« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Duncan n'était plus que l'ombre de l'homme qui se trouvait debout face à cette "armée" de fantômes. Les plus profonds ténèbres qui habitaient le professeur, s'étaient réveillés pour laisser place à Dracula. Il en aurait presque ri, il en avait ri cyniquement parlant. Il n'était guère un héros. Il ressentait une vive excitation, mélangée à une colère sourde. Il tenait à présent une épée, donné bien gentiment par la Buse. Il se rappelait de ses nombreux combats et un long frisson -non celui de peur- le parcourut, se délectant de la marche à suivre. Il voyait chaque compagnon dans de nombreuses prises, même si le moment de flottement, qu'avait amené les soeur de Madam Romanov avait adouci l'atmosphère, ce qui lui avait permis de laisser paraître un fin sourire de sur sur ses lèvres. Charmantes.
Il avait bien remarqué que certains , ne semblaient vouloir se battre contre eux. En revanche d'autres, semblaient apte à le vouloir. Il put voir ses comparses aux prises, Dyson et La buse dos à dos combattant chacun un adversaire. Ce fut à cet instant ci, que trois fantômes se hâtèrent de l'attaquer. Dracula se positionna, plantant ses pieds fermement, dans ce sable, l'épée levée. Pensaient-ils vraiment avoir le dessus sur lui ? Et puis quel lâcheté, trois sur un homme, enfin presque. Son regard glacial suivit chacun des mouvements des anciens vivants et d'un geste sur et vif, soulevant juste quelques grains de se sable rouge à son geste. Il bondit sur chacun des spectres, ils eurent peu de temps pour réagir, malgré leur propre vitesse. L'un d'eux réussit à le frôler et il se fit une joie de lui retourner le coup plus ardemment. Il passa sa langue sur ses lèvres. Dommage qu'ils ne furent vivants, il s'en serait donné à coeur joie pour les tuer.
Cependant, comme si ils prirent peur, ils s’échappèrent de son emprise. Il leva les yeux au ciel, désespéré par ce comportement. Il s’apprêtait à prêter main forte lorsqu'une silhouette blanchâtre s'approcha de lui. Son regard devint plus glacial encore, se noircit à cette vue. Un homme la quarantaine, avec une allure fière et moqueuse, se présentait à lui.
"Que vois-je ? Mon vieil ami !" s'exclama, d'un ton ironique.
Le sang du vampire bouillonna. Il était toujours d'extérieur calme mais l'atmosphère autour de lui devint plus lourde progressivement.
"Nous ne sommes pas amis. Tu as payé pour ce que tu as fait et tu paieras encore en osant te présenter devant moi" répondit-il d'un ton sec.
L'homme se mit à rire. "Ta rage te consume, je ne peux qu'être fier de ce que j'ai fait sortir de toi ! Tu ne peux que me remercier d'être ce que tu es aujourd'hui, d'ailleurs, laisse le un peu plus sortir ! J"ai gagné ce jour là ! je n'ai fait que te rendre service. J'ai réveillé le monstre que tu étais, es réellement. Pourquoi ne nous rejoindrais-tu pas ? Après tout, le projet qu'elle envisage, pourrait être ton élément. Ma proposition ne tiendra qu'une seule fois, réfléchis-y bien !" proclama t-il, bien trop sur de lui avec mesquinerie.
D'un grognement sourd, son corps bougea rapidement et attaqua de front l'homme. Il leva son épée, les deux armes s'entrechoquèrent. Leurs regards se croisèrent, l'un arborait un sourire non dissimulé, heureux de son effet alors que l'autre laissait son instinct parler.
"Tu as tué mon fils ! Es tu certains d'être fier, d'avoir été tué à petit feu, tu ne faisais pas le fier à ce moment là, ce fut un régale. Tu ne m'as pas fait naître monstre, j'en étais un depuis ma tendre enfance", il recula de quelques pas, et attaqua de nouveau sur le flanc de son adversaire, un enchaînement se fit pendant de longues secondes avant que les deux adversaires ne reculent de quelques pas , se jaugeant. Le fantôme de l'homme semblait plus fort, et plus rapide.
"Je voulais t'atteindre et le destin à mis ton fils sur ma route ! Tu n'es qu'un homme maudit, toi seul en est responsable, tout comme la mort de ta femme et de ton royaume. Tu n'étais qu'un piètre roi. Tu as raison, tu n'es qu'un monstre et tu n'auras aucun droit au bonheur, tout ce que tu touches, périra ! tu ne seras jamais un héros ! Alors viens parmi nous ! nous sommes pareil toi et moi !"
Un silence se fit entendre, si on en oubliait les cris, les bribes d'autres conversations, les bruits d'armes qui se disaient bonjour. Un silence qui se fit entourer d'une atmosphère encore plus suffoquant, si ce n'était possible.
Dracula se mit à rire.
"Un héros ? Je n'ai pas cette prétention. Etre des votres ? Vous êtes si pitoyables ! Vous ne comprendrez jamais. Tous ces hommes et femmes qui se battent aux côté du bien, sont des héros. Etre un héros est d'avoir choisi un chemin plus difficile encore, le courage de faire le bien est nettement plus dur que de faire le mal" Il marqua une pause. "Toutefois passons, je ne me fatiguerai pas à expliquer à un homme comme toi, le sens de la vie !"
Soudainement, ses yeux se noircirent plus encore, une force l'envahie, une de celle qui n'avait pas encore montré et dont il n'avait pas jugé nécessaire de la sortir. Il était temps. L'homme en face de lui, ne semblait pas s'en inquiéter pour autant, il aurait du. Paix à son âme.
Le combat reprit, Dracula lui faisant penser qu'il avait le dessus, le spectre penché sur lui, prêt à lui trancher la gorge. Il n'avait sans doute pas ressenti, la nouvelle force qui émanait de lui. Il vit du coin de l'oeil Dyson, vouloir sans doute l'aider mais très vite, il fut tout aussi assaillit par quelque chose. Néanmoins, le professeur fut plutôt heureux qu'il ne soit intervenu. ça aurait enlevé son plaisir de voir la tête satisfaite de l'homme se décomposer. Il fut durer un peu le combat, le nectar semblait presque à son apogée. Et alors que le fantôme de son ennemi voulut le frapper. Dracula disparut dans un amas de chauve souris.
Ces dernières l'enveloppèrent, ne laissant aucune parcelle de blancheur de libre. Elles se mirent à le mordre sans lui laisser le temps de riposter ou de fuir. Elles continuèrent encore et encore, successivement à le mordre. On pouvait entendre son cri. Dracula réapparut, dos tourné à la scène, tournant légèrement la tête vers le spectacle, d'un regard satisfait et d'un sourire sinistre.
"Je ne peux te tuer néanmoins, tu peux ressentir. Tu sauras ce qu'est la véritable souffrance et tu prieras le ciel d'arrêter ce supplice. Amuse toi bien cher ami" claqua t-il.
Il se tourna vers ces compagnons en prises avec d'autres spectres. Il était temps d'aller les aider. Il avait que bien trop perdu de temps, s'en était lassant, pensa t-il.
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Sebastian Dust
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From Gold to Grave Who's making the Sandmandream ?
| Conte : Les 5 Légendes. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Mαrchαnd de Sαble ϟ Archeron.
C’était… Le début de la catastrophe. Il n’aurait jamais pensé pouvoir dire ça un jour mais, pour le coup, il aurait VRAIMENT souhaité qu’un dieu soit parmi eux pour leur expliquer que tout était sous contrôle. Apollon était très doué pour lui faire croire ça. Ou encore mieux : Hyperion, un titan bien sympathique qui adorait les pommes, les chèvres et les vieux livres d’aventure. Lui en général quand il se pointait c’est que les choses n’allaient pas tarder à s’arranger. Alors pourquoi est-ce qu’il n’y avait aucun dinosaure à l’horizon ou même un semblant de capra pour gambader ? Une voix venue d’on ne sait où et un vent rassurant ? Une apparition divine avec une arme et de quoi fermer le portail en un claquement de doigt ? Non, vraiment pas ? Mince. Jamais là quand on avait vraiment besoin d’eux… Et le réverbère que Sebastian portait autour du coup n’allait pas non plus leur être utile : Dyson lui avait expliqué, quand il en était devenu le gardien, que cela fonctionnait pour les toons. Sinon il y a plusieurs minutes qu’il aurait expédié tout ce petit monde dans la prison de Wasteland, quitte à y passer toute son énergie. D’ailleurs en parlant de ça… Ouf, la lumière était toujours là ! Il ne manquerait plus qu’il se plante lors de ses débuts de protecteur, ça aurait fait mauvais genre face à Simon qui avait tenu cette tâche des années durant.
