« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe

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Sebastian Dust
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Sebastian Dust

| Avatar : Eddie Redmαyne.

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From Gold to Grave
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| Conte : Les 5 Légendes.
| Dans le monde des contes, je suis : : Le Mαrchαnd de Sαble ϟ Archeron.

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[Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe - Page 6 _



________________________________________ 2018-02-25, 20:48





Réunion d'Outre-Tombe

« i can stand anyone's tears but yours. »


Sebastian n’avait pas été des plus ravis de devoir laisser derrière lui Emily-Jane ; il lui adressa un dernier regard par-dessus son épaule avant de s’engouffrer par le chemin à la suite de Dyson. C’était une sensation très étrange que de retrouver des proches et d’apprendre le mort en même temps… Nul doute que si Pitch revenait un jour il ne serait pas ravi d’une telle nouvelle. Pourvu qu’il ne l’accuse pas d’en être responsable, ce n’était pas du tout de son fait. Il grimaça à cette idée et se retrouva rapidement dans un énième piège, encerclé avec son acolyte par des disparus à l’air aussi peu sympathique qu’une porte de prison… Non pas qu’il en ait régulièrement croisés mais elles n’avaient pas très bonne réputation. Les pauvres.

« C'était un piège ! » S’exclama Dyson, ce à quoi Sab hocha vivement la tête. Ca paraissait comme une évidence pour le coup. « Oh. Oh. Ok. Sebastian, on doit sortir d'ici au plus vite. Park est en danger. On l'est tous en fait, mais elle d'abord ! »

C’était une drôle d’idée de prioriser quelqu’un de la sorte mais… Quel que soit le cas de figure, il fallait effectivement rapidement repartir d’ici ! Observant leurs assaillants au regard aveuglant, le gardien leva les paumes devant lui tandis que le sable s’engouffrait dans le tunnel et venait envelopper chacun de leurs adversaires pour les soulever légèrement dans les airs.

Ca aurait put faire un passage. Aurait put. Si seulement…

L’idée fondit aussi vite qu’elle était venue lorsque les yeux des disparus virèrent soudain au rouge et que tout le tunnel se retrouva plongé dans une ambiance désagréablement tamisée. Exit le romantisme, on se serait plutôt cru dans l’un des films Alien où les néons carmins sont les derniers survivants d’une unité centrale en défaillance… Les assaillants ouvrirent la bouche pour s’exprimer d’une même voix grave, monstrueuse. Inhumaine.

« Nul besoin de lutter encore, votre sacrifice est aussi proche que ma vie ! »

Sab pencha la tête sur le côté après avoir déglutit, fronçant les sourcils en essayant de comprendre l’intérêt d’une telle phrase… Sacrifice… Vie… ce n’était pas très logique, il avait manqué quelques épisodes sans doute. Haussant les épaules, il remit rapidement les pieds sur terre lorsqu’une chaleur accablante s’abattit sur eux. Une véritable fournaise tourbillonnante s’empara de leurs sens et il vit les visages des possédés fondre dans des expressions de haine, de colère sourde et aveugle. Contre qui… Contre eux ? Mais pourquoi est-ce qu’ils… ? Leurs yeux rouge vifs les fixaient l’un comme l’autre, déversant une rage si profonde qu’elle leur en donna le tournis. Les tempes du Marchand de Sable flambèrent de douleur et il porta sa main à son front, grimaçant en courbant l’échine sous le traitement qu’on leur infligeait. C’était comme si quelqu’un avait pris des poignées de ses pensées pour les tordre entre elles…

Le sable réagit avec violence, projetant ses prisonniers en arrière et s’engouffrant en direction de la sortie pour les éloigner le plus possible de son gardien. Les mettre hors de portée. Hors d’atteinte. Hors de tout ce qui pourrait continuer à leur faire du mal… Dyson chancela à côté de Sebastian, s’appuyant contre le mur en pierre pour éviter de chuter. Il souffrait à cause de lui. Par sa faute… Il se promit de s’excuser s’ils arrivaient à se tirer de là. Si seulement quelqu’un pouvait faire quelque chose et…

Un énorme fracas résonna au-dessus de leurs têtes et il crut bien leur dernière heure arriver ! Levant les yeux, le gardien constata avec effarement que le plafond de la grotte était en train de littéralement se désintégrer ! Le ciel réapparu progressivement ainsi que l’immense portail perché dans le ciel, signe qu’ils n’étaient toujours pas sortis d’affaire… Se redressant alors que le mal de crâne s’estompait, ils purent apprécier la présence du vieil homme aux côtés d’Emily Jane à quelques mètres d’eux. Les deux fantômes semblaient fixer quelque chose de nouveau : là où se trouvaient précédemment les trois lumières qu’ils avaient suivies, une lueur blanche et rouge s’élevait désormais en direction de la voûte céleste.

« Dyson ! Je vous ai senti ailleurs ! » S’exclama le plus âgé. « Dans une bulle, comme… »

« Une vision de son passé ! » Compléta le toon en échangeant un regard avec Sebastian, inquiet. « Elle nous a attiré dans trois endroits différents, autour du portail, comme des piliers pour nous prendre le reste des énergies dont elle avait besoin. »

« Son passé est dans le monde des contes. » Sembla réaliser le sorcier. « En vous imprégnant de celui-ci, elle précise son sortilège. »

C’était tordu comme raisonnement mais tellement logique. Enfin dans un certain sens. Sab passait de l’un à l’autre, décontenancé par tout ce qu’il se passait, se mordant l’intérieur de la joue en essayant de rester un peu plus digne. Même le nifleur, d’ordinaire si excité sur pattes, n’en menait pas très large installé sur l’épaule d’Emily Jane.

« 23h30, plus qu’une demi-heure avant que le Diable ne passe par ce portail à son tour ! » S’exclama Dyson après avoir baissé les yeux vers sa montre. « C'est maintenant ou jamais, il faut libérer les otages de l'emprise de la sorcière. »

Plus facile à dire qu’à faire ! Ils avaient essayés plusieurs méthode sans qu’aucune ne marche vraiment… Le toon sembla décidé, s’approchant de certains possédés d’un pas rapide, avant de finalement s’immobiliser sans trop savoir quoi faire. Malgré toute la bonne volonté dont il faisait preuve, réfléchir avec autant d’adrénaline libérée dans le corps n’était pas une mince affaire.

« Sebastian, tu peux les atteindre toi ? Je ne sais pas trop comment ça fonctionne… Par leurs rêves ? »

Le gardien déglutit, passant une main dans ses cheveux.

« Il faudrait qu’ils dorment pour cela…  »

Ecrivit le sable, ce qui valu un demi tour de la part d’Emily-Jane dans sa direction. Ne comprenant pas ce qu’elle attendait, il resta immobile. Elle fronça les sourcils et mit ses mains sur ses hanches – imitée par le Nifleur qui devait trouver cela extrêmement fun. Un autre moment de latence plus tard et voilà qu’elle poussait un soupir en levant les yeux au ciel.

« Tu plaisantes ?! » S’exclama-t-elle, geignant devant une chose qui lui paraissait évidente. « Dormir ! Marchand de sable ! Allo, ici l’étoile, je cherche la Terre ! »

Elle fit mine de lui sonner les cloches, faisant tourner son index vers sa tempe comme pour lui demander de faire un peu mieux fonctionner le mécanisme qui lui servait d’esprit. Sab papillonna du regard, prenant une expression de surprise lorsqu’il sembla enfin comprendre de quoi elle lui parlait. Emily-Jane se saisit d’une volute de sable à sa portée et le roula dans une espèce de boule dorée luisant tranquillement.

« C’est toi qui m’a appris, ne fait pas l’innocent ! »

Elle prit une grande inspiration, semblant se concentrer avant de faire volte-face et de lancer la boule de sable en plein dans la tête d’un des possédés ! Celui-ci secoua sa tête, sonné, désorienté, et alors même que les grains dorés se répandait devant ses yeux il s’effondra sur lui-même… Endormi. L’étoile eut une espèce de sourire victorieux, frappant dans la paume du Nifleur qui poussait des couinements ravis.

« Je sais toujours viser ! » S’enorgueillit-elle.

Oui, elle savait viser… Et lui aussi. Il eut alors un sourire amusé, joueur, avant que du sable doré n’apparaisse en plusieurs sphères à côté de lui ; d’un mouvement du poignet il les expédia à toute allure frapper la tête de divers assaillants qui s’écroulèrent tous les uns après les autres ! Le nifleur bondit en avant, se ruant sur les corps au-dessus desquels dansaient des formes en sable, et se mit à farfouiller les vêtements à la recherche de… Bijoux et autre monnaie. Ce n’était vraiment pas le moment, là !!

« Ok, vous êtes beaucoup trop stylés. » Emit Dyson après un sifflement impressionné.

La plaine fut parcourue d’un tremblement sourd. Il se mit à courir vers le vieux monsieur, lançant un « On vous couvre ! » alors qu’il s’immobilisant fasse à des fantômes bien peu engageant. Eux ils n’allaient pas vraiment faire la conversation à ce stade !

Sebastian se mordit l’intérieur de la joue, observant Emily-Jane qui s’amusait visiblement à lancer les dernières boules de sommeil sur les êtres aux yeux lumineux. Elle avait souvent de bonnes idées, les étoiles étaient curieuses et un peu friponnes par moment ; cela lui rappelait tant de souvenirs qu’il retint dans une gorge serrée rien qu’à l’idée de devoir lui dire à nouveau au revoir un jour… Lorsque toutes les victimes de grand-mère Kal furent affalées sur le sol, le sable doré révéla aux yeux de son gardien la réalité des esprits possédés : cauchemars. Cauchemars. Et encore cauchemars… Des créatures affreuses et difformes s’amusaient à pourchasser des humains éplorés et à les dévorer dans des gerbes de sable sombre. Ténèbres. Peur. Terreur. Comment pouvait-on les laisser dans de tels états sans rien faire ?

Il s’accroupit près de l’une des victimes, lui tournant la tête et prenant une moue inquiète face à ses grimaces endormies. Sab échangea un regard avec Emily-Jane qui hocha le menton, fébrile cependant. Le nifleur poussa un couinement en l’imitant, parée de pendentifs diverses qu’il glissait dans sa poche ventrale, et après avoir prit une inspiration… Le marchand de sable posa ses mains sur les temps de la disparue et se plongea dans le plus sombre de ses songes.


* * *

Le soleil était haut. Beaucoup trop haut. Il cligna plusieurs fois des yeux pour parvenir à y voir enfin quelque chose, assis à même la terre rouge d’un champ de Cannes à sucre. La brise faisait onduler les tiges sans qu’aucun son véritable ne s’en distingue… Il faisait chaud dans cet endroit. Une journée ensoleillée comme on pourrait les apprécier. Se redressant, il épousseta son pantalon de la poussière rouge qui s’y collait et se décala d’un mètre ou deux sur le chemin. Devant lui, une maison. A droite de celle-ci, un puit. Et derrière lui, le champ. Immense champ. Perte de vue. Perte de sens.

Une vingtaine de silhouettes noires ombragèrent le soleil quand elles passèrent au-dessus de sa tête, se dirigeant suavement vers la porte de la maison. Elles y pénétrèrent comme si le bois n’existait pas et, après quelques instants, en extirpèrent une femme en la traînant par les bras et les jambes. Elle hurlait. Se débattait. Mais sa voix était comme tamisée, étouffée sous les regards invisibles qui suivaient et vivaient la même scène. Les rêveurs, rassemblés, spectateurs silencieux, impuissants d’un châtiment matérialisé dans leur inconscient. Ils partageaient ce rêve. Partageaient cette douleur tandis que les formes sombres hissaient la femme au bord du puit et, sans aucun ne remord ni hésitation, la laissaient tomber au fond de celui-ci.

Le silence. Coupant. Dérangeant.

Les ombres qui disparaissent, la scène qui recommence.

Encore. Et encore. Plusieurs fois. La même chose. Les mêmes ombres. Le même sort qui attendait cette femme et personne pour agir. S’interposer. Changer les choses. Sebastian sentit un long frisson glacé remonter le long de son échine, faisant frémir sa peau. Il n’aimait pas la violence. Il n’aimait pas la douleur et encore moins la mort. Le sort des uns étaient peut-être justifiés pour les autres, mais faire sa propre justice n’avait jamais mené à de bonnes choses… La preuve, ceux qui avaient songés à tuer cette femme recevaient aujourd’hui le retour de sa haine. Grand-mère Kal. Assassinée par des esclaves. Plongée dans un puit pour y mourir. Laissée pour morte. Laissée pour mémoire. Laissée… Jusqu’à ce que quelqu’un ne la trouve.

« Que fais-tu ? » Demanda la femme, lorsque Sebastian se déplaça à proximité du puit. Il avait assez vu cette scène. Assez entendu ses cris. Assez supporté les regards. Même si le temps ici s’écoulait différemment, même si elle méritait peut-être son châtiment, il était temps d’agir. Et de libérer ces otages du poids de sa rancœur.

« Je viens t’aider. »

Ecrivit le sable dans les airs. Elle lut, l’air troublé.

« Je n'ai pas besoin de ton aide ! »

Certainement. Et lui était le père noël ! Enfin, non, ça c’était North… Mais là on était un peu trop occupé pour penser à lui. Il haussa les épaules, ne se départissant pas de sa moue peinée, et désigna les ombres qui s’apprêtaient à la jeter dans le puit à nouveau. Encore. Eternellement.

