« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Si septembre était arrivé, il n'avait pas chasser les beaux jours pour autant et Anastasia Romanov mettait un point d'honneur à en profiter. Non qu'elle craignît le froid. On naît rarement russe et frileux et on le devient d'autant moins quand on a passé dix ans couchée sur une botte de paille dans un orphelinat mal entretenu. Mais le soleil, il faut bien l'admettre, avait tout de même de nombreux avantages dont celui de prodiguer une douce compagnie aux lecteurs de Storybrooke. Et depuis que sa vie privée s'était un peu rafistolée - non sans devenir parfaite pour autant - la jeune femme ne s'interdisait plus de profiter des bonheurs simples d'un après-midi ensoleillé. Le temps d'être recluse avec son bébé et les chiens à l'orée des bois était bel et bien révolu pour cette rouquine indépendante et passionnée au caractère bien trempé. Elle aimait s'asseoir sous l'ombre bienveillante des saules pleureurs et profiter de quelques heures seule en compagnie de l'un de ses auteurs préférés pour revenir apaisée et d'autant plus contente de retrouver les siens qui, eux au moins, étaient un peu plus que de simples êtres de papier. Ce jour là, pourtant, impossible pour Anastasia de remettre la main sur son exemplaire de Notre-Dame de Paris, au demeurant l'un de ses romans préférés. Quoiqu'il s'agisse d'un roman froid et gris, qui convenait en cela mieux aux saisons tristes, c'était bel et bien celui-ci qu'Anastasia avait commencé la semaine dernière et c'était celui-ci qu'elle entendait emporter sous le saule pleureur, sur ce banc qui ne semblait que l'attendre. Passablement agacée, elle quitta la maison d'un pas plus vif que d'ordinaire, non sans avoir vaguement signalé à Dimitri qu'elle sortait. Anya était une grande fille, après tout. Elle n'avait ni besoin de sa permission ni besoin de se justifier auprès de son fiancé ou de cet adorable pot de colle qu'était Hoover, son bouvier bernois. Son pas rapide la mena bientôt à la bibliothèque de la ville dont elle salua rapidement la jolie bibliothécaire avant de s'engouffrer dans les rayons à la recherche de la perle rare. Ils devaient bien en avoir une édition originale, pas vrai ? Car quoique traductrice, Anastasia n'avait jamais daigné lire ses auteurs préférés traduits. Paradoxe, quand tu nous tiens... Si le russe était sa langue maternelle, c'était bel et bien dans les sons français qu'elle avait été éduquée, le français étant alors la langue de la plupart des cours européennes. L'anglais, lui, était venu de lui-même, la malédiction aidant sûrement. Quant au français, il lui était revenu tout naturellement à son arrivée à Paris, quand elle avait simplement réalisé qu'elle comprenait ce qui se disait, au grand étonnant de Vladimir et Dimitri. Et bref, elle tenait à son édition originale, voilà tout. Mais apparemment, cette édition se méritait plus que les autres et ce n'est qu'après avoir écumé tous les rayons consacrés à la littérature qu'Anastasia mis la main sur l'objet de ses désirs - en plus racorni qu'elle ne l'aurait souhaité. Qu'à cela ne tienne, le texte était toujours le même, pas vrai ? Anya s'en assura tout de même en le feuilletant rapidement jusqu'à l'épilogue qui n'avait pas changé au regard de ses souvenirs. Satisfaite, elle l'emporta, signa le registre de la bibliothèque, paya ce que l'emprunt lui coûtait et s'en retourna à ses projets initiaux. Une fois assise sur ce banc qu'elle avait fini par tant affectionner, la jeune femme entreprit de retrouver le passage auquel elle avait abandonné les héros la semaine passée. - Utilité des fenêtres qui donnent sur les rivières... Non, déjà lu... Ah ! L'écu changé en feuille sèche... Anastasia parcourut rapidement les premières lignes du chapitre pour s'apercevoir bientôt qu'elle n'avait effectivement pas relu ce passage. Pour s'en assurer, elle tourna néanmoins les pages jusqu'au chapitre suivant : - Lasciate ogni speranzai, lut-elle à haute voix, le front légèrement plissé, à se demander si elle n'était pas plutôt allée jusqu'à ce chapitre. De l'italien, nota t-elle mentalement. Le ogni ne trompait personne. Un coup d'œil en bas de page confirma l'intuition de la jeune femme : c'était un extrait de l'Enfer de Dante. Laissez tout espoir. Encore une allusion macabre de l'auteur au destin funeste de ses héros... Il ne changerait jamais, principalement parce qu'il était mort. Hugo n'avait jamais été un grand fan des happy ends. Il était l'antithèse parfaite à tous ces mondes des contes qui s'entrechoquaient à Storybrooke. Anya secoua la tête, un peu amusée. Ses doigts s’apprêtaient à retourner les pages dans le sens inverse pour retourner à cette affaire d'écu quand ses yeux bleus virent avec étonnement les pages se tourner d'elles-même alors que le vent était tombé pour justement s'arrêter sur L'écu changé en feuille sèche. Anastasia secoua une nouvelle fois la tête. Elle avait dû rêver. A présent, voilà que le soleil l'éblouissait d'un coup. La jeune femme ferma instinctivement les yeux pour se protéger de ses éclats mortels. Qu'elle ne fut pas sa surprise pourtant quand elle les rouvrit et qu'elle se découvrit au milieu d'une foule de curieux, sur des pavés inégaux et entourée de maisons trop vieilles pour avoir été créées par le sort de Regina. D'ailleurs, la tour de l'horloge aussi avait disparu, tout comme le livre racorni. A moins que ce ne soit elle qui ait changé de décor ? Tournant la tête, la jeune femme aperçut quelques badauds qui détonnaient dans cette atmosphère avec leurs habits trop modernes pour avoir été conçus par l'imaginaire de Hugo. Accessoirement, il semblait à Anastasia qu'elle reconnaissait la femme d'âge moyen pour l'avoir déjà vue s'entretenir avec Belle French à la bibliothèque. Haussant les épaules, la jeune femme s'approcha de ce qu'elle imaginait être des Storybrookiens comme elle, zigzaguant dans la foule qui se pressait comme un seul homme vers - Anya tourna la tête sur sa gauche - le palais de justice. Evidemment, songea t-elle. - Paris, fin avril 1482 si ma mémoire est exacte, commenta t-elle une fois arrivée auprès du petit groupe. J'espère que vous aimez la lecture car il semblerait que le roman que je lisais ait décidé de nous faire vivre une petite aventure...
J'étais plongé dans un roman de Sherlock holmes. Mes doigts tapotèrent la page au fur et à mesure que mes yeux parcourait les lignes. L'appartement était vide, et le calme envahissait la pièce comme un effet thérapeutique. J'aimais ses heures de détentes, quand Jezabel et Calliope étaient assez loin de moi pour pouvoir savourer cette instant. Je me rappelerais toujours du jour ou elles m'ont emmener avec elle dans un centre commerciale, une nuit. Mon esprit bouillonnait encore de colère pour elle. La piqure que Calliope m'avait administrer dans la nuque dans le but de me droguer. Amuse toi, Maria. Tu es trop replier sur toi même, Maria. Espèce de folle à la machette sadique ! Ce plaignait de nombreuses fois Calliope.
Et il n'y avait pas si longtemps de ca, avec Jamie on avait été coincé dans une ville remplie de personne au accoutrement de Cow Boy. Donc si je pouvais souffler, je le faisais. J'étais allonger dans le canapé, plonger dans les aventures de Sherlock. Mon esprit avait sans cesse besoin de participer à l'enquête, de résoudre les enigmes avec Sherlock holmes. Bien avant qu'ils ne trouvent le responsable, je les devançais à chaque fois. L'un de mes préférés était les chien bakerville. Un de ses romans les plus connue. Cependant, je me doutais que ce repos éternel n'allait pas durer longtemps. Jusqu'a ce que j'entende la porte ce claquer avec acharnement, avec un cris sortit droit des bas fond.