Une masse immense d’esprits et autres fantômes commencèrent peu à peu à émerger du portail pour couler tranquillement jusqu'au désert rouge où ils se trouvaient. Sab entendit des éclats de voix provenir de sa gauche, remarquant Anastasia en compagnie de deux autres jeunes femmes rousses légèrement transparentes. Vu leurs sourires et attitudes, il déduisit qu’elles se connaissaient. Peut-être étaient-ce des personnes de sa famille ? Une ombre peinée traversa ses yeux clairs quand il détourna la tête ; les morts étaient toujours sujet à la tristesse et retourner le couteau dans la plaie n’était pas toujours une très bonne solution… Enfin, le marchand de sable se plaisait à dire qu’au moins, ainsi, il y avait toujours le moyen d’être rassuré. De pouvoir continuer en sachant un peu ce qu’il se passe dans l’au-delà. De ne jamais vraiment perdre le contact. Il donnait suffisamment d’espoir aux enfants qui perdaient un parent pour y croire lui-même, se rassurant en reposant son attention sur les jeunes femmes. Au moins cela mettrait-il un peu de baume sur une blessure qui ne se refermerait jamais…
Il se tapota le menton, échangeant un regard avec le Nifleur qui venait de se percher sur son épaule. Cette petite bestiole avait tenté de lui sauver la vie et il la gratifia d’une caresse sur la tête, remerciant silencieusement tant d’attention de la part d’un être aussi agaçant que malicieux. Debout sur le sable rouge, le gardien observa toutes ces ombres avancer lentement, un peu perdues pour certaines, hagardes, déboussolées… Et d’autres un tantinet plus vindicatives. Où allaient-ils aller, maintenant qu’on les avait tiré de leur repos éternel ? Fallait-il leur trouver des maisons ? Des lieux pour dormir ? Est-ce que les fantômes dormaient au moins ? Existait-il un recensement qui permettait de savoir qui était là ou pas ? Et est-ce qu’ils avaient la citoyenneté américaine ou est-ce que, en tant que mort revenu à l’existence, ils étaient exemptés ? Tant de questions qui le laissaient songeur, intrigué et inquiet de leur bien être.
Il ouvrit la bouche lorsqu’un fantôme le traversa, s’excusant du regard avant de joindre ses mains devant lui et de s’incliner légèrement. Pardon, il n’avait pas fait attention ! Celui-ci le jaugea d’un air hautain avant de sembler surpris par les petits cris du Nifleur : la bestiole brandissait une de ses pattes et semblait lui asséner une panoplie de jurons aigus que Sebastian tenta tant bien que mal de faire taire en l’attrapant ! Un air désolé plus tard, le serrant entre ses paumes, le gardien s’esquiva pour éviter de provoquer des foudres inutiles – ce n’était pas dit que les fantômes étaient susceptibles mais dans le doute… - et erra quelques mètres pour se rendre à l’écart de la foule de plus en plus conséquente. Ectoplasmes ou pas il n’avait jamais vraiment aimé se retrouver étouffé par un trop grand nombre de personnes ! Et puis il avait deux mots à dire au Nifleur avant de retourner tenter d’empêcher ce qui était en train d’arriver…
La silhouette aurait pu être une parmi tant d’autres. Aurait du. Aurait sans doute voulu. Pourtant quand le marchand de sable l’aperçu il s’immobilisa de surprise, papillonnant du regard comme s’il avait vu… Un fantôme. (accurate) Qu’est-ce que… Pourquoi est-ce qu’elle… ? C’était impossible. Impensable. De toute son existence il n’aurait songé à cela et, malgré lui, il nourrissait le maigre espoir qu’elle puisse être encore en vie quelque part… Cachée, dissimulée de ce monde et à l’abri. Il était évident que non. Apparemment non. Sa petite silhouette était là pour le signifier, un profil singulier, des cheveux blonds négligemment nattés et un sourire mutin lorsqu’elle tourna la tête et sembla le reconnaître. Elle.
« Sandy… ! » Souffla-t-elle, déliant ses mains jointes sur sa poitrine et faisant un pas en avant, comme hésitante à s’élancer. S’avancer. « Sandy ! »
Plus sûre d’elle, ce fut la jeune femme qui compléta la distance entre eux d’un pas un peu chancelant. Mal assuré au départ, plus vaillant sur la fin. Comme toujours. Comme jamais. Comme tout ce qu’elle avait été jusque là et qui, à la vue de son sourire, signifiait tout et rien à la fois. Sebastian pu observer son visage de plus près, reconnaître, réapprendre, retrouver… Et sentir son cœur se serrer dans sa poitrine lorsque le flot de souvenirs s’engouffra comme un maelström à son esprit.
Il ouvrit la bouche pour formuler son nom sans le prononcer : Emily Jane.
« Tu es toujours aussi… Grand ! » Elle tendit la main comme pour frôler son visage mais se retint finalement. « Je t’ai manqué j’espère ? »
Oui. Infiniment. Enormément. Atrocement. Cette étoile avec qui il avait passé une partie de sa vie de Capitaine Etoile, cette petite ingénue hautaine qui avait décidé de réfuter toute forme de bonheur et qui se renfermait de jours en jours… Ils avaient réappris à aimer l’existence, à s’apprécier, à s’amuser entre amis et à se faire confiance. Emily Jane s’était révélé bavarde, insatiable de découverte, attentionnée et surtout aussi curieuse que lui. Elle avait mille questions et le lendemain encore mille autres, qu’ils s’amusaient à éluder ou répondre en fonction de leurs possibilités.
Et puis un jour tout s’était brisé en mille morceaux.
Le roi cauchemar avait enfin retrouvé la trace de cette petite étoile. Fille unique de Pitch, Emily Jane avait pourtant refusé de le suivre et un duel sans précédent avait alors éclaté entre le marchand de sable et son ennemi de toujours. Un combat qu’ils avaient tous perdus lorsque la jeune femme avait chuté du ciel en direction de la Terre… S’il avait pu la revoir deux fois, Sebastian n’avait plus eu de nouvelles depuis très longtemps et constater ainsi sa mort fut encore plus douloureux que si on lui avait asséner un poignard dans le cœur.
Il aurait tellement aimé que Louise la connaisse. Qu’elle rencontre la princesse Arlequin. Elles se seraient sans doute bien entendues toutes les deux.
« Toujours aussi bavard. » Continua-t-elle, se mordant un instant l’intérieur de la joue en se dandinant d’un pied sur l’autre. « Rassure-moi : tu sais ce qu’il se passe, n’est-ce pas ? Tu as toujours su. »
Il savait. Parce qu’à l’époque c’était lui qui lui apprenait et elle qui écoutait. Mais pour cette fois les choses étaient différentes : il ne savait pas. Ne comprenait pas. Ne pouvait que constater l’impuissance grandissante qui les obligeait à n’être que les spectateurs de cette apocalypse en devenir. Il aurait voulu lui dire tant de chose, faire défiler les souvenirs, oser les questions et obtenir les réponses à son tour… Mais le sable lui-même ne parvenait pas à clairement formuler ses demandes. Quelques volutes dansèrent lentement autour d’eux et les yeux bleus d’Emily-Jane les observèrent avec attention, poussant une petite exclamation lorsque l’une d’elle lui frotta la joue doucement.
Aucun souvenir. Aucune image. Rien… Elle était bel et bien morte. Et pas lui.
Il secoua la tête de droite à gauche, s’excusant en silence de ne pouvoir l’aider. De la retrouver dans de telles conditions n’était pas prévu au programme, encore moins de devoir affronter peut-être le diable en personne avant de pouvoir boire une tasse de thé en sa compagnie. Resterait-elle ? S’en irait-elle ? Elle méritait le repos qu’elle semblait avoir trouvé, elle le lui confirma d’ailleurs en prenant un air paisible et en hochant la tête.
