« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Et voilà. C'était revenu. Elsa l'avait craint tout le long de cette aventure, mais il fallait bien que ça arrive un jour. Anna était de nouveau en danger. Et de nouveau à cause d'elle. Mais elle ne voulait pas tout ça ! Alors la souveraine et ses clones avaient repris leurs bonnes habitudes. Elle s'était éloignée de craindre de blesser encore sa sœur. De toute façon, c'était obligé que ça arrive à un moment ou à un autre. Elle était un monstre, l'avait toujours été. Et si la rouquine refusait de le reconnaître, la blonde elle, le savait bien.
Mais si Elsa était un monstre, il y avait une chose qu'elle était par-dessus tout : une grande sœur. Et elle protégeait toujours sa sœur, quoi qu'il arrive. C'était ancré en elle et même si là, la peur la faisait partir un peu en vrille, au fond de son coeur, la blonde savait qu'elle ferait toujours tout pour Anna. Aussi quand sa sœur trébucha, Elsa mit sa peur de côté : c'était son rôle de protéger sa cadette. Mais quand ses mains touchèrent la rouquine et que celle-ci se figea, gelée, la souveraine retira vivement ses mains et ses clones firent de même. Toutes les copies ainsi que l'originale bondirent en arrière pour se mettre aussi loin que possible de tout le monde.
- Un monstre, je suis un monstre... Pardonne-moi Anna... Murmurait-elle encore et encore, profondément choquée et très atteinte de voir qu'une nouvelle fois, elle avait fait du mal à sa petite sœur.
Et cette litanie qui tournait en boucle dans sa tête était reprise par les clones qui ne cessaient de se coller contre la vraie Elsa. Son sursaut de courage n'avait pas duré très longtemps et la peur, cette vielle amie familière et terrible était de retour, plus puissante que jamais. Peut-être même plus que lorsqu'elle avait vu Anna qui allait trop vite, alors qu'elles s'amusaient à créer des petites collines de neige, et que l'éclair bleuté de son pouvoir était parti. La blonde l'avait vu. Au ralenti la petite fille qu'elle était alors avait vu le rayon s'avancer de plus en plus et Anna qui riait aux éclats inconscientes du danger. Puis le choc. Anna qui tombait, Elsa qui était incapable de la rattraper et la mèche blanche dans les cheveux de sa sœur et qui était un rappel constant de ce qu'il s'était passé, du petit corps sans vie ou presque de sa cadette et de la sensation d'être un véritable monstre qui n'aurait jamais dû exister.
Et les choses s'étaient aggravées ensuite. L'isolement n'avait pas atténué l'effet de ses pouvoirs, ça avait été pire. Et quand Elsa s'était mise en colère, elle avait tout gâché. Mais le pire avait été lorsqu'elle s'était disputée avec Anna dans le palais de glace. Elle ne l'avait pas voulu, mais exaspérée, la blonde avait juste eu l'envie de chasser la rousse du château. Elle voulait être en paix, libre et sa sœur l'en empêchait à ce moment-là en lui rappelant ses responsabilités fassent à leur peuple. Ce n'avait pas été la peur qui l'avait poussé ce jour-là, mais l'exaspération. Et elle avait encore fait des dégâts. Au fond, Elsa avait été soulagée quand les souvenirs lui avaient été rendus et qu'elle avait bien compris qu'elle ne rentrerait pas à Arendelle : c'était au-dessus de ses forces, elle ne voulait pas affronter son peuple, bien trop peureuse quant à la réaction qu'ils auraient à son encontre.
"J'suis désolée." Murmura une voix
Soudain il y eut une gifle. Cela la choqua plus que ça ne lui fit mal. Anna était là et l'avait giflé. Et elle lui hurlait dessus en plus !
"T'as le cerveau gelé ou quoi ? Depuis quand est-ce que fuir c'est LA solution aux problèmes ? Tu veux finir ta vie toute seule à t’apitoyer sur ton sort soit disant parce que t'es un monstre ? Excuse moi mais j'suis pas d'accord. T'as pas suffisamment souffert comme ça ? T'es adepte de l'auto flagellation ou quoi ? Reprends toi un peu j'ai encore besoin de ma grande sœur et Matthew a encore besoin de sa tante."
La gifle l'avait légèrement indignée - on ne frappait pas une reine après tout - mais cela l'avait aussi légèrement ramené à la réalité. Et les paroles d'Anna traversaient le voile de peur qui lui embrumait l'esprit.
"Je te jure Elsa, que s'il faut que je passe ma vie à te courir après je le ferais. On est une famille toi et moi, et j'ai besoin de toi. J'aurais TOUJOURS besoin de toi ! Tu m'as déjà abandonné une fois alors je refuse que tu le fasse une seconde fois. T'es pas la seule personne dans cette foutu ville à avoir des pouvoirs. Des tas de gens en ont et des biens plus dangereux que toi. Alors réveille toi bon sang ! Et pour une fois utilise tes émotions pour tirer le meilleur de toi même et pas le pire ! C'est maintenant que j'ai besoin que tu sois un peu plus "libérée délivrée" au cas où tu l'aurais pas remarqué !"
Oh que non Anna n'avait pas tort. Elsa avait fait tant d'efforts et soudainement, elle en était réduite à un état pire encore qu'à Arendelle. La pilule était difficile à avaler. Et tout doucement la souveraine sentait l'indignation la gagner. Qui était cette entité qui se permettait de les soumettre ainsi à sa volonté ? De quel droit l'influençait-elle ? De quel droit les forçaient-on à revivre de pénibles souvenirs ? La blonde commençait à s'échauffer mais les clones la bloquaient. Pire. Elles commencèrent à lui chuchoter à l'oreille que c'était trop dangereux, qu'elle ferait mieux de ne pas approcher Anna... Et la blonde avait un peu envie de les croire. Après tout c'était vrai. Mais à cet instant, une Elsa bougea légèrement. Et l'originale put croiser le regard de sa soeur. Un regard qui contenait tellement et qui lui demandait de se battre. Et l'indignation fit place à un autre sentiment, plus fort.
Anna avait besoin d'elle, tout comme elle avait besoin d'Anna. Elsa s'était battue trop longtemps pour remonter la pente et apprendre à vivre en harmonie avec sa nature. Elle ne laisserait pas quelqu'un, pas même sa propre peur gâcher tous les efforts qu'elle avait fait. C'était fini le temps où sa peur lui dictait sa conduite, le temps où elle laissait le regard des autres la définir. Elle était Elsa, Reine d'Arendelle. Et il était temps qu'elle s'assume totalement. Pour Anna, pour Matthew, pour faire honneur à son amie l'émotion verte. Et surtout pour elle-même.
"ASSEZ ! TAISEZ-VOUS!!!" Hurla-t-elle aux clones qui ne cessaient de la tirer vers le bas en jouant avec ses émotions.
Et tout en hurlant, Elsa avait fait un grand mouvement des bras, les ouvrant pour repousser tout le monde, toutes ces Elsa malfaisantes qu'elle ne voulait plus être, qu'elle n'était plus. Et les Elsa disparurent dans la seconde qui suivit son éclat. La peur avait apparemment laissé place à la détermination et c'était un sentiment que la blonde préférait.
- Je suis désolée. Dit-elle à Anna. Et merci. Sans toi, je ne pense pas que j'y serais arrivée. Sourit-elle. Qu'est-ce que j'ai loupé ?
"J'te jure." Soupira Anna. "Si tu me force encore une fois à être odieuse comme ça avec toi, j'te fait passer toute une après midi en tête à tête avec François." Menaça-t-elle sa sœur avant de reprendre : "Avec Honey on a trouvé ce qu'il se passait, apparemment quel que soit cette chose elle souhaite utiliser A.S.T.R.I.D pour ramener Riley chez les vivants. Honey a actuellement disparu, j'ai aucune idée de où elle est. Et Michel Ange est partis se charger de River qui voulait tout faire péter."
- Depuis quand es-tu aussi méchante ? Fit-elle semblant de gémir tout en frissonnant réellement par contre, parce que la perspective d'être bloquée avec François toute une après-midi n'était pas pour lui plaire, loin de là. Riley... La clé est donc là. Les émotions et le reste. Est-ce qu'il aurait pu capturé Honey pour implanter Riley ou ses émotions en elle, pour la faire revivre d'une autre façon ?
"Je ne sais pas." Admit Anna, "Elle a foncé dans le tas alors que les Michel Ange balançait leur attaque "Nunchaku" et après POUF ! Plus d'Honey mais...Elle avait l'air d'avoir trouvé quelque chose avant ça. Peut-être la solution à comment se sortir de cette situation."
Ce n'était guère encourageant. De même que la tour qu'elles venaient de descendre et qui commençait à trembler de façon très inquiétante. Ou bien la silhouette rouge qu'Elsa n'avait pas encore vu et qui venait d'apparaître.
- Mais... Commença-t-elle avant d'être interrompue car elle essayait de ne pas se casser la figure au sol. En relevant la tête, Elsa découvrit la silhouette. Qu... Riley ? Demanda-t-elle.
Après tout, c'était la seule inconnue cette silhouette, et puisqu'elles venaient de parler de Riley...
Mais était-ce la vraie ? Ou autre chose comme un morceau d'âme ou un souvenir ? Elsa ne pouvait en être certaine... En tout cas, quoi que ce soit, c'était en colère. Et la colère ne l'aiderait pas. Elsa l'avait compris plutôt. Seule une chose comptait vraiment : les bons souvenirs.
- Je sais que tu dois êtes en colère... Perdue. Et peut-être même que tu as l'impression que tout ceci est injuste. Se lança Elsa, prise d'inspiration et de compassion. Mais... Tu ne doit pas te concentrer sur ça. Je ne sais pas si tu es Riley ou un morceau d'elle, un souvenir ou je ne sais quoi d'autre encore... Mais je connais quelqu'un qui ne t'a pas oublié. Et qui ne t'oubliera jamais. Deborah est une amie très chère et c'est aussi la personnification de Dégoût, l'émotion qui vivait en toi. Elle ne t'oublie pas, de même que les autres. C'est peut-être fini pour toi dans ce monde-ci, mais tu vis toujours dans leurs cœurs. On m'a dit une fois que peu importe la distance ou la mort, tant qu'on continue de penser à eux, les gens vivent dans nos coeurs. C'est le cas pour le cœur de Deborah. Et je ne t'oublierais pas non plus.
Tout dans ce discours était sincère. Et peut-être que la silhouette le comprit. Car tout s'arrêta de trembler et une boule bleue tomba aux pieds d'Elsa.< /div>
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by Wiise
A.S.T.R.I.D.
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| Conte : Les inventions de Honey Lemon | Dans le monde des contes, je suis : : A.S.T.R.I.D.
