« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Alors que Phoebus menaçait les deux erreurs, il se rendit compte qu'ils avaient changé de couleur de cheveux. Des sorciers, c'étaient sûrement des sorciers ! pensa-t'il.
"Ils ne sont pas roux. Ce n'était que du maquillage. Veuillez pardonner mes... Petits frères. Ils sont parfoit insouciant de ce qui les entours."
Le Capitaine de la Garde baissa les yeux vers une magnifique jeune femme, ses cheveux brillaient et sa peau n'avait pas l'air d'être de chaire, mais plutôt d'une porcelaine aussi belle que fragile. Un grand sourire étira les lèvres du jeune homme qui posa un genoux à terre et laissa tomber son épée au sol dans un bruit métallique. Il prit la main aux doigts fins de la jolie inconnue et l'embrassa à plusieurs reprises. Sa peau était douce et avait l'air encore plus fragile. Il ne lui avait simplement suffit que de sentir le parfait de la belle pour oublier la sauvage Esméralda, la douce Fleur-de-Lys et toutes les autres femmes qui avait fait chavirer son cœur et qu'il avait essayé de séduire. Il avait aussi oublié la présence des faux démons qui souriaient, l'air idiot. Phoebus planta son regard émerveillé dans celui de la belle en se présentant, comme il l'avait fait avec beaucoup auparavant:
"Je me présente, je suis Phoebus, ça veut dire Dieu soleil"
Habituellement cela marchait, mais cette fille-là... cette fille-là n'était pas comme les autres. Il continua donc sur sa lancé, cherchant à séduire sa nouvelle proie:
"Je n’ai jamais vu un visage aussi parfait, clama t'il en tendant une main vers la figure de l'inconnue, Mais dites moi, puis-je savoir quel est le nom de cette merveilleuse créature sur laquelle mes yeux hagards se sont posés ? Prends mon épée, mon cœur et ma vie, ô douce amie je suis tout à toi ! Demande et j'exaucerai ! Exige et je donnerai pourvu que tu daignasses m'accorder encore l'un de tes regards de biche !"
Phoebus avait replié son poing et l'avait collé sur son torse, donnant l'impression que ses paroles venaient du plus profond de son coeur. C'était le cas cette fois, cette femme à la peau de porcelaine avait su toucher son coeur.
"Je vous demande pardon ?"
Elle paraissait surprise et déboussolée, Phoebus allait répéter son discours ou lui embrasser à nouveau la main, mais elle retira cette dernière et lui lança un regard mauvais avant de se radoucir, adressant un de ses fameux regards de biche à Phoebus, le faisant succomber un peu plus.
"Demandez, dis tu ?" prononça t'elle doucement de sa voix aussi envoutante que tout le reste chez elle.
Soudain, sans quil ne puisse faire quoique ce soit, la belle le cloua au sol, face contre terre, l'empêchant même de lui faire des compliments, ce qui -il faut bien l'avouer- fendait le coeur du jeune homme.
"Alors écoute moi bien, dieu du soleil.
Phoebus ne put s'empêcher de sourire en entendant la jolie inconnue l'appeler "dieu du soleil", il avait toujours su qu'il méritait ce titre, c'était une évidence.
"Ta sérénade, tu peux la chanter à toute les petites idiotes de cette ville. Mais sur moi, ça ne marche pas. Les lâches dans ton genre, j'en ai croisé. Mais dis moi, quel plaisir ça t'apporte de jouer avec le cœur des filles comme ça ? Tu te rend compte de la peine que tu peux causer à ta chère et tendre en agissant ainsi ? Répond moi !"
Bizarrement, être dans cette situation, se faire maîtriser par une femme plaisait au Capitaine de la Garde qui ne s'arrêtait pas de sourire, bien au contraire, il ne s'arrêta pas même quand la brunette lui tira les cheveux pour qu'il observe Fleur-de-Lys. Il se contenta simplement de hausser les épaules, chose que l'inconnue n'avait pas dû voir puisque sinon elle l'aurait martyrisé d'avantage.
"C'est bien ce que je pensais. Je te relâche uniquement si tu nous donnes des vêtements en échanges."
Phoebus remua un peu histoire d'arriver à se gratter le dos, elle pensait sûrement que c'était pour échapper à l'emprise de la jolie brune, mais il n'aurait voulu cela pour rien au monde. De plus, s'il avait vraiment voulu s'échapper, il aurait réussit assez facilement, la jeune femme devait être légère comme une plume. Elle lâcha soudain ses cheveux, ce qui eut pour effet d'éclater son visage sur le sol, et forcément, son nez prit en premier.
"Sinon, je t’assomme. Ou bien je laisse un ou deux mot à ta compagne. Je suis certaine qu'elle sera heureuse de prendre connaissance de ton comportement libertin."
Il essaya de se plaindre du fait que son nez était sûrement cassé, mais avec le visage collé par terre c'était plus que compliqué.
"Plait -il ?"
La jeune femme le laissa enfin se relever, pas que ça le dérangeait d'être cloué au sol, mais ça commençait à être douloureux. Il épousseta doucement ses vêtements, lançant un regard enjôleur à la brunette, un sourire jusqu'aux oreilles.
"Je ferais tout ce que vous voudrez, mon adorée. Inutile pour cela de me clouer au sol, je vous suis dévoué corps et âme."
Phoebus s'approcha de l'armoire de Fleur-de-Lys et y pris trois robes, une bleue qui irait divinement bien à la fougueuse jeune femme ainsi qu'une rouge et une orange pour ses deux petits frères. Fleur-de-Lys n'ayant pas de père, il n'y avait dans cette maison que des vêtements féminins. Le Capitaine de la garde tendit la robe bleue à sa belle en s'agenouillant et peu, puis se releva pour distribuer les deux restantes aux erreurs, déclarant d'un air froid, forcé d'être sympathique avec eux afin d’impressionner leur soeur:
"C'est à prendre ou à laisser."
Soudain, des pas se firent entendre non-loin et la mère de Fleur-de-Lys débarqua dans la chambre de sa fille, horrifiée de la voir allongée sur son lit, inconsciente.
Phoebus aurait bien aimé l'égorger, mais faire cela à la mère de sa promise n'était sûrement pas très recommandé, alors il la laissa crier, écarquillant les yeux quand elle se mit à lui crier dessus.
"Par votre faute ma fille est inconsciente ! Qu'avais vous fait ? Homme stupide !
C'est qu'elle ne c'était pas ramollie avec l'âge... Phoebus la prit doucement par les épaules, comme un petit chien que l'on voudrait calmer et déclara:
-Allons allons, mademoiselle est simplement endormie, il faut croire que la broderie l'a épuisée...
Le Capitaine de la garde n'eut pas le temps d'argumenter d'avantage que déjà, les pas lourds des soldats raisonnaient dans la maison. Le jeune homme se tourna vers sa belle inconnue, la détresse se lisant dans son regard. Si elle ne fuyait pas, elle allait finir en prison avec ses deux frères ! Enfin, ses frères connaîtraient peut être même le bucher pour avoir fait l'erreur de naître le même jour de la même mère...
Nous voilà à Paris en 1482, c'est juste génial tout ça même si j'aurais voulu que ça soit le pays des merveilles pour retrouver mon petit monde à moi qui me manque tant. Enfin bref, je suis dans la cathédrale de Paris, majestueux monument. Je tombe par la suite sur un monstre ideux, ni une, ni deux, je commence à détaler comme une folle pour être happer par l'ancienne impératrice et madame Samovar qui me signale que l'être qui me poursuit c'est Quasimodo :
-Pardon ??? mais c'est un monstre !! paniquai-je avant que les deux me réconfortent sur l'idée que l'autre est pas méchant ou autre.
Je décide de prendre mon courage à deux mains, j'avais commencé à étudier le langage des signes peut-être que ça peut fonctionner. Je n'ai pas envie d'être bouffer par un monstre informe. Je me pose à côté de la vieille dame et demande en langage des signes :
°Bonjour, nous te voulons aucun mal, est-ce qu'il y a des vêtements pour nous aider à nous camoufler ???°
Bon ok mon langage n'est peut-être pas correct mais il comprend ce que je voulais dire. Il nous dirige vers une petite porte ou se trouvent des vêtements pour nous changer, après ça,on en prends pour les autres, j'espère juste que mes frangins ne se sont pas attiré des problèmes comme à chaque fois. A peine sorti de là, on remarque qu'un attroupement se fit au niveau du palais de justice, je demande aux autre.
