« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Avec 187 points de QI, cette astrophysicienne et chimiste n'en est pas moins sujette à quelques bugs sociaux liés à sa propension à parler de choses randoms qui n'intéressent qu'elle.
Michel-Ange Turtles
"MichMich" pour les intimes est en coloc avec une Amazone folle, notamment et ne maitrise pas bien ses émotions. C'est peut-être pas recommandé, de fait, que la tortue ninja fasse Vice Versa 3 mais c'est pourtant le choix du MJ.
Anna d'Arendelle
La rousquetaire sait se battre à l'épée mais n'en aura pas dans cette mission car on combat les virus informatiques avec d'autres armes. La vraie question cependant demeure : comment vais-je embêter cette princesse qui ne veut pas en être une ?
Elsa d'Arendelle
La Reine des Neiges peut-elle devenir la reine du digital sachant que c'est ni plus ni moins Dégoût qui a créé son site web de fringues ? Telle est la question à laquelle nous essayerons de répondre ensemble.
Théodore H. Folmeiner
Théo est un viking surdoué, enfin, je crois car je connais pas tellement le personnage. Par contre, je connais bien l'avatar ultra sexy (moins qu'Andrew Garfield, cette tentative désespérée de pas créer de jalousie...) qu'est Sam Claflin donc j'approuve.
River Frost
Comme il faut être un peu givré pour accepter de se perdre avec moi sur internet, c'est pas étonnant de voir que c'est encore un personnage nordique qui rejoint cette mission.
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Honey Lemon, en plus d'être un génie, était une autodidacte passionnée, capable d'assimiler à peu près mille et une connaissances inutiles par jour, avant qu'il soit midi. Elle avait ainsi choisi la chimie et l'astrophysique comme disciplines de perfectionnement, mais cela ne l'empêchait nullement d'avoir acquis de solides compétences dans des domaines aussi variés que la médecine, la physique quantique et l'informatique. Aussi, ce n'est peut-être pas si surprenant que toute cette affaire ait commencé lorsque la sublime Deborah Gust était venue, la veille, lui demander son aide afin de résoudre une fâcheuse situation en ces termes très précis : - Au risque de te sur-estimer, Blondie, et d'être une nouvelle fois déçue par absolument tout le monde dans cette ville, il paraît que tu aurais peut-être les compétences pour réparer mon ordinateur. La bouche pincée et l'air méfiant, l'émotion verte avait déposé son McBook sur le bureau de la scientifique puis croisé les bras, probablement dans l'attente de cette inévitable déception. Les deux femmes s'étaient rencontrés environ un mois et demi plus tôt, par l'intermédiaire d'Evelyn Nichols, collègue et meilleure amie de Honey, à l'époque où cette dernière avait commencé à s'inquiéter de la façon dont Michel-Ange Turtles - le garçon que Honey aimait le plus sur cette planète et probablement dans l'univers alentours - gérait ses émotions. Comme elle savait qu'Evelyn avait supervisé une étude sur les émotions, elle avait été à peu près certaine (disons qu'elle avait trouvé que les probabilités étaient fortement élevées) que cette dernière pourrait l'aider. Et devinez quoi ? Ca avait été le cas ! Deborah n'avait été que trop heureuse de montrer son talent à la jeune femme. Par la suite, c'était cette même "Blondie" qui avait suggéré le concours de Deborah à Michel-Ange pour son équipe municipale et c'est ainsi qu'elle était devenue la redoutable cheffe de cabinet de la mairie. Apparemment, cela ne dérangeait personne qu'elle voue une haine sans bornes à l'adjoint du maire, d'ailleurs. Mais pour en revenir à notre affaire informatique, après un rapide examen du problème sur le McBook, Honey avait déclaré pleine d'enthousiasme : - A.S.T.R.I.D. sera parfaitement en mesure de réparer tout cela, il faut juste que je la connecte à votre appareil, ça ne sera pas long. Sans attendre de réponse, Honey s'était emparée de la machine et avait fait signe à Deborah de la suivre. L'émotion avait obtempéré, se contentant d'arquer un sourcil sceptique. Si cette folle furieuse était en mesure de l'aider, ça pouvait valoir le coup. Elle avait donc accepté de la suivre jusqu'à chez elle, dans un quartier chic de Storybrooke (quoique moins chic que celui dans lequel se trouvait le manoir d'Aryana) et de laisser A.S.T.R.I.D. faire tout le travail, sous la supervision de Honey. A.S.T.R.I.D. était une intelligence artificielle plus avancée que toutes les technologies qu'on connaissait dans cet univers et c'était normal puisqu'elle venait d'un autre monde, plus avancé. Quand elle fut connectée au McBook de Deborah, l'appareil émis une petite décharge, ce qui, en soi, n'était pas plus alarmant qu'autre chose. La réparation ne prit pas bien longtemps et c'est avec un immense sourire que Honey démontra à Deborah qu'elle avait réussi. Avec cette moue qui la quittait rarement, Deborah commenta : - Pas mal, Blondie. Pas mal du tout. Il est peut-être pas si désespérant que ça, le boulet à la mairie, s'il a décidé de s'entourer de ta petite personne dysfonctionnelle. Dans la bouche de l'émotion, c'était un sacré compliment ! Mais, allez-vous me demander, en quoi ça nous concerne tout ça ? En rien, absolument en rien. A ce moment précis, A.S.T.R.I.D. allait encore bien. C'est seulement le lendemain de cette aventure, c'est-à-dire aujourd'hui, le 23 janvier 2019, que tout a vraiment commencé.
Comme à son habitude, Honey s'était levée d'une humeur dansante. - Bonjour A.S.T.R.I.D. ! s'exclama-t-elle en arrivant au salon. Tu as bien refroidi pendant la nuit ? Prête pour une nouvelle journée fan-tas-tique ? Là, Honey avait tourné à 360 degrés dans son fauteuil. Pour qui ne connaissait pas A.S.T.R.I.D., qui faisait partie intégrante de la famille Lemon depuis quelques années, elle avait probablement l'air d'une folle. Et bientôt, pour ce genre de personnes, elle eut bientôt l'air d'une folle inquiète, quand l'intelligence artificielle ne répondit pas de sa voix féminine et chaude habituelle mais d'une voix enrouée et ralentie, comme si son système peinait à fonctionner. Pour étayer le diagnostic qui se profilait déjà dans son esprit, Honey lui demanda de réaliser une commande enfantine, à savoir allumer la chaîne hi-fi pour lancer la chanson préférée de sa créatrice. A.S.T.R.I.D. en fut incapable : pire, elle réalisa une autre commande en manqua d'assommer Honey en lui lançant la télécommande de la télévision dessus ! Si Honey avait perdu son sourire, elle n'avait pas perdu sa volonté et réagit rapidement. Elle alluma le terminal qui lui permettait d'accéder au code du logiciel qui constituait A.S.T.R.I.D. afin de trouver la faille, le bug, le virus, bref, la source du problème. Très vite, Honey constata que le programme, sans que personne n'ait rien demandé, ne cessait de dupliquer à l'infini un morceau de code qui s'infiltrait partout, dans chaque balise, chaque élément d'A.S.T.R.I.D. La jeune femme tapa plusieurs commandes sur son écran noir et accéda rapidement aux logs* d'A.S.T.R.I.D. Le compilateur** proposa alors :
Rentrer dans le code source d'A.S.T.R.I.D.
Honey n'hésita pas. Ce qu'elle n'avait pas prévu, bien sûr, c'était que l'écran s'éteindrait subitement avant qu'une lumière verte ne l'aveugle complètement.
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*En informatique, on parle de log (diminutif de logging) pour désigner un fichier, ou tout autre dispositif, permettant de stocker un historique des évènements attachés à un processus.
**En informatique, un compilateur est un programme qui transforme un code source écrit dans un langage de programmation (le langage source) en un autre langage informatique (appelé langage cible)1. Pour qu'il puisse être exploité par une machine, le compilateur traduit le code source, écrit dans un langage de haut niveau d'abstraction, facilement compréhensible par l'humain, vers un langage de plus bas niveau, un langage d'assemblage ou langage machine.
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Des fois, je me demandais comment Aster ferait tourner son commerce, si j’étais pas là. Depuis quelques temps, je m’étais mise à zyeuter les pâtissiers/chocolatiers -ou chocolatiers tout court- de la ville. Même, si le bon vieux bouche à oreille marchait toujours aussi bien, et que la boutique était considéré comme « la meilleure de la ville ». Il fallait, également savoir vivre avec son temps. Ce que j’étais présentement en train d’essayer de le convaincre de faire, alors qu’il était passé déposer des chocolats pour la nouvelle année. Et déjà qu’il était grincheux d’habitude, mais alors là, j’avais l’impression qu’on atteignait des sommets dans le genre.
