« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'avais reçu quelques petits coup des petits monstres hideux avant de pouvoir m'en sortir des billets plein les poches et la batte de baseball de Lily. Je réussis à partir sans qu'ils me rattrapent parce qu'ils sont trop lents, cette bande d'idiots mais surtout parce que moi, Harmony, je suis trop badass et j'ai même pas besoin d'utiliser mes armes pour échapper à des monstres moches. En courant une nouvelle secousse se fit ressentir. Je me retournais et vit l'énorme monstre derrière moi. Il était encore un peu loin de moi, fort heureusement, je ne voulais pas sentir sa mauvaise haleine de trop près. Il mit un énorme coup dans la montagne de déchets et je me fis expulsé beaucoup plus loin. Heureusement -et parce que je suis badass, comme je l'ai dis plus haut- je réussis à me rattraper et je réussis à atteindre le deuxième étage du centre commercial. Il y avait une boutique en face de moi. Et dans cette boutique il y avait quelque chose de couleur. en reconnaissant la couleur,je ne pus m'empêcher de crier :
-Du doré ! De l'or !
Je rentrais dans la boutique et vu que c'était un télescope penché vers la ville. Celui qui devait être le gérant du magasin prit la parole.
-Il est beau mon télescope hein ? Vous savez qu'il y a eu un disparu ? Et bien moi je peux le voir avec !C'est 5 billets pour regarder dans le microscope.
Je le regardais, totalement blasé. il pensait vraiment que j'allais payer ? En fait, le disparu je m'en contrebalançais.
-On s'en fout du disparu ! Ce que je veux savoir moi, c'est si votre truc il se vend cher ? comme ça je le vole !
Le vendeur me regarda bizarrement en haussant un sourcil.
-Hors de question ! Non mais ces jeunes de couleurs, inadmissible !
Sa phrase aurait sonné un peu raciste si l'on était pas dans un monde en noir et blanc. Au moins dans ce monde ci, il n'y avait pas de problèmes de "races". je préférais donc -pour une fois- ne pas relever ses paroles.
-Oui oui on sait on est des racailles pas comme à votre époque. Moi je propose que vous me fassiez regarder dans le télescope gratuitement sinon Garatéfèsses et Ben et Nuts vont s'occuper de ton cas !
-D'accord ! Mais vous payerez après dans ce cas !
-Oui bien sûr !
Je levais les yeux au ciel une fois qu'il ne regardais pas. Je ne comptais absolument pas payer. Je pris le télescope et regarda dedans à l'endroit où il était pointé. Il était dirigé vers un entrepôt abandonné dans la forêt, assez loin. J'y voyais un homme aux cheveux clairs, inerte, son visage était gris et ce qui devait sûrement être du sang coulait sur son visage.
-Il s'appelle Géo trouvetou. J'sais pas vraiment pourquoi le Savant Fou l'a attaché là, c'est pas très gentil, il lui a fait mal en plus ! Peut-être que quelqu'un devrait appeler la police, mais personne ne le fait !
-Ouais bah après il a pas l'air super intéressant ce monsieur, je comprends pourquoi personne veut le retrouver...
Une porte s'ouvrit au bout d'un moment et je vis... Laure rentrer dans la pièce ! Mais que faisait-elle ici ?
Nous étions enfin arrivée dans le centre commerciale ! Fatiguées de notre course poursuite nous nous asseyons sur un banc une fois sûre que l'homme à tronçonneuse n'était plus derrière nous. Lily partit alors explorer je ne sais quoi dans le centre commerciale après avoir littéralement crier sur Mary Margaret. Bon je ne pouvais pas vraiment dire qu'elle avait faux sur ce coup là par contre... je ne suis pas sûre que la laisser seule pour explorer était une bonne idée mais bon tout le monde sembla ne pas s'inquiéter alors j'en fis de même.
Quelques temps plus tard, Lily revient tout sourire avec plusieurs objet en main je ne savais pas pourquoi mais je le sentais mal d'un seul coup. Alors que Lily distribuait toutes sortes d'objets, elle me tendit des chaussures à ressort qui se nommait "les Quatre Lamas du Sud". Bizarre comme nom...mais bon on fera avec. J'enfilai alors les chaussures et à peine relevé je sentis quelqu'un sauter sur mon don. Prise par surprise je teins tout de même bon sans perdre l'équilibre. Heureusement que j'avais plus de force que les autres. Et comme vous avez dû le deviner la seule personne qui avait pu me sauter ainsi sur le dos était Lily. Elle s'écria même au galop. Elle avait de la chance d'être ma meilleure amie sinon je l'aurais transformé en pattée pour renard ! Je regardais ensuite Harmony qui montait à contre-coeur sur le dos de MM. Décidément je ne me savais pas si aimé !