« Tu ne sais rien de moi ! »

Et alors ? Devait-il forcément connaître les raisons ? Devait-il forcément comprendre les tords ? Devait-il se proclamer juge des actes passés il y a des siècles ? Ils n’étaient pas dans la réalité mais dans les souvenirs. Il ne pourrait effacer ce qui c’était réellement déroulé. Mais peut-être pourrait-il au moins apaiser cette rage qui tourbillonnait et menaçait leur monde aujourd’hui…

« Que dois-je savoir ? »

Demander. Comprendre. Soutenir son regard hargneux.

« L'injustice, la colère, les ténèbres, tu ne connais rien de tout cela. Si tu tiens tant à les connaitre, noies toi dedans ! »

Comme un ordre déguisé, les ombres cauchemardesques lâchèrent les bras de la jeune femme à proximité du puit et se dirigèrent d’un seul homme dans sa direction. Sebastian déglutit ; il n’avait pas peur des cauchemars, dans le royaume de l’imaginaire il était le gardien… Le maître des lieux mais aussi l’hôte de tous ces rêveurs qui lui permettaient d’exister. Les cauchemars avaient été créés bien après lui, copié de ses pouvoirs mais jamais égalés. Imités. Déjoués. Ou presque. La méfiance restait de mise dans une telle situation.

« Je les ai rencontrés. Parfois. Souvent. 
Et toi, tu t’es perdue au milieu en oubliant de revenir en arrière.
 »

Il pencha la tête sur le côté, observant les formes grossir, s’unir et plonger sur lui… Avant de disparaître. S’évaporer. S’évanouir en tentant de le toucher dans une myriade de grains de sable qui voletèrent dans l’air. Intouchable, à demi. La jeune femme le fusilla du regard, répudiant sans doute l’idée même de devoir lui parler.

« Je n'ai pas besoin de ton aide ! » Hurla-t-elle. « Je n'ai besoin de personne ! Cesse ! »

Hors de question. Des proches étaient en danger. Des amis et des connaissances. Des innocents. Des parents. Des enfants. Trop de gens étaient menacés pour qu’il la laisse engrainer des cauchemars encore et encore. Il ne pourrait jamais les effacer, jamais les faire oublier à cette femme… Mais il se devait de lui rappeler qu’après les ténèbres, la lumière pouvait poindre en surface. Après la pluie, le soleil. Après la chute… Une main tendue pouvait aider à se relever. A aller de l’avant. A changer les choses, même infimes. C’était toujours plus que suffisant.

« Ce qu’ils ont fait, je ne pourrais le changer. Mais je peux essayer de te sortir de ce cauchemar. »

Il n’y avait absolument rien de prétentieux dans ces mots, ni dans sa posture ni dans ses expressions. Le gardien cherchait réellement à l’aider.

« Et toi, tu peux libérer tous ces gens. »

« JAMAIS ! »

Pourquoi est-ce que personne ne voulait jamais faire ce qu’il demandait, au moins un peu ? Peut-être parce qu’il avait oublié de dire « s’il vous plait » ? Il faudrait qu’il se rappelle la politesse un peu plus vite la prochaine fois ! La jeune femme se rua dans sa direction, ses traits se métamorphosant pour reprendre ceux de la Grand-mère Kal qu’ils avaient rencontrés, toutes griffes dehors. Le Marchand de Sable s’efforça de ne pas bouger de sa place, la fixant de ses yeux clairs comme s’il était sincèrement désolé pour elle. Navré.

Lorsqu’elle fut à sa hauteur il recula d’un pas pour pouvoir imposer sa paume contre son front. Un coup bref, sec, rempli d’un sable couleur or qui l’enveloppa littéralement, dévorant la masse noire qui se révéla sous ses chairs grain par grain. Centimètre par centimètre. Un être de cauchemars. De noirceur. De désillusion qui se mit à trembler tandis qu’une lumière aveuglante s’emparait de ses ténèbres.

Il ouvrit la bouche dans le rêve…

* * *

Et la referma dans la réalité, tombant en arrière à côté de la victime endormie et sentant la main fantomatique d’Emily-Jane se poser sur son épaule. Le Nifleur se rua dans ses cheveux pour les ébouriffer en ronronnant tandis qu’il reprenait contenance, ses pupilles observant les corps qui semblaient alors beaucoup plus calmes. Apaisés. Les songes noirs avaient été remplacés par d’autres images plus tranquilles et, seulement à ce moment-là, Sebastian se rendit compte qu’il avait retenu son souffle.

Les six assaillants qui les avaient menacé avec Dyson, ainsi que les autres un peu plus loin, ne présentaient plus aucun signe de cauchemars.

Les voilà enfin libérés. Et délivrés. (oui, j’ai osé [Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe - Page 6 1375884928 )




Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

| Avatar : Ashley Clements

[Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe - Page 6 Sans_t20

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| Conte : Anastasia
| Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov

| Cadavres : 7142



[Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe - Page 6 _



________________________________________ 2018-02-26, 18:00 « Men are such babies »

Une main glaçante posée dans leur dos fit sursauter Anastasia et Duncan de concert. Ils se retournèrent et se trouvèrent face à quatre personnes également possédées dont le contact avait entouré le duo d'une aura blanche. Cette énième apparition coïncida avec l'arrachage à grand fracas du toit de la maison qui... disparut, purement et simplement. Mais en étaient-ils à leur première bizarrerie en cette nuit ? Assurément pas.
L'environnement alentours reprenait peu à peu les allures rocheuses qu'avait la grotte dans laquelle ils s'étaient engouffrés. Anya et le professeur se trouvaient au milieu des décombres rocheux, sous le ciel nocturne que le portail des morts dominait.
L'aura blanche ne tarda pas à s'y envoler tandis que les otages s'écroulaient comme des poupées de chiffon qu'on aurait subitement lâchées. Anya et le professeur étaient à présent entourés de rochers et d'une dizaine de personnes inconscientes éparpillées dans ce décor hostile.
Quant aux fantômes hostiles, ils les chargèrent dans l'instant, cependant repoussés pour la Vierge Noire, ses portails fleuris et ses bons réflexes. Au loin, la Vierge au Parasol se mêlait également au combat également, ainsi qu'un inconnu totalement vêtu de blanc, peut-être cette fameuse Dame Blanche dont il avait été question au début du périple.
Le plus curieux cependant c'était l'apparition d'une file de voitures qui se garèrent un peu plus loin. Cyril descendit de la première, bientôt imité par les autres, tous stupéfaits par le spectacle ahurissant qu'ils avaient sous les yeux. Le jeune garçon avait réuni une sacrée poignée de personnes, en tout cas.
Les Vierges n'avaient rien perdu de ce spectacle et la Noire s'approcha d'Anastasia et Duncan. Cette dernière leva la main. Alors les personnes alentours furent couvertes de tiges de roses puis disparurent. En observant les voitures, Anastasia constata que c'était là bas qu'ils avaient atterris.
-L'un d'entre vous a libéré les otages de l'emprise de la Sorcière, c'est une très bonne chose ! commenta la Vierge Noire avant de lever les yeux vers le portail, un peu inquiète. Mais je crains qu'elle ait fini d'utiliser leur énergie, le portail reste ouvert. L'heure approche...
Anya suivit son regard et déglutit.
- Mais ce n'est pas trop tard pour tenter quelque chose, n'est-ce pas ?
La Vierge se tourna vers le groupe d'habitants. Ils entouraient une camionnette et se mettaient à plusieurs pour en descendre un groupe électrogène sous la surveillance de la Vierge au Parasol. Anya arqua un sourcil. Un groupe électrogène pour solutionner un problème diabolique, c'était assez inattendu.
- Une énergie équivalente de volontaires peut contrer celle que Kalle a volé de ses otages. On peut espérer que ça puisse fermer le portail..., commenta la Vierge, peu convaincue.
- Votre absence de conviction est très motivante, commenta la rouquine. Bon, reprit la jeune femme avec autant de détermination que possible. Vous la voulez physique ou mentale cette énergie ? Je doute que mon épée puisse quelque chose à tout ceci.
Ce n'était pas en restant les bras ballants que les choses allaient changer. Tout était peut-être à perdre mais tout pouvait être à gagner... s'ils tentaient quelque chose, du moins.
- Cela demandera beaucoup d'énergie. A moins que l'un d'entre eux possède une force d'esprit puissante, il nous faut beaucoup d'énergie pour fermer quelque chose comme ça.
La Vierge semblait néanmoins songer aux propos d'Anastasia et capta ainsi toute son attention. D'ailleurs, elle ne tarda pas à reprendre :
- Il y a sûrement autre chose à faire, s'en prendre à Kalle. Ce qui est bien plus délicat, elle est plus forte que nous mais... Pour une raison que je n'explique pas, vous avez une force spirituelle capable de lui tenir tête comme je ne l'avais jamais vu avant. Si vous l'attaquez par l'esprit et par l'épée, vous aurez sûrement une chance.
Anastasia ne s'était pas forcément attendue à ça mais déclara néanmoins :
- Dans ce cas allons-y.
Sur ces mots, la Vierge s'approcha au plus près d'Anya qui commençait presque à se sentir gênée par autant de proximité.
- Je la sens proche, quelqu'un vient de la toucher, d'où la libération de ses otages, mais elle est ici, je peux ainsi certainement ouvrir une brèche vers son esprit. Etes-vous prête à atteindre la sorcière mentalement ?
- Aussi prête que possible, assura la jeune femme sans ciller.
La Vierge se concentra mais continua tout de même de parler :
- La sensation que vous aurez quand je vous y déplacerai ne sera pas très agréable, vous serez étourdie d'abord. Je suis la protectrice de ceux qui fuguent, alors qu'ici je vous y envoie, j'aurai plus de mal à assurer votre bien-être. Mais plus vous prendrez de l'assurance face à elle, mieux vous vous sentirez. Vous n'êtes pas seule, au moindre danger, je peux vous faire revenir. Ne perdez donc jamais confiance en vous, elle pourrait jouer de cela.
- Compris, acquiesça la jeune femme en opinant.
Anya pouvait-elle se considérer prête pour pareille expérience ? Sans doute que non. Alors elle ajouta :
- Je suis aussi prête que possible.
Un portail finit justement par se former devant la rouquine. Il était entouré de tiges de roses, ce qui le rendait avenant.
- Je l'ai trouvé ! Ce portail vous guidera à elle, vous connectera à son esprit. Mais je sens que vous n'êtes pas du genre à perdre confiance.
Anastasia sourit rapidement puis opina en silence puis s'y avança bien droite. En le traversant, elle arriva dans la cuisine de la maison qu'elle et Duncan avaient visitée plus tôt. Sauf que cette fois la sorcière était là, lui tournant le dos. La Vierge Noire ne lui avait pas menti. La sensation qu'elle éprouvait dans ce monde n'était plus. Cela tenait de l'étourdissement presque nauséeux. Heureusement, la sensation ne dura qu'un temps, pendant lequel Anastasia resta silencieuse et la sorcière immobile comme si elle ignorait qu'elle avait de la visite - ce qu'Anya avait du mal à concevoir.
- Alors, pourquoi cette maison en particulier ? demanda-t-elle pour s'annoncer.
Kal se tourna enfin et dévoila son visage pour la première fois. Un détail appréciable, songea la rouquine. Elle préférait savoir à qui elle avait affaire. Pour une sorcière, elle était jeune (une trentaine d'années environ) et belle. Bien loin du cliché avec la verrue et le poil au menton. La sorcière à la peau caramel laissa tomber tomber sa cape pour révéler qu'elle était enceinte et portait une tenue d'esclave. Ca aussi, Anya ne l'avait pas vu venir. Mais la haine sur son visage, en plus d'être plus attendue, contrastait violemment avec cette maternité future.
- Je ne t'ai pas invitée ici. Qui es-tu pour oser toucher ma vie et mon passé ?!
- Puisque vous avez décidé d'être familière j'imagine que TU peux m'appeler Anastasia, rétorqua la rouquine.
La sorcière s'approcha, menaçante. Elle n'était qu'à quelques centimètres du visage d'Anya quand elle reprit :
- Je ne suis pas venu déranger ton passé !
- Je n'ai pas kidnappé 36 innocents pour les posséder ! rétorqua la jeune femme sans ciller.
La sorcière agrippa fermement le cou blanc d'Anastasia, sans serrer davantage cependant. Pas encore, du moins. Anya, elle, resta maîtresse de ses émotions.
- Qu'espères-tu ?
- Une fin heureuse pour les innocents.
- Personne n'est innocents. Le conte de fées dans lequel tu te plonges est aussi idiot que vain.
- Peut-être, concéda Anya. Ou peut-être pas. C'est peut-être vous et vos machinations qui sont vaines. Vous avez considéré cette possibilité ?
- Toute ta famille est morte quand tu étais encore jeune. Considères-tu ton enfance ou ta famille comme mauvaise ? Et pourtant elle a crevé dans la souffrance. Tout est vain, tenter de lutter est une stupide tentative.
- Pour le moment c'est ton discours qui l'est, comme si le disque était rayé.

