« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je touchais les parois sombre des murs, tatant pour essayer de me guider dans les couloirs. Je n'aurais jamais pensée que la prison puisse être aussi grande. Cela me clouait sur place. Je savais qu'au moyen âge, ils faisaient beaucoup de tunnel, mais j'avais jamais songé au prison. Je manquais de me cogner plusieurs fois le visage contre les murs, si mes doigts ne s'entrechoquais pas avant avec les parois. J'avais déjà le nez ensanglantée, je n'avais pas besoin que ca recommence. Essayer d'epongé un sang dans le noir, cela me fit frémir d'horreur. J'entendais Esmeralda derrière moi. L'idée était que nous nous perdons pas. Malheureusement, nos yeux n'étaient pas apte à s'entendre avec la pénombre. Et la chaleur que procurait les parois rapprochés était insoutenable. Mes cheveux collaient à mon visage tellement j'avais suée suite au combat, mais aussi à la chaleur suffoquante des murs. Oh bout d'un moment, j'entendis la voix d'Esmeralda brisé le silence. « Maria ? Vous êtes toujours là ? » Voulu t-elle savoir, me cherchant sans doute à ses cotés. Je me retournais, bien que je ne pouvais dicerner les traits du visage de la jeune femme.
▬ « Oui, tenez moi la mains on ce perdra pas comme ca ! » Proposais-je en lui tendant la mains. La chose la plus dur à réalisé à cette instant : Entrer en contact avec d'autre doigt sans toucher des parties gênantes. Au final, je sentais sa paume chaude dans la mienne et je la guidais afin de ne pas la perdre. Après avoir marché pendant je ne sais combien de temps – je perdais cette notion, à déambuler dans les couloirs dans le noirs- une lumière vive dansait devant nos yeux. Plus la lueur ce rapprochait, plus elle éclairait les parois de la grotte, nous offrant une vue sur le couloirs dans lequel on ce trouvait. Je finis par mieux distingué le visage d'Esmeralda, et je devais avouer que ca faisait du bien d'avoir vue sur quelque chose. Etre privé du don de la vue était désoriantant ! Je n'aurais aimée devenir aveugle. Esmée prit la torche entre ses mains et prit les devants en nous eclairant les couloirs. C'était déjà plus pratique, et cela faisait du bien de retrouver le sens de la vue. « D’où venez vous ? Vous semblez… Différente. »
▬ « Oui, c'est ce qu'on me dit souvent ... » Lachais-je d'un rire nerveux. C'était plutôt marrant je dirais même. Au 21éme siècle on me fisais que j'avais l'accent d'une autre époque, et au 14 éme aussi apparemment. Ca ce voyait temps que ca que je venais du 18éme siècle ? Je commençais même à songer qu'il n' y avait que la bas que je ne me sentirais pas étrangère. Mais je devais avouer que sa remarque m'amusais beaucoup. Impatiente d'y entendre la suite. « Vous avez une idée ? » Demandais-je, l'esprit intrigué.Je posais les yeux sur ses doigts qui effectuaient des cerles autour d'une curieuse amulette. Une femme forte et indépendante des hommes… Vous avez l’air de bien les connaître… oeuvriez vous pour leur bonheur personnel ? Mes yeux s'agrandirent tellement, que j'ai cru les sentirs rouler dans leurs orbitres. Me traitaient tel de catin ? Mais je n'étais pas comme ca ! Jamais de la vie, c'était honteux, déshonorrant au niveau des femmes, un comportement de soumise pour survivre vie à vie des hommes ...je tentais de contrôler la colère qui venait d'exploser littéralement dans mon esprit.
▬ « Vous me prenez pour une catin ? je ne suis rien de tel ! » M'ecriais-je d'un ton véxé, après avoir poussé un cris d'indignation. Je n'étais pas Calliope, moi. Je n'avais plus envie de discuté, je me contentais de marché en regardant devant moi, fusillant du regard chaque parois du mur qui apparaissait dans mon champs de vision. Une catin. Une catin … ! mais qu'elle belle image de la femme, en train de lécher les orteils des hommes. Ou des bottes peu être ? Oh je suis désolé je ne voulais pas vous offusquer ! Je… Je n’avais jamais vu de femme comme vous auparavant. Je me demandais juste ce que vous pourriez exercer. Surement pas dans quelque chose de commun. Je tentais d’orienter mes propositions dans des domaines que je ne connaissais pas. Bien que la colère ce dissipait peu à peu, je sentais un sentiment de culpabilité me prendre. Après tout, elle avait le droit de ce poser des questions non ? Elle n'avait encore jamais vue de personne résisté autant au sexe masculin. Et encore, elle n'avait pas vue les autres Storybrookiens. Je finis par hocher la tête, ma colère s'étant dissipé, ce n'était pas sa faute après tout.
▬ « Ce n'est pas grave, tout le monde peu ce tromper ! Je déteste être manié par les hommes. Ils ne comprennent pas qu'il n'y aucune différence entre eux et nous. Que nous sommes sur le même pied d'estale. Leur manière de nous considéré comme des objets, de nous rabaisser comme des soumises. Ils peuvent traiter qui ils veulent de la sorte, mais pas moi. » rétorquais-je d'un ton un peu trop abrupte et d'une flamme incendiante dans le regard. Féministe ? Non, pas du tout. Un peu quand même. Mais je n'y pouvais rien, le comportement des hommes par rapport à nous me révoltait, c'était comme ca. Laissant planer un silence pour lui permettre d'identifier mes propos, je finis par reprendre. « Et sinon, je suis Mexicaine. Enfin ...j'ai vécu dans un couvent en Espagne, voyagé à Londre pendant de longue année, d'où le petit accent britanique. Mais je suis Mexicaine du coté de mon père, Anglaise du coté de ma mère. » Repris-je en suite. Moi même j'avais encore du mal à saisir cette histoire sur mes origines. Devant son air interloqué, je réfléchissais sur le mot que j'avais peu être mal pronnoncer, avant de me souvenir qu'un couvent n'existait pas à cette epoque.
▬ « Par couvent, j'entend une grande église avec des bonnes sœurs ... » Corrigeais-je. Elle continuait de toucher son collier. Ca finit par m'interpellé et attiser la curisoité de mon esprit. « Et vous, d'où tenez vous ce collier ? » Demandais-je d'un œil intrigué. « Eh bien… Lorsque j’étais plus jeune, j’ai perdu ma mère. Je désire plus que tout au monde la retrouver, et pour cela, je suis allée à la rencontre d’une vieille bohémienne. Nous avons longuement parlé, et elle m’a donné cette amulette. Cette dernière doit me conduire jusqu’à ma mère, mais je ne sais pas au bout de combien de temps. Pour cela, j’ai du faire un sacrifice. Pour que l’amulette fonctionne, je dois rester vierge. Malheureusement, j’ai failli céder à la tentation avec Phoebus. J’allais faillir à ma promesse lorsque les choses se sont gâtées. C’est peut être à cause… Ou grâce.. A cette amulette que je suis dans cette situation aujourd’hui…" Oh. Gardé sa virginité pour retrouver sa mère ? Je trouvais ca admirable. Les filles de maintenant avait tendance à l'offrir à n'importe qui, pourvu qu'il soit d'humeur à la satisfaire. Encore une belle image des femmes de maintenant. Répugnante. Mais l'idée qu'elle n'est rien fait avec Phoebus me réconforta, il ne la méritait pas.
▬ « Vous avez bien fais. » Murmurais-je. Elle me jeta un regard interloqué. Je me raclais brutalement la gorge. « Ce que je veux dire, c'est qu'il y'a toujours un moyen de retrouver les personnes qui nous sont cher. Si ce n'est pas celui là, ce sera un autre. j'ai moi même essayer d'en savoir plus sur ma mère à Londre. » Etait-je en train de stupidement la poussé à ...forniqué avec Phoebus ? Mon cœur ce serrait à cette réponse positive. Et je su à la lueur qui s'alluma dans son regard que j'avais peu être poussé mes propos un peu trop loin. Après tout, si elle ne peut retrouver sa mère par ce moyen il en existaient forcément un autre que la magie de bohémiennes. Alors que la discution c'était tue sur une Esmeralda rêveuse, une voix inconnu et autoritaire coupa cours à nos pensées. Alors que j'allais protester – hors de question qu'il la touche!- Esmeralda me poussa dans le murs sans que je m'y attende. Ce fut suffisant pour m'assomer quelque instant. La torche venait de faire apparaître de nouveau la pénombre. Je me frottais la tempes, mon esprit prit du temps à comprendre ce qui venait de ce passer.
Et c'est quand que je réalisais qu'elle m'avait poussé pour pas que le garde ne me vois que je pris conscience du danger. Elle m'avait sauvé ? Mais ...Et moi je l'avais laissé partir ! L'inquétude tomba dans mon estomac comme une pierre.il fallait que j'aille l'aider ! Je ne pouvais pas la laisser les brûler. Ils ne DEVAIENT pas allumer ce bucher ! C'était plus qu'une histoire de vie innocente à sauvé. Elle était mon amie, à présent. Et j'avais horreur qu'on s'en prenne à mes amies. Sur le qui vive, je marchais à tatons dans le couloirs, l'absence de lumière accentuaient mon sentiment d'irritation. Lorsque j'entendis des bruits de pas cogner sur le sol. Je me plaquais contre un mur, attendant qu'un garde passe, avant de sortir perfide et de l'assomer d'un coup tellement brutale qu'il n'eu même pas besoin de ressentir un quelconque effet de la machette. Du moins, pas physiquement. Je rangeais la machette dans mon dos, avant de prendre la torche entre mes mains.
▬ « Merci, vous m'êtes bien aimable ! » Raillais-je. Mon regard s'attarda sur ses habits. Une idée m'effleura l'esprit. Je posais la torche quelque seconde, avant de retirer les vêtements du corps inconscient. Je jetais des coups d'oeil rapide en les enfilants. Ils étaient un peu trop grand, mais c'était pas encore choquant. Je finis par reprendre la torche, habillé d'un manteau bleu marine avec des boutons ou était dessiner des petits motifs. J'avais enfilé la chemise blanche, et je pris le chapeau que je glissais sur ma tête et sur mes cheveux qui pendait dans mon visage. Ca me donnait vaguement un physique masculin, mais c'était le but rechercher. Je n'avais plus qu'a baisser la tête et d'arpenter les derniers couloirs.
La lumière du jours m'aveugla directement. Je mis un certain temps avant de retrouvé une lumiosité normal. Puis, je finis par repérer la charrette dans laquelle Esmeralda était enfermé. L'un des gardes me donna l'ordre de rejoindre l'encadrement de la charrette. J'hochais la tête en gardant le visage baissé. Mes cheveux m'arrivait au niveau de mes epaules, et je craignais que si je laissais mon visage un peu trop relever droit devant moi, quelqu'un finisse par remarquer mes trait légérement féminin. J'avançais au même niveau que les autres gardes, priant pour qu'Esmée ne me repère pas. La foule finit par apparaître, des acclamations fusèrent, ainsi que des insultes dédiés à la bohémienne. Je sentais mon esprit brûler de colère, mais je tentais de faire profil bas pour ne pas avoir l'air suspect. J'aperçu alors quelque chose qui me ranima une once d'espoir : Les Storybrookien.
