« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE]

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Diane Moon
Peter Pan
Hope Bowman
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Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »

Hope Bowman

| Avatar : Karen Gillan

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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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| Conte : Rebelle
| Dans le monde des contes, je suis : : Merida

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-06-23, 19:42 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »


Ne grandissez pas, c'est un piège.

Angelika avait des moustaches de souris. J'aurais bien fait une remarque là-dessus, mais comme ça avait l'air de sembler normal pour tout le monde, je décidai de ne rien en dire. Bizarrement, ça lui allait bien. J'étais tentée de tirer dessus, mais elles avaient l'air plutôt bien planté dans ses joues. Pour rien au monde je n'aurais voulu lui faire du mal.

Cet endroit était merveilleux. Les fées étaient encore plus extraordinaires que ce que je m'étais imaginée. Elles étaient gentilles et dévouées, car à peine nous étions arrivés chez elles, qu'elles nous proposaient de nous détendre. Je n'étais pas particulièrement fatiguée, mais j'étais curieuse de voir ce qu'elles allaient nous proposer.

Pendant qu'elles se rassemblaient autour de nous pour nous inciter à avancer, je me demandais ce que Lilith avait qualifié de matinée éprouvante. Les fées savaient-elles tout ce qui se passait à Neverland ? Etaient-elles liées à l'île au point de tout connaître ? C'était fascinant.

Alors que nous marchions, je me stoppai pour observer une fée occupée à récolter le pollen sur une fleur. Elle récupéra la poudre jaune au coeur de la fleur, délicatement, et la rangea dans un panier tressé à sa taille.

"Nous butinons les fleurs." expliqua Lilith en voletant au niveau de mon oreille. "Et nous transformons le pollen en Poussière."

"Et c'est grâce à ça que vous volez !" conclus-je, émerveillée.

"Bien sûr que non. Nous volons grâce à nos ailes."

"Ah mais oui..." fis-je en plaquant une main contre mon visage.

"La Poussière de Fée est utile à bien des choses. Peter l'a compris mieux que quiconque."
reprit-elle, songeuse.

Elle retrouva un sourire chaleureux alors qu'elle annonçait :

"Installez-vous ici. Nous nous occupons du reste."

Nous nous trouvions juste en dessous des boules de feuillage lumineuses qui étaient suspendues dans les arbres. Je pris place sur l'un des coussins de mousse verte incroyablement douce et moelleuse, très vite imitée par Anatole et Angelika. Depuis qu'il avait l'apparence d'un petit garçon, j'avais beaucoup de mal à lui adresser la parole. C'était plus perturbant que pour les autres, car il gardait un regard âgé. J'avais envie de le tutoyer et en même temps, je me disais que c'était mieux de continuer de le respecter comme un vieux monsieur. Dans tous les cas, il était suffisamment cool pour ne pas se sentir vexé.

J'en étais là de mes pensées quand une délégation de fées voleta jusqu'à nous, chacune tenant les bords d'une large feuille sur laquelle était posée de la poudre rose. D'autres fées arrivèrent avec d'autres feuilles contenant diverses autres couleurs, parfois pastel, parfois acidulées. Chacune d'entre elles scintillait légèrement dans la pénombre. A moitié hypnotisée, je contemplai les différentes couleurs.

"Ce sont des soins du visage que nous fabriquons."
expliqua Lilith et à sa voix se mêlait un doux son cristallin. "Vous allez avoir une peau de fée !"

"Wouaaah une peau de fée !"
répétai-je, en extase, les mains sur les joues.

"Cela fait aussi office de maquillage." poursuivit la créature avec l'ombre d'un sourire mutin, tout en nous regardant tour à tour.

"Sérieux ?" fis-je, les yeux écarquillés et le coeur battant. "Alors ça, c'est beaucoup trop b..."

Je m'interrompis en me souvenant que je n'étais pas seule, et que les deux témoins plus ou moins humains (le jeune-vieux titan et la petite souris-enfant) risquaient d'avoir une drôle opinion de moi si je m'extasiais sur des trucs de fille. Aussi je m'efforçai de paraître dédaigneuse en disant :

"C'est sympa. Mais allez-y mollo. Je suis pas trop axée sur tous ces machins-là."

Le sourire de Lilith se fit plus large.

"Ca n'est pas une obligation. Si tu ne veux pas, on ne fait rien sur toi."

Je ne pus m'empêcher d'afficher une moue indignée. Comment ? Regarder les autres se faire chouchouter et rester les bras croisés dans un coin ? C'était hors de question !

Afin de rester digne, je tournai la tête vers Anatole et, main tendue vers lui, je lançai sur le ton d'un défi :

"Je le fais si tu le fais. Comme ça, on sera ridicule ensemble."

Lilith laissa échapper un petit rire cristallin.

"Alors je ne le fais pas."
déclara posément Anatole.

Je fronçai les sourcils, contrariée. Ca ne m'arrangeait pas. Je ne pensais pas qu'il réagirait ainsi.

"Tu as peur du ridicule ?" fis-je, changeant d'angle d'attaque. "Il ne tue pas, tu sais."

"Tu as peur de le faire seule ?"
répliqua-t-il, taquin.

"Paaas du tout. Je n'ai peur de rien." assurai-je, le menton en l'air. "C'est juste que je ne veux pas que tu te sentes laissé pour compte, vu que tu es un garçon et que les garçons n'aiment pas se maquiller. Enfin ça dépend lesquels."

"Nous avons l'intention de ne faire aucune distinction entre vous."
glissa Lilith.

"Bref." fis-je, les dents serrées, de plus en plus contrariée. "Si tu es aussi cool que moi, tu le fais. Sinon tant pis." fis-je en haussant les épaules.

Anatole me sourit, bien que restant réservé, légèrement méfiant. Après quoi, il tourna la tête vers la fée.

"Quelque chose de léger. De très, très léger."

"Oh oui, très léger." appuya Lilith sans se départir de son sourire amusé. "Allez les filles !"

Elle tapa dans ses mains et l'instant d'après, plusieurs fées voletèrent jusqu'aux feuilles tenues par leurs "soeurs", prirent à pleines mains de la poudre colorée qu'elles commencèrent à étaler sur nos visages. A mesure qu'elles le faisaient, je me détendais, me laissant tomber en arrière sur la mousse moelleuse. C'était agréable, à la fois frais et doux contre la peau.

Malgré tout, je me demandais à quoi on allait ressembler quand tout serait fini. A des clowns ? Je n'espérais pas. Ca serait trop moche. Bien que la beauté soit subjective. Mais tout de même.
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*Violette Parr

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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*

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| Conte : Les Indestructibles
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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-06-23, 22:41

Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan
ft. beaucoup de monde


BOUM. Violette tomba lourdement sur de la terre. Encore. C’était comme si elle avait littéralement traversé la terre pour se retrouver…dans un camp d’indien. La chute sonna légèrement Violette qui n’eut pas le réflexe de se rendre invisible et de tout simplement prendre les jambes à son coup. Non, là, en quelques secondes, Violette se retrouva en position sac de patate sur les épaules d’un indien.

« Lâche-moi ! Lâche-moi ! LAAAAACHE-MOIIIII ! »

Violette lui donna plusieurs coups de main, de poing sur le dos en même temps que les ordres qu’elle lui donnait. Mais Violette était redevenue une petite fille de 10 ans. Elle n’avait pas du tout la même force qu’avant et cela se remarquait parfaitement puisque l’indien ne bronchait pas. Mais Violette était déterminée à lui faire comprendre qu’elle n’était pas du tout contente et qu’elle ne coopérerait pas. Pour lui faire comprendre cela, Violette le mordit à l’épaule, avec toute la force qu’elle pouvait. Cela semblait avoir plus d’effet puisque l’indien grogna. Mais c’était trop tard, il semblait déjà être arrivé là où il devait se rendre avec Violette en otage puisqu’il la posa brusquement par terre, juste à côté de Jack et Diane. L’indien jeta un regard mécontent à Violette tout en se frottant l'épaule.

« Piranha. » dit-il tout simplement, l’air réprobateur.

Violette se contenta de lui tirer la langue. Il l’avait bien mérité. L’hommme s’en alla rapidement. Violette aurait pu en profiter pour discuter stratégie avec ses compagnons d’infortune mais un autre indien déposa un garçon perdu. Il s’agissait de Ringo et lui, il était saucissonné par les lianes. D’ailleurs, il se tortillait dedans pour essayer de se libérer. Son visage exprimait toute la terreur qu’il ressentait. L’indien qui l’avait déposa quelques secondes auparavant parti sans dire un mot. Et c’est ainsi que les quatre enfants restèrent seuls. Néanmoins ils étaient au centre du campement et il y avait des indiens un peu partout.

« On est mal... on est trop mal... On est foutu ! » expliqua Ringo par saccades, complètement flippé.

Depuis leur arrivée à Neverland c’était la première fois que Violette voyait Ringo ainsi. Il avait les yeux exorbités et il regardait de tous côtés en essayant de se tortiller par terre pour se libérer. Il était terrorisé. Cela cassait totalement son image de sous-chef de la bande, de petit caïd de la jungle. Finalement, ce n’était qu’un gamin perdu et prisonnier comme eux. Et même s’il avait mené la vie dure à tout le monde depuis le début, Violette ne pouvait pas rester à regarder le malheur de quelqu’un sans faire quoi que ce soit. C’était décidé, elle aiderait malgré tout.

« Attend, laisse-moi faire ! » commença Violette en s’approchant pour tenter de défaire les nœuds. « Arrête de gigoter ! Et arrête de dire ça ! Tu me fais encore plus flipper sur ce qui se passe là ! »

Violette regarda tout autour d'eux, surtout les indiens. Ils étaient toujours occupés dans leur petite tâche quotidienne et personne ne se souciait des enfants. Aussi, Violette, tout en essayant de défaire les lianes, décida de questionner Ringo.

« Qu'est-ce qu'ils veulent de nous ? S'ils voulaient nous tuer, ils l'auraient fait avant non ?? »
« Ils sont... horribles ! » dit-il en chuchotant le dernier mot sans doute de peur de se faire entendre des indiens. « Ils vont nous arracher le coeur et le manger ! Ils vont nous scalper et nous prendre nos oreilles ! » termina-t-il en se mordant les lèvres parce qu'elles se mettaient à trembler.

Trop occupée à essayer de le secourir, les paroles du garçon n’avaient pas fait tilt dans la tête de Violette. Mais Ringo s’était enfin stoppé. Il essayait de garder son calme et de rester immobile le temps que Violette le détache. Malheureusement les lianes étaient trop serrées ! Violette tourna la tête vers Diane. Elle avait parfaitement retenu sa conversation avec elle. Elle avait un lien avec la nature, un don qu’elle pouvait exercer sur elle. Les lianes faisaient partie de la nature. Alors elle pourrait certainement être plus utile que Violette.

« Est-ce que tu peux l'aider ?? Je pourrais utiliser mes champs de force, mais j'ai bien trop peur de le toucher et de le blesser ! » s’adressa Violette à Diane.
« Je peux essayer » répondit-elle, « Mais elles ont tendances à n'en faire qu'à leur tête. »

Ce n’est qu’à ce moment-là que les paroles de Ringo prirent tout leur sens dans l’esprit de Violette. Elle se tourna vers Ringo en ayant les yeux ronds, choquée par ses paroles. Elle était même paniquée. Néanmoins, Violette ne pouvait pas s’empêcher de se poser des questions sur la situation.

« Comment tu le sais ? Tu connais des personnes qui sont morts ici ? » demanda-t-elle en tournant la tête vers les indiens. « Qu'est-ce qu'ils attendent pour essayer de nous tuer ? » interrogea-t-elle une nouvelle fois en reposant son regard sur Ringo. « Puis surtout, c'est pas intelligent de me laisser là, libre. On peut facilement s'enfuir si je nous rends invisible ! En tout cas, ils nous tueront jamais Ringo, je te le promets ! » termina-t-elle en mettant ses mains sur les épaules de Ringo.

La tentative de Diane fut un succès total car elles relâchèrent Ringo. Elles s’agitèrent même un peu comme des serpents avant de tomber inertes au sol. Ringo s'en éloigna à toute vitesse.

« Merci »
marmonna-t-il avant de continuer avec une voix légèrement plus forte. « Ils font exprès de nous laisser en liberté, parce qu'ils savent qu'on ne peut rien contre eux. Ils vont prendre leur temps et nous découper petit à petit. C'est Peter qui m'a dit tout ça. » continua-t-il en plaquant les mains contre son visage. « Je veux pas qu'ils commencent par moiiii... »

Le corps tout entier de Ringo tremblait. Cela se voyait qu’il était très mal, qu’il était terrifié. Et cela faisait de la peine. Car pour l’instant, rien ne montrait qu’il était en danger et qu’ils allaient bientôt mourir.

« Peter... »
commença Violette en passant une main sur son menton, tout en réfléchissant. « Donc tu penses que tout ce que dit Peter est vrai ? C'est pas un vieux sage hein ! » termina-t-elle en roulant des yeux.

Ringo prouva sa terreur face aux indiens lorsqu’il sursauta et devint tout raide à l’approche de deux indiennes. Violette était aux aguets, prête à attaquer si elles faisaient quelque chose contre eux. Mais ces dernières n’étaient pas venues pour prendre l’un des trois enfants et le tuer. Non. Elles venaient de déposer une sacrée quantité de nourritures à leurs pieds. Il y avait de la viande grillée et des fruits. Sans dire un mot, les Indiennes se retournèrent et partirent dans la direction dans laquelle elle était venue. Violette jeta un œil à la nourriture, ce qui eut pour effet de la détendre immédiatement. Néanmoins, en reposant son regard sur Ringo, elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils contre lui.

« Et ça ? Ils nous donnent à manger pour nous faire grossir et avoir plus de chose à découper sur nous ?? » Violette soupira et prit un fruit dans sa main. « Si je tombe malade ou pire, si je meurs, on pourra dire que tu as raison, les indiens sont méchants. Mais si je reste en vie, alors désolée mais Peter t'a menti...comme il l'a fait avec moi, encore ! Pourquoi faut toujours que les garçons soient des menteurs !? »

Et sans attendre une quelconque réaction, Violette croqua dans la pomme.