Ce n'était peut-être pas la meilleure idée de la provoquer ainsi alors qu'elle avait ses doigts aussi près de sa gorge mais c'était plus fort qu'Anastasia.
- Il n'y a rien d'autre à dire. C'est comme ça, voilà tout. C'est pour cela que les ténèbres trouveront toujours la victoire.
- Mon expérience a prouvé le contraire.
Elle partit dans un rire sardonique avant de se reprendre :
- Si tu considères que le meurtrier de ta famille a payé pour ce qu'il a fait, tu te feras écraser tôt ou tard.
- Il est en vie, c'est vrai, concéda de nouveau la rouquine. Mais le tuer n'aurait pas ramené les Romanov et aurait souillé mon âme. Je ne recherche plus la vengeance.
- C'est comme ça que tu continueras à souffrir. Et la souffrance ne sera plus mienne.
- Je souffrirai oui... si je décidais de vivre dans le passé. Mais j'ai un avenir. Vous, par contre...
- Que sais-tu de mon avenir ? demanda-t-elle en resserrant sa prise.
- Je sais ce que je peux en déduire de ce que tu en dis. Tu es trop ancrée dans votre passé pour en avoir véritablement un. Je ne fais qu'écouter.
- Cesse de prétendre savoir quelque chose de mon passé !
Tandis qu'elle s'énervait, Anya roula des yeux, excédée.
- Je prétends simplement que je t'écoute depuis plus de cinq minutes. Rien de plus. Tu parles, j'analyse. Je ne te connais pas. Tu me connais vraisemblablement mieux que je ne te connais.
Elle rit encore.
- Et tu es venue te perdre dans mon esprit sans savoir ce que tu fais. Je vais détruire ton âme.
- Bouh ! j'ai peur ! Il est éculé votre refrain ! Ils disent tous ça. Tous. Vous pourriez être originale, intéressante, mais non. Je vais vous dire : vous ne valez pas mieux que Raspoutine au "sommet" de son art. Et ne prenez pas ça pour un compliment.
- Dis moi donc comment penses tu me battre, si tu es si sûre de pouvoir le faire.
- Qui vous dit que le combat n'a pas déjà commencé ? demanda Anya avec un sourire confiant.
Anastasia ne laissa pas le loisir à la sorcière de riposter. Elle enchaina presque aussi rapidement après un rapide regard en direction du ventre arrondi de la femme. Anya avait trouvé son point sensible, un que les deux femmes partageaient, d'ailleurs.
- Tu crois que ce serait suffisamment blessant si je disais qu'à la place de celui ou celle dans ton ventre j'aimerais pas t'avoir comme maman ?
En plein dans le mille, songea Anastasia quand la sorcière resserra son emprise avant de la projeter violemment en arrière tout en hurlant :
- TU N'AS PAS A PARLER DE MON ENFANT !
- Et pourtant on dirait que je viens de le faire. Alors, tu crois qu'il va penser quoi quand il saura que maman possède des innocents pour ramener le diable ?
Les cheveux de la sorcière blanchirent, devenant cassants et filochés.
- Je vengerai sa mort avec le Diable ! Ce sont des gens aussi pourris que ton âme, aussi pourris que vous tous qui détruisent des vies comme ça, tu n'as pas à faire la morale en parlant en son nom !
- La vengeance ne t'apaisera pas, reprit Anya plus calmement. Qu'est ce qui lui est arrivé ?
La sorcière ne cillait pas, observant Anya d'un air ferme et colérique. Elle répondit néanmoins.
- Des gens comme vous tous qui se sentent supérieurs aux Noirs me l'ont enlevé. Nous ne sommes que des objets au service d'idiots dont tu partages la race. La vie n'est pas importante si elle ne vous ressemble pas.
- Je suis profondément désolée que des gens aient pu penser ça, reprit-elle, sincère. Mais tu te trompes sur un point. Je partage certes ma race avec ces gens-là mais je la partage aussi avec toi. Ces gens qui t'ont blessée étaient ignorants et lâches. Mais toi et moi partageons aussi cette race avec des personnes meilleures. En mettant tout le monde dans le même panier sous prétexte qu'il est blanc, tu ne vaux pas mieux qu'eux. Je ne te combats pas du fait de ta couleur mais je combats des projets et je les combattrai avec la même force si tu étais jaune, verte ou blanche.
Le ventre de la sorcière s'aplatit tandis que son visage se ridait à vue de nez. Et Anya était aux premières loges pour en être le témoin. Aussi, Kal n'aurait pas eu besoin de hurler, car, de fait, elle l'entendait on ne peut plus clairement.
- Hypocrite ! On me traine dans la misère pour me dire que je n'ai pas à le faire quand je prends ma revanche !
- Je donne seulement mon avis sur tout ça. Navrée s'il n'est pas à ton goût.
Anya aurait hausser les épaules mais n'était pas dans la plus confortable des positions pour ce faire.
- Je ne veux PAS de ton avis ! Je ne me laisserai pas insulter, et voir mon enfant se faire insulter ! hurla Kal non sans vriller les tympans de la rouquine.
La haine déformait son visage, au sens littéral. Plus elle parlait et plus elle pourrissait, ce qui ne semblait pas l'affecter outre mesure. Anya, elle, devait réprimer une grimace dégoûtée. Elle était à peu près sûre que l'âme de Raspoutine avait un jour eu ce visage et elle espérait bien que la sienne ne l'aurait jamais. Au fond, elle plaignait Kal et son impossibilité à avancer. Mais puisqu'elle refusait d'ouvrir yeux et oreilles pour se rendre à l'évidence, avaient-ils d'autre choix que de la combattre ?
La maison trembla subitement et de la poussière tomba du plafond. Kal hurla encore une fois, plus fortement que les précédentes. Un vent violent balaya le visage d'Anastasia qui trébucha sur le sable. Elle venait de repasser le portail fleuri de la Vierge.
- Alors, j'ai été à la hauteur ? demanda Anya à la Vierge Noire, le souffle encore un peu court.
Voyager au travers de portails, qu'on se le dise, ce n'était pas de tout repos.
- Vous avez été parfaite, répondit tristement l'intéressée.
Anya opina en silence. Oui, elle aussi aurait préféré la convaincre.

Kalle est à 85%
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[Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe - Page 6 _



________________________________________ 2018-02-27, 03:15

Réunion d'Outre-Tombe!

We came, we saw and we kicked its ass !
Duncan avait sentit cette main, surprenant le duo. Et de là tout s'était enchaîné. ils se retrouvèrent bien vite de nouveau sur ce sable. Leur grotte s'étant détruite. Il pouvait voir le jeune homme Cyril accompagné comme promis par d'autres personnes. Ainsi que les fantômes avec cette volonté de vouloir attaquer. Ils s'étaient tous à peu près retrouvés ici. Il ne s'était pas empêché d'écouter ce qu'il se disait entre la sainte vierge et Madame Romanov. Quelqu'un avait brisé la possession des innocent. Cela était une bonne chose, il était fier de ceux qui avaient produit ce phénomène. Puis, s'était autour de la jeune Romanov de tenter. Il connaissait depuis peu la jeune femme, mais elle était une personne de confiance et elle avait un caractère tenace, empli de réparti qui aiderait. Il s'inquiétait tout de même, toutefois, il ne dit rien, ayant pleinement confiance et savait qu'elle réussirait.

En attendant, il allait s'amuser avec ces spectres qui ne voulaient qu'une chose, les attaquer. Du moment, qu'il ne rencontrait pas d'autres transparents qu'il ne souhaitait pas avoir dans son champ de vision, le reste l'importait peu. La buse, la dame blanche, la vierge au Parasol, étaient bien présent. Certains de ses comparse également, et chacun combattaient, ils alliaient parfois leurs force, les mettant en commun pour balayer cette horde de fantômes.

Quelques minutes passèrent, lorsqu'il vit le sable voleté. Le vent se levait, plus fort. Il tourna la tête vers les personnes humaines venues avec leurs voitures. Elles bougèrent de quelques centimètres. Une agitation parmi la foule se fit. Et la tant attendu grand mère fit son apparition -notez bien l'ironie- Elle volait dans les airs.

"Vous ne comprendrez donc jamais que vos efforts sont inutiles, pathétiques vermines !"

Duncan laissa la place progressivement à Dracula. Ce dernier leva les yeux au ciel. Madame Romanov, je suis fier de vous, pensa t-il amusé par le disque rayé de la sorcière.

"Elle vient d'être blessée, de l'intérieur, depuis son esprit. Anastasia a réussi à la toucher." annonça la vierge au Parasol, exprimant la pensée du professeur. Il ne cessait de regarder Kalle et sans y détourner le regard, alors que la vierge au Parasol avait pris une position de combat. Elle lui demanda. "Vous préférez l'attaquer de corps ou d'esprit ?". Il répondit simplement. "D'esprit". Il sourit étrangement. "Je peux vous arranger ça, préparez-vous. Je peux immobiliser son corps pour la forcer à utiliser son âme pour communiquer. Elle sera plus fragile si vous vous y prenez bien, mais je peux vous le permettre que de façon temporaire." lui annonça la sainte vierge, l'écoutant attentivement, se contentant de hocher la tête.

Cette dernière ouvre son parasol et le planta sur le sol. "Avancez-vous" dit-elle à l'attention de Duncan, ce qu'il fit. Sans quitter Kal des yeux, elle qui se préparait à un assaut, tout en avançant, elle mit pied à terre et d'un coup elle se figea. Un cercle se forma autour d'eux. Plus rien n'existait autour à par eux dans ce fameux cercle. la vielle sorcière, de colère déclara.

"Tu crois aussi pouvoir me blesser avec des histoires de morale en étant pourtant affublé d'une morale injuste ?"

Oh grand malheur ! Que pouvait-elle bien penser de lui ? Il s'en fichait éperdument. Il était pétrifié de peur. Elle lui donnait froid dans le dos. Cela ne se voyait pas ? Vous ne ressentez pas toute la peur que Dracula ressentait ? Non ? Etes vous sur ? Elle était à côté de la plaque.

"Moi ? Pour qui me prenez vous ? Qui suis je pour vous faire une pseudo morale. Mais juste dite moi une chose que comptez vous faire une fois votre "vengeance" accomplie ?" Demanda t-il, sachant qu'il ne serait sans doute pas surpris de la potentielle réponse.

"Dominer. Contrôler. Exploiter. Faire souffrir comme vous le méritez tous... Dracula."

Oh quelle surprise ! Il avait si peur ! Quelle terrifiante ambition et si nouvelle ! La première à y penser ! Un superbe spectacle ! Il devrait réellement penser à lui offrir un nez de clown. Ou un nouveau disque. ça en devenant lassant. Dracula se retint de lever les yeux au ciel ou de rire. Ce n'était pas encore le moment. Il sourit quelque peu cependant.

"Quel beau programme. Vous allez vite vous ennuyer. Au final vous n'êtes pas mieux que nous. Attention je ne le suis tout autant pas." il s'assit en tailleur "Et si je vous racontais une histoire"

Après, il aimait les histoires, l'histoire. Quoi de mieux pour passer le temps.

"Je n'ai que faire de votre avis ! Qu'est-ce qui vous fait croire que j'ai un quelconque intérêt pour votre histoire ?"


Agaçante cette femme.

"je ne donne aucun avis je donne des faits. Oh mais vous n'avez aucun intérêt. De toute façon qu'est ce qui vous intéresse. Cependant. Bizarrement nous sommes coincés tous les deux ici. Alors que vous l'écoutiez ou non ça vous regarde" trancha t-il.

"Parlez, si ça vous chante, pendant que je travaillerai pour écraser votre esprit minable."

Il ricana.

"Faites donc, si ça vous chante. Il vous rendra fou. En attendant j'ai une histoire à raconter" déclara t-il, se raclant la gorge pour faire style.

"Il était une fois, jadis, des enfants enlevés à leurs parents. Torturés chaque jour, faisant disparaître leur innocence au fur et à mesure que le temps passait. Formés à devenir l'esclave de personnes assoiffées de pouvoirs. Au fil de leur entraînement certains périrent. D'autres se donnèrent la mort ou d'autres passèrent les épreuves et devinrent un esclave accompli ayant pour seul ordre tuer le plus grand nombre d'ennemis. Leurs véritables noms n'étaient plus. Faisant place à une nomination plus... Parlante qui les représentait à la perfection. Les petits garçons qu'ils furent n'étaient plus. Cependant. Un jour l'un des garçons se vengea. Je vous laisse le loisir d'avoir le film dans votre tête. Cette histoire ne porte aucun intérêt. Après tout. Les humains en toute époque ou toute race. Qu'ils soient blancs beurre jaune vert... Sont tous les même. Dans chaque civilisation. Chaque contrée il y a une histoire. Une vengeance une volonté d'avoir le pouvoir. Vous ne serez jamais la dernière ni la première à vouloir le pouvoir, détruire... Mais dans toutes les histoires tout à une fin et vous en aurez une. Même par la propre main d'une de vos victimes que vous aurez fait souffrir et elle souhaitera la même chose. La vengeance faire souffrir et le contrôle.. Peut-être avez vous vécu quelque chose de malheureux. Et tout comme moi vous aviez choisi la facilité. Alors continuez ainsi et vous vous brûlerez toute seule.." il se stoppa." Vous pouvez sonder mon esprit. Nous sommes pareils. Voulez vous ressentir la même douleur que moi. Je vous y invite"

Dracula remarqua que la sorcière, tout en noir comme à son habitude, prit une apparence plus pâle.

"Trop facile de se cacher derrière des valeurs, des maximes. Le monde est noir de toute façon, ce n'est pas en arrêtant que tout s'arrangera, l'existence n'est pas une histoire pour enfant. S'arrêter, c'est être faible !"


Dracula ricana de nouveau.