« Et en quoi, est-ce que ça aiderait à avoir de nouveau clients ? » grommela-t-il « la boutique marche très bien.»
Je levais les yeux au ciel, devant son manque flagrant de coopération, et me décidait à continuer sur ma lancée :
- Pense à la jeune génération, la plupart pour ne pas dire tous, ont l’habitude d’internet et des ordinateurs, ils veulent un truc ? Ils tapent le nom sur le moteur de recherche et ils ont tout ce qu’ils ont besoin de savoir. Un site, internet ça aiderait non seulement à ramener plus de clients, mais également à donner une nouvelle visibilité à la boutique
CQFD. C’était pas bien compliqué à comprendre et enregistrer. Mais non, Aster lui semblait toujours aussi réticent à mon idée. Fallait que je parle en Norvégien pour qu’il comprenne ce que j’essayais de dire ? Non, parce que je pouvais totalement le faire, étant donné que c’était un peu ma langue maternelle.
« Rappelle moi, pourquoi j’te garde déjà ? » Demanda-t-il
- Parce que après avoir survécut à un apprentissage avec toi, je suis capable de tout endurer. Et qu’en plus, si j’étais pas là, tu ferais fuir les clients avec ton amabilité.
Et BIM. Anna : 1 – Aster : 0, vu la tronche qu’il était présentement en train de tirer, il savait parfaitement que j’avais raison. Mais, le moment était mal choisis pour me réjouir. J’essayais de lui faire comprendre, et accepter l’idée d’un site web. Tout le monde, en avait un à l’heure actuelle. Même ma sœur, c’était pour dire. Et son magasin marchait déjà hyper bien avant, là à chaque fois que je passais devant, j’avais l’impression qu’il était encore plus remplit que d’habitude. Je me demandais d’ailleurs, comment elle faisait pour gérer tout ça. Je lui demanderais à l’occasion, la prochaine fois que j’irais la voir.
« Imaginons, que je dise oui. Qui va se charger de sa création, toi ? »
Heuu non, moi j’étais pas franchement informaticienne, ni même web master. Ça, c’était le genre de truc qu’il fallait confier à des pros. En revanche, bien gérer un site, ça je savais le faire. Mais, l’idée était quand même, que ce soit lui, qui s’en charge. Ou alors, à tour de rôle. Et faudrait, aménager la boutique pour qu’il y ai un espace où gérer tout ça. Peut-être, même qu’il faudrait embaucher une personne, spécialisée dans la gestion de site web. On, en était pas encore là. J’avais toujours eu, une petite tendance à trop m’emballer, c’était plus fort que moi.
- Sauf, si tu veux que ton site ressemble à une œuvre de Picasso on va éviter. C’est le genre de truc qu’on confit à un pro.
Il, semblait toujours légèrement sceptique. Faut dire, que la boutique c’était un peu toute sa vie. De ce que, j’avais compris, sous la malédiction il exerçait pas la même métier que maintenant. C’était au levé, de cette dernière, qu’il avait ouvert sa chocolaterie. C’était également, un peu après le levé de cette même malédiction, que j’avais atterris là-bas complètement paumée, et terrorisée par mon futur maître d’apprentissage et patron.
- Si même Elsa, peut avoir un site internet, c’est que toi aussi tu peux. Et si ça marche pas, j’en prends l’entière responsabilité, et j’irais jusqu’à distribuer des prospectus partout en ville, pour attirer de la clientèle.
Si ça, c’était pas de l’argument en béton, je savais pas ce qu’il lui fallait. J’allais en rajouter plus, mais des bruits de cubes s’écroulant, et de pleures accaparèrent mon attention. Généralement, ça annonçait l’heure de la sieste pour Matthew. Délaissant mon pc, j’attrapais mon fils, qui rechignait à délaisser son activité actuelle.
- Allez jeune homme, c’est l’heure de la sieste.
« Non » répondit-il
En ce moment, « non » c’était le nouveau mot à la mode. Quand, il fallait manger, c’était non, quand il fallait se laver, c’était non, et surtout quand c’était l’heure de la sieste. Pourtant, ça se voyait qu’il était fatigué. Simplement, comme il y avait quelqu’un d’autres, dans la maison. Monsieur, avait décidé qu’il n’était pas fatigué. Et j’avais, personnellement pas l’intention de le laisser jusqu’à ce qu’il s’écroule sur son tapis de jeux -même si ce serait moins la croix et la bannière pour le coucher j’en avais conscience. En tout cas, Aster lui, ne se priva pas pour me décocher un de ses fameux regards goguenards :
« C’est bien le fils de sa mère celui là, il est aussi borné qu’elle. »
Gnagnagna. Et puis, d’abord j’étais pas la seule à être bornée. Aaron aussi, était pas mal dans son genre. Sans parler de ma sœur, et de son père. Avec une génétique pareil, fallait pas s’étonner que Matthew finisse comme ça. Puis ça va hein, je l’étais pas tant que ça.
- Et pourquoi, ce serait forcément « le fils de sa mère ? » m’indignais-je, pourquoi ce serait pas celui de son père plutôt ? Il a pu avoir hérité ça de lui, j’vois pas pourquoi ce serait forcément moi la fautive.
Il se contenta de me jeter un regard signifiant « si tu le dis », avant de prendre congé, pendant que je lui tirais la langue derrière son dos. Oui, ma réaction était tout sauf mature, j’en avais pleinement conscience, mais j’en avais strictement rien à faire. Tournant, les talons, je me dirigeais vers la chambre de bébé, alors que Matty me faisait le coup des larmes des crocodiles. Coup, qu’il ne faisais évidemment pas à Aaron. Mais comme, il s’occupait des courses à ma place aujourd’hui. Bah, c’était moi qui couchait notre fils pour sa sieste. Restant, le plus stoïque possible, face à ses fausses larmes, je finit tant bien que mal à l’installer dans son lit, il chouina pendant encore un moment, avant de céder à la fatigue. Soupirant, je prit le baby phone avec moi, et me réinstallait à côté de mon ordinateur afin de me mettre un peu de musique.
Scrollant, dans mes suggestions faites par le site en fonction de ce que j’écoutais, je tombais finalement sur une musique dont l’icône attirait particulièrement mon attention : « Honey, Honey – Lemon (Cover) » était-il inscrit en titre. C’était pas ce qui retenait le plus mon attention en fait, mais plutôt le fait que la personne sur la miniature me disait vaguement quelque chose. J’étais pourtant quasi certaine de pas être amie avec une « star ». Après, c’était peut-être quelqu’un du « groupe d’amis. » que j’avais eu durant la malédiction, et avec qui j’avais perdu contact au lever de cette dernière. Curieuse, je décidais de cliquer dessus, mais rien ne se produisit. C’était juste un lecteur noire. Même le minutage indiquait 0:00.
C’était peut-être un bug du site, youtube faisait ça assez souvent. En tout cas, c’était pas un soucis de connexion, puisque mon wiifi m’indiquait clairement qu’il marchait. Si, je cliquais sur une autre musique et qu’après je rechargeais celle là, ça marcherait peut-être. Décidé à aller, au bout de mon idée, je cliquais sur une autre proposition, afin de constater qu’il ne se produisait que dalle. Ce qui commençait tout doucement, à me taper sur le système. M’escrimant sur ma souris, il ne se produisit toujours rien, enfin rien jusqu’à ce qu’une lumière verte aveuglante décide de me cramer la rétine.
Par réflexe, je fermais les yeux me traitant mentalement d’andouille, et de tout un tas d’autres synonymes. Mais pourquoi j’avais fait ça ? Maintenant j’avais tout cassé, et ça allait me prendre deux mois de salaires, pour pouvoir me repayer un nouveau pc. En revanche, j’étais pas experte mais les espèces de fourmis électriques que je sentais dans tout mon corps, j’étais pas méga certaine que ce soit très normale. Décidant de rouvrir les yeux, afin de me rendre compte de ce qu’il se passait par moi même, je remarquais que oui définitivement, les suites de 0 et de 1 qui défilaient comme si j’étais dans un ascenseur ou un genre de tuyau, c’était vraiment PAS normal. Même pour Storybrooke, qui était quand même, la ville la moins normale des Etats Unis au passage.