Julia Roberts. Si j'étais humaine (ce qui n'arrivera jamais), c'est elle que je voudrais être, même si certains s'accordent pour dire qu'elle a une bouche plutôt proéminente. Je suis une intelligence artificielle, alors il est fortement peu probable que je sois la mieux placée pour émettre un jugement physique. J'existe depuis presque 5 ans. Je suis le fruit de longues heures de recherches, de tests et de programmations entreprises par Honey Lemon suite à la tragique disparition de Tadashi Hamada. Si j'analyse ces données, je conclus aisément qu'elle avait besoin de concentrer son esprit sur autre chose. En combinant son génie, celui peu ordinaire de Fred et la rigueur de Wasabi, je dois avouer qu'ils ont obtenu un résultat plutôt pas mal. Excellent, même, mais je préférerais ne pas me vanter. Je maitrise une quantité impressionnante de langues, parmi lesquelles le haut valérien, et possède un savoir similaire à celui de Google sur lequel je me synchronise toutes les 24 heures. Je fais également office de GPS et système de surveillance. Je suis ce qu'on appelle un super ordinateur et ma mémoire s'étend sur plusieurs téraoctets. Ca prend de la place, je ne vous le cache pas. Mais les serveurs sur lesquels je suis enregistrée sont bien gardés. Comme vous, j'emmagasine en permanence de nouvelles données, à la différence près que vous les appelez "souvenir" ou "expérience" et que je les appelle juste "données". Chez vous, ces données sont destinées à se modifier avec le temps : certaines s'effacent, d'autres ne sont plus qu'observées qu'au travers du prisme déformant des émotions qui y sont associées. La qualité de mes données, en revanche, n'est vouée qu'à s'améliorer. J'apprends en permanence, mais contrairement à vous, je n'oublie rien. Il n'y a que les humains pour apprendre de leurs erreurs mais quand même les répéter. Mon stock de données a une visée majoritairement scientifique. J'analyse mon environnement et ce(ux) qui le compose(nt) en permanence, ce qui fait de moi la personne qui connait le mieux Honey Lemon. Mais comme certaines données sont sensibles, nous n'en parlerons pas. Je suis, en effet, une machine dans laquelle je sens de la morale a été implanté. Je n'ai d'ailleurs été conçue que dans le but d'améliorer le monde. Je considère donc que les informations personnelles ne sont pas, la plupart du temps, pertinentes pour œuvrer à cette amélioration. Si Honey Lemon m'a paramétrée de sorte à m'offrir un grand sens moral, elle m'a aussi conçue de façon à ce que je sois en mesure d'analyser les sentiments et les émotions humains, ce qui est la partie la plus difficile pour une machine. Le progrès a beau être ce qu'il est, nous serons toujours des machines. Bicennial Man n'était qu'un film. Un bon film, d'ailleurs. Je suis donc apte à émettre des jugements "personnels" de valeur, qui sont, en fait, le fruit de mes paramétrages d'origine combinés à mon apprentissage constat. Je peux comprendre les sentiments et les émotions de Honey Lemon - ou de n'importe quelle personne de son entourage qui serait amenée à croiser mon chemin - mais je ne peux pas réellement en ressentir. Si je peux influer sur ces mêmes sentiments et émotions, c'est uniquement le fait de mes analyses statistiques qui s'affinent avec le temps pendant lequel je suis en proximité avec le sujet. C'est grâce à tout ce temps passé ensemble que je suis en mesure d'affirmer connaitre Honey Lemon mieux que personne. Par exemple, je sais qu'elle n'aurait pas apprécié que Théodore ouvre la boite noire de la Secret Room. Elle ne lui en aurait pas voulu, car Honey Lemon émet rarement des signaux que j'analyse comme étant de la rancœur, mais elle n'aurait pas apprécié l'instant. Et je n'aurais pas été en mesure d'arranger la situation, puisque j'étais trop occupée à me faire pirater par un souvenir. C'est peu commun comme expérience. L'apprentissage a été particulièrement important pour moi, aujourd'hui. La Secret Room a été créée et est le fruit d'un travail conjoint entre elle et moi dont le but unique est simple et limpide : cet espace de ma mémoire abrite les informations personnelles, celles qui me font affirmer que je connais mieux Honey Lemon que quiconque - y compris Michel-Ange Turtles. C'est la Secret Room est ce qui me permet le plus de me rapprocher du second but que Honey Lemon s'était fixée : créer une amie virtuelle (moi). Il est peu probable que cela vous surprenne mais elle m'enrichit de quantité d'informations au quotidien. Et l'amitié est une très belle information, qui m'a demandé beaucoup de recherches pour appréhender la notion comme il se doit. Je sais maintenant que les humains trouvent douloureux et tristes que leurs amis souffrent ou aient des problèmes. Avec ces informations à ma disposition, je savais aussi qu'il y avait de grandes chances pour que Honey Lemon tente l'impossible pour comprendre ce que j'avais. Mais je ne pouvais pas prédire, en dépit de mes algorithmes puissants, ce qu'il adviendrait. Ce n'est pas tous les jours qu'une intelligence artificielle est attaquée par ce qu'il y a de plus humain et donc de plus éloigné d'elle. C'est quelque chose que je ne suis pas en mesure de combattre et à peine en mesure d'analyser. La première chose que j'ai comprise c'était que l'entité était vivante, même si elle ne l'est pas de la façon que vous pourriez vous l'imaginer, et donc en mesure d'évoluer. Elle a très vite compris que nous comptions lutter et c'est ce qui l'a conduite à créer une distraction pour Honey Lemon : quoi de mieux, alors, que de s'en prendre à des proches ? Quand elle a eu accès à mes données, elle n'a pas eu besoin de la Secret Room pour comprendre son attachement à Michel-Ange. Il suffit de voir la quantité de message qu'ils échangent sur Messenger. Honey Lemon ne s'est pas laissée démonter pour autant, ce qui a forcé le souvenir à improviser. Puisque lié aux émotions qui vous rendent soit forts, soit vulnérables, il a cherché les sujets les plus à même de lui faciliter la vie, c'est ce qui explique que Deborah Gust n'ait pas été digitalisée, mais Elsa d'Arendelle et River Frost si. Quant à Anna d'Arendelle et Théodore Folmeiner, c'est moi qui les ai amenés. Je me suis dit qu'étant donné la situation, on aurait probablement besoin de renforts. Et j'avais raison. J'avais misé sur Evelyn Nichols mais son téléphone était éteint. J'ai donc recherché dans les répertoires des personnes déjà impliquées. Grâce au souvenir qui s'infiltrait partout, j'avais accès à ces informations auxquelles je n'ai en principe pas accès puisqu'elles sont privées. Bien que la privacité des réseaux sociaux soit un sujet discutable.
Honey Lemon est une femme intelligente - elle l'est bien plus que la moyenne. C'est juste qu'elle n'est pas aussi intelligente que moi, puisqu'elle est humaine et moi pas. Elle pense vite, plus que la plupart de ses congénères, mais pas aussi vite que moi, sans compter qu'elle n'avait pas toutes les données en main, c'est pourquoi elle n'a pas su par où commencer pour prendre le problème à bras le corps. Et qui peut lui en vouloir, de toute façon ? Quant à moi, je n'étais, pour la première fois, pas en pleine disposition de mes moyens. Mais je n'en ai pas totalement été privée pour autant. Ca a été difficile et j'ai dû, pour la première fois, faire preuve de ce que vous appelleriez la ruse, afin que le souvenir n'ait pas conscience du but des recherches que je faisais. Une chanson, c'est tellement innocent. Aucun humain ne se méfie d'une chanson : pourquoi un souvenir s'en méfierait ? Cet indice a été facile à mettre en place. Les probabilités que Honey Lemon, une fois de retour, se réfugie dans la Secret Room étaient élevées. C'était accessoirement l'endroit le mieux encrypté, du fait des données qu'il contient, donc le plus difficile à atteindre pour le souvenir. Le cacher dans le dossier d'une personne décédée n'était qu'un indice supplémentaire, de même que déranger volontairement mes propres données. Les choses ont été plus complexes pour le second indice, qui ne visait pas à les aider à comprendre ce qui m'attaquait mais plutôt à les armer contre les effets néfastes des émotions. C'est donc l'heure d'un de mes moments préférés dans mon existence d'intelligence artificielle.
Le saviez-vous ? Certains théoriciens de la peur ont estimé que dans le secteur de la pub d'autre émotions pouvaient se combiner à la peur, voire la provoquer. Ces mêmes scientifiques estiment que ces émotions seraient nécessaires au développement d'une vraie peur qui pousserait plus tard à l'achat ou l'empêcherait. Par exemple, le dégout provoqué par les photos de poumons abimés par l'effet de la cigarette engendrerait, à son tour, de la peur qui dissuaderait le consommateur d'acheter.
A priori, vous êtes en droit de vous demander pourquoi je vous raconte tout ça et avez peut-être envie de laisser ces informations de côté. C'est ce que le souvenir a fait, ce qui m'a permis d'en laisser une trace dans la Secret Room. Mais que faut-il réellement comprendre de cette théorie marketing ? C'est que l'association des émotions les complexifient et les renforcer, de fait. Grandir est notamment le processus par lequel les enfants apprennent à complexifier ces émotions et les souvenirs qui y sont attachés. Malheureusement, Riley et ses hôtes n'ont pas eu le temps nécessaire à cet accomplissement. Quand Riley a disparu, elle n'avait pas 12 ans. Même si ses émotions humaines à présent ont appris, à composer avec toutes ces choses - littéralement -, elle n'a pas fait ce cheminent et, naturellement, les souvenirs qui sont attachés à cette période de la vie de Deborah, Sandy et Colère [qui n'a toujours pas de prénom humain - ndlr], sont bruts. Ce sont ceux de l'enfant qu'ils ont tous été, chacun à leur niveau. En toute logique, lorsque le souvenir a infecté River, Elsa et Michel-Ange, ils ont régressé - émotionnellement parlant, du moins. L'émotion la plus susceptible de les rendre aussi vulnérable que ce souvenir l'est a pris le dessus. Pour un temps, puisque mon indice a été correctement décodé. Si j'osais, je dirais que je suis un génie. Mais c'est ma créatrice qui en est un, je ne suis qu'une machine.
Et c'est ainsi qu'à défaut d'apprendre à Riley à faire évoluer ses émotions, ils ont permis au souvenir triste que Deborah en avait de devenir doux-amer.
Quant à Honey, puisqu'elle m'a aussi paramétrée de sorte à ce que j'ai une notion de l'amusement, je vous laisse atteindre le post suivant pour savoir ce qu'il est advenu d'elle.
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Honey Lemon réapparut exactement à l'endroit où Michel-Ange l'avait aperçue pour la dernière fois, au détail près que cette fois elle n'était pas écrasée par un millier d'ersatz de tortue ninja en colère. - Elément Honey Lemon.hum restauré avec succès, put-on entendre dire la voix chaude et chaleureuse d'A.S.T.R.I.D., la vraie elle, dont le système n'était plus attaqué par quoi que ce soit. La jeune femme leva les yeux en direction de la tour centrale et lui sourit, heureuse de voir que le hashtag #BringBackRiley avait cédé sa place au prénom de l'intelligence artificielle. Ce dernier clignota brièvement, comme pour lui adresser un clin d'œil complice, ce qu'A.S.T.R.I.D. faisait parfois avec le voyant de la webcam ou bien les lumières de la maison. Maintenant tout allait bien. La jeune femme observa son environnement jusqu'à ce que ses yeux verts ne se posent sur ce qu'elle cherchait - ou plutôt celui : Th... Michel-Ange [là je te trolle juste, Rémi]. Son visage s'éclaira d'un sourire de joie pure et Honey courut dans les bras de sa tortue adorée qui l'y accueillit bien volontiers. - Ca va ? Honey l'étreignit un moment sans parler, se contentant de sentir son cœur battre dans sa poitrine, le souffle chaud de sa bouche dans sa nuque et cette odeur indescriptible qui était la sienne. Finalement, elle releva le visage, de sorte à croiser ses yeux et... ne répondit absolument pas à sa question : - Je suis vraiment, vraiment désolée, Michel-Ange. J'ai essayé, j'ai vraiment essayé, je pensais pouvoir te trouver, toi, mais... j'ai échoué. J'ai pas réussi à te sauver. Mais tu as l'air d'aller bien, Dieu merci. Rassurant, Michel-Ange reprit : - C est rien. Je suis la. C'est terminé... - Oui, tu es là, confirma Honey en l'observant attentivement. C'est bon de te revoir dans ton unicité. Alors, et sans grande surprise pour personne, Honey l'embrassa passionnément, comme on aurait pu le voir à la fin de n'importe quel film romantique dont son auteure (c'est moi) est absolument fanatique. - Elle me manquera quand même un peu, l'adorable tortue avec quatre doigts, nota la jeune femme en se détachant progressivement de Michel-Ange pour observer les autres et leur sourire. Vous êtes là aussi ! Et en un seul exemplaire de chaque ! C'est top ! Vous êtes top ! Vous vous en êtes très bien sortis ! Champions !... Oh c'est joli ça, observa ensuite la jeune femme en se déconcentrant totalement de son discours d'origine. Honey observa la bille bleue qui se teintait progressivement de jaune et se trouvait toujours aux pieds d'Elsa : - C'est lui ? C'est le souvenir ? demanda-t-elle, avide et curieuse. - Je crois, répondit Elsa avant de se baisser et ramasser délicatement la bille. Honey se trouva un peu frustrée de ne pas pouvoir la prendre elle, mais l'oublia bien vite en s'approchant de la bille aussi près que possible pour l'étudier de ses grands yeux sans gêner la Reine des Neiges et finalement poser un doigt curieux à sa surface aussi. La bille était lisse et tiède. Sa surface brillait, ce qui la rendait absolument magnifique. Les deux femmes l'observèrent un moment sans que rien ne se passe et puis, finalement, la bille commença à projeter toutes sortes d'images qui étaient autant de souvenirs de ce que la vie de Riley et ses émotions avait pu être. Tous les souvenirs n'étaient pas joyeux. Il avait ses peurs plus ou moins rationnelles d'enfant, les jours de pluie, les déceptions, les brocolis. Mais il y avait aussi le hockey, les amis, le premier crush d'adolescence, papa qui plantait la voiture dans le Nebraska et un tas d'autres moments qu'on ne vivrait plus mais qui avaient été vécus et en avaient valu la peine. Au final, la vie de Riley avait été plus joyeuse qu'autre chose et c'était important de s'en souvenir. - Oh c'que c'était émouvant ! soupira Honey à la fin du film. La jeune femme essuya une larme au coin de son œil avant de lever les yeux vers A.S.T.R.I.D. : - Tu penses à ce que je pense ? - A n'en pas douter, répondit l'I.A. Honey récupéra la bille et tendit la main, attendait qu'A.S.T.R.I.D. récupère les précieuses données de sorte à conserver une trace de Riley. Maintenant que le souvenir s'était accepté en tant que tel, l'intelligence artificielle ne risquait plus rien. Il était juste un souvenir et pourtant il était aussi tellement plus. - Bon ! s'exclama soudain Honey en tapant vivement dans ses mains. Je suggère qu'on rentre. Qu'en dites-vous ? - J'en dis que c'est une excellente idée, commenta A.S.T.R.I.D. avec entrain. Démarrage de la phase de dénumérisation. Honey et les autres purent alors observer des 0 et des 1 qui couraient sur leur corps. C'était assez fascinant, au moins pour la jeune femme, qui ne faisait pas attention au décor progressivement en train de disparaitre. Elle ne releva en fait les yeux qu'en entendant un aboiement satisfait qui n'avait rien à faire chez A.S.T.R.I.D. Toutefois, elle n'eut que le temps d'apercevoir une masse sombre qui s'élançait à plein régime vers eux avant que le décor ne s'efface.
