« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« I think human consciousness is a tragic misstep in evolution. »
Gravir un mur. Il fallait… Escalader un mur de pierres et de briques comme si de rien était. Sebastian se mordit l’intérieur de la joue, se demandant très sérieusement pourquoi est-ce qu’il ne s’était jamais intéressé à l’escalade avant cet instant ; ça lui aurait évité d’avoir l’air d’un manche de deux mètres qui se dandinait d’un pied sur l’autre. Voler était une chose, flotter une autre bien plus facile, mais se hisser réellement avec le poids de la gravité au milieu d’un volcan stagnant sous une chaleur étouffante… C’était une première. Pourvue que ce soit aussi une dernière, tant qu’à faire. Les rêves les plus fous pouvaient vous faire marcher à l’envers ou gravir des montagnes en un rien de temps, mais ils n’étaient pas dans un songe et quelque chose lui disait que s’ils manquaient la moindre prise la chute serait terrible. Finalement, c’était peut-être mieux lorsqu’il y avait un ou deux dieux pour vous tenir compagnie : eux, s’ils mourraient, on savait que ce n’était pas définitif. Ils trouvaient toujours une solution pour se réincarner quelque part et faire passer la pire des angoisses pour des soupirs de soulagement ; ou presque.
Déglutissant tandis que les autres se lançaient déjà à l’attaque des pierres, le marchand de sable pencha la tête sur le côté et croisa légèrement les bras sur son torse. Park et Dyson furent les plus rapides, suivi de Duncan, December puis Anastasia. Il resta bientôt seul au pied de la muraille à se demander très sincèrement s’il n’y avait pas un autre chemin d’accès… Si Louise avait été là, soit elle aurait déjà trouvé trois passages dans la roche pour arriver au cœur du volcan, soit elle lui aurait donné un coup de coude moqueur pour le pousser à s’y lancer aussi. Ils n’avaient rien à perdre – sauf la vie – à faire confiance à des esprits et des apparitions ; on ne pouvait pas dire que ça leur réussissait depuis le début de cette aventure mais, quand on voyait de quoi un parasol était capable, on se rangeait du côté de celle qui le manipulait.
D’ailleurs, les voyant toujours immobile, il leva l’index en direction du ciel comme une question silencieuse. Allaient-elles rester là à attendre ou bien saisiraient-elles leur chance de s’introduire à l’intérieur du palais ? Après un regard échangé entre elles, ce fut la femme vêtue de bleu qui prit la parole :
« Ca va être particulièrement dur pour des saintes. Mais on essaye d'atteindre cet endroit depuis trop longtemps, on ne peut plus reculer. »
L’air résolu, elle s’approcha de la muraille et prit une inspiration concentrée, serrant les poings comme si elle cherchait à puiser une force intérieure qui lui donnerait le courage de passer la première. Sebastian délia ses bras et lui tendit la paume, comme une invitation qu’elle saisit après lui avoir sourit gentiment. Il l’aida à franchir les premiers pas avant de faire de même avec la Vierge Noire. Puis, comprenant que La Buse n’avait pas besoin de son aide, il fini par poser ses doigts sur la pierre chaude et par resserrer ceux-ci. La sensation était un peu rêche mais douce et quand il se hissa pour la première fois il eut l’impression de découvrir le jeu le plus amusant qu’il puisse exister. Il n’avait pas peur de tomber, le sable le rattraperait inconsciemment. Il n’avait pas peur d’avancer, puisque les autres faisaient de même. Il avait juste l’inquiétude de ne pas réussir mais, pour le début, ça commençait pas trop mal.
Il parcouru plusieurs mètres en direction des fenêtres avant qu’une étrange sensation ne lui retourne l’esprit et l’estomac : le haut se fit côté et son corps s’affala de tout son long contre le mur dans une lenteur mesurée. Calculée. Progressivement, retrouvant ses appuis, le gardien s’accroupi et leva la tête en direction de la voûte de la caverne qui se trouvait désormais devant lui. La lave, dans son dos, semblait flotter dans une gravité différente et tourbillonner lentement sur elle-même. Un apaisement menaçant, un dragon endormi qui pouvait se réveiller à tout instant. Sab déglutit en se redressant précautionneusement, constatant qu’il pouvait tenir debout sans trop de difficultés. Avisant des silhouettes un peu plus loin, il posa son pied sur la pierre et constata qu’elle supportait aisément son poids – forcément, il s’agissait d’un château au cœur d’un volcan, il devait bien supporter pire que ça au quotidien !
Chassait cette évidence, le marchand de sable reprit sa progression. Calme. Ou presque, un qui-vive nerveux le parcourait et il pouvait sentir le sable doré caresser ses paumes comme pour se rappeler à lui. Ne pas être seul. Ne jamais être seul. Il eut le réflexe de porter sa main à sa veste mais… Il n’avait pas de veste (sous la chaleur actuelle, il en serait sûrement mort) et la bestiole qui aurait dû s’y trouver n’y était pas ; après avoir attaqué leur adversaire, le Nifleur avait disparu en compagnie des pièces de son armure et fondu quelque part. Pourvu qu’il n’ait pas fini dans la lave, cela serait extrêmement triste… Non. Il ne pouvait pas être mort. Il trouvait toujours un moyen de se faufiler n’importe où, il avait dû retrouver une sortie et devait sans doute se complaire dans son trésor ventral !
Il y avait d’abord eu un murmure. Puis celui-ci s’était intensifié quand Sebastian avait franchi un mètre de plus : des cris. Etouffés. Larmoyants. Aigus comme ceux… D’enfants ? Qu’est-ce que… ? Il s’immobilisa, intrigué, le sang battant soudain à ses tempes sous une adrénaline incontrôlée. Pourquoi est-ce que des enfants se trouveraient ici ? Dyson leur avait bien fait comprendre qu’ils n’étaient pas concernés par les disparitions ; étaient-ce d’autres âmes tourmentées retenues entre ces murs ? Un cri, un peu plus fort que les autres, lui déchira le cœur et il dut fournir de gros efforts de concentration pour entendre la voix de la Vierge au Parasol au milieu de ces plaintes douloureuses :
« Sebastian ? » Appella-t-elle à nouveau.
Sab entrouvrit la bouche, incapable d’expliquer correctement ce qu’il se passait. Lui-même n’en comprenait pas le sens profond ni véritable. Il porta la main vers son oreille et la fit tourner, refusant d’avancer avant d’avoir compris d’où pouvaient provenir les appels à l’aide enfantins… Elle fronça les sourcils avant de soudain écarquiller les yeux et de revenir en arrière, à sa portée.
« La Buse nous a prévenu des tours de Kal… » Chuchota-t-elle, comme d’une évidence, avant de soudain déployer son parasol juste derrière eux. Aussitôt les sons cessèrent, s’effacèrent et moururent tandis qu’elle ployait sous un poids invisible. « Avancez, on y arrivera. »
Sa voix était soudain plus douloureuse, presque forcée, et le Marchand de sable pu nettement distinguer une ride entre ses deux grands yeux. Qu’est-ce que… Etait-elle en train d’utiliser les capacités de son parasol pour… ? Toujours immobile, se ployantpar réflexe pour être un peu plus à sa hauteur, il posa prudemment une main sur son bras. Le fantôme de la Buse avait été très clair sur le sujet : ne pas utiliser les pouvoirs ou toute capacité particulière.
« Pas de magie. »
Ecrivit le sable brièvement, s’effaçant tout aussi rapidement de leur vue. Il n’aimait pas voir quelqu’un souffrir de la sorte, ni pour lui ni pour qui que ce soit. Les cris des enfants avaient beau être insupportables, imaginer qu’elle puisse faire cela au risque de ne jamais franchir la muraille par sa faute était aussi lourd dans la balance. Sab détestait ne rien pouvoir faire. Abdiquer n’était pas dans sa nature et encore moins dans le rôle qui lui incombait. Il refusa d’avancer. Il refusa de tenter quoi que ce soit de cette manière. Ils ne se connaissaient pas mais elle leur avait sauvé la vie un peu plus tôt… Il n’était pas prêt à oublier de lui rendre la pareille.
« Je peux affronter un peu de souffrance, c’est mon rôle de protéger, ne vous inquiétez pas pour moi. »
L’ennui, ma bonne dame, c’est qu’ils étaient deux dans ce rôle. Pas de chance, lui il avait même le grade de Gardien par-dessus donc, légitimement…Il lui adressa un sourire encourageant mais fit non de la tête, insistant du regard pour qu’elle ne tente pas une chose aussi inutile et dangereuse. Personne ne méritait d’être sacrifiée à sa place. Personne n’allait mourir de toute façon et tout allait bien se passer ! N’est-ce pas ?
« Ca va aller. »
La Vierge sembla hésiter encore un instant mais… Elle finit par abdiquer, préférant sans doute ne pas risquer un contresort de la part de l’hôte de ces lieux si elle continuait d’utiliser sa magie. Elle replia le bras et au fur et à mesure qu’elle referma le parasol, les voix revinrent à la charge. Lancinantes. Déroutantes. Désolantes d’empathie, réclamant de l’aide ou de la pitié que le gardien ne pouvait pas leur offrir. Il grimaça sous la douleur provoquée par ces appels, prit une inspiration et apprécia l’aide que lui proposa la jeune femme pour avancer de nouveau. Pas de magie. Pas de sortilèges. Juste leurs jambes et les pleurs incessants de ces innocents hurlant à la mort.