Et avec ça, je me sentais légèrement flippé, surtout lorsque je me rendit compte que j’étais en train de tomber et que je pouvais genre rien y faire. Fermant, les yeux je me préparais à l’impacte. Si je m’en sortais pas, je léguais tous mes biens aux personnes que je connaissais SAUF Jack Frost. Ça lui ferait les pieds à ce lâcheur.
Michel-Ange Turtles*
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Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
Michel-Ange monta les marches de la Mairie quatre à quatre comme tous les matins. Un dossier urgent sous le bras, il passa les portes de l’administration dans le petit brouhaha ambiant. Aussitôt qu’il entra, l’ancien livreur de pizza baissa la tête pour ne pas être reconnu… Mais peine perdu, Hervé, son secrétaire l’apostropha au milieu du hall de la Mairie. « Ah ! Vous voilà monsieur l’Maire ! La réunion a commencé ! Les partenaires vous attendent… Hm. Laissez moi réajuster cette cravate… Vous êtes mieux en t-shirt. Ca vous donne un petit air de Ricky Martin, j’adore. »
Roulant des yeux, Michel-Ange se laissa habiller correctement par Hervé. Sa cravate lui serra la gorge. « J’sais pas ce que je ferai sans vous et Deborah. »
Hervé recula de quelques pas pour observer le travail, puis satisfait de lui, déclara : « Certainement rien. Oh, hier, Eulalie est passée, elle parlait de tour de garde à propos de Godzilla… Faudrait vraiment qu’elle se fasse une couleur. Ca lui gonfle les joues. »
Michel-Ange leva la main pour le faire taire. C’était un sujet tabou. Il détestait les reptiles mis à part les tortues. Montant les marches qui menaient à la salle de réunion, il adressa des salues sympathiques et des checks à tous le monde. Des membres importants du conseil municipale en passant par les personnes chargés du ménages. Personne n’échappait au bonjour cool de Michel-Ange. Enfin, quand il rentra dans la salle, les investisseurs pour refaire la voierie de la ville l’observèrent d’un air dédaigneux. « Scusez moi du retard… Bien commençons. »
S’asseyant au bout de la table, Hervé lui amena en tordant des hanches exagérément son ordinateur et le dossier. Plissant des yeux, il lut rapidement les premières lignes. Un des chefs de l’entreprise de travaux public toussota et déclara : « Il serait bon pour notre nouveau Maire d’arriver à l’heure aux rendez-vous… Nous avons un travail réel nous. »
Michel-Ange leva ses yeux du dossier vers l’homme grassouillé qui lui faisait face. Les autres baissèrent un peu les yeux et essayèrent d’échapper au regard de leur patron. Michel-Ange ferma le dossier doucement et poussa l’ordinateur sur le côté. « Evidemment, M. Drakewood. Je m’en excuse platement. Des affaires urgentes à régler. Mais le fait que votre entreprise soit implantée dans la ville ne vous donne ni tous les droits, ni le monopole du marché vous savez. Le Maine est un grand état, et depuis nos frontières sont ouvertes. Je suis sûr que je pourrai trouver une entreprise bien moins chère que la votre pour nos concitoyens qui paient leurs impôts… Ca ne doit pas être bien dur de trouver quelqu’un de discret sur le sujet. Le fait que nous soyons tous du monde des contes ne ferment pas pour autant les marchés… Vous devriez y réfléchir, et baisser vos prix sur l’adaptation des trottoirs aux personnes handicapés. Je suis jeune, certes. Je viens d’un milieu populaire, certes. Mais croyez moi, je suis loin d’être un imbécile. Donc nous débuterons cette réunion quand vous serez descendu de votre piédestal, et quand vous comprendrez que, vous n’avez pas le monopole. Alors peut être, on pourra parler. Hervé, raccompagnez donc ces messieurs vers la sortie, je serai dans mon bureau pour organiser le premier conseil municipal. Messieurs, bonne journée. Toujours un plaisir de faire des réunions aussi courtes. »
Petit sourire amical, Michel-Ange se leva d’un geste sec et partit en conquérant vers son bureau. Dommage que Déborah ne soit pas là pour voir ses progrès. Sa directrice de cabinet aurait été ravie de le voir s’épanouir ainsi dans une réunion ! Hervé sortit de la pièce à son tour avec les investisseurs de son airs impérieux en tordant des hanches.
« Si ces messieurs veulent bien se donner la peine de me suivre ! » lança-t-il à la cantonade.
Un sourire sadique aux lèvres, il les regarda partir. Pour qui le prenait-il ? Pour un bleu ? Il avait eu l’idée de la pizzeria lui même, et c’était lui qui en réalité l’avait mis sur les rails avec Léonard. Il était resté livreur par simple sympathie du contact avec le client. Alors gérer une Mairie, c’était pas si différent. Faisant un clin d’oeil à Hervé, il s’enferma dans son bureau et s’installa dans son grand fauteuil. Se saisissant d’une immense balle comme Docteur House, il croisa les pieds sur la table et commença à réfléchir à l’avenir de la Mairie. Quelques minutes passèrent, où il profita du silence. Outre la Mairie, sa vie était devenu complexe avec l’arrivée de Honey dans sa vie. N’osant toujours pas lui avouer ses sentiments profonds, ils avaient tout de même bien avancer sur le sujet. D’ailleurs, en parlant du loup, son smarthphone se mit à sonner d’un air joyeux. Le sortant de sa poche, il remarqua que sur l’écran de verrouillage, ces mots qui lui retournèrent l’estomac étaient écrits :
« Au secours Michel-Ange, j’ai besoin… »
Tombant de sa chaise de bureau, il roula par terre. Cherchant son téléphone en urgence et oubliant la douleur, il le déverrouilla pour allumer la conversation Messenger. Rien. Pas de message. Uniquement des anciens envoyés pas plus tard qu’hier soir. Se redressant, il se rassit sur son fauteuil et remonta le fil de la conversation avec son pouce. Rien. Que des vieux messages. Soudain, une lumière aveuglante venue de l’écran sortit de son téléphone portable pour lui frapper le visage. Plissant des yeux, il arriva à repérer quelques chiffres, sans en comprendre le sens. La lumière s’intensifia de plus en plus. Au final, la lumière l’entoura tout entier, et il ne put voir que ça. Son mutagène s’activa et il essaya de sortir, mais en vain. Alors, une voix féminine raisonna dans sa tête : « Téléchargement terminée. »
Et une sensation de tomber dans le vide envahit alors notre nouveau Maire. Au même moment, Hervé, son secrétaire ouvrit la porte à la volée. « Je sens que ce boulot va me refermer tous mes chakras si ça continue comme ça. Non mais sérieusement, vous avez vu la bande de guignol ? On se serait cru avec des cochons au marché de la saucisse… Hm ? Monsieur le Maire ? »
Mais le bureau était vide. Hervé se mit alors à soupirer. « Hé ça y est… Il s’est déjà barré… J’en connais un qui a pas fini d’assurer l’intérim du gamin... »
Et, il partit en claquant des hanches et en claquant la porte, sans se rendre compte de l’absence de la disparition de Michel-Ange.
