« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Donc vous êtes certains qu'il a été ici. Vous l'affirmez sans doute ?
Le policier se gratta la tête, tournant la tête vers son équipe comme s'il réfléchissait encore de sa réponse, avant de me regarder et d'hocher la tête pour me le confirmer.
Vous n'êtes pas très rassurants vous savez ? Alors, vous estimez qu'il y a été quand ?
Gus dit qu'il estime l'entrée par effraction à 20h hier soir, puisque les horloges ont été cassées dans cette effraction.
Je soupirai. Est-ce que de toute façon ça allait nous aider à le retrouver ?
Demandez à Gus de faire l'inventaire de ce qu'on lui a volé, ça peut peut-être nous aider à retrouver notre disparu.
Alors que l'agent acquiesça, je me retournai pour monter dans la voiture du shériff. Je revenais au poste de police, avec néanmoins une trop grande démotivation pour relire tous les rapports de l'enquête pour y trouver un quelconque lien. Je ne cessai de le penser et le dire, c'est mon frère qui aurait du être shériff. C'est lui le plus malin et le moins maladroit. Avec lui, moi, je n'étais déjà pas très doué, alors seul... Tic me manquait, et l'affaire de sa disparition et celle d'Oswald n'avançait pas. Elle n'avançait pas depuis que j'avais décidé de l'ouvrir. On avait absolument rien dessus et ça me tuait. Alors on se concentrait sur la dernière enquête d'ouverte, la disparition de Géo. Et si on semblait avancer, j'avais pourtant l'impression qu'on pédalait dans le vide. Le Savant aussi se faisait discret. Très discret. Mais les très brefs échanges avec lui étaient à son avantage. Cela ne prouvait pas pour autant son innocence, mais aucun indice n'était lié à lui.
Je pris une noisette. C'était encore une de seules choses qui pouvaient me remonter le moral. Ça et la chansons des trois lapins surexcités.
Je décidai finalement de rentrer chez moi. De toute façon, il n'y avait pas grand chose à faire si on ramait dans le vide. A rester à attendre dans le bureau, ce n'est surement pas comme ça que je colorierai Wastebrooke.
Mais alors que je mis ma veste, le téléphone sonna. Je me précipitai dessus, espérant du nouveau. Shériff Tac ?
Je fronçai les sourcils, je ne m'attendais pas vraiment à ça... Généralement à cette heure-ci, à part José et les vaches, il n'y a personne, vous êtes surs que ? ... Des COULEURS ? Comme lui... Ils viennent de Storybrooke ! J'arrive !
Je fonçai vers la voiture, me dirigeant à toute vitesse vers la gare. On m'avait appelé pour signaler que le train s'était gravement écrasé sur les quais, avec à son bord plusieurs passagers du train dont la plupart s'étaient échappés, laissant simplement de nouvelles personnes qu'on ne reconnaissait pas, colorées, avec quelques parcelles de peau grisées. Leur provenance alors était une évidence. Ils venaient de là-bas eux aussi. De la ville originale qui a donné sa nouvelle forme à Wasteland et ses habitants.
En effet, le train ne l'avait pas manqué. La gare était totalement détruite, et les personnes qui s'y trouvaient avant de courir semblaient plus ou moins choquées. Le train n'était pas en super bon état, et le Chat Capitaine pestait, lançant toutes sortes d'injures, pleurant Willie et accusant les nouveaux arrivants. Je reconnut un nom.
Un nom qui me fit frissonner. Oswald. Oswald était là !
Je courus vers le train. Ils avaient tous été amenés en dehors du train, allongés et encore inertes. Je ne le reconnus pas tout de suite, puisqu'également transformé en humain comme nous tous. Mais étant le seul garçon du groupe -mis à part un petit garçon-, j'en déduis qu'Oswald était lui.
Par les esprits oubliés de Wasteland... C'est Oswald ! Amenez-les à l'hopital, il faut les réveiller !
* * *
J'étais assis dans la salle d'attente, trépignant d'impatience, tapant du pied comme nous le faisons Tic et moi lorsqu'on était agacés. Je me levai finalement, faisant les cents pas. C'était si dur de les réveiller ?
Mon téléphone sonna. Shériff Tac ?
Tacko ! Mon ami Tacko Tac ! Tu sais que j'aime beaucoup ce nouveau nom ?
Je fronçai les sourcils.
Savant Fou... Que faites-vous et où êtes-vous ?
Je mis le haut-parleur, pour que les agents qui étaient autour de moi entendent.
Je suis dans mon laboratoire, je suis en train de prendre mon déjeuner. Pourquoi tant d'inquiétude ? Je fis signe aux agents pour leur dire de s'y rendre pour inspecter. Tu sais, tu t'épuise trop, je te sens beaucoup fatigué depuis ces derniers temps.Ces derniers temps, je vous cherche, donc on ne s'est pas vu, vous ne pouvez pas le savoir.Et bien... j'imagine que c'est le cas. Vous me recherchez Shériff ? J'ai fait quelque chose de mal ?Géo Trouvetou a disparu, et vous vous faites étonnement discret. Je cherche encore le moyen qui va vous coincer.Je suis outré ! Malgré tous mes interrogatoires ! Pourtant, vous avez une nouvelle piste, et vous ne l'exploitez pas.Ah oui ?Depuis que ce groupe d'humains colorés est arrivé, un manoir, un train et une gare ont été détruit. Ils sont nouveaux, et semblent avoir une attirance pour la destruction. Serait-ce une coïncidence ? Je ne pense pas, cela ne m'étonnerait pas de découvrir de nouvelles informations sur un kidnapping. Réveillez-les Shériff, vous avez de nouveaux suspects.
Je raccrochai, réfléchissant à ce qu'il venait de dire. Ca ne me plaisait pas mais....
Le choc avait été violent... Mais Snow n'avait pas souffert puisqu'elle était morte S’était évanouie avant. Et elle ne savait pas vraiment combien de temps s'était déroulé avant qu'elle ne se réveille. Le temps que ses yeux s'accommodent à cette blancheur fut assez court. Mais elle préféra refermer rapidement les yeux. De ce qu'elle avait vu, elle était dans un hôpital... Mais... Attendez ! Où étais Lily-Rose ?!?
Brusquement, la mère de famille se releva et se dirigea vers le petit lit blanc où se trouvait sa fille. Et la petite avait perdu des couleurs à ses bras. C'était étrange mais un regard à ses propres bras lui confirma qu'ils étaient encore à Wastebrooke...
- Allez tout le monde on se réveille !
La brune alla donc réveiller ses compagnons d'infortune, avant de prendre sa fille dans ses bras, et de commencer à quitter la grande salle d'hôpital, sous les regards des infirmiers. Mais elle n'en avait que faire. Ce qui la stoppa, ce fut les gendarmes... Les gendarmes qui gardaient leur salle...
- Merde... J'crois qu'on a des ennuis...
Se souvenant qu'elle avait toujours son brouilleur d'énergie sur elle, la brunette fit signe à ses camarades d'infortunes de se taire et de la suivre. Elle sortit alors sa zapette en s'élançant dans la pièce suivante, en percutant un policier.
-NOOOOOOOON !
Ca c'était Dyson qui venait de crier. Mais c'était trop tard puisque l'un des policiers commençait déjà à vaciller. Sans perdre un instant, ses deux collègues pointèrent leurs armes sur Mary Margaret qui leva les mains, gardant sa télécommande prêt d'elle tout en reculant près de sa fille.
- On a un agent attaqué, shériff il avait raison, les suspects sont bien les coupables. Besoin de renforts !
Hein ? Et de quoi étaient-ils donc coupables ? En tout cas, Mary Margaret ne comptait pas plaider sa cause durant des heures. Elle observa donc d'un oeil torve le policier qui fonçait droit vers elle, avant de prendre sa fille par la main, de lever son autre main et de la tourner comme lui avait apprit Régina, tout en se concentrant sur son lieu de destination : sa maison !
- Attention ! Ca va secouer !
Et elle disparut dans un nuage de fumée violette. Pour une fois, elle se réceptionna très bien à l'atterissage. Lily-Rose riait aux éclats en répétant "POUF" et en faisant le même geste que venait de faire sa mère. Cette dernière ne s'inquiéta pas de l'état de sa fille et observa ses camarades... Mais il manquait Dyson et Laure !
-Vous allez bien toutes les trois ? Bon, il semble que j'ai encore des progrès à faire sur la quantité... Et la destination...
Oui, parce qu'au lieu de se retrouver chez Nolan, les filles se trouvaient au centre commercial... Un centre commercial qui luisait d'une couleur verte ?!? Tiens c'était étrange aussi ça, non ?
- Je propose qu'on retrouve Laure et Dyson !
Sur ce, l'institutrice fit demi tour pour voir au loin le Granny's... Sauf que ce n'était plus le Granny's...Sur l'enseigne était écrit "Chez Elvire Ecoutum Duck"...