« Mariiiiiiiia ! » Le livre ce baissa mecaniquement de mon visage pour révélé une expression des plus irrités. Adieu mon repos eternel ! En levant les yeux au ciel, je me relevais pour découvrir Jezabel en tenue de legiste. Il me semble qu'elle m'avait expliquer son métier un jour : Ouvrir les cadavre, trouver la cause de leur mort et les refermers en pesant les organes. Une expression dégouté s'échappa de mes lèvres, imaginant Jezabel tenir un cœur entre ses mains. Si elle ne le faisait pas tomber par terre, bien entendu. J'osais jamais mettre les pieds dans sa morgue, par peur de compatir pour tout ses pauvres cadavres ouvert à la vitesse de la lumière, quelque goutte de cappuccino tombant sur leur visage blanchâtre. « Ah t'es là espèce de paresseuse ! » S'ecria t-elle, ce retrouvant la seconde d'après à mes cotés. Je manquais de m'etrangler devant le sang qui tâchais sa tenue. Je me pris de compassion pour le canapé de Jamie, devenu rouge à présent. Jez portait ses lunettes, et je devais avouer que sa lui donnait un air amusant sur le bout du nez.
▬ « C'est toi qui est censée travailler, non ? » Fis-je d'un sourire narquois. Elle grimaça avant de me lancer une boutade sur l'epaule.
« J'ai eu...un problème. » Commença t-elle. Ah bon ? Parce que jusqu'à aujourd'hui, tout était normal avec elle ? Aussitôt, je me suis mise à imaginer ce qu'elle avait encore bien pu faire. Elle avait tuer une grand mère ? Ecraser un chien avec sa super vitesse ? Il me semble qu'une fois, elle et Callio on vraiment tuer accidentellement une grand mère. Je lui offrit une mimique en guise de réponse, pour qu'elle continue de parler. Vous voyez, ce genre d'enfant, qui cause des bêtises et que vous êtes obligés de gronder pour obtenir des aveux ? Vous avez un parfaite exemple de ce que je vivais jusqu'à maintenant. Dans une ecole primaire. Bien que Jamie était le seul adulte de cette maison en plus de ma compagnie. « Tu vois, j'autopsiais un corps, rien de plus normal je te jure ! » Commença t-elle à ce defendre. Je me frottais les tempes, prise d'une soudaine fatigue qu'elle me procurait. « Et puis il y'a la famille qui est venue pour le voir... » Pourquoi es ce que la fin me faisait peur ?
▬ « Pour l'amour de dieu, Jezabel, abrège ! » Aboyais-je en posant une mains sur mon front pour me tenir la tête, appuyer contre le canapé. Elle sursauta et ce mit à marmonner des mots intelligibles. « Plait-il ? » Ajoutais-je en la fixant d'un regard autoritaire.
« Non rien. Donc tu vois j'ai été gentille, je l'ai acceuillie, tout ca. » Je lui avais pas demandé d'abrégé ?
▬ « Wouah, ils ont pas encore eu peur de toi ? C'est un miracle. » Lachais-je, cynique.
« Mais le corps à disparu ! » Répondit t-elle soudainement en ce relevant. « Je l'ai chercher partout dans Storybrooke, je trouve plus le corps ! » Oh mon dieu. Je la regardais, le visage pris d'amusement. « Maria ... » Commença t-elle. Oh non. Non non.
▬ « Jezabel ... » Rétorquais-je en me levant à mon tour. « Me dit pas que tu les a laisser sur le seuil pour chercher ton cadavre ? » M'ecriais-je. Oh final, c'était trop beau pour être vrai. Elle me lacha un regard paniqué.
« Mais le cadavre à disparu! S'teuplait, vient m'aider ! Je vais prendre son apparence et toi tu fera la legiste ! » Un rire s'échappa de ma bouche alors que je contournais le canapé pour me dirigé vers la porte.
▬ « Ah non, non non. Je me mêle pas de ca. C'est ton problème, tu assume tes erreurs ! » répondit-je, en la fusillant du regard. Je ne prendrais pas part à cette folie, il en ai hors de question. Et si ca pouvait la rendre un peu plus responsable ...Elle ce jeta sur mon pied en me suppliant, un regard triste, la bouche recourbé dans une moue. C'est pas vrai ... « Non, n'insiste pas, lache moi ! » M'ecriais-je en bougeant le pied, le corps de Jezabel suivant le même mouvement. Rien que de m'imaginer accoutré de vêtement remplie de sang m'horrifiait. Je ne connaissais rien à ce qu'elle bredouillait quand elle ouvrait un corps. « Jezabel, ne m'oblige pas à sortir Perfide ! » La menaçais-je. L'idée de devoir lui faire du mal ne m'enchantait pas. Dès que Perfide aurait touché Jezabel, elle serait prit de spasme violent et douloureux, revivant ses souvenirs les plus abjectes, avec de terrible peur et cauchemard pour cloturer le tout. Son regard ce fit paniqué et elle ce releva soudainement.
« Non, je vais me debrouiller en fait. Je suis sur que Callio peu interrompre un homme pour m'aider ... » Alors que j'allais dire quelque chose, elle disparu, un coup de vent me balaya le visage. Interrompre un homme...Pour ma part, le travaille de Calliope était celui d'une catin. Alors que pour les autres, ca semblait tout à fait normal de donner son corps en échange de billet. Je trouvais ca horripilant. On était pas des objets, et ca m'énervait grandement. Mon regard ce posait sur le sherlock holmes que j'avais finis. Vue que j'avais encore des heures à m'occuper, je préférais aller rechercher un autre livre. Ca m'aidait à ne pas me plonger dans mes songes. A ne pas pensée à ce qui c'est passer. Ca me rongeait, comme une creature qui ce plaisait à ce nourrir de ma peine. Mon cœur souffrait chaque jour, et avec lui, un flot de souvenir et de terreur hantait mon esprit. Secouant la tête, je sortais d'un pas vif dehors. Le soleil était haut dans le ciel. J'espérais ne pas me perdre. Je connaissais pas très bien storybrooke. Mais mon esprit mémorisait chaque rue, chaque quartier. Je ne me faisais pas à cette technologie. Les années 1800 me manquait.
Je pensais que j'allais me perdre une nouvelle, remuant la tête de gauche à droite, le pinçant les lèvres pour espérer repérer ne serait-ce que l'architecture de la bibliothèque. J'aurais peu être du rester avec Jezabel, juste pour lui demander de m'indiquer la bibliothèque. La connaissant, elle n'aurait pas fais que me l'indiquer. Elle m'y aurait emmener en une seconde avec son horrible manière hyper active de ce deplacer. Même si la vitesse avait quelque chose de bon, par moment. Une femme rousse venait de ressortir d'une énorme monument, un livre à la mains. L'espoir me fit soupirer de soulagemment. C'était marquer Bibliothèque en toute lettre. Je regardais de gauche à droite, voir si les gros carosse de maintenant n'allais pas me renverser, avant de rejoindre le trottoir d'en face à toute hâte. Une lumière brusque et vive ce dressait sur mon champs de vision, et je du me couvrir les yeux sous temps de clarté douloureuse.
Lorsque je laissais retomber les bras, la clarté baissait pour laisser entrevoir un spectacle qui me clouait sur place. Les édifices de Storybrooke avaient disparu, laissant place à des maisons grises, dont le bois brun créait des rayures. Les gens qui ce baladait, non pas les gens ...La surprise me choquait d'avantage face au monde qui peuplait les rues. Des accoutrements de robes, de sois et de corset ce précipitait de manière presser vers un énorme Palais.
Je me tournais, complétement perdu vers celui ci. Des grilles entouraient le monument dans une cour, pour laisser place à un palais carrés. Il y avait beaucoup de monde, et je reculais de quelque pas. De l'autre bout de la rue, une cathédrale immense surplomblait la ville, ce dressant de toute sa splendeur et de ses couleurs caractéristique au niveau des fenêtres. Encore ...Encore ? Il n'y avait donc jamais de répit dans cette ville ? Depuis que j'avais quitté San Angel, le destin s'amusait à m'envoyer tel une pièce d'echec dans des endroits les plus reculés et les plus surprenant du monde. Mes yeux ce posèrent sur la jeune femme rousse, qui venait de rejoindre le groupe. Ils étaient habillé comme les gens de Storybrooke. Un soulagemment dégagea cette pierre qui me serrait le ventre. Je me dirigeais à pas pressé vers eux. Paris, fin avril 1482 si ma mémoire est exacte,J'espère que vous aimez la lecture car il semblerait que le roman que je lisais ait décidé de nous faire vivre une petite aventure...
▬ « La cathédrale de Paris ... » Lachais-je soudainement en levant les yeux vers cette splendeur. 1482 ? Le choc ne cessait de croître dans mon esprit. Les gens ne cessait de fouler les terres, avec hâte. Mes yeus s'attardait sur certaine robe qui me subjuguais les yeux. Mais l'idée d'être plongé à Paris à cette date était tout aussi dangereuse dans ma tête. Le moyen âge restait une époque assez horrible. Mon esprit ce posait sur les visages des gens. L'un semblait m'être extrêmement familier. J'essayais de me souvenir, fouillant dans chaque visage que j'avais pu voir jusqu'à aujourd'hui. Mais elle ne me revenait pas. Vue qu'on était coincé ici, j'aurais tout le loisir de remuer mes souvenirs. Un grondement déchira l'air, et une machette sortit de nul part vint ce planter sur le sol. Mon regard ce posa sur Perfide.