"Vous ne comprenez donc pas. Et vous ne comprendrez sûrement jamais au final. La faiblesse est de se laisser ensevelir sous cette vengeance. Se laisser porter par nos blessures nos douleurs nos peurs d'avoir peur de penser que l'espoir peut exister et de rêver à un avenir meilleur... Vous êtes faibles tout nomme moi j'ai pu l'être. Vous ne voulez pas que je vous fasse de leçon mais vous ne me laissez guère le choix. Vous qui en faites vous qui prétendez connaître qui on est. Vous n'observez pas assez.. Vous n'apprenez rien. Ce ne son pas que des histoires ce sont des réalités. L'histoire de ce monde, nous apprend que nous faisons les même erreurs pour certains mais que certaines qui ont un courage et une vrai force peuvent arrêter ces noirceurs. Là est la vrai force et non une faiblesse. La force de vouloir être courageux pour faire le bien. La force de continuer à espérer pour avoir une vie meilleure et d'y arriver en traversant un tas d'obstacles... Vous savez ce petit garçon qui s'est vengé il la fait oui mais avant cela il a eut le courage de prospérer. Il s'est peut-être perdu par la suite toutefois il s'est retrouvé. Mais de toute manière a quoi bon vous raisonner vous semblez tout connaître" Il sourit amus. "Maîtresse"

"Vous vivez tous dans une stupide illusion, PERSONNE n'est bon, je me chargerai de vous réveiller de ce rêve idiot ! Ce n'est qu'une question de temps avant que la Vierge ne faiblisse, Tout ceci n'est que temporaire, vous n'avez aucune force ici !"


Était-elle sourde ou idiote à choisir. Elle n'écoutait rien. Elle s'obstinait dans sa propre illusion. Soit.

"Ai-je dit qu'on était bon ? Il ne me semble pas. Vous n'écoutez rien. Venez et entrez"

Un échange de regard se fit. Il l'autorisa à pénétrer son esprit, telle une grande porte ouverte. Un sourire collé au visage. Elle ne se gêna pas pour s'infiltrer. Il s'excusa rapidement et intérieurement auprès du professeur pour ce qui allait suivre. La mâchoire serrée, le corps tendue, il se laissa envahir par ce flot de souvenirs qui n'avait qu'un seul mot d'ordre, la souffrance. Les coups de fouets et autres armes les plus inventives les une que les autres, ayant pour seul but de blesser et lacérer la peau, s'abattaient sans cesse sur la chair de ce jeune garçon. A chaque faux pas ou bon pas, tout n'était que récompenser par la douleur. Les jours passèrent et tous les jours, les même sévices, les plus impensables , que nous tairont sous peine de censure, s'abattirent le plus durement possible. Tout sentiments humains furent effacés et remplacés par la notion "Tuer ou être tuer"...

Dracula se concentra dans un long grognement, il prit cette souffrance, et jouant de son esprit, tout comme il l'avait si souvent fait, il transmit à la gentille sorcière, tout cet élan d'affection et de bonheur. La douleur était la sienne à présent. son esprit en lui, ne lui avait facilité l'accès au sien et un à présent son cadeau lui fut donner. Sa voix retentit dans la tête.

"Tu la sens cette souffrance. Sache que ce que ce jeune homme à ressenti. Tu ne pourras l'oublier"

Elle hurlait. Elle cria. "ARRÊTEZ ! ARRÊTEZ VOUS!"

Au même moment, le cercle se dissipa. Dracula se fit propulser en arrière. Il se releva doucement, ne reflétant aucune émotion.

"Vous l'avez touché, bravo" déclara la Vierge au Parasol.


Kal est à 70%.

acidbrain


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[Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe - Page 6 _



________________________________________ 2018-02-27, 21:29

Rien ne va plus pour la jeune blonde, elle se retrouve à cohabiter son corps avec une sorcière qui voulait absolument faire revenir le diable sur Terre, Dans quel monde vivent-ils par l’amour des carottes de Wonderland ? Ce n’est pas la question. En ce moment, la fausse décember se retrouve en face de Park, le sourire sadique, sans que l’esprit de la lapine puisse faire que la blonde empoigne d’une force inconnue Park par le cou. Quelque chose que la sorcière n’avait pas remarqué, c’est une aura blanche qui devient de plus en plus forte. Même décember ne l’avait pas vu, car oui elle essaye de reprendre le contrôle de son corps, même si ça ne marche pas très bien pour le moment. Une fois englobée par cette aura, que les deux protagonistes furent de nouveau dans la plaine des sables. Le décor est assez fantomatique si nous pouvons le dire ainsi, c’est-à-dire dans le ciel un portail béant que dis-je Imposant et juste en dessous les spectres.

Revenons à décember et à Park, on peut penser que s’en est fini pour celle-ci mais n’y pensez pas ! ça serait une abomination de tuer une personne comme Park. Bref je m’égare. L’aura s’estompe des deux personnes pour s’élever vers ce portail dans le ciel. Ce que n’a pas prévu la fameuse sorcière c’est un mal de tête. Par chance, ce fut une chance pour décember de ne plus avoir la sorcière dans son esprit.
Enfin une chance, oui et non. Sans compter des douleurs horribles de cette extraction, une fois fini, elle titube avant de reprendre doucement ses esprits, la blonde ne fait pas trop attention à ce qu’il se passe autour d’elle avant de jeter un regard vers Park. Au fond d’elle, même si elle a été possédée, elle ne peut s’empêcher de s’en vouloir… Elle lui lance un désolé avant de se relever doucement, encore un peu épuisée par cette épreuve. Décember viendrait s'excuser par la suite auprès de la jeune femme quand tout sera fini, ils doivent arrêter la catastrophe immédiate.
Les minutes passèrent puis son regard se dirige vers cette sorcière, Grand-mère Kall, qui s’était échappé du cercle et merde… La jeune femme savait qu’elle devait faire quelque chose, elle décide d’affronter cette sorcière en se posant à quelques mètres d’elle pour gagner du temps, même si elle avait peur de ce qu’il peut se passer.:
-Nous n’avons pas fini de discuter espèce de dégénérée ! Tu comptes aller où comme ça ??? Et je peux savoir pourquoi tu m'as possédée ! tu ne m'as pas très bien expliqué tout à l'heure.
"Faible et pathétique..." Et bien on peut dire que cette grand-mère ne possédera la médaille de la gentillesse avant des années. Elle va voir si elle ne peut pas se défendre. De plus, une chance pour décember, elle avait gardé l’épée avec elle, la main tenant bien le pommeau de l'épée et la garde dans son dos. Bon ok, elle ne prévoit pas le coup d’être attiré par cette tarée par magie bien entendu, mais elle se laisse faire pour lui dire sèchement
Tu vas voir si je suis faible et pathétique espère de cinglée ! dans le feu de l’action, la jeune femme lui donne un coup violent dans l'abdomen de la sorcière. Décember, sous l’adrénaline, reste sur ses gardes en serrant fortement la paume de l'épée dans sa main en regardant noir la sorcière. 
Sorcière qui n’a pas apprécié l’affront de l’ancienne lapine, car elle essaye de la baffer. Manque de chance pour celle-ci, la lapine fut plus rapide qu’elle et lui assigné un coup de poing en pleine figure de la mère Kall. Ça c'est pour les victimes que vous avez kidnappé ! et de m'avoir obligé à faire du mal à mon groupe !
Décember profitait du moment de faiblesse de Kall pour essayer de gagner du temps, mais ce que la blonde n’a pas calculé c’est quand elle se retrouve dans les airs à 1 mètre du sol après avoir entendu la sorcière hurler : 
« ÇA SUFFIT ! et oui la grand-mère semble être susceptible pour son âge.
Le temps dans les airs ne dure même pas quelques secondes, que la lapine se retrouve face contre terre avec violence en entendant peut-être quelque chose craqué ; mais ce petit détail Décember ne fait pas attention pour le moment
-Et merde… murmure la blonde avant d’essayer de se relever


Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

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|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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[Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe - Page 6 _



________________________________________ 2018-02-28, 11:55 « Cours Dydy, cours ! »



Réunion d'Outre-Tombe !


Il se pourrait, peut-être, oui, que j'ai trouvé cool, pendant quelques instants, de me battre aux côtés de mon père contre des fantômes. Le combat était différent, puisque nous nous contentions de les repousser, faute de pouvoir les arrêter ou les tuer puisqu'ils étaient déjà mort. Mais l'art du combat était une danse, et il était tout aussi agile que moi, ce qui était agréable.
Ne vous leurrez pas, je suis toujours très en colère contre lui.

L'instant passait très vite. Tout arrivait soudainement, et je pense que c'était à cause du temps qui pressait. Ce n'était qu'une question de minutes avant que le portail de la sorcière ne ramène le Diable, et si ce moment arrive, nous serons à cours de solution. J'ai remarqué que les Vierges & Co étaient revenues, avec Cyril qui a guidé les habitants de la ville ici afin de tenter une énergie contraire à celle des otages pour refermer le portail. Ca y est, des humains connaissaient l'existence de la magie, et il faut dire que l'idée me dérange pas mal.

Se concentrer... ce n'était pas le problème principal.

Vous en avez mis du temps ! Fis-je à La Buse qui nous avait rejoint, aux côtés de la Dame Blanche. J'avais eu du mal, la première seconde, à l'assimiler comme une alliée avant de me souvenir que nous nous étions trompé sur son sujet.
C'est qu'elle est pas commode, la sorcière. Mais nous voilà, cette fois, ça va marcher ! M'assura-t-il. Vous êtes bons ! Sacrément bons ! Abattre la sorcière de corps et d'esprit à la fois, c'est fort.
Ravi de voir que nous vous impressionnons. Vous pouvez me dégager le chemin ?

Derrière la horde de fantômes qui se trouvait devant Sebastian, Emily Jane, mon père et moi, on pouvait brièvement apercevoir Kalle contre nos amis, et l'idée de ne pas prendre part à un combat m'angoissait (et me déplaisait, j'avais une histoire d'amour avec la bagarre, la louper était assez frustrant). Le pirate et le spectre blanc inclinèrent la tête, avant de se retourner, pour me service d'escorte policière d'outre-tombe.

Hep la vieille !

La Sorcière se retourna vers moi, tandis que La Buse s'était avancé pour relever December et l'éloigner.

Ok, tu as souffert, c'est nul. Et j'aurais sincèrement aimé être là pour t'aider à l'époque. Maintenant, de toi à moi, j'en ai absolument rien à faire. Tu veux détruire le monde, dominer, j'en sais rien. T'as perdu un gosse, j'ai perdu un frère, j'ai pas le temps pour tes affaires de familles, tout autant que tu t'en fiche des miennes. Y a rien qui peut justifier ta folie des grandeurs.

Quelques souvenirs des recherches que nous avions fait quelques heures auparavant, qui disaient qu'elle était enceinte à sa mort. Honnêtement, si, ça m'avait touché. J'étais sensible à sa douleur, et j'aurais adoré l'aider à se relever. Mais pas comme ça, pas maintenant, pas elle. Je ne cautionnais pas les ténèbres, quelque soit la raison. Je savais que la mère de Kara était entouré des ténèbres, mais je ne pourrai pas me freiner juste pour mes enfants, si leur mère était mauvaise, on devait l'arrêter.

La seconde d'après, un nuage d'encre m'entourait. Lorsqu'il se dissipa, j'étais habillé d'une fine veste par-balle, et à mes pieds, des bottes en cuir avec un embout en or.

Je vais t'écraser, misérable insecte.
Lapin. Mutant si vous insistez. C'est moi qui suis sur le point d'écraser une mouche, commencez pas à confondre.

Elle fonça vers moi, m'attrapant au passage, pour m'emporter dans les airs. Aussi originale que douce donc. Tu l'as déjà fait ça, c'est lassant.

Je levais mon poing pour lui asséner le pommeau de mon épée en or dans le crane, utilisant l'encre pour renforcer mon bras. Sous le coup, elle me lâcha dans une seconde de surprise, alors que je me rattrapais à ses pieds, utilisant Kalle comme parachute. Une fois au sol, j'utilisais de nouveau l'encre de toon dans mes veines pour la ramener au sol assez violemment pour qu'elle s'écrase doulouresement. Ça, c'est pour December !

Elle se releva dans une vitesse que j'aurais pu anticiper uniquement avec mon costume de Spiderman que je n'avais évidemment pas. Dans sa rapidité, elle plaqua sa main sur mon torse avec force, pour me jeter quelques mètres plus loin. J'ai mis quelques secondes avant de me relever.

La garce, elle m'a coupé la respiration.

Lorsque j'avais relevé la tête vers elle, j'eus la surprise de la voir occupée : c'était La Dame Blanche qui avait pris le relais. Elle n'était manifestement pas un fantôme : contrairement aux autres morts, elle semblait bien plus magique. Elle savait contrer les coups de Kal (qui elle faisait preuve de pouvoirs et de force pour avoir appris une magie noire avec le Diable si j'avais bien suivi le top 5 des raisons qui justifiaient son titre de Sorcière la plus lourde de l'année) avec habilité et peut-être plus de rapidité.
Pendant un instant, elle l'aveugla d'une lumière pour frapper la sorcière. Et la seconde d'après, elles disparurent. Je tournais sur moi-même, les apercevant finalement un peu plus loin, avant qu'elles ne réaparaissent à quelques pas de moi. Kalle se prit un jet de magie jetée par mon père que j'eus la surpris de voir à mes côtés. Tu m'suis ?
Nous sommes dans la même guerre, Dyson.
Je croyais que tu éloignais des fantômes.
La Buse s'en sort très bien.
Tu fais ça pour rester avec moi.
Oswald Lucky Rabbit Dyson, veux-tu arrêter ton cinéma ? Nous avons une sorcière à combattre !

Je levais les yeux au ciel. Je détestais quand il prenait ses airs solennelle comme autrefois -en prenant d'ailleurs le soin de rajouter mon nouveau prénom- pour me ramener à la raison. Je me souvenais donc au passage à quel point j'avais toujours été têtu.
Avec un dernier soupir, je m'élançais vers Kalle, et lui asséner une nouveau coup d'épée.

Vous me fatiguez !