-Vous croyez que les autres sont à l'abris ????/div>
Je ne voyais rien. La foule était immense et étant au fond, je ne voyais même pas l'accusée. Les gens autour de moi se plaignaient de la voir à peine. Mais je n'allais pas me laisser faire. M'en fichant totalement de ce que les gens pouvaient penser de mon comportement et de mes habits, je commençais à pousser sans ménagement les gens qui étaient sur mon chemin. Je voyais bien les juges, au fur et à mesure que j'avançais. C'était des hommes en soutane, des vieux, et ils avaient l'air importants -enfin pas autant que moi- Les gens m'insultaient avec leur langue étrange (que je comprenais parfaitement maintenant. Étrange...) Mais je réussis à arriver dedans après mille et une bousculades et quelques chutes au sols -pour les autres, pas pour moi- Mais je ne pus voir accusée car celle-ci était de dos. J'étais déçu et alors que j'allais lui crier de se retourner pour qu'on voit son visage, quelqu'un d'autre cria. Mais pas sur elle. sur moi.
-C'est une amie sorcière d'Esmeralda ! regardez ces vêtements !
Mes yeux devinrent soudainement plus gros et je lançais un regard noir à celui qui avait osé dire une telle chose. Je vis la garde arriver.
-Merde !
Je n'eus d'autre choix que de rebrousser chemin. Je ne voulais pas spécialement retrouver les autres, je savais très bien que je pouvais me débrouiller seule mais si je les retrouvais, ils pouvaient peut-être aider. je réussis à semer la garde assez facilement, je savais très bien que cette bande de bras cassés n'allait pas pouvoir rattraper une personne comme moi ! Il y avait des gardes sur le parvis de Notre-Dame. J'arrivais enfin dans une ruelle où je me sentais en sécurité. "La taverne de la pomme d'Eve" je pus lire sur un écriteau d'un des bâtiments de la rue. C'était une taverne et il fallait vraiment que je trouve des vêtements si je voulais continuer à vagabonder dans les rues tranquillement. Avec une idée derrière la tête, je rentrais dans la taverne au nom merdique et m'adressa au tavernier.
-Excusez moi, monsieur, j'ai voulu aller au procès d'Esmeralda mais, étant tout devant j'étais une cible facile. Avec ses pouvoirs de sorcière, elle a transformé mes habits en ceux-ci faisant croire à tout le monde que je suis sa complice ! Auriez-vous l'amabilité de me prêtez des vêtements pour que je puisse renter chez moi sans risquer de me faire arrêter ? je vous les rendrais dés que j'aurais retrouvé les mien, je vous le promets.
Je laissais couler une larme sur ma joue qui allait très bien avec mon visage faussement désespéré ainsi que ma voix cassé par les évènements... J'étais une très bonne comédienne et il s'il pensait que j'allais lui rendre les vêtements qu'il allait me prêter, il se mettait le doigt dans l’œil. Et comme j'étais très intelligente, j'étais sûre que ma technique allait marcher. je prouvais encore une fois que je n'avais besoin de personne.
«See there the innocent blood you have spilt, on the steps of Notre Dame. Now you would add this child's blood to your guilt, on the steps of Notre Dame»
Nan mais j'comprends que vous soyez fier de votre petit couteau là mais faite attention ou vous la mettez ! Vous savez ce que vous avez failli couper là ? Dis Derek en éloignant doucement l'épée avec son index
Nos écouteurs ! Vous êtes fous vous, ça se voit que c'est pas vous qui avez payé ça ! C'est pas nous non plus mais ça change rien !
Il prit de force le MP3 des mains de Duncan, et l'observa sous tous ses angles. Euh... c'est que vous avez l'air un peu débile là.
Qu'est ce que c'est que cette sorcellerie ?!
Les jumeaux regardèrent l'homme comme un être étrange venu d'ailleurs avant de se regarder et se dire silencieusement d'un signe qu'il était pas futé.
Faut arrêter de vous cogner contre la cloche de Notre Dame, ça fait pas du bien à vos neurones hein.
Mais alors, l'homme, qui était stupidement terrifié par le MP3 le fracassa au sol. Les rouquins regardèrent la scène, bouche bée, avant de finalement hausser les épaules, n'y portant absolument pas la moindre importance.
C'était à Dyson. Tant pis.
Je vais mettre fin à vos jours, stupides erreurs de la nature.
Mais les jumeaux réussirent aussitot à faire diversion en le destabilisant, les libérant de son emprise. C'est ton cerveau l'erreur à mon avis, ajouta Duncan dans le brouhaha en rigolant.
Et alors Maria arriva à ce moment précis. Oh, quelque de mentalement normal ! Tu tombe bien, ici les gens sont vraiment bizarre, dit Derek alors que les jumeaux se firent engloutir sous une fumée de charbon qui les fit tousser.
A partir de maintenant, vous n'êtes plus roux. Evitez l'eau, et laisser moi faire, chuchota-t-elle.
Les jumeaux haussèrent de nouveau les épaules. Etre aussi irrésistible que nous doit être interprété comme de la sorcellerie. Vu sa tête à l'autre j'en doute pas. Tant pis pour vous, vous perdez les cheveux les plus beaux du monde, mais va pour le déguisement ! Trop chouette !! S’enthousiasma Derek en voyant le fameux déguisement couvrir ses cheveux.
Ils ne sont pas roux. Ce n'était que du maquillage. Veuillez pardonner mes ...Petits frères. Ils sont parfoit insouciant de ce qui les entours.
Derek et Duncan dessinèrent de larges sourires pour paraitre totalement innocents, mais à la fois content de cette couverture trop stylée de ninja -et aussi parce qu'ils appréciaient déjà la jeune femme-.
Je me présente, je suis Phoebus, ça veut dire Dieu soleil, dit fierement l'attardé.
Derek ria silencieusement et chuchota dans l'oreille de son frère : Dieu du Soleil ? Ca doit être un jour de pluie aujourd'hui alors...
Je n’ai jamais vu un visage aussi parfait. Mais dites moi, puis-je savoir quel est le nom de cette merveilleuse créature sur laquelle mes yeux hagards se sont posés ? Prends mon épée, mon cœur et ma vie, ô douce amie je suis tout à toi ! Demande et j'exaucerai ! Exige et je donnerai pourvu que tu daignasses m'accorder encore l'un de tes regards de biche !
Les jumeaux firent de grands yeux. Hein ?! Il a dit quoi là ? J'sais pas trop, j'crois qu'il l'a insulté. Insulté de... de daignasse ! Haaan le....
Maria l'attira alors pour le bloquer à terre violemment, geste qui plut aux deux rouquins.
Ouais, te laisse pas insulter !
Elle le menaça alors, réclamant des vêtements. Elle impressionna beaucoup les deux jeunes hommes qui se mirent à l'admirer. Ils avaient une amie vraiment ninja, c'était génial !
Mais il fallait que le mentalement atteint gache toujours leurs moments de joie. Voilà qu'il sortait... des robes. Pour eux trois.
Nan mais on est déjà gentil de vouloir s'habiller à la moche comme à votre époque... C'est pas pour changer nos duffle coat pour ça ! Vous savez combien ils nous ont couté ces duffle coat ? Parce que nous pas vraiment, c'est la malédiction qui nous les a donné.
Une nouvelle voix se fit entendre, qui réclamait les gardes. Voilà qu'une femme surprenante se plaignait que sa fille, qui s'était étrangement endormi devant la présence des jumeaux, était inconsciente. Ce à quoi le dieu du soleil des jours pluvieux répondit avec une excuse incroyable.
Allons allons, mademoiselle est simplement endormie, il faut croire que la broderie l'a épuisée..
J'ai toujours su que la broderie c'était louche... dit Duncan avec méfiance.
Mais voilà que les gardes se firent entendre en bas. Il ne fut pas longtemps pour comprendre qu'il fallait fuir. L'issue la plus rapide était la fenêtre, qu'ils n'hésitèrent pas à prendre. Ils aidèrent Maria et foncèrent à l'endroit où il y avait le moins de monde pour ne pas se faire trahir : les ruelles.
Ils s'enfoncèrent dans la ville, à travers une multitude de ruelles, sans savoir où ils étaient, considérant que pour avoir été piégé dans une musique -car ils en étaient toujours convaincus-, cette musique était vraiment large.
Ils finirent tous les trois par déboucher sur un étrange endroit où ils trouvèrent de nouveau du monde. D'étranges personnes cependant, des pauvres, des miséreux, des... étranges créatures à l'allure humaine, s'y trouvaient. Un groupe de personnes entoura le trio. L'air sérieux, voir même grave, dangereux.
