« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Me tenant fièrement sur le pont du bateau que j’avais emprunté, je regardais au loin la ligne d’horizon un sourire figé sur mes lèvres. Peu m’importait le vent qui s’engouffrait dans mes vêtements, les vagues ronflantes de la mer qui ballotaient ma coquille de noix dans tous les sens. En cet instant je n’étais animé que par la joie de retrouver cette liberté si longtemps oubliée ! Rien ne pouvait remplacer ce sentiment-là, lorsque du plus lointains des mondes on peut entendre le plus merveilleux des trésors nous appeler à sa rencontre. Depuis toujours j’aimais l’aventure… je l’adorais ! Même si ma vie d’homme d’affaire m’offrait toujours de belles opportunités de m’enrichir, elle ne remplaçait en rien l’adrénaline d’engranger des richesses après avoir affronter moultes dangers improbables !
Aujourd’hui, c’était vers les terres perdues de Neverland que mon instinct de chasseur de trésor m’emmenait. Durant mes recherches à la bibliothèque de la ville, j’avais appris que des flibustiers avaient enterrés leurs prises au cœur du royaume enneigé de l’île. D’après la légende, il y demeurerait encore. Alors pourquoi manqué une telle occasion ? Même si l’accès aux territoires du Monde des Contes demeuraient très réduites, certaines personnes possédaient la capacité de se rendre dans ses territoires.
C’était le cas du pirate avec lequel j’avais négocier mon billet pour ce monde étrange. Rien de plus facile lorsque l’on s’appelait Ebenezer McDuck ! Et même si le prix exorbitant de la traversée aurait dû me faire fuir, j’avais accepté à contre-cœur de verser la somme due. Bien sûr, je ne me faisais guère d’illusion sur cet homme. Le fait que j’étais milliardaire était connu de tous et je ne doutais pas qu’il m’aurait égorgé dès qu’il en aurait eu la possibilité. Ces pirates étaient des gens tellement obscènes et sans aucun sens de la moralité ! Ils se contentaient de voler l’argent de braves et honnêtes citoyens qui tentaient de survivre avec beaucoup de difficultés. Piller, tuer et violer étaient leurs seuls moyens de subsistances. Ils me dégoûtaient profondément tous autant qu’ils étaient ! Je n’aurais eu aucun scrupule à les mettre en pièce si jamais ils venaient à me menacer. J’espérais qu’ils en avaient bien conscience !
Fort heureusement pour moi, je n’eus pas besoin de faire usage de la force. J’imaginais aisément que la vue du pistolet que je portais à la ceinture, et peut-être ma réputation qui me précédait, avaient suffis à les calmer. Nous arrivions sans encombre vers les rives de l’île. Bien sûr, mes compagnons me prièrent de continuer mon chemin à pieds me faisant comprendre qu’ils refuseraient à se rendre dans les territoires gelés. Quelle bande de poules mouillées !
Marchant donc durant des heures, je finis par rejoindre cette limite étrange qui marquait la frontière entre l’atmosphère printanière agréable et la rudesse de l’hiver. A peine avais-je eu le temps de marcher quelques pas dans les fourrés que j’entendis des pas suspects derrière moi. Saisissant alors le pommeau de ma canne, je la dégageais du reste dévoilant alors la plus belle des lames aiguisées.
« Qui est là ? Répondez-moi ! »
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Ce matin, je me lève de très mauvaise humeur. En effet, je n’ai pas beaucoup dormi de la nuit, car j’ai fait beaucoup de cauchemars. Je me suis dit que cela est certainement dû à la reprise de mon travail après 2 semaines de vacances agréablement passé au chaud dans ma petite maisonnette. Le réveil sonne pour la dizième fois et je me décide enfin à l’arrêter. Je regarde l’heure : il est presque 6 heure du matin. Il va falloir que je me lève avant l’aube, afin d’aller ramasser un peu de givre dans la forêt blanche. Le givre du matin est tellement plus beau et plein de fraîcheur avant que les rayons du soleil le fasse fondre. Je m’assieds sur mon lit et me défaisant de ma couette, je grommelle:
Comme la nuit est courte, Il va falloir que je me motive à reprendre mon rythme d’avant. Je ne suis tellement pas du matin…
J’enfile mon pull en laine blanc puis ma jupe en velours bleu, puis je saute prendre un café, afin d’émerger un peu plus rapidement de mon sommeil.
Quelques secondes plus tard, me voilà en train d’arpenter les chemins de la forêt blanche. La température est vraiment fraîche ce matin, pensais-je. Il y a beaucoup de givre et lorsque je regarde sur les arbres, des stalactites de glace se sont figées sur les feuilles et les branches. Environ une heure après ma sortie, voilà que le jour se lève et que les rayons du soleil ne tardent pas à illuminer et réchauffer le paysage. Je continue mon chemin avec sur le dos, un sac de plus en plus lourd. Je me dit qu’il faudra bientôt que je pense à faire demi-tour, afin de rejoindre mon atelier pour pouvoir déposer tout ce givre dans mes chambres froides. A cause du poids de mon sac, je commence à m’enfoncer de plus en plus dans la neige et ma marche devient difficile. La glace craque sous mes pas et je commence à craindre de traverser les rivières et les cours d’eau. Quand tout à coup, je tombe nez à nez avec une drôle de personnage qui ressemble plutôt à un animal. Surprise de son apparition soudaine, je lui réponds en bégayant :
Heu… Je… m’appelle Cristalline, je… je suis une fée… Et vous, qui êtes vous ? Pourquoi tenez-vous une canne dans votre main ?