Je fus propulsé en arrière, frappé par une nouvelle énergie, alors qu'elle se transforma en nuage d'ombre, qui fonça sur moi. Dyson !
Mon père me poussa sur le côté, me permettant de l'esquiver. Je suivais du regard sa trajectoire. Pendant un instant, j'avais vraiment senti mon sang se glacer dans mes veines. PARK ATTENTION !

Grand-Mère Kal : 40%

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[Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe - Page 6 _



________________________________________ 2018-03-01, 00:54



Réunion d'Outre-Tombe
We came, we saw and we kicked its ass !
- PARK ATTENTION !

Ce fut les derniers mots que j'entendis avant de voir Kal se fondre dans mon propre corps. J'avais beau essayer de lutter, cela restait vînt. Plus je me débattais et plus mon esprit sombrer dans l'inconscience, comme-ci mon âme se séparait seulement de mon corps.

- C'est trop tard pour lutter, tu es mienne maintenant.Me lança la sorcière dans mes pensées.
-Je n'ai jamais appartenu à personne.
- Apprends à être mienne désormais.


Je tentais de nouveau de lutter contre sa possession mais cela ne me donna en récompense que de simple douleur. Puis ce fut le noir. Je ne savais plus ce que je faisais, à vrai dire, je n'étais plus vraiment dans mon corps. Kal en avait pris l'entière disposition. Connaissant désormais mon corps aussi bien que moi, elle se transforma sans hésitation en renard. Pour une fois que je ne ressentais pas la douleur de la transformation je n'allais pas vraiment m'en plaindre. Au moins la moitié du travail était déjà fait.

Kal se lança en direction de Dyson juste à la fin de la transformation, ne lui laissant pas le temps de se remettre de la situation. Etant plus rapide que lui, il n'eut hélas pas le temps d'arrêter l'attaque. Le renard referma sa mâchoire sur le torse le toon de manière violente, le projetant quelques instants plus tard plus loin. Tandis qu'elle préparait une deuxième attaque. Le lapin chanceux eut tout de même le temps cette fois-ci de prendre son apparence de toon. Il sauta sur l'immense renard, lui attrapant le museau afin de le coller au sol. A la la... on reconnaissait bien là Dyson, il avait assez de force pour maintenir ma forme de renard au sol lorsqu'il était sous cette apparence mais par contre il n'était pas près à me faire du mal.

- Park ! Je sais que tu es encore là !

Son appel me fit quelque peut revenir dans la réalité, mais je ne pouvais que rester spectatrice dans mon propre corps. Déjà que sous ma forme de renard il était généralement compliqué de contrôler la nature sauvage qui revenait au galop mais là une autre entité le posséder. Ce qui rendait la tâche doublement difficile.
Voyant mon manque de réaction, Dyson relança encore l'affaire.

- Park, tu es forte, elle ne peut pas t'emprisonner comme ça. Je sais que tu m'entends !

Ça pour l'entendre, je l'entendais. Ce n'était pas ça mon problème ! Comme s'il suffisait d'être forte pour réussir... je grognai intérieurement. Je devais tout de même encore persévérer. Dyson croyait en moi et je lui devais bien ça. J'avais une dette envers alors ce n'était pas vraiment le moment de le décevoir.

- Sans déconner ? Je pensais prendre le thé avec…

Même si ma voix ressembler toujours plus à des bruits de bêtes qu'à une voix humaine, je savais qu'Oswald avait compris que j'étais là. Même si par malheur je n'avais pu finir ma réplique en beauté. Stupide possession. Je ne savais pas vraiment ce que je préférais entre le fait d'être kidnapper en présence de Dyson ou d'être possédé. A croire qu'il me portait aussi mauvaise augure. Pourtant le toon en face de moi afficha seulement un sourire amusé. C'était vraiment le moment de se marrer ?

- Ah, je savais bien que tu étais là!

Compliqué de partir lorsqu'il s'agissait de mon corps à vrai dire... Hélas je ne pus lancer de nouveau une réplique cinglante, ne laissant sortir qu'un grognement face à lui.

- Park, si je te relâche, tu peux me garantir que tu auras le contrôle ?

Euh, là il m'en demandait un peu trop. Le contrôle redevenait difficile à garder pour moi. S'il lâchait Kal risquait de reprendre totalement le dessus.

- Essaye... essaye

Ah ! Le retour des forces du mal. Comme quoi ils attendaient aussi le bon moment pour faire coucou dans la tête des gens.

- A quoi cela vous sert-il de me posséder ?

Non parce que franchement, elle tentait de faire revenir le Diable. Alors pourquoi mon corps ? Même si elle avait dû atterrir par accident, posséder quelqu'un n'était pas vraiment la première idée que j'aurais en plein combat.

- Tes amis sont faibles, ils ne te tueront jamais.

Pas bête. Elle était peut être pas si sénile que ça la vieille.

- Oui. Mais je peux vous expulser. Et je sais que si besoin ils pourront me tuer.

Bon, évidemment j'espérais réussir à le faire sortir de mon corps avant qu'ils n'aient besoin d'employer cette solution. Je n'avais pas prévu de mourir sur cette île, encore moi avec cette chaleur. Qu'est ce qu'on dirait à mon enterrement ? "Park nous a quitté alors qu'elle était en possession d'une grand-mère" ? L'offense oui.

Bref. Si je voulais la faire sortir de ma tête j'allais devoir lui occuper l'esprit avec autre chose que la situation présente.

- Pourquoi tenter à tout prix de ramener le diable ?
- Le seul qui mérite de vivre.
- Que vous est-il arriver pour être ainsi ?

Et c'est à cet instant que dans mon esprit je remerciais les cours de psychologie, sans eux je n'aurais jamais pu apprendre l'empathie. Bon même si au vue de la situation ce n'était pas le moment de faire une thérapie. De plus, je n'étais pas encore diplômé.

- On m'a arraché la vie pour ma peau, je ne me retiendrai pas de retirer toutes les vies qui seront sur mon chemin.

Ah les humains... ils étaient tellement horrible entre eux et les autres espèces. Je comprenais clairement ce qu'elle ressentait. Il n'y aurait eu que moi elle aurait pu régler son petit problème dans son coin sans que cela me dérange. Seulement elle ne comptait pas l'utiliser que sur cette population. Et en plus je devais respecter un truc qui s'appelait l'éthique je crois ? Ou la bonne conscience. Ou une connerie dans le genre.

- J'ai été comme toi. Seulement la vengeance sur des innocents de rime a rien. Seuls les fautifs comptes.
- Cessez de dire tous ça!

Pardon d'avoir essayé d'être sympa ! Franchement prendre l'exemple des humains étaient stupides ! Les méchants ne réagissaient jamais comme on voulait ! La diplomatie, tu parles ! En voilà une connerie aussi. Kal entra dans une colère noir et releva mon corps violemment propulsant ainsi de nouveau Dyson au loin. Décidément, il n'avait jamais passé autant de temps dans les airs que durant cette mission je pense.

Par chance, cet instant de colère fut aussi la brèche dans son contrôle. Je repris rapidement les rênes en mains afin de m'éloigner quelque peu de champ de bataille. Plus loin elle serait de l'action et plus ils auraient de temps de réagir sans doute. J'avais besoin d'un peu plus de temps. Et on allait le faire à ma façon. Fini les bonnes moeurs.

- Vous pensez qu'on vous rendra ce que vous avez perdu en massacrant tout le monde ? Mais vous êtes juste au même niveau que ces vermines d'humain.
- Arrêtez !

Sa possession étant désormais plus bancale, j'en profitais pour l'expulser hors de mon corps en concentrant toute mon énergie sur cet objectif. Je jetais alors le regard en direction du terrain et pus voir que Dyson se dirigeait vers moi. Bon, maintenant que j'étais sous forme de renard je n'étais pas prête de me retransformer tout de suite. J'espérais que Sebastian avait bien gardé le sac que je lui avais confié....

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________________________________________ 2018-03-02, 00:10





Réunion d'Outre-Tombe

« Rise again from the ashes of our existence. »


23h55.

Les minutes avançaient à toute allure et le combat contre la sorcière faisait rage dans une intensité que Sebastian n’avait que rarement vue… Encore sur le sol aux côtés d’Emily Jane, il observait les humains libérés de l’emprise de Kal se réveiller petit à petit et fuir en direction des voitures ramenés par Cyril. Le souffle court, le cœur tambourinant dans son torse, il avait un peu de mal à reprendre ses esprits mais on ne lui laissait pas vraiment le choix : non contente d’avoir été extraite du corps de Park, la grand-mère se déplaçait désormais dans sa direction. Se hissant sur ses jambes, le gardien s’interposa à sa manière pour lui barrer la route. Il était hors de question qu’elle s’en prenne à nouveau à des innocents !

Sa réaction ne se fit pas attendre : elle se précipita sur lui, toutes griffes dehors dans le but évident de le saisir à la gorge ! Rancunière ? Sans doute. Evidemment. Outrageusement. Mais c’était sans compter sur le courage de la jeune étoile qui se précipita en avant, prête à subir les foudres d’une sorcière qui ne semblait plus lui faire peur ! Il en fallait beaucoup pour effrayer Emily-Jane et la voir ainsi affronter un adversaire lui rappelait des aventures similaires qui avaient faillis mal finir aux confins de l’univers… Peut-être cette fin serait aussi victorieuse que les précédentes ?

« Toi, souffre dans les flammes des ténèbres à jamais ! »

Les mains de grand mère Kal se refermèrent sur le crâne de la jeune femme et, aussitôt, des traits noirs apparurent sur son visage jusqu’à courir sur tout son corps. L’étoile se mit à hurler en même temps que son corps ployait d’une douleur sourde, déchirant le cœur du gardien, arrachant ses tympans et brisant toute son immobilité. Sab se précipita en avant pour tenter d’extraire son amie de cette emprise malsaine, saisissant ses épaules pour la tirer vers lui de toutes ses forces ; le Nifleur, en brave bête, s’agrippa à eux et bondit sur la tête de la vieille dame dans l’espoir de la faire lâcher à son tour !

Poussant un grognement agacé, leur adversaire fut bien obligée de relâcher sa victime pour saisir la bestiole noire avant que celle-ci ne lui laboure le visage. Lui faisant pousser un couinement aigu, elle pinça ses poils et le jeta le plus loin possible d’elle avec violence. L’animal vola dans les airs, se rattrapa à l’épée d’un fantôme qui n’avait pas compris grand chose à la scène et se projeta vers le marchand de sable et son amie pour atterrir juste devant eux ! Sab baissa les yeux un instant vers lui, ne sachant pas s’il devait sourire de son attitude revêche ou paniquer de l’état léthargique dans lequel venait d’être plongé le fantôme d’Emily-Jane… Pâle. Transparente – littéralement – était davantage le mot et il passa une main dans ses cheveux comme pour les coiffer en arrière. Si seulement Louise était là… Elle aurait su quoi faire. Elle aurait pu, peut-être…

La sorcière serra ses poings à deux mètres d’eux, levant la tête vers le ciel avant qu’un cri aigu ne sorte de sa bouche pour résonner aux alentours. Strident. Vibrant jusqu’à leurs tympans à leur donner envie d’imploser sur place. Sab se boucha une oreille de sa paume libre, l’autre occupée à soutenir son amie, grimaçant. Le vent se leva alors tout autour de grand-mère Kal, des bourrasques d’énergie violente qui firent rouler-bouler le nifleur en arrière, déstabilisé par son poids-plume qui pouvait parfois lui jouer des tours. (Qui est pris qui croyait prendre !) Des éclairs noirs jaillirent alors de l’entité et rebondirent sur plusieurs des spectres les entourant, offensifs comme innocents, transformant peu à peu leurs yeux en deux billes noires franchement peu rassurantes. En quelques instants, leur apparence sembla se liquéfier pour révéler une pourriture immonde, horrifiante de chair et de tendons nécrosants à vue d’œil… Attention les yeux, l’invasion de zombies allait commencer ! L’apocalypse c’était maintenant !

Une dizaine d’entre eux se ruèrent vers Sebastian mais, heureusement, les deux Vierges se précipitèrent à leur tour pour tenter de les arrêter et en réduirent rapidement le nombre d’un grand coup de parasol bien placé ! (si j’avais cru un jour écrire cette phrase…)

Et puis un des éclairs sombre percuta le crâne d’Emily-Jane.

Avec horreur, le gardien la vit se décomposer sous yeux, souffrant du même mal morbide qui venait de frapper les autres fantômes… Le cœur battant à un rythme effréné, il tenta de la secouer légèrement comme si cela allait la faire revenir à elle… En vain. Son regard se voilà de noir et sa peau commença à fondre elle aussi. Sa blancheur laissa place à du rouge obscur, un jeu de fiel et de douleur, d’os et de chair à vif aussi rebutant que dégoûtant. Désolant. Effrayant aussi, profondément.

Grand-mère Kal s’apprêta à parler à nouveau mais un… coup de poing (Oo) la fit taire, engagé par Dyson qui n’avait visiblement pas dit son dernier mot !

« Va vraiment falloir que t'arrête ç... » Commença-t-il, interrompu par l’un des fantôme zombifié qui l’attrapa pour le trainer en arrière.

Comme mue par une volonté qui n’était plus la sienne, Emily-Jane brandit sa main en direction de la gorge de son ancien ami pour l’étouffer à son tour. Est-ce qu’il fallait vraiment que cela se passe comme ça ? Est-ce qu’il devait supporter de la voir disparaître une nouvelle fois ? Est-ce qu’il devait supporter de voir cette étoile mourir sous une apparence qu’elle aurait détestée et rebuté de tout son être ? Elle était faite pour être prier et pour exaucer les souhaits. Elle était faite pour procurer le bonheur et la quiétude, sûrement pas pour donner la mort ou pour servir de main vengeresse comme un vulgaire pantin. Elle n’était pas un pantin. Elle n’avait rien d’un pantin. Personne n’avait le droit de s’en servir comme d’une marionnette funèbre… Il allait s’en assurer.