C'est alors qu'avec Mary Margaret nous nous élancions vers le sommet du Mont. C'est alors qu'un bruit de tronçonneuse se fit de nouveau entendre. Non c'était une blague ? Il avait réussi à nous retrouver ? Nous lançâmes alors tous un regard en arrière pour voir qu'il s'agissaient bien du malade du restaurant ! Arrivée au sommet Lily et Harmony descendirent de notre dos. Nous prîmes une courte pause pour reprendre notre respiration avec la brune. Bien évidemment je repris mon souffle plus rapidement qu'elle, elle était humaine, plus âgée et elle avait porté sa fille en pus. Alors que nous nous apprêtions à fuir de nouveau, un coup de feu retentit. C'est alors que le fou à la tronçonneuse fut anéanti. Lily ramassa sa cape afin de la mettre sur ces épaules. Elle nous en faisait vraiment voir de toute les couleurs elle. C'est alors qu'une vieille apparut avec elle aussi des chaussures à ressort. Elle se présenta comme étant Elvire Duck, c'est alors qu'elle commença à nous poser elle aussi des questions sur notre arrivée ici. Décidément, la liste de ceux qui voulaient leur peau et qui voulaient savoir pourquoi ils étaient ici s'allongeait d'heure en heure. La pirate pris les choses en main et expliqua ce qu'il fallait à la vieille dame.
C'est alors qu'une autre voix se fit attendre, celle de Dyson ! On les avait enfin retrouvé ! Mais les réjouissance serait pour plus tard nous n'avions pas le temps ! On n'entendit des bruits d'explosions et on nous cria de monter le plus vite possible ce que nous fîmes aussitôt mais nous ne fûmes pas assez rapide ! Un éboulement nous fit alors tous chuter. Heureusement que nous ne ressentions pas beaucoup la douleur ici vu comme le choc de l'effondrement avait été violent. Je me relevai alors légèrement en constant avec soulagement que je n'étais pas seule, Dyson et Lily était avec moi ! La vieille recommença alors à crier de continuer à monter. Au moins elle n'avait rien. Ils étaient tenace ici ! Nous entreprîmes de monter les effondrements afin d'atteindre la dernière plateforme. Le psychologue m'aida à montre sur la dernière plateforme et nous reprîmes notre course pour éviter la vague de dissolvant. Les monstres d'encres nous suivaient eux aussi. Dyson fit alors appelle à de mignons lapins bleus. Si c'était ça son plan pour nous en sortir j'espérais que ça soit une blague ! C'est alors que l’inattendue se passa, les petits lapins devinrent des minis monstres avec des dents acérés et dévorèrent les monstres d'encres. Ok, chose à me rappeler dans ce monde, les choses mignonnes sont dangereuses.
Dyson nous amena alors au sommet de la Montagne des Déchets, il nous le présenta comment étant le lieu où ils avaient vaincus l'homme le plus terrifiant. C'est alors qu'un rire se fit entendre et le fauteuil se retourna pour laisser apparaître un homme. D'après le psychologue il s'agissait du Savant fou. Un nom qui n'énonçait vraiment rien de bon. Tandis que le savant fou nous parlais, Lily alla le plus discrètement possible vers un bouton afin d'éjecté le savant fou, ce qui eu l'effet escompté et le vieux atterrit lourdement sur le sol, ce qui me fit évidement beaucoup rire sur le moment tellement la scène était ridicule. Lily qui n'avait pas encore l'air satisfaite de ses bêtises s'amusa à choisir un bouton au hasard. Vous êtes sûre qu'elle n'allait pas nous tuer avec ça ? Lorsqu'elle déclencha l'un des boutons, je m'entendais au pire mais nan. Cela fit apparaître une boule disco avec de la musique. Enfin ce n'était pas mieux on allait se faire remarquer ainsi ! Lily commença à se dandiner dans le fauteuil et nous la regardâmes avec des yeux ronds. Je n'étais pas vraiment sûr que ce soit le moment pour ça ! Une fois toute cette petite mascarade finit, Lily se rassit sur la chaise et souriait heureuse de ce qu'elle avait fait. Décidément elle me surprendra toujours.