« NOOOON ! » cria Ringo si fort que plusieurs indiens tournèrent la tête vers eux, indécis. « Tu vas mourir ! C'est empoisonné ! »

Mais Violette avait avalé la première bouchée et contrairement à Blanche Neige, elle n’était pas tombée au sol. Cela semblait surprendre Ringo qui cligna plusieurs fois des yeux.

« Oh c'est trop bon ! C'est la meilleure pomme que j'ai mangé de ma vie ! »
« C'est pas empoisonné ? » demanda-t-il en secouant la tête et avant de continuer en assurant buté : « Alors, ils veulent nous engraisser pour qu'on soit bien dodu. Ils tuent des animaux. Ils ne feront pas la différence avec nous. Ils sont sans pitié ! » continua-t-il avant de rajouter : « Ils nous ont capturé pour que Peter vienne à eux, mais ils n'ont pas besoin de quatre otages ! Il y en a 3 en trop ! A votre avis, ils vont garder qui ? Il n'y a que Diane qui soit importante. »

A chaque parole de Ringo, Violette secoua négativement la tête. Elle avait de plus en plus de mal à croire à ce que disait Ringo. Peter avait menti, encore une fois. C’était qu’un menteur. Elle avait envie de lui dire. Cependant une ombre tomba sur Ringo. Immédiatement il plaqua les deux mains sur sa bouche se rendant compte qu'un indien aurait pu entendre tout ça. Notamment l’indien qui se trouvait derrière lui. Il s'agissait d'un indien très imposant avec une coiffe garnie de plumes rouges et de feuilles bien vertes. Elle déglutina très difficilement, avalant lentement son deuxième morceau de pomme. Violette était paniquée, terrifiée en le voyant. Il faisait peur. Et elle était un peu fâché contre Ringo car si l’indien était là, c’était sans doute à cause de ses paroles dites trop forte.

« Tu mériterais d'être le premier Ringo ! Retourne toi !! » lui ordonna-t-elle en pointant son doigt vers l'indien !

A première vue, il ressemblait au chef. Et à deuxième vue, il ne semblait pas méchant. En effet, il n’avait attaqué personne. Alors Violette ne l’attaquerait pas. Elle n’attaquait jamais en première ! Rassemblant tout son courage de petite fille, elle s’avança afin d’être à côté de Ringo et légèrement plus proche de l'indien.

« Qu'est-ce...que...vous...nous voulez ??? »

Elle était tellement intimidée face à l’homme en face d’elle que ses mains disparurent, laissant la pomme en l'air. Cela donnait l’impression que la pomme lévitait dans les airs.

« Fille Invisible. » déclara-t-elle d'un ton sec.
« Oui. Fille invisible parce que Indien faire peur. »

Violette regarda sa main puis la secoua brusquement pour tenter de la faire réapparaître. Le regard du chef se déposa sur Violette, puis sur Diane puis enfin sur Jack. Il fixa chacun d'entre eux sans ciller pendant au moins une minute. Cette fixation sur Violette était désagréable. Elle avait l’impression qu’il arrivait à voir jusqu’à son âme, qu’il s’introduisait sans l’avoir demandé en Violette. Et ça clairement ça ne passait pas. Des souvenirs qui semblaient pourtant si lointain dans cette aspect, commençaient à remonter à la surface. Elle avait l’impression de subir un deuxième viol…à la différence que celui-ci était plus psychologique que physique. Mais peu importe, cela affectait énormément Violette, tant l’adulte que la fillette. Ses yeux étaient en train de se remplir, sans qu’elle ne puisse le contrôler. Elle sentait son énergie sortir d’elle, elle sentait qu’un champ de force puissant allait s’émaner d’elle. Mais fort heureusement ce regard ne dura pas plus d’une minute. Et lorsque le regard du chef passa à Diane, Violette se calma. Une larme perla, larme que Violette se dépêcha d’enlever.

« Vous aider. Rétablir équilibre. » dit-il finalement après avoir fixé intensément tout le monde.
« On peut avoir plus d'explication...s'il vous plait ? »

Sa façon de parler (toute timide) contrastait totalement avec le geste qui accompagnait ses paroles. En effet, elle avait froncé les sourcils tout en croisant ses bras. Normal après tout, ce qu’il venait de faire quelques instants auparavant avait du mal à passer. Le chef leur fit signe de le suivre jusqu'au feu de camp. Avec des gestes, il fit comprendre à la petite bande d’enfant qu’ils pouvaient/devaient s'asseoir. Violette s’installa alors sans montrer de résistance. Ringo se plaça à côté de Violette. Une fois tout le monde installé, le chef agita les mains devant le feu. La fumée devint alors de plus en plus foncée. Tout s’assombrit, même les coins autour du feu de camp. Avec cette ambiance assez sombre, les flammes étaient beaucoup plus visibles, un peu comme en pleine nuit. Violette observa les flammes. C’était assez joli à regarder. Mais Ringo avait toujours l'air terrifié, ça se voyait.

« Il va essayer de t'entuber. »
chuchota-t-il à Violette. « Ne crois pas ce qu'il va raconter. C'est que du vent. »

Violette fit une petite moue. Elle prenait les paroles de Ringo en considération, mais elle préférait quand même écouter ce qu’il avait à dire. Après tout, Peter avait dit plein de chose lui aussi, et pour l’instant, Violette avait l’impression que c’était lui le menteur dans l’histoire. La brune était totalement perdue. Mais elle fut rapidement sortie de ses pensées lorsque le chef fit de grands gestes et que les flammes se mouvaient selon ce qu'il faisait. D’un coup, elles prirent la forme de la silhouette de Peter Pan. Une silhouette en particulier : celle qu’il avait lorsqu’il mettait ses mains sur les hanches. Immédiatement, Violette ne put s’empêcher de revoir le visage de Peter, celui qu’elle avait vu la dernière fois avant qu’il se fasse attaquer par ce jaguar indien. A ce souvenir, Violette baissa les yeux, triste à l’idée qu’il ait pu y rester…Mais une fois de plus, l’héroïne fut sortie de ses pensées par le chef.

« Pan détraqué. »
expliqua-t-il d'une grosse voix. « Pan mauvais. »
« Evidemment. » va dire Ringo, crispé.

Le chef fronça les sourcils dans la direction Ringo qui se ratatina immédiatement sur lui-même. Puis le chef fit un nouveau geste de la main et une ombre deux fois plus grande que Peter fit son apparition derrière les flammes qui formaient sa silhouette. Violette fut bouche bée. C’est impressionnant et légèrement terrifiant.

« Pan double. Pan inachevé. » continua-t-il avant de se tourner vers les enfants. « Ile souffrir. Ile déséquilibrée. »

Violette essayait d’emmagasiner toutes les paroles du chef, tous ses gestes. Et même si elle était relativement intelligente, elle avait désormais le cerveau et la maturité d’une gosse de 10 ans. Mais une chose était sûre, Violette n’était pas d’accord avec eux. Du moins, pas totalement.

« Peter n'est pas totalement mauvais. C'est faux ! » répliqua-t-elle remplie d’espoir.

Elle avait envie de croire en Peter Car même s’il était un sacré menteur, elle ne pouvait pas oublier qu'il l'avait "sauvé" deux fois. Elle n’avait pas envie de croire les indiens. Elle n’avait pas envie de se dire que Peter était mauvais et méchant. Il lui avait montré qu’il n’était pas toujours méchant envers les autres. Néanmoins, s’il y avait un moyen d’aider Peter pour qu’il soit toujours comme il l’avait été avec elle après le dernier sauvetage alors Violette était prête à aider.

« Qu'est-ce qu'il faut faire pour aider Peter ? Pour aider l'île ? C'est son ombre le problème, nah ? Qu'est-ce que nous, on peut faire ?! »

Violette regarda Jack, Diane, le chef, Ringo, avant de re-déposer son regard sur les flammes. Elle espèrait qu'il ne répondrait pas de le tuer ou de tuer son ombre parce qu’elle savait qu'elle en serait incapable. C’est alors que le chef mima un bébé qu'on berce et ensuite il fit des bisous dans le vide. Violette fronça les sourcils. Puis le regard du chef croisa celui d’un autre indien et les deux se mirent à rire. Violette se tourna vers Ringo.

« Il fallait rire ? Parce que c’est pas très drôle, non ? » lui chuchota-t-elle.
« C'est même super glauque. » renchérit Ringo, anxieux.
« Couic. » avoua enfin l’indien en retrouvant son expression sévère et en mimant quelque chose que l'on étirait et qui finissait par casser. « Voilà solution. Couic. »

Lorsque Violette entendit « Couic », elle remonta son visage vers les indiens. Elle était absolument choquée de ce que proposait les indiens. Ce qu’elle avait redouté était en train de se produire. Violette fit les yeux ronds. Puis elle décida de se lever, laissant sa timidité de côté. Dans ces instants là il ne fallait plus être timide.

« Non. Ce sera sans moi ! Je ne vais pas couic quelqu'un qui ne m'a rien fait. Il ne m'a pas enlevé avec des lianes féroces, lui ! »

Sans regarde une réaction du chef ou des autres enfants, Violette tourna ses talons en direction de la sortie du camp, vers la jungle plus précisément.

« Du coup, vous n'avez pas besoin de moi, je retourne retrouver les autres. Vous venez ? » va-t-elle dire à Ringo en premier puis à Diane & Jack.

A sa question, Ringo se releva. Mais il ne semblait pas trop croire en Violette. Néanmoins il décida de la suivre. Qu’en était-il de Jack et Diane ? Il n’y avait pas de temps pour la reflexion. Violette agissait avec son instinct. Alors elle partit du feu de camp en direction de la jungle sans attendre les autres.

Arrivée à la lisière de la jungle, Violette constata que de la fumée grise très dense se manifestait. Elle tourna la tête à droite, à gauche, derrière elle. Elle soupira en voyant que c’était le cas tout autour du camp. Cette fumée grise voilait la jungle qui était juste derrière.

« Je... je pense pas qu'on puisse la traverser. » balbutina Ringo en tirant Violette par la manche. « C'est sûrement de la fumée toxique »
« Oh... » commença-t-elle avant de réfléchir quelques instants. « Heureusement que j'ai quelques dons. Tu sais les champs de force. Et bien, à la base, ce sont des boucliers, des bulles protectrices. On s'enferme dans une et on traverse ce truc bizarre. T'en dis quoi ? » lui demanda-t-elle avant de poser son regard sur ses deux autres compagnons d’infortune. « Bon. Par contre, qu'est-ce qu'on fait pour Diane et Jack. On peut pas les laisser ici quand même ? »

Ringo se contenta de faire une moue et d’hocher la tête. Mais il posa ensuite une question fort intéressante.

« Mais... tu trouves pas bizarre que les indiens n'essayent pas de nous empêcher de partir ? »

Violette et Ringo regardèrent les indiens qui continuaient leurs activités tranquillou. Le chef, lui, était toujours avec Diane et Jack mais ils ne les retenaient pas. Par contre, il regardait fixement Violette et Ringo.

« On reviendra les chercher. » assura Ringo. « Je te suis pour le bouclier. Pour tout. » termina-t-il en prenant la main de Violette et en la serrant.
« Si si. C'est bizarre. Mais c'est peut-être parce qu'ils pensent qu'on a rien dans le ventre, que cette fumée va nous retenir. Mais moi j'ai confiance en mes dons. Même si avec cette taille d'enfant...enfin laisse. Il faut tenter notre chance. On a rien à faire ici »

Violette regarda Diane et Jack, puis le chef. Autant être polie. Elle leur fit un signe de la main pour leur dire aurevoir. Puis elle se tourna de nouveau vers Ringo, elle lui serra la main.

« Ca marche. On retournera les chercher. Prêt ? »

Elle attendit le hochement de tête de Ringo et lorsqu’elle eut le signal qu’il était prêt, Violette fit émaner tout autour d'elle une bulle, qui engloba aussi Ringo.

« Faites que ça fonctionne, faites que ça fonctionne. »
va-t-elle se murmurer à elle-même

Elle mit alors un premier pas dans la fumée. Ringo avait fermé les yeux, serrant la main de Violette. Ils étaient dans sa bulle et il n’y avait aucune résistance. Ils arrivaient à marcher sans problème. Mais la fumée était réellement dense. Cela ressemblait à un brouillard très épais. Ils marchaient totalement à l’aveugle. Ils ne voyaient rien devant eux, juste cette fumée. Par contre, ils arrivaient à entendre les bruits de la jungle. En entendant cela, Violette ne put s’empêcher d’avoir un sourire victorieux. Mais elle le perdit rapidement lorsque les bruits commencèrent à s’estomper…jusqu’à ce qu’ils disparaissent complètement. Même leurs pas ne faisaient aucun bruit. C’est flippant. Il n’y avait plus aucun bruit. Violette serra la main de Ringo, comme pour se donner un peu plus de courage. Et après ce silence, ce fut le froid. Un froid digne de Volsunga. Ce froid était aussi brusque que bizarre. Il saisissait jusqu’à l’âme. C’était désagréable…

Et finalement, malgré leur marche complètement droite depuis leur départ du camp, Violette et Ringo se retrouvèrent de nouveau dans le campement. C’était comme s’ils n’avaient jamais quitté le camp. Et le chef les observait toujours. Il avait les bras croisés, l’air impassible.

« Vous bien joué ? » demanda-t-il sans aucune pointe d’énervement dans sa voix.

Il semblait s’attendre à ce genre de comportement. Et les autres aussi puisqu’ils continuaient leurs activités sans être troublé par la tentative de la brune. Violette soupira longuement alors qu’elle sentait la main de Ringo quitter la sienne. Il avait l’air encore plus anxieux que toute à l’heure, il s’était murer dans un silence. Il semblait avoir peur des représailles. Quoi qu’il en soit, cet échec permettait de comprendre qu’ils n’étaient pas réellement des invités dans leur campement puisqu’ils venaient de subir un retour à la case départ.

« Nous sommes donc bien vos prisonniers. »


☾ ANESIDORA
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Jack Sparrow
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Jack Sparrow

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 Ia7b

Quoi? Un plan à trois avec deux rousses et un pirate c'est pas possible? Comment ça c'est dégueulasse de se taper la mère et la fille? Pas d'où je viens, pas chez les pirates... Pas... OK. OK. J'suis désolé. Mais... Avouez que c'est tentant non?

Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 Bq22




| Conte : Pirates des Caraïbes
| Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine, Jack Sparrow

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-06-24, 19:48



Welcome to Neverland
“Pourquoi sa Peau est Rougeee?”





Dans ce monde fou qu’était Neverland, il existait visiblement plusieurs Ringo. Il y avait Ringo le Méchant, qui le foudroyait du regard avec un sourire en coin quand son petit bol de nourriture était à moitié vide. Ringo le Moqueur quand il s’était ouvertement moqué de lui. Et désormais, il y avait Ringo le Pleureur. Quasiment en larmes, répétant sans cesse que les Indiens étaient mauvais et que Peter était le meilleur de tous. Assis en tailleur, Jack écouta parler Violette, qu’il trouvait trop naïve, et Ringo. Soudain, il se leva, sans prévenir. Retournant son bol, il le tapota avec précaution par terre pour en enlever les restes de nourriture. Puis, avec un maximum de force, il frappa Ringo derrière la tête. Ce dernier arrêta enfin de japper en tombant en avant, et soulagea Jack. Il avait eu sa vengeance.

« Lui trop fidèle à Pan. Pas fiable. »


Faisant « Non non » de la tête comme pour donner plus d’arguments au Grand Chef, ce dernier croisa les bras et le fixa.

« Petit Singe toc toc. »


Il tapota sa tempe plusieurs fois.

« Pourquoi toi pas assommer Fille Invisible ? »


Jack resta assis en tailleur et croisa ses petits bras, un peu vexé. Il détestait deux choses dans la vie : perdre le Black Pearl, et qu’on lui dise qu’il devenait fou.

« Elle, trop naïve pour se rendre compte de quoi que soit. »


Pointant Ringo avec son bol dans un geste dégoûté, il poursuivit :

« Lui pas fiable. Et Petit Singe grande envie de le frapper depuis regards croisés. »


Comme les indiens, Jack exprima peu de chose avec son visage. Il avait remarqué ça en arrivant. Même s’ils ne parlaient pas la même langue que les indiens qu’ils connaissaient, certaines choses ne changeaient pas. D’ailleurs, au mot « Grande » il écarta les bras pour montrer à quel point il détestait Ringo. Le chef haussa alors un sourcil et secoua la tête. Son regard se posa ensuite sur la nourriture.

« Toi beaucoup manger. Petit Singe pique assiette. »


Jack regarda son bol. C’est vrai, il avait beaucoup mangé. Mais enfant, il avait toujours mangé beaucoup. Ca avait d’ailleurs posé beaucoup de problème à son père quand il était petit pour les longs voyages.
Le Grand Chef l’observa d’un air réprobateur. Visiblement, il devait avoir pris la part des autres car ce dernier poursuivit :

« Partager important. Toi demander pardon. »


Le Chef indiqua Diane et Violette. Jack lui, choppa deux fruits et les mit à une vitesse extrêmement rapide dans sa bouche. On savait jamais. C’était peut être la dernière chose qu’il mangerait. Ressemblant à un hamster, avec ses deux grosses joues, il regarda cependant Diane et Violette d’un air très sérieux.

« Parchon. »

Avalant ses derniers, il tapota sur sa glotte pour en faire descendre un qui manqua de se coincer.

« Prendre force pour rétablir équilibre. »


Jack se tapota le torse pour se donner confiance, à la manière des Indiens.

« Et on doit faire quoi en fait ? Non parce que j’aimerai bien retrouver un truc de taille normal à un moment donné si vous voyez ce que je veux dire... »


Mettant un poing dans sa bouche en faisant « Hihihi », il donna un coup de coude à Diane pour voir si elle avait compris la vanne salace. Visiblement, Mou ne fut pas du même avis que Jack sur la blague. Pourtant, les blagues sur le zizi, ça faisait toujours rire non ? Ah. Peut être quand on était un petit garçon, futur pervers en perspective.
Mou lui jeta un coup d’oeil très sévère. Jack se ratatina un peu. Visiblement, ils n’avaient pas le même humour.

« Vous et nous unir. »


Il joignit ses mains brusquement et Jack sursauta de peur.

« Pour couic ombre de Pan ! »


Il fit craquer les os de ses mains jointes. Jack sursauta encore un peu plus apeuré, se glissant vers Diane pour qu’elle puisse la protéger, selon l’Accord Génial qu’ils avaient mis en place : « Je te couvre tu me couvres. »

« Comment y arrivent-on ? Et surtout, pourquoi on doit faire ça. Il faut que ça me rappor...Je veux dire, quel est l’intérêt pour nous ? Grand chef…. Euh Grand chef…. ? »


Oops. Il avait gaffé. Jack allait dire « Il faut que ça me rapporte », mais au dernier moment, il attira la conversation vers son prénom. C’était une bonne idée ça non ?

« Mou. »
dit-il.

Jack cligna des yeux. Anatole petit, la blague sur le zizi, et maintenant le prénom de l’Indien. Sa capacité à se retenir de rire avait été mise à très rude épreuve aujourd’hui. D’ailleurs, Jack, malin comme un singe, remarqua qu’il avait vu juste sur le langage corporelle. Car quand il se désigna, le Grand Chef Mou se frappa le torse avec dignité.
Puis, Jack sursauta quand Mou se pencha vers lui et le fixa avec intensité. Il avait l’impression d’être passé aux rayons X. Il se ratatina encore plus vers Diane, et lui tira même un peu la manche pour lui dire de le sauver.

« Toi avoir esprit corrompu. »


Mou plissa les yeux, encore plus concentré.

« Petit Singe prouver que lui avoir Coeur Pur et Généreux. Prouver tout de suite. »
ajouta-t-il d’un ton sec.

Jack trembla un peu. Si Diane avait adulte, il se serait certainement réfugié dans ses bras en pleurant.

« J’ai toujours eu un coeur pur... »
dit timidement le petit Jack.

Finalement, Jack se baissa sur la silhouette inerte de Ringo, et lui fit un très léger bisou sur le front.

« Désolé Ringo. Content ? »


« Toi moquer lui ? »
répondit immédiatement le chef en haussant un sourcil avec sa grosse voix menaçante.

« Mou pas mouquer moi ! »
dit soudain Jack en gesticulant bizarrement de peur. « Pas pas mouquer ! »

Il recula encore plus, décidément, la peur ne lui donnait pas d’ailes. Glissant sur le sol, il murmura pour lui même.

« Allez… Coeur Pur Jack… Trouve quelque chose… Trouve quelque chose. »


Soudain, un éclair de génie le frappa. Comme à son habitude, il savait comment se sortir de cette situation ! Triomphant, et reprenant ses mimiques d’adultes, il se dandina sur place et hurla :

« JE SAIS ! PETIT SINGE EPOUSER FILLE A TOI ! »


Et Jack pointa Mou du doigt en haussant plusieurs fois les sourcils et en fixant les autres. C’était pas une idée merveilleuse ça ? Il avait vu quelques jeunes indiennes assez jolies. Peut être seraient elles aussi belle qu’Ava ? Le Chef cligna plusieurs fois des yeux.

« Mou pas avoir fille. »


Aïe, ça sentait pas bon, Jack baissa les bras. Mou marqua une pause, en proie à une intense réflexion.

« Petit Singe épouser Poisson Volant, fils de Mou. »


Un Indien plus jeune, d’une vingtaine d’année sortit d’un tipi. Costaud, et à l’air pas commode du tout.

« Peuple des Invisibles être pour le mariage pour tous. »
expliqua Mou très sérieusement.

Jack sursauta en voyant Poisson Volant. Il n’avait absolument rien contre les personnes qui se marient du même sexe, bien au contraire, il trouvait ça merveilleux. Mais pour lui, il trouvait ça un peu moins joli. Le petit Jack croisa des bras en signe de protestation, en secouant plusieurs fois la tête de manière négative.

« Petit Singe pas manger de ce pain là ! Petit Singe trop fragile pour ça. »


Il désigna son corps d’enfant et pointa la silhouette massive de Poisson Volant. Pas besoin d’avoir fait des études pour comprendre le problème éthique de la situation.

« Pas possible ! Accord rompu. Petit Singe trouve autre chose. Petit Singe sang indien. Devrait pas suffire ça ? »


Mou l’observa longuement, l’oeil glaçant. Finalement, il déclara :

« Mou charrier Petit Singe. »


Un son étrange sortit de sa bouche, plusieurs fois à rythme régulier. Quel ne fut pas le soulagement de Jack quand il compri que c’était un rire. A l’autre bout du camp, Poisson Volant ria lui aussi, ainsi que quelques indiens.

« Peuple des Invisibles pas pouvoir se marier. »
déclara Mou.

Puis, il redevint brusquement sérieux et flippant, le feu du camp éclairant ses yeux.

« Toi avoir coeur pur. Coeur amusant. »


Il posa une main sur son épaule, et il le fixa sans bouger. Jack, lui se sentit pousser des ailes cette fois-ci. Il ria d’un petit rire jaune puis tapota la main de Mou, compatissant.

« Toi grand coeur aussi. Comprendre qu’avoir Petit Singe avec toi soit bénéfique pour lui. Mou Grand penseur. »


Jack mit la main derrière la nuque de Ringo inerte et lui fit faire « oui oui » comme s’il était d’accord, même évanoui.

« Petit Singe pousser bouchon un peu loin. »
dit Mou en se redressant.

« Petit Singe nourrir crocodile. »


Il le fixa, plus menaçant que jamais. Jack se ratatina. Ca y était. Il allait mourir. Et de quoi avait le plus peur Jack Sparrow ? Après la Mort, il n’y avait Rien. Tremblant de tout son corps, on pouvait voir que le petit garçon n’était pas bien. Finalement, ses yeux s’embrumèrent et il finit par pleurer sincèrement. Très apeuré, il bredouilla :

« Pas… Pas la Mort... »


Une main choquée sur la bouche, il fixa Mou, la respiration saccadée. Mou cligna des yeux puis mit deux mains sur les épaules de Jack pour qu’il se ressaisissent.

« Petit Singe pas avoir peur ! Nourrir Crocodiles ! »


Mou prit un air encourageant. Poisson Volant les rejoignit et agita un paquet étrange avec marqué « Croc Croco » dessus. On aurait dit un bruit de croquettes. Jack, lui respira un peu mieux, soulagé, et baissa ses yeux sous son tricorne pour ne plus voir personne, trop honteux d’avoir pleuré.

« Nourri crocodiles. »
répéta l’indien en lui mettant le paquet dans la main.

Une indienne arriva avec deux bébés crocodiles, à l’air surexcités. Surement due à l’odeur des croc crocos. Jack releva un peu la tête, timide, et prit quelques croc crocos.

« C’est vrai ? Je peux ? »
demanda-t-il avec une petit voix.

Jack fixa les les bébés crocodiles, puis l’indienne. Il faut dire qu’ils étaient vraiment mignons. Et que l’indienne aussi était très belle. Son petit coeur d’enfant fit un bond dans sa poitrine et ce dernier parla avant son cerveau. Manquant de se faire croquer les doigts, mais trop content quand même, il déclara ravi :

« Petit Singe aider coûte que coûte Peuple Invisible  et rester ici toute sa vie ! »


Et, manquant de sa faire encore manger un doigt, il donna un croc croco en ricanant.

« Belles paroles. »
conclut alors Mou visiblement ravi.




Diane Moon
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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 Dmia

“I love you to the moon and back”


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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-06-25, 21:19


La revanche de Peter Pan
To die must be an awfully big adventure

J’avais impassiblement regardé Jack faire le singe. Trop occupée à réfléchir aux sens des paroles du chef indien. Rétablir l’équilibre d’accord, mais si ça impliquait de « couic » quelqu’un là je n’étais pas certaine d’être partante. Déjà, parce que pour moi, cette expression n’annonçait rien de bon. J’ignorais si pour eux, cela signifiait autre chose mais dans le langage courant, cela signifiait clairement faire passer quelqu’un de vie à trépas. Hors, j’étais contre le meurtre de sang froid. Il leur aurait fallut un dieu de la guerre pour cela, ou bien un psychopathe comme Dolos ou Poséidon.

- D’abord, je couic personne. Et après qu’est que c’est « ombre de pan ? » Comment est-ce que l’on peut faire quoi que ce soit à une ombre ? Ça n’a pas de forme solide


« Ombre être partie morte de Pan. Partie mauvaise. Couic et lui aller aller mieux. »
Répondit le chef

Ce n’est pas parce qu’il me disait que Pan irait mieux, que j’allais le suivre aveuglément. Je n’étais pas née de la dernière pleine lune moi. Et je voulais plus d’informations sur comment on s’y prenait. C’était eux qui m’avaient fait venir après tout, je n’étais pas obligée d’être d’accord avec leurs idées ou leur méthode. Et ce n’était pas parce que je me méfiais de Pan justement, que j’allais forcément faire ce que l’on me disait. J’avais encore mon libre arbitre, et mon libre arbitre il me disait que sans plus de développement concernant cette partie mauvaise et la manière de s’en débarrasser, je restais méfiante.

- Et comment on la couic ?
Demandais-je soupçonneuse

« Séparer Ombre et Pan. Avec rituel. »

S’il s’agissait d’un rituel, je supposais que cela ne lui ferait pas mal. Comme Ringo, se réveillait le mieux était peut-être de ne pas trop en parler. Il allait encore nous faire une crise de paranoïa sans ça songeais-je en le regardant se masser la tête d’un air douloureux :

« Aaaah...Qu’est qui s’est passé ? » Demanda-t-il avant de tressaillir, se souvenant que nous étions toujours chez les indiens.

- Et lui ? A quoi est-ce qu’il sert ?
Demandais-je en désignant Ringo. Il a le crâne bourré d’histoires de méchants indiens.

Tous en fait, avaient le crâne bourré de ce genre d’histoires. Il n’y avait qu’a voir la réaction de Tempête, Castor et Pollux un peut plus tôt, lorsque nous nous étions retrouvés face au gorille. Hormis, passer son temps à crier et nous casser les oreilles, je ne comprenais pas très bien ce à quoi il pouvait bien servir

« Lui servir à démonstration » répondit le grand chef d’un ton sec.