Ma gorge ce serrait. Ou j'allais, elle ne me quittait pas. Je voulais m'en debarasser. Plus que tout au monde. Elle me faisait beaucoup de mal, juste par sa présence. Elle attirait les gens sombres, les incitait à la toucher. Et une fois fais, il subissait le pire. Juste la toucher, et la douleur vous serais insoutenable. Vos cauchemars, vos peur, vos souvenirs les plus traumatisant vous reviendront comme ci vous les reviviez une nouvelle fois. Personne ne peu toucher Perfide. Sauf moi. Elle m'a choisit. Et je ne la voulais pas. Je la pris pour la mettre dans son fourreau, attaché dans mon dos. Si seulement je pouvais la perdre … La tête de mort mexicaine ornait le pommeau, alors qu'au bout de la lame, il y avait la représention de la médaille éternelle.
▬ « Je suis Maria. Et si on commençait par leur demander pourquoi ils courent tous vers cette immense palais ? » suggérais-je pendant que tout le monde faisait les présentations. Alors que la rousse au nom d'Anastasia opina de la tête, je me tournais pour attraper un homme par le coude. Il s'arrêta, me détaillant longuement. Il fallait dire qu'on était pas très discrêt question habits. Ma propre tenue et coiffure était douteuse. Je n'étais pas certaine qu'a ce siècle on accepte des tenues courtes comme celle ci. « Ou allez vous ? » Demandais-je à l'homme. Il me fixa avec des yeux arrondits. Il avait une barbe plutôt grise, pendante sur son menton. Des cheveux gris, brousailleux et un bêret sur la tête. Il regarda autour de lui, comme ci il cherchait à comprendre mes mots.
« C'est quoi cette langue de barbares? » Demanda t-il, en me fixant d'un regard noir. Ce n'était pas de l'anglais. Cependant, mon esprit avait très bien compris ses paroles. J'avais appris cette langue au couvant. C'était du français. Alors qu'il ce méfiait, je me suis mise à réfléchir à toute vitesse, à la recherche des mots exact que les sœurs m'avait apprise. Déjà que j'avais du mal à parler dans l'époque moderne de Storybrooke. Je ne comprenais pas souvent les mots qu'on me disait, et j'avais souvent des lapsus, ce qui provoquais l'hilarité de Calliope et Jezabel.
Essayez donc de venir dans une epoque avec des mots que vous n'avez jamais entendu dans la votre. Vous verrez à quel point c'est complexe par moment de comprendre. En plus du fait que je parlais plusieurs langue. L'anglais, le français mais aussi l'Espagnol, vue que j'étais Mexicaine. Cette epoque ce rapprochait un peu plus de la mienne, et j'étais persuader que de leur parler ne poserais pas de problème. Leur langage était différent de celui d'aujourd'hui. Ils étaient encré dans la politesse, les formalités, banalité.
▬ « Veuillez m'excusez, Monsieur. Je désirais simplement connaître l'objet d'un tel déplacement en nombres ? » Répondit-je en me concentrant énormément. Je n'avais pas parler français depuis un bout de temps, et même mon accent était encore un peu tiré sur l'anglais. J'avais choisis mes mots avec soin, offrant la même politesse que cette époque. L'homme eu une soudaine étinclelle dans le regard, comme ci il parlait de la plus belle chose qu'il puisse existé au monde.
« On va au procès de la sorcière, la zingara Esméralda ! Celle qui a une chèvre aux cornes d'or et ensorcele nos enfants sur le parvis de Notre-Dame ! « Annonça t-il gaiment, arborant une posture fière. J'essayais d'évaluer les mots qu'il me disait, me concentrant pour en comprendre le sens de la phrase. Un choc s'étala sur mon visage, alors que l'homme suivit l'un de ses compagnons pour accourir vers le palais. Je revenais vers les autres, les traces de choc palissant mon visage. Des brides du roman de Victor Hugo me revenait en souvenir. Je l'avais lu, il y'a longtemps dans la grande bibliothèque d'Espagne. J'essayais de me souvenir de quelque passage, mais le souvenir difficile me floutait les lignes que j'essayais de parcourir mentalement.
▬ « Je sais ou nous sommes. » Je tournais la tête vers Anastasia. « Toi aussi, n'est ce pas ? » Elle hocha la tête. Pourquoi ne pas l'avoir dit, plutôt que d'avoir à demander au passants ? J'aurais pu lui demander à elle egalement. « Bienvenue à Notre-Dame. J'espère que vous aimez le Victor Hugo. » Annonçais en me tournant vers le palais de justice. Parce que Victor Hugo, lui, il avait une vision du monde différent de nous. Et la fin ne risquait pas de me plaire. « et si on allait voir ce qui ce passe au Palais de Justice ? » Proposais-je. Anya opina, et on ce mêla à la masse de gens sur le chemin du palais.
Le temps était clair et appelait à se détendre. Teresa n’avait plus de tâches à effectuer, tout était prêt au Château. Le personnel travaillait avec une mécanique bien huilée dont elle n’avait que peu à s’occuper à présent. Ce qui lui laissait du temps libre pour satisfaire ses petites fantaisies. Et la dernière en date, c’était justement de profiter du temps clair tant que c’était encore possible.
La gouvernante se dirigea vers la bibliothèque. Une fois dans l’immense pièce qui faisait rêver encore et encore les gens qui y venaient (bien qu’ils soient de plus en plus rares), la quinquagénaire examina les rayons pour se choisir un livre intéressant, qui la tiendrait en haleine durant quelques heures dehors. Son choix se porta sur les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, en version originale bien sûr, Teresa lisant et parlant le français parfaitement.
Puis armée de son livre, elle allait dans le centre-ville de Storybrooke et se trouva un petit coin tranquille. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévues… Au bout de quelques pages, une lumière aveuglante se diffusa sur la place, obligeant Teresa a fermé les yeux pour se protéger un minimum. Quand la lueur disparut, la gouvernante comprit qu’elle n’était plus à Storybrooke.
D’autres avaient visiblement été embarqués. Une rousse annonça alors qu’ils étaient certainement en 1482, à Paris. Et qu’ils avaient voyagé dans son livre. L’aventure s’annonçait intéressante, surtout si c’était bien le monde auquel elle pensait… Cela fut confirmé par la suite, par un homme qu’une femme du groupe avait interpellé. Notre Dame de Paris… Ils étaient dans la célèbre œuvre de Victor Hugo ! Et tout le monde voulait aller voir le procès d’Esméralda…
- Mais attendez ! Dans ces tenues, nous risquons nous aussi d’être jugés… Vu nos accoutrements et nos façons de parler… Fit-elle remarquer.
Le Moyen-Âge n’était pas réputé pour sa douceur. Et même si c’était bientôt la fin, le livre d’Hugo était froid et cruel. Ils se devaient donc d’être prudents… Du moins à son sens.
J'avais décidé par cette belle journée de Septembre où fort heureusement, je ne travaillais pas de me plonger dans un beau livre, comme quand j'étais jeune, dans le monde des contes. ayant été élevé comme une princesse, j'avais dû apprendre et étudier beaucoup. Mais il était important que j'ai de la culture. Alors j'avais dû lire les plus grands classiques et œuvres d'arts du monde. malgré mon jeune âge, à l'époque, j'avais su les apprécier et j'aimais l'idée de me replonger dans un de ces beaux livres. Je m'étais donc dirigé vers la bibliothèque, en l'espoir de trouver de quoi satisfaire mon bonheur. Mais, à peine, j'allais rentrer dans la bibliothèque pour choisir dans quel livre j'allais me plonger, que je fus plonger dans un autre livre. Littéralement. une lumière m'éblouit les yeux et je dus les fermer. Quel ne fut pas ma surprise quand je les rouvris et quand je découvris que je n'étais manifestement plus du tout à Storybrooke. Je ne reconnus pas tout le groupe des Storybrookiens qui étaient avec moi -c'en était vu leur tenue qui ne collait pas du tout au contexte- mais je reconnus une jeune fille. Comment l'oublier ? C'était une jeune fille que j'avais rencontré au granny's en train de galérer sur un téléphone portable. j'avais voulu m'amuser et lui avait gentiment proposé de l'aider. Je lui avais bien sûr, dis totalement n'importe quoi dessus. je ne sais pas comment l'histoire a fini, mais ça ne m'étonnerait pas que le portable ait fini cassé... je lui fis un grand sourire avant de voir que les autres se présentaient.