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Peut-être que j’y étais allée un peu fort avec le conducteur du train. Ce dernier finit par faire littéralement tomber le train dans une cascade de peinture bleue. La peinture m’arrivant jusqu’aux genoux, je leva un regard vers le conducteur avant de voir Mary Margaret apparaître derrière moi alors que je m’apprêtais à dire quelque chose, cette dernière pris la parole avant moi et me demanda de m’excuser :
« Oh je… »
Mary Margaret sortis un brouilleur d’énergie de sa poche avant de le pointer vers le tableau bord, le détruisant totalement. Je sentis qu’on était plus que dans la mierda. Je leva les yeux au ciel avant de tourner le regard vers Mary Margaret :
« Non mais vous êtes vraiment un boulet ma parole. »
Finalement, le conducteur expliqua à l’institutrice qu’elle devait se rendre dans le deuxième wagon pour trouvais les outils pour réparer le train. Cette dernière me laissa donc seule avec sa fille que je pris par la main, histoire qu’elle ne se tire pas dieu seul sait où, elle semblait en confiance, c’était déjà ça. Très rapidement, je compris que le train avait un soucis parce qu’il ne tarda pas à dérailler et plus vite que je ne le pensais. L’institutrice revint et finalement, le train commença à prendre dangereusement de la vitesse.
Passant mon regard par la fenêtre, je ne tarda pas à me rendre compte qu’on allait en direction de la gare et qu’on avait littéralement aucun moyen de nous arrêter. On allait dangereusement arriver sur le quai étant donné que le train n’était qu’à moitié sur les roues. BAM. Nous venions de percuter le quai en pleine vitesse et nous fûmes propulsés contre le mur devenu sol. On continuait à être sur le quai avant que je ne sois propulsée contre le sol, malgré la vitesse, ce ne fut pas un gros choc mais je me cogna malgré tout la tête contre le sol et ce fut assez brutal pour que je m’évanouisse.
Lorsque je rouvris les yeux, mon regard pris du temps avant de s’adapter à la lumière blanche, malgré le fait que l’on soit dans un monde en noir et blanc, ma vision fut floue pendant quelques minutes avant que je ne tourne la tête et que je ne me rende compte que j’étais dans un hopital, qu’on était tous dans un hôpital. Je me releva avant de me rendre compte que les autres étaient aussi réveillées. Mary Margaret se dirigea vers la porte et remarqua rapidement que des policiers étaient devant notre porte.
Elle usa de son brouilleur d’énergie malgré la mise en garde de Dyson et très rapidement Mary Margaret, Park et Harmony ainsi que Lily-Rose disparurent dans un nuage violet, nous laissant Dyson, Lukas et moi tous les trois. Me massant la crâne, je remarqua rapidement qu’une partie de mes mains étaient teintes de gris, de ce fait, mon vernis servait limite à rien en fait, je mettrais du noir la prochaine fois. Je tourna le regard vers Dyson :
« Dites Dyson, je veux pas finir oubliée… »
Très rapidement, la porte s’ouvre sur un homme, mon regard se pose sur l’insigne sur sa ceinture et je comprends très rapidement qu’il s’agit du Shérif de Wastebrooke.
« Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Baissez vos armes ! » hurle t’il en s’approchant de Dyson, tout en lui souriant. Dyson le regard d’un air curieux, peut être qu’il ne le reconnaît pas. Je respira longuement avant de le regarder faire et Dyson finis par comprendre qui il était. « Oswald ? C'est moi, Tac ! » exprime le Shérif. Très rapidement, Dyson souris avant de le prendre dans ses bras « Tac ! ». « Excusez moi pour tout ça, vous tombez mal, Wastebrooke n'est pas paisible. Géo Trouvetou a disparu, et on a suspecté ton groupe. Mais cette femme, qui est partie par magie, c'est une fugitive, on va devoir la retrouver. »
Il passe ses mains sur son visage, il semble exaspéré. Je me mords la lèvre, ne sachant pas quoi faire pour l’aider. « Oh pardon Oswald, sans Tic je sais pas ce que je fais... » Dyson s’approche de lui pour lui prendre les épaules « Géo et Tic ont disparu ? Ecoute, tout va bien, je suis là, on les retrouvera. Cette femme, Mary Margaret, viens d'arriver en même temps que nous, ce monde est nouveau pour eux. Mais on va les retrouver et t'aider, d'accord ? », je m’avance finalement vers eux « Vous pouvez compter sur moi aussi, enfin je pense… » dis-je simplement.
Le Shérif lève le regard vers nous deux avant de respirer longuement, sans doute soulagée du fait qu’il ne soit plus tout seul. « Notre priorité c'est Géo, je crois que Tic.. est à Storybrooke, comme toi Oswald, vous avez disparu en même temps. Quant à Géo, ça ne date d'il n'y a pas si longtemps. Le Savant Fou a tenté de vous accuser. Et jusque là on a rien contre lui. Il faut qu'on retrouve vos amis, c'est la priorité, vous avez des couleurs, c'est mal vu ici », retrouver les autres ? Oui c’était plutôt une bonne idée. « L'orgue du manoir s'était réveillé ! Mais on a réussi à le détruire. Le Savant Fou est forcément derrière tout ça. Et pire encore, on a trouvé un monstre d'encre, les balais. »
Je ne comprenais pas tout mais vu le regard que venait d’avoir Tac, ce n’était plutôt pas bon signe. Respirant longuement, je lève le regard vers les deux hommes, écoutant avec attention ce qu’il disait. « Un monstre d'encre ? Mais c'est pas possible ! On a scellé la source ! Oswald, il faut qu'on aille vérifier ! », Dyson posa finalement son regard sur moi avant de reprendre « D'accord, mais passons chez moi. Je suis venu avec un groupe de personne qui ne s'y connaissent pas ici. Il faut les armer. ». On sort finalement de l’hôpital, Dyson avec Lukas sur les épaules. Je regarde autour de moi. Tout est comme Storybrooke, je me demande si ma maison est là aussi et si ma boutique est là aussi.. Bien sûr, tout était comme Storybrooke si on tenait pas compte du noir et blanc et des légères coulées de dissolvant le long des rues.
Je pose mon regard sur Tac, il semble perdu, il semble être stresser et dépassé. Je m’approche de lui et pose ma main sur son épaule avant d’avoir une vision. La première vision que je contrôle depuis la rupture de la malédiction. Je vois Tac sous sa forme de toon avec son frère, je ressens le bonheur, je ressens la joie, le plaisir d’être tous les deux, ils semblent tellement heureux. Je reviens dans la réalité et pose mon regard sur le Shérif. « Il ne faut pas vous inquiétez, votre frère reviendra et puis, dès que vous avez un petit coup de mou, il faut garder en mémoire tous vos souvenirs avec lui jusqu'à son retour. C'est importants de penser aux souvenirs heureux. », Lorraine Warren est de retour. Tac me souris « Merci. » avant qu’on entende un énorme cri derrière nous, presque monstrueux. Je me retourne avant d’apercevoir un énorme monstre d’encre, assez étonnement monstrueux. Un peu comme les balais mais beaucoup…beaucoup plus gros. « COURREZ !!!!!!!!!!!! ». Faut pas le dire deux fois. On se met donc à courir avant d’arriver jusqu’à chez Oswald ou Dyson ou comme vous voulez le surnommer, d’ailleurs au passage, plutôt colorée sa baraque. On s’engouffra dedans avant que le Shérif et Dyson ne se tiennent contre la porte. « Laure vite ! Si cette maison ressemble à la mienne, à l'étage, tu auras mon bureau à la droite. Le premier tiroir en haut à droite, il y a une télécommande, c'est un boitier gris avec un gros bouton rouge, avec une antenne et une sphère à son bout. Prends là et reviens. Quand tu seras descendue, on ouvrira la porte et tu viseras le monstre avec le bouton rouge ! »
Je pose mon regard sur les deux hommes avant de monter l’escalier qui est coloré, tout comme le reste de la maison au fait. Arrivée à l’étage, j’entre dans le bureau et m’approche du bureau avant d’ouvrir le premier tiroir et d’en sortir la dite télécommande « BINGO ! », je redescends en vitesse et m’approche des deux hommes « Je l’ai ! » dis-je avant qu’ils n’ouvrent la porte. Je vise le monstre et appuie sur le bouton rouge avant de voir une sphère électrique sortir de la sphère rouge avant de toucher le monstre. Ce dernier s’évanouie, sans doute assommer. Mettant la télécommande dans ma poche, je me dirigea vers les deux hommes avant de regarder Dyson « Il est…mort ? », ce dernier me fit un signe négatif de la tête et on se remis en route, plus rapidement que je ne le pensais.
Moi qui pensais que nous en avions fini avec le manoir, j'avais tort. Tout commença réellement lorsque nous entrâmes dans le train. Nous attendions alors dans le silence notre arrivée en gare, c'est alors qu'un perroquet déboula dans le wagon et bien sûr la meilleure idée qu'eut Lily en le voyant était de le voler. On reconnaissait bien une pirate là ! Sauf que bien évidemment le perroquet ne comptais pas se faire voler sans rien. Lily entama alors de courir dans les autres wagon afin de suivre l'oiseau. Je ne savais pas si c'est parce que nous avions peur que Lily fasse une catastrophe ou parce qu'on s'ennuyait vraiment et qu'on voulait se distraire mais avec Harmony,les Revenants Solitaires, Dyson et son fils, nous suivîmes Lily à travers son périple.