« Ne t’en fais pas, je ne souffre pas. Je ne souffre plus depuis que je suis là-bas. »
Il sentit sa gorge se serrer si fort qu’il cru suffoquer. Courageux, vaillant, il retint les larmes qui réclamèrent pourtant à sortir.
« As-tu des nouvelles d’Evangeline ? Mes sœurs me manquent parfois… Et North ? Tooth ? Est-ce qu’Aster a enfin réussi à attraper Jack ? » Elle posait tant de questions anodines mais cela soulignait à quel point le temps leur était compté. Ce n’était pas vraiment le moment de prendre des nouvelles, pourtant elle le fit. « Et… Pitch, comment va-t-il ? »
Le sable matérialisa plusieurs images pour lui répondre. Comme ils l’avaient toujours fait, comme ils s’étaient toujours compris depuis le début… Son visage s’éclaira tantôt, se mit même à rire mais la fatalité des choses se rappela rapidement à eux. Elle sursauta en entendant des cris et le bruit de sabres non loin d’eux, attrapant la veste du gardien pour se faufiler derrière lui. Emily-Jane était une étoile, pas une combattante. Il l’avait perdu une fois, n’avait pu la sauver et… Peut-être que cette fois il pourrait au moins protéger son âme ?
Le nifleur tapota les cheveux blonds de la jeune femme comme pour la rassurer, se redressant sur l’épaule du marchand de sable, prêt à passer à l’attaque. Ça tombait bien, c’était ce que Dyson semblait leur demander à tous. Ils n’en avaient pas encore fini avec les légendes de cette île !
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
La situation était très grave. Et c'était un euphémisme. Si on n'arrivait pas à contenir et défaire ce qui s'était déversé sur ce monde, l'objectif principal serait un échec. Et plus encore, les conséquences que cela entraînera sur le monde pourraient être catastrophiques. A moins que les dieux puissent nous aider, et j'étais certains que c'était possible, mais je n'avais pas envie d'en arrivait là. Apollon m'avait donné une mission, j'étais censé la remplir. C'était pour ça qu'à l'heure actuelle encore, le gardien d'Olympe avait eu le rapport de l'aventure en Russie, mais qu'il ne sait toujours pas que nos ennemis, ceux encore en vie, sont parti saccager et dominer un autre monde. Je résoudrai tout ça sans eux, je devais en être capable, c'était pour ça qu'il m'avait contacté.
Et puis j'étais en bonne compagnie, comme pour la Mission Russie. J'en étais convaincu. Si d'apparence l'aventure que j'avais déjà nommé dans mes pensées comme Réunion d'Outre Tombe semblait désespérée, je continuais à garder espoir. C'était comme ça que papa (argh, sors de mes pensées toi !) m'avait crée. Pour Le Monde de la Désolation, le Fantôme Noir, un des toons originels, géant et puissant, a fini par revoir le jour, à deux doigts alors de nous anéantir. Pendant un instant d'ailleurs, les 5 personnes qui m'avaient accompagnées se sont fait oublier d'absolument tout le monde, avant qu'on ne sorte vainqueur. Pour la Mission Russie, nos ennemis étaient puissants, et avaient presque révélé la magie aux humains. Nous étions à deux doigts de la troisième guerre mondiale, avec un robot meurtrier intelligent, un speedster qui se prenait pour un titan, et encore d'autre très puissants en tant qu'ennemis. Mais nous avions vaincus avec nos ressources.
Oui, d'accord, il se peut ééééventuellement que je pense à tout ça parce que je ne voyais pas comment nous allons vaincre le Diable et que, sait-on jamais sur un malentendu, ressasser tout ça puisse m'apporter une solution. Fort heureusement, j'avais encore de l'espoir dans le sang. Mais il savait quand même s'accorder avec de l'inquiétude.
Mais pour le moment, j'étais dans mon élément : Une épée à la main, je fonçais, sauter, m'élançais, esquivais, glissais parmi l'armée de fantômes pour repousser leurs coups à défaut de pouvoir les blesser. Me battre m'avait manqué, spécialement depuis que je m'étais souvenu du rôle qui m'étais attribué à la naissance. Je l'aimais ce rôle, chef des défensives de ma famille et protecteur de leurs armes, mais il fallait dire que Storybrooke ne m'offrait pas souvent la possibilité de me battre (un cartel de drogue et de trafic humain, une aventure dans un monde chaotique en noir et blanc, une sortie en Russie en tant que super-héros, une malédiction familiale et une guerre qui débutait contre notre grand frère meurtrier et destructeur, et maintenant une sortie sur un île de légende contre une sorcière et un diable, à l'échelle de n'importe qui ça pouvait faire beaucoup, mais c'était rien comparé à la vie d'avant).
Encore plus agile qu'à mes jeunes années ! Épatant, moussaillon !
La Buse était dos à moi, combattant également de son côté, et il fallait dire que nous formions un duo de combattants assez cool. Quelque part d'ailleurs, me battre avec un pirate me faisait penser à la mémoire de Lily Jones. Étrange pensée mais qui me plaisait.
Et encore, je suis né avant vous ! Lançais-je la pique sur un ton amusé. J'en doute fortement ! Vous seriez surpris !
J'étais dans mon élément, comme dit plus haut. Mais rapidement l'existence s'est rappelé qu'elle avait oublier de ma gâcher la vie. Oups, pardon, je t'ai oublié, excuse moi pour cet excès de bien être que tu as eu Dyson, je merde un truc rapidement pour me rattraper. -Ton existence. C'était l'histoire de ma vie.
Je m'étais figé pendant quelques secondes lorsque je l'avais vu. Erreur fatale : dans un combat, il suffit d'hésiter pendant un battement de cils, et c'était la mort assurée. C'était comme ça que Bendy, ce très cher grand frère, m'avait enlevé la vie le siècle dernier. Cependant, m'être figé à cet instant, surpris par la personne que j'avais vu, ne m'a pas été mortel : on parlait d'un débile certainement attardé mentalement, ce n'était pas lui qui allait réussir à profiter d'une erreur de combat pour gagner sa bataille.
Quelle boloss cette sorcière, elle peut faire une armée impitoyable de morts pour son Diable et elle te prend toi ? Ah bah oui, là je suis convaincu qu'on va gagner. Même le nifleur de mon ami me parait plus efficace que toi dans une guerre. Tu ne faisais pas le malin lorsque tu as vu que j'étais le nouveau grand méchant de notre monde il y a quelques années. Surement le lifting apparent que tu as fait. Quoi ? Mais à quel moment tu prends le droit de parler toi ? Tu as été tué par ton propre piège que tu avais destiné à Park. C'était tellement ridicule que même pas tu peux l'ouvrir en fait. J'ose même pas t'attaquer avec cette épée, elle serait vexée tellement tu es nul.
Ah. Ca faisait longtemps que je n'avais pas rabaissé le Savant Fou, le méchant le plus nul de l'univers, si bien que même Miss Tick et ses sorts à deux balles était plus puissante qu'elle. Oui, le Savant avait eu de quoi réveillé le deuxième plus grand méchant de la famille des toons dans le Monde de la Désolation il y a un an et demi, mais il restait toujours le même : désespérément ridicule. J'avais honte, en tant que militaire de la famille, de dire que c'était mon ennemi. Nan bah en fait Kal, ramène vite le démon finalement.
Toujours aussi mature, tu es fier de toi ? Pardon ? Mais je viens de dire quoi là ? Tu m'écoute au moins ? A l'époque tu chantais pour annoncer tes pseudos plans diaboliques qui n'étaient qu'une armée de robot qui ne marchaient plus si on leur donnait une claque. Tu CHANTAIS steuplait, même Olaf dans La Reine des Neige fait plus peur que toi quand il chante son amour pour l'été. Tu t'es vu avec ta petite télécommande électrique pourrie à l'époque ? Dans La Maison de Mickey ils t'ont pas mis, ils ont gardé Clarabelle, tu te fais surpasser par une vache ! WOW Monsieur a de la culture, il connait un dessin animé débile qui fait tout son savoir et ose m'insulter avec ! A aucun moment dans l'histoire le monde t'a connu toi, on se demande tous si tu es pas né dans le monde des oublié, j'suis même pas sur que la protectrice de nos souvenirs se souvienne de toi. Tu as le charisme d'un méchant nul de Maman j'ai raté l'avion. On te met le gamin face à toi tu remeurs dix fois. Nous verrons bien, lorsque je serai le bras droit du Diable, si tu oses encore me parler comme ça. Tu es un lapin noir qui ne portait rien d'autre qu'un short bleu, aussi grand que mon mollet, j'ai au moins eu la décence d'avoir un corps aussi grand que la puissance que j'aurai pour t'écraser vulgairement. MAIS WOUAW J'SUIS MORT DE RIRE ! Dans ta vie la seule personne que tu as tué c'est toi même, PAR ERREUR, t'as pris la confiance, calme toi un coup. La jte baffe t'es vaincu. Essaye pour voir !
