« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Tout le monde se retrouva dans la salle à manger de l'hôtel après avoir eu le temps de se rafraichir et d'enquêter. Il était temps de reprendre des forces, ce que le self service surchargé de produits aussi bien locaux que plus génériques ne manquait pas de leur rappeler. Une table pour six était réservée pour les membres de l'expédition, ce qui laissa le loisir à chacun d'aller choisir son repas avant de s'installer. Anastasia choisit quelque chose qui ressemblait à de la cuisine chinoise, se rappelant que l'île de la Réunion avait été influencée par quantité de cultures différentes. Quand tout le monde fut servi et à table, Dyson demanda : - Vous avez pu vous reposer ? Ou vous avez aussi trouvé des trucs de votre côté ? C'est Duncan qui répondit le premier, non sans un regard d'approbation de l'homme mutique : - Selon quelques recherches et notre réflexion, l'homme que j'ai pu rencontrer pourrait être un ancien esclave nommé Mario. Je n'ai pu en parler avant mais ce dernier m'a parlé de vierge que les vivants auraient dû appeler. Si cela s'avère être Mario. Selon son histoire après avoir été sain et sauf il se mit à vénérer une sainte vierge taillée dans du bois noir. Elle se nomme la vierge noire. Et il est probable que cela soit la femme en noir rencontrée plus tôt. Et si l'on continue sur cette théorie l'autre femme "vierge" et "sœur" pourrait être la sainte vierge au parasol. Elles ont toutes deux un rôle de protection. Anya opina tout en mangeant. Elle déglutit puis commenta : - J'en suis arrivée à des conclusions similaires dans mes recherches. Inutile en effet pour elle de redévelopper ce qui venait de l'être. Dyson ajouta, pensif : - Un rôle de protection, ce sont donc les bons.. euh "esprits" qui veille sur nous ? Je me demandais justement pourquoi des esprits nous mettaient en garde. Et Duncan de reprendre : - Il semblerait. Ils savent qui nous sommes et d'où l'on vient si l'on considère leurs dires. Ce n'est qu'une autre supposition mais Mario étant un ancien esclave peut-être qu'une autre personne du moins légende peut être un minimum lié. Celle de Grand mère Kal. - C'est possible. Je pense en effet que tout est lié. Et cet esclave a bien été celui de quelqu'un, n'est-ce pas ? Il a pu être celui de cette fameuse Kal ou de n'importe quel autre personne que nous aurions pu "croiser", ajouta la rouquine en mimant les guillemets. - Ca m'étonnerait pas, Park et moi avons appris que cette Kal était l'épouse d'un diable. On pense que cette histoire vient de là. Dans le volcan, il est très probable qu'un diable se cache. Dans son histoire, il aurait perdu sa femme - Kal donc. Park a entendu "amour dévastateur" du mystérieux échange qu'on a eu. Une vengeance du diable ? Sacrée affaire, songea Anya alors que Dyson continuait en regardant tour à tour Duncan, la jeune femme asiatique, Anastasia et finalement December. - Mais à côté on a donc les "bons" esprits. Ceux qui luttent. Qui nous aident. Park et moi sommes d'accord : nous devons nous rendre au volcan, et invoquer l'aide de ces esprits. Si esprit est le bon mot ? Anya gloussa et opina car elle mangeait. - Vous êtes d'accord ? Vous avez appris quelque chose d'autre pour nous aider ? Manifestement, December était trop occupée à manger (ndlr : en vrai elle était pas connectée) alors Anastasia se résolut à raconter sa part des recherches : - December a fait des recherches sur la Dame Blanche, celle qui attend littéralement les automobilistes au tournant. Je suis d'avis que c'est une légende urbaine non spécifique à l'île mais elle semble penser qu'il y a peut-être différentes Dames en fonction des endroits. En tout cas, la voir signifie la mort au prochain tournant. Et justement, les voitures accidentées étaient à un tournant de la route. Dyson haussa les sourcils avant de s'écrier : - Mais oui ! J'y avais pas pensé, mais l'histoire de la Dame Blanche ça correspond totalement ! Il prit alors un air songeur avant de reprendre : - Dans la vision de Sebastian, les parents disparus étaient illuminés d'une lumière blanche avant de disparaitre. Je choisis de croire qu'ils ont disparu, qu'ils ne sont pas juste morts, sinon on les aurait retrouvés, ou les enfants à l'arrière auraient disparus aussi. Cela semblait à la fois logique et moins déprimant que l'autre solution. Anya opina. Les choses se précisaient. Dyson souriait. - Nous avons donc deux portes d'entrées à exploiter. Le volcan et... la... Dame Blanche ? J'espère que vous êtes reposés, on peut pas attendre plus longtemps. Il faut y aller cette nuit. Essayer les deux côtés, pour être efficace. On a la chance d'avoir trouvé ensemble plein d'informations, il faut agir vite maintenant. Anya arqua un sourcil. Enquêter la nuit, de son point de vue, c'était se mettre davantage en danger. Même si la situation était urgente. Ne pas mourir en fonçant dans le tas sans réfléchir était au moins aussi important. - Tu es sûr de toi ? Je veux dire : tu as concrètement un plan à proposer ou l'idée c'est d'aviser sur place ? C'est pas tout d'avoir une piste ou deux à creuser, il faut savoir comment s'y prendre. - Oui, je suis sûr. D'un côté, un groupe doit se rendre au volcan. Par l'enclos, faut marcher, on a de la chance d'avoir une lune plus ou moins pleine pour avoir de la lumière. Y a plusieurs entrées, je vous enverrai la carte sur vos téléphones. Pour la Dame Blanche, c'est... de la provocation pour s'infiltrer dans je ne sais quel endroit où peuvent se trouver les disparus. C'est dangereux, je le conçois, mais on le savait en arrivant, tout est dangereux, et il faut sauver ces gens avant que ça ne prenne encore plus d'ampleur. Ils ont réveillé le fantôme de mon père pour me l'envoyer d'ici aux États-Unis, pour une raison que je ne connais pas : ils peuvent toucher le monde entier, alors il faut en finir avant que les gens du monde entier ne disparaissent. Dyson avait l'air convaincu que c'était la meilleure chose à faire : provoquer les esprits et partir faire de la spéléologie de nuit, dans un endroit qu'aucun d'entre eux ne connaissait. On avait vu idée moins inconsciente. Malheureusement, Anastasia n'avait pas meilleure idée à lancer. On lisait probablement sur sa mine qu'elle aurait espéré un plan plus abouti. - On va espérer que les gentils fantômes dont on parlait avant seront de notre côté, alors. Mais... tu ne crois pas que prendre ds lampes d poche serait autrement plus efficace que de se fier à la lune ? On est pas au XXIe siècle pour rien. - Oui, j'avais déjà prévu des lampes. J'en ai prévu une dizaine dans ma valise (sait-on jamais). On y arrivera. J'en suis persuadé. Il observa le groupe avant de reprendre : - Si on se sépare, il faut des groupes équitables. Park, je te propose d'aller au volcan ? Avec... je dirais Sebastian et Anastasia. December, Duncan et moi pour les routes. Vous en pensez quoi, c'est assez équitables ? - C'est bon pour moi. Dyson baissa les yeux vers son smartphone et ne parla plus pendant au moins dix minutes, le temps pour tout le monde de finir son assiette. - Je t'ai envoyé les plans détaillés, dit-il à l'attention d'Anastasia. Les chemins balisés, les entrées, les zones dangereux d'après les sites touristiques que j'ai pu trouver. Anastasia opina et déverrouilla son téléphone pour y étudier les données. Puis elle sortit ses lunettes high tech et les connecta au portable pour les y télécharger. - Ce sera plus pratique comme ça, commenta-t-elle. Dyson sourit en reconnaissant les lunettes : - Tu les as amenées, génial ! Anya sourit, complice. Les amener lui avait paru utile et ele était contente de ne pas s'être trompée. - Je me suis dit que ça pourrait toujours être utile. Il but une gorgée de punch puis reprit : - Finissons de manger, et on se préparera comme il faut avant. C'est une sacrée nuit qui nous attend. - Ah ça... commenta Anastasia avec un regard éloquent. Ce n'était pas tous les jours qu'on allait chasser le diable et les esprits sur une île pseudo-paradisiaque.
Une petite heure plus tard, tout le monde était prêt. Dyson avait distribué les lampes torches et chacun avait fait son sac. Bouteilles d'eau, fruit de leurs recherches, équipement... Anya pensait ne rien avoir oublié. Elle l'espérait, du moins. Tout le monde se retrouva devant l'hôtel où les attendait le mini-bus loué par Dyson et un taxi. - Je crois en nous. Avec le même nombre, on a sauvé la Russie. On a sauvé Wasteland. On va sauver la Réunion, déclara le chef d'expédition avant d'indiquer le taxi à Anya, la jeune femme qui avait l'air de s'appeler Park et le jeune homme que Dyson avait désigné par le prénom Sebastian qui y prirent place. Et encore un quart d'heure plus tard, le taxi se garait à destination. Ils avaient une vue imprenable sur le volcan. Enfin, d'après les guides touristiques. En journée, c'était probablement le cas. Mais par cette nuit, malgré la lune brillante, on ne voyait pas grand chose. Ce qui ne manqua pas d'attiser la curiosité du chauffeur : - Pourquoi vous voulez être ici en pleine nuit ? C'est curieux comme endroit pour un soir. - On fait du géocaching. C'est un jeu avec des coordonnées GPS, précisa Anya en montrant son téléphone. Il faut être discret si on veut trouver le plus de caches possibles avant les autres pour gagner alors on fait ça de nuit. Vous en faites pas, c'est légal. Anya avait menti sans ciller. Il valait mieux pour cet homme qu'il n'apprenne pas les vraies raisons de leur présence. Parler du diable à un inconnu, elle avait comme dans l'idée que ce n'était pas très prudent. Par chance, les autres avaient joué le jeu. - Vous avez l'air de savoir où vous allez, bonne chance ! lança-t-il avec un dernier sourire avant de se mettre en route. - On s'y met ? lança Anya à ses partenaires. Le petite groupe marchait sur de la pierre volcanique et ne tarda pas à trouver l'une des entrées, celle d'un tunnel dans les coulées, balisé avec des marques blanches. - Ca vous dit de tenter cette entrée ? D'après Google les balises blanches c'est bon signe, précisa Anastasia en rangeant son téléphone. Et pourtant ils entendaient au loin des tintements aigus qu'elle ne parvenait pas à identifier.