Au balcon, j'avais eu envie d'hurler, je balancer Perfide dans la gorge de Phoebus. Il c'était retiré avec Fleur de Lys, comme ci ca n'avait rien de grave. Esmée va brûler ? C'est pas grave, demain j'aurais une nouvelle sotte penché à mes pieds. Les regards fusèrent sur les gardes, sur moi. J'avais l'impression constante d'être observé, ce qui animait une angoisse au fond de mon ventre. Jusqu'a ce que la tignasse blonde de December apparaisse et attire les gardes dans sa propre direction. A ce moment là, je fus pas la seule déconcerté, et celle ci grandit lorsqu'un homme saisit Esmeralda hors de la charrette. Mon expression fut si grande, que je ne reagissais pas tout de suite, jusqu'à ce que J'aperçoivent le visage d'Anya, croisant nos regard pendant une labs de seconde, avant qu'elle ne ce détourne pour indiqué du doigt une chose au jumeaux.
Et c'est comme ca que la bêtise humaine augmente, quand on remplace la sentence d'une personne sur une autre tout aussi innocente. Je n'avais pu m'empêcher de lever les yeux au ciel face à une tel absurdité. Ils attachèrent December au bûcher, et l'un des gardes s'approcha pour allumer le feux sur la paille qui la recouvrait. Il était peu être temps de sortir de l'ombre et d'agir, non ? Je me décollais de la masse de garde, bondissant sur la paille, tel la dénégéré du village voulant ce baigner dans les flammes, et saisit Perfide afin de rompre les liens de la lapine. Les flammes étaient tellement monté à cause de la paille danse, qu'une flamme monta jusqu'à mes côtes et qu'une brûlure ne me fasse crier de douleurs. Je me teins la taille avec une grimace, la douleur était vive et lacérante. Elle me lançait, et j'avais l'impression qu'on m'ouvrait la peau à vif. Je poussais December hors du bûcher, bondissant dans la foule derrière elle. Mais bien entendu, pourquoi ce serait aussi facile, franchement ? Comme si la brûlure au niveau des côtes n'étaient pas suffisante. D'une mains protectrice, je fis passer December derrière moi en sortant Perfide pour la mettre en évidence devant nous.
▬ « Reste derrière moi ... » Fis-je en lançant un regard méfiant au garde qui s'approchaient, hurlant au fait que je portais un costume des leurs et que je n'avais aucun droit de le porter. Et bien voyons. L'un des gardes s'avança, et je para le premier coup d'épée, avant de lui donner un coup de pied dans le ventre pour le faire reculé. Un deuxième s'avança, et ma machette croisa son épée, avant que je ne parvins à lui entailler le ventre en bondissant en avant. Cependant, un cris parvenant de December me fit tournoyer vers elle. Le garde lui avait mit un sèvère coup à la tempe, et celle ci était innondé d'un liquide pourpre. Une haine prit possession de mes mouvements, et d'un geste avec elan, je lançais Perfide qui percuta son foie. Il tomba par terre en lachant Decem. Je courru dans sa direction, prenant sa mains et la tirant avec une force entrainante, me faufilant parmis la foule qui ce faisait disputé par les gardes qui voulaient nous attraper.
▬ « Ne t'arrête pas ! » Criais-je, mais je fus aussitôt prit par un cris plantif à cause de la brûlure. Ma mains vint instinctivement ce placer là ou j'avais mal, pendant que les rues défilaient devant nos yeux. Derrière nous, les cris des gardes nous criaient de nous arrêté. La rue donnait sur les portes de la cathédrale. Je m'arrêtais devant une charrette, dans laquelle des tonneaux de vins étaient empilé et entreposé soigneusement. « Rentre dans la cathédrale ! Fais ce que je te dis ! » Aboyais-je à ses protestation. Malgrès la douleur à la tête, la lapine s'éxécuta, me laissant seule face à une armée de garde qui ce positionnerait devant moi dans quelque seconde. Prenant mon courage à deux mains malgrès la douleur qui me tiraillait, j'escasladais la charrette et donnais un coup de pied brutale dans les tonneaux. Il roulèrent les uns sur les autres avant de s'ecrouler au sol et venir percuté les gardes en les déséquilibrant. Un sourire satisfait étirait mes lèvres, avant que je ne saute de la charrette pour courir de toute mes forces jusqu'au porte de la cathédrale. December m'y attendait. Mes poumons étaient tellement brûlant et en manque d'oxygène, que je du me pencher pour reprendre mon souffle quelque seconde, la trachée douloureuse.
December nous conduisa en haut de la cathédrale. Mes yeux ne cessaient de ricoché sur le décors avec fascination. Jouant un ping pong éternel entre les fenêtres colorés. C'était tellement beau ! Je sentais mon esprit céder à la rêvasserie pendant quelque minute. Mais la douleur qui me brûlait les côtes me rattrapa très vite à la réalité. C'est avec un soulagement que nous rejoignions Anastasia et Esmeralda. J'étais ravie de revoir la Bohémienne envie.
▬ « Bon sang, je suis ravie de vous revoir ! » M'exclamais-je, avant que ma voix ne s'eteigne à cause de ma brûlure. Anya alla chercher de l'eau et du linge, et je sentis mon cœur raté un battement quand elle me demanda de soulever mes vêtements. L'idée qu'elle me touche la taille irritait mes pensées et animait une nervosité dans mon estomac.
« : Si vous ne vous laissez pas faire je ne vais jamais pouvoir vous soulager ! » Déclara t-elle. Je grimaçais. C'était idiot. Elle était une femme, qu'es ce qu'elle pouvait me faire ? J'hochais la tête avant de m'adosser avec fatigue contre le dossier d'un mur en marbre, et de me laisser tomber par terre en soulevant mes vêtements. J'avais oublier que j'avais encore le chapeau qui me couvrait la tête. Il ne me dérangeait pas tant que ca, je me surprenais même à aimer cette forme biscornu et cette tenue extravagante.
▬ « Désolé c'est juste que ...Non oubliez, allez y ! » cédais-je, alors qu'Anastasia ce mit à ma hauteur pour placer le bout de tissu sur une affreuse marque rouge qui ornait ma côte. Lorsque le tissu entra en contact avec ma peau nue, je ressentis un léger chatouillement qui me fit sursauter, et, par la même occasion, sourire Anastasia. Mais après, le picotement qui ce fit sentir et la sensation que l'on me chauffait la taille fut tellement douloureuse que je ne pu retenir un gémissement. J'essayais de contrôler mes sursauts, je n'arrivais même pu à dicerner si c'était le picotemment ou le chatouillement qui me faisait autant bondir. Oui, j'étais chatouilleuse, je détestais Jezabel et Calliope quand elles s'en servaient contre ma volonté pour avoir quelque chose.
« Alors ça vous arrive souvent de jouer les héroïnes comme ça ? Ca devait être impressionnant à voir, en tout cas. » Un sourire amusée fusa à mes lèvres, alors qu'elle me tendait un tissu humide pour nettoyer le sang sec qui collait à mon nez depuis le coup du garde en prison. Je balayais les tâches d'un seul coup de tissu, avant de le poser à coté de la petite bassine. L'idée d'être une heroïne me faisait grimacé. Je me battais juste pour les bonnes causes, même si en générale j'essayais de ne pas y prendre part.
▬ « N'importe qui peu être une heroïne, il ne suffit pas d'avoir une épée pour l'être ! » rétorquais-je d'unt on presque philosophique, en haussant les epaules comme ci il s'agissait d'une chose banale. Les paroles pouvaient faire de vous un héros. Les actes, les pensés. Pas forcément les épées ou les boucliers.
« C'est vrai. J'ai vaincu mon pire ennemi en brisant son reliquaire. Sans arme, donc. » Je fronçais les sourcils, surprise. Je n'avais pas encore considérée mes compagnons jusque là, ignorant tout de leur vie, de leur passé. Mais ils ne me fallaient pas un dessin pour savoir ce qu'était une reliquaire, ce fut assez impressionnant pour que le choc me monte au lèvres.
▬ « Impressionnant ! » Lachais-je. « Vous êtes russes ? Vous avez un accent un russe ! » Ajoutais-je en suite d'un œil pétillant de malice. Si on me disait que j'avais un accent fort Espagnol, le russe l'était tout autant et d'une intensité plus remarquante.
« Gagné. L'accent a du aider à deviner, pas vrai ? Le prénom aussi peut-être. En grec, Anastasia veut dire né à nouveau ou quelque chose comme ça. Et Romanov, mon nom de famille, je sais pas si ça veut dire quelque chose... » Mes yeux s'ecarquillèrent d'emerveillement. Les Romanov ! Bien entendu que je connaissais ! Des rois, une très grande dynastie qui tenaient en joute la russie ! Mon cœur trépignais dans ma poitrine, des milliers de question me brûlait les lèvres, et je n'arrivais pas à contenir cette petite pointe d'excitation qui me fit oublier la brûlure pendant quelque minute. Mon esprit analysait, me montrait des dates, des récits. J'avais devant moi une Romanov !
▬ « Romanov ? Comme la dynastie qui a régné de 1613 à 1917 ? » M'exclamais-je. Mon ton aurait facilement pu ce confondre avec l'emerveillement d'un enfant face à son plus grand héros. Mais j'aimais tellement l'histoire aussi ! Chaque epoque, chaque récit, chaque grande personne, chaque histoire me transportait dans une bulle, presque dans un rêve.
« Ouais comme ceux là. Ma réputation me précède, c'est ça ? » Fis t-elle.
▬ « Je suis très impressionné, j'aurais tellement des questions à vous poser ... » Tellement de chose à savoir, à comprendre.
« J'y répondrai quand on sera sortis sains et saufs de ce roman, promis. Et vous alors ? Tant qu'à faire des confidences, vous venez d'où ? » Un petit rire me fit sourire, alors que je ne cessais de toucher le bout de tissu dans mes mains, jouant avec sa mixture.
▬ « Je viens du Mexique. j'ai été eduqué en Espagne et j'ai vécu beaucoup d'Année à Londre, avant de revenir dans mon pays natale. Ma mère était anglaise. Mon père est méxicain. Ce qui explique l'accent bizarre. » Concédais-je d'une grimace amusé. Je parlais pas l'anglais Américain. Juste le britannique. D'ou l'accent, surement. Ainsi que mes nombreuses années passés à Londre. Même mon accent Mexicain avait commencé à s'évaporé pour laisser place à un accent britannique, ce qui donnait une mixture tout à fait bizarre avec le timbre exotique qui me restait encore dans la voix. Un extraterrestre.
« Eh bien on dirait que nous avons toutes les deux beaucoup voyagez. Et voilà, j'ai fini votre pansement de fortune. J'espère que ça tiendra. Quelque chose me dit qu'on en a pas fini. » Fis t-elle en ce relevant pour contempler son travail. J'y jetais un bref coup d'oeil, en lachant une certaine grimace. Je n'avais qu'a bougé et ou être de nouveau bousculé par terre pour que ca lache. Mais en attendant mon retour, je devais faire avec. Et j'avais tellement vécu pire que ca … Si ma vie avait pu ce résumé à une petite brûlure …
▬ « Oh, c'était juste un échauffement. Non non, nous sommes encore loin du grand final. » Ricanais-je avant de rejoindre Esmée qui semblait occupé à mangé quelque chose, du pain surement ? Je me joignit à elle et en attrapait une tranche. Mon estomac semblait s'agité et poussé des rugissements caverneux. Je venais de me rendre compte que j'avais faim, et qu'avec tout ce qui venait de ce passer, j'avais oublier de manger.
«See there the innocent blood you have spilt, on the steps of Notre Dame. Now you would add this child's blood to your guilt, on the steps of Notre Dame»
Esméralda est en vie ! C'est bien elle, n'est-ce pas ? C'est grâce à nous, on a été sage et on a fait le souhait comme Anastasia l'a dit ! On est des sauveurs ! Essentiels à la mission ! Clope va être content !
