« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le pire était arrivé pour le groupe, après l’épisode de la possession, Décember réussi tant bien que de mal à se reprendre. Toujours sur le sol ; la blonde repris ses esprits avant de se relever doucement quand elle voit le diable dans toute sa splendeur… Enfin c’est une façon de dire vu que sa présence n’est pas du tout adéquate au vu de la situation. Tenant l’arme fermement dans sa main tout en ignorant une douleur au niveau de sa main. Pour donner suite à la confrontation avec Anastasia et le marchand de sable, la blonde constate que malgré le fait que le Diable soit dans toute sa force, qu’il existe un fort affaiblissement. La situation lui faisait vraiment peur, elle doit se l’avouer. Mais au fond d’elle Décember sait qu’elle doit faire quelque chose, surtout que les autres essayent tant bien que mal à affaiblir le monstre avec l’aide des habitants, d’ailleurs une énergie encore inconnue se faisait ressentir.
La vierge au parasol avait fait venir si elle a bien compris vu qu’elle a fait une petite discussion avec le sol. Sans y réfléchir vraiment, la jeune femme saute sur la plateforme blanche, alors qu’elle pense être seule que la buse s’invite à la petite sauterie sur la pierre en annonçant :
-Je n’ai pas dit mon dernier mot avec lui !!
Ben voyons, c’est nouveau tout ça, s’il serait tout seule face à ce démon, il se comporterai comme une souris face à un chat. Alors que la plateforme commence à s’élever, la blonde entend Dyson lui dire : Décember fait attention !
Arme toujours présente dans sa main, elle dévisage la buse pour lui dire ; maintenant vous accepter d'être la folle de service ?? Demande la lapine en ironisant avant de dire à Dyson t'inquiètes si je meurs ça sera pour la bonne cause !, Chose étrange quand celui-ci lui lance un clin d’œil en lui répondant : On ne refuse jamais une bonne aventure, Ok. Mais bon reprenons nous il est temps que le Diable retourne chez lui.
Ça c'est sûr que ça restera graver dans nos mémoires et ne me traiter plus de stupide gamine sinon c'est vous que je retuerai de nouveau , annonce la blonde en paisantant même si elle était sérieuse, chose étonnement surprenante pour une certaine blondinette venant de Wonderland.
La buse ne peut s’empêcher de soupirer face à la désinvolte de ce personnage fantomatique qui hausse les épaules de façon innocemment en lui disant :
‘C’est à vous seule de prouver votre valeur.
Ben voyons, encore une phrase qui se veut être philosophique alors que ce n’est pas du tout le moment, les deux individus se trouvent à plusieurs mettre dans son dos où ils aperçoivent, une cavité au milieu de celui-ci, plus précisément un trou illuminé par quelques flammes, ainsi que des stries de laves non séchées.
Sa raison lui dit de ne pas sauter, mais la folie lui dit le contraire, comme le dirait le chapelier pourquoi un corbeau ressemble à un bureau.
Tout d’abord avec une hésitation de sauter, qu’un ordre de chauve-souris de feu foncent vers eux. Décember soupire en annonçant :
Et merde... il n’y a pas d’eau pour éteindre ces flammèches avant de sauter... demande la blonde au chevalier spectral qui lui répond
"Toujours prendre un combat comme il se présente miss White, levez votre épée je vous prie !"
Elle brandit son épée en grimaçant un peu je suis prête à me battre c'est vous qui vous ramollissez. Ironie pour une spectre de chevalier.
Après avoir détruit ces stupides bestioles que les deux protagonistes sautent pour atteindre la fameuse cavité. Chose qu'elle n'avait pas calculer c'est l'apparition d'une mygale devant le seul point faible du Diable.. La pire peur de la lapine, pire la phobie qui la pétrifie vraiment devant cette horrible bestiole qui s'approche petit à petit.. Elle entend de loin la buse lui dire : "Miss White, c'est le moment de prouver votre valeur, ne faiblissez pas devant le combat !"
Elle avait du mal à se reprendre.. elle ne voulait plus avoir peur mais c'était trop pour elle, puis elle tente doucement de se reprendre doucement.. Elle mettrait quelques secondes à se ressaisir en se répétant plusieurs fois: Tu n'es que le fruit de mon imagination, je dois me reprendre... elle serre de plus en plus son arme avant de mettre un énorme coup dans la tête de la bestiole qui n'a pas du tout apprécié, elle pousse un affreux cri avant de menacer la jeune femme qui, pourtant, ne recule pas devant le danger, elle ne dit rien en la regardant près à la tuer.
Chose qu'elle n'a pas calculé c'est d'être projeter contre la paroi avec violence, le souffle coupé, décember ne voit pas la bestiole l'attaquer de nouveau, juste une patte découper par la buse, serait-il boucher dans une autre vie pour l'avoir couper avec netteté??
-Merci La Buse... lui dit-elle avant de se lever difficilement, prête ou pas, la blonde doit se reprendre, chose qu'elle réalise en assénant le dernier coup dans le coeur de l'araignée.
L'arachnide, dans un cri de douleur, s'enflamme pour laisser la membrane dénudée du Diable.. L'ancienne lapine en profite pour taillader la membrane dans toute sa longueur.. Après cet acte insoupçonné pour la lapin, la buse et elle sont propulsés de la cavité et réceptionnés par la plateforme qui les a emmené à bon port.
Encore un peu assommée, elle voit le diable vraiment affaiblit, ainsi qu'une partie de son corps qui s'effondre.
J'ai foncé sur le groupe électrogène des humains. L'énergie que les fantômes et les habitants de la ville créait était forte, mais pas assez. Le Diable, blessé, nous tenait toujours tête, et j'avais l'amère impression qu'il savait tenir tête malgré tout ce qu'on lui envoyait pour le blesser. Cette énergie, il fallait que je trouve le moyen de m'en servir, pour attaquer le Diable, qui était désormais en combat contre Park. Si j'avais un métabolisme ordinaire, je suis pratiquement sur que je transpirerais. Je n'ai jamais vu un ennemi se faire autant toucher, autant amocher, garder autant de vivacité en combat. Il était peut-être immortel, et si nous détruisions son corps, un autre allait peut-être se créer. J'en savais rien en fait, c'était l'angoisse qui faisait fuser mes pensées. La Vierge au Parasol était encore faible de sa précédente défaite, la Vierge Noire ne revenait pas.
Tout l'équipe était au taquet, alors pourquoi le Diable ne baissait pas en puissance ?!
Je commençais à m'agacer sur cette machine, ne voyant pas comment je pouvais faire pour utiliser cette énergie magique qui s'en dégageait. C'était impressionnant, que les convictions de tant de monde ait réveillé cette magie, mais il m'en fallait plus. Une plus redoutable, une plus ciblée.
Mon père se retourna vers moi. Je croisai son regard, tandis qu'il leva la main pour tenter d'accomplir ce que je voulais : diriger l'énergie vers le Diable. Bien, je le laissais faire, descendant de la machine, voyant Park et le Diable combattre, presque à puissance égale.
NON !