Ils étaient à présent tous réuni autour d'une table, un repas porté à chacun. Duncan avait quelque peu décroché de ses réflexions pour s'amuser des estomac qui grondaient et leurs joies pour certains de goûter à cette nourriture. Il avait regardé son assiette pendant un court instant, se contentant juste de picorer dedans, malgré l'absence quasi inexistant de véritable goût. Cependant, il ne protesta guère. Puis, quelques instants plus tard, ses pensées refirent surface et leur conversation prit la tournure de la raison de leur venu ici. Il jeta un regard à son compagnon de chambre, et d'un air entendu, il débuta son récit, leur apprenant leurs recherches et leurs potentiels hypothèses. Par la suite, ils firent également partager leurs découvertes. Duncan avait opiner pour chacune des recherches. Alors ainsi Grand mère Kal et le Grandyab étaient ensemble. Le professeur d'histoire essayait de souvenir des différentes légendes que l'on pouvait raconter sur eux. Si il croyait l'histoire du Grandyab, elle ne fut pas heureuse. Cela pourrait expliquer les couples... Ils avaient aussi conclu que le volcan avait une part importante. Et lorsqu'il fut proposer l'idée de partir la nuit, se séparer en deux groupes, Mademoiselle Romanav fut plus rapide que lui et émis quelques réserves. Cependant, tout comme la jeune femme, il n'eut aucune autre idée. Ils allaient devoir aller explorer pour mieux comprendre et cerner d'eux même ce qu'il se tramait derrière tout ça. Si il retardait, ça serait repousser juste l'inévitable, et il en fut conscient. Néanmoins, même si lui, la nuit était une amie, il fut plus inquiet pour les autres. Il connaissait bien son élève, Park, et savait comment elle était, toutefois, même si Mlle White pouvait être une amie de Maya, il ne la connaissait que peu malgré qu'il l'appréciait pour les temps parfois passer ensemble. Et puis, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour ses acolytes, il commençait à faire leurs connaissances et certains faisaient son petit bonhomme de chemin dans ses pensées positives.
Après, avoir plus ou moins accepté le plan de Dyson, Duncan était remonté dans la chambre. une heure passait. Ils étaient fin prêts pour partir en expédition. Il avait pris ses précautions, malgré qu'il puisse tenir encore longtemps, il avait préféré consommer de son vin rouge. Duncan avait lu pendant presque l'heure qui suivit, s'instruisant sur l'île et son histoire. Il avait pris une bonne douche, s'habillant plus décontracté et son sac sur son épaule, il avait souri à Sebastian, ils étaient devant le minibus. Un taxi attendait le premier groupe, Sebastian, Park et Mme Romanov. Il ne put empêcher un "faites attention" de franchir ses lèvres. Alors que de leurs côté, Dyson, Mlle White et lui même prirent le minibus, pour partir en direction de la route où il était recensé le plus de disparition.
Duncan regardait la route avec sérieux, sans détacher son regard de cette dernière. Il était à l'avant, côté passager, aux côtés de Dyson qui conduisait, Mlle White juste derrière.
"J'espère que vous n'avez pas trop peur de ce qu'on est sur le point de faire ?" demanda Dyson.
Duncan ne détourna pas le regard de la route. La peur ? Peur de rencontrer des fantômes ? Il ne pourrait dire qu'il avait peur, ce n'était pas le cas, il ne ressentait aucune peur. Même si, le fait de penser qu'il pourrait être confronter à des fantômes du passé, s'était le sois disant "homme" qui devait être qui pourrait en être effrayer. Mais pourtant, il resta de marbre. Ne préférant pas remuer son passé, ne valait mieux pas.
"La peur peut-être un moteur" répondit-il.
Cela pouvait être une vérité.
"Vous croyez ? Qu'avoir peur peut nous aider à avancer ?"
Avancer ? Tout dépend le sens qu'on lui donne. Nos peurs de tous les jours ne nous font que nous ralentir, mais lorsque nous sommes confronter à une peur certaine où notre vie serait en jeu, là notre instinct de survie peut prendre le relais.
"La peur peut éveiller notre instinct de survie"
Il vit du coin de l'oeil le sourire amusé de Dyson.
"Je frappe quand j'ai peur, j'sais pas si c'est vraiment le meilleur instinct de survie du monde."
Duncan sourit doucement. La peur peut nous faire faire n'importe quoi dans des situations graves, néanmoins, elles peuvent nous accrocher à la vie et jusqu'à notre dernier souffle, notre instinct aura essayer de nous sortir de là. Il serait surprenant d'entendre de nombreux témoignages sur ce qu'était possible un être humain pour survivre, ne voulant pas mourir. Malheureusement, comme dans toute chose, il y a un paradoxe. La survie, pour sauver sa peau, nous mène aussi à une certaine lâcheté. Cependant, là encore, tout dépend de la situation donnée. Duncan, avait pu prendre le temps d'observer au fil des époques les civilisations. Et les hommes évoluaient sans évoluer. Il se reprit, ne voulant pas partir dans un ébat intérieur sur la civilisation. Toujours avec son petit sourire, il renchérit.
"Peut-être mais votre instinct parle tout de même. Vous essayez de survivre à votre manière"
Propre à tous. Lui même en avait fait les frais. Il le vit hausser les épaules. Duncan veillait à garder contact avec la route, un oeil sur Dyson et son ouï sur le coeur dunce Mlle White.
"Certainement. J'suis né pour ça. Et vous ? Enfin vous. Vous êtes doué de peur ? Ou vous êtes genre une entité super puissante qui ne peut jamais avoir peur dans sa vie ?"
Duncan rit sincèrement.
"On m'a appris, il y a bien longtemps, à ne plus avoir peur"
Ce qui était plus ou moins vrai et ça s'était plus que renforcer avec sa condition. Néanmoins l'être qu'il était à l'instar de son alter égo avait plus de "d'âme" et donc plus de "ressenti" , toutefois cela restait bien maigre à côté d'un être humain "basique".
"Pratique. J'suis loin d'en être à la moi."
Il aurait pu grimacer, peut-être intérieurement l'a-t-il fait.
"vous savez l'absence de peur n'apporte rien de bon. Et puis un humain aura toujours une peur au fond même sans qu'il ne le sache ou alors ne dit-on pas que ça serait un psychopathe"
ça faisait deux fois en quelques jours / heures qu'il prononçait le mot "psychopathe", Il avait l'impression de s'y retrouver dans tout ceci. Il ne pouvait pas nier qu'il était loin d'être un enfant de coeur. ça le fit grincer des dents et démanger quelque peu ses canines. Heureusement qu'il arborait toujours se visage neutre et surtout qu'il n'était pas assoiffé. il ressentait son petit lui danser dans une folie meurtrière, avec une excitation déconcertante pour leur expédition, ne souhaitant que se divertir. Duncan prit une profonde inspiration -façon de parler- se canalisa intérieurement.
Ils étaient toujours sur la route, prenant différents virages, ils arriveraient sans doute bientôt, là où les disparitions avaient eu un taux assez conséquent. Espérant sans doute croiser la dame blanche. Il leva un sourcils à la question du conducteur.
"Vous avez déjà vu des fantômes, Duncan ?"
"vous savez la dame blanche est une légende urbaine mais il y a tant d'histoires à son sujet si diverses. A certaines époques, la dame blanche hantait quelques châteaux comme pour protéger les lieux. Il m'est déjà arrivé d'y séjourner et le moins que l'on puisse dire ce fut assez intense " il sourit tout en restant fixé sur la route "ils n'ont pas besoin d'être présent pour me hanter" ajouta-t-il.
Avec tout ce qu'il se traînait derrière, il était assez difficile d'oublier ces fantômes ci...Mais ce n'était qu'une façon de parler.
"Donc y a certaines Dames Blanches qui sont pas méchantes et qui cherchent pas à faire crasher des voitures pour kidnapper des couples? Evidemment faut qu'on tombe sur la maléfique." Il marqua une petite pause avant de reprendre, un peu songeur. "Vous attirez les fantômes ? C'est peut-être une bonne chose pour trouver la Dame Blanche ?"
"celles ci voulaient faire fuir la demeure en quelque sorte. Nous sommes chanceux" ironisa t'il. Il regarda un instant par le rétroviseur. "je ne suis pas sur que cela soit d'une grande aide dans le sens que je l'entendais. Mais soit si cela peut servir."
Duncan le vit tout en même temps que Dyson, qui du coin de l'oeil, vit la crispation de ses mains sur le volant, son corps tressaillit, le véhicule freina d'un coup. Duncan ne pouvait lui en vouloir au vu de ce qui se trouvait devant eux à cinquante mètres d'eux, sur le bord de la route. Une femme vêtue tout de blanc, sa peau aussi pâle que Duncan lorsqu'il était en manque de sang, tout était blanc à part ses cheveux et les yeux d'un noirs aussi sombre que ceux du vampire. A eux d'eux, ils pourraient faire parti de la famille Adams.
Duncan ne cilia pas. La femme qui s'avère sûrement être la fameuse dame blanche, avait la tête tournée vers eux, plongeant ses yeux dans les leurs, la main tendue vers eux.
"Par les esprits perdus de Wasteland... ah oui, vous êtes efficace pour trouver les esprits."
Duncan ricana "je suis un porte bonheur" dit il avec un sarcasme détaché.
"Voyons comment ça se passe. Il est question de la suivre pour trouver les disparus mais hors de question qu'on se fasse blesser."
Duncan fronça des sourcils. Toujours un oeil sur la dame, et un autre sur Dyson où l'on pouvait apercevoir ses mains et ses bras, devenir noirs encre. Il veillait également sur Mlle White.
Il opina "comment cela marche t'il ?"
La Dame Blanche se rapprochait d'eux, de plus en plus rapidement, arrivé à vingt mètres de leur véhicule, elle se stoppa et tourna la tête derrière elle.
"Elle... vient nous chercher peut-être ?"
Duncan était perplexe par l'attitude la l'esprit à qui ils faisaient face. D'un coup, il vit une masse noire s'élever de derrière elle et qui fonça droit sur eux, les arbres, à son passage, se faisaient déraciner ou d'autres propulsés quelques mètres plus loin dans un fracas insupportable. Duncan ne ressentait pas de peur particulière, il essayait d'analyser les choses, s'inquiétant plus pour ses camardes une nouvelle fois. La fameuse masse noire se frayait toujours un chemin vers eux. Duncan était prêt à intervenir quoiqu'il arrive.
"Euh... elle est beaucoup plus agressive que ce que je pensais !"
Il trouvait cela tout aussi étrange. Duncan sentit la voiture faire une marche arrière, tentant d'accélérer. Cependant, être dans des virages n'aidaient en rien pour fuir. Toutefois, très vite, il put tourner le véhicule dans le sens voulu et put appuyer sur le champignon pour échapper à ce nuage noir. En revanche, les choses se passèrent très vite, un bruit de verre cassée se fit entendre, Duncan tourna la tête vivement à entendant le coeur en panique de Mlle White. La masse noire était en train de la recouvrir. Ni une ni deux et tout en entendant la phrase de Dyson.
