« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
‘’ I'm livin' in the strange days I'm livin' in a world that I don't know Get ready for the dark age I'm livin' in the strange days’’
Se retrouver sur une page blanche, c’était le cauchemar de tous les internautes. C’était long et très ennuyant, mais il y avait toujours d’autres alternatives. Pour les recherches, il y avait les archaïques bibliothèques, pour les jeux, il y avait toujours les consoles, pour les réseaux sociaux il y avait le bon vieux téléphone pour appeler la personne a qui on voulait parler, et pour les vidéos de chats… Bah, achetez-vous un chat! Ceux qu’on voit dans les vidéos ne sont pas des exceptions du monde félin. On va se dire les vraies choses. Tous les chats sont cons! River en avait un à la guilde et il ne faisait pas exception. Haribo était probablement le truc le plus stupide à avoir jamais existé. Lorsqu’il ne plongeait pas dans le bain, il venait faire un brin de toilette dans la douche. C’était sans compter ses courses effrénées à trois heures du matin d’un bout à l’autre de la guilde comme si sa vie en dépendait, courses qu’il stoppait net lorsqu’il se rendait compte qu’il devait se laver à cet instant précis. C’est aussi sans oublier les quatre mille sept cent sacs et boites de toutes sortes dans lesquels il avait réussi à se coincer. Ce chat était la preuve que l’évolution avait quelques ratés. Mais il était tellement affectueux et Edan l’aimait tant que le Frost ne pouvait que s’attendrir devant sa petite tête recouverte de poil noirs et blancs. Bref, c’est bien beau Internet, mais rien ne vaut la vie réelle.
Malheureusement pour eux, cette page blanche ne leur offrait aucune autre alternative, puisqu’ils étaient coincés à l’intérieur d’Internet. Ils ne pouvaient pas sortir, appeler de l’aide, chercher de solution… Ils étaient coincé. Ils allaient rester sur cette page jusqu’à ce que mort s’en suive, et mort s’en suivrait. Ou ne s’en suivrait pas… Ce qui n’était pas, en soi, une consolation. S’ils n’étaient plus réduit qu’à un amas de zéros et de uns, peut-être allaient-ils errer éternellement dans les méandres de la toile. Une éternité à n’avoir que leur souvenirs pour les bercer… Une éternité à se demander si quelqu’un, quelque part, les cherchait… Une éternité à se demander ce que faisait Edan maintenant qu’il n’était plus là… Une éternité à l’imaginer dans les bras de quelqu’un d’autre… Une éternité à se dire qu’on l’avait complètement oublié... Abandonné…
River s’était mis à paniquer. S’il avait eu accès à ses pouvoir, il en aurait perdu le contrôle et il aurait tout gelé autour de lui, car c’est ce qui se passait lors d’émotions trop fortes. Sa glace ne se manifestait pas, mais tous les autres signes d’une crise de panique étaient là. Le Frost perdait le contact avec la réalité. Sa respiration était de plus en plus courte. Il tremblait. Heureusement pour lui, Anna vint à son secours. Grace à son ton calme, à son apparente maitrise de la situation et à quelques exercices de respiration, elle arriva à lui faire reprendre le dessus. Dans son monde, ses crises de paniques étaient plutôt rares et elles se manifestaient surtout par l’envie de régler ses problèmes par des manœuvres suicidaires. Dans ce monde, elles se manifestaient comme chez un simple humain. Il avait honte de perdre ainsi le contrôle, ne sachant jamais sur qui il allait passer ses nerfs. La dernière fois, il avait gelé une bonne partie de la plage, tué un chat et attaqué Aïsha. Cette fois, ça s’était beaucoup mieux passé. Anna ne le confrontait pas comme Ash l’avait fait. Elle essayait de le comprendre et de l’aider à reprendre le dessus. Ce qui fonctionna.
Le mage de glace était donc ressortit de cette panique avec une nouvelle amie. Jamais il n’aurait osé faire le premier pas dans l’officialisation de leur amitié, car il avait trop peur d’être rejeté. Cette attitude pouvait paraître contradictoire avec sa manie d’aborder tout le monde qui lui plaisait. Il essuyait plusieurs rejets, mais ça ne l’avait jamais dérangé. Lorsqu’il s’agissait de coucher avec quelqu’un, le rejet n’est pas important. On passe à l’autre et c’est tout. Mais dans l’amitié, comme dans l’amour, il y avait des sentiments d’impliqués. River avait tellement de difficulté à gérer ses sentiments, à les comprendre et à les exprimer, que s’il le faisait et qu’on le rejetait , il le vivrait comme un abandon. Il ne pouvait pas supporter cette idée. Voila pourquoi il rejetait lui-même toutes les personnes pour qui il développait des sentiments. Il avait tenté, par tous les moyens, d’éloigner Edan de lui avant que le dragon ne lui avoue son amour. Après avoir retrouvé Stella, il avait passé des mois à ne pas lui parler jusqu’à ce qu’elle lui prouve qu’elle ne le laisserait pas tomber. Il avait aussi tout fait pour se faire détester de Jean-Balthazar jusqu’à ce qu’il lui avoue qu’il voyait River comme le grand frère qu’il n’avait jamais eu. Pour Aguistin, c’était différent. La malédiction s’était chargée de donner au glaçon de forts sentiments pour le corbeau sans qu’il ne puisse rien y faire. Lorsque la malédiction fut rompue, il était déjà trop tard. Le combattant s’était déjà beaucoup trop attaché à lui. Il n’avait rien pu faire pour se rassurer. Il vivait donc dans la peur constante que son meilleur ami se lasse de lui et qu’il l’abandonne. C’est pour cette raison que, lorsqu’Anna lui avait dit qu’ils étaient amis, il n’avait pu qu’accepter. Cette petite phrase, ce simple mot ‘’ami’’ l’avait profondément touché. Maintenant que ce cap avait été franchit, que les mots avaient été prononcés, River pouvait devenir l’ami jaloux et possessif qu’il était toujours. Évidemment, ce n’était pas ce côté de lui qui montrerait à Anna. Elle ne verrait que son côté protecteur qu’elle finirait probablement par trouver lourd, mais elle ne verrait pas les véritables sentiments derrière cette attitude surprotectrice. Tactile de nature, ce qui ne surprendra personne, le Frost avait déposé un baiser sur le front de la rouquine qui eut l’air surpris. Elle apprendrait à le connaitre et elle finirait par comprendre qu’il avait besoin de contact physique avec les gens.
Le cœur plus léger, sachant que même s’ils restaient tous coincé dans cet endroit, quelqu’un l’appréciait et le considérait comme un ami, River alla rejoindre Michel-Ange. Ils étaient pote, c’est vrai, mais aucun des deux ne l’avait vraiment dit. Donc, pour le Frost, il n’y avait pas de véritable engagement. Mich pouvait décider à tout moment qu’il en avait marre de lui et juste partir et l’abandonner. Le pauvre glaçon secoua la tête comme pour chasser ces pensées qui tournaient en boucle dans sa tête. La tortue, après sa conversation avec Elsa, déclara qu’ils allaient tous s’en sortir. C’en était trop pour le combattant qui roula des yeux en soupirant. « C'est bien beau l'optimisme sans limite, mais ce n'est pas en criant qu'on va sortir que ça va arriver par magie. Pour l'instant, on est pris ici et je commence à en avoir marre de me faire dire que tout va bien alors que c'est complètement faux! » Le mage de glace ne se qualifiait pas de pessimiste, comme ce que les autres devaient penser de lui en cet instant, mais il était réaliste. Il ne voyait pas l’utilité de répéter sans arrêt qu’ils allaient s’en sortir alors qu’ils n’avaient aucun réel plan d’action. « Tout va bien. Ça pourrait être pire. Ya trois garçons et trois filles. C'est suffisant. Honey est à moi. », lui répondit alors Mich. Mais de quoi parlait-il? C’était suffisant pour faire quoi, une excursion de kayak? Un repas sept services? Il leva un sourcil, un peu perdu par le raisonnement de celui qui était censé diriger leur ville. Mais où allait le monde? « Trois garçon et trois filles... Est-ce que tu es en train de me proposer que faire une orgie? » Non, ce n’était pas une solution, mais attendre que la vie passe n’en était pas une non plus, et c’est pourtant ce qu’ils faisaient tous. Et puis, ça passerait le temps. Il s'approcha de son pote pour lui parler tout bas. « Non parce que, sérieusement, moi je suis carrément partant. Par contre, je ne suis pas certain que ce soit le cas de tout le monde. Quoi que si c'est le Maire qui l'ordonne... » River ne connaissait pas l’étendu des pouvoir que son titre lui conférait, mais sait-on jamais. Michel-Ange leva un sourcil à son tour. « Une orgie c'est pas un truc vert qui pique les jambes? On peut en faire de la soupe aussi. C'est très bon. Moi si y'a de la soupe, je suis partant aussi. » « Quoi? » Le Frost secoua la tête. « Non non non... Toi tu parles des orTies, enfin je crois. Mais je ne vois pas le rapport entre la soupe et le nombre de gars et de filles... T'es vraiment bizarre, tu le savais ça? » Bon, la tortue avait toujours été plutôt difficile à suivre, mais mélanger orTie et orGie, c’était le comble… « Moi? Bizarre? Et toi tu parles que de cul! C'est pas du cul qui va nous sortir de là... A moins qu'on passe par le mode de navigation privée... » Ça ne pouvait peut-être pas aider, mais ça ne pouvait certainement pas nuire non plus… Et puis, c’était tout de même Mich qui avait emmené le sujet sur le tapis, il avait du culot de l’accuser de la sorte. « Moi je n'en parlais pas avant que tu te mette à dire qu'on est trois gars et trois fille et que tu précise que Honey était à toi! Tu voulais que je m'imagine quoi? Qu'on allait former un club de danse sociale? », dit le glaçon tout en commençant à s’énerver. Pour une fois que les sous-entendus ne venaient pas de lui… La tortue haussa les sourcils. « Faut qu'on se calme. La page blanche ça nous rend fou... J'espère qu'on va pas rester ici parce qu’a part s’engueuler visiblement ya pas grand chose à faire. » River respira un bon coup. « Je me calme... Je me calme... Mais sérieusement, il faut sortir d'ici au plus vite avant que l'un de nous, et par la je veux dire moi, pète un câble et transforme cet endroit en page rouge... J'entends beaucoup ''Tout va bien'' mais je n'ai rien entendu qui ressemble à ''J'ai une solution''. Ils font quoi nos super cerveaux? », demanda-t-il finalement. « Je pense pas qu'il y ait de super cerveau pour trouver la solution. Regarde dans Docteur House c'est toujours Wilson qui trouve. Je suis un Wilson. Je vais trouver. Tu vas faire mon docteur House. Faut qu'on parle de truc de la vie courante. Et la ta le déclique parce que je dis un truc stupide. Vas-y. Commence. », proposa Mich. En entendant son idée loufoque, le mage de glace éclata de rire. « Premièrement, tu n’as absolument rien d’un Wilson. Wilson est un gars qui n’a aucune confiance en lui et qui se laisse manipuler par le seul ami qu’il a, un espèce de sociopathe antipathique qui ne pense qu’à sa petite personne. D’ailleurs, je vais essayer de passer par-dessus le fait que tu viens de me comparer à cette caricature de médecin. Deuxièmement, cette série est peut-être divertissante, mais elle ne reflète pas le moindrement la réalité du milieu hospitalier. Finalement, j’ai bien essayé, mais la médecine n’a absolument rien à voir avec cette merde informatique dans laquelle on est pris jusqu’au cou. » Il soupira avant de s’éloigner. « Je crois que je vais aller faire une petite sieste. Réveillez-moi quand vous aurez trouver une solution ou quand vous aurez enfin accepté qu’on est pas dans un Disney et que tout ne fini pas toujours bien pour les gentils. »
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Elsa Adargsen
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| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Elsa d'Arendelle
Leur Maire était quelqu'un de... Complexe. Un coup gamin, un coup plus sérieux, Elsa avait du mal à le suivre. Ceci dit, elle fut assez véhémente quand Michel-Ange lui parla de sa sœur en des termes qui ne lui convenaient pas tellement. Non mais c'était vrai ça ! Il avait passé peu de temps avec la rousse, comment pouvait-il dire qu'elle n'était pas aimable ? Et la souveraine s'était fait un devoir de lui rappeler qu'un titre ne définissait pas la personne que l'on était : la blonde était plus qu'une souveraine aux pouvoirs de glace. Bref, encore une fois, il avait fini par donner une autre tournure à la conversation, rendant le tout bien plus léger. Et malgré elle, la jeune femme ne put s'empêcher de sourire. Avant de se rapprocher d'Honey.
- Il est toujours aussi... Enthousiaste ? Lui demanda-t-elle en montrant d'un petit signe de la tête le Maire.