Il leva alors les mains, lançant une quelconque force par je-ne-sais-quel pouvoir fantomatique qui fit lever du sable sur mon passage, que j'esquivais en me transformant en toon pour sauter et arriver derrière lui. De nouveau dans mon corps humain, je ne lui laissais pas le temps de se retourner en lui assénant le pommeau de mon épée sur le crane. Il tomba.
Ah ouais j'déconnais pas, une baffe et t'es K.O.
Il tenta de lever une main, certainement pour se la jouer Dark Vador (mais vu que le seul truc qu'il m'avait cité c'était la Maison de Mickey, je doute qu'il sache ce qu'est Star Wars), mais il n'en eu toujours pas le temps, et cette fois-ci ce n'était pas moi qui l'en ait empêché, mais un trait élécrtique bleu foncé qui le clouait au sol. Levant des yeux étonnés, je pus voir qui m'avait aidé : le fantôme de mon père, baguette (qui l'avait donc suivit du côté des morts, plus rien n'a de sens) à la main.
Vous vous battiez toujours verbalement de la sorte ? Oui, fait intéressant que tu ne le saches pas, papa, puisque tu m'as ABANDONNE y a 100 ans. Oh, mais ça veut dire ? Que j'ai pas besoin de toi ! Surtout contre ça. Dyson... Oswald. Je ne t'ai pas abandonné, j'ai... On vivait une SUPER existence avant que Bendy ne vienne tout gacher. Il y avait Koléana, Felix, Mugman, Cuphead, Mickey, toi et moi. C'était cool ! Et sous prétexte d'avoir UNE PUTAIN D'ERREUR papa, JUSTE UNE ERREUR DE COMBAT, et de m'être fait tué, tu as jugé, le jour où tu m'as ramené, d'effacer mes souvenirs, ceux de Mickey, et d'enfermer tous les autres soit-disant pour nous protéger. Tout ça, je ne l'aurais jamais su si par hasard je ne m'étais pas intéressé sur le pinceau qui nous a crée, grâce auquel j'ai retrouvé mes souvenirs y a plus d'un mois. Comment OSES-TU me dire que tu ne m'as pas abandonné ? Oswald, je ne voulais pas... JE N'AI PAS FINI ! Non content d'avoir enfermé les meilleurs personnes que j'ai connu dans ma vie, tu nous as effacé nos souvenirs, je ne pouvais même pas honorer mes frères et ma soeur qui ont vécu tout un siècle dans le noir pour protéger tes conneries. Aujourd'hui, j'ai définitivement perdu Felix, l'un de mes frères que tu as enfermé au centre du monde. Mickey, considère le mort, il n'y a plus que Soreth, radicalement différent. Koléana oses à peine parler de toi, elle ne le dit pas mais je vois bien qu'elle souffre. Cuphead se retrouve aujourd'hui avec une famille détruite par TA FAUTE. Ne parlons pas de ton apprenti qui se démène chaque jour pour comprendre tes secrets que tu avais.
Une goutte de sang était tombé sur le sable. Ma main gauche, qui ne tenait rien. J'avais enfoncé mes ongles trop fort en serrant les poings. Je dois être un père alors que je n'en ai pas eu un moi même. J'ai du apprendre à gérer une famille qui tout autour de moi est brisée et que je n'arrive plus à réparer.
Oh... je n'avais jamais pleuré. Pas moi, Oswald, le vrai Oswald, je ne parlais pas du premier Dyson. Sur la fin, ma voix s'était brisée, m'informant moi-même que je souffrais depuis noel dernier, bien plus fort que ce que je pensais. Felix, Soreth... lui. Je savais que tout ça me mettait en colère, j'étais en colère dès que je n'allais pas bien. J'avais pas compris que j'avais mal à ce point. Même Koléana n'avait pas réussi à me faire parler autant.
Je n'ai pas envie de me battre avec toi. Pars. Comme tu l'as toujours fait. Je ne partirai pas Dyson. Je n'ai que les quelques heures de cette aventure pour réparer ce que j'ai brisé chez mon fils.
Il se rapprochait de moi, alors que l'envie de reculer me brûlait tout entier. Mais je n'y arrivais pas. Près de moi, il effaça les larmes de mon visage avec son index. Vivant ou mort, je ne te laisserais plus si le destin me permet d'être encore un peu là.
En ce moment dans la tête d’une certaine blonde, c’est un peu comme le monde de Wonderland quand la reine rouge a eu sa crise d’adolescente en retard, oui c’est pendant cette période où elle s’est amusée à couper les têtes du peuple vivant dans ce monde. Revenons à nos moutons, la blondinette, l’arme fermement dans la main, était agacée par les airs supérieurs de La Buse qu’elle ne peut s’empêcher de donner un coup d’épée dans celui-ci. Oui la demoiselle était rancunière et avait mal digéré la façon dont le volatile l’a traité. Elle lui adresse un air faussement désolé et soupire en entendant sa réplique : "Calmez vous avec vos mains maladroites, le monde sera détruit par votre faute ! Nul besoin de diable avec vous !" Par ma faute directement ! Arrêter de faire votre mijaurée, lui annonce sèchement la blonde avant de partir loin de cet individu et surtout pour éviter de le tuer une seconde fois. De plus, elle ne pouvais plus le supporter.. du regard, elle observe ce qu’il se passe autour d’elle, effectivement des fantômes sont présents, des connues vis-à-vis des personnes qui constituent le groupe de départ. A un moment, son regard se pose sur un couple de lapin. Oui de lapin, méfiante, la jeune femme s’approche prudemment arme à la main de ce couple près à se battre quand, le couple se retourne vers elle.. Décember eu le cœur serrée, malgré la nature animal des deux fantômes. Au fond d’elle, Décy les reconnaîtrai n’importe où.. Une larme coulante le long de sa joue, elle réussit tant bien que mal à prononcer deux mots qu’elle n’avait pas la chance de dire souvent.. -Maman…. Papa… Décember ne savait pas si elle devait être heureuse ou triste de les voir devant elle. Serrant contre elle sa montre à gousset, objet que le couple a repérer ; l’un des deux prend la parole.. plus précisément sa mère.. -Ma chérie…. Je suis si heureuse de te revoir… Je vois que tu as toujours ma montre… Tu nous manques terriblement.. Tu as toujours ces yeux bleues couleurs d’eau de pluie que tu avais quand tu était petite…
Décember les laissa parler un moment, la pauvre était dans ses souvenirs les plus noirs de sa vie.. Même si elle avait que 4 ans, elle ne peut pas s’enlever l’image de ses parents la tête coupée, ainsi que ses frères et soeurs transpercées par une épée dans le coeur. Elle était la seule survivante de ce massacre.. Massacre qui fut horrible.. Elle se rappellerai toute sa vie.. C'était le jour de son anniversaire.. Tout se passait bien, la petite lapine qu'elle était, avait sa famille autour d'elle avant que le désastre commença.. Sa mère l'a cache rapidement sans que les gardes de la reine rouge ne remarques dans le sous sol. Décember a attendu presque 24h avant de sortir de sa cachette.. Quand elle est enfin sorti, l'horreur devant ses yeux.. surtout ses parents sans leur têtes attaché au corps.. Elle fut tétanisée, apeurée avec des crises de panique quand elle s'attache de trop à une personne... Oui ce fut un merveilleux cadeau pour une petite de 4 ans... Irronie quand tu nous tiens..