-Je m'appelle Aliénor de Beauregard.
Tout le monde se présenta alors et la femme rousse -qui portait le nom d'Anastasia- nous informa que l'on était en 1482 à Paris. Propos qui furent confirmés par un des hommes que Maria interpella dans la rue. La femme qui se nommait Teresa nous dit que nous allions nous faire remarquer avec cet accoutrement et notre façon de parler.
-On peut adapter notre façon de parler, ce n'est pas un problème. Quant à la tenue, tant pis ! Suivons la foule ! Et que ces gens du peuple essayent seulement de me juger ! je vaux bien mieux qu'eux ! De toute façon, j'ai de très bons avocats.
Et sur ces morts je partis en direction du palais de justice de la célèbre œuvre de Victor Hugo où la foule se faisait de plus en plus dense au fur et à mesure que l'on avançait. Je ne regardais pas si les autres suivaient après tout je m'en fichais éperdument. Ils étaient assez grand pour faire ce qu'ils voulaient -quoique les deux garçons sûrement jumeaux, c'était encore à prouver...- Je me remémorais alors mes cours de français que j'avais eu dans mes études de princesse et trouva les bon mots pour me trouver un chemin.
-Auriez-vous l'amabilité de me laisser passer messieurs, dames ?
«See there the innocent blood you have spilt, on the steps of Notre Dame. Now you would add this child's blood to your guilt, on the steps of Notre Dame»
NB : ne cliquez pas sur le lien mais sur la partie noire à côté pour démarrer la musique
Morning in Paris, the city awakes To the bells of Notre Dame The fisherman fishes, the bakerman bakes To the bells of Notre Dame
Rares étaient les choses qui savaient calmer les jumeaux, mais la musique en était une, et elle était certainement le moyen le plus efficace pour le faire : les Tweedles adorent écouter les musiques. Aujourd'hui, assis sur le canapé de Dyson, l'attendant, ils avaient leurs écouteurs vissés à leurs oreilles, reliés à un MP3 sur lequel était branché une multiprise d'écouteurs, leur permettant d'apprécier, depuis le même appareil, la musique dans leurs deux oreilles.
To the big bells as loud as the thunder To the little bells soft as a psalm And some say the soul of the city is The toll of the bells The bells of Notre Dame
C'était Bells of Notre-Dame, du Disney, qui avait été redessiné dans les teintes du Metal, qui se déversait à leur ouïe à cet instant. Une étrange envie d'écouter cette musique ce jour-ci, pour leur faire patienter sans qu'ils ne soient actifs -ce qui représentait un potentiel danger pour les meubles du psychologue-.
Vous avez encore du progrès, c'est plus que certain, commença Dyson en entrant dans la pièce. A vrai dire, même si les jumeaux l'avaient entendu, et avaient tourné la tête vers lui, ils ne saisissaient qu'un mot sur quatre à cause de la chanson qui était le son dominant pour eux deux.
Dark was the night when our tale was begun On the docks near Notre Dame
Four frightened gypsies slid silently under The docks near Notre Dame
... mais je dois quand même avouer que vous m'avez impressioné. La patiente est repartie en se sentant bien mieux qu'à son arrivée, et principalement pour vos mots. Bravo
Les jumeaux sourirent, n'ayant seulement compris le 'bravo' à la fin.
On t'avait dit qu'on était géniaux ! Hurla Derek pour entendre ses propres paroles.
Doucement ! Vous avez votre musique dans les oreilles !
Mais ni Derek, ni Duncan n'avait entendu.
But a trap had been laid for the gypsies And they gazed up in fear and alarm At a figure whose clutches Were iron as much as the bells
The bells of Notre Dame
On sonna à la porte, Dyson étant néanmoins le seul à avoir entendu. Il fit alors de grands gestes aux Wonderlandiens pour avoir leur attention qu'il avait perdu au détour d'un couplet qu'ils s'étaient mis à fredonner doucement.
Votre soeur est arrivée ! C'est l'heure, on a fini pour aujourd'hui.
Ayant juste compris que December était arrivée, ils se levèrent avec un plus grand sourire encore, et serrèrent, chacun à son tour, vivement la main de Dyson, lançant un 'Plus doc Walters ! mal articulé pour se précipiter vers la porte serrant l'ancienne lapine dans leurs bras.
Judge Claude Frollo longed To purge the world Of vice and sin And he saw corruption Ev'rywhere Except within
Coucouuuu !
Ils avaient baissé le volume de sorte de pouvoir mieux entendre quand on leur parlait, tout en pouvant apprécier leur musique.
C'est gentil de venir avec nous en centre-ville pour faire nos courses ! Tu vas entrer dans les coulisses des futurs plus grands inventeurs du monde !
Lorsque Derek et Duncan avaient supplié December pour venir les retrouver à la fin de la journée des jumeaux en stage chez le psychologue pour qu'elle les accompagne pour la première fois dans leurs achats pour leurs inventions loufoques, elle n'avait pas accepté de suite, mais avait cédé finalement devant leurs incessantes insistances.
Dies irae, dies illa Dies irae, dies illa Solvet saeclum in favilla Teste David cum sibylla Quantus tremor est futurus Quando Judex est venturus
La chaleur était bien présente ce jour-ci à Storybrooke, et les Tweedles s'en étaient plaints plus d'une fois à Dyson. Paradoxalement, ils étaient vêtus de leurs éternels duffle-coats rouge pour l'un, orange pour l'autre, qui ne les quittaient jamais, étés comme hivers. Autre paradoxe, ils bougeaient sans cesse, faisant probablement l'équivalent de quelques heures de sport en quelques minutes, à cause de leur hyperactivité, mais n'étaient jamais épuisés, ne transpiraient jamais, mais cela jouait certainement dans la chaleur tout de même. Ainsi, les voilà, December à côté, sautillant plutot que marchant, vers leurs magasins de prédilection, MP3 dans la main de l'un.
See there the innocent blood you have spilt On the steps of Notre Dame
Now you would add this child's blood to your guilt On the steps of Notre Dame
Sans savoir réellement pourquoi, ils aimaient bien ce passage. Les voilà donc chantant au rythme de la musiques ces quelques vers, insistant sur les "On the steps of Notre Dame qu'ils chantaient plus fort.
Ils passèrent devant la tour de l'horloge, dont plusieurs personnes entraient et sortaient de la bibliothèque à son rez-de-chaussé, d'abord sans livre, puis avec un ouvert à la main qui captait leurs attentions.
Tu sais, Dyson a une étagère remplie de livres. Et une autre encore plus grande à son cabinet. Je vois pas réellement l'intêret. La malédiction a vraiment de drôle d'habitude. Le pauvre Lukas doit en faire des cauchemars ! Et n'en parlons pas de ses patients ! Tu crois qu'il les a tous lu ? Dis ma ptite Decy, tu aimes lire toi ?
Alors que le dernier "Notre Dame" s'écoulait dans leurs écouteurs, un flash lumineux les aveuglèrent, forçant les jumeaux à fermer les yeux. Et pendant qu'ils fermaient les yeux, quelque chose d'étrange se produisit. D'abord, la chaude température chuta soudainement, en un seul coup, la rendant bien plus agréable. Ensuite, le bruit ambiant du centre-ville de Storybrooke -qui n'était pas très fort- changea lui aussi soudainement pour un brouhaha d'une foule excitée.
You can lie to yourself and your minions You can claim that you haven't a qualm But you never can run from Nor hide what you've done from the eyes The very eyes of Notre Dame
Ils rouvrient les yeux, posant synchroniquement les yeux sur Notre Dame en même temps qu'elle se faisait chanter, sans savoir du tout qu'il s'agissait d'elle. Non, leur première réaction fut de se regarder, avec un grand sourire excité. Wonderland ! On a enfin réussi ! Dirent-ils en hurlant, tout joyeux, sans pour autant reconnaitre l'endroit, concluant que c'était un monde très vaste qu'ils n'avaient pas pu parcourir en entier malgré leur sublissime expéditions de plusieurs années, étant plus jeunes.
Mais, celle qui se présenta ensuite comme Anastasia, leur informa que non. Paris
Les jumeaux se tapèrent les mains, tout heureux. On a voyagé ! fin 1482 si ma mémoire est exacte.