"Decy ! Duncan, vous pouvez aller la tirer vers nous ?"
Il se jeta ainsi à vitesse vampirique sur cette fameuse masse, remplissant la voiture d'un nombre certains de chauve souris, relevant le corps de la jeune femme pour la rapprocher d'eux et la poser en sécurité sur le siège avant. Lui restant à l'arrière, les quelques mammifères volants restants, sortirent du véhicule. La fumée semblait s'être dissipée. Mais très vite, le véhicule se stoppa progressivement.
"Mais qu'est-ce..?"
Et la fameuse fumée noire sortie de sous le capot. Nous narguerait-elle ? Certainement.
"Bordel le bus est mort, on descend"
Ils descendirent du véhicule, il soutenait December, alors qu'ils se mirent à courir. Il ne put retenir sa pensée.
"Pourquoi s'en prendre à Mademoiselle White..précisément."
" Elle était derrière, première à toucher ce truc, on allait y passer aussi à quelques secondes près."
Duncan en fut que quelque peu convaincu, mais opina tout de même.
"Tous nous prévienne de ne pas nous aventurer. La dame blanche attaque des couples. Elle n'avait pas de réelles raisons de le faire à moins qu'elle aussi veut nous empêcher d'obtenir plus de réponses."
Duncan regarda en arrière et il put apercevoir que le nuage avait ralenti sa course. D'un seul coup dans un bruit sourd, tous trois purent voir, leur minibus leurs passer au dessus de leurs têtes et s'écraser violemment contre les arbre au bord de la route, ce qui les firent se ralentir.
"Elle a manifestement un truc contre nous, je la pensais pas aussi violente ! Vous pensez qu'on peut l'attaquer ?"
"cette violence à peut-être une raison cachée. Peut-être absolument nous empêcher de découvrir plus... Voulez vous la rendre plus en colère ? Néanmoins nous pouvons tenter quelque chose..."
Duncan ne voulait pas plus la mettre en colère. Il fallait bien tenter quelque chose pour connaître son adversaire. Il la regarda courir vers eux, la masse noire la suivant derrière elle. Il était réellement perplexe.
"Vous pensez à quoi ?"
Duncan considéra un instant sa question. "Une attaque sur deux fronts mais... Qui a une finalité de maîtrise et non de vouloir réellement blesser"
"Une attaque sur les deux côtés donc ? J'suis pas contre."
"Oui c'est cela. Pour la déstabiliser du moins tenter. il faut essayer d'en connaître davantage sur cette fameuse dame..."
Duncan aurait pu être plus directe avec sa stratégie, mais il ne voulait plus être l'homme qu'il fut un temps. Peut-être arriveraient-ils à force de communiquer. L'espoir fait vivre non ?
"Vous prenez sa gauche, je prends sa droite ?"
Il opina jetant juste un regard à December "rester sur vos gardes" s'adressant à tous. Il prit appuie et jeta un œil à Dyson attendant le bon moment avant de s'élancer à grande vitesse. Tout en se déplaçant, veillant aux déplacements de Dyson, il le vit se faire envelopper d'un nuage d'encore et lorsque ce dernier se dissipa, il fut bien plus petit et différent de l'être humain qu'il connaissait. Son apparence. Il bondit d'un coup et se posa sans aucune difficulté sur le point stratégique élaboré. Duncan eut un petit sourire, se doutant que cette apparence fut celle du toon qu'il était, lui aussi était déjà placé. Ce nuage d'encre réapparue et il retrouva Dyson fait de chair et d'os.
Maintenant, ils étaient de part et d'autre de la Dame Blanche. Duncan observait cette dernière. Elle ne semblait pas avoir apprécier leur action et elle se prit la tête dans ses mains. Le nuage noir grossit à vu d'oeil. Il jeta un regard à Dyson. Mais, ils ne purent faire quoique ce soit d'autre.
Soudainement, un vive lumière apparut devant eux, Une voiture grise fit son apparition à grande vitesse, freinant dans un beau demi tour, alors que la porte passagère s'ouvrit au niveau de December, la faisant monter dedans.
"QU EST CE QUE VOUS FICHEZ ? MONTEZ VITE !" Hurla le jeune homme ? au volant, dans la langue française.
Duncan plissa quelque peu des yeux. S'était réellement un jeune homme d'environ dix-huit ans. Il avait très bien compris ce qu'il avait dit et fit signe à Dyson. Ils y montèrent à l'arrière. Leur "sauveur" appuya sur l'accélérateur et annonça comme innocemment.
"Je vous préviens, j'ai pas le permis, j'en suis encore qu'au cours de conduite."
En général, Sebastian n’avait pas franchement peur des fantômes. Il partait du principe qu’il ne fallait pas vexer les entités quel qu’elles soient – c’était valable pour le commun des (im)mortels au passage – et que moins ils se croisaient, mieux ils se portaient. Joanne, une sorcière rencontrée un mois plus tôt en compagnie d’Adam et d’Evangeline, lui avait appris l’existence de très nombreux esprits tout autour d’eux. Ils étaient si nombreux que le gardien en était venu à se demander comment elle faisait pour supporter leurs appels et lamentations… Lui se serait mit à pleurer en leur compagnie depuis bien longtemps ! Heureusement qu’il avait une autre tâche ultime dans la vie et celle-ci était bien plus agréable que toutes les autres ; s’il possédait peu de pensées égoïstes, la satisfaction d’être au milieu de l’imaginaire en était bien une. Il n’échangerait sa place pour rien au monde et ce n’était pas Pitch qui allait le faire bouger de là ; ce pirate avait bien tenté de le déloger une ou deux fois mais rien n’y avait fait… Les rêves avaient besoin d’un gardien et le rôle était attribué à vie. Et toc.
La perspective de visiter un volcan en revanche… Avait quelque chose d’un peu angoissant et de profondément intrigant. La curiosité du marchand de sable était toujours exacerbée sur sa peur de la foule et il fut satisfait de constater que personne ne semblait avoir eut la même idée qu’eux ; parfait, il n’aurait pas à essayer de garder une distance raisonnable entre les inconnus et lui. La présence de Park avait quelque chose de rassurant et, pour Anastasia, il se basait sur les impressions apportées à la fois par Abigaëlle et sa propre observation des dernières heures : une personne intelligente et plutôt sympathique. Acceptant le sac à dos que lui confia la renarde – non sans avoir tressailli à l’idée de lui dire non, pourquoi aurait-il dit non ? – il suivit les deux jeunes femmes à travers l’obscurité en se fiant aux indications de la plus rousse des deux.
Un bâillement étouffé dans sa paume plus tard et Sab se demanda sincèrement si les personnes de ce petit groupe dormaient à un moment donné… Lui-même n’avait pas vraiment besoin de sommeil mais les heures de vol et de stress avaient sérieusement entamé son capital vitalité. Il se tut en mordant sa joue et continua d’avancer, levant les yeux pour observer la silhouette massive du volcan se dégageant sous le ciel étoilé. Le ciel… L’univers tout entier au-dessus de leurs têtes et plus personne pour oser l’explorer ou le parcourir. Quelques astronautes, des sondes robotiques, mais plus vraiment de Capitaines étoiles à proximité. Sebastian espérait souvent que les siens continuent leur travail quelque part, que son monde continue à tourner dans un conte ou un autre, et que rien ne pourrait jamais les faire cesser ; c’était beau de rêver, mieux, c’était une vocation. Il inspira profondément, léger instant de quiétude mélancolique… Mais la réalité se rappela à lui avec des tintements tamisés qui se mirent à résonner autour d’eux.
Avançant à la lumière d’une lampe de poche, les trois explorateurs sentirent soudain le sol se dérober sous leurs pieds ! Passé le premier instant de surprise, le gardien se stabilisa dans les airs et vit le sable tenter de rattraper Anastasia et Park un peu plus bas. Il parvint à rattraper la première de justesse mais la seconde ne put que subir un ralentissement de sa chute avant de rencontrer le sol couvert…. De pièces d’or ? O_o Effectivement, quand il posa les pieds dessus, quelques écus d’un autre âge se mirent à glisser dans la pente formée par le trésor tout environnant. Qu’est-ce que c’était que ça ?! Ce n’était pas le premier trésor qu’il voyait mais c’était bien le seul sur lequel il avait l’impression d’être un hobbit dans la tanière de Smaug… Tentant de garder son équilibre, il descendit de quelques pas, faisant tinter les pièces sous son poids comme le petit bruit qu’ils avaient entendus jusque-là. Quelqu’un était-il passé juste avant eux ? Comme une réponse, ou un appel à celle-ci, le gardien remarqua la renarde en grande conversation avec une espèce de corsaire. Il en avait le chapeau et l’attirail, ou bien était-ce un mousquetaire ? C’était bien aussi les mousquetaires. En tout cas, quand il se présenta comme « la buse », Sebastian ne put s’empêcher de sourire un peu. C’était bête et pourtant si facile.
En revanche, le moment où il se leva avec un petit sourire peu amical fut bien moins drôle. Les pièces se mirent à vibrer et à s’élever lentement, comme une menace sous-jacente à ses intentions. Le marchand de sable déglutit et observa tour à tour Anastasia, Park, puis de nouveau le fantôme comme s’il cherchait une suite à cette situation. Il se mordit l’intérieur de la jour et leva alors l’index devant lui, comme s’il réclamait l’autorisation d’intervenir.
« Nous sommes désolés d’avoir atterri dans votre maison. »
Ecrivit alors le sable doré entre eux et monsieur Levasseur. Il ressentit un certain soulagement en voyant les yeux de leur interlocuteur bouger, signe qu’il comprenait ce que les mots formaient devant lui.
« Peut-être pouvons-nous simplement partir et vous laissez tranquille ? »
La buse se mit à rire, d’un rire gras et lourd comme le faisaient les forbans dans les films.
« Storybrooke tient vraiment des pépites. Vous venez dans mon antre en espérant juste partir comme ça ? »
Sab hocha la tête malgré lui. Ça ne coûtait rien de demander, non ? Sur un malentendu ça pouvait marcher.
