ce que Falkore vienne la chercher ais se doutait que le dieu avait du s’inquiéter au moins un peu.
Étais ce sa faute si elle était trop curieuse ? Oui surement. Mais cette curiosité c'était montrée bien utile de nombreuses fois... même si elle n'avait pas voulu les inquiéter.
Le groupe et son nouveau membre se mirent en route en direction du port.
Poséïdon
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« Qui a commandé un gros poisson pour Noël ? »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Je suis le dieu des Océans ! ϟ
Après plusieurs minutes de marches, on était arrivé au bout de l'île. Devant nous se tenait une étendue d'eau. J'aurai pu la traverser sans problèmes, mais Apollon et Artémis auraient eu du mal à me suivre. L'eau n'était pas leur élément, mais le miens. Je le contrôlais, je le comprenais, je faisais qu'un avec lui. Il n'y avait pas meilleure sensation que celle des vagues de l'océan s'échouant sur mon corps.
Jetsam se tenait sur une dune. Apollon nous l'avait fait remarqué et quand j'avais tourné la tête vers lui, je savais qu'il avait trouvé un moyen de nous faire voyager sur cette mer. On s'était approché de lui et on avait rejoint deux barques. La première n'était pas ce qu'il y avait de plus praticable. Quand à la seconde, Apollon était monté dedans avec Artémis. J'étais monté à leur suite, me tenant juste en face d'eux. Jetsam nous avait rejoint.
"Mon ami ? Puis-je te demander de ramer pour nous, s'il te plaît ?"
Il était rare d'entendre un dieu demander une chose à l'une de ses créatures et non pas lui ordonner. Ce n'était pas Arès qui aurait fait cela et encore moins Zeus. Mais Jetsam n'était pas ma possession. Il était une créature, un être vivant. Je le respectais et en échange il me servait. Il m'avait fait un signe de tête en prenant la rame et en commençant à ramer. On allait se diriger droit vers l'endroit où je voulais nous conduire.
"Je suis déjà venu ici. Là où nous allons c'est le seul endroit où on ne m'a pas permis de me rendre la première fois. Mais c'est là bas qu'on trouvera ce qu'on est venu chercher mon frère."
Les dieux se méfiaient de moi. Ils ne savaient pas sur quel pied danser. Mais je me doutais que Apollon était aussi intrigué que moi par ce qu'on pourrait découvrir une fois sur place. Quand à Artémis, elle semblait être restée sur ses gardes. Elle n'avait pas voulu laisser Apollon partir seul, mais elle n'avait pas hésité à abandonner les autres. Peut être qu'un jour elle comprendra qu'elle aurait été bien mieux avec eux, car Apollon était celui qui craignait le moins ce qui pourrait nous arriver. Il était en sécurité, ici, avec moi.
"Je sais qu'il y a beaucoup de questions sans réponses que tu te poses, mon frère."
Si je voulais avoir sa totale confiance, il fallait que je lui dise ce qu'il voulait savoir. Il y avait sans doute une multitudes de questions dans sa tête. Pour un dieu qui pouvait voir l'avenir, ça devait être horrible de ne pas savoir. A moins qu'il avait appris avec le temps à attendre le bon moment pour poser les bonnes questions.
"Je n'étais pas avec toi, ni avec aucun d'entre vous quand c'est arrivé."
Il devait se douter que je parlais de la guerre d'Olympe. Je m'en souvenais comme si c'était hier. Zeus avait envoyé une Moire dans mon palais avec des gardes olympiens. La faculté de la Moire était de lire en chacun d'entre nous. Elle avait vue avec l'oeil qu'elle tenait dans sa main ce qui se trouvait sous mon dôme. Une sirène, ma Melody. Je ne pouvais pas la laisser donner cette information à Zeus car il aurait compris de suite. J'avais tué la Moire et j'avais tué les gardes par la même occasion [ Mission Le Chant des Sirènes ].
On m'avait fait appeler à Olympe non pas pour m'interroger à ce sujet mais parce qu'il y avait une affaire bien plus importante à régler. Aphrodite. Elle posait une nouvelle fois problème. Si elle m'avait écoutée, si elle avait acceptée, cet enfant aurait été le miens. On aurait pu régner sur Olympe et les océans. Le monde nous aurait appartenu. Mais elle avait préférée refuser mes avances et bien d'autres choses encore.
J'avais fait sombrer ma Cité après avoir mis Egéon et Melody à l'abri. Puis je m'étais rendu sur Olympe. C'est là qu'il m'était apparu, qu'il m'avait proposé un deal, quelque chose que je me voyais mal refuser. Il m'avait sauvé ce jour là, mais le prix à payer avait été conséquent.
"Je suis désolé que tu ais passé autant de temps là bas. Si j'avais pu, j'aurai tout fait pour t'en délivrer. J'aurai fait n'importe quoi pour ma famille."
