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 Evénement #65 : Ceci Tuera Cela

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Evénement #65 : Ceci Tuera Cela - Page 7 _



________________________________________ 2016-09-13, 14:08




Ceci tuera cela



Qu' est-ce qu' il y aurait à la fin si tout était au commencement ?

15 heures. Je pris une grande inspiration, frémissant sous le premier vent d’automne qui balaya jusqu’à la cime des arbres. Nous n’étions pas exactement dans la nouvelles saison, plutôt sur une fin d’été qui tirait sur l’aura indienne de ses chaleurs ; pourtant déjà les premières feuilles orangées apparaissaient et chutaient jusqu’au sol pour le plus grand plaisir des chiens et de la petite fille qui rampait entre eux. Abigaëlle ne savait pas encore marcher, elle était trop petite, mais elle crapahutait à quatre pattes ou s’agrippait aux poils de ses amis canins pour maintenir un équilibre précaire et faire ses premiers pas maladroits. Je l’observai parfois par-dessus mon épaule, laissant pourtant Hoover veiller sur elle avec une précaution et une patience impensable jusque là ; cette chienne copiait un peu trop l’attitude et la manière d’Anya, ce qui n’était au final pas un si grand mal.

Plantant la pelle dans la terre meuble, j’extrayais une nouvelle parcelle de cette dernière pour la déposer sur le côté. Consigné à domicile avec ce foutu bracelet à ma cheville, je trouvais de l’occupation où je pouvais : planter des arbres par exemple. Après avoir rangé des bûches sous la maison pour l’hiver et nettoyé les extérieurs de la maison, refait la peinture et vu jusqu’où je pouvais aller sans alerter toute la police de Storybrook, je m’étais attelé à modifier un peu l’extérieur. Tout pour ne pas rester assis sur le canapé. Tout pour ne pas perdre une activité, quelle qu’elle soit, et ne pas sombrer dans l’ennui le plus total. Dès que je ne faisais rien, j’avais l’impression de replonger. De devenir fou et de me retrouver à nouveau dans cette cellule sous terre. Envahi par des pensées anciennes ou nouvelles, je fuyais alors la monotonie du salon pour me plonger vers l’extérieur. Le ciel. Le grand air. Le soleil. La réalité. Tout pour ne pas replonger et me noyer.

Du coin de l’œil j’avisai du mouvement et me redressai, constatant avec surprise qu’Anastasia était en train de remonter la petite allée de gravier qui menait devant chez nous. Me redressant, un instant méfiant, je fini par m’avancer à sa rencontre en passant mon poignet sur mon front. Mine de rien, il faisait chaud dehors.

« Dimitri ! » S’exclama la princesse russe à mon approche, se précipitant pour me voler un tendre baiser. « Oh, tu ne devineras jamais ce qui m'est arrivé ! »

Je haussai un sourcil face à tant de mystères. J’étais pourtant persuadé qu’elle n’était allée qu’à la bibliothèque et dans le centre ville, pas de quoi vivre de folles aventures ou je ne sais quoi… Jusqu’à ce que je n’entende une voix qui m’était radicalement inconnue.

« ANASTASIA ! » Cria un homme aux long cheveux sombres et à la tenue pour le moins… Etonnante. « Enfin je vous trouve ! Mon dieu mais dans quel monde vivez-vous ? J'ai failli me faire renverser trois fois par une charrette du diable ! »

Il couru jusqu’à nous, haletant et visiblement complètement dépassé par ce qui lui arrivait. Je fronçai les sourcils, sentant radicalement la méfiance emplir mes veines et resserrant ma prise sur la manche de la pelle. Qu’est-ce que cet inconnu nous voulait ? Et pourquoi courrait-il derrière Anya de cette manière ? Etait-ce ça, la surprise qu’elle s’apprêtait à me dire ? Où avait-elle dégoté un individu pareil ?! Je plissai les yeux, le toisant des pieds à la tête pendant qu’il reprenait son souffle ; je ne l’avais jamais vu. Du moins, n’en avais-je aucun souvenir. Et ça ne me plaisair pas.

« Qui est-ce ? » Demandai-je en tournant la tête vers Anastasia.

