« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE]

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Diane Moon
Peter Pan
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Diane Moon
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Diane Moon

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 6 Dmia

“I love you to the moon and back”


| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 6 _



________________________________________ 2019-07-13, 02:37


La revanche de Peter Pan
To die must be an awfully big adventure

On pouvait reprocher beaucoup de choses à Hypérion, mais il fallait admettre qu’il savait organiser des fêtes. J’en étais même à me demander pourquoi est-ce qu’il n’avait pas montré cet aspect de sa personnalité plus tôt, peut-être était-ce pour ménager l’égo d’Apollon. Lui qui se vantait toujours d’organiser les meilleurs fêtes qui soient, même si de mon point de vu elles finissaient souvent en dérapage, et c’était beaucoup trop souvent à moi de gérer l’après fête et de réparer les dégâts. Peut-être que la prochaine fois, je le laisserais se débrouiller pour cette partie. En attendant, j’avais décidé de profiter de celle de Neverland, allant même jusqu’à me prendre au jeu et enfiler le chapeau orné d’une chèvre. Observant un peut tout le monde, je me décidais finalement après avoir remplit également un bol de friandises à aller trouver Jack :

- Je l’ai amené pour partager. Moitié pour toi, moitié pour moi. C’est le bol de l’amitié


« C’était ce qui était convenu... » Dit-il me fixant avec un sourire aux lèvres

Il en profite pour piocher dans le bol, et avaler une poignée de bonbon qu’il mâcha en faisant la grimace

« C’est pas mauvais ça. »

- Alors, ça fait quoi d’avoir sauvé Neverland ?
Demandais-je en souriant pour engager la conversation.

« Oh pas grand-chose. Je suis habitué à sauver tout le monde. » Répondit-il en relevant les yeux vers moi.

Eh bah, avec un égo pareil je comprenais mieux pourquoi est-ce qu’il avait « oublié » Apollon, il y avait pas de place pour plus d’un égocentrique. Se souvenir qu’on était soit-même doté d’une paire de cheville trop gonflé pour son propre bien c’était suffisamment compliqué comme cela.

- Fait attention, rétorquais-je moqueuse je crois que ta tête a commencé à prendre du volume.

Il ricana et mangea encore quelques bonbons :

« C’est parce que je suis brillant ça. »

- Et très modeste rétorquais-je. Il y a une tendance qui se dessine rajoutais-je songeuse.

Si j’y réfléchissait bien, mon entourage était composé à 99 % de personnes à l’égo aussi gros qu’une montgolfière. Déjà, il y avait Apollon, puis Aphrodite aussi qui bien que n’atteignant clairement pas le même niveau que lui, était pas mal dans son genre. Jules en revanche faisait une sacré concurrence à mon frère. Et avais-je besoin de revenir sur la charmante personnalité de Cassandre ? Elle semblait avoir prit le pire particulièrement chez ses grands-parents. Tiens, Hadès aussi était pas mal dans la catégorie « oui c’est moi le plus beau, c’est moi le plus fort. » En fait, la famille était pratiquement composé que de nombriliste.

- Je suis un aimant à fanfaron il faut croire dis-je en haussant les épaules.

C’est vrai que je pourrais choisir, avec qui ou non je me lie -en dehors d’Apollon, lui il était compris dans le forfait à la naissance- et pourtant, je choisissais encore d’être amis avec des gens ayant le même niveau de modestie que lui. Je ne savais pas très bien ce que cela voulait dire sur moi. Peut-être que c’était Hermès qui avait eu raison, je m’entourais d’égocentrique parce que cela me permettait d’être « moins vue. » J’avais pas très envie d’y penser pour le moment, me contentant d’attraper le bonbon que Jack m’avait tendue alors qu’il esquissait un sourire

« Il faut croire que c’est ta destiné…Et on ne fuit pas sa destinée. »

Je n’étais pas certaine d’apprécier cette « destinée. »

Il arrêta de manger les bonbons, sûrement à cause d’une potentielle addiction au sucre, tandis-que je piochais aléatoirement dedans, faisant bien attention à ne pas trop me gaver avec.

« Hm...Cette histoire...De Neverland. C’est quand même bizarre non. »

- Qu’est qui ne l’est pas en même temps ? Répondis-je bizarre c’est ma nouvelle définition de normale maintenant.