J'ai manqué un battement de cœur, en voyant le jet de lave sur le point d'engloutir mon amie. Au dernier moment, celle-ci avait disparu, emporté dans un portail alors que je tournais la tête vers l'endroit où elle se trouvait, un peu plus loin : la Vierge Noire. Pas le temps de lui demander des nouvelles, mon père n'y était pas encore avec l'énergie, et le Diable se relevait déjà. Pas le simple Diable qui avait combattu Park, le vrai : il commençait déjà, petit à petit, à reprendre sa taille gargantuesque.
Je sais qu'on vous demande beaucoup, fis-je finalement à tout le groupe de locaux et de fantômes qui se concentraient, déterminés. Il faut que vous puisiez plus encore dans votre coeur, dans votre esprit. Croyez en vous. Faire de la magie, c'est incroyablement compliqué. Je sais pas comment ça fonctionne, ma nature m'empêche de pouvoir la maitriser. Cherchez dans vos sentiments votre réelle détermination.
Je me retournais vers le Diable, qui nous dominait à présent de toute sa hauteur. S'il vous plait...
Je reculais lentement, invitant mes partenaires de voyage à faire de même, pour tenir la main du groupe. Partager sa propre détermination, tenter de faire une différence. Mon père, près du groupe électrogène, se mit à parler. Vous vivez dans une île de légendes... de rêve ! Ne pensez pas à combattre le Diable... rêvez. Soyez un ange l'espace de quelques instants. C'est ce qui détruira ce monstre. L'espoir, le rêve. Je ne l'avais pas quitté des yeux. Je ne savais plus quoi penser de lui. Je lui en voulais toujours énormément, mais... ça faisait plaisir de le revoir. D'entendre ses paroles.
En attendant, il fallait agir, avant que le Diable ne nous écrase. Je me précipitais vers la Vierge au Parasol, pour voir si elle avait encore assez d'énergie, mais elle comprit mon intention avant même que je n'ai à demander : une plateforme de pierre se trouvait devant moi, prête à m'accueillir. La Buse, ton épée ! Celui ci ne demanda pas son reste, et me lança son arme que je réceptionnais avec la main qui n'en tenais pas. Désormais armé de deux lames, je montais sur le rocher, qui semblait se diriger au gré de mes envies. Ce que je visais était la projection de l'énergie créée par les habitants, qui se dirigeait vers le ciel, dans laquelle, une fois à son niveau, j'avais plongé les deux épées pendant une vingtaine de secondes. En les retirant, j'eus la satisfaction de voir que ça avait fonctionné : les deux brillaient désormais d'un blanc rayonnant. Allons découper du Diable.
La plateforme bougea de nouveau, montant toujours plus haut pour atteindre le crane du démon. Mais la course fut laborieuse. Les débris de son corps qui n'était pas entièrement achevé et partiellement détruit flottaient encore autour de lui, et manquaient parfois de me frapper de plein fouet ou de me décapiter... Ce qui ne manqua pas (la première option, on oubliera la décapitation). Un rocher qui faisait deux fois ma taille m'était foncé dessus par derrière, m'empêchant d'anticiper le coup. Je quittais ma plateforme, chutant, le vent qui me fouettait le visage. Je me rattrapais alors difficilement en plantant une épée dans une rocher qui lévitait vers le haut, profitant de sa trajectoire pour faire la mienne.
Accroché, je me dirigeais ainsi de nouveau vers le haut de sa tête, évitant de justesse un coup de main alors qu'il tentait de me chasser comme un insecte qui l'importunait. Cependant, je pus constater que le coup des lames fonctionnait : le rocher dans lequel elles étaient plantées commença à briller d'une lumière blanche, s'effritant petit à petit. Non ! Pas maintenant ! J'étais presque à mon objectif, je devais tenir encore. Pas maintenant... je manquais de plus en plus de tomber, alors que la roche volcanique se détruisait petit bout par petit bout... Maintenant !
Je pris élan en poussant sur le caillou, qui se désintégra complètement pour sauter vers le front du Diable, et y mettre les lames qui se plantaient avec une facilité étonnante. Tandis que le monstre hurlait sa douleur, les épées firent exactement ce que je voulais : elles descendaient, découpant la "peau" rocheuse du démon, lui laissant une cicatrice apparemment douloureuse qui illuminait d'une lumière blanche sur la longueur du visage. Je fus de nouveau dans le vide une fois son menton passé. Je pris alors de l'élan sur un débris pour répéter le processus sur tout son corps, me retrouvant finalement à terre après avoir coupé toute la longueur du Diable qui avait désormais un long trait lumineux sur toute sa hauteur.
Mourrez, misérables ! Hurla-t-il dans sa rage et sa douleur. Je souriais, satisfait de moi... mais ma fierté disparu aussitôt. Ses paumes dirigées vers le sol venait de l'ouvrir, tandis que des colonnes de lave s'élevaient vers ses mains. Les épées... ça n'était pas assez ! Je venais juste d'ouvrir une faiblesse... mais il fallait encore frapper dedans. Je tournais ma tête vers l'énergie des locaux... toujours pas assez forte. Je me mordillais les lèvres... il allait gagner si nous n'agissions pas avant qu'il utilise cette lave.
Ta femme est détruite, et t'es même pas fichu de tenir tête à ses meurtriers !
J'haussai les sourcils, tournant la tête vers l'homme qui venait de parler d'une voix incroyablement puissante : La Vierge Noire était aux côtés d'un esprit que nous n'avions pas encore vu. Ce fameux Ti Jean de l'histoire, le grand ennemi du Diable. Et à la surprise générale... la blessure que je lui avais causé s'illumina davantage, comme si la présence de cet esprit aggravait ses blessures.
Toi ! Je vais te forcer à boire ton propre sang ! J'suis déjà mort de toute façon. Mais je m'en fiche, j'ai déjà couché avec TA femme, je considère ma vie accomplie. Puceau !
Ouch. J'aurais pas osé.
Le hurlement du Diable, de rage et de douleur, rouvrait davantage sa cicatrice lumineuse... cet homme les ouvrait ! Il réveillait toute la haine, et certainement la peine du monstre, nous offrait la chance de pouvoir mieux frapper dedans. Il fallait à tout prix que cette énergie serve maintenant. Je courais pour m'éloignais du démon et me rapprocher des humains, tandis que ce dialogue continuait.
Quand je t'aurais attrapé, sale vermine, je te forcerai à faire l'amour avec les Harpies ! Ça sera toujours plus que toi, répliqua Jean en haussant les épaules, nonchalant. Pendant que toi tu souffriras de ne plus avoir de femme, entièrement détruite alors que c'est moi qui auras consumé votre mariage dans notre vie d'avant. C'est toi le misérable dans l'histoire.
Pardon. Je viens de rigoler.
La terre trembla alors que le Diable s'effritait un peu. Il fit un pas en avant, alors que je manquais de tomber dans ma course à cause de la secousse, et posa le genoux à terre pour tenter d'attraper son ennemi d'une main, qui disparut cependant, emporté par la Vierge Noire un peu plus loin.