‘’I'm headin' off on a digital trip and that's what I plan to do I'm goin' away to a digital plane and I ain't comin' back real soon The whole thing is electrical It's running through my veins And everything's connectable’’
River venait de vider entièrement son congélateur pour la deuxième fois, sans trouver ce qu’il cherchait. Il n’était pas fou, il se souvenait très bien d’avoir acheté quatre paquets de côtes levées en faisant les courses trois jours plus tôt. Il se souvenait aussi très bien de les avoir rangés au congélateur en attendant ce mercredi pour les faire cuir. Mais voilà, elles étaient introuvables. Pour la deuxième fois, le Frost sortit bredouille des cuisines de la guilde, un peu perdu dans ses pensées. Il refaisait, dans sa mémoire, tout le chemin depuis le super marché. Pas de doute, il avait bien déposé les quatre paquets de côtes levées dans le congélateur. « Nat? Naaaattttt? », cria-t-il jusqu’à ce que le dragon saute en bas des escalier pour le rejoindre, avec son éternel sourire si charmeur. Après un bref baiser, le combattant le questionna enfin sur le mystère des côtes levées disparues. « Quand je suis allé faire les courses, dimanche, je me souviens d’avoir acheté quatre paquets de côtes levées et je les ai mis au congélateur. Je viens d’aller regarder, deux fois, et elles n’y sont pas. Tu ne les aurais pas déplacées par hasard? », demanda-t-il, calmement malgré ses ténèbres qui ne demandaient qu’à bondir sur le dragon pour lui faire cracher le morceau. Edan prit un air de gamin craintif de se faire gronder. Il lui avoua qu’il avait peut-être eu un petit creux en revenant du boulot la veille. « Un petit creux… Il y avait quatre paquets… », répondit le mage de glace dont la colère commençait à pointer doucement. « Oui, bon… C’était peut-être un gros creux… », avoua finalement le chasseur de dragon. Et le démon de glace explosa…
Depuis qu’il avait sacrifié sa lumière pour sauver celui qu’il aimait, River n’était plus lui-même. Certes, il avait retrouvé un peu de son empathie et de sa bienveillance, mais jamais comme avant. Il se mettait en colère beaucoup plus rapidement, et souvent, pour des petits riens. « T’es sérieux, Flame Brain? Tu as tout mangé? Et tu as pensé à moi là-dedans? Mais non! Tu ne pense qu’à ton ventre! », hurla-t-il, rouge de colère. Il était vrai que le dragon venait d’engloutir ce qui aurait pu nourrir une famille, mais ce n’était pas si grave. Malheureusement pour lui, le Frost avait beaucoup de mal à gérer sa colère depuis le fatidique événement. Edan tenta de calmer le jeu en disant qu’il irait lui-même au supermarché pour en acheter d’autre, mais il ne fit qu’ajouter de l’huile sur le feu. « La Guilde et toutes les réparations qu’il a fallut faire nous ont presque ruinées! Pour une fois, je m’étais dit qu’on pouvait se payer un petit luxe, mais non! Monsieur l’estomac sur pattes est venu tout gâcher! », criait-il, les poings serrés. Le glaçon ne savait pas la chance qu’il avait d’avoir trouvé un homme aussi patient qu’Edan pour l’aimer. Le dragon tenta à nouveau de calmer son amoureux qui ne dérougissait pas. « Non! Je ne vais pas me calmer. Avec toutes les heures supplémentaires que je fais à l’hôpital, en plus des cours privés d’auto-défense que je donne sur mon temps libre, j’arrive à peine à payer toute la bouffe qui te faut pour nourrir ce trou sans fond qui te sert d’estomac. Je vais devoir recommencer les combats si ça continue comme ça! », ajouta-t-il pour provoquer son amour. Le dragon réagit aussitôt, refusant catégoriquement que River ne reprenne les combats. S’il était vrai qu’il se faisait un max d’argent grâce aux paris placés sur ces combats clandestins, le Frost se retrouvait aussi très souvent blessé. « Tu m’as promis d’arrêter! Et puis, c’est pas comme si je ne faisais rien, de mon côté! Je fais plein d’heures supplémentaires à la caserne. Et si on a des problèmes, on peut toujours demander à Lucy ou Erza de nous prêter de l’argent… », lui répondit le dragon qui commençait légèrement à perdre patience. « Je ne t’ai rien promis du tout concernant les combats. Tu m’as demandé d’arrêter et j’ai arrêté. Mais je n’ai jamais dit que je n’allait jamais recommencer. Et puis, tu commence à être chiant, là. Je n’ai plus le droit de combattre, plus le droit de coucher avec Agui, plus le droit de draguer si tu es là… Bientôt, je vais avoir besoin de ta permission pour respirer! Et si tu veux tellement aller ramper devant les filles pour avoir un peu d’argent, vas-y, te gêne pas! Mais là, tu me gonfle! Je vais aller me calmer dans ma chambre avant de VRAIMENT péter un câble! », cracha-t-il avant de tourner les talons pour partir en direction de son appartement, au deuxième étage de la guilde.
River se laissa tomber sur son lit et attrapa son téléphone. Il ouvrit sa conversation Messenger qu’il avait avec Aguistin. ‘’Yo, Raven! Je suis à deux doigts d’arracher la tête de mon dragon! Envoie-moi des photos, ça va m’aider à me calmer…’’, lui écrivit-il. Il avait promis de ne plus coucher avec son meilleur ami, mais il n’avait rien dit concernant les photos. Il avait encore le droit de mater, aux dernières nouvelles. Le Frost attendit donc encore et encore, mais aucune réponse. Agui devait probablement être au travail, ou alors en plein filature de son grand ténébreux. Le pauvre, il ressemblait de plus en plus à Juvia, à espionner et harceler un gars qui n’en a strictement rien à foutre. C’est à ce moment qu’un petit son s’échappa de son téléphone, signal qu’il venait de recevoir une réponse sur Messenger. Un sourire éclaira aussitôt le visage du démon de glace, convaincu qu’il allait enfin pouvoir soulager sa tension devant des photos de son meilleur ami. Mais ce n’était pas lui… Déçu, il rattacha son pantalon avant d’ouvrir le message qui lui venait de Michel-Ange. Ils devaient se voir bientôt, justement. Le combattant ouvrit donc le message. ‘’Une fille qui te dit qu’elle t’aime beaucoup, c’est qu’elle t’aime vraiment?’’ Il en avait, de drôles de questions, lui. Malgré tout, la tortue avait réussi à le faire sourire. Rapidement, il commença donc à écrire. ‘’Elle a ajouté le mot beaucoup. C’est pas le grand amour, mais c’est toujours mieux que rien. Continue mon vieux, tu vas la chopper!’’ Et c’est à ce moment-là que le mage se rendit compte que le message ne s’écrivait pas. Levant un sourcil, il essaya de taper sur les lettres à nouveau, mais rien ne se produisait. Tout était figé. Le sourire disparut aussi rapidement qu’il était arrivé. River appuya sur le bouton de son smartphone pour le ramener à l’écran d’accueil, mais il ne se passa rien. Il essaya les boutons de volume ainsi que celui pour éteindre l’appareil, mais il ne se passait toujours rien. « Non mais tu te fout de ma gueule… », dit-il, s’adressant au téléphone, sur un ton calme qui annonçait la tempête.
River essaya encore une fois d’éteindre le téléphone, sans succès. Le calme… Voici donc la tempête. Il se leva brusquement de son lit et lança son smartphone à pleine puissance directement dans le mur. « YA RIEN QUI MARCHE DANS CETTE PUTAIN D’GUILDE!!! », hurla-t-il avant de reporter son regard de glace vers le pauvre téléphone. L’écran était tout noir. Bon, c’était déjà ça, il avait réussi à le fermer. C’est alors que le Frost entendit une sorte de grésillement qui provenait de l’appareil. « Quoi encore? C’est quoi ça… » Il s’approcha du téléphone qui grésillait de plus en plus. Oups… Et si le choc avait endommagé la batterie? Il y avait des risques pour que l’appareil prenne feu. Lui qui habitait avec un pompier, s’il devait mettre le feu à la guilde, tout ça parce qu’il avait voulu passer ses nerfs sur un smartphone, nerfs qu’il avait simplement à cause de malheureux paquets de côtes levées… Bref, il serait mal… Le mage prit donc le smartphone et observa l’écran qui, par magie, n’était pas fissurée. Ce n’était clairement pas un iPhone, ceux qui se brisent lorsqu’on tousse un peu trop fort à côté. Bon, si la vitre était intacte, le reste du téléphone, en revanche… Des chiffres, des zéros et des uns, se mirent à traverser l’écran de façon aléatoire. Levant un sourcil, le combattant regarda de plus près. C’est alors que tout devint noir. Ou plutôt, vert… Il fut aveuglé par une lumière verte.
Lorsqu’il ouvrit les yeux, River paniqua. Il n’était plus dans sa chambre. Il était en train de tomber dans le vide, un vide tapissé de uns et de zéros qui défilaient devant ses yeux. Il essaya d’en agripper, sans succès. En fait, il ne pouvait rien faire. Il ne touchait rien, ne sentait rien. Il essaya, dans une ultime tentative, de concentrer sa magie dans ses mains pour faire apparaitre son deltaplane de glace, mais rien ne se produisit. Décidément, la magie de Storybrooke le faisait royalement chier. Une voix désincarnée résonna autour de lui. « Téléchargement : 33% restant »
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Elsa Adargsen
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| Avatar : Georgina Haig
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Elsa d'Arendelle
Aujourd’hui, c’était jour d’inventaire. Elsa en avait déjà fait un le jour du Nouvel An, mais la créatrice avait eu besoin de se replonger dans ses stocks. Etant donné qu’elle faisait tout elle-même et que parfois le soir elle était trop exténuée pour faire le tour de tout ce qui lui restait, la blonde aimait bien faire des petits inventaires. En général, c’était seulement l’après-midi, mais la souveraine ne voulait voir personne aujourd’hui. Elle était encore troublée de sa rencontre de la veille avec une cliente qui lui avait fichu les jetons et qui lui avait fait perdre sa maîtrise de ses pouvoirs.