Bijour, lança Derek avec un sourire content.
On ne lui répondit pas, Derek se mit alors à bouder ce manque d'impolitesse, tandis qu'on les mena à celui qui devait être le chef.
Bienvenue à la cour des miracles ! Dit-il. Je me présente, je suis Clopin Trouillefou, roi de Thunes et de la Cour des miracles. Félicitations, vous avez découvert le repère des gitans de Paris !
Claaaasse, chuchotèrent les Tweedles.
Je dois avouer que j'ai bien envie de vous pendre haut et court sur le champ mais étant donné que je suis bon prince, vous avez le droit à une phrase avant que je ne rende mon jugement
Derek et Duncan eurent un moment de reflexion, ce qui était rare. Mais alors que Derek avait envie de répondre "vos messieurs qui puent n'ont pas dit bonjour" ce fut Duncan qui répondit. Bonjour monsieur, on aimerait de l'aide parce qu'on a été attaqué par... un monstre très très moche qui a tenté d'envouter notre soeur, on a du s'enfuir dans ces vêtements et on aimerait en avoir de plus convenables sivouplé.
Et les deux jumeaux aux cheveux charbonneux firent de grands sourires gentils.
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Anastasia n'avait évidemment pas connaissances de toutes ces aventures. Elle, December et Teresa étaient toujours sur le parvis de Notre-Dame, à présent affublées de robes bleu marine à la mode de l'époque. Anya avait connu plus seyant mais était impressionnée par la qualité de l'étoffe qui ne grattait pas, contrairement à ce qu'elle aurait pu s'imaginer. Il fallait juste ne pas avoir envie de courir un marathon. Ce dont Anastasia n'avait pas spécialement envie. - Vous croyez que les autres sont à l'abri ? demanda December de sa petite voix fluette, ses yeux bleus tout grand ouverts. Que répondre à cela ? Anastasia ne connaissait que trop bien ce roman et savait combien il était pu tendre avec ces personnages. Elle l'avait lu au moins trois fois si ce n'est trente. Aliénor et son égo surdimensionné pouvaient très bien avoir atterris en prison, ce qui ne lui ferait sans doute pas de mal. Quant aux deux rouquins - apparemment des proches de December - ils avaient l'air suffisamment haut en couleurs pour s'attirer des ennuis avec la meilleure des intentions. Ou pour passer pour des saltimbanques, ce qui n'était pas mieux à cette époque. Maria, enfin, possédait une machette et sans doute le tempérament qui allait avec. C'était peut-être elle qui avait le plus de chances de rester à l'abri des ennuis. Mais la jeune femme préféra épargner cette réflexion à December. - Eh bien je l'espère pour eux, déclara t-elle finalement, l'air songeur. Et j'espère qu'ils vont se trouver un abri pour la nuit. Le procès avait lieu à 19h donc il doit être près de 20h maintenant. La nuit ne devrait plus tarder à tomber, inutile d'explorer la Cité sans lumière, c'est mal éclairé, Paris, au Moyen Âge. Dans le roman, il y a une taverne pas loin. La Pomme d'Eve. On tente notre chance là bas ? Teresa et December n'émièrent pas d'objections, sans doute parce qu'elles n'auraient pas assez d'hosties pour se rassasier à Notre-Dame. La taverne offrirait probablement une palette plus large.
Les trois femmes y arrivèrent quelques minutes tard. L'ambiance était bien différente de celle de la cathédrale. Plus bruyante, plus rieuse aussi. Quelques regards d'hommes enivrés se posèrent sur les trois aventurières. Anastasia roula des yeux. C'était vraiment pathétique. Mais ce qui l'était encore plus était de voir la petite cour qui s'était établie autour d'Aliénor dont on prenait grand soin et qui avait pu récupérer des vêtements locaux elle aussi. Anya était curieuse de savoir comment elle avait pu se retrouver là et ne pas être accusée de sorcellerie ou enfermée pour manque de savoir-vivre. Elle fit néanmoins signe aux deux autres de la suivre du côté d'Aliénor, plutôt contente d'avoir retrouvé une partie des personnes qu'elle avait embarquées malgré elle dans cette drôle d'histoire. Ca en faisait toujours une de saine et sauve - et d'apparemment appréciée par le tenancier. - Trois chambres et trois dîners, demanda t-elle quand ce dernier daigna lâcher sa nouvelle conquête pour s'occuper des nouvelles clientes. Gageant qu'Aliénor avait déjà tout ce dont elle avait besoin, Anastasia n'avait pas pris la peine de l'inclure dans sa commande, déjà qu'elle se demandait activement comment elle allait bien pouvoir la régler. D'ailleurs, l'aubergiste ne tarda pas à énoncer son prix : dix sols parisis. Monnaie que personne ne possédait dans le groupe. Et inutile, vu son air, de demander si on pouvait le payer en sourires. Hors de question également de coucher dans son lit. Anya lança un regard embêté à ses deux acolytes. Elle avait bien sa bague de fiançailles mais aurait été bien embêtée d'avoir à la céder. C'est alors que December farfouilla dans ses poches et tendit une jolie montre à gousset finement ouvragée. Elle valait largement plus que dix sols parisis. Et l'aubergiste n'y vit aucun inconvénient. Il la prit dans sa grosse main et la fourra dans l'une de ses poches avant de remettre trois clés à Anastasia. Puis il indiqua une table libre près d'un attroupement de soldats qui buvaient, juraient et riaient. Anya y reconnut ce qui avait tout l'air d'être Phoebus de Châteaupers, sans doute sorti une fois de plus draguer les femmes et boire comme un trou en laissant sa promise naïve rêver qu'il était le prince charmant. A le voir picoler de la sorte, il n'avait assurément rien de charmant. Les trois femmes s'attablèrent néanmoins. Il restait une quatrième chaise si Aliénor souhaitait quitter sa cour pour les rejoindre. Les repas, en tout cas, étaient arrivés.
Le tavernier était bien tombé entre mes filets. Il m'avait offert de nouveaux vêtements ainsi qu'une chambre pour la nuit et un diner pour reprendre des forces.
-Oh merci. Vraiment. J'avais si peur. heureusement que vous êtes là, vous.
Je lui fis un petit sourire plein de sous-entendus et partis. D'autres personnes qui avaient du entendre la conversation vinrent vers moi tout attentionné par ce qui m'était arrivé. Ils me demandèrent si c'était vrai, si j'avais besoin de quelque chose, que j'avais vraiment dû être bouleversé et que cette Esméralda méritait vraiment ce qui m'arrivait.
-Oui, tout est vrai. j'ai eu très peur vous savez... Dire que les gardes voulaient me jeter en prison ou pire à cause de cette sorcière ! Excusez-moi, je dois aller enlever ces... choses.
Je partis dans ma chambre et mis les vêtements que m'avait donné le tavernier avant de ranger les miens. Puis je redescendis en remarquant avec joie que ma petite cour m'avait attendu. je leur fis un grand sourire. C'est vrai que j'étais sublime dans cette robe ! Je vis alors avec étonnement que trois de mes compagnons d'aventure étaient arrivées dans la taverne peu après moi. Teresa, Anastasia et december étaient ici. Les jumeaux et Maria manquaient eux à l'appel. je leur fis un grand sourire. Elles étaient en train de négocier avec le tavernier pour avoir une chambre puis ayant payée, elles allèrent s'asseoir. Je m'excusais au près de ma cour et alla les rejoindre pour m'asseoir sur la quatrième chaise libre.
-Alors tout se passe bien de votre côté, apparemment ?
Mon sourire s'élargit encore plus. Même si l'on ne m'avait pas demandé, je comptais parler de moi. pas d'elles. Je n'allais pas mentir et me montrer hypocrite en leur demandant ce qui leur était arrivé, je m'en fichais complètement. Mais j'étais heureuse de pouvoir parler de moi librement.
-En effet. Le contraire n'aurait pas été possible, je suis bien trop intelligente pour qu'il m'arrive quelque chose de mal. Je suis allé au procès d'Esmeralda et réussis, avec beaucoup de politesse, à aller devant. Mais quelqu'un me vit avec mes habits de Storybrooke et les gardes commencèrent à me courir après. je réussis à les semer jusqu’à cet endroit où l'on m'a gentiment accueilli. Et où j'ai fais croire que mes habits étaient apparus à cause d'un sortilège de la méchante sorcière Esmeralda. prenez-en de la graine, ce n'est pas vous qui arriveriez à faire de telles choses, n'est-ce pas ?