Ils se tapèrent dans les mains de nouveaux. On a voyagé dans le temps !
Puis, alors que les vers se défilaient dans leurs écouteurs, ils comprirent qu'ils étaient à un endroit plus ou moins similaire que celui chanté actuellement. On a voyagé dans notre musique ! December, on a des pouvoirs magiques !
J'espère que vous aimez la lecture car il semblerait que le roman que je lisais ait décidé de nous faire vivre une petite aventure...
Baaah, se lamentèrent les rouquins au mot "lecture", préférant se laisser convaincre qu'ils avaient plutot voyagé dans l'histoire de leur musique.
Alors que tous se présentèrent, les jumeaux firent alors de même.
Je m'appelle Derek et voici mon frère Duncan ! Dirent-ils tous les deux à l'unisson avant de se regarder plein de reproches.
Non c'est moi Derek ! Tu es Duncan ! Je suis pas Duncan c'est toi Derek ! Je suis Duncan ! Arrête ! Se chamaillèrent-ils l'espace de 30 secondes.
And for one time in his live Of power and control Frollo felt a twinge of fear For his immortal soul
La dénommée Maria s'interrogea sur le mouvement de foule, qui piquait également la curiosité des deux hyperactifs. Elle interrogea un homme, qui, après une mine impressionnée, répondit par quelques mots forts étranges.
C'est quoi cette langue d'alien ? On est à Paris sur Mars ou quoi ? S'étonnèrent alors les Wonderlandiens qui ignoraient tout du français.
Enfin, grâce à l'aide traductrice du reste du groupe, qui venaient certainement de Mars avant la malédiction pour le comprendre, ils saisirent l’exécution de la dénommée Esmeralda, décrite comme sorcière. Géant !
Mais Teresa fit d'abord remarquer que l’accoutrement moderne qu'ils portaient risquait de leur porter préjudice dans une époque plus reculée et plus cruelle, ce à quoi les rouquins firent de grands hochement de tête, non seulement d'accord, mais également excités à l'idée de se déguiser comme dans cette vieille époque.
Just so he's kept locked away Where no one else can see
Even this foul creature may Yet prove one day to be Of use to me
On peut adapter notre façon de parler, ce n'est pas un problème. Quant à la tenue, tant pis ! Suivons la foule ! Et que ces gens du peuple essayent seulement de me juger ! je vaux bien mieux qu'eux ! De toute façon, j'ai de très bons avocats, fit alors celle qui devait certainement se moucher dans de la soie, qui s'était présentée comme "Aliénor de Beauregard".
C'est bien ce que je pensais, c'est bien un nom de vieille chieuse, dit alors Derek alors qu'elle s'avançait toute seule, sans vérifier qu'elle n'était pas suivie.
Dans les films, elle a le portrait typique de la gourde ou de la lourde qui se fait tuer en premier. On l'attendra pas, elle va surement bruler avec Esmeralda.
Trouvons nos déguisements, et on verra tout ça après ! C'est trop trop cool !
Ils tournèrent la tête pour regarder où pourraient-ils se fournir, avant de voir une porte s'ouvrir sur une paysanne qui la referma mal, la laissant entre-ouverte. En plein dans le mile !
Ils s'approchèrent donc de la maison des dénommés Gondelaurier, avant d'y entrer sans hésitations. Bon cherchons le sèche-linge, on trouvera surement ce qu'on cherche !
Now here is a riddle to guess if you can Sing the bells of Notre Dame Who is the monster and who is the man
Sing the bells, bells, bells, bells Bells, bells, bells, bells Bells of Notre Dame
Ils prirent les escaliers, sans remarquer une seconde qu'un sèche-linge était très inappropriés pour le cadre, certains qu'ils avaient la bonne idée pour s'habiller convenablement. Ils ouvrirent une première porte, qui donnait sur une chambre, mais elle n'était pas vide. Une femme était là, horrifiée, faisant tomber ce qu'elle avait en main. Les jumeaux, qui n'aimaient pas lire et ne connaissait rien de l'histoire de Notre Dame de Paris, ne pouvait pas du tout savoir qui était cette femme qui apparaîtrait certainement comme une évidence pour ceux qui l'avaient lu.
Coucouuuu ! Saluèrent les jumeaux joyeusement sans se douter de la situation.
Seigneur, des intrus !
Hé mais c'est génial ! Vous ne parlez pas comme les aliens ! S'écria Derek ayant entendu la femme parler en anglais.
Le livre c'était sans aucun doute adapté à ses lecteurs magiques qui s'étaient imprégnés littéralement du livre, ayant automatiquement traduit sa version originale dans la langue d'usage de nos aventuriers littéraires, réflexion qui échappa cependant aux Tweedles, qui se contentait de penser aux aliens de Paris sur Mars.
Mais alors que la musique se termina, voilà qu'une épée se posa aux cous des jumeaux. Un grand homme menaçaient les intrus qui avaient terrifié sa femme.
Phoebus de Châteaupers se rendait une fois de plus chez sa promise, Fleur-de-Lys Gondelaurier, ne cessant de soupirer, déjà exaspéré par les histoire qu'elle lui raconterait. Elle lui confierait sûrement les derniers ragots croustillants sur des dames de la cour, choses qui n'intéressaient à coup sûr que les dames de la cour elles-mêmes. De Fleur-de-Lys il avait commencé à se lasser depuis un bon moment déjà. Phoebus était un homme qui aimait beaucoup les femmes, c'était un fait, mais il aimait aussi en changer. Et bien que la jeune femme à la chevelure blonde l'avait intéressé au début, celle qui lui faisait perdre la tête à présent était bien différente. Alors que Fleur-de-Lys était proche de la crise cardiaque quand les gens du peuple l'approchaient, Esmeralda était une gitane, alors que la blonde n'acceptait de ne se déplacer qu'en carrosse, la brune courait et dansait pieds nus. Alors que la première était la copie conforme de ses amies, la seconde était une femme unique et inaccessible. Le Capitaine de la garde soupira à nouveau car là était son problème, la danseuse gitane était inaccessible, pour lui comme pour d'autres hommes. Il est vrai que ça n'enlevait rien à son charme, bien au contraire Phoebus appréciait ce petit jeu. Il arriva enfin chez les Gondelaurier, un sourire des plus faux ornant son magnifique visage. L'un des employés annonça sa présence, chose bien inutile puisque Fleur-de-Lys avait accouru en entendant la porte s'ouvrir, bien plus excitée par l'idée du mariage à venir que le jeune homme. Alors c'était la même chose à chaque fois qu'il venait, ce qui arrivait très souvent, il ne s'écoulait même pas deux minutes avant que sa fiancée soit devant lui, soulevant les pans de sa robe afin de ne pas marcher dessus. Phoebus prit délicatement la main de la jeune femme dans la sienne afin de l'embrasser tout en la fixant dans les yeux, courbant un peu les épaules en signe de courtoisie. Fleur-de-Lys secoua un éventail près de son visage en souriant, ce qui ne fit qu'agacer son fiancé d'avantage, chose qu'il prenait bien entendu soin de ne pas montrer. La mère de la jeune fille à la chevelure blonde arriva quelques minutes plus tard, déclarant d'un air réprobateur:
"Phoebus de Châteaupers, vous êtes en retard. -Pardonnez cet outrage Madame, je vous assure que cela ne se reproduira plus."
Le jeune homme embrassa la main de Madame Gondelaurier en signe de salutation, s'inclinant plus encore que quand elle avait salué Fleur-de-Lys. La jeune femme ne dû même pas le remarquer, trop pressée de raconter à son adoré ce qu'elle avait à lui raconter. Elle l'attrapa par le bras et l’escorta jusque dans sa chambre, suivie de près par sa mère. Une heure passa durant laquelle Phoebus fut contraint d'écouter sa fiancée parler d'elle, des dames de la cour et de mariage. Le jeune homme ne pouvait se contenter de hocher la tête s'il ne voulait pas que la vieille femme qui serait bientôt de sa famille lui lance des coups d’œils sévères. Et quand le Capitaine eu supporté sa promise pendant plus d'une heure, la mégère partit enfin. Il la soupçonnait même d'en avoir assez d'écouter les déblatérations de sa fille chérie. Le jeune homme put enfin souffler, se levant du fauteuil dans lequel il était installé pour aller jeter un coup d'oeil par la fenêtre du fond, celle qui était la plus éloignée de Fleur-de-Lys qui continuait de parler avec entrain, n'ayant même pas remarqué que son fiancé s'était éloigné puisque ayant le regard rivé sur sa broderie. C'était certain, Esmeralda ne s'adonnait pas à ce genre d'activités ennuyeuses. Phoebus repensa à la belle tandis que la foule se pressait pour se rendre au Palais de Justice, certains jouaient même des épaules pour se frayer un chemin. Il supposa que toute cette agitation était sûrement due à un procès de sorcière, chose commune et sans grande importance car personne n'arrivait à prouver qu'il ne pratiquait pas quelque sorte de sorcellerie. Ainsi, toutes les supposées sorcières finissaient brûlées vives. Le Capitaine de la garde entendit des bruits au rez-de-chaussée, mais n'y prêta pas attention, se replongeant dans ses pensées. De toute manière, c'était sûrement Madame Gondelaurier qui faisait des siennes. Et soudain, Fleur-de-Lys cria, tirant immédiatement le jeune homme de ses pensées, dégainant immédiatement son épée pour protéger sa fiancée.