Ce qu’il prenait pour de la peur en train de bouillir dans ses veines et de retourner son estomac était en réalité de la colère. Une colère sourde, étouffante, assommante par la force avec laquelle elle se mit à frapper contre ses tempes en réclamant de sortir… Il prit un air navré. Peiné à l’attention d’Emily-Jane dont il saisit le poignet pour l’immobiliser. Elle ne lui ferait rien. Elle ne serait pas l’instrument qui l’achèverait pour cette fois. Le gardien avait tenté de rester des plus calme et pacifiste possible, d’une nature tranquille pour laisser à ceux qui voulaient se battre l’art de le faire… Et voilà qu’on abusait de sa patience.

Un fouet de sable doré percuta violemment la sorcière pour la projeter en arrière, coupant son souffle comme sa voix, jusqu’à ce qu’elle percute un mur doré dressé pour écourter sa chute. Des volutes s’emparèrent d’une de ses chevilles et la soulevèrent tête en bas, se mettant à la secouer dans tous les sens sans ménagement. Ce n’était plus l’heure de faire des concessions : la douleur de voir son amie dans un tel état était encore plus lourde que le reste et le marchand de sable ne s’offusqua même pas du traitement infligé par son pouvoir aussi conscient qu’inconscient.

Une puissante lumière blanche entoura peu à peu la plaine de sable désertique : les humains, anciennes victimes libérés, se tenaient de nouveau la main à proximité des voitures. Concentrés, yeux clos, certains semblaient psalmodier des prières mais plus aucune voix rauque ne les liait : ils faisaient cela en leur âme et conscience. En leur foi et espoir. Un groupe électrogène semblait canaliser l’énergie qu’ils produisaient en un halo lumineux, encerclant rapidement les lieux ainsi que le portail.

« Je vais vous écraser ! » Hurla grand-mère Kal, avant que des rayons aveuglants ne se ruent dans sa direction pour aider le sable à l’immobiliser.

Elle rouvrit la bouche pour proférer d’autres menaces mais une main de sable dorée s’imposa sur sa bouche pour l’en empêcher.

« Ca suffit. » Sa voix avait claquée, rauque et douloureuse. Trahissant sans mal l’état d’esprit dans lequel Sebastian se trouvait et contre lequel il luttait.

Le niffleur, redressé sur ses pattes arrières, se tourna lentement dans sa direction en parpelégeant des paupières de surprise. Depuis qu’il tenait compagnie au gardien et à la princesse arlequin il n’avait pas le souvenir de l’avoir entendu prononcer un seul son O_o … !

Tenant toujours Emily-Jane contre lui, Sab fusillait de ses yeux clairs l’être qui était responsable de toute cette situation ; le sable s’empara d’ailleurs de la gorge de la sorcière, resserrant son étreinte dans une tentation odieuse. Insidieuse. Ce serait si facile. Si imprévisible. Si… Il tourna son visage en direction de Dyson qui venait de se débarrasser de son assaillant. C’était lui le responsable de leur expédition et il avait prouvé plusieurs fois au cours des dernières heures qu’il avait l’âme d’un leader. Outre l’aventure qui le liait désormais aux toons à travers le petit reverbère qu’il portait autour du cou, le gardien avait le sentiment qu’ils allaient être bons amis. Et, dans cette situation, que c’était à lui de prendre la dernière décision.

Grand-mère Kal était à leur merci. Dyson eut un sourire et adressa un clin d’œil à Sebastian.

« Si tu veux comprendre ce qu’il vient de se passer, avec les sous-titres ça donne "Tu nous les brise !" d’accord ?! »

Il se tourna vers La Buse qui lui lança son épée, la rattrapant dans un geste digne des films d’actions à l’américaine ! La tenant fermement dans son poing, le lapin bondit sur le sable doré afin de grimper jusqu’à leur adversaire et, sans une once d’hésitation, lui transperça le cœur avec sa lame.

L’attente. Le flottement dans l’air.

La lumière jaillit du corps de la sorcière en même temps qu’un hurlement sourd. Les fantômes alentours se mirent à scintiller et, bercée dans les bras du gardien, Emily-Jane rouvrit des yeux clairs et… Si singulier. De retour. De nouveau. On aurait dit les vampires de Twilight dans un jour de grand soleil mais elle ne devait pas connaître cette saga. Les spectres menaçants s’effondrèrent en poussières et furent balayés comme des souvenirs désagréables.

Un silence. D’une douceur incommensurable. D’une tendresse délicieuse.

« Elle a disparue… »

Murmura la Vierge Noire après un instant, un sourire sur son visage.

« Et a emporté avec elle toutes ses ténèbres. »

« Vous avez accompli ce qui n’a pas été accompli depuis des siècles. » Compléta sa sœur, la vierge au parasol. « Merci infiniment. Soyez fiers. »

Sebastian papillonna du regard plusieurs fois, observant chaque personne et fantôme présent sous cette lumières étourdissante d’espoir. C’était fini ? Enfin fini ? Ainsi ? Emily-Jane eu un gloussement désolé en murmurant une excuse qu’il n’entendit qu’à peine. Le niffleur les gratifia d’un petit tapotement de pattes avant de filer entre les jambes des survivants, probablement à la recherche de Duncan pour lui grappiller un caleçon ou deux… Les bras de l’étoile se refermèrent sur sa chemise et il l’étreignit dans un soupir soulagé. C’était fini. Tout était fini.

Ses yeux croisèrent le cadran de sa montre et un frisson glaçant retrouva le chemin de son échine.

Tournant le regard vers Dyson, ce dernier fronça les sourcils et abaissa à son tour son attention vers sa propre montre.

« Euh... il est 00h10 déjà. Est-ce que... »

En réponse, un énorme tremblement de terre parcouru toute la plaine ensablée et la lueur blanche se teinta d’une rougeur peu rassurante. Un grondement sourd s’associa, révélant de la lave en train de jaillir du sol pour monter en colonne vers le portail toujours présent. Incandescent. Brûlant. Et toujours ouvert. Bien ouvert. Fatalement ouvert…

« Et merde. Je vous avoue que je suis à un stade de ma vie où ça m'embêterait pas mal de mourir. »

Non, sans déconner ? … Le grondement s’intensifia, annonciateur de ce que tous craignaient : le diable était en train d’arriver. Ils n’avaient pas réussi à interrompre le sortilège à temps et désormais, ils allaient devoir faire face à la fatalité de leur échec. Emily-Jane s’agrippa davantage à sa chemise, l’air effrayée par ce qu’il se passait tout autour d’eux. C’était comme un poids sur leurs épaules, une lourdeur sourde qui écrasait le moindre de leur espoir pour les réduire à néant… Un comble pour le gardien de l’espoir !

«  On peut pas juste lui demander de revenir plus tard ? On lui dit qu’on s’est trompé de numéro ? »

« On peut essayer, c'est la première et seule idée qu'on a contre lui jusque là... »

Réfléchir. Vite. Et bien, dans l’idéal… Il chercha des yeux Anastasia au cas où elle aurait une idée lumineuse mais elle était un peu trop loin pour le moment. December. Park, en renard… Dyson. Duncan ? Duncan… Les deux vierges. La Buse. Les fantômes. Duncan. Duncan lui avait parlé dans la journée des légendes de l’île et ils avaient mis en commun leurs connaissances au repas du soir. De quoi avaient-ils parlés déjà… Des créatures humaines, des légendes urbaines, des apparitions, des enlèvements, de grand-mère Kal, de Mario l’esclave, de Grandyab et de…

« Il manque quelqu’un.
Dans vos légendes, quand il y a le diable,
il y a aussi son opposé… Où est Ti Jean ?
 »

Il avait vu les recherches faites par le professeur. Toute force se devait d’avoir son opposé. Tout mal avait son pendant bénéfique et tout sainteté cachait son démon. Le diable ne pouvait pas être tout puissant, pas dans un monde aux forces égales. Pas dans le domaine de l’alchimie élémentaire. Pas dans les contes qu’on racontait aux enfants… Et surtout, comment aurait-il été enfermé si longtemps si quelqu’un ne l’avait pas mis là-dedans ? Kal avait dû déchainer ses pouvoirs pour lui permettre une ouverture. Peut-être y avait-il un moyen de… ?

« Vous connaissez aussi la relation entre Jean et le Diable ? » Se surprit la Vierge Noire. « Impressionnant. Il doit être quelque part dans l'île, il est aussi venu avec la malédiction. Je vais le chercher. Il peut nous sauver contre le Diable, bien vu Sebastian. »

Elle lui adressa un sourire et disparue.

Un grand fracas se fit alors entendre : du portail, une énergie rouge se dissocia enfin dans des volutes incandescentes et s’approcha de la lave. Cette dernière se mit à tournoyer et à se lier, refroidissant à vue d’œil et se solidifiant pour former un corps, des bras, des jambes, des cornes… Un DIABLE en roche volcanique émergea alors, géant dans sa stature comme dans la terreur qu’il inspirait.

Si quelqu’un était spécialisé dans les miracles, c’était l’heure de se manifester.



Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

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________________________________________ 2018-03-02, 16:37 « Men are such babies »