Pour ma part, arrivé au niveau de notre groupe, j'observais partout autour de nous, cherchant une solution de toute urgence. Frapper, redoubler cette énergie et frapper une bonne fois pour toute ! Je mis les yeux sur Cyril. Il regardait la scène avec une grande concentration. Ses yeux froncés témoignaient d'une certaine inquiétude, mais surtout de la détermination, de l'implication dans ce qu'il se passait. Quand on s'était rencontré quelques heures plus tôt, il avait été épaté, et surtout ravi de découvrir cette magie, la preuve qu'elle existait. Comme si, malgré son âge, il avait attendu ça depuis si longtemps.
Je souriais, croisant le regard de mon père qui venait sans doute d'avoir la même conclusion que moi, puisqu'il me rendit mon sourire en haussant la tête. Derrière nous, ça continuait à crier, mais je ne fis pas attention, laissant Ti Jean et la Vierge gérer.
Cyril, écoute moi bien. C'est ce que tu voulais non ? Enfin, surement pas un Diable meurtrier qui manque de détruire ton île et le monde ensuite. Mais... ça. Je baissais les yeux vers ma main, une fois assuré qu'il m'écoutait. La peau de ma main s'était noircie, comme pour amorcer une transformation. Quasiment toutes les légendes, les histoires, les contes de ce monde ne sont pas nés de simples imaginations... je ne l'explique pas, c'est peut-être des rêves qui sont venus dans ce monde, qui inspirent les auteurs des histoires qui existaient dans un autre univers. Mais oui, tout ça, la magie, ça existe. Surement différent de tout ce qui est raconté ici mais c'est le cas. Peut-être que toi aussi, tes rêves sont l'inspiration de ce qu'il se passe dans le monde des contes... utilise ces rêves. On a besoin de ça, pas de la détermination de vouloir combattre le Diable. Ne combats pas. Rêves.
Et je peux t'assurer que ta femme au lit ça y va !
La plus grande destruction de discours inspirant que j'ai connu dans ma vie. Merci Ti Jean.
Cyril ne me répondit pas, hochant la tête, alors qu'un sourire se dessinait sur son visage, que je lui rendis. Il ferma les yeux, prit une grande inspiration, leva la tête... la chaire de poule se fit soudainement voir sur sa peau, alors qu'une légère brise commençait à se faire sentir.
La sensation de réussite se sentait déjà. Anastasia, Duncan, Sebastian, December, Park et moi avions réussi. Je le sentais. Nous avions réussi à combattre des fantômes, Grand Mère Kal... à affaiblir le Diable en personne, et permettre à ce rêveur d'avoir la chance d'accomplir un de ses rêves.
Un bruit énorme avait retenti. L'énergie au dessus de nos têtes se pliaient, entouraient le jeune homme, alors que le Diable et Ti Jean cessaient de se disputer. Tout le monde regardait ce qu'il se passait, et d'un seul coup, dans un secousse remarquable qui fit tomber presque tout le monde, perdant l'équilibre, un jet de lumière se propulsa vers le Diable.
Un cri immense... tout autour de nous, tout devint blanc, lumineux. Le silence finit par nous entourer. Une paix soudaine... tout finit par s'évanouir...
*** *** *
Je m'étais réveillé par les coups répétés sur la porte. Me redressant soudainement, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait, je compris après quelques instants que j'étais dans la chambre de l'hotel. Baissant les yeux sur ma tenue, j'étais habillé comme pour toute les nuits, avec un simple short qui descendait jusqu'aux genoux. A quel moment....
Oh. Par tous les esprits perdus de Wasteland. Si on venait me dire que tout ça, c'était qu'un rêve, j'allais m'énerver. Je tournais la tête, Hyo-Jin était aussi dans son lit, et finissait par se réveiller à son tour à cause des coups sur la porte. Ca va, ca va, on arrive !
Je pris mon téléphone sur la table de chevet, pour l'allumer... Park ! Il est déjà midi ! On est samedi midi !
WOW. J'ai loupé un épisode, nous étions contre le Diable encore cette nuit... le téléphone affichait samedi 3 février, 12h11. Sur une montre à aiguille, l'heure affichée était précisément une minute après l'arrivée du Diable cette nuit. Je comprends pas. On a gagné ?
Mais oui vous avez gagné ! Hurla la voix de mon père derrière la porte. Vas-tu m'ouvrir à la fin ?
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Anya ouvrit les yeux, son lourd sommeil troublé par un bruit désagréable. Elle regarda le réveil qui indiquait 12h11. La jeune femme avait encore l'esprit embrumé mais remettait peu à peu les éléments dans l'ordre. Kal, le Diable, la réussite à en juger par son sommeil de bienheureuse dans un pyjama confortable. December semblait être tout aussi paisible alors la rouquine choisit de ne pas la réveiller. Et comme on s'impatientait de l'autre côté de la porte (à en juger par le nouveau coup) et la question en français : - Il y a quelqu'un ? Anastasia se débarrassa de ses draps et courut à la porte pour l'ouvrir. - C'est bon, c'est bon, je suis là. C'est pour quoi ? chuchota la jeune femme dans l'embrasure de la porte. L'employée de l'hôtel parue embarrassée et désolée, ce qu'elle formula : - Je suis désolée, je ne savais pas que vous étiez encore au lit, je m'en veux de vous avoir réveillée. Je pensais que la chambre était vide, comme les autres sont déjà sortis... je venais nettoyer, votre réservation expire dans deux heures. - OK, répondit Anya après un court temps de réflexion. Vous nous laissez dix minutes ? - Très bien, répondit la femme avec un sourire aimable. L'employée tourna les talons. Anya s'apprêta à refermer la porte quand une exclamation retint son attention. - SURPRIIIIIIISE ! s'écriait Tatiana à l'autre bout du couloir. Oups, désolée, reprit-elle en captant le regard réprobateur d'Olga qui la précédait plus calmement. - Si avec ça December n'est pas réveillée, je sais pas ce qu'il lui faut, commenta la rouquine. Puis elle fit signe à ses sœurs d'entrer dans la chambre et rapidement. - Allez, des fantômes qui hantent les hôtels, ça va faire mauvaise presse, les pressa-t-elle. - Oh mais tant que ça fait de la presse, moi ça me va ! s'exclama Tatiana. Pour autant, les deux fantômettes s'exécutèrent et pénètrent dans la chambre encore plongée dans l'obscurité. Tout ce brouhaha avait en effet réveillé la camarade de chambrée d'Anya qui sursauta : - Qu'est ce qu'il se passe ??? Ma tasse de thé s'est renversée ?? - Y en a une encore dans les vapes, commenta Anya, amusée, en tirant les rideaux. Il se passe juste que c'est le matin et qu'il faut libérer la chambre, reprit-elle en se tournant vers December, toujours dans son lit. - Vous êtes attendues par le maire de la ville, ajouta Olga, toute excitée. Allez, hop, hop, hop ! on s'active, on se fait belles ! exhorta-t-elle sa petite sœur en la poussant dans la salle de bains. Anya eut cependant le temps d'adresser un regard lourd de sens à December : oui, ses sœurs étaient un peu à part mais ça faisait leur charme.