Certes les fantômes de ses parents n’ont pas perdu leur tête. Mais ces souvenirs qui remontent à la surface lui faisaient terriblement mal.. -Vous me manquez terriblement… Je suis perdu sans vous et mes frères et sœurs… J’ai tentée d’être à la hauteur de vous deux pour que vous soyez fiers de moi… annonça la jeune femme en s’écroulant genou en sol, tellement que la douleur était imposante, les larmes coulantes, elle ne pouvait pas s’arrêter. Elle ne supporte pas qu’on l’a voit dans une telle faiblesse, la tête baissée, la jeune femme sursaute quand elle sent une patte de lapin fantomatique se poser sur son épaule, elle relève la tête pour les regarder timidement, ce fut son père qui prend la parole. -Ma petite lapinette, malgré ce qu’il s’est passé, il ne faut pas que tu te noies dans ton chagrin. Nous te surveillons et veillons sur toi, Ta mère et moi sommes fières de toi et de ce que tu es devenue. Même si tu n’es plus notre petite pelote de poils, tu resteras notre fille, notre petite dernière.. Tu sais, tu manques beaucoup à tes frères et sœurs. Lui annonce son paternel avec tendresse qui a tant manquée à cette demoiselle qui a été orpheline à l’âge de 4 ans..Quand elle annoncerait à Ranko qu’elle a vu ses parents durant son voyage, celui-ci ne va peut-être pas le croire. Au fond d’elle, la lapine ne sait plus quoi penser, elle tente autant bien que de mal à se reveler un peu en titubant, en essayant de se remettre de ses émotions.. Elle serre contre elle cette montre qui appartenait à sa mère depuis que ces souvenirs reviennent...
Anya n'avait pas été la seule à rencontrer les fantômes de son passé. Il semblait que cela avait été le cas de tous, ce qui était une plus ou moins bonne chose. Anastasia avait préféré ne pas s'immiscer dans les affaires personnelles des uns des autres - sauf si elles devenaient trop tendues et qu'un coup d'épée en plus ne serait pas trop. Mais cela n'avait pas été le cas. Tout le monde allait encore aussi bien que possible étant donné les circonstances... qui se modifièrent légèrement. On pouvait en effet apercevoir trois nouveaux points lumineux : - Regardez ! cria Dyson après avoir repoussé un esprit. Ça doit être les points d'ancrage du portail ! Anya le croyait volontiers sur parole, elle ne s'y connaissait pas en portail. Elle nota que December regardait aussi ces trois points, tout juste remise de ses récentes émotions. Anastasia n'avait vu ses retrouvailles que de loin mais n'avait pas eu de mal à deviner qu'elle avait retrouvé de la famille longtemps perdu. Pour avoir éprouvé ce type d'émotions elle aussi, la rouquine savait les reconnaitre entre mille. - Je pense qu'on devrait se séparer pour atteindre plus vite ces points que nous voyons pour les détruire plus facilement. Genre faire 3 groupes de 2, proposa-t-elle. Anastasia opina. L'idée était excellente et, d'ailleurs, les groupes ne tardèrent pas à se former, presque naturellement : Park et December partirent d'un côté, Dyson et Sebastian de l'autre et il ne resta au final que le professeur d'Histoire et la Grande Duchesse. - Encore vous et moi, commenta Anastasia plutôt contente de la tournure des événements. Duncan lui sourit, contenté aussi : - On dirait bien. C'est un honneur Madame Romanov. Anya passa sur les formalités. Il y en avait trop à son goût mais ce n'était pas le moment. Le duo se mit en route, l'épée toujours en main ce dont ils eurent bien besoin de pour se frayer un chemin dans l'armée de spectres revanchards. Après un moment, Anastasia se rendit compte qu'ils n'étaient pas assez nombreux et qu'ils perdaient du temps précieux. Elle se souvint aussi de ce qu'elle l'avait vu faire (et qui était plutôt badass) quelques temps auparavant, face à celui qui était sans doute un ennemi personnel de longue date. Sans détour, la rouquine tenta sa chance : - C'était pas mal votre tour avec les chauves-souris. Vous pouvez pas refaire pareil en m'emmenant des fois ? Juste histoire de ne pas se coltiner tous les fantômes assoiffés de notre sang. Sans un mot, Duncan disparut sous un amas de chauves souris minuscules et leur roi (ou quelque chose de similaire) plus gros, suffisamment en tout cas pour supporter le poids d'une femme. Cette nouvelle forme de Duncan stationna à la hauteur d'Anastasia pour qu'elle puisse s'y installer. Et la rouquine ne se fit pas prier ! Elle grimpa, se stabilisa aussi bien que possible puis ils s'envolèrent au-dessus des fantômes. Si elle voyait cela, Olga trouverait aussi que c'était particulièrement classe, songea Anya pas mécontente de son idée. Le vol fut cependant de courte durée. Duncan ne tarda pas à se poser au niveau d'un des points aperçus plus tôt avant de reprendre forme humaine. La jeune femme, elle, commençait à avoir une idée un peu plus précise sur la véritable identité de ce personnage plein de surprises mais n'en fit pas sa priorité. Plus tard, peut-être, quand tout serait réglé. - Merci, c'était vachement pratique. Un baptême de l'air à dos de chauve-souris ! Si on me l'avait prédit, j'y aurais pas cru. Duncan inclina la tête d'une façon très distinguée : - Je vous en prie. Anya sourit puis s'attela à examiner l'environnement. Elle nota rapidement le passage qui descendait doucement dans un creux de montagne et l'indiqua d'un geste du menton à son acolyte. - Puisqu'on est là autant descendre, non ? suggéra-t-elle. - En effet. Allons-y, accepta Duncan. Voulez vous que je sois galant ? Taquinait-il. Anya arqua un sourcil, plus amusée qu'agacée, cela dit. Duncan n'était pas au bout de ses surprises s'il cherchait un peu de joute verbale. - Hmm, fit-elle semblant de réfléchir, l'index posé sur son menton. Si par "galant" vous entendez "passer devant pour prendre tous les risques" alors je vous en prie, répliqua la rouquine avec un grand sourire mesquin et un geste équivoque en direction de la pente. - J'aime votre répartie Madame Romanov. Je me dois d'être galant, sourit il ensuite avec une lueur d'excitation. Sans plus de cérémonie, Duncan commença à descendre puis se retourna vers sa partenaire : - Je vous protège Madame. Soyez en rassuré ! dit il amusé. - Vous en faites légèrement trop, répliqua la jeune femme en lui emboîtant le pas. - Vraiment ? Très bien très bien. J'arrête... Répondit il les mains levées innocemment. Ils avancèrent jusqu'à ce que la pente ne soit remplacée par un sol plat, celui d'une grotte éclairée par cette étrange lumière. Autour d'eux tout n'était que silence. Et devant, trois couloirs. On entendait un bruit humide à droite, rien au centre et un crépitement à gauche. Duncan et Anya échangèrent un regard puis l'homme fronça les sourcils. - Il y a des bruits de pas qui viennent du couloir du milieu, précisa-t-il au grand étonnement de la jeune femme. - Je ne les entends pas. Vous avez l'ouïe fine ! Vous pensez que c'est là-bas qu'on doit aller ? Duncan avait manifestement plus d'aptitudes physiques qu'elle. Il était un allié de poids dans cette drôle d'affaire. Anastasia était d'accord de s'en remettre à ses meilleures capacités. - Je vous remercie. Nous devrions écouter notre instinct, poursuivit le professeur. Le couloir de droite semble humide. Celui de gauche avec le crépitement peut faire penser à un feu. Et celui du milieu. Il semblerait que quelqu'un y soit. - Ca semble logique, approuva la jeune femme en opinant. Qui pourrait bien nous attendre ? Le diable ? D'ordinaire, elle aurait trouvé ça un peu gros mais cette aventure était suffisamment étrange pour permettre de telles rencontres. - C'est une possibilité, approuva d'ailleurs Duncan. Grand mère Kal pourrait y être, ajouta-t-il tout de même. - J'y ai pensé aussi. Ce ne serait pas forcément mieux, nota Anya. On prend le chemin que vous voulez mais on reste ensemble. Dans les films ils se séparent toujours et c'est jamais la bonne solution. - En effet. Nous restons ensemble. Je pense que aucun des chemins n'est sur. Celui du milieu ? - Adjugé vendu. Tomber rapidement d'accord dans ce type de situation satisfaisait grandement Anastasia. Le duo se remit en route et ne tarda pas à entendre une mélodie au loin devant eux. Elle n'avait de cesse de se préciser au fur et à mesure de leur progression. Bon. On avait plus menaçant qu'une chanson. Anya restait pourtant sur ses gardes.