Je dois avouer que je n'avais pas eu tort de la suivre. Alors que nous remarquions que la même femme se trouvait dans chaque wagon, nous arrivâmes enfin à la dernière à qui appartenait le perroquet. Ce fut alors à Harmony de négocier, ce qui fut vraiment amusant de la voir courir dans tout les sens pour Lily. Mais comme il fallait l'attendre de la wonderlandienne, celle-ci garda la perroquet afin que la pirate lui donne elle aussi quelque chose. Ah, même à Wasteland Harmony gardait son côté d'échange pour rendre un service. Pourtant le perroquet voulait aller vers Lily, d'après lui il devait raconter une histoire sur elle mais pourquoi ? Dyson semblait savoir ce qu'il voulait dire, il commença alors à poser sa question mais il dû s'interrompre à cause e la secousse du train. Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien se passer encore ?! Ce train était défectueux ou quoi ?! C'est alors que le train s'expulsa des rails... nan mais c'est une blague ? Ah ce rythme là on allait se scratcher dans la cascade ! C'est alors que Dyson s'énerva, d'accord donc ce n'était pas du tout normal. Il avait visualisé notre groupe avant de pester devant l'absence de Mary Margaret et Laure. Mais c'est pas vrai ! C'est deux femmes là sont les plus vieilles, elles devraient savoir être censé enfin !
C'est alors que le perroquet reprit une autre forme, qui était plus celle, d'un dessin animé. Et il fumait un cigare. Non mais c'était vraiment le moment de fumer un cigare à votre avis ?! C'est alors que l'ancien perroquet se mit à parler avec un accent brésilien afin de nous raconter ce qu'il avait vécu à cause de... vache ? Par la même occasion, il raconta "l'histoire" de Lily. D'après ce que j'avais dû comprendre il devait être son toon, non ? Je suis perdue avec leur histoire de toon durant l'enfance mais vu qu'elle connaissait son nom ça devait être ça ?
De nouvelles secousses se firent sentir dans le train nous obligeant à nous tenir pour ne pas perdre l'équilibre. Cette fois-ci, le train revînt sur les rails. Super au moins ça c'est fait ! Sauf que le train allait trop vite pour qu'on puisse prendre le virage ! En fin de compte je préférais la cascade on aurait eu une chance de s'en sortir mais là on allait vraiment mourir ! Le train pencha dangereusement vers la droite. La gare était désormais devant nous, nous allions percuter la gare de plein fouet ! J'espérais qu'il n'y avait personne là-bas... Le train dérailla alors nous propulsant comme de vulgaire poupée contre le mur qui était devenu un sol, nous coupant lors avec le verre des fenêtres, sauf comme l'avait dit Dyson, nous n'avions pas aussi mal que si nous étions dans notre monde. Pourtant les coups me firent perdre connaissance, même si la douleur n'était pas aussi terrible qu'elle devait l'être, elle était bien présente. Et si nous étions mort finalement ? Je l'avais dit. Je ne voulais pas mourir ici ! Et je ne comptais pas le faire !
Je fus alors réveillé par des cris, ceux de Mary Margaret. Elle pouvait bien crier celle là . J'espérais bien qu'elle n'était pas celle qui avait tout créer ! J'eus alors la surprise de découvrir que nous avions tous perdu des couleurs. Bon ce n'était pas beaucoup mais quand même, il y avait un début à tout... La brune s'apprêta à sortir de l'hôpital suivit de près par le reste du groupe malheureusement, nous n'avions pas vraiment la chance de pouvoir sortir. Il y avait des policiers attendant aux portes. On allait tout de même pas se faire arrêter ? Et encore une fois, Mary Margaret eut la bonne idée de sortir sa télécommande. Dyson hurla alors mais c'était trop tard. La mère de famille venait d'attaquer un policier. Mais c'est moi ou elle était vraiment stupide ?! En plus elle avait une fille ! Les flics ne se firent alors pas prier et pointèrent des armes sur nous. Super... C'est alors que Mary Margaret nous fit disparaître. Lorsque le nuage violet finit de nous encerclé, nous n'étions plus devant l'hôpital mais dans un centre commercial. Et il manquait Laure et Dyson, nous les avions perdu ! La brune qui avait lancer le sort tenta de s'expliquer et choisit de sortir du centre commercial pour chercher les absents.
A l'extérieur, il y avait alors une réplique du Granny's mais l'institut portait le nom " Chez Elvire Ecoutum Duck". Bizarre comme nom. Mon énervement repris de plus belle mais cette fois-ci contre la femme qui nous avait mis dans le pétrin.
- Mais vous ne pouvez pas réfléchir avant d'agir ?! Vous voyez dans quel pétrin vous nous mettez ? Vous avez de la chance que nous ne soyons pas encore mort ! Un conseil, vous avez intérêt à réfléchir la prochaine fois sinon je me chargerais de vous faire réfléchir moi ! Nous sommes des fugitifs maintenant !
Bon je n'étais pas très fière de mettre énervé devant sa fille mais elle l'avait cherché. Elle ne pouvait pas être plus calme des fois ?! Comme une mère pouvait être aussi irresponsable elle nous mettait encore plus en danger ! Je partis alors de nouveau énervé en direction du restaurant ressemblant au Granny's en faisant en sorte d'éviter les flaques de dissolvants qui se trouvait par-ci par-là. Pour le moment les autres le suivaient.
Lorsque nous entrons, tout à l'air normal, sauf que les gens nous dévisageaient. Quoi ils n'avaient jamais vu de belles femmes ? Bon d'accord, je pense que c'était plus à cause de nos couleurs. C'est alors que le serveur va sortir un fusil et le pointer sur nous. Je n'aimais pas du tout la tournure des choses ici. Ce monde était fait pour me faire perdre les pédales !
- Nous sommes au courant que vous êtes les criminels que la police recherche. On ne vous laissera pas nous faire du mal, humains !
Bizarrement le mot humain sonnait plus comme une insulte dans sa bouche. Je ne comptais pas me laisser faire et puis nous avions une enfant, nous devions faire attention à ne pas nous faire tirer dessus. Je pris alors un tabouret du bar et l’abattit sur le bras du serveur pour qu'il lâche le fusil, ce qu'il fit par la surprise. Les autres personnes présentes se levèrent alors menaçante. Mon réflexe fut de resserrer ma poigne sur le tabouret. Je devais réfléchir, ils ne devait pas se sentir menacer par nous sinon ce serait encore pire.
- On ne vous veut aucun mal. Nous ne sommes pas des criminels ! - Vous ne nous voulez pas de mal ? Pourquoi ? Vous vous êtes contenté de kidnapper et de torturer Géo Trouvetou, vous êtes rassasiés ?
Des bruits inquiétants se firent alors entre dans l'arrière boutique. Nous entendîmes des objets tomber lourdement sur le sol. Le serveur tourna alors légèrement la tête tout en ne nous perdant pas des yeux.
- Vous avez un complice à l'arrière ? Nous sommes plus nombreux vous savez ?
Mais nous étions tous là ce n'était pas possible que cela soit l'un de nous. Je croyais plutôt que c'était eux. Je le sentais très mal ce qui se cachait derrière...
- Alors déjà je ne connais pas votre Géo machin donc je ne vois pas le rapport avec nous et surtout, nous sommes tous ici. Nous n'avons personne d'autres avec nous.
Ma curiosité me disait pourtant d'aller voir ce que ça pouvait être et si c'était Dyson et Laure qui avait atterri là-bas ? J'ouvris alors la marche en me dirigeant vers l'arrière boutique. Le serveur nous suivait lui aussi méfiant. Je tourna la poignet de la porte et ouvrit doucement, j'entrais suivit des autres. Alors que le serveur allait lui aussi entrée la porte se referma violemment derrière nous. Nous nous retournâmes alors vivement pour découvrir un homme portant une immense capuche recouvrant entièrement son visage. Au mois j'étais fixée ce n'était pas Dyson et Laure...
L'homme avait alors un tronçonneuse dans les mains, qu'il mit en marche en nous regardant. Je le sens très très mal là. Je me mis alors devant les autres et lui balança le tabouret... qu'il découpa facilement, envoyant des morceaux un peu partout que j'évitai. Evidemment je comptais m'attendre à quoi avec un tabouret en moi qu'il se transforme en excalibur ou en bouclier ? Je réfléchis alors rapidement en cherchant une moyens de nous en sortir sinon nous risquions de finir en sushi et ce n'était pas vraiment au programme dans le guide de visite. C'est alors que je vis une porte derrière nous. le voilà notre ticket pour la liberté !
- Les filles ! La porte derrière ! Courez !
Bon j'aurais pu construire une phrase mais on avait pas le temps et elles avaient compris le message c'était le plus important ! J'emboîtai le pas aux autres filles en faisant tomber les étagères présentes pour le ralentir. Bon c'est toujours mieux que rien. Pour le moment nous devions nous cacher !
- Il faut aller au centre commercial pour se cacher !
Aucune ne chercha à discuter et nous partîmes en courant en direction du centre commercial. Pitié, faite qu'on s'en sorte !