« A quoi ? » S’écria Ringo anxieux

Je ne savais pas très bien en quoi consistait cette « démonstration. » Mais, mieux valait éviter de trop affoler Ringo non ? D’accord, il ne pouvait pas quitter le camp et ne semblait pas ressembler un si grand danger que cela. Pour un valeureux guerrier, je le trouvais plutôt trouillard. Sauf qu’à s’agiter constamment il en devenait un tout petit peut agaçant. Sans compter que les indiens ne semblaient pas avoir énormément de patience non plus, alors le mieux serait peut-être de le calmer pour qu’il ne finisse pas à nouveau assommé. Du moins, c’était ainsi que moi je voyais les choses.

- Vous devriez arrêter de l’effrayer. Il y est pour rien s’il s’est fait laver le cerveau.

A force d’entendre Pan dire que les indiens étaient mauvais, il avait finit par y croire lui aussi. Il faisait simplement le mouton, ou la groupie je ne savais pas encore très bien dans quelle catégorie est-ce que Ringo se trouvait. Tout ce que je constatais, c’est qu’il devrait s’offrir une personnalité.

« Personne n’a lavé mon cerveau ! » Riposta Ringo « C’est lui qui est en train de le faire avec vous ! Vous croyez ses bobards ! Je parie qu’il vous dit qu’il faut tuer Peter ! C’est pour prendre le contrôle de l’île ! »

Il avait quand même l’air d’être terrorisé de dire ceci devant les indiens. Mais en même temps, le faire demandait quand même une sacrée dose de courage. Peut-être qu’au fond ce n’était pas autant un froussard que je ne l’avais pensé. Disons, qu’il pouvait avoir ses moments de témérités, après il n’était pas sans peur non plus comme il voulait nous le faire croire. En tout cas, il restait agaçant c’était une chose qui pour moi était sur.

- Je ne leur fait pas une confiance aveugle
rétorquais-je. Mais je n’ai pas confiance en Peter non plus. Tout ce que je vois, c’est que contrairement à lui ils n’ont pas l’air de cacher des choses comme la cascade. Terminais-je en lui jetant un regard noire

« C’était marrant le coup de la cascade. »
Protesta-t-il « Z’avez pas d’humour c’est tout...Et puis t’es bien mieux comme ça. Avant tu faisais vieille. »

Je lui jetais un regard condescendant avant de répliquer

- Je préfère faire vieille que d’être comme toi.

Il me regarda, les sourcils froncés se demandant si je venais ou pas de l’insulter. La réponse était bien évidemment oui, parce que je préférais faire vieille que de me transformer en groupie lèche botte comme lui. Qu’il apprenne d’abord à réfléchir et agir par lui-même sans toujours en référer à son chef et après, il pourra faire des commentaires sur les autres. En attendant, qu’il se contente juste de se taire. Il aurait mieux fait de rester assommé au fond. Je suis sûr, que personne n’aurait protesté moi la première. J’avais envie de le suspendre par les pieds, et de le laisser pendouiller dans le vide cela lui ferait les pieds. En attendant, il ouvrit la bouche pour répondre mais le grand chef Mou lui coupa la parole

« Nous revenir à problème Ombre Pan ? » Demanda-t-il d’un ton ennuyé tout en se massant les tempes.

Voilà, par la faute de Ringo le grand chef s’impatientait. Lui jetant un dernier regard mauvais et faisant un effort surhumain pour ne pas lui tirer la langue alors que c’était tout ce dont j’avais envie, je hochais simplement la tête. Oui, nous pouvions en revenir à ce problème du moins si Ringo le lèche-botte voulait bien se taire cinq minutes. Mou commença à prendre la parole mais fût coupé par Ringo évidemment. Ce qu’il pouvait être pénible celui-là :

« Vous pourrez faire ce que vous voulez mais jamais JAMAIS on vous aidera ! On sera toujours là pour soutenir Peter quoi qu’il arrive ! »

« Nous savoir tout ça. » Répondit tristement le grand chef.

Peter par ci, Peter par là mais il était amoureux ou quoi ? Sans que j’ai le temps de comprendre exactement comme la situation avait dégénérée, Mou dégaina un poignard qu’il planta dans le ventre de Ringo si bien qu’il en eut le souffle coupé. Je me contentais de rester assise les yeux écarquillés avant que l’information n’atteigne mon cerveau et qu’il décide d’une réaction :

- Qu’est que vous faites ? M’écriais-je les yeux écarquillés

« Démonstration. »
Expliqua-t-il d’un ton égale

Ringo, quant à lui était toujours debout. Passé la seconde d’étonnement, il baissa les yeux sur le poignard toujours planté dans son ventre et les releva vers Mou indigné

« Eeeeeh ! Vous aviez pas le droit ! C’était super malpoli ! » S’exclama-t-il alors qu’il ne semblait n’avoir absolument pas mal

- Vous êtes complètement fous dis-je en secouant la tête, et en les observant simultanément.

« Enfant Perdu déjà mort. » Expliqua Mou

« N’empêche vous êtes vraiment bêtes...Parce que que du coup j’ai une arme ! »

Ringo attrapa le poignard, sur lequel il n’y avait absolument rien, la lame n’était pas tâché par du sang ou quoi que ce soit et en brandissant l’arme en l’air. Sauf que le plus bête de tous, c’était plutôt lui lorsque les indiens du coin commencèrent à pointer leurs arcs et d’autres armes dans sa direction.

« Mais je comptais pas m’en servir hein ! » Rajouta-t-il d’un air contrit en me tendant le couteau.

Je l’attrapais sèchement en lui jetant un regard hostile, et en retenant un reniflement méprisant : débile. Pour ne pas penser que les indiens allaient riposter afin de se défendre s’il envisageait de les attaquer. Une chose était au moins certaine. Maintenant j’étais inquiète pour les autres. Si les enfants perdus étaient tous morts, mais suivaient aveuglément Pan, c’était qu’il y était bien pour quelque chose non ? Il s’était forcément passé quelque chose à un moment donné. Et sachant, qu’il passait son temps à mentir et cacher des choses ce n’étais pas forcément des bonnes nouvelles pour les autres. Nous, nous étions plutôt en sécurité ici avec les indiens. Mais Hope et Angelika elles étaient restés là-bas avec Pan. Hypérion, était avec elles au moins. C’était déjà une maigre consolation. Je voulais croire qu’il ne laisserait rien de grave leur arriver.

- Je vais vous aider dis-je aux indiens. Mais d’abord, je voudrais des explications sur lui et les autres enfants perdus. Mes amis sont sûrement en danger.

« On n’est pas dangereux ! » Protesta Ringo « C’est pas parce qu’on est mort que ça veut dire qu’on est les méchants ! La mort est une sacrément belle aventure ! Je trouve que tu as des à priori sur les gens » me dit-il agacé.

Plume avait eu raison, c’était bien un Apollon. Toujours à se croire le centre du monde…

« Eux sous protection de Pan. » Répondit Mou d’un ton sec. « Eux pas menace. Ombre seule menace »

Justement, c’était cela qui m’inquiétait pas les enfants perdus. C’était Pan, et ce qu’il semblait être devenu que je trouvais dangereux

- Je parlais pas pour toi dis-je sèchement à Ringo. Arrête de croire que tu es super important. Je me tournais cette fois-ci vers le chef Mou pour continuer : si nous on est là. Alors les autres sont avec Pan, il a déjà mentis sur plein de choses. Si c’est lui la menace alors cela veut dire qu’ils ne sont pas en sécurité. Votre rituel, comment il se pratique ?

Juste avant de répondre, Mou assomma de nouveau Ringo qui s’affala parterre exactement comme tout à l’heure. Bon débarras.

« Confidentiel » Expliqua-t-il. « Rituel uniquement possible lorsque Pan dormir. Peuple invisible s’occuper du rituel. Vous, petit peuple du Monde Gris, nous faire entrer dans campement Enfants Perdus. »

- Ce sont les pierres de lune qui vous empêchent d’enter c’est bien cela ?

« Yep. » Répondit Mou de suite plus détendue.

J’étais prête à les aider. Restait à connaître l’avis des autres, je ne pensais pas que Jack s’y opposerait. Ne restait donc plus que Violette. J’étais désolée pour elle, puisqu’elle semblait quand même attachée à Pan. Mais c’était pour la bonne cause, si cela pouvait lui permettre de redevenir « normal » et d’être séparé de sa partie « maléfique », alors il fallait que nous nous unissions pour aider les indiens j’en étais intimement convaincu.

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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

Anatole Cassini

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espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-06-26, 22:36 « Maîïîtreuuuh !!! »





Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire,
il faut commencer par la rêver. Ensuite, il faut se réveiller
et aller jusqu'au bout de son rêve,
sans jamais se laisser décourager...



    Une sensation unique marqua mon visage, quand les fées commencèrent à l’imprégner d'une poudre onctueuse de jour. Sa texture unique au ph neutre, me donnait une véritable impression de rajeunissement. Aussi loin que je m'en souvienne, je n'avais jamais ressentis pareille sensation. Je sentis plein de mains de petites fées qui s'affairaient autour de mon visage. Ca dura une bonne dizaine de minutes. Je sentais que quelque chose les dérangeait. Est ce que ça venait du fait, que plus elles appliquaient de la poudre, moins elle était présente, et par conséquent, efficace ? Ou c'était simplement ce petit sourire aux coins de mes lèvres qui les embettaient ?

    « Vous ne vous prêtez pas au jeu ! » s'exclama Lilith d'un air intrigué.

    « Vous trouvez ? » demandais-je avec le même sourire.

    « Nous savons que vous êtes différent. Pas besoin de faire votre intéressant à tout bout de champs. » ajouta t'elle d'un air mutin.

    « Je préfère simplement être prudent. » répondis-je plutôt satisfait de ma réponse.

    Elle tournoya autour de moi, avant de venir juste en face.

    « Donc, vous n'avez pas confiance en nous. » conclu t'elle.

    Je laissais planer le doute quelques secondes, avant d'observer le petit bout de fée.

    « Disons simplement que cette soudaine envie de nous maintenir à l'écart de Pan, et de nous convier à un maquillage, ne correspond pas trop à la situation à laquelle nous sommes confrontés en ce moment même. »[/i] répondis-je en marquant une pause. [b]« Essayez vous d'attirer notre attention pour une obscure raison ? »

    Elle sourit. Puis, après un silence, elle se remit à parler.

    « Nous voulions juste vous parler en priver. Nous avons quelque chose à vous dire, mais je ne sais pas trop comment vous le dire, sans que vous preniez la mouche. »

    Je ne le sentais pas trop. Quand quelqu'un disait ce genre de choses, ça ne sentait jamais très bon. Même si les différentes poudres qu'elles m'avaient appliqués sur le visage, étaient d'une senteur très agréable.

    « A quel point pourrais-je mal le prendre ? » demandais-je curieux.

    Elle pinça les lèvres en regardant vers les arbres.

    « Tout dépend de votre degré d'attachement à Pan. » répondit-elle sceptique.

    Je ne connaissais pas encore la réponse à cette question. Quoi qu'il en soit, il n'était pas question de la vie de mes amis, mais de Pan. Ce qui signifiait que je pourrais peut être pas totalement mal le prendre.

    « Les fées sont bien des créations de la Nature, n'est ce pas ? N'êtes vous pas censé rester neutre ? »

    Elle sembla de plus en plus intriguée.

    « D'ordinaire oui, mais là les enjeux sont trop importants. »

    « Trop importants pour en arriver au point de défier une entité qui vous est supérieure ? » la coupais-je.

    « Nous ne le défions pas. Nous voulons l'aider. Mais je ne pense pas qu'il l'entendrait ainsi, si nous l'avions laissé écouter ce que nous avons à vous dire. »

    Je tournais la tête vers Hope, qui était affalée dans la mousse verte, avec plein de poudres colorés sur le visage... puis, vers Angelika. Je portais une nouvelle fois mon attention sur la fée.

    « C'est nous qui avons détruit les pierres de lunes pour permettre aux indiens de vous approcher. » dit-elle en assumant ses actes. « Eux aussi veulent aider Peter. »

    J'hésitais.

    « Si il ne veut pas de votre aide, et que vous le contraigniez, est ce vraiment de l'aide que vous lui apportez ? »

    « Nous n'avons pas le choix. Ce qu'il est... crée un déséquilibre sur l'île. Si nous ne faisons rien pour lui, c'est tout Neverland qui sombrera. »

    « C'est là qu'est le problème... » débutais-je. « ...Neverland n'existe pas. Il ne peut donc pas sombrer. Cela dit, vous avez raison sur un point. Vous n'avez pas le choix. » ajoutais-je en fixant la fée. « Je vous ai demandé de lui donner ce qu'il vous demandera. Et vous le ferez. »

    Elle haussa un sourcil.

    « En échange de la plus belle des aurores que nous n'avons jamais vue, n'est ce pas ? » fit-elle en écho à ce que j'avais dit à mon arrivée chez les fées.

    « Uniquement si il obtient ce qu'il est venu chercher. » précisais-je, comme c'était convenu de base.

    « Évidemment. » répondit-elle avec un sourire mystérieux.
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Angelika B. Beresford
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Angelika B. Beresford

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 Phzn

"Donc on est bloquée dans un monde que tu ne maîtrise pas ? On va bien se marrer."
Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 6741

"Tu sais bien que les plus beaux chapitres de ta légende tu ne les as jamais écrit seul, n'est-ce pas Sherlock Holmes ?"


| Conte : Bernard & Bianca
| Dans le monde des contes, je suis : : Miss Bianca

Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 MVyUygr

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-06-27, 20:10


De l'ombre à la lumière !
Nous sommes tous maîtres de notre destinée !

Assise aux côtés de Hope, je laissais les fées me pomponner et me maquiller. Je profitais pleinement de ce moment, après tout nous n’avions pas toujours l’occasion de vivre une telle expérience et vu les circonstances, elle était même plus que bienvenue. Réapprivoisant mon côté enfant, je regardais ma camarade avec beaucoup d’admiration, son maquillage était tellement réussi !

"Oh mais comme tu es jolie... on dirait une fée. C'est adorable !"

Je tendis alors ma main pour toucher le bout de son visage du doigt, pour le simple plaisir de vérifier que cette illusion n’était pas que dans ma tête. Je finis cependant par me rétracter tout comme Hope qui n’avait pu s’empêcher de m’imiter. Après tout, je ne désirais pas gâcher ce magnifique maquillage. Hope quant à elle se releva et se dirigea vers un petit ruisseau pour s’y mirer. Je la suivais alors de près, toute contente de partager ce bref instant de complicité en sa compagnie.