Je me levais donc de ma chaise une fois mon diner terminée et me dirigea vers une table d'hommes répugnants qui puaient l'alcool avec une idée derrière la tête.
-Excusez-moi messieurs, mais j'ai été attaqué par la sorcière Esmeralda et je recherche de grands hommes bien bâtis tels que vous pour me protéger... Je partirais demain et j'ai très peur de sortir seule maintenant...
L'un deux me répondit -pas Phoebus pour les lecteurs- en bombant le torse. s'il pensait qu'il allait coucher avec moi il se faisait de drôles d'idées.
-Pas de souci ma jolie et on peut même partager la même couche cette nuit si tu vois ce que je veux dire...
-je suis bien trop bouleversé par les évènements ce soir... Désolé...
La gouvernante jeta un regard désapprobateur à December quand celle-ci qualifia Quasimodo de monstre. Il n’en était pas un, il était juste différent et les gens avaient du mal à l’accepter. C’était ce qui était arrivé à son Maître quand il avait été transformé par la fée alors la quinquagénaire était assez tatillonne sur ce point. Puisqu’elle avait fait connaître sa position à la jeune fille, Teresa tenta de se faire aider du roux. Mais il ne fit que les conduire vers une statue de la Vierge Marie, en leur faisant comprendre que l’aide viendrait de là. Ce fut December qui régla le souci.
Vêtue d’une robe plus confortable que ce qu’elle avait cru au premier abord, Teresa suivit Anastasia vers une auberge. Elles y retrouvèrent Aliénor qui semblait se débrouiller très bien toute seule. Pendant que la rousse commandait leur repas et réservait leurs chambres, la gouvernante regarda les alentours. Et reconnut Phoebus. Le fiancé de Fleur-de-Lys et responsable en partie de ce qui arrivait à Esmeralda si elle se rappelait bien… Quand il fut question de payer, elles furent bien embêtées, aucune d’elles n’ayant de sols parisis dans leur poche… December réussit à faire du troc avec l’aubergiste grâce à une superbe montre qu’elle avait sur elle.
Le groupe s’installa à une table et le dîner arriva rapidement. Ainsi qu’Aliénor qui se vanta de ses forfaits. Quelle horrible femme, vraiment… Sans aucune culture en plus. Bref, c’était une personne répugnante et Teresa était bien contente qu’elle fasse bande à part au final, parce qu’elle ne l’aurait pas supporté bien longtemps.
- Vous avez ajouté des crimes à une femme innocente, je ne vois pas en quoi on devrait être envieuse de votre façon de faire. Vous êtes écœurante… Mais il faut de tout pour faire un monde n’est-ce pas ?
Sur ces mots, Teresa se désintéressa totalement de la jeune femme qui de toute façon retourna vers son groupe d’hommes. Elle y demanda de l’aide si elle avait bien entendu et bien évidemment, Phoebus se porta volontaire. Quel homme stupide… La gouvernante ne dit plus rien par la suite et finit rapidement son dîner. Elle sentait que la nuit venait et mieux valait qu’elle soit dans sa chambre plutôt que dans la salle quand tout arriverait.
- Je suis désolée, je ne peux pas rester, il faut que je regagne rapidement ma chambre. Dit-elle à ses compagnes.
Et sans attendre son reste, Teresa partit à l’étage, vers les chambres. Une fois dans la sienne, elle éteignit le feu et ferma les rideaux. Et quand la nuit tomba réellement, le sortilège de la fée s’enclencha. La gouvernante redevint une théière parlante. Un soupir lui échappa quand la métamorphose s’acheva. Un coup porté à la porte la fit sursauter et la quinquagénaire aurait fait la morte si elle n’avait pas reconnu la voix d’Anastasia. Elle lui dit d’entrer et de bien fermer la porte derrière elle.
« Tout va bien ? » Demanda la rousse sans voir Teresa.
Il y avait un trou dans le rideau et c’était la seule source de lumière dans la pièce. Aussi la théière se mit dans la lumière de la lune pour se montrer à sa compagne d’aventures.
- Ça va, enfin, on peut dire ça comme ça… Dit-elle en souriant péniblement.
J'entendais dans mon dos les remarques des jumeaux qui me dérochait un sourire au lèvres. Sans doute étaient t-ils impressionnés que pour une fois, une femme ne ce tait pas face à l'egoisme d'un homme. Je reculais en lachant Phoebus, qui ce releva en chassant les grains de poussières de sa tenue. Le regard de nouveau aguicheur qu'il me lança eu pour effet de me faire grimacer. Donc je ne pourrais jamais faire en sorte qu'il ce dérobe de moi ? "Je ferais tout ce que vous voudrez, mon adorée. Inutile pour cela de me clouer au sol, je vous suis dévoué corps et âme." D'accord, je vois. C'est très dur de ce détacher d'une personne qu'en on décide de s'agripper à elle. Je me contentais de lever les yeux au ciel, me retenant de lacher un commentaire plutôt tranchant. Il ce dirigea vers l'armoire en portant ses mains sur la poignés, avant de les tirer et de sortir des robes. Un sourire ce dessina sur mes lèvres lorsque je vis celles ci. Je devais avouer qu'elles étaient vraiment plaisante au yeux. Un grain de mélancolie changea mon regard pendant quelque seconde, lorsque mes doigts pavinrent au tissu. Ca me rappelait mon epoque. Prise pendant une seconde d'emerveillement, la voix froide du dieu du soleil – ahah- me tira de mon flash bac. C'est à prendre ou à laisser.
▬ « Vous allez avoir l'air ridicule ! » lachai-je d'un rire amusée, alors que ceux semblaient irrités de devoir portés une tenue féminine. Pire encore, ils semblaient tellement tenir à leur menteau. Alors que mon attention était retenu par les grimaces des garçons, des pas me parvinrent jusqu'à la pièce. Mon cœur accéléra dans ma poitrine, alors que je posais un regard glaciale sur une femme au traits sèvères venir à nous ."Par votre faute ma fille est inconsciente ! Qu'avais vous fait ? Homme stupide ! Je fis un signe de la tête pour approuver cette remarque. Il était vraiment stupide, sans aucun doute ! Et faire la court à une fille devant sa propre femme ...Une grimace de dégout me traversa, alors que soudainement des bruits de pas plus tenue et plus brutale annonçait la venue des gardes. Pendant une seconde, je me demandais si ils venaient pour nous ou pour Phoebus. Mais quand je les vies arriver dans la pièces en pointant leur arme dans notre direction, mon esprit réagit aussitôt. Dereck et Duncan courrurent jusqu'à la fenêtre, essayant de m'entrainer avec eux.
▬ « Partez, je vais les retenirs ! » Leur confis-je, avant de me tourner vers l'un des gardes. Il s'approcha de moi, un regard dédaigneux et sortit une épée de son fourreau. Un poid tombait dans mon estomac, alors que je tirais sur le pommeau de Perfide. La machette semblait rayonner, comme ci elle aimait la confrontation. Le garde me fixa avec un air amusée, comme ci la possibilité qu'une femme puisse ce servir d'une arme imaginable. Il s'approcha de moi, et la peur accentuaient mes sens en me tenaillant l'estomac. Ce n'était pas le combat qui me faisait peur, c'était juste le fait de savoir d'avance que j'allais perdre. J'étais seule contre des gardes. Si je les attaquais, je serais moi aussi trainer en justice. Et je le savais. Il leva son épée et l'abattu dans ma direction. Je la coinçais avec Perfide, evaluant avec difficulté la force d'on il commençait à baisser mon épée. Alors que mes muscles me tiraillait sous l'effort, je donnais un coup de talon dans son ventre. Il tituba en reculant, et je lui assena une entaille dans le bras. Un cris s'échappa de sa gorge, lorsqu'il tomba à terre, remplit de spasme douloureux et en criant les choses effroyable qu'il semblait voir dans sa vision. Un autre garde s'avança en me traitant avec toute la bonté qu 'un garde était capable. -autrement dit, quelque chose de bien salace.-
Il me donna des coups d'épée acharner qui me forçait à reculer. Ces coups étaient d'une tel violence, qu'une grimace afflutait sur mon visage et qu'il dégagea Perfide dans une volé surprenante. J'ecarquillais les yeux en reculant, alors que la lame de son épée ce posait autour de ma gorge, et que des mains brutale attrapait mes poignets. Il c'était glissé dérrière moi, et mon cœur s'accéléra d'avantage.