« C'est pas vraiment la mienne mais le propriétaire est mort depuis longtemps et... C'était aussi une Buse après tout. Bon, je m'en fiche que vous marchiez sur mes plates bandes, tout ce que je veux, c'est un marché dans lequel je sors gagnant dans la guerre qui arrive. Vous avez quoi, frêles Storybrookiens ? »
Le gardien se passa une main dans les cheveux, grattant un peu son crâne d’un air déconcerté. L’apparition venait de faire deux référence à leur ville et… on disait bien que l’impossible étiat toujours possible, mais les coïncidences n’existaient pas toujours par hasard. Sab était bien placé pour ne jamais s’intéresser à ce genre d’astuces de l’existence mais il ne put retenir la question qui s’afficha ensuite dans des lettres dorées et délicieusement chaleureuses :
« Vous connaissez Storybrooke ? »
Après les dieux, voilà que les fantômes s’y mettaient ? Dommage que Joanne ne soit pas là, elle aurait remis cet énergumène à sa place – et sans doute l’intégralité des autres apparitions, vu le caractère qu’elle avait Sab avait préféré ne pas la froisser – et résolu cette affaire en quelques minutes. Malheureusement, la sorcière n’était pas présente et c’était sans doute la dernière personne qu’il oserait déranger à cette heure. Elle avait bien mieux à faire que de s’intéresser aux mystères et disparitions de couples sur une île lointaine dans l’océan indien… Ou presque. Après tout il ne la connaissait que depuis peu, et c’était largement suffisant.
La Buse fronça les sourcils, les observant comme s’ils étaient les derniers des idiots.
« Mais vraiment vous sortez d'où ? Vous venez provoquer un danger vachement grand juste pour le secret de la magie ou je n'sais quelle fantaisie, mais vous ne savez rien, en fait. C'est quoi le truc, vous êtes idiots ou suicidaires ? Dans certains cas, les deux vont ensemble de toute façon. »
Un silence, ce qui sembla encore plus l’exaspérer.
« Mais on vient touuus de Storybrooke ! Par tous les saints, les gens d'aujourd'hui sont lents ! »
La surprise s’installa sur le visage de Sebastian et il ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sorte. Tous ? de Storybrooke ? Comment est-ce que…
« Comment avez-vous atterri ici alors ? »
« Vous êtes peut-être faibles, mais nous on n’est pas de simples mortels. Non, moi j'suis déjà mort d'ailleurs. A partir du moment où nos esprits ont quitté notre monde pour atterrir ici, toutes les entités qui se trouvaient sur notre terre en ont cherché une nouvelle similaire. Monde fascinant où nous ne sommes que des histoires. La Réunion est presque le portrait de notre premier monde. La Buse est aussi un vrai pirate d'ici d'ailleurs, pas simplement une histoire » Il croisa les bras, marquant une pause avant de reprendre : « La malédiction de la Méchante Reine a touché bien des galaxies. Et la notre était peut-être la plus sombre. »
Ca, c’état pas sûr… Mais au moins Olivier se permit un rire.
« Enfin j'en sais rien, je connais pas les autres. Mais c'était pas joyeux. Mais là-bas, le plus terrible des êtres était endormi. Petit à petit ici, il se réveille. Aujourd'hui, c'est... imminent. »
Peut-être était-ce lié à leur départ, justement, de Storybrooke ? Ce qui était étonnant, c’est que Sab ne se souvenait absolument pas les avoir croisés un jour. Louise lui avait parlé du dôme qui entourait la ville précédemment et qui annihilait les souvenirs de ceux qui sortaient comme de ceux qui restaient… Mais comment alors pourrait-il l’évoquer ? Est-ce que le fait d’être morts leur permettait de braver ce sortilège ? Etaient-ils… Tous déjà des esprits en quittant leur monde puis Storybrooke ? Comment est-ce que… C’était à ne rien y comprendre. Sab eu mal à la tête pour le coup, triturant le reverbère d’un geste machinalement nerveux.
« Du coup ! » La Buse interrompit le fil de ses réflexions. « arce que quand même, c'est pas tout les cours d'histoire, mais j'ai une vie à faire moi. Une vie, c'est un grand mot pour moi mais quand même. Dois-je vous aider ou aider la vieille et vous détruire ? C'est un bien grand dilemme, je ne sais pas trop où me ranger encore. »
Il semblait réellement hésiter en plus O_o
« Vous gagneriez quoi à nous chasser ? »
« Ce que je gagne ? Rentrer dans ses petits papiers et avoir ma place dans son dessein final. Vous êtes définitivement pas futés vous. Ca doit pas être très rentable de vous aider. »
Sebastian était assez tolérant quand on parlait de lui, beaucoup pensaient que comme il était muet cela diminuait ses capacités cérébrales… Mais il ne fallait pas non plus le prendre continuellement pour un idiot. C’était une situation parfois arrangeante, les inconnus cessaient généralement de l’importuner, mais il ne fallait pas trop exagérer : leur trio était loin d’être remplis d’idiots et les évidences pour l’un ne l’étaient pas pour les autres. Il eu un air désolé envers les deux demoiselles de l’aventure et poussa un soupir. Ca n’allait pas aller en s’arrangeant toute cette histoire…
Il n’avait jamais été doué en négociations.
« Donc, ce que vous dites, c’est que c’est la vieille dame qui tire les ficelles de tout cela ? »
« Si elle veut le croire, alors elle tire les ficelles. Je veux juste savoir quelle situation m'arrangera le mieux. » Répondit La Buse en haussant les épaules.
« Vous croyez qu’elle acceptera à ses côtés quelqu’un qui vient de nous dévoiler votre histoire et de nous dire qui est derrière tous ces étranges phénomènes ? »
« Mais elle en a rien à faire de vous. Vous ne savez même pas ce qu'elle veut. Vous n'avez aucune idée du vrai danger qui se réveillera à la fin de la nuit. Vous avez vraiment aucun plan pour me convaincre de vous suivre ? C'est presque décevant, je dois avouer. »
L’ennui, c’était que Sebastian n’en avait rien à faire, lui, de le décevoir. Il voulait juste quitter cette immense pièce au trésor pour continuer d’explorer le volcan. Il tapota son menton avec son index puis haussa à son tour les épaules. Pour une fois.
« Dans ce cas, restez ici ? »
Pourquoi est-ce qu’il avait répondu à toutes leurs questions s’il n’avait pas l’intention de les aider ? Et puis, ils n’allaient pas le supplier de leur venir en aide. Dyson n’avait pas souligné l’importance de se faire des alliés, il avait juste précisé de ne pas se mettre les entités à dos… Sebastian n’aimait pas vraiment l’idée de laisser un fantôme de pirate avec son trésor, c’était triste comme existence, mais ils n’avaient pas vraiment le temps de tergiverser davantage. Ils étaient venus pour explorer un volcan, pas pour tenir compagnie à un pirate en mal de communication. Lui adressant un air navré et presque compatissant, il tourna les talons pour tenter d’avancer à travers les pièces et autres gemmes amoncelées tout autour d’eux.
« Oh, et bien pas de soucis. Je ne vous importunerai pas plus pour ça. » Il se mouva et, comme vexé, sorti son épée et la brandit devant lui. « Je crois que ça veut dire que je suis de son côté à elle maintenant ? »
On aurait dit un seigneur Sith. Sebastian s’arrêta pour le regarder de nouveau, rentrant la tête dans ses épaules lorsque le fantôme sembla subir un ravalement de façade de mauvaise augure : ses yeux virèrent au noir et son visage se déforma soudain dans une colère sourde.
« Et surtout, je ne suis pas sûr de vouloir faire alliance avec ceux qui sont venus voler mes trésors ! »
Que… Quoi ? Voler ? Mais il n’avait rien volé ! Un regard à Park et Anastasia lui indiqua qu’elles n’avaient rien emporté dans leurs poches non plus… Du moins, l’espérait-il. Comme pour lui répondre, la renarde tapota les poches de son pantalon et aucun tintement n’en résonna ; lui-même ne s’était nullement penché pour attraper quoi que ce soit. Alors, de quel vol pouvait bien parler le fantôme ? Il s’était même indigné de les voir fuir quelques minutes plus tôt au lieu de s’intéresser à l’or… Faudrait savoir ce qu’il voulait ! Les aider ou ne pas les aider ? Les laisser le voler ou les combattre ? Les spectres étaient décidément des êtres très volatiles.
Un rire inquiétant résonna en provenance de La Buse, sa voix se couvrant d’un timbre guttural qu’ils ne lui avaient pas encore entendu jusqu’à présent…
« Cesserez-vous de me prendre pour un idiot ? »
Il planta d’un coup son sabre dans le sol et un grondement intense résonna tout autour d’eux. Les pièces d’or se mirent à voler à toute allure vers de lui et, en quelques instants, le pirate fantôme fut intégralement recouvert d’une ARMURE EN OR. D’accord, il ne plaisantait plus. Vraiment plus. Un frisson parcouru l’échine de Sebastian et, quand leur adversaire désigna un endroit sur le tas d’or, il retint son souffle à l’idée de ce qu’il allait y trouver…
Ou pas.
Car tranquillement en train de faire son petit marché, le Nifleur nageait le crawl en engouffrant tout ce qui passait à portée dans sa poche ventrale ! Plongeant et réapparaissant un peu plus loin, ses petites pattes griffues attrapaient et glissaient sur les richesses comme des aimants afin d’en accumuler les plus possible. Grimpant sur un coffre ouvert, paré d’une chaine en or massif et d’une couronne couverte de joyaux précieux, la bestiole s’immobilisa soudainement en se rendant compte du regard de son « propriétaire » sur lui. Les mains juste au-dessus d’un énorme rubis rouge, il fixa Sab de ses grandes billes noires et poussa un petit couinement comme pour lui demander quel était son problème ?
Un silence. Une seconde. Deux. Puis trois.
Les yeux du nifleur s’écarquillèrent d’une étincelle ardente et, alors même que le marchand de sable bondissait pour essayer de l’attraper, il se saisit du rubis flamboyant et le fit disparaître dans sa poche ventrale. Prenant appui sur le bord du coffre, l’animal se projeta brusquement en avant avec toute la vitesse dont il était capable et vint atterrir… Sur l’armure dorée du fantôme.
Ok. Ils venaient de signer leur arrêt de mort.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
J'aurais tellement voulu garder ma forme de toon :en temps normal, j'avais du sang chaud mélangé avec de l'encre dans mes veines. Transformé, ce n'était plus que de l'encre, et j'avais ainsi perdu tout de mon radiateur naturel, et un coup de fraîcheur dans cette nuit atrocement chaude, ce n'était pas de refus.
Malheureusement, je ne m'en servais que brièvement, et là, ce n'était que pour sauter pour atteindre la Dame Blanche avec Duncan. Ma forme de toon était bien plus forte, et s'il arrivait parfois de charger mes bras, ou mes jambes, d'encre pour décupler leur force, ça ne durait jamais très longtemps.
Un avantage cela dit : la voiture de ce garçon était climatisée.
Un inconvénient : on allait tous mourir à cause de ce garçon.
Mes mains étaient crispées sur le siège devant moi, dans lequel était assise December. Pas par peur, mais pour garder un équilibre dans tous les virages que notre nouveau conducteur prenait à une vitesse folle. Je me doutais bien que ce n'était pas du à un manque d'expérience qu'il conduisait mal, mais parce que nous avions une DAME BLANCHE aux trousses, mais de toute évidence, on apprenait pas à fuir des démons et autres esprits aux cours de conduite.