A force de vivre à Storybrooke, et d’être constamment embarquée dans des histoires pas possible. J’avais finit par revoir ma définition de ce mot.

« C’est pas normal qui est bizarre. C’est le bizarre qui est normalement bizarre en ce moment. Mais, ça pourrait être aussi bizarrement normal. »

Je le regardais pendant plusieurs secondes d’affilés afin d’essayer de comprendre exactement le sens de sa phrase. Mais en fait, plus j’essayais et moins j’y arrivais alors je finit par laisser tomber.

- D’accord...Là tu m’as perdu et pourtant le charabia je le pratique souvent. Mais là, j’ai rien compris.

« Tu sais qui est Pan ? »

Il m’avait dit ça en chuchotant, alors que je clignais plusieurs fois des yeux essayant de reprendre le fil, me demandant d’où venait ce brusque changement de sujet

- J’étais là tu sais, j’ai entendue la même chose que tout le monde. Pourquoi tu me pose la question ?


Pour toute réponse, il ricana en mettant son tricorne afin que je ne vois pas ses yeux

« Je sais reconnaître ceux qui en savent. Et en général ce sont les plus discrets. »

D’accord...Je voyais pas du tout où il voulait en venir mais d’accord. Il marqua néanmoins une pause, avant de relever la tête et sourire :

« Les femmes et les hommes sont à leur image ma jolie. Un jour ils s’entre-tueront. Et il faudra mieux pas être présent. »

Moui, enfin si Chronos réussissait à déclencher son Ragnarok, il n’y aurait pas vraiment à se poser de question. Et je ne parlais pas nécessairement de Elliot. Mais de sa version future qui aimait manifestement se balader à toutes les époques. Je supposais qu’il voulait parler des titans, comme j’en avais vu un de plus qui semblait tout sauf mort, c’était à se demander s’il n’y en avait pas d’autres on ne sait-où. En fait, j’avais pas envie de me poser la question. A la place, Jack me tendit une espèce de bout de chemin parchemin.

« C’est un ticket. Pas avec moi hein. Pour venir sur le Pearl, si un jour ça sent le roussis. Tu seras toujours, la bienvenue. »

- J’y songerais, si je suis toujours en un seule morceau.

Au fond, je savais parfaitement que je n’étais pas assez égoïste pour me sauver alors que les autres étaient en plein dans les ennuis. Je supposais que cela pouvait être vu comme un défaut. Je rangeais le bout de parchemin dans ma poche, alors que Jack me tapotait l’épaule avec un clin d’oeil.

« Parfait. Et le marché tiens toujours. »

A ce moment là, une partie de cache-cache géant fût annoncée. Les yeux brillant, je partis immédiatement à la recherche d’un super endroit où me cacher. Les buissons c’était trop facile, il me fallait un endroit moins accessible, quelque chose de plus haut par exemple. Utilisant mes talents de grimpeuses, je finit par décider de m’asseoir sur la branche d’un arbre au feuillage épais. De là, je pouvais tout voir mais personne ne me voyait. Étouffant un rire, j’attendis que Tempête me trouve. Et cela dura un très long moment, c’est finalement mon rire qui me trahis, je n’avais pas pu l’étouffer lorsqu’il était passé pour au moins la quatrième fois, si ce n’est plus en dessous de l’arbre sans rien remarquer.

Je n’avais peut-être pas gagné la partie en étant la dernière à trouver, mais au moins j’étais dans les derniers et cela avait de quoi me satisfaire. Finalement, après que Tempête eut trouvé tout le monde, Peter nous rassembla, il était trempé,les cheveux en pagaille et je remarquais que Violette l’était au moins autant que lui. Après un haussement d’épaules je décidais que je ne voulais pas en savoir plus. S’ils s’étaient amusés à se pousser mutuellement à l’eau c’était leur problème après tout.

« Le moment est venu pour ceux du Monde Gris de retourner chez eux. »


« Oh, il le faut vraiment ? »
Fit Plume avec une moue attristée

Peter Hocha gravement la tête :

« On se reverra. Ne jamais dire au revoir car au revoir signifie partir et partir signifie oublier. Je vous défends de nous oublier. »
Nous dit-il sur un ton plein de défi.