▬ « Me touchez pas ! » M'ecriais-je, m'agitant d'avantage face à cette poigne phénoménal qui me clouait sur place. Les poumons brûlant et la respiration rauque, je finis cependant par me calmer, au bout de mes forces en portant un regard désolé vers Perfide, au sol. L'un des gardes ricana en me traitant d'hargneuse, alors qu'il ce baissa pour prendre le pommeau de Perfide. Je le regardais avec horreur s'abattre sur le sol, un cris déchirant venant droit de ses poumons. L'un des gardes me brusqua en me demandant ce que j'avais fais à l'épée. Je ne lui avais rien fais. C'était ca le problème. Je ne lui faisais jamais rien. C'était elle, qui causait du tord au gens. La peur continuait de monter dans mon esprit, alors que je tirais désespérément dans mon propre sens pour qu'il me lache. L'inquiétude me gagnait peu à peu, j'étais terriblement paniqué de savoir ou ils allaient m'emmener. Dans un endroit froid, humide, et ou je serais seule. Le premier garde que j'avais blessé c'était relevé, et cracha sur le sol en passant une mains sous son nez. Son bras saignait terriblement, et la haine qui illuminait ses yeux me fit reculer de quelque pas.
Le second garde étaient en sueur, et la terreur visaitaient ses yeux et ses pensées comme une amie. Il ce releva difficilement, ce frottant le crâne comme ci un violent mal de tête l'avait prit. Il tourna un regard noir vers la machette, avant de me regarder avec dégout. J'aimais pas trop l'idée de savoir que des hommes me capturaient en me lançant des regards glaciales. Au moyen âge, une fille entouré d'homme ne faisait pas bon voyage. Ou ménage ? Je ne savais pas trop quel était le bon terme. Il ordonna à ses hommes de me tirer jusqu'à la sortie en précisant de ne pas toucher à la machette. Je me laissais transporté en relevant la tête, pleine d'assurance. Phoebus semblait désolé, alors que la mère de sa fiancé semblait me considéré comme une ennemie mortelle. C'était pas de ma faute si ils ce laissaient dominés par un monde ou régnait les hommes en maître. Les gardes me poussèrent en ne relachant par leur pression contre mon poignet.
Une douleur fulgurante ce deversait dans mes mains, jusqu'à ce que je vois l'entrée de ce qui ressemblait surement à un donjon. J'essayais de ne pas me laisser envahir par le desespoir qui commençait à purger en moi. C'était vrai après tout, j'étais dans un monde différent du mien – c'était toujours comme ca, j'avais l'impression- et les seules personnes sur qui j'aurais pu compter n'étais pas présente. Comme je regrettais de ne pas avoir Jezabel à mes cotés. Ses pouvoirs m'auraient aidé. Elle aurait su ce sortir de cette situation en le prenant à la rigolade. Un soupçon de dessaroi me serrait la gorge. Les parois furent rocheuse, humide avec des gouttes qui s'en échappait, alors que la lumiositait baissais pour laisser entrevoir des silhouettes sur les murs projeté par les torches. J'entendais des cris qui me firent levé la tête, effrayé. Je ne devais pas penser à ses gens en train de souffrir. En train de ce faire torturer. En train de ce voir face à la mort.
Je ne devais pas avoir peur de la mort. Je l'avais tellement cotoyer ...Et aujourd'hui encore, je continuais de la cotoyer. Elle vivait dans le même endroit que moi. Les gardes me stoppèrent lorsqu'on passait dans chemin de cellule, entreposé les unes en face des autres. Les prisonniers étaient misérable, sales, et fétide. Leur regard brisé, soumis, désespérée me regardaient passer. Certains homme qui ne devait pas être ici depuis longtemps ce jetèrent sur les barreaux pour m'aguicher. Sans doute n'avaient t-il pas encore subit des tortures douloureusement insuportable. Au fond s'etendait une petite table en bois, d'on une bougie éclairait le tout. Les gardes me posèrent brutalement sur la chaise, un regard sinistre et un sourire sarcastique au lèvres. Il me lacha enfin le poignet, et je ne pu me retenir de diriger mes mains vers les zones rouges qui me marquait à présent. Cela me brûlait, et je du serrer les dents pour me retenir de gémir. Je ne voulais pas leur donner ce plaisir.
L'homme que j'avais blesser s'asseya en face de moi. Son regard autrefois hostile, s'étaient transformé en quelque chose de neutre, de marbre et de professionnel. Il porta un regard vers sa plaie, et un sourire narquois naquit sur mes lèvres.
▬ « Oh, qu'elle vilaine plaie. Il me semble que les soldats blessés n'ont pas leur place sur le terrain, non ? » lachais-je avec une pointe d'insolence dans la voix. Il m'avait maltraiter ? Pas de soucis, à mon tour de retourner le couteau dans plaie. Ou tourner ...je m'y ferais jamais à ses expressions ! Je détestais qu'on s'en prenne à moi, et je comptais bien lui montrer que je n'étais pas une moyenne âgeuse qui ce taisais dès qu'un homme parlait. Hors de question, ca me brûlait presque l'esprit à vif rien que de sentir cette colère venimeuse qui m'animait. « Veuillez déclarer vos noms, prénoms et intentions et m'expliquez pourquoi vous vous êtes introduis dans le logis Gondelaurier dans cette tenue de saltimbanque ? » Saltimbanque ? J'haussais un sourcil en baissant les yeux sur mes vêtements. Je n'avais pas eu le temps d'enfiler cette splendide robe bleu. Cette tenue ne jouais en rien à ma faveur. Mais je n'étais pas une saltimbanque. Je serrais les dents, comme piur retenir ma colère de parler à ma place. Elle serait trop destructrice.
▬ « Maria Posada. Vous pourrez passer mes sincères salutations à votre dieu du soleil. je suis sur qu'il serait ravit de me voir en ses murs. » répondit-je avec provocation. Cette abrutie m'était dévoué non ? Si son fameux amour serviable pouvait me faire sortir d'ici dès qu'il ce rendra en direction de ses gardes ...mais vue son degrès d'absurdité, je n'étais pas certaine qu'il en comprenne le sens de ma requête. Il serait capable de croire que je le saluais juste, ce rustre. Le garde me fixa avec intensité, comme ci mon nom et mon accent lui était étranger. « Vous allez m'arrêtez comme vous avez arrêtez Esméralda à cause de ma tenue ? » Le piquais-je en croisant les bras, le fixant d'un œil ardent. Il ne sourcilla pas. C'était une habitude, chez lui. A qui bon devenir garde si c'était pour avoir des reactions violente à la première remarque déplaisante ?
« Nous allons vous arrêtez pour tentative d'assassinat sur ma personne et intrusion dans le logis d'une famille tout ce qu'il y a de plus respectable. » Mes yeux roulèrent dana sleur orbitre à une vitesse inimaginable. Le tuer ? Mais je n'essayais que de le mettre hros d'etat de nuir ! Je ne tuais pas de sang froid, juste pour ma seule défense. Et encore, je préférais plonger, assomer la personne dans l'inconscience que de le tuer. Comment pourrait t-on m'accuser d'assassinat de la sorte ? Ah pardon j'oubliais. Le moyen âge, bien sur. Dès qu'on leur jetais un regard hostile il s'agissait d'une agression.
▬ « Intrusion ...c'est le mot évoqué par Madame Gondelaurier, alors que quand vous êtes arrivez, vous avez pu voir que cela ne ressemblait en rien à une intrusion ! » Me défendis-je d'un regard irrité envers celui ci. Je mentais parfaitement. Je n'avais fais que rechercher les jumeaux. Et en voulant les aider, j'étais maintenant prise au piège ici. Mais je ne regrettant en rien mon geste. Et quand ils sont arrivez, avant que la mère de la fiancé cris à l'intrusion, je maitrisais parfaitement la situation. Meme leur capitaine de la garde nous avait aider à essayer de nous echapper.
« Et ça ressemblait à quoi d'après vous, alors ? » Demanda -t-il en cepenchant jusqu'à moi. Il essayait de m'intimider, mais cela ne fit que croître cette détestable impression de domination. Je me redressais à mon tour pour pencher mon visage vers le sien, appuyant son regard, le soutenant avec intensité.