La rouquine écarquilla alors les yeux et semblait impassible. Mais était-ce la vérité ou dissimulait-elle une joie inexprimée ?

"Ton maquillage te va très bien aussi ! C'est assorti à tes moustaches !", dit-elle en me souriant gentiment.

Finalement, je tournais mon attention vers Anatole et Lilith, après tout ce qui se jouait sur l’île était bien plus important que les hobbys auxquels nous nous livrions depuis quelques minutes. Plongée dans l’incompréhension totale, je me frottais la tête interrogatrice.

"C'est bien compliqué vos histoires de grands !"

A ce moment-là cependant, je me rappelais que j’étais moi-même « une grande ». Voilà pourquoi, je choisis de me mêler à la discussion toute curieuse de connaître les enjeux qui se jouaient ici.

« Lorsque vous parlez de déséquilibre, à quoi faites-vous allusion ? »


La petite fée voleta alors autour de moi, jouant une fois de plus les voix de la Sagesse dans ce mystère dans lequel nous étions totalement perdus.

"Le déséquilibre chez Peter crée un déséquilibre sur l'île tout entière. Il est lié à elle. Nous aussi nous y sommes liées, alors nous le ressentons plus que quiconque."

"Et comment allez-vous réquilibrer les forces ? Qu'est-ce que vous deviez nous remettre de si important ?"

"La vérité. Seulement la vérité."

D’accord c’était bien beau tout ça mais la vérité sur quoi ? Qu’est-ce qu’elles pouvaient bien détenir comme secret terrible qui l’obligeait à nous parler en privé ?

"C'est ce que nous ont offert les Indiens en contrepartie de notre coopération. Et c'est également ce que nous vous offrons."

"Quoi comment cela ? De quelle vérité êtes-vous en train de parler ?", annonçais-je en regardant Hope et Anatole "Qu’a-t-il fait de si atroce que cela ?"

Allez savoir pour quelle raison j’avais lancé cette phrase. Je doutais de la sincérité de Peter Pan depuis le départ et je demeurais persuadée qu’il avait commis une faute dont il n’osait pas nous parler.

"Il a tout détruit. Par égoïsme. Par peur de l'inconnu. Il a détruit toute vie sur l'île. Il a tué nos soeurs.",
expliqua Lilith peinée.

En entendant ces propos, je me retrouvais figée sur place. Incapable de faire un mouvement, je tentais de réaliser cette réalité bien dure à encaisser. Mon instinct me dictait bien que le jeune homme cachait un terrible secret, cependant là c’était pire que tout ce que je pouvais imaginer ! Interdite, je regardais dans le vague murmurant à voix basse et poursuivant mes réflexions.

"Mais... mais pourquoi, comment a-t-il pu faire une chose pareille ? Qu'est-ce qui a bien pu déclencher à ce point sa fureur ?"

Je relevais alors mon regard vers les fées, les admirant les unes après les autres. Elles étaient tellement belles, tous ces petits êtres produits par cette nature enchanteresse et mystérieuse.

"Comment peut-on en son âme et conscience détruire tant de merveilles ?"

Mon regard se posa alors sur notre interlocutrice principale, alors que la petite fille en moi essuyait une larme aux coins de mes yeux.

"Il n'a pas anticipé les conséquences. Il n'a pas voulu accepter la mort. Il l'a repoussée. Et c'est de cette manière que l'île a volé en éclats."

"Donc plutôt que d'accepter sa propre mort, il l'a finalement infligée à chaque être vivant de cette île ? Je ne sais qui est le plus à blâmer. Sa lâcheté ou son idiotie !"

Cependant, elle rajouta bien vite une phrase qui me toucha jusqu’au tréfonds de mon âme.

"Oh, nous ne lui en voulons pas. Ce n'est pas une histoire de vengeance. Nous souhaitons seulement qu'il soit débarrassé de son ombre pour que l'île retrouve son équilibre."

Leur empathie envers leur tortionnaire et le recul magnifique qu’elles prenaient par rapport à Peter était un modèle de vertu. Je leur souris alors gentiment, tout admirative de la grandeur d’âme qu’elles possédaient. Je décidais de prendre autant de recul que ces courageux petits être.

"Comment peut-on faire pour le débarrasser de son ombre ?"

"Je ne suis pas sûre. Les Indiens en savent davantage à ce sujet. Ils sont en train d'en discuter avec vos amis à l'heure qu'il est.", souriait-elle alors encourageante.

Je me tournais alors vers Hope et Anatole, toute résolue à motiver notre petit groupe de se mettre à nouveau en marche.

"Il nous faut donc retrouver nos amis chez les indiens ? Dans ce cas, il vaudrait peut-être mieux que nous nous remettions en route sans plus tarder !"

Cependant ma camarade de rouquine semblait elle être beaucoup plus réticente à ma prise de décision. Elle me lança alors grinçante.

"Et si tout ça était un piège ? Peter et les Enfants Perdus nous ont fait venir pour les sauver des Indiens, et maintenant on apprend que les Indiens et les fées sont de mèche pour tuer Peter. En fait, quel que soit le camp qu'on choisit, il n'y en a pas de bon j'ai l'impression. Mais c'est vrai que rééquilibrer l'île ça semble être la meilleure option."


Toute personne qui connaissait un temps soit peu mon histoire savait à quel point je pouvais être stupide et naïve ! Dans le fond, Hope avait peut-être raison. Il était très difficile de savoir à qui se fier tant les pistes étaient faites pour nous embrouiller. Cependant, je ne me démotivais pas et lui adressais un petit sourire encourageant.

"Tu as raison... mais il faut bien qu'on fasse confiance à quelqu'un, non ?"

"Pas faux"

M’interrogeant toujours sur la raison d’être de cette ombre, désireuse que cela nous aiderait à choisir un camp, j’interrogeais la fée à son sujet.

"En quoi son ombre est-elle concernée par tout ceci ? Quelle différence cela fera-t-il lorsque Peter sera débarrassé d'elle ?"


"Son ombre est sa partie morte, celle qui reste accrochée à lui et qui envenime toute l'île."


"Séparer l'ombre de la lumière... ça un petit côté poétique ! Mais cela suffira-t-il pour débarrasser l'île à jamais des ravages causés par son ombre ? D'après ce que je sais de l'histoire de Peter Pan, elle était capable d'autonomie."


"D'autonomie ?" répéta Lilith à la fois indécise et intriguée

"Nous devons tout tenter, même si c'est risqué. Ne rien faire mènerait à la destruction assurée de Neverland."

Nous sortant alors de notre discussion, je prêtais plus attention à Anatole. Le titan s’était accroupi et était occupé à passer sa main sur la mousse verte comme s’il la caressait tout en formant de petits cercles. Grattant la terre délicatement, il dégager une jeune racine qui pointait hors de la terre. Souriant avec la nostalgie et l’affection d’un parent il ne remarquait pas que tous nos regards étaient braqués sur lui.

"Ca lui arrive souvent de faire ça ?"
demanda alors Lilith interloquée.

Le titan n’en avait pas conscience mais il avait attisé ma curiosité. C’est pourquoi, comme une petite fille cherchant des réponses auprès de ses aînés, je m’accroupis à ses côtés et lui lançais alors.

"Qu'est-ce que tu fabriques ?"

"J'observe le ciel qui commence à s'éclaircir."

"Mais... mais tu regardes dans la mauvaise direction. Le ciel c'est de l'autre côté !"


"Le ciel est où l'on veut qu'il soit. Ca ne dépend que de l'angle sous lequel on le regarde."


J’ouvris alors de grands yeux et finis par relever un regard étonné vers Hope et laissais apparaître un sourire lorsque je vis la rouquine mimant un joint et donnant l’impression qu’il en consommait beaucoup. Malgré tout, j’étais intriguée par cet homme mystérieux et je tentais de me joindre à ses réflexions en les comparant à notre situation.

"Je vois c'est comme la solution à notre problème ! Il suffit de l'analyser sous un angle différent pour en trouver la solution, c'est ça ?"


Je réfléchis encore quelques instants et ajoutais beaucoup plus sombre.

"Mais c'est pas toujours facile de savoir où se trouve la lumière... c'est pas donné à toutes les plantes d'être des tournesols !"

Il sourit à cette réflexion tout en poursuivant les soins qu’il portait à la jeune pousse. Sortant de mes réflexions, je continuais à m’intéresser à son travail.

"Pourquoi tu as déterré cette racine ?"

"Elle n'a pas besoin de grand-chose pour s'élever. Juste d'un tout petit peu d'aide et d'un peu de soleil."

Anatole avait déclaré cela tout en cherchant à dégager la petite herbe naissante et lui permettre ainsi de sortir du sol plus facilement. Je pus alors apercevoir la petite racine vaciller sous l’effet d’un rayon de Soleil qui filtrait à travers l’épais feuillage des arbres. La nature était magnifique lorsque l’on savait en prendre soin. Il lui murmura alors.

"Ca faisait longtemps, mon amie.", avec autant de bonheur que s’il s’agissait d’une de ses vieilles amies.

"Alors toi aussi tu as un contact particulier avec la Nature ?"

"Elle est ma mère, comme elle est celle de chacun d'entre nous.", se contenta-t-il de me dire.

A cet instant, une ombre nous interrompit dans notre passionnante discussion. Anatole leva les yeux au ciel et aperçut Peter Pan dissimulé dans l’obscurité, les mains posées sur les hanches. Son expression était indéchiffrable. Depuis combien de temps nous observait-il au juste ? Le titan ne se décontenança pas. Au contraire, dans sa grande sagesse il poursuivit sa discussion avec le jeune garçon.

"Parfois les meilleures journées de notre existence sont celles qui commencent au coucher du soleil.", déclara-t-il « Quand le jour laisse place à la nuit. Elle n'a rien d'effrayant. Elle est éphémère, elle aussi. Le crépuscule d'un homme voit se lever l'aube d'un autre. Il ne doit en être autrement."


A présent, je comprenais ce qu’il faisait ! Il tentait avec ces mots à lui d’expliquer à Peter que la mort n’était pas une fatalité et qu’elle ne pouvait être vue sous un mauvais jour. Une mort impliquant forcément une renaissance. Me rappelant alors mes lectures de Peter Pan, je me relevais et récitais alors une phrase de James Barrie et j’appréciais tellement, tirée des aventures littéraires de Peter Pan.

"Après tout, la mort aussi peut être une sacrée belle aventure, non ?"


J’avais prononcé cette phrase avec un fond d’ironie dans la voix, songeant à toutes les personnes mortes des suites de son inconséquences. Je sentais pourtant mon cœur se serrer dans ma poitrine. D’ordinaire, j’aimais à croire que je savais faire preuve d’autant de détachement et de sagesse qu’Anatole mais les nombreuses trahisons et déceptions que j’avais vécues ces derniers mois semblait m’avoir privées à jamais de cette souris que j’aimais tant.

"Tais-toi.", lança Peter d’un ton cassant tout en demeurant éloigner de nous "Vous êtes des traîtres. Tous."

Il ne bougeait alors pas d’un millimètre et observait toujours la même attitude que celle dans laquelle nous l’avions découvert. Le jeune garçon semblait alors plus en colère que jamais.

"Tu es le maître de ton destin..." déclara Anatole d'un ton empreint de défi.

A cet instant, une lumière aveuglante, voire éblouissante, nous aveugla tous. Agressive pour les yeux, elle semblait cependant être agréable et chaleureuse. Elle nous enveloppait comme une couverture.

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*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

*Violette Parr

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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*

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| Conte : Les Indestructibles
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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-06-29, 01:10

Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan
ft. beaucoup de monde


Violette était restée muette. C’était mieux pour tout le monde. Mais à l’intérieur, elle bouillonnait. Elle avait envie de frapper Jack. Il était tellement méchant. Frapper Ringo, traiter Violette de naïve. De quel droit pouvait-il la juger ainsi ? Mais lorsque ce fut le chef Mou qui frappa Ringo pour rien, Violette sentit la rage de la justice se réveiller en elle. Il n’avait absolument rien fait pour se faire attaquer ainsi ! Même si au final….ce pauvre garçon était déjà mort. Violette avait été tellement surprise par cette nouvelle qu’elle s’était terrée dans le silence. Un silence à l’extérieur, un silence en apparence. Car à l’intérieur, Violette était remplie de colère, d’incompréhension, de tristesse. Beaucoup de sentiment se mélangeait. Mais elle savait les dissimuler. Ce n’était pas la première fois.

« Je veux savoir un truc moi. Est-ce que Peter va avoir mal ? »


Violette était prête à aider. Si la mission consistait simplement à séparer Peter de son ombre maléfique, la brune était pour. Mais elle n’avait pas envie qu’une personne souffre dans l’histoire, et encore moins Peter. Alors ce serait la condition pour aider.

« Lui costaud » répondit Mou sans sourciller.
« Euuuuuh » commença Violette en mettant son index au coin de ses lèvres. « Ca répond pas vraiment à ma question. »

Et là, au lieu de continuer une discussion pourtant si simple et sans problème, le chef Mou pinça Violette. Sans aucune raison. Et c’est qu’il l’avait pincé assez fort en plus. Assez pour que Violette ressente la douleur et est envie de lui infliger la même.

« Aieeeeuh ! »

Violette était prête à lui mordre les doigts. Mais le chef recula sa main avant que Violette ne referme sa mâchoire. Dommage. Le pire dans l’histoire c’est que désormais, il la fixait d’un œil sévère. Qui avait commencé ? Qui avait fait mal à l’autre ? Pas Violette !

« Toi avoir eu mal. Mais douleur passer. Pour Pan pareil. Douleur passer. »

Violette avait tellement envie de croire ce que lui disait l’indien. Et pourtant…Elle se méfiait d’eux. Ils avaient eu un comportement envers elle qui ne mettait pas du tout en confiance. Il fallait qu’elle leur dise, même si elle n’avait plus autant d’assurance qu’en tant qu’adulte.