Ils étaient montés avec les autres pour admirer le spectacle de là, estimant qu'ils n'avaient pas besoin de bouger vu la situation héroïque qui se déroulait en bas. La figure de sauveuse incroyable de December les émerveilla. C'est notre soeuuur ! L'héroisme est de sang ! Firent-ils joyeusement en tapant des mains.
OK. Les jumeaux, j'ai besoin de vous. Votre sœur a besoin de vous en fait. Vous voyez les gardes ? Ils l'emmènent vraisemblablement pour la tuer ou la torturer, au mieux. Si vous voulez assommer des gens avec une échelle ou autre chose, c'est le moment ou jamais. Pendant ce temps je monte récupérer Esméralda et on se retrouve tous dans la cathédrale. Chiche ?
Anastasia était apparue derrière eux tandis qu'ils étaient trop occupés à admirer le courage dont le trio pouvait faire preuve pour s'être rendus compte d'autre chose. Les jumeaux finirent alors par froncer les sourcils. Personne ne tue notre soeur ! Ca va lui faire mal sinon ! Par contre pas d'échelle, elle causeront la perte de l'humain, c'est écrit dans les lignes de main des étoiles du ciel de la bonne aventure qui est dite !
Sans réfléchir davantage, ils accoururent vers l'endroit où était le bucher, pour voir, au loin, à travers la foule dont ils essayaient d'émerger, une figure qu'ils reconnaissaient. Maria la ninja !!
Maria la ninja donc, était de nouveau ici. S'ils ne pouvaient pas voir grand chose, ils crurent comprendre que la ninja sauva Decybelle des griffes des flammes. Et quelques minutes après avoir affronter la foule, les voilà près d'un bucher où personne n'était dessus. Ils prirent cependant quelques secondes pour rire du désarroi, de la panique et/ou de la deception des gens autour.
Les gens, c'est chelou comme passion n'empêche. Bah là vous avez bien l'air bête dites donc sans personne à tuer !
Ils se retournèrent pour chercher Maria et leur soeur du regard, avant d'emprunter une direction approximative sans vraiment savoir s'ils allaient au bon endroit. Ils finirent pas voir les gardes qui accouraient à la recherche des coupables -et leurs alliées-, lorsque ceux-ci fut englouti par des tonneaux. Et bien évidemment, eux également. Les voilà qu'ils s'écroulaient entre tous ces tonneaux et ses gardes dans un pêle-même incroyable qui allait comptabiliser quelques bosses.
Assis fesses à terre, ils prirent un moment pour reprendre leurs esprits, la main sur la tête et clignant des yeux, tandis qu'un homme qu'ils connaissaient déjà les apercevaient dans ce drôle d'état.
Tiens ! Mais qu'est ce que vous faites assis par terre comme ça ? C'est une bien curieuse idée ! Fit Gringoire, surpris.
Les jumeaux regardèrent Gringoire, puis eux même, jetant un nouveau regard vers Gringoire, et froncèrent les sourcils comme s'il se passait quelque chose d'extraordinairement peu commun.
Pourquoi êtes donc vous debout ? Cela est tout autant curieux ! Peut être même encore plus !
Gringoire, qui ne s’accommoda aucunement de l'étrangeté de la conversation -un peu à la manière des Wonderlandiens, ce qui était agréable, se contenta d'hausser simplement les épaules.
Je suis debout parce que je marche pour retourner à la Cour des Miracles. Vous en êtes ?
Ils réfléchirent quelques instants, concluant finalement à l'aide d'un raisonnement logique et réfléchi qui n'avait aucune réflexion ni logique que Decybelle ne pouvait se trouver à autre endroit que la Cour des Miracles. De plus, de leurs souvenirs c'était un lieu festif, amusant et drôle et surtout, gourmand. Aucune raison ne se présentaient pour les pousser à dire non.
Oh, je veux bien etre debout pour venir avec vous ! Moi aussi !
Ils se mirent alors debout, décidant d'accompagner l'amusant Gringoire, calmement, à travers les rues étranges de Paris vers la Cour qu'ils connaissaient déjà qui allaient devenir leur foyer d'aventure si cela continuait ainsi. Et pourquoi donc étiez vous debout à ce moment là pour retourner à la Cour des Miracles ? Parce qu'Anastasia m'a conseillé d'y retourner et que je trouve cette mission très gratifiante.
L'expression des jumeaux s'illumina. Vous faites beaucoup de missions ? Nous on allait partout au Pays des Merveilles pour la reine, on avait des missions aussi vous savez ? Eh bien maintenant je le sais. Mais moi je ne suis pas comme vous. Je suis un artiste. En principe je ne fais pas ce genre de basses besognes. moi je crée, moi j'écris !
Un nouvel air curieux se dessina sur leurs visages. Oh, vous creez en écrivant ? Encore plus curieux que d'être assis ou debout ! Que creez vous donc en écrivant ?
Leur interlocuteur enchaina sur un ton qui semblait agacé. Des mystères. Cette fois-ci, un air de nouveau curieux se fit redécouvrir. Des mystères ? Quel mystérieux homme faut-il être pour avoir la mystérieuse idée d'écrire de mystérieux mystères !
Gringoire était à deux doigts de s'énerver. Ce sont des pièces de théâtre religieuses, espèce de débiles ! Je veux dire, de toute évidence vous ne connaissez rien au théâtre mais je vous apprendrai. Une autre fois.
Ils n'eurent pas le temps de répondre qu'ils auraient beaucoup aimé que la Cour des Miracles se fit finalement voir. Et le premier qui les accueillit fut bien évidemment Clopin, un air insatisfait sur le visage.
Et vous n'avez pas oublié quelque chose ? Par exemple de me ramener Esméralda ?
Les jumeaux le regardèrent dans les yeux quelques secondes pour trouver une excuse. Ah oui, y avait une femme qu'ils ont sauvé, c'est Esmeralda ! Je pari que oui Bah elle va bien, elle se fait des amis et tout et tout J'suis sûr qu'elle reviendra très vite ! Oui on lui a euh... passé le mot ! Vous lui manquez, elle ne tardera pas
Méfiant, il regarda Gringoire. C'est vrai leurs mensonges ? Eh bien plus ou moins, fit Gringoire aussitot.
Sur un air suspicieux, il ne lacha pas. Plutôt plus ou plutot moins ? Plutôt plus ! assurément ! Elle est dans la cathédrale, le bossu a demandé le droit d'asile pour elle donc... ebh bah en fait elle est coincée, elle a plus le droit de sortir sinon couic.
Clopin regarda les jumeaux d'un air enervé, peu satisfait de cette réponse. Et alors les rouquins firent de grands sourires.
On peut faire un plan ! Pour un rebellion ! Parce qu'on est des héros héroiques, tout ça, on va pas tout vous raconter maintenant sur notre courage exceptionnel Mais sans manger, c'est dur ! Il vous reste de la-volaille-avec-des-navets ?
Je regardais la scène qui se déroulait devant moi, sur le parvis. Je fus assez déçue de ne pas avoir emmener ma lime à ongles. Autant profiter que tous ces idiots s'agitent inutilement pour me faire une manucure. Puis tout le monde se séparea. Je me fichais bien éperdument de December mais je vis que les deux piles électriques partaient avec Gringoire. Il devrait les emmener à la cour des miracles, normalement... Parfait ! J'avais bien envie de voir à quoi elle pouvait ressembler en vrai ! Je suivis donc les jumeaux de loin, n'ayant aucune envie de les entendre piailler. Mais à peine j'etais entrée dans la cour des miracles que plusieurs bohémiens apparurent me prenant en embuscade.
-ATTENDEZ ! Allons messieurs, depuis quand fait-on du mal aux demoiselles ? Il s'etait approché de moi et prit ma main avant de la baiser. -Madame, je suis Clopin Trouillefou, roi de thunes et maître des lieux. Bienvenue à la cour des miracles !
Lui aurais-je taper dans l'oeil par hasard ? Bien sûr que oui, la réponse est évidente, qui donc pourrait résister à mon charme ravageur ? Je lui fais un grand sourire, décidant de rentrer dans son jeu.
-Ah merci, mon bon. Vous, vous savez parler aux femmes ! Aurais-je l'honneur de visiter ce bel endroit ?
Il accepta, évidemment, on ne pouvait me dire non. Il me présenta chaque détail du lieu avec ses grands airs pour m'inpressioner. Mais bon, c'était pas vraiment mieux que la caravane de Kendji le gitan... Je m'en fichais un peu et faisait comme si je l'ecoutais avec des petits commentaires qui passaient très bien dans ce genre de situations.
-À présent madame, dites moi tout, que peut faire un saltimbanque comme moi pour une femme telle que vous !
Ça c'était une tres bonne question. Bien que j'avais très envie qu'il m'achète un bijou, je me doutais bien qu'il n'avait pas l'argent pour cela. Puis mon regard se posa sur les jumeaux. J'eus un sourire mesquin et me tourna vers Clopin avec un air un peu triste.
Oh mon cher, vous êtes si bon ! Mais ma visite a été gâché par la présence de ces deux individus étonnamment ressemblants. Ne les trouvez-vous pas insupportable ?
Clopin haussa les épaules. Oh non, il n'allait pas les mettre dehors, tant pis au moins j'aurais essayé...
Ils me sont utiles ma foi. Nous prévoyons de mener une grande guerre contre Notre-Dame pour récupérer l'une des nôtres !
-Bien, si vous les croyez utiles. Qui donc aimeriez-vous récupérer ? Cela vaut-il la peine de faire la guerre ?
Clopin prit un air offusqué. Oh non... Il fallait que n'arrange ça pour rester dans ses bonnes grâces !
-Évidemment que ça vaut le coup ! Nous allons chercher Esmeralda, ma protégée, la plus divine d'entre nous !
Gringoire ajouta qu'ils voulaient récupérer une chèvre aussi : Djali. Je faillis répliquer à Clopin, ignorant parfaitement Gringoire qui ne m'était d'aucune utilité pour le moment, que c'était moi la plus divine d'entre eux et non pas cette petite idiote de sorcière mais me rappelait que je devais paraître aimable et aller dans son sens pour qu'il m'aime bien. Je choisis donc la carte du mensonge total.
-Mais quel bel acte ! Vous avez bien raison ! J'espère pouvoir la rencontrer au plus vite !
Clopin se radoucît. Parfait, j'avais réussi. Il m'invita à manger. Je me retrouvais donc assis en face des deux jumeaux, n'ayant aucune envie de discuter avec eux.
Je ne me savais autant cass'-cou, c'est surtout mes grands frères qui font des choses complètements démentielles, je me demande ce qu'ils font encore ces deux là, à me voir attacher comme un pauvre lapin à une brochette. Je maudis ce traître de Frollo.. Il a l'air ravi qu'il y ai quelqu'un qui va mourir ce soir. Enfin non pas maintenant, vu que Maria vient me détacher, j'ai mal pour elle, car elle s'est brûlé à cause de moi. Je la suis de près mais malheureusement un des soldats me frappe à la tempe avec la crosse de son épée pour ensuite me prendre contre lui.
-Lachez moi salle brute !!!! Heureusement que mes frères ou Ranko n'est pas là sinon ils démolirons comme un mur de pierre !!!
Je débat comme je peux mais malheureusement pour le soldat il se prends une machette dans la figure et avec la jeune espagnole on se dirige vers la cathédrale, hors un groupe de soldat nous attendaient devant. Derrière une charrette, Maria m'indiquait que je devais courir sans m'arrêter jusqu'à la cathédrale, j'ai voulu riposter mais avec cette espagnol c'était peine perdu.. Je cours vers le bâtiment mais attendis la jeune femme pour rejoindre les autres.