En plus d’être particulièrement sarcastique et insultante, la jeune femme, brune, avait des yeux flippants : de gris, ils passaient à dorer sans raison. Du moins c’était ce qu’elle avait cru jusqu’à ce qu’elle se rende compte que plus les yeux brillaient, plus ses peurs devenaient fortes. Elsa avait poussé la jeune femme dehors puis s’était enfermée dans la boutique enfin vide. Sa magie avait explosé et la glace avait commencé à se faire une place dans la boutique, jusqu’à ce que la blonde ne parvienne à reprendre la maîtrise de ses émotions et ensuite de ses pouvoirs.
Epuisée, Elsa n’avait donc aucune envie de voir du monde aujourd’hui. Au lieu de quoi, la jeune femme se mit à faire le tri dans tout ce qu’elle avait en magasin, compta son stock et enfin se décida à utiliser son ordinateur. Maintenant que le stock était compté, la blonde pouvait mettre les quantités à jour sur son site. Ce qu’elle était entrain de faire jusqu’à ce qu’elle ne se connecte sur Facebook. Et qu’elle ne remarque qu’un message l’attendait. Curieuse, Elsa ne cliqua pourtant pas tout de suite sur le message, se remémorant comment elle en était venue à avoir une telle page. De toute façon, seule Deborah pouvait lui avoir écrit, c’était la seule amie qu’elle avait sur le réseau social.
C’était Deborah qui lui avait fait comprendre qu’avoir un profil Facebook, c’était indispensable. Elsa n’en avait trop rien à faire, ne comptant absolument pas raconter sa vie sur cette plateforme, mais qui avait déjà essayé de résister à Deborah et en était ressorti vainqueur ? À sa connaissance personne et c’était pour ça qu’Elsa n’avait même pas cherché à lutter. Elle savait quand un combat était perdu d’avance… Ainsi donc, Deborah lui avait créé sa page Facebook et lui avait montré comment s’en servir. Et si la blonde n’avait ajouté personne en dehors de l’émotion verte, elle venait malgré tout régulièrement dessus, pour le fil d’actualité qui lui montrait plein de publications. Certaines étaient inutiles, mais la plupart lui apprenaient plein de choses, alors elle continuait. Et aujourd’hui elle avait un message qu’elle s’empressa d’ouvrir.
« Dis donc ma beauté des neiges, t'es au courant qu'ils refont un film sur toi ? Tu devrais jeter un œil à ce sondage parce qu'on dirait qu'internet a décidé de se prononcer sur ton orientation sexuelle alors, je sais pas, comme t'es la première intéressée a priori, ça t'intéresse peut-être de savoir ce qu'il en est »
Un lien était fourni (https://www.giveelsaagirlfiriend.com) et Elsa, curieuse, cliqua dessus. Elle s’était attendue à ce que cela ouvre sur un site, mais ce fut des flashs de lumière verte qui l’accueillirent. La blonde fut aveuglée la première fois puis elle se protégea les yeux, refusant de devenir aveugle ou d’avoir une migraine d’enfer à cause de ce truc. L’informatique et elle, ça faisait deux. La souveraine utilisait cet outil, mais ne le maîtrisait absolument pas, alors elle ne comprenait pas ce qu’il se passait.
Et elle compris encore moins quand elle se sentit soudainement tomber. Ré-ouvrant les yeux, la jeune femme vit alors qu’elle tombait dans le vide. Enfin pas tout à fait. Il y avait une suite de 0 et de 1 qui l’entourait, mais pour le reste, tout était noir et elle ne cessait de tomber. Elsa tenta alors d’utiliser ses pouvoirs pour amortir sa chute, mais rien. Pas un seul flocon. Elle n’avait plus de pouvoir. Et soudainement, ce fait la fit totalement paniquer. Comment allait-elle s’en sortir sans sa magie erratique ?
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by Wiise
Ludwig T. Oakenshield
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Les fêtes de fin d’année avaient été épuisante pour le viking. Lui qui n’avait pas l’habitude de sortir, de se prendre du bon temps avait été servi. Cela dit, il en avait bien besoin, son dernier trimestre de l’année 2018 ayant été plus que compliqué à vivre. Entre l’arrivée de Godzilla junior, le crash d’avion avec Candice, la découverte du fils de Drogo, cet Halloween sanglant alors qu’il essayait de se réconcilier avec Jamie après des années d’errance amicale. De plus, cet espèce de battle entre Janet et Candice commençait véritablement à l’agacer. Il ne comprenait pas comment l’intelligence artificielle pouvait éprouver des sentiments comme la jalousie. Quand il lui avait raconté, le plus naturellement du monde ce qui s’était passé sur l’île des Sentinelles, il avait totalement été surpris de sa réaction. Pourquoi hurlait elle comme si ses hauts parleurs étaient mis au maximum ? Elle en avait même pleuré alors que Théo’ lui avait expliqué qu’il ne voulait pas laisser la blonde aux mains de ses sauvages. C’était normal pour lui, de ne pas l’abandonner. Déja parce qu’au fond, il l’appréciait bien, malgré tout ce qu’elle pouvait faire, et surtout parce qu’elle était la jumelle de Chris le policier. Il avait pensé, au moment même où l’avion s’était crashé, qu’il avait du être maudit par rapport à la famille Brooke. D’abord les jumeaux, ensuite les zombies et pour finir Candice. Il ne savait pas s’il avait été mis au courant mais étant donné qu’il était toujours vivant, il se doutait que soit Candice avait raconté une autre histoire, soit que Chris avait comprit qu’il ne lui avait jamais voulu de mal. Heureusement, il y avait eu quand même du positif, Godzilla le lézard car même si son entrée fracassante avait valu une bonne redécoration de l’appartement, il aimait beaucoup le reptile, lui qui avait cette facilité à communiquer avec ces bestioles. Un peu de nostalgie l’avait empreint, lui donnant encore plus de matière à son imagination plus que fertile pour ses projets fou. Et puis Michel-Ange était devenu Maire de la ville, et Théodore avait été plus que fier de son colocataire. Quand il lui avait annoncé sa candidature, le viking avait un peu été surpris, mais passé l’étonnement, il avait été à fond derrière lui, encore plus quand Jefferson s’était aussi présenté, pour le fun soit disant. Même si Théo’ n’appréciait pas forcément Storybrook il ne pouvait pas laisser la ville aux mains de ce psychopathe ! Enfin, la dernière chose qui lui avait mit du baume au coeur avait été la fête d’anniversaire qu’on lui avait organisé, qui correspondait au réveillon du nouvel an.
Ainsi, comme d’habitude, le jeune homme travaillait d’arrache pied car même s’il était fatigué, il avait besoin de s’occuper l’esprit. Il avait fait son passage à l'hôpital quelques jours auparavant, et il avait dormi toute la soirée et les jours suivants comme un bébé, n’entendant pas les discussions d’Eulalie et Michel-Ange. Alors aujourd’hui, il s’était levé aux aurores pour aller à Airgoon, et avancer son projet de droÏde dragonnien. Il était un peu plus de 9h du matin quand la musique de messenger arriva à le sortir de ses lignes de codes. "Tu penses que Eulalie boit comme un homme parce que c'est un homme ? Mdr" Restant quelques minutes interdit devant son écran, il esquissa finalement un petit sourire tout en levant les yeux au ciel. “Elle boit tout simplement comme une valkyrie.” Une affirmation d’une simplicité sans nom que visiblement l’application de Mark Zuckerberg ne voulait pas envoyer. Redevanant neutre, il appuya plusieurs fois sur le clavier, faisant aussi des raccourcis mais rien n’y fit. Jusqu’au moment fatidique ou des flashs verts l’éblouir quand le message de Michmich se renvoya automatiquement. Reculant sa chaise instinctivement, il n’eut comme solutions que de fermer les yeux tandis que les flashs accéléraient. Son cerveau marcha à toute vitesse, essayant de trouver une solution rationnelle à ce qui se passait, mais une étrange sensation de déja vu lui étreignit la poitrine. “Et allez ça recommence …” Il avait des fourmis dans tout son corps, qui se fit aspirer au bout de quelques secondes pour apparaître dans un tunnel rempli de 1 et de 0. Il tombait de plus en plus loin, et seul les lignes de codes apparaissaient. Mais au bout d’un moment, sa chute ralentit considérablement pour atterir dans un endroit qu’il ne voyait pas, seule une voix féminine de mauvaise augure annonça. “Téléchargement terminé”. Ce qui ne rassura en rien du tout le viking qui s’était mit en position de combat, on ne sait jamais.