▬ « Ma vision reste mienne, puisque vous êtes bornés à me prouver le contraire, pourquoi je m'acharnerais à plaider ma cause ? c'est comme parler à un sourd. Et je trouve que vous jouer très bien ce jeux avec Esméralda » Rajoutais-je. J'essayais d'en savoir plus sur elle. A essayer de comprendre comment elle c'était embarquer dans cette situation. Je la savais innocente. Des pages du livre me revenait en mémoire, mais pas celui de la cause de son sort. Je voulais creuser, prendre les informations, les analyser et peu être aider cette pauvre femme innocente. Si j'étais coincé ici, autant essayer d'enquêter non ? Mais le garde ne prenait pas en compte mes remarque. Il les jetaient comme nombreux de pauvre gens ici en prison. Le garde s'approcha un peu plus de mon visage. Je pouvais parfaitement décrire ses traits, jusqu'à la courbe qui ce dessinait en dessous de ses lèvres.
« Vous avez votre avis, j'ai le mien, au moins nous sommes d'accord. Admettez plutôt vos crimes au lieu de me parler de ceux des autres. »
▬ « Pourquoi les admettres, ca changera pas ma sentence. » retorquais-je. Pas de juge, pas d'avocat. Pas de jurée. Juste un bourreau, des gardes, et des cordes solides capable de retenir votre corps et de couper votre respiration. Ou bien des cheveux à la force tempêtueux arrachant chaque membre de votre corps.
« Là dessus je dois bien avouer que vous avez raison. Mais nous avons les moyens de vous faire parler et Maitre Torterue s'en fera surement une joie plus tard. Allez, hors de ma vue, je vous emmène en cellule, ça vous fera reconsidérer l'importance des discussions autour d'une table. » je sentais mon regard s'éteindre, mes yeux devinrent humide, mais je retenais avec toute la volonté d'on j'étais capable les larmes. Je ne voulais pas me faire une idée de la torture. Ca me terrorrisais. Autant que de voir Xibalba vous volez votre liberté. Le garde ce leva, alors que mon regard ce perdait dans le mur, plongeant dans mes sombres pensées. Il m'attrapa par le bras et me força à me lever, avant de me pousser vers l'avant avec toute la brutalité qu'il était capable. Ca m'énervait au plus au point. Je ressentais la peur, mais la colère lui faisait un affront pour venir prendre peu à peu sa place. Un silence pesant c'était installer, alors qu'il semblait tirer sa vengeance en me malmenant avec une force impressionnante.
Une idée commençais à germer dans mon esprit. Si je ne pouvais pas combattre le garde, alors que je pouvais jouer une tout autre carte. Les hommes de cette epoque étaient peu être des bourreaux, mais il reste facilement apprivoisable quand on sait manipuler son égo. La pire faiblesse d'un homme ? Son ego, bien entendu. J'essayais de me replonger dans le voix agaçante de Calliope, lorsqu'elle s'amusait à enjôler le facteur.
▬ « Et sinon, elle vous vient d'ou votre vocation de garde ? Parce que vous faites bien votre métier, vous êtes un vrai dur, vous ! » M'exclamais-je en réalisant le sourire le plus niais d'on j'étais capable, avec un soupçon de voix mélodieuse. Il eu un rictus, redressant la tête, fière comme un paon. « Chez moi, j'ai connu un garde de votre carrure. mais je dois avouer que votre stature et votre air bourrue me met en émoi. » Enchainais-je, cette fois ci, un sourire s'elargis sur mon visage, et je tentais de faire comme j'avais pu le faire avec Joaquin et son ego surdimensionné : Le flatter, sourire, rire, alors que ces paroles n'étaient que poid pour ma pensée. Je me mordis la langue avec tenacité, je détestais parler comme ca, rien que d'y penser j'avais l'impression d'avoir l'esprit noyer sous des mots niais.
« Oh bah vous savez, c'est comme tout : c'est un métier et il faut bien le faire si on veut gagner sa croûte. Moi j'aurais bien aimé être chevalier mais je suis simplement garde parce que la vie en a décidé comme ça. Mais y a pas de sot métier. Garde, c'est un honnête métier et 'jaime le travail bien fait ! » Fis t-il en bombant le torse. Toute trace d'hostilité c'était envolé. Le mur venait de voler en eclat sous le travaille acharné que je m'étais employé à effectuer. Un sourire vainqueur afflutait mes lèvres. J'avais maintenant toute les sources d'ont je disposais pour l'amener à me faire parler. Il suffisait juste de les laisser pialler sur leur rêve, leur ideo. Vous prenez tous ca, et l'ajouté dans l'ego pour en faire un coktail auquel ils aspiraient : l'attention.
▬ « La prestance de chevalier ce porte avec honneur. Si vous désirez le devenir, alors ne gâcher pas cette attente, lancer vous. » Dis-je en suite. Je n'eu pas besoin de me forcer : J'étais sincère. On a qu'une vie, alors pourquoi ne pas la passer à essayer de réalisé ses rêves ? Si on essayait pas, on ne pouvait pas savoir si on y arriverait. Et personne ne le ferait à notre place. « Le futur appartient à ceux qui croit en la beauté de leur rêve. » ajoutais-je en le fixant, capturant son regard dans le miens.
« Vous savez quoi ? Vous avez raison ! Allez, je vous boucle en cellule - vous savez, pour finir de bien faire mon devoir - et je cours annoncer mon changement de vie à Gontrande - c'est ma femme ! On va peut-être pouvoir se payer une petite maison à Reims, c'est plus tranquille que Paris. » Fis t-il conquis, revigoré d'un espoir, comme ci un déclic venait de lui changer son etat d'esprit. Donc pendant qu'il m'amenait à ma cellule, j'avais reussis à le faire changer de profession sans forcément le vouloir. Je m'impressionnais. Arriver à une cellule vide, il me laissa y aller sans même me pousser. Je crois qu'il m'aimait bien. Il me donna deux bout de pains que je rattrapais au vol, posant des yeux effarer dessus en me demandant si il était sérieux.
▬ « Attendez ! J'ai une question. Je me demandais ...qu'elle crime horrible à bien pu faire Esméralda pour être placer sur un bucher ? Vais-je avoir la même sentence ? » maintenant que je le tenais dans ma toile, il était disposé à répondre à ma question. Et dans un sens, je voulais savoir de quoi mon sort était fait. Bruler vive ? Une grimace effrayante prit mon visage en otage.
« Elle a tenté d'assassiner le capitaine de la garde, Phoebus de Châteaupers » Une expression choqué s'empara de mon visage, alors que mon esprit démentissait aussitôt ses paroles. Comment Esméralda aurait pu faire une chose pareil, elle était terriblement eprit de Phoebus. Même si c'était un diantre aguicheur et répugnant.
▬ « C'est horrible ! Mais comment savez vous qu'il s'agit d'Esméralda ? Phoebus vous l'a dit ? » Fis-je en plaçant mes mains autour des barreaux, alors qu'il verouillait la serrure.
«J e suppose qu'il l'a dit à quelqu'un. Je suis pas en charge de l'affaire, Madame. Et j'ai prévu de devenir chevalier donc je vais aller m'occuper de ma chevalerie et non de la sienne. » Fis t-il, avant qu'il m'offre une révérence et ne s'en aille, me laissant là avec un air surpris. J'étais pas certaine que les prisonniers aient le droit à une révérence en generale. J'étais flatté, je l'avouais. Je revins au fond de la cellule, m'asseyant sur un rocher humide avec un soupire. J'analysais l'espèce de robe blanche qui était entreposé dans un coin. Hors de question que je mette cette tenue de prisonnier ! Mon esprit ne cessait de ressasser les informations. Il les triaient, une par une. J'étais certaine que ce n'était pas Esméralda la coupable. C'était quelqu'un d'autre. Alors que je cogitais sur mon rocher en balançant des morceaux de pain au souris qui ce précipitait dessus – j'eu une moue de dégout en les voyants- j'entendis des bruits de pleure dans la cellule d'a coté. Je me tournais et me levais de mon rocher pour m'asseoir contre les barreaux.C'était bien des bruits de sanglots.
▬ « Excusez moi ? Es ce que tout va bien ? » Demandais-je d'une voix emprunt de douceur. Je cherchais à dicerner son visage, mais je ne le voyais pas. Ou là. J'entendais un reniflement avec un petit gemissement purement féminin. Elle ne me répondit pas, es ce qu'au moins elle m'avait entendu ? Donc c'était une elle ...Je ne sais pas pourquoi mon esprit pensait ca, mais je songeais à Esmeralda. Dans le livre, elle était en prison. Les pleures manifestaient une cause surement perdu. « Esmeralda ? » l'interrogeais-je. J'aurais tenté. Si ce n'était pas elle, et bien tanpis. Mais j'aurais quand même tentée. J'entendis remuer, avant qu'une forme ne ce mouvoit dans le noir. Des cheveux noirs sauvage, un teint mat ...C'était bien elle. Je la fixais s'approcher de la liaison entre nos deux cellules. J'étais vivement piqué de curiosité. Elle était belle, malgrès le physique maltraiter par l'absence de nourriture et d'hygiène. Mais elle en restait pas moins jolie.