J'avais regardé Artémis. Je savais que j'avais une place importante dans son coeur, du moins par le passé. Je voulais lui montrer qu'aujourd'hui encore, je la considérais comme ma véritable famille, ainsi qu'Apollon. Ils étaient les seuls à ne pas m'avoir déçu jusqu'à aujourd'hui. J'espérais que ça resterait à jamais ainsi.
"J'ai promis à Arès qu'ici se trouverait une arme suffisamment puissante pour régler ce soucis concernant Chronos. J'ai mentis. Si on est ici, c'est pour une tout autre raison. Même si une fois partit de là, Chronos ne sera réellement plus un problème."
Je n'avais plus prononcé la moindre parole jusqu'au bout du voyage.
"Nous y sommes."
Je m'étais levé, regardant au loin. Il y avait une nouvelle étendue de terre, où reposait un immense rocher. Il y avait une entrée et une sortie creusée dans la roche. J'avais longtemps réfléchis à comment y entrer. A dire vrai il ne fallait ni emprunter la première entrée, ni la seconde. Il fallait ruser, trouver celle que personne verrait. Car ces deux là étaient bien trop évidentes pour un endroit aussi bien protégé.
"Tenez vous à la barque." avais-je ordonné à Artémis et Apollon. Jetsam avait plongé dans l'eau et s'était transformé en anguille. Cette fois ci plus personne pilotait notre barque qui continuait pourtant à avancer. C'était sans doute dû aux vagues que j'avais créées. La barque tanguait de plus en plus, de gauche à droite. Je sentais les vagues nous frappait de plus en plus violemment. On allait chavirer et c'était exactement ce que je souhaitais.
Kida
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| Avatar : Saoirse Ronan
| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
Le garçon, Aaron, semblait sympathique. Il avait un grand sourire, il ne semblait pas bien méchant bien qu’il la dévisageait de manière plutôt étrange et insistante… ça en devenait presque gênant à la longue… Il avait tendu la main en se présentant et j’avais quelque peu froncé les sourcils… C’était quoi ça ? Je devais faire quoi avec sa main ? Et le trouble ne fit que s’intensifiait lorsqu’il précisa qu’il « croyait » venir en ami… comment ça il « croyait » ? C’était pourtant pas bien compliqué, il venait en paix, oui ou non ? La demoiselle, Sherlock, semblait bien plus apte à répondre à cette question puisqu’elle appuya sur le fait qu’elle venait effectivement pacifiquement avant de lui faire une courbette étrange… Visiblement, c’était leur manière à eux de se présenter, étrange coutume… Elle évita même de se présenter en tant que Sherlock Louise Hollen, lui préférant simplement Louise Hollen, comme si elle ne tenait pas compte de son premier prénom… Bah… après tout… pourquoi pas ? Ce serait donc Louise. Quant à elle, elle se contenta d’hocher la tête en signe de confirmation quand Louise répéta son nom. Oui. Kida. Ce serait largement plus simple… Elle connaissait la langue commune, comme tous les Atlantes, mais son prénom était purement Atlante et sans doute indigeste à prononcer en entier pour des étrangers. Mieux valait que Sherlock Louise se contente de Kida.
Le jeune homme lui avait tendu un étrange petit objet blanc à rayure colorées. Il était entourée d’un papier transparent et colorait qui crissait quand on le serait trop fort. Il le lui mit dans la main et Kida entreprit d’observer la chose avec attention, le prenant entre deux doigts, le levant à hauteur des yeux. Elle avait toujours voulu découvrir les cultures de la Surface, elle qui n’y été jamais allée… rongée de curiosité, comme à son habitude, elle ne cessait de retourner et de retourner la petite chose avec un sourire béat. Ça se mangeait visiblement… C’était donc à ça que ressemblait les fruits et les légumes de la surface ? Il précisait que le goût était quelque peu étrange au départ, mais elle était prête à faire l’expérience, tout en ramenant la chose vers sa bouche. Sherlock, enfin Louise, l’arrêta cependant en précisant que l’espèce de truc qui crissait ne se mangeait pas… Elle hocha alors la tête d’un air entendu.
- Je vois… C’est comme l’écorce du citron ou la peau de la pastèque… Avez-vous des citrons et des pastèques à la Surface ou ceci est votre seul aliment ?