Quand ils atteignirent la première fenêtre, Sebastian était plus pâle qu’un linge et son esprit revanchard ne demandait qu’à apaiser les âmes de ceux qui souffraient tant autour d’eux. Il déglutit difficilement, entendant encore le strident de ce petit garçon dévoré par la souffrance, sentant presque les larmes de cette petite fille rouler le long de son échine glacée ; tous souffraient. Tous suffoquaient. Tous… Cyril, le jeune garçon qu’ils avaient rencontrés en cours de route le tira en avant et voilà qu’ils basculèrent au travers de la fenêtre pour atterrir sur un sol de marbre dur. Geignant, le Marchand de Sable se massa le menton avant de lever les yeux sur l’immense pièce qu’il venait d’enfreindre de leur présence : une salle somptueuse, grandiose, montant bien plus haut que celles qu’il avait déjà croisé dans un style gothique et ancestral. Les teintes noirs et rouges provoquaient une ambiance lugubre et les murmures qui s’élevèrent de ses compagnons de route résonnèrent dans un écho discret.
Ce ne fut que lorsqu’il se releva que Sab remarqua la silhouette encapuchonnée qui se trouvait non loin d’eux.
Seule, enroulée dans une cape se fondant dans l’obscurité, aussi figée que possible, elle ne bougea pas d’un pouce quand il fut entièrement debout.
« Qu’osiez-vous tenter en venant ici ? » Réclama-t-elle d’un ton menaçant.
Qui, eux ? Dans le doute il se retourna, avisant des deux Vierges réunies, d’Anastasia saine et sauve, de Duncan toujours aussi impressionnant et du jeune Cyril qui n’en menait pas bien large. Tiens, où étaient passés Dyson, Park et December ? Ils étaient pourtant partis un tout petit peu avant eux… Pas vraiment le temps de se poser la question, Sebastian levant ses paumes devant lui en signe d’innocence. Mieux valait ne pas se faire attaquer directement ! Ils avaient des enfants à sauver avant.
« Etes vous assez naïf pour croire que quiconque est innocent ? »
Euh… Non ? C'était ça la bonne réponse ? Il secoua vivement la tête avant de s’arrêter, de la rentrer entre ses épaules et de finalement la hocher. Il n’était pas très méfiant de nature, juste prodigieusement curieux et incryablement maladroit. Mais de là à le traiter de naïf… Bon, elle avait sans doute un peu raison au fond.
Leur opposante fit un pas décidé dans leur direction et pointa alors son bras en direction de la femme habillée de roses. Pourtant sa tête à capuche semblait continuer de le regarder, lui. Pourquoi c’était toujours à lui de négocier dans ces moments-là ? Anastasia était juste derrière !
« Vous marchez en compagnie de celle qui se proclame sauveuse des malheureux mais qui ne choisit que ceux qu'elle croit digne de la vie. Les autres, aussi "innocents" peuvent-ils être, pouvaient mourir si elle ne les choisissait pas. » Un nouveau pas. « Quel est ton nom à toi... Sebastian. Oses me dire que vous êtes tous innocents, vous qui prétendez être assez bon pour avoir le droit de vous opposer à moi ? »
Il se désigna de l’index, intrigué. Comment est-ce que ces gens faisaient pour connaître son identité ? Mais ce n’était pas le moment de parlementer ou de discuter de ce petit point, un autre problème plus urgent occupait tout leur temps. Il entrouvrit la bouche comme pour répondre mais se ravisa, abaissant plusieurs fois ses paumes devant lui comme pour lui intimer le calme. Rien ne servait de s’énerver, n’est-ce pas ? Il n’était pas venu la provoquer en duel après tout.
Ou alors il avait rien suivi ?
« Nous ne souhaitons pas nous opposer à qui que ce soit. »
Ecrivit finalement le sable. L’ennui, c’est qu’il aurait mieux fait de lui l’envoyer à la tête parce que ça ne sembla absolument pas lui plaire comme réponse…
« ALORS N'ESSAYEZ PAS DE COMBATTRE CE QUI EST PLUS FORT QUE VOUS ET SUBISSEZ UNE SENTENCE JUSTE POUR LES ETRES EXÉCRABLES QUE VOUS ETES ! »
Elle avait hurlé tellement fort que Sab en était resté abasourdi, écarquillant les yeux en se demandant s’il pourrait de nouveau entendre quelque chose de normal après l’écho que cela avait provoqué… Etonnant que la pièce ne se soit pas mise à trembler pour le coup ! La prochaine fois, il investirait dans des bouchons d'oreille. D'ailleurs il se gratta l'intérieur de l'une d'elle en grimaçant, craignant un instant d'être devenu sourd.
« Je regretterai toujours les erreurs que j'ai faite par le passé mais rien ne justifie ce que tu fais ! » Intervint la Vierge Noire.
« Parce que tu crois... »
« Ferme ta gueule ! »
Ca, c’était pas très poli… Et même si Sab fut très content de voir apparaître Dyson, Park et La Buse derrière l’entité qui les retenait, il ne manqua pas de lui adresser un regard un peu sévère. On ne s’exprimait pas ainsi devant des gens, c’était très malpoli ! Dyson, les manches remontées et les avant-bras noircis, se rua sur la silhouette encapuchonnée et… Passa à travers ! Ah, c’était le petit défaut des fantômes ça, on ne pouvait pas franchir les saisir à bras le corps.
Un point pour l'entité.
Anastasia Romanov
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- Au moins ça ne manquait pas de panache. Même si c'est râpé, commenta Anastasia avec une grimace contrite après la tentative avortée de Dyson. L'intéressé était remonté. Très remonté. - Si elle en veut de la panache, elle va en avaler jusque dans les oreilles. MONTRE TOI ! hurla-t-il de tout son soûl. En vain. Comme l'a écrit le MJ de cette mission "Capuche a disparu". Mais "promis on l'appellera pas Capuche en vrai". Ou pas, puisque je viens de le faire. Toujours est-il que cette disparition n'annonçait sans doute rien de bon. Ayant comme l'intuition que Sebastian n'était pas à l'aise avec les palabres (comme si elle aimait ça !), Anastasia s'adressa aux deux Vierges : - Une idée d'où notre... ennemie est partie ? La Vierge Noire parla en premier : - Kal n'était pas vraiment là. Mais elle n'est pas loin d'ici, elle nous a simplement envoyé une... projection ? Elle doit jubiler de me voir dans un terrain qui m'est hostile, chez elle. Anastasia opina. Ca semblait logique, oui. Ce fut alors à la Vierge au Parasol de poursuivre : - Son plan est presque parfait, mais elle ne doit pas vouloir qu'on dérange les énergies qu'elle puise de ses victimes, on pourrait la retarder si on les retrouve. Mais comme elle a besoin de vous, elle ne vous tue ni ne vous chasse d'elle-même. Elle est donc quelque part dans le château, prête à nous torturer l'esprit pour nous ralentir. Là encore, Anya opina. Ca n'augurait rien de bon mais ça se tenait. - Si elle pouvait, elle ne torturerait que le mien, fit cependant remarquer la première Vierge alors qu'Anastasia arquait un sourcil attentif. A part Dyson, Park et Sebastian, quelqu'un a-t-il déjà souffert à cause d'elle ? La rouquine se contenta de secouer négativement la tête. Pour autant, elle n'était pas immunisée. Disons qu'elle avait eu de la chance (plus vraisemblablement du fait de l'ordre de passage dans la mission, ni toi ni moi ne sommes dupes, cher lecteur). Pour l'instant. Les Vierges rapprochèrent alors le groupe, dispersé dans la salle jusque là. - Faites attention, elle peut encore rentrer si ce n'est pas fait. Nous sommes dans le château,... reprit la Vierge Noire. Celle au Parasol acheva bientôt : - Retrouvons ce que nous cherchons le plus rapidement pour en sortir rapidement. Votre ami, December, elle n'est pas loin. Anastasia, vous avez déjà combattu contre une menace comme elle ? Anya papillonna des yeux, surprise par cette demande. - Pas dans mes souvenirs, en tout cas, répondit-elle. J'ai plutôt donné dans le sorcier assoiffé de vengeance et les super vilains. Elle hésita un moment à ajouter qu'elle était déjà rentrée en contact avec des fantômes - ceux de son passé, littéralement (Camille, arrête cette référence, ça ne fait rire que toi) - puis se ravisa. Les Vierges en avaient suffisamment à son égard et les autres... ils n'avaient pas forcément besoin de connaître tous les détails de sa vie. Sans compter qu'ils n'affrontaient pas Casper mais les forces du mal. Elle ne voyait pas en quoi avoir vu ses parents décédés aiderait. - Vous ne tarderez pas à faire face à la lâcheté de Kal, elle profite d'avoir des victimes qui ne sont pas habituées à vivre ce qu'elles vivent pour les tourmenter. Restez sur vos gardes donc, eh nous pouvons nous mettre en route pour explorer ce château, l'informa la Vierge au parasol. L'air grave, la jeune femme opina et se mit en route, comme les autres. Bizarrement, ce que la Vierge disait ne l'étonnait pas spécialement. Et comme pour accentué la gravité de la situation, l'autre Vierge vint marcher à hauteur d'Anya pour lui faire une promesse : - Je veillerai sur vous du mieux que je peux. - Merci, je tâcherai de veiller sur moi aussi. Sur vous je suppose que ce n'est pas utile. La Vierge au Parasol guida