"Entre nous, le plus inquiétant c'est quand il est pas enthousiaste." Souffla-t-elle discrètement d'un air complice. "Tout va bien pour toi, sinon ? Je veux dire... compte tenu de la situation étrange."
- J'imagine que le voir calme doit faire étrange. Dit-elle en hochant la tête Ça va. Je n'ai pas mes pouvoirs ici, alors toute cette situation est... supportable. Plus que d'habitude. Avoua-t-elle Tu as une idée de l'endroit où peut se cacher le virus ?
Mieux valait ne pas s'attarder sur la question de ses pouvoirs. Car Elsa, même si elle se trouvait en progrès, avait beaucoup de mal à se satisfaire de la situation. Elle voulait une meilleure maîtrise. En attendant, elle profitait du fait de ne pas avoir de pouvoir pour faire une pause niveau stress.
"Je pense que le virus est resté dans le programme d'A.S.T.R.I.D. et que c'est pour y rester en paix qu'il nous a expulsés de mon ordinateur aussi rapidement. Mais je ne sais pas ce qu'il peut bien vouloir à mon intelligence artificielle. Est-ce que je peux demander pourquoi l'aventure serait moins supportable avec tes pouvoirs ? Généralement les gens qui possèdent des dons se sentent démunis quand ils en sont privés."
Manifestement, non, elle n'y échapperait pas. Mais en même temps, discuter avec quelqu'un d'autre de ce souci-là, ça pouvait peut-être lui faire du bien... En plus Honey ne serait pas du genre à le répéter, ce qui était une sécurité : elle n'aurait pas d'émeute à ses trousses si quelque chose impliquant de la glace tournait mal. À Storybrooke, mieux valait prévoir le pire.
- Mais on peut aller sur ton ordi via un mail et ensuite accéder au programme d'A.S.T.R.I.D ? Comme un virus en fait. C'est peut-être la solution... Elle balança ça un peu au hasard et surtout de façon très songeuse avant de revenir au moment présent. Je ne maîtrise pas mes pouvoirs... Tu as eu l'air de me reconnaître tout de suite quand on est tous arrivé ici, alors j'imagine que tu connais un peu notre histoire à Anna et moi. Et au niveau de ma peur... C'est vraiment quelque chose que j'ai toujours crains. Perdre le contrôle de mes pouvoirs. J'ai compris depuis que c'était mes émotions qui zappaient mon contrôle... Alors imagine ici avec les fous qui nous ont enlevé et tout le reste ? Une Elsa stressée avec ses pouvoirs serait franchement moins sympathique que celle que je suis en ce moment.
"Oui, tu as raison. C'est mieux que tu n'aies pas de pouvoirs s'ils sont un facteur de stress. Je ne t'aurais pas reconnue si tu ne ressemblais pas au dessin animé auquel personne dans aucun univers n'a visiblement échappé." Ajouta Honey avec une sourire. Elle marqua une pause puis reprit : "En fait, et je crois l'avoir dit avant mais des fois ça m'arrive de penser et de penser que je parle, alors c'est possible, puisqu'il semblerait que l'ordinateur de Deborah ait pu déclencher tout ça, il me parait plus logique d'aller vérifier cette intuition, afin de récolter peut-être des indices. Mais pour cela, encore faudrait-il qu'internet fonctionne car je pensais effectivement à partir par email, c'est très bien pensé !"
- Je ne comprendrais jamais l'engouement que cette histoire a provoqué ! Soupira-t-elle. Vraiment ? Fit-elle, surprise de voir qu'elle avait eue une bonne idée. On peut vraiment tout faire avec Internet... S'émerveilla la jeune femme.
"Oui, quand ça fonct..."
Et aussi soudainement qu'il avait disparu, le décor revint. Elsa put voir les autres réapparaître ainsi que la bibliothèque. Ou que Maara, sa cliente flippante. La blonde ne s'était pas attendue à la voir et vraiment, elle lui fit peur avec ses yeux tous dorés et porteurs d'une promesse de mort dans d'atroces souffrances. Manifestement, la Maara n'était pas quelqu'un de très patient...
- Bon, et maintenant on fait comment pour s'envoyer par mail sur l'ordinateur de Deborah ?
"Tu verras, je crois que tu vas aimer !" Elle lui fit un clin d’œil puis s'adressa à tout le monde : "L'équipe ! On y va, on a un email à envoyer !"
Ils étaient une équipe ? En tout cas une équipe qui ne comprenait pas où elle voulait en venir. Ce n'était peut-être pas plus mal, parce que voyager par mail, ça semblait assez fou ! Le groupe se mit donc en route, retrouvant des surfs pour se rendre sur une page bien précise.
"Dis-moi, tu connais Google Drive ?" Lui demanda Honey alors qu'elles surfaient côte à côte.
- C'est l'endroit de stockage de Google non ? Un peu comme mon arrière-boutique... Répondit-elle en rougissant légèrement, pas très certaine de son explication.
"On peut voir ça comme ça. Mais ça permet aussi d'envoyer des fichiers trop lourds pour un simple email. Or je pense que six personnes, compte tenu de la technologie de ce mail, ça passera jamais dans un envoi classique. Tu as un compte Gmail ?"
- Oui, bien obligée pour la boutique. C'est plus professionnel de passer par Gmail que par un autre site de messagerie... On va sur mon compte ? S'enquit-elle tout en songeant qu'heureusement que Deborah avait insisté pour reprendre certaines choses en main afin que la boutique puisse se mettre à la page...
"Exactement. Tu connais Deborah, non ? Alors je table sur le fait qu'il y a 99 % de chance que tu aies son adresse email."
- Rajoute le pourcent restant. Elle est effectivement dans mes contacts. Vu que c'est elle qui a créé le site web de la boutique... Répondit-elle avec un léger sourire qui s'accentua à la réaction d'Honey.
"Yes !" S'écria Honey en serrant le poing en signe de victoire.
Entre temps, le groupe était arrivé. Google Drive s'ouvrait devant leurs yeux. Elsa put voir le petit bonhomme violet qui annonçait et régulait les visites. Lui était à un comptoir et derrière lui se trouvait un buffet rempli de clés toutes différentes les unes des autres.
« Bienvenue sur Google Drive, que puis-je pour vous ? »
- Bonjour... Nous avons besoin d'envoyer un lourd document à une amie. Expliqua succinctement Elsa.
« Bien sûr. Depuis quel compte et quel genre de document ? »
- Depuis le compte d'Elsa Adargsen vers celui de Deborah Gust. Quant au document... Eh bien il s'agit de nous six. Raconta-t-elle au bonhomme qui rajusta ses lunettes et cligna des yeux un peu surpris.
« Oh. C'est un envoi peu ordinaire mais ça peut se faire. »
Il fit alors un geste sur sa gauche (la sienne à lui, pas celle d'Elsa hein !) et la blonde remarqua q'un voiturier, du moins ce qui lui semblait être un voiturier, prit une clé et partit chercher leur véhicule. Et quand il revint, la blonde eut soudain la sensation qu'elle avait fait une bêtise en parlant à Google Drive... Non mais pourquoi on pensait qu'elle adorait les choses de glace hein ? Il n'y avait qu'à voir leur véhicule pour comprendre que quelque chose n'allait pas vraiment.
« Si Madame et ses invités veulent bien se donner la peine... » Dit-il en montrant un talent rare en s'inclinant, en rappelant qu'ils ne venaient pas tous du même milieu, le tout sans qu'on ne puisse le lui reprocher !
Quoi qu'il en soit, Elsa en profita et grimpa dans le carrosse tout en s'appuyant sur la main tendue pour s'installer ensuite dans les sièges. Après tout, elle était reine. Mais cet argument ne valait pas grand-chose puisqu'Honey fit la même chose.
"Merci beaucoup Monsieur, trop aimable !" Fit son amie tout en grimpant.
Enfin, si elles étaient amies ? Elsa ne savait pas trop comment ça se passait ces choses-là, n'ayant pas été un modèle très sociable... Le départ du carrosse une fois que tout le monde eut pris place fut la raison de son interruption d'introspection. Il filait aussi rapidement que les surfs et la blonde se demanda s'ils parviendraient à sortir tout le monde de là...
••••
by Wiise
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Le carrosse ne tarda pas à s'arrêter devant la boîte mail de Deborah Guest. Elle avait une devanture élégante - à son image - dans les tons rose et vert pâle. Son nom était calligraphié en haut de l'imposant portail d'entrée devant lequel les arrivées étaient filtrées. C'est ainsi qu'il refusa le spam vantant les mérites d'un régime à la mode (ce qui contraignit son porteur à rebrousser chemin, la mine défaite), mais accepta la jolie enveloppe bleu clair qui contenait un email d'une certaine "Chérie". Et bientôt, ce fut autour du carrosse de glace d'arriver devant le point de filtrage. Il était tenu par un petit personnage vert, semblable à tous ceux qu'ils avaient déjà croisés au cours de leur aventure, au détail près que son air était particulièrement blasé. Sans aucun commentaire, le personnage examina leur provenance, indiquée au devant de leur moyen de transport, puis leur indiqua qu'ils pouvaient continuer. Le carrosse déposa ainsi tout le monde dans ce qui ressemblait à un petit bureau, aux couleurs assorties à la devanture. On y trouvait plusieurs casiers : Boite de réception, Brouillon, Messages envoyés, Archives, Courrier indésirable, Ebenezer McCanard ou encore Mairie. En bas à droite de l'étagère se trouvait la corbeille, dans laquelle se trouvait une douzaine de messages. A sa gauche, il y avait un bouton "Vider" et à sa droite un bouton "Récupérer les éléments supprimés". Honey Lemon observa l'endroit d'un regard curieux et fasciné. - C'est très différent de la boîte mail de Dyson ! s'écria-t-elle en se tournant vers le reste de l'équipe. C'est à ce moment-là qu'elle remarque l'extrême gêne de Michel-Ange qui n'osait même pas regarder les casiers et avait retourné son bandeau sur ses yeux. C'était tellement mignon, mais c'était surtout le signe que quelque chose n'allait pas. Comme il ne devait plus rien voir à cause de son bandeau, elle posa une main sur son épaule et demanda doucement : - Quelque chose ne va pas, adorable tortue ? - Je supporte pas être dans la vie privée des gens ! Surtout de mes collègues ! Mais allez y je vois écoute. - Oh mais t'inquiète pas ! On va pas lire ses mails. Enfin, je ne peux pas me porter garante d'autrui mais moi je ne compte pas y toucher. On avait juste besoin d'une porte d'entrée pour accéder à l'ordinateur de Deborah et quoi de mieux qu'un email pour ça ? Tu sais, pour voir si son ordinateur est infecté... C'est ce moment que choisit Théo pour appuyer les propos de Honey en se tournant vers son meilleur ami : - Elle a entièrement raison ! Regarder ses informations ne nous intéresse pas ! De plus s'il le faut nous pouvons lire sans lire. Mais c'est le meilleur moyen de savoir si oui ou bon elle est responsable ou partiellement responsable de ce qui nous arrive ! - Je pense que ça ne sera même pas la peine. Pour commencer, il faut que nous sortions d'ici et activions son anti-virus pour faire un scan de l'ordinateur. Ca nous indiquera s'il y a quelque chose de nuisible dessus, d'autant que Deborah ne m'a jamais envoyé d'email, nos machines ont simplement été connectées entre elles. - Tout à fait ! approuva Théo. C'est pour ça que je te dis de ne pas prêter une clé usb à quelqu'un que tu ne connais pas ! C'est exactement le même processus que pour un virus humain au niveau de la contagion ! Michel-Ange était toujours collé à Honey Lemon, peut-être dans l'idée qu'elle lui serve de guide le temps qu'il garderait son bandeau. La jeune femme préféra ne pas le lui enlever elle-même mais réalisa qu'elle aurait peut-être dû quand en tournant la tête dans sa direction pendant qu'elle achevait de lui certifier qu'aucune vie privée ne serait violée dans cette mission [ok, elle l'a pas dit comme ça mais bon] sa bouche rencontre la sienne, un peu maladroitement et suffisamment pour, littéralement, lui couper la parole. - Va falloir songer à retirer ton bandeau avant que tu n'embrasses tout le monde, même si c'est très agréable, lui souffla Honey en souriant (ce qu'il ne pouvait bien sûr pas voir). Après avoir replacé une mèche blonde derrière la branche de ses lunettes, Honey s'adressa à tout le monde avec entrain : - Je suggère de sortir temporairement d'internet pour aller activer l'antivirus. Qui est pour ?