Quand y'en a plus, y'en a encore. C'était à peu près ainsi qu'on pouvait résumer la situation. Instinctivement, Olga et Tatiana s'étaient rapprochées de leur petite sœur mais il était difficile de savoir si c'était pour la protéger ou pour se rassurer. L'équipe combat que Sebastian venait d'achever aurait pourtant dû marquer la fin définitive des ennuis. Mais le diable qui les surplombait ne semblait pas de cet avis et Raspoutine (aux dernières nouvelles le seul "expert en contrat diabolique" qu'Anya ait jamais fréquenté n'était évidemment pas là.
Leur petit groupe de héros était réuni - là aussi peut-être par instinct - si bien que la rouquine avait entendu la mention de Ti Jean. Manque de bol, ce n'était pas vraiment sur lui qu'elle avait concentré ses recherches au moment d'en faire, si bien qu'elle ne savait, en fin de compte, que ce que les autres avaient voulu en dire.
- Alors vous allez chercher Ti Jean et nous on occupe le diable comme on peut en essayant de pas mourir ? voulut savoir la jeune femme, un peu circonspecte. Vous savez au moins à quoi il ressemble ?
Car sinon, chercher une seule personne sur toute une île ça pourrait bien lui prendre la semaine.
- Oui, il vivait dans le même monde que nous avant la malédiction, je saurai le retrouver, répondit la Vierge avant de disparaitre.
Cela suffisait amplement à Anastasia. Disons que c'était un début un peu encourageant.
Le diable, qui pendant ces palabres avait continué à prendre corps, se rapprochait du sol. Le groupe reculait au fur et à mesure pour ne pas finir écrasé si bien qu'il se retrouva au niveau des locaux plus ou moins terrorisés. Et tous observaient cet angoissant spectacle de ce diable à présent debout sur le même sol qu'eux, entouré de roches volcaniques qui flottaient dans les airs
Il inspectait son corps, satisfait. On aurait presque pu le confondre avec Voldemort dans le quatrième Harry Potter. Après un temps, il baissa les fentes rougeoyantes qui lui servaient d'yeux vers le monde qui l'entourait. De sa voix grave et imposante, il demanda :
- Quel est ce monde ?
C'était... un peu bof comme première déclaration de la part d'un diable. Il était certes le premier qu'Anastasia croisait mais quand même.
- Vous êtes sur l'ile de la Réunion, lui répondit la jeune femme.Mais si ça vous convient pas personne vous retient.
- Et qui est le sujet qui ose me parler de la sorte ?!
Anastasia roula des yeux. Ca, c'était déjà un peu plus convenu comme réaction. Et typique du complexe du mâle alpha.
- Monsieur est un homme très fier..., précisa la Vierge au parasol à l'oreille de la rouquine.
Bah voyons... Comme si c'était réellement utile de le préciser.
- Monsieur est aussi un "homme" très suffisant, si vous voulez mon avis, siffla Anya.
Puis la jeune femme fit quelques pas en avant pour bien se mettre en évidence et leva les yeux vers le diable.
- On dirait bien que c'est moi, commenta-t-elle.
- Tu seras la première à brûler dans les laves de mes entrailles, rétorqua le diable.
La Buse, qui se trouvait non loin, intervint :
- Regardez son corps, il n'est pas encore terminé.
En effet, les pierres volcanique qui gravitaient autour de lui n'étaient pas seulement de la décoration mais s'attachaient à finaliser la construction de son corps où l'on discernait quelques trous béants... et vulnérables, sans doute, songea Anastasia en souriant.
- Des points faibles. On peut encore le blesser, confirma la Vierge. Etes-vous prêts à attaquer ? demanda-t-elle au groupe derrière eux.
- Vous allez monter sur lui ? demanda Cyril, à la fois préoccupé et impressionné.
- Pourquoi ? Tu veux en être mais tu as oublié piolets et crampons ? demanda Anastasia sans l'observer, trop occupée à regarder lesdits trous béants à la recherche d'une idée efficace.
L'alpinisme était à proscrire. Alors elle ne disait pas non à un peu de magie.
- Plus sérieusement, ça me parait hasardeux de tenter un truc pareil et puis... il aurait tout le temps de nous voir venir. Non, je crois qu'on va avoir besoin d'un peu de surnaturel, conclut la jeune femme en tournant vers la Vierge un regard explicite.
La Vierge au Parasol tourna la tête de gauche à droite comme pour s'échauffer en craquant ses muscles du cou. C'était presque amusant. En d'autres circonstances, ça l'aurait été, en tout cas.
- Très bien.
Elle s'avança et les yeux en levant les mains, paumes vers le ciel. Devant le Diable, le sol commença à trembler, avant de s'ouvrir violemment sur un immense jet de lave gigantesque qui s'éleva à hauteur du Diable. En se solidifiant, la lave ne prit cependant pas l'aspect noir qu'on lui connaissait mais devint blanche : la Vierge avait créé un avatar géant d'elle-même. C'était suffisamment impressionnant pour qu'Anya n'en perde pas une miette.
- Voilà de quoi le distraire un instant, commenta-t-elle.
Des pierres toutes aussi blanches à surface plate arrivèrent alors en lévitant à hauteur de chacun des participants, attendant que vous montez dessus.
- Vous vouliez un ascenseur ? demande la Vierge, presque mutine.
- En fait, ce n'était pas vraiment ce que j'avais en tête mais votre plan semble judicieux, commenta Anastasia en enfourchant son caillou.
On a trop rarement l'occasion de faire du caillou pour la louper, songea-t-elle. C'était d'ailleurs ce qu'Olga et Tatiana semblèrent penser puisqu'elles enfourchèrent la roche à la suite de la benjamine.
- Eh ! tu pensais quand même pas qu'on allait rester les bras ballants ! s'écria Olga. Tu sais, on a une vie plutôt mortelle d'habitude. Y a pas que toi qui a le droit de t'amuser !
- Pour une fois je peux même pas la contredire, renchérit Tatiana.
Anastasia secoua la tête, amusée.
Les rochers s'élevèrent pour se diriger vers le dos du Diable. Anastasia s'agrippa d'une main, utilisant l'autre pour parer les bris de pierre qui arrivaient dans leur direction. Il fallait aussi éviter de faire les frais du combat entre l'avatar et le démon et se réjouir du coup bien placé que la Vierge venait d'asséner... au prix d'un certain nombre de gravats supplémentaires.
- Attention ! s'écria la Buse, dont l'intervention surprise manqua de faire chuter Anastasia. Le Diable est un spécialiste lorsqu'il s'agit de faire peur. Atteindre cette peau ne sera pas facile ! poursuivit-il sans prêter attention au regard noir d'Olga qui n'avait pas apprécié qu'il surprenne sa petite sœur.
Une lumière rouge apparut soudain entre les trois Romanov et le pirate. Elle prit l'apparence d'un homme à tête de requin. Soit. Etait-on à une bizarrerie près ?
- Ciel..., commenta la Buse.
- J'aurais dit enfer, rétorqua Anastasia alors que la chose sautait sur le pirate pour le projeter dans le vide.
Anya se mordit la lèvre. A priori, il était déjà mort alors... il ne pouvait pas re mourir d'une chute mortelle, pas vrai ?
De toute façon, elle n'avait pas le temps de s'interroger car l'apparition s'intéressait à présent à elle et ses aînées. Le requin homme se changea en cheval au pelage rouge et aux yeux noirs. De sa crinière en feu, on pouvait voir goutter de la lave. Derrière elle, Anastasia sentit Tatiana se raidir. Elle se rappelait vaguement qu'une mauvaise chute à cheval suite à laquelle elle n'avait plus jamais voulu monter.
- OK. Sans moi, je me tire, commenta-t-elle d'une voix blanche.
- Fais pas l'idiote, t'es déjà morte, rétorqua Olga.
- Oh tu ferais moins la maligne si c'était ta peur qu'il avait captée ! siffla Tatiana.
- Les filles, ça n'aide vraiment pas, fit remarquer Anastasia. Tatiana, si tu pars maintenant, Olga te le rappellera toute l'éternité et, comme dirait Woody Allen, ce sera long, surtout vers la fin.
- C'est qui Woody Allen ? s'enquit Olga, ce que sa soeur choisit d'ignorer.
- Et toi, Olga, comme tu es déjà morte, sans peur et sans reproche, tu pourrais être en première ligne de notre défense. Et te faire mousser toute l'éternité.
Et ce serait bien de s'activer, nota la rouquine encore en vie tandis que le cheval s'approchait, soufflant du soufre par les narines. Olga l'avait remarqué aussi (contrairement à Tatiana qui fermait les yeux, crispée).
- OK, les filles. Laissez faire la pro, annonça Olga. Mon heure de gloire a enfin sonné.
Glissant deux doigts entre ses lèvres, Olga siffla pour attirer l'attention du cheval vers elle. Il ne sembla pas apprécier de se faire ainsi interpeller et fit du fantôme sa cible principale, s'approchant suffisamment pour qu'elle s'élance sur son dos. L'animal n'apprécia pas - Olga non plus d'ailleurs. Elle était cependant bonne cavalière et parvint à adopter une posture stable tout en lançant aux deux autres :
- C EST BON LES FILLES JE LE RETIENS FAITES QUE VOUS AVEZ A FAIRE ET FAITES LE VITE !
C'était vite dit, cependant. Du coin de l'œil, Anastasia voyait bien qu'Olga avait beaucoup de mal à se maintenir dans son rodéo de la mort improvisé. Pourtant, elle parvint à garder l'équilibre et il apparut que le couloir vers la fibre musculaire du Diable (c'était comme ça dans les instrus, moi non plus je visualise pas) était ouvert.
- Je peux rouvrir les yeux ou ça craint trop ? demanda Tatiana d'une voix suppliante.
Le cheval était derrière elle et leur porte d'entrée plutôt proche. Anastasia estima que c'était le bon moment.
- Si tu n'as pas peur du vide, oui, c'est le moment. Il va falloir sauter, constata sa sœur.
Tatiana ouvrit les yeux et observa la distance qui les séparait de la fissure. C'était jouable mais il fallait s'y prendre au bon moment, en évitant les gravas et en anticipant les mouvements.
- Je vais compter jusqu'à 0 et quand j'y serai tu sauteras, déclara-t-elle avec détermination (et orgueil, peut-être, pour compenser sa peur panique des chevaux).
Anya opina en silence, se préparant mentalement. Elle essayait de visualiser ce qu'il fallait faire afin de n'avoir qu'à le reproduire ensuite. Ce qui était plus facile à dire qu'à faire, certes.
Elle n'aurait qu'un essai et elle en avait conscience. Il faudrait que ce soit le bon, autrement... Mieux valait ne pas y penser.
- Trois... Deux... Un... Zéro ! s'écria Tatiana, à mille lieues des considérations techniques de sa sœur.
Au moment fatidique, Anastasia s'élança, suivie de près par sa sœur, pile quand la Vierge frappait le Diable qui se déplaça. Oups. Ca, Tatiana ne l'avait pas anticipé suffisamment. Néanmoins, les deux rousses parvinrent à se rattraper au rebord de l'ouverture et s'y hissèrent sans souci. Bien qu'elle n'ait pas spécialement le vertige, Anya préféra ne pas regarder en bas, se concentrant sur l'espèce de peau à sa portée.
- Je suis pas spécialement fan des coups dans le dos mais pour une fois on va faire une exception, commenta Anya. Tu as quelque chose de pointu ?
Tatiana fit mine de fouiller des poches qu'elle n'avait pas et reprit :
- Euh... mes ongles ?
Par chance, une voix à présent familière intervint :
- Comment ça se fait que le monstre est devenu en cheval de l'apocalypse ? demanda la Buse qui les avait rejointes par on ne sait trop quel moyen.
En fait, ce n'était pas du tout la question - même si Anya était contente de le voir. Elle sourit.
- Tatiana a peur des chevaux. Je peux vous emprunter l'épée ? demanda-t-elle en s'approchant, la main déjà tendue.
Le pirate haussa les épaules.
- Vous l'avez maniée mieux que moi, dit-il en la lui lançant.
Le sourire d'Anya s'agrandit tandis qu'elle attrapait l'épée au vol. Alors elle n'attendit pas et la planta vivement dans la chair du Diable.
Un souffle propulsa le trio violemment en arrière, faisant au passage disparaitre le cheval d'Olga, avant que des pierres ne rattrapent cependant tout ce beau monde. Le hurlement que poussa le Diable était à la hauteur du morceau de lui qu'il venait de perdre, s'écroulant pendant que la Vierge plantait son parasol dans l'épaule du géant.

Diable : 75 %
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[Fe] Evénement #90 : Réunion d'Outre-Tombe - Page 6 _



________________________________________ 2018-03-03, 12:49

Réunion d'Outre-Tombe!

We came, we saw and we kicked its ass !
Il aurait été illogique que ça ne se termine ainsi avec notre chère sorcière. Dans toutes ces minutes de silence, trop silencieuse, ils avaient pu souffler un minimum. Il avait quelque peu cajolé le petite animal du marchand de sable, qui avait voulu visiter son sac à dos.

"Tu n'auras pas d'autres boxers, il y en a pas dedans" rit-il en caressant gentiment la boule de poils. Il le félicita pour toute l'aide qu'il leur avait pu apporter. Il eut un sourire pour le maître de ce dernier.

Et comme si le temps s'était suspendu, le temps d'un instant, trop beau pour être vrai. La terre trembla et le diable apparu. Il ne put qu'être d'accord avec la conversation qui s'ensuivi, il se rappelait de l'histoire du Grandyab. Le petit animal s'échappa de ses bras pour aller on ne sait où. Il serait bien capable d'aller chatouiller les pieds ou les sous de bras du diable. Il observait minutieusement la scène qui suivit sans rester à ne rien faire.

Il s'avança, le combat faisait rage, s'était assez impressionnant, si il devait analyser les choses. Il se dirigea vers le dos de ce dernier, faisait craquer toutes ses articulations. Il pouvait remarquer les rochers s'élever dans les airs, se diriger vers le dos du géant. Objectif premier, atteindre son dos en évitant tout coup de ce dernier et ces pièges. Sans oublier la vierge Noire qui combattait avec férocité le diable. Un vrai combat de power Ranger tout ça.

Il se transforma en chauve souris. Il s'envola, et à peine fut-il une avancée qu'il put entrevoir la vierge se faire frapper avec violence. Sale ingrat, frapper une femme !

Cependant, il ne fallait pas qu'il tarde, il repéra, la cavité rocheuse qu'il devait atteindre au bon moment, dans le dos de leur ennemi. Autour, elle était illuminé de stries de lave toujours liquide où au bout duquel une sorte de fibre musculaire se trouvait. Il reprit son vole. Toujours analysant chaque mouvement. Et sans surprise, des boules de feu, lancées, de son dos, les unes après les autres, prenant la forme d'une spirale l'attaquèrent. Quelle perte de temps !

Habilement et avec quelque pirouettes, il put les esquiver, il aurait pu se croire dans un avion de chasse. Il aurait pu emmener quelqu'un pour un baptême plus dense de l'air. Il évita de justesse la dernière et d'un mouvement souple se redressa et se posa sur cette fameuse cavité rocheuse. Il était redevenu homme. Il se mordit la lèvre quelque peu. Premier objectif atteint, deuxième, atteindre la fibre. Il allait avancer, lorsqu'il sentit une main lui faire une pression sur son épaule. Le professeur se retourna et se retrouva nez à nez avec la Dame blanche. S'était un plaisir de la rencontrer autrement, si on omettait le fait qu'ils étaient en pleine bataille. Il sourit doucement.

"Vous savez qu'un dessert glacé porte votre nom ?"

Ne put-il s'empêcher de déclarer. L'histoire pouvait être assez surprenant, un honneur peut-être, certaines choses portent le nom de différentes figures. Assez...amusant. Cette dernière haussa les sourcils surprises mais ne répondit pas. Duncan renchérit plus sérieusement.

"Que me vaux l'honneur de votre présence ici avec moi ?" demanda t-il.

Elle ne parla pas, elle faisait des gestes vers cette fameuses fibres, au bout du couloir, entourées de flammes, qu'il avait remarqué depuis quelques instants, puisqu'il était ici même. Elle voulait lui dire quelque chose, et elle bougea au final des lèvres, essayant par diverses moyens de se faire comprendre. Duncan fronça des sourcils, lisant sur ces dernières où il prononça à voix haute.

"Faites attention à vos peurs". . Il opina. Il se doutait bien qu'il y aurait des pièges, sinon ça serait pas drôle n'est-ce pas ? "Merci du conseil mademoiselle" Il se tourna vers le tunnel. Il était prêt à y aller et comptait bien réussir.

Cependant, la seconde d'après, une lumière rouge se forma pour prendre une certaine apparence. Sur le coup, Duncan se figea. Devant lui se trouvait un clown, ses cheveux en flamme. Le professeur restait statufié sur le coup. Des souvenirs lui remontèrent, un souvenir d'enfance, plus jeune ses parents, sa petite soeur et lui même présents dans leurs maisons, trois homme pénétrèrent dans leur demeure, déguisés en clown, plus effrayant les uns que les autres. Il y aurait pu avoir une fête d'anniversaire, malheureusement, ce ne fut pas le cas, s'était tout simplement un cambriolage. Pour un petit garçon, voir des clowns armés, menaçant sa famille et lui même, alors qu'il aimait ce personnage, qui faisait rire. Il était tombé de bien haut. ça avait presque mal tourné, les flics étaient arrivés plus ou moins à temps, mais le mal était fait. Il avait gardé ce souvenir bien longtemps après ça. Peut-être que cela semblait ridicule, surtout que maintenant ce genre de vécu, sonnait faux, toutefois si réel.

Duncan rappelle toi, tu n'as plus peur d'eux, tu es juste un peu fatigué. Tu sais ce qu'il te reste à faire.
Lui dicta Drac. Et comme un coup intérieur, le sortant de sa torpeur. Duncan se ressaisit. Il recula quelque peu. Il prit son sac qu'il avait emporté partout avec lui et l'ouvrit. Il sortit son thermos et l'ouvrir avant de se délecter du goût.