Les humains n'avaient aucun sens de la priorité.
Mais tu es qui toi ? Demandai-je enfin une fois que mes dents purent se desserrer, jusque là trop occupées à essayer de ne pas tomber de ma mâchoire.
Il aborda de nouveau un virage en regardant dans le rétroviseur s'il avait une bonne avance sur la chose qui nous suivait (il en avait, on commençait à s'éloigner assez pour la voir de moins en moins à chaque fois qu'on prenait un virage).
Je m'appelle Cyril. Vous venez d'où ? De... Boston, hésitai-je.
J'étais à cet instant vachement inquiet : Cyril avait l'air d'être parfaitement conscience de la nature de la chose qui nous poursuivait. Le secret de la magie devenait assez fragile.
Tu sais ce qui nous poursuit ? Beaucoup de monde le savent ? Des Américains, sympa ! Son visage se crispa sous la concentration quand il prit un autre virage. Derrière nous, on commençait à ne plus voir la menace. Puis, Cyril reprit en parlant anglais cette fois-ci, pour que tout le monde comprenne.
Logiquement, ça doit être la Dame Blanche. Pas mal de monde ont disparu sur ces routes là, et parfois on l'a vu. Le restaurant de mon oncle est pas loin, de ce que je sais, on est les seuls à s'en être rendu compte. On a pas voulu le dire pour pas inquiéter, mais quand ma famille a essayé d'aider au mieux la police pour les aiguiller, ils ont rien pu trouver. On sait vraiment pas ce qu'elle fait des disparus.
Je soupirais de soulagement. C'était toujours une mauvaise chose qu'ils s'étaient rendu compte qu'un phénomène surnaturel se produisait ici, mais les dégâts peuvent être limités, s'ils étaient les seuls à savoir.
Cyril... Ce prénom était vachement dur à prononcer avec des cordes vocales anglaises. Il faut impérativement que vous gardiez le secret. Personne ne doit savoir quoique ce soit à propos d'un truc comme ça.
Il fit les gros yeux à cet instant, profitant d'un morceau de route droit pour me regarder brièvement.
Mon dieu, ça ressemble aux histoires que j'écris. Vous êtes pas justes des touristes un peu tarés hein ? On est pas des touristes en tout cas, répondis-je simplement. Cyril (je ne prononcerai plus jamais son prénom) c'est important, d'accord. On essaye de mettre un terme à tout ça, mais tu peux rien dire ! Oui oui, ok, c'est déjà ce qu'on a fait hein. Même mes amis savent pas, on a décidé que c'était inutile de faire flipper tout le monde. Vous êtes... vous êtes magiques ou un truc dans le genre ?
J'avais pas répondu. Je sais déjà que la Dame Blanche existe et qu'il doit certainement y avoir d'autres magies en tout genre alors au point où j'en suis... Éventuellement, on parlera plus tard. Tu sais où on va ? Ouaip. Puisqu'on a semé ce truc, on va au restaurant. Mon oncle a sa maison derrière. Ce soir je suis seul avec lui. Il est pas en état de conduire, et il devait s'occuper des clients, quand on a décidé que le mini-bus qui vient de passer allait être en danger, il m'a fait confiance pour vous chercher. Il laissa échapper un soupir inconsciemment. J'suis légèrement très flippé mais tout va bien. En fait c'est assez génial de rencontrer des gens comme vous, même si j'ai pas tout compris.
Il y eut un silence. Cyril avait ralenti, roulant à une vitesse normale maintenant qu'on avait semé le fantôme en colère. Toutes les légendes, elles existent ? La curiosité de notre conducteur avait finit par déchirer le silence. Vu que la Dame Blanche c'est une légende à la base. Excusez-moi, mais c'est... assez énorme ! Genre... les dieux grecs et tout, ça existe ?
Je levais les yeux vers le ciel. On est envoyé par Apollon, l'actuel chef des dieux. C'était pas vrai, mais si ça suffisait à satisfaire sa curiosité le temps qu'on arrive, je prenais. J'avais dit ça en tournant mon regard vers Duncan avec un sourire amusé.
Oh. Mon. Dieu. Ok, c'est VRAIMENT énorme !
Mais fort heureusement pour nos secrets, je commençais à revoir les bâtiments de la route que nous avions emprunté un peu plus tôt, signe sans doute que nous étions presque arrivés. Et en effet, quelques instants plus tard, Cyril gara la voiture.
Au moment où il s’apprêtait à dire quelque chose en ouvrant la portière, je l'avais stoppé en me penchant vers l'avant pour attraper son épaule. Rien que le fait que tu saches des choses, c'est très mauvais. Il me souriait en retour. Je dirai rien. Je peux au moins savoir vos noms ?
J'haussai les épaules, je pouvais lui permettre ça au moins. Je m'appelle Dyson. Voilà Duncan et December. Enchanté !
Il sortit alors de la voiture, suivit par nous autres. AAARGH
J'avais à peine posé les yeux sur lui, que notre guide du moment venait de disparaître. Je tournais la tête derrière nous, et ce fut à mon tour de faire les gros yeux. La Dame Blanche était là, mains tendues, les nuages noirs toujours derrière elle, et semblait attirer Cyril à l'intérieur.
Et merde.
Je me précipitais à l'intérieur de la voiture, place conducteur, sans prendre la peine de refermer les portières, et enclencha la marche arrière le plus rapidement possible, fonçant sur la Dame Blanche, peu certain que ça marcherait.
NON ! Hurla une voix féminine, qui devait certainement être la sienne.
Je freinais lourdement lorsque je me rendis compte qu'au moment de l'impact, je n'avais rien senti : j'avais simplement traversé le corps du fantôme. Je me retournais pour voir ce qu'il se passait derrière moi : le corps de Cyril venait de se faire happer dans la masse obscure.
Et j'avais senti la voiture bouger. C'était à mon tour.
Les portières se refermèrent d'elle même, verrouillée sans que je ne le veuille, pendant que le véhicule faisait marche arrière vers le nuage noir. Devant la voiture, la Dame Blanche tournait la tête pour me regarder dans la voiture et Duncan et December qui étaient plus loin.
Si Dieu existe en tout cas, c'est un sacré con.
Et ce furent là mes derniers mots.
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Sebastian avait l'air d'une chouette personne. Et son sable avait été bien pratique pour amortir la chute d'Anastasia dans la caverne d'Ali baba locale. Mais... est-ce qu'il avait vraiment eu besoin d'amener ce drôle de petit personnage avec eux ? La jeune femme s'estimait l'amie des animaux, sinon, elle n'aurait pas une ménagerie chez elle. Et elle voulait bien croire que Sebastian n'avait pas forcément prévu ni voulu la présence de cette drôle de bestiole qui ressemblait vaguement à un ornithorynque. Mais les faits étaient là : il avait été incapable de le maitriser et maintenant ils avaient encore plus d'ennuis qu'avant. Su-per. Si Anya ne fit aucun commentaire, elle n'en pensait pas moins. Que ce soit sur ça ou sur les nouvelles informations acquises. Se pinçant l'arête du nez, la jeune femme inspira profondément. Réfléchir. Trouver une solution diplomate. Faire un truc de princesse. - Monsieur Levasseur. Vous n'êtes pas un homme stupide, pas vrai ? Vous n'en avez pas l'air, en tout cas. Donc, au fond de vous, vous le savez que mon ami ici présent n'arrive pas à contrôler sa petite bestiole avide d'or. Ca aussi ça se voit ! Mais vous vous doutez aussi qu'il est capable de la récupérer et de lui vider ses poches ou peu importe le nom de l'orifice pour tout vous rendre, n'est-ce pas ? Alors est-ce qu'on ne pourrait pas se contenter de rattraper les conneries de la bêbête au lieu de tout de suite monter sur nos grands chevaux ? Le pirate leva son épée en direction d'Anastasia. - Une créature avide d'or qui ne peut se contrôler quand elle en voit, n'est-ce pas la une description maladroite d'un pirate ? Volez l'or volé d'un pirate, mais n'espérez pas que celui-ci ne riposte pas. C'est bien dommage, je fondais des espoirs sur vous. Tant pis. Sortez vos armes et battez vous si vous avez un peu d'honneur. Anya ne put s'empêcher de rouler des yeux, excédée. Voilà exactement pourquoi elle n'aimait pas la diplomatie, surtout avec les hommes et leur fierté. Elle était tellement contente et soulagée d'être née femme ! - Vous savez quoi ? Moi aussi je suis déçue. Par vous, hein. Vous auriez pu démontrer à tout le monde que les pirates étaient un peu plus que ce qu'on veut bien en dire dans les bouquins. Mais non. Pourquoi se donner cette peine quand on peut sortir son épée à la moindre petite contrariété ? Un peu plus et elle secouait ses vêtements en lui demandant, excédée, s'il l'avait bien regardée et si elle avait réellement l'air de cacher une épée quelque part. Mais ça aurait été stupide. Le pirate ricana. - A la fin de ma vie, j'ai abandonné le plus grand trésor du monde pour servir l'armée navale dans les îles voisines. J'ai vécu honorablement, pour racheter la vie que j'ai eu avant. Et puis un jour, on m'a pendu. Ceux qui prétendaient servir la justice ont décidé d'être aveugles sur le bien que j'avais rendu, bien plus grand que le mal que j'avais causé. Et j'ai été pendu. Les gens comme vous, ceux qui se croient au-dessus puisque vous êtes "du côté des gentils" dans l'histoire, vous vous considérez "justes", "bons", "purs" mais en réalité vous avez une âme aussi pourrie que n'importe quel criminel. Je vous déçois ? Regardez vous dans un miroir. Anastasia arqua un sourcil. A quel moment avait-elle prétendu être une sainte ? Aucun, à son souvenir. Le pirate ne prêta pas attention à sa mine. Il agita la main pour faire sortir une épée semblable à la sienne du monticule de pièces d'or amassées aux pieds de la jeune femme. Elle écarquilla les yeux. - Toi, tu m'as l'air aussi vaillante que culottée, alors viens te battre si tu l'oses. Compliment ou provocation ? Probablement un peu des deux. Anastasia prit l'épée par la poignée (qui pesait son poids mais semblait adaptée, comme quoi les choses étaient bien faites) et l'examina, songeant que c'était la première fois qu'elle en tenait une entre ses doigts. Mais sa première fois avec de la dynamite n'avait pas été un trop mauvais souvenir. Alors la jeune femme se mit dans ce qu'elle pensait être une position assez équivoque : oui, elle acceptait le défi. De toute façon que pouvaient-ils faire d'autre ? La Buse, dans on armure, ricana (décidément, il aimait bien ricaner) : - Bien. En garde. Et sans en dire davantage, il s'élança vers toi la jeune femme pour lui porter un coup sur la longueur, prévisible et facile à parer. A priori. Il commençait en douceur, apparemment. Pour