plus ou moins Anastasia, notamment quand le groupe bifurqua dans un premier couloir permettant de quitter cette pièce. Il fit plus sombre, en dépit des flammes qu'on apercevait çà et là. Malgré tout, Anya sentit un froid morbide l'envahir. Ses yeux s'écarquillèrent. Pouvait-on avoir froid de façon naturelle dans cet endroit ? Elle en doutait sérieusement. Mais il fallait avancer alors la rouquine continuait de marcher. Et plus elle avançait, plus elle entendait des voix. D'abord ce ne fut que des échos lointains, indissociables les uns des autres. Puis les voix se firent plus claires. On l'appelait. Plus précisément : sa famille - morte - l'appelait. D'abord Olga, puis ses sœurs en chœur et enfin son père. Quand elle reconnut sa voix, Anastasia pilla subitement et souffla : - J'entends des gens qui sont morts. Dans un murmure faisant écho à ses paroles, Kal la mit en garde : - Recule. Ou tu souffrira comme eux avant de les rejoindre. Anastasia continua de marcher, ignorant la voix du mieux qu'elle pouvait. Les Vierges avaient été claires : Kal voudrait la tourmenter. Il semblait qu'elle venait de commencer et il ne fallait pas lui céder. Le groupe accédait maintenant à un réseau d'escaliers. Les Vierges échangèrent un regard : elles semblaient d'accord pour descendre. Mais la Vierge Noire se tourna tout de même vers Anastasia pour prendre des nouvelles. A sa question silencieuse elle répondit, courageuse et ironique : - Tout baigne. J'ai froid et j'entends des morts. Mais j'ai probablement vu... Anastasia s'interrompit. A présent, elle entendait aussi des pas lourds dans son dos. Pourtant, on ne distinguait personne - elle venait de s'en assurer. - Quelle déception incarnerais-tu si tu venais à mourir... murmurèrent les voix. Anya mourrait (ha ha - ironie dramatique ou pas ?) d'envie de leur répondre mais ç'aurait été entrer dans leur jeu, ce à quoi elle se refusait. Elle continua d'avancer, le regard plus déterminé que jamais. Ce ne serait pas aujourd'hui que la dynastie Romanov serait déçue ! Elle, en revanche, fut bien surprise de subitement se retrouver toute seule dans les escaliers. Anya avait beau regarder dans toutes les directions, même les plus improbables, ils n'étaient plus là. La voix, par contre, se faisait plus distincte, mais son ton était aussi plus agacé. - Tu es de ceux qui se croient supérieurs au reste du monde, petite impératrice sur son nuage. Comment peux-tu prétendre t'opposer à moi ? Je te noierai sous les cris de supplice lancés par les voix de ta famille ! Anya roula des yeux. - Mais je suis pas une impératrice ! s'écria-t-elle, excédée, à bout. Vous qui avez l'air de tout mieux savoir que tout le monde, allez d'abord vous renseigner un peu mieux ! Flûte ! Et montrez vous donc si vous êtes si invincible que ça ! Y a que les faibles qui se cachent pour affronter leur ennemi ! - Comment oses-tu ?! vociféra la voix sans corps. A ces mots, une grande et vive lumière avait jailli d'on ne sait trop où. De par et d'autres, des flammes entouraient Anastasia qui ne cilla pas. En plus, maintenant elle ne risquait plus d'avoir froid. Mais plus encore, une rage féroce bouillait dans ses veines. Cette créature ne lui faisait pas peur. - Tu oses me parler de faiblesse alors que tu n'es qu'une misérable goutte d'eau. Tu n'as pas eu la force de tuer celui qui a détruit ta vie, ne prétends pas pouvoir prendre part à cette guerre ! Anastasia inspira un grand coup pour calmer toute cette rage en elle. - Je suppose que vous vouliez dire que je n'ai pas eu la bassesse de m'abaisser à son niveau ? Vous parlez de force mais vous n'y connaissez manifestement rien. Il faut plus de force et de courage pour pardonner à son ennemi d'alors qu'il ne vous en faudra jamais pour toutes vos machinations démoniaques. Je suis peut-être une goutte d'eau mais qu'est-ce qu'un océan sinon une infinité de gouttes d'eau ? Ca ne lui avait pas plu. Du tout. Mais justement, c'était le but. - Quand tu goutteras à chacune des braises de mon océan de flammes, nous verrons bien qui fera la fière, déclara la voix alors que les flammes des escaliers atteignaient Anya. Mais elles disparurent presque aussitôt et une voix familière et plus agréable parvint aux oreilles de la rouquine : - Anastasia ! s'écria la Vierge Noire. Les autres aussi étaient là. - Vous en faites pas, la vieille a juste pas apprécier d'entendre la vérité en face, répliqua l'intéressée d'un voix sèche, encore empreinte d'un agacement certain vis-à-vis de cette entité. La Vierge sourit, amusée mais sans doute rassurée, aussi : - Bien. Continuons, je sens que December n'est pas loin. Et les invités de Kal, accessoirement. On se remit donc en route.
Ou se trouvait la lapine, le lapin blanc de Wonderland qui était toujours en retard avec une montre non raccorde, c'est un grand mystère pour tout le monde même pour la blonde elle-même qui ne sait pas où elle se trouve dans l'enceinte du château du Diable. Décember n'avait pas suivi les autres sans comprendre vraiment pourquoi. Durant de longues minutes, elle parcourait de longs couloirs, gauche, droite... -Je veux partir d’ici. Je veux retourner avec Ranko.... Murmura-t-elle en serrant sa montre à gousset. Alors qu'elle tente bien autant que de mal de calmer sa respiration en profitant du silence quand tout à coup, elle sursaute de peur...
Des cris, décember avait entendu des personnes qui se trouvaient non loin d'elle. Enfin c'est ce qu'elle pense vu que ça semble que les cries entourent la jeune femme...
Tout d'abord hésitante, elle s'avance doucement dans ce long couloir qui l’oppressait vraiment, il y régnait une atmosphère malsaine et de mauvais augures... Sans le comprendre, elle pénétré dans une grande salle, ou se trouve au centre une cinquantaine de personnes toutes assises en tailleur.
-Qu’est-ce que ce délire. Où suis-je… se demande à haute voix la lapine tout en regardant la pièce niveau décoration avant de regarder ce qu’il se passe dans cette pièce… En s’approchant, Décember remarque que les personnes, formant le cercle, sont inconsciente. La jeune femme commence à ressentir l’énergie blanche qui se matérialisait au centre de ce cercle. Après quelques minutes, Décember se reprend après avoir remarqué une porte au fond de la pièce en pierre remarqua la blonde en s’approchant de celle-ci. Des bruits se faisaient entendre derrière cette porte. [/justify]
Quand elle tente de l’ouvrir, ce qui fut impossible, elle se stoppa quand elle entend les cinquant personnes vont dire en même temps la même phrase en synchronisation :
- Tu ne peux fuir ton destin
Comme un film d’horreur, la blonde se retourne lentement vers eux en demandant avec incompréhension :
Par… Pardon ???? Quel destin ??? Vous parlez de qui… "De ses filets tu ne peux échapper. De ses dessins tu ne peux échapper."
Mais qu’est-ce que ça veut dire. Décember les écouta en s’approchant du groupe, elle voulait vraiment Mais qu’est-ce que ça veut dire. Décember les écouta en s’approchant du groupe, elle voulait vraiment savoir ce que les paroles signifient…
"Au milieu de la nuit le livre de ta vie se refermera sur ton esprit. Son réveil pour ton sommeil."
Prise de panique, elle ne voulait plus rester avec des personnes pareils… ça ne va plus là… la folie elle connait vu qu’elle est folle, elle aussi mais pas ce point... Après avoir essayé d’ouvrir la porte de nouveau, qui fut un échec. Elle se traverse la pièce pour sortir par l’entrée principale. -Oh non…Devant elle se trouve un mur et non l’entrée par où elle est passée quelques minutes avant.... Décember n’a donc moyen de sortir de cette pièce. Elle commence à se sentir mal. La situation ne lui plait pas du tout… Plus la panique monte et plus elle tremblait de peur… Elle ne quitta pas le groupe de personnes encore inconsciente… Elle s’adosse contre le mur en essayant de trouver une solution. Elle espérait que les autres ne se trouvent pas en danger..
Duncan était resté lui même. Calme. Il était inquiet pour ses comparses, il avait bien compris que certains avaient subi des hallucinations. Il se doutait que son tour viendrait tôt ou tard. ça serait plutôt assez étrange si il ne subissait pas quelque chose. Il avait cette sensation intérieure. Avoir grimpé ce mur, lui faisait ressentir ces ténèbres, cette noirceur qui l'habitait. Il avait une "âme" noire et son "diable" intérieur, en trépignait de joie. Maintenant qu'il se trouvait à l'intérieur, cela accentuait ce qu'il était. Cette atmosphère lourde était si, il était possible de le dire quelque chose qu'il connaissait bien, cette obscurité, ces mauvaises ondes, n'étaient pas ses ennemis, bien au contraire, et il ne le niait pas. Il était comment dire, dans son élément. Il pourrait presque en sourire, ce qu'il fit intérieurement.