"Seigneur, des intrus !"
Phoebus accouru juste à temps pour rattraper Fleur-de-Lys qui venait de faire un malaise, il la déposa en hâte sur son lit et déposa la lame froide de son épée sur les cous des intrus. Deux jeunes hommes identiques à la chevelure de feu et vêtus d'étranges manteaux aux couleurs criardes. Les jumeaux étaient très mal vus, ils étaient une erreur et le produit de deux pères différents, puisque d'un seul homme ne pouvaient pas naître deux enfants. Le Capitaine de la garde fronça les sourcils, assez dérangé par la présence de telles anomalies dans la maison des Gondelaurier. Il s'apprêtait à couper la tête des intrus, décidant que ce serait mieux pour tout le monde qu'ils n'existent pas, quand ils s'enfuirent tout les deux vers la chambre de Fleur-de-Lys, sûrement pour essayer de trouver une sortie. Phoebus ne put que retenir une sorte d'étrange fil accroché à un petit boitier. Intrigué, le jeune homme appuya sur l'engin qui brilla soudainement. Il le lâcha, le laissant tomber au sol en demandant d'un air surpris:
"Qu'est ce que c'est que cette sorcellerie ?!
Craignant les malédictions, Phoebus l'écrasa avec application dans un craquement sinistre. Maintenant, l'objet était mort, il en était certain. Il se rua ensuite dans la chambre, ne s'attendant pas à recevoir un pot de poudre sur la tête. L'objet se brisa sur sa joue, très près de son œil et toute la poussière rose dont Fleur-de-Lys avaient l'habitude d'habiller son visage se rependit dans l'air, le faisant tousser et cligner des yeux. Quand la poussière se fut un peu dissipée, le Capitaine de la garde porta une main à sa joue, sentant quelque chose de liquide. Les anomalies l'avaient blessé. La colère métamorphosa son visage, il pointa son épée en direction des intrus et déclara avec animosité:
"Je vais mettre fin à vos jours, stupides erreurs de la nature.
Pourquoi ai-je dis oui que je pourrais aller chercher les chercher à leur stage chez le psychologue Walters, ah oui pour avoir la paix pendant une semaine !!! Mais je leur ai dis que je voulais aller faire un tour à la bibliothèque pour pouvoir rendre un ou deux romans que j'ai emprunter pour mes études. L'heure du rendez-vous est arrivé, je sonne pour signaler ma présence, il n'y a que Dyson qui a du m'entendre car les deux idiots sont encore posé dans le canapé, enfin deux minutes plus tard, je me retrouve entre les deux qui me font un câlin. Après avoir saluer le psychologue, on se dirige vers les différentes boutiques pour finir par la fameuse bibliothèque. Il y avait plusieurs personnes que je connaissais plus ou moins comme madame Samovar, et l'ancienne impératrice. Je remarque au plus vite où se trouvent mes grands frères, à peine retrouver les deux rouquins qu'une lumière aveuglante nous englobe, mais qu'est-ce que c'est encore ![/justify] Après avoir retrouvé la vue, j'essaye de voir où nous nous trouvons, l'environnement est très étrange , comme si nous avons changer de lieu.[/justify] -Vous croyez vraiment que nous sommes à Paris en 1482, c'est quand même étrange vous ne trouvez pas ??? Et je me prénomme Décember White-Byrom ; ancienne lapin blanc de Wonderland et la sœur des deux rouquins que vous voyez. Je n'ai même pas eu le temps d'aller voir une boutique d'horlogerie, mais Térésa a eu la bonne idée que nous devions tous nous changer, je commence à les suivre mais mon instinct me fit tourner vers la cathédrale de Paris, je la trouve sublime que je décide sans prévenir les autres, d'aller faire un petit tour à l'intérieur.
Oui nous sommes à Paris dans une autre époque, pourquoi pas aller faire une petite exploration au sein de la plus belle cathédrale. Il y a même une messe qui se passe en ce moment, j'ai même mon téléphone portable dernier prix que m'avaient offert des amis lors de mon anniversaire. Je monte discrètement dans les étages pour atterrir dans un couloir où se trouvent de nombreuses gargouilles qui ne sont pas trop commodes dirions nous, mais je profite quand même pour prendre des photos comme souvenirs. D'un coup, j'entends un grognement sourd retentir dans le couloir, tout en m'approchant en silence enfin presque vu que la bête m'a repérée... Je suis tout à coup pétrifiée, oui j'ai peur, ça ne sent pas bon cette histoire.. Quand je vis de loin qu'il s'approche, je décide de partir en courant, mais je sens que l'intrus me poursuit.. Dans quelle bourde, je me suis mise c'est pire que le Bendersnatch dans le pays des Merveilles.
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Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Anastasia n’aurait jamais cru que l’expression « se plonger dans un livre » pouvait être prise au pied de la lettre. Mais force était de constater que c’était possible – et qu’il pouvait s’agir d’une activité collective. La jeune femme était un peu désolée d’avoir embarqué malgré elle des habitants qui n’avaient rien demandé mais aucun ne semblait lui en tenir rigueur. En dehors de la quadragénaire blonde qui comptait visiblement se la jouer solo, tout le monde y mettait de la bonne volonté. Maria s’était renseignée sur les événements en cours, Teresa avait eu la bonne idée de leur rappeler qu’ils n’étaient pas vêtus pour l’époque et les deux jumeaux roux étaient simplement contents d’avoir voyagé. Et d’avoir une cité à explorer, puisqu’ils avaient pour ainsi dire disparu en un battement de cil. Il faut dire que la foule qui se pressait en direction du palais de justice n’aidait pas réellement à garder un œil sur les électrons libres de la bande. Malgré tout, Anya avait eu le temps d’apercevoir la jeune fille blonde qui répondait au nom de December s’engouffrer dans la cathédrale, à l’opposé de là où la foule se rendait. C’était peut-être la meilleure idée qui soit, fuir la foule. C’était en tout cas mieux que d’agresser une demi-douzaine de personnes pour voler leurs vêtements. Quant au procès, Anastasia ne se rappelait que trop bien sur quoi il débouchait et n’était pas persuadée de vouloir le vivre pour du vrai. N'apercevant plus la dénommée Maria, Anastasia se tourna vers Teresa dont l'idée n'avait manifestement pas été suivie de la façon à laquelle elle aurait pu s'attendre : - On dirait qu'il n'y a plus que nous deux, commenta la rouquine un peu vainement. Un tour dans la cathédrale, ça vous dit ? Je crois que December y est allée et ça me paraît la solution la plus judicieuse. Dans le roman, je me rappelle que les bourgeoises viennent y déposer des vêtements pour les pauvres. On pourrait peut-être se montrer absolument pas catholiques et se servir ? Ou trouver des robes de bonnes sœurs mais ça ne fera pas de nous de meilleures chrétiennes... Teresa accepta et toutes les deux pénètrent dans la cathédrale peut-être cinq minutes après l'ancienne lapine de Wonderland. La lapine avait peut-être gardé ses aptitudes et pouvait bien être n'importe où car la cathédrale était immense. Et en plein office. Bon. Finalement la cathédrale n'était pas si déserte que cela. Par chance, les fidèles avaient la tête ailleurs - assez littéralement, d'ailleurs. De toute façon, les vieilles fripes n'allaient certainement pas être déposées devant l'autel, plutôt dans une pièce annexe, à disposition des religieux pour en faire don aux pauvres en tout genre. Anastasia aperçu une petite porte qui ne semblait pas destinée aux fidèles et qui en plus semblait ouverte et fit signe à Teresa de l'y suivre. La porte déboucha sur un escalier qu'elles montèrent jusqu'au niveau supérieur de l'édifice, pour le coup désert. - De toute évidence on aurait dû prendre une autre porte, souffla Anastasia. Elle allait suggérer de rebrousser chemin quand des bruits de pas précipités se firent entendre. Instinctivement, elle entraîna Teresa dans un recoin entre deux statues de saints, juste au cas où. Bientôt déboula December qui courait à vive allure pour échapper à un être difforme qui ne prenait pas la peine de courir. Il se contentait de la suivre, son unique œil valide apparemment mécontent. L'homme n'avait pas plus de vingt ans, des cheveux aussi roux que ceux d'Anastasia, une cloque sur son œil gauche, des genoux calleux et une bosse plus que visible sur le dos. Pas de doute, c'était le sonneur de cloches de Notre-Dame, Quasimodo. Au détour d'un tournant, Anya saisit le bras de December qui passait près d'elle et Teresa et l'attira dans le coin entre les statues. Pratique, ces statues. Quasimodo sembla dérouté de ne plus voir la jeune fille une fois le coin passé. - C'est Quasimodo, expliqua Anastasia. Il doit connaître Notre-Dame comme sa poche et savoir où on pourrait trouver les vêtements pour les pauvres, l'ennui c'est qu'il est sourd, d'après le roman. Frollo l'a instruit et lui a appris une espèce de langues des signes rien qu'à eux mais je ne la connais pas. Je ne pense pas que Quasimodo soit méchant, il est juste... fidèle aux descriptions du roman mais si on s'y prend mal avec lui ça pourrait bien être la dernière chose qu'on ferait de notre vie. Des idées ?