autant, Anya n'en restait pas moins sur ses gardes et légèrement stressée. La lame tranchante de son adversaire ne lui ferait pas de cadeaux. Mais la chance du débutant était peut-être du côté d'Anastasia. A moins que ce ne soit le talent. Dans tous les cas, la rouquine para brillamment le coup mais ne s'arrêta pas là : elle le bouscula suffisamment pour qu'il dégringole au bord de la rivière de pièces, jusqu'en bas de la caverne alors que son armure redevenait un petit tas de pièces. La jeune femme le dominait de sa hauteur et aussi un peu de sa fierté. - Je vous propose un truc, reprit la jeune femme en s'appuyant sur son épée. On s'en tient à ça pour la baston et vous nous aidez. En échange, on trouvera un moyen de réhabiliter l'homme que vous avez été. Je crois que c'est un truc de gentils avec une âme pas trop pourrie de faire ça. Le pirate disparut pour réapparaitre en sortant du sol de pièces, dans une petite explosion d'or et de bijoux, derrière toi. Il était à présent juste derrière Anastasia qui fit volte face aussi vite que possible. - Vous avez de l'honneur, madame... ? - Romanov. Anastasia Romanov. Et j'aime effectivement à croire que j'en ai. Tout en parlant, elle avait tendu sa main droite sans ciller. Il s'en saisit et la serra. C'était dur et froid, pas spécialement agréable mais la rouquine le gratifia néanmoins d'une poignée de main forte dont elle avait le secret. Alors le pirate inclina la tête : - Et c'est avec honneur que je vous aiderai. Vous l'avez bien mérité. Anastasia ne put s'empêcher de sourire. Dans d'autres conditions, et peut-être aussi si elle avait eu dix ans moins, elle ne se serait pas privée de faire comprendre à ses compagnons qu'elle était vraiment très fière d'elle. Mais c'était pas le moment, il y avait autrement plus urgent que de se faire du bien à l'ego. Il y avait en effet plus urgent, comme le fait que la caverne avait commencé à trembler de façon assez conséquente, au point de menacer l'équilibre de tout le monde. Un malheur n'arrivant jamais seul, le plafond de pierre s'effondrait par endroits. Anya leva les yeux en sa direction avant de les poser sur ses compagnons de route plus ou moins vivants. Le plus mort d'entre eux dit : - Déjà ? Nous ferions mieux de sortir, il semblerait qu'il nous reste que quelques heures avant que le plan final ne soit exécuté. Sortir. Ca lui allait très bien. La jeune femme opina tandis que le plafond laissa place à une couleur ardente de lave qui... leur tombait dessus. Chouette. Vraiment très chouette. On évitait de se faire embrocher pour finir dissout dans la lave. De quoi vraiment aimer voyager. Ou alors la chance pouvait aussi leur sourire, car une femme d'un âge certain en robe bleue et blanche apparut devant Anastasia et ouvrit un parapluie au-dessus de sa tête. La jeune femme arqua un sourcil, un peu sceptique. Et pourtant, le parapluie parait merveilleusement bien la lave en fusion qui se changeait en pierre à son contact. - Je sais pas qui vous êtes mais j'aime vraiment bien votre parapluie, commenta la jeune femme.
Décy se trouvait à l’arrière de la voiture quand ce nuage noir menaçait de l’englober. Sous la peur, la jeune femme n’arriva pas à bouger, une sensation d’étourdissement la prend quand ce nuage commença à l’emprisonner. Elle ne comprend pas directement ce qu’il se passait quand on la tire de cette enveloppe brumeuse… Telle une poupée de chiffon, elle se laisse sortir de la voiture, grâce à Duncan... En la voyant tituber encore un peu, les deux hommes se mirent à ses côtés pour qu’elle évite de s’effondrer sur le sol.
Un petit cri de peur sortit des lèvres de la blonde quand là s’arrêta juste devant eux. : Non mais quel chauffard !! il a failli nous écraser…, elle se senti happé à l’intérieur, oui décember à tendance à parler, enfin à beaucoup trop parler quand elle a peur. Chose un peu trop étrange qu’elle n’a pas encore balancer des choses dans la tête des personnes qui l’entourent, mais ça c’est un stade au-dessus. A l’heure actuel, la lapine se sentait encore nauséeuse et trouvait complètement idiot de laisser un adolescent n’ayant pas encore le permis de conduire au volant, quelle éducation a-t-il eu ce Cyril… Elle n’eut pas le temps de dire quoique ce soit, qu’à peine sortit de la voiture que le gamin se fait presque aspirer dans ce nuage et Dyson coincé dans le véhicule. Et merde !!! Décember commença à faire les 100 pas pour réfléchir à une idée pour sauver un des deux… Que faire… d’un côté, il y avait cet adolescent qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam en danger et dans les airs près être aspirer dans ce maudit nuage. Et de l’autre, dans une voiture folle en marche arrière Dyson qui était pratiquement dans ce nuage. -On doit sauver les deux… Rah je n’ai pas envie que Soreth me tombe dessus…. Je lui dirais que c’est la faute de la Dame Blanche…Comme ça il viendra régler ses problèmes avec elle…. Dit-elle en prenant une liane pour la lancer vers Cyril : Attrape-la !! Mais manque de chance, il l’avait attrapé mais c’était limite, enfin manque de gravité… L’autre végétal se rétame sur le sol comme une flaque d’eau. ; C’est dans ces moments-là où elle aimerait avoir Chester avec elle pour ses capacités de vol. Vu l’échec de l’opération, l’ancienne blonde tape du pied, agacée -Ce n’est pas vrai !!!!! Reste calme Décember, ne laisse pas tes émotions te prendre le dessus… se murmure à elle-même. Car oui la situation était compliquée vu que devant la blonde et Duncan se trouve la Dame blanche qui lève un bras vers eux, mais n’avance plus... Etrange… Décember ne peut pas s’empêcher de lui dire : -Tu crois que tu me fais peur, tu sais tu devrais vraiment aller te mettre aux rayons UV, tu es pâle comme un fantôme annonce avec ironie la blonde avant de prendre la liane qui était à ses pieds et annonce à Duncan : La folie c’est quelque chose que je connais vu que je suis une Wonderlandienne Chose qu’elle n’avait pas encore calculé c’est que les deux se retrouvent à l’intérieur du nuage noir... Par instinct, La jeune femme se recroquevilla sur elle-même de peur et essaye de calmer sa peur grandissante tout en tenant contre elle sa montre à gousset et chantonnerai la chanson de Chester : « Fleurbageons, les rodhodindroves Gyraient et gigamblaient dans les vabes ; On frimait vers les pétunioves Et les momerath engrabent. »
Le silence régnait quand elle entend un crépitement mais aussi une chaleur se ressent… Où était-elle… Elle décide d’ouvrir les yeux pour découvrir qu’elle se trouvait sur une barque sur une rivière… Non pas une rivière mais un océan de LAVE qui se dirigeait vers cet édifice … Heureusement, la jeune femme avait retrouvé les trois autres… saint et sauf enfin pour le moment... D’une façon ironique, elle demande au groupe : Vous croyez que nous allons voir le diable… ? Dyson va lever un regard inquiet vers l'édifice avant de souffler "Peut-être" Et bien ils ne sont pas dans la panade, il faut qu’il reste calme… mais c’est sans compter l’adolescent du nom de Cyril qui fait les gros yeux "Quoi ? Décy se tourne vers Cyril : Tu ne vas te mettre à paniquer s'il te plait nous sommes tous dans la marmelade, nous sommes habituées vis à vis des choses très étranges... Dans ses paroles, l’ancienne wonderlandienne se montre très sérieuse, chose très rare pour elle-même si la folie ne l’a prend pas toujours. Elle écouta le chef de l’expédition répondre à Cyril : "Vous avez une légende ici, sur un diable qui vivrait dans un volcan, tu vois de quoi je parle ?" "Grandyab ?" "Oui ! Tu sais comment on le combat dans l'histoire ?" "Euh, non, c'est juste une légende pour enfant, je ne pense pas qu'on raconte ça à la fin."
Décy soupire longuement en les écoutant : on fait comment maintenant... Tu peux juste nous dire ce que tu sais ce Grandyab ??? et sincèrement niveau décoration ça serait à revoir...et il ressemble à quoi ce diable... Je suis allée à la libraire tout à l'heure il n'avait rien sur ce sujet... Et cette chaleur me rappelle cette grotte ou je me suis retrouvé quelque heure avant...
"Rien, c'est un conte dans lequel un gamin lui pique sa femme en l'énervant. Je crois qu'on dit qu'il est marié à Grand-Mère Kal aussi, c'est une sorcière dans les histoires pour enfants. A quoi il ressemble... à un type rouge avec des cornes ? On pensait que c'était une histoire de Dame Blanche avec mon oncle, mais vous me dites que le DIABLE est concerné ? On est en enfer là ?"
Ok donc cet humain ne va pas les aider à les sortir d’ici… Agacée, elle s'installe sur le sol de la barque en passant sa main dans ses cheveux en soupiran et essayer de se calmer, elle commencerait à faire une petite crise de panique. Non on est au Paradis ! tu ne vois pas les anges qui nous entourent..., lui annonce t-elle sèchement avant de se reprendre désolé... Je suis du genre à paniquer...soupire la jeune femme en pensant à Ranko qui ne pourrait pas s’empêcher de soupirer en la taquinant vis -à-vis du comportement de la lapine. Par chance, Cyril compris qu’elle ne plaisantait pas en s’excusant. Elle sursaute quand elle entend la voix de Dyson faire sa remarque. : "Pas la peine de s'énerver. On s'approche surement de ce dont on est venu trouver, les disparus. " -Dyson, je lui expliquais juste les choses, désolé mais ce n'est pas la peine de paniquer pour un rien... alors qu'elle était sur le point de paniquer, elle décide de prendre une grande respiration avant de répondre J'espère que tu as raison. Une fois calmée, elle lui sourit timidement et tourne son regard vers le temple du diable : Vous croyez qu’il entretient comment cette bâtisse ?? Décy sortit son calpin pour griffonner un peu ce qu’elle voit, ce qui est facile vu que la barque s’approchait dangereusement du château et plus précisément d’un ponton où se trouve une silhouette est en train d'apparaitre qui est en réalité une femme mate avec une magnifique robe noir fleurie -décy se note dans un coin de sa tête de lui demander où elle se l’était procuré. Enfin plus sérieusement celle-ci semble les attendre sous ses dernières paroles "Dépêchez-vous, nous avons du chemin à faire avant de sortir de cet endroit. Vous vous êtes mis dans une sacrée situation. Et moi avec »
Que voulait-elle dire… Comment ça étaient-ils attendus...