Tu as toujours adoré prendre des douches. Enfin, toujours n'est pas vraiment le mot, disons plutôt que depuis que tu vis à Storybrooke, tu adores en prendre. Dans le monde des contes, il y avait seulement les bains, et tu détestais ça. Rester dans l'eau à rien faire jusqu'à ce que vos doigts deviennent fripés... Très peu pour toi. Ce que tu adorais en fait, ce n'était pas la douche en elle même, c'était plutôt tout ce qui se passait dans ta tête quand tu en prenais. Tu avais des idées vraiment utiles et efficaces. Parfois, tu t'asseyais dans un coin et tu observais les gouttes ruisseler sur la porte, les unes coursant les autres et les rattrapant parfois. Il t'arrivait de parier sur certaines, mais aussi de les aider à gagner, sachant que personne ne t'en voudrait de l'avoir fait. Tu t'amusais aussi à écrire les noms des gars que t'aimais ou que tu avais aimé en te remémorant des souvenirs débiles. C'était fun. En bref, la douche était ton havre de paix, comme un sanctuaire privé. Mais à cause de ce salopard de monde, tu étais bien partie pour détester en prendre à l'avenir. Enfin, si tu survivais. Entre les douches de dissolvant et celles de peintures, tu commençais à en avoir ras le cul. Bref, tout ça pour en venir au fait que dans la chambre d’Hôpital dans laquelle tu t'étais réveillée, il n'y avait pas de douche. En fait, tu venais de te rendre compte qu'il n'y avait pas d'eau dans ce monde en général, et il est vrai que tu te demandais bien pourquoi. Est ce que l'eau était la faiblesse de ce monde déprimant ? C'était fort possible. En tout cas pour l'instant, les seuls remèdes que tu avais trouvé à cette déprime étaient le fait de pouvoir sauter du haut d'un manoir sans se blesser et la -sûrement- samba de José. D'ailleurs, il n'était pas là, et son costume et son cigare non plus. C'était bien dommage, tu aurais aimé qu'il t'apprenne à danser la samba et à pousser la chansonnette en brésilien. Tu souris en repensant à l'amusant volatile qui bien qu'il soit un perroquet, n'en était pas moins charmeur. Tu te demandais bien à quoi il pouvait ressembler sous sa forme humaine... Mais bref, le plus important maintenant c'était qu'à cause de cette idiote de Mary Margaret, vous étiez maintenant suspectés ET recherchés par la police. Et cerise sur le gâteau, vous aviez été séparées de Monsieur Dyson, Lukas et Miss Jésus-est-notre-sauveur ! Accusés à tord et à travers, vous décidiez d'aller voir qu'est ce qui se tramait dans l'arrière boutique. Mais bien sûr, cela ne fit que vous enfoncer un peu plus dans le pétrin. Mary Margaret et maintenant Parquet, il était difficile de croire qu'Harmony et toi étiez les plus intelligentes du mini-groupe. Parquet nous ordonna -ce qui était un peu osé de sa part- de nous enfuir de la pièce en passant par la porte de derrière tandis qu'elle jouait les héroïnes en renversant les étagères sur un sympathique monsieur munie d'une tronçonneuse et d'une... CAPE ! Tu tandis la main vers cette dernière pour essayer de l'attraper, mais quelqu'un te tira par le col pour que tu suives la marche, t'étranglant presque au passage. Tu soupiras, agacée mais suivis tout de même les autres. Le centre commercial d'ici était bien différent de celui de Storybrooke. Alors que le second respirait la vie et l'argent, celui-ci sentait plutôt le dissolvant et le cadavre en putréfaction. Tu déglutis avant d'entrer en hâte dans le bâtiment. Tout était très sombre et vous avanciez à l'aveuglette, serrées -bien que tu n'en ai pas envie- les unes contre les autres. Tu jetais un coup d'oeil dans les mares de dissolvant, t'en approchant peut être même un peu trop, quand quelqu'un te bouscula. Tu eus beau essayer de te raccrocher à quelque chose que ton corps s'enfonça dans le liquide fluorescent. Tu voulus en sortir, mais c'était comme si l'air appuyait sur ton corps, devenant de plus en plus lourd. Ce qui devait arriver arriva alors, du dissolvant s'engouffra dans ta gorge, te faisant perdre tous tes moyens. Mais quelqu'un vint à ta rescousse, attrapant une des mains que tu tendais. Tes tatouages étaient éteints et tu restas immobile pendant un court instant, comme si tout espoir de survie était vain. Mais tes côtes se soulevèrent soudainement, prouvant que tu étais encore en vie. Tu fus prise d'une horrible toux, allant même jusqu'à croire que tu étais sur le point de recracher tes tripes. Finalement, tout ce que tu recrachas fut le dissolvant à la couleur douteuse. Tes tatouages clignotaient encore, mais cette fois-ci en violet, c'était comme s'ils convulsaient. Et cette voix insultante que les autres n'avaient pas l'air de percevoir:
-Allé ! On lance les paris ! Je met ma main à couper qu'elle retombe très prochainement dans le dissolvant !
Tu secouas la tête comme pour remettre tes idées en place, puis tu te relevas en grommelant douloureusement. Tu t'approchas d'une vitre brisée pour t'observer à l'intérieur, et un détail te choqua. Enfin, tu ne savais pas vraiment si cela te plaisait ou te terrifiait. Ton oeil droit avait perdu de sa couleur, c'était comme si le bleu turquoise autour de la pupille lutait pour ne pas être battu par le gris qui s'emparait de lui. Ca faisait son petit effet ! Mis à part ça, tes lèvres étaient toujours maquillées d'un joli rouge mais le reste du bas de ton visage était devenu gris. Ton t-shirt et ton pantalon avaient aussi décolorés, enfin, plus encore qu'ils ne l'étaient déjà. A présent, tu te fondais plus facilement dans le paysage... Tes cheveux avaient gardé leur couleur d'origine, intactes. Pour le moment. En te relevant, tu réalisais en fait que la mare de dissolvant dans laquelle tu étais tombée était en fait plutôt un lac et le seul moyen de le traverser était d'avancer sur les quelques plateformes qui jonchaient ce dernier. Un coup en bois, un coup en taule et un autre encore en carrelage. Tu trouvais vraiment étonnant qu'elles puissent tenir comme ça. Les lois de la gravité -ou d'autre chose dans ce goût là- de Wasteland étaient franchement formidablement étonnantes. Tu avançais en prenant soin de ne pas te noyer à nouveau, t'émerveillant devant ceci et cela. Vous arriviez finalement devant une gigantesque pile de déchets au allure de montagne, et ce n'est qu'à ce moment que tu remarquais qu'une multitude d'autres piles jonchaient le chemin jusque là. Cette pile là, la plus grande, aurait touché les nuages s'il y en avait eu dans le centre commercial, en effet, elle était extrêmement large, et extrêmement haute. Tu n'arrivais même pas à en apercevoir le sommet, et si tu essayais d'en faire le tour, tu ne reviendrais à ton point de départ qu'une heure plus tard. Même l'Imaginaire qui était l'un des navires les plus rapides du monde des Contes -après le Jolly Roger qui était un fort joli bâtiment- aurait eu besoin d'une demi heure pour parcourir le diamètre de la pile de déchets. Et pourtant, un sentier avait été conçu pour l'escalader. Sentier qui faisait plusieurs fois le tour de la pile. Et là, Mary Margaret prononça une phrase qui fit déborder ton vase, et sûrement le vase de tout le monde à part sa fille. Ce n'était qu'une phrase banale, une idée balancée comme ça, mais qu'elle ose parler après vous avoir mis dans ce pétrin te mettait les nerfs.
-Il faut escalader cette pile de déchets
Et comme tu ne te contrôlais plus, tu explosas.
-Je crois plutôt qu'il faudrait que tu fermes ta gueule avec tes idées foireuses. Jusqu'ici, la seule chose que tu as fait et qui a à peu près réussit, c'est l'explosion du manoir. J'ai même dû me jeter dans du dissolvant pour protéger ta fille car tu n'as pas pu le faire toi même.
Tu sentis qu'elle voulu s'énerver contre toi et te crier dessus à son tour avec sa voix ridicule de petite princesse disney et maman poule en prime, mais tu ne la laissas pas parler, en remettant même une couche, appuyant tes paroles de gestes vifs et agacés.
-Tu n'es pas une héroïne, ou alors tu n'en es plus une. La Blanche Neige de Disney a plus de personnalité. Tu n'es qu'une vulgaire copie qui a dû servir à quelque chose à un moment donné et qui puisqu'elle a choppé la grosse tête a décidé qu'elle pouvait sauver le monde sans même bouger le petit doigt.
Elle aurait eu le temps de parler, mais ne le fis pas car tu repris de plus belle:
-Maintenant, c'est moi qui mène les opérations, parce que je n'ai pas toujours fait les bons choix, mais en étant une méchante, je suis plus un héros que Mary Margaret.
Tu murmuras son nom en s'approchant de l'oreille de l'intéressée. C'était sa nouvelle identité, elle n'était plus Blanche Neige la voleuse et archère badasse dont on entendait parler dans la forêt enchanté, elle était juste une "maman modèle" qui était entrée dans le moule que la société avait conçu pour elle. Mais qui essayait vainement de changer cela en prenant des décisions pitoyables.
-Allons par là-bas.