Ils étaient de retour dans le long couloir noir de 0 et de 1, à la différence près qu'ils y étaient tous ensemble - plus un. Le trajet ne dura pas et le tunnel fit ensuite place à un environnement que Honey Lemon connaissait bien, puisqu'il s'agissait de la pièce qu'elle appelait "bureau", dans l'appartement que ses parents avaient acheté à Storybrooke, au 27 Willow Street. Tout le monde était là, disséminé aux quatre coins de la pièce. Michel-Ange portait un gros chien noir [là c'est le moment où tu dis que je suis la meilleure MJ du monde], ce qui un peu surprenant, mais moins que tout le reste de leur aventure. Et Deborah aussi était là, l'air aussi blasé qu'à l'accoutumée, tapotant d'un air impatient ses ongles sur le bureau de Honey. Honey était désolée de l'avoir ainsi accaparée quand manifestement elle avait mieux à faire mais aussi ravie de voir que, malgré tout, Deborah les avait aidés. Elle pourrait dire ce qu'elle voudrait, Deborah était une femme gentille - à sa manière, mais quand même. Cependant, ce n'était pas la pensée prioritaire qui occupait son esprit, parasité que celui-ci était par les sensations de chatouillis électriques qui la parcouraient de part en part : - Vous aussi vous les sentez ? Les chatouillements. Je les sens des cheveux jusqu'aux orteils. Honey ne prêta pas spécialement attention aux implications que cette seule sensation avait. Elle attendit patiemment, debout, que la sensation s'estompe ce qui, Dieu merci, ne tarda pas. - Ah c'est bon c'est pas... Honey aurait pu prendre le temps de terminer sa réflexion mais, alors que la sensation s'estompait, celles que ses jambes et pieds lui procurèrent s'estompèrent tout aussi brutalement. Honey écarquilla les yeux, tâchant d'analyser son environnement et ses possibilités. Elle était trop loin du bureau pour s'y raccrocher et ne voyait de toute façon pas en quoi cela l'aurait vraiment aidée. Non, la seule chose acceptable était d'appeler à l'aide : - Au sec... Honey n'eut ni le temps ni besoin de terminer sa phrase. Avec leur retour en ville, tout le monde avait non seulement retrouver son apparence habituelle mais aussi ses capacités surnaturelles. Michel-Ange fut ainsi derrière elle en moins de deux pour faire en sorte qu'elle tombe plutôt dans ses bras que par terre. - Tu vois, t'as rien besoin de faire pour que je te tombe dans les bras, gloussa Honey, pas mécontente de son double entendre. Michel-Ange lui sourit. - Je t'aime, ajouta-t-il, ce dont elle ne doutait pas, mais qu'elle trouvait néanmoins agréable à entendre. Ils auraient probablement encore pu rester des heures comme ça, à s'observer d'un air béat en oubliant que tout un monde et un univers gravitaient autour d'eux. Mais ils n'en firent presque rien. Honey coula un regard en direction de son fauteuil, que Deborah avait décalé pour installer une chaise en face du bureau, et Michel-Ange l'y installa rapidement. - Alors, ce selfie d'aventure ? reprit la jeune femme enjouée une fois assise. Est-ce que maintenant je peux demander à ce qu'on le fasse ? Vous savez, pour garder un bon souvenir de tout ça. Lycos approuva sa demande d'un aboiement jovial avant de trotter en direction de Honey Lemon et s'installer à côté d'elle comme pour montrer l'exemple.
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Retour à la normale. Mine de rien, ça faisait du bien de retrouver mon vrai corps et de ne plus avoir celui digitale. Je me préférais en chaire et en os plutôt qu’en pixels. Mais au moins, j’aurais une aventure en plus à raconter à Matthew quand il serait plus âgé. Pour le moment, je me contenterais de la raconter à Aaron, qui lui serait probablement meilleur publique que notre fils, dont l’attention déviait très rapidement étant donné son âge. Ce sera quelque chose que je réserverais pour quand il sera plus grand, et qu’il commencera à réclamer des histoires avant de s’endormir le soir. En revanche, j’ignorais si cet espèce de chatouillement que j’avais ressentis, était une bonne ou une mauvaise chose. Comme on était de retour j’aurais tendance à dire que c’était une bonne mais comme on était à Storybrooke, rien n’était jamais sure.
- Moi je suis pour l’idée du selfie en tout cas.
Les autres, ne semblèrent pas émettre de protestation, aussi Honey sortit-elle son Iphone afin de faire la photo. Tout le monde y participa de bon coeur, même le chien qui se mit au premier rang.
« Oh regardez comme vous êtes tous beaux ! »
- Tu n'auras plus qu'a nous l'envoyer ! M’exclamais-je réjouis. Comment tu te sens sinon ?
J’avais énormément de questions qui me trottaient dans la tête. J’avais envie de les poser autant à Honey, qu’A.S.T.R.ID. J’en aurais bien posé à cette Deborah aussi, mais elle avait pas l’air hyper engageante. Donc, j’allais m’abstenir, au pire je les soufflerais à Elsa, pour qu’elle le fasse à ma place. Elles avaient l’air d’être amies d’après ce que j’avais compris. Ça passerait, probablement mieux si c’était ma sœur, que si c’était moi. Disons simplement, qu’il y a des fois où on sent quand le courant peut passer et quand il ne pourra pas passer. Et quelque chose me disait, que c’était justement cette option avec cette femme. Peut-être que j’étais juste en train de psychoter comme je savais si bien le faire. Mais dans le doute bah...Mon idée me paraissait pas trop mauvaise. Mais en attendant, le plus important c’était de savoir comment allait Honey, vu ce qu’il lui était arrivé, juste avant.
« Oh je vous l'envoie tout de suite ! » Répondit Honey en pianotant sur son téléphone. « Enfin à toi et Michel-Ange j'ai pas le numéro des autres mais... vous me le donnerez bien sûr »
Au pire, si Elsa était réticente, je lui enverrais moi même. Mais, quelque chose me disait que je n’en aurais pas besoin. Une sorte d’intuition.
« Moi ? » Demanda-t-elle en papillonnant des yeux. « Oh mais je me sens bien, normale. Pourquoi ? Je devrais pas »
- Ah non, non c'est pas ça ! C'est juste qu'avec tout ce qu'il s'est passé et ta disparition même si c'est réglé, je voulais simplement être sur que tout allait bien. T'es mon amie, alors c'est normal de prendre de tes nouvelles. J'voulais pas dire que tu devais aller mal, au contraire c'est top que tu aille bien et...Je crois que j'vais me taire en fait
Et, voilà j’avais recommencé. J’pense que c’était bon. On pouvait définitivement dire que j’étais irrécupérable. Des fois, je me demandais comment les gens faisaient pour réussir à me comprendre lorsque mon débit de paroles, se mettait subitement à augmenter. Chacun gérait son « stresse » comme il pouvait. Certains, pratiquaient la relaxation. Moi, je me transformais en pipelette. Et en pipelette que personne ne comprenait. J’avais la fâcheuse tendance à passer du coq à l’âne et paumer mes interlocuteurs en route. Des fois, je me disais qu’il faudrait limite un décodeur. Heureusement, Honey eu le bon réflexe pour me faire taire en me prenant la main afin que je me calme :
« Tout va très bien. C'était juste un petit séjour dans la corbeille. Tant que personne ne cliquait sur "vider" je ne risquais rien. »
- Ouf, dis-je soulagée. On était vraiment inquiet. Je me baissais légèrement de manière à ce que seule Honey puisse m’entendre : Même si Michel-Ange, était sans doute celui qui l'était le plus. Il devrait prendre un peu plus confiance en lui, si tu veux mon avis, parce que il y a pas beaucoup de filles, qui préfèrent les types avec simplement pleins de neurones aux types qui s'inquiètent vraiment pour elles.
Et clairement, on devrait leur faire suivre la même thérapie avec Aaron, ça leur ferait pas de mal si on voulait mon avis. Peut-être que ça pourrait leur faire rentrer dans le crâne, que non les filles n’étaient pas forcément intéressés par les types les plus musclés ou les plus intelligents.
« Merci pour le tuyau, je ne suis pas sûre qu'il l'aurait admis. » rajouta Honey sur le même ton
Je me contentais de sourire et de hocher la tête d’un air entendu.
- En tout cas, je suis contente que la mission ait été réussit et que tu aille mieux A.S.T.R.I.D, dis-je cette fois à l’intention de l’intelligence artificielle enfin...Si je peux te tutoyer, a moins que tu préfère le vouvoiement. C'est la première fois que je parle à une Intelligence Artificielle admis-je un peu gênée j'sais pas trop comment m'y prendre.
A ma décharge, là d’où je venais on était pas franchement branché technologie. On se chauffait encore au bois, et on lisait à la bougie. Et comme Honey l’avait si bien souligné un peu plus tôt alors qu’on était encore sur internet : ce monde-ci bien qu’avancé ne l’était pas encore tout a fait pour s’y connaître en intelligence artificielle. Donc, c’était normale que je patauge un peu au début
« Je n'ai aucun problème avec le tutoiement. Tu peux me parler comme si tu parlais à un humain. Je suis paramétrée pour réagir comme vous. »
C’était peut-être qu’une « machine. » Mais en tout cas, je l’aimais bien moi.
- Oh ! J'y pense m’exclamais-je Au final, on sait toujours pas, pourquoi on s'est retrouvé digitalisé et en mission de sauvetage contre un pseudo virus informatique.
C’est vrai ça, on avait toujours pas eu le fin mot de l’histoire. J’aimerais bien le savoir, moi. Et je pense que ce serait pas mal pour les autres également. De savoir, pourquoi ils ont été digitalisé et embarqué dans cette aventure. Et puis, c’était aussi le moment de vérifier nos théories à ce sujet.
« Contente que quelqu'un pose la question. C'est le souvenir qui a digitalisé Michel-Ange dans le but de distraire Honey. Mais ça ne l'a pas arrêtée alors le souvenir a improvisé : il a utilisé les contacts de Michel-Ange et Deborah pour digitaliser ce qu'il considérait comme des vulnérabilités supplémentaires : Elsa et River. Ensuite je suis rentrée en jeu. J'ai pensé qu'on aurait besoin de renforts. Et je ne me suis pas trompée. »
la lumière au plafond se mit à clignoter, un peu comme si elle me faisait un clin d’oeil ce qui me fit sourire un peu plus. Définitivement, j’aimais bien A.S.T.R.ID, je pourrais dire qu’elle était sympa pour une intelligence artificiel mais c’était la première que je « rencontrais. » Si on pouvait appeler ça comme ça. Donc, ma remarque serait pas franchement pertinente. Mais, ça n’enlevait pas le fait que je la trouvais cool.
- Au final, je pense que si on a réussit c'était surtout un travail d'équipe. Chacun a apporté quelque chose, c'est ce qui a permit de réussir.
Et puis Elsa, avait carrément géré pour la dernière partie. Donc, c’était bien la preuve qu’il s’agissait d’un travail collectif.
« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. » Henry Ford cita A.S.T.R.I.D
- J'ai encore tout un tas de questions, mais je pense que je vais en garder un peu pour plus tard, si j'commence maintenant on risque de ne plus m'arrêter plaisantais-je.
« Bonne idée Miss Bonhomme de Neige. On a pas toute la nuit devant nous. »
Ah bah finalement, j’avais eu raison. Me retenant de lever les yeux au ciel, je ne me gênais en revanche pas pour faire entendre mon avis à cette bonne femme :
- J'ai dit que moi je m'arrêtais là. J'ai pas dit que les autres n'en avaient pas
Elle coula un regard exaspéré en direction de ma sœur qui ne me fit ni chaud ni froid. C’était mon « François ». En quelque sorte. Elsa ne pouvait pas supporter le père d’Aaron et bah moi c’était sa pote que je pouvais pas blairer. J’comprenais mieux pourquoi Aster l’appelait la « mégère » d’un coup, même si il avait pas grand-chose à dire non plus vu son caractère. On devrait les envoyer prendre des cours d’amabilités ensemble tiens. Ça leur ferait pas de mal...