Pando
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Quand on s'appelle Honey Lemon, on a un sens des priorités bien à soi. Puisqu'elle avait déjà passé 5 mois enfermée dans un email avec Violette Parr, la jeune femme n'avait pas été si étonnée que cela d'atterrir sur ses deux jambes et son bureau d'ordinateur, au milieu d'icônes de raccourci et des programmes qui étaient ouverts sur l'appareil au moment où elle avait cliqué pour "rentrer dans le code". Au moins, se dit-elle, le programme n'avait pas menti : elle était bel et bien rentrée. Mais sa visite dans le code source avait été de courte durée. En effet, le virus qui s'en prenait à A.S.T.R.I.D. était plus puissant que tous les virus que la jeune femme connaissait. En cela, c'était dommage que Fred ne soit pas partie avec elle : il aurait été d'une aide précise pour résoudre le souci. Alors qu'il continuait de dupliquer à l'infini des morceaux du code de l'IA, le virus avait trouvé le temps de l'éjecter du code source. Honey Lemon avait manqué de finir dans la corbeille de son propre ordinateur pour finalement se cogner simplement à son fond d'écran [qui ne surprendra personne, je ne suis pas dupe] avant de se poser dans une douceur relative sur la barre des tâches. De cette position stratégique, la jeune femme activa son antivirus Kapersky qui lui indiqua que, non content de s'en prendre à A.S.T.R.I.D. le virus avait manifestement décidé de se servir dans ses contacts (puis les contacts de ses contacts, etc. etc.) pour se propager et détourner l'attention de la jeune femme sur le vrai problème. Naturellement, cela fonctionna. Si le virus avait pu contraindre A.S.T.R.I.D. à la digitaliser, il pouvait certainement obtenir le même résultat sur d'autres supports. Alors, évidemment, Honey fit ce qu'elle devait faire : elle lança le premier morceau de sa "playlist punchy pour les moments d'urgence où il ne faut pas perdre une seconde". Puis elle se mit au travail d'intercepter les emails et autres messages. Comme je vous le disais, quand on s'appelle Honey Lemon, on a le sens des priorités. [J'espère vous qu'elle arrive à chanter le morceau ET intercepter en même temps : moi j'ai dû mal à écrire quand je chante les paroles] Il fallut un peu plus de trois minutes à la scientifique pour comprendre ce que faisait le virus pour envoyer ces messages et trouver comment les stopper. Elle termina les bras chargés d'enveloppes adressées à des gens qu'elle connaissait bien (Evelyn Nichols, Kara Walters, Wilson Wallander, Wasabi, Aster Spleaster ou encore Deborah Gust), à d'autres dont elle avait entendu parler grâce à ses connaissances (Eulalie Graves, Regina Mills, Aaron McAdams ou bien Amelia Peters) et même de gens dont elle venait de découvrir l'identité (Balthazar Graves, Robin de Locksley, April King ou encore Derek Hatters). Ca faisait beaucoup d'enveloppes pour deux bras mais Honey était ravie : elle tenait entre ses dix doigts tous les envois viraux qui étaient partis dans les trois dernières minutes. Elle avait aussi trouvé le temps de créer un morceau de code qui confinait les envois du virus de sorte à ce que personne d'extérieur ne soit plus susceptible d'être touché. Même si elle ne savait pas combien d'envois elle avait manqué en arrivant trop tard, on ne pouvait pas dire que Honey avait chômé mais elle s'était aussi un peu amusée, notamment à suivre le tempo du morceau. D'ailleurs, son retour sur la barre de tâches coïncida avec la fin de la musique : - I DONT WANNA STOP AT ALL !!!!!!!!!! s'écria la jeune femme avant d'effectuer une pirouette puis de lancer les virus en direction de la corbeille. Lalalala... La ? s'étonna Honey après avoir effectué une rotation de 360 degrés et découvert qu'en fait elle n'était plus seule sur la barre de tâches. Il y avait avec elle cinq autres personnes - ou personnages, plutôt. C'est en faisant ce constat que la jeune femme nota que son apparence avait un peu changé. - Sans doute la digitalisation, marmonna-t-elle pour elle-même avant de relever un visage accueillant vers ses invités, à savoir un garçon brun, un autre homme ombragé au look vraiment excentrique probablement sorti d'un animé, la moitié du casting de La Reine des Neiges et... une tortue. Salut tout le monde, moi c'est Honey Lemon et vous êtes sur mon ordi... En parlant, la jeune femme avait parcouru le groupe du regard et ses yeux fixaient à présent l'adorable tortue, prostrée à même le "sol", comme si elle cherchait à se fondre dans le décor ce qui, au vu de sa couleur et de celle du sol, allait être difficile. Cette vision fendit le cœur de Honey qui en oublia de finir sa phrase. Mince alors, pensa-t-elle. Il vivait vraiment mal d'avoir été digitalisé. L'air préoccupé, Honey s'approcha de lui et s'accroupit, de sorte à se retrouver à sa hauteur. D'une voix douce, elle commença : - Eh bah alors adorable tortue, pourquoi t'es tout triste ? Je suis vraiment, vraiment désolée que tu aies été digitalisé par le virus d'A.S.T.R.I.D. C'était pas intentionnel. Pour aucun de vous, précisa la jeune femme en observant les autres personnes. J'ai fait ce que j'ai pu pour stopper son invasion. Là je crois que ça s'est calmé. L'adorable tortue releva les yeux vers la scientifique qui reconnut instantanément ce regard vert comme étant le même que celui de Michel-Ange ! Il ne tarda d'ailleurs pas à le confirmer : - Honey c'est moi ! Michel-Ange... Je... Je suis redevenu une tortue ! En effet et c'était un peu enfoncer des portes ouvertes que de le préciser. Mais ce n'était pas important. Michel-Ange semblait en proie à la plus grande des paniques et serrait sa main de ses quatre doigts de tortue. - Aide moi ! A redevenir normal ! Je veux pas rester comme ça ! Honey s'accorda le temps de la réflexion pour trouver les bons mots. Pendant ce temps, elle ne le quitta pas des yeux et étudia son visage. - Je crois que pour redevenir normaux il faut qu'A.S.T.R.I.D. nous exporte et que tant qu'elle sera infectée par le virus on ne pourra malheureusement pas le lui demander. Je l'ai jamais vue dans un état pareil. Mais ne t'en fais pas, je vais trouver un plan. En attendant... Moi j'te trouve bien aussi en tortue. Je t'assure. Tu es un humain très mignon mais la version tortue n'a vraiment pas à rougir. Michel-Ange rougit jusqu'au bandeau sur sa tête puis détourna la tête en baragouinant des trucs inintelligibles. Honey, qui avait pourtant une ouïe parfaite ne perçut que "trop mignonne" , "ai confiance en toi", "vraiment la meilleure "et "pas mal du tout toi comme ça aussi". Elle sourit jusqu'à ses oreilles. Ses yeux, eux, observaient qu'il avait rentré sa tête dans sa carapace de sorte qu'on n'en voit plus que les yeux verts. - T'es vraiment trop mignon, toi, observa la scientifique en lui pressant l'épaule affectueusement. Puis elle se releva et se tourna vers les autres : - Je suis donc Honey Lemon, lui c'est Michel-Ange, vous avez malheureusement été atteints par le virus d'A.S.T.R.I.D. et je tiens à vous réitéré mes plus plates excuses. Bienvenue sur mon ordinateur. Enfin dans. D'ordinaire, j'aurais proposé de commencer par un selfie de groupe histoire de marquer le début de cette nouvelle aventure mais... J'ai le sentiment que ça ne serait pas une bonne idée. Du coup... Quelqu'un a des questions ? demanda finalement Honey en offrant son plus beau sourire.
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Booon, récapitulons. Apparemment, nous avions tous été atteint par un genre de virus informatique ça expliquait la lumière verte chelou, et le fait que je ressemble maintenant à ma version dessin animé. En tout cas, la « digitalisation » comme l’avait appelé Honey, avait pas fait les choses à moitié, tout des deux tresses à la robe bleu, en passant par les bottes noires semblait m’avoir fringué comme si je m’apprêtais à me rendre à Arendelle. D’ailleurs, ce sens du détail dans le dessin animé, m’avait toujours fait flippé. Comment, est-ce qu’ils avaient pu savoir, jusqu’à la tenue exact que je portais, le jour où le royaume avait basculé sur le mode saison unique ? Je savais pas pour les autres, mais moi c’était le genre de machin que je trouvais hyper dérangeant. D’ailleurs, parlant des autres j’étais bien contente d’avoir au moins deux connaissances dans le lot. Pour les autres, en revanche j’étais pratiquement sur de ne jamais les avoir vu de ma vie. Ou peut-être que si, vu qu’on avait apparemment changé de look, il se pouvait très bien que, je ne les reconnaisse pas.