Le professeur avançait dans ce couloir, en compagnie de la jeune femme, Madame Romanof. Il était plutôt satisfait, le duo semblait plutôt bien fonctionner. Leur groupe semblait plutôt même être bien coordonné et se complétait assez bien. Du moins, ils s'entraidaient du mieux qu'ils pouvaient et s'était le travail d'équipe qui paiera à la fin. Il en était persuadé. Dracula, une fois, en avoir fini avec l'autre ennemi, il avait vu les états de ses différents camarades. Il avait entendu l'histoire, du moins une partie, occupé avec l'autre, il n'avait pas pu tout entendre. Il avait beaucoup de respect pour son élève. Dyson avait semblé tout sortir de ce qu'il avait ressenti, pouvant bien faire comprendre que le deuxième individu semblait être de sa famille, un besoin non négligeable. Le marchand de sable avait eu aussi son lot d'émotion, il avait vu son geste protecteur envers cette jeune fille. Mademoiselle White, avait repris ses esprits mais son regard en disait long sur ces retrouvailles. Tout un tas d'émotions avaient émané de chacun d'eux. Maintenant, ils avaient formé trois groupes de deux, sous la suggestion de l'ancienne Lapine, lors de l'apparition de trois rayons lumineux qui pourraient être en effet les points d'encrage du portail. Idée bien reçue et très intelligente.
C'était ainsi qu'il s'était retrouvé en compagnie de la rouquine et s'était frayé un chemin parmi les spectres pour se rendre à l'un des points, sans perdre plus de temps et sous la demande la jeune femme, qu'il l'amusa, il l'avait transporté par vol de chauve souris jusqu'à l'endroit voulu. Il était assez excité, et taquinait doucement la jeune femme. Il aimait réellement sa répartie. Très vite, ils s'entendirent et à présent, ils trouvèrent à marcher dans ce fameux couloir du milieu, où des pas pouvaient se faire entendre. Cependant, ce fut une chanson, d'une voix de femme, style berceuse qu'on perçut, et plus ils avancèrent et plus la mélodie se fit plus forte.
" Vous croyez que le diable chante des berceuses ?" " Serait il une femme ? Cela semble très loin du diable que nous pourrions s'imaginer. " "Moi je pense que Dieu est une femme alors pourquoi pas le diable ? Plus sérieusement, j'en sais rien, mais rien ne me surprendra." "oui vous avez raison. Moi non plus."
Ils continuèrent à avancer et rapidement, des lampes à huiles éclairèrent le couloir, menant à une porte rouge en bois. Duncan l'ouvrit. Et cela pouvait être assez surprenant de voir ce qui se trouvait derrière. D'une part, la porte était assez vieille et d'autre part, la vision de la maison devant eux, était d'un style vieillot, abîmée, usée. Cependant, le détail le plus surprenant, s'était qu'il faisait jour. Allez comprendre, rien ne pouvait réellement surprendre.
"A votre avis, ça aurait été tout aussi bizarre dans les autres couloirs ou c'est le karma ?" dit Madame Romanov surprise. "Peut-être une mort certaine dans l'un des autres et une surprise tout aussi surprenante qu’actuellement... Je crois qu'on va opter pour le karma. Ça donnera moins mal au crâne." Fit il plus amusé par tout ça.
Duncan vit la jeune femme sourire, sans rien ajouter. Il avait toujours cette excitation en lui, Dracula aimait bien ce petit "jeu" où tout pourrait être surprenant, malheureusement, il y avait cet autre sentiment de sourde colère et de lassitude envers la grand mère Kal. Ils étaient en train d'observer cette maison. Puis, il put entendre quelques bruits, qu'il partagea avec la jeune femme.
"Deux personnes se trouvent ici du moins vivantes. Elles semblent essoufflées. Pour les sanglots je pense que vous entendez tout comme moi qu'ils viennent de derrière cette porte."
Elle opina. Leur entente lui plaisait. Ils allèrent vers cette fameuse porte, la poussant. Un salon se présentait à eux. Et à peine, un coup d'oeil à cette pièce, que le regard du professeur s'immobilisa sur deux corps, encore en vie, d'un homme et d'une femme, attachés par une corde et bâillonnés, les empêchant de parler. Madame Romanov se précipita vers eux, les libérant, alors que lui restait sur ses gardes, au cas où quelque chose ou quelqu'un attaquerait, pour pouvoir ainsi les protéger.
En revanche, leurs réactions ne furent pas celles espérées. Lorsqu'ils furent libérés, ils se levèrent, s'écartant d'eux, se serrant l'un contre l'autre, complètement effrayés, apeurés, avec un seul mot prononcé à l'unisson. "Non!" les suppliants, comme de ne pas leur faire de mal. Ils fermèrent les yeux, comme pour attendre une sentence ou espérer disparaître de notre vue, pour être épargné.
" Mais on va rien vous faire ! On est les gentils, nous."
Duncan retint un rire à cette phrase. Gentils ? Lui ? il ne pouvait pas opiner à ce détail, même si il avait toujours fait en sorte de ne pas refaire les même erreurs. Enfin, ce n'était pas le moment de raconter sa vie.
"Elle a raison. On peut vous faire sortir de la. Dites nous qui vous êtes ? Que faisiez vous ici attachés ?" Duncan se stoppa. "Madame Romanov dites moi. Le chant il n'aurait pu provenir de cette femme si elle était bâillonnée." "Vous avez totalement raison." Dit Anastasia, plus tendue, l’œil aux aguets.
La femme hocha négativement de la tête, se serrant un peu plus contre l'homme, toujours aussi effrayés.
"Bien. Tout cela est si intéressant." s'exclame t-il, excité et sur le qui-vive tout autant. Il s'adressa à Madame Romanov. "Peut-être que la maison peut nous apprendre davantage" "C'est notre meilleure piste." "Le problème est. Cette femme cherche t-elle à nous séparer. Pour être si silencieuse d'un coup.", s'était une stratégie plausible. "Je suis pour ne pas lui donner ce qu'elle veut." Il opina. "Cherchons déjà ici dans cette pièce et essayons d'en savoir plus auprès de nos nouveaux compagnons". Il se tourna vers eux et leur demanda. "Sommes nous surveillés?"
Toujours aussi peu assurés et méfiant. L'homme semblait enfin vouloir au moins parlementer. Il répondit, en français. Heureusement, que tous deux le comprenaient, se rappelant de leurs échanges dans l'avion.
"Qui êtes vous ? Vous n'êtes pas avec elle ?"
"Non, nous ne sommes pas avec elle. Je vous retourne cette question. Qui êtes vous ? Pourquoi étiez vous attachés ?" répondit-il en français.
"On était en voiture quand elle nous a pris, on ne sait pas ce qu'on fait ici.". La femme parla à son compagnon "Rien nous dit qu'ils sont pas avec elle"
Duncan leva les yeux au ciel. "Rien ne nous garanti que vous non plus vous n'êtes pas avec elle. Maintenant soit on avance. Soit on continue notre exploration et on vous laisse ici. Soit on s'obstine à tourner autour du pot." déclara t-il.
Son acolyte renchérie. "Personnellement je suis pour avancer. Franchement si on était avec elle vous croyez qu'on vous aurait détaché"
Les deux tourtereaux n'eurent le loisir de répondre, se stoppèrent dans leur intention à l'entente de la mélodie chantante, entendue plus tôt, plus proche, venant de dans la maison. Duncan par un réflexe de protection, se mit devant eux. L'homme répondit tout de même malgré tout.
"On ne sait pas, elle est folle" déclara t-il.
Il échangea un regard avec sa comparse.
"On devrait aller visiter d'autres pièces de la maison, peut-être en apprendrait-on davantage. Il faut qu'on les mette en sécurité" proposa t-il a l'intention de Madame Romanov.
Elle opina dans le sens de sa proposition, une nouvelle fois, en accord. C'était plus que raisonnable, si il aurait été seul, en l’occurrence, il aurait été vers cette voix. Cependant, il devait pense qu'il ne l'était pas et que des innocents étaient avec eux.