Non techniquement, c’était adieu qui impliquait de partir et d’oublier. Au revoir, en revanche voulait justement dire qu’il y aurait une nouvelle rencontre, c’est pour ça d’ailleurs qu’il y avait « revoir » dans le mot. Mais, je me gardais bien de lui en faire la remarque lorsqu’il sortie un petit sac en toile, fermée par une lanière de cuire de sa poche. Petit sac qui s’éleva d’ailleurs tout seul dans sa paume. Il l’attrapa et l’ouvrit pour en saisir une pincée de ce que je devinais être de la poudre de fée qu’il souffla sur sur chacun de nous enfin...Excepté Hypérion. Il se tourna vers lui, mais se ravisa.

La poussière, elle sembla se multiplier et scintiller sur ma peau avant de disparaître tandis-que je me sentais m’élever. Le phénomène fût le même chez les autres également.

« Je les raccompagne ! » décida Ringo

Peter approuva, et lui souffla un peu de poussière de fée dessus

« A bientôt. »


Nous, nous élevâmes de plus en plus haut dans les airs, puis traversâmes un champ d’étoile jusqu’à ce que tout ne s’embrouille. Je me réveillais, à nouveau adulte et avec la sensation d’avoir fait un rêve merveilleux. Excepté qu’il ne s’agissait pas d’un rêve, je le ressentais. Cela n’avait duré qu’une nuit, néanmoins le bruit digne d’un troupeau de minotaure que j’entendis ne fit que confirmer mes soupçons : Apollon s’en était rendu compte. Cela n’avait rien d’étonnant il se rendait toujours de mes disparitions.

3, 2, 1 comptais-je mentalement

La porte de ma chambre s’ouvrit à la volée, laissant entrer Apollon en trombe dans la pièce. Décidant de ne pas faire de commentaire, je le laissais s’approcher du bord du lit -je me demandais à chaque fois par quel miracle il évitait de se cogner à la table de chevet- afin de prendre mon visage entre ses mains, pour le laisser s’assurer que j’allais bien :

« Où est-ce que tu étais passée ?? »

Je me doutais bien que ma disparition ne lui avait fait plaisir en aucun cas, et ce même si ce n’était que pour une seule nuit.

- J’ai été l’une des victimes d’un kidnapping orchestré par des enfants perdus. Lui répondis-je en d’autres termes j’étais à Neverland.

Il cligna des yeux plusieurs fois, me dévisageant mais je pu sentir qu’il était tout de même légèrement rassuré de savoir que j’étais revenue saine et sauve, avec mes pouvoirs cette fois-ci. Il fronça les sourcils, prenant mes miens dans les sienne, tandis-que j’attendais la suite de ses questions :

« Et...Ça c’est bien passé. »


- Eh bien, nous avons fait connaissance avec les enfants perdus, aidé Peter Pan à se débarrasser de son ombre, et par la même occasion fait un bref passage en enfance. Honnêtement, comparé à ce que l’on peut vivre d’habitude c’était différent.


« Peter Pan ? » Me demanda mon frère perdu.

Oui, c’est vrai pour lui Pan, c’était le père d’Hadès je sentais que j’allais encore prendre énormément de plaisir à expliquer les choses. Surtout, que je n’avais que ce que j’avais entendue et donc pas la version complète de l’histoire.

« Et tu veux dire que...Tu es redevenue toute toute petite ? »


Il avait les yeux brillant, à moitié trop exalté et à moitié triste de ne pas avoir été là pour voir cela. Je supposais, qu’il aurait aimé me voir et pouvoir vraiment interagir avec moi, en tant qu’enfant. Je l’avais vu petit après tout, c’était normal qu’il veuille la même chose. Je notais néanmoins, qu’il n’était pas jaloux que je sois redevenu une enfant et lui non. D’un côté, cela lui était déjà arrivé lorsqu’il avait disparut en Australie et que j’avais cru avoir un ulcère tellement je m’inquiétais.

- Oui en fait c’est assez compliqué, puisqu’il s’agirait du même Pan que nous connaissons comme le père d’Hadès. C’est… un peu compliqué me répétais-je ne voyant pas quel autre mot utiliser. Je t’expliquerais tout cela en détail tout à l’heure, quand j’aurais l’impression d’être un peut mieux réveillée. Lui dis-je en souriant. Et oui, l’apparence et la mentalité d’une enfant mais avec les souvenirs d’une adulte. Le mélange était assez explosif. Je crois que bien la première fois où je me dit que cela n’a pas dût être facile tous les jours pour Hypérion.