Je l’observe et je vois qu’il est plutôt bien habillé et qu’il a quelques plumes qui sortent du dessous de son manteau. Je me risque à lui demander :
Je vois que vous vous êtes bien équipé pour venir jusqu’ici. De quel pays provenez vous ?
Ebenezer B. McDuck
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Aussi longtemps que vous vivrez rappelez-vous
que le trésor le plus précieux sera toujours votre famille !
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Me tenant toujours au garde à vous et prêt à attaquer, je vie surgir des fourrés gelés de cette contrée désertique une jeune femme. La blondinette à l’air accueillant avait l’air de bien connaître ces lieux. Il ne faisait aucun doute qu’elle appartenait à ce territoire. Peut-être n’était-elle pas qu’une simple jeune femme finalement ! S’agissait-il d’un être mythique… une fée ou un elfe ? A cette pensée, je sentais mon sang se geler dans mes veines. Il était certain que si je portais encore mes plumes originelles, elles se dresseraient à présent sur mes bras. Je n’avais pas peur de ces êtres fantastiques, bien au contraire ! Cependant, je n’appréciais guère la magie. Tout ce qui tournait autour de « cet art » était sournois et vil. Au cours de mes chasses au trésor, j’avais été la victime de suffisamment de malédiction pour ne pas en ajouter une de plus sur mon dos ! C’est pourquoi, bien loin de me montrer pacifiste et démocrate, je gardais la petite créature en joue.
« C’est pour mieux me défendre des créatures misérables de votre espèce, ma chère ! »
Répondis-je avec autant d’emphase qu’un loup surgit des pages du conte du petit chaperon rouge. Un signal d’alerte qui aurait dû l’effrayer. Pourtant, elle restait postée devant moi comme si de rien n’était. Grognant légèrement, je finis par soupirer non sans baisser ma garde.
« Je me nomme Fergus McDuck ! Je viens d’un pays trop éloigné d’ici pour que vous puissiez le connaître ! »
Emprunter le nom de mon père pour mieux dissimuler mon identité était peut-être un coup bas. Cependant, je savais qu’en terme de magie les noms pouvaient avoir une importance capitale. Qui sait ce qu’elle aurait pu en faire si elle en avait eu connaissance ? Au moins, mon père qui avait depuis longtemps rejoint le clan familial dans notre paradis ne pourrait pas en souffrir. Cette pensée ne faisant que me frustrer d’avantage, je jetais un regard noir dans sa direction.
« Maintenant je vais poursuivre ma route. Vous avez sans doute des choses plus importantes à faire que de passer votre journée avec un vieux canard ! Je ne vous retiens donc pas ! »
Était-elle seulement capable de le comprendre ou me collerait-elle au gésier comme la poisse à mon incapable de neveu ? J’espérais bien que non et je m’apprêtais donc à reprendre ma quête là où je l’avais laissée. Cependant, je fus incapable d’effectuer un seul pas. Ne connaissant pas bien ce pays et ne possédant pas de plan auquel me référer, j’ignorais totalement par où je devais débuter. Le froid ne m’aidant pas, je ne pourrais guère demeurer longtemps sur ces terres désolées. Il me fallait un guide… et un bon ! Soupirant légèrement, je me tournais vers la fée.
« Dites Cristalline, je suis à la recherche d’une pierre précieuse que l’on appelle le Cristal Eternel. Cela vous dit quelque chose ? »
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Arzhela Z. Vanderquack
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En entendant la réponse de ce vieux mais dynamique canard, je fus surprise en bien. J'ai cru comprendre qu'il recherchait un trésor. Woaw! Moi qui suis si friande d'aventures. Je m'imagine déjà devant ce Cristal éternel. Cristal ça rime avec Cristalline, mon prénom. Mais pour pouvoir vraiment partir à l'aventure, je dois absolument me taire et faire semblant de savoir où se cache ce trésor. Car en vérité, je n'en ai jamais entendu parlé auparavant. Sûre de moi je lui réponds:
Oui au fait, oui, je sais parfaitement où se trouve ce Cristal et je me ferai un honneur de vous y guider dans vos recherche, mon cher monsieur.
Mais pour ce faire, j'ai pensé à une pierre deux coup, afin de pourvoir moi même aussi profiter de ce trésor. Je devrai essayer de lui demander de conclure un petit marché entre nous. Mais pour commencer, je trouve qu'il est plus prudent d'en savoir un peu plus au sujet de cette conquête. Prudemment, je lui repose une question:
A propos, qu'est-ce qui vous motive tant à rechercher ce Cristal?
Mes yeux se lèvent vers le ciel et je m'aperçois que la tempête n'est pas très loin d'arriver. Ici au pays des neiges, elle peut vite se transformer en cauchemar. Je me souviens, il y a quelques années, je suis allée me promener dans la forêt blanche et, insouciante à cette époque, car je devais être encore si peu expérimentée dans la vie, j'ai aperçu ces nuages noirs et épais dans le ciel. Je me suis dis intérieurement qu'ils étaient inoffensifs et j'ai continué de m'enfoncer dans la forêt. Quelques minutes plus tard, un vent s'est levé, puis la neige a fait son apparition. Le vent est devenu ensuite de plus en plus fort qu'il arrachait presque les sapins. Je marchais toujours d'un pas léger et tout à coup, j'ai entendu un craquement sec derrière moi: un sapin venait de tomber à 2 mètres de moi! J'ai compris que je venais d'échapper au pire! Depuis ce jour là, j'ai appris à me méfier de la tempête.
A propos, souhaitez-vous venir chez moi vous réchauffer autour d'un bon chocolat chaud? Nous aurons ainsi de meilleures conditions pour discuter, car le temps est en train de se gâter.