- Tout est clair, enfin...Je crois. Même si la question, et je pense que tout le monde se la pose, serait : Et maintenant on fait quoi ? Non, parce que je pense pas qu’on va rester là, a se regarder dans le blanc des yeux, en attendant que tout ça se résolve par magie.
Enfin, je l’espérais du moins. En tout cas, Honey me pointa du doigt avant de s’exclamer :
« Dix points pour Gryffondor ! Tu as totalement raison ! Tu t’y connais en virus informatique super puissant ? »
Heeeu pas franchement non. C’est bizarre, ça me rappelait étrangement la discussion que j’avais eu un peu plus tôt avec Aster, d’ailleurs je m’apprêtais à lui poser la question de comment, on s’était rencontré déjà -sous entendue que généralement, quand on bossait en chocolaterie, c’était ça sa spécialité- mais, peut-être que tout comme, elle n’avait pas reconnu ce Michel-Ange, elle ne me reconnaissait pas non plus.
- Pas vraiment. Mon truc, c’est plus la création de chocolat et la gestion de chocolatier grognon.
Sisi, gérer Aster ça comptait. C’était pas franchement le plus facile des patrons, et des fois lorsqu’un client lui prenait un peu trop la tête, il valait mieux savoir comment intervenir afin d’éviter l’incident diplomatique. Si, il aimait le chocolat par dessus tout, lorsque certains faisaient preuve d’une mauvais volonté à se taper la tête contre un mur, je pouvais comprendre qu’il ai envie de perdre patience et l’encastrer droit dans un mur. Mais, comme l’agression physique de client c’’était mauvais pour les affaires, eh bah j’avais rapidement appris comment gérer ce genre de situations. Au moins, eus-je un regard entendu de la part de la scientifique blonde. C’est donc, que nous étions sur la même longueur d’onde, en terme « d’identité »
« Dans ce cas on va aller chercher sur Google, sauf si quelqu’un a une meilleur idée ? »
Pas spécialement pour ma part, et comme disait la phrase sortie à chaque fois, que quelqu’un demandait quelque chose, et qu’on avait la flemme de lui donner une réponse concrète : « Google est ton ami. »
- Google c’est bien. Dis-je simplement.
« Parfait ! Euh...Je sais pas trop comment on fait quand on va DANS Google, en fait… »
Oui...Effectivement, je m’étais pas non plus trop posé la question, mais je supposais qu’on allait bien trouver un moyen pour débloquer la situation. Moyen qui arriva d’ailleurs, sous la forme d’une voix un peu mielleuse :
« Ooooh mais si c’est demandé siiii gentiment et si ça peut arranger mes affaires, moi je vous envoie sans aucun souci. »
Et sans qu’on ai rien à faire de plus, on fût subitement comme propulsé a très vive allure vers un portail où ce qui ressemblait à un panda roux, nous fit un signe de la main. Hébétée, je levais aussi ma main pour lui rendre son salut, mais trop tard puisque la bestiole, était juste à côté d’une porte, que l’on franchit pour tous se retrouver sur des surfs. Et malgré la vitesse à laquelle on avançait, ça semblait plutôt stable, et en plus il y avait la direction assisté manifestement. Pas besoin, de diriger, ça se faisait tout seule. D’ailleurs, je devais reconnaître que la circulation ici était quand même vachement mieux foutu qu’en ville. Les couloirs semblait fait de manière à ce qu’on se rentre pas les uns dans les autres. Et s’il y avait toujours des 0 et des 1, je préférais nettement la couleur turquoise à laquelle on avait droit, qu’au vert flashy de tout a l’heure. On continua, comme ça pendant un petit moment jusqu’à ce que les surfs ne s’arrêtent devant un immense panneau « Google » avec bien évidemment une file d’attente. Tout le monde, descendit donc de nos moyens de locomotion, afin de se mettre à la suite des autres personnes dans la fil qui heureusement avançait plutôt vite. Une fois arrivé devant son bureau -qui d’ailleurs ressemblait aux vieux bureaux des profs d’universités avec une bibliothèque dans le même genre- je remarquais qu’il avait sa tête posé dans ses mains :
« Pfff...Encore un qui part sans dire merci. »
Je compatissais. C’était comme les clients de la boutique, qui ne prenaient pas le temps d’être polie. Ce que c’était agaçant… Même si apparemment, il sembla rapidement reprendre du poile de la bête en nous voyant arriver :
« Bonjour, bienvenue sur Google, Google est votre ami. Que puis-je faire pour vous ? »
Comme, apparemment j’avais pour le moment était désigné « porte parole » vu que personne d’autres ne semblait vouloir prendre la parole, je décidais de me lancer :
- Comment venir à- commençais-je avant de me faire couper
« A bout des poux ? Des moucherons ? DES SOURIS ? DES CAFAAAARDS ? »
Oookayyy….Je ne pu m’empêcher d’ouvrir des yeux ronds devant sa manière de faire, fallait vraiment qu’il se calme, et qu’il laisse les gens aller jusqu’au bout de leur recherche.
- Huuum non, en fait je voudrais….
Je m’interrompis quelques instants, afin de réfléchir à la meilleure formulation possible concernant, la recherche mais encore une fois, Google préféra s’emballer plutôt que de me laisser le temps d’aller au bout de ma phrase :
« Parler à mon père, Déjà être roi ? Ah non je sais : UN BONHOMME DE NEIGE ?? »
Bizarrement, mon impulsivité légendaire, décida que c’était le bon moment pour repointer le bout de son nez. En même temps, j’en avais légèrement ras le bol que tout le monde me sorte ça. Tout ça, parce qu’un dessin animé débile et bien loin de la réalité avait décidé de faire une fichu chanson dessus. non, on ne se réconcilie pas à la fin, et NON, Elsa ne redonne pas à Arendelle un cycle de saison normale, à la place elle reste dans son palais de glace, et je suis à deux doigts de clamser tout en étant à deux doigts de me marier avec un connard qui a fait croire à tout le monde que c’était soit disant mes dernières volonté. Alors, excusez moi, de finir par m’énerver à force
- Oh mais par Odin ! J’en ai MARRE ! Quand est-ce que les gens comprendront que j’ai PAS passé ma vie à demander un bonhomme de neige à Elsa ?
Et d’un signe de main je désignais ma sœur histoire d’appuyer mes propos. Google cligna des yeux, manifestement pas habitué à ce cas de figure, et décida de reprendre d’une petite voix, craignant sans doute que je m’énerve à nouveau :
« Je voudrais aller sur mon compte de la CAF ? »
- Venir à bout d’un virus informatique dis-je toujours agacée
« Ah mais fallait le dire tout de suite ! »
Je plissais les yeux. Non mais, il se foutait de moi là ou quoi ? Je pouvais même pas finir, UNE fichue phrase, il me coupait constamment la parole. Comment, il voulait que je le « dise tout de suite ? » Me répétant mentalement, de rester zen. Je le laissais faire défiler les pages du livres devant lui à une vitesse hallucinante avant qu’il ne s’exclame à nouveau :
« J'ai 2 120 000 résultats. »
Soupirant, je me tournais vers Honey, elle était la plus à même de m’aider. Non parce que là, un bon trie ne serait pas de refus. Sans quoi, on y serait encore pendant 150 ans.
- Tu aurais des précisions à rajouter ?
« Pour ce que j'en ai vu c'est un virus qui affaiblit les défenses... »
« Aha ! » S’exclama Google « Alors j'ai ce qu'il vous faut ! »
Il appuya sur un bouton, et l’instant d’après nos surfs glissèrent sous nos pieds. Et c’est au moment de décoller -alors qu’il nous avait clairement pas demandé notre avis- que Google se manifesta une fois de plus :
« Google vous souhaite une bonne journée »
« Bonne journée à vous aussi monsieur Google » répondit Honey
C’est ça, bonne journée. J’étais pas mécontente de partir d’ici. Laissant, les autres prendre la tête, je restais en queue de peloton avec Elsa. Ce genre d’aventure, ce n’était pas trop son truc. De ce que j’avais compris, la toute dernière ou quelque chose « d’imprévus » lui était arrivé, elle était revenu traumatisée de la lune. Encore une histoire divine, à laquelle j’avais pas tout capté. J’étais très en retrait de ce genre de machin. Moi le divin, ça se cantonnait à la famille d’Aaron et de Melody. Ce qui m’allait très bien d’ailleurs. Les autres divins avaient une petite tendance à me faire flipper. Surtout, lorsqu’une déesse cherche à vous butter à cause d’une ceinture. Ça remontait peut-être à Mathusalem mais généralement, quand on chercher à vous zigouiller, c’est le genre de truc qui marque quoi. Donc, pour toutes ces raisons, je préférais juste m’assurer que ma sœur allait bien.