Pendant ce temps là, le clown se mit à sourire, ses dents tout en rouge, ça s'était plutôt lui de base dans certaines circonstances. Une hache apparut dans sa main et sans une once d'hésitation, il la lui lança alors qu'il s'abreuvait. Les yeux de Dracula luisirent de satisfaction, il était de retour -pour vous jouer des mauvais tours- avec sa pleine puissance. Le clown n'ayant aucun respect, il fut l'erreur de l'attaquer. Dans un geste simple, il intercepta la hache sans grande difficulté. Il referma de son autre main son thermos, et le remit dans son sac. Son adversaire sortit ses griffes et tenta de l'attaquer, courant vers lui, à chaque geste qu'il fit, Dracula les évita, il n'avait même pas besoin de mettre grande force. Il roula des yeux.

"Vois tu si j'ai toujours peur de toi. Tu pourrais m'attaquer autant que tu veux. Tu ne me feras aucun effet. Tu ne fais que me retarder."

Et comme si il parlait à un mur. Le clown ne lui répondit pas, se contentant de toujours l'attaquer. Les arts martiaux et son entrainement de son adolescence surfirent à riposter. Il n'avait pas envie de se fatiguer pour cet ennemi pitoyable. Duncan ne semblait plus réagir aux effets de ce clown, dont la peur qu'il avait pu avoir, s'était bien amoindrie. Dracula agacé.

"Bon très bien si tu te la joues ainsi"

D'un geste, il attrapa les épaules de son adversaire et leva la jambes, le frappant dans l'estomac avant de lui lancer un coup de pied retourné pour l'envoyer le plus loin possible. Ce dernier s'écrasa sur le sol. Dont Dracula prit plaisir à regarder sa chute. Et alors qu'il voulut se relever, la dame blanche se mit devant le professeur, levant les mains et une force écrasa leur ennemi.

"Merci mademoiselle"


Enfin la voie était libre ! il prit la hache qu'il avait posé plus tôt. Il savait bien que ça allait lui servir, il l'avait intercepté surtout pour pouvoir aller déchirer cette membrane. Il la prit et entra dans le conduit, il la souleva et d'un geste franc, il frappa la fibre musculaire. Alors qu'il venait de transpercer cette dernière, la hache disparut, les roches autours d'eux qui constituaient le corps du diable tombèrent, les emportant au passage. Sans qu'il ait le temps de se transformer et d'intercepter la Dame Blanche, un rocher blanc les réceptionna. Duncan observa et grimaça au hurlement du diable. Une partie de son corps n'était plus.

Diable est à 60%.

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Sebastian Dust
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________________________________________ 2018-03-03, 18:27





Réunion d'Outre-Tombe

« Rise again from the ashes of our existence. »


Combattre le diable en personne était très loin de l’idée que Sebastian se faisait d’un séjour sur l’île de la Réunion. Bien évidemment, Dyson leur avait précisé que le séjour n’avait pas de but touristique et que toute cette histoire sentait assez mauvais (pauvre histoire… Il faudrait inventer des déodorants pour ce genre de situation quand même.) mais de là à se retrouver face à la représentation ultime du mal sur Terre – après Judah - … Il y avait quand même un très grand pas. Peut-être qu’il faudrait faire signer à tous les participants de ce genre d’aventure une espèce de contrat d’assurance où ils acceptaient de ne pas revenir en vie sans pour autant hanter le responsable dans son sommeil ? Certains dormiraient peut-être plus sereinement. Ou pas. Car il n’était pas encore l’heure de dormir et le marchand de sable aurait presque souhaité que ce soit le cas. Pourquoi est-ce que les créatures de ce genre n’avaient pas d’horaires de sommeil régulières ? Un petit vingt-deux heures à huit heures du matin, avec supplément grasse matinée le dimanche. Une invocation serait beaucoup plus pratique avec le ventre plein qu’au milieu de la nuit à danser entouré de douze statuettes et enroulé dans du jambon, ou n’importe quelle autre méthode trouvable jusqu’alors. Mais non, le Diable sonnait à minuit tapante et tant pis pour les cernes du lendemain, il avait l’air au taquet et pas franchement gêné d’être réveillé à une heure pareille.

Déglutissant face aux assauts de ces compagnons d’arme, il sentit la main d’Emily-Jane se resserrer sur son bras et la vit se mordre l’intérieur de la joue. Nul doute qu’elle aurait souhaité pouvoir prendre part à ce genre de combat mais l’un comme l’autre n’avaient aucune idée de quoi faire pour résoudre cette situation de plus en plus alarmante ; et ce n’était pas le Nifleur qui s’était réfugié dans le sac à vêtements de Park qui allait leur apporter une réponse supplémentaire.

Non loin d’eux, Anastasia et ses sœurs, Duncan, La Buse ainsi que la Dame Blanche mirent un pied à terre après avoir porté deux attaques plutôt efficace. Un peu à l’écart des deux entités qui se faisaient face, plusieurs mètres plus haut, le gardien chercha des yeux une nouvelle idée pour gagner encore un peu de temps. C’était la condition : trouver comment égrainer des minutes sans que le Diable ne réalise son funeste dessein – mais lequel ? – pour permettre à la Vierge Noire de retrouver Tit Jean. La femme entièrement blanche leva la main pour désigner le grand groupe d’humains encore debout près du groupe électrogène. La lumière lumière émise par ce dernier, bien que rougeoyante et plus faible que précédemment, continuait de luire.

« Il en faut plus. » Expliqua La Buse, traduisant le silence de la Dame blanche. Plus de quoi ? « Plus de foi. Ils ne croient pas assez en eux, il ont trop peur. »

Plus de foi. Plus de… Sab leva la tête sous les bruits sourds produits par les deux géants s’affrontant et se décala même sur le côté lorsque de la roche noire s’effondra sur le sol. Il ne faisait pas bon de rester au-delà du périmètre de sécurité ! Y croire. Il fallait qu’ils y croient davantage, qu’ils reprennent courage en leurs capacités, qu’ils aient confiance en eux. Cyril était allé les chercher et la plupart étaient venus… C’était bien qu’une part d’eux voulait croire à ces légendes devenues réalités ; peut-être qu’il ne leur suffisait que d’un coup de pouce supplémentaire pour reprendre du poil de la bête ? Grand-mère Kal avait été anéantie grâce à eux, pourquoi le Diable ne serait-il pas ralenti à son tour ? (réponse simple : parce qu’il s’agissait du Diable. De rien.)

Emily-Jane lui adressa un sourire comme s’ils avaient songés à la même chose au même moment : l’espoir, ils connaissaient. Il se passa une main dans les cheveux. Plus de Foi. Plus d’espoir. Plus de volonté. Le sable se faufila jusqu’à la foule amassée, glissant entre les gens dans des mouvements aussi fluides que tendres. Chaleur. Douceur. Combien d’enfants avait-il rassuré grâce à cela ? Combien de cocon s’étaient formés ? De bouclier ? De mur ? De couvertures ? Chacun imaginait ce qui le rassurait le plus et parfois les formes les plus étranges se révélaient les meilleures… Louise en avait elle aussi fait l’expérience. Lily, petite Lily, Ellie, Phobos… Tous ces gens qui paraissaient vivre à des années lumière à l’heure actuelle. Les grains virevoltèrent, frôlèrent, rencontrèrent et insufflèrent une chaleur aussi diffuse qu’apaisante. Il était rare qu’il fasse autant utilité de son pouvoir sur des adultes, pourtant il esquissa un léger sourire en voyant certains regards changer. Des mains se portèrent sur des croix portées en chaîne. D’autres doigts s’accrochèrent à ceux d’un proche. Peu à peu, un vent chaud souffla et les prières reprirent d’un ton plus motivé. Impérieux. Valeureux, comme tous ceux qui prenaient part à cette aventure.

Plus de Foi. Mais aussi plus de… Voix. Et pour cela ils allaient devoir compter sur des alliés inattendus.

« Il faut qu’on s’y mette aussi ! » S’exclama Emily Jane en se tournant vers les fantômes encore debout. Certains la regardèrent avec surprise, d’autres remplis d’inquiétudes et d’incompréhension. « Nous sommes tous concernés par ce qui arrive : vivants comme morts, nous avons pu faire apparaître ce portail, nous pouvons le faire disparaître avec le Diable ! Il faut qu’on agisse tous ensemble. Une larme n’est rien seule, mais dans un océan elle peut renverser des montagnes ! »

La jeune étoile agitait des bras pour attirer leur attention et n’hésita pas à saisir un tee-shirt par-ci ou à tapoter une joue par-là pour les pousser à parler. A chanter. A se faire entendre. A se retrouver aussi, poussant tout un chacun en direction du groupe électrogène afin de donner plus de corps à cette entité commune. Des regards se croisèrent. Des surprises se dessinèrent. Des larmes aussi, de ceux qui reconnaissent et de ceux qui enlacent. Une réunion sous le signe de l’espoir alors que les voix se mettaient à vibrer plus fort encore. Plus puissantes. Plus… Unies.

« Je serai presque jaloux. » Ricana Dyson en direction de Sab, qui lui adressa un petit sourire désolé. Promis, il lui laissait le rôle principal dans tous les cas !

Le sable frôla sa paume, rassurante présence qu’il caressa machinalement. Le toon se tourna alors vers le vieil homme et échangea un regard lourd de sens. Sans un seul mot, le sorcier tendit la main vers le groupe électrogène comme pour en amplifier la puissance : plus les fantômes s’amassaient avec eux et plus une lumière bleutée naissait entre eux, reliée elle aussi à la machine et se mêlant à la blancheur du pouvoir des vivants. Peu à peu, le halo rouge qui entourait jusque là la plaine se teinta d’un bleu pâle semblable. Il sembla luir. Grésiller. Grossir.

Et déchargea soudain une puissante énergie sur le Diable.

Ce dernier tituba dans un râle guttural et sonore mais ne tomba pas. Tenant bon, il parvint même à esquiver une attaque de la grande dame de pierre au dernier instant. Sab se mordit la lèvre inférieure, concentrant son pouvoir en fermant les yeux afin que le sable continue son action. Frôler. Esquisser. Promettre. Espérer. Activer les souvenirs heureux, revoir les images, faire défiler les instants de bonheur qui permettaient à tout un chacun de tenir chaque jour un peu plus que le précédent… Y croire. Continuer. S’accrocher. Se donner et se surpasser. Un travail de tous les instants pour lequel il leur fournissait les clefs et les aidait même à franchir les marches. Au possible.

« Ne lâchez rien ! » Continua Emily-Jane, serrant la main d’un enfant fantôme à proximité d’eux. « Continuez, nous allons y arriver ! Regardez ce que nous sommes déjà capable de faire, alors accrochons-nous. Encore un peu. Nous allons y arriver, tous ensemble. Nous en sommes capables ! » Elle se tourna en direction de Sebastian et des vivants : « Montrons à ce Diable ce qu’il en coûte de s’attaquer à plus petit que lui ! »

Le vieil homme posa une main sur son épaule, désignant les humains du menton.

« Nos nouveaux amis ont trop peur, ça les bloque… »

« Ne sous-estime pas Sandy, papy ! » Rétorqua-t-elle sans perdre son engouement, lui adressant un petit clin d’œil.

Sab eu un soupir amusé en l’entendant… Elle n’avait pas changé d’un pouce. Mais même le Marchand de Sable ne pouvait pas tout faire seul – il ne fallait pas exagérer – et il se tourna vers Dyson. Il avait été l’instigateur de cette expédition. Il portait sur ses épaules la motivation de tous… Sans lui, impossible de croire à quelque victoire. Le garçon sorti alors son téléphone et, après avoir pianoté quelques instants dessus, afficha une photo qu’il montra à tous les humains réunis.

« Si certains d'entre vous connaissent cette image, c'est pour avoir vu Avengers 2. Je vous présente Ultron, et cette photo n'est pas une image de google. C'est une vraie photo que j'ai pris du robot détruit qui se trouve dans les locaux secrets de vrais super-héros. Il a été crée pour tous nous détruire, et à l'heure actuelle, nous aurions dû subir une troisième guerre mondiale. Mais nous avons été plus fort, une réunion de personnes remarquables qui ont réussi à combattre. Et avant ça, des centaines d'histoires, sur Terre ou dans d'autres mondes, se sont terminées par la victoire contre des ennemis redoutables. » Il marqua une pause digne d’un suspens filmographique. « Le point commun dans chacune d'entres elles ? L'espoir. Je m'appelle Dyson, voici Sebastian, et nous fonctionnons à l'espoir. Ne le perdez pas face au Diable, parce que c'est ce qui vous permettra de le vaincre. La Réunion est votre île, gardez espoir pour elle, ne la perdez pas. Et nous sommes là pour vous aider. Ce soir, vous êtes tous des super-héros. »

Se tournant vers le gardien il lui adressa un clin d’œil complice. Ce dernier ne retint pas son petit éclat de rire : faire référence à des supers héros à un moment pareil ! Vraiment, il n’y avait bien qu’un toon pour faire cela… Ca c'était de la motivation de troupes ! Les avengers pouvaient aller se recoucher. Le sable doré amplifia sa présence, réchauffant les cœurs comme les âmes à la recherche de cette étincelle. De ce pouvoir de super-héros que chacun gardait enfoui. Ils pouvaient le faire. Il suffisait d’y croire.

« Que font les super-héros ? Ils battent les super-méchants ! Allez, on va le ratatiner comme Goldorak face à Hydargos ! »

… Mais comment elle connaissait cette référence ? O_o


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