« Hum… » commença Violette avant de se racler la gorge qui semblait se fermer au point qu’aucun mot ne sortait. « Ok. J’ai compris. Mais….qu’est-ce qui me dit que vous n’êtes pas un menteur ? »
« Peuple des invisibles toujours dire vérité. » assura le chef

Violette n’eut pas réellement le temps de répondre qu’elle était elle aussi invisible et que pourtant cela lui arrivait souvent de mentir. Déjà quand elle était petite pour se couvrir de quelques bêtises. Mais même maintenant, surtout en compagnie de Lagertha qui était une reine du mensonge. Enfin tout ça pour dire que ceux qui avaient la capacité de devenir invisible ne disait pas forcément toujours la vérité. Malheureusement elle ne put retranscrire ses pensées en parole puisque une lumière aveuglante fit son apparition. Cela faisait tellement mal aux yeux que Violette les ferma quelques instants. Et lorsqu’elle les réouvrit, Violette aperçut que le groupe s’était agrandi. Il y avait Anatole, Hope, Angelika et une petite fée toute mignonne.

Les indiens s’étaient rapprochés d’eux, intrigué mais ils ne semblaient pas inquiets, ni menaçant envers les nouveaux venus. Violette se demandait réellement comment ils avaient fait pour venir ici sans se faire attraper par les lianes. C’était une question qui ne resta malheureusement pas bien longtemps dans l’esprit de Vi’ puisqu’une autre la détrôna : Où était passé Peter ? Il n’était pas avec eux ? Est-ce que le jaguar l’avait vraiment tué ? Rah et pourquoi fallait-il toujours qu’elle ait une pensée pour lui ?? C’était bien la première fois qu’elle pensait autant à quelqu’un du sexe opposé depuis l’incident. Et la mini Violette ne comprenait pas plus ce qui lui arrivait. Heureusement elle fut vite sortie de ses pensées lorsque la fée prit la parole.

« Ils sont d’accord pour nous aider. » expliqua la fée au chef Mou.

Violette aperçut Anatole hausser d’un sourcil. Apparemment, il ne semblait pas au courant d’un quelconque accord. Super. Ils venaient tous de se faire avoir par les fées et les indiens. D’ailleurs, cette alliance imprévisible fit tiquer Violette.

« Quoi ??? Les fées et les indiens sont ensembles ? »


Violette avait les yeux ronds, l’expression du visage choquée. Elle ne s’attendait pas à cela…surtout qu’au début Peter avait voulu emmener le groupe entier voir les fées…sous-entendu qu’il leur faisait confiance. Mais apparemment, elles avaient décidé de le trahir. A moins que tout cela ne soit encore plus compliqué. A vrai dire, Violette était totalement perdue dans cette histoire…Elle ne savait plus à qui faire confiance, elle ne savait plus qui disait vrai, elle ne savait plus qui était les méchants dans l’histoire…Après tout, il y avait toujours un méchant dans les aventures, non ?

« Être tous unis contre Ombre de Pan » expliqua Mou pendant que Lilith hochait de la tête pour approuver.

Il avait bien fait de préciser Ombre. Car Violette n’était pas du tout contre Pan, uniquement contre la partie qui le rendait méchant.

« Vous êtes d’accord avec ça ??? » demanda Violette aux personnes qui composait le deuxième groupe, donc Angelika, Anatole et Hope.

Violette posa son regard sur chaque des personnes. Mais elle suivit rapidement le regard d’Anatole qui s’était posé sur Hope…qui elle…semblait avoir un wagon de retard. Apparemment, Anatole avait envie qu’Hope parle à sa place.

« De quoi ?? » demanda Hope en clignant des yeux.
« De faire du mal volontairement à Peter » expliqua Violette en croisant les bras.
« Oulah ! On t’a pas bien briefé. » commença-t-elle en se rapprochant de Violette, tout en lui pasant un bras autour des épaules. « Il va peut-être un peu morfler, mais si j’ai bien compris, ensuite il se sentira libéré, délivré et l’île ira mieux aussi. En gros il deviendra Elsa Pan. Mais sans le côté givré. D’ailleurs…Il risque pas de mal le prendre de ne pas avoir été téléporté avec nous ? » termina-t-elle en s’adressant alors à Anatole.
« Vous auriez dû me laisser là-bas. » avoua Lilith, anxieuse.

Violette regarda d’abord le bras d’Hope. Puis ensuite Hope. Puis ensuite Anatole. Puis enfin Lilith. C’était l’heure des révélations ou quoi ?

« Euuuuh…. » commença Violette en arquant un sourcil tout en reposant son regard sur Hope. « On n’est pas à Arendelle là. Confonds pas tout. » Elle posa ensuite son regard sur Anatole et Lilith. « Vous l’avez laissé tout seul ???? Très intelligent ! » termina-t-elle en levant les yeux au ciel.

Maintenant que les fées s’en mêlaient et que pourtant elles avaient la confiance de Peter, Violette avait du mal à croire que l’opération contre l’Ombre de Pan n’était pas trop risquée. Elle voulait en être absolument sûre.

« Et vous êtes sûre que ça ne va pas le tuer ??? » redemanda Violette, cette fois-ci à la petit fée.

Mais cette dernière ne répondit rien. Ce fut la tornade rouquine qui se chargea de ne pas instaurer le silence dans le camp des indiens.

« Je confonds pas. C’est une image »
expliqua-t-elle en mimant des guillemets avec des doigts. « Anatole nous a amenés ici sans prévenir. Mais bon vu comment Peter avait l’air furax, valait mieux pas qu’il nous accompagne. » ajouta-t-elle en faisant une grimace. « T’en fais pas, il est pas tout seul. Y a les autres fées et les Enfants Perdus avec lui. Tu t’inquiètes beaucoup pour lui, hein ? » termina-t-elle avec un sourire mutin, comme s’il y avait un truc entre Peter et Violette.
« Anatole peut se téléporter ? Merci pour l’info ! Donc il aurait pu venir nous sauver des indiens mais il n’a rien fait. Je note. » se vexa Violette avant que son visage ne prenne quelques couleurs supplémentaires et qu’elle ne hoche négativement la tête. « Non. Qu’est-ce que tu racontes ! Je m’inquiète pour tout le monde. » se justifia maladroitement Violette tout en fuyant du regard Hope…regard qui se posa sur Jack. « Tiens, quand Jack s’est fait lâchement attaqué par les lianes. Je suis aussi allée à son secours ! »

Telle une véritable héroïne. Ce qu’elle était. Ce n’était plus à prouver. Hope tapota alors l’épaule de Violette et enleva son bras de ses épaules.

« Mais oui…mais oui… »

Parce qu’elle ne croyait pas Violette ? Pourtant elle avait appris à mentir avec Lagertha. A croire que ce début d’apprentissage était parti avec l’eau de la cascade. Qu’importe, Violette n’avait pas vraiment le temps de se poser les questions de son échec sur son mensonge. Elle était bien trop occupée à observer la petite fée qui semblait être de plus en plus mal. En effet Lilith perdait petit à petit de la hauteur. Elle porta même sa main à sa tête, comme si elle était prise de vertige. Jusqu’au moment où elle s’écroula par terre. Violette se précipita vers elle. Elle la prit délicatement dans sa paume de main droite.

« Oh la petite fée !! Qu’est-ce qui lui arrive ? » demanda-t-elle tout en levant sa tête vers les indiens et vers…Anatole puisqu’il semblait savoir plus de chose que ce qu’il ne laissait penser.
« Elle est peut-être cassée » supposa Hope, angoissée avant de se pencher vers la main de Violette et de placer son doigt devant la petite bouche de la fée. « Elle ne respire plus !!! »

Violette ne put s’empêcher d’avoir la bouche grande ouverte, choquée et triste de cette nouvelle. Mou décida de faire comme Hope, plaçant son petit doigt en face de la bouche de la fée. Mais son pronostic fut différent.

« Fée respirer tout petit peu. Elle respirer encore. »


Malgré ce nouveau pronostic, les indiens se regardaient tous avec anxiété. C’était la première fois que Violette voyait les indiens anxieux. Même le chef l’était. Et ça, ce n’était pas normal…Violette l’avait bien compris.

« Qu’est-ce qu’on peut faire ?? Du bouche à bouche ? Dire que les fées existent ? Dites-nous ! »
implora Violette en effleurant les cheveux de la fée. « La pauvre….Est-ce que c’est à cause des déséquilibres dans l’île ? » demanda Violette d’une voix fluette.
« Non » répondit catégoriquement Mou. « Quelque chose se passer. » expliqua-t-il en levant la tête en l’air, comme s’il cherchait à percevoir quelque chose.

Violette n’eut pas le temps de demander qu’est ce qu’il allait se passer, ni même ce qu’il semblait chercher du regard…car Hope se mit à taper brusquement dans ses mains sans s’arrêter.

« Les fées existent. J’y crois, j’y crois, j’y crois ! »


D’un geste de main, Hope incita tout le monde à le faire. Et autant dire que Violette ne se fit pas prier pour rejoindre Hope. Après tout, c’était l’idée qu’elle avait eu, après faire du bouche à bouche. Violette fronça les sourcils, un peu vexée qu’Hope lui ait piqué l’idée. Mais elle décida de la rejoindre. La brune regarda sa paume de main, celle dans laquelle se trouvait Lilith.

« Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois. »

Mais il n’y avait pas assez de conviction. Violette leva alors la tête, regardant le ciel et cria à plein poumon.

« JE VEUX QUE LES FEES EXISTENT, J’Y CROIS, J’Y CROIS ! »

Hope beugla la même chose, encore plus fort que Violette. D’un point de vue extérieur, cela ressemblait à un concours de la personne qui gueulerait le plus fort. Mais Violette dû malheureusement laisser Hope gagner puisque Lilith ouvrit les yeux.

« Pourquoi avez-vous laissé faire ça ?? » balbutina Lilith
« Ca n’a pas d’importance » répondit Anatole qui venait de s’approcher.

La fée referma les yeux, comme si tout lui était insupportable. Mais au moins, une chose était sûre, elle était bel et bien vivante !

« ELLE EST VIVANTE !!! Mais…je crois qu’elle n’a pas trop apprécié notre prière… » conclua-t-elle en faisant une petite moue déçue. « Anatole, aide nous un peu. Ca serait sympa de ta part ! »

Clairement, Anatole n’aidait absolument pas alors que Violette savait qu’il en avait les capacités désormais. Et alors que la situation ne jouait déjà pas en faveur du groupe, un vent étrange se fit sentir tout autour d’eux. Ce vent était étrange, à la limite du surnaturel….comme si quelque chose se mauvais arrivait. Car depuis son arrivée dans le campement des indiens, elle n’avait jamais senti le vent. Tout simplement, il n’y en avait pas eu. Alors là, c’était étrange. Mais pour continuer dans la liste de l’étrange, Anatole lança un regard à Violette…qui en une fraction de seconde su immédiatement quoi faire ! Sans réellement savoir pourquoi, Violette lança un bouclier protecteur autour de tout le groupe. C’est à ce moment-là qu’elle entendit un énorme bruit, une explosion comme elle n’en n’avait jamais entendue….Etait-ce parce que son bouclier n’avait pas fonctionné ? Est-ce qu’ils venaient de se prendre une explosion en pleine figure ? Venaient-ils tout simplement de perdre la vie ?


☾ ANESIDORA
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Y E S T E R D A Y
love was such an easy game to play.
Now I need a place to hide away.
Oh, yesterday came suddenly...


| Conte : Peter Pan
| Dans le monde des contes, je suis : : Il ne peut y avoir qu'un seul Pan.

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-06-29, 15:03


Everybody I know seems to know me well.
But does anybody know I'm gonna move like hell?
Pendant ce temps, à la Montagne des Fées...

Loyauté : un mot essentiel à mes yeux. Une notion qui permettait que tout soit possible, grâce à la confiance accordée les uns envers les autres. J'avais commis l'erreur de croire beaucoup trop aux fées, et j'en payais amèrement les conséquences. Elles m'avaient trahi de la plus abjecte des façons, en coopérant avec les Indiens dans le but de m'anéantir. J'avais tout écouté, depuis la cime des arbres, caché par leur épais feuillage. Désormais, je savais tout de leur plan. Me séparer de mon ombre. C'était absurde. Rien de plus que de belles paroles pour camoufler l'effroyable vérité : à savoir me détruire, tout simplement.

Les fées et les Indiens voulaient Neverland pour eux, sans plus personne pour se placer en travers de leur chemin. Ils avaient convaincu ceux du Monde Gris de les soutenir dans leur tâche. Je pouvais au moins souligner leur ruse : retourner mes apprentis contre moi.

En ayant suffisamment entendu, j'avais fini par redescendre sur la terre ferme. Je voulais que tous sachent que je les avais espionnés. Parce que moi, je n'avais rien à cacher.

"Led Zeppelin", décidément plein de surprises, emmena les siens et Lilith ailleurs, dans un grand rayon de lumière. Je savais que ce pouvoir émanait de lui. Les autres n'étaient pas capables de telles prouesses.

Il ne restait donc que les autres fées dont les ailes remuaient à peine. Figées dans les airs, elles m'observaient, anxieuses de connaître ma réaction.

"Relax." lançai-je avec un sourire trop crispé qui déformait mes traits. "Je ne vais pas vous tuer."

J'entendis des bruits d'ailes et de clochettes tout près de mon oreille. Quelques fées, plus courageuses que les autres, s'approchaient de moi prudemment. Cherchaient-elles à m'apaiser ? Sentaient-elles à quel point j'étais furieux ?

"Je ne fais pas ce genre de choses, moi." soulignai-je avec aigreur.

Il y eut quelques "Bzzz" désordonnés à cette phrase. Oui, c'était dirigé vers elles. Je me mordis les lèvres brièvement ; une façon comme une autre de me recentrer.

"Je fais bien pire." articulai-je, d'un ton à la fois jubilatoire et empreint de menaces.

A mesure que je marchais sur le petit sentier menant aux boules suspendues phosphorescentes, des flammes sortant de terre serpentaient autour des tiges des innombrables fleurs, les léchant avec gloutonnerie. Et à mesure que tout brûlait, les fées se tordaient de douleur. Peu à peu, elles tombèrent toutes au sol, agitées de spasmes alors que je passais entre elles, tranquillement. Mes doigts remuaient légèrement de façon à ce que l'incendie n'atteigne que les fleurs et les alentours, mais aucune créature. Je souhaitais qu'elles vivent, toutes, afin d'endurer la souffrance de la perte. Elles n'aimaient rien de plus au monde que de récolter le pollen afin de le transformer en Poussière. Il faudrait qu'elles trouvent une autre passion pour les siècles à venir.