Quelques instants après le savant fou prit alors la parole afin de faire face à Dyson -dite Oswald- et s'énerva contre lui.
- Oswald, depuis que vous êtes revenus avec de nouveaux amis, vous faites actes de barbarie ! Quelle violence, m'éjecter de mon siège ainsi !
Ce savant fou était vraiment un abrutis, c'était lui le méchant et il se plaignait qu'on lui mette une raclée ! Je crois qu'il allait commencer à me taper sur le système ! Dyson quant à lui fronça les sourcils avant d'enchaîner:
- Il se passa beaucoup de chose ici. Un disparu, le retour de votre armée, et surtout celui des monstres d'encres. Je suis sûr que vous y êtes pour quelque chose. J'ai envie de vous arracher la tête: vous vous asseyez sur cette chaise, cela veut-il dire que vous êtes le chef de Wasteland ? Les toons sont libres !
Et bien leurs échanges étaient amicaux à ce que je vois... Le savant fou se releva enfin.
- Héhé. La malédiction à fait de moi le chef de Wasterbrooke. Mais sachez que tout ce qui se passe aujourd'hui n'est pas de ma responsabilité. Quelqu'un est arrivé avant vous. Quelqu'un de Storybrooke, venue ici grâce aux portails que j'ai créé, qui vous a expulsé toi et Tic, et t'a ramené avec de nouveau, avec tes amis.
Dyson sembla alors étonné, voire même inquiet de la révélation du savant. Bon ce n'était pas que je m'ennuyais d'écouter la conversation mais le fait de ne rien faire était vraiment chiant. En écoutant toujours la discussion d'une oreille, quoique un peu distraite, je me mis à explorer les alentours de la pièce afin de trouver quelque chose d'intéressant. On ne sait jamais. Le psychologue reprit alors la conversation:
- Vous m'avez... - Je ne vous ai pas ramené, j'ignore qui l'a fait. - Quelqu'un ici influence ce monde et vient de chez nous ? Qui est-ce ?!
L'étrange homme se mit de nouveau à rire. C'est alors que dans mon exploration, je fis la découverte d'un petit objet vert au loin dans la pièce. Tiens bizarre qu'il soit en couleur. Il était exactement de la même couleur que le dissolvant. Je me rapprochais alors de plus prés et pus constater qu'il s'agissait d'un diamant. De plus en plus étrange dis donc. Je saisis alors le diamant en main et cette fois-ci je me reconcentrai sur la discussion. Si quelqu'un était arrivée avant nous de Storybrooke et semé la pagaille cela n'envisageait rien de bon. Tiens d'ailleurs il avait bien dit qu'un certain Tic était aussi arrivé à Storybrooke ? Et si c'était lui qui était revenu avant nous et qui semé la destruction ? Après tout il était comme Dyson et connaissait se monde par coeur, ce qui pourrait expliquer des choses... Le savant fou reprit de plus belle:
- Le jeu est plus intéressant si je ne vous le dis pas ! Géo Trouvetou le sait sûrement ! - Géo ! OU EST-IL ?!
Cette fois-ci le vieil homme ne répondit pas se contentant de rire. Peut-être que c'était ce Géo machin finalement ou pas...il ne venait pas de Storybrooke.
- Je sais où on peut trouver des réponses.
Dyson se retourna vers moi et fixa alors ma main. Je devais sans doute avoir trouvé un truc intéressant.
- Vous croyez que je vais vous laisser partir ? J'ai déjà tué Tac, mes animatronics se chargeront de vous. - VOUS AVEZ TUER TAC ?!
Je vis Dyson se mettre à trembler de colère. Il n'allait tout de même pas le tuer tout de suite, si ? Ce savant était vraiment un malade. Je lui aurais volontiers mis une raclée mais je fus stoppé par l'arrivée de robots. Ils surgirent alors derrière Lily et Dyson lui cria:
- Lily viens vite ! Park tend le diamant vers les robots et court !
Je suivis alors les ordres d'Oswald et pointai le diamant en direction des robots. Faite que ça marche je n'avais pas vraiment envie de mourir aujourd'hui ! Des monstres d'encres furent alors créé. Attendez vous êtes sûr que c'est une bonne idée ça ? Mais à mon plus grand étonnement ils attaquèrent l'ennemi !
