Le monde de la désolation

Il y a bien des années, à Wasteland



Dot envoya valser un monstre d'encre à l'aide d'une immense batte de baseball, monstre qui voltigea sur son plus grand frère, qui ouvrit sagement la voix sur la marre de dissolvant dans lequel la créature s'effaça.


Wakko emprisonna deux balais d'encre dans ses bras, leur faisant lacher leurs sauts de dissolvant, pendant que Yakko accourut pour chatouiller la base, avant de les prendre par surprise et de sauter joyeusement, les sauts en main, les enfonçant sur les balais, jusqu'à qu'il n'en reste plus rien.



Les trois lapins sautèrent vivement ensemble, chantant ce vers les bras levés pour se présenter à leur assemblée monstrueuse, atterrissant sur trois petits monstres qu'ils éclatèrent avec de grosses massues.


Les deux frères tournèrent sur eux même pour éviter un fonceur qui tomba derrière eux, dans la flaque de dissolvant.


La cadette sprinta sur tous les monstres bombes, les réveillant, le faisant exploser un à un sur les monstres qui suivaient la lapine.


Continuèrent-ils en prenant chacun un balais d'encre pour taper les autres avec.


Ils lancèrent ensuite ces balais dans le dissolvant, et les trois frères se réunirent dos à dos au milieu de l'agitation.


De leur grand sac ils sortirent des canons, brûlant l’allumette pour allumer la mèche. Les canons crachèrent des boulets qui éclatèrent les monstres les plus robustes.

La ruelle déblayée de cette vague de monstres, ils continuèrent joyeusement leur chanson, aidée par leur confrèrent pour dégager le reste de la route, se séparant tous les trois vers leurs diverses croix au Sud qui leur avait été assignées, les trois derniers éléments, les autres déjà en place, pour détruire le Fantôme.

Storybrooke, pendant la malédiction

Dyson croisa les bras, un sourire amusé, les sourcils levés l'air de dire "Sérieusement ?", lorsque le detective arriva avec le jeune qui s'était enfui.

Tu as réellement tenté de t'enfuir ?
Oh ça va, j'ai pas quitté Storybrooke, c'est bon... Grommela-t-il à mi voix.

Parce que je t'ai retrouvé avant !

Merci detective Tim, lui dit le psychologue en lui serrant la main.

L'adolescent soupira, tandis que le detective partit, sans qu'aucun des deux, à cause de la malédiction, ne se souviennent qu'ils se connaissaient...

Aujourd'hui, Wasteland

Je me réveillai tant bien que mal, une douleur atroce me traversant toute entière. Je n'étais plus devant les mines, Mickey n'étais plus avec moi.
Affolé par ce qu'il pourrait faire aux autres, je me relevai soudainement pour le retrouver, mais deux choses m'en empêcha. D'abord, la douleur lancinante que j'avais au ventre, qui avait désormais perdu toutes ses couleurs.
Puis le fait que j'étais attaché n'aidait surement pas. Je relevai la tête, et comprit alors tout de suite où j'étais.
Sur le plafond, je reconnus la croix rouge que j'avais dessiné des années plus tot. Je tournai la tête avec difficulté, pour comprendre que j'étais attaché à mon bureau. L'un des tiroirs était ouvert, celui dans lequel Laure avait trouvé ma télécommande éléctrique.

Je soupirai, fermant les yeux pour réfléchir à la situation. Soreth ne m'avait pas emmené là, il s'en fichait de ce qu'il se passait ici.
Le Savant Fou ou l'un de ses robots avait du me trouver pour m'amener là où je lui servirai.
A mon avis, il ne restait plus beaucoup de temps avant que toutes les croix rouges ne soient réunies. Tic était peut-être à Storybrooke, mais quelque chose me dit que si nous avions pu arriver ici, tout comme Aloysius, ça ne lui serait pas un problème.