Anna D'Arendelle
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| Avatar : Soso Turner :love:
HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Pas de protestation concernant l’antivirus, de la part des autres. Pour ma part, j’avais pas l’intention de dire quoi que ce soit, vu que c’était un peu pour ça, qu’on avait fait tout ce voyage quelque part. S’occuper du virus. Et puis, en sortant d’internet on éviterait les quelques soucis qu’on avait déjà rencontré auparavant. Du genre la page blanche, à cause d’une connexion ayant sauté -même si je l’avais bien dit, que ça reviendrait- et peut-être ainsi éviter toute autre dispute au sein du groupe. J’avais du mal avec les conflits. Mais d’un côté, je pense que personne n’aimait être « spectateur » de ce genre de chose. Ça mettait mal à l’aise. Enfin...Sauf les gens qui aimaient ce genre de trucs. Je supposais qu’il y en avait, après tout l’être humain pouvait être assez tordu par moment.
« Est-ce que quelqu'un sait comment on sort d'un navigateur au sens littéral du terme ? » Demanda Honey
Fronçant légèrement les sourcils sous l’effet de la concentration, je réfléchissais à comment on était entré dans le navigateur déjà. Le virus nous avait propulsé vers un portail, c’était là qu’on avait croisé le panda roux et que donc, on était entré dans le dit navigateur :
- On a été propulsé vers un portail répondis-je songeuse, c'est comme ça qu'on est entré dans le navigateur. L'idée serait de passer ce portail mais dans le sens inverse non ?
« Oui, sauf que je ne vois pas du tout ce portail. »
Honey plaça sa main devant ses yeux, afin de chercher. Néanmoins, étant donné que nous étions à l’intérieur d’une boite mail, ça me paraissait « normal » -si on pouvait qualifier tout ceci de normal- de ne pas pouvoir le localiser depuis l’endroit où nous étions. Le mieux était donc d’en sortir :
« Je suggère déjà de sortir de la boite mail. »
Je me contentais de hocher la tête, lui emboîtant le pas alors qu’elle tenait toujours Michel-Ange, qui semblait vouloir continuer à jouer les aveugles même si elle lui avait assuré qu’on était pas là pour fouiller dans la vie privée de Deborah. D’un côté je pouvais comprendre sa gêne, moi non plus ça m’amusait pas des masses d’être littéralement dans la boite mail d’une personne que je connaissais pas -et c’était pas Aster qui m’aiderait à en savoir plus, vu qu’il l’appelait toujours « La mégère ». C’était digne d’Aster quoi.
Préférant, me concentrer sur ce qu’il se passait, alors qu’on sortait de la boite mail, on était à présent face à plusieurs couloirs, partant du centre. Nous, on était dans ce qui semblait être un cercle. D’un côté, je pouvais entendre les oiseaux chanter, derrière nous c’était plutôt du courrier qui s’empilait et des livreurs s’occupant de l’apporter. Dans une autre direction, il y avait un batiment ressemblant à la mairie, encore dans une autre des clics de photos. Probablement instagram. Et tout ça, c’était bien jolie. Mais, ça nous disait pas comment sortir. En revanche, la croix rouge dans un coin en haut, avait l’air nettement plus intéressante :
- Quand on est à l'extérieur et qu'on navigue sur internet, pour sortir on clique sur la croix. Donc le processus devrait être le même depuis l'intérieur non ?
Afin d’accompagner mes arguments, je pointais du doigt la fameuse croix
« Brillant ! » s’enthousiasma Honey avant de se rendre compte qu’on était trop bas pour l’atteindre et de reprendre d’un air moins enthousiaste : « Comment on fait pour cliquer sur la croix ? »
- Faire la courte échelle ne servira à rien même en s'y prenant à plusieurs pour se la jouer pyramide humaine répondis-je. Non, il faudrait qu'on trouve quelque chose nous permettant de l'atteindre.
Sauf que va trouver quelque chose pour atteindre cette foutu croix
« Comme des Nunchakus ? Mon adorable tortue » reprit-elle à l’adresse de Michel-Ange « est-ce que tu veux bien enlever ton bandeau maintenant et lancer sur la croix ? »
Ah oui, effectivement ça, ça pourrait nous aider. La question demeurait est-ce que je restais là où j’étais ou bien je me décalais discrètement de quelques centimètres histoire de...Non, parce que c’est pas que j’avais pas confiance mais sait-on jamais. On avait suffisamment eu notre dose de trucs bizarre ici, alors des nunchakus qui rebondissent contre une parois pour nous retomber sur la tronche, j’avais pas méga envie que ça arrive. On pouvait pas m’en vouloir pour ça. Prudence est mère de sûreté comme dit le dicton. Je voulais bien admettre que j’avais plus tendance à foncer plutôt que de peser le pour et le contre de mes actions. Mais, il y avait quand même des fois où je pouvais être un peu plus calme quand même.
« Je vais avoir l’impression d’être tout nu » répondit Michel-Ange avant de regarder son corps et de reprendre « En fait je suis déjà tout…Bon ben... »
Et un raclement de gorge pour dissimuler un rire un. J’avais pas envie de donner l’impression de me moquer. C’était juste drôle en fait. Mais comme le sens de l’humour ça restait un machin subjectif. Je préférais donner l’impression d’avoir mal à la gorge et pas autre chose.
« T’inquiète pas, on te le rend tout de suite. T’es très mignon en tortue, je t’assure. »
Il lança son arme en direction de la petite croix, et fit d’ailleurs un lancé sans faute, m’arrachant un sifflement admirateur. On allait pas se mentir : j’aurais été à sa place, ça aurait forcément atterrit dans la tronche de quelqu’un douée comme j’étais. Mon arme de prédilection c’était l’épée. Mais pour le reste, mieux valait éviter de me mettre quoi que ce soit dans les mains, sinon c’était la cata. L’objectif avait été atteint avec succès étant donné que le décors venait de disparaître. Bye bye internet, bonjour le barre de recherche de l’ordinateur de Deborah. Je jetais rapidement un coup d’oeil à son fond d’écran me demandant qui était la fillette blonde représenté dessus mais sans chercher plus loin. Il fallait chercher son antivirus. Et évidemment, ce serait trop simple s’il était épinglé sur le bureau. Une seule solution : le menu démarrer. Et ça tombait bien parce que sur un espèce de piédestal ultra riche à gauche, il y avait un genre de livre avec le symbole d’une pomme dessus. M’approchant, j’en profitais pour tourner les pages afin de trouver l’anti virus.
Sur la première page, avec une écriture calligraphié était écrit : Mcbook de Debbie. En tournant la page, je tombais sur un sommaire :
I - Marche / Arrêt : Mettre en veille Mettre à jour et redémarrer Mettre à jour et arrêter
II - Tous les programmes a) Les plus utilisés : Opéra iTunes Word Skype Explorateur de fichiers b) Tous les programmes : Access Alarme et horloge Apple Update Software etc etc
Tous les programmes étaient listés par ordre alphabétique, mais sans le nom de l’antivirus on pouvait passer des heures à tout consulter. Il y avait une barre de recherche alors autant aller au plus simple :
- Question, dis-je en me tournant vers Honey, est-ce que tu saurais par le plus grand des hasard, le nom de son anti virus ?
« Eh bien... Deborah est une femme qui se contente du meilleur, pour ce que j'en sais, on peut donc éliminer les antivirus gratuits. Elle veut aussi de la qualité alors elle a du se tourner vers le meilleur d'entre eux : Kaspersky Internet Security 2018. »
- On va tenter dans la barre de rechercher
Aussi tôt dit aussi tôt fait, après avoir entré le nom je pu constater qu’il s’agissait bel et bien de l’antivirus installé quant un logo cliquable apparut. Évidemment, je fit ce qu’il fallait pour rentrer dedans, laissant par la même occasion le décor changer une fois de plus. Ce coup ci on se serait cru dans le placard d’une femme de ménage super puissante. Il y avait un gros écran sur lequel était inscrit « démarrer un scan » et gros aspirateur juste à côté qui ronronnait comme s’il dormait pour le moment.
- Je serais assez pour démarrer un scan, mais j'hésite, il y a rien qui indique qu'il ne va pas nous prendre pour des potentiels logiciel ou je ne sais quoi malveillant. Et j'ai pas hyper envie d'être placé en quarantaine
« Finement observé ! Peut-être que si on se présente à l'étrange aspirateur il va voir que nous ne sommes pas nuisibles ? »
- On peut toujours essayer ça coûte rien
M’approchant doucement avec Honey, je constatais que l’aspirateur se comportait un peu comme un chien. Il nous renifla l’air curieux, pour finalement décider qu’il m’aimait bien et qu’il voulait que je joue avec lui. Sauf que bon...De ma vie, j’avais jamais eu d’animal de compagnie. Enfin...Il y avait bien eu Bianca. Mais déjà, je la considérais pas comme un simple « animal de compagnie » et ensuite c’était une souris. Donc, les chiens je connaissais pas.
- Okay, comment on joue avec un aspirateur qui agit comme un chien ? Marmonnais-je
« Tu peux lui caresser la tête et lui gratter le ventre ? Enfin... ce qui a l'air d'être la tête et le ventre. »
Je hochais la tête, m’exécutant. Il avait l’air de nous apprécier. A sa manière de venir réclamer des caresses chez tout le monde
« Je crois que ça veut dire qu'on ne risque rien. On devrait lancer le scan. »
Cliquant sur « démarrer un scan », l’antivirus s’immobilisa quelques instants comme s’il était en train de recevoir un ordre, puis repartit en courant très vite. La jauge de progression s’activa, tandis-que je regardais les noms défiler très vite en bas. Et si ça prenait du temps quand on était à l’extérieur imaginez ce que ça donnait à l’intérieur. Un certain temps quoi. Quand ENFIN elle arriva à 100 %, l’antivirus revint avec un machin dans sa gueule sur lequel était écrit « 0 menace détectée » allons bon...