Je me mordit les lèvres afin d’étouffer un rire. Vu ce dont je me souvenais de Neverland, j’avais parfaitement conscience de mon degrés de pénibilité. Je devais être insupportable à ne jamais tenir en place. Et d’après les témoignages de ceux m’ayant aperçu à l’époque de la grande vallée j’avais également un long passé de fugueuse.

Apollon lui, hocha simplement la tête concernant ce que j’avais dit sur Pan. Si mon aventure à Neverland était encore fraîche dans ma mémoire, je préférais la lui détailler autrement qu’au saut du lit. Quant à la suite de mon récit, il eu un petit sourire presque attendri, un léger rire lui échappa également :

« C’est peut-être parce qu’on lui a trop fait la misère qu’il s’amuse à nous cacher des trucs maintenant, mais je suis sur qu’il adorait nous baby-sitter même si on devait être ingérables, parce qu’on en reste pas moins adorables ! »

Venant de sa part, je n’étais même pas étonnée qu’il assume sans complexe le côté insupportable. Au moins, m’étais-je assagie avec le temps. Lui...Disons que cela avait du mal à se voir. Néanmoins, je me devais de lui rendre justice. Il y a quelques siècles il ne se serait pas uniquement contenté d’entrer en trombe dans ma chambre et de me demander comment j’allais. Il m’aurait envahie, telle une sangsue et j’aurais dût attraper un oreiller pour le frapper avec afin de le faire tant bien que mal lâcher sa prise. Au moins, son égo se portait-il toujours à merveille c’était une chose qui n’avais pas vraiment évoluer avec son temps.

- D’ailleurs, puisque l’on parle de Hypérion...Je ne résistais pas à la tentation de lui montrer à quoi ressemblait le titan en version miniature. S’il avait semblé ne pas avoir de changement de personnalité contrairement à nous autres, le changement d’apparence valait tout de même le détour. Grave bien cette image dans ta mémoire, je crains qu’une telle occasion ne se reproduise pas avant longtemps.

Apollon eu une tête choquée, puis indécise avant de finalement opter pour l’expression outrée :

« Je suis jamais là, quand il se passe des trucs fous comme ça ! »

Évidemment, Apollon restait Apollon il fallait bien qu’il trouve le moyen de se plaindre d’une manière ou d’une autre. Il arrêta finalement de bouder quelques secondes avant d’ajouter en souriant, subitement tout heureux comme s’il ne venait pas de se comporter comme un enfant de trois ans juste avant :

« Je vais le peindre pour immortaliser ça. Je lui offrirai à Noël ! »

Il en faut peut pour être heureux comme disait la chanson. En l’espace d’une trentaine de secondes, mon jumeau était passé du stade d’enfant boudeur à celui de dieu extatique.

- Fait donc, je suis certaine qu’il en sera ravis répondis-je en lui tapotant le bras.

Rejetant les couvertures, je me décidais finalement à me lever et enfiler mon peignoir en tissus par dessus mon pyjama, rejetant mes cheveux en arrière je me tournais finalement vers mon frère :

- Petit déjeuner ?
Lui proposais-je C’est moi qui régale. Voit cela, comme une manière de me faire pardonner de t’avoir inquiété une fois de plus.

Il secoua la tête, suite à ma proposition et alors que je m’apprêtais à sortir de ma chambre il me dépassa, tout doucement en se pressant :

« Non non non ! Tu reviens à peine d’une aventure, c’est à moi de te chouchouter ! Je me suis amélioré en pancakes, j’ai pris des cours avec Bernadette. Mais je mets pas de désherbant dans les miens t’en fais pas. Et je sais presser les oranges comme...Un dieu en fait. »


J’avais eu fortement envie de faire remarquer à Apollon, que je n’étais pas en sucre. Et d’ailleurs, contrairement à d’habitude cette aventure ci n’avait pas eu son lot de mauvaises surprises titanesques et familiales comme d’apprendre que son neveu va devenir Chronos, ou que sa mère n’était en fin de compte pas une personne recommandable. Ou bien encore, qu’un titan cinglé s’était servie de nous comme des cobaye. Je notais d’ailleurs, que je n’avais pas eu le temps de remercier Thémis, pour son intervention dans cette histoire. Cela devait remonter à très loin, pour elle mais je souhaitais tout de même lui faire savoir que je lui était reconnaissante pour son geste. Néanmoins mes protestations moururent sur mes lèvres à la seconde à laquelle je vit le sourire radieux de mon frère. Qui étais-je pour l’empêcher de faire quelque alors que cela lui tenait manifestement à coeur ?