A peine, ils marchèrent pour se réfugier dans une autre pièce, Duncan préférant laisser place aux couples pour passer devant lui, pour les protéger au mieux. Ils les virent se figer, ne pouvant marcher. Il fronça des sourcils et un nouveau regard s'échangea avec sa camarade. Le couple se plia, mirent leurs mains sur leurs tête, comme si une douleur en sortait. Puis, d'un coup leurs yeux devinrent blancs et l'atmosphère s'illumina, brilla d'une lumière blanche comme plus tôt, celle qu'ils avaient suivi et les avait mené ici. Ils étaient droit comme un piquet et leurs voix résonnèrent, d'une seule et même voix.
"Les flammes de l'enfer vous consumeront" dirent-il dans une étrange transe.
"Je table sur de la possession" proclama Anastasia blasée.
Duncan opina. "j'ai l'impression qu'au final on va tourner en rond" renchérit-il tout aussi blasé, levant les yeux au ciel, pourtant, il ne pouvait ne pas nier son amusement.
Duncan était plus présent, Dracula un peu plus calme mais sur le qui vive, voulant s'amuser aussi.
acidbrain
Dyson R. Parr
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| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Trois choses me caractérisent depuis le jour où je suis né : très attaché à ma famille, mes frères, ma soeur, mais aussi les enfants que je rencontrais dans ma vie, dont je devais assurer le bonheur. Je suis également rempli d'espoir, et même si l'existence semble se donner le mot pour que cet espoir vacille, j'en avais peut être le plus dans toute la famille. Et enfin, j'ADORE taper des trucs, l'esprit combatif étant une option que papa était obligé de m'inclure puisque je suis né pour être le protecteur des armes.
Mais il y a deux choses que je n'ai jamais appris à faire : gérer la mort de ceux qui me sont proches, et encore moins gérer une retrouvaille temporaire avec un mort qui m'était proche mais que je détestais pendant un mois et demi. Cette dernière catégorie incluait uniquement mon père (une seule personne, c'est étonnant pour ce cas de figure pourtant siii banal n'est-ce pas ?).
Ainsi, je ne savais pas du tout comment agir après ça. Ce qu'il m'avait dit m'avait touché, mais je ressentais encore beaucoup de colère envers lui et très peu de pardon. Aussi peu de pardon que ma colère était grande, bien qu'apaisée par ses mots. Mais heureusement, nous fumes sauvés par le gong. Un nouvel élément apparu, des sources de lumières, trois au loin, autour de nous. L'occasion parfaite pour reculer et laisser mon père en plan sans avoir à répondre de nouveau, en concentrant l'attention de tout le monde ailleurs : Regardez ! Ça doit être les points d'ancrage du portail !
Ça n'arrêtait pas les esprits en tout cas, ayant était forcé de couper ma phrase avant de pouvoir la continuer afin de repousser un nouveau fantôme, comme mon père le faisait, non pas avec une épée comme moi mais avec sa magie d'antan. C'est December qui proposa de se séparer, et le plan s'executa.
Hey !
Je m'étais mis devant Sebastian et l'esprit qui semblait être proche de lui, pour parer la fuite du Savant Fou qui en avait profité pour se relever. Tu crois aller où là ? Mauvaise pioche, l'une de ses deux personnes et mon ami, et l'autre est l'amie de mon ami. Tu n'iras pas loin en allant vers eux. Tu crois vraiment que je fuis ? Ne me prends pas pour toi, je suis là pour vous attaquer, c'est pour ça qu'on m'a fait venir, pour... La ferme ! Je m'étais écrié au même moment que mon père, de la même manière que nous l'avions frappé au même moment. Oooook, j'avoue, c'était classe.
Alors que Duncan et Anastasia, ainsi que Park et December, semblaient réussir par leurs propres moyens de traverser la vague de morts, c'était mon père qui s'était avancé vers la foule. Le vieil homme tourna la tête vers la fantôme qui était avec Sebastian, lui indiquant du regard de reculer et de faire attention. Vous ne passerez pas !
Une énergie magique remarquable sortit de ses mains pour s'abattre sur les morts encore vil qui menaçait notre nouveau périple. Dépêchez vous, je ne suis pas réellement Gandalf, ils vont finir par se relever. Je levais un sourcil, fortement étonné. Oui, je ne l'avais jamais connu à Storybrooke, jusqu'au y a encore deux mois je pensais avoir appris son existence après son décès. Je découvrais donc aujourd'hui que mon père avait, comme la grande majorité de la famille, une fibre cinéphile. Ce qui expliquait beaucoup de choses.
Papa, en prononçant sa dernière phrase, nous pressa du regard et d'un geste de la main, nous indiquant qu'il fallait qu'on se rapproche de lui. Aussitôt dit, aussitôt fait : et l'instant d'après, on se trouvait déjà plus loin dans le désert, face à une paroi rocheuse mais lisse, rouge comme le reste de la plaine, dans laquelle se trouvait une ouverture, grotte dans laquelle la lumière bleue semblait rayonner.
Bon, on aura pas besoin de torches, comme ça. Cependant, je n'étais pas tout à fait convaincu. Bien sur qu'on allait se rapprocher pour tenter d'éteindre cette lumière pour fermer le portail, mais il y avait peu d'éléments qui pouvait nous indiquait qu'on allait être serein.
Alors que je fis un pas vers la grotte, je vis que les fantômes qui nous accompagnaient n'avançaient pas. Une trop forte énergie pour nous, même si je n'arrive pas à savoir ce qu'elle est précisément. Cette part de l'expédition ne se fera qu'entre vivants, je le crois bien.
J'avais soupiré. Devais-je avancer, sans rien dire. Ou dire merci ? A plus, un truc comme ça ? Ou lui remercier, lui pardonner, juste au cas où, avant de partir ? Si je songeais à ça, c'est probablement parce que je devais le faire. Mais je n'y arrivais pas. J'osais encore à peine le regarder dans les yeux. Bon. On reviendra vite. Sebastian et moi sommes résistants.
Je n'avais rien dit d'autre, et n'avait pas attendu de réponse. J'avais fait simplement un pas de plus, et nous étions dans la grotte.
Qui était-ce ? Quelqu'un d'important pour toi, c'est ce que je peux voir à ton regard, avais-je demandé à Sebastian alors que nous commencions à marcher dans un silence qui s'était soudainement abattu sur nous, contrastant avec le bruit qu'il y avait à l'extérieur. Puis, je m'étais rendu compte que c'était surement indiscret, et qu'il me le dirait s'il avait envie de me le dire. Enfin, pardon, c'est pas poli de demander ça, je ne voulais pas être indiscret, pas besoin de répondre hein.
Cette fois-ci, un nouveau bruit s'élevait : celle d'une brise. Mais elle ne sonnait pas comme un courant d'air qui ferait du bruit en passant sur les parois de la grotte, en faisant un maigre son grave et presque mélodieux. Non ce n'était pas ça : le son que j'entendais, c'était une brise d'extérieur. En tendant l'oreille (qui s'était noircie pour tenter de profiter de mon ouïe de lapin toon, bien qu'elle n'était pas aussi puissante que celle de Duncan), j'avais l'impression d'entendre des feuilles bouger au gré de ce vent.
Nous étions à l'intérieur d'une grotte, mais j'entendais un environnement extérieur. Je ne savais pas vraiment si je devais m'en inquiéter : il y a encore quelques minutes, j''avais été au centre, voire plus bas, d'un volcan, dans la réplique de la maison du diable. Alors entendre un vent de prairie dans une grotte semblait être le son le moins inquiétant ou dangereux de l'histoire des sons.
Hmpf !
Je venais de tomber, alors que le sol s'était soudainement... déplacé ? Il avait bougé, ou le monde entier s'était secoué sous nos pieds, provoquant la chute. Mais plus rien n'était normal : si je sentais soudainement me gratter là où ma peau était apparente, c'est parce que je me trouvais au milieu d'un champs de grandes herbes à l'odeur sucrée. Un champ de cannes ? C'est pas normal si près du volcan.
Rien n'était normal en fait : le ciel au dessus de nos tête était bleu, il faisait beau, il faisait très chaud tout de même, et je pouvais sentir cette petite brise, un peu agréable, que j'avais entendu un peu plus tôt. Au moins je ne suis pas seul, c'est toujours ça de gagné, fis-je à Sebastian que se trouvait avec moi.