Teresa était tout à fait outrée ! Et sa mine le faisait bien comprendre. Cette Aliénor de Beauregard était vraiment inconsciente et égocentrique... Une personne pas très charmante donc. Au contraire des autres, qui semblaient bien plus sympathiques. Les jumeaux lui arrachèrent un sourire. Jusqu'à ce qu'ils ne partent en courant pour explorer la ville. Ciel, ils allaient vraiment avoir du mal à se faire discret... Ce n'était pourtant pas compliqué n'est-ce pas de faire un minimum attention ! Mais non...
Tout le monde avait subitement disparu. Et ne restait que la gouvernante et la rousse, qui s'était présentée comme Anastasia. Cette jeune femme paraissait plus posée et moins extravagante que les autres, ce qui était une bonne chose. Avec un groupe pareil, elles ne seraient pas trop de deux pour amener un peu de raison ! Un soupir lui échappa à l'annonce de December qui était partie seule de son côté elle aussi...
- J'ai l'impression qu'on va plus avoir à faire avec ce groupe qu'avec les habitants de Paris... Murmura-t-elle, épuisée d'avance. Je vous suis bien sûr. Répondit-elle avec un sourire. Essayons au moins de nous trouver des vêtements et de montrer un peu l'exemple, peut-être qu'ils suivront par la suite et qu'ils ne déclencheront pas trop de catastrophes...
Oui, Teresa se doutait déjà qu'elle aurait du travail en tant que médiatrice. Mais ce n'était pas vraiment le moment d'y penser. Avec la rouquine, elle se dirigea vers la majestueuse cathédrale. Quand elles y pénétrèrent, elles arrivèrent en plein office. Heureusement, les gens ne se retournèrent pas, ce qui permit au duo de filer au hasard d'un couloir. Qui se transforma en escalier. Et qui les mena en haut de l'édifice. La gouvernante s'apprêtait à acquiescer quand des bruits de pas précipités retentirent. Quasimodo poursuivait December, avec la ferme attention de les chasser.
- Dommage qu'Hugo n'ait pas inventé un dictionnaire de cette langue bien à eux, ça aurait pu être utile... Soupira-t-elle. Je ne vois qu'une solution. Affirma-t-elle.
Puis sans rien dire, déterminée, elle rattrapa les deux jeunes gens et se mit entre December et Quasimodo.
- Nous ne sommes pas des ennemis... Nous avons besoin d'aide ! Dit-elle d'une voix douce et claire au jeune sourd, tout en lui tendant doucement la main.
Parfois, les mots n'étaient pas importants. Et Teresa espérait que ce moment serait l'un de ceux là. Quasimodo répéta d'une voix très rauque puisqu'elle avait peu servie, le mot aide, tout en faisant les 100 pas. Soudainement, il se mit en route et Teresa se hâta de le suivre en faisant signe aux deux autres de venir avec elle. Le roux les mena jusqu'à une statue de la Vierge Marie et répéta le mot "aide". Avant de faire demi-tour.
- Attendez !
Ça n'allait pas vraiment les aider ça n'est-ce pas ?
Je fronçais les sourcils en passant un regard sur la dénomer Aliénor. Ses paroles semblaient aussi aiguisées que des couteaux qu'elle aurait pu volontairement bloqué contre notre gorge. Ce regard des plus sarcastique commençait à eveiller un souvenir dans mon esprit. Si je ne me trompais pas, je pensais maintenant savoir d'ou me venait cette tête familière. Je me souvenais du son de cette voix moqueuse, d'ou la méchancetés gratuite s'y glissait avec délice. Je me revoyais précisément assise chez Granny, mes doigts tapotèrent sur la drôle de surface tactile, alors que des formes bougeait sur le boitier blanc que Jezabel appelait un téléphone. Je ne comprenais pas le système. Je ne le comprendrais jamais, d'ailleurs.
Mais je me souviens très nettement m'être énerver contre ce téléphone. Puis elle était apparu, alors que je ne me souvenais pas avoir demandée de s'asseoir à mes cotés. Son sourire aimable, cachant toute la machination d'on elle faisait preuve. Elle m'avait débité toute sorte de choses. Mettre le téléphone dans l'eau, parce que sa améliorait sa qualité et sa capacité d'utilisation. Et bien je n'aurais jamais du faire confiance là dessus. Je l'avais fais, et mon téléphone c'est aussitôt cassé.
Et depuis ce jour, je me méfiais de ce que pouvais me raconter les gens. Alors quand ma mémoire me rouvrit pour me dévoilé ce visage familier, j'avais un ressentiment à son égard. Je m'apprêtais à lui répondre d'une phrase acerbe, pleine de rancoeur, mais je fus devancé par deux jumeaux roux. C'est bien ce que je pensais, c'est bien un nom de vieille chieuse, Un sourire amusée creusait mes lèvres. Je tentais de le dissumulé en plaçant mon index devant mes lèvres. Je n'autais pas dis mieux, les jumeaux avaient parfaitement résumé ce que je pensais, mais en moins grossier. Dans les films, elle a le portrait typique de la gourde ou de la lourde qui se fait tuer en premier. On l'attendra pas, elle va surement bruler avec Esmeralda.
Je repoussais le ricanement dans ma gorge, tournant un œil amusée vers les deux. Ils étaient plutôt amusant, bien que cette manie de bougés me rappelait deux personnes. Jezabel et Calliope. Ah c'est comme ca alors ? Je me défais de la présence lassante de deux hyper actives pour en attirer de nouveau ? Je devais être un aimant, certainement. Mais attendez ! Dans ces tenues, nous risquons nous aussi d’être jugés… Vu nos accoutrements et nos façons de parler… j'hochais la tête, Teresa n'avait pas tord. J'avais pas trop envie de finir sur le bucher, bien qu'Aliénor soit déjà partit en direction du palais de Justice. Notamment que je n'entendais plus remuer à mes cotés.
▬ « Ou sont les jumeaux ? » Demandais-je en tournant à la tête en remarquant qu'ils avaient disparu. Si je me fiais à mon sens dont j'avais eu le droit en présence de Calliope et Jez, ils avaient surement filer à l'anglaise. Je pris soin de les prévenirs que je partais à la recherche, mais ils étaient tellement plongés dans leur conversation qu'ils ne firent pas attention à mes mots. J'haussais les epaules et m'éloignait du groupe pour me faufiler dans l'une des ruelles. Les maisons étaient vraiment particulière, j'aimais beaucoup leur style. Jezabel venait de l'epoque du moyen âge, avant que Xibalba ne l'arrache de son monde.
Et si je me fiais à mes nombreuses lectures, il me semblait que les personnes roux en ce temps était décrit comme des personnes du diables. Et pire encore si ils ce révélaient être des jumeaux. Ca promettait d'être très electrique avec leur couleur de cheveux. Je suivais leur piste, lorsque je vis des silhouettes jumelles tourner dans un angle. Les gens hurlaient quand ils passaient, et leur regard intrigué ce posait sur moi et sur mes habits. Je me rappelais la première fois que j'avais vue Jezabel debarquer dans des accoutrement plutôt douteux, elle et ses amies. Je savais qu'elle effet ca faisait.