Tu pivotas alors vers la gauche, te dirigeant vers une sorte de boutique lumineuse. Il y en avait aussi une à droite, mais celui qui la connait faisait vraiment flipper. De la couleur attira alors ton regard, trois billets rouges disposés en éventail sur le sol. Tu n'hésitas pas une seconde avant de les ramasser. Celui qui les avait laissés là n'en aurait sûrement plus besoin. Tu entras donc dans l'enceinte du magasin, jetant un rapide coup d'oeil aux prix affichés sur le comptoir. Apparemment, la monnaie ici étaient les billets verts, tu ne savais donc pas comment tu allais pouvoir payer avec des billets rouges. Tu t'approchas du vendeur qui était dos à toi et te racla la gorge pour qu'il daigne se retourner. Finalement, tu aurais préféré qu'il ait un sac sur la tête... Ce type était un étrange énergumène assez flippant à l'odeur désagréable. Tu ne pus t'empêcher de demander d'un air dégouté tandis que le vendeur était fasciné par tes tatouages qui clignotaient en vert dégout:
-Yerk, vous avez jamais pensé à... tu secouas une main devant ton visage, attirant instantanément le regard de l'homme qui suivait l'oeil tatoué sur ta paume, faire de la chirurgie ?
Soit il ne savait pas ce qu'était la chirurgie, soit il ne t'avait pas entendue parler, mais quoi qu'il en soit, son faciès t'horrifiait.
-Qu'est ce que vaut un billet rouge ?
Tu dus claquer des doigts pour qu'il te prête attention.
-Un billet rouge vaut dix billets verts.
Tu parus satisfaite, t'enfonçant donc dans les rayons du magasin. Bon, si tu étais venue ici, c'était pour trouver des armes et en prime, quelque chose qui vous servirait à escalader la montagne de déchets. Une échelle géante par exemple. La boutique proposait des articles dont les fadas de vieux dessins animés seraient tombés amoureux. Des battes de baseball géantes, des massues, des altères ou encore des chaussures à ressort. Mais l'article qui attira ton attention fut la paire de gants de boxe. Tu te demandais ce qu'ils pouvaient bien avoir de si spécial. Alors tu fis comme chez toi, enfilant les gants sur tes douces mains. Au départ, il ne se passa rien, et puis tu serras le poing pour cogner dans quelque chose. C'est alors qu'un mécanisme sûrement très complexe se déclencha. Le poing se détacha presque entièrement de ton bras, seulement reliés par un ressort. Une étagère tomba alors, provocant un vacarme monstre. Tu enlevas délicatement les gants et les posas sur la pile d'objets en désordre, tapotant dessus comme si de rien n'était. Après avoir un peu vadrouillé, tu décidas de passer en caisse, les bras chargés d'une multitude de petites choses. Le groupe te rejoint rapidement, les yeux brillants. A ce moment là, tu te sentais un peu comme Jerry dans les Totaly Spies. Tu dilapidas tout l'argent avant de sortir devant le magasin pour distribuer les biens.
-La batte de baseball géante est pour toi Lily, prends en bien soin, elle s'appelle Garatéfèsse et elle adôre les câlins.
Tu changeas de place et ajoutas:
-Merci Lily chérie, ne t'en fais pas elle est entre de très bonne mains.
Tu te tournas ensuite vers Harmony en déclarant avec un grand sourire:
-Pour toi, chère complice, les gants de boxe à ressort: Ben et Nuts. Nuts, le gant gauche, est plus faiblichon que Ben, mais t'inquiète pas il fonctionne quand même.
Tu adressas un sourire malicieux à la jeune femme avant de te tourner vers Parquet et MM.
-Pour vous, camarade de débauche et Maman Mongole dite MM, des chaussures à ressort, très pratiques pour escalader la montagne de déchets. Une paire est un duo, mais deux paires forment un quatuor, ou un groupe de musique, à vous d'en décider, qui s'appelle "les quatre lamas du sud". Ils ont été séparés en deux duos à la suite des choix divergeant de certains.
Tu observas Mary Margaret en appuyant sur ses trois derniers mots. Puis d'un air réjouit, tu sautas sur le dos de Parquet et lanças:
-Au galop !
La lycéenne te lança en regard de tueur, ce à quoi tu répondis par plusieurs clignements d'yeux charmeur. Harmony compris -la pauvre- qu'elle devrait enfourcher MM le canasson pour cette ascension du Mont Degdeg, et c'est donc avec un peu d’appréhension qu'elle s'installa sur le dos de la mère de famille. Rose, que nous appellerons seulement pas son deuxième prénom, eu une place particulièrement désagréable dans les bras de sa génitrice, au plus près du coeur rouge brillant de cette dernière. Le tien était sûrement un petit morceau de charbon trop cute auquel tu donnerais le nom charmant de Charbonix. Et c'est ainsi que vous vous élanciez vers le haut du monticule, suivit de près par un... bruit de tronçonneuse ! Tout le monde jeta un ultime coup d'oeil en arrière avant de bondir vers le sommet, fuyant le malade qui vous coursait. Une demi dizaine de minutes plus tard, vous arrivez sur une sorte de plateforme. Le fou vous suit toujours, mais il est deux "étages" plus bas. Toi et Harmony descendiez pour laisser Parquet et MM respirer un peu, pause durant laquelle tu fis remarquer que ce gars à la cape était en super forme. Et alors que vous vous apprêtiez à fuir de nouveau l'homme à la cape qui était maintenant à un mètre de la plateforme, un coup de feu retentit, puis une explosion, éclairant ton visage d'une lumière jaune orangée. Le fou était un animatronic... Et tout ce qui resta de lui fut sa cape qui voleta doucement dans l'air jusqu'à venir se poser à un mètre de toi. Tu la saisis et la fixa fièrement sur tes épaules, souriant tellement que tu en eus mal aux trous-de-joues. Quelqu'un vous voulait du mal, c'était certain, maintenant restait à découvrir qui... Et qui était cette personne qui vous avait sauvées des griffes de l'animatronic ? Tu n'eus pas le temps de vraiment te poser cette question qu'une vieille dame en chaussures à ressort débarqua sur la plateforme.
-Je m'appelle Elvire Duck, et je n'accepte pas qu'on mette mon restaurant en désordre. Mon petit fils Donald est peut être un aventurier, mais je suis encore plus vive mesdames et messieurs. Maintenant pouvez vous m'expliquer comment êtes vous arrivés à Wasteland et ce qu'il se passe à cause de vous ? Le nouveau dirigeant est déjà sévère, il risque de ne pas aimer !
Ca c'était une entrée fracassante... Tu posas tes mains sur les épaules de la vieille en pensant qu'un jour il faudrait que tu apprennes à leur botter le cul. Mais elles étaient trop cute avec leurs ptites rides de grand mère...
-Ok Mamie, pas de stresse. Je suis Lily Jones, capitaine de l'Imaginaire et blablabla. Bref, je vais résumer parce que je raconte moins bien les histoires que José.
Tu souris en repensant au perroquet en costume.
-Donc nous nous promenions à Storybrooke, tranquilles peinards, et on s'est littéralement fait avaler par le sol. Et après on a atterrit là. Ensuite, il ne se passe rien à cause de nous, ce ne sont que des coïncidences. Je pense que quelqu'un veut nous faire porter le chapeau... Et enfin, ce qui c'est passé dans votre restaurant est un malentendu, nous n'avons pas détruit l'arrière boutique, mais cette animatronic capuchonné l'a fait. Et il vient d'exploser à l'instant. J'ai donc récupéré sa cape.
-Je vois. Quel étrange périple. Vous êtes sur un chemin plein de mystères !
Tu réfléchis à tout ce qu'avait débité la vieille alias Père Fouras. Le nouveau dirigeant... Intéressant...
-Qui est le nouveau dirigeant ?
La mamie de Donald parût surprise, et elle argumenta donc:
-Vous ne le savez pas ? Je pensais que vous le sauriez plus que nous. Personne ici ne sait qui il est, à part le Savant Fou. Personne ne l'a vu, il ne se montre jamais, personne ne sait ce qu'il veut réellement. La malédiction à fait du Savant Fou dirigeant de Wastebrooke, il lui a ensuite légué le poste, pour une quelconque raison. Si je pensais que vous le sauriez, c'est que nous savons tous une chose : il vient du même monde que le votre.
Donc, ce "Savant Fou" connaissait le dirigeant, intéressant... Vraiment très intéressant... La vieille leva la tête vers le sommet de la montagne, l'air pensive.
-Là-haut, pendant la guerre contre le Fantôme d'encre qui ravageait Wasteland, c'est là qu'Oswald a été choisi comme chef temporaire le temps qu'ils ne puisse contenir l'encre et ses monstres. Cela ne m'étonnerait pas que le Savant Fou ait utilisé ce lieu. Venez, on y trouvera surement des indices. Quelque chose me dit que vous avez un rôle à jouer ici.