Je parachevais mon oeuvre en enflammant les boules phosphorescentes. Certaines fées remuaient mollement sur le sol, agitées par un spasme de temps à autre, mais la grande majorité restait inerte, terrassée par la souffrance.

Je ne me sentais pas apaisé pour autant. La trahison laisse un terrible parfum d'amertume. Inspirant profondément la fumée de l'incendie, je fermai les yeux et tentai de me calmer.

"Mais... qu'est-ce que tu fais ?"

La voix d'un petit garçon effrayé. Je soulevai les paupières et reconnus Plume, qui venait d'accourir vers moi. J'avais gardé l'accès au sentier intact ; les flammes s'en prenaient uniquement aux fleurs qui n'étaient déjà plus qu'une immense fournaise. Le feu montait haut, formant deux colonnes orangées et dévastatrices de chaque côté du chemin de terre.

Castor, Pollux et les autres enfants rejoignirent Plume, les yeux écarquillés d'horreur et d'incompréhension.

"Jamais on ne doit me désobéir."
marmonnai-je, et je crus entendre une autre voix, plus rauque, se superposer à la mienne.

Les Enfants Perdus reculèrent d'un même mouvement, mais Plume s'avança d'un pas, courageusement.

"Peter... on est avec toi, Peter. Jusqu'à la mort et au-delà, tu le sais."
balbutia-t-il, des larmes lui montant aux yeux.

Avait-il envie de pleurer à cause de la fumée ou parce qu'il tenait à moi ? Je posai un regard incendiaire sur chaque Enfant Perdu, l'un après l'autre. Calculant. Evaluant. Réfléchissant. Est-ce qu'ils étaient contraint d'être de mon côté ou le faisaient-ils de leur plein gré ? Je ne saurais jamais. Ils pouvaient très bien se retourner contre moi, eux aussi. Rien n'est jamais acquis. Absolument rien. Il faut tout prendre par la force.

"Partie de Neverland. Partie de la tribu." déclarèrent les Garçons Perdus d'une même voix, à la fois incertains mais confiants malgré tout.

Ils cherchaient à m'amadouer avec cette phrase que je leur avais appris, et qui faisait écho à une autre, issue d'un de mes cauchemars :

Partie du navire, partie de l'équipage...

Les muscles de ma nuque se contractèrent. Je secouai la tête, et du coin de l'oeil remarquai alors une seconde silhouette en décalage avec la mienne, comme une ombre imprécise, nimbée de rage et de colère. Tout m'oppressait. La fournaise, la fumée, les regards insistants des enfants, la peur au fond de leurs yeux, la douleur des fées, l'angoisse des arbres alentour, l'île qui avait mal, tellement mal...

Un cri terrible s'échappa de ma gorge, mélange de hurlement inarticulé et de fureur sourde. Quelque chose de sombre et d'incroyablement lourd s'échappa de mon corps et, dépossédé de toute force pendant un bref instant, je me retrouvai à genoux contre le sol.

Dans le brouillard flou de la fumée, j'aperçus Plume et les autres se précipiter vers moi au ralenti, mais mes yeux hagards ne les voyaient plus vraiment.

J'étais conscient d'autre chose sans être capable de le stopper. J'étais l'Ombre qui avait quitté ma chair. L'Ombre qui fonçait à vive allure sur le camp indien. L'Ombre savait où il se trouvait. Elle n'hésita pas une seconde : elle y entra en faisant tout exploser sur son passage.

Il me sembla que Violette eut tout juste le temps de créer un bouclier d'énergie, que Led amplifia. Cela avait-il suffi à les protéger ? Je n'en avais aucune idée. Je ne souhaitais pas leur mort ; pas à tous, en tous cas.

La tête me tourna. J'eus l'impression que cette Ombre que j'ignorais avoir en moi m'étouffait. Elle m'engloutit et je basculai dans le néant glacé de l'inconscience.

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 Dmia

“I love you to the moon and back”


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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-07-01, 01:24


La revanche de Peter Pan
To die must be an awfully big adventure

Tout s’était passé très rapidement. L’attaque de l’ombre, le bouclier de Violette amplifié par Hypérion...Mais dans tout ceci, une chose clochait : Hope et moi, n’étions plus à Neverland. Du moins, pas à première vu. De plus, Hope et moi étions seule en plus d’avoir reprit plusieurs centimètres. Nous n’étions plus des enfants, mais des adultes. Quant au décors, il n’avait bel et bien plus rien à voir avec le camp indien où nous nous trouvions quelques instants plus tôt. A la place, nous étions dans un château féodal dans lequel il faisait plutôt froid en dépit du feu ronflant dans la cheminée. Quant à la pièce en elle même, il s’agissait d’une chambre dans laquelle trônait un grand lit et dont les murs de pierres grises étaient couvert par des tentures

«Wouaho... transition plus cheloue que ça, tu meurs. » dit Hope en tournant sur elle même, dévoilant sa nouvelle tenue, une robe vert sombre à l’identique de celle dans laquelle, tout le monde la connaissait. « C'est ma chambre. A Dun Broch. »

Elle se rendit jusqu’à la vitre en croisillon, afin de regarder à l’extérieur :

« Pluie battante et brouillard sur paysage écossais. Oui, on est chez moi. »


Elle se tourna à nouveau vers moi :

«Wouaaah... tu en jettes. »


M’inspectant, je remarquais également mon changement de tenue. Si en arrivant à Neverland, je portais un jeans, ce dernier avait été remplacé par une robe bleu typique de ce genre d’époque. Il y avait longtemps, que je n’avais plus portée une telle chose, songeais-je d’ailleurs.

« Sympa le relooking mais ça rime à quoi ? »
Demanda Hope aux aguets

- Là-dessus je n'en ai pas la moindre idée. Néanmoins, je suppose que ce n'est pas en restant là que nous aurons des réponses. Restons tout de même sur nos gardes.


Comment aurions nous pu disparaître subitement et nous retrouver à Dun Broch sans les autres ? Qu’avait-il bien pu se passer ? Que je sache, les champs de force n’avaient pas cette capacité. Hope hocha la tête, d’accord sur l’idée de rester méfiante.

« C'est perturbant d'être de nouveau adulte. Je me sens pas spécialement adulte. Ni enfant. En fait, je me sens juste... bizarre. Pas toi ? »

Elle s’ébroua en grimaçant tandis-que j’acquiesçais silencieusement. J’avais moi aussi cette impression de n’être ni vraiment adulte, ni vraiment enfant. Comme une sorte d’entre deux.

« C'est comme si j'avais mis un vêtement trop grand. »

Hope s’approcha d’une grande tapisserie accrochée au mur de la chambre. Elle représentait sa famille : Elinor, Fergus, les triplés et Hadès qui tenait Autumn dans ses bras, et elle un peu à l’écart en raison d’une déchirure nette entre le reste de la famille et elle. Fronçant les sourcils, Hope attrapa un pan de la tapisserie :

«Je n'aime pas ça du tout. » Dit-elle « On essaie de me faire flipper mais ça ne marche pas. »

Je remarquais cependant que sa voix était plus aiguë que d’ordinaire. Néanmoins, j’eus la délicatesse de ne rien lui dire. Ce n’était certainement pas le moment. A la place, j’essayais plutôt d’opter pour une voie diplomatique, tenter d’apaiser les choses ne servirait à rien étant donné que j’étais au moins aussi tendue que Hope néanmoins, il ne fallait pas envenimer les choses non plus :

- Tout ceci n'est peut-être pas réel. On essaye peut-être justement de nous effrayer. On doit garder notre calme et ne pas se laisser avoir.

A peine eus-je finit ma phrase qu’un pleure de bébé retentit

« Réel ou pas réel, faut qu'on aille voir. » Répondit Hope

Elle s’apprêtait à quitter la pièce mais revint sur ses pas

« Tu voudrais pas nous filer un arc chacune ? Histoire qu'on soit parées si jamais c'est un monstre à trois têtes qui braille ? »


Hochant la tête, je m’exécutais faisant apparaître arc et carquois remplit de flèche pour chacune, je n’avais pas spécialement confiance non plus. Hope, prit une flèche prête à tirer et passa la première, nous traversâmes un couloir en pierre éclairé par des torches. A mesure que nous avancions, les pleurs du bébé se firent plus proche. Hope se laissa guida jusqu’à une autre pièce dans laquelle se trouvait un unique berceau. Mais dedans, ce n’était pas un bébé mais un ourson qui criait. Aussitôt, Hope mit son arc sur son épaule et prit l’ourson dans ses bras pour le calmer :

«Ma pauvre Tumtum... qui c'est qui t'a fait ça ? »


Elle se tourna vers moi

« Je suis sûre que c'est ma fille. Je sais pas, je le sens... Celui qui l'a transformée en ours va le regretter. »

A mesure qu’elle le berçait, l’ourson arrêta de pleurer.

- Pourquoi est-ce quelqu’un irait la transformer en Ourson ? Demandais-je songeuse. Tu penses que c’est une manière de te menacer ?

C’était la seule explication possible. Il n’y avait pas d’intérêt à kidnapper Autumn excepté pour menacer ou intimider sa mère. Quiconque nous avait amené ici, ne l’avait pas fait par hasard. Si nous étions séparé du groupe, cela devait bien être pour une raison. L’intimidation n’était pas à exclure, montrer que nos proches peut importe s’ils se trouvaient à Storybrooke ou non, n’était pas inatteignable

« Je sais pas...Mais c’est arrivé à plein de gens dans ma famille donc ça me paraît pas insensé. »
Répondit Hope en haussant les épaules avant de reprendre « Quiconque touche à ma famille me menace. Je sais que c’est un piège mais en même temps, la personne qui fait ça joue à un jeu très dangereux. Parce qu’elle m’a mis très en colère. »

Elle semblait absolument déterminée à s’occuper de la personne derrière toute cette mascarade. Ce que je pouvais aisément comprendre. J’étais la première à devenir nettement moins sympathique dès que ma famille et mes amis étaient en danger. Je n’avais eu strictement aucun regret à m’occuper de l’espèce d’hybride loup de Méter il y a trois ans. Aussi, étais-je probablement la mieux placée pour comprendre les sentiments qui l’animait.

- C’est quelque chose que je comprends, dis-je finalement. Et compte sur moi pour t'aider.

L’ourson se mit subitement à gazouiller, tendant ses bras vers moi.

« Je crois qu’elle veut te faire un câlin »


« Gaaa ! Grrr ! » confirma Autumn

Coinçant mon arc dans mon dos, je pris Autumn avec énormément de précaution

- La dernière fois que je t’ai vu, tu étais plus petite et avec moins de fourrure.

J’avais dit cela sur le ton de la plaisanterie. C’est vrai qu’il y avait un moment depuis la dernière fois que j’avais vu Autumn. Cette dernière éclata de rire, comme si elle avait compris ce que je disais, et attrapa une mèche de mes cheveux afin de tirer dessus. Grimaçant légèrement, je me dit que cela en revanche ne m’avait absolument pas manquée. Quand nous étions, coincé dans le cocyte, elle semblait déjà trouver mes cheveux très intéressant. Mais, elle ne tirait pas dessus comme une forcenée. Tous les enfant de cet âge agissait ainsi ? Parce que je plaignais les parents dans ce cas là.

- Autumn, pas les cheveux. Je sais que c’est sûrement très drôle pour toi mais ça me fait mal.

Au lieu de les relâcher comme je l’aurais souhaitée, ma nièce se contenta de tirer encore plus fort sur la poignée qu’elle avait en main. Heureusement, sa mère intervint en attrapant les mains de sa fille afin d’essayer de lui faire lâcher prise

« Elle a une sacrée poigne. Elle a hérité ça de moi. » Expliqua-t-elle « Bon Tumtum ça suffit maintenant. C’est pas gentil ce que tu fais. »

L’ourson me lâcha les cheveux et me lécha la joue pour toute réponse. Je notais tout de même que j’avais vu juste à son sujet, elle allait plus prendre de sa mère que de son père. Du moment, qu’Hadès restait complètement inconscient de cet état de fait, je supposais qu’il n’y avait pas vraiment matière à s’inquiéter. Regardant autour de moi, je me rendit compte que le décors avait changé. Nous n’étions plus dans le château de Dun Broch. A la place, se trouvait une caverne beaucoup trop familière à mon goût. Comment avions nous pu atterrir ici ? C’était impossible, pas après ce qu’il s’était passé la dernière fois

« C’est toi qui nous as déplacée ? » Demanda Hope indécise.

Je n’y étais pour rien. Parce que jamais je n’aurais choisit un tel endroit. Il était bourré de mauvais souvenirs, et je ne pu m’empêcher de me tendre, affreusement mal à l’aise. Rendant Autumn à Hope, je repris immédiatement mon arc en main, peut importe ce qu’il se trouverait ici, il s’agissait forcément d’une mauvaise chose alors mieux valait être préparée

- Cette caverne se trouve normalement à Atlantis. Nous y avions affronté Poséidon avec Apollon et Arès il y a quatre ans.

Je n'avais même pas cherché à dissimuler le mépris dans ma voix à la mention du dieu des océans.

« Ok donc ça veut dire que c’est pas toi. »


Elle se crispa à son tour, serrant Autumn plus fort dans ses bras, tout en se rapprochant de moi

« Je compte sur toi pour nous protéger. Je peux pas me servir de mon arc. » Me murmura-t-elle rapidement aux aguets avant de continuer « Ca se pourrait que ce soit une invitation surprise de notre grand copain Poséidon ? Je ne l’ai jamais rencontré personnellement et je n’en ai pas spécialement envie. »

Je n’espérais pas pour lui. Il n’avait rien à gagner à un face à face avec moi, et mon reniflement moqueur fut retenu de justesse, c’était fou comme Poséidon avait le don de se faire des amis. Toutes les personnes croisant sa route finissaient par le détester, et toute les personnes qui ne l’avaient jamais vu ne tenais pas plus que cela à faire sa rencontre. Sa côte de popularité était sérieusement en baisse au près des gens. Et à en croire la manière dont Hope était tendue, elle n’était pas prête de remonter. Autumn, se remit à pleurer et un bruit un peut plus loin dans la caverne se fit entendre, sans que nous n’apercevions quoi que ce soit. Hope, berça sa fille mais rien à faire, aussi décida-t-elle de mettre la main sur la bouche de l’ourson sans que l’effet ne soit celui escompté. A la place, elle pleura deux fois plus fort. Le bruit, lui se rapprochait sans que nous n’apercevions toujours rien.