Cyril, ce fameux jeune homme, conduisait avec tant de grace. Il semblait arriver à semer notre charmante dame blanche, arrivant à la distancer. Enfin, ça s'était ce qu'il pouvait être remarquer si quelqu'un observait ce qui se produisait à l'extérieure derrière cette voiture. Duncan aurait aimé parlemente, peut-être un vestige de ce qu'il fut autrefois, ce souverain, pensant à l'époque que tout ne se résolvait pas qu'avec la violence. Il était homme à faire face à tout, toute éventualités. Enfin homme. Un bien grand mot à présent. S'était de base son intention première, néanmoins, elle n'avait aucunement envie de discuter, d'ailleurs le pouvait-elle, était-elle manipuler ou tellement à fond dans son truc, qu'elle n'avait plus réelle conscience des choses. Enfin, bien des questions peut-être peu utile et dont les réponses resteront à jamais révéler sûrement.
Ils arrivèrent au fameux restaurant de l'oncle du jeune homme. Il avait suivit plus ou moins la conversation des deux hommes. Cependant, très vite tout s'enchaîna. La dame blanche avait feinté, avec bluffé et était à présent en proie à dévorer Cyril. A peine rencontrer qu'il le perdait déjà, quelle ironie ! Il devait réellement attirer sa consœur blafarde où qu'il était. il put en rire. Toutefois, ce n'était guère le moment et surtout ça ne s'y prêtait pas. Dyson tentait, December aussi, sans grand succès. Il voulut leur apporter son aide, cependant très vite, ils se retrouvèrent ...dans une barque ? sur de la lave. Ce bois semblait bien résistant.
Duncan observa le lieu, un château se présentait devant eux. Chose étrange mais peu étonnante, après tout qu'est-ce qui pourrait être surprenant, être storybookien était quelque chose qui nous apprenait à savoir que rien n'était impossible. Juste, il n'irait pas nager dedans... Avait-il peur ? Passons cette question.
Doucement, il mit la main sur l'épaule de Mlle White, la serrant doucement comme pour la rassurer. Il avait tout aussi répondu par un même regard lorsque Dyson lui avait jeté un regard amusé, lorsqu'il avait discuté avec ce jeune homme qui semblait partagé entre plusieurs sentiments. Cependant, il y avait une chose qui avait assez amusé le professeur, leurs curiosités, ils avaient quelques traits de ressemblances pour cela.
Au loin, alors qu'ils avançaient toujours, ils purent voir une dame vêtue de noire. Cette dernière semblait les attendre.
"Dépêchez-vous, nous avons du chemin à faire avant de sortir de cet endroit. Vous vous êtes mis dans une sacrée situation. Et moi avec »
Duncan descendit de leur embarcation. Et il ne perdit pas de temps avant de demander à cette fameuse jeune femme, la chose suivante.
"Etes-vous celle qu'on surnomme la vierge noire ?"
Il la vit hausser des épaules.
"Vous me connaissez ?"
"Vous êtes une légende"
Elle sourit d'un air amusé.
"Merci. Vous êtes une bien plus grande légende. Dépêchons nous, nous n'avons pas de temps à perdre"
Duncan ne put qu'être amusé lui même. ça serait lui donner trop d'honneur à dire cela, il n'avait rien d'une légende, les humains avaient voulu qu'il en soit une. Il hocha la tête.
"Sommes nous à la demeure du Grandyab ?"
Il voulait en apprendre davantage, ils devaient comprendre.
Il l'entendit soupirer et il la regarda lever les yeux vers le château, fait de pierres et de feu.
"Presque. Elle a du construire sa réplique pour lui"
Duncan fronça des sourcils, et il l'entendit rajouter un peu plus bas, les dents serrés.
"Elle est toujours aussi folle"
Elle l'avait piqué dans sa curiosité et dans cette envie d'en apprendre plus. Et puis, il fallait bien en apprendre davantage pour en tirer partie et essayer d'y mettre fin.
"Parlez-vous de Grand mère Kal ? Sa réplique ? Vous semblez le découvrir tout autant que nous, tout en connaissant certaines choses ..."
"Personne n'est venue ici. À part toutes ses victimes. J'essaye de venir ici depuis longtemps mais le passage m’était fermé. Vous êtes différents, vous l'avez ouvert. Je connais le château, c'est la réplique de l'original qui est dans le monde des contes." Puis, elle se détacha du château pour regarder le professeur. "Grand Mère Kal, c'est cela. Vous avez fait beaucoup de recherches, en dépit des conseils que j'ai donné à l'une de vos amies."
"Je vois nous avons un point commun. Venir d'un monde de conte.", il marqua une petite pause avant de reprendre. "Voulez vous dire que vous êtres liés à Storybrooke ?" demanda t-il tout en plongeant son regard dans celui de la vierge noire. "Nous voulons être consciencieux. Comme vous dites, vous voulez nous éloigner. Mais une choses est sûre, vous vous doutiez que nous ne partirions pas" ça s'était certains. "Et si nous cessions de se faire perdre notre temps en voulant nous faire partir. Et que nous travaillons ensemble."
Tout en commençant à marcher, en longeant la façade extérieure du château. Elle entama une explication plus détaillée, répondant ainsi à certaines des interrogations.
"Nous venons tous du même monde, les entités que vous croiserez ici. Que ce soit moi ou un simple fantôme comme La Buse..." Elle marqua une pause "Vous n'avez pas rencontré La Buse, autant pour moi. Nous avons été emmenés sur Terre avec la malédiction. Mais nous vivons difficilement ailleurs que chez nous. Ce monde porte les légendes du monde des contes alors il n’était pas très dur de trouver une terre qui y ressemble fortement. Certains d'entre nous sont même une version différente d'une vraie personne ayant vécu ici par le passé". Elle enchaîna. "Je me doutais oui, que vous alliez rester" dit-elle sur un ton ironique. "Ça à du vous coûter cher de venir ici. Le courage ou l'inconscience, mais peut être sont-ils synonymes, sont gratuits, eux." ajouta t-elle sans reproches particuliers. Et elle avoua."Vous avez raison. À partir de là, je ne sais pas ce qu'elle fait des disparus, nous devons les trouver rapidement."
Duncan l'avait écouté attentivement. Il ne fut une nouvelle fois, peu surpris. Tout était possible. Il opina juste. "Merci de votre explication. Et non en effet je ne connais pas La buse sauf par rapport aux légendes. Nos trois autres compagnons l'ont donc rencontré ? Savez vous comment ils vont ?" demanda-t-il "Dites nous... Quand vous dites différents cela concerne t'il les protagonistes de ces événements malheureux ?" Ils la suivirent. Duncan fut assez amusé pour ce qui pouvait être le prix à payer. "Peut-être. Mais si personnes ne détenaient ce courage ou cette inconscience le monde serait tout autre. Le prix a payer est au final d'assumer ce que nous faisons et pourquoi. De vivre avec... Si nous serions partis comment pensez nous que nous nous serions sentis ?" Puis un fin sourire se dessina sur ses lèvres. "Je suis heureux que nous ayons pu parvenir à une entente." hocha t'il de la tête, approuvant ses dires. "Pouvez vous nous expliquer comment en est-elle arrivée là. A enlever des couples.. Même si cela peut avoir un rapport entre la relation qu'entretenaient Grandyab et Grand mère Kal. Des détails restent flous"
Elle répondit ouvertement à sa première question sur ses compagnons. "Quelqu'un vient de rencontrer La Buse, je ne sais pas qui. C'est un idiot, j'espère que ma sœur les trouvera, nous sommes dans son territoire de bénédiction. Les énergies nous repoussent un peu, mais il est possible qu'elle leur soit venue en aide." tout en enchaînant sur les différences. "Différents des disparus, en effet. Vous êtes plus fort, vous n'êtes pas vraiment humain, ce qui m'a permis de trouver une brèche plus solide pour venir ici." et renchérit sur ce fameux bravoure que nous pouvions faire preuve. "J'admire votre courage, cela fait bien longtemps que je n'ai plus vu d'hommes et de femmes comme vous. Vous contredisez beaucoup l'image que ce monde a de vous. Souffrez-vous d'être si négatif dans les histoires de ce monde ?" Duncan avait vu le regard de Dyson à cet instant, et intérieurement, il en avait souri. "Pourquoi ? Vous êtes quelqu'un de méchant dans les histoires d'ici ?". Et finissant sur le comment Grand mère Kal en était arrivée là. "Pourquoi, c'est une large question. Pour sauver son mariage ou détruire le monde, rien n'est jamais sur avec elle..."
Duncan avait pensé qu'il s'agissait bien de la deuxième sainte vierge "Parlez vous de celle qu'on nomme la vierge au parasol ? J'ai rencontré l'un de vos croyants. Mario si je ne me trompe pas." et fut assez heureux de l'aide apportée, une petite avancée pour peut-être, former une solide équipe pour aller jusqu'au bout. "Si cela a pu vous être utile. Une raison de plus pour travailler ensemble" sourit il.. Mais très vite le sujet dévia sur ces qualités humaines. Le monde était peuplé de toutes sortes de personnes. "il y aura toujours des hommes ou femmes courageux. Espérons le du moins" il marqua une pause "je ne suis pas si différent. Ils ont bien raisons de se méfier. Je ne suis pas quelqu'un de bon et vous le savez. Il y a tant d'histoire que je ne me soucie de vouloir rétablir les vérités. A quoi bon. Cela ne me montrera pas sous un meilleur jour bien au contraire", Il avait du mal pendant un temps avec certaines légendes, pourtant son alter égo en fut assez fier. Le déroutant un peu plus. Il balaya certaines pensées avant de reprendre. "Nous sommes parvenus à penser qu'il s'agissait de l'amour pour ce qui était de la motivation. Une vengeance. Des travers que nous avons tous plus ou moins connus."
"En effet." répondit-elle positivement au sujet de sa soeur. Il l'avait vu tressaillir à la mention de Mario et elle répondit à sa question muette. "Mario... son fantôme est censé reposer en paix. Elle est en train de déranger le repos des morts." . Elle l'avait félicité ? "C'est honorable, je suis d'accord avec vous." , il ne se trouvait réellement pas honorable. Sa vie avait été peu glorieuse sur certains points, même si beaucoup d'histoire diraient le contraire même si cela pouvait aller à l'encontre de la morale. Cependant, il avait très bien vu qu'elle ne comprenait pas où voulait en venir Duncan au sujet de Grand mère Kal. "Pourquoi se vengerait-elle sur des couples ?"
Duncan au moment de la mention du repos des âmes, avait tourné son regard vers Dyson. "Cela explique pourquoi tu aurais vu ton père Dyson. Cela semble urgent de remettre tout en ordre." Dyson ne répondit rien et toujours rien lorsque la sainte vierge se tourna vers lui. "Je suis désolée pour l'apparition de votre père, ça semble vous avoir bouleversé."