Une chose était sûre: les toons racontaient les histoires à la perfection. Tu faisais partie du fan club de Monsieur Dyson depuis que tu l'avais rencontré. Tu ne savais pas vraiment quels étaient ses membres, mis à part Lukas qui en faisait partie, mais c'était un club très fier de leur idole. Mais personne ne doit savoir qu'il existe. La préservation du tour de chevilles de Monsieur Dyson oblige. Enfin bref, cela ne t'étonna pas que Monsieur Dyson ait un jour était chef. Bien qu'il était ou avait l'air un peu trop conciliant, il était fait pour être suivit. Comme toi, tu étais faite pour cela. La différence entre vous deux, c'est que tu inspirais la peur en plus d'inspirer le respect. C'était une piètre chose, ça faisait simplement de toi une méchante et de lui un gentil. Rien de plus.
-CACHEZ-VOUS LE MONSTRE ARRIVE !
Tu te couchas instantanément au sol, Garatéfèsse en mains. Cette voix te paraissait familière, tu aurais mis ta main à couper que c'était celle de Dyson.
LLe perroquet ne m'avait pas du tout écouté puisuqu'il avait raconté sa petite histoire -j'avais failli m'endormir d'ailleurs...- sans rien que j'obtienne en échange. En plus le perroquet voulait draguer Lily. C'est moi qu'on drague habituellement ! Mais bon, je ne disais rien, après tout je sentais que j'allais aimer Lily et je ne voulais pas perdre ça. Il y eut une secousse. Des plus dérangeantes. je sentais que c'était encore de la faute des deux filles qui étaient restés au premier wagon ! Je fus pris de douleur et m’évanouis.
Je me réveillais plus tard assez brusquement par la brune, MM je crois. il y avait des infirmiers qui ne nous disaient rien et des policiers encerclaient notre salle. MM nous fit signe de la suivre ce que je fis, ne sachant pas ce qu'elle avait en tête. je regrettais amèrement cette décision quelques secondes plus tard quand elle sortit la zappette de sa poche et l'utilisa sur le policier. Très mauvaise idée. tout le monde commençait à s'activer et MM finit par nous téléporter. Mais, il manquait Laure, Dyson et son fils. Et on n'était pas à Storybrooke mais toujours à Wasterbrooke. Je voulais vraiment rentrer chez moi. Le Granny's n'avait plus du tout la même enseigne. MM voulait qu'on retrouve les deux autres. Heureusement qu'on avait besoin de Dyson et que j'aimais bien Laure sinon je serais partie toute seule trouver un moyen de partir ici. Park s'énerva contre MM puis finalement on rentrait dans ce qui ressemblait au Granny's. On se faisait lancer des regards méchants.
-Le prochain qui me regarde comme ça, je lui pète les genoux !
Le serveur sortit un fusil et dit qu'il était au courant que nous étions des fugitifs. je lançais un regard noir à MM toujours accompagnée de sa fille. Park essaya de nous sortir de la situation, en vain. Il y avait du bruit dans l'arrière boutique. Park y alla et je la suivais d'assez près. la porte se ferma brusquement alors que le serveur voulait rentrer. Il y avait un homme avec une longue cape noire et une tronçonneuse dans cette salle. Park essaya de se défendra avec le tabouret qu'elle avait pris, sans succès comme on pouvait s'en douter. Finalement elle vit la porte de derrière et on se dirigea toutes là bas pour sortir d'ici. On devait se rendre au centre commercial. Pour s'en sortir.
C'était différent. De Storybrooke. On entrait dans le bâtiment, serrées les unes contre les autres. Tellement serrées que quand Lily voulut s'approcher d'une mare de dissolvant, elle tomba dedans. Je pris une des mains qu'elle tendait, après m'être remis du choc pour la faire sortir. Lily avait perdu un peu de couleur mais elle allait bien mieux maintenant. On arrivait maintenant devant une énorme pile de déchets. Il y en avait eu d'autres sur le chemin mais celle-ci était colossale, elle touchait presque les nuages. MM parla. Je sentis mes nerfs lâcher mais me repris vite. elle ne servait à rien de toute façon, je n'avais pas à lui accorder de l'importance. Lily, elle n'avait pas réussi à se contenir et lâcha tout ce qu'elle pensait sur Mary-margaret. J'écoutais ses paroles et fut totalement d'accord avec elle. Et puis, qu'elle prenne les commandes ne me dérangeaient pas. J'avais bien plus confiance en elle qu'en celle qui avait failli nous tuer. je ne dis rien, contrairement à ce que l'on peut penser. je n'avais aucune envie de gâcher ma salive à répéter ce que Lily avait déjà dit. Je me posais sur un banc pas loin de MM et Park et laissa Lily partir toute seule. ce n'était pas prudent, mais elle allait juste chercher des objets qui pourraient nous aider. Elle revint plutôt vite avec des objets plein les bras.je me relevais très contente qu'elle ait trouver ce qu'il fallait. Elle s'offrit la batte de baseball toute seule dans une situation plutôt drôle qui avait eu le don de me redonner le sourire, au moins pour quelques minutes. Elle se tourna ensuite vers moi, avec un grand sourire et m'offrit les gants de boxe : Ben et Nuts. Je souris à mon tour et la remercia vivement avant qu'elle n'offre les quatre lamas du sud, deux paires de chaussures à ressorts à nos deux collègues. Lily laissa Park enfiler ses chaussures et s'installa sur son dos. Je la regardais avec des yeux méchants en comprenant qu'il fallait que j'enfourche MM. Je pus profiter du temps qu'elle enfile ses chaussures à ressort pour me préparer psychologiquement à monter sur son dos. Alors qu'on montait vers le sommet, un bruit de tronçonneuse se fit entendre derrière nous. Je jetais un coup d'oeil en arrière -comme tout le monde, je pense- et vit, sans étonnement, que c'était l'homme mystérieux à la cape. Il était plus bas qu nous, heureusement et nous avions de l'avance. On s'arrêtait sur une plateforme et Lily et moi descendîmes de nos canassons improvisés pour es laisser souffler. Il était très proche de notre plateforme mais un coup de feu se fit retentir et tua l'homme. Homme qui était en fait un animatronic. Je me demandais qui venait de nous sauver la vie alors que Lily ramassait la cape de l'animatronic pour la mettre. Une vieille dame en chaussures à ressort débarqua sur notre plateforme. je lui adressais un bref sourire quand elle se présenta, laissant Lily lui parler. On apprit plein de choses que j'ai la flemme de résumer ici. Puis on entendit une voix. Celle de Dyson. Sûrement, je l'avais reconnu et espérais que c'était lui. Je me mis au sol comme Lily. elvire Duck nous cria de monter en se tournant vers l'origine du bruit, fusil à la main. Le centre commercial tremblait et on entendait des bruits de destruction. Certainement l'entrée. Je suivis les directives de la vieille et montait. J'entendis une voix qui elle ne me disait rien. soit Lukas commençait à très bien parler, soit c'était quelqu'un que l'autre groupe avait rencontré.
-Non Dyson attention ! Laure par ici !
Au moins on avait retrouvé les autres... Il y eut un autre coup énorme et un éboulement. Je fus enseveli et quand je réussis à me relever, je ne vis personne. j'étais toute seule.
-Enfin seule ! Enfin tranquille !
Je ravalais vite mes paroles en voyant des petites choses hideuses s'approcher de moi. Ils étaient une dizaine.
-Ah mais c'est moche ! On veut me rendre aveugle ! Au secours !
Je vis de l'autre côté de cette vague de petits êtres tout mignons et à croquer, la batte de Baseball de Lily ainsi que des billets. Sept verts et un bleu. Il me fallait récupérer la batte de Lily ainsi que cette somme, mais pour ça il fallait que je passe la vague de monstres qui arrivait. J'eus une idée extrêmement idiote mais qui pouvait marcher sur un mal entendu.
-Hé vous ! Je suis votre Reine ! La Reine des... La reine ! Vous devez m’écoutez ! Allez me chercher ces billets et je vous récompenserais comme vous le méritez !
Les monstres s'arrêtèrent net. un des leurs s'approcha doucement de moi. Il avait les mêmes yeux qu'un jeune enfant en admiration. Il me mit un énorme coup de tête et je me retrouvais expulsé sur l’éboulis. Je me relevais sans oublier de faire un doigt d'honneur à ces petites bêtes puis commença à courir vers la batte, mais à peine j'étais à son niveau, ils me sautèrent tous dessus.
Je regardai Laure consoler Tac avec un sourire. Je m'approchai de lui, lui confiant Lukas qui bougeait dans tout les sens pour le voir.
J'ai eu beaucoup de mal avec Wasteland pendant longtemps au début. Mais j'ai rapidement compris que vous, vous ne m'oublierez pas. Vous êtes alors devenus ce qu'il y avait de plus précieux pour moi. Je ne sais pas pourquoi j'ai été envoyé à Storybrooke, mais ça m'a arraché une grande part de moi même. J'ai des amis à présent, mais ils ne connaissent pas notre petit univers. Je suis tellement heureux de t'avoir retrouvé. Alors ne t'inquiète pas, je suis là. On est ensemble, on va retrouver Tic, on va retrouver Géo, on va tous les retrouver...
On marchait derrière Laure qui nous laissait discutait, je lui en était reconnaissant. Tacko baissa les yeux.
C'est bien Storybrooke ?
Je le regardai quelques instants, avant de comprendre, hélas, à quoi pensait-il.