« Tais-toi Tumtum s’il te plait... »
lui dit Hope tout en me jetant un regard implorant

- Je peux tenter d’apaiser Autumn pour qu’elle se calme si tu veux.

Un hochement de tête me répondit, et alors que je me concentrais pour utiliser mon pouvoir sur Autumn, je sentie quelque chose de terrible s’abbattre sur moi. C’était comme un néant, incroyablement lourd qui me saisissait de toutes parts. L’ourson dans les bras de sa mère, se transforma en forme de Sable Noir avant de grossir et de s’éloigner pour prendre de l’ampleur : une silhouette sombre, très grande. L’Ombre.

« La vache. Elle m’a bien eue ! »
Grommela Hope en bandant son arc

- Je ne suis pas certaine qu’une flèche lui fasse quoi que ce soit. Surtout si elle est constituée de Sable Noir.

J’avais déjà essayé une fois, sans grand succès

« Tu suggère quoi dans ce cas ? » Me demanda Hope alors que l’Ombre s’étendit jusqu’à ses pieds et la fit tomber à la renverse. « En plus elle est vicieuse... » Grommela-t-elle face contre terre

- Il faudrait un moyen de la ternir en respect dis-je en réfléchissant à toute vitesse. Je sais qu’Athéna avait utilisé un lance flamme une fois, pour venir à bout de Sable Noir. Néanmoins, je ne suis pas certaine que la situation soit vraiment adaptée.

C’était du Sable Noir, à l’état « brute » très certainement, contrôlé par Phobos d’ailleurs maintenant que j’y pensais. L’Ombre s’étendit jusqu’à moi et me fit violemment tomber face contre terre également.

« T’es sûre que c’est le moment de réfléchir ? Fais apparaître un lance flamme ! » Dit Hope.

Agissant impulsivement, pour la première fois de ma vie. Je fit ce qu’elle me demandait, promettant que si cela marchait, j’offrirais un cadeau à ma sœur pour la remercier d’avoir inventée une telle technique contre le Sable Noir. Hope, avait déjà envoyé plusieurs flèches sans succès. Faisant apparaître, l’engin je le dirigeais droit sur l’Ombre. Cela eu l’air d’avoir l’effet escompté puisqu’elle rétrécit, après quoi elle remua comme si elle riait puis, allongea son bras vers moi pour m’attraper à la gorge serrant beaucoup trop fort et en dépit des efforts de Hope pour lui faire lâcher prise, rien n’y fit, ses bras passaient au travers du Sable Noir.

« Diaaane ! Au cas où si tu meurs, tu vas revenir hein ? » Me demanda-t-elle paniquée, en essayant toujours de lui faire lâcher prise alors que l’Ombre semblait beaucoup s’amuser.

- Ne t’inquiète pas, ça va aller articulais-je pour éviter qu’elle ne s’inquiète trop. Même si, je n’étais pas spécialement confiante quant à ma régénération.

Évidemment, mes paroles n’eurent que très peut d’effet, alors que mon visage devait très probablement changer de couleur à cause du Sable Noir qui m’étouffait, et si je ne pouvais pas me voir, le visage alarmé de Hope parlait de lui-même. Subitement, quelque chose passa très rapidement à côté de moi, pour se planter dans l’épaule de l’Ombre la clouant à la paroi de la caverne.

« Qu’est-que… ? »

L’étreinte de l’Ombre relâchée, je toussotais et tentait tant bien que mal de reprendre mon souffle alors que je tournais la tête pour voir un homme de petite taille, respirant par saccades.

- Merci ? Dis-je tout de même un peut méfiante. Je n’avais pas souvenance, d’avoir déjà rencontré cette personne.

Il se contenta d’un signe de tête, comme pour me dire « pas de quoi. » L’Ombre remua, et tenta de se défaire de la hache la retenant mais cette dernière semblait bien planté :

« Ahaa dans ton ombre, l’Ombre ! » Lança Hope.

Mauvaise idée de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La paroi derrière elle, à l’endroit exacte où la hache s’était plantée commençait à se foudre. Notre « sauveur », fit craquer les muscles de sa nuque, tandis-que je haussais un sourcil en le voyant faire :

« Je suis désarmé. J’avais pas pensé à ça. » Dit-il en haussant les épaules, et serrant les poings. «Tant pis on va la récupérer. Pas vrai les filles ? »

Nouvel haussement de sourcil de ma part, alors qu’il m’adressait un clin d’oeil. Nous avions interagis, même pas trente secondes et ça y est nous étions les meilleurs amis du monde ?

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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 Ia7b

Quoi? Un plan à trois avec deux rousses et un pirate c'est pas possible? Comment ça c'est dégueulasse de se taper la mère et la fille? Pas d'où je viens, pas chez les pirates... Pas... OK. OK. J'suis désolé. Mais... Avouez que c'est tentant non?

Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 Bq22




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Evènement #109 : La Revanche de Peter Pan [FE] - Page 4 _



________________________________________ 2019-07-01, 17:28



Welcome to Neverland... Again.
“ Grand Chef Mou et Petit Singe Meilleurs Amis.”




Quand Jack réouvrit les yeux, un haut le coeur le saisit. Outre le fait qu’il savait que son esprit était resté enfant car bien différent d’adulte, une sensation étrange d’être dans des vêtements trop grand l’envahit. Mais ce n’était rien à côté du spectacle qui s’offrait à lui. A perte de vue, plusieurs tombes abandonné était présente. Sinistre et suintant la mort, elles semblaient tous fixer Jack en ricanant. Jack recula de trouille, mais il heurta l’épaule massive de Moue.

« Endroit bizarre. Mort partout autour de nous. »
dit-il d’un ton méfiant.

Jack tourna immédiatement la tête vers Moue. Au moins, il était rassuré de la voir ici, il n’était pas seul. Faisant une moue devant Moue, il trembla légèrement.

« On aurait pu rêver mieux. C’est un cimetière. L’endroit où nous enterrons nos mort. »


Il avait dit ça d’un ton un peu pompeux, qui était revenu car il avait bien moins peur avec Moue.

« Peuple des Invisibles brûler morts. Gain de place. »


Remarquant que Jack était tendu, il passa derrière lui pour lui faire un massage. Bizarrement, Jack se détendit légèrement, puis totalement. Ce Moue était vraiment trop cool.

« Petit Grand Singe tendu comme une branche desséchée. »


Sa voix grave l’apaisa et il se laissa presque tomber contre le bidon de Moue. Il serait resté toute sa vie là, pour ne pas affronter le monde extérieur s’il avait pu.

« Petit Singe craindre surtout la Mort plus que tout. Brûlée, enterrée, mangée... »


Voilà que ça reprenait Jack, prendre l’accent Indien.

« Pourquoi toi craindre Mort ? »
demanda-t-il très sérieusement en le faisant pivoter vers lui pour l’avoir en face, yeux dans les yeux.

Immédiatement après, Jack les détourna et répondit timidement en évitant de regarder Moue.

« Petit Singe échanger plusieurs fois son âme contre survie. Donc pas tellement envie de mourir... »


Moue le fixa d’un œil perçant. Cette fois-ci, Jack le regarda dans les yeux et admira la force qui pouvait se dégager de Moue, aussi bien en physique qu’en caractère.

« Avec Mort, explorer nouvelles contrées. Petit Singe explorateur non ? Toi avoir peur d’explorer inconnu. »


Jack recula brusquement, mais bomba quand même le torse pour essayer de paraître imposant. On aurait dit un petit garçon qui refusait d’avoir peur.

« Petit Singe meilleur explorateur de tous les temps. Petit Singe avoir peur de rien ! »


Soudain, il eut une hallucination auditive générée par la peur et il crut entendre une branche craquée. Sautant dans les bras de Moue comme une mariée, il hurla à la mort comme une fille qu’on égorge.

« T’AS ENTENDU TOI AUSSI ? »

Mou l’accepta dans ses bras sans broncher et resta impassible, le fixant d’un air étrangement calme et serein.

« Toi peur. Bon d’avoir peur. Peur te rendre plus fort. Plus rapide. »


Il y eut un autre craquement plus proche. Cette fois-ci, Jack grimpa carrément sur les épaules de Mou pour avoir une vision plus clair de la situation et être aussi totalement hors de danger.

« SI PEUR AUGMENTE JACK FAIRE PIPI DANS PANTALON ! »


Baissant la tête sur le crâne de Mou, il se rendit compte que s’il faisait pipi c’était sur lui. Une grimace horrible apparue alors sur le visage de Jack. Mou fit une moue.

« Pas pipi. Petit Singe acrobate. »


Soudain, d’autres craquements se firent entendre et Jack mit les mains devant sa bouche. D’autres mains, verdâtres et décharnées sortirent à leur tour du sol. Des cadavres se mirent à sortirent du sol et à grimper hors de leurs tombes. Trois zombies émirent des grognements et Jack serra sa vessie au maximum.

« Grand Chef jamais avoir vu ça. Toi connaître eux ? »
demanda Mou perplexe

Mais Jack hurla et tomba en arrière, roulant sur le côté son tricorne tomba. Le cherchant à taton, il tomba nez à nez avec un zombie. Il hurla à nouveau.

« AAAAAAAAAH NOOOOOOON !!! »


Il se mit alors dos à dos avec Mou.

« Tu sais faire du feu ? »


Se resserrant, son petit cerveau commença alors à réfléchir, augmenter par la peur. Mou avait raison, il était encore plus stimulé que la dernière fois. Se serrant encore un peu, Jack murmura en fermant les yeux.

« Pas pipi, pas pipi... »


Mou hocha alors la tête, très calme malgré la situation et sortit un petit bâton de sa coiffe. La frottant contre cette dernière, elle s’enflamma. Mou venait de réinventer l’allumette. Quel génie, ce Mou. Jack la prit alors avec précaution et la regarda se consumer petit à petit en louchant dessus. Le Temps leur était compté.

« Je suppose que c’est le moment où tout le monde attend l’idée de génie de Jack ! »


Il hurlait presque avec la panique. Si son esprit avait été moins enfant, il n’aurait pas eu si peur. Soudain, l’épiphanie arriva. Baissant son pantalon tout en tenant l’allumette entre les dents, il le tendit devant lui et l’embrasa rapidement. Son pantalon en feu dans les mains, il l’enroula autour d’une branche pour repouser les zombies. Son petit caleçon moderne offert par Lucy avait au passage des petits bateaux pirates dessus.

« Dégagez ! Retournez d’où vous venez ! »


Les zombies s’approchèrent d’un pas chancelant. Ils marmonnèrent tous la même chose, et Jack se contracta :

« Beauuuu…. »


L’un d’entre eux regarda le flambeau d’un air émerveillé. Mou se gonfla d’assurance :

« Eux avoir l’air hypnotisé. Petit Singe très fort. »


Jack acquiesça de remerciement puis se reconcentra sur les zombies. Balançant le flambeau de droite à gauche plusieurs fois, il remarqua que les zombies le suivaient des yeux.

« Vous allez… m’écouteeeer… Retournez faire dodo… Vous m’entendeeeez... »


Les zombies suivirent la lumière mais d’un seul coup, ils se changèrent Ombres. Dans un souffle léger, elles fusionnèrent pour ne former plus qu’une. Très imposante. Mou se contracta et serra les poings.

« Ombre.  Un peu tard pour rituel. »


L’Ombre se jeta vers eux en fondant comme un aigle. Jack et Mou furent projeter en arrière. Ne voyant pas où Mou atterrit, Jack quand à lui se réceptionna dans une roulade arrière et sentit une douleur sur son épaule. Même s’il avait la tête d’un enfant, son vieux corps était trop vieux pour ces conneries. Mais la peur avait eu le mérite de quitter ses yeux. Il avait peur de la mort, mais pas d’une Ombre. C’était ridicule comme concept non ? Avec un sourire, il remonta légèrement son grand caleçon pour laisser apparaître un petit fourreau où une dague de la taille d’une épée de Hobbit était dissimulé. La dégainant d’un geste sec, il sourit. Il l’avait gardé là, au cas où.

« Ca va Mou ?! C’est le moment de commencer ton rituel ! On a trop parler tout à l’heure ! Tu m’as pas dit comment faire ! »


Sous entendu, c’était bien évidemment de la faute de Mou et pas celle de Jack. Se tenant toujours l’épaule, Jack fixa Mou qui était en train d’halluciner de le voir dégainer la dague de son caleçon.

« Rituel impossible sans chaman. Chaman pas là. »


Pas de Chaman, pas de rituel. Pas de rituel… Pas de rituel, pensa Jack. Mais Mou leva les yeux pour le chercher quand même sans trop y croire. Il paniquait, et ça s’était pas bon. Posant sa main sur la sienne tenait la dague, il déclara :

« Arme inefficace contre Ombre. Rien contre Ombre. »


Jack saisit Mou par les épaules. Jetant la dague dans son dos comme on jette un trognon de pomme, elle frôla une jeune femme blonde de peu, que Jack ne pouvait pas voir. Il se contenta de secouer Mou.

« Petit Singe faire Chaman s’il faut ! Petit Singe malin ! »


Mais l’Ombre se précipita alors vers eux. Un éclair orangée arriva du dos de Jack et la silhouette de Galatée, qui ne connaissait pas apparue. L’Ombre quand à elle s’ébroua comme si elle avait reçue un mauvais coup.

« Besoin d’aide les garçons ? »


Elle était en armure. Et malgré le fait que Jack ne soit encore qu’un enfant dans sa tête, il ne fixait que sa poitrine. Se tournant avec un sourire mi-triomphant, mi-pervers vers Mou, il le secoua, victorieux.

« Gros Nichons Blonds bien mieux que Chaman !... »
murmura-t-il de façon à ce que Galatée n’entende rien.

Mais visiblement, elle l'entendit, car elle tendit le poing et un autre éclair sortit de ce dernier. Il frôla Jack et crama une de ses dreadlocks. Ce dernier finit sa course sur l'Ombre qui se rétracta violemment.
Jack tapota ses dreads pour les éteindre, et désigna discrètement Mou comme si c'était lui le responsable.



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