***
Les deux femmes s'étaient dépêchées de se préparer (ce qui n'avait pas empêché Olga de natter les cheveux roux d'Anya) pour descendre à leur tour dans le quart d'heure qui suivit, ne manquant pas d'entendre Dyson et son père qui s'engueulaient d'une façon tout sauf discrète. Mais la rouquine préféra ne pas s'en mêler. Dans ce fameux groupe qui les attendait en bas, Anya ne tarda pas à remarquer les deux Vierges, très élégantes dans leur jolie robe. On en aurait presque été à regretter d'être en jeans et top noir. Presque. Anya n'était jamais venue ici pour se la jouer Festival de Cannes. - Et dire que lors de notre première rencontre, je vous ai conseillé de partir, commenta la Vierge Noire qui s'était rapprochée, le sourire aux lèvres. - Oh tout le monde peut se tromper, je ne vous en tiens pas rigueur, assura Anastasia. Du coin de l'œil Anya voyait que ses sœurs n'étaient pas loin et tâchaient de se faire discrètes. Ou plutôt : elle voyait qu'Olga rabrouait silencieusement Tatiana qui n'avait pas envie d'être discrète. - Je crois qu'il est inutile de rappeler à quel point vous nous avez impressionnés, et à quel point nous vous en sommes reconnaissants, poursuivit la Vierge. - Pourtant c'est ce que vous venez de faire, fit remarquer la jeune femme avec un sourire espiègle. Je suis venue parce qu'on a cru que je pourrais aider. Il s'est avéré que c'était le cas. Maintenant que tout est fini, même si j'aime bien votre île, j'ai juste envie de rentrer chez moi. - Je peux comprendre. Rien ne vaut la douceur du foyer, approuva la Vierge Noire sans qu'Anastasia ne renchérisse. Puisque le maire attend tout votre groupe avant de parler et que Dyson... profite manifestement de son père, je vous conseille de prendre les quelques minutes d'attente que vous avez pour dire au revoir à vos sœurs. Tous les fantômes emmenés par le portail de cette nuit vont bientôt être renvoyés là où ils étaient, ajouta la Vierge. Anastasia pouffa puis opina et ne se fit pas prier pour s'éclipser et entraîner ses aînées dans un coin plus isolé mais duquel on avait une assez bonne vue sur la petite sauterie en préparation. - Vu ta tête on dirait qu'on va bientôt y aller, maugréa Tatiana, la mine sombre. On a même pas eu le temps de hanter un cimetière ou deux. - Ce qu'elle veut dire, intervint Olga, c'est que tu vas nous manquer. Olga ouvrit les bras pour proposer un câlin général, qui s'avéra rafraichissant, au sens premier du terme. Anya gratifia ses aînées d'un sourire un peu triste mais heureux. C'était le moment où jamais de se dire ce qu'on avait sur le cœur car leurs prochaines retrouvailles ne seraient normalement pas avant un moment. Pour autant, il y avait toujours ce voile de pudeur qui empêchait Anastasia d'exprimer ce que contenait le fond de son cœur. Ce n'était pas faute d'essayer. Olga l'interrompit cependant : - On sait. On leur dira. Allez, va faire ta star, on a un portail vers l'au-delà à attraper, faudrait pas qu'on le manque, lança-t-elle avec un clin d'œil.
***
La dispute de Dyson prit finalement fin et tout le monde se réunit pour écouter le discours du maire. Il s'agissait à la fois de remerciements mérités et d'encouragements à la discrétion pour ceux qui en savaient un peu trop. Il avait finalement insisté pour couvrir les frais touristiques du groupe et Anastasia n'y avait pas vu d'inconvénient - au contraire. Tout le monde se retrouva avec deux heures à tuer, ce qui s'avéra largement suffisamment pour qu'Anastasia déniche une peluche pour sa fille. La rouquine opta pour une "tangue" à en croire l'employé de magasin, qui ressemblait en fait à un petit hérisson. Abigaëlle ne manquerait pas de trouver ça mignon, elle en était persuadée. Dans l'avion du retour, Anastasia dormit et trouva le temps de finir le roman qu'elle avait emporté. Puis quand elle n'eut plus rien à faire, la curiosité l'emporta et la jeune femme vint s'asseoir à côté du professeur : - Alors... vais-je pouvoir savoir qui vous êtes ? demanda-t-elle pour entrer directement dans le vif du sujet. Pas un simple prof d'Histoire en tout cas. Les gens normaux ne se changent pas en chauve-souris alors je table sur... un vampire, peut-être ? - Touché, rétorqua l'intéressé en français et en souriant. et lui sourit. Alors il inclina la tête comme pour se présenter à nouveau : - Certains me connaissent sous le nom de Dracula. - Oh. Le fameux. Vous avez l'air moins sanguin que ce que disent les livres. Dracula ricana. - Tout dépend de l'époque où vous m'auriez sans doute connu. Mais il ne faut pas croire tout ce qu'il y ait écrit, ajouta-t-il, énigmatique. Vous avez une très belle âme. Vous méritez votre titre de Grande Duchesse, Madame Romanov. Anastasia ne répondit pas, à la fois flattée et gênée. Passé un temps presque gênant, la jeune femme relança la conversation sur un sujet totalement différent et bien plus confortable.
***
L'avion atterrit à Boston, là où le groupe avait décollé. Ne restait qu'à attraper un bus pour Storybrooke et Anastasia serait chez elle, enfin. Mais l'attention de la jeune femme fut bientôt déviée des horaires de départ par l'interpellation de Dyson : - Tu préférais venir en voiture peut-être ? J'ai de la place, c'est toujours mieux, et plus rapide, qu'un bus ! - Faut pas me le dire deux fois ! rétorqua la jeune femme en revenant sur ses pas. Le trajet fut en effet plus agréable dans la voiture. Ils parlèrent notamment du fait d'avoir une relation simple avec sa famille, ce qui fit rire Anya. Elle n'avait pas suivi les disputes entre Dyson et son père et s'en tint à ce qu'il voulut bien commenter. Elle ajouta, cependant : - A ta place j'aurais été plus que ravie de revoir mon père. Mais, en effet, les relations familiales ne sont pas toujours évidentes. Même entre sœurs, ajouta-t-elle d'un air complice. La conversation dévia et le trajet parut bien plus rapide qu'à l'aller. Pourtant, Anastasia fut bien contente de glisser la clé dans la porte de la maison de Dimitri, en cette fin de matinée dominicale. La jeune femme s'annonça joyeusement