En revanche, je n’osais pas imaginer l’état de la cuisine après les cours de pancakes. Espérant, que personne n’en tienne trop rigueur à Apollon pour le désordre qu’il avait potentiellement pu mettre. Il n’y était pour rien après tout si là où il passait l’ordre et les ustensile trépassaient. En revanche, je me demandais si notre oncle, Ellie ou bien Jules étaient au courant que Bernadette mettait du désherbant dans ses pancakes. Étant donné que nous n’avions pas eu de perte à déplorer, je supposais que oui.

Je laissais Apollon filer vers la cuisine, tandis-que je franchissais tranquillement les dernières marches de l’escalier. N’ayant été accueillit par aucun Golden Retriever trop affectueux, je supposais qu’il s’était déjà occupé de les nourrir et de les faire sortir dans le jardin, avant qu’il ne sente de nouveau mon aura. Entrant à mon tour dans notre cuisine, je remarquais les viennoiseries sur la table, très certainement là pour pallier à la potentiel combustion spontanée des pancakes. Je me contentais pour ma part de mettre de l’eau dans la bouilloire et de l’allumer :

- Pour le thé lui expliquais-je. D’ailleurs, j’ai croisé Atlas également. Il semble avoir développé une allergie au thé de Mnémosyne et il n’est pas du tout comme dans mes souvenirs. Je croyais avoir déjà croisé tous les spécimens un peu spécial de cette famille, mais apparemment je me suis trompée.

« Ah ? » Demanda mon frère étonné

Oui, c’est vrai qu’il devait être le seul spécimen au monde, à aimer le thé de Mnémosyne, même Hypérion avait avoué qu’en fait il n’avait pas de goût. Et je devais bien admettre qu’il avait entièrement raison sur ce sujet. Apollon, lui l’avait adoré. Mais, en même temps mon frère avait toujours eu des goûts étrange. Depuis, il collectionnait les thé aux parfums tous plus improbables les uns que les autres et ce dans l’espoir de retrouver le même goût.

« Tous les membres de notre famille sont un peu à part. » Continua-t-il en haussant les épaules, alors qu’il sortait de quoi préparer ses pancakes. « On aura toujours des certitudes à ce niveau là, c’est une certitude. C’est ce qui fait qu’on est unique. »

Il esquissa un petit sourire. Même si c’était étrange, c’était ce qu’il aimait chez cette famille. Quand il ne s’agissait pas de mauvaises surprises du moins :

- Il m’a presque menacée de ne pas lui en faire. Je l’ai rassuré en lui disant que je n’en avais absolument pas l’intention. Enfin, la formulation était plus agressive mais l’intention y était.

Mon frère esquissa un sourire, que je lui rendit. Je partagerais probablement mes souvenirs avec lui, tout à l’heure mais je savais qu’il n’avait aucun mal à imaginer la scène. Je fermais le placard, terminant de mettre la table tandis-qu’il s’attelait à la préparation du petit déjeuner. Même si, un pincement au coeur persistait à l’arrêt de cette aventure -et c’était bien la première fois que j’éprouvais une telle chose- j’étais tout de même contente d’être rentré à la maison.

black pumpkin
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Y E S T E R D A Y
love was such an easy game to play.
Now I need a place to hide away.
Oh, yesterday came suddenly...


| Conte : Peter Pan
| Dans le monde des contes, je suis : : Il ne peut y avoir qu'un seul Pan.

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 6 _



________________________________________ 2019-07-15, 13:13


So come with me where dreams
are born and time is never planned.
Just think of happy things, and your heart will
fly on wings, forever, in Never Never Land!
Le lendemain, au Pays Imaginaire...