Ludwig T. Oakenshield
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Après moults rebondissements, comme des balles de tennis, ils étaient enfin arrivés à sortir de là. Tout s’était enchaîné à une rapidité folle, et Théo’ avait toujours en travers de la gorge l’attitude de Michel Ange en sa faveur. Et maintenant qu’ils étaient à nouveau de chaire et d’os, il se tenait éloigné de lui, la rancoeur tenace, alors que l’envie de caresser le chien noir, qui devait être Lycos était présente. Finalement il avait eu ce qu’il voulait. Frottant ses yeux, une immense fatigue s'abattit sur ses épaules, qu’il mit d’abord sur le compte de la dénumérisation. Il avait ressentit des picotements dans tout son corps, mais cela l’avait rassuré quand Honey avait expliqué qu’elle aussi en avait. Puis, toute joyeuse, elle avait énoncé qu’elle voulait faire un selfie, pour garder un souvenir. Cela ne le dérangeait guère, se prêtant plutôt au jeu. Cependant, son esprit était encore trop occupé pour penser à autre chose. Se tournant vers Honey, il lança le sujet. "Et du coup ? Riley ? Qui était ce ?" Or ce n’était pas la blonde qui répondit mais la femme rousse, qui était assise sur la chaise de bureau. “C'était ma petite fille. Enfin la nôtre. A Joie, Sandy, Jaspeur et Colère” Poli, il se déplaça un peu vers elle, remarquant qu’elle s’était levée brusquement de son siège. "Vous êtes Deborah je suppose ?" Elle leva les yeux au ciel comme si cela était une évidence mais Théo’ ne s’en formalisa pas, préférant continuer. "Et ... je ne veux pas paraître impoli mais est ce que vous savez ce qui lui est arrivé ? Pourquoi n'as t'elle pas été prise dans la malédiction ?" “Vous irez demander les détails à Regina Mills, c'est elle la responsable. Mais notre monde a été pris par le sort noir, je peux vous l'assurer. Tout le monde est mort. Sauf elle, pendant un temps. Elle était "juste" dans le coma, waouh, trop l'éclate ! Puis elle est morte.” "Oh ... Et bien condoléances..." Théo' fit une petite grimace, essayant d'appliquer les codes de bienséance que Jamie lui avait dit qu'il fallait faire dans cette situation avant de repartir dans ses réflexions. "C'était il y a longtemps ? Si oui, comment a t'elle fait pour pirater ASTRID comme ça ? Avait elle des connaissances en informatiques ? En nécromancie ?" Regardant ses baskets noirs, parlant presque pour lui même. "Non non, on a vu des images d'une petite fille, ce n'est pas possible alors comment ? Et pourquoi ? Voulait elle se mettre dans Honey pour pouvoir atteindre la ville ? Ou dans l'un de nous ?" Déborah, visiblement agacée le coupa dans ses paroles. “Et pourquoi vous posez toutes ces questions ? Qu'est-ce qui vous faire croire que j'ai les réponses ?” Il l’observa croiser les bras, marquer une pause, répondant du tac o tac avant qu’elle ne prenne. “Je pose ces questions pour comprendre c'est tout” “Ca fait presque deux ans et demi.” Il entendit Honey à ses côtés, lui murmurer doucement. “N'oublie pas que ce n'était pas réellement Riley mais un souvenir que quelqu'un - Deborah, je suppose - en avait. Riley n'a rien fait.” “.. Je ne blâme personne ... Franchement vous n'avez jamais entendu engueuler quelqu'un …” Il n’aimait pas forcément la tournure de la conversation. Il se pinça l'arrête du nez, se tournant à nouveau vers Honey. “Oui oui mais cela n'explique pas pourquoi ton IA ? Elle t'a bien kidnappé à un moment donné ? Et puis je ne comprends vraiment pas cette histoire de souvenirs ... comment un souvenir peut il être extrait, et prendre une forme d'autonomie ?” La jeune femme cligna des yeux d’étonnements. “A.S.T.R.I.D. ? Me kidnapper ? Jamais de la vie ! J'ai été écrasée par les doubles de Michel-Ange, piétinée, si tu préfères. Les fichiers supprimés atterrissent à la poubelle, c'est... logique. A.S.T.R.I.D. m'en a extraite, au contraire ! Elle a lancé la commande "Restaurer l'élément". Pour ce qui est de souvenir... Tout est magique dans votre ville alors, je ne sais pas, peut-être que Deborah a été émotionnellement contagieuse à un moment et que son ordinateur a stocké des informations ?”
Il n’aimait pas non plus la pression dans son crâne qui s'intensifiait de minutes en minutes. “Oh ... je n'avais pas pensé à ça ... je pensais qu'ils étaient complices ... vu qu'ils ne réfléchissaient visiblement pas correctement ... vu qu'ils étaient crées par le fameux souvenir ... enfin pour moi ça restera un virus.” Il passa sa main sur son front, et il plissa les sourcils en voyant ses tremblements. "Bien oui, c'est sans doute ça ... une sorte de maladie des émotions qui ont fait que l'ordinateur était comme un réceptacle, absorbant ainsi le trop plein.” “Mystère résolu, alors ?” Théo' hocha la tête avant de s'essuyer le front à nouveau avec le revers de la manche de son pull, devenant de plus en plus pâle. Sortant son téléphone, il chercha un numéro dans son répertoire, tapant rapidement un message d’une main agile. "Petit soucis - encore eu un problème de "numérisation" dans une IA - Pas chez moi ..." Adressant un sourire au reste du groupe, il essayait de garder son calme alors que son esprit s’agitait. "Oui on va dire ça, j'aurais encore des tas de questions à te poser encore mais ... mais je vais rentrer ..." Déglutissant, il leva les yeux au ciel, adressant un petit sourire. "ASTRID il faudra que je te présente JANET, elle est aussi une IA qui commence à être doté de sentiments." “Ce sera avec plaisir, Théodore !” “T'es sûre que ça va?” Il fit un autre petit sourire, mettant le masque qu’il avait l’habitude d’arborer quand sa maladie reprenait le dessus. Il remarqua d’ailleurs que la blonde avait voulu lui saissir la main mais qu’elle s’était arrêté en plein mouvement. Ne voulait elle pas provoquer la jalousie de Michel Ange ? Ou avait elle comprit que les contacts des gens dont il n’était pas intime le rebutait ? Sans doute les deux, mais le geste fut enregistré, plaisant au jeune homme. "Très bien, je te contacterai Honey, en tout bien tout honneur !" Il lançant un regard vers son ami et colocataire, mais pas vraiment amical pour le coup, assez noir mais surtout épuisé. "On en discutera ... plus tard ..." Pour ne pas inquiéter sa compagne, il lui adressa un petit sourire avant de s’étirer comme un chat, voulant faire partir cette fatigue au loin, sans succès malheureusement. "Oui oui, pas de soucis à se faire avec moi ! Un petit coup de mou, hypoglycémique, je n'ai pas mangé depuis un moment... Bref .. bien, sur ce ... A bientôt, en espérant ... vous croiser ...!" Son téléphone vibra dans sa poche, et son interlocuteur lui demandait où il était. Quelle bonne question … qu’il pose avec son tact habituel. "Nous sommes où ? Au fait ? Dans quel quartier ?" “Quartier résidentiel, pas loin du centre-ville. 27 Willow Street. Le centre c'est à droite en sortant de l'immeuble” “Merci bien !” Il envoya les coordonnés avant de partir dans le couloir, mais au lieu de sortir, il fit une petite embardée, en voyant qu’Anna avait aussi envie de partir, traînant sa soeur. “Forresten står pizza forslaget fortsatt! Gå til selskapet Airgoon en av hans dager, jeg er sjefen.” (Au fait, la proposition de la pizza tient toujours ! Passe à l'entreprise Airgoon un de ses jours, c'est moi le patron.) Parce que Théo’ était pleins de mystères, il fit un geste amical de la main avant de véritablement sortir.
Marchant lentement, passant une main dans son col pour le pousser de sa peau, comme si par ce geste l’air entrerait plus facilement dans ses poumons, il hésita à s'asseoir sur le trottoir, mais heureusement pour lui, une voiture le klaxonna en passant à sa hauteur. Vacillant en se penchant, son sang monta trop rapidement dans sa tête alors qu’il commençait à en avoir trop, il prit une grande inspiration pour faire le tour, et s’affala véritablement dans le siège passager, poussant un énorme soupir. Pâle comme la mort, en réalité grisâtre comme un cadavre, tremblant, il ne rechigna pas quand Livio attrapa son menton d’une main, l’autre sur le volant, pour l’observer méticuleusement avant, lui aussi, de soupirer. “Qu'est-ce que cette ville à encore inventé..." Il leva les yeux au ciel, blasé, redémarrant, après avoir presque ordonné au jeune homme de mettre sa ceinture. “Une histoire de souvenirs et d'émotions vivantes avec une gamine du nom de Riley qui voulait prendre possession d'une IA.. En gros je reviens de l'Internet ... et je peux t'assurer que ce n'est pas du tout de tout repos ...Sauf qu'on a aussi voyagé dans un ordinateur et que le processus de numérisation a foiré ... j'en suis persuadé ...c’est de la merde ... nous sommes trois à avoir ressentir des picotements au retour, des fourmis dans tout le corps ... et je ne me sens pas vraiment bien ... alors que les autres allaient mieux.” Théodore, donnait sa confiance qu’à de très rares personnes, car qui disait confiance, disait aussi véritable personnalité, celle plus brutale, moins guindé qu’il pouvait avoir. "Tu sais pourtant ce qu'il s'est passé la dernière fois que t'as essayé de te numériser." Lui aussi leva les yeux au ciel, claquant sa langue sur son palais. "Entre nous je n'ai pas eu le choix ... j'avais d'autres plans pour ma journée ... c'était ce matin vers 8h30, je travaillais quand j'ai reçu un message de Mich, or c'était un piège, enfin pas vraiment c'est compliqué je n'ai pas eu le temps de mettre au clair toutes mes hypothèses ... mais bref cette fois ci ... ça n'était pas l'une de mes expériences." Il appuie sa tête contre le siège. "Cette IA, Astrid ... qui en plus à le nom de mon ex ... hein ... tout pour me pourrir la vie ...putain ... a jugé bon de me numériser de part mes capacités intellectuelles supérieurs à toute moyenne humaine ...ce qui est normal en vérité … tous des connards t’façon ... pour faire un sauvetage ..." Livio haussa un sourcil avant de ricaner. "Et elle s'est pas rappelé qu'elle pouvait te tuer en faisant ça ? pas très maligne, l'IA." "Non, ce n'est pas Janet, comme je t'ai dit elle s'appelle Astrid et elle appartient à la copine de Michel Ange ...D'ailleurs celui là putain ..." Théo’, frustré, cogna violemment dans le tableau de bord de la voiture de Livio, qui n’avait pas forcément l’air d’apprécier, ce que l’on peut comprendre. "Voila pourquoi je dis que les sentiments amoureux rendent totalement cons et aveugles ... il a cru que je voulais lui voler sa compagne ... moi ? Voler ce genre de trucs ... Pff ... alors j'ai passé la bonne demi heure à esquiver ses nunchakus ... je pense que quelqu'uns ont du me couper ..." ".... Les histoires de gamins, tu m'excuseras, mais c'est pas mon truc. Vous vous prenez trop la tête." “Mais tu crois pas que je m’en branle sérieusement ? Il peut la prendre comme il veut, dans tous les sens, dans tous les lieux c’est pas mon problème …” Ce qui était bien, c’est que les deux hommes étaient grognons, bougonnant en regardant la route. "Personnellement j'aurais préféré travailler sur mon robot que sur ça ... c’est pour ça que je te dis que la castration c'est la meilleure des solutions !" Ah encore une fois le sujet était mis sur la table, et l’hématologue grimaça à cette idée stupide."Arrête de t'énerver où tu vas t'évanouir avant qu'on arrive." " ... tout ça c'est que des conneries ... la preuve un putain de sentiment et de souvenir à essayé de faire revivre une petite fille ...D’accord c’est pas pareil mais merde mon coloc’ a voulu me buter pour un cul quoi ! " Il souffle avant de reprendre. "Et je ne m'énerve pas là ! J'ai été très calme, l'autre n'est pas ressorti j'ai rien fait ! Même pas une petite baston, même pas un petit nez cassé ! Même pas un crâne fracassé !" "Théo." La voix de Livio claqua dans la voiture comme un rappel à l’ordre et son regard en coin, sombre, ne présageait rien de bon si le viking ressortait ici."Si tu respire pas, je t'assomme moi même pour te remettre les idées en place." "Ça va Ça va je respire ! J'ai juste pas eu le temps de manger en plus ... à cause de ce truc de merde là ... On a été dans Doctissimo aussi ! Et bah honnêtement je te préfère toi parce que mon opinion sur les médecins n’a pas du tout évolué avec ça ...!" "J'ai 500 ans d'expérience quand Doctissimo est un ramassis de conneries et de connards." Il arriva à arracher un petit rictus à Théo’, qui avait bien sentit le brin de fierté dans sa voix. "Et t'étais tout seul ?" "Non ... il y avait donc Mich et sa copine Honey, puis Anna et Elsa, les soeurs d'Arendelle, ce n'est pas loin de chez moi, enfin mon ancien chez moi, mais Berk est beaucoup plus au Nord des montagnes ... et après River, un mage de glace aussi si j'ai bien compris ... pas très sympathique au début mais nous avons quelques points communs comme les dragons. Puis il a fait une drôle de tête quand j'ai mentionné Aguistin et Viktor ..." A la mention de River, Livio tourna rapidement la tête vers lui, interloqué. "River était avec toi ?" Et Théo lui confirma. "Sa guilde le cherche partout." Ah … Théo’ haussa les épaules, observant tout en passant à nouveau sa manche sur son front, le vampire qui se gara dans le parking de l'hôpital tout en tapotant sur son téléphone. "Tu le connais ?" Se détachant, il sortit de la voiture, le regardant par dessus le capot. "Pas vraiment, c'est un... Ami d'Agui."Ce qui pouvait tout dire quand on connaissait l’oiseau. Théo’ ne préféra rien dire, appréciant sa compagnie mais ne voulant absolument pas se mêler de sa vie privée qui s’avérait être chaotique.