Ludwig T. Oakenshield
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Ne faisant pas attention aux états d’âme de Michel Ange, Théodore regardait les mails comme il avait dit, sans véritablement les lires. Technique de lecture très efficace, retenant uniquement ce qu’il avait besoin, il se détourna rapidement de cette préoccupation qui n’avait aucun intêret pour suivre les directives d’Honey. Après tout, c’était elle qui connaissait cette fameuse Déborah, il valait mieux faire confiance à un expert plutôt que d’y aller à a tâton, comme la tortue faisait avec son bandeau sur les yeux. Théo ne le comprenait vraiment pas. Ils avaient la chance, malgré de tout, de voir comment internet fonctionnait de l'intérieur et il n’en profitait pas. Vraiment, il pensait que cela était fort dommage. Lui en tout cas, n’en perdait pas une miette, regardant tous les couloirs, enregistrant les sons, plutôt que d’écouter la conversation qui aurait pu lui servir, dévoilant une part de cette facette un peu tête en l’air, qui lui arrivait d’avoir quand quelque chose l'intéressait plus que de raison. Alors forcément, il lui arrivait de débarquer, d'atterrir d’une autre planète. "Je suis persuadé que cela vient de ton monde Honey .. essaye de te souvenir quel ennemi tu pouvais avoir avant ?"“Désolée, je ne vois pas. J'étais pas très populaire à l'école avant d'entrer à la SFIT mais je ne pense pas que ce soit lié. Vraiment. Mon monde a des ennemis mais ces gens-là n'ont rien contre moi personnellement. Ils sont juste assoiffés de... Je sais pas trop, en fait. J'ai jamais été méchante. J'ai fait de mon mieux pour empêcher leurs plans de s'accomplir mais j'ai échoué. Si les gens qui essayent de coloniser ma Terre devaient s'en prendre à quelqu'un, ce serait à Dyson Walters. Or, je ne le vois pas ici."”Effectivement ce n’est pas faux ... Mais tu ne travailles pas sur des sujets sensibles ? Tu es très intelligente quand même... il ne faut pas négliger ce point là ! Que le virus pourrait en avoir après tes données personnelles pour pouvoir les utiliser a son avantage !" Théo était persuadé que c’était pour ça, qu’Honey et eux par la même occasion se retrouvaient coincé ici. Or elle s’évertuait à ne pas vouloir dire ses recherches… louche cette affaire. “Merci, c'est gentil. C'est vrai que mon QI est largement au-dessus de la moyenne. (replaçage de cheveux derrière l'oreille) Mais je suis chimiste et astrophysicienne. Je ne travaille pas dans le secret défense et récemment j'enseigne plus que je ne recherche - principalement parce que dans mon monde c'est moi qui ai démontré l'existence des trous noirs primordiaux et des trous blancs. Votre monde, par contre, n'est pas prêt pour ça. Puis je l'ai déjà prouvé une fois, c'est pas intéressant de le prouver une seconde.” C’était tout simplement fascinant, et même si le secret défense n’était pas en ligne de mire, Honey faisait parti de ces gens dont les gouvernements raffolaient, adoraient même avoir sous leurs emprises, on ne sait jamais, s’ils viendraient à découvrir des choses extraordinaires. Se grattant la tête, il continua, un peu contrits. "Hum oui je vois ... pour être un professionnel du secret défense... ce n’est pas un sujet dont la CIA raffole ... même s’ils aiment bien les têtes pensantes … Je sais pas ... nous avons vu que Deborah ny ai pour rien ... Mich non plus .. alors qui ? Qui aurait besoin de nous tous ? A part si nous sommes des dégâts collatéraux comme je le disais avant." Theo s’arracha légèrement es cheveux en faisant des tours sur lui même. Il avait besoin d’être dans sa bulle pour pouvoir réfléchir correctement. Ici, il y avait trop de gens, trop de contacts, trop de choses qui le perturbait, qui le déconcentrait, qui le mettait mal à l’aise."As tu un lien avec les dieux ? Ils pourraient faire une chose pareille ... non ça ne serait pas comme ça ... Jamie est devenue un cavalier de l apocalypse sans passer par internet .. personnellement je reste persuadé que si nous trouvons la personne ou le dénominateur commun nous trouvons la raison .. et de la raison au but et du but à la solution “!"Je ne connais ni ce Jamie, ni des dieux. Je ne pense d'ailleurs pas que ça existe. Il paraît qu'ici c'est faux mais je n'en ai pas été personnellement témoin. Je pense aussi que nous devrions essayer de communiquer avec Deborah, même si son ordinateur est a priori lavé de tout soupçon. Juste pour nous assurer qu'elle ne sait pas quelque chose, même inconsciemment. Après tout, le virus attaquait A.S.T.R.I.D. moins de 24h après qu'elle ait été connectée à son ordinateur. De plus, si nous sommes face à quelque chose de nouveau, Kaspersky n'est peut-être pas encore à jour.” Les yeux écarquillés, il préféra rester silencieux de peur de dire quelque chose de mal. Les dieux ? Ne pas exister ? Ça c’était la meilleure. Ne pas y croire était une chose qu’il pouvait concevoir, mais renier totalement son existence … Tout comme Jamie ... quand même Jamie ! Le cavalier de l’apocalypse par excellence ... le dernier des événements qui avait achevé une année maudite pour les deux hommes ... enfin de son point de vue, étant donné que Jamie était passé outre, contrairement à lui, et avait essayé de le remettre sur le chemin normal, chose qu'il n'avait pas pu faire étant donné que Théo' était tout simplement parti, ne voulant pas assumer ce qui s'était passé. Les lèvres pincés, les bras croisés, il l’écouta quand même attentivement. “Il faut qu'on sache si Deborah est dans le coin. Je pense que c'est assez peu utile de lui envoyer un email en étant déjà dans son ordinateur. Mais... que dites-vous de la webcam ? Je suis presque sûre qu'on pourrait l'entendre comme ça !” Il devait faire abstraction à ce qu’elle avait dit quelques minutes avant, il le devait pour essayer de sortir de cet endroit. Il aurait tout le temps de rentrer dans sa bulle comme un enfant autiste plus tard. “Oui cela peut être une idée intéressante ! Sinon on pourrait aussi lui écrire un mémo si la webcam ne marche pas ? Enfin chez moi j'ai mis un logiciel qui bloque son utilisation !"”Je garde ton idée en tête ! Mais j'espère qu'on pourra l'entendre, ce serait plus rapide.”
Le scan d’analyse se termina rapidement après la discussion sans que cela ne donne rien de concluant. Tout le monde soupira et Théo’ se charga d’aller cliquer sur le bouton terminer. Immédiatement le programme se ferma et le petit groupe retourna ainsi sur la barre des tâches. Trouver la webcam. Sans passer par quatre chemin, Théo’ y alla directement. Il se fichait de visiter, il n’était pas curieux pour voir s’il y avait des choses intéressantes ou pas, le livre qu’Anna avait consulté toujours bien présent d’ailleurs. Action-Réaction, la webcam s’alluma sur un salon, à la vu de l’angle qu’il pouvait avoir. L’ordinateur était sans doute posé sur une table basse, et il n’y avait personne … Bien … toujours bien … Mais seulement une poignée de secondes après avoir poussé un soupir de désespoir, un cri très fort retentit, un homme, très en colère à en juger par son ton. “J EN AI MARRE DE VOS ETATS EMOTIONNELS DE M**** A LA C** !!” Plaquant ses mains sur ses oreilles, il pesta en Norvégien, les décibels résonnant dans son crâne, et aussi dans celui de ses camarades. Décollant juste une main, ou cas ou, il observa, le petit homme, avec un léger surpoids passer dans le champ de la caméra pour aller dans une autre pièce. “Ca, c'est pas Deborah.” Levant les yeux au ciel, n’essayant plus de faire vraiment d’efforts, il marmonna dans sa barbe de trois jours. “On aurait vraiment du écrire …” Puis un énorme reniflement se fit entendre, suivit par une voix pleurnicharde. “C'est tellement, tellement déprimant toute cette colère.” Bizarrement, lui aussi commencé à ressentir une colère sourde …l’intello se battant encore dans sa tête pour ne pas lâcher les rennes au viking. Une autre voix masculine, tremblotantte et chevrotante murmura cette fois ci, pas loin de l’ordinateur. “Moi j'trouve ça flippant. Papa et maman criaient jamais comme ça. Dieu merci sinon j’aurais fait une ATTAQUE depuis longtemps. OH MON DIEU oh mon dieu, OH MON DIEU TRISTESSE ! ça me fait penser ! J'ai pas revu mon cardiologue depuis six semaines !! SIX semaines. Je vais peut-être mourir. JE VAIS PEUT ETRE MOURIR.” Théodore se pinça l’arrête du nez avant de fourrer ses mains dans ses poches. Qu’est ce que c’était ce sketch … “Et bien crève …” Il l’avait dit dans ses dents, et seul River assez proche de lui semblait l’avoir entendu. Le ballet continua ainsi, le type à la voix chevrotante passant dans le champ en courant, essayant de suivre le petit gros qui était parti dans le sens opposé, sans doute là ou il voulait aller. "Pardonnez mon impolitesse Madame, mais il s’agit d'un problème d'Etat !Madame ? Madame ? "Il avait tenté d’interpeller la petite pleureuse, beaucoup plus susceptible de répondre que les deux autres, déja parce qu’ils étaient partis, et parce qu’elle semblait plus apte à parler. Or visiblement il s’était trompé, et cela ne faisait qu’augmenter un peu plus la colère qu’il avait. “BORDEL Est ce qu'il y a quelqu'un dans la pièce pour regarder cette PUTAIN DE CAMERA MERCI !" “Ils ne nous voient pas et ils ont l'air trop occupé pour nous regarder, de toute façon. Ils ne peuvent pas non plus nous entendre car le micro capte les sons externes, pas internes.”
Tirant fortement sur sa veste en fourrure, il passa une main sur son visage, se frottant frénétiquement les yeux. "Oui, donc nous devons lui écrire ... son logiciel de webcam peut lui envoyer des sons ou des bêtises de ce genre non ? Michel Ange me le fait bien de temps en temps alors pourquoi ne pas essayer une chose pareille pour attirer son attention ? Ou une vidéo à la limite, que nous enregistrons et qui se déclenche. Sur facebook il y a ça, la lecture automatique des vidéos !" “ Comment est-ce que tu voudrais tourner une vidéo si la webcam n'est en mesure de filmer que l'extérieur de l'ordinateur et pas l'intérieur ? En fait, je pensais simplement à utiliser son compte Twitter. Je crois qu'elle le consulte souvent et comme elle n'est visiblement pas là, tout de suite, peut-être qu'elle a activé les notifications sur son téléphone ? Entre nous, je pense que si on fait trop de bruit d'un coup on va effrayer la jeune fille qui pleurait et son ami qui courait et... Probablement énerver le plus vieux. D'ailleurs je ne sais pas du tout comment on fait pour envoyer du son via une webcam depuis l'intérieur d'un ordinateur. Mais si tu sais expliquer, je suis toujours preneuse d'informations ! De toute façon il va falloir attirer l'attention d'une personne stable émotionnellement, alors autant tous y réfléchir !” Non c’est vrai, il n’avait pas réfléchi sur le coup. Se maudissant mentalement, se tapant même mentalement, engageant un combat entre l’intellectuel et le viking, il prit plusieurs minutes avant de répondre, fixant le sol d’un air hagard, alors qu’une agitation sans nom se jouait dans son cerveau. "Je ne suis pas trop twitter et compagnie, je laisse ça aux gens avides d'informations rapides. C’est le fast food de l’info, le Mcdonald du journalisme même, de l'information à faible denrée calorique. C'est beau, ça brille mais ce n'est vraiment pas utile. Tout va trop vite, c'est apprendre pour apprendre et pas apprendre pour comprendre en très gros du résumé que je peux faire. Aguistin aurait pu être bon là dedans. Un jeune homme étrange par ses manières mais qui est bizarrement beaucoup plus doué que moi dans tous ses NTIC. Mais il n'est pas là, nous devons faire sans lui." Prenant une grande respiration, il expira son air tout en parlant. "Il nous faut quelque chose, pour lui faire un signe. Et si nous ouvrions toutes ses applications d'un coup ? Elle remarquerait que son ordinateur à un problème ?” “Peut-être pas toutes les applications, sinon la mémoire RAM va saturer et on n'arrive plus à rien faire. Mais une demie douzaine devrait déjà alerter quelqu'un!” Regardant les autres, il semblait que cette solution soit pour le moment la plus adapté à la situation. “Je te laisse ouvrir les applications en surveillant que la RAM suive pour l'attirer.” Sans dire un mot de plus, Théodore se rendit sur le livre de démarrage pour commencer son travail. Des applications s’ouvrirent les une après les autres, jusqu’à ce qu’il s’écrit, devant la page d’outlook. “C’est étrange, il n’y a pas d’application de mémo ! Il faudrait penser à lui en installer une, c’est très pratique !” Honey le regarda perplexe, faisant une mine un peu contrite avant de faire un mouvement de cheveux et de s'écrier. “Très bien, nous on va sur Twitter pour... bah pour la tweeter ! Tu peux rester là pour jeter un oeil sur la webcam ?” Le jeune homme hocha la tête tout en se rapprochant de la dudite webcam. “Pas de problème, j’ai l’oeil pour ça ! Avant j’avais pour habitude de rester seul sur la plus haute falaise de Berk, mon père voulait que je surveille si jamais une attaque de dragons où de barbares arrivaient, alors je vais faire comme si c’était ça.”
Pando
Michel-Ange Turtles*
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Yeux fermés. Yeux ouverts. Yeux fermés. Yeux ouverts. Gauche, droite, gauche, droite. C’était un monde parallèle. Entendre parler Théodore et Honey comme ça, alors qu’il ne comprenait qu’un seul mot sur trois. Et comme à chaque fois qu’il ne comprenait pas quelque chose, ses sourcils se froncèrent légèrement. La peau de ses joues rosirent aussi. En fait, il était un peu jaloux de Théo. S’ils avaient été ensemble, ils auraient eu plein de sujets de conversations… Alors que lui… Mis à part le temps de cuisson parfait d’un homard, il n’avait pas vraiment de culture. Honey se tourna vers lui rapidement, le regard surpris. Elle devait avoir senti quelque chose. Fermant la bouche, il l’écouta dire : « Quelque chose ne va pas ? Tu fais une drôle de tête. »
Oui, il était juste jaloux de son meilleur ami et de sa petite amie. Mais il n’était pas vraiment sûr qu’il fallait annoncer comme ça, maintenant, entre le fromage et le dessert. Ca risquait faire désordre. « Oui, je ne comprends rien du tout. Je subis et j’en ai un peu marre... »
C’était la moitié d’un mensonge. Mais la moitié d’un mensonge intelligent, c’était toujours mieux qu’une vérité débile. Honey prit une expression véritablement peinée. Visiblement, elle n’aimait pas donner cette impression aux autres. « Je suis vraiment désolée, Michel-Ange. C'est vrai que c'est un peu technique tout ça. Mais c'est pas grave de pas toujours tout comprendre, y a des tas de choses que je ne comprends pas non plus. »
C’était relatif. En fait, il suffisait de savoir dans quel domaine de compétence on était… Et puis, Michel-Ange avait toujours été instinctif et irréfléchi, parler autant pour préparer un plan, c’était peut être ça le problème en réalité. Cependant, son petit cerveau s’activa sur un souvenir qu’il avait en mémoire. C’était parfait, ce qu’il avait en tête. Il paraîtrait moins stupide et il pourrait lui aussi, passer pour le génie de service. « Enfin je comprends rien... Le virus n’est pas un .exe. c'est un Mac et ils n'ont pas besoin majoritairement d’antiviurus pour ça. C'est Donatello qui me la dit. Moi je suis pro windows... Ça peut aider ça ? »
Evidemment que ça allait aider. Il voulait juste montrer à Honey à quel point il était fort pour qu’elle l’aime encore plus. « Mais bien sûr que ça peut aider ! » s'écria Honey, le visage illuminé d'un sourire. « Ca restreint encore davantage le champ des possibles ! Tu es formidable Michel-Ange ! » « Tu es formidable Michel-Ange » resta graver dans son esprit. Ses pommettes se redressèrent de fierté, son torse se bomba et ses épaules remontèrent alors. Et là, c’était qui le patron ? Mais il ne put faire le coq longtemps que les bras de Honey l’enlacèrent à nouveau. Cette fois-ci prit par surprise, ses joues devinrent encore plus orange que son bandeau. « Ouais je sais. Theo parle beaucoup comme s’il s’y connaissait mais en fait je porte la coloc à bout de bras. » assura-t-il d’un air démesurément confiant.