Ecoute je... de toute façon, quand on en aura la possibilité on y retournera, c'est sûr, il faut qu'on retrouve Tic... Mais aujourd'hui, tu es lié à Storybrooke. Tic certainement aussi. Moi à Wastebrooke. On sera séparé. La malédiction nous a séparé, et même rompue, elle nous éloigne... L'équipe qui a fait rayonné le gris de Wasteland autrefois, c'est finit...
Je baissai les yeux. Je ne suis peut-être pas sûr de rester là-bas...
Je ne dis rien pendant quelques secondes, réfléchissant à mes paroles. Il y a encore un mois, je ne voulais pas revenir ici. Wasteland signifiait l'oubli, dont j'avais eu une chance d'en échapper, je ne voulais pas revivre cette souffrance. Mais j'ai voyagé. Pas vraiment de mon plein gré, j'suis passé à travers un miroir et je suis tombé dans un monde dont l'étrange rivalise avec celui de Wasteland. J'ai rencontré des gens sympa. Et finalement, on m'a déchiré le coeur, je devais choisir entre vous revoir, ce qui n'était qu'une pâle copie étrange de vous même, mais très ressemblante, et Storybrooke. Pour sauver les autres et retrouver mon fils, j'ai choisi Storybrooke bien entendu. Mais une fille formidable et innocente a du rester là-bas, piégée, loin de sa soeur. Tout ça, ça m'a fait réfléchir. J'avais besoin de vous revoir. Alors maintenant que j'en ai la chance, je ne suis pas sûr de vouloir vous quitter.
C'était dûr de prononcer mes mots. Je pensais maintenant aux autres, à Lily. Je ne pouvais pas me résoudre à ne plus les revoir. On trouvera une solution, j'en suis sûr. En attendant, dis ça à personne.
Tacko me souris.
* * *
On était à bout de souffle. Laure avait pu assommer le monstre avec la télécommande, mais j'avais oublié à quel point il était coriace. Il s'était relevé à peine trente secondes après, nous distançant suffisamment pour qu'on ne se fasse pas rattraper, mais assez pour mourir à la seconde où nous nous arrêterons.
Il s'arrêta soudainement. Mais ça n'était pas rassurant. Il commença par frapper violemment le sol, la rue entière trembla, des fissures se firent observer. Je tombai violement contre le sol, tête la première. Tacko, Laure et Lukas s'en sortirent tant bien que mal. D'abord, des petites giclées de dissolvant menaçaient de nous éclabousser, un peu me brula le cou.
Puis il ouvrit la bouche. Et merde.
Courrez de toutes vos forces comme vous ne l'avez jamais fait, et surtout n'arrêtez pas !
On s'executa. On se sentit rapidement aspiré en arrière. Une propriété agaçante et horrible de ce monstre : aspirer ses ennemis. Heuresement, ça ne durait que quelques secondes, mais qui nous parurent une éternité. On faisait du surplace tant la force qui nous attirait était forte. Finalement, on pu reprendre notre course, le monde d'encre également. Puis, il fut rapidement rejoint par des balais, qui nous lancèrent du dissolvant, qui ne tombait vraiment pas loin derrière nous. J'eus enfin une idée.
Faut les bouffer ! Tacko, ils existent toujours ?
Celui-ci me comprit de suite. Oui ! Toujours chez eux, ils n'ont pas changé de maisons !
Génial, la montagne de déchets. Et elle est où dans ce nous Wasteland ?
Juste là !
D'un mouvement de tête, Tacko me désigna le centre commercial. Tout de cette ville était la reproduction de Storybrooke, et chaque lieu était donc certainement l'équivalent d'un endroit de Wasteland. La Montagne de Déchet avait choisi le centre commercial. Elle était à deux rues, et je pouvais voir d'ici l'immense sommet de la montagne.
En courant, je vis les filles. Elles avaient la même destination que nous. Un homme à la tronçonneuse les coursait, et à une minute d'intervalle suivait une femme du Granny's. Chez Elvie Ecoutum Duck C'était Madame Duck.
On y parvenait enfin, cinq minutes après.
CACHEZ VOUS LE MONSTRE ARRIVE !
Cri, rapidement suivi de l'effondrement de l'entrée détruite par ledit monstre.
Aaah !
Du dissolvant me brula la peau, ainsi que celle de Lukas, un peu moins touché. Je ralentis, non loin de la montagne de déchets. Tacko me prévint, trop tard. Le monstre me frappa le dos violemment. Je serrai Lukas dans mes bras. Nous voilà expulsés vers la montagne de déchets. J'avais serré mon fils fort, la montagne s'était effondré à plusieurs endroits. Je n'avais pas mal, mais j'avais déjà perdu quelques couleurs. Les bruits ne cessaient pas. Je me relevais, je vis Park. Le groupe était là ! Derrière elle se trouvait Lily. Elles avaient avec elles des objets d'ici. J'en revient pas, elles ont réussi à les acheter !
Ah !
J'entendis Tacko s'écraser plus loin, je ne voyais pas où. Madame Duck cria.
Suivez le sentier ! Escaladez les débris s'il le faut ! Même s'il y a des monstres, fuyez et montez !
Je me retournai vers les filles. Elle a raison. En haut, j'ai le moyen pour me débarrasser de toutes ces saloperies. Je vois que vous réussissez à vous débrouiller, génial ! Fis-je allusion aux objets achetés. Lily avait l'air énervée de perdre... Garatefesse. Lily me surprendra toujours.
Mademoiselle Tom, on la retrouvera, il faut vraiment qu'on monte.
* * *
Vite, attention !
Lily arrivée, je pris la main de Park pour l'aider à monter sur la dernière plateforme. On courut alors de toutes nos forces, pour éviter la vague de dissolvant. J'en aurai eu des crampes. La Montagne des Déchets était moins peuplée de monstres dans mes souvenirs.
Monstres qui nous coursaient encore.
On avait mis un quart d'heure à monter, en évitant les éboulis, les tremblements, le dissolvant et les monstres, mais les autres avaient manifestement plus de difficulté, puisqu'on était les premiers. Du moins, je ne voyais personne à l'extérieur. Peut-être étaient-il à l'interieur du batiment qui se dressait devant nous. La base de commande de laquelle j'étais à la tête pendant le combat contre le Fantôme. J'eu un sourire à la montée de ces souvenirs.
Je me retournai. Trois monstres nous coursaient encore, les autres surement un peu à la traine derrière. J'espérais que ces p'tites bêtes étaient encore là.
Hey les lapins ! La télé !
Vous n'avez pas mal lu, c'est bien comme ça que j'ai tenté d'attirer des lapins. Et toc pour ceux qui ont rit, ça marchait.
Des petits lapins bleus, qui contrastaient avec le gris de l'atmosphère, trois (tiens, je pensais en trouver davantage) couraient vers moi, finalement déçu de l'absence de la télé. Puis ils virent les balais derrière moi. Et des créatures minuscules et adorables il ne restait plus rien. Leurs gueule s'ouvrit énormément, des dents acérées apparurent. Et les monstres d'encre n'étaient qu'un souvenir.
Aussi efficaces qu'à l'époque. Mais maintenant, ils digéraient, et ne bougeaient plus.
Du bruit se fit entendre dans le batiment. Venez.
La salle était grande. Sur l'estrade au fond, un grand panneau de commande, et un siège devant, dont le dossier était à mon image. Les gremlins qui me l'avaient fait avaient toujours eu le sens du détail. Tout était pâle (enfin, pour du gris), plus vieux qu'avant.
Nous voici au sommet de la Montagne des Déchets, notre base quand on combattait la plus grande et terrifiante menace, appelée Fantôme, l'esprit de la source de l'encre.
Le siège bougea. Un homme était assis dessus. Il riait. Il n'avait pas changé, malgré la malédiction.
Tout allait trop vite pour Mary Margaret qui n'arrivait plus vraiment à suivre. D'autant plus qu'elle s'était fait crié dessus par la dénommée Lily, qui avait décidé de prendre les choses en main. Snow haussa donc les épaules avant de laisser les plus jeunes faire, sans rien dire. Et c'est ainsi qu'elle se retrouva donc au sommet de la colline de déchets après avoir porté l'une des filles sur son dos...
Arrivée en haut, elle firent alors la connaissance d'une certaine Elvira Duck mais la discussion fut vite écourtée puisque les ennemis gagnaient du terrain. Et bien évidemment, toutes les personnes du groupe étaient tous séparés. Mary Margaret ne perdit pas de temps à attraper sa fille, laissant sans remord derrière elle les autres filles. Après tout, elles l'avaient bien cherché, non ? Quand à Elvira, elle criait aux autres qu'il fallait grimper au sommet, coûte que coûte. Et Mary Margaret ne prit même pas deux secondes à réfléchir avant d'user de ses chaussures à ressort pour atteindre le sommet de la colline.
Sauf qu'elle n'évita as les déchets qui tombèrent sur elle et sa fille. Elle tenta de protéger au mieux son enfant, qui perdit tout de même quelques couleurs, avant de se faire asperger de dissolvant par un balai qui passait non loin... Il allait lui payer cher cet affront...
- T'es mort mon gars...