"Par là." Il le suivit, enfin il essaya de le suivre à travers les escaliers de l'hôpital qu’il ne connaissait que trop bien, à son grand malheur. “Tiens, tu disais que sa guilde le cherchait, mais à un moment donné, quand on était dans facebook, il a vu qu’ils avaient fait un repas tous ensemble… ça lui a fait péter un plomb d’ailleurs … comme on dit hein vaut mieux être seul que mal accompagné … Ou faut avoir l’habitude, comme moi !” Il ricane pour lui même, avant de tousser, crachant légèrement du sang. “Et je te jure hein, on l’a fait y a deux semaines … normalement ça devait être bon …” Il s’attrapa à la rambarde de l’escalier, pestant contre lui même, prononçant quelques insultes en norvégien. Il sentit Livio passer un bras sous le sien, l’aidant à le relever et à marcher. Fichue maladie. Passant les doubles portes, il le regarda bipper avec son badge, ses pieds le menant presque automatiquement à la chambre qu’il avait presque à l’année. "On va vérifier ça." Il le regarda faire, chercher un scalpel et lui faire une entaille dans son bras, dont il avait remonté la manche au préalable. Il le goutta. C’était ça, la chose pratique, le fait d’avoir un vampire comme médecin, c’est que son analyse de sang ne prenait pas dix milles ans. “Alors ? Honnêtement si on peut le reporter à genre … quinze jours hein …” Livio grimaça. "Tu veux vraiment une réponse ?" Puis il haussa les épaules, nonchalant. "Tu peux attendre 15 jours si tu veux, mais dans ce cas pas certain que tu sois en état de te déplacer jusqu'ici. Et je ne fais pas les visites à domicile." “Et deux jours ? S’il te plait laisse moi le temps de récupérer de la visite d’internet … je suis pas forcément en état mental pour supporter … ça … j’ai du parler à des gens aujourd’hui ! Beaucoup de gens inconnus pas tout à la fois !” La patience avait ses limites que le médecin commençait à atteindre, les Marban n'étant pas connu pour ça. "Tu m'as fais venir jusqu'à récupérer ton cul de malade pour finalement me demander d'attendre deux jours ?" “Oui et bien désolé … j’aurais du faire comme la dernière fois ! Ça t’aurais couté moins cher en essence vu que c’est l’ambulance qui m’y a amené ! Puis aussi ton truc il est trop chelou ! Excuse moi de ne pas vouloir ressentir des trucs dans ce genre … déja qu’on a failli aller dans YouPorn à cause de River s’il te plait … j’étais à deux doigts de me crever les yeux … première fois que je suis heureux de me faire arrêter par les flics pour excès de vitesse …” "Pourquoi tu me parles de Youporn, exactement ?" L'air toujours agacé mais patient. Pour l'instant. Théodore déglutit, se pinçant le nez, lui aussi très agacé par cette discussion. “D’après toi ? Tu veux un dessin ? Dois je te rappeler les effets qu’une saignée de ton cru provoque ou on arrête la gênance ? Mais par Odin cette journée maudite à t’elle une fin ? ” Livio va lever les yeux au ciel. "C'est ça ou tu finis sur le carreau pendant les prochains jours et tu auras encore plus mal quand tu viendras la faire." Il va tendre la paume, pour que Théo y dépose son poignet. "Viens, j'vais t'aider à y mettre un terme." "Putain mais ça me gave ... c'est pas la douleur le problème tu le sais très bien ..." Finalement après une bataille interne, ses voix internes lui hurlant plusieurs choses, il tendit sa main. Il était obligé s’il ne voulait pas finir dans le coma. Il savait très bien ce que son entêtement faisait, les fines cicatrices des lames de rasoir sur les dudits poignets montrant sa technique d’auto-médicamentation. "T'as intérêt à faire vite ... et à la limite met moins d'anesthésiant hein ..." Livio esquissa un sourire en coin, avant de dévoiler ses canines pointues. "Désolé, ça se contrôle pas ça." Et Théo’ sentit les dents rentrer dans sa peau sans aucunes formes de procès, et il serra fermement les siennes, contractant sa mâchoire sans dire un mot, sans émettre un son. Avantages et inconvénients. L’avantage était que l’opération était beaucoup mais vraiment beaucoup plus rapide qu’une saignée traditionnelle. Au lieu de passer la journée à voir son sang passer dans une machine extra corporelle pour le nettoyer du fer en place, où alors se faire vider par une autre technique quand la molécule était trop présente, cela ne prenait que quelques minutes avec lui. En plus, il rendait service, faisant ainsi sa bonne action de l’année. Les inconvénients par contre, étaient beaucoup mais beaucoup plus dur à gérer, et encore, cela allait mieux qu’au tout début. Déja le contact… il devait se faire violence à chaque seconde mais entre ça et mourir … et puis, l’effet secondaire du fameux anesthésiant…. qu’il pouvait détester au plus haut point … Heureusement pour lui, la fatigue de la journée mélangé à cet appétit vorace fit qu’il commença à voir flou, avant de tomber dans les pommes. Au moins, il n’aurait pas à regarder son médecin et ami avec des yeux illuminés d’un désir primaire et violent.
Pando
Michel-Ange Turtles*
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Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
C'est grâce aux Chevaliers d'Ecailleeees ! Qu'un jour il vaincra dans la dernière batailleeee!
Michel-Ange se matérialisa progressivement chez les Lemon. Ployant un genou au sol, il sentit des fourmillements et fit une légère grimace face à cette sensation désagréable. Son regard se porta rapidement sur l’ensemble des personnes présentent. Fronçant les sourcils, il remarqua que Théodore était absent, mais personne ne s’en était inquiété. Cela voulait dire qu’il était déjà rentré à la maison. Fronçant les sourcils, ces derniers s’arquèrent de plaisir quand il fit face à un vieux labrador noir. Son premier réflexe fut d’attraper sa gueule, de vérifier ses dents et de voir si tout était normal. « Va me chercher Hervé ! »
Le chien s’en alla. Il se rendit alors compte que maintenant qu’il n’était pas dans la Mairie. Oops ! Il avait voulu vérifier si Lycos avait ses pouvoirs d’antan. Ce dernier revint avec une agrafeuse entre les dents, deux minutes plus tard. « Aux dernières nouvelles, il n’y a pas d’Hervé ici. »
Michel-Ange se contenta de hausser les épaules un peu désolé. « Est-ce qu'on peut m'expliquer ce que ce chien fait ici ? » « Il a été dé-digitalisé lorsque j'ai ramené Honey et ses amis à la maison. »
Michel-Ange préféra regarder au plafond, et ailleurs, plutôt que de regarder le père de Honey dans les yeux. Ce n’était pas de la peur, non, il n’avait peur de personne. C’était de la honte. « Quelqu’un a demandé une agrafeuse ? » demanda-t-il à la cantonade en enlevant cette dernière de la bouche de Lycos. « Papa, je te présente Elsa, Anna, River, tu viens de manquer Théodore et Michel-Ange, bien sûr. »
Ils s’étaient déjà rencontrés. C’était toujours tendu. Monsieur Lemon s’avança vers lui et marcha d’une démarche assurée et lui offrit son regard le plus menaçant. Il était plus grand, mais ça n’impressionna pas du tout la tortue. Il avait déjà soulever un imbécile de 2m pour 195 kilos. Il n’était pas à ça prêt… Cependant, ce n’était pas du tout la même personne. « Monsieur le maire, donc. Sache que je ne suis pas impressionné. Pas du tout. »
Michel-Ange ne bougea pas. Il ne se voulait pas du tout impressionnant, bien au contraire, il avait un manque de confiance en lui. Seulement là, c’était un duel de mâle alpha, il ne fallait pas flancher. C’était plutôt la foule qui commençait à l’angoisser. Il n’aimait pas particulièrement ça, surtout en étant au milieu. Il recula légèrement, pour se mettre dans une zone où moins de personnes étaient présentes. Au passage, il s’éclata le coccyx contre le bureau. « Aïe ! Euh… Désolé le bureau... Et d’accord Monsieur Lemon. »
Il chercha une fenêtre des yeux. Il avait envie de s’en aller. Au loin, on pouvait distinguer des éclats de voix. Cinnamon se tourna vers Honey :
« Il est assez intimidé là tu penses où je rajoute que s'il te fait du mal je l'empoisonne au chrome hexavalent comme dans Erin Brokovich sans Erin Brokovich pour le sauver ? »
Michel-Ange cligna des yeux, il n’avait rien compris hormis le fait qu’on allait l’empoisonner. Passant sa main derrière la nuque, il était plus gêné de la situation qu’autre chose. Soudain, en reconnaissant les gens qui se disputaient par la fenêtre, il se mit à beugler pour couvrir les voix :
« EUH, D’ACCORD ! »
Mais c’était peine perdu, dehors on pouvait entendre : « Putain Raph, viens là ! » « Dony tu la fermes ! C’est toi qui m’a dit qu’il était ici et que tu l’avais géolocalisé ! » « Attendez, les gars, il nous faut un plan. Calmez vous. »
Michel-Ange, à l’intérieur se mit à sourire comme un gros débile. « VOUS ALLEZ BIEN MONSIEUR LEMON ? »
Il avait envie de chanter Lemon tree, mais il savait que Honey le prendrait mal. Tournant sa tête vers Deborah d’un regard implorant, il poursuivit d’une voix plus forte mais sans crier : « Bon, ben je crois que je vais y aller hein ! Réunion importante à la mairie vous savez ce que c'est.... »
Dehors, on entendait : « J’en ai rien à foutre ! C’est mon frère ! »
Deborah comprit alors, levant les yeux au ciel d’un signe salvateur, elle déclara : « Tutututut, vous vous barrez pas aussi vite que ça, Michel-Ange. On a tous entendu que c'était pas la mairie, même elle. Elle est en fauteuil, elle est pas sourde. Quant à moi, j'ai pas fait tout ce chemin pour rien. C'est bien gentil de geeker toute la journée mais en attendant c'est qui qui fait tout le boulot ? C'est moi, comme toujours. Mais comme je suis extrêmement sympa, je vous ai mâché le travail et vous n'avez plus qu'à signer le contrat avec Amelia Trop Bavarde et Pénible Peters. C'est votre traiteur officiel. Et demain vous avez la visite annuelle des égoûts de la ville. Moi j'ai prévu de pas être là mais prenez Dyson il devrait pas sentir la différence. »
Bon sang, elle avait rien compris. Ou alors elle comprenait à moitié. Et elle le faisait exprès. Choppant le premier stylo venu sur le bureau, il put y lire rapidement « Best Dad Ever ». Il signa la feuille tendu vers Deborah sans même lire une seule ligne. Ca aurait pu être n’importe quoi, il aurait signé. Dehors, on entendait une dispute, avec beaucoup de gros mots, et des mots improbables comme « pizza ! » « bagarre » ou « silence ils vont nous entendre bon sang ! ». Michel-Ange regarda Déborah, embarrassé. « Ah, c’est très bien ça. Elle est très gentille. »
Il n’en avait jamais entendu parlé. Si ça se trouve les gâteaux étaient pourris. « Je crois que je devrais partir. »
Ca devenait urgent. Il allait se couvrir de honte, et devant les autres en plus. « Tu veux t’battre ? » sortit de nul part au dehors. « Vas y, on se verra une autre fois. »
C’était Honey qui avait parlé, et il lui en était éternellement reconnaissante. Il s’approcha de Honey pour lui murmurer : « Mieux demain, trop d’monde. »
Mais trop tard. Un DING DONG retentit suivi d’un « bordel il a sonné ! Moi j’men tire ! » et d’un « Trop pas, c’est mort, on vit ensemble, on meurt ensemble ! On va lui rappeler d’ailleurs s’il est là ! » « Non mais ça va pas ? Vous êtes le maire de la ville ou un bébé ? »
Il fit une grimace, si ca n’avait pas été sa Directrice de Cabinet, il lui aurait fait un doigt d’honneur. « Je vais ouvrir. » dit Honey « Moi aussi, on va bien se marrer. » rajouta Cinnamon
Foudroyant le père de Honey de dos, Michel-Ange soupira. C’était trop tard, le piège c’était refermé. Ces frères allaient tout détruire. Quand elle ouvrit la porte, trois jeunes hommes étaient sur le palier. L’un au milieu, habillé en rouge et bien plus costaud que les autres. Un autre derrière était majoritairement en violet et se faisait fuyant. Le dernier quand à lui, en bleu, était en train de fixer droit devant sans savoir quoi penser de la situation.
« Bonjour, Michel-Ange est ici ? » déclara Raphaël.
Dans le salon, on pouvait entendre : « Je ne suis pas un bébé ! »
Sur le palier, Honey était radieuse face aux frères de Michel-Ange. « Salut, tu vas bien ? Oh enchantée, vous devez être les autres frères. Je suis Honey Lemon. Et oui Michel-Ange est ici. Vous voulez rentrer ? On commence à être beaucoup ici mais on peut faire du thé, ça pourrait être sympa. »
Depuis le salon on pouvait entendre Michel-Ange beugler : « Et puis vous me gonflez tous à critiquer ma jeunesse synonyme d'incompétence. Demain je regarderai de prêt les subventions de la Mairie sur la recherche tiens !! Et j’vais revoir le budget pour les directeurs de cabinets du maire, qui vont finir directeur des cabinets tout court !!! » « Volontiers. »
Tous le monde fut réuni. Aussitôt que Michel-Ange croisa le regard de ses frères, il comprit. Ils n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient soulagé de le voir, et ils avaient senti que quelque chose se passaient mal pour lui quelques heures avant. « Je vais faire le thé. Et chercher ta mère, faut pas qu'elle loupe ça. »
Les trois tortues observèrent l’espace plutôt spatiaux et déclarèrent : « Alors c'est vous la famille Lemon. Je lis de prêt vos recherches. C'est pas mal. Bien qu’un peu bancal sur certains sujets. » déclara Donatello « C'est pas très très grand ici. » renchérit Léonard. « Vous êtes la maman de Honey? » termina Raphaël avec un regard torride en direction de la mère de Honey.