- Mais c'est géniale ! Ils sont avec nous ! - Park, viens !
Je n'attendis pas plus longtemps pour m'enfuir avec Lily et Dyson. Durant notre course le psychologue va alors nous donner son plan.
- On va à la bibliothèque ! A mon avis, si je pense juste, il y a des films là-bas qui répondront à nos questions. - Mais pourquoi aller voir des films ? Je ne pense pas que nous ayons le temps ! Il n'y a pas plutôt je sais pas moi des livres ?
Dyson ne répondit pas à ma question sur le moment. En le regardant pour enchaîner une autre réplique, je m'arrêtai en remarquant qu'une larme perlait à son oeil...cette larme devait être lié à ce fameux Tac. Il devait être un ami.
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Couleur: 90 % Vie: 100 % En possession de: Chaussures à ressort et un diamant vert
Trop d'informations s'accumulaient dans ta tête, ton cerveau commençait à saturer, à oublier. Tu entendis une fois de plus la voix résonner dans le centre commercial, tout le monde courait, dévalant la montagne comme des animaux apeurés, sans prendre le temps de marcher sur les chemins à moitié détruits. Personne ne l'entendait répéter nerveusement:
-Idiote, idiote, idiote, idiote ! Code rouge, il faut alléger tout ça sinon on risque d'exploser ! En plus d'être oublié à tout jamais...
Tu eus un temps d'arrêt qui faillit te coûter la vie, je dis failli car grâce à ta chance insolente, tu ressortais une fois de plus indemne de ta chute. En fait, c'est en glissant sur les fesses que tu retrouvas MM et la vieille. La mère de famille amortit ta descente, t'empêchant même de tomber plus bas. Tu ne la remercias pas, trop fière pour le faire. Puisque Dyson était là, MM devait avoir décidé que c'était lui qui reprendrait la tête des opérations, c'est donc à lui qu'elle montra la photo qu'elle avait trouvée: une photo de la mairie de Storybrooke. Bizarre, vraiment bizarre... Tu allais te remettre à dévaler la montagne sur les fesses pour le côté pratique de la chose, mais Dyson t'en empêcha:
-Lily !
Tu fis volte face en piétinant doucement le sol, comme si tu ne voulais pas l'abimer.
-Tu as vu ta jambe ?
Tu jetas un coup d'oeil à la-dite jambe qui se trouvait être ensanglantée derrière la cuisse, puis tu levas les yeux au ciel, retirant le morceau de verre qui s'y était logé et qui avait causé tous ces dommages. Tu fis quelques pas en espérant que ton membre fonctionnait toujours et bien heureusement, c'était le cas. Tu jetas un coup d'oeil en contre bas pour y apercevoir les monstres, dont l'énorme qui était arrivé en même temps que Dyson et Laure-Jesus. C'est alors que tu eus une idée pour le moins formidable, tu récupéras quelques matériaux qui pourraient servir de luge comme de vieilles taules ou une barque brisée en deux, puis tu distribuas les parts, t'installant dans l'un des morceaux de la barque. Tu observas tes camarades d'un air solennel, puis, comme les monstres vous attendiez déjà, tu dévalas la montagne de déchets en gueulant joyeusement. L'entrée avait été bouchée par les gravas mais il restait un tout petit espace dans lequel tout le monde sauf les monstres pourraient se faufiler. Tu allais y faire glisser ta luge de fortune, mais une tâche se profila à l'horizon: Harmonix. Les autres passèrent tranquillement par l'entrée, sans avoir besoin de ramasser les petits retardataires. A présent, même si tu te réinstallais dans la barque, elle ne redémarrerait pas. Les monstres, voyant qu'il ne restait plus que vous, se rapprochèrent dangereusement. Vous n'aviez plus le temps de faire quoi que ce soit ! Alors, tu attrapas fermement le bras d'Harmonix pour ne pas la perdre -bein oui, sinon ça n'aurait servit à rien de frôler la mort- puis tu t'élanças en claudiquant douloureusement vers les pattes du gros monstre. Ta camarade avait très bien compris ce que tu voulais faire, c'est donc dans un sourire à la fois complice et entendu que vous glissiez sous le monstre -laissant pour ta part une immense trainée de sang. Harmonie se releva en premier, te tirant vers la sortie pour t'aider à te relever à ton tour. Un rire nerveux t'échappa tellement la situation devait être comique vue de l'extérieur. Vous sortîtes vite à la lumière du jour avant que les monstres ne se rendent compte de ce qui c'était passé. Aussi gros soient-ils, ils n'arriveraient pas à retirer les pierres qui leur bloquaient l'entrée, et c'était tant mieux pour vous. Harmonix et toi rejoignez les autres, à la fois essoufflées et mortes de rire. Tu boitais comme pas permis tandis que la brunette apportait une information supplémentaire au groupe, enfin, plus ou moins...