Pour l'heure, tout en jetant quelques regards à ses comparses, ses yeux s'assombrirent. Il ne voulait en aucun cas que quelqu'un perde la vie, et s'en fit la promesse muettement. Ils devaient trouver December et les autres victimes. Maya aimerait sans doute pas que Mlle White ne revienne pas. Le temps pressait donc, et il se préparait à chaque instant à subir les sorts de cette sorcière Kal, bien lâche, qui ne s'était pas présentée à eux en chair et en os. Pas à pas, avançant dans ce château hantée. Son diable pourrait presque prendre un paquet de pop corn et se délecter de tout ceci, tant il en riait au plus profond de son être, exaspérant un minimum Duncan qui en restait plus que neutre. Il fallait qu'il reste dans sa plus grande maîtrise. Surtout, il était sur le qui-vive, tout pouvait se produire, il en avait pleinement conscience.
Puis, alors qu'ils étaient en route. Des chuchotements, des murmures, se firent entendre. Duncan ne fit pas plus attention à eux, se concentrant sur l'objectif. Malheureusement, comme une évidence, sans surprise, ces murmures se firent plus intenses, faisant comprendre à la personne qui les entendait, que ces voix étaient des lamentations. Duncan grimaça quelque peu intérieurement. Il savait qui ils étaient, ce qu'ils représentaient. Il les traînait depuis toujours, chaque mort qu'il avait causé, le hantait depuis son premier meurtre. Oui, c'était un meurtre. Il avait été formé pour tuer. Et là, il n'était qu'un humain ! Quelle belle enfance/adolescence eut-il. Grandir et éduquer en tant que soldat tueur. Un bon concept humain et non oublié dans certains pays encore aujourd'hui. Seule différence, la manière de faire pour former peut-être. Il prit une grande inspiration -on l'imagine du moins- pour garder son sang froid. Ses voix changèrent pour en entendre d'autres, celles-ci étaient des voix d'incompréhension pour certaines. Toujours ce pourquoi ? où suis-je ? Tu m'as tué ? Duncan assumait et le nierait jamais. Son diablotin se dandinait fier de ces cadavres mourants dans un plaisir sans nom , sans se rendre compte de ce qui leurs arrivaient. Duncan secoua la tête et il se mit à doucement rire.
"C'est tout dont tu es capable" marmonna t-il.
Duncan se stoppa net. Un cri, un seul cette fois-ci. D'une voix, qu'il ne pouvait que reconnaître. Sa femme... Sa douce femme, sa bien aimée Mirena. Il ferma les yeux un instant, les souvenirs de ce moment remontait. Il n'avait pu la sauver. Il l'avait perdu et ce fut un calvaire. L'entité aurait pu lui montrer son fils, Ingeras qui avait été une des raisons de ses choix, la perte fut tout aussi lourde, mais la douleur de la perte de son premier amour était quelque chose d'aussi traumatisant. Il se rappelait de cette si belle voix qui la caractérisait et qui lui ordonna. "Fais le".
Comme si il sortait de sa torpeur, ses yeux se rouvrirent, ses yeux étaient beaucoup plus sombre encore. Il avait repris contenance, ça n'avait que duré quelques secondes. Une voix souffla dans sa tête. Jouait-elle à son propre jeu.
"Tiens tu à revivre encore et encore cette souffrance ?"
Pathétique.
"La revivre non. Cependant, la souffrance me maintient en vie chaque jour"
Une vérité. Se rappeler de ce qu'il avait pu causer, peut-être était-ce du masochisme, toutefois, il y avait un véritable sens à ce choix.
"Baser ta vie sur une souffrance, rien que cette souffrance, te plairait vraiment ? Car c'est ce qu'il t'attend !"
Duncan éclata de rire.
"Vous pensez me connaître juste en connaissant mon passé. Je pourrais vous retourner cette question. Cette souffrance je l'accepte car elle me rappelle d'où je viens et ce que je suis. J'ai appris à encaisser et croyez moi vous ne voudriez pas ressentir cette véritable souffrance qui est en moi. Pas une seconde vous ne supporteriez ce que j'ai vécu et ce que je ressens ! Cessez de donner des leçons en vous basant sur ce que vous pensez connaître ! "
Avait-il lâché d'un ton si neutre, que toute personne qui pouvait l'entendre en frissonnerait. Les yeux du professeur s'étaient plus assombris encore, si ce n'était possible. Une sourde colère, remplie de sarcasme l'avaient envahi. Tout ceci n'était qu'une bien belle plaisanterie. Pathétique. Dracula se faisait bien présent à l'heure actuelle.
D'un coup, une vision lui parvint, une image, celle de sa femme cirant et tombant dans le vide. Lui, essayant de l'attraper, mais il fut trop tard. Allongée, son corps brisé par la chute, ses dernières paroles prononcées et un dernier adieu, il la perdit. Dracula était né et ce même Dracula répondit d'une voix sombre.
"Ne me faites pas rire. Croyez vous que la revoir devant mes yeux, change quelque chose. Je le revis chaque jour. C'est moi qui est recueilli son dernier souffle. Vous êtes pitoyable !"
Pitoyable jusqu'au bout, la vision se changea. Le visage souriant de Maya apparut. Celle qui avait fait de nouveau battre son "coeur", qui l'avait revivre, renaître en quelque sorte. Celle qui l'aimait par dessus tout. Avec tout son sang froid légendaire, Dracula répondit.
"Sachez une chose sur moi, peu importe ce que vous ferez, vous m'aurez sur votre chemin. Je ne regretterai pas l'instant où je vous anéantirai. Après tout on ne m’appelle pas pour rien le comte Dracula. Ou l’Empaleur.." il marqua une pause. "Cessons de jouer à ce jeu stupide et soyez moins lâche ! "
"Ironique, vous semblez tout aussi lâche."
Dracula leva les yeux au ciel. La voix venait de derrière lui. Il se retourna dans les escaliers. La femme encapuchonnée plus tôt rencontrée, était présente devant eux, enfin devant Dyson et lui. Puisqu'il semblait la voir également.
"Duncan, c'est elle ? Kal ?"
Alors ainsi, là ce ne fut plus une hallucination. Bien. Enfin elle se faisait moins lâche. Il se contenta de hocher la tête en réponse à son compagnon, tout en ayant toujours son regard fixé sur elle. Il voulait en rire. Et il ne put s'empêcher d'ajouter.
"Vous devriez monter un spectacle de clown. Il aurait sûrement du succès"
Dyson en colère, prit la parole. "Je vais vous faire comprendre ma façon de penser à vous."
Ses bras et ses yeux devinrent noirs encre. Les yeux noirs sont dans la place.
Toutefois, il n'eut aucune autre possibilité de bavardage ou d'action puisque la vieille sorcière leva les bras et les propulsa avec force tout en bas des escaliers, rejoignant ainsi le reste du groupe, qui avait continué leur route. Dracula restait debout, il ne pouvait pas nier sa force évidente. Un couloir se présentait à eux, un assez large, tout au bout une porte en pierre. Il fronça légèrement des sourcils, reportant son attention sur la sorcière qui les avait rejoint.
La vierge au parasol prit la parole "Te voilà enfin en personne. C'était lâche de n'envoyer qu'une projection de toi quand nous sommes arrivés ici."
"Quand je vais arracher l'énergie vitale de vos corps avec des ongles, vous supplierez pour ne revoir qu'une image de moi." s'exclama Kal.
Il lui manquait réellement le nez rouge, et ça aurait fait l'affaire. Il leva les yeux au ciel. Charmante.
Il profita de l'instant et d'une vitesse éclaire, il se précipita vers cette fameuse porte. Très vite, il fut stopper par Kal et projeté une nouvelle fois avec force en arrière. Il lui lança un sourire cynique et toujours dans une vitesse non visible à l'oeil nu, il entreprit une attaque. Bien entendu, lâche un jour, lâche pour toujours, elle disparut. Bien bien, cela était intéressant, pensa le comte.