« Comment connaissez vous mon nom ? » Demanda t-elle. Un sourire amusé s'échappa de mes lèvres.
▬ « On va dire que votre célébrité vous précède à l'extérieur. » Bien que je n'étais pas certaine d'avoir employé le bon terme. Ce lapsus...
Assise dans ma cellule, je fixais le sol d’un air triste. Mes yeux étaient rivés sur les dalles grisâtres et mon esprit vagabondait d’idée noire en idée noire. Depuis les évènements funestes concernant Phoebus, mon cœur s’était emplis de peine et se faisait bien plus lourd que d’origine. Ma joie de vivre s’en était allée rejoindre le ciel, me laissant sans énergie et les yeux chargés de larmes. Est-ce qu’un jour je me remettrais de cet acte ? Je ne le pensais guère. J’étais même certaine que ce jour n’arriverait jamais. Ce jour ensoleillé où un sourire franc et naïf prendrait place sur mes lèvres et que mes pieds s’agiteraient au rythme de la musique endiablée de la ville. La danse… Allais-je seulement pouvoir en refaire un jour ? A l’heure actuelle, cela m’importait peu.
Mes yeux dérivèrent vers mes chevilles. A cause de la pénombre, je ne pouvais que peu les discerner, mais je devinais facilement les contusions, les bosses et les entailles faites auparavant. Mon esprit se replongea lentement dans le souvenir de la torture que l’on m’avait fait subir il y a quelques temps de cela….
- Allez vous avouer ?! Nous savons tout ! Nous savons pour vos actes de sorcelleries, pour vos passes temps de prostituée et surtout, nous savons pour le meurtre de Phoebus !
La salle était humide, terne, et effrayante. Des torches éclairaient légèrement la pièce, laissant apparaître des engins de torture tous plus horribles les uns que les autres. Certains, comportant pics, fer ou encore lame tranchante, me terrorisaient bien plus que celui sur lequel j’avais été attachée. Mes pieds étaient enserrés dans des sortes de cages. Plus précisément, mes pieds et mes jambes étaient entourés de deux planches de bois. Initialement, elle me blessait déjà bien assez pour me faire grimacer. Elles étaient serrées, tellement fort que mon sang ne semblait plus passer. Malheureusement, ceci était le niveau le plus doux de leur engin. - Je ne suis pas responsable du meurtre de Phoebus ! Je vous l’ai déjà répété ! L’acte a été commis par le prêtre qui me poursuit !
L’aveu, pourtant entièrement sincère, ne les contentait pas. Par un mécanisme dont je ne connaissais pas le nom, ni le fonctionnement, des coups de marteau retentirent, resserrant la pression sur mes jambes et me faisant hurler de douleur.
- Arrêtez ! Arrêtez je vous en prie ! Ce n’est pas moi ! Retrouvez le prêtre ! Le prêtre… Je connais son visage ! Je vous en conjure arrêter cela et retrouvez le lui ! Il m’a poursuivit pendant long…
De nouveau coup de marteau retentir et une nouvelle douleur arrachante brula mes jambes. La première était douloureuse, à tel point que je ne pensais pas pouvoir ressentir quelque chose de pire. Pourtant, mon hurlement s’étrangla dans ma gorge alors qu’une douleur encore plus vive parcourait l’ensemble de mes membres inférieurs.
- Avouez ! Tant que vous n’aurez pas avoué, sale sorcière, vous ne sortirez pas d’ici !
- Je vous dis la vérité ! Je vous en prie cessez cela !
Des larmes coulèrent sur mes joues et mes yeux suppliants fixaient les deux hommes. Je les implorais comme je n’avais jamais imploré personne. La douleur était tel que, même la personne que je connaissais le mieux au monde ne m’aurait pas reconnu tant cette torture me déformait le visage. L’homme me regarda, puis leva son marteau une nouvelle fois. Avant qu’il s’apprête à l’abaisser violemment sur le mécanisme, je lui hurlais.
Un mensonge. Un mensonge pour mettre fin au calvaire. Un mensonge pour m’ouvrir la porte pour une mort certaine. Un mensonge pour apaiser mon corps qui souffrait tout autant que mon esprit. Un mensonge pour ne plus vivre cela. A bout de souffle et de force, les hommes me détachèrent, me laissant embrasser le sol violemment. Malgré la chute, l’apaisement de mes jambes de nouveau libre me fit ignorer la douleur de ma tempe maintenant ensanglantée. Un soupir m’échappa alors que la douleur, lentement, s’apaisait.
Il ne leur avait fallu que ça pour me laisser partir. Qu’un vulgaire mensonge sans preuve. Mais cela m’importait peu. Je m’étais résignée à mon sort. Plus le temps passait, plus je l’appréciais. Je ne sais pas combien de temps j’avais passé ici, les yeux rivés au sol. Cela ne m’importait guère. Dans quelques heures… Jours ? Je ne le savais pas. A la fin de ce temps fatidique, je connaîtrais le repos éternel. Plus rien ne me retenait ici. Absolument rien.
Des bruits, qui me paraissaient bien lointain, raisonnèrent dans la cellule à côté de la mienne. Je ne pris pas la peine de relever la tête pour m’informer des évènements. Cela me demanderait un effort bien inutile. J’aurais très certainement rapidement oublié ce petit désagrément si une voix ne m’avait pas tiré de mes pensées. Je levais la tête, tentant de plisser les yeux pour apercevoir à travers la pénombre. Malheureusement, je ne distinguais pas le visage de mon interlocutrice.
Je réprimais un nouveau sanglot, inconscient alors que je m’apercevais que mes yeux étaient encore baignés de larme. D’un geste lent, je dégageais les larmes qui étaient tombées sur mes joues en reniflant. Je ne savais pas vraiment quoi répondre à sa question, mais l’évocation de mon nom m’intrigua beaucoup plus.
- Comment connaissez vous mon nom ? Demandais-je à mi voix.
Sa réponse me fit baisser de nouveau la tête. Devais-je réellement m’importer de ce qui se disait à mon sujet à l’extérieur ? A quoi bon. Je ne serais bientôt plus de ce monde. Pour le plus grand bonheur des habitants de cette ville. Les exécutions étaient au goût du jour. - Que raconte-t-on à mon sujet ? Que je suis une maudite sorcière certainement… Une meurtrière… Si seulement ils acceptaient de m’écouter…
Mes yeux se baissèrent légèrement, se replongeant dans le sol dans un rictus triste et désespéré. Cet espoir était surement le plus vain de ceux que je pouvais espérer. A moins qu’il ne soit positionné juste après mon espoir de revoir Phoebus en vie.
- Hélas... Je ne peux te contredire ... Malheureusement nous vivons dans un monde gouverner par les hommes, ou nous avons guère le droit a la parole ...
- La parole d’une femme n’a que piètre intérêt à leurs yeux… Mais ils ne sont pas tous mauvais… Ou du moins, ils n’étaient pas tous mauvais… Les bons s’en vont toujours trop tôt.
De nouveau mes yeux s’emplirent de larmes incontrôlables. La douleur au creux de ma poitrine se faisait lancinante et creusait de plus en plus au fond de mon cœur. Ce trou qui avait été formé ne se reboucherait surement jamais. Il continuerait peut être à se creuser, encore et encore, jusqu’à l’heure fatidique.
- Qu’est-ce qui vous amène ici ? Avez vous été, vous aussi, victime d’un quelconque complot ?
- Oui, entre autre. J'ai juste un peu agressé ce garde qui me maltraitait. Des milliers de gens se précipite au palais de justice à l'heure actuelle ! Vous suscitez la curiosité ...
Les expressions de cette femme m’étaient sensiblement inconnue. Néanmoins, je comprenais plus ou moins aisément ses dires. Si mon cœur n’avait pas été brisé en tant de morceaux, ce que pouvait suscité mon triste sort m’aurait peut être arraché un sourire quelque peu sarcastique. Il y aurait surement des personnes que je connaissais dans cet attroupement. Des personnes dont je pensais être proche. Mais cela importait peu. Si cela pouvait leur faire une quelconque distraction, que grand bien leur fasse, il serait partagé.