Elle lui sourit, amusée. « Je n’en doute absolument pas ! » marquant une pause, elle poursuivit joyeusement : « On va sur Twitter ? J'suis sûre que ça va être sympa. »
Tapant des pieds comme dans un match de Baseball, Michel-Ange leva le poing en l’air : « Allez ! On va dans le carrosse !! »
Au vu du regard de Honey, c’était pas vraiment au programme. Son bras se baissa un peu déçu. Elle, avait une mine véritablement désolée. « Euh... Je crois que le carrosse c'était seulement le drive d'Elsa et qu'on en a pas besoin pour aller sur Twitter. Faut juste cliquer sur l'application Opéra pour aller sur son navigateur. »
Michel-Ange croisa les bras et se remit en position fermée. Qu’on ne prenne pas le carrosse soit, mais ça…
« Ah non! J'irai pas à l Opera!! La dernière fois je me suis endormi et ça ma coûté 25 dollars » « Opéra, dans le cas présent, c'est le nom du navigateur que Deborah utilise. Mais je note que tu n'aimes pas l'opéra, le lieu musical. »
Un lieu ? Le poisson ? Non, il n’était pas AUSSI DEBILE QUE CA, quand même. Hochant la tête, compréhensif, il haussa les sourcils et soupira :
« C'est tout elle ça. Utiliser un navigateur différent pour se démarquer. Elle aurait pu prendre Firefox ou Chrome comme tout le monde mais nan. »
Honey ne releva pas la remarque. En même temps, elle ne pouvait pas comprendre le harcèlement de travail qu’elle lui faisait subir au quotidien. Et monsieur Turtles par ci, et Monsieur Turtles pas, et Monsieur Turtles attention à la cravate…. « C'est Deborah, c'est comme ça qu'on l'aime. »
Tout en disant cela, Honey était parti chercher l’application. Elle appuya dessus pour l’ouvrir. Du menu recherche, ils revinrent à l’endroit qu’ils avaient quitté, dans l’espèce de cercle étrange d’où partaient toutes les fenêtres ouvertes de Déborah. Plusieurs bruits se faisaient entendre, d’un côté du courrier, d’un autre des cliquetis de photographies, et d’un autre, des piaillements d’oiseaux. Michel-Ange se contracta un peu sous la peur. Il avait la phobie des oiseaux. « Twitter c’est un oiseau nan? Mon instinct me dit d'aller la bas.... Après attention j’en ai pas trop parler mais je n’ai pas mon mutagène pour sentir le danger.... C'est moi impressionnant que les glaçons la bas mais bon. » « J'aurais aussi choisi ce chemin » , approuva Honey. « Tu n'as pas besoin de ton mutagène pour être efficace. Je m'étais doutée que tu ne l'avais pas puisque les autres n'ont pas non plus leurs capacités extraordinaires. »
Elle était vraiment adorable avec lui, mais elle le surestimait toujours. C’était agréable, mais il songea qu’il devait avoir une piètre opinion de lui même pour qu’elle agisse autant de la sorte. Tout en réfléchissant, ils arrivèrent dans une immense volière avec pleins d’oiseaux bleus qui piaillaient dans tous les sens. Marchant pas à pas, droit comme un I et tremblant de tout son corps, Michel-Ange essaya de ne pas trop montrer sa peur. Régulièrement, des oiseaux arrivèrent avec un petit message dans leur bouche. « J’…. j’ai…. J’…. J’ai la phobie des oiseaux… Ils n’ont pas d’bras, il ne re… regardent jamais en face. »
Comme si elle était à Disney, Honey s’élança sur un oiseau pour le caresser de son doigt, en le prenant doucement dans sa main. Elle était folle ! Complètement folle ! Michel-Ange se figea, il était sûr que l’oiseau l’avait regardé de travers. « Mais regarde, ils font rien te faire ! »
Ils ne vont rien lui faire ? Ils pouvaient lui arracher les yeux, lui lacérer le visage, lui manger les tripes avec leur bec méchant. Pire que ça, ils pouvaient le regarder de travers toute une vie…. Brrr…. L’oiseau se mit à chanter joyeusement :
« On est toujours gentil avec les invités nous ! »
Se décalant un peu plus de Honey et l’oiseau comme si elle caressait un tigre, Michel-Ange reprit. « Ouais ouais... »
Un autre oiseau s’approcha de lui, et se mit à gazouiller à côté de lui comme dans Blanche-Neige. Visiblement, une blague était dans son bec, car la façon de gazouiller se voulait burlesque et humoristique. Ni une ni deux, la main de Michel-Ange se posa sur son nunchaku et il fallut deux secondes pour éclater cet oiseau de malheur sans pitié dans un nuage de plumes bleutées. « BWAAAAAAAAAH !!!! »
Honey semblait le fixer, très choqué. Elle ramassa le tweet que l’oiseau avait dans le mec. Il n’était pas mort, mais trembler de tout son corps, avec les yeux vrillants dangereusement. Michel-Ange espéra intérieurement qu’il reste handicaper à vie. Honey se mit à lire le tweet-blague à voix haute : « Docteur, je crois qu'il est mort. - C'est un mannequin, Sylvie. - Peu importe son métier, c'est triste. C'est plutôt amusant. »
Michel-Ange roula des yeux. « C'est tout sauf amusant. La blague : -EST CE QU'IL Y A UN DOCTEUR DANS LA SALLE? - Oui moi. Je suis docteur en philosophie. - Il faut le sauver, il va mourir!!!! - On meurt tous un jour. Elle est bien plus drôle!! »
Honey se mit à pouffer. « C'est vrai, elle est très marrante ! C'est toujours amusant de jouer sur la polysémie des mots. Mais on devrait jouer plus tard et aller sur le compte de Deborah pour envoyer un message. »
Michel-Ange répondit au tac-o-tac : « J'ai pas d'argent pour te payer un voyage en Polysémie. »
Ricanant à sa propre blague, il se mit en confiance malgré le lieu extrêmement hostile pour lui. « Oui. Allons y. Ca doit etre celui qui retweet tous ceux à l'humour bizarre et acide... » « C'est @DisgustedMe. C'est facile puisqu'on est déjà sur son ordinateur, on est déjà sur son compte. Et puis c'est marqué là-bas. Je la suis sur Twitter. Elle est truculente. Un peu virulente, aussi. »
Elle indiqua un petit bureau sur la droite à côté d’un arbre à oiseau sommaire mais élégant. « Et un peu chiante. »
Ignorant cette remarque, Honey s’assit derrière le bureau, sous le regard méfiant de Michel-Ange qui fixait également les oiseaux, dans le cas ultime où elle se ferait attaquer. De là où ils étaient, le son de la web cam leur venait aux oreilles, mais on n’entendait pas la voix de Déborah gracieuse que Michel-Ange aurait reconnu entre mille. « Michel-Ange ? Tu veux bien demander à Théo de faire en sorte de bouger et rapetisser les différents onglets de sorte à ce qu'on ait un retour image par ici ? »
Clignant plusieurs fois des yeux, il dû se répéter plusieurs fois la question avant de comprendre ce qu’elle voulait dire. Il fallait bouger les fenêtres pour tout voir en fait. Très malin de sa part. Comme toujours en fait. « THEO ! WOH LE VIKING FAUDRAIT RAPETISSER LES DIFFERENTS ONGLETS POUR UN RETOUR DE FLAMME »
C’était un retour d’image, il avait encore parlé trop vite. Cependant, Théodore dû l’entendre, car ils sentirent le décor trembler. Ils bougeaient ! Ils allaient s’en sortir ! Et sans l’aide de ses foutus oiseaux !
Aryana Cloud-Sandman
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| Avatar : Dianna Agron & Charlize Theron
“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Le problème avec les citations sur internet, c'est qu'on ne peut jamais vérifier leurs origines. (Victor Hugo - 1802-1885)
Manoir des Emotifs Anonymes, milieu de l'après-midi. (autrement dit, maison d'Aryana et des Emotions)
C'était rarissime, mais cela m'arrivait de me rendre à l'étage des Emotions, dans ma demeure. En dehors de notre soirée film hebdomadaire, je ne voulais pas les importuner en étant trop envahissante. J'estimais que chaque Emotion méritait son propre espace. Cependant, quand Jaspeur m'avait implorée, depuis les tréfonds de son lit, d'aller lui chercher de la Lysopaïne car il avait la gorge enrouée, je n'avais pas hésité. Le pauvre prenait les maladies très au sérieux et si j'avais ignoré son appel, nous l'aurions probablement retrouvé à moitié mort deux heures plus tard, se noyant dans sa morve en compagnie de Tristesse. C'était une catastrophe à éviter, car le plancher datait du début du XXème siècle.
Je me téléportai dans la chambre de Jaspeur et lui déposai le médicament. Il me remercia avec une exagération qui me rappela les fidèles qui me priait et m'adorait, dans l'Antiquité. Les bonnes choses finissent toujours par se perdre, c'est d'une tristesse.
Je décidai de retourner au rez-de-chaussée en marchant. Ce fut plus ou moins le destin qui me mit sur la route de l'ordinateur allumé sur la table basse du salon. Il s'agissait certainement de celui de Deborah. Je me souvins que je l'avais croisée et qu'elle avait précisé qu'elle partait faire du shopping, après être revenue de sa réunion à la mairie. Elle avait sûrement oublié d'éteindre son MacBook en partant.
Haussant les épaules, j'allai m'éloigner quand je remarquai une petite lumière verte qui clignotait au-dessus de l'écran. Fronçant les sourcils, je m'approchai. C'était le témoin précisant que la webcam était allumée. Je ne m'y connaissais pas bien en informatique, mais suffisamment pour savoir cela. Le mérite revenait à Elliot. Elever un fils aux tendances geeks laisse sa marque. Je me plaçai juste devant l'écran et m'installai sur le canapé, remarquant par ce biais que le curseur de la souris bougeait tout seul. De plus en plus curieux...
L'écran représentait une page internet avec une autre page plus petite ouverte en son centre, sur laquelle on pouvait visiblement écrire un message. En haut à droite de cette petite fenêtre était précisé "Tweeter". Les deux pages venaient de s'ouvrir toutes seules et bientôt un message s'écrivit :
Bonjour, nous sommes coincés dans internet et nous cherchions Deborah mais vous n'êtes pas Deborah. Qui êtes-vous ?
Passée la seconde d'étonnement, j'hésitai quelques secondes, puis affichai une moue amusée tout en écrivant -lentement, en utilisant seulement mes index :
Vous êtes le petit oiseau bleu ?
A chaque fois que j'appuyai sur "enter", les messages s'affichaient sur le profil de Deborah. Cela créa un fil de conversation. C'était fascinant. Un smiley qui faisait un clin d'oeil me répondit, puis :
Non, nous sommes des habitants de Storybrooke et ça nous dit toujours pas qui vous êtes.
Plissant des yeux, j'écrivis :
Qu'est-ce qui me prouve que vous dites la vérité ? Vous pourriez être un pervers narcissique ou un harceleur qui stalke le profil de Debbie.
Je préférais me méfier. Je tenais beaucoup à mon amie et je ne tolèrerais pas que quelqu'un profite de sa gentillesse. Un autre message s'afficha bientôt :
Le maire actuel de la ville est Michel-Ange Turtles. Ca vous suffit ? PS : pas besoin d'écrire, y a la webcam - vous pouvez parler.
Un smiley souriant agrémenta ces mots. Je clignai des yeux avant d'observer le petit oeilleton de la webcam, indécise.
Le message ne tarda pas à apparaître. Avec un sourire charmeur, je passai une main dans mes cheveux. J'appréciais les compliments, bien que je me savais parfaite en tous points.
"Je sais." dis-je sans aucune modestie. "Donc, vous êtes Storybrookiens. Ca n'empêche pas que vous pourriez être des pervers narcissiques Storybrookiens."
Je n'avais toujours aucune confiance. Mes multiples rencontres et expériences m'incitaient à la prudence.