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Anastasia Romanov
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Dyson attendait le professeur et les deux hommes ne tardèrent pas à rejoindre le reste du groupe, l'un sur ses jambes, l'autre propulsé par de la sorcellerie : - Rien de cassé ? s'enquit la jeune femme en tournant la tête vers Duncan. - Je vais bien, merci, sourit l'intéressé. - On dirait que les choses sérieuses ont commencé, commenta platement la jeune femme. - En effet. Quoi de mieux pour tester nos adversaires, répliqua-t-il, le regard brillant d'une excitation qu'elle ne partageait pas forcément. - Une épée ! rétorqua la Buse en s'approchant d'Anastasia tandis que dans sa main se matérialisait une nouvelle épée en or. Il l'offrit à Anya qui arqua un sourcil : - Partante pour un nouveau combat ? offrit-il bien plus commode que la première fois. La jeune femme prit l'épée et croisa le regard du corsaire : - En espérant avoir autant de chance que la première fois, alors. Le pirate sourit puis proposa une épée à Park qui accepta également. Dyson, de son côté, avait sauté sur la sorcière juste après la tentative avortée de Duncan. Il était donc trop occupé pour se voir proposer une arme. D'ailleurs, il semblait avoir sa propre arme : des capacités de transformation... probablement en sa forme originelle, avait déduit Anya en l'observant quelques instants. Cette forme avait l'air puissante, à en croire le violent coup qu'il avait pris dans la tête sans presque ciller. Derrière la sorcière, on pouvait apercevoir un portail aux bordures fleuries qui s'ouvrait sur une Vierge au parasol également très utile en cas de combat. Anya sourit. Vraiment très pratique cette ombrelle, songea-t-elle. Elle nota la présence de l'autre Vierge à ses côtés - comme promis. Sa main levée indiquait que c'était elle qui avait ouvert le portail. Park avait profité de la diversion de leurs alliées pour s'avancer et toucher la sorcière de deux coups d'épée bien placés. Malheureusement, la sorcière prit le dessus et l'étrangla. Observant son épée, Anya comprit que c'était à elle d'entrer en action. Et c'est ce qu'elle fit, accompagnée de la Buse. Elle comprit à son regard qu'il avait dans l'idée d'anticiper, lui aussi, les prochains coups de la sorcière. Deux contre un, cela rendait l'esquive plus aisée - et l'attaque également. - Les dames d'abord, précisa le pirate dans une courbette. Bah voyons. Anya roula des yeux tout en se concentrant suffisamment pour atteindre la sorcière. Bingo ! La voilà qui lâchait Park. La Buse en profita pour donner un autre coup qui ne manqua pas sa cible. Celui d'Anastasia, si, en revanche. La jeune femme avait manqué l'ouverture que l'attaque du corsaire lui avait laissée. Elle n'était pas contente. Kal était à présent sur le point d'attaquer Anya mais Duncan et sa super vitesse volèrent à son secours (presque littéralement) pour l'attraper, ce qui eut pour effet d'immobiliser entièrement la sorcière. - On a toujours l'air de goutte d'eau insignifiante d'après vous ? - Je vais réduire ton existence en cendres ! vociféra la mégère sans qu'Anastasia ne cille. Si elle devait trembler dès qu'un(e) sorcier(e) en pleine crise criait... - Ouais, vous êtes pas la première à me le promettre et je suis toujours là. Kal tenta de se libérer de l'emprise de Kat mais un Dyson sous sa forme étrange en furie l'en empêcha, donnant un violent coup de patte pour la ramener dans les bras de l'historien. Anya leva son pouce en direction de la chose qu'était devenue Dyson juste avant qu'il ne reprenne forme humaine. - Tu fais affaire avec les mauvaises personnes. Anya ne pouvait qu'approuver. Mais elle constata aussi que Duncan tenait fermement leur ennemie, ce qui lui donna une idée. - Elle a l'air entre de bonnes mains. On s'occupe de la porte ? proposa-t-elle à Dyson. Les yeux injectés de colère du jeune homme avaient bien du mal à lâcher la sorcière, pourtant il finit par répondre : - Ça marche. Tous deux s'approchèrent de la porte derrière laquelle on entendait des voix, quelque chose en tout cas. Ce n'était pas très distinct. Anya se tourna vers son ami : - On entend la même chose ou j'hallucine encore ? Dyson fronça les sourcils. - Tu n'hallucine pas. Ce sont des voix, sauf si elle nous piège collectivement cette fois-ci. C'était rassurant. Un peu. - Ou alors elle veut qu'on croit que c'est un de ses pièges pour qu'on ne s'y intéresse pas ? Je ne sais pas, hein. Je ne voudrais pas la sous-estimer mais elle ne nous a envoyé des hallucinations que les uns à la suite de l'autre alors si ça se trouve elle ne peut pas faire plus. Elle m'a l'air retorse, je préfère envisager toutes les possibilités, quitte à me faire des films. - Elle n'avait clairement pas envie qu'on traverse cette porte, rappela Dyson, à raison. Il se retourna pour l'observer. - Et si y a de quoi éviscérer cette garce derrière la porte, j'hésiterai pas, annonça-t-il à son attention en serrant les dents. Tu vas regretter d'avoir utilisé la voix de mon frère disparu, sale petite trainée. Anya n'avait pas souvenir de l'avoir entendu aussi grossier et en avait écarquillé les yeux. Mais elle ne dit rien. Il avait toutes les raisons du monde d'être en colère. Dyson se tourna de nouveau vers la porte, ferma son poing dont la peau noircie (c'était assez fascinant à voir) et la frappa en hurlant : - Fini les conneries ! La porte se creusa et s'entrouvrit du côté de la jeune femme. - La porte a l'air de coopérer, nota la rouquine avant d'essayer de l'ouvrir. Bingo. Anastasia était ravie. Mais sa joie ne fut que de courte durée quand elle aperçut December (ce n'est pas elle qui fit baisser ce niveau de joie) entourée d'une cinquante de personnes inconscientes mais assises qui parlaient d'une même voix. - Dyson, on les a trouvés je crois, mais c'est vraiment très chelou ce qui se passe ici. Voyant qu'il ne lui répondait pas, Anastasia se tourna et s'aperçut - tout comme lui quelques instants plus tôt - que Duncan avait les mains libres. La sorcière n'était plus là. - Chouette, que de bonnes nouvelles décidément, ironisa la rouquine.
Dyson R. Parr
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| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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Sur le mur de ce château, je m'étais figé, la chair de poule sur mes bras et le coeur battant à 100 à l'heure. Je ne voyais plus les autres, tout était basculé, et il n'y avait plus qu'un seul son qui hantait mon esprit. Le hurlement de Félix, l'un de mes frères, perdu à tout jamais. J'entendais une souffrance incroyablement forte, des pleurs, des applications, soulignant à quel point j'étais impuissant alors que papa m'avait créé pour tous les protéger.
Je ne pouvais plus marcher. Je l'étais pas quelqu'un qui pleurait, j'étais quelqu'un qui s'énervait. Mais ça, c'était bien au-dessus de mes forces. Surtout dans cette période de ma vie où rien n'allait correctement.
Je tentais de prendre ma respiration, tentais de passer outre. Félix n'était pas là, je le savais. Je savais que c'était cette sorcière.
J'étais pathétique. Je savais que tous les autres, Sebastian, Anastasia, Hyo-Jin, Duncan, ou December, face à n'importe quelle hallucination visuelle ou auditive, résisteraient et sauraient faire face.
Je faisais un pas, qui semblait m'avoir coûté la moitié de mon énergie, comme si les cris douloureux de mon frère jumeau me tiraient en arrière. Mais finalement, et je ne savais pas si elle en avait eu conscience, C'est Hyo-Jin qui m'avait sauvé. En me trouvant, bien qu'on avait du mal à se voir. J'avais grincé les dents lorsqu'elle m'avait confié qui elle entendait. Lily Jones, notre amie.
J'avais serré machinalement le collier qui se trouvait entre mon torse et mon t-shirt. À partir de là, il n'y avait plus de peine à avoir. Mon regard s'était rempli de colère. De haine. Elle se faisait passer pour ceux qui nous étaient précieux, ceux qu'on avait perdu ? J'allais. Massacrer. Cette. Garce.
Je ne saurais dire si la suite des évènements étaient une positive ou non. Nous avions réussi à entrer, mais il manquait December. Nous avions trouvé Grand Mère Kal mais elle semblait résister même quand nous avions eu le dessus.
Nous avions trouvé December, mais elle était en plein cauchemar.
Si je devais donc résumer notre situation: on était dans la mouise, mais pas jusqu'au cou. Pas encore, du moins.
December !
Je la recevais, tentant de la rassurer en la voyant aussi paniquée par la scène que nous avions devant nous. On est tous là, tous ensemble, avec des esprits protecteurs. Bravo, tu as trouvé les disparus, ça va aller maintenant.
Je tournais ma tête vers le groupe de personnes assises en cercle, débitant toutes les mêmes paroles.
Le ciel s'ouvrira, la lumière des flammes illumineront la nuit lorsque le chaos s'abattra sur le monde. Venus d'ailleurs, ils trouveront le chemin parcouru dans l'ancien temps, et les démons du passé crieront de nouveau, face au nouveau conquérant. Les plus petits disparaîtront et les grands plieront. L'ère terminera pour commencer la nouvelle.
Je tournais le regard vers Cyril. C'était nouveau pour lui, mais je ne lisais pas que de l'inquiétude dans ses yeux. Il était attentif, sur ses gardes. Il avait peur, il y avait de quoi, mais il était prêt. Je j'avais jamais vu l'humanité comme ça. Pour moi, il y avait des sceptiques et des moins sceptiques, qui, certes, pouvaient rêver mais qui devaient être épargnés de la magie pour ne pas perdre la vie qu'ils avaient. Je le pensais toujours, ma cause ne changera pas. Mais d'un coup, je trouvais ça déjà moins dramatique qu'il sache.
Ce qui l'était par contre, c'est qu'il était dans un VOLCAN dans le château du DIABLE face à cinquante POSSÉDÉS par une SORCIÈRE. Il avait vu Anastasia et Park se battre à l'épée, Duncan user de force et de super-vitesse, moi me transformer en Oswald, ainsi qu'un fantôme d'un pirate et deux vierges protectrices. Ces derniers éléments devaient le rassurer, mais n'enlevaient rien au critique de la situation.
Car ces possédés semblaient annoncer l'arrivée du Diable et de je-ne-sais-quel-autre malheur.
C'est toi qui les fait parler, hein ? Je regardais autour de moi, lentement, parlant à l'attention de Kal. Toutes ces personnes sont des couples, elles te guideront vers celui que tu aimes, le Diable, grâce à nous, que tu utiliseras pour trouver le monde des contes, là où il est. Il nous a fallut seulement quelques heures de réflexion pour comprendre ton plan, pas génial.
Je me retournais vers les autres. Nous sommes la prochaine étape du plan. Brisez le cercle, C'est comme ça qu'elle canalise leur énergie. Veillez bien à ce que nous-même ne formions pas de cercle.