Un bruit de pas. Mes sens aux aguets, je me retournais délicatement sur moi même, en position défensive. Qui est là ? Vous allez nous aider ? Une voix masculine et tremblante se fit entendre, alors que je distinguais
Je levais les sourcils, alors que je garder ma position, poings serrés, les yeux fixés sur les mouvements que je percevais. Quelqu'un, derrière Sebastian cette fois-ci, se fit entendre à son tour. Une femme. Pitié, ramenez-nous.
Et en regardant bien, alors que j'étais désormais juste à côté du marchand de sable, autour de nous se trouvaient six personnes, attirées par notre arrivée dans cet étrange espace, mais également effrayées et perdues. Le premier homme qui m'avait parlé me tendit la main. S'il vous plait, on sait pas depuis combien de temps on a été enlevé...
Tout ira bien, on est venu justement pour vous retrouver.
Par réflexe, j'avais pris sa main, pour tenter de l’apaiser avec un contact physique. Erreur. Erreur débile en plus. A cet instant, les yeux de l'homme que j'observais étaient devenus entièrement blanc, alors que sa main se serrait durement autour de la mienne, me faisant assez mal pour que je songe à la possibilité qu'il avait de me casser les milliers d'os que j’avais là dedans. Et dans les flammes vous prendrez sa place.
Toutes les personnes autour de nous avaient parlé de la même voix. Encore elle. Toujours elle.
Finalement, j'avais pu dégager ma main, tentant aussitôt de faire carburer mon esprit pour trouver une solution. Mais on ne m'en laissa pas le temps : dès que j'étais libéré du possédé, nous étions de retour dans la grotte, dans une caverne qui terminait celle-ci, alors que la forte lumière que nous pourchassions, dans laquelle nous étions désormais, s'éteignait petit à petit. La seule lumière que nous avions était l'aura blanche des possédés.
C'était un piège ! Fis-je à Sebastian. Et puis, une pensée bien particulière me vint à l'esprit, alors qu'un frisson remontait le long de mon dos. Qui est-ce qui avait eu ce plan lorsque les lumières étaient apparues ?
Oh. Oh. Ok. Sebastian, on doit sortir d'ici au plus vite. Park est en danger. On l'est tous en fait, mais elle d'abord.
Il était temps de gravir cette petite pente pour aller voir ce qu’il se passait en haut de cette pente. Plus elle avançait, plus elle commençait à ressentir une légère brise sur elle qui devient plus fort, à être faible. Chaque pas devenait de plus en plus difficile pour l’ancienne lapine. Elle réussit tant bien que mal à gravir cette pente. Elle se trouva au final à l’extérieur, mais plus facilement dans un champ où se trouvait un puit. Alors qu’on peut penser que tout va bien, c’est le contraire qu’il se passe, Décember commença à avoir une horrible migraine qui s’accentue de plus en plus, de minute en minutes. Comme si l’on lui plantait des coups de couteau dans le crâne, de plus en plus violent. La jeune femme se tenant la tête, titube en faisant quelques pas avant de s’effondrer, les genoux au sol en plantant ses ongles dans sa peau. Elle gémit de douleurs avant de murmurer : Faites que ça cesse bon sang !!... Plus les minutes passèrent, plus elle panique, les douleurs sont plus intenses, insoutenables. Elle ne tenait plus, un cri de douleur retenti dans le silence de la plaine avant de s’effondrer inconsciente sur le sol Elle fut inconsciente quelques instants, avant de sentir une force qu’elle ne connaissait pas, prend le contrôle de son corps. Qu’est-ce que c’est que ce bordel… Elle ne contrôlait plus rien, comme si elle était enfermée dans son propre corps sans pourvoir rien faire. D’extérieur, on vit dans le regard de la blonde, une haine indescriptible s’empara d’elle. L’esprit de Décember ne pouvait rien faire face à cette situation. Décember frisonne d’horreur en entendant le sordide rire maléfique qui sort de sa propre bouche. Elle tente avec grande difficulté mais échoua de reprendre possession de son corps, qu’une explosion retenti, c’était un couvercle en bois qui rebouchait l’entrée du puits… La fausse décember s’avance vers cette entrée qu’elle venait de faire exploser, elle était déterminée, menaçante, une tout autre image que la véritable décember, à l’intérieur de son propre corps, ne voulait pas qu’on fasse du mal à Park qui se trouvait au fond de ce puits. Elle se concentre sur elle-même avant de s’adresser à l’esprit qui osait la posséder.-Cette conversation se passe donc dans la tête de la jeune femme, heureusement car cela pourrait être encore plus bizarre. - : Qui êtes-vous !! et pourquoi faites-vous ça réellement. Au fond d’elle, Décy ne voulait que personne ne soit blesser …
"Cesses de vouloir lutter, que je sois là où ailleurs, vous êtes perdus de toute façon." "Ne lui faite pas de mal ni à elle ni à personne ! ne leur faites rien !! Ce sont des innocents.... Dans quel but fait vous ça ! Et répondez qui êtes-vous bon sang !! lui demande la blonde avant de poser cette fameuse question : Pourquoi moi… Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça !! Décember essaye de ne pas céder à la panique au vu de la situation en réfléchissant pendant le petit temps de non réponse, car oui l’esprit de décember tente avec du mal de communiquer avec l’autre esprit qui ne répondit pas directement,ce qui peut être plutôt embêtant. Le spectacle que lui proposait l’esprit est juste horrible. L’ancienne lapine ressent une étrange force qui réunissait une cinquantaine de personnes. Une puissance innée se fit ressentir par la blonde, comme si elle contrôlait ces 50 personnes. La même voix résonne dans sa tête pour lui demander a faire froid dans le dos, si elle possédait a elle toute seule son propre corps.. - "Ne sais tu toujours pas qui je suis ?" December assemble ensemble les pièces du puzzle. D'une seule traite. Elle prononce l'identité de l'esprit qui l'a possédait. -Grand mère kall.... mais pourquoi!! Qu'est ce que j'ai à voir avec vous... demande la jeune femme en ayant tout de même peur de connaître cette réponse.. "Crois tu vraiment que tes amis ont une chance de gagner, alors que je suis avec eux depuis le tout début ? Tu étais à peine à leurs côtés, uniquement les quelques fois où je l'ai permis. J'ai réussi à vous avoir..."
December doit absolument reprendre le contrôle de son corps, elle écoutait ce que lui disait cette grand mère complètement tarée,... Vous ne savez pas de quoi, ils sont capables !! ils réussiront à vous vaincre !! dit elle avant de réaliser les dernières paroles Vous me possédez avant la rencontre de l'adolescent... quand nous étions dans notre van.." oh non.... tout mais pas ça... elle se revoit englober dans ce nuage sombre dans ce véhicule... la lapine se maudit d'être aussi réceptive pour ces esprits... il a fallut qu'une grand mère dégénérée la possède...elle ne peut s'empêcher fantomatiquement de frissonner en entendant ce rire affreux..
-tu n'es pas donc pas entièrement stupide! Non mais la politesse chez les esprits c'est en supplément chez eux ou c'est en bonus avec le chocolat de pâque.... Les autres vont réussir a vous vaincre. Même s'ils doivent me blesser... Je ne vous laisserai pas votre plan réussir! Annonce avec vivacité la lapine prisonnière de son propre corps, elle tente avec du mal a reprendre son corps. Mais ce fut un échec quand elle ressentit une étrange sensation de chaleur.. non pas ça... elle s'entend dire de sa propre voix à voix haute pour que park qui était encore prisonnière entende clairement...
-que la fin commence... December n'aime pas du tout ça... l'esprit de la blonde ne savait pas quoi faire pour reprendre possession de son propre corps surtout quand elle ressentit une certaine magie qui se dirige vers les trois endroits différents.. Oh non... ces endroits sont là où se trouve les autres... Pourquoi est-ce qu'elle est si réceptive niveau des esprits pour qu'elle soit possédée... Si quelque chose arrivait à l'un d'entre eux, décember s'en voudra toute sa vie...
L'esprit de grand mère Kalle possèdait son corps et donc le contrôlait... Elle vit son corps sauté sans crainte dans ce puits pour rejoindre Park...