Vous pourriez être une élégante cambrioleuse qui s'est introduit chez Deborah pour la voler. Mais je vous fais confiance. Je suis Honey Lemon, si vous voulez checker.
"Checker...?" répétai-je, incertaine. "Honey Lemon... ça ne serait pas un dérivé de Schweppes ?"
Je grimaçai de dégoût.
Plutôt d'une tisane, éventuellement. Mais vérifiez, c'est aussi le nom d'une personne. Le mien. Googlez moi. PS : Utilisez Google pour voir qui je suis.
"Je sais ce que ça veut dire." répliquai-je, un peu piquée à vif. "Googlez moi... ça fait proposition indécente." ajoutai-je pour moi-même.
Quelque peu amusée, j'écrivis le prénom et nom sur Google avec application. Plusieurs résultats s'affichèrent : son compte linkedin, son twitter, son facebook, son instagram ainsi que des choses scientifiques qui m'arrachèrent un bâillement ennuyé. En tous cas, elle était une personne active sur les réseaux sociaux. Je cliquai ensuite sur Google Images et pus enfin mettre un visage sur cet étrange sobriquet. Elle était plutôt jolie, même si elle aurait dû privilégier les lentilles aux lunettes.
"D'accord, maintenant j'ai la confirmation que vous êtes une personne et pas une bouteille de soda aux agrumes. Heureusement d'ailleurs, sinon je vous aurais quitté sur-le-champ en maudissant vos fruits et petits-fruits sur 5 générations." dis-je en frissonnant. "Quel est votre problème, déjà ? J'ai perdu le fil."
Je laissai échapper un soupir en me massant la tempe, de plus en plus ennuyée. Je n'aimais pas me concentrer sur un écran. Je retournai sur la page Twitter et constatai qu'elle m'avait répondue :
Désolée Je voulais pas vous offenser.
"Il n'y a pas de mal."
Carpophobie ? Je compatis, ça doit pas être évident. Nous sommes coincés dans internet à cause d'un virus qu'on pensait lié à Deborah.
"Je compatis, ça doit pas être évident." répétai-je, sarcastique. "Et vous voulez que je vous aide comment ? Je branche l'antivirus ? Je secoue l'ordinateur jusqu'à ce que vous sortiez de la Toile ?"
La première idée est bonne mais nous avons déjà testé. Si vous pouviez demander à Deborah de venir devant la webcam ce serait vraiment gentil. <3
"Elle n'est pas là. Elle est sortie."
C'est pas de chance. Si vous la voyez, est-ce que vous pouvez lui demander de m'envoyer un email rapidement ?
"Je peux éventuellement aller la chercher." proposai-je en haussant les épaules.
Après tout, j'étais une déesse et l'une de mes facultés était de sentir les auras et de me téléporter où bon me semblait.
Oh ce serait vraiment très très gentil à vous de faire ça !!! <3<3<3
"C'est comme si c'était fait. Mais... vous me devrez une faveur." précisai-je avec un sourire légèrement fourbe.
Je ne faisais jamais rien sans rien, c'était bien connu. Sans attendre de réponse -car je viendrais réclamer mon dû au moment que je jugerais opportun- je disparus pour réapparaître dans le centre commercial. J'avais trouvé Deborah sans grand effort. Elle était occupée à flâner devant les boutiques. Tranquillement, je passai mon bras sous le sien et déclarai :
"Debbie ma chérie, il y a des gens coincés chez le petit oiseau bleu qui ont besoin de ton aide. Ils sont enfermés dans ton ordinateur à ce que j'ai compris, à cause d'un virus. Ca serait adorable de ta part d'aller leur parler. J'ai vérifié, ils sont fréquentables. Après, j'ignore s'ils ont du goût mais le point positif c'est que tu ne les vois pas. Tu ne pourras donc pas être agressée visuellement."
Mon amie arqua un sourcil en m'observant avec inquiétude et suspicion, comme si elle se demandait si je n'avais pas pris de la drogue ou mangé un fruit. Son expression m'arracha un sourire amusé.
"Je... Bon, d'accord, dans ma grande mansuétude et parce que c'est toi qui demandes avec toutes les précautions d'usage, je veux bien aller voir ton petit oiseau bleu."
Cela me contrariait de couper sa séance shopping, mais les circonstances l'exigeaient. Je nous re-téléportai donc dans le salon et désignai le canapé à Deborah afin qu'elle prenne place. Elle semblait toujours assez perplexe mais elle s'assit et commenta, tout en regardant le MacBook :
"J'avais éteint l'ordinateur. Ah. Twitter. Le petit oiseau bleu, c'est bon, j'ai compris et... attends un peu, c'est quoi tous ces messages étranges sur mon compte Twitter ?"
Contrite, j'expliquai :
"J'ai dialogué avec eux, enfin surtout avec Honey Lemon."
Une grimace m'échappa et j'ajoutai :
"Essaie de la convaincre de changer de nom. C'est agressif."
"Bon, c'est pas grave, je supprimerai tous les messages quand on aura réglé ce problème de virus. Merci de ton aide. Je ferai de mon mieux, c'est à dire parfaitement. Mais pour le nom de famille, je peux rien garantir."
C'était bien ma Deborah : efficace en toutes circonstances. Je lui tapotai l'épaule, compréhensive. L'important était d'essayer. Après quoi, je disparus.
lumos maxima
Elsa Adargsen
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Elsa d'Arendelle
Le transport via Google Drive avait été très agréable. Il y avait pire comme façon de voyager que de rester dans un carrosse. Tomber dans le vide par exemple... Bref, cela avait été la partie la plus simple. Le groupe avait ensuite entrepris de sortir de la boite mail pour activer l'anti-virus en croisant les droits pour trouver enfin la cause de toute cette aventure. Mais rien. L'ordinateur était clean. Ce qui n'était pas très étonnant quand on connaissait Deborah : elle n'aurait jamais laissé quelque chose de malveillant sur son ordinateur, cela n'aurait pas été une démonstration de bon goût...
Après cette action qui ne les avait pas tellement plus avancé, ils avaient allumé la webcam et Twitter, attirant l'attention d'une femme blonde. Après un petit temps d'explications pour lesquelles la femme en face eut un peu de mal à se départir de sa méfiance - tout à fait légitime car effectivement, mieux valait se méfier avec Internet - l'équipe finit par avoir Deborah en face d'eux. Et Elsa soupira de soulagement en voyant un visage familier apparaître à l'écran. D'autant plus que Deborah était une femme censée et qu'elle parviendrait en quelques phrases à rendre toute cette situation plus supportable. Et, la souveraine l'espérait, elle parviendrait sûrement à leur donner un regard neuf sur la situation qui leur permettrait d'avancer.
"Tu connais encore mieux Deborah que moi, ça la mettra peut-être davantage en confiance si c'est toi qui lui parles ? Enfin qui lui écris." Se reprit Honey.
Honey qui avait été l'interlocutrice de la blonde était installée à un bureau où se trouvait de quoi écrire ainsi que des oiseaux sans papier dans le bec et qui attendaient manifestement d'avoir un message - non un tweet - à transporter. Elsa n'était pas, mais alors pas certaine du tout de se mettre un jour à Tweeter après cette expérience...
- D’accord. Faisons ça. Déborah, c’est Elsa. On a été transporté dans internet. Commença t-elle à écrire.
« Elsa ? Toi t'es dans internet ? On dirait un peu une blague mais c'est bien, ce sera formateur. Y a qui d'autre juste pour info ?»
Peut-être aurait-elle dû se sentir vexée de voir que son amie ne la pensait pas capable de vivre une aventure pareille. En même temps, il lui aurait aussi fallu avouer que si elle avait été en mesure de choisir, Elsa n'aurait sans doute pris part à aucune aventure...
- C’est involontaire crois moi. Je suis en compagnie de ma sœur, d’Honey, du maire, de River et de Théodore. Répondit-elle.
« Tiens, tiens, tiens, c'est donc là qu'il est passé. Et ça prend même pas le temps d'envoyer un email pour annuler les réunions. Eh bah, bravo, j'applaudis pas le travail. » Critiqua l'émotion avant de faire une pause. « Alors ce virus ? Qu'est-ce qui vous fait croire que je peux vous aider contre ça ? »
- On a pas vraiment eu le temps de prévenir. Soupira la blonde. Eh bien, apparemment tout ça c’est déclenché après que tu aies donné ton ordinateur à Honey. On a vérifié ton antivirus mais il n’a rien détecté. Peut-être qu’en reconnectant ton ordinateur à celui d’Honey, on pourrait comprendre...
"Je ne pense pas que Deborah puisse rentrer chez moi comme ça même si elle est très douée." Intervint alors Honey, à la seule intention d'Elsa.
- Mais si on lui dit comment faire, elle pourrait. Et nous on pourrait parcourir le même chemin que celui qu’on suppose avoir été pris par le virus. Contra la souveraine, ce qui sembla faire réfléchir Honey puisque celle-ci sembla soudain se plonger dans une grande réflexion.
« Eh bien si mon antivirus n'a rien trouvé, il n'y a sans doute rien à trouver. Mais bon, comme je suis gentille, je vais vous aider. Quelles les caractéristiques du virus ? »
- C’est un virus métamorphe. Répondit la blonde en tentant de se rappeler du discours que leur avait tenu Honey quand la page blanche avait fait son apparition.
« Blondie l'a vu faire quelque chose de particulier ? » Demanda Deborah après avoir froncé les sourcils, ce qui ne semblait pas de bon augure à Elsa : Deborah ne fronçait pas les sourcils, ça donnait l'air disgracieux d'après elle.
- Un code qui se copie sans cesse. Des 1 et des 0. Ça a une importance ? S'enquit-elle, pas du tout experte en la matière.
« Eh bien, ce qui a de l'importance c'est ce qui est copié plusieurs fois. Blondie, faudrait que tu connectes ton super cerveau et que tu fasses l'effort de te rappeler ce qui est copié. T'as une mémoire eidétique, donc tu te rappelles forcément de ce qui est copié. » Expliqua l'émotion avant de reprendre : « J'en reviens pas de toujours devoir être la WonderDisgust de la ville; C'est épuisant. Elsa, je compte sur toi pour aider Blondie à se rappeler. »
- Je ferais de mon mieux Déborah. Promit-elle avant de se tourner vers Honey. C’est ça qui nous manquait. Le code. On ne s’est pas concentré dessus. A.S.T.R.I.D est comme un membre de ta famille, si bien qu’on oublie qu’à la base, c’est programme fait de plusieurs codes si j’ai bien suivi. Celui du virus, il correspond à quoi ? L’intelligence ? La fonction pour parler ? Ou attends... Elle ressent des émotions non ? T’as un code pour ça aussi ?
C'était possible non ? En informatique, il fallait bien un code pour tout d'après ce qu'elle savait. Honey avait fermé les yeux lorsqu'elle lui avait parlé du code, cherchant sans doute à se remémorer à quelle partie d'A.S.T.R.I.D le bug qu'elle avait vu pouvait correspondre. Et au mot "émotion", les yeux d'Honey s'ouvrirent brusquement, comme si le Graal venait d'apparaître devant ses yeux.
"C'EST CA ! Elsa, tu es un génie !" S'enthousiasma-t-elle.
Deborah qui était toujours devant la webcam devait s'impatienter un peu puisqu'elle se rappela à elles.
« Alors, Miss Intello a connecté ses neurones ou toujours pas ? »
- Mais non.... C’est un travail d’équipe. Répondit Elsa en souriant à Honey puis écrivit à Déborah : On a trouvé, merci de nous avoir mis sur la voie.
« Bravo, Blondie. C'est toi qu'on aurait du prendre en adjointe à la mairie. Du coup, elle a quoi A.S.T.R.I.D. ? Si déjà Aryana m'a dérangée de ma session shopping pour ça, j'ai bien le droit de connaitre le fin mot. »
- Honey ? Une idée de ce qu’à ton IA ?
Après tout, pour Elsa, c'était juste le code des émotions qui était ciblé par le virus, mais peut-être que c'était plus que ça ? Enfin peut-être pas vu la réponse d'Honey.
"Nous avons déterminé que le problème se trouve dans le code des émotions." Écrivit Honey.
« Pour vous les humains, c'est toujours un problème les émotions parce que vous cherchez à vous en débarrasser au lieu de les vivre pour ce qu'elles sont. Aucune émotion n'est néfaste. Aucune émotion ne le sera jamais. » Fit Deborah avec un air plus que blasé sur le visage.
- Là on parle d’une intelligence artificielle. Peut-être qu’elle n’est pas destinée à en ressentir. Cependant, on ne sera sûr de rien tant qu’on ne pourra pas atteindre A.S.T.R.I.D. Répondit Elsa.