J'aide donc Maria à monter à l'étage où se trouvaient Anastasia, Esméralda. Je m'installe sur le sol dos au mur pour pouvoir réaliser ce qu'il s'est passé pendant que l'ancienne impératrice soigne Maria. Je ne dis plus rien pour le moment jusqu'à ce que la rousse vient vers moi pour soigner la blessure à la tête, je gémis de douleurs quand elle appuie dessus. La douleur passe rapidement, je me retrouve avec un bandeau autour de la tête qui protège ma tête, ouais j'ai la classe comme ça.
-Et bah.. Ca c'était du plan ! Tu n'avais pas peur de finir en rôti ???
-J'avoue que j'ai été inconsciente sur ce coup là mais je ne voulais pas qu'esméralda meurt aussi injustement et surtout que j'avais un allié qui pouvait m'aider, annonçais-je avec le sourire qui parti quand Anastasia m'annonce :
-Allié qui s'est volatilisé, il n'a pas l'air à l'aise quand il a du monde... fit observer la femme rousse.
Je fis une mine un peu déçue car je voulais le remercier de son aide mais bon je le comprend.
Bon que faire maintenant … je regarde autour de moi en écoutant la Romanov :
-Il a l'air de bien t'aimer, peut-être que tu saura le ramener ici.
-Oui bien sûr, je veux bien essayer de le ramener parmi nous, il est vraiment gentil quand on le connaît bien et c'est lui qui m'a donner le sifflet que j'ai utilisé tout à l'heure.
Sans attendre, je descends dans la nef pour essayer de le trouver, malheureusement, je ne vois qu'un vieille homme assis sur un banc, la tête entre les mains. Je m'approche sans bruit, il avait l'air de ne pas avoir fait attention à moi, jusqu'à ce que je m'approche de lui, je crois que c'est Frollo mais je ne suis pas sûr.
-Monsieur ??? Vous allez bien ??
-Hélas, vous ne pouvez pas comprendre le poids qui pèse sur mes épaulees.
Il n'avait pas qu'à foutre le bordel ce vieux crouton, roulant des yeux en cherchant celui que je cherchais .
-Qu'est-ce que vous cherchez comme ça dans la maison de Dieu.
-J'espère que votre chagrin passera monsieur et je... Je ne cherche rien en particulier, je regarde juste la beauté des lieux .
-Alors regardez plutôt la rosace sur votre gauche que les alcolves sombres, dit-il sèchement.
-Pffff pour un homme d'église vous n'êtes pas aimable du tout monsieur. Dis-je vexé alors que je voulais être gentil avec lui. Sans le voir vraiment, il bondit tel un vieux tigre et me frappe violemment avec une bible, pour ensuite sortir à grand part de l'église.
Ma tête... Je me sens vraiment bizarre, j'essaye de remonter doucement vers les autres et pense donc à aller au clocher pour vérifier si Quasi se trouvait là. Je me tiens à la rembarre pour arriver au lieu des cloches -mise à part mais la blondasse d'Aliénor en ferait une magnifique cloche-
-Quasimodo tu es là ??
Pas un homme mais de gros tintements de cloches arrivent brusquement, ça empire mon espèce de traumatisme que je dois avoir... je me vois partir en arrière et dégringoler les escaliers assez violemment. Trou noir.
La jeune femme était en bas devant les trois personnes qui sont Esméralda, Anastasia ainsi que Maria, elles sont choquée, voulant s'approcher de la blonde, qu'un homme assez diforme s'approche paniqué de Décember inconsciente. Ne savant pas quoi faire vraiment, il décide de la prendre dans ses bras sous le regard médusé des trois jeunes femmes, pour monter là où il habitait pour poser l'ancien lapin blanc sur le matelas.
Une heure passe la lapine se réveille, encore un peu dans les vaps avec un mal de tête comme si la reine rouge lui avait coupée la tête deux ou trois fois.
Qu'est-ce qui s'est passé ??? pourquoi vous me regarder comme ça ?? j'ai une carotte coincée entre les dents ou quoi ??? demandais-je un peu étonnée de voir tous ces regards me regarder ainsi. L'imprératrice s'approche de moi :
-Tu ne te rappelles pas ? Demanda t-elle préoccupée. Tu as dévalé tout un escalier pendant que Quasimodo sonnait les cloches. Tu as du perdre l'équilibre. Et tu es restée inconsciente au moins une heure !
Euh... ce que je me rappelle en dernier c'est le coup sur la tête que l'autre machin de Frollo m'a foutu dans la tête mais après non désolé... annonçais-je penaud.
Anya fronce les sourcils et on dirait qu'elle ne sait pas de quoi je parle normal elles n'ont pas vu ce que ce vieux bougre m'a fait.: Repose toi, c'est le mieux que tu puisses faire. De toute façon, toi et Esméralda êtes coincées ici.
-Euh... pourquoi je devrais rester ici, Esméralda, je comprends bien mais moi ?? Et il est passée où Quasimodo ??
-C'est toi qui a fini sur le bûcher alors à ta place j'éviterais de trop tenter ma chance en remontrant le bout de mon nez. , je fis une mine désolé pour ce qu'il s'est passé et pour ma deuxième question elle me montre le lieu où il se trouve, doucement je me lève pour aller vers lui, mais me dit en me repoussant gentiment
Je suis un monstre tu devrais t'éloigner.
Mais non pas du tout Quasi, ce n'est pas toi qui est le responsable de ma chute, tu n'es pas un monstre je te jure
Je roule des yeux pour essayer de trouver un moyen pour qu'il me croit. Comment faire.. on dirait que tout le monde ai peur de lui :
-Tu sais Quasi, Ce n'est pas la beauté extérieur qui compte mais ce qui'on a l'intérieur et aussi je me laisserai pas dicté par la peur car je veux retrouver mes grands frères qui sont dehors...
Spoiler:
Parole en langage des signes et oral pour les autres
Je m’étais redressée pour m’asseoir sur le lit sur lequel Quasimodo venait de m’asseoir. J’étais allongé depuis quelque temps maintenant, ma tête n’avait cessé de tourner, m’empêchant de me redresser sans voir trouble. Mes yeux se posèrent sur Quasimodo l’espace d’un instant. Ils ne restèrent pas bien longtemps sur lui. Je lui étais reconnaissante et redevable. Il m’avait sauvé d’une mort presque certaine. Je me devais de le remercier comme il se devait, malheureusement, je n’y arrivais pas. Je tentais d’y mettre de la volonté, mais, malgré tout, il me repoussait. Il m’effrayait peut être un peu aussi. Assise sur le lit, j’avais tenté plusieurs fois de passer outre cela, mais je n’avais jamais réussis, je m’étais toujours ravisée. Peut être devrais-je laisser le temps passer. Peut être qu’après cela, cette impression passerait.
Mon cœur s’emballa de nouveau. Phoebus était en vie. Je le savais, je l’avais vu. Mon bien aimé était en vie, et il devait s’inquiéter de ce qu’il m’arrivait. Je devais le rejoindre au plus vite. Je voulais le voir, j’avais besoin de le voir. Je voulais ressentir la chaleur de son souffle, pouvoir sentir ses bras autour de mon corps. Il me manquait terriblement. Mais je ne pouvais pas aller le chercher comme cela. Il fallait que j’adopte une tenue décente et qui ne me précipiterait pas tout droit vers la mort. Mon regard balaya la salle, s’arrêtant tout d’un coup sur Maria, en tenue de garde.
Me levant, je pris le temps d’être stable sur mes jambes pour m’avancer vers elle. Un sourire se dessine sur mon visage alors que je baissais légèrement les yeux, gênée.
- Je suis heureuse que vous alliez bien, excusez moi pour tout à l’heure, j’ai voulu vous protéger.
Je relevais les yeux vers elle, lui souriant de nouveau. J’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas trop. Mais en attendant, je me devais de lui demander sa tenue. Pour tenter de retrouver Phoebus. Elle comprendrait ? Je l’espérais.
- Pourrais-je vous demander votre tenue de garde ? Dans la mienne, je ne pourrais jamais sortir librement et chercher Phoebus… Je vous promets de vous la ramener dès que je l’aurais retrouvé. S’il vous plait..
Par mon plus grand soulagement, la brune acquiesça. Je la remerciais grandement, surement des dizaines de fois. Puis, dans un petit renfoncement de la cathédrale, j’échangeais mes vêtements avec la jeune femme. Cette tenue était légèrement plus inconfortable que la mienne, mais elle en valait le coup. Elle était celle qui m’amènerait à mon bien aimé. Alors que je sortais pour rejoindre les autres, Maria me rejoignit dans ma robe. Un sourire se dessina sur mes lèvres.
- Elle vous va à ravir.
Une fois prête, je me tournais vers Maria. J’aurais aimé pouvoir lui proposer de m’accompagner, mais, dans cette tenue, elle ne devait surtout pas sortir de la cathédrale. Au risque de se faire prendre pour moi et de finir dans un triste sort. Mes yeux se déposèrent ensuite vers la jeune femme rousse qui m’avait précédemment parlé. J’esquissais un sourire timide avant de lui demander.
- Pourriez vous m’accompagner jusqu’au logis de Phoebus ? Je comprendrais que vous préfériez rester là, bien sur.
A ma plus grande surprise, la rousse accepta sans rechigner. Je pensais essuyer un refus compréhensible. Sortir avec une femme condamnée à mort déguisé pour retrouver l’homme qu’elle aimait… C’était de la folie. Pourtant, elle accepta. Un sourire se traça sur mes lèvres alors que je la remerciais. Je ne connaissais pas ce groupe de personne, ils pouvaient être étrange parfois… Mais ils étaient d’une gentillesse incomparable. Que je n’avais pas souvent rencontré dans ma vie.
Quasimodo, lui aussi, insista pour nous accompagner. Il voulait s’assurer que tout allait bien et que nous ne nous remettions pas en danger. Un léger sourire gêné sur les lèvres, je le remerciais rapidement, et surement bien moins chaleureusement que j’aurais du. Je m’en voulais toujours, mais je n’arrivais pas à le regarder. La beauté, ces codes de notre société. Même moi, je ne passais pas outre. Qu’elle honte. J’avais honte.
Tout les trois, nous sommes descendus, puis nous sommes sortis de la cathédrale. J’étais anxieuse, et cela pouvait surement se ressentir. Dès qu’un regard se tournait vers nous, j’espérais que ce n’était pas pour nous reconnaître ou nous dénoncer. Plus nous avancions, plus les habitants nous regardaient mal. Ils jetaient des coups d’œil vers nous, puis se retournaient par les personnes avec qui ils discutaient. Quelques secondes après, cinq nouveaux regards nous scrutaient.
- Je devrais peut-être vous prendre le bras. Les gens nous regardent. Ils arrêteraient peut-être s'ils pensaient que le beau chevalier escorte sa promise.
- Vous avez sans doute raison.
Mon regard épiait chacune des personnes qui ne regardaient. L’inquiétude pouvait peut être se lire sur mon visage, bien que je tentais de rester impassible. Je finis par prendre maladroitement le bras de la rousse, tentant de jouer le jeu au mieux que je le pouvais. Autour de moi, je cherchais du regard les chevaliers que je pouvais apercevoir. Après en avoir observer quelques uns, je pris le pas et bombais légèrement le torse en me redressant pour adopter leur posture.
Anastasia se débrouillait à merveille à côté de moi et se montrait bien plus expérimenté que moi. Malgré tout, nous n’attirions plus autant les regards, ce qui me convenait parfaitement. Nous continuions simplement notre route vers le logis de Phoebus. Chaque pas qui nous en approchait laissait mon cœur accélérer légèrement.