Molletonnée, moelleux, doux comme un nuage, voyageant entre le sommeil et la réalité quand tout à coup, la blonde entend un brouhaha d’enfer pour sursauter paniquée en demandant à sa colocataire de chambre : - Qu'est ce qu'il se passe ??? Ma tasse de thé s'est renversée ?? Anya lui répond amusée qu’elles doivent rendre la chambre pour rejoindre les autres, elle acquiesce avant qu’elle voie la russe lui lancer un regard qui veut tout dire, tout simplement Help me, enfin si elle a bien compris. Car oui Décember avait du mal à décrypter les émotions des personnes qui sont pas renfermés sur elles-mêmes -personne n’est ciblée dans cette phrase quoi que - En poussant sa couette et file rapidement s’habiller et clore sa valise, elle grimace en remarquant que plusieurs présences sont dans la pièce. Les larmes lui montent directement aux yeux et se lève précipitamment pour se réfugier dans les bras de la personne la plus proche. -Maman… vous êtes vraiment là… la jeune lapine fut submergée par les émotions et ne put retenir les larmes qu’elle n’a pas pu vraiment verser lors de sa possession. Elle sentit plusieurs pattes de lapins dans son dos, tournant son regard embué par ses larmes, elle voit ses frères et sœurs qui lui sourient comme rien ne s’était passé alors qu’elle avait à peine 4 ans. Chacun d’eux la serre dans ses bras, Aucune parole n’est utile dans ces retrouvailles riches en émotions. Elle termine dans les bras de son père qui remarque un détail chez sa fille. Il l’emmène s’assoir au bord du lit. -Papa, qu’est-ce qu’il se passe lui demande une décember avec pleines d’interrogations, surtout quand sa sœur la plus âgée tend au paternel son écharpe. Alors qu’elle va pour poser une question que son père se met à soupirer pour dire -Ma petite lapinette, tu es toujours aussi casse-cou que dans mes souvenirs, Tu ne pouvais pas faire attention, tu n’as donc pas vu l’état de ton avant-bras lui demande son père. En silence, décember descend son regard pour son bras, les yeux remplis de surprise, elle comprend pourquoi elle avait du mal a son bras. La raison c’est son poignet… Il avait drôlement gonflé, bleuit, douloureux. Sa mère regarde et quand elle le manipule, décember gémit de douleurs. -Il est bien cassé Petite pelote, ton père va te mettre cette écharpe le temps que tu rentres, tu n’oublieras pas d’aller dans un hôpital pour te soigner. Tu ne peux pas t’empêcher de faire les 400 coups même à ton âge. Lui réprimande sa mère pendant que son père lui met l’écharpe. -Désolé. Je dois avouer que je n’avais pas remarqué avant. Je pense que je me suis fais ça à cause de la dégénérée qui n’a pas apprécié que je la batte, annonce la blonde en se demandant comment va réagir son petit ami face à la situation, c’est juste cassé donc c’est pas grave maintenant Valise descendue, elle rejoint donc le groupe pour écouter le fameux discours du Maire. Le cœur serrée, décember devine que c’est bientôt la fin et les adieux avec sa famille. Adieux qui furent déchirant pour la lapine, elle essuie les larmes de sa main valide pour dire : vous allez me manquez. Mais je ne vous oublierais jamais, je vous le jure. Une de ses sœurs s’approchent d’elle et lui donne un livre, décember la regarde et lui demande : -Qu’est-ce que c’est Cassio.. ??, Je dois avouer que je vais avoir du mal à le porter en plus de ma valise, ironisa-t-elle et en attendant la réponse de son aînée. -Il s’agit du cadeau qu’on aurait du t’offrir le jour de tes 4 ans Décember… Comme on dit, mieux vaut tard que jamais, de plus tu pourras le montrer à ton petit ami pour qu’il puisse voir les bêtises que tu as pues faire, lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil. Le rouge monte directe aux yeux en repensant aux souvenirs de son enfance, et surtout une question lui brûle les lèvres, c’est comment savent-ils que la blonde est en couple. Elle bredouille un merci avant que son père réprimande gentiment Cassio même si cela l’amuse beaucoup. Le moment venu, il est temps pour eux de partir, avant ça, un câlin général se fit, ce qui rebooste la jeune lapine, encore émue de la situation, elle range le fameux cadeau dans son sac en bandoulière pour rejoindre les autres. Avant de monter de partir pour l’aéroport, décember intercepte dyson qui semblait être chamboulé par ce qu’il s’est passé. : Dis-moi. Quand on rentrera on enfin tu pourras m’emmener à l’hôpital. Lui demande en grimaçant et son professeur fut immédiatement inquiet vu l’état de son poignet en lui annonçant. : -Aucun soucis Décember, tu n’as pas trop mal pour le moment. Elle hausse les épaules, pour le moment non. Mon père m’a posé cette écharpe pour éviter que je ne bouge de trop. Le retour pour la jeune lapine se passe dans le silence, de sa main valide, elle griffonne se qu’il lui passe par la tête, mais surtout dessine sa famille d’un coup de crayon pour éviter d’oublier ce moment. Elle avait hâte d’arriver à Storybrook pour retrouver son petit ami et même ses frères pour leur raconter ce qu’il s’est passé. Par chance, le voyage se passe plus rapidement qu’à l’aller, comme convenu Dyson emmena Décember à l’hôpital, elle le remercie. La blonde ne peut pas s’empêcher de ressasser les événements qui se sont passés, au fond d’elle elle ne l’oubliera jamais et la hantera surement un peu.
Un grand flash lumineux se fit voir et Duncan ouvrit les yeux. Il releva son poignet là, où une montre s'y trouvait pour regarder l'heure qu'il pouvait être, le jour flltrant à travers les fenêtres, alors qu'il faisait nuit lorsque la bataille s'était terminée. Elle affichait douze heures onze. Il fronça des sourcils et ne chercha pas plus à comprendre, il n'en avait guère envie. Il avait plutôt été amusé et heureux que ça ce soit terminée. Dracula semblait bien ravi. Il n'avait pas cette impression d'avoir dormi puisque de base, ce n'était pas quelque chose de vital chez lui. Il se leva, s'assit sur le bord du lit, habillé d'un t-shirt et d'un boxer, il n'aimait pas que ces cicatrices soient à découverts. Il se passa la main dans ses cheveux, levant la tête vers le lit d'à côté où son compagnon de chambre, se réveillait également. Ils se sourirent tous deux, en guis de salutation. Et ils n'eurent pas le loisir d'échanger un peu plus pour le moment, que quelqu'un toqua à la porte. Il alla ouvrir. Dyson se trouvait derrière cette dernière.
"Hey ...vous allez bien ?"
"Oui". Il regarde Sab un instant, ce dernier hocha de la tête en réponse à la question de Dyson. Duncan reporta son attention sur leur "chef d'équipe". "Je vais bien aussi. Et vous"
"ça va... Je crois. Apparemment, tout est fini"
"Apparemment, tous, ont fait du bon travail. Les esprits sont encore là ?" demanda t-il, curieux. Il l'espérait pour les personnes du groupe qui pourraient ainsi leur dire au revoir, lui ne voulait pas croiser de nouveau l'autre dont il ne ferait pas honneur en prononçant son nom.
Dyson soupira. "Oui, mon père est dans ma chambre. Vous devriez les croiser normalement. A peine terminé qu'on nous presse, on doit bientôt rendre les clés de l'hôtel, on m'a dit qu'on nous attendait dehors aussi"
Duncan fut amusé du comportement du jeune homme. Il hocha de la tête. "D'accord nous arrivons".
Il était heureux d'entendre cela. La marchand de sable pourra sans doute, de nouveau voir cette jeune fille, qui semblait être importante pour lui. Il ferma la porte et se tourna vers son partenaire de chambre. Ce dernier semblait lui montrer la salle de bain. Duncan lui sourit et partit vers son sac pour sortir des nouveaux vêtements. Il retrouva entre les habits une petite boule de poils bien pelotonné, il sourit, la caressant doucement, se relevant prenant ce qu'il lui fallait. Avant qu'il n'y rentre, le sablé l'arrêta. Et il fut supris du remerciement de ce dernier. Duncan resta un instant stoïque avant de lui sourire.