« Vous devriez essayer de contacter Evelyn Nichols. Elle a supervisé les travaux d'un incompétent sur la gestion des émotions et elle est aussi brillante que Blondie. Elle saura comment vous aider à régler ce souci. Sur ce, c'est les soldes, j'ai des trucs à faire. »
- Merci Déborah. Remercia-t-elle son amie avant de regarder la scientifique. Tu la connais cette Evelyn ?
"Bien sûr, c'est ma meilleure amie sur cette planète. Je sais quel site consulter."
Eh bien les choses avançaient au moins. Elsa était assez satisfaite de la tournure des événements. Parce que mine de rien, même si les membres étaient sympathiques, retrouver sa structure d'humaine, ça lui ferait beaucoup de bien...< /div>
‘’Raise a glass to the end of it all Who's to blame when it's everyone's fault? And we celebrate our way through dangerous times Strange days are comin' for us’’
River avait bien un compte Facebook et un compte Instagram, il ne vivait quand même pas sous une roche, mais Twitter, il n’en avait jamais vraiment vu l’intérêt. Dans cette volière qui représentait le grand et vaste monde de Twitter, il observait les oiseaux qui allaient et venaient avec des bouts de papiers dans le bec. Mais qu’est-ce que les gens pouvaient bien avoir à raconter qu’ils croyaient susceptible d’intéresser le reste de la population? Il écrirait qu’il faisait vraiment noir hier soir? Ou encore qu’il venait de laver ses chaussettes? Le Frost ne se trouvait pas inintéressant, loin de là, mais il ne voyait vraiment pas ce qu’il pourrait dire d’assez important pour être vu par des millions de personnes. Dans son cas, Instagram était mille fois mieux. Il pouvait envoyer des photos de lui torse nu, et ça ne manquait pas d’attirer les likes. Et puis, Instagram, c’était facile à utiliser. Une photo, une petite description et deux ou trois hashtags, et voilà! Sur les quelques messages Twitters qu’il pouvait lire à la volée lorsqu’un oiseau passait, il y avait assez de hashtag pour créer une pénurie… L’abus de hashtag est un mal bien présent dans la société moderne et il ne fallait pas le prendre à la légère.
Alors que les filles du groupe s’attardaient à envoyer des messages vers l’extérieur, River observait du coin de l’œil son pote Mich qui venait de solidement assommer un oiseau. Pauvre piaf… Il soupira. Il tournait en rond, inutile dans ce monde informatique qu’il ne maitrisait pas du tout. « Ça ne serait jamais arrivé dans une lacrima… », grommela-t-il. Puis, il eut une idée pour passer le temps. Il savait que son monde d’origine était connu dans ce monde, puis qu’il venait d’un manga nommé Fairy Tail. Alors, puisque ce manga était populaire, peut-être que certaines personnes en parlaient sur Twitter. Peut-être même qu’on parlait de lui… Il allait faire une petite recherche tout ce qu’il y a de plus narcissique. Après tout, il ne servait pas à grand-chose en cet instant, alors pourquoi ne pas satisfaire sa curiosité? Le mage de glace regarda autour de lui, cherchant le fonctionnement de ce site. Des oiseaux qui ne transportaient aucun papier voletaient autour de lui, alors il décida de s’adresser à eux. « Heu… J’aimerais faire une recherche sur moi… Enfin pas, moi, mais mon vrai moi. Grey… », demanda-t-il, hésitant. Mais les oiseaux volaient toujours. Peut-être devait-il leur parler en langage Twitter. Il essaya donc à nouveau. « Recherchez Grey… Grey Fullbuster? Allo? Heu… Hashtag Grey Fullbuster? », demanda-t-il sans trop savoir comment il devait s’y prendre. Mais lorsqu’il prononça ses derniers mots, tous les oiseaux s’envolèrent en même temps au loin. Enfin…
Il ne fallut que quelques secondes pour que des oiseaux commencent à revenir avec des papiers dans leur bec. Il ouvrit le premier.
Code:
@MireielleART 21 nov. I started watching Fairytail recently and have really been enjoying it. The character development and story arcs are fun to watch and I like all the different outfits.
Bon, cette personne venait tout juste de commencer à regarder Fairy Tail, parce qu’il n’y avait pas que les manga, il y avait l’anime aussi. Apparemment, elle appréciait, en particulier le développement des personnages, les différentes histoires et les vêtements. River leva un sourcil. Les vêtements… Ça devait être une fille. Alors qu’il y avait des démons à combattre, des guildes clandestines, des mages avides de pouvoir, en plus des différentes formes de magie, cette personne aimait particulièrement les vêtements. C’était n’importe quoi. Il laissa tomber le bout de papier au sol et en attrapa un deuxième.
Code:
Freya Art @FreyaMangaworks · 17 janv. 2 years a go i draw this very cute Gray x Juvia fanart. I hope you guys like it :)/soo i re-drawing :) #fairytail #fairy #tail #2019 #juvialockser #juvia #gray #grayfullbuster #anime… (link: https://www.instagram.com/p/Bsvt8P_h3In/?utm_source=ig_twitter_share&igshid=93ouq5xik8u4) instagram.com/p/Bsvt8P_h3In/…
Accompagnant le message, il y avait une image, le dessin que la personne disait avoir fait deux ans plus tôt. Il représentait Juvia et lui. Juvia l’enlaçait. River regarda le dessin tout en soupirant, avant de le laisser tomber au sol. Il ouvrit un troisième message, puis un quatrième. Encore des fanart de Juvia et lui. Il commençait à en avoir marre. Comment se faisait-il que tout ce beau monde s’évertuait à les shiper ensemble? Les oiseaux arrivaient par vague, faisant déferler sur lui une pluie de fanart le représentant avec la mage de l’eau. Le Frost perdait patience. Il chiffonnait les dessins avant de les envoyer aux oiseaux. Puis, il explosa, encore une fois. Il se mis à battre des bras pour chasser les volatiles. Il en frappa plusieurs qui laissèrent tomber leur butin, toujours plus de fanart… Il s’évertuait à frapper chaque oiseau qui s’approchait de lui. Puis, il hurla. « Non mais c'est quoi le problème de ce monde? Depuis quand on ship la victime avec son harceleur? » Comment les gens pouvaient-ils prendre plaisir à l’imaginer cédant à Juvia. Ne voyaient-ils pas qu’il ne l’aimait pas? Il l’appréciait, certes, comme une magicienne de la guilde, mais sans plus. Alors qu’il continuait à frapper dans tous les sens, harcelé par les fanart de Juvia et lui, Honey s’approcha. Elle ne semblait pas certaine de ce qu’elle faisait, mais elle tenta tout de même le coup. « Euh... tout va comme tu veux ? Faut pas faire attention à tout ce que dit Twitter, des fois c'est juste de la méchanceté gratuite. », lui dit-elle calmement. « C'est même plus de la méchanceté, c'est malsain! On dirait que le monde entier veut me voir épouser la fille qui a gâché ma vie! », répondit-il avec aplomb. Effectivement, il considérait que Juvia avait gâché sa vie, dans leur monde. Elle le harcelait avec tant d’acharnement qu’il ne pouvait même plus faire un pas à l’extérieur de chez lui sans qu’elle ne soit quelque part à l’observer. Elle était même entré chez lui alors qu’il n’était pas là. Elle s’en prenait physiquement à toutes les filles à qui il OSAIT parler, car elle avait décidé qu’il lui appartenait. Il n’avait plus le moindre contrôle sur sa propre vie. S’il partait en mission, elle l’accompagnait. S’il parlait à quelqu’un, elle espionnait. Elle lui faisait même ses repas. Les gens trouvaient tout cela mignon. Juvia était amoureuse de lui et c’était sa façon de le lui montrer. Il l’avait compris. Il avait dit non. Elle aurait du lâcher l’affaire. Mais non… Et voilà qu’il découvrait que le monde entier était du côté de cette folle.
Honey essayait vraiment de le calmer. Elle lui parla doucement, avec une petite moue contrite. « Moi je pense que tu as le droit d'épouser qui tu veux. Une fille, un garçon,... qui tu veux. Tant que cette personne te rend heureux c'est le plus important. Faut pas écouter ce que disent les gens qui ne te connaissent pas. » River laissa échapper un petit rire, ce qui eut tout de même l’effet escompté. Il se calmait. Si seulement elle avait raison et qu’il ne s’agissait que des gens qui ne le connaissait pas. Mais le problème, c’est que même sa propre guilde était contre lui sur ce sujet. Personne ne se rendait compte de l’enfer que Juvia lui faisait vivre. « Même ceux qui me connaissent veulent me voir avec elle. C'est pas pour rien que j'ai décidé de supprimer toutes mes émotions. Ça me rendait fou... », dit-il avec une certaine nonchalance. Après tout, c’est bien ce qu’il avait tenté de faire en laissant entrer les ombres en lui. Malheureusement, il n’avait rien supprimé. Il avait seulement réussi à amenuiser l’impact de certaines émotions, comme la culpabilité ou l’abnégation. En contrepartie, certaines émotions s’en retrouvaient renforcées, comme la colère. Devant lui, Honey sembla retrouver toute la joie de vivre du monde. « Ah bah c'est parfait que tu parle d'émotions ! On pouvait pas rêver meilleure transition ! » « Une transition? De quoi tu parles? », demanda le mage de glace, interloqué, tout en continuant à donner distraitement des claques aux oiseaux courageux qui tentaient de l’approcher. « On a fait une importante avancée grâce à Deborah ! Cette femme est vraiment brillante ! Il se trouve qu'elle et Elsa m'ont aidée à me concentrer, à réfléchir seulement au morceau de code que j'ai vu être dupliqué avant d'être éjectée et comme j'ai une mémoire eidétique ça a fini par faire tilt : le virus duplique le morceau qui code les émotions. Je suppose que c'est une partie de code qui est vulnérable. D'où la superbe transition que tu m'offres. D'ailleurs, si je peux me permettre de citer Deborah : aucune émotion n'est néfaste alors je ne pense pas que ce soit une bonne idée de chercher à les supprimer. » Ok, tout d’abord, il ne la connaissait pas cette Deborah, alors comment pouvait-elle se permettre de dire ce genre de choses. Elle ne savait rien de lui. Et puis, depuis quand les trucs artificiels avaient-ils des émotions? « Quoi? Les machines ont des émotions maintenant? Et on va devoir lui faire une thérapie ou je ne sais pas quoi? J'ai déjà assez de mal à gérer mes propres émotions, je ne vais pas en plus gérer celles de quelqu'un d'autre! De... Quelque chose... Bref... Et puis, tu diras à cette charmante Deborah qu'elle ne sait pas du tout de quoi elle parle. Les émotions, ça sert uniquement à nous pourrir la vie. Je suis certain que A.S.T.R.I.D. vivait beaucoup mieux sans elles... », trancha-t-il. « - Je... Tu sais quoi ? On reparlera de ce que pense Deborah plus tard, on a d'autres chats à fouetter. Pas littéralement, sinon ce serait cruel. » Bon, ce n’était peut-être pas LA personne à qui il allait pouvoir dire qu’il avait récemment tué un chat juste parce qu’il le pouvait. La pauvre, elle était beaucoup trop sensible pour la vie. Elle allait se faire bouffer tout rond.
« Mais oui, j'ai rajouté des émotions chez A.S.T.R.I.D. Enfin c'est un code lui permet d'en avoir, ce n'est pas pareil que nos émotions à nous, les humains. Je ne sais pas ce que ça peut donner si quelque chose détracte cette partie, sans doute quelque chose de similaire à... Une crise de nerfs ? Mais ce que je voulais vraiment te demander, à la base, c'est si, toi qui es du monde hospitalier, tu t'y connais en émotions. Avant de déranger Evelyn, ce serait bien de faire un état des lieux de nos ressources. Et tu en as, ça ne fait aucun doute! », ajouta-t-elle. River esquissa un sourire, heureux de se sentir un peu utile, même s’il ne savait pas trop comment utiliser les ressources qu’ils possédait. « Moi? Heu... Oui, en fait. C'est plutôt mon domaine d'expertise. Je travaille en psychiatrie. Je travaille donc avec des patients dépressifs, suicidaires, paranoïaques, bipolaire... Je dois gérer toutes ces maladies mentales qui bouleversent les émotions des gens. Alors oui, je m'y connais... C'est d'ailleurs pour ça que je trouve qu'elles sont néfastes. », dit-il sans trop savoir où ce chemin allait les mener. « Oui, tu n'as peut-être pas vu le meilleur aspect de ce qu'elles peuvent produire. Mais, tu as déjà été heureux non ? », lui demanda-t-elle alors. Quelle drôle de question! Le combattant baissa la tête pour réfléchir un instant. Avait-il déjà été vraiment heureux? Depuis que ses parents avaient été tués, dans son monde d’origine, il n’avait plus été capable de ressentir le véritable bonheur. Comment le pourrait-il, alors qu’il aurait du mourir avec eux, ce jour-là? Son bonheur était mort avec ses parents. « Oui, avant mes huit ans... Et c'est revenu dernièrement. Depuis que je suis avec Edan, je suis heureux. Je crois... », ajouta-t-il alors. Edan avait rallumé quelque chose en lui et il se sentait bien, mais était-ce ça, le bonheur? Difficile d’identifier ce qu’on ne connait pas. La seule chose qu’il s’avait, c’était qu’il était amoureux du dragon et qu’il se sentait bien avec lui, comme plus léger.