Elle leur sourit amicalement, avide de réponse, tout en tentant donc d’éplucher la chose. Elle finit par y parvenir. Louise lui avait parlé de « poubelle ». Elle ne connaissait pas ce mot, généralement, ils se débarrassaient de toutes les épluchures en les enfouissant sous terre… La pourriture faisait partie du cycle de la vie, cela formait du compost qui donnait vie à autre chose… Chaque élément de la Nature avait une fonction précise, tant dans la vie que dans la mort. Alors une poubelle… elle n’en comprenait même pas le sens. Elle enfourna la petite chose dans la bouche avant de plier soigneusement l’épluchure crissante, de se mettre à genoux pour creuser un trou afin de l’y enfuir. Elle le referma et se releva en secouant ses mains pour en retirer la terre. Elle avait tenté à plusieurs reprises pendant sa manœuvre de croquer … l’Arlequin, si elle se souvenait bien, avant de se résigner à le sucer, faute de mieux. Elle grimaça quelques instants lorsque l’acidité lui vint en bouche mais elle secoua la tête avec un sourire d’un air appréciateur… l’acidité, ça la connaissait… Elle avait appris à aimer ça. Elle termina l’Arlequin et failli s’étouffer avec en tentant de rire à la question d’Aaron. Elle parvint pourtant à l’avaler sans entrave avant de se tourner vers lui avec un sourire :
- Non, je ne suis pas envoyée par l’un de vos dieux. Je suis envoyée par mon propre peuple, par mon roi. Vous êtes ici dans la cité de l’Atlantide, mon peuple est appelé « Peuple Atlante ». Quant à votre arrivée…
Elle se plaça derrière lui, passa son bras par-dessus l’épaule du jeune homme et lui montra avec douceur le sol, puis les alentours, entre pierre et eau.
- Mère Nature est partout. Elle sent l’arrivée de l’étranger, elle sent quand d’autres foulent son sol… Alors nous aussi nous savons.
Mais soudain, une autre voix les interpella et Kida sursauta en l’entendant. Elle s’éloigna un peu du jeune homme tandis qu’un autre arrivait. Lui aussi semblait content de la voir… Louise précisa que c’était Kida qui les avait trouvés et la guide se contenta de sourire et d’hocher la tête d’approbation. Puis il parla d’un certains « Arès »… sans doute l’un du groupe… Ce dernier fit à nouveau une espèce de révérence… Bon bah elle qui croyait que les messieurs tendait la main et que les filles faisait la courbette, elle n’avait pas encore tout compris visiblement. Il lui prit ensuite la main et elle sursauta, l’envie lui dévorant de retirer sa main mais elle n’en fit rien. Le contact avec des étrangers, c’était aps trop ça chez les Atlantes mais après tout, ils étaient les invités, la politesse voulait que ce soit elle qui se plie à leurs coutumes étranges. Louise semblait lui donner raison à le voir si cavalier… Tous les hommes étaient-ils comment ça à la Surface ou était-ce juste lié au fait qu’elle soit étrangère ? Il s’excusa pour la rudesse mais elle fronça les sourcils lorsqu’il lui expliqua « qu’ils avaient leurs raisons » aucune raison ne justifiait la rudesse dans un territoire étranger… à part la guerre… Elle attendit pourtant qu’il eut finit sa présentation et sa proposition.
- Je serais ravie de rencontrer votre chef et de lui demander quels sont ses « raisons » pour tout cela… Vous comprendrez bien que nous n’accueillons que rarement des étrangers et qu’il nous faut comprendre pourquoi vous êtes ici et dans quel but… Surtout si vous avez été obligés d’utiliser la force, comme vous semblez le supposer…
Elle avait repris tout son sérieux. Elle n’était pas froide, juste affirmative et explicative. C’était son rôle, en tant que guide, d’installer la discussion diplomatique, il n’était pas question de s’amuser en cet instant, juste d’être clair avec leurs règles, les règles qui s’appliquaient désormais à tout le monde. Afin de montrer qu’il n’y avait cependant aucune hostilité, elle reprit son sourire pour poursuivre :
- Je suis heureuse de vous rencontrer Falkore. Au nom de tout mon peuple, je vous souhaite la bienvenue à l’Atlantide… Je m’appelle Kida, je serais votre guide et votre correspondante avec le reste de mon peuple.
Elle lança un enthousiaste « Allons-y ! » lorsqu’il lui demanda s’ils étaient prêts à partir et les jeunes gens se mirent en route, tandis que Louise lui posait de nombreuses questions. Elle semblait aussi curieuse du monde de Kida que cette dernière de celui de Louise. Elle la remercia chaleureusement pour son compliment : la guide était très fière de sa cité et de son peuple.
- Non… Les visites sont plutôt rares à l’Atlantide… Le Roi nous a raconté que notre cité était bien cachée des visiteurs de la Surfaces et qu’il y a bien des années que nous n’en avons pas vu… Moi-même je dois bien avouer que je peine à me souvenir si j’ai aperçus un jour autre Surfacien que vous… Quant à votre langue… Tous les Atlantes parlent la langue commune… Mon peuple est un peuple érudit, aux nombreux savoirs… Nous dirons simplement que votre langue fait partie de nos savoirs.
Elle lui sourit gentiment tout en continuant à marcher vers le reste du groupe. Elle allait bientôt rencontrer Arès, Melody et Egéon, si elle avait bien suivis tous les noms qu’elle avait entendus… Et tous les autres également…