Le soucis, c’est qu’être en queue de peloton, signifiait aussi que les autres, ne faisaient pas gaffe à ce qu’il se passait. Notamment, lorsque Stacey, Brad et Amber tous les trois cast member de Oh My Disney, si j’en croyais leurs badges nous encerclèrent pour détourner nos surfs.
« On ne bouge plus ! Ça suffit les fugues ! Y a des tas de petites filles qui veulent passer le test "Quelle princesse Disney suis-je", ça fait déjà 3 minutes qu'on est en maintenance à cause de vous, maintenant vous rentrez sans faire d'histoire éternelle ! Y en a ras la casquette de libérée, délivrée, vous avez un taf, maintenant faut assumer ! »
Mais de QUOI est-ce qu’elle parlait ? Mon seule « taff » c’était à la chocolaterie d’Aster à Storybrooke. Les gens d’ici aussi étaient sous substances ? Non, parce que ça pouvait prêter à confusion.
- J’ai l’impression qu’ils nous confondent avec d’autres personnes murmurais-je à Elsa
Et si les personnes d’ici avaient tendances à « fuguer » c’était que les conditions de travail devait pas franchement être au top. Quoi qu’il en soit, alors qu’on prenait un courant avec une flèche indiquant ohmydisney.com j’étais déjà en train de réfléchir à comment, sortir d’ici et fissa.
Michel-Ange Turtles*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Andrew Garfield
Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
Il est statistiquement prouvé que plus vous passez de temps sur Doctissimo, plus votre chance d'avoir un cancer augmente...
Michel-Ange roula, tous ses membres dans sa carapace et heurta brutalement un mur. Il n’avait plus vraiment l’habitude de cette apparence. Sortant ses jambes, ses bras puis sa tête, plusieurs par de pizza tournèrent autour de cette dernière comme des petits oiseaux. « Pepperroni… Anchois… Miel… Gnnn miel… Honey ? »
Observant autour de lui, il semblait être dans ce qui était un hôpital. Mais il n’eut pas le temps de voir précisément l’endroit où ils étaient qu’une multitude de petits hommes en blouse blanche les avaient entouré. Levant les bras, il hésita à utiliser ses deux nunchakus qui étaient apparu à sa ceinture au début de l’aventure. Mais il se contenta de se hisser sur ses jambes. Au dessus des petits bonhommes, une vieille pancarte lumineuse datant des années 80 indiquait « Service SIDA ». Les petits bonhommes commencèrent à l’entourer, certains le touchèrent, d’autres utilisèrent leur stéthoscope. « Vous aviez mis un préservatif lors de votre dernier rapport sexuel ? » « Le saviez-vous ? Il est impossible d’attraper le virus du SIDA ou de tomber enceinte en s’asseyant sur la cuvette des toilettes. » « SI VOUS AVEZ UTILISE UN SEXTOYS SANS PRESERVATIF ALORS VOUS ALLEZ PEUT ÊTRE MOURIR DANS L’ANNEE ! »
Michel-Ange mit les mains sur ses hanches, en observant les petits bonhommes qu’il écoutait qu’à moitié. Il faisait comme ça quand il était harcelé de question. Fronçant ses sourcils dessinés, la Tortue se mit à dire : « On peut attraper une pizza en s’asseyant sur les toilettes ? » reculant de quelques pas, il était entre l’émerveillement et l’incompréhension. Apparemment, ils allaient avoir des pizzas. Même si ces petits bonhommes ressemblaient tous à des docteurs ratés.
« NEYNEY ? T’ES OU ? » paniqua-t-il. « Je suis là ! » dit-elle en levant la main joyeusement.
Elle semblait elle aussi entouré de petits docteurs mabouls. Passant ses bras par dessus un des bonhommes pour la rejoindre, il entendit : « Oh, transpiration ferreuse, premier signe d’immunodéficience ça… »
L’un d’eux s’accrocha à sa jambe, visiblement pas très content de ne pas être le centre de l’attention de la tortue : « Non, mais on ne peut pas non plus attraper la cystite comme ça ! Par contre le Cancer, ça, ça s’attrape partout ! Vous avez des gonflements ? Perdu du poids subitement?Maux de tête fréquents ? »
Au mot « Cancer » tous les petits bonhommes semblèrent tomber d’accord. Visiblement ça ressemblait fortement à un « cancer du sida » le mot vint d’un des petits hommes qui bomba le torse en se frappant la poitrine, très fier de sa découverte. « C’EST PEUT ETRE UNE TUMEUR !!! » beuglèrent-ils tous en même temps, visiblement d’accord là dessus. « Je tiens à signaler que l’appellation « Cancer du Sida » est réservé… Donc s’il vo... »
Et soudain, ils se mirent tous à effectuer une chorégraphie étrange, sur une musique que Michel-Ange connaissait. Mais au refrain, au lieu de dire « Like A Rolling Stone », ils se mirent à beugler, les bras en éventails : « COMMMMME UNE TUMEUUUUUR QUI POUSSSSSEEEEE !!! »
Montant rouge Raphaëllo, Michel-Ange leva subitement les bras en faisant tourner ses nunchakus d’un air menaçant : « STOOOOOOP CA SUFFIT ! PERSONNE NE CANCERA PERSONNE OKAY? »
La petite foule qui l’entourait recula de quelques pas, la majorité apeuré. Certains avaient quand même un air de défi dans le regard et il cru même apercevoir l’un d’entre eux faire tourner son stéthoscope d’un air menaçant en murmurant « Tu meurs…. » « Qu’est ce qu’on cherche Honey ? Pas le Cancer ou le SIDA que je sache ! D’ailleurs, est ce qu’on s’est protégé la dernière fois ? Ca me fait flippé tout ça... »
Soudain, aux mots de Michel-Ange, la petite troupe de bonhomme se tournèrent tous d’un seul mouvement vers Honey d’un air super intéressé. « Ohh.. » « Pas d’aménorrhée depuis ? » « Ballonnement ? » « Nausées matinales ? »
C’est alors que Michel-Ange vit le pire. N’ayant vu que très peu de voit ce genre de chose, il boucha en avance les trous qui lui servaient d’oreille. Car Honey venait d’inspirer un grand coup avant de beugler : « NON C’EST BON JE LES EU LA SEMAINE DERNIERE !!! »
Fendant la foule de bonhomme qui continuaient de discuter entre eux à grand coup de « on peut attraper une tumeur en mangeant un glace trop vite tu sais ? » ou de « le SIDA c’est un coup des illuminatis. », elle arriva enfin au niveau de Michel-Ange pour dire : « On cherche un virus qui duplique le code informatique et affaiblit le système de mon intelligence artificielle A.S.T.R.I.D. »
Mais la tortue tournait cette fois-ci la tête en observant aux alentours. Il était plus grand que tout le monde avec cette forme là, et il en profita. Regardant Honey tout en hochant la tête pour lui signaler qu’il avait compris, il répondit : « Okay bébé ! Euh, y’a plus les frangines, c’est normal ? Moi je m’en fiche du moment que tu es avec moi… Mais bon… C’est pas normal je crois... »
Elle tourna la tête et remarqua elle aussi, que Anna et Elsa semblaient avoir disparues. « Non c’est pas normal. Je ne comprends comment on a pu les perdre en chemin. »
Michel-Ange se saisit des mains de Honey. « Google, c’est pas fiable ! Faut prendre DuckDuckGo. Tu devrais savoir ça bon sang ! » « Duckduck quoi ? Ca existe vraiment ça ? » «C’est un moteur de recherche sans traçage… Tout le monde sait ça non ? »
Bon, ok, il avait bombé le torse en voyant visiblement que Honey était impressionné par ce savoir maigrelet. Réajustant son bandeau, comme s’il essayait de mettre une mèche de cheveux de côté, il commença à essayer de chercher les deux frangines des yeux. Autant pas redemander à Google. Ni à Yahoo. Lui, c’était pire.