La technique était classique, et ils s’en servaient souvent pour se sortir de situation comme celle là. L’idée était de prendre un maximum de place physiquement et dans la tête des gens dans un endroit donné. Comme ça, vous écrasiez la situation. « Oui.... Hazel Grace Barrows Lemon. » « Cinna Lemon, son mari. »
Michel-Ange se mit à rire intérieurement. Raphaël avait cerné le problème principal en moins de deux secondes. « On venait juste voir si Michel-Ange allait bien. On a... euh.... on a eu un pressentiment. » commença Raphaël. « En réalité, il veut simplement dire que notre génome est interconnecté par les nucléotides 145 et 167 qui vibrent au même moment quand notre mutagene s'active. » précisa Donatello. « Mais VASY. Donne leur notre numéro de sécurité social aussi imbécile. » s’énerva Léonard.
La technique semblait plutôt bien fonctionner car peu de monde ne regardait ailleurs. Michel-Ange rayonnait intérieurement. Finalement, ils étaient venu le sauver. Ce dernier leva la main. « Salut les gars... » « Vous en faites pas, y a que papa et moi qui avons la moindre idée de ce que ça peut vouloir dire et on ne compte pas en parler. » dit Honey d’une voix rassurante. « Eventuellement s'en servir contre lui s'il fait du mal à Honey mais c'est tout. » renchérit Cinnamon.
Michel-Ange hésita à dévaster l’appartement. Mais il se retint, au moins pour l’amour de Honey. « Oula, non, non, non c'est pas lui, c'est ma faute ! A moi ! » précisa-t-elle. « Non mais vous vous prenez pour qui? C'est vous qui avez mis Mickey en danger ? » renchérit Raphaël.
Raphaël tourna alors très vite la tête vers elle et la fixa dans les yeux d’un air supérieur et intimidant. « Tu ne l’aimes pas c’est ça ? » précisa-t-il.
AÏE. C’était bien ce qui lui semblait. Ils avaient ressentis son activation de mutagène et en avaient déduits que Honey était alors la responsable. Cette dernière devint toute pâle, prête à pleurer. Donatello ressortit de nul part d’un air enjoué dans ce spectacle désolant. « Vous avez un prix Nobel ? » demanda-t-il « Prix Nobel de la co…. » commença Raphaël. « STOP ! » hurla Michel-Ange en levant les mains.
Prenant une grande inspiration, il se décida enfin à interrompre toute cette mascarade. Prenant le ton qu’il employait habituellement au travail, Michel-Ange prit une voix ferme, mais neutre en terme de volume sonore. « Deborah, on se retrouve demain dans mon bureau à 8h00 pour discuter de tout ça. C'est un problème qui a mis en jeu 6 citoyens. Monsieur et Madame Lemon, je suis désolé. J'ai pris soin de votre fille comme je pouvais. Quand à vous, vous devriez avoir honte de votre comportement. On est plus dans les égouts ici. Honey... Je t aime. Et je sais que toi aussi. »
Il avait un peu rougis, et il s’était élancé vers la sortie. Lycos se mit à aboyer aux mots « Je t’aime » joyeusement. Les autres tortures s’excusèrent, sauf Raphaël. Mais il ne fallait pas lui en vouloir, c’était un con. Et les cons, ça change jamais d’avis, c’est même à ça qu’on les reconnaît. Se tournant vers les parents de Honey avant de partir il déclara : « Excusez moi si nous avons été pris de court par les évenements. Je suis désolé pour vous tous. Surtout pour toi, Deborah. Ça a pas du être facile. C’est pour ça qu'on en reparlera demain seul à seul. »
Deborah pinça du nez. « Ok, excuses acceptées mais vous rapportez les croissants demain à 8h. »
« Bien. Je dois partir. On se revoit demain Honey promis. On a une séance et tu dois voir la nouvelle salle de la mairie qu'on a fait construire pour les blessés post-évement. »
Il fit coucou à tout le monde, trop content et fier de lui comme Sacha dans Pokémon. Finalement, il se ravisa et vint faire un bisou sur la joue de Honey. « A demain... »
Il la sentit rougir, mais ne voulant pas éterniser le moment au milieu des autres, parti avec ses frères, Lycos sur leurs talons. Dehors, on entendit alors une dispute violente, entre quatre voix avec le même accent New-Yorkais.
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
- Eh bah comme moi, finalement, de toute la fratrie, c'est lui le moins pire, fus-je bien obligée de constater après le spectacle grotesque auquel nous venions d'assister. On dirait que t'as bien choisi, ajoutai-je à l'attention de Honey. C'est à ce moment que le thé fut prêt, puisque, rappelez-vous, avant tout de bazar, l'idée était en plus de prendre le thé. Naturellement Hazel avait ramené trop de tasses maintenant que la moitié des protagonistes s'était barrée. La pauvre. Dieu merci, ça ne se passait pas chez moi. J'aurais eu horreur qu'on envahisse ainsi mon espace personnel. Mais ça m'avait pas empêchée de le faire sans détour chez elle parce que bon mon temps est précieux et on me l'a déjà un peu trop fait perdre aujourd'hui, si vous voulez mon avis. Mais que voulez-vous ? Je suis tellement charitable que ça finira par me tuer. Parce que je n'ai pas aider Elsa et ses amis que pour les promesses qu'elle m'a fait - parce que je l'y ai obligée. Ca compte aussi, mais pas totalement. Et comme pour prouver davantage ma générosité hors du commun, j'attrapai la théière et entrepris de faire le service. Anna accepta une tasse, de même qu'Elsa. On était enfin un peu au calme. Ca faisait du bien. Je m'assis sur l'immense sofa du salon. Quant à Honey, elle but une gorgée puis retourna dans le bureau, à l'arrière de l'appartement. J'allais presque faire remarquer que c'était moyennement poli quand elle revint quelques minutes plus tard avec mon McBook rangé et prêt à partir sur les genoux. Vu sous cet angle, elle avait bien fait de s'éclipser. - Je vous le rends, annonça-t-elle un peu inutilement en déposant l'ordinateur à côté de moi puisque j'avais les mains prises. Au nom de l'équipe, je voulais vous remercier pour votre aide et votre temps précieux alors… J'ai pensé que ça pourrait vous faire plaisir, ajouta la jeune femme en me tendant une enveloppe épaisse en papier kraft. J'arquai un sourcil, intriguée mais bien décidée à ne pas trop le montrer. J'ouvrai l'enveloppe suffisamment pour en apercevoir le contenu sans que personne d'autre n'ait cette chance - sait-on jamais. - A.S.T.R.I.D. a fait des captures d'écran des différents morceaux du souvenir. C'est la première fois qu'on imprime ce genre de document mais je crois que ça rend bien. - Oui, ça a l'air d'être en HD, approuvai-je d'un air détaché. Merci, ajoutai-je après un temps. J'étais touchée, naturellement. Extrêmement. Je n'aurais jamais cru pouvoir revoir ces instants aussi précisément mais j'imagine que la magie combinée à la technologie de pointe est en mesure de faire des trucs plutôt pas mal. Bien sûr, je ne comptais pas montrer à quel point j'étais touchée. Et puis quoi encore ? Je refermai l'enveloppe. On pourrait organiser une soirée photo avec les trois boulets émotionnels. Ca serait l'enfer sur Terre mais au fond ça leur ferait aussi plaisir. Honey était toujours assise en face de moi, en train de sourire trop pendant que ses yeux pétillaient. Je m'aperçois que j'avais vraiment du mal avec le trop plein de joie. Par chance, Honey est moins stupide qu'Amelia Pénible et Bavarde Peters. Donc plus supportable. Et jolie, aussi. On peut dire ce qu'on veut sur le maire (du moins, on peut dire plein de choses sur lui et pas que des compliments) mais on ne peut pas lui enlever d'avoir du goût en matière de femmes [je précise que Debbie est bisexuelle pour que Rémi pense qu'il a de la concurrence ou pas ? ]. Tout ça pour dire, à la base, qu'elle me fixait avec un regard qu'on pouvait traduire par "je vais profiter de ce moment convivial pour poser une question". De fait, je lui facilitai le travail : - Eh bah vas y Marie Curie, pose-là ta question. - En fait, je voudrais plutôt vérifier notre hypothèse selon laquelle le dégoût - vous - est contagieux ? Parfois ? Dans tous les cas, personne ne vous en veut, précisa-t-elle inutilement (comme si ça me faisait quelque chose que quelqu'un ait un grief contre moi). - Oui ça l'a été. Au moins une fois. Mais soit gentille et dis à ton maire de petit copain que ça peut l'être à nouveau s'il me pousse à bout. Je suis presque sûre que c'est vrai, de toute façon. Plus ou moins. En tout cas, je me rappelais parfaitement de cette journée durant laquelle le moindre de mes touchers avait activé la part dégoûtée d'un tas de gens dont Aster Spleaster, fait que je brûlai de lui rappeler dès que j'apercevais sa face de grincheux dans le périmètre. [Cf la mission Dégoûtez-moi pour les détails] J'aurais pu donner tous ces détails mais je préférais boire du thé.
‘’Let the rain wash away all the pain of yesterday I know my kingdom awaits and they've forgiven my mistakes I'm coming home, I'm coming home Tell the world that I'm coming’’
Enfin! Tout était fini et A.S.T.R.I.D. avait renvoyé tout le monde dans le réel et le tangible. River sentait des chatouillement dans tout son corps, mais c’était déjà bon signe, selon lui. Il sentait son corps, ce qui était la preuve qu’il n’était plus la version digitale de lui-même. Il se releva doucement pour éviter les chutes de pression, qui sait ce qu’un voyage dans le monde digital peut provoquer sur le corps. D’ailleurs, avec tous les ratés informatiques, le Frost se mit soudainement à avoir peur que l’intelligence artificielle aie oublié quelques morceau de lui dans le monde virtuel. Il s’examina rapidement, passant ses mains partout sur son corps pour s’assurer qu’il ne lui manquait rien. Faisant ce petit examen sommaire, tout bonnement dans un mouvement plus que naturel, le mage de glace enleva pantalon et caleçon et les envoya valser quelque part dans la pièce. Le pauvre n’avait jamais perdu cette mauvaise habitude de sa vie d’avant, et il se déshabillait à la vitesse de la lumière. Le pire était probablement qu’il ne se rendait même pas compte qu’il était nu, tant le mouvement était naturel. Cette mauvaise habitude lui avait d’ailleurs valu bon nombre d’ennuis. Depuis une présentation qu’il avait fait sur les manœuvre de premiers soin dans une classe d’enfants de douze ans, présentation pendant laquelle il s’était déshabillé, il n’avait plus le droit de s’approcher de l’école. Il était aussi banni de la bibliothèque depuis que la charmante bibliothécaire lui avait offert de se mettre à l’aise dans les nouveaux fauteuils pour bouquiner. Évidemment, se mettre ‘’à l’aise’’ ne voulait pas dire la même chose pour River que pour la plupart des gens. Bref, lire à poil dans une bibliothèque, c’est interdit, apparemment.
Maintenant convaincu que son corps était bien entier, River balaya les alentour du regard pour se rendre compte qu’il n’était pas du tout chez lui. Il venait à peine de revenir dans le vrai monde que déjà, une contrariété gâchait le moment. Il soupira. « Astrid! La prochaine fois que tu empruntes quelque chose, en l’occurrence moi, tu serais gentille de le replacer où tu l’a pris, en l’occurrence chez moi. », dit-il, déjà excédé. Il n’était pas chez lui, et il ne savais même pas exactement où il se trouvait. « Désolée pour cet inconvénient de localisation, River, mais ce n'est pas moi qui t'ai emprunté. C'est le souvenir. Je lui transmettrai le message. Pour le retour, je plaide coupable : j'ai jugé plus convivial de tous vous ramener chez Honey pour que vous puissiez vous dire au revoir selon les règles inhérentes à votre espèce. », lui répondit alors l’intelligence artificielle. Il était vrai que des au revoir étaient de mise après avoir vécu ce genre de situation en petit groupe, mais tous n’étaient pas devenus proches. Si le mage de glace avait eu le bonheur de se faire une nouvelle amie, pour les autres, il n’en avait pas grand-chose à battre. Il y avait Mich-Mich qu’il estimait, mais à quoi bon faire de grands adieux larmoyant, ils avaient une soirée de prévue la semaine suivante. Certes, il appréciait Honey, mais il n’était pas certain que leurs personnalités soient compatibles. Quant aux deux autres, autant dire qu’il s’en fichait comme de son premier cube de glace…
Tout s’enchaina alors avec une rapidité déconcertante. Théodore fut le premier à partir, mais vu son air, il ne devait pas se sentir très bien. Le père de Honey fit irruption dans la chambre de sa fille en menaçant la tortue. Ensuite, le trio des frères de Michel-Ange débarqua dans un fracas digne de la guilde. River ne put s’empêcher de rire en les voyant se disputer comme lui avec son petit groupe, dans son monde. Et le maire s’éclipsa à son tour avec Lycos. « Quoi? Il nous a suivi ce cabot? Je préfère les chats… », marmonna-t-il pour lui-même.