"Je vous en prie, merci à vous également. Je suis assez heureux de vous avoir rencontrer" répondit-il sincèrement.
Duncan entra dans la salle de bain et se prépara, laissant par la suite son camarade le faire. Ils étaient fin prêts. Ils purent sortirent, se rendre en bas, et rendre la clé. Toutefois, sa course fut interrompu par un spectre et Duncan ne laissa guère le temps à ce dernier, de parler ou faire quoique ce soit d'autre, qu'il prit son air indifférent et passa à ses côté sans un regard. Et puis quoi encore, il voulait qu'il le prenne dans ses bras ?
Il rejoignit ainsi le groupe, le dernier se faisait attendre, le maire présent attendant le retardataire. Dyson. Il regardait autour de lui, observant les personnes. Il sourit doucement, heureux que les gens leurs aient apporter une aide considérable, l'humanité n'était pas forcément perdue. Il tomba sur la vierge au Noire et celle au Parasol, habillées en civils de façon moderne, et son sourire s'agrandit. La vierge au Parasol vint vers lui, alors que sa soeur se rendit vers Madame Romanov.
"Les retrouvailles d'Outre Tombe n'ont pas été aussi belles que les autres, à ce que je vois"
Il ne put retenir une grimace, mais il ne préférait pas y penser.
"Effectivement. Qu'importe. Le passé est le passé. Vous semblez en meilleure forme"
"En effet, je me suis réveillée comme vous, à l'intérieur de cet hôtel tout à l'heur. Tout a été remis en ordre, les actualisés annoncent une activités sismique étrange près du volcan mais l'info qui fait la une des journaux intéresse beaucoup plus les habitants de l’île La police a mystérieusement retrouvé les disparus près de l'église de Sainte-Rose, totalement amnésique. Et les habitants qui nous ont aidé, ils se sont réveillés chez eux. Je ne suis donc pas la seule qui se porte mieux. Et c'est grâce à vous".
Il opina. "C'était un travail commun. Nous l'avons accompli ensemble"
Il n'en démordrerait dessus.
"Vous êtes brave. C'est grâce à des gens comme vous que ce monde aura toujours une chance contre les ténèbres. Vous avez mérité votre retour chez vous. Rentrez bien"
Il leva un sourcils.
"vous n'auriez pas dit cela de moi à certaines époques. Toutefois, je vous remercie. J'ai hâte de rentrer"
"Tout le monde peut changer, et c'est beau à voir. Qu'importe votre passé, vous êtes un héros aujourd'hui".
Elle fit un clin d'oeil au professeur, tout en s'éloignant, il secoua la tête, lui un héros ? loin de là. Dyson arriva enfin et le maire put commencer son discours, promettant la discrétion sur ce qu'il s'était produit. Ils avaient deux heures devant eux et comme certains du groupe, il alla faire des petits achats pour sa famille. Il s'envola , prenant quelques photos. Et revint pour monter dans l'avion. Il passa son vol, à regarder par dehors, lire ou parfois parler un peu avec certains de leurs groupe, comme Madame Romanov, qui n'était pas passé par quatre chemins et deviné ce qu'il était. Il n'avait aucunement nié et s'était même présenté.
Une fois arrivé à Boston. Ils se séparèrent plus ou moins, se dirent au revoir pour certains. Duncan avait apprécié leur compagnie et il était dommage qu'ils se soient connus dans cette circonstances pour certains. Il ne restait plus que le marchand de sable et son élève. Le jeune homme lui proposa de venir pour faire la route ensemble. Et comme pour appyer les dire de son maître, la petite bestiole, s'agrippa à sa jambe, pleurant, et se mouchant faussement dans son pantalon. Duncan secoua sans force la jambe, tout en riant. Et proposa la chose suivante.
"Nous pouvons faire la route ensemble, si vous le souhaitez, Mademoiselle, un tour sur mon dos, vous plairait-il ?" demanda t-il à son élève.
Il avait veillé à que sa moto soit toujours présente et dans un coin où peu de monde se trouvait, il se transforma, présentant son dos, le sablé fit en sorte de s'élever et s'était ainsi qu'ils rentrèrent chez eux.
Malgré le pourquoi, ils étaient venu ici et les tournures des événements, il était heureux d'être venu ici, et d'avoir pu aidé. Rencontrer de nouvelles personnes. Ils étaient passés par beaucoup d'émotions en un sens, et Duncan se rappelait de cette aventure pendant longtemps.
Il remercia Dyson intérieurement, d'avoir accepté sa venue et à son élève de lui avoir proposé.
Il fut heureux de retrouver Maya à son arrivé.
acidbrain
Sebastian Dust
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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From Gold to Grave Who's making the Sandmandream ?
| Conte : Les 5 Légendes. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Mαrchαnd de Sαble ϟ Archeron.
C’était… Terminé. Tout ceci semblait bel et bien terminé et, un instant, Sebastian cru que tout ceci n’avait été qu’un rêve. Ça aurait pu. Ca aurait été plausible pour quelqu’un comme le marchand de sable : rêver était une seconde nature. Mais lorsqu’il remercia Duncan et que Dyson les informa de la situation, il su que la réalité pouvait parfois rejoindre l’imaginaire dans une proximité étonnante. Un peu dérangeante, il aurait préféré ne pas avoir à affronter le diable en personne dès la première nuit, mais tout de même rassurante. Même dans la vraie vie, les happy ending pouvaient exister. Un sourire se dessina sur son visage face à cette constatation, tandis qu’il rangeait les affaires dans le sac qu’il avait apporté dans un ordre soigneux et tranquille. Plus rien ne pressait vraiment. Plus rien ne venait angoisser le temps qui leur restait à passer sur cette île avant de rentrer… Presque aurait-il poussé le séjour un peu plus longtemps, comme lorsqu’il s’était rendu en Australie avec feu Ares, le dieu de la guerre, mais la perspective de repousser ses retrouvailles avec Louise eut raison de lui. Et puis, ils avaient fait ce pourquoi ils étaient venus. C’était tout ce qui comptait.
Libérant Duncan de la passion possessive du Nifleur à son encontre, il s’extirpa de la chambre en prétextant devoir aller chercher un peu de thé. Une tasse de thé blanc en main à proximité de la réception, il sursauta en sentant deux bras passer autour de lui pour lui faire un énorme câlin. Des cheveux blonds légèrement translucides tombèrent sur le côté et il reconnu sans mal Emily-Jane, espiègle comme une enfant, innocente comme l’étoile qu’elle avait été.
« Diiiiit, c’est bientôt fini toutes ces festivités solennelles ? Je suis fatiguée moi, il est midi passé et je ne suis toujours pas couchée ! Veiller jusqu’en pleine journée pour une étoile… Je suis peut-être morte mais j’ai toujours un semblant de rythme biologique ! »
Il ne put s’empêcher de rire silencieusement, tapotant son poignet gentiment avant de reposer sa tasse sur la petite table en bois devant lui. Le salon de l’hôtel était effectivement un peu trop rempli à son goût, mais c’était toujours moins vivace que le grand hall d’entrée. A croire que toute la ville se pressait pour écouter le discours du maire ! Emily-Jane contourna le fauteuil et se laissa tomber à côté de lui, gloussant en soutenant son regard comme si elle attendait quelque chose de lui.