Je me rapprochais d'une personne, toujours inconsciente mais visiblement en transe. Alors que je posais les mains sur ses épaules, la Vierge au Parasol m'interpella.
Attention! Elle a l'emprise sur eux, elle peut les tuer sans les toucher. Briser une nuque, arrêter un coeur. Il faut trouver comment les libérer de son emprise avant de les déplacer.
Super, ça voulait dire qu'elle savait pas comment on fait. Une protectrice, clairement pas Dieu. C'était peut être méchant, mais tout ça m'agacait. Si on pouvait arreter de surveiller mon derrière pour m'apporter a la place des réponses, je préférerais.
Je me tournais alors vers la Vierge Noire. Vous êtes une protectrice de ceux qui fuient un danger, si j'ai bien suivi, je vous ai vu ouvrir un portail pour attaquer la sorcière par derrière, vous pouvez le refaire pour les éloigner des terres de Kal ? Vous ne pouviez pas venir, mais peut-etre pouvez vous sortir ?
C'est dangereux, dit-elle sur un ton assuré. Je peux essayer, mais si cela représente un risque trop élevé, je m'arrêterai.
Elle leva alors les mains, pour lever ses paumes au dessus des victimes. La tâche lui semblait difficile, mais petit à petit, l'air devint trouble au dessus de nos tête. Des branches apparurent pour former un cercle, dans lequel le ciel nocturne apparaissait doucement.
Je baissais les yeux, voyant tout le monde attentif à l'opération. J'avais bien fait. Sebastian !
Mes jambes s'étaient recouvertes d'encre pour retrouver la force d'Oswald, me permettant de sauter aussi loin que je pus, pour pousser Sebastian sur le côté et attraper la main sorcière qui s'appretait à l'attraper de dos. Je plaçais un coup de pied toujours imbibé d'encre dans son ventre, mais elle ne bronchait pas plus que ça, profitant que je la tenais pour... me tenir à son tour et s'envoler à travers le portail de la Vierge.
Je tombais lourdement à la surface, la différence de temperature (soulageant) me frappant immédiatement. J'étais sur du sable rouge qui gâchis mes vêtements et mes cheveux, sous la pleine lune qui eclairait l'endroit. C'était une immense plaine de sable qui ne devait pas, à en juger par la qualité du sol, se trouver très loin du volcan sous lequel j'etais avant de traverser le portail.
Je me recevais immédiatement, courant pour retenir à temps Kal qui s'apprêtait à descendre pour amener les autres. Elle se retourna, tenta de me frapper, coup que j'esquivais pour la frapper a mon tour à sa tête toujours masquée par sa capuche.
Le problème, je sentais que nos coups ne lui faisaient rien. Elle était morte de toute façon. Alors comment détruire un esprit déjà mort éduqué à la magie obscure par le Diable en personne ?
Du portail, qui se trouvait au sol, faisant tomber quelques poussières rouge de l'autre côté, étaient apparues les Vierges et La Buse qui nous avaient rejoints.... pour aussitôt de faire propulser au loin par une claque sans fil de la sorcière.
'Tain... Je commence à regretter Captain Cold et Reverse Flash. Aussi ennuyeux etaient-ils, ils l'étaient pas autant !
Pendant une seconde je me mis à regretter mes.mots, me rappelant que cette femme m'avait envoyé le fantôme de mon père. C'est une façon de parler, que ça te donne pas des idées.
Cyril et December furent tirés à travers le portail par la magie de Kal, rejoignant ainsi la Plaine des Sables à leurs tours, avant que je ne rattrape la défunte.
On a pas finit de danser tous les deux !
Mais elle fut plus rapide que moi, se retournant pour l'attraper les épaules pour me porter dans les airs. Dans l'ascension, pendant que je tentais de frapper Kal, ou de me libérer de son emprise, je pus voir Cyril près de December qui était encore au sol.
MAIS je n'eus pas le temps de m'en inquiéter. Alors que je commençais à sentir de le froid de la haute altitude, elle me lacha.
Le corps tourné vers le sol, je vis les sables tournoyer autour du portail, soulevés par la force de Kal qui faisait venir les derniers du groupe, loins de ses otages.
« I think human consciousness is a tragic misstep in evolution. »
Tout allait vite. Si vite. Trop vite. Sebastian voyait tout ceci de ses grands yeux clairs, impressionné par les capacités combatives des gens autour de lui ; en tant que gardien il était rarement en reste dans ses aventures mais pour l’occasion, ils avaient été plus rapides : Duncan pour immobiliser leur ennemie commun, Park pour l’emprisonner, Dyson pour la distraire de ses coups, Anastasia pour faire de même avec La Buse, les vierges et leur portail vers l’extérieur… Des solutions qui s’étaient révélées des plus évidentes pour tous. Sauf lui. Lui qui était resté à l’intérieur de la pièce auprès des différentes victimes retrouvées sauves et… Pas foncièrement saines. Pas du tout même. Elles continuaient de psalmodier leur refrain d’une manière éteinte, absente, presque fantomatique si on pouvait se permettre le mauvais jeu de mot.
Un coup d’œil vers le portail, l’air inquiet, le marchand de sable eut l’envie de les rejoindre. De franchir le passage et de s’assurer que tous allaient bien ; mais alors qu’il s’apprêtait à faire demi-tour une chose étrange modifia ses plans et attira son attention : les prisonniers se levèrent comme un seul homme, mus par une volonté commune, et s’immobilisèrent à la verticale sans même se regarder. Ils fixaient tous un point devant eux, légèrement plus haut, répétant inlassablement leurs paroles dans une concordance parfaite. S’ils révisaient pour un casting de chœurs ils allaient sûrement être les gagnants de l’édition ; c’était juste dommage de ne pas être dans d’autres circonstances.
Peut-être que des caméras se cachaient quelque part pour filmer tout ça ? Sab eut un instant de doute, regardant par-dessus son épaule avant de se raisonner et de secouer la tête. C’était l’idée la plus idiote qu’il ait pu avoir jusque-là ! Néanmoins l’expérience à Tokyo lui avait appris à se méfier et il tenta tant bien que mal de ne plus penser à cette possibilité. Utilisé une fois mais pas deux et, en plus, il n’avait pas vu Hope à l’horizon. Elle était toujours dans ce genre de plans un peu foireux alors son absence signifiait peut-être que tout ceci était vrai et qu’ils… étaient. Dans un. Volcan. Avec des esprits.
Superbe perspective d’avenir. Vraiment.
Park surgit soudain du portail, croisant le regard du gardien. Une lumière blanche s’échappait désormais des prisonniers de la vieille femme, les reliant entre eux comme un cercle infini… La connexion dont nous avions parlé précédemment était-elle en train de se faire ? Grand-mère Kal (comment pouvait-on appeler Grand-mère quelqu’un qui faisait ce genre de choses ? C’était d’un mauvais goût. Sûrement pas une idée d’enfant ça) avait menacé de puiser dans leurs forces vitales pour se rendre plus puissante… Et tout ce qu’avait trouvé Park pour résoudre cette éventualité était de se ruer sur eux pour essayer de briser le cercle !
Ça aurait pu marcher. Vraiment, ça aurait été très pratique qu’un truc au moins fonctionne sur le réflexe. Mais non, sinon ça ne serait pas une mission de Cyril et cela signifierait qu’on arrive à la fin de cette dernière… Et comme je n’ai pas envie de finir maintenant, on va continuer dans la difficultés et faire encore quelques misères à nos personnages : regardez et spectatez en mangeant du pop-corn, y’a de la place. Les prisonniers levèrent leurs mains pour les joindre entre eux, créant brusquement une onde de chaleur magnétique qui propulsa littéralement Sebastian et la renarde en arrière ! Volant sur quelques mètres, ils eurent le soulagement d’être amortis par du sable doré avant de percuter le mur. Se redressant, époussetant sa chemise dans un tic nerveux, s’assurant que sa compagne de route n’avait rien non plus.
« Empêchez-lez ! » Hurlèrent en même temps les deux Vierges de l’autre côté du portail, avant de disparaître de leur champ de vision.
Plus facile à dire qu’à faire… Se mordant l’intérieur de la joue, le gardien sentit la chaleur du sable frôler ses paumes comme un allié discret et silencieux. Il ne baissa pas les yeux, se contentant de déglutir avant d’agir : il s’avança en direction du cercle comme s’il tentait à nouveau de le briser. De le saisir et de le couper par la force de ses bras. Sab n’était absolument pas quelqu’un de violent ou de conflictuel, il fuyait les altercations comme la peste et se réfugiait bien souvent près de songes enfantins pour chasser la moindre idée noire ou bestiale ; il n’avait rien à gagner à entrer en combat contre quoi que ce soit. Rien à perdre à s’abstenir de générer du conflit. Mais quand il s’agissait d’éviter à des innocents de passer l’arme à gauche, il n’avait plus vraiment le choix – en plus, les armes, c’est mal.