Le bâtiment se dessina devant nous, mais malheureusement trop tard. J’eu juste le temps de voir Phoebus rentrer à l’intérieur. Mon cœur me commanda de courir pour tenter de le rejoindre. Mais ma tête savait pertinemment que ce n’était pas la bonne idée. Et puis, dans cette tenue, j’aurais encore davantage attiré l’attention. Sagement, je me positionnais à côté de la porte en compagnie d’Anastasia et Quasimodo, laissant une distance réduite entre la rousse et moi pour tenter de nous faire passer pour un couple. Je n’étais pas très doué dans la comédie, mais j’espère que cela ferait l’affaire. De plus, nous pouvions discuter sans qu’une oreille indiscrète ne se mêle de cela.
- Êtes-vous originaire de cette ville ? Vous semblez parfois différent…
- Houla c'est une longue, longue histoire et j'ai peur que vous ne me croyez pas si je vous en dis plus. Mais non, nous ne venons pas d'ici, pour vous répondre.
J’haussais les épaules en esquissant un sourire. J’étais bien placé pour savoir que les gens ne racontaient pas que des mensonges, bien que personne ne voulait les croire. Alors, je savais ce que ça faisait. Et puis le groupe m’avait été d’une grande aide. Pourquoi me mentirait-il maintenant ? Ils n’auraient aucune raison de le faire. Même si tout le monde veut croire à un mensonge, la vérité est souvent plus compliquée.
- J'ai été trop longtemps traité de menteuse injustement. Si vous semblez sincère, je vous croirais. Vous n'avez aucune raison de mentir, non ?
- En effet.
Approuva t-elle. Elle laissa une petite pause avant de reprendre en baissant la voix autant qu'elle pouvait.
- En fait vous avons été aspirés dans ce monde par... eh bien par moi qui ai vraisemblablement fait quelque chose que je ne voulais pas faire. Bref. Toujours est-il que nous sommes là dans votre "monde". Nous venons d'une ville qui s'appelle Storybrooke et qui est bien plus loin que ce que vous pouvez imaginer. Je ne sais pas si je devrais vous dire ça mais tant pis : en fait... vous êtes un personnage de roman. Nous sommes dans un livre, nous ne sommes pas réellement à Paris en 1482. Nous sommes dans le Paris de 1482 tel que Victor Hugo l'a imaginé.
La rousse marque une nouvelle pause, alors que je la regardais, muette de stupéfaction.
- Et voilà. Maintenant vous pouvez me prendre pour une folle.
La bouche les yeux grands ouverts, je la regardais comme si elle venait de m’annoncer quelque chose d’improbable. C’était d’ailleurs quelque chose d’improbable. Ca ne pouvait pas être vrai. J’étais.. Je n’étais pas réelle ? J’étais… Un personnage ? Et comment pouvait-elle savoir tout ça ? Comment avait-elle pu venir ici ? Cela signifiait qu’elle était une… Sorcière ? Cela ne pouvait pas être possible. La rousse devait lui faire une quelconque farce. Cela n’existait pas. Cela ne pouvait pas exister.
- Vous vous jouez de moi ? Est-ce.. Possible..?
Je ne voulais pas la froisser en doutant de ses propos… Néanmoins, je ne pouvais me résoudre à accepter une telle vérité. Je n’étais pas réelle ? Ce monde n’était pas… Ce n’était pas possible.
- Avant aujourd'hui j'aurais dit que c'était totalement impossible et pourtant je suis là et vous êtes là, telle que décrite dans les pages du roman que je lisais. Peut-être un peu plus grande que ce que j'imaginais toutefois. Tenez, par exemple : l'amulette autour de votre cou. Elle contient un petit chausson rouge qu'une vieille femme vous a donné en vous faisant jurer de rester chaste si vous vouliez que l'amulette vous permette de retrouver votre mère. Comment pourrais-je savoir cela si je ne l'avais pas lu ?
- Maria aurait pu vous le dire..? Je ne cherche pas à contre dire vos arguments.. Excusez moi. Je... Je me demande comment cela peut être possible... Je ne suis qu'un personnage ? Je ne suis pas une personne ? Vous êtes donc une sorte de.. Sorcière ?
Inquiète, je passais ma main sur mon amulette en regardant la jeune femme. Je n’avais pas peur d’elle, j’essayais simplement d’encaisser tout cela. Elle… Elle devait avoir raison. Elle n’aurait aucune raison de mentir, mais comment l’explication de leur singularité pouvait être aussi étonnante. Pourquoi venir d’un autre pays n’était pas la seule explication ?
- Je n'ai pas été seule avec Maria entre le moment où vous avez dû lui en parler - pendant votre détention, je suppose - et maintenant. Vous l'auriez entendu si elle m'en avait parlé. Je sais aussi que l'archidiacre Frollo vous fait réellement peur et qu'il vous a demandé de choisir entre lui et la mort pendant que vous faisiez amende honorable à Notre-Dame. Or je n'étais pas avec vous et il chuchotait. Mais non, je ne suis pas une sorcière, juste une fidèle lectrice. Et j'imagine que le roman que j'ai emprunté était ensorcelé. N'ayez pas peur c'est.... presque commun de là où nous venons. Et je pense que si : vous existez. Vous existez pour des millions de personnes dans le monde qui ont lu votre aventure ces deux derniers siècles. Vous existez à l'intérieur de ce livre qui est votre monde. Vous existez grâce à l'imagination d'un auteur mais vous existez quand même. Pas de la même façon que moi, certes.
Mes yeux détaillaient son visage tout en s’écarquillant. Elle savait. Elle savait tout. Comment pouvait-elle savoir ? Une chaleur me fit légèrement tourner la tête. Toute ses informations.. Cela me faisait peur. Elle me connaissait. Des milliers de gens me connaissaient ? Comment était-ce possible. Ma respiration était saccadée et des petites gouttes perlaient sur mon front. Anastasia posa une main réconfortante sur mon épaule, m’indiquant qu’elle partait chercher de quoi me rafraichir.
Elle revint rapidement avec une cruche d’eau qu’elle me tendit. Je pu légèrement me rafraichir la tête ainsi que les idées, toujours aussi affectée par les révélations.
- Désolée, j'aurais peut-être pas dû dire tout ça. Mais j'avais pas envie de vous mentir et puis... ça veut peut-être dire que je sais comment vous aider à faire fonctionner votre amulette...
Je secouais la tête dans sa direction. Elle avait bien fait de le faire. Même si cela était difficile à avaler. Mes yeux curieux se levèrent vers elle lorsqu’elle aborda mon amulette. Elle savait comment la faire fonctionner.. Peut être qu’elle pourrait m’aider à retrouver ma mère.
Le reste de l’après midi et de la soirée passa assez rapidement. J’assayais la pauvre je femme de questions, diverses et variées. Je voulais comprendre, je voulais savoir. J’en apprenais beaucoup, surement trop. Mais je ne m’arrêtais pas. J’étais fascinée par ce qu’elle me racontait. J’aurais pu continuer des heures, mais du bruit sur le balcon, dans la nuit, nous firent lever les yeux. Phoebus et la femme avec qui il était lorsque je l’avais vu venais de sortir sur le balcon. Mon cœur accéléra alors que mon regard restait figé sur son beau visage.
Phoebus avait dû laisser sa promise quelques temps pour aller régler certaines choses chez lui, quand il était revenu en début d'après midi chez Fleur de Lys, il l'avait trouvée en compagnie d'un couturier qui arrangeaient la robe rose qu'elle portait et qui lui allait à merveilles. Le jeune homme passa donc son après-midi à venter la beauté du vêtement et de la femme qui le portait. Puis vint le banquet et tous les invités qui y étaient conviés. Le capitaine de la garde fit un petit tour, observant avec envie les multiples boissons qui trônaient fièrement sur les tables tandis que Fleur de Lys discutait avec d'autres dames. Il lui fallait une volonté de fer pour ne pas céder à la tentation, en d'autres lieux, en présence d'autres personne, il aurait pu se saouler autant qu'il en avait envie. Mais chez Fleur-de-Lys, avec tous ces gens de la haute société, mieux valait éviter... Minuit arriva vite, et tandis que les cloches de Notre-dame sonnaient douze fois, le bel homme emmena sa précieuse promise sur le balcon, la tirant doucement par la main. Au départ, c'était pour demeurer loin de l'alcool et ses merveilles, mais finalement, plus il observait Fleur-de-Lys, plus il se rendait compte qu'il avait certaines choses à lui dire... Il grimpa les escaliers menant vers l'extérieur à la suite de la jolie blonde. L'air frais et vivifiant lui fit un peu oublier le délicieux breuvage qui se trouvait à l'étage inférieur. La porte fenêtre qui menait au balcon était encore ouverte, et les rideaux en mousseline blancs donnaient une allure romantique au moment. Le dernier coup de Notre-dame fit trembler la ville tandis que Phoebus prit les mains de son adorée dans les siennes et posa un genoux à terre. Elle était resplendissante dans cette robe, et la lumière de la lune donnait l'impression que son visage était fait un porcelaine. Le jeune homme planta son regard brun où brillait une lueur sincère dans celui de la future mariée, déclarant amoureusement:
"Vous êtes si belle ce soir, ma demoiselle, comme toujours. Je vous le jure, je n'éprouve chose pareil pour personne d'autre, et jamais je n'éprouverais chose pareil pour une autre que vous. Je ne regarderais plus jamais les autres ma mie, à présent, je n'ai d'yeux que pour vous et votre beauté si pure, si envoutante".
Phoebus fit une pause afin d'embrasser la main de sa promise, puis reprit avec une sincérité palpable:
"Plus la date de notre mariage approche, et plus je sais qu'il n'y a que vous qui comptez à mes yeux, je n'ai que faire de cette danseuse des rues, je vous le promet".
Le Capitaine de la garde avait compris que le meilleur parti qu'il ne pourrait jamais avoir été Fleur-de-Lys. Et tant pis si elle parlait pendant des heures, tant pis si elle s'adonnait à des passes-temps ennuyants. Phoebus l'aimait quand même. Après toutes ces années de débauche, il avait enfin décidé de rentrer dans le moule de la société et de faire partie de la haute société. Il se releva soudain et sortit son épée de son fourreau et la pointant vers le ciel étoilé, clamant sans penser aux gens qu'il réveillerait:
"Fleur-de-Lys Gondelaurier est la seule femme que j'aimerais durant le restant de ma vie, la-dite femme se glissa entre le balcon et son futur époux, plaquant ses mains sur la bouche de ce dernier en éclatant de rire, le sommant de se taire, sans quoi il allait réveiller tout le voisinage. Mais le jeune homme prit les mains de la jeune blonde et les plaqua sur son torse en reprenant de plus belle: Celui qui caressera l'idée de lui faire du mal aura à faire à moi !
Phoebus perdit son air sérieux, et les deux amoureux rentrèrent dans la maison en riant, fuyant les insultes des deux ou trois voisins qui avaient été réveillés par les déclarations d'amour du jeune capitaine.
Vie: 90%
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Les oiseaux qu'on met en cage peuvent-ils encore voler ? Les enfants que l'on outrage peuvent-ils encore aimer ?