- J’espère que vous n’êtes pas blessée. Tous veulent assister à ma condamnation à mort… S’il en est ainsi, ils auront bientôt le spectacle pour lequel ils sont venus… Je n’ai plus rien qui me retient dans ce bas monde…
- Je me porte bien, c'est plutôt le garde qui est souffrant. Je n'y crois pas un seul instant, vous avez toujours quelque chose qui vous retient dans ce monde. Quel qu'elle soit. Peu être ne la voyez vous tout simplement pas encore !
Elle marqua une pause alors qu’un long soupire triste s’échappait de ma bouche.
- Vous savez quoi ? Ça ne sert a rien de rester ici et de pleurer sur son sort. Sinon doit mourir, alors autant que ce soit en essayant de ce libérer ! Je vous aiderais à prouver votre innocence !
- Cet effort est vain. Personne ne veut croire à mes mensonges. Personne ne veut croire qu’il s’agit du prêtre qui me poursuit qui a tué de sang froid l’homme que j’aimais. En plus de l’avoir perdue, je me retrouve accusé de sa mort. Je souhaite seulement le rejoindre dans la mort. Phoebus et moi pourront vivre notre amour à l’abri de tous.
Cette pensée soulagea quelque peu mon cœur lourd. C’était tout ce que je souhaitais. La seule chose que je voulais. Une fin paisible, tranquille, aux bras de mon bien aimé, pour l’éternité. Il m’avait sauvé une fois, pourtant, je n’avais pas pu le sauver à mon tour pour rembourser ma dette. Je l’avais, au contraire, précipité vers la mort en jouant avec le feu. Mes doigts effleurèrent le pendentif qui ornait mon cou. Il s’agissait d’un petit sachet vert, en apparence, renfermant un soulier de satin rouge. J’avais failli brisé ma promesse et trahir mon amulette. Cela m’avait bien durement puni. - Oh non croyez moi il et bien vivant, lui et toute les présences féminines qui arpentent son lit ! Il a essayé avec moi, mais je ne suis pas ce genre de femme... D'ailleurs, lui sait que c'est le prêtre qui l'a poignardé ? Je suis certaine qu'il pourrait nous apporter une preuve intéressante de votre innocence ...
- Pheobus est vivant ? En êtes vous sûre ? Phoebus de Châteaupers ?! Phoebus n’est pas mort… Il est bien vivant ! Mon cœur n’a plus connu de tel sentiment depuis tellement longtemps…
Je m’étais levée précipitamment, ignorant la douleur encore vive de mes jambes. Je m’étais rapprochée au plus de mon interlocutrice. Mes mains tremblaient, mon cœur cognait contre ma poitrine et mes yeux brillaient d’un espoir nouveau. Si mon bien aimé était réellement en vie.. Si ce qu’elle racontait était vrai… Alors je ne voulais pas choisir la mort. Je voulais choisir la vie. Je voulais choisir la vie, à ses côtés. Je voulais le rejoindra, maintenant, retomber dans ses bras et me bercer de tout ces espoirs qui avaient été brisé lors de ce terrible affront.
- Oui ! Phoebus pourra surement m’aider. Il me sortira de ce mauvais pas. Il me sauvera, une nouvelle fois…
- Oh ciel... Oui, bien vivant, bien ...laissez tomber ! Ce qui nous faut, c'est sortir d'ici ! On pourra en suite le retrouver pour qu'il vous aide et que vous viviez ce que vous avez commencez ! - Merci ! Oh merci pour tout ! Vous avez raison, nous devons sortir d’ici !
Animé d’un désir fou de retrouver celui que mon cœur avait choisi, je sentais une nouvelle force s’animer en moi. Bien cachée, mais réellement là. Je me sentais si bien, comme si une nouvelle lueur venait de percer et de me donner une nouvelle raison de me battre.
«See there the innocent blood you have spilt, on the steps of Notre Dame. Now you would add this child's blood to your guilt, on the steps of Notre Dame»
J'ai l'air d'un marchand de fripes ? Je suis roi de Thunes, pas de tulle. Y a erreur sur la personne. Pendez les à la seconde. Répondit Clopin à leur discours, après avoir arqué le sourcil et regardé les jumeaux de haut.
Les jumeaux, qui ne s'inquiétaient pas une seconde depuis le début de l'aventure, prenant tout ça pour un grand jeu (après tout c'était une musique, ou un livre d'après Anastasia qui les avait enfermé là, alors où était le danger ?), ne perdirent alors pas leur sourire qu'ils estimaient enjôleur.
Nan mais justement, on s'était dit que vu votre grandeur, Votre réputation, Votre pouvoir, Votre influence.. On pourrait vous demander à vous si parmi toute ses richesses Sa Majesté avait de quoi nous aider Enchaînèrent-ils pendant que la potence était maintenant prêt à l'utilisation.
Son regard fut méfiant, comme s'il estimait que les mots des Tweedles étaient dénudés de sincérité. Et puis, cela avait l'air de lui poser problème que l'objet qui devait causer leur mort déjà installé ne servait pas. Alors qu'il s'apprêtait à faire signe pour demander à ce qu'on les execute, un homme dans la foule s'avança pour prendre leur défense.
Si je peux me permettre la tradition veut qu'ils aient droit tous deux à une tentative pour sauver leur vie ainsi que j'y ai eu droit.
Les jumeaux se regardèrent avec curiosité avant de réfléchir entre eux même en chuchotant. Tous deux ? On était pas trois ? J'étais persuadé que y avait une fille avec nous. Oui... attends... t'en es sur ? J'en ai l'impression mais peut être que non ? Ah mais non ! C'était une ninja ! C'est pour ça qu'on la voit plus ! Ooooh
Mais Clopin les interrompit en répondant aussitot à la requête de l'inconnu. Au diable la tradition !
Derek & Duncan, qui s'amusaient toujours du jeu, renchérirent. Vous êtes sur ? Quoi de mieux pour prouver une fois de plus à vos gens quel merveilleux roi vous faites en allant dans la tradition. Quel merveilleux spectacle celà offrirait également !
De nouveau, ces énormes sourires étirèrent les visages des deux hyperactifs.
Bien qu'il ne semblait vraiment pas enchanté à l'idée, il grommela en acceptant tout de même de donner aux Tweedles une chance d'échapper à la pendaison, en leur présentant un mannequin sur lequel étaient suspendues certainement une centaine de cloches.
C'est simple, vous devez chacun en vider une poche sans qu'on entende de clochettes, et alors vous vivrez !
Les jumeaux haussèrent les épaules. Peuh ! Trooop facile !
Et alors qu'ils s'avançaient vers le mannequin, voilà que leurs pieds s’emmêlèrent et qu'ils trébuchèrent, se rattrapant de justesse sur le mannequin qui fit un vacarme dérangeant qui envahit l'espace jusqu'alors attentif.
Euuuh... Vous avez dis qu'on doit vider les poches sans faire de bruit n'est-ce pas ? Et bien là on a fait du bruit, mais on en a pas vidé, donc techniquement, on a encore notre chance Se justifièrent-ils maladroitement avant que Clopin ne devienne agressif, ce qui échoua.
Il suffit ! C'est moi qui fait les règles et je décide que c'est perdu !
Et alors la foule se resserait autour d'eux. Sérieux ? Vous ressemblez à la reine rouge. Cette obsession pour les executions, oulala. Faut vous calmer avec ça. Bon ce qui fait la différence avec la reine rouge c'est qu'elle elle coupait les têtes. Et elle était marrante. Totale différence avec vous.
Alors qu'on commençait à les prendre par le bras, ils ne s'arrêtèrent pas. D'abord l’exécution d’Esméralda, ensuite les gardes chez soleil pluvieux, maintenant nous, vous êtes vraiment obsédés vous hein !
Et alors, plus personne ne bougeait, les regardant avec de grands yeux. Qu'as-tu dit ? Que vous êtes obsédés ?
Clopin s'approcha d'eux et les prit à son tour par le bras les emmenant de force.
Je vous ordonne de m'emmener à Esméralda !
Les jumeaux se regardèrent, en chuchotant. Mince, elle a dit quoi Anastasia ? Duncan haussa les épaules, ne se souvenant plus.
Ah si, fit alors Derek à l'intention de Clopin, elle est pas loin du truc de Notre Madame, avec la cloche la vous savez ? J'crois qu'on lui fait un barbecue, la pauvre.