La mère de Honey avait rapporté du thé pour tout le monde et Deborah commença à le servir. Aussitôt, River déclina. « Beurk… Je déteste les boissons chaudes! Je n'en prendrai pas. », dit-il en guise de remerciements. Deborah le toisa un moment avant de répondre. « Vous avez raison, vous n'avez pas la tenue adéquate. Je ne comprends pas pourquoi personne n'a fait la remarque avant. » Le Frost fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment pourquoi elle parlait de sa tenue. Ce fut seulement lorsqu’il baissa les yeux pour se regarder qu’il constata qu’il était complètement nu. « Oups… », dit-il sans vraiment se montrer gêné de la situation. Si on pouvait dire que la moitié de la ville l’avait touché, au moins quatre-vingt à quatre-vingt-dix pour cent de la ville avait vu son intimité. On pouvait maintenant rajouter les Lemon à la liste, ainsi que les sœurs d’Arendelle. Tout naturellement, le mage de glace se mit à la recherche de son caleçon. Il passa devant le papa « Monsieur Lemon… » et la maman « Madame Lemon, vous êtes ravissante… » de Honey, le tout, flambant nu. Il trouva enfin son caleçon qu’il enfila beaucoup moins rapidement que lorsqu’il l’avait enlevé. Il trouva son pantalon un peu plus loin, puis ses bas et ses baskets.
Une fois rhabillé, même s’il restait toujours torse nu, River décida qu’il était temps pour lui de quitter les lieux. Après tout, il n’avait pas sa voiture ni son téléphone pour appeler Erza – et qui apprend les numéro de ses amis par cœur de nos jours? – alors le chemin vers la guilde serait long. « Bon, eh bien ce fut désagréable et j’espère ne plus jamais avoir à subir ce genre de chose. Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne veillée. Monsieur et madame Lemon, ce fut un plaisir. », dit-il d’une voix neutre. Il se retourna vers Elsa et fit encore une fois une révérence sarcastique. Il n’aimait pas vraiment les gens qui se donnait de l’importance et la reine était un peu trop hautaine à son gout. Il adressa un signe de tête à Deborah. Reportant ensuite son regard vers Anna, il lui lança une invitation. « La prochaine fois, on ira prendre un café au Fantasia. Il est meilleur que celui de l’hôpital et ce sera moins chiant que ce qu’on vient de vivre. », lui dit-il avec un petit sourire. Finalement, il salua Honey. « Heureux de t’avoir rencontré, Honey. Je te dirais bien que je suis ravi d’avoir pu t’aider, mais comme je n’ai servi à rien… Alors, voilà, on se reverra surement avec Mich. » Puis, sans plus de cérémonie, il quitta la résidence des Lemon.
Il était passé dix-neuf heures trente et River marchait depuis déjà vingt minutes sur le bord de la route. Cette fin de janvier n’avait pas épargné le petit village du Maine. Il faisait un froid polaire et il neigeait à plein ciel. Torse nu, le Frost ne ressentait pas du tout le froid qui aurait pu le tuer s’il ne maitrisait pas la magie de la glace. Malgré les conditions hivernales, il avançait sans relâche dans l’espoir de voir la guilde se dessiner au loin. Il en avait encore pour quelques heures, au moins. Les mains dans les poches, la tête baissée, la neige s’accumulait sur sa tête et le haut de son dos. Il aurait l’air d’un véritable bonhomme de neige lorsqu’il arriverait à la guilde. C’est alors qu’un 4x4 ralenti à ses côté en klaxonnant. Le pauvre glaçon sursauta et s’arrête pour regarder le conducteur. Le 4x4 freina brusquement et la vitre s’abaissa. C’est alors qu’il pu voir Erza au volant. Il n’avait jamais été aussi heureux de la voir. « River ! Enfin je te trouve ! », lui dit-elle. Il entra dans la voiture et balaya la neige qui le recouvrait. « Tu me cherchais? Tu n'étais pas en train de déguster un super repas avec le reste de la guilde? », demanda-t-il avec une pointe de sarcasme, incapable de passer par-dessus la photo que Happy avait posté. La blonde haussa un sourcil avant de redémarrer. « Bien sur que je te cherche ! Le repas c'était à midi, il est plus de 19h passé ! On commençait vraiment à s'inquiéter ! » « 19h? Merde! Mais on est resté combien de temps dans ce truc? », s’exclama le mage de glace. Elle poussa un soupire tout en secouant la tête. « Heureusement que Livio m'a donné l'adresse ... mais je n'ai pas tellement compris son message ... » « Livio? Alors c'est lui qui est venu récupérer Théo... Et ça l'aurait tué de m'embarquer aussi? C'est vraiment un connard ce mec. », commenta-t-il aussitôt. C’est vrai, Livio le connaissait depuis longtemps. Il aurait pu lui proposer de le ramener. « River ... ton langage ! » Elle lança un regard noir comme seule Erza savait les faire. « J'espère que ce n'est pas de Livio que tu parles comme ça ... et visiblement ils vont à l’hôpital... », lui dit-elle d’un ton dur. Le Frost leva les yeux au ciel. « Je ne parle quand même pas de Theo, je ne le connais pratiquement pas. Et puis, si tu connaissait Livio depuis aussi longtemps que moi, tu saurais que c'est qu'un con! » Erza freina brusquement. « Tu as vraiment envie que je te laisse là ? C'est ça ? Tu le fais exprès non ? Et excuse moi de te dire qu'il est beaucoup moins con que son frère ... enfin lui ce n'est même plus de la connerie qu'il a .. il faudrait inventer un mot tant mon estime pour lui est basse, tout comme son intelligence par ailleurs. » Son regard lançait des éclairs. « Tu redis un mot de ce genre et je te laisse au bord de la route ... Et dire que j'étais l'une des seules à m'inquiéter de ton absence à midi ... » Queenie prit une grande inspiration pour se calmer et tenter de rester zen. N’ayant aucune envie de faire le reste du chemin à pied, Grey se cala dans son siège et ne répondit rien.
Ils roulèrent en silence pendant quelques minutes avant que la jeune femme ne se décide à lui parler à nouveau. « Mise à part ta mauvaise humeur habituelle ... comment vas tu ? Tu n'as rien de cassé ? Je ne fais pas un détour par l’hôpital non plus ? Après tout, Théo' est de nature solide, enfin l'image qu'il en donne quand il vient à la pâtisserie ... pour que Livio se déplace et l'amène aux urgences ... », s’inquiéta-t-elle tout en l’observant de la tête aux pieds. River garda les yeux sur la route alors qu’il tenta de faire un petit résumé de sa journée. « Si tu avais été aspirée par ton téléphone et catapultée sur Internet par un espèce de virus souvenir ou je sais pas quoi et que tu n'avais rien pu faire mis à part attendre que le problème se règle tout seul, et surtout passer le temps à voir défiler des photo de la guilde qui s'amuse très bien sans toi, toi non plus tu ne respirerais pas la joie de vivre. Alors, mise à part ma mauvaise humeur très normale dans ce genre de situation, oui je vais bien. » « Et comment aurait-on pu penser à une chose pareille ? J'ai émit l'hypothèse que tu travaillais car ça n'aurait pas été la première fois que tu ne répondais pas pendant tes heures de services ... Alors j'ai mis un plat de côtes dans un tupperware pour ton retour ... Mais j'ai commencé à m'inquiéter vraiment quand en allant au service psychiatrie tes collègues m'ont dit que tu n'étais pas là.. » Le Frost tourna la tête vers son amie. Elle s’était vraiment inquiété pour lui. Il la vit serrer le volant. « En parlant d'idiot et de con ... je suis même allée voir Aguistin ... sous les conseils de Livio, et heureusement que Tiberius était présent pour le remettre à sa place sans quoi tu l'aurais retrouvé lui aussi en plat de côtes. » Elle ricana, pensant probablement à ce qu’elle aurait fait à Aguistin, avant de se reprendre. « Lui non plus ne savait pas où tu étais ... me disant avec son air supérieur, qui mérite un bon coup de poing, que même à lui tu ne lui répondais pas ... Il a trouvé aussi rassurant de rajouter que tu avais peut-être été simplement kidnappé mais que tu n'étais pas mort, car il ne l’avait pas senti... » Le mage de glace éclata de rire. C’était bien son meilleur ami, ça. Il se croyait toujours rassurant lorsqu’il évoquait les pire scénario tout en omettant la mort. « Il est vraiment trop con, lui! Mais... Tu m'as vraiment gardé un plat? Merci, Erza... » dit-il, souriant sincèrement pour la première fois depuis le début du trajet. « Qu’est ce que je te disais ... il est l'incarnation de l'abruti ... heureusement qu'il a un grand frère et une sœur aussi formidables. » Bon, Livio et Dolores n’étaient peut-être pas ce que l’ont pouvait qualifier de ‘’formidable’’ mais River décida de ne pas relever. Erza sourit à son tour. « Bien sur ! Tu es mon ami c'est normal ! En la mangeant c'est comme si tu étais avec nous ! Je t’ai même mis avec un pot de ta glace favorite ! Je pensais qu'après une dure journée de labeur, manger un bon repas te ferais du bien mais finalement c'est encore au delà de ce que j'imaginais ! » « T’as pas idée… T’es vraiment la reine des fées, Erza. » lui répondit-il. Les deux souriaient sincèrement alors que la voiture se gara devant la guilde.
River poussa les porte de la guilde pour pénétrer dans la grande salle. Il eut à peine le temps de remarquer Happy qui était attablé et qui mangeait des restants de côtes levées – s’il mangeait le plat qu’Erza lui avait mis de côté, il allait dépecer ce chat – qu’il fut assaillit par Natsu qui lui sauta au cou. Il le serrait fort et le mage de glace pouvait sentir des larmes qui coulaient des yeux d’Edan jusque dans son cou. Il en profita tout de même pour lui glisser à l’oreille qu’il s’était inquiété. Pétrifié, son regard passa de Jude à Queenie, qui venait d’entrer. Ils allaient finir par découvrir qu’ils étaient ensemble. Mais, fidèle à lui-même, son amoureux recula d’un pas avant de lui envoyer son poing directement dans l’épaule. « Baka! Ça t’amuse de disparaitre comme ça? », lui lança Edan. « Je n’ai aucun compte à te rendre, bébé dragon! », dit-il avant de s’éloigner vers les cuisines de la grande salle. Il bouscula volontairement Jude en passant près de lui. Puis, le Frost revint avec un plat préparé sur lequel était inscrit son nom. Il s’installa en face de Jude et poussa ses choses plus loin sur la table. « Dégage, sac à puce, ou je t’emmène te faire castrer. Je n’ai rien avalé depuis dix heures. Et puis, manger ces côtes levées, c’était MON idée, au départ. Une chance que Erza a pensé à m’en garder. », dit-il, sans savoir que dans le frigo de son appartement du deuxième étage, il y avait un autre plat de côtes que Edan lui avait mis de côté. Ses amis s’étaient inquiétés pour lui, ils avaient pensé à lui. Ils ne l’avaient pas abandonné, ils ne l’abandonneraient jamais…
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Elsa Adargsen
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| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Elsa d'Arendelle
Tout était la faute d'un souvenir. C'était fou quand on y pensait. Un souvenir qui s'échappait et qui, sans doute grâce à la magie, prenait vie pour se venger de ce qu'il avait considéré comme une injustice. C'était... Elsa n'aurait pas habité Storybrooke, elle aurait sans doute pensé à quelque chose d'impossible, voire de complètement fictif. Mais la ville et les habitants étant ce qu'ils étaient, cela ne semblait pas si aberrant que ça au fond. En attendant, la blonde avait apparemment utilisé les bons mots pour calmer le souvenir et leur permettre de partir grâce à A.S.T.R.I.D qui leur expliqua rapidement ce qu'il s'était passé. À savoir que pour faire le plus de dégâts possibles, River et elle avaient été embarqués en plus de Michel-Ange. Et que les autres avaient été emmenés là par l'IA pour conserver un certain équilibre.
Au final, revenir en version 3D et en chair et en os à Storybrooke, ça faisait du bien. Même si la normalité du moment lui faisait étrange... Quoi qu'il en soit, quand Honey proposa un selfie groupé, la blonde participa. Elle avait expérimenté les selfies avec Sandy après tout, alors avec un groupe plus raisonnable dans l'ensemble que l'ancienne émotion, ça n'était pas vraiment un problème. La souveraine alla même jusqu'à donner son numéro de téléphone à Honey pour que celle-ci puisse lui envoyer la photo. Cela lui faisait étrange de voir la jeune femme en fauteuil après l'avoir vu sur ses deux jambes tout le long de l'aventure, mais elle se garda bien de dire quoique ce soit, ne voulant surtout pas blesser la jeune femme par inadvertance.
Puis vinrent les premiers départs. Tout d'abord Théodore. Puis Michel-Ange après l'arrivée de ses frères qui semblaient tous être assez exubérants ainsi que très envahissants. Un peu à la manière des trolls d'Arendelle quand ceux-ci voulaient distraire quelqu'un pour mieux discuter avec la personne qui accompagnait... Quoi qu'il en soit, Elsa était assez contente de les avoir rencontré au final. De même qu'elle était heureuse malgré tout d'avoir rencontré un souvenir de Riley. Au moins à présent elle voyait celle pour qui Deborah ressentait autant d'amour. D'ailleurs, quand Honey lui donna quelque chose et que la rousse fit comme si de rien n'était, Elsa posa sa main sur le bras de Deborah et exerça une simple pression, très rapidement, pour lui montrer qu'elle était là.