-Dyson, j'ai une information capitale. Tu me donnes quoi contre cette information ?
Ton ainé s'énerva alors comme jamais tu ne l'avais vu s'énerver auparavant, effrayant Lukas et te fascinant un peu. Tu plantas ton regard turquoise dans le sien, les yeux grands ouverts comme si tu découvrais un monde parallèle à la fois merveilleux et dangereux. Harmonix avait l'air de s'en ficher un peu ce qui -il faut l'avouer- t'agaça et te fascina un peu plus. Finalement, après des négociations tendues et des regards meurtriers, l'information fut délivrée:
-Laure est dans un entrepôt avec Géo Trouvetou.
Monsieur Dyson hocha doucement la tête, comme s'il réfléchissait. Toi, tu ne pouvais te concentrer sur autre chose que la voix qui braillait une fois de plus sans que personne d'autre que toi ne puisse l'entendre:
-Pourquoi est ce qu'on nous confie toujours des gens stupides ?!
Tu suivis le groupe, essayant d'oublier les interventions désagréables de la voix venue de nulle part. On t'avait proposé de te soutenir pour reposer ta jambe, mais tu avais refusé. Après tout, tu t'étais déjà battue avec une épée en travers de la jambe, alors une petite coupure de rien du tout n'allait pas t'arrêter... Vous arriviez à la bibliothèque, un lieu pas vraiment charmant où s'entassaient des milliers de bobines de vieux films. Tu fis glisser tes doigts sur certaines d'entre elles. Tu en avais déjà vu dans un grenier, chez quelqu'un dont tu avais violé l'intimité.
-Ils se créaient en même temps que l'histoire de chaque toons ici. On aura sûrement des réponses. Séparez vous, il faut qu'on cherche les films les plus récents datant des derniers mois et des dernières heures également.
Tu te mis alors à chercher sous les ordres de Monsieur Dyson. Bientôt, une bobine nommée "Nouvel arrivant à Wasteland, un habitant de couleur" passa sous tes doigts vernis. Tu soufflas doucement dessus pour tenter d'en ôter une poussière inexistante, tandis que Dyson vous invita à vous le rejoindre près d'un vidéo projecteur qui avait l'air -grande nouvelle- te fonctionner. Tu t'adossas à une étagère et regardas les images en noir et blanc défiler sur l'écran. Le film s'appelait "L'appel d'un nouveau portail pour ramener Dyson" et représentait un homme aux cheveux gris, voir blanc, assis sur une chaise, ligoté et apparemment blessé -puisque le visage ensanglanté à la fois par du sang sec, mais aussi par du sang plus neuf -tu as une grande connaissance du sang, même quand les images sont en noir et blanc.
-C'est Geo Trouvetou !
Tu faillis sursauter quand Harmonix s'exclama cela. Geo Trouvetou, donc, tenait deux papiers. Il en lance alors un sur le sol, comme ça, au calme le gars. Tu haussas un sourcil avant de voir un portail apparaître. Eh bien c'était lui le petit salopard qui vous avait envoyé dans ce monde désolé. Voilà ce qu'il était ! Le monde de la Désolation. Fiouf, ce nom donnait des frissons. Le vieux Geo jeta alors un second papier qui disparu dans le portail dans un éclat lumineux, il y était marqué: "OSWALD !". La "caméra" se rapprocha alors du visage défiguré -en plus de n'être pas très beau de base" de Geo Trouvetou et on l'entendit murmurer d'une voix brisée:
-Oswald revient, Wasteland est sur le point de mourir...
Tu observas Dyson d'un air compatissant, surprenant un frisson de la part du jeune homme. Tu regrettas un peu d'avoir dit cela après, mais il fallait donner toutes les informations dont vous étiez