« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Après ma petite escapade dans la cathédrale de Paris, Anastasia, Madame Samovar et moi nous dirigeâmes vers une petite auberge près de la cathédrale. l'ancienne impératrice demanda à l'aubergiste si nous pouvions avoir trois chambres et trois repas pour nous. Ce qu'elle oublia, c'est que nous avons pas d'argent de cette époque. Après un moment de gène, je sors une montre à gousset que j'avais depuis très longtemps, quand on doit faire des sacrifices.. -Si ça peut payer notre logement, je peux vous donner ma montre à gousset.. Il ne me contredit même pas, j'ai même l'impression qu'il a l'air fière d'avoir un tel objet, oui il peut vu qu'elle est la mienne.. enfin bref. On s'installe toutes les trois à une table loin des autres pour être tranquille. Enfin tranquille jusqu'à ce qu'il y a la blonde du nom d'Aliénor qui s'installe comme si elle était comme chez elle. Je ne la connais pas mais je peux vous dire qu'elle commence à m'énerver avec ses grands airs de princesse. Enfin bref, je ne fais pas attention à elle vu que mademoiselle se fait draguer ouvertement. Roulant des yeux, je préfère manger mon repas avant de monter à ma chambre me reposer. Je trouve que ma chambre m’indiffère beaucoup, j'ai l'impression d'étouffer, en plus, je me demande ou se trouvent mes grands frères.. ça fait bizarre que je ne les vois pas.. de ne pas les avoir sur mon dos même si je les aimes beaucoup. Je vis que la vue de ma fenêtre donne sur la Cathédrale de Paris. Je me sens comme mal enfin je veux dire que je me suis comporter comme une empotée. Je dois avouer que je me demande le pourquoi du comment, ce Quasimodo est comme un prisonnier dans cette cathédrale, j'ai peut-être agis comme une idiote, d'avoir eu peur ainsi me ressemble, certes mais j'ai besoin de savoir, ma curiosité est grande. Je reprends donc ma cape à capuche pour sortir, La nuit commence a tombée, je passe par la chambre de Térésa où se trouvait également Anastasia : -Désolé de déranger, mais je vais faire un petit tour sur paris, je reviens plus tard promis et reposez vous mesdames. annonçais-je avec un sourire. Je quitte donc l'auberge en mettant ma capuche sur mes cheveux et en prenant une torche qui est près de la porte pour commencer ma petite visite en espérant que je ne tombe pas sur des dégénérés comme le Phoebus ou même la blonde qui nous accompagne. La ville est quand même magnifique la nuit, même si niveau électricité ce n'est pas ça vu que nous sommes en 1482 dans un bouquin enfin passons, je m'avance vers la cathédrale en silence. Je n'ai jamais remarquée que la façade de ce monument, c'est si magnifique, à cet époque, les personnes arrivent à faire de tels exploits artistiques c'est fou!!. Tout en continuant mon exploration nocturne, j'entends un bruit sourd, j'enlève la capuche de ma tête pour regarder à l'aide de ma torche s'il y avait quelqu'un. -Il y a quelqu'un???? Bizarre... J'ai bien entendu quelque chose, je ne suis quand même pas folle.. Levant le regard en haut, il y a une ombre qui se déplace dans les hauteurs, je la suie en silence en me demandant pourquoi j'agis comme ça, mon dieu être curieuse ne me va pas du tout. Je ressens quelqu'un près de moi, mais même avec la lumière de la torche je ne vois personne. -Qui est là?.. Ne vous inquiétez pas.. Je ne vais pas vous faire de mal. Annonçais-je avec une voix mal assurée. Une main se pose sur mon épaule et sans savoir pourquoi je me sens posé sur l'épaule de l'individu, je pousse un hurlement de peur en lâchant la torche sous le choc. Je ferme les yeux sous la peur, on monte... J'ai le vertige depuis la blague idiote de mes grands frères.. je préfère les garder fermer jusqu'à ce que je ressente le sol de nouveau sous mes pieds.. ce qui se fit au bout de cinq minutes. Je suis toujours sur l'épaule de la personne même si je crois savoir qui s'est.. Je tente doucement.. -Quasimodo. Si c'est toi repose moi s'il te plait. Je retrouve le sol dur, en ouvrant les yeux, je me retrouve au sein de la cathédrale de paris, le paysage est juste magnifique. En me retournant, je me permet de rentrer à l'intérieur où se trouvait Quasimodo. Le lieu est vraiment très sommaire, j'ai de la peine pour lui, ça a l'air son chez lui, d'un côté un matelas qui doit lui servir de matelas ainsi que poser un panier de nourriture qu'on doit lui donner chaque jours où même chaque semaine. Je m'approche de Quasimodo qui se trouve à côté d'une table où se trouve une magnifique maquette de la ville de Paris, je lui souri en lui parlant avec le langage des signes. -C'est ici que tu vis et c'est toi qui a tout fais sur cette maquette ?? Car je peux te dire que c'est magnifique mes grands frères seraient jaloux de ton talent. annonçais-je en imaginant la tête des tweedle qui seraient jaloux, Quasi me fit signe de la tête que oui et me tend en branlant un paquet où se trouvait une petite figurine. -C'est moi ??? c'est vraiment très réaliste, merci beaucoup, je la garderai avec moi; regarde je la met dans ma sacoche, tout en lui montrant que je la place dans la sacoche que je possède depuis mon arrivée. Je me demande comment peut-on l'enfermer ici comme s'il est un prisonnier.. Malgré son apparence, il est très gentil. Je continu sagement ma petite expédition avant de me tourner vers Quasi qui avait l'air inquiet et me demande si nous étions amis, Amis ? Non ne réponds pas, je suis sourd de toute façon. Il ne me manquait que ça, pas vrai ? Tiens, c'est pour toi . J'entends ce bruit. Si tu as besoin de moi, tu peux siffler j’acquiesce en souriant et le pris dans mes bras pour un câlin pour lui prouver que je suis sincère, il me donna un sifflet. Je le remercie et glisse le sifflet à mon sautoir que j'avais sous mon haut. -Je vais y aller, il se fait tard, passe une bonne nuit, lui dis-je avant de partir de la pièce. Mon dieu, il faut que je me dépêche de rentrer pour dormir il doit se faire tard. A peine sorti, je vois la silhouette de l'homme de la Cathédrale, je lui fis un signe de coucou avant de rentrer dans l'auberge. Pour tomber sur celui que je voulais pas voir , le fameux Phoebus: il a eu marre de la blonde ou il est vraiment saoule comme les autres. Je n'ai même pas eu la peine de faire un pas que j'entends. -Sacre nom de dieu ! En voilà une bien belle beauté ! commenta t-il en lâchant un instant sa choppe de cervoise. Est ce que par hasard tu as soif ? J'ai là une cervoise finement bonne et une chaise de libre à mon côté ! Une couche de libre aussi si ta petite tête blonde comme les épis de blé en plein mois de juin cherche où coucher. Je dois dire que tu es tout à fait charmante et que je suis déjà amoureux ! Je le regarde comme s'il pense que j'étais une fille de joie celui-là ou quoi ?? Soupirant de désespoirs, je ne peux même pas aller dormir tranquille, car il ose me traîner à sa table, et il sent l'alcool, ce n'est pas vrai -Non mais c'est très gentil pour ces compliments Monsieur Phoebus mais j'ai besoin de dormir seule, et je ne supporte pas les hommes bourrés très cher. Annonçais-je agacée. Je le vois d’approché de moi pour m'embrasser de force, je me débats comme je peux et pris le verre pour le fracasser sur la tête puis me releva dégoûtée. -Non mais ce n'a va pas, c'est pas parce que vous êtes un chevalier que vous avez tous les droits sur les femmes ! Sur ce je vais me coucher et bonne nuit monsieur ! Je monte ainsi dans ma chambre sur les nerfs j'ai trouvée pire que mes frères, je me dépêche d'aller dans ma chambre je le vois me suivre en titubant, c'est pas possible. Je m'enferme dans ma chambre à clé mais Phoebus n'a pas envie de me lâcher, bordel il tambourine à ma porte lui ordonnant de lui ouvrir il va finir par enfoncer la porte, il me fait peur là. : -Laissez moi, s'il vous plait...
Spoiler:
Parole en langage des signes
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Anastasia Romanov
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
- Vous êtes très humble, dites donc, fit sèchement remarquer Anastasia quand Aliénor eut cessé de conter ses exploits de la journée. Teresa avait entièrement raison : elle n'avait pas de quoi se vanter d'avoir ajouter au malheur d'Esméralda. La rouquine se surprenait à ressentir la furieuse envie d'encastrer Aliénor dans un mur tellement elle lui courrait sur les nerfs. Elle se surprit même à lui souhaiter du malheur, ce qu'elle ne faisait jamais, elle qui en avait tant connu de par le passé. Mais le fait est que cette Aliénor avait besoin d'être remise à sa place et que la prédilection de Hugo pour les destins funestes auraient pu les y aider, même si l'auteur préférait largement torturer les innocents. Anastasia chassa cependant ces pensées mesquines de son esprit et se concentra sur la volaille qui leur avait été servie. Il fallait reconnaître que la cuisine médiévale n'était pas si mal. A moins que ce ne soit une récompense pour avoir donné la montre à gousset, auquel cas December avait bien fait. Une fois Aliénor partit à la chasse au mâle protecteur, les trois femmes avaient mangé dans le calme et Teresa n'avait pas tardé à s'éclipser en quatrième vitesse, suscitant la curiosité d'Anya. La jeune femme était d'un naturel curieux et ce d'autant plus quand les gens agissaient subitement de manière différente, comme c'était présentement le cas. Elle suivit donc Teresa dans les étages et trouva la porte de sa chambre close. Mais ce n'est pas une porte en bois qui va retenir Anastasia Romanov, pas vrai ? Soucieuse cependant de faire preuve de tact, elle frappa doucement à la porte avant de demander si tout allait bien. La chambre était dans la pénombre. Teresa n'avait pas pensé ou pas voulu allumer de bougie. Elle se tenait dans un rayon de lune cependant, ce qui permet à Anya à la fois de voir qu'elle allait bien mais aussi, et surtout, de voir qu'elle était devenue une théière parlante. Sapristi. Anastasia écarquilla les yeux, décontenancée par cette vision. Se mordant la lèvre, elle demanda : - Rassurez moi, ce n'est en vous aspirant dans le roman que je vous ai changé en théière, hein ? Teresa sourit et se balança de gauche à droite avant de répondre : - Vous n'avez rien à y voir, cela date d'il y a très longtemps... J'espérais juste que dans ce monde sans magie, cela ne fonctionnerait pas, conclut-elle d'un air triste. Anastasia était toujours dans le couloir et c'est ce moment que December choisit pour les avertir qu'elle sortait se promener. Ca n'avait pas nécessairement l'air d'une bonne idée mais Anya n'eut pas réellement le temps de le faire remarquer. Et December qui avait l'air si jeune et innocente... Anastasia eut cependant le temps de lui crier d'être prudente, juste au cas où. Le Paris du Moyen Âge n'était après tout pas connu pour être un lieu de plaisante. Elle était un peu inquiète, ce qu'elle n'aurait pas été pour Aliénor. Après tout, Aliénor était bien trop intelligente pour qu'il soit utile de s'en faire pour elle, pas vrai ? Reportant son attention sur Teresa, Anya poursuivit : - Je suis désolée, ça n'a pas l'air... pratique comme situation. J'imagine que si ça ne vous fait pas mal c'est le principal... commenta songeusement la jeune femme. Teresa ne semblait pas gênée par la question quoiqu'elle s'était éloignée de la fenêtre tout en racontant son histoire : - C'est une Malédiction que nous a jetée une fée à cause de... l'égoïsme de notre Prince, dit-elle en soupirant. Je ne sais pas comment le nommer autrement, alors qu'Adam n'est pas particulièrement responsable, il a été élevé ainsi... Bref. À l'origine, nous étions censés rester des objets animés et lui une Bête pour toujours s'il n'avait pas appris à aimer avant son 21ème anniversaire. Mais le Ténébreux est venu chamboulé tout ça en piégeant notre Maître, il s'est emparé du Château et nous a rendus complètement inertes. Quand la Malédiction de Regina nous a pris, nous avons été transportés dans ce nouveau monde, tout droit dans la boutique de Gold. Ce ne fut qu'avec l'apparition du Château et d'Adam que nous avons retrouvé notre mobilité et le premier sort, celui de la fée, ne fonctionne plus qu'à la nuit tombée... Jusqu'à ce qu'il ait 21 ans et là, je ne sais pas ce qu'il se passera... Anastasia ne reprit pas immédiatement la parole, le temps de digérer l'information. Des histoires comme ça, on en entend pas tous les jours. - Eh bah, sacrée histoire, commenta t-elle finalement. Je suis sûre que les choses vont s'arranger. Elles finissent toujours par s'arranger pour moi, il n'y a aucune raison que ça ne soit pas le cas pour vous. Même si vous faites une jolie théière. Et tant qu'à se faire des confidences... Je suis fille du dernier tsar de Russie, ma famille a été décimée, j'ai perdu la mémoire, vécu 10 ans en orphelinat et failli mourir trois fois en tentant de retrouver ma famille. Je ne me rappelle toujours pas très bien de mon enfance mais j'ai retrouvé ma grand-mère, affronté le meurtrier de mes parents et tout irait bien si mon fiancé ne se comportait pas comme un imbécile quand ça lui chante. J'espère que votre prince se trouvera une princesse et mettra sa fierté de côté pour lui avouer ses sentiments, en tout cas. Les deux femmes échangèrent encore un moment puis chacune alla se coucher. Anastasia était à peine dans sa chambre qu'elle entendit des poins tambouriner contre celle d'à côté. Repoussant ses couvertures, elle se leva et retourna sur le pallier pour apercevoir un Phoebus sérieusement enivré en train de s'exciter sur ce qui devait être la porte de la chambre de December. Il était quelque part entre la sérénade et le violeur en puissance, un curieux mélange à voir. Anastasia roula des yeux, attrapa un chandelier et l'assomma d'un coup sec derrière la tête. Phoebus tomba mollement sur le sol. - C'est bon, il dort, cria Anya à l'attention de December avant de retourner se coucher et dormir pour de bon cette fois.
Le lendemain, il fallut déjà quitter l'auberge. La montre de December n'avait réussi à acheter qu'une nuit. Ceci étant dit, le tenancier semblait d'humeur à garder Aliénor, qui était décidément dans ses bonnes grâces... Cela laissait Anya parfaitement indifférente. Qu'elle reste si elle le souhait. Anastasia était plutôt tentée à l'idée de retrouver les autres et de s'enquérir de l'état d'Esméralda; Tant qu'à être dans le roman, autant de s'y rendre utile, non ? Mais d'abord retrouver les Storybrookiens. Ils pouvaient être absolument partout, la tâche ne serait pas mince. - Dites moi Aliénor, ça vous dit de nous aider à retrouver les autres ou vous continuez d'être badass dans votre coin ? demanda froidement la rouquine. Teresa semblait du genre charitable, quant à December, il s'agissait de ses frères. Elles ne paraissaient pas de celles à faire volontairement bande à part. Aliénor si. Anya préférait donc demander si elle pouvait compter sur elle ou non.
Anastasia et celles qui avaient accepté de la suivre sortirent de l'auberge pour se retrouver dans une atmosphère bruyante et grouillante de vie. La vie parisienne commençait de bon matin. Heureusement, aucun procès et aucune exécution ne semblait pour le moment avoir lieu. Les rues étaient de fait moins bondées que la veille. Personne n'avait fait attention à la direction que les jumeaux et Maria avaient pris lors de leur arrivée, ils se mirent donc en route au hasard, se dirigeant vers l'île de la Cité. Ils n'avaient pas fait cent mètres que déjà deux têtes identiques apparaissaient, suivi de près par un jeune homme à l'air rêveur en tenue de saltimbanque. L'homme semblait les suivre tandis que les jumeaux semblaient chercher quelqu'un. Anya en eut même la certitude quand leurs regards se croisèrent et qu'ils s'empressèrent d'accourir. - Anastasia ! J'crois que tu peux nous aider ! cria l'un. - Y a ce grand monsieur... continua l'autre avant que le premier ne finisse sa phrase. - Euh, Clope je crois... - Qui cherche la Esmeralda qui meurt la, tu sais où elle est toi ? L'autre s'approcha finalement pour chuchoter : - Il est très susceptible je crois ce Clope, fais attention, un coup il est gentil, un coup il est bof bof. Anya manqua de rire de cette dernière remarque. Clopin était assurément un personnage haut en couleur et un roi sans merci. Mais ce n'était pourtant pas Clopin qui les suivait. Ou alors la description du roman ne lui rendait pas justice. - Vous êtes maître Pierre Gringoire ? demanda t-elle à l'intention de leur compagnon. L'homme sembla surpris, mais agréablement. Après une révérence, il déclara : - Poète et prince des rues de Paris pour vous servir, Mademoiselle. Vous avez donc vu mon mystère en janvier dernier pour me reconnaître ? voulut-il savoir, plein d'espoir au souvenir douloureux de cette représentation gâchée par la fête des fous. - On peut dire ça, sourit Anastasia. Puis, se tourna vers les jumeaux : - Dans le roman elle est en prison en attendant d'être pendue donc je suppose qu'elle est par là bas... Et Maria, vous savez où elle peut bien être ? - Et Djali ? demanda Gringoire plein d'espoir. C'est vrai qu'il aimait beaucoup la chèvre aux cornes dorées. Anya s'en était toujours amusée au fil des pages. - Elle y est sûrement aussi, commenta la rouquine sans trop de certitude, le roman n'étant pas spécifique à ce sujet. - Alors nous devons la sauver ! décréta le dramaturge. C'était malheureux à dire mais il parlait surement de la chèvre, non de la bohémienne.
Phoebus : 90 % (désolée, je voulais pas m'acharner mais le chandelier ça me faisait rire)
Ne donnons pas au ennemie ce qu'ils rêvent de prendre.
Elle c'était montré pour rejoindre la ligne de démarcation de nos deux cellules. Je devais avouer que dans le livre, Esmeralda était décrite comme étant une fille très jolie à la base. Cette femme l'était tout autant. Des cheveux long, une beau visage fin. Seule ma curiosité s'attardait sur l'état de ses chevilles. Je sentais un haut le cœur me prendre. Ils l'avaient torturés. Un profond dégout et de haine me prit, désirant que toute la misère du monde s'ecrase sur leur epaule de tortionnaire. Que raconte-t-on à mon sujet ? Que je suis une maudite sorcière certainement… Une meurtrière… Si seulement ils acceptaient de m’écouter… Je posais mon visage contre les barreaux, en prenant une position d'appuie. J'avais le regard rivé sur la cellule d'en face, ou je pouvais très certainement dicerner la silhouette sombre d'un homme assis. Mes sourcils ce haussèrent à sa phrase, un doux sourire amer au lèvre. Voyons, on était au moyen âge ! Si les hommes écoutaient les femmes, ca ce saurait !
▬ « Hélas... Je ne peux te contredire ... Malheureusement nous vivons dans un monde gouverner par les hommes, ou nous avons guère le droit a la parole ... » rétorquais-je d'un ton affirmer. Je plaignais les femmes de ce siècle. J'aurais jamais su vivre dans un monde ou on me donnait la parole que quand ils le souhaitaient. Ou je devais faire des enfants, faire le ménage et la cuisine, sans jamais rien faire en retour. Pour moi, ce n'était que le travail d'une esclave, pas d'une femme. La parole d’une femme n’a que piètre intérêt à leurs yeux… Mais ils ne sont pas tous mauvais… Ou du moins, ils n’étaient pas tous mauvais… Les bons s’en vont toujours trop tôt. Je tournais un visage intrigué vers elle. Elle avait le visage torturer par la douleur morale. Un pincement secouait mon cœur, attristé de la voir comme ca. J'aurais voulu avoir la capacité de sécher ses larmes. Mais même les mots ne seraient pas suffisant. Qu’est-ce qui vous amène ici ? Avez vous été, vous aussi, victime d’un quelconque complot ? je grimaçais. Rechercher des jumeaux, agresser un garde étaient t-il assez fort pour le classer comme un complot ?
▬ « Oui, entre autre. J'ai juste un peu agressé ce garde qui me maltraitait. Des milliers de gens se précipite au palais de justice à l'heure actuelle ! Vous suscitez la curiosité ... » Répondit-je, après m'être tourné face à face vers elle, assise sur le sol. Que faire d'autre ? Perfide n'était pas encore réapparu, sans la machette, il me serait difficile de broyer la serrure. L'idée que les gens ce précipite à l'éxécution d'une personne comme un spectacle était ecoeurante. Personne n'avait le droit de mourir sous les yeux des yeux lourds et scruteur. Le pire serait de soutenir le regard de vos proches. J’espère que vous n’êtes pas blessée. Tous veulent assister à ma condamnation à mort… S’il en est ainsi, ils auront bientôt le spectacle pour lequel ils sont venus… Je n’ai plus rien qui me retient dans ce bas monde… Je redressais la tête, je ne pouvais plonger mes yeux dans les siens, mais la détresse de sa voix fut assez, tel un electrochoque. Comment pouvons nous penser ca ? D'accord, le monde était morne. Terne. Remplie de ténèbre devastatrice. Mais il y avait toujours cette lumière, celle qui te reconduisait à la maison.
▬ « Je me porte bien, » affirmais-je d'un ton ironique accompagné d'un sourire sournois. « C'est plutôt le garde qui est souffrant. »Avouais-je d'une moue cynique. « Je n'y crois pas un seul instant, vous avez toujours quelque chose qui vous retient dans ce monde. Quel qu'elle soit. Peu être ne la voyez vous tout simplement pas encore ! » Et pourtant ...Je me souvenais pas avoir trouver cette chose. Si autrefois je l'a possédais, maintenant ma vie était emprunt d'un vide intersidérale. Comment pouvais-je dire à Esméralda d'y croire, si moi même je n'y croyais pas ? Surement parce que j'essayais de m'y accroché autant qu'elle pouvait s'y accrocher. J'avais l'impression d'être complétement déprimante. Je lachais une grimace en me relevant et en epoussetant mes vêtements. D'accord, ma vie et peu être chamboulé. D'accord, on va peu être mourir sur un bucher. Et bien vous savez quoi ? Si y'a bien une chose à laquelle j'aspirais dans la vie, c'était de ne pas donner au autres ce qu'ils attendent de nous. Ce serait les laisser ce delecter de ce qu'ils voulaient. Je me sentais revigoré, comme ci une lumière avaient tracé un chemin pour illuminé le couloir sombre. Ils ne m'auront pas sur un bucher, ni sur une table avec des objets de torture. La seule mort qu'ils auront la chance d'avoir, c'est celle dans laquelle j'allais lutter pour sortir d'ici. Ne donnons pas au ennemie ce qu'ils rêvent de prendre.
▬ « Ne donnons pas au ennemie ce qu'ils rêvent de prendre... » Murmurais-je en balayant des yeux la pièce. Esmeralda tenta de comprendre ce que j'étais en train de dire. « Vous savez quoi ? Ça ne sert a rien de rester ici et de pleurer sur son sort. Si on doit mourir, alors autant que ce soit en essayant de ce libérer ! Je vous aiderais à prouver votre innocence ! » La détermination fut tel un courant electrique dans mon esprit.et effort est vain. Personne ne veut croire à mes mensonges. Personne ne veut croire qu’il s’agit du prêtre qui me poursuit qui a tué de sang froid l’homme que j’aimais. En plus de l’avoir perdue, je me retrouve accusé de sa mort. Je souhaite seulement le rejoindre dans la mort. Phoebus et moi pourront vivre notre amour à l’abri de tous.
Oh mon dieu. Elle y croyait ? Vraiment ? Je retenais ce visage effaré qui souhaitait s'exprimé. Vivre un amour avec Phoebus ? Monsieur Dieu du soleil ? Après tout, elle n'était peu être pas au courant de son comportement abusif, à l'extérieur ...Je me pinçais l'intérieur de la joue pour ne pas sortir cette remarque qui me piquait la gorge.
▬ « Oh non croyez moi il et bien vivant, lui et toute les présences féminines qui arpentent son lit ! Il a essayé avec moi, mais je ne suis pas ce genre de femme... D'ailleurs, lui sait que c'est le prêtre qui l'a poignardé ? Je suis certaine qu'il pourrait nous apporter une preuve intéressante de votre innocence ... » declarais-je en m'approchant des bareaux. D'ailleurs, si ca bien aimé était en prison, et qu'il l'aimait vraiment...Pourquoi ne pas avoir pris la peine de le faire ? Parce qu'intérieurement, il semblait ne pas s'y interéssé. Ca me faisait presque de la peine pour Esmeralda. Et dire que c'était une inconnu comme moi qui ce démenait pour la faire sortir, alors qu'étant capitaine de la garde, il aurai une influence surement assez forte pour accuser le prête. Frollo. Un frison parcouru mon échine. Cette être horrible me rappelait Xibalba. « Pheobus est vivant ? En êtes vous sûre ? Phoebus de Châteaupers ?! Phoebus n’est pas mort… Il est bien vivant ! Mon cœur n’a plus connu de tel sentiment depuis tellement longtemps…
Elle c'était précipité vers les barreaux en ce levant d'un bond. Cette phrase me faisait peur. Oui ! Phoebus pourra surement m’aider. Il me sortira de ce mauvais pas. Il me sauvera, une nouvelle fois… Et pourtant, il ne semble pas vouloir s'y intéréssé ...pensais-je en levant les yeux au ciel. Si cette situation aurait pu être comique, j'aurais eu une teinte amusée dans mon esprit. Mais Esmeralda n'était qu'une distraction, un hobbie pour lui. Un diamant parmis les diamants. Il trouvera un diamant encore plus brillant et laissera Esméralda perdre son eclats. Une autre suggestion pour la faire sortir de cette prison ? Qu'elle aille lui remonter les bretelles et le planter comme il ce doit ! Bien que le terme morderne était plaqué. Merci Calliope. Elle était prise d'espoir, et ca me faisait peur pour elle. Que la chute de son nuage soit brutale.
▬ « Oh ciel... » me lamentais-je en posant une mains blasée sur les tempes. « Oui, bien vivant, bien ...laissez tomber ! » Grimaçais-je. Elle ce rendra compte toute seule de l'etat de lapin de son étalon. « Ce qui nous faut, c'est sortir d'ici ! On pourra en suite le retrouver pour qu'il vous aide et que vous viviez ce que vous avez commencez ! » Oh mon dieu. C'était pas ce que je voulais dire. Mais je préférais lui mentir pour qu'elle me soit très en forme moralement et physiquement. Vous savez, un complice pour combattre des gardes, c'est toujours utiles ! Merci ! Oh merci pour tout ! Vous avez raison, nous devons sortir d’ici ! Je lui adressais un hochement de tête entendu avec un sourire. Ca faisait du bien de trouver une personne avec qui on pouvait partager une complicité, dans un cas aussi particulier que celui ci. Comme perfide tardait à revenir, je cherchais du regard un moyen de quitté cette prison. Il s'arrêta sur la serrure. Jez et Calliope m'avaient apprit à crocheté les serrures. Parce que celons elles ''Ca me servira un jour'' j'avais rechigné à ce moment là, rejetant toute idée possible que ca me servent. Et maintenant, je me crevais presque le cœur à avouer qu'elles avaient raison.Je m'accroupie en farfouillant dans la paille et dans le liquide visqueux qui poissait le sol une quelconque source de metal.
Alors qu'il semblait rien y avoir par terre, je parcourais du regard les murs. Il y avait un bout de feraille tordu incrusté dans le mur. Je me dirigeais vers lui et cramponnait le bout de toute mes forces pour le tirer dans ma direction. Il était sacrément bien enfouie,je poussais une plainte en le tirant, avant qu'il ne ce retire subitement du mur et que je manque de perdre l'equlibre. Parfait ! Esméralda me regardait à travrers sa prison courir d'un endroit à l'autre sans trop savoir pourquoi. J'essayais de tordre le bout de feraille de toute mes forces, avant de le glissé dans le serrure et de faire ronronner le bout de feraille. Comment elles m'avaient apprise déjà ? Un cliquetis vers la droite, un cliquetis vers la gauche ..je remuais le bout de feraille dans la serrure en essayant d'y glisser un regard, mais il faisait tellement noir, que j'avouais cela devenir difficile. Au bout d'un momenrt, je forçais sur le bout de feraille en appuyant de toute mes forces, et la paume de ma mains ricocha contre celui ci. J'etouffais un cris en faisant un bond en arrière. Le creux de ma mains saignait abondamment, je m'étais complétement ouverte.
Robuste, leur serrure. Ou bien je n'avais pas bien apprise ma leçon. La douleur me lançais, tambourinant entre mes veines. Une panique m'envahit soudainement l'esprit. Et si j'attrapais le téthanos ? C'était risqué à ses périodes moyen âgeuse, les maladies trainaient partout ! Je tentais de repousser la peur qui afflutait ma tête. Jusqu'a ce que je vois quelque chose briller dans le noir. Je m'avançais vers celle ci en fronçant les sourcils d'un air intrigué. Mes doigt ce refermèrent sur le pommeau de Perfide.
▬ « Tu en as mis du temps ! » La rabrouais-je. Si habituellement la machette ne me faisait aucunement plaisir de m'honorer de sa présence, cette fois ci j'étais carrément soulager de l'avoir. Même si habituellement, elle ne met pas autant de temps à revenir. Je mettais cela sur le compte sur monde dans lequel on était. Elle semblait s'en delecter. Peu être que Xiblaba l'avait inventé au moyen âge ? Il avait bien tuer Jezabel à cette époque là.je revenais vers la serrure, une lueur malicieuse dans le regard, pendant qu'Esmeralda semblait surprise de me voir revenir avec une machette dans les mains. Je me tournais vers elle. « Longue histoire. » Signalais-je en son attentiion, avant de lever la machette en direction de la serrure. Je l'abattais de toute mes forces dessus, et le son ce repercuta parmis les parois de la cellule. Des gens commençaientà s'agité dans leur prison. Certain prirent la peine de venir coller leur visage au barreaux pour m'observer.
« Bon sang, qui a donner une arme à une femme ? » lacha un prisonnier d'une voix rauque qui me laissais deviner qu'il n'avait pas parler depuis longtemps.
« Arrête ma jolie, tu vas te faire mal avec ton cure dent ! » Ricana un autre homme. Ca voix était plus vieille. Je levais les yeux au ciel en les fusillant du regard.
▬ « Au moins je peu sortir d'ici avec mon curre dent. Ce qui n'est pas votre cas. Vous savez, quand on les magnes comme il faut, en générale, elles obeissent ... » raillais-je en leur attention, alors que leur expression laissait entendre l'irritation. J'abattais une seconde fois Perfide sur la serrure, mais elle était bien coriace.
« Tous ce que tu vas gagner, c'est l'attention des gardes ! » Soupira le première homme. « Ou la torture, de quoi corriger ton effronterie ! » Aboya l'autre. Je me sentais vivement prise d'un sentiment de colère. L'envie de leur fermer le clapet était dans mes options.
▬ « Oh ...on est vexée ? » Lachais-je d'un ton piquant. La dernière serait la bonne. La serrure commençait à perdre doucement son cadenas. J'abattais Perfide, jusqu'à ce que des bruits de pas vienne en ma direction. Je relevais brusquement la tête de mon occupation, alors qu'un garde ce planta devant mon entrée, un regard froid et colérique.
« Toi, je vais te donner de quoi te calmer ! » cracha t-il en m'attrapant violement par le bras. Et me tirant avec brutalité hors de ma cellule. Il ce tourna vers Esmée.
« N'avise pas de faire la même chose sinon je vais vraiment me fâcher » la menaça t-il d'un visage glaciale, au point que je sentais presque un souffle froid dans mon dos. Il me tira ensuite avec lui, m'emmenant dans les couloirs sombre. Les prisonniers me jetaient des regard apeurés, d'autre me regardaient avec cynisme dans le regard, comme ci le garde allait me faire taire une bonne fois pour toute.Il ouvrit une porte et me jeta délibérément dans la pièce avant de la refermer derrière lui. J'ai faillis perdre mon équilibre, mais je me retenais de justesse à un drôle d'engin. Lorsque je reculais, la peur me tenaillait le ventre, et mon regard balaya la salle. Des objets partout. Des objets possédant des piques, d'autre, ce qui ressemblait à des clés à molette. Des planches remplie de tâche rouge. Des outils ressemblant fortement à ceux de Jezabel à sa morgue. Mon sang ne fit qu'un tour dans mon esprit lorsque je comprenais ce qui était en train de ce passer. Une musique effroyable percutait mon esprit, comme pour m'ordonner de réagir face à la peur qui me clouais sur place.
« Tu vas gentiment me donner cette machette. Et je serais clément en touchant pas à ton jolie visage. » lacha t-il d'un sourire méthodique. Je reculais en pointant Perfide devant moi. J'avais l'impression qu'il me prenait pour une débutante, que je ne savais pas m'en servir. C'est cette impression que je donnais ?
▬ « Vous croyez vraiment que je vais vous la cédez ? » Fis-je d'un ton sombre, alors que je sentais mon dos percuté un nouvelle engin qui me fit sursauter. Le sang était encore frais, très frais. Le garde saisie l'occasion pour m'empoigner le bras. Je le frappais avec Perfide, et lorsqu'il eu contacte avec la machette, il laissa un hurlement effroyable retentir dans sa gorge. Le sol ce déroba sous ses pieds, et il s'agita sur le sol comme une crise d'epilepsie. Je cherchais désespérément les clés, alors que je tombais sur un trousseau tellement énorme, que je doutais de trouver la bonne clé avant des jours. Mon regard s'attarda alors sur la seule possibilité : Un objet capable de m'aider. Je balayais la pièce, tombant sur un premier qui sucitait ma curiosité. Mais il n'avait pas une forme qui me serait utile sur la poigné. Je m'attardais sur un deuxième dont la forme effrayante provoquais des images effroyable dans ma tête. Finalement, je jetais mon dévolue sur le dernier que je prie entre mes mains alors que j'entendais distinctivement le garde revenir à lui peu à peu.
« Sale garce... » balbuta t-il, subissant les derniers effets de la peur. Je courrais droit en dehors de la salle, la peur agitant mon adrénaline. Je m'arrêtais lorsque je vis deux couloirs. Gauche, ou droite ? Réfléchis, par ou tu étais passé ? Alors j'entendais le garde ce relever en titubant, des outils tombant sur le sol de marbre. Mes yeux s'arrondir par la peur qui me tenait en joute. Je tranchais en prenant la direction de droite, courant autant que je le pouvais, autant que la peur et la sécurité pouvait m'emmener. Je revins sur un chemin encadré de cellule, les unes en face des autres. Un soupire de soulagemment m'envahir, et je me précipitais vers la cellule d'Esmée. Les prisonniers s'agitaient et montrait leur tête pour m'observer.
« Pas possible ...Eh ma jolie, libère moi en suite ! » S'ecria l'homme à la voix rauque. « Ouai, on te prie de nous excusé, s'teuplait, te gêne pas pour casser ma serrure aussi ! » Ajouta l'homme à la voix vieillie. Je leur lançais un regard courroucé, me retournant de nouveau vers Esmée qui ce mit soudainement à accablé mes oreilles d'un hurlement.
« Attention ! »
je relevais la tête en toute hâte, alors que je sentis des bras ce refermer au niveau de mon ventre. Je tournais sur moi même alors qu'il me serrait avec force, me coupant presque la respiration. Je reculais contre les barrières d'une cellule, claquant son corps contre les barreaux. Il me lacha en manquant de tomber sur le sol et je me retournais avec effroie pour voir le garde. Ma respiration s'accéléra, alors que mon cœur enchainait une course cavaleuse dans ma poitrine. Il affichait un visage hargneux, et il ce précipita sur moi. Je l'évitais en sautant sur le coté, et il ce cogna à la cellule d'Esmée. Il sauta vers moi et je lui assenais un coup dans l'estomac. Il retomba brutalement contre les barreaux, sonnée.
▬ « Tiens le ! » M'ecriais-je à Esmée, alors que le garde ce mit à remuer, tenta de m'essener des coups dans la tête.
« Mais comment ? » Paniqua t-elle, attrapant la mains sur garde pour le retenir. « Ahhh il bouge ! » s'exclama t-elle d'horreur. Le garde tenta de m'attraper, mais il fut retenu par Esmée.
▬ « Bien évidemment, puisque c''est un être humain ! » ironisais-je. Elle ce mit à crier alors qu'il manqua de lui mettre un coup. « Mais tiens le correctement ! » Aboyais-je. C'est pas possible, c'est pas en lui tenant la mains que j'alllais l'assomer ! Esmée tenta de le tenir, et je lui donnais un coup dans la mâchoire. Mes jointures criait à la douleur. Le garde ce défit de l'emprise d'Esmée et me sauta dessus. Il me mit un coup dans le visage, et une douleur explosa dans mon nez. Il m'attrapa et me lança dans les barreaux de la cellule d'en face. Mon dos percuta les barreaux de fer et je tombais par terre, complétement confuse.
« Outch » Commenta le prisonnier en ce baissant pour me voir de plus près. « Eh, la belle au bois dormant, reveille toi ! Ca devenait interessant là ! » S'indigna la voix rauque. Je lachais un gémissement de souffrance, alors que le garde en profita pour venir plaquer ses mains contre ma gorge. Je lui assenais un coup de pied dans le visage et me relevais pour lui mettre apporter un coup dans l'estomac. Il ce plia en deux dans un gémissement. Ma respiration devenait sifflante et ma trachée me brûlait. Il me sauta dessus et me plaqua contre les barreaux de la prison. Je le basculais sur le coté en le cognant à son tour contre les barreaux, avant de me faire pousser violement à l'arrière. Je tombais sur le ventre, ,ma tête cognant le marbre froid. Je relevais difficilement les yeux sur Perfide, je la voyais ce dédoubler dans mon champs de vision. Derrière quelqu'un hurla, et ce jeta sur moi., avec un ''Mariiiiia'' en fond venant de la part d'Esmée. Je me retournais avec la machette pile au moment pour elle s'enfonçait dans le ventre de celui ci. Il eu un tresaillement, avant d'avoir le regard vide. Son corps était affreusement lourd, et j'ai eu beaucoup de mal à le repousser sur le coté. Je me relevais en titubant et en grimaçant à cause de la douleur qui ce profilait un peu partout dans mon corps, dans mes membres. Mais aussi à mon nez qui saignait abondemment, comme l'entaille à ma mains. Je tentais de reprendre ma respiration, grimaçant sous l'air qui passait difficilement dans ma gorge. J'étais complétement sale, décoiffé, et épuisée. Je réussis à faire sauter la serrure d'Esmée qui sortit de la prison.
▬ « Désolé .. » Balbutais-je entre deux respiration. « J'ai été retenu ! » Je trouvais encore le moyen d'être moqueuse, malgrès que l'effort de marcher pour sortir d'ici me semblait difficilement envisageable.
« Vous...vous l'avez tué ? » lacha t-elle d'une voix traumatisée. Non, il fait le mort ..Bien sur que je l'ai tuée !
▬ « Eh ! Il m'aurait tuée ! » Me défendis-je. J'entendais les prisonniers remuer.
« La vache, je le crois pas, elle a tuée un garde ... » Fis Monsieur voix rauque. « Les filles comme ca me font peur... » ce plaignit Monsieur vieille voix. Je les fixaient en haussant un sourcil. Et dire que pendant tout ce temps, j'avais eu un spectacle !
« Je.. Euh.. Oui.. Bien sûr.. » Répondit Esmée, n'ayant pas trop envie de me contredire. Je poussais un soupire agacé.
▬ « On peu débattre toute la nuit sur le cadavre, ou bien s'échappé, tu sais,maintenant que la voix est libre ! » lançais-je sarcastique en lui montrant le chemin vide d'un geste theatral.
« Ne devrions-nous pas faire quelque chose de son cadavre.. ? Il devait peut être avoir une famille.. » Dis t-elle avec une innocence innée. Je me serais parfaitement bien vue me cogner la tête contre les barreaux, si elle n'était pas assez douloureuse comme ca. J'ai faillis me faire tuer, je lui ouvre la voix de la liberté et elle me parle encore du garde ? J'avais envie de crier.
▬ « Oh pour l'amour du ciel, c'est une evasion, pas un enterrement ! » M'exclamais-je. J'étais à deux doigt de l'emmener de force, plus on attendais, plus on perdait du temps, et les autres allaient débarquer. Me fixa d'un air penaud.
« Euh... Oui, vous avez surement raison.. Je vous suis.. » Il fallait avouer que c'était assez traumatisant de voir une personne ce faire tuer sous vos yeux. J'avais tellement l'habitude de me défendre contre les attaques, je perdait la notion de la valeur de la vie des autres. Esmée me rappela le fait que moi même, j'avais sans faire exprès ajouté la mort à une habitude. Ce qui était monstreueux.
▬ « Je suis ravie qu'on est trouvé un terrain d'entente ... » raillais-je pour prendre le pas vers la sortie.
« Attendez ! Libéré nous ! » Hurla Voix rauque. « Nous laissez pas ici, s'il vous plait ! » Fis voix vieille. « Allez t'es pas aussi sadique que t'en a l'air ! Sans moi tu serais encore en train de morfler par terre ! » ajotua voix rauque. Je tournais un regard malicieux vers lui, avant de jeter dans sa cellule l'objet de torture que j'avais pris pour ouvrir la cellule d'Esmée. Il m'offrit un regard plein de gratitude. « Je te suis redevable, je te le jure ! » promis t-il en ce précipitant sur la serrure. Et une action immunitaire, une.
Piégée. Voilà ce qu’elle ressentait. Elle était encore piégée par ce sort qui lui faisait courir bon nombre de dangers. Teresa était redevenue une théière et dans le Paris du Moyen-Âge, elle s’en serait bien passée. D’ailleurs, quand Anastasia arriva, la gouvernante soupira, ayant préféré que cela n’arrive pas. Mais elle devait bien se débrouiller quand même. Aussi expliqua-t-elle à la rouquine ce qu’il se passait.
Raviver ces souvenirs-là n’était pas l’activité favorite de la quinquagénaire. Mais la jeune femme méritait une explication et Teresa le savait parfaitement. Aussi expliqua-t-elle tout. La fée, Adam, le Ténébreux, la Malédiction et l’arrivée du Château et d’Adam qui les avait tout fait revenir plus ou moins à la normale sans que personne ne comprenne véritablement comment cela avait été possible.
- Oh, il l’a trouvé. Mais comme votre fiancé, il se comporte comme un imbécile. Dit-elle en souriant.
Les deux femmes parlèrent un moment puis elles se séparèrent pour se reposer. Quand le grabuge se fit entendre dans le couloir, Teresa regretta de ne pas pouvoir intervenir. Mais Anya le fit pour elle. Certes, pas de la façon dont la gouvernante aurait agi, mais au moins, ça avait eu le mérite d’être efficace. Le sommeil emporta par la suite la théière qui fut bien heureuse de se réveiller sous sa forme humaine. Elle rejoignit ses comparses et n’adressa pas un regard à Aliénor qui paradait encore.
Le petit groupe sortit dans la ville, avec dans l’optique de retrouver Esméralda et les Storybrookiens. Ce furent les jumeaux qui les retrouvèrent en premier au final. Leur discours était un peu décousu, mais la gouvernante finit par comprendre un peu ce qui leur était arrivé, de même que les autres apparemment. Ils étaient accompagnés par Maître Gringoire, le poète décrié.
- Clope ? Fit-elle, surprise. Ça ne serait pas plutôt Clopin ?
Ils avaient trouvé la Cour des Miracles ! Un endroit très dangereux pour les étrangers, comme Gringoire pourrait en témoigner d’ailleurs, lui avait failli y mourir… Le groupe suivit le poète qui connaissait mieux qu’eux la direction de la prison. En cours de route, ils rencontrèrent des gardes. Qui fixèrent leurs regards sur le brun.
"Eh mais je te reconnais toi ! C'est toi qui nous a cassé les oreilles avec ton mystère idiot en janvier !" Fit l’un des gardes en sortant son épée. Visiblement, il n’avait pas apprécié le spectacle…
Le garde ordonna à ses coéquipiers de les charger. Alors la troupe se mit à courir dans tous les sens. Gringoire attrapa la main de Teresa et ils se faufilèrent dans les rues ensemble. Le poète courait très vite et avec ses 56 balais, la gouvernante avait du mal à le suivre. Le duo déboucha sur la Place de Grève, où une potence se dressait fièrement. Il fallait avouer qu’à l’époque, la place était très populaire parce que les exécutions publiques se passaient toujours là…
"Oh non… Pas elle… On aurait dû prendre à droite." Fit le poète en regardant la potence.
Gringoire se mit à regarder un peu partout, puis soudainement, il poussa Teresa dans une cellule qu’il venait d’ouvrir. Tout aussi rapidement, il la referma, poussa une charrette devant et mit de la paille dans la charrette, pour masquer la porte. La gouvernante se retrouvait dans le noir tandis que le poète s’enfuyait. Un mince rayon de lumière, venu d’une petite ouverture, se faisait voir. La pièce était petite… Trois grosses pierres et une cruche d’eau. Voilà ce qu’il y avait dedans. Enfin, pas tout à fait…
"Qui êtes-vous ? Que faites-vous dans ma cellule !! Si vous n'avez pas ramené ma fille je vous demanderais de sortir !"
Une dame à l’air vieille et toute maigre se tenait déjà dans la cellule. Du peu que Teresa pouvait voir, elle était pieds nus et avait une tenue en assez mauvais état. La gouvernante essaya tout de même de sortir de l’endroit, mais cela ne fonctionna pas. Ne lui restait plus qu’à discuter avec la dame…
- Je suis Teresa Samovar et vous ? Se présenta-t-elle. Et excusez-moi, mais de qui parlez-vous ? Demanda-t-elle, intriguée.
"De qui je parle ??? Mais de ma fille, bien sûr ! De ma chère petite fille qui avait des petits pieds tellement fins qu'on venait de toute la région pour les voir ! Ma chère petite Agnès ! Les Egyptiens l'ont enlevée et ils l'ont mangée ! Si vous êtes l'un d'entre eux je vais vous tuer, surtout si vous êtes cette Esméralda !" Déclara-t-elle avec véhémence. Puis elle sembla se rappeler qu’elle lui avait demandé de se présenter. "Vous pouvez m'appeler la sachette ou sœur Gudule, c'est comme cela qu'on me nomme depuis quinze ans, depuis qu'ils ont pris mon Agnès !" Répondit-elle.
Alors Teresa put voir que Gudule embrassait un petit chausson rouge et pleurait à chaudes larmes. La pauvre ! La gouvernante comprenait assez bien le chagrin de cette femme. Après tout, elle aussi avait perdu sa fille. Certes, pas de la même façon. Mais la peine était similaire. Ceci dit, quelque chose la titillait.
- Mais que vient faire Esméralda dans l’histoire ? L’interrogea-t-elle.
"Elle est l'une des leurs et ma fille aurait son âge, c'est amplement suffisant." Répondit la Sœur Gudule presque en grognant.
Puis elle tourna le dos à Teresa et se mit à réciter des prières. Pauvre femme…
Une fois deux trois garçons aguichés, je partis dans ma chambre. J'avais besoin de sommeil pour pouvoir trouver un moyen de rentrer chez moi dés demain. Quand je me levais, le lendemain matin, je pus me préparer en vitesse avant de rejoindre les filles. Anastasia m'avait demandé si je voulais les accompagner ou si j'allais faire bande à part. Après quelques secondes de réflexion, je me dis qu'elles trouveraient peut-être le moyen de rentrer chez nous, alors je décidais de les suivre.
-Oui, je viens avec vous !
je les suivais donc, me promettant que je partirais dés qu'il y aurait un signe de danger. Après quelques mètres, nous réussîmes à croiser deux têtes connues, celle des jumeaux. ils étaient accompagné d'un certain Gringoire et parlait de Clopin. je me fichais un peu de ce qu'ils disaient et continuaient à les suivre pour le moment. Jusqu'à que l'on arrive. les gardes reconnurent Gringoire et ne l'aimaient pas du tout apparemment. ils décidèrent donc de nous attaquer -c'est vrai, quoi de plus normal que d'attaquer un groupe car on n'aime pas quelqu'un ?-
-Mais qui a laissé venir avec nous un boulet pareil ?! Il ne sert qu'à nous attirer des ennuis ! Gardes, vous n'avez qu'à le prendre et laisser nous tranquilles !
Mais bien sûr, les gardes n'écoutaient pas mes idées excellentes, et voyant le danger arriver, je n'eus d'autre choix que de fuir. Dignement, bien sûr. Je vis un paysan avec sa charette et me dit que c'était l'occasion.
-Paysan ! Sauve-moi, je t'en prie ! Dis-je en m'accrochant à sa charrette.
Mais celui-ci n'était décidément pas d'humeur galante car il me donna un coup de fourche pour que je lâche la charrette. Ce que je fis, pas volontairement, son coup de fourche m'ayant fait tombé. Je me relevais dignement, époussetant ma robe.
-Tu le regretteras, mécréant !
Ne m'intéressant plus à cette imbécile, je vis une deuxième charrette pleine de paille. le paysan qui la tirait semblait dans ses pensées. Parfait. je montais dans la charrette, m’installant bien confortablement dans la paille et me laissa promener par la charrette m'emmenant loin de toute cette agitation grotesque. Après quelques minutes, nous passâmes devant la cathédrale et j'eus l'idée de m'arrêter là. Je vis une petite porte et me dis que c'était sûrement privé et que je n'avais pas le droit d'entrer. Que nenni. Personne n'allait m'interdire d'entrer quelque part. Je suis une princesse. Je rentrais donc dans la pièce. Un homme aux cheveux gris et avec un début de calvitie et qui portait une soutane était là. Je ne savais pas qui c'est mais il avait l'air très concentré sur ce qu'il faisait. Que j'allais me faire un plaisir de déconcentrer. Les murs étaient couvert d'inscriptions en latin et en grec mais je ne comprenais pas ces langues. La pièce était seulement illuminé par le feu. Les vieux livres et les fioles me faisaient penser à une antre d’alchimiste. je vis une fiole par terre juste devant moi et frappa dedans pour attirer l'attention. Mon petit plan marcha car il se retourna.
-Bonjour ! Je cherchais une... amie et je me suis perdue... Vous ne l'auriez pas vu par hasard ? C'est une... rousse ! Vous ne voudriez pas m'aider à la chercher ?
Il fronça les sourcils, il avait pas l'air content.
-Dehors.
Il était sérieux lui ? Personne ne me mettait dehors moi ! S'il pensait que j'allais partir, il ne me connaissait pas.
-Écoutez-moi bien, vieux grincheux. Je ne sais pas ce que vous faites ici mais j'aimerais le savoir ! Vous êtes un sorcier ? Un alchimiste ? Quelque chose comme ça ? car vous en avez tout l'air. Et je ne partirais pas d'ici tant que je n'aurais pas la réponse.
Il s'approcha de moi, l'air énervé et m'empoigna.
-J'ai dis dehors, sorcière !
Malgré que je me débatte, il réussit à m'emmener sur le parvis. Il réajusta sa soutane, ferma la porte à clé et rentrer dans la cathédrale d'un air impérieux.
«See there the innocent blood you have spilt, on the steps of Notre Dame. Now you would add this child's blood to your guilt, on the steps of Notre Dame»
L'ambiance à la Cour des Miracles, le soir venu, était fort amusant, et les jumeaux s'y plaisaient beaucoup. C'était festif, c'était drôle, c'était convivial et c'était... gourmand !
C'est quoiiiii ? Demandèrent-ils alors qu'ils commençaient déjà à s'empifrer, espérant que le reste du groupe (pendant principalement à Decy) avait la chance de manger aussi bien qu'eux à ce moment.
De la volaille et des navets ! Répondit celui que c'était présenté comme Gringoire, un nom qui amusait les jumeaux par son exotisme.
Ils n'avaient pas vraiment entendu, ou du moins compris, trop occupés à avaler encore et encore leur repas à une vitesse folle qui signifiait toujours leur affection pour ce qu'on leur avait servi. Ils eurent de nouveau un regret de ne pas partager avec Decy, ça aurait été parfait sinon. Une étrange vieille femme se tenait là aussi, et était victime des coups d'oeil curieux et pleins d'attention furtifs des Tweedles depuis le début du repas. Ses doigts crochus faisaient pensé aux serres d'un aigle, et suscitaient les interrogations des jumeaux qui allèrent même demander si elle pouvait devenir un oiseau et s'ils pouvaient apprendre.
On leur apprit alors quelque chose qui réveilla (pour changer) leur excitation : une diseuse de bonne aventure.
Ouaaah génial ! Mais ça sert à quoi ? Vous dîtes des aventures qui sont bonnes ? On a fait des grandes aventures au Pays des Merveilles vous savez ? Vous allez nous dire qu'elle est bonne ?
La vieille femme proposa aux jumeaux de lire dans les lignes de la main. Outre le fait que les jumeaux mirent deux minutes à découvrir pour la première fois ce qui était des lignes sur la paume de leur main, voyant là quelque chose de déjà époustouflant, ils finirent, évidemment, par se disputer pour être le premier à tendre la main à la diseuse.
Sans se déranger plus que ça du nouveau petit conflit des rouquins, elle prit la main du premier sans demander son reste avant de regarder attentivement sa paume. La ligne de coeur croise la ligne de vie ! Prenez garde aux échelles. Elle lacha ensuite la main pour prendre celle du deuxième et répéter le processus. Votre ligne de vie est exceptionnellement courte et vos ongles sont cassants. A mon avis vous ne passerez pas l'année.
Les jumeaux se regardèrent en fronçant les sourcils, signe d'incompréhension, n'ayant en effet absolument rien compris sur cette étrange bonne aventure qu'elle venait de dire. Mais ils s'écrièrent finalement tout naturellement : Trop géniaaaaal !
* * *
Clopin, atteint d'une grave maladie que l'on nomme paresse (incurable, parfois ou souvent mortelle), décida d'envoyer le lendemain Gringoire accompagner les jumeaux à la recherche de leur Esméralda, bien que ceux-ci avaient tenté de le prévenir. Moi j'suis sur qu'elle est morte toute façon, la pauvre, cherchez pas trop hein.
Mais il n'avait rien entendu, et les trois se dirigèrent alors dans les rues de Paris, Gringoire suivant les jumeaux qui tournaient par ci par là en ne sachant évidemment pas du tout où allaient-il, estimant que la rue avait un portrait plutot sympa pour pouvoir s'y engouffrer.
Ce fut un miracle lorsqu'ils retrouvèrent plus ou moins leur chemin justement, vers Anastasia -qui était persuadée que c'était son livre qui nous avait amené là alors qu'il était évidemment pour les jumeaux que c'était grâce à leur musique-, qu'il heuresement, reconnurent du tout début de l'aventure. Et surtout, ils prirent December dans leur bras, résumant en trente seconde et avec une vitesse incroyablement folle ce qu'il s'était passé depuis la veille, tout content.
Les jumeaux demandèrent à Anastasia si savait-elle où était Esmeralda, évitant de prononcer "le cadavre d'Esmeralda" -paix à son âme, triste femme- pour ne pas froisser Gringoire. Teresa fut d'ailleurs étonnée par le nom de Clope. Ouais, pas top comme nom, les français ont des gouts assez étranges. Et Anastasia expliqua pourquoi la Cour des Miracles accordait tant d'importance pour la défunte Esmeralda, en finissant par demander où était Maria. En fait vous inquiétez pas, j'crois que c'est une ninja et elle faisait des missions de ninja. Mais faut pas le dire partout.
On reprit le chemin, vers le supposé lieux où la pauvre Esmeralda devait reposer sans vie, mais des gardes vinrent ombrager leur plan, ce à quoi Aliénor -ah elle est toujours pas morte dans l'histoire elle ? ça saurait pas tarder, pensaient-ils- proposa d'emmener Gringoire directement.
Mais t'es débile ou quoi ? Faut pas qu'ils l'emmènent justement ! Puis elle courut, avec une course de folle, pour faire des trucs de folle, ses affaires de vie (de folle), donc. Nan mais elle c'est sur qu'elle meurt en premier dans le film.
Les jumeaux eux, ne se dégonflèrent pas, tandis qu'ils virent avec surprise que pendant qu'ils s'étaient attardé sur l'étrange spécimen, que Gringoire et Teresa avaient disparus. Oh non, je les aimais bien !
Ils décidèrent alors de mettre un terme à la bagarre, s'emparant de la première arme à leur portée, une echelle, pour tenter de riposter aux gardes. Les deux rouquins s'y mirent, determinés à la porter pour la manier, mais ils la firent tomber, et Decy s'y cogna légerement, ce à quoi les jumeaux accoururent, considérant l'incident de la même ampleur que si elle avait perdu une jambe et que trois artères étaient ouverte, pour la prendre dans leurs bras, espérant par là apaiser sa douleur qu'ils imaginaient atroce bien que le coup était minime.
Zut, j'vois vraiment pas pourquoi ça a pas marché notre plan de l'echelle Et Duncan eut la révélation. La diseuse des aventures cools ! Elle avait raisoooon !
L'attention se portant de nouveau sur les gardes qui approchaient, le petit groupe ne se fit pas prier pour courir. La cathédrale ! On peut invoquer le droit d'asile ! S'écria Anastasia durant la course. Derek et Duncan s’inquiétèrent alors tout d'un coup. Pourquoi ? C'est quoi ? On est pas fou hein ! On a pas fait exprès pour December ! On veut pas d'asile s'il te plaiiiit ! C'est pas la question ! le droit d'asile ça veut dire que si on est dans une église les gardes peuvent rien nous faire ! Ca me parait judicieux vu l'état de la situation. Oh mais c'est génial ! En fait c'est pour que les fous ils aillent pas en prison ? C'est trop cool ! Non c'est pas ça mais laissez tomber et courrez.
C'est finalement essoufflés qu'ils gagnèrent la cathédrale, grande et silencieuse, à l'abri de la menace des gardes. Se dirigeant dans la nef, ils s’essayèrent sur des bancs, aidant December à s'assoir toujours persuadés qu'elle avait reçu un choc physiquement atrocement important qui les inquiétait au plus au point. Sans le moins du monde baisser la voix (sans crier non plus cependant), ils demandèrent à Anya. Pourquoi c'est tout silencieux ici ? Fortement dérangés par ce silence étrange. Celle-ci répondit, un air réprobateur, en chuchotant. Parce que c'est une église, on est pas censé parler dans une église !
Ils chuchotèrent alors. Bah je croyais qu'on parlait à Dieu, on fait comment ? On prie. On parle dans sa tête et il exauce nos prières si on a été sages. Whoa il est trop génial Dieu ! Faites le savoir à l'évéque si vous le croisez. Maintenant chut. C'est l'archidiacre Frollo là bas devant l'autel en train de prier. Dieu merci ils ne nous a pas entendus. Il faudrait mieux pas le déranger.
Anastasia eut alors la miraculeuse capacité de les faire taire, les occupant avec concentration à prier pour faire plein de voeux. Salut Dieu ! J'tais sage promis. J'aimerai trop devenir un ninja comme Maria, et devenir trop classe et tout et après je plaque des soleil pluvieux comme elle fait au sol. Pis j'aimerai bien me transformer en oiseau comme la diseuse des aventures sympas. Pis j'aimerai bien des jeux-vidéos, pleeein plein plein. Pis j'aimerai bien qu'on retourne à Wonderland mais avec tous nos amis. Pis j'aimerai bien que Esmeralda elle soit plus trop morte parce que sinon Clope il sera pas content, parce qu'il est souvent bof bof lui. Pis j'aimerai bien que Dyson nous donne un autre MP4 en fait.
Ce phoebus mon dieu, c'est un monstre, un rustre et il se dit Chevalier !! Mon cœur bat à tout rompre à cause de lui, il arrêtait pas de tambouriner pour que je lui ouvre la porte, mais d'un coup j'entends Anya me dire C'est bon, il dort. Rassurée, je remercie de tout cœur la bonté de l'ancienne impératrice de m'avoir secouru en quelque sorte de ce débile de chevalier. Je peux enfin dormir quel bonheur même si ce n'est pas dans mon lit bien douillé à Storybrook.Le lendemain nous partions de cet auberge, pour ma chance, il n'avait pas l'abruti d'hier soir sinon il va encore me coller. Enfin passons, Nous nous dirigeâmes dans les rues de Paris, jusqu'à ce que j’aperçois au les jumeaux, mes grands frères. Ni une ni deux, je cours dans leurs directions pour leur sauter dans leurs bras. -Vous m'avez manquez mes idiots de grands frères et plus jamais vous vous éloignez surtout que vous avez même pas été là quand l'autre idiot de Phoebus a failli abuser de moi, Remerciez en Anastasia annonçais-je sévèrement, mais bon que voulez vous je les aime ces deux rouquins même s'ils sont un peu farfelus.Ils me reposèrent doucement pour ensuite se chamailler comme d'habitude, je laisse vagabonder un peu mon regard sur ce qu'il y a autour de moi, sauf que je ne vois pas la fameuse échelle s’abattre sur moi, m'assommant en même temps, je m’effondre les genoux au sol. -Aie.... Je me retrouve dans les bras de Duncan ou de Derek je ne sais pas vu que je vois des montres à gousset courir autour de moi, pour se diriger vers la cathédrale de Notre Dame. Je me relève doucement quand je vois les idiots qui se mirent à prier, levant les yeux en soupirant, ça sent pas bon tout ça, le vieux monsieur est rejoint par d'autres qui tiennent des cierges. Ils commencèrent à remonter la nef vers la sortie avec un Bréviaire et plein de truc pour des cérémonies officiels. Mon dieu, je le je le sens pas. -On devrais monter au parvis pour mieux observer ce qu'il se passe. Sans attendre on monte d'un étage, j'ai un mauvais pressentiment, arrivé à notre observatoire, il y a une sorte de rassemblement, un bûcher et autre. Ce qui pris mon attention c'est la charrette ou se trouvait une jeune femme habillé de guenille... Oh non c'est..... -Esméralda.. Je la regarde horrifiée puis sans réfléchir, je me lève pour descendre secourir la demoiselle, je lance aux autres, Ne vous inquiétez pas j'ai un plan pour la sauver !!! . Sans écouter leurs contestations, je sors de la cathédrale, sifflet en main. Je m'approche des hommes habillée en femme ou avec des habits de moine que sais-je, j'essaye d'écouter ce qu'ils se disent. Mais c'est mauvais signe. J'utilise le sifflet quand Quasimodo se posa à côté de moi. Il était triste de ce qu'il se passe mais ça se voit qu'il veut aider la jeune bohémienne. -Ne t'inquiètes pas on va la sauver, je te jure, je vais faire diversion pour que tu puisses la sauver, annonçais-je déterminée. Sans attendre je monte sur l'estrade ou se trouvait Frollo . -Alors comme ça, on crâme les gens par ici ?? Vous savez que vous êtes inhumain de faire ça cher monsieur. Car Esméralda est innocente, Et je suis sur que vous n'allez pas me rattraper, lançais-je aux gardes avec un grand sourire avant de filer rapidement heureusement que j'ai encore mes talents de souplesses d'ancien lapin. Ce qu'il se passa ce fit. Quasimodo libéra Esméralda pour monter en haut de la cathédrale. -Asile Asile !!!! Je suis fière qu'il ai réussi de libérer la bohémienne la population l'applaudit. Mais maintenant c'est moi qui est dans le pétrin mais c'est pas grave j'esquive comme je peux jusqu'à ce que je me retrouve écraser sous une dizaine d'hommes. J'entends même ma cheville craquer et merde. Pfffff vous êtes dix contre une jeune demoiselle, mon dieu vous êtes pitoyables et lâchez moi vous me faites mal bande de brutes !! Ok j'ai joué et maintenant j'ai perdu, je me retrouve enchaîner face à l'homme de cérémonie Claude Frollo une chanson me vient en tête, je chantonne tout haut. -Infernale, bacchanale, l'Enfer noircît ma chair Du pêché, de désir, le Ciel doit me punir Enfin bref vous êtes un monstre et non un homme qui travaille pour dieu ! Mon dieu le coup sur la tête me faire divaguer mais ce n'est pas gave. Je le regarde sans fléchir, enfin jusqu'à ce que j'entends quelqu'un dire :
La sorcière s'est enfuie mais le bûcher et encore près.... J'imagine que la blonde fera l'affaire, le peuple veut du spectacle après tout
Je me retrouve donc attacher au bûcher face aux hommes de l'église et à la population de Paris. Cette histoire va finir par un lapin rôtie j'ai l'impression.
Quand il se réveilla sur le pas d'une porte ce matin-là, Phoebus avait encore un peu mal à la tête à cause de la soirée passée. Il était en train de courtiser une jeune femme à la chevelure blonde devant sa chambre tel un gentleman et sans aucune violence quand il avait reçu un violent coup sur le crâne, il s'était effondré aussi tôt, tombant de toute sa hauteur dans un énorme bruit sourd, la seule chose qu'il avait eu le temps de voir avant de tomber dans les pommes, c'était cette femme à la chevelure rousse qui s'éloignait un chandelier à la main. Il avait esquissé un sourire ravie et tenté de prononcer, bien qu'aucun mot ne puisse sortir de sa bouche sans être déformé et transformé en une bouillie auditive:
"Vous êtes si belle ma chère."
Et à ces mots, il avait sombré dans un profond sommeil.
C'était l'aubergiste qui l'avait réveillé le matin suivant en lui donnant des petites claques sur le visage. Phoebus avait sursauté en ouvrant les yeux d'un coup et en tentant de brandir son épée, lançant d'une voix encore pâteuse:
"En garde mécréant !"
L'aubergiste ne pâlit pas et aida le capitaine à se relever, capitaine qui lui racontait ses aventures éprouvantes auprès des femmes.
"Il faut laisser ses donzelles en paix, mon brave, car sinon vous vous prendrez toutes sortes de choses dans le visage, chandeliers y compris. Mais c'est comme ça que je les aime monsieur, sauvages et inaccessibles
A ces mots, il tourna la tête vers son interlocuteur et lui souffla son haleine dégoutante au visage.
"Comme je vous comprends capitaine... Je crois qu'entre moi et Aliénor, la femme d'hier soir, ajouta t'il à l'intention du brun, il y a ce truc, vous savez, cette petite étincelle, ce petit wouch !
Malgré le fait qu'il n'était pas vraiment réveillé, le jeune homme comprit que l'aubergiste se faisait des idées. Il était vraisemblable que toutes les femmes aiment et désirent le capitaine, mais qu'une seule ait pu tomber dans les filets de l'autre homme était inconcevable. Enfin, pour Phoebus en tout cas. Le jeune homme se frotta le haut du crâne et sortit de l'auberge en faisait violemment claquer la porte en bois contre le mur. Cette dernière produisit un grincement sinistre auquel Phoebus ne prêta pas attention. Il se souvenait qu'il y avait une petite fontaine pas loin de chez les Gondelaurier, et ça tombait bien -enfin, si cette expression pouvait être utilisée quand on parlait de la famille de Fleur-de-Lys- car le bel apollon devait se rendre chez sa promise, comme bien trop souvent à son goût... Après avoir lavé son visage à la fontaine, Phoebus alla frapper à la porte de sa bien aimée, et le même manège que la veille, l'avant-veille, l'avant-avant-veille et encore beaucoup d'autres fois avant, eu lieu. Le beau brun embrassa la main de Fleur-de-Lys et de sa mère grincheuse qui se plaignait encore de son retard avant de suivre les deux femmes dans la chambre de la blonde. C'était une routine bien ennuyante qui aurait pu en combler plus d'un mais qui ne comblait pas Phoebus. Cet homme-là avait besoin d'action, pas d'une femme trop bavarde qui brode toute la journée. Et c'est que vint l'action. Une clameur sur le parvis mit les sens des deux amoureux en alerte, Fleur-de-Lys n'eut pas besoin de se faire prier pour accourir au dehors et poser fermement ses mains sur le mur de pierre en face d'elle afin de ne pas basculer. Si ça avait été le cas, Phoebus n'en aurait pas été attristé, bien au contraire d'ailleurs, il aurait été libre de vivre toutes sortes d'aventures avec des jeunes femmes rencontrées au détour d'un chemin. Mais sa promise n'avait pas chuté. Il aurait pu la précipiter en bas, mais le jeune homme n'était pas un meurtier.
"Venez voir ! Ce ne serait pas la bohémienne qui est venue nous divertir il y a quelques temps ? appela la femme blonde.
Phoebus arriva à son tour sur le balcon, plaçant une main en visière au dessus de son regard séducteur, observant avec détachement ce qui se passait sous ses yeux.
Quelques mois plus tôt...
"Madame ! Votre bohémienne et son animal de compagnie sont là"
Fleur-de-Lys dévala les marches avec entrain, comme un enfant qui va assister à un spectacle. Esméralda était venue pour faire faire des tours à sa chèvre sous les yeux de Phoebus et sa promise. Le jeune homme avait déjà remarqué la danseuse des rues depuis un petit bout de temps déjà, et il la dévorait du regard à chaque fois qu'il la voyait. C'est donc ce qu'il fit en rejoignant les deux femmes dans l'entrée. Esméralda faisait doucement tinter ses bracelets, et caressait le crâne de sa chèvre par moment. N'importe qui aurait compris qu'elle ne se sentait pas vraiment à sa place, maid quand Phoebus arriva, son regard s'illumina et elle eu l'air d'être tout de suite plus à l'aise. Les trois jeunes gens s'installèrent dans le salon, tandis que la chèvre suivait, ses petits sabots frappant le sol dans un rythme joyeux. Elle remua la queue quand tout le monde reporta son attention sur elle, comme si elle était heureuse d'être le centre de l'attention. Enfin, cela ne dura pas longtemps puisque Phoebus chercha rapidement à croiser le regard de la belle bohémienne, comme pour la complimenter mentalement. S'il avait pu, il lui aurait dit que ses cheveux étaient magnifiques, brillants et qu'il aurait voulu se perdre dedans pour l'éternité, que sa peau mate ne la rendait que plus belle, et que peu importe l'habit qu'elle porterait, aucune femme ne serait surpasser sa beauté. La chèvre commença donc son petit numéro, ponctué par les rires de Fleur-de-Lys. Tout se passait très bien jusqu'à ce qu'Esméralda lui demande d'écrire un mot avec les lettres du scrabble. Ella ligna alors un P, un H, un O, un E, un B, un U et un S. Le sourire de Fleur-de-Lysse dissipa doucement, mais elle garda son calme et son image de jeune femme parfaite. Phoebus savait que sa promise avait compris qu'il ne regardait pas qu'elle, mais il ne trouva pas quoi dire, il se contenta d'éparpiller les lettres et de raccompagner Esméralda jusqu'à la porte. Fleur-de-Lys alla ensuite s'enfermer dans sa chambre, n'acceptant de ne laisser entrer personne et encore moins Phoebus.
C'était bel et bien cette Esméralda briseuse de ménage qui se tenait en chemise dans la charette, entourée par quelques gardes. Elle s'était encore attiré des ennuis, ce devait être comme une maladie chez elle ! Phoebus que l'histoire du scrabble avait profondément ennuyé essaya de tromper Fleur-de-Lys en insistant sur le fait que cette femme n'était pas Esméralda. En fait, il voulait l'oublier, ne plus rien avoir à faire avec elle.
"QUE NENI, s'emporta le Capitaine de la garde avant de reprendre mon calmement: mon adorée, je peux vous assurer que cette fille dans la charette n'est pas la bohémienne dont vous parlez. Voyez, elle n'a pas de chèvre, et en plus de cela elle ne lui ressemble pas du tout !
Le jeune hommes espérait convaincre Fleur-de-Lys rapidement, mais ce n'était pas gagné car elle était fort têtue. Et Esméralda n'aidait pas avec les grands gestes qu'elle adressait à Phoebus, cherchant probablement à être sauvée. Le jeune homme dû réagir rapidement avant que sa promise remarque à nouveau. Il attira la blonde vers lui et posa une main sur son front en déclarant vivement:
"Mon adorée ! Vous êtes brûlante, rentrez avant d'avoir mal à la tête !
Le capitaine recula en même temps que Fleur-de-Lys, enlaçant ses doigts avec les doigts fins de la jeune blonde. Il tira ensuite les rideaux de sorte à ce que l'extérieur soit plus compliqué à distinguer. La demoiselle ne rechigna pas et rougit quand Phoebus commença à parler de ses qualités:
"Ô mademoiselle, vous brodez si bien, entre vos mains tout devient plus beau, toute les femmes vous envient et vous jalousent, à commencer par ces femmes de la cours dont vous parlez tant, elles qui sont obligées d'utiliser des artifices pour parraître plus pâle alors que chez vous, cette peau de porcelaine est naturelle.
Il embrassa la main de sa promise, mieux valait en faire trop que pas assez, et si après cela Fleur-de-Lys retournait au balcon guetter la charette, alors Phoebus jurait de ne plus jamais faire la cours à une femme.
Nous venions enfin de sortir de la prison. Bien que je ne m’imaginais pas que les choses se termineraient de cette manière, j’essayais de positiver. Je pensais à Phoebus. Mon cœur s’emportait à l’idée de le revoir, de pouvoir être de nouveau à ses côtés. Ressentait-il la même chose ? Je l’espérais. Je me languissais de voir son visage, de voir sa réaction lorsqu’il m’apercevrait de nouveau. Pour le moment, je n’étais pas très rassurée. J’essayais de me concentrer, d’écouter mon cœur dans ce labyrinthe de prison. Mon cœur me guiderait toujours à mon bien aimé. Si je l’écoutais, je finirais tôt ou tard à ses côtés.
Mes yeux dévièrent sur Maria. Une femme forte. C’était rare de nos jours. Les femmes ne vivaient qu’à travers l’amour qu’elles portaient à leur mari. Elle semblait différente. Très différente. Et ce qu’elle avait fait tout à l’heure… Mes mains en tremblaient encore. Je tentais de masquer mon inquiétude à son égard. Elle ne le prendrait peut être pas très bien. Mais c’était la première fois que je voyais une femme assassiner un autre homme de ma vie. Cela m’effrayait plus que cela ne m’impressionnait. Elle avait tout de même raison, il s’agissait de sa vie ou de la sienne. Mais tout de même.
Nous avancions dans la pénombre. J’avais la désagréable sensation que chaque pas nous enfonçait un peu plus dans les ténèbres. A tel point que je ne discernais plus du tout Maria. Je tournais la tête d’un côté puis de l’autre. Nous nous étions, soit égaré, soit la brune faisait preuve d’une discrétion remarquable. Penaude et légèrement anxieuse, j’appelais.
- Maria ? Vous êtes toujours là ?
Ma voix raisonna légèrement. Cela donnait une tournure encore plus dramatique aux évènements. Mon cœur battait, mais cette fois, Phoebus n’en était pas la cause. Je commençais à m’inquiéter. Mes muscles se détendirent lorsque j’entendis la voix de ma compagne de cellule non loin de moi.
- Oui, tenez moi la main, on ne se perdra pas comme ça.
Je sentis sa main rejoindre la mienne. Mes doigts se refermèrent sur les siens et je pus, grâce à cela, la suivre à la trace sans risquer de la perdre. Pendant quelques minutes, nous avons continué notre route de la même manière. Il était difficile d’y voir, jusqu’à ce qu’une lumière au fond d’un couloir attire notre attention. Sans hésiter, je pris les devant pour m’approcher hâtivement jusqu’à cette dernière. Une fois dans la lumière et devant la torche, je lâchais la main de Maria, la remerciant d’un sourire.
Je pris la torche, la déchaussant du mur sans difficulté. Une fois fait, je la gardais à une distance convenable pour ne pas risquer d’embraser mes cheveux ou mes vêtements. Je commençais à désespérer, tout les couloirs se ressemblaient, allions-nous pouvoir réellement sortir d’ici ? J’en doutais. Par instinct, ma main libre remonta jusqu’à mon cou pour se poser sur mon amulette. D’un geste non réfléchis, je la fis jouer entre mes doigts avant de me tourner vers Maria.
- D’où venez-vous ? Vous semblez différente.
- Oui, c’est ce qu’on me dit souvent… Vous avez une idée ?
Elle lâcha un petit rire nerveux. Ses origines la gêneraient-elle ? Pourtant, je serais bien certainement la dernière à pouvoir la juger. Une femme forte comme elle. Et si particulière. Peut être légèrement gênée par sa profession. Les mœurs légères étaient souvent pointées du doigt dans notre société. Elle connaissait aussi si bien les hommes. Et elle semblait pouvoir les manipuler comme eux pouvaient manipuler leurs épouses. Cette force, de surcroit, dont elle avait fait preuve dans la cellule…
- Une femme forte et indépendante des hommes… Vous avez l’air de bien les connaître… oeuvriez vous pour leur bonheur personnel ?
- Vous me prenez pour une catin ? Je ne suis rien de tel !
Elle avait lâché un cri d’indignation et sa voix était montée d’un ton. Mes yeux se baissèrent rapidement, confuse d’avoir pu la choquer. Mes réflexions n’avaient mené à rien de cohérent, et je craignais qu’elle m’en veuille alors. Les gens avaient toujours été très fermés à ce genre d’idée, je suppose que je l’étais aussi puisque je ne pourrais jamais faire ce métier.
- Oh je suis désolé je ne voulais pas vous offusquer ! Je… Je n’avais jamais vu de femme comme vous auparavant. Je me demandais juste ce que vous pourriez exercer. Surement pas dans quelque chose de commun. Je tentais d’orienter mes propositions dans des domaines que je ne connaissais pas.
- Ce n'est pas grave, tout le monde peu se tromper ! Je déteste être manié par les hommes. Ils ne comprennent pas qu'il n'y aucune différences entre eux et nous. Que nous sommes sur le même pied d'estale. Leur manière de nous considérer comme des objets, de nous rabaisser comme des soumises. Ils peuvent traiter qui ils veulent de la sorte, mais pas moi.
Pourtant, la société avait toujours été tel quelle. Elle mettait peut être des mots dur sous ses pensées. Après tout, les femmes n’étaient pas soumises, elles oeuvraient pour le bien de leur mari, et en contre partie, il leur offrait une vie et un amour passionné. Mais je pouvais comprendre ses propos. Nos vies seraient bien différentes si nous étions nées garçons. Mais c’était là toute la différence. Nous sommes différents. Les hommes sont aptes à des choses que les femmes ne sauraient pas faire. Et les femmes sont aptes à des choses que les hommes ne peuvent pas faire. Comme la cuisine, le ménage, le linge... Vous voyez quoi.
- Et sinon, je suis Mexicaine. Enfin ...j'ai vécu dans un couvent en Espagne, voyagé à Londres pendant de longue année, d'où le petit accent britannique. Mais je suis mexicaine du coté de mon père, anglaise du coté de ma mère.
- Oh ! Vous avez du beaucoup voyagé lors de votre vie. Vos parents aussi. J’aimerai voyager. Paris est une ville splendide, mais il y a tellement de chose à découvrir… Mais qu’est-ce qu’un couvent ?
- Par couvent, j’entends une grande église avec des bonnes sœurs ...
- Oh très bien.
Une nouvelle fois, je ne comprenais pas tout ce qu’elle disait. Mais je comprenais maintenant pourquoi il y avait ces différences entre nous. Elle ne venait pas du même pays que moi. Peut être qu’en Espagne, les femmes étaient plus indépendantes. Elles semblaient avoir des habitations aussi différentes. Un couvent. Avec des bonnes sœurs. J’aurais adoré en entendre plus. Peut être qu’une fois tiré d’affaire, elle pourrait me raconter son vécu et ses expériences.
- Et vous, d'où tenez vous ce collier ?
- Eh bien… Lorsque j’étais plus jeune, j’ai perdu ma mère. Je désire plus que tout au monde la retrouver, et pour cela, je suis allée à la rencontre d’une vieille bohémienne. Nous avons longuement parlé, et elle m’a donné cette amulette. Cette dernière doit me conduire jusqu’à ma mère, mais je ne sais pas au bout de combien de temps. Pour cela, j’ai du faire un sacrifice. Pour que l’amulette fonctionne, je dois rester vierge. Malheureusement, j’ai failli céder à la tentation avec Phoebus. J’allais faillir à ma promesse lorsque les choses se sont gâtées. C’est peut être à cause… Ou grâce.. A cette amulette que je suis dans cette situation aujourd’hui…
Une fois de plus, ma main joua légèrement avec l’amulette. Cette dernière roula entre mes doigts alors que mes yeux, pensifs se posaient dessus. Alors que nous continuons à discuter, nous tournons une nouvelle fois dans un nouveau couloir. Mais cette fois là, ce n’est pas la pénombre qui nous accueille. Une lueur au bout du couloir. Une porte ouverte donnant surement sur l’extérieur. Elle est encore loin, mais si nous pressons le pas, nous y arriverons rapidement. La lueur du soleil matinal m’aveugle quelque peu, mais cela n’est rien comparé à l’impatience que je ressens de sortir d’ici et de retrouver Phoebus. Maria me murmura.
- Vous avez bien fait.
- Vraiment ? Pourquoi cela ?
- Ce que je veux dire, c'est qu'il y'a toujours un moyen de retrouver les personnes qui nous sont cher. Si ce n'est pas celui là, ce sera un autre. j'ai moi même essayé d'en savoir plus sur ma mère à Londres.
- Vous avez surement raison… Merci de me comprendre…
Je la regardais de nouveau avec des yeux émerveillés. La légère anxiété qu’elle me procurait après son combat avec le garde s’était envolée. Elle était très certainement l’une des meilleures personnes que j’avais rencontrées. J’allais continuer lorsque la voix d’un garde me surpris.
- Tiens ! Justement je te cherchais. Prête pour le grand jour ?
Maria, ne tenant pas la torche, était toujours dans la pénombre et le garde ne semblait pas l’avoir vu. Mon cœur s’emballa et d’un geste désespéré, je poussais la brune sur le côté pour l’éloigner de moi. Je n’avais pas beaucoup de force, mais la jeune femme avait tout de même, surement sous la surprise, basculé de sorte à ce que le garde ne puisse pas la voir. Les mains tremblantes, je fixais le garde. Je ne devais pas voir peur. Phoebus me sauverait. J’avais foi en lui. Je ne devais pas avoir peur. Je devais juste affronter les évènements comme je l’avais toujours fait.
- Mon heure n’est pas arrivée. Phoebus viendra me sauver, comme il l’a déjà fait.
******************
Les mains et les jambes attachées, je fais face aux regards… Lubriques pour certains, voir trop curieux pour d’autres. Mon cœur est seulement drapé d’un tissu blanc, beaucoup trop court et échancré. Le regard des hommes est malsain. Les joues rouges, le regard quelque peu fixé dans le vide, je tente d’oublier et d’ignorer ses regards. Mais comment le faire lorsque des centaines de personnes vous regarde ? La dignité dans ce genre de situation est quasiment impossible à avoir. Pourtant, je lutte pour.
Je continue ma marche. Ou plutôt mon chemin. Notre Dame se dessine devant mes yeux lentement en se rapprochant. Là bas, je devrais accomplir, ce qu’ils appellent, une amende honorable. Ce dont il s’agit ? Je n’en ai pas vraiment une grande idée. Personne n’a réellement pris la peine de m’expliquer. Il semblerait que je doive confesser mes pêchés dans le but de rejoindre le paradis après ma mort. Des pêchés dont je suis accusé injustement. Un paradis dont je ne veux pas. Un paradis qui ne le serait pas si l’élu de mon cœur ne se trouve pas à mes côtés.
Mes yeux se lèvent légèrement, balayant courageusement du regard les balcons. Des hommes, des femmes, les yeux tous rivés sur moi. Je passe de l’un à l’autre, tentant de ne pas perdre pied. Jusqu’à ce que mes yeux se posent sur un visage bien familier. Mon cœur rate un battement alors que je reconnais Phoebus, les yeux rivés sur moi. Il est accompagné d’une femme, peut être une personne de sa famille, sa sœur par exemple. Bien que la ressemblance ne soit pas frappante. Mon cœur s’emballe une nouvelle fois, tout en se remplissant de courage et d’espoir.
Phoebus est là. Comme il l’a été la dernière fois. Il est là. Il va pouvoir arrêter ce cauchemar. A ma vue, l’homme se détourna pour sortir de son balcon. Un sourire se forma sur mes lèvres alors que toute la gêne que j’avais ressentis jusqu’à maintenant partait en fumé. Il descendait. Il venait pour moi. Il allait réussir à me tirer de cette affaire. A me sauver. Comme il l’a déjà fait et comme il le fera toujours.
***********
Le temps de mon amande honorable était venu. Mon heure allait arriver, pourtant, je ne voyais pas Phoebus. Que faisait-il ? Il oeuvrait peut être dans l’ombre. Peut être que tout cela allait vite s’arrêter. Je l’espérais de tout mon cœur. J’espérais qu’il ne s’était pas fait prendre et que tout allait bien pour lui. Ce retard m’inquiétait pour lui. S’il s’était passé quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais.
Alors que je m’inquiétais et que la peur commençait peut à peu à me gagner, je vis le prêtre s’avancer vers moi. Mes yeux s’assombrirent à son rapprochement. C’était bien à cause de lui que j’étais ici. C’était sa faute si je ne pouvais pas être dans les bras de Phoebus à l’heure qu’il était. Lui avait-il encore fait du mal ? D’une voix acerbe, il me chuchota à l’oreille. - Je puis encore te sauver si tu le désires. Choisis : moi, ou la mort. Suis-moi, ne m'aime pas si tu ne le peux mais ne me rejette pas. Nous partirons loin de toute cette agitation et auront une belle petite maison à la campagne. Sois à moi ou meurs. - Jamais je ne serais à vous ! Jamais vous m’entendez ?! Je n’ai pas besoin que vous me sauviez, Phoebus le fera ! Il le fera comme il l’a déjà fait.
****************
Je commençais à désespérer, à avoir réellement peur. J’étais toujours sur le parvis de la cathédrale. J’étais toujours dans le même état, et presque résignée à mon sort lorsque quelque chose me fonça dessus. Ce quelque chose m’attrapa fermement. La peur me fit fermer les yeux et hurler. Ce choc violent puis… Ces soubresauts. Et ensuite ce sentiment d’élévation. Était-ce vraiment ce que je pensais. La mort ? Je n’avais pas eu mal, pourtant. Légèrement sur le choc, mais les douleurs de la mort ne sont-elle pas plus forte ?
Je m’élevais, sans doute là dessus. Lorsque j’ai tenté d’ouvrir de nouveau les yeux, le sol s’éloignait de moi, j’étais comme emporté vers le haut, tiré vers le ciel sans pouvoir résister. Ce n’était pas doux, ce n’était pas linéaire, comme on aurait pu le penser. Je sautais, dans tout les sens, je bougeais, je tanguais à en avoir un mal de tête et des nausées absolument horrible.
Sonnée, je refermais les yeux. Était-ce cela que l’on ressentait lorsqu’on allait enfer ? N’aurais-je pas du descendre plutôt ? A moins que le voyage jusqu’au paradis ne soit aussi brusque. Ce qui m’étonnait beaucoup. La montée se poursuivit un petit moment. Le paradis devait peut être être haut. Je me demandais ce qui allait m’arriver. Jusqu’à ce que tout s’arrête.
Je ne bougeais plus. J’étais allongée, les yeux toujours fermés. Lorsque je les ouvris, la pièce dans laquelle j’étais se mis à tanguer. Tout tournait, ma tête me faisait mal. Massant mes tempes, je tentais de dériver mon regard vers une présence à mes côtés. Je voyais bien trop flou pour la reconnaître. Mais j’étais presque sûre de ne pas être au paradis.
- Phoebus ? C’est toi qui m’as sauvé ?
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Pierre Gringoire était décidément plus poisseux encore que ce qu'Anastasia aurait pu imaginer. Ils n'avaient pas fait cent mètres que le petit groupe s'était fait attaqué par des gardes qu'il avait offensé. Et à présent, lui et Teresa avaient tout bonnement disparu sans que personne ne sache où. Aliénor également avait pris le large de son côté, ce qui n'allait surprendre personne. Heureusement, la majeure partie du groupe avaient réussi, sans trop de dommages, à se réfugier dans Notre-Dame. Mieux encore, Anya avait réussi à faire taire les deux jumeaux avant qu'ils ne leur arrive malheur. Mais des malheurs, il allait en arriver, car le petit groupe avait aperçu l'archidiacre Claude Frollo et d'autres hommes de Dieu en pleine préparation de ce qui avait tout l'air d'une cérémonie officielle. Suivant l'idée de December, ils étaient donc montés d'un étage pour observer la scène au mieux et découvrir qu'Esméralda était en train d'arriver sur le parvis. L'amende honorable, se rappela Anastasia. Elle n'eut cependant pas le temps de faire part de ce souvenir de lecture à ses acolytes que déjà December rebroussait chemin avec une idée en tête. Génial. Anya roula des yeux et se lança à sa poursuite dans l'espoir de la retenir avant que ce ne soit elle qui ait des ennuis. Les deux femmes se retrouvèrent donc dans un coin sombre de la nef, à observer la scène qui se jouait sous leurs yeux : Esméralda était sur le parvis, un cierge à la main pendant qu'un prêtre récitait une prière en latin. La rouquine l'entendit dire "amen" au moment opportun puis aperçut l'archidiacre s'avancer jusqu'à elle pour débiter des paroles qu'elle serait seule à entendre et qu'Anastasia avait déjà lues. Définitivement oui, ça sentait le roussi pour la bohémienne... Et pour December qui, après avoir sifflet dans un petit objet en métal qui émettait des ultrasons, s'élança sur le parvis, bousculant prêtres et autres officiels, tandis que Quasimodo surgissait de l'ombre. Il fit signe à Anastasia de se taire, ce qu'elle comptait de toute façon faire, avant de s'élancer à son tour, mais pour arracher Esméralda à ses bourreaux. Quant à December, elle avait disparu de la vue d'Anya ce qui n'était pas bon signe. La jeune femme était en train de s'approcher de la sortie, des fois qu'elle y ait une meilleure idée du sort de December, quand un jeune homme, qui avait apparemment profité du chaos ambiant pour pénétrer dans la cathédrale, l'accosta : - Anastasia ! Quelle bonne surprise que de vous revoir ! Je suis content de voir que vous vous êtes échappée aussi, l'inverse aurait été très dommage. J'ai croisé ma fausse femme sur une charrette, j'imagine qu'ils vont la pendre et c'est triste mais je ne sais pas ce qu'est devenue sa jolie chèvre Djali ! Et vous ? C'était le poète Gringoire, que le lecteur aura reconnu. Il revenait la bouche en cœur, inconscient du bruit qu'il faisait. Anastasia l'attira entre les deux statues depuis où elle observait la scène afin de ne pas se faire repérer. - Chut ! Vous et la discrétion... Eh d'abord, qu'est ce que vous avez fait de Teresa ? voulut-elle savoir, inquiète. - Qui ça ? demanda Gringoire, les sourcils froncés sous l'incompréhension. - Teresa ! Vous vous êtes enfuit avec elle toute à l'heure ! Cheveux châtains, la cinquante... - Ah oui, commenta le poète, décidément très très haut sur la Lune. Ne vous en faites pas je l'ai cachée, elle ne risque absolument rien ! - Cachée ? Cachée où ? demanda Anastasia, méfiante. - Mais je ne sais plus, moi ! Nous étions poursuivis, je me suis montrée galant en lui offrant la première cachette puis je m'en suis allé trouver une autre ! Qu'auriez vous fait à ma place ! Je vous assure qu'elle va bien ! Anastasia soupira. Teresa commençait déjà à lui manquer. Car il faut dire qu'entre les bêtises de Gringoire, celle des jumeaux et les élans suicidaires de courage de December, elle n'était pas réellement aidée. Ceci étant dit, la foule sur le parvis criait "asile". A priori, leur bohémienne était donc saine et sauve et c'était déjà ça de pris. - Bon suivez moi, nous irons chercher Teresa plus tard puisque vous me dites qu'elle est en bonne santé. Anastasia entraina alors le poète à l'étage au dessus, où les jumeaux observaient encore la scène. Anastasia s'approcha à nouveau de la balustrade pour observer le parvis et découvrir, horrifiée, que December se faisait emportée vers la place de Grève. Pendant un moment elle voulut se cogner la tête contre le mur, en se demandant pourquoi une petite lecture innocente avait pris des proportions pareilles. Puis elle réalisa qu'ils n'avaient pas réellement le temps et crut apercevoir Maria qui se dirigeait aussi vers la Grève. C'était là peut-être un début de plan. - OK. Les jumeaux, j'ai besoin de vous. Votre sœur a besoin de vous en fait. Vous voyez les gardes ? Ils l'emmènent vraisemblablement pour la tuer ou la torturer, au mieux. Si vous voulez assommer des gens avec une échelle ou autre chose, c'est le moment ou jamais. Pendant ce temps je monte récupérer Esméralda et on se retrouve tous dans la cathédrale. Chiche ? Présenter le tout comme un jeu semblait une bonne idée à la rouquine. Elle s'en allait déjà vers les tours quand une voix l'interpella : - Et moi, mademoiselle Anastasia ? - Vous en avez déjà assez fait ici. Pourquoi ne pas aller dire à Clopin que vous savez où est Esméralda ? Gringoire sembla ravi de l'idée et s'en alla sans demander son reste. C'était au moins une chose de réglée, une personne de moins à surveiller. Satisfaite, la jeune femme doubla le pas et atteignit bientôt la cachette de Quasimodo. Esméralda était en train d'émerger, apparemment et le bossu attendait patiemment qu'elle soit totalement consciente. Il faisait les cent pas, l'air préoccupé, et ne tarda pas à apercevoir Anastasia, qu'il reconnut. -Mon amie ! s'écria t-il de sa voix bourrue en produisant ce qui s'apparentait à un sourire, en dépit de sa dentition difforme. Anya lui sourit et leva un pouce en signe de confirmation, peu certaine cependant qu'il en comprendrait la signification. Puis elle s'approcha d'Esméralda qui avait repris quelques couleurs : - Bonjour, je m'appelle Anastasia. Vous êtes en sécurité, grâce à Quasimodo. C'est le sonneur de Notre-Dame, vous vous rappelez ? Vous lui avez donné à boire quand il était à la roue il y a quelques mois. Il vous aime bien. Et vous, ça va aller ? - Oui je me rappelle de lui, déclara la bohémienne. Puis elle se tourna vers Quasimodo, capta son regard et reprit : - Merci beaucoup... Le sonneur ne l'entendit évidemment pas et ne comprit pas non plus le sens de ses paroles. Il savait qu'il l'effrayait et en déduisit qu'elle lui demandait de partir, ce qu'il fit, le cœur gros. Dieu que le monde pouvait être injuste d'être si beau pendant que lui était si laid... Esméralda ne pouvait probablement pas se douter des sombres pensées du sonneur, elle qui était belle comme le printemps. D'ailleurs, elle avait un autre homme en tête dont elle ne tarda pas à demander des nouvelles à Anastasia : - Je vais bien, merci à vous... Connaissez vous Phoebus ? Savez vous s'il va bien ? Cette dernière retint un soupir. Elle s'y était attendue et ne savait pas trop comment gérer l'affaire. Si cette jeune fille voulait avancer, il faudrait tôt ou tard lui faire comprendre qu'elle aimait un rustre qui ne l'aimait pas et qu'elle méritait mieux. Mais peut-être pas tout de suite, pas après la dure journée qu'elle venait de vivre alors qu'il n'était pas encore midi ! - Je l'ai croisé, oui. Il va bien, il va même très bien. Et vous, à tous hasards, vous ne connaîtriez pas une certaine Maria ? demanda Anya pour tenter sa chance. La Mexicaine n'avait après tout pas pu se volatiliser, si ? - Si je la connais ! s'exclama Esméralda. Elle était avec moi avant que l'un des gardes ne m'emporte avec lui... Il faisait sombre, elle a pu se cacher, elle est peut être encore dans les prisons ? J'espère qu'elle va bien... - D'accord. Je l'espère aussi. J'ai cru l'apercevoir dans la foule avant... On verra bien ! Reposez vous, buvez et mangez un peu, ça vous fera du bien.