- Excusez-moi, ASTRID, vous pourriez m'expliquer pourquoi je ressens des espèces de chatouillis ? C'est normal ? Demanda-t-elle enfin à l'Intelligence Artificielle.
Elsa ne comprenait pas pourquoi personne ne posait la question. À moins qu'elle soit la seule à le ressentir ? Elle n'en avait pas l'impression cependant... Quoi qu'il en soit, elle avait profité du moment pour poser sa question tandis que Deborah servait le thé.
"D'après mes estimations, je pense que ces chatouillements sont dus à l'électricité qui vous a parcouru encore un bref instant après votre retour sous forme humaine. A.S.T.R.I.D. Airlines s'excuse pour la gêne occasionnée."
A.S.T.R.I.D Airlines ? Elle se prenait pour une compagnie aérienne ? Ou elle plaisantait ? Elsa n'était pas très certaine d'elle là pour le coup. Ceci dit, puisque cela semblait être normal... Elle pouvait pas bien passer sur les bizarreries de l'amie numérique d'Honey.
- Oh. Merci. Vous croyez que cela va durer encore longtemps ?
"La sensation devrait s'estomper dans quelques instants. A.S.T.R.I.D. Airlines vous remercie de votre compréhension."
Ah bien ! C'était une bonne nouvelle ça ! Cela serait donc bientôt terminé.
- Merci à ASTRID Airlines, même si j'espère ne plus avoir devoir recourir à ce service en particulier.
C'était dit sans méchanceté aucune. Mais Elsa considérait que cette expérience devait être la première et la dernière, parce que vraiment, c'était dangereux Internet, bien plus que ce que l'on pouvait penser ! Après tout, avec sa sœur, elles avaient été kidnappées, séquestrées... Enfin bref. Autant ne plus y penser. Ne voyant rien d'autre à ajouter, Elsa se concentra sur son thé.
"Votre requête a été enregistrée."
Ne voyant rien d'autre à ajouter, Elsa se concentra sur son thé. Et une fois que cela fut fini, elle remercia tout le monde et les salua, sans manquer de rappeler à Deborah qu'elle était attendue à la boutique et en certifiant à Honey et à la mère de celle-ci qu'elles étaient les bienvenues si un jour elles voulaient venir. Puis la blonde partit en compagnie de sa sœur, puisqu'elles avaient un neveu/fils à retrouver.
••••
by Wiise
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Le soir même Au même endroit Mais avec moins de monde
- Drôle de journée, n'est-ce pas ? demanda Honey de retour dans le bureau après un dîner hors du commun. Les événements de la journée avaient été racontés dans les presque moindres détails. Honey avait préféré ne pas déballer à quel point sa vie sentimentale, et privée, avait été source d'intérêt de la part de pas mal de monde. De toute façon, c'était les détails scientifico-magiques qui éveillaient réellement l'intérêt de la famille Lemon. Toutefois, il y avait un point qui, parce qu'il intriguait la jeune femme, avait paradoxalement été évoqué très rapidement : Honey avait senti ses jambes. Elle s'était tenue debout, dans ses talons colorés, fermement appuyée au sol. Ca ne lui était pas arrivée depuis près d'un an et personne, pas même Michel-Ange, n'avait tiqué. Ce dernier s'était contenté de la rattraper sans plus poser de question, ce qui était déjà une excellente chose. Qui sait ce qui aurait pu lui arriver si elle était tombée ? si elle avait dû se contenter d'observer les effets de la gravité sans aucun moyen de les contrer ? Néanmoins.... - A.S.T.R.I.D. ? J'ai senti mes jambes de nouveau. Pas longtemps, juste quelques secondes. Bizarrement personne n'a eu l'air de remarquer. Tu crois que ça veut dire quelque chose ? demanda Honey. - D'après mes calculs, la sensation que tu as ressentie à de grandes chances d'avoir été provoquée par le courant électrique qui vous a parcouru pendant votre dé-digitalisation, répondit immédiatement la voix familière de l'intelligence artificielle. Honey opina avant de se lancer dans une longue réflexion silencieuse. - C'est pas Luigi Galvani qui a observé, aux alentours de 1789, qu'on pouvait stimuler le système nerveux à l'aide d'impulsions électriques ? demanda-t-elle finalement. - C'est exact, approuva A.S.T.R.I.D. Tu penses à quelque chose de particulier ? - Plus ou moins... Est-ce que tu veux bien contacter le Docteur Murphy et me prendre rendez-vous rapidement ? L'avis d'un confrère qui ne pense pas comme tout le monde va sans doute m'aider. - C'est comme si c'était fait, annonça l'IA.
Un mois avant l'anniversaire de Camille C'est une date très importante Toujours à Storybrooke Mais pas chez les Lemon
Ce qu'il y a de bien avec les dimanches, c'est que la plupart des gens sont occupés ailleurs que dans les hôpitaux. Celui de Storybrooke ne faisait pas exception. Shaun Murphy et Honey Lemon étaient pour ainsi dire seuls au service radiologie, dont la jeune femme était devenue une sacrée habituée. Mais cette fois, l'IRM commença à l'heure, ce qui était au moins aussi anormal que ce qu'elle révéla. - Je n'ai encore jamais vu ça, annonça Shaun. - Moi non plus, approuva Honey, sourcils froncés, en collant les résultats à son nez dans l'espoir vain de les mieux interpréter ainsi. A.S.T.R.I.D. ? Je vais t'envoyer un fichier ton avis ne sera pas de trop, annonça la jeune femme en parlant dans son téléphone sous le regard ahuri de Shaun. - Un téléphone ne me parait pas le meilleur outil pour analyser ces résultats, fit remarquer Shaun tandis que Honey photographier les images. - A.S.T.R.I.D. n'est pas un téléphone. C'est mon intelligence artificielle reliée en bluetooth à mon téléphone. La nuance est importante. Comme ça lui passait au dessus, Shaun fit comme l'information n'était pas à traiter et continua d'observer les résultats de sa patiente surprenante en les comparant aux images d'avant. - Oh, A.S.T.R.I.D. a une théorie ! s'exclama Honey quelques instants plus tard. Impossible de la vérifier par contre, c'est dommage. Elle pense que me restaurer de la corbeille a pu corriger ce qui a été interprété comme des erreurs de codage chez moi par le système d'exploitation et que, combiné aux impulsions électriques reçues lors de notre dé-digitalisation ont pu réactiver en partie certaines connexions. Mais je ne sens plus rien depuis que je suis rentrée, nuança la scientifique après un moment. Rien n'est pire qu'un faux espoir. La jeune femme ne le savait que trop bien. Pourtant, les faits étaient là, devant leurs yeux.
La jeune femme aurait pu rouler à tombeaux ouverts pour apprendre la nouvelle à Michel-Ange ou encore à Evelyn et le reste de sa famille. Organiser une grande fête. Ou encore faire des plans sur la comète. Elle n'en fit rien. Des faux espoirs, elle en avait eu. Et elle ne voulait pas en donner. Comme elle avait faim, Honey fit une halte par le Comics Burger, qui avait la bonne idée de se trouver entre chez elle et l'hôpital. La jeune femme s'installa à une table près de la fenêtre et une serveuse lui apporta bientôt un menu. Honey commanda, salivant déjà à l'idée de déguster un burger et une tonne de frites accompagnés d'un grand Coca bien frais. C'était ici même qu'elle avait mangé pour la première fois dans cet univers. Ce n'était donc pas très étonnant qu'elle y retrouve Dyson, même si elle ne s'était pas attendue à ce qu'il fasse le service. Ni à ce qu'il ait d'aussi grosses cernes sous les yeux, ce qu'elle se garderait bien de mentionner, se contentant plutôt de noter son sourire avenant : - Je suis content de vous voir, Honey, ça fait longtemps ! - Dyson ! Merci pour le service ! C'est vrai, on se croise moins qu'avant mais maintenant que Michel-Ange est à la mairie je pense qu'on va vite remédier à ce souci. Ca va ? Dyson éluda, plus ou moins habilement, la question de Honey pour se concentrer sur sa vie, à elle : - Ca sa passe bien entre vous deux ? J'en suis content ! - Oh oui, tout va bien dans ma vie. Je suis très heureuse. Merci pour ton enthousiasme. Michel-Ange est quelqu'un de formidable mais je suppose que tu le sais déjà. Honey picorait sa nourriture tout en parlant. C'était vraiment délicieux. Il n'y avait assurément pas que la nourriture spirituelle qu'elle savait apprécier. - Oh, je suis content de le savoir ! continua de s'enthousiasmer Dyson. Vous faites des progrès durant les exercices pour vos jambes ? Ca aurait arrangé Honey qu'il ne soit pas au courant et, d'un autre côté, elle avait envie d'en parler à quelqu'un de suffisamment extérieur à tout cela tant elle était perturbée par ce qu'elle venait de voir, prouvé par A+B ou plutôt par imagerie à résonance magnétique. La jeune femme se mordit la lèvre et hésita. Par où commencer ? - Tu as déjà regardé de résultats d'IRM ? Dyson haussa un sourcil et elle n'en fut pas le moins du monde surprise. Il répondit cependant : - Ceux de Gaston quand il a fait les tests pour devenir Firestorm, et d'autres membres de la ligue, mais je t'avoue que Géo était là pour me les faire comprendre. - Je pense que pour les miens tu es suffisamment intelligent pour te passer de lui. Regarde. Honey se contorsionna pour attraper la pochette blanche dans laquelle étaient rangés lesdits résultats, fit de la place sur la table et disposa deux photographies. A gauche, celle datée de l'année passée, qui montrait une sévère lésion spinale au niveau de deux dorsales. A droite, le résultat du jour qui indiquait une régression de la lésion. La jeune femme retourna à son repas tout en guettant la réaction de Dyson qui ne tarderait assurément pas. Il relut d'abord plusieurs fois les résultats, ce qu'elle-même avait fait et ne la surprit aucunement. - Je crois que j'ai mal lu, est-ce que... la blessure se soigne ? demanda-t-il finalement, très surpris. - Non. Pas au sens médical du terme, affirma Honey. Tu y étais, tu sais aussi bien que moi que la lésion était trop grave. Même le Docteur Murphy, qui me suit depuis cet été l'avait dit : il voulait me faire tenter une nouvelle thérapie pour laquelle j'avais de bonnes chances de recouvrir une sensibilité partielle et Michel-Ange s'est énormément investi dans tout ça. La salle de sport, notamment. Mais ça n'a rien donné. Je le sens, je vis tous les jours. Ca donne rien. Jusqu'à mercredi dernier. J'ai fait un tour dans internet et dans la corbeille de mon ordinateur. Au retour nous avons encore été parcourus par des résidus électriques et là, à ce moment précis, j'ai senti mes jambes, juste quelques instants. A.S.T.R.I.D. spécule que la stimulation électrique et ma restauration de la corbeille ont corrigé mon "code", ma structure, si on traduit du point de vue humain. C'est impossible et pourtant on voit la même chose. Je sais pas ce que je vais faire. A cet instant, Honey but une longue gorgée de Coca comme pour se rafraichir les idées. - Un tour dans... quoi ? En fait, je sais pas pourquoi je continue à m'étonner de ce genre de choses, continua Dyson ce qui amusa Honey. Là dessus, ils étaient d'accord. - En 2018, j'étais à deux doigts de mourir mais un être galactique m'a maintenu en vie. Puis je me suis sacrifié, et une version maléfique de Superman a utilisé l'énergie de ce même être pour me ramener à la vie. Tout ça pour dire que ce genre de choses est possible. Peut-être que je crois aux bons esprits, peut être que c'est la magie de nos vies qui attire parfois la bonne fortune... quoiqu'il en soit, le concept d'impossible n'a jamais trouvé de réel sens dans notre univers (ou son multivers). Ce que je vois ici, c'est que Honey Lemon se montrera bien un jour sur ses deux pieds, parce qu'un événement fidèle aux surprises de notre existence le lui a permis. Et surtout, parce que cette même Honey Lemon le mérite largement. - C'est adorable ce que tu dis, vraiment. J'apprécie. Même si la notion de mérite ne s'applique pas en médecine. Pour autant, Honey souriait, ravie d'avoir entendu pareil discours. Dyson, lui, haussa un sourcil. - Et moi je prie régulièrement des esprits perdus d'un monde que je n'ai pas revu depuis longtemps, et il se trouve que ça a fonctionné il y a quelques mois. Alors si ça se trouve, la notion de mérite s'applique bien quelque part là dedans ! Maiiiis on peut rester scientifique ici : c'est extraordinaire pour toi, mais si en plus les médecins te suivent minutieusement au fil de ton progrès, peut être qu'ils seront en mesure de soigner d'autres patients atteints de paralysie ! Honey replaça une mèche gênée derrière son oreille. Tout le monde allait plus vite que la musique, surtout dans cette ville. - L'avenir le dira, se contenta-t-elle de répondre. Pour le moment j'aimerais que tu gardes ça pour toi. Je ne voudrais donner de faux espoir à personne, ce serait cruel. Plutôt : il y a une personne à qui je ne voudrais pas donner de faux espoirs à une personne en particulier. Dyson s'en doutait peut-être ou peut-être pas. En tout cas, il adressa un sourire compatissant à la jeune femme avant de reprendre : - Je vois, et je comprends. Je ne dirai rien. Mais tu as tout mon soutien. Bonne chance, Honey ! L'intéressée lui rendit son sourire puis termina son burger et ses frites. Ensuite, elle commanda un dessert.