Je me depêchais de passer en lançant des ''Excusez moi faite pas attention !'' Bien que justement, ca requier l'attention des gens. Du moins, ceux qui ne ce précipitait pas jusqu'au palais de justice. Comment suivre la piste des jumeaux ? Voir le visage horrifés des gens. Une femme tenait sa fille entre les bras, elle tremblait dans les bras de sa mère.
« Deux démons à le chevelure de feu ! » S'exclama t-elle. Un homme déboula avec une fourche. Je vis la pointe ce rapprocher dangereusement de moi lorsque je passais en courant, je laissais echapper un cris de surprise, alors que celui ci me réprimandait pour mon manque d'attention. Je m'arrêtais dans un croisement, tournant sur moi même. Ou étaient ils passer ?
« Ils sont là bas ! Je les vues ! Au secours ! » Cria une nouvelle femme. Ah, ma piste reprenait ! Mon regard s'arrêta quelque instant sur un seau contre un mur. Il y avait du charbon à l'intérieur. Une idée vint m'illuminer mon esprit. Je pris le seau entre mes mains, alors qu'un homme cria en mon attention.
▬ « Désolé ! Je vous le rend plus tard, promis ! » M'excusais-je en courant dans l'une des maisons que la femme indiquait du doigts. J'entrais dans l'une des pièces en restant sur mes gardes, le seau à la mains. Des cris me pervinrent du haut. Je montais les escaliers à pas de loup, reconnaissant la voix des jumeaux dans l'une des pièces qui menait au chambres. Je me faufilais dans le couloir, priant pour qu'il ne sorte pas de bêtises. Mais quand on avait à faire à deux hyper actif, en générale, c'est très dur d'empêcher l'un de commettre des bêtises. J'entendis également une voix masculine les traiters d'anomalies. C'était ce que je craignais.
Je pinçais les lèvres en me faufilant dans un coin de la porte. Alors que l'épée de l'homme prenait en otage les gorges des jumeaux, l'un deux balança l'une des poudres dans son visage. Une fumé parcouru la pièce, et je sortis du coin de la porte pour me placer devant les jumeaux. Je pris le seau entre mes mains et leur versaient sur la tête sans ménagement, leur couleurs rousses ce transformant d'un noirâtre tel les plumes d'un corbeaux. « A partir de maintenant, vous n'êtes plus roux. Evitez l'eau, et laisser moi faire. » Leur ordonnais-je alors qu'ils se réjouissaient de leur nouvelles couleurs de cheveux.
« Tant pis pour vous, vous perdez les cheveux les plus beaux du monde, mais va pour le déguisement ! » répliqua l'un.
« Trop chouette !! » Ajouta l'autre. Ils me faisaient pensés à de grand enfants. j'hochais la tête avec d'un air entendu avec eux, et la poussières ce dissimula pour laisser entrevoir un homme brun.
« Je vais mettre fin à vos jours, stupides erreurs de la nature. » Tonna t-il en pointant son épée vers nous. Mon air ravis ce retracta par un air méfiant, et je sortais Perfide de son fourreau pour la placer devant nous d'un signe de défense.
▬ « Ils ne sont pas roux. Ce n'était que du maquillage. Veuillez pardonner mes ...Petits frères. Ils sont parfoit insouciant de ce qui les entours. » répondit-je en ne quittant pas des yeux l'inconnu, bien que je sentais les deux grands sourire fendre le visage des deux jumeaux. Le visage de l'inconnu qui semblait en amiosité il y'a quelque seconde changea brutalement. Un sourire vint pourfendre ses lèvres, et une lueur brusque s'alluma dans son regard.
Il lacha son épée et s'agenouilla devant moi, les yeux aussi doux que le pelage de Chuy. Il me prit la mains, et je sentais mon cœur rater un battement lorsqu'il avait effleurer Perfide. Heureusement pour lui, il ne l'avait pas touché. Cependant, la surprise envahis mon visage et j'ecarquillais les yeux. Qu'es ce qu'il était en train de faire ? Je regardais les jumeaux d'un air perdu, alors que les lèvres visqueuse de cette homme me touchait la paume, frénétiquement.
« Je me présente, je suis Phoebus, ça veut dire Dieu soleil, » déclara t-il en bombant le torse avant de tomber à genoux. « Je n’ai jamais vu un visage aussi parfait. Mais dites moi, puis-je savoir quel est le nom de cette merveilleuse créature sur laquelle mes yeux hagards se sont posés ? Prends mon épée, mon cœur et ma vie, ô douce amie je suis tout à toi ! Demande et j'exaucerai ! Exige et je donnerai pourvu que tu daignasses m'accorder encore l'un de tes regards de biche ! » Ah d'accord. Pour qui me prenais t-il ? Pour l'une de ses filles ecervelés, manquant de jugeote et tombant dans ses filets ?
▬ « Je vous demande pardon ? » M'exprimais-je, avec des yeux ronds. Je retirais brusquement ma mains, un air furieux au visage. Je détestais qu'on me parle comme ca. Qu'on me prenne pour un objet de convoitise. Les hommes étaient tous les mêmes. Les mots qui vous séduisent, qui vous prend pour une idiote afin de mieux conquérirs les cœurs qui ont besoin de l'entendre. Je pensais à claquer ma paume contre sa joue, mais la pensée qu'il pouvait nous êtres utiles vint m'effleurer l'esprit. Je rangeais Perfide dans mon fourreau, m'apprêtant à faire ce que je n'aurais jamais pensée faire aujourd'hui. Pas maintenant, en tout cas.
J'étais pas encore prête. Depuis la mort de Manolo, il m'était impossible de remettre le cœur d'un homme dans ma vie. Un sourire enjôleur parcouru mes lèvres, alors que je m'approchais subitement de lui dans un déanchement appuyer. « Demandez, dis tu ? » Fis-je avec un regard espiègles. Plus rien ne semblait compter à ses yeux, tellement ils ce figèrent sur moi. Je venais de le glisser dans mes filets sans qu'il ne s'en rende compte. La femme par terre ? Sans doute auraient t-elle été outré de voir son mari ainsi. Moi même, il m'inspirait le dégouts.
Et pourtants, même à Storybrooke, ils semblaient être restés les mêmes. Alors qu'il semblait oublier tous ce qui ce passais autour de lui, je glissais ma mains sur son poignet, effaçant le sourire pour le transformer en une grimace rageuse. Je refermais ma mains fermement sur son poignet, avant de la tourner d'un geste brusque dans son dos et de le plaquer à terre pour que le sol de marbre le recoive comme il faut. Il gémit, surpris de ce soudain changement de situation. Il aurait pu parler, si sa bouche n'était pas coller contre le sol. Embrasser une fille ? M'embrasser ? Et si tu commençais déjà par embrasser ton immonde sol poussiéreux ? Je portais mon pied sur son derrières, le tenant ferment en otage entre mes mains.
▬ « Alors écoute moi bien, dieu du soleil. » Tonnais-je. « Ta sérénade, tu peu la chanter à toute les petites idiotes de cette ville. Mais sur moi, ca ne marche pas. Les lâches dans ton genre, j'en ai croisé. Mais dis moi, qu'elle plaisir sa t'apporte de jouer avec le cœur des filles comme ca ? Tu te rend compte de la peine que tu peu causer à ta chère et tendre en agissant ainsi ? » Ajoutais-je. « Répond moi ! » Aboyais-je, ma mains libre attrapant sa chevelure pour tourner sa tête vers le corps inconscient de sa femme. « C'est bien ce que je pensais. » lachais-je avec lassitude. Toujours le même discours. « Je te relâche uniquement si tu nous donnes des vêtements en échanges. » Proposais-je alors qu'il commençaient nettement à remuer sous ma poigne.
▬ « Sinon, je t'assome. Ou bien je laisse un ou deux mot à ta compagne. Je suis certaine qu'elle sera heureuse de prendre connaissance de ton comportement libertin. » Fis d'un sourire cynique, continuant ma petite prise d'otage. Je l'entendis murmurer dans le sol. « Plait -il ? » Fis-je, bien qu'il semblait s'epanouir de sa situation. C'est ce qui me faisait peur. Le fait qu'il m'aime encore plus parce que j'étais la seule femme de cette epoque capable de lui résister. Et de le ployer au sol, aussi. Son comportement me rappelais Joaquin. Matchistes, un vrai bourreaux des cœurs.