« Alors ? » Demanda-t-elle, avec insistance. Quand il fit mine de ne pas comprendre, elle leva les yeux au ciel. « Ne fais pas ton petit innocent, je sais très bien ce que tu caches ! On n’a pas eu le temps de discuter à cause de l’impératif diabolique mais maintenant que nous sommes un peu tranquilles… Tu vas m’en dire un peu plus sur cette fille ! »
« Louise ? »
« Oui, Louise ! Tu vois, je le savais ! Allez, raconte moi tout, j’ai toujours adoré les histoires… Puis oublie pas Jack, c'était mon préféré ! Et Aster ! Et puis je veux savoir si North à toujours ses poupées russes… Et si Tooth est toujours aussi mignonne ! Puis Evangeline, j’espère que tu prend bien soin d’elle ! »
Elle ramena ses jambes sur le canapé et passa ses bras autour, l’observant avec attention et dévorant des yeux les petits personnages qui prirent forme entre eux. Du sable. Des images. Des significations et des interprétations. Un échange comme au bon vieux temps, comme s’il était toujours ce capitaine étoile qui consolait l’une d’entre elle… Sauf que cette fois, il y avait peu de chance qu’ils se revoient encore. Lorsqu’il serra sa main une dernière fois, devant lui dire adieu, Sebastian sentit une boule enserrer sa gorge et il renifla légèrement en tentant de garder un peu de dignité. C’était ainsi, la juste valeur des choses et la continuité à tenir. A respecter. La logique de l’autre vie… Il la serra contre lui.
« Si un jour tu croises mon père… » Chuchota-t-elle, terminant sa phrase à son oreille avec un petit éclair de malice dans les yeux.
Il hocha la tête, un peu amusé malgré ses yeux rougis, et consentis enfin à monter dans le minibus. Il dut juste faire un détour pour récupérer le Nifleur qui avait décidé de piller l’intégralité des touristes encore présents dans l’hôtel et l’attrapa juste avant qu’il ne se faufile vers la caisse de la boutique de souvenirs. Assis dans l’avion, la bestiole sembla prendre un malin plaisir à montrer les bagues qu’elle avait emprunté et s’amusa même à en négocier une avec Park… Juste pour voir ce que la renarde pouvait lui proposer en échange. Peine perdue, l’une comme l’autre semblaient intransigeantes en affaires et l’animal ne tarda pas à se rouler en boule près du hublot pour couver son butin précieusement acquis.
A Boston, ils saluèrent chacun leur tour ceux qui empruntaient une autre route ; certes, ils se retrouveraient sans doute à Storybrooke au final, mais c’était maintenant que tous se séparaient. Il serra la main de Dyson avec amitié, ayant vraiment apprécié la confiance qu’il lui avait accordé. Lorsqu’ils ne furent plus que trois, l’idée de rentrer ensemble les effleura et ce fut par la voie des airs qu’ils empruntèrent le dernier chemin jusqu’à la maison : Duncan se transforma en chauve-souris et Sebastian se contenta de l’accompagner sur un nuage de sable doré, n’oubliant pas que Park lui devait une revanche au jeu de Go. Une place de l’horloge plus tard et voilà que chacun devait seul retrouver son chez lui… Sab se promit de revoir Duncan. De toute façon, le Nifleur semblait s’être tellement attaché à lui qu’elle lui vola même un caleçon, qu’elle traina entre ses pattes jusqu’au perron de sa maison et fit disparaître une fois de retour dans sa cache secrète.
Le marchand de sable inspira longuement en déposant son sac sur le sol. L’odeur de chez lui, de cartons et d’autres produits nettoyant, les lumières dansantes à travers les fenêtres désormais sans rideaux… Et la voix de Louise qui provenait de la cuisine. Prenant le temps de savourer son propre univers, posant sa main sur le mur pour apprécier les vibrations que le sable provoquait à tous les parcourir, il la rejoignit et… Découvrit la jeune femme en pleine lecture d’un livre de recherche à voix haute face à une boîte ouverte. A l’intérieur, une tortue dévorait mollement des feuilles de salades : Clyde ! Il était sorti de son hibernation ?! Oh lala, heureusement qu’elle avait été là au bon moment !
En le voyant, Louise sourit, termina sa phrase, puis se leva pour se faufiler jusqu’à lui et lui voler un chaste baiser engageant.
« Bonjour mon cœur, t’es enfin rentré ! »
S’exclama-t-elle, avant de lui attraper le bras pour le lever devant elle, tâtonnant celui-ci à la recherche de quelque chose qui ne semblait pas s’y trouver. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour vérifier sa tête. Puis ses cheveux d’un air minutieux.
« C’était comment la Réunion ? Tu t’es bien amusé ? »
Juste un Diable à affronter et une sorcière un peu timbrée… Rien de très folichon, promis. Elle lui souleva l’autre bras et le plia plusieurs fois, ainsi que son poignet et ses doigts.
« Moi j’ai accidentellement failli me faire bouffer par une maison… » Que… Quoi ?! Mais alors qu’il ouvrait la bouche, elle l’obligea à se retourner pour lui inspecter le dos. « Mais c’était sympa. Oh, j’ai rencontré Merlin ! Et… » Elle tourna la tête un instant vers la table. « … Faut que je te présente quelqu’un. »
Qui donc ? O_o Il ne se rendait pas compte qu’il était parti aussi longtemps ! Revenant face à Louise, cette dernière lui adressa un sourire satisfait et se permis un calin avant de lui prendre la main. Sa paume contre la sienne. Ses doigts entrelacés. Il y déposa un baiser doux.
« C’est bien, tu es entier. Je suis fière de toi ! Tu m’as ramené un souvenir ? » Ponctué d’un immense sourire.
Sab eut un rire insonore face à son attitude… A croire qu’ils vivaient sur une autre planète dès qu’ils franchissaient la porte de cette maison ! Mais le fait qu’elle lise une histoire – certes compliquée – à Clyde le toucha plus qu’il ne le devrait. Cependant, elle allait devoir lui expliquer cette histoire de maison qui avait voulue la dévorer, ensuite il lui raconterait probablement ce qu’il s’était passé en lui donnant les gousses de vanille et le chapeau en feuilles tressées qu’il avait récupéré lors de leurs deux heures de pause avant le départ… Il lui parlerait de La Buse et de Grand-mère Kal, du Diable et des deux vierges, de Dyson et du fantôme d'Emily-Jane, de Park et du professeur Aileas, de la jeune December et d'Anastasia, ainsi que de Cyril et des habitants qui les avait aidé. Il lui montrerait la petite voiture rouge que le garçon avait tenu à ce qu'il garde, maintenant qu'il avait retrouvé ses parents. Et peut-être que, si elle était sage, il lui proposerait l’une des pierres de lave que le Nifleur avait volé qu’il avait récupéré au volcan. Parce que ça lui semblait important. Très important.