Nous étions sur la plage. Les enfants perdus s'amusaient plus loin. J'avais enterré un "trésor" (uniquement composé d'une clé qui les mènerait à une autre cachette) et annoncé que celui qui le trouverait aurait droit à trois doses de Poussière de Fée (autrement dit à trois voyages dans les airs). Les garçons avaient chacun leur technique pour trouver le butin : les jumeaux avaient pris le parti de creuser partout sur la plage -cette dernière allait finir par ressembler à un champ de bataille) pendant que Tempête se servait de baguettes de sourcier et marchait sans réel but, très concentré. Ringo, le plus malin d'entre eux, s'était souvenu du détecteur de métaux que nous avions volés dans le Monde Gris, parmi d'autres nombreux objets. Il s'était rappelé à quoi cela servait. Quand il était arrivé au bord de l'océan en tenant le détecteur comme un trophée -avec difficulté car il était lourd- les gamins avaient cherché à s'en emparer, mais Plume l'avait défendu.

"Si tu trouves le trésor, tu partages avec moi ?" avait-il demandé.

Le petit moustachu avait réfléchi avant de hocher la tête. Il était vindicatif mais généreux, sans pour autant être bonne poire. C'était pour cette raison que je l'avais choisi en second. Il aurait fait un excellent chef. Et peut-être le serait-il un jour ? Etais-je éternel ? J'avais eu deux vies. Avais-je brûlé toutes mes cartouches ou bénéficierai-je d'autres jokers ? La perspective de grandir me révulsait. Je n'étais pas comme les enfants perdus : j'étais mort mais revenu à la vie. Eux resteraient à jamais identiques. Ils avaient tant de chance... Je me confortais dans l'idée que j'avais suffisamment de volonté et d'imagination pour ne pas devenir adulte. Cette fois, je ne commettrai pas la même erreur.

Assis dans le sable, à quelques mètres des vagues qui mouraient dans un apaisant ressac, j'observais mes petits "hommes" qui suivaient Ringo en file indienne, paradant en tenant le détecteur de métaux à bout de bras. Avait-il réussi à convaincre tout le monde de faire équipe afin de trouver ensemble le trésor ? Ca ne m'aurait pas étonné de lui.

De temps à autre, je jetai des coquillages dans l'eau.

"T'es sûr qu'il fonctionne ?"
finit par demander Tempête, sceptique. "Il ne fait aucun bruit."

"Patience." répliqua-t-il, autoritaire tout en continuant d'avancer.

"Peter, tu ne veux pas nous donner d'indice ?" cria Pollux en pivotant vers moi.

Je haussai les épaules avec une moue malicieuse. Je n'avais pas envie de leur simplifier la vie. "Led Zeppelin" était parti, nous avions fait une trêve avec les Indiens, les Fées m'avaient plus ou moins pardonné (plutôt moins que plus, mais j'étais Peter Pan. Elles ne m'en voudraient pas longtemps). Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et nous avions la chance d'être dans le meilleur de tous les mondes.

Soudain, j'entendis un léger crépitement sur ma gauche, à plusieurs mètres, suivie par des exclamations surexcitées de la part des enfants.

"ON L'A TROUVE !"
s'emballa Plume.

"Je l'ai trouvé." corrigea Ringo d'un air important tout en jetant le détecteur au sol.

"Si jamais c'est un collier, tu pourras l'offrir à ton namoureuse quand tu la reverras."
fit le petit d'un ton goguenard.

Ringo lui colla une baffe à l'arrière du crâne sans répondre. Pendant ce temps, les jumeaux s'activaient déjà à creuser le sable avec leurs pelles. Mais tous se stoppèrent dans leur élan quand des vibrations étranges parcoururent la plage. Ils se renvoyèrent des regards indécis avant de tous observer l'océan. Les vagues s'étaient amoindries.

Le bras en l'air, j'étais prêt à lancer un nouveau coquillage vers les flots. J'interrompis mon geste et baissai la main, intrigué. De petites bulles remontaient à la surface, de plus en plus nombreuses, comme si l'eau bouillonnait, ou que quelque chose respirait en-dessous.

Je me levai d'un bond, tandis que la vibration parcourait toujours légèrement la plage.

"Peter ?" fit Ringo d'un ton anxieux qu'il chercha à ne pas trop montrer.

Les enfants attendaient une explication de ma part, car je savais toujours tout. Sans lâcher l'eau bouillonnante des yeux, un mince sourire espiègle traversa mon visage.

On allait bien s'amuser.

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE]





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