Ouch. Il avait des choses qui étaient plus difficiles à entendre que d'autres. Et Anastasia en savait quelque chose. Elle avait eu très mal au plus profond d'elle-même quand elle avait compris que Dimitri, dont elle était entre temps tombée amoureuse, l'avait trompée : non, il ne voulait pas réellement l'aider à retrouver sa famille, il voulait surtout les dix millions de roubles. Enfin. L'histoire était au final plus compliquée mais le coup de poignard n'en avait pas été moins douloureux sur le coup. Anya avait alors eu le sentiment que le sol se dérobait sous ses pieds et que son monde volait en éclats. Esméralda devait connaître sensiblement la même chose en ce moment. Au final, la conversation - ou plutôt la sérénade - de Phoebus de Châteaupers à Fleur-de-Lys Gondelaurier avait très certainement eu bien plus d'impacts négatifs sur Esméralda que toutes les révélations qu'Anastasia avait pu lui faire au cours de l'après-midi. Mais ce n'était pas nécessairement une bonne chose. cette après-midi là, les deux femmes en avaient vu défiler, des heures qu'il fallait occuper ! Anya avait eu le temps de lui en révéler bien plus que ce qu'elle aurait imaginé révéler, avant de parler de sa vie à elle et d'autres choses, le tout pour satisfaire la curiosité d'Esméralda et les tenir occupées jusqu'à ce que la bohémienne ait une opportunité de voir Phoebus.
Mais tout avait commencé réellement à la mi-journée. Une fois remise de ses émotions du matin - et elle en avait eu, elle qu'on avait manqué de pendre en place publique ! - la bohémienne avait souhaité voir le capitaine des archers de Paris : son Phoebus. Elle s'était montrée ingénieuse en suggérant à Maria de troquer ses habits de soldat contre ses vêtements de prisonnière et d'ainsi échanger d'identité. En effet, les deux femmes avaient un physique assez proche. Mais de fait, Maria ne pouvait plus quitter la cathédrale et Esméralda n'était pas suffisamment sûre d'elle pour partir à l'aventure toute seule. Elle avait donc demandé à Anya de venir avec elle, ce que la rouquine avait accepté même si elle ne savait que trop bien ce qu'Esméralda risquait de surprendre. Sauf à ce que le roman ne se réécrive totalement, il y avait fort à parier qu'Esméralda verrait Phoebus et sa promise, Fleur-de-Lys. Leur mariage devait approcher et la jeune femme se rappelait qu'un chapitre impliquant Quasimodo, les amoureux et une fête qui s'étirait tard dans la nuit. Alors, adviendrait que pourrait. La jeune femme n'avait pas eu le cœur de lui spoiler sa propre vie. D'ailleurs, par la suite, elle y était allée un peu fort en lui avouant qu'elle était le fruit de l'esprit de Victor Hugo. Peut-être aurait-elle dû tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler car la bohémienne avait été très choquée. Et c'était normal. N'importe qui aurait eu cette réaction. Mais au final, la déclaration de Phoebus qui ne se savait pas écouter ferait sans doute plus de mal et donnerait plus de hauts le cœur à Esméralda que la vue du sonneur de cloches qui ne les avait pas quittées de la journée. Il se sentait investi de leur porter secours et protection et y mettait toute la bonne volonté dont il était capable - cela se voyait. Mais sa surdité demeurait handicapante, notamment depuis que la nuit était tombée. Le pauvre sonneur de cloches n'avait aucune idée de ce qui pouvait bien se dire, ne distinguant que deux ombres au dessus de leurs têtes seulement éclairées par les lueurs en provenance du logis. Il aurait en effet été trop imprudent de se munir d'une torche. Le petit groupe s'était donc fondu dans l'ombre depuis quelques heures déjà que les deux amants étaient apparus sur le balcon. Ils s'y tenaient encore lorsqu'Anastasia tira sur la manche d'Esméralda pour la tirer de sa torpeur. - Inutile de rester plus longtemps, chuchota t-elle. Sans attendre de réponse, elle entraîna la jeune femme à sa suite, tâchant de se repérer sur la place déserte et obscure. Par bonheur, un rayon de lune lui permettait de discerner la cathédrale. Il suffisait de marcher droit de venant. A priori, rien d'insurmontable. Anastasia attrapa également la main de Quasimodo pour lui signifier que l'heure de partir était venue. Il sembla comprendre et la rouquine put le lâcher pour s'orienter plus facilement à l'aide de sa main libre. C'était dans ces moments qu'on regrettait de ne pas être nyctalopes. Le petit groupe avançait aussi prudemment que silencieusement. Soudain, le pied droit d'Anastasia vint heurter un obstacle douloureux et la jeune femme sentit son corps partir en avant. Elle eut seulement le temps de lâcher la main d'Esméralda pour éviter de l'entraîner dans sa chute qu'elle finit les mains en avant, en plein sur une dalle coupante. - Bordel de... argh ça m'énerve qu'ils n'aient pas inventé l'éclairage public ! Argh. Anastasia ne tarda pas à se relever, donnant un coup de pied dans la dalle pour se venger mais surtout se défouler. - Je vais bien, vous en faites pas, annonça t-elle mécontente en reprenant sa route d'un pas rageur.
Le petit groupe arriva tant bien que mal dans la nef de la cathédrale, heureusement éclairée par des cierges. Ce n'était probablement pas catholique mais Anya en prit un pour lui servir de bougie. Elle constata, ce faisant, que ses mains étaient un peu écorchées et se retint de pester. Elle suggéra ensuite de remonter dans la cellule de Quasimodo où, avec un peu de chance, les autres avaient sagement attendu, ne courant pas se mettre plus en danger qu'ils ne l'avaient déjà été. Anya avait bon espoir que Maria, notamment, n'ait rien fait d'inconsidéré maintenant qu'elle était pour ainsi dire devenue Esméralda. L'impératrice russe, la bohémienne et le sonneur de cloches étaient en train d'atteindre le sommet de Notre-Dame quand une ombre passa devant eux, tel un fantôme surgi des profondeurs de la nuit. Le fantôme, ou qui que ce soit, ne semblait pas avoir aperçu le trio de noctambules et c'était probablement mieux ainsi. Anastasia les avaient cependant tirés dans un renforcement et avait rapidement soufflé sur son cierge, juste au cas où. - C'est moi où il vient de prendre les escaliers qui l'emmèneront tout droit vers la cellule de Quasimodo ? demanda Anastasia plus pour formuler ce que les autres avaient aussi compris qu'en attendant réellement une réponse.
Je me tenais encore la côte avec une grimace. Je savais que je ne devais pas la toucher, que la brûlure en serait d'autant plus vive. Mais c'était un reflexe que j'avais de venir poser ma paume dessus. Comme ci le simple contacte m'aiderait à faire passer la douleur. J'étais plonger dans mes pensées, jusqu'à ce qu'une tenue bohémienne ne me coupe de ma vision. Je levais les yeux pour retrouver le visage d'Esmée qui exprimait un sourire en mon attenton.Je suis heureuse que vous alliez bien, excusez moi pour tout à l’heure, j’ai voulu vous protéger. Je souris à mon tour, me relevant pour me dresser à sa taille. Bien qu'il me semblait compliqué d'essayer de dépassé une personne quand on demeurait dans les un mètre cinquante sept. En générale, tout le monde était plus elevé que moi, ce qui était fort agaçant par moment. Mais j'aimais quand même ma taille, on dit souvent que tout ce qui est petit est mignon, non ? Je m'étais relevé assez douloureusement, malgrès le regard inquiet d'Esmée, j'hochais la tête pour dire que tout allait bien. Je pouvais me relever toute seule comme une grande.
▬ « Ne vous en faites pas, j'en aurais fais autant. C'était un bel acte de courage, et je ne peu exprimez ma gratitude avec des mots, ce serait pas assez fort. » Plaisantais-je d'un sourire en ne la lachant pas du regard. Elle m'avait quand même sauvé la vie.Je serais peu être morte sur le bucher à l'heure qu'il était. Et l'idée d'être brûlé à vif avec des flammes qui dévore ta peau me fit frissonner. Rappelant la douleur qui me creusait au côte. Pourrais-je vous demander votre tenue de garde ? Dans la mienne, je ne pourrais jamais sortir librement et chercher Phoebus… Je vous promets de vous la ramener dès que je l’aurais retrouvé. S’il vous plait.. Je lachais un soupire de lassitude. Ne comprenait t-elle pas le risque qu'elle prenait à sortir de la cathédrale avec toute les accusations qui pesait sur sa tête ? Es ce que la vision de Phoebus sur le balcon ne lui avait pas été assez suffisante pour qu'elle comprenne qu'il ne veuille pas de lui ? Je la fixais perplexe, alors qu'elle tentait tant bien que mal de me convaincre.
▬ « C'est pas une idée de sortir d'ici avec ce qui ce passe dehors, tu le sais ca ? » dis-je avec ereintement en pinçant les lèvres et en lui lançant un regard fatigué. Je me rendais compte que je l'avais tutoyer. Mais je me sentais dorénavant plus familière avec elle. Tel une mère criant sur son enfant ayant effectué la même bêtise chaque jour, cette action devenant fatiguante. Mais je me faisais la reflexion que si elle voulait vraiment aller voir Phoebus, elle y arriverait d'une quelconque manière.
Autant que ce soit avec une tenue de garde qui tranche en sa faveur. Et peu être ce rendra tel compte de sa bêtise, à être aveuglément amoureuse de lui. Peu être verra t-elle le parfait gentleman qu'elle voyait jusqu'à maintenant ce révélait être un rustre. Et c'est en ce confrontant au danger qu'on ce fortifait, tel une tour de marbre. Non ? Alors à contre cœur, j'optempérait de la tête, alors qu'elle ce mit à me remercier plus de fois que je l'aurais pensée possible. Je la suivie dans un recoin de la cathédrale, m'emerveillant de nouveau face au fenêtre colorés.
▬ « Ecoute, Esmée. Pour Phoebus, quoi qu'il ce passe là bas ...Fais attention d'accord ? Il n'est peu être pas celui que tu crois. Je ne veux pas que ton cœur saigne face à une réalité trop brutale, tu comprend ? » J'appuyais mon regard en son attention. Je voulais qu'elle ce tienne sur ses gardes, qu'elle face attention. Qu'elle ne ce prenne pas au jeux des doux mots que pourrait lui sortir Phoebus. Ne pas ce laisser naïvement berner.
Bien que cela semblait compliqué pour elle. Je ne voulais pas qu'il casse son cœur en millier de petite brique. Qu'elle les ramasses brique par brique, ne sachant comment le restituer. Moi même le puzzle ce révélait encore ardent dans ma poitrine. J'enfilais la tenue de bohémienne, me rendant compte que j'étais à présent coincé dans cette immense cathédrale, et que n'importe quel inconnu me confondrait avec Esméralda si je sortais d'ici. Elle vous va à ravir.
▬ « Merci, je regrette d'être celle qui ne peu t'accompagner. » Grimaçais-je. J'aurais aimée l'accompagnez, en remettre une entre deux gencives de Phoebus aussi, mais dans cette tenue, c'était juste un chemin vers le tronc qui me servirait de bucher. Je la regardais partir avec Esméralda, avant de me tourner vers l'allée centrale de la cathédrale. Peu être pouvais-je visité un peu, qui sait ? J'avançais, caressant les banc en bois, remontant l'allée, dévissant ma tête de gauche à droite pour observer les mosaïques avec fascination. Toute cette ambiance chrétienne me rappelais le couvant. Les prières, les sœurs qui vaguaient à leur occupation pour entretenir le couvant. Je ne m'étais jamais lever la nuit pour aller prier. Les sœurs me respectaient.