Duncan répondit à la question du pourquoi, Grand mère voudrait se venger. Crier sa souffrance, pourquoi se sentirait seule à la ressentir après tout. "Pourquoi ? Comme pour partager sa souffrance pourquoi eux devraient-ils être heureux, si elle, ne le peut". Tout ces tas de sentiments pouvaient facilement nous bouffer.
"Si telle était sa motivation, elle s'en serait prise à moi personnellement..."
"Vous savez lorsque nous sommes aveuglés par la douleur, la vengeance, nous voulons emporter tout un tas de personnes avec nous parfois comme pour ne plus se sentir seule. Jusqu'à au final s'en prendre à la source.." Il la regarda du coin de l'œil "Pourquoi devrait-elle s'en prendre à vous personnellement ?"
D'un coup, elle s'arrêta de marcher, et son visage refléta la surprise. "Elle n'a pas recrée l'entrée..."
Elle se retourna vers Duncan. "Elle a invoqué mon aide une fois, et je n'étais pas là pour elle. C'est pour ça qu'elle est maléfique aujourd'hui."
"y'a t'il une autre possibilité ?". Elle ne devait s'en vouloir. "je vois, la rancœur et la vengeance ne font pas bon ménage. Mais cela n'excuse pas de s'en prendre à des innocents"
"Je ne sais pas, je ne connais pas beaucoup ce domaine. Je suis une sainte, ce n'était pas vraiment mon jardin de promenade." Elle recommença à avancer, cherchant, regardant l'édifice comme pour l'aider à réfléchir à une solution. Elle prit la peine de répondre. "Elle ne fait pas ça pour la revanche. En tout cas, je suis persuadée que ce n'est pas le cas. Des couples, ça ressemble à un ingrédient pour quelque chose qu'elle a en tête. Je ne sais pas encore quoi, simplement."
Duncan se tourna vers dyson et December "Mlle White vous avez bien été témoin de couples qui tombaient dans la lave ?"
"Oui enfin je crois que c'est ce qui s'est passé après que l'individu m'est poussée dans la lave. ! Si je le retrouve je me ferai une joie de le repousser pour qu'il sache ce que ça fait." Répondit l'ancienne lapine.
Duncan sourit à la jeune femme, la remerciant d'un hochement de tête.
"Peut-être que la lave a aussi son importance dans ce cas.." suggéra t-il, tout en réfléchissant.
La Vierge noire semblait dans ses réflexions aussi, elle resta silencieuse pendant un temps. Puis, elle regarda Duncan, December pour enfin poser son regard sur la lave autour du château, la regardant intensément. Duncan ne put ne pas voir ce frisson qui lui parcourut l'échine.
"Grand Dieu.... elle ramène le diable sur Terre."
acidbrain
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Une première chose m'intriguait : Duncan. Un mystère planait autour de lui, c'était frustrant de ne pas savoir de qui il était vraiment ! La Vierge Noire semblait le savoir, de la même manière qu'elle semblait savoir beaucoup de choses sur nous. Et elle lui faisait confiance, semblait dire que c'était quelqu'un de bien. Je n'avais donc aucune méfiance envers Duncan, ce n'est pas ça le problème. Mais qu'il était frustrant de savoir qu'il a l'air d'être quelqu'un de puissant sans savoir pourquoi exactement.
La curiosité me perdra, mais on m'avait crée pour l'être.
La seconde chose qui m'intriguait, c'était un détail de l'échange entre lui et la Vierge. Je me manquais pas d'y revenir lorsqu'elle souffla cette dernière lourde information.
C'est pour ça qu'on doit se dépêcher ? Vous disiez qu'il faut se dépêcher pour retrouver les disparus. Bien sur, ils sont en danger, c'est normal, mais j'aurais plutôt dit que vous redoutiez quelque chose dans pas longtemps. L'arrivée du diable ?
Elle détacha son regard de la lave, pour le lever une dernière fois vers le château avant de me regarder.
Elle agit toujours à minuit. Je ne savais pas ce qu'elle préparait, mais nous sommes en période de pleine lune, là où ses pouvoirs sont plus puissants. Elle n'a jamais eu autant de captifs que ce soir. Et elle n'aurait pas pris le risque de se faire remarquer en vous attaquant alors que vous n'êtes pas comme ses autres victimes (des couples) si elle n'était pas au bord de son plan.
La nuit où on arrive. Comme par hasard, fis-je en fronçant les sourcils.
Elle me regarda intrigué. C'était troublant de voir quelqu'un qui inspirait tant de connaissances et de puissances en train de découvrir également. Grand Mère Kal avait vraiment bien caché son jeu.
A moins que vous soyez un ultime ingrédient... Kal a du savoir que quelqu'un à Storybrooke s'interessait à elle. C'était peut-être même volontaire de sa part d'envoyer l'information jusqu'à vous. Contrairement aux entités comme moi, les fantômes ne peuvent pas lire les esprits de chacun, mais elle est différente, elle a apprit auprès de Grandyab.
Elle avait assez de puissance pour invoquer des morts. Elle m'a envoyé le dernier que j'ai connu pour me convaincre que tout ça était réel. Pour me faire venir.
Je pensais comprendre. Sans être certain de capter tout le délire.
Elle n'est pas encore assez puissante, mais dans les prochaines heures elle le sera. Vous devez sortir de là, vous êtes une clé qui peut booster sa magie, vos origines la connecte au monde des contes. Si elle met la main sur vous, les morts déferleront sur ce monde.
Et son mari je suppose.
Oh mon dieu, j'en reviens pas on dirait un film.
On peut pas juste partir. Maintenant que vous avez compris une grande partie de son plan, pourquoi des couples.
Je pense avoir compris, c'est une recherche ciblée. C'est bien beau d'ouvrir un portail pour faire venir les morts, mais ils ne viendront pas tous. Parmi ceux qui passeront le portail, elle veut s'assurer que le Diable s'y trouve.
En puisant dans l'amour de ses otages pour trouver le sien, c'est presque romantique si c'était pas aussi tordu. Vous n'avez pas précisé, mais je suppose donc que Grandyab a été tué dans l'ancien monde et qu'il n'est pas venu avec la malédiction. Les derniers ingrédients de l'histoire, son château et la lave de La Fournaise, c'est pour recréer son corps ?
Vous ne voulez pas vous battre contre le Diable lorsqu'il aura retrouvé son corps. C'est impossible. Même pour moi.
Je serrais les dents. Depuis qu'Apollon m'avait confié la tache d'assurer la surveillance magique, et proposé le projets Magic League que j'ai emmené en Russie pour éviter que John Queen (ou Captain Cold) ne révèle la magie aux russes pour une troisième guerre mondiale, je répétais que je pouvais assurer cette tache. A l'époque, on venait d'apprendre que Zeus avait tué deux dieux, ils avaient assez à faire de leur côté, pour ça que c'était nécessaire. Donc je soutenais qu'on n'aurait pas besoin des dieux pour accomplir cette tache. Même quand j'ai appris que mes erreurs ont libéré des mutants dans un monde des contes jumeau à la Terre, je sais que je n'aurais pas besoin des dieux.
Mais si une ile de l'Océan Indien se retrouvait avec le Diable, une entité impossible à battre, que seuls les dieux (enfin, j'imagine) pouvaient combattre sans mourir, tous les espoirs que j'avais de pouvoir aider le monde étaient ruinés. Il fallait réussir.
Comment il a été détruit chez vous ?
Regina l'a détruit en lançant sa malédiction. Grand Diable est une entité qui a besoin d'un corps pour agir, mais le sien était endommagé, tant par le temps que par les magies obscures qu'il pratiquait. C'est sa femme qui lui revitalisait son corps régulièrement. La malédiction est arrivée en emportant Kal avant qu'elle ne puisse le faire, et le corps du démon s'est désintégré. Nous nous sommes rendus compte ensuite que même son esprit, qui a du mal à exister sans enveloppe corporelle, n'est pas venu dans ce monde.
Je suppose qu'avec le nouveau corps que Kal lui prépare, il sera neuf et en forme.
La Vierge Noire resta silencieuse, semblant un peu anxieuse. Très rassurant.
Tout est une question d'énergie. C'est comme ça que la magie de Kal fonctionne, avec l'énergie des vivants qu'elle vole. C'est comme ça que Grandyab existe. Les énergies. Si nous concentrons assez d'énergie pour contrer la magie de Grand Mère Kal, votre groupe pourra s'attaquer à elle.
Comment ?
Les habitants de la ville. Je sais pourquoi vous êtes là, pour empêcher le secret de la magie, mais si nous réunissons les habitants de Sainte-Rose qui sont prêts à nous aider, leur union suffira à nous permettre de l'atteindre. Nous ne pouvons pas la combattre seuls. Si c'était possible, Blanche, ma soeur et moi-même aurions réussis depuis quelques semaines déjà.
On peut pas ! C'est super important pour la vie de ce monde que la magie reste secrète !
Juste eux Dyson. On ne leur demande pas de combattre, simplement de s'unir pour que l'énergie de leurs âmes se retourne contre Kal au lieu de l'aider. Il leur suffit de canaliser leur motivation près de quelque chose sensible à l'énergie, comme un groupe électrogène. Et Kal le ressentira.
Si on leur explique les enjeux, ils seront prêts à ne rien dire. Les gens d'ici, dans cette ville, sont simples, avec des valeurs traditionnelles. On aurait été ailleurs, j'aurais pas été convaincu. Mais à Sainte-Rose, il suffit de leur expliquer l'histoire, la situation, et l'importance du secret.
Tu as la garantie de ça ?
J'y veillerai personnellement. Le territoire du volcan, Sainte-Rose comme ils l'appellent, est placé sous ma surveillance et ma protection.
On s'était retourné, pour observer d'où venait la voix. Pas loin de nous, Sebastian, Park et Anastasia se tenaient derrière ce qui ressemblait au fantôme d'un pirate et surement de cette Vierge au Parasol dont nous parlions quelques heures plus tôt.
Renvoyons Kal là d'où elle vient, Blanche, et nous deux resterons pour nous assurer de la protection de tous. Et moi ? Quand tu retourneras dans notre monde, tout le monde sera content, La Buse, répliqua la Vierge Noire en levant les yeux au ciel.
Blanche ? La Dame Blanche est de votre côté ?
Les Vierges froncèrent les sourcils. Elle a essayé de vous avertir lorsque Kal vous a capturé, répondit l'une d'entre elle.
Aaaah... avions simplement répliqué Cyril et moi à l'unissons.
Alors, que faisons-nous encore là ? Nous avons des victimes amoureuses à retrouver dans ce château, moussaillons !