Honey sembla trouver, dans sa réponse, un espoir pour le jeune homme. « Tu contredis donc ta propre théorie ! »,s'exclama-t-elle. « Les émotions ne sont pas que mauvaises. Mais en admettant qu'elles aient de mauvaises conséquences, vous faites quoi dans ton métier ? », lui demanda-t-elle. Comment son expertise en psychiatrie aiderait-elle à soigner un ordinateur malade? Bon, River ne s’y connaissait pas vraiment en informatique, alors il décida de répondre. Après tout, si elle posait la question, c’était peut-être qu’il y avait des ressemblances entre les deux domaines. « Eh bien, par exemple, les gens qui souffrent d'un trouble bipolaire ont des hauts, très haut et des bas, très bas. On doit donc trouver la bonne médication pour que la personne ne ressente plus ses émotions dans les extrêmes. Une sorte de bloqueur qui ne va pas supprimer ses émotions, mais qui va les garder dans un registre qui ne sera pas dangereux pour la personne elle-même. La recherche du bon médicament, c'est le travail des psychiatres. Moi, je ne fait que les administrer. Mais je sais qu'il ne faut pas contredire les patients qui vivent ces émotions, car pour eux, c'est bien réel. En les contredisant, on pourrait altérer leur sens de la réalité. », répondit-il calmement. Parler de son travail avait un effet apaisant pour l’infirmier, car c’était un aspect de sa vie qu’il contrôlait. Honey eut l’air de réfléchir à ce qu’il venait de dire. « Un bloqueur... Intéressant. Je garde ça a l'esprit. Tu as d'autres méthodes qui te viennent ? » « Le reste, c'est surtout de la thérapie... Tu sais, avant, on utilisait la lobotomie pour déconnecter du reste du cerveau le morceau ''brisé''. Physiquement, on détachait un petit bout du cerveau pour qu'il ne puisse pas contaminer le reste... Attend... On ne pourrait pas carrément déconnecter le centre des émotions d'A.S.T.R.I.D. le temps qu'on trouve comment régler le problème? Comme ça, on pourrait être certain que le virus ne s'étende pas ailleurs. », s’exclama River dans un éclair de génie. La pauvre blonde prit soudainement un air méfiant. « Je ne suis pas très chaude pour lobotomiser ma meilleure amie digitale. Même temporairement. Mais... c'est une idée à garder en tête, comme toutes celles qui viennent d'être émises. Tu viens ? On pensait aller demander son expertise à Evelyn Nichols. Elle a supervisé des travaux très intéressants sur les émotions. », l’invita alors Honey. River haussa les épaules, déçu que son idée de faire une petite lobotomie temporaire à A.S.T.R.I.D. ne soit pas retenue. « Oui, bon, c'est pas comme si on allait lui enfoncer un pic dans la cavité orbitale non plus. C'est juste une déconnection. C'est une machine, je te rappelle... Mais bon, si tu préfère aller voir Evelyn... Et on la contact comment, elle? », soupira-t-il. Honey répondit tout de go. « On va sur le site de l'université de Storybrooke, bien sûr ! » NON!!!! River ne voulait pas retourner à l’université! Il avait détesté cette période. Les études, c’est déjà chiant à mourir, mais lorsqu’en plus, Aguistin n’est pas là pour l’aider à se… détendre… entre les cours, c’était carrément l’enfer!
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Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
- En avant l'équipe ! s'exclama Honey avec entrain. Cette dernière demi-heure avait apporté plus de développements dans leur affaire que tout le reste de la journée cumulé. La jeune femme avait bon espoir de bientôt retrouver la A.S.T.R.I.D. qu'elle connaissait, celle que Fred l'avait aidée à créer et celle qui, depuis 2015, lui tenait compagnie tous les jours, sans faute. Honey n'avait jamais été une fille très populaire. Avant la SFIT et sa rencontre avec Wasabi et les autres, on peut dire qu'elle n'avait pas réellement d'amis, en dehors de ses poupées Barbie chimiste et Barbie scientifique. La petite Honey d'alors aurait tellement aimé la compagnie d'A.S.T.R.I.D.! Ce n'était d'ailleurs pas un hasard si l'intelligence artificielle portait un prénom humain, car, sans être totalement une humaine, elle n'était pas non plus une machine. Cela ne l'empêcha pas d'être une amie fidèle et serviable, empathique aussi, car Honey l'avait justement créée de sorte qu'elle puisse déchiffrer les sentiments humains. Et A.S.T.R.I.D. le faisait bien ! Elle apprenait sans cesse, à chaque interaction, qui s'enregistrait dans sa base de données. Du moins, jusqu'à ce matin-là, quand elle n'avait plus été la même. Il n'y avait probablement personne dans l'équipe qui pouvait comprendre l'attachement entre Honey et son IA. Et c'était normal : il n'y avait personne qui avait été là quand elle avait pris vie, moins d'un an après la "mort" de Tadashi, quand il avait bien fallu aller de l'avant, d'une façon ou d'une autre. Tout ça, Honey aurait pu le partager. Mais elle ne le ferait pas, par pudeur. Ce qui importait, c'était que l'équipe l'aidait de toute ses forces alors que certains ne s'étaient jamais vus avant cette drôle d'aventure. Dans l'absolu, réparer A.S.T.R.I.D. était aussi la seule façon de rentrer chez eux, de reprendre peau humaine, ce qui avait pu en persuader certains de faire un effort. Mais ça, Honey n'y croyait pas : elle était persuadée que tout le monde dans l'équipe se sentait concerné et impliqué. Ensemble, ils retournèrent chez Google qui sembla ravi de les revoir. Honey s'approcha du comptoir, Michel-Ange non loin d'elle, ce qu'elle appréciait particulièrement. Ca faisait la différence, quelque part, qu'il soit de l'aventure. - Oh ! Revoilà toute l'équipe ! s'exclama le petit personnage en se frottant les mains. Que puis-je pour vous cette fois ? Est-ce qu'un nouvel article très pertinent en réponse à votre recherche la plus fréquente "comment séduire une femme plus intelligente que soi ?" pourrait vous intéresser ? demanda-t-il en se tournant vers Michel-Ange. Il était vraiment adorable, ce Google, mais il n'était pas très efficace pour faire gagner du temps ! S'il avait laissé Honey parler, comme elle en avait l'intention, ils seraient déjà sur le site recherche, dont, en plus, elle connaissait chaque recoin. - Les gens cherchent vraiment n'importe quoi, commenta Michel-Ange en détournant le regard et rougissant jusqu'au bandeau. - Mais parfois ils trouvent, se contenta de commenter Honey en glissant ses doigts dans la main verte de la tortue. Google, derrière son bureau, observait tout cela d'un air rêveur, un peu ému, apparemment. Mais très vite, Honey lui changea les idées : - Ca a l'air passionnant, cet article, mais je pense qu'ici personne n'en a besoin. Nous voudrions aller sur le site de l'université de Storybrooke. - Nous..., rectifia River, visiblement peu enclin à cette nouvelle aventure. N'embarque pas tout le monde la dedans... On veut juste trouver Evelyn... On ne veut pas NECESSAIREMENT aller sur le site de l'université. Non mais... Google cligna des yeux, un peu perdu. - Mais si, tu vas voir, il est super ce site ! Accessible, ergonomique et tout ce qu'on veut ! l'encouragea Honey. Personne ne te demande de prendre des cours, on y va juste pour les travaux d'Evelyn sur les émotions. Etant donné ce que tu m'as dit avant je pense que ça peut t'intéresser, non ? - Oui oui, c'est bon, je vous suis..., soupira River. Et il traina littéralement les pieds, pourtant le surf l'emporta quand même. Honey était désolée de lui procurer autant de déplaisir et préféra donc ne pas enfoncer le clou en demandant pourquoi il n'aimait pas les universités. De son point de vue, apprendre était la plus belle chose au monde. C'était ce qu'elle voulait faire jusqu'à son dernier jour. Ils finirent donc par arriver sur le site internet, qui ressemblait... eh bien à une université, à quoi d'autre aurait-il pu ressembler ? La plateforme était rigoureusement organisée, comme le campus, en divers départements. Honey appréciait ce sentiment d'ordre. La promenade n'en était que plus agréable et les recherches n'en seraient que plus faciles. Honey espérait apercevoir l'empreinte de ses collègues, car elle les aimait tous. Mais c'est surtout Evelyn qu'elle souhaitait voir connectée afin de lui poser des questions qui permettraient, elle le sentait, d'obtenir de précieuses informations. Cependant, la jeune femme n'avait pas l'air connecté. D'ailleurs, c'est en fait son père qu'elle aperçut. C'était tout aussi bien. - Oh regarde ! interpella-t-elle Michel-Ange. C'est mon papa là-bas. Il va sur le département astrophysique, je ne suis pas surprise. Je t'avais dit qu'il avait pris un poste à l'université depuis qu'on est ici ? Sans doute que non, mais maintenant tu le sais ! J'suis sûre qu'il t'adorerait ! assura la jeune femme. Michel-Ange observa le père puis la fille et dit : - Du moment quil ne me poursuit pas avec une batte de baseball parce que je sors avec sa fille.... Moi ça me va. - Oh ne t'en fais pas, il ne joue pas au baseball, aucun risque ! C'est un scientifique, pas un sportif. Un coup de téléscope éventuellement mais ça c'est si tu me fais du mal et... t'as pas prévu de m'en faire, pas vrai ? Je suis contente de voir que tu as finalement compris qu'on sortait ensemble, à propos. Honey lui sourit, satisfaite. - Oui. On sort ensemble, répondit simplement Michel-Ange en lui prenant la main. Et d'ajouter : Non, parole de tortue. Les tortues, ça fait jamais de mal. - C'est vrai ! Quand j'étais petite on a vu des tortues, pendant nos vacances aux Galapagos, une fois et elles étaient pas méchantes ! Tu savais qu'il y a 334 espèces de tortues ? Réparties en 14 familles dont 42% sont menacées d'extinction alors que l'espèce est apparue il y a 42 MA. C'est énorme ! N'hésite pas à me le dire si tu te sens en train de t'éteindre, histoire qu'on essaye d'empêcher ça. Ce que je trouve fascinant, aussi c'est le dimorphisme sexuel de la tortue, même s'il existe des caractéristiques qui mettent sur la voie comme le fait que le cloaque est plus proche du bout de la queue chez les mâles, queue par ailleurs plus grande et plus forte. (I had to, j'ai lu toute la page Wikipédia pour ce discours fallait qu'on en ait pour notre argent) Si tu es une tortue géante des Seychelles ou de Galapagos tu as de bonnes chances de vivre plus de cent ans, c'est pas rien ! Telle une page Wikipédia, Honey aurait pu continuer, encore et encore, parler de la reproduction, de la répartition géographique ou encore des organes des tortues mais elle constata que son enthousiasme n'était pas forcément partagé par tous. - Certes... vous avez raison, on est pas là pour ça mais pour Evelyn. Pardon, je digresse. Encore. Honey sourit pour s'excuser. Par la suite, la jeune femme entraina le groupe dans le département des mathématiques appliquées, qui était quasiment désert mais n'y trouva pas Evelyn. Elle essaya le département de biologie, car en plus d'enseigner les mathématiques appliquées elle était spécialisée la flore mais ils firent également chou blanc (et comme ils n'étaient plus sur Wikipédia, il n'y eut pas mon running gag inutile). - Evelyn n'a pas l'air connecté, conclut Honey devant l'évidence. Par contre je sais que les recherches de Monsieur Porter qu'elle a supervisées en 2017 le sont, se réjouit la scientifique. Nous avons une immense base de connaissances. Peut-être qu'on pourra se passer de sa présence à elle ! Après tout, Evelyn était une personne rigoureuse : elle avait forcément vérifié le travail de son étudiant scrupuleusement et ils trouveraient des recherches complètes. Le groupe atteint rapidement le département des sciences humaines et se sépara pour être plus efficace. Comme elle le pressentait, Honey trouva le mémoire, sur une étagère trop haute pour son mètre soixante-cinq. En tournant la tête, elle vit cependant que Théo était à proximité et l'interpella : - J'ai trouvé ! Tu veux bien attraper le mémoire pour moi ?