Tout comme je les respectaient à excécuté une ou deux prières dans la journée, à faire le signe de croix en leur présence. Même si au font de moi, j'avais un peu perdu foi à dieu. Il ne m'avait pas aider quand j'avais le plus besoin de lui. Et la mort ce révélait être une personne hyper active et immature, l'autre sinistre et sadique. Alors pourquoi nous raconté des histoires sur le chemin de la mort et j'en passe?mon esprit était totalement embrouillé, même si quand je passais devant les statuettes, je ne pouvais m'empêcher de ressentir un semblant de foi. Peu être parce que j'avais toujours été croyante ? Je m'étais perdu dans la contemplation de l'autel, et je n'avais pas entendu des pas ce miuver derrière moi.
« J'espère qu'il pourra répondre à vos prières. » Je me retournais, pour poser mes yeux sur un homme plutôt du troisième âge, avec des vêtements d'êvêque. Il n'avait jamais répondu à mes prières au moment ou j'avais le plus besoin de lui. Avec le temps, j'avais perdu la croyance. Mais ma foi c'était enfouie au plus profond de moi, semant le doute.
▬ « Vous savez, il est souvent trop occupé pour répondre au prières d'une femme banal comme moi. » grinçais en gardant les yeux sur l'autel. Si je l'interessait vraiment, pourquoi ne c'était t-il pas manifesté ? Pourquoi il n'avait pas essayé de me répondre d'une quelconque manière ? De me dire que tout irait bien plus tard ? Que j'avais peu être passé le pire ? Je me sentais blessé, véxé de n'avoir jamais eu aucune reponse. Et je revoyais les sœurs parfaitement me dire d'être patiente, et que même si il ne ce manifestait pas en signe, il demeurait dans ma foi pour m'aider. Je grimaçais à cette pensée.
« Allons, allons mon enfant, tout vient à point à qui sait attendre. N'oubliez pas que les voies du Seigneur sont impénétrables et qu'il a ses façons de faire. » j'hochais vaguement la tête, masquant mes pensées.
▬ « Je ne veux pas vous offenser, j'ai moi meme grandit dans un lieu catholique. mais j'ai appris a me débrouiller sans aucune aide divine. » Jusqu'a maintenant, ce n'étais pas grâce à une quelconque aide divine si je m'étais sortit des griffes de Xibalba, des sauvages et de la mort. Pourquoi est ce qu'il viendra m'aider maintenant ?
« Ca ne coute rien d'essayer, » conclut-il avec un sourire en s'en allant d'un pas tranquille. Je le fixais s'éloigné doucement, avant de lever les yeux vers l'immense orgue. Je jetais un regard discret vers l'eveque qui plongeais son nez dans un immense livre. Je contournais l'autel pour me faufiler parmis les couloirs et les escaliers une idée en tête. Je n'avais encore jamais touché les touches d'un orgue. Seulement du piano, mais jamais un orgue. J'arrivais sur la pièce surelvé de la cathédrale pour m'avancer avec stupéfaction devant l'orgue. En dessous de moi il y avait les bancs, l'allée, l'autel. C'était plutot haut, mais la hauteur ne m'effrayait pas. Mes doigt caressaient l'instrument lorsque je passais devant pour venir m'asseoir sur le banc, face au touche et au immenses flûtes. Je restaus bouche bée face à autant de splendeur et au motifs fabuleux qui ornait le bois.
Je posais mes doigts sur les touches, un son ce répercuta dans les flutes. Je levais les yeux vers celle ci, formait un immense batiment. Un sourire étirait mes lèvres, alors que mes doigts parcourait les touches pour faire sortir une somptueuse Melodie. Au fur et à mesure que mes doigts heurtait la touche, je sentais la musique happé mes émotions et mon esprit, la ressortant dans une musique douce et nostalgique. Pendant un cours instant, les problèmes m'étaient loin. Trop loin. J'étais ailleurs. Dans une bulle. Increvable. Dans un monde de rêve, et de paix. L'eveque avait même levé la tête, d'un air surpris d'abord, puis il inclina la tête avec un sourire doux et calme. La musique lui plaisait, et j'étais surprise d'avoir un spectateur. J'aimais jouer du piano. C'était un monde ou nos émotions ressortaient au grès d'une musique. Le seul moment ou tout était à découvert, suscitant l'indiscrétion de nos pensées. Bien que l'orgue était un instrument interessant et encore différent du piano.
J'entamais une musique plus rytmée cette fois ci, sans quitté pour autant ma concentration, remuant la tête de temps à autre. Vivant mes pensées et mes émotions. Je jetais de temps en temps des regard vers le soleil couchant qui projetais ses derniers rayons dans la cathédrale. L'après midi s'acheva très vite. Je ne m'étais rendu compte du temps qui avait passé à une vitesse folle que quand je relevais la tête de l'orgue. Un silence de marbre s'installa dans la cathédrale, alors que je couvais l'instrument de musique d'un regard. La fatigue alourdissaient mes sens et commençaient à me provoquer des fausses notes. Je me dégageais du banc pour revenir vers les appartements de Quasimodo. Il était pas là, mais je me permettais de jeter un coup d'oeil à December de temps à autre. Sa chute l'avait sévèrement assomer quand même.
Pourtant, l'idée de dormir serrait mon ventre comme un etau. Je ne voulais pas dormir. Je ne voulais pas fermer les yeux. Je ne voulais ni voir, ni ressentir. Je me permettais seulement de m'asseoir sur ce lit. Juste de m'asseoir. Pas de m'endormir ...pas de m'endormir …
******
I love you too much ...
Une force me poussa dans le dos. Je tombais à terre, la machette m'avait glissé des mains. Ignorant la douleur qui me prenant de partout, j'attrapais ma machette et me relevais. Je frappais dans le vide, paniquée, en colère.
▬ « Montre toi ! » Je détestais ça. Je détestais entendre les paroles de la chanson qui continuait de passer. Les souvenirs douloureux qui m'ecorchait, les coups de machette qui volait dans le vide. Je voulais juste que sa s'arrête. Qu'il arrête.
To live without you loving me back
Une nouvelle force me poussa en plein dans le ventre et je tombais sur le dos. Je serrais les dents face à la douleur qui me broyais la colonne vertébrale. Je retenais mes larmes qui menaçait de m'engloutir. Assez... j'en ai assez de la douleur...Je me relevais difficilement, essouffler, la machette tranchant le vent dans un unique geste désespérée. Le force invisible me projeta violemment contre un mur, qui me sonna. Je tombais sur le sol. Une violente douleur à la tête, les muscles en feu et les poumons broyer et saccader par mon souffle.
I love you too much Heaven's my witness and this is a fact
▬ « Non … Arrête ... » Je murmurais, presque inaudible alors que je ne trouvais pas la force de me relever, mes jambes n'arrivais plus à me porter. La vision finit par me revenir. Il était juste en face de moi. Son visage mesquin, amusée et cynique. Je détestais cette situation de force. Je n'aimais pas qu'on me mette hors d'etats de nuir. Je détestais qu'on pense que les femmes sont soumises par rapport au hommes. Et cette musique qui m'avait séduite par le passer sonnait avec un goût amer dans sa bouche. Il me releva avec force et me plaqua contre le mur en immobilisant mes poignets. Son corps et contre le miens et je sentais souffle à quelque centimètre de mon visage. La panique me gagnait, alors que mes yeux finirent par s’humidifier pour de bon. Le ricanement dans sa bouche fut comme une nouvelle blessure, alors que je voyais le corps de mon mari avec l'esprit de Xibalba.
C'était malsain, trop malsain. La douleur de mon dos contre le mur s'augmenta en m'arrachant un gémissement. La mains de Xibalba s'aventura vers ma hanche, me rapprochant encore plus de lui. Je détournais la tête , une larme ce déversant sur mon visage. Si je devais mourir, alors que ce soit rapide. Il stoppa la larme dans sa descente à l'aide de son doigt devenu fourchu tel une aiguille, et l'enfonça dans ma pommette en créant une légère entaille qui m'arracha un cris de douleur. Je tentais de me débattre, trop prise entre la rage qui manipulait mes gestes et la tristesses. Mes mains portait des coups dans son ventre alors qu'il essayait de me choper de nouveau les poignets. Une douleur vif me fit hurler de douleur, lorsque je tournais la tête pour voir l'un de ses doigts aiguillé ce planté dans mon poignet.
Ses mains s'aventuraient, baladeuse, ce delectant de pouvoir ressentir la chaleur de ma peau contre la sienne. Mon cœur saignait, je tremblais, alors qu'il continuait de me toucher tout en créant une douleur à chaque passage de sa mains. Sur mon ventre. Sur mes hanches. Sur ma gorge, sur ma taille. Manolo...pourquoi avec son visage à lui ? Je tremblais comme une feuille, mise à nue mentalement. Il ce delectait de me voir aussi faible soudainement. C'est ce qu'il voulait. Et c'est ses lèvres qui entrait en contacte avec les miennes. La surprise et le choc me figea sur place, alors que j'essayais de le repousser. Je le repoussais d'un coup sec, cherchant ma respiration.
▬ « Tu es immonde ! Je t'interdis de me toucher ! » Hurlais-je.
*****
Je me relevais en sursaut, les yeux humide et les joues mouillés. Un visage ce tenait au dessus de moi. Un cris traversa ma gorge alors que je basculais du lit pour attraper Perfide et le pointé vers l'homme. Ma respiration était sifflante, mes mains tremblaient encore proie au cauchemars, et je sentais la peur descendre dans mon ventre, me figeant dans mes mouvements. Mon visage dégoulinait de sueurs, ce mêlant au larmes.
« Mais... mais qui êtes vous ? Qu'avez vous fait d'Esméralda ? » Bredouilla t-il en reculant à la vue de Perfide.
▬ « Vous qui êtes vous ?! Vous me regardez dormir ? Qu'aviez vous l'attention de me faire ? » M'ecriais-je en le pointant d'un coup sec du bout de la lame, éviant de le toucher mais posant des yeux volcanique sur lui. Quel genre de personne pouvait-il être pour me regarder dormir comme ca dans mon sommeil ? Je sentais les traces de mon cauchemars repartirent peu à peu, la situation ayant prit le contrôle.
« Je venais la délivrer de cette prison. » Sa ...prison ? La cathédrale était un lieu sur pour elle. J'étudais ses cheveux gris, son costume de prêtre. J'essayais de calmer ma respiration nerveuse, alors qu'une idée éclairaient soudainement mes sens. Comprenant la situation.
▬ « Pourquoi vous l'aidez ? » Voulu-je savoir en disant ca avec méfiance. Personne n'avait aider Esmeralda jusqu'ici à part nous. Comme ci nous étions les seules à ce soucier de ce qu'il ce passait, de sa pauvre situation. Mais si il était la personne que je pensais, alors je craignais de ses intentions envers Esmerada.
« Ca ne vous regarde pas, vous n'êtes pas elle. Je n'ai aucune raison de vous le dire ni de vous aider, vous. » Bien entendu. J'en aurais presque ris, tellement ca me semblait logique. Finalement, j'optais pour mon idée. C'était Frollo. Et si je me rapportais au connaissance de mon roman et de ce que je savais, il ne m'inspirait aucune crainte. Juste une haine profonde. J'avais envie de le toucher avec Perfide. De la planter entre ses côtes. Mais j'étais dans un lieu de dieu. Et je n'étais pas une meurtrière. Pas de sang froid en tout cas. C'était terriblement tentant, et pendant une bonne seconde, j'étais prête à m'exécuté. Comme ci quelque chose me priait de le faire. Je baissais quelque instant sur la machette qui luisait, avant de la reculer subitement. Non. Elle me tentait. Elle appelait mes désirs noirs pour que je les éxécutes.