« C’est une longue histoire, que j’allais te raconter avant qu’il ne débarque… Tu ne vas jamais me croire, mais j’ai littéralement voyagé dans Notre-Dame de Paris et… » Elle semblait toute excitée par ce qu’elle racontait. « … Disons que lui a voulu voyager dans notre monde. Dimitri, je te présente Pierre Gringoire. »

Je passai de l’un à l’autre sans trop comprendre, l’air suspicieux cependant. Quelle était cette histoire de monde encore ?

« Il n’est pas méchant… » Ajouta-t-elle tout bas, avant de pousser une petite exclamation et de se baisser pour attraper Abigaëlle qui crapahutait à la rencontre de sa mère. Elle la souleva dans ses bras pour couvrir son visage encore poupon de baisers tendres, me laissant le loisir de faire face à l’indésirable.

« Notre-Dame ? En France ? » Hasardai-je, me semblant l’avoir déjà entendu m’en parler sans m’y être arrêté. « Et je peux savoir pourquoi vous cherchiez Anastasia ? »

Gringoire s’était immobilisé et redressé, l’air assez décontenancé face à nous. Visiblement, il ne s’attendait pas à trouver quelqu’un en compagnie de la princesse russe ; dommage, j’étais là avant et je ne comptais pas le laisser franchir un mètre de plus sans savoir qui il était. Je n’avais peut-être pas d’armes ni quoi que ce soit, mais je savais encore très bien où frapper pour assommer quelqu’un.

« Et bien... Mademoiselle Anastasia est très perspicace et charitable et j'espérais qu'elle offrirait le gîte et le couvert à un vieil ami. Il se trouve que j'arrive à l'instant à... Sborytrooke, je crois - quel nom étrange, sincèrement - et que, ma foi, je ne sais pas où aller. Je ne connais que mademoiselle Anastasia. Enfin, c'est la seule que j'ai réussi à retrouver. »

Je haussai un sourcil. Mais tout à fait, bien évidemment, chacun fonctionnait de cette manière ! Un vieil ami ? Comment cela, un vieil ami ? Elle ne m’avait jamais évoqué le nom de Pierre Gringoire dans nos échanges, même si elle conservait son jardin secret et moi le mien. Abigaëlle babilla un petit son curieux lorsque sa mère fouilla dans son sac et en extirpa un livre assez épais à la couverture en cuir, me le tendant.

« Notre-Dame de Paris, le bouquin ! Lis-le, tout est dedans. L’histoire s’est réécrite pendant qu’on y était. »

« Oh, et donc, comme une âme charitable, vous pensiez qu’elle allait accepter que vous veniez dans Notre maison ? » Je m’appuyai sur la pelle pour retirer l’un de mes gants et prendre le livre entre mes mains. « Vous n’avez pas songé qu’elle puisse être occupée ? »

Je feuilletai les pages mais sans les lire, ne quittant pas des yeux l’homme un peu penaud qui se trouvait devant nous. J’entendis clairement Winston japper à mes pieds, mais dans ma direction ; comme s’il me reprochait d’être aussi méfiant. D’ordinaire j’étais un fervent défenseur de la cause animal ou de l’abandon, mais il s’agissait là d’un humain et non d’un animal. J’avais un peu plus de scrupules à me méfier de ceux de mon espèce, ayant vu tellement d’horreurs créées par leurs mains que je ne parvenais pas à accepter l’idée qu’il puisse rester chez nous. Comme ça. Sans rien.

« Hum... vous avez raison. Un vrai gentleman n'agit pas de la sorte. Reprenons. Damoiselle Anastasia, êtes vous occupée ou consentez-vous à aider votre ami Gringoire malgré qu'il n'ait rien à vous offrir en échange ? »
« Et bien… » Commença Anastasia, l’air gênée. « … Comme vous le voyez, je ne vis pas seule. »

Elle sembla réfléchir avant de m’attraper le bras pour être sûre que je sois attentif à ses paroles :

« Ecoute... je sais que c'est compliqué et perturbant et crois-moi ça l'est pour moi aussi. Je te promets que je te raconterai tout en détails et que je ne suis pas folle. Gringoire n'est pas méchant, il est juste perdu. Il vient de très loin, un peu comme tout le monde ici. Je lui fais confiance. Il m'a aidée, d'une certaine façon, plus tôt dans la journée. On peut bien lui rendre la pareille un moment ? Au moins cette nuit ? »

Mon regard passa d’elle à notre fille, qui attendait sagement avec sa sucette dans la bouche, puis à Gringoire et de nouveau elles. Les yeux bleus d’Abigaëlle semblaient étudier à son tour notre étranger, comme une habitude qu’elle aurait prise de jauger les autres avant de les classifier dans les amis ou les ennemis. Hoover s’installa à côté de nous, jappant à son tour pour m’obliger à prendre une décision.

Je poussai un soupir, rendant le livre à Anya.

« Une nuit. » Finis-je par répondre. « Vous avez une nuit pour m’expliquer qui vous êtes et ce qu’il s’est passé… »

Ce qui sembla littéralement survolter Pierre, qui prit une mine beaucoup plus réjouie en sautant d’un pied sur l’autre.

« Une nuit c’est largement assez ! Merci… hum… Monsieur l’hôte de ces lieux ! »
« Dimitri. »

Corrigeai-je en lui tendant la main pour qu’il ne la serre. Ce qu’il fit avec agitation et enthousiasme. Aby ne put s’empêcher de frapper dans ses mains en riant en le voyant faire, ce qui sembla conclure la décision de lui permettre de rester ; poussant un soupir, je m’écartai d’un pas et lui laissait le passage jusqu’à notre pallier.

« Bon, les amis, quand est-ce qu’on mange ?! »

Je commençais déjà à regretter cette décision.


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Evénement #65 : Ceci Tuera Cela - Page 7 _



________________________________________ 2016-09-14, 12:43

Oh mon dieu, j'ai rencontrée un célèbre écrivain mais c'est tellement génial, quand je vais le dire aux autres wonderlandiens et à Ranko, ils ne vont pas y croire, heureusement que j'ai mes deux grands frère pour m'épauler sur mes dires. J'ai un grand respect pour lui, il a raison j'ai de la peine de laisser seule le sonneur de cloche, mais je repars avec deux souvenirs même si je n'ai plus ma montre à gousset que j'ai du donner à l'aubergiste. Après des aux revoirs déchirants à Esméralda. Qu'elle prenne soin d'elle et surtout qu'elle soit sain et sauve. Les larmes menacèrent de couler. Je me tourne vers la cathédrale et je vis une ombre, je fais des grands signes d'au revoir, il me répond, je suis contente. 
-Il est temps d'y aller.. annonçais-je doucement, je commence à être un peu faible. Une lumière blanche nous engloba, nous étions de nouveau à notre époque dans la bibliothèque. 
Je m'assoie un peu, car oui je vois des petites étoiles tournées autour de moi, ah non ce n'est pas des étoiles mais des boussoles qui tiennent des carottes. Oui bizarre que voulez vous. Bizarrement je sens un truc dans ma poche, je sors l'objet. 
-Ma boussole.... Oh merci... dis-je ému avant de la remettre dans la poche, je suis heureuse. L'autre pimbêche parti comme si elle était la reine du monde, mon dieu elle n'allait pas du tout me manqué celle-là. Madame téresa se tourne vers moi en me disant qu'il serait temps que j'aille à l’hôpital, je soupire discrètement, moi qui voulait voir un certain loup, je prend mon téléphone pour envoyer au destinataire: 
"Hey Coucou comment tu vas ?? :) alors je ne pourrais pas venir te voir ce soir je dois aller à l'hôpital pour vérifier si je n'ai pas de trauma crânien, je t'expliquerai (; Bisou ♥ "
Je me lève un peu trop rapidement mais me repris avec une sourire désolé, mes frangins nous suivirent, ils s'inquiètent pour moi, ça se voit dans leur regard. 
-Merci beaucoup madame Samovar de m'emmener, vous êtes une femme avec un coeur en or et je le pense vraiment, j'espère de tout coeur vous voir dans de meilleurs circonstances. lui dis-je sincèrement, nous arrivons devant l'hôpital, Au secours, je n'aime pas ça..  
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Evénement #65 : Ceci Tuera Cela





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