Au moment où il leva les paumes une vague de sable s’abattit sur le cercle et se répandit plus vite qu’une trainée de poudre, recouvrant, noyant, enveloppant, étouffant et soulevant dans les airs le moindre corps qu’il pouvait rencontrer. Retenant son souffle malgré lui, le gardien observa ces humains flottants aux mains liés puis bougea lentement les bras : le portail n’était pas très loin et sans même avoir à prononcer quoi que ce soit, le sable s’y engouffra en compagnie de son précieux paquetage. Il ne resta bientôt plus personne dans la pièce hormis Park et lui, une goutte de sueur glissa le long de son échine tandis qu’il laissait la gumiho passer avant lui. Il était temps de partir. De quitter ce palais et de retourner à la surface rejoindre les autres. Tous ensemble.
Tous ?
Sebastian tourna malgré lui la tête, se mordant l’intérieur de la joue en se souvenant qu’il n’avait pas recroisé le Nifleur depuis un long moment. C’était plutôt rare qu’il ne lui colle pas aux baskets… Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé ! Peut-être était-il resté avec le trésor enfoui ? Ou bien…
Pas le temps de penser. Pas le temps d’oublier. La réalité et le poids des responsabilités se rappela à lui quand une force invisible se mit soudain à le happer en direction de l’extérieur. Il franchit le portail bien malgré lui, tentant de freiner des quatre fers sans grand succès pour se retrouver dans le désert rougeoyant. Un vent lui fouetta le visage, révélant ce qui l’avait attiré à l’extérieur : un filament aveuglant le reliait au cercle des victimes, l’attirant et le drainant comme pour le faire les rejoindre. Ses yeux clairs remarquèrent qu’Anastasia, December, Duncan, Park et Dyson subissaient le même sort, attirés autour du cercle central tels des aimants, et s’étaient positionnés d’une manière quasiment symétrique. Il ne manquait qu’une personne : lui, Cyril semblant délibérément ignoré par tous ces phénomènes paranormaux.
Le sable s’échappa en volutes de la vague centrale pour le retrouver, entourant ses bras, sa taille et ses jambes dans une vaine tentative de le retenir en arrière. L’air se chargea d’électricité statique et les bourrasques s’intensifièrent, faisant voler de la poussière rouge tout autour d’eux comme les prémices de flammes infernales…
« Que commence à s'ouvrir les portes d'un autre enfer ! » Clamèrent les voix à l’unisson.
Sab sentit quelque chose le tirer par le pantalon et, baissant les yeux, il remarqua que le nifleur avait saisit son mollet et essayait lui aussi de le retenir. D’où est-ce qu’il sortait celui-là ?! Appréciant le geste plutôt que de se poser des questions, cela fut cependant voué à l’échec tant la puissance qui lui faisait face l’attirait irrémédiablement à une place qui lui semblait destinée. Dans un dernier élan de bravoure, la Buse bondit tout sabre dehors pour attaquer les prisonniers et tenter de briser leur lien… Peine perdue car à peine avait-il traversé le cercle qu’il se désintégra en mille éclats lumineux évaporés par le vent tout autour d’eux.
Plus que deux mètres. Un mètre. Un demi…
« Non ! » Hurla la Vierge Noire quand Sebastian compléta malgré lui la symétrie de cet étrange sabbat de sorcières.
La lumière blanche se rassembla alors en un seul être et une colonne aveuglante explosa jusqu’au ciel, remuant les nuages pour les faire s’amonceler dangereusement avant de révéler un immense portail sombre et effrayant de ténèbres. Le gardien eu l’impression que son souffle lui manquait, plissant les paupières pour essayer de supporter la clarté tranchante de cette apocalypse. Une silhouette apparue au centre de la colonne : Grand-mère Kal. Cette dernière leva les mains en l’air et une force prodigieuse frappa le Marchand de sable, ainsi que chaque participant à cette aventure, les expulsant à plusieurs mètres de là.
Bringuebalé. Malmené. Sab se retrouva d’abord couché puis de nouveau aspiré par une force obscure en direction du portail… Quelque chose semblait bouger à l’intérieur et quelque chose lui disait qu’il valait mieux ne pas trop traîner dans les parages. Ou bien empêcher le truc à l’intérieur de sortir… Le goût du fer emplit sa bouche : il s’était blessé à force de se mordre la lèvre pour résister aux forces invisibles en vigueur.
Un éclair violet apparu au coin de son champ de vision et quelques instants plus tard, Kal se mit à gesticuler dans tous les sens comme si elle était soudain prise de frénésie. Le sable doré en profita pour tenter de la saisir mais une bestiole semblait très bien faire son travail…
« Mais ! Dégage ! » Hurla la vieille femme, agacée. « Je réveille les enfers et un rat ose m'importuner ! »
Ses mains tentaient de chasser le Nifleur qui s’amusait à parcourir chaque centimètres de sa tenue à toute allure, chapardant et mordant au passage dans le but évident de lui faire payer toutes leurs péripéties ! Cela eu au moins le mérite de la distraire car la force cessa quelques secondes de les porter au-dessus du sol : les six retombèrent lourdement dans le désert rouge. Dyson saisit l’occasion pour sauter sur ses pieds et bondir vers leur ennemie...
Ou pas.
Car comme prit d’une gravité lunaire – ou alors il savait très mal doser sa force – le toon s’envola un peu trop haut pour atteindre sa cible ! Heureusement les volutes le rattrapèrent avant qu’il n’aille trop loin, le propulsant en direction de Kal comme pour lui indiquer la bonne direction. Dyson lui asséna alors un coup de pied conséquent en pleine tête, basculant vers le sol sans oublier d’attraper le Nifleur au passage – on pouvait toujours en avoir besoin à un autre moment.
« En voilà quelqu’un de vif ! » S’exclama-t-il, le maintenant pour essayer de le rendre entier à son propriétaire.
La peur, la panique était au plus haut point pour la lapine, elle se trouvait encerclé par ces personnes en plein transe... Sans comprendre pourquoi elle se mit à cauchemarder de repenser à la nuit du massacre de ses parents de sa famille. Elle ne savait pas faire le point sur le mensonge et la réalité, mais entendit les voix des autres du groupe quelques minutes avant de sentir happer à travers un portail comme l'adolescent...
Le noir, la pénombre, la jeune femme était comme pétrifiée comme si elle fut pétrifiée par le Basilic dans Harry Potter même si elle n'était pas en sa présence et forte heureusement... Elle fut inconsciente pendant quelques minutes avant de reprendre ses esprits et de s'apercevoir qu'elle était sur du sable... -Ou nous sommes... Et pourquoi sommes-nous ici... se demande la lapine avant de regarder les autres en train de se défendre... Ce n'est pas vrai... elle réussit tant bien que de mal à se reprendre et se débarrasser du sable qui la recouvrait, ça va être chiant pour nettoyer après et en plus ça risque de se reprendre dans la valise. Comment ça ce n'est pas le moment ?? Ah oui. Reprenons, la blonde voulait faire quelque chose mais elle ne savait pas quoi, les couples sont encore sous l'emprise de la sorcière... de plus le cercle était encore formé, ce n’est pas bon signe comme quand les jumeaux tentent une nouvelle expérience, là c’est pareil, mieux vaut pas être présente.
L’ancienne lapine savait qu’elle devait briser ce satanée cercle, de plus qu’ils prennent tous de l’altitude. -J’ai le vertige ce n’est pas vrai… elle essaye tant bien que de mal d’attraper le bras d’un des couples pensant pouvoir briser ce satané cercle. Mais sans comprendre pourquoi ça ne marche pas du tout elle se sentis de plus en plus aspirer vers le portail au-dessus d’eux. Elle cria de peur en se fermant les yeux.
Une fois dans ce maudit portail, une énergie se fit ressentir par tous, les corps des couples inconscients tournoyaient, cette énergie est devenue tellement forte comme si le groupe était relié pour soudoyer une énergie pour ouvrir un autre portail… car d’autre corps s’approchèrent du groupe… Et tout s’est passé si vite qu’ils redescendirent sur la terre ferme, enfin la blonde a cru s’écraser sur le sol avant d’atterrir sur le sol avant qu’un personnage du nom de la Buse (qu’elle n’avait pas encore rencontrer à ces souvenirs) qui apparut comme un lapin hors de son chapeau et annoncer : ''Je suppose que c'est le bruit de votre échec ?"
Comment ça leur échec ? Dey se releva doucement avant de remarquer la présence de dizaines de fantômes autour d’eux… Qu’est-ce que c’est que ce délire… se demande la lapine avant d’interroger l’oiseau fantôme. Quel échec vous parlez ???? Pourquoi ces fantômes sont ici ???...elle essaye de garder son calme mais avec le personnage présent devant elle, Décember va avoir du mal surtout après qu’il lui a dit : "Les morts qui arrivent ici, avant l'arrivée du Diable à minuit tout à l'heure, nous devions empêcher ça, vous êtes à l'Ouest vous !" Non mais je ne vous permets pas Monsieur !!! Je suis désolé mais je n'étais pas là pour vos explications ! Je vous signale que nous sommes tous dans une panade pas possible donc excusez-moi de ne pas comprendre pourquoi ! s’énerva la blondinette outrée par ce que vient lui dire le malotru qui en rajoute en plus ! "Vous m'étonnez que les morts débarquent, avec une équipe pareille, autant vous laisser tuer." Vous êtes déjà morts je vous rappelle et je comprends pourquoi vous êtes seul, vous êtes imbu de vous même espèce de prétentieux ! "Oui et bien vous allez bientôt me rejoindre. Au moins, j'étais riche, et je vois que vous ne l'êtes ni de possession, ni d'intelligence." Elle allait se le faire ce fantôme à la noix quand Dyson s’approche pour faire stopper ceci en s'adressant à la buse: HÉ ! Ça suffit !" Décember ricanerai sous les grands aires de la Buse: C'est vous qui me parler d'intelligence non mais vous rigolez j'espère ! Votre éducation a du être dérégler vu les conneries que vous sortiez, et je ne vous permets pas de me parler ainsi ! Vous me gonflez sincèrement!!! *elle ne quitte pas son regard de la buse elle ne voulait pas se démonter "Oui oui, mais vous tenez à garder votre fierté pour argumenter encore quand je parle, qu'elle preuve d'intelligence ‘’ non mais c’est lui qui lui parle d’intelligence alors que c’est lui qui l’agresse, c’est le monde à l’envers, sur le point de riposter , Dyson s’interposa : J'ai dit "ça suffit !" On est encerclé, on doit riposter, pas se crier dessus !" Mais je vous emmerde Monsieur la bravoure !! elle lui tournerai le dos avant de dire à Dyson Désolé mais le volatile m'a gonflé "C'est pas grave, on se reprend. On se prépare à se battre."