▬ « Je porte ses vêtements, donc ça me regarde. » Retorquais-je. Jusqu'a ce que je m'arrête sur le sens de sa phrase. « M'aidez ? Pour quoi ? » voulu-je savoir d'un ton méfiant en avançant de nouveau Perfide à son attention.
« Si vous voulez vous faire nonne et rester ici, ça vous regarde. Maintenant dites moi où elle est. » Un ricanement s'échappa de ma gorge. Il pensait vraiment que j'allais lui donner ce qu'il voulait ? Mais qu'elle personne je serais si je livrais Esmeralda à cette personne malsaine ? Le mot nonne me semblait amusant. Je connaissais tres bien, les nonnes. Ou les bonnes sœurs, à l'heure d'aujourd'hui.
▬ « J'ai déjà essayer le nonne, ce n'est pas ma tasse de thé » Lachais-je d'un ton cynique et d'une grimace amusée. Un mauvais rictus s'installa sur mes lèvres. « Je n'ai aucune raison de vous le dire, n'est ce pas ? » Ajoutais-je en suite, jouant avec ses propres mots comme un carte. Cette réponse ne lui plut pas du tout. Ce qui elargis mon sourire. Il pesta avant de rebroussé chemin, mais pas vers la sortie. Je rangeais Perfide dans mon dos, il était hors de question que je le laisse trouver Esmée. Mais c'était déjà trop tard. Frollo tomba nez à nez avec Esmeralda pile au moment ou je lui avais emboité le pas. Anastasia et Quasimodo étaient la aussi. J'étais toujours aussi attiré par la curiosité face à cette être diforme et mystérieux. Je me plaçais prêt d'Esmée d'un air méfiant, reprenant Perfide en mains.
Ayant fini de diner en face des jumeaux -aux quels je ne répondais pas s'ils ils me parlaient pas, leur voix était déjà bien assez insupportable- je partis de la cour des miracles. plus rien ne m'intéressait là-bas, mais j'avais maintenant des alliés et le ventre plein. Ils voulaient, -les bohémiens accompagnés des jumeaux- se réunir pour mettre au point un plan pour aller libérer la sorcière. Je m'en fichais éperdument de cette gamine sans cervelle. Qu'elle meure ou qu'elle vive, cela ne me faisait ni chaud ni froid. Et c'est alors que l'occasion parfaite pour s'en aller se présenta : Gringoire.
-Bon... hum... eh bien vous avez tous l'air très occupés et en forme pour la bataille... Je laisse fiare les pros je vais retrouver Anastasia pour lui dire que j'ai bien tout fait comme elle l'a demandé !
C'est bien, petit toutou d'Anastasia, emmène moi donc à la rousse. Elle aura sûrement deux trois informations intéressantes à me donner -de son plein gré ou pas-; Je suivis donc Gringoire qui partit en sifflotant. Mais au bout d'un moment, il croisa Grincheux que j'avais rencontré dans l'antre de l'alchimiste. Et ils commencèrent à discuter. C'est alors qu'une idée me vient à l'esprit. J'allais épier leur conversation. Nous étions dans une ruelle passante et je vis un tonneau à quelques pas. je me faufilais derrière, assez proche pour pouvoir entendre leur conversation. J'avais envie e crier que c'était sale mais je ne devais pas me faire repérer. Grincheux fut le premier à parler.
-Alors maître Gringoire, pourquoi donc cet accoutrement de saltimbanques ?
-Ma foi, je suis devenu bohémien adin de sauver ma peau. me voilà à présent poète, mari et saltimbanque !
-Marié ? Vous ? Mais à qui ?
-A Esméralda !
-Et... tu l'as touchée ?
-Oh ça non, ce n'est pas son truc et puis elle a de toute façon eu trop d'ennuis. Je ne l'ai plus vue depuis des jours ! On dit qu'elle a échappé de peu à la mort et qu'elle s'est réfugiée dans Notre-Dame.
-Dans... que dis tu là ? Elle n'est pas morte ? Elle est à Notre-Dame ? il faut la sortir de là !
-Je veux bien mais comment voulez-vous faire ?
-Nous trouverons ! Suis-moi.
Tout ça avait l'air fort intéressant et je décidais donc de les suivre jusqu'à la cathédrale. Mais beaucoup de monde étaient rassemblés sur la place et la tombée de la nuit n'arrangeant rien, je les perdis de vue... Mais, je savais quel était leur destination alors je décidais de rentrer à Notre-Dame sans eux. Je fis un petit tour de la cathédrale avant de voir Anastasia accompagnée d'Esméralda arriver. je les suivis donc en haut où ils croisèrent Maria et Grincheux. Où était passé Gringoire ? Enfin, bref il ne servait à rien de toute façon. Grincheux -qui devait être Frollo vu mes connaissances du livre- voulait Esméralda. Et mes compagnons de voyages eux, souhaitaient la protéger. Sans oublier le fait que personne ne m'avait encore vu, et que j'avais une folle envie d'aider Frollo...
«See there the innocent blood you have spilt, on the steps of Notre Dame. Now you would add this child's blood to your guilt, on the steps of Notre Dame»
Une voix fort désagréable se fit entendre, et l’enthousiasme qui avait été levé par les mots des jumeaux fut vite balayé par la nouvelle arrivante, qui tira de longs soupirs exaspérés des rouquins. Oh non la vieille... Ce film met du temps à tuer les chieuses, dites donc.
Ses airs de cruches superficiels et ses rires aigus ridiculement horribles typique des idiotes réussirent tout de même à convaincre -voire charmer- Clopin qui baissa fortement dans l'estime des jumeaux. Il est complétement stupide en vrai, c'est décevant... Soupira Duncan.
À présent madame, dites moi tout, que peut faire un saltimbanque comme moi pour une femme telle que vous !
Pour une femme telle qu'elle, ouais, on se le demande beaucoup, mais vous fatiguez pas trop, c'est un cas désespéré, ajouta Derek de son côté.
Oh mon cher, vous êtes si bon ! Mais ma visite a été gâché par la présence de ces deux individus étonnamment ressemblants. Ne les trouvez-vous pas insupportable ?
Les jumeaux levèrent les yeux au ciel. J'crois qu'elle s'est jamais entendu parler.
Ils me sont utiles ma foi. Nous prévoyons de mener une grande guerre contre Notre-Dame pour récupérer l'une des nôtres !
Nous on est utile, mais ça doit être un mot trop compliqué pour toi ?
Il était inutile d'en venir jusqu'à un dessin pour montrer les jumeaux n'aimaient en rien la petite garce d'Aliénor qui avait aussi peu de respect pour soi-même, qu'elle en avait pour autrui -charmer pour atteindre ses objectifs n'est pas du respect pour soi-même à leurs yeux-.
Clopin parla donc de l'opportunité que Derek et Duncan allaient leur offrir pour Esmeralda. Ce à quoi Gringoire répondit qu'il tenait aussi à une chèvre "Djali".
Ouais ! Et ce soir, on a du djali à manger pour fêter ça ! Mais l'assemblé les regarda avec des gros yeux. Bah c'est pas pour du rôti de la chèvre-djali ?
Ce qui sauva l'ambiance du diner -succulent de nouveau, comme la veille-, c'était le silence d'Aliénor qui retirait à l'atmosphère une acidité qui faisait grincer les deux. Vraiment, elle gagnerait beaucoup en vendant son silence.
Les jumeaux captivaient un petit groupe de jeunes à peine plus âgés qu'eux avec une de leur passion et talent manuel en dehors de la construction en tout genre : les noeuds. Et avec ce noeud, on pourrait attacher une enclume ! Une voiture ! Un voilier ! Et le jeter du haut d'une falaise ! Le noeud tiendra ! C'est le plus solide de tous. Ce qui risque moins de tenir au jet d'un voilier en revanche, c'est vous, à moins que vous ne lachiez la corde avant d'être emporté !
Et s'ensuivit alors un rire général qui ajouta de la joie dans le coeur des jumeaux. Ils se sentaient bien ici, pour deux soirs consécutifs qu'ils partagent avec ces personnes là. Bien qu'il manquait fortement leur soeur pour que tout soit parfait, ils se voyait bien vivre là et vivre ça chaque soir. L'aventure, la bierre -si c'en était seulement- et les rires.
On faisait plein de truc comme ça avec une fille, c'était notre amie. Elle s'appelait Maxine, elle était géniale ! Mais elle a disparu ces derniers temps, elle nous manque un peu.
Pendant quelques secondes, une nostalgie vint empoisonner le coeur des Tweedles. Mais, un système immunitaire émotionnel super performant dû à leur hyperactivité permanente chassa vite cette ombre, et leur sourire revint aussitot.
Alors, quel est le plan pour ce soir ? D'attirer tous les gardes et autres autre part, séparer les hommes de Clopin en trois groupes, se montrer et faire en sorte que toute la garde les suivent, divisés par les trois groupes pour qu'on puisse rentrer dans notre dame et la sauver
Un silence. Des gros yeux ronds.
J'ai pas bité un broc à ce que vous avez dit les amis. Moi je propose de défoncer la porte avec un tronc d'arbre et de partir avec toutes les armes que nous avons.
Euh... On peut faire ça aussi, à la baston ! S'excitèrent-il finalement de nouveau.
Et une heure plus tard, les voilà partit. Aliénor manquait à l'appel, mais, prenant ça comme un autre cadeau que le dieu de Notre-Dame les faisait, ils ne dirent rien, s'interessant à quelqu'un d'autre. Il est où notre ami pote à djali qui porte plein de couleurs trop cool ? Demanda Duncan alors que Gringoire était absent également.
Notre-Dame était en vue désormais. Derek et Duncan dirigea le groupe vers la place où le poteau de bois sur lequel avait été enchainée December se trouvait, pour qu'ils le prennent en guise de bélier. Devant les portes de Notre-Dame, l'arme s'élança sur l'entrée, une fois, deux fois, trois fois. Rien, toute la cathédrale se contentait de trembler atrocement.
Et alors que l'on prenait une pause le temps d'un instant, il sembla vite que l'endroit était défendu. Une pluie de gravats s’abattit sur le groupe, et dans la foule, quelqu'un profita pour sonner Duncan avec un coup à la tête qui porta ses fruits, le roux tombant avec peine à se relever. Derek ! Noon, j'suis pas Derek, c'est... c'est moi Derek, marmonna Duncan dans les vapes.
Derek aida son frère à se relever, et ils pénètrent dans une petite salle non loin dont la porte était ouverte, le temps que Duncan reprenne ses esprits. Il faisait mieux vivre dans cette pièce qui se révéla être cependant un cul de sac. Il y avait un feu qui crépitait au centre, et sur les murs, des gros livres, des étranges flacons en tout genre. Qu'était-ce ? Derek eut un sentiment incertain, et ressentit quelque chose d'étrange. Il devait enquêter, savoir ce que tout cela...
J'vais mieux ! Ok allons-y !
Et ils sortirent aussitôt sans demander autre chose. Ils laissèrent le groupe se charger du bélier qui avait continué d'ébranler la cathédrale entière, préférant chercher de qui venait le coup. Ils comprirent que cela venait des graviers qui... qui leur était tombé dessus. Un simple regard se conclue entre eux, et ils furent alors d'accord au même instant pour escalader la façade et voir d'où cela provenait-il.
Ils grimpaient très bien, ils avaient toujours été doués pour ça, aux arbres, aux toits, aux châteaux, partout, depuis toujours. Mais généralement, il n'y avait pas de secousse à intervalles régulières sur ce quoi ils escaladaient. Ils finirent par lacher prises avant d'atteindre le premier étage, et s'écroulèrent lourdement sur le dos, coupant leur respiration pour quelques instants.