Bon, en tout cas, après une bonne dizaine de minutes à escalader les déchets, la jeune femme et sa fille arriva sur une petite plateforme. Au moins, elles étaient à l'abri des chutes de déchets... Mais les balais n'avaient pas décider de les lâcher pour le moment. Oui, parce que cinq balais les encerclaient ! Snow sortit donc sa télécommande de sa poche et visa... Certainement très mal puisque seulement deux balais sur les cinq venaient d'être assommés...
Se baissant donc pour éviter un lancer de dissolvant, elle trouva au sol une photo de la Mairie, en couleurs... La Mairie de Storybrooke ! Mais que cela voulait-il dire ?
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
J’avais tenter de réconforter le Shérif autant que je le pouvais et ça avait marché vu qu’il m’avait remercier et qu’il semblait rassurer. Voyant que Dyson voulait parler au Shérif, je marcha donc devant, leur laissant la tranquillité de parler entre eux sans écouter. Puis il y avait eu le monstre, puis il y avait eu la maison de Dyson colorée et la télécommande. J’avais assommée le monstre et puis, on avait couru. Je ne sais pas trop combien de temps mais on avait couru. J’étais à bout de souffle mais il ne fallait pas que je m’arrête. Il était derrière nous. Puis le monstre s’arrêta soudainement. Il frappa violemment le sol, des fissures apparurent et des giclées de dissolvant menacées de nous toucher.
« Mais c’est quoi ce monde ?! » dis-je simplement.
Dyson nous dit de courir aussi vite qu’on ne l’avait jamais fait et de ne surtout pas nous arrêter. Très vite, je me sentis tirée en arrière mais je n’arrêtais pas de courir, on devait continuer. Même si on faisait du surplace jusqu’à maintenant. Mais alors qu’on se pensait enfin en sécurité, il fut rejoints par des balais. Ouai des balais avec des sceaux comme au manoir qui nous balançaient du dissolvant non loin de nous. On finit par arriver au Centre Commercial et on entre à l’intérieur avant que le monstre ne détruise l’entrée.
Je tourna le regard et manqua d’hurler en voyant le monstre. Il frappait sur le sol et envoya Dyson et son fils dans la montagne de déchets. Mais par chance, Tacko me fit éviter un coup qui manqua de me faire noyée dans le dissolvant. Une mare de dissolvant…On était en plein sur une mare de dissolvant et le monstre s’arrêta à nouveau. Il va encore frapper. Je regardais Tacko avant que ce dernier ne tombe dans le dissolvant :
« Tacko ! » dis-je simplement.
La structure du centre commercial s’effondre sur lui. J’ouvre la bouche mais aucun son ne sort. Je voulais allée l’aider mais je ne pouvais pas. Je posa mon regard sur le monstre. Je me retrouvais seule face au monstre, toute seule… Alors que le monstre me poursuit, je regarde autour de moi et ne trouve qu’une seule option, la montagne de déchets. Je m’élance donc vers la montagne avant qu’il y est un nouveau tremblement de terre et un nouvel éboulement qui me tombe littéralement dessus. Mais alors que je me rélève, j’ouvre de grands yeux avant de sentir le sol se dérober sous mes pieds et je finis par tomber dans la montagne de déchets.
« Aïe… » dis-je simplement lorsque je tombe sur les fesses sur une des marches de l’escalier sur lequel je suis tombée.
Je me relève et regarde derrière moi, je ne peux pas retourner en arrière, des déchets m’en empêche, je regarde mes avants bras, des tâches grises sont apparues, je suis en train de perdre mes couleurs…
« JE SUIS EN TRAIN DE PERDRE MES COULEURS !!! »
Mais personne ne m’entends. Je respire longuement avant de voir de la lumière tout en bas des marches. Je me décide donc à descendre. Au moins, j’allais pas puer vu que les déchets sentaient pas les vieilles poubelles dégueulasses. Je descendais donc les marches qui descendaient vraiment très très très très bas. Où j’allais là ? J’en savais rien mais je ressentais que j’allais pas tomber dans le monde des bisounours… Faite que je retrouve les autres…
Tandis que tu t'aplatissais au sol avec classe, Harmonix te vola Garatefesse. Tu lui lanças un regard assassin dans lequel on pouvait sûrement observer toutes les idées que tu venais d'avoir pour récupérer ta batte chérie sans ménagement. Tu te relevas alors, des débris glissèrent sur ta cape et tombèrent au sol. La pile de déchets avait été détruite à plusieurs endroits, mais pas là où tu te trouvais, à croire que tu avais vraiment une chance insolente. Tu posas un pied sur une sorte de boite en métal déchiquetée, le regard posé sur l'horizon, l'air mystérieux. L'effondrement de l'entrée avait été quelque chose de positif finalement puisqu'on-ne-savait-pourquoi, le dôme en verre qui servait de plafond avait explosé en même temps, répandant sur le groupe une pluie de paillettes coupantes. La cape noire t'avait protégé mais tu distinguais sur certains de minuscules coupures au niveau du visage. Le pan du vêtement claqua dans l'air, ne faisant qu'accentuer cette badassitude qui était tienne.
-Mademoiselle Tom, on la retrouvera, il faut vraiment qu'on monte.
Tu haussas les sourcils, te demandant de quoi parler Monsieur Dyson avant d'apercevoir Garatéfèsse dans les mains d'Harmonix. Tu laissas échapper un grommellement sourd, un peu comme le grognement d'un chien, puis tu suivis les autres en... sautillant ? A croire que jusqu'à ce que la bave du monstre dégouline sur ton épaule, tu ne te sentirais pas en danger.
La mise en garde de Monsieur Dyson te servit car sans cette dernière, tu serais encore en position latérale de sécurité, secouée par des convulsions. Tu remercias intérieurement ton indirect-sauveur avant de "taper un sprint" comme on dit dans le métier. C'était presque comme si tu t'envolais, à la différence que si c'était le cas, tu n'aurais sûrement pas mal aux jambes.
Ça faisait un bon moment que tu te dandinais de cette manière, tentant tant bien que mal de sauver ta peau qui était assez mise en danger de mort en ce moment.
-Hey les lapins ! La télé !
Tu clignas doucement les yeux, mais c'est sûrement parce que tu les avais fermé trop longtemps que tu te pris une sorte de barre en métal dans la cheville. Et je peux vous dire que vu la gueule que tu tirais, ça devait être violent. Tout ça parce que tu avais voulu te foutre de la gueule de Monsieur Dyson -qui avec ses phrases bizarres arrivait facilement à se tirer du pétrin.
C'est donc avec une cheville en vrac que tu pénétras dans l'antre de Monsieur Dyson.
-Savant Fou...
Le siège sur lequel était assis Tout-fou pivota, dévoilant une sorte de... personne fort laide ? Les muscles de ton visage se contractèrent en un rictus dégouté. Tu abatis la capuche noire sur ta tête et demanda glissas dans l'oreille de Dyson:
-C'est lequel le bouton pour le siège éjectable ?
Ton aîné qui avait sûrement compris ton plan, esquissa un sourire malicieux avant de murmurer:
-Tout à gauche sous un boitier noir. J'avais déjà prévu ce cas là.
Tu hochas solennellement la tête et te déplaças doucement vers l'immense panneau de commande, le savant-folichon était trop occupé à taper la causette à Dyson et Parquet qu'il fit abstraction de ta présence -fait incroyable puisque tu étais une personne tout à fait incroyable. Une fois que tu fus à portée du bouton, tu renversas le boitier noir, puis tu levas un doigt menaçant et l'abatis sur le bouton, comme on abat une hache. Un son mécanique résonna dans la pièce et le siège s'éjecta, laissant découvrir un énorme ressort gris et entortillé à la manière d'un serpent... enfin un ressort quoi. Le savant fou décolla comme un vaisseau spatial en partance pour Jupiter avant de retomber lourdement au sol, son énorme nez devenu plus foncé à cause de la chute. Si les couleurs étaient de ce monde, son imposante truffe serait sûrement devenue rouge ou même violette. Tu te laissas tomber sur la chaise tout en désignant le savant fou d'une main en forme de pistolet.
-Pan ! T'es mort.
Tu pivotas alors, à présent face au clavier, baladant tes doigts entre les touches, te demandant laquelle allais-tu bien pouvoir actionner. Tu choisis quelques touches pas abimées et décidas de procéder d'une façon que tu adorais: la plouf.
-Pic-ni-douille-c'est-toi-l'an-douille !
Ton doigt s'arrêta sur un bouton très clair sur lequel était dessiné un chapeau de fête. Tu enfonças ce dernier et mis tes lunettes sur ton nez. On entendit un nouveau mécanisme se déclencher. Tu fis à nouveau pivoter la chaise-tête-d'Oswald de manière à être face à tes camarades. Une boule disco apparut lentement au dessus de vos têtes, accompagnée par une musique assez entrainante. Tu te levas alors d'un air solennel, mais perdis tout de ton sérieux quand tu te déhanchas devant le fauteuil. C'était assez drôle à voir, non pas parce que tu ne savais pas danser -car ayant fait ça toute ta vie tu savais très bien le faire- mais plutôt parce que Parquet et Monsieur Dyson t'observaient de leurs yeux ronds, sûrement choqués à vie. Quand la musique s'arrêta et que la boule disco alla se cacher, tu retombas sur ton fauteuil avec nonchalance, un sourire à la fois satisfait et malicieux étirant tes lèvres.