L’ancienne ne peut s’empêcher de soupirer avant de dire : Et avec quoi ??? on n’a pas d’arme pour se défendre. et deux minutes après la Buse leur donne à chacun pour se battre, décy ne peux s'empêcher de dire : -Pour une fois qu'il sert à quelque chose celui là... et écoute ce que dit dyson qui était ravis semble-t-il de la situation "Ah voilà ! Je suis le militaire de ma famille, quel comble si nous n'avions pas eu d'arme ! Prêts ?" On est obligé de répondre à cette question répond sèchement la lapine en tenant la paume de l'épée.
AVENGEDINCHAINS
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Anastasia était de l'avis de Dyson : ce n'était pas l'heure des querelles mais de la riposte. Bien lui en avait pris de conserver l'épée que la Buse avait fait apparaitre pour elle. Et justement, Dyson s'avança - Ok, on a pas de costumes de héros, mais j'ai déjà mené des armées, nous sommes, vous êtes des héros. On va gagner ce combat. Un discours pour exhorter leur petite troupe. Anya sourit. La certitude de Dyson faisait sans doute du bien à certains. Elle, elle avait déjà eu l'occasion de voir de près ce qu'être un héros à l'œuvre voulait dire. Mieux : elle en était un peu une. Et jusqu'à présent, Overwatch n'avait pas perdu. - Je mets mes lunettes pour que ça fasse plus vrai ? ne put-elle s'empêcher de lui lancer. Dyson se retourna pour échanger avec elle un sourire complice. - C'est un détail que je ne peux pas refuser ! Aussitôt dit, aussitôt fait. Cependant, Anastasia doutait que la technologie de pointe puisse contrer l'au-delà. C'était vraiment pour le clin d'œil. Les épées, elles, seraient plus utiles. Dyson en avait également une et commençait d'ailleurs à s'élancer quand il pilla tout net. Anya arqua un sourcil. Il balayait les esprits du regard alors la jeune femme fit de même pour comprendre ce qui le faisait hésiter tout d'un coup, lui qui avait été si sûr de lui. Puis le constat la frappa. Certains esprits avaient l'air peu commode mais d'autres... Dyson parvint aussi à cette conclusion et la partagea à haute voix : - Ils ne sont pas tous méchants. Certains ne s'attendaient pas à être ici... - On dirait bien, commenta la rouquine en continuant d'observer, la main moins ferme sur la poignée de son épée. Dyson tourna la tête dans une autre direction puis tiqua et interpella la jeune femme : - Anastasia, elles te ressemblent vachement ! La jeune femme hésita un moment. Ils avaient déjà été bernés. Mais la curiosité ne mit que quelques secondes à l'emporter et elle tourna la tête dans la direction que Dyson regardait. Et ses yeux ne tardèrent pas à croire (ou à peine) ce qu'ils voyaient : - Ca c'est parce qu'il s'agit d'Olga et Tatiana Romanov, commenta-t-elle lentement, incrédule, le cœur au bord des lèvres. - C'est ta famille, souffla Dyson dans un murmure ému. Mais Anya n'eut guère le temps de rebondir là-dessus. Elle peut cependant noter que son émotion était sincère et cela la toucha. Outre la boule dans sa gorge qui l'empêchait de parler, il y avait l'énergie d'Olga à contrer. Car dès qu'elle s'aperçut que sa plus jeune sœur les avait remarquées, Olga traversa la foule aussi rapidement qu'elle le pouvait, n'hésitant pas à traverser d'autres morts, pour placer ses mains glacées autour de celles d'Anya et tourbillonner de joie avec elle. - Coucou Anastasiaaaaaaaaaaaaa ! Oh ça fait longtemps ! Mais je pensais pas que ça ferait aussi peu longtemps entre la dernière fois et maintenant ! Anya battit des cils, un peu dépassée par l'incongruité de la conversation. - Mais... qu'est-ce que vous faites là ? finit-elle par réussir à articuler. Olga haussa les épaules. Elle semblait plus préoccuper par la conversation "entre filles" qu'elle pourrait avoir avec Anya que par sa présence ici. C'était bien elle, ça... Tatiana, cependant, s'était aussi approchée pour la voir et lui prendre une main et lui intima du regard qu'elle devait se concentrer. Ce qu'elle fit : - Eh bien, pour être parfaitement honnête, je ne sais pas. On était tranquillement de l'autre côté, tout allait très bien et puis ce drôle de portail s'est ouvert. Il a commencé à happer les fantômes par poignées entières. On a pas pu résister. - Mais ça va, hein, t'en fais pas. On est déjà mortes comme Olga adore tellement le rappeler, intervint Tatiana. - La mort ne pas l'a rendue moins pénible, n'essaye pas de comprendre, moi j'ai arrêté, souffla Olga tout en ayant conscience d'être parfaitement audible pour Tatiana. Mais parle nous plutôt de toi et de tes nouveaux amis, reprit Olga en saluant Dyson et les autres d'un geste de la main accompagné d'un immense sourire. Qu'est-ce que vous faites de beau ici ? Tatiana ne connaissait sans doute pas le concept du face palm et pourtant elle n'était pas loin. Anya, elle, se pinça l'arête du nez, fit le point dans sa tête, et reprit : - Eh bien... on est venu élucider des disparitions liées au diable et à grand-mère Kal ce qui doit être lié à votre présence, résuma-t-elle aussi concise que possible. Olga et Tatiana échangèrent un regard. - Waouh. T'as une vie bien remplie, dis donc ! Et qu'est-ce qu'il devient Dimitri ? Toujours aussi sexy ? Il avait pas voulu que je le déshabille la dernière fois. En tout bien tout honneur, hein. Pour l'apprêter, le changer un peu de ces trucs hideux qu'il portait. - Olga c'est pas le moment, siffla Anastasia entre ses dents, ne préférant même pas demander des détails sur Olga et Dimitri. La jeune femme avait commencé à tripoter nerveusement une mèche de cheveux, lançant des regards désolés à ses acolytes. Une question, pourtant, la taraudait. Bien que ravie de revoir deux de ses aînées, elle ne pouvait s'empêcher que les autres Romanov n'étaient pas là. Un en particulier qui lui avait toujours horriblement manqué. Olga sembla d'ailleurs s'apercevoir que quelque chose ne tournait pas rond. Elle tapa sur les doigts d'Anya pour qu'elle cesse de tripoter ses cheveux puis la contourna pour attraper ces mêmes cheveux et commençait à les natter. Le contact froid de ses mains de morte n'était pas forcément désagréable au vu de la météo locale. - Tu fais ta mine de petite fille triste, constata Olga sans s'interrompre dans son travail. Qu'est-ce qui te mine comme ça, hein ? Dis tout à ta sœur préférée, les autres vont fermer les yeux et pas écouter. Et comme pour s'en assurer, Olga se tourna vers Dyson et le reste de la bande pour leur faire un clin d'œil entendu. - Alors ? - Je... Anya s'éclaircit la gorge, mal assurée. Elle leva les yeux vers le ciel pour tâcher de contenir son émotion. - Est-ce que... Je ne peux pas m'empêcher de constater que papa n'est pas venu. Ni maman. Ni Maria. Ni Alexei, expliqua-t-elle aussi vite que possible pour ne pas fuir à mi-chemin. - Oh. Je vois, commenta sobrement Olga. Anastasia, je sais pas où ils sont. Je les ai pas vus dans le banc de fantômes. Mais ils vont bien et ça j'en suis sûre parce que je les vois tous les jours. Ils t'aiment et pensent fort à toi mais je reste ta préférée, acheva Olga. Elle avait fini de natter les cheveux d'Anya et admirait son œuvre quand celle qui la portait se tourna pour lui faire face et sourire un peu tristement mais avec reconnaissance. Pas besoin de mots, Olga comprendrait tout ce qu'il y avait à comprendre dans ce sourire. Dyson, lui, comprit que le moment était venu de penser aux choses sérieuses. Il se racla la gorge et reprit : - Je ne veux pas vous interrompre, vous avez une chance incroyable de vous retrouver, mais les moins gentils d'entre eux commencent à avoir un intérêt soudain pour les ennemis de celle qui les a amenés ici. Nous, en gros. Anya se mordit la lèvre. - Tu as raison. Oui, excuse nous Dyson, reconnut la rouquine. Un rapide regard alentours lui permettait de voir en effet que les méchants avaient l'air très méchant.