Tournant la tête vers la fenêtre, je sifflais, espérant que ces petites bêtes allaient m'entendre.
Et je fus soulagé lorsque la vitre se fracassa à l'entrée des petites créatures bleues. Les lapins accoururent vers moi, de leurs yeux tendres, avant de se servir de leur dent incroyablement monstrueuses et tranchante pour défaire mes liens.
J'avais mal aux jambes, trop pour marcher correctement. Je me tournai vers les lapins bleus pour leur chuchoter de me trouver un pot de peinture, pour me soigner.

Je pris un papier, et une plume sur mon bureau, et commença à écrire.

En espérant que ce vieux procédé de communication fonctionne encore. Je ne suis pas au top de forme, mais je suis plus ou moins vivant. Le Savant Fou a profité que je sois dans les vappes pour m’amener à la croix de l’ouest. Les croix rouges sont là où nous avons détruit de Fantôme, c’est là où il se réveillera si les 8 qui l’ont détruit s’y trouvent. J’ai entendu parler le Savant, il a trouvé les Animaniacs, kidnappé Tic. Je crois que dans quelques minutes, le Fantôme va se réveiller. Une guerre va commencer, on est tous en danger. J’ai un plan, vous avez tous un rôle à jouer là-dedans. Le voici.

Park, toi et José venez me retrouver chez moi, garde le diamant, c'est important, je vous dirai quoi faire.
Laure, je suis sur qu'en te concentrant, tu peux rappeler les Revenants Solitaires, avec eux, toi, Mary Margaret et Harmony, vous descendrez au Sud, les Revenants vous montreront le chemin vers les trois croix ou se trouveront les Animaniacs.
Harmony, en chemin, vous ferez une halte à la bibliothèque. Sur le mur près de l'ascenseur, il y a un fil transparent. C'est la ligne téléphonique qui fonctionnera quand tu l'aura repeinte. On pourra tous être en contact ensuite.
Lily, à l'instant où le processus de réveil va commencer, je pense que les arbres de la forêt se réveilleront. Ils te protègeront contre les nuisibles de la forêt. Au nord dans l'entrepot, il y a Géo Trouvetou. Devant la forêt non loin, il doit y avoir Tac -je suis sur qu'il est en vie- et Tic qui doit être arrivé ici il y a peu. Le quatrième revenant solitaire restera avec toi, et une troisième personne devrait vous rejoindre.
Votre but à tous, rester près des croix. Lorsque le Fantôme se réveillera, elle vous serviront de point d'accès pour quelque chose de... complètement fou que je vais vous demander.
Et je dois vous prévenir. Il y a de fortes chances que nous perdions nos couleurs en quelques secondes, le Fantôme s'en nourrit.


Je ne leur avait pas écrit ce que j'avais en tête pour la dernière partie. Je savais qu'on allait tous s'en sortir. On avait pas d'autres choix.

Park vint me voir, me soulageant ainsi, ils mettaient le plan à l'execution. Je lui dit ce qu'elle devait faire, elle était en danger de mort, et il fallait la sauver. On ne pouvait plus reculer alors il fallait des mesures... drastiques.

Avant de partir, José s'arrêta pour me chuchoter quelque chose à l'oreille avec culpabilité.

Le sol trembla soudainement plus fort. Ca y est. Ca allait se réveiller.

made by pandora.

Le monde de la désolation

Oswald !

J'entendis alors la porte de la maison s'ouvrir, et, au vu des bruits de pas, deux personnes monter.
La porte du bureau laissa entrer deux personnes dont les visages ne me rappelait rien, n'ayant encore vu personne de ce monde sous leurs formes humaines.

Nous sommes les Caballeros, Oswald, c'est nous ! Panchito et moi, Donald ! José est occupé.

Je souriai, ravi de voir les deux compères de Carrioca en sécurité. On a vu les colonnes rouges aux huit croix. On a pas mis beaucoup de temps pour comprendre que le Fantôme va se réveiller. Et tu es forcément concerné alors on est venu t'aider.

Comme la douleur était apaisée, au prix de mes couleurs me rendant à moitié grisé, je pus me lever et marcher à peu près correctement.
Salut les gars, j'suis content de vous revoir, leur dis-je avec un sourire qu'ils me rendirent. Allez à la Mairie, une de mes amies a besoin d'aide, elle a le diamant du Fantome, et pour survivre, elle va le refiler au Savant Fou, elle a besoin d'aide.

J'y vais, déclara Panchito. Mais Donald va rester ici, on te laisse pas tout seul, c'est encore plus dangereux maintenant.

Je lui soufflai des remerciements. Je me penchais à la fenêtre et tournai ma tête vers le Nord, pensant à Lily. Carrioca m'avait soufflé quelques mots, avant de partir avec Park. Comme quoi, pour la préserver, il lui avait menti à propos de son père. Qu'il l'a connu et que c'était un homme pitoyable.
Je soupirai en pensant qu'aussi peu juste que ça l'était, j'aurai fait pareil. Lily déborde de vie, et il était si dur de l'imaginer malheureuse.
Je pris dans ma poche quelque chose qu'elle m'avait donné il y a quelques mois. La première -et la seule de découverte- pièce d'or à son éfigie, du Trésor de Lily Jones.

Et c'est en la serrant dans ma main que le plafond de ma maison fut détruit en quelques secondes et que cette masse noire m'entoura. Elle n'aspirait pas ma force vitale, mais s'en inspirait pour trouver la force qui ferait vivre le coeur qu'il volera.
Et, étourdi par le processus, je tombai dans les pommes.



Je me réveillai, posant les yeux sur une atmosphère bien plus sombre et bien plus froide.

Dyson !

Je me relevai, la tête dans le brouillard, observant ce que Donald fixait avec inquiétude. De l'autre côté de la ville, le corps en formation du Fantôme s'élevait depuis la Mairie. Il avait trouvé un coeur.

Faites que Park à réussi...

Même si c'était loin, je pouvais le voir, le cadavre d'un homme en sortir pour chuter. Le Savant Fou, désormais mort. Je soupirai de soulagement. Park était bien en vie.

Mais lorsque le Fantôme, bien plus grand et terrifiant qu'auparavant finit de prendre forme, d'une taille si colossale qu'on pouvait facilement croire que la tête atteignait les cieux de Wasteland, plus aucun soulagement n'habitait ce monde.

Car le Fantôme menaçait désormais de nous effacer en peu de temps:

Je pris le téléphone, et m'adressa au groupe. Combattants de Storybrooke, rapprochez vous des croix et préparez vous !

Mais je n'eus pas le temps de continuer que le bruit de la porte d'entrée qui se fracassait se fit entendre néanmoins nettement malgré le vacarme que le réveil de l’entité d'encre.
Des Animatronics montaient à l'étage. Donald sortit une batte de baseball surdimensionnée comme on sait en faire chez nous, ce qui me fit sourire.
Au premier qui entra, il n'eut pas le temps de comprendre quoi que ce soit puisque Donald lui démolit la tête. Mais le deuxième put passer ce premier obstacle et me lança plus loin.
Je tombai lourdement au sol plus loin, me heurtant la tête qui lançait une petite douleur fort peu supportable. Je vis Donald me venger et démolir le robot, mais le troisième derrière lui l'attrapa par le pied pour le cogner contre le sol. Je serrai les dents, pâtissant à sa douleur.
Je me relevai, esquivai l'attaque du robot et l'envoyant d'un coup de pied relevé sur celui derrière lui, les laissant disjoncter entre eux, bien qu'un coup avant cela partit sur mon visage me faisant tomber.

On avait dégagé la maison des robots, mais la menace du Fantôme était toujours là.
On put le voir, partout à Wasteland, lever les bras en l'air, assombrissant encore plus l'atmosphère, avant de frapper lourdement dans ses mains. D'abord, un bruit horripilant envahit Wasteland. Puis, des pieds de la créature, une vague de dissolvant commença à monter pour s'écraser sur nous, sans même nous laisser le temps de réaliser la chose.

Je pris une bouffée d'air lorsque celui-ci se présenta à nouveau. Puis je regardai mes mains. Mon corps entier, dénudé de ses couleurs.
Je levai le regard vers le Fantôme qui eut un énorme rire grave, cruel. Il avait effacé les couleurs de ceux qui en portaient encore. Désormais tout était à la merci de sa destruction.

Et toutes nos couleurs étaient parti. A Storybrooke, on venait de se faire oublier, définitivement. J'eus un frisson inquiet, mais me ressaisi bien vite.

Je me précipitai sur le téléphone. Nous avons encore une chance de le battre ! Nous n'allons pas mourir aujourd'hui. Autrefois, nous nous sommes servi des croix pour le détruire, et nous allons le refaire, mais il va également falloir, en même temps, le détruire de l'intérieur. Je vais vous demander quelque chose de fou, mais c'est notre seule chance ! Les croix vont vous servir de vaisseaux. Je vous demande d'entrer à l'intérieur.

Et tandis que je leur exposais le plan risqué, mon regard se posa sur une ruelle à l'extérieur, envahie par des créatures enfantines qui s'en prenait à quelqu'un.
Soreth...

Le monde de la désolation

Il restait deux affreux, les autres avaient été anéantis. Non mais quoi, faut pas s’en prendre à moi. Je veux bien être gentille mais je suis pas non plus le Père Fouras -note de la joueuse : a noter ici que ceci n’a aucun rapport mais que je l’ai toujours trouvé trop cool- et y’a pas marqué idiote sur mon front qui clignote en néon rouge. Fin bref, il restait deux affreux, et je commençais à perdre mes couleurs à petit feu et j’aimais pas ça. Non j’aimais pas ça du tout et c’est qu’ils m’avaient fait mal les affreux vu le sang qui commençait à tâcher mon chemisier. Levant les yeux vers le ciel, je remarqua rapidement que les colonnes rouge s’étaient éteintes. D’après mes pensées, Park avait eu avec elle le diamant, puis elle avait été en danger, elle avait failli perdre son cœur mais je sentais que ce n’était pas le cas. J’étais sûre qu’elle allait bien.

« Combattants de Storybrooke, rapprochez vous des croix et préparez vous ! »

La masse noire avait pris de l’ampleur dans le ciel et le fantôme était apparu. Alors là, j’avais vu des démons, des fantômes et tout les trucs dans ce genre là mais ça, c’était un truc vraiment impressionnant et il en faut beaucoup pour impressionner une femme qui a des visions où les gens se font égorger, étriper ou qui se prenne des coups de hache dans la tête. La voix de Dyson avait raisonner. On devait se rapprocher des croix. Je me rapprocha de la croix mais sursauta lorsque j’entendis le rire grave et mauvais du fantôme. J’étais certaine d’une chose, c’est qu’on était réellement dans la merde et qu’en fait, depuis le début, on faisait que marcher dans la choucroute et encore, on n’avait pas ajouter les pommes de terre.

Le fantôme leva les bras vers le ciel, ce dernier s’assombrit encore plus qu’il ne l’était déjà.

« Je ne sais pas pourquoi mais j’ai vraiment un très mauvais pressentiment là. »

Il frappa dans ses mains. Je mis les miennes sur mes oreilles parce que vu le vacarme qu’il avait, j’en présageait pas long sur mes tympans. Enfin ils étaient intacts, en tout cas, c’est ce qu’il semblait être. Mais alors que je m’y attendais pas, une vague de dissolvant se dispersa sur nous tous. Lorsque je rouvris les yeux, je remarqua avec horreur que j’étais entièrement en noir et blanc. Mes beaux yeux bleus étaient désormais gris et ça, je pouvais pas l’accepter. Je n’avais plus aucunes couleurs et ça voulait dire…

« Ils nous ont tous oublié. » dis-je doucement plus à moi-même qu’au revenant solitaire qui était avec moi. « Mais ça veut dire que mon mari m’a oublié et que…oh non, ma boutique va faire faillite… »

Quoi c’est pas important ? Bah si justement, c’est important parce que faut bien que je me nourrisse non ? Et pour se nourrir, ben faut travailler et pour travailler bah faut avoir des couleurs et puis…oh je vais pas y passer quinze ans à vous raconter la vie ? La voix de Dyson résonna à nouveau dans le téléphone qui se trouvait non loin de moi. Je m’en saisis et déposa le combiné contre mon oreille :

« Nous avons encore une chance de le battre ! Nous n'allons pas mourir aujourd'hui. Autrefois, nous nous sommes servi des croix pour le détruire, et nous allons le refaire, mais il va également falloir, en même temps, le détruire de l'intérieur. Je vais vous demander quelque chose de fou, mais c'est notre seule chance ! Les croix vont vous servir de vaisseaux. Je vous demande d'entrer à l'intérieur. »

A l’intérieur ? Sérieusement ? Il avait perdu l’esprit non ? Et c’est moi qui dit ça…Aussitôt, je m’approcha de la croix et m’y appuya avant de voir que le fantôme faisait une tête destabilisée. En même temps, c’est pas tous les jours que des gens s’infiltrent à l’intérieur de toi -âmes perverses merci de circuler- On ne tarde donc pas à se matérialiser dans son corps. Je promène mon regard. C'est un grand espace entièrement d'encre, circulaire, comme une grande salle Au milieu de cette salle, des sortes de tentacules d'encre montent pour s'enrouler autour d'un coeur, qui le maintien en vie.

« Il faut sûrement détruire ses tentacules. » dis-je après m’être rendue compte que les autres étaient là, mise à part Dyson et Lily complètement inerte.

Je remarque très rapidement les gros pustules sur ses tentacules. Il y a en a plusieurs. Faisant mine de réfléchir, je reprends finalement.

« Les pustules…Je crois que c’est son point faible…Enfin c’est ce qui me semble le plus logique. Il en a sur toutes ses tentacules. »

Regardant autour de moi, je remarque rapidement qu’on est tout séparé par du vide. Bah déjà, on risque pas de se rejoindre, parce que d’abord le vide j’aime pas ça et que niveau saut dans le vide, j’ai déjà donné pas mal. Faisant mine de réfléchir, je sors ma télécommande de ma poche et souris avant de viser la première pustule non loin de moi et la fait exploser dans un gros « Splash » assez dégoutant. Les tentacules ne cessent de zigzaguer. C’est que ça m’en donnerait mal au crâne. Je balaya mon regard sur la tentacule mais ne voyais pas grand-chose et vu l’intensité de ses machins, c’était pas étonnant. Il allait falloir que je suive la tentacule pour la détruire à sa base. Je tourne le regard vers les autres :

« Je vais tenter de trouver la base de la tentacule pour la détruire. Détruisez les pustules, parce que tant qu’elles seront pas toutes détruites, les tentacules seront toujours « vivante » » dis-je en fermant les guillemets avec mes doigts « Faites attention… » dis-je simplement avant de partir donc pour suivre la tentacule. Je fais une marche d’environ cinq mètres avant de voir la deuxième pustule et « splash » je l’explose. Je vais me reconvertir dans l’explosage des pustules de tentacule de fantôme. Je regarde autour de moi. La tentacule se rapproche de la paroi. Me mordant la lèvre, je décide de monter vu que la paroi est rocheuse et qu’elle semble franchissable. Je range ma télécommande et commence à grimper.

Arrivant en haut, je m’engouffre dans un tunnel, suivant la tentacule. Arrivée dans le tunnel, je remarque rapidement la mare de dissolvant et les jets par endroit. Respirant longuement, je marche prudemment mais voilà que y’a un affreux qui me saute dessus. N’ayant pas le temps de prendre ma télécommande, je me prends un coup de griffe en plein visage, me tailladant la lèvre. Furieuse, je me saisis de lui et le balance dans le dissolvant avant de me relever :

« Non mais oh ! »

Je dégomme la nouvelle pustule face à moi avant de continuer mon chemin. J’arrive finalement au bout du tunnel et débouche dans une grande salle avec beaucoup de dissolvant en bas.

« Trop de dissolvant tue le dissolvant. »

Bon personne m’avait entendue et ça allait pas beaucoup m’avancer mais je l’avais dit. La tentacule traverse la salle avant de remonter sur une plateforme, là où elle prends naissance. Regardant autour de moi, je remarque rapidement que je peux descendre sans trop de difficultés. Mais bon, ça restait assez délicat sur les parois et que j’ai failli littéralement finir en crêpe sur le sol si je m’étais pas retenue à temps. Mais alors que je pose un pied par terre, voilà que des humanoïdes, enfin des trucs avec des silhouettes humaines sortent du dissolvant. J’ouvre grands les yeux. Mais c’est quoi ce monde ? Ils court vers moi. Je tente de les atteindre avec la télécommande mais ça ne marche pas.

« Je vais te ramener au magasin toi hein ! » dis-je avant de mettre à courir même si la télécommande venait de chez Dyson. Alors que je cours avec toute la grâce et la beauté d’une nana qui veut pas finir en bouffe pour mec chelou sortis direct d’une marre de dissolvant, l’un d’eux m’attrape à la cheville et me fait lourdement tomber sur le sol.

« Aïe putain.. » dis-je alors que le dissolvant dont il est fait me brûle la peau. Et le choc à la tête fait doucement perler du sang le long de mon front, glissant doucement sur ma joue. Je vais rentrer à Storybrooke, on va plus m’appeler Laure mais Quasimodo -Lily je t’interdis de garder ce surnom en souvenir- . Et ça, ce sera au dessus de mes forces. Il m’attrape les épaules Et c’est qu’en plus, il m’attrape les épaules, me brûlant encore plus. Mais par chance, je réussis à m’en défaire et me relève, difficilement mais fièrement. Mais un autre arrive à pleine vitesse et me frappe, me faisant reculer de plusieurs pas. Non mais ils sont complètement malades ? D’où ils frappent une femme ?

« Je vais vous apprendre les bonnes manières Mégréants. » dis-je en tentant de ne pas faire attention au sang qui coulait le long de ma lèvre. Je le pousse dans le dissolvant et le regarde disparaître avant de lui tirer la langue « Bien fait ! » mais pas le temps de se réjouir vu les cinq autres affreux qui arrivent sur moi. Levage de yeux au ciel. La paroi n’a pas l’air ultra solide, je sors ma télécommande et vise la paroi mais avant que cette dernière ne s’écroule, l’un des hommes verts (non c’est pas des extraterrestres, non parce que c’est bleus les extraterrestres non ? Enfin je sais pas puis on s’en fout donc…) me jette dans le dissolvant, me faisant donc glisser et le temps que je me relève, je sentis rapidement que je m’étais sans doute fait bien mal au niveau des épaules et de la naissance de ma poitrine. Mes bras aussi avaient bien pris chair et ma cheville me donnait vraiment très très chaud. J’avais mal mais d’une force que même une tablette de chocolat ne pourrait pas calmer. Je me relève et respire longuement même si ça me fait ultra mal et me dirige vers la paroi avant de grimper avec des prises sûres et vise avec ma télécommande la dernière pustule qui explose et qui fait disparaître au même moment la tentacule. N’en pouvant plus, je finis par me laisser glisser le long du mur et commença à fixer un point devant moi, à dire vrai, je m’inquiétais pour José… Etait-il en sécurité ? J’avais encore tellement de choses à lui dire… Je ferma les yeux et tenta tant bien que mal de me détendre avant de repartir pour mettre fin au Règne de cet ignoble machin.