Mais avant tout…
« Bonjour, Louise. »
Dit-il simplement d'une voix rauque, avant qu’il ne s’empare de son visage pour un autre baiser. Plus long cette fois.
Dans la salle de bain quand Park n’y était pas, j’étais resté devant le miroir, passant de l’eau sur mon visage. On avait gagné, et je tirai de ce voyage, malgré plein de choses négatives, j’en tirais un aventure incroyable dans ces quelques heures avec les rencontres que nous avions eu.
Mais il y avait quelque chose que je redoutais dans cette victoire. Mon père. Depuis décembre, j’avais grandi une haine contre lui, chaque jour je lui en voulait d’avoir fait ce qu’il nous avait fait, ou d’être parti sans pouvoir s’expliquer… et quand il arrive finalement, je tremblais à l’idée de le voir. A présent, il n’y avait plus aucun Diable, aucune sorcière, aucune entité d’outre-tombe et outre-lave pour nous empêcher d’avoir une vraie discussion, pas comme celle qu’on avait eu précipitamment et maladroitement à la Plaine des Sables.
J’ai fini par sortir de là, pour laisser au moins la salle de bain à Hyo-Jin pour qu’elle puisse se préparer à son tour. De retour dans le couloir, alors que j’avais déjà préparé mon sac à dos et ma valise pour descendre, j’avais évidemment retrouvé le sorcier qui m’attendait encore.
Vas-tu bien vouloir me parler avant que je reparte ? Tu n’aurais pas dû faire ce que tu as fait, répondis-je simplement, tendu, sur la défensive. Je sais. J’ai fait beaucoup d’erreurs. Mais je ne regrette pas de vous avoir donné naissance. J’aimerais tellement être là. J’haussais les épaules. On arrive à se débrouiller. Difficilement. Tu peux être content, ton apprenti n’est plus un apprenti, c’est le nouveau sorcier. Je le vis sourire et… ça me faisait plaisir. J’en suis très fier. Mais de toi aussi Dyson. Comme tu ne le seras surement jamais pour moi, mais comme tu le seras un jour pour tes enfants. Tu l’es déjà peut-être. Ils auraient aimé te connaître. Après tout, après notre génération personne ne savait qu’on avait un père. Et Soreth et moi l’avions oublié, c’est Harry qui nous a tout appris quand on l’a rencontré. Donc les enfants ne savent rien de toi. Et tu leur raconte des histoires aujourd’hui ? Je ne saurai jamais raconter des histoires aussi bien que toi. Mais peut-être que j’aurais appris, si tu avais agi vraiment comme un père. J’étais en colère, je m’étais toujours déchargé à travers la colère. Il le savait. Si tu n’avais pas agi comme un lâche en enfermant presque tout le monde pour lâcher les deux autres sans souvenirs, peut-être que j’aurais appris davantage de mon père ! Coupable et triste, il se força à ne pas baisser les yeux pour garder son regard dans le miens, ce qui me fit un effet… étrange. C’est moi qui avait détourné les yeux pour baisser la tête et fixer le sol. J’aurais aimé t’offrir une vie comme ça. Être un père comme ça pour vous.
Je sais pas vraiment pendant combien de temps le silence qui a suivi a duré. J’avais conscience cependant que tout mon groupe était sorti pendant que j’étais en train de lui crier dessus, et avait donc, évidemment compris. J’étais reconnaissant envers mon père pour avoir respecté cet instant de flottement pendant lequel je ne savais pas quoi faire. Je pense que j’aurai toujours et éternellement de la colère envers lui, ça m’avait fait bien trop mal de me rendre compte de ce qu’il s’était passé.
Parfois j’ai incroyablement besoin d’un père…
Pendant ces instants où j’avais sans cesse l’impression de perdre toute ma famille, c’était à lui que je pensais. Et puis, nous avions discuté, de choses et d’autres. Sans se dire au revoir. Parler de tout et de rien, comme s’il n’y avait aucun problème, c’était, je pense, notre façon à nous de nous dire au revoir.
*** *** *
Nous avions eu deux heures de libre dans la ville de Sainte-Rose avant de partir pour retrouver nos vies si peu communes. Je m’étais dirigé, essayant de retrouver le chemin de mémoire, constatant au passage que les routes semblaient totalement différentes le jour ce qui me perdait un peu, vers un certain restaurant que j’ai découvert la veille, en espérant pouvoir trouver celui que je cherchais.
J’avais de la chance : il a fallu que je m’assoie à l’une des tables, en terrasse, pour qu’un jeune homme s’installe sur la chaise en face de moi. Je lui avais souris. Bonjour Cyril ! Je suis tellement content de voir que j’ai pas rêvé ! Il me semble que tu as bien vécu ce qu’il s’est passé hier soir répondis-je en riant. Tu t’es réveillé à midi et quelques ? Oui, dans la chambre que j’utilise chez mon oncle. Normalement, comme si rien ne s’était passé. Mais il s’est passé ce qu’il s’est passé, n’est-ce pas ? Hier soir… vous avez gagné hein ? Nous avons gagné, rectifiai-je. Toi aussi, tu as été d’une grande aide, précieuse. Je suis venu te remercier. Ne perds jamais ce que tu as en toi, gamin. Gamin ? On a le même âge ! Nota-t-il, troublé. Ouais, plus ou moins. Je rigolais une seconde fois.
Après un instant, il reprit la parole. Je pense que je vais écrire. Une histoire, j’en ai toujours eu envie. Tu m’as dit de rêver hier soir, et c’est vrai, je suis convaincu que c’est une magie puissante. Je veux dire, même sans marchand de sable, remarqua-t-il, faisant allusion à Sebastian et son sable, certainement sans savoir vraiment que c’était le vrai marchand de sable à moins qu’il l’ait compris. Vas-y. Fais ce que tu as envie. Je n’ai pas besoin de te faire le discours sur l’importance de garder… tu sais quoi secret, j’ai confiance. Alors à partir de là, fais ta propre magie avec ce que tu as au fond de toi.
Il me gratifia d’un sourire reconnaissant, que je lui rendis volontier. J’étais content de te rencontrer. On se reverra ? Peut-être, on ne peut pas dire de quoi est fait demain. J’ai un autre démon à combattre à la maison, mais promis, je t’oublies pas. Cyril haussa un sourcil. Donc c’est vraiment votre quotidien tous les jours quoi ! Pas vraiment, mais… y a des jours comme ça…
*** *** *
A ta place j'aurais été plus que ravie de revoir mon père. J’étais ravi… avais-je fini par dire après un moment.
Heureusement que je pouvais me planter un couteau dans le dos et m’en soigner ensuite. La résistance de mon dos me permettait de survivre à un Simon en furie qui m’étais sauté dessus, grimpant sur mon dos par surprise, qui aurait pu me couper la respiration d’ordinaire.
Devine qui c’est ?! C’est vachement dur à deviner ton jeu, Simon. Je sais que ce serait du genre de Simon de me sauter sur le dos… tu veux pas m’aider à te découvrir ? Mais siiii, en fait c’est moi ! Faut que tu me raconte tout !
Je posai Simon à terre, lui lançant un nouveau sourire.
Je vais faire beaucoup mieux. Mes pensées se dirigeaient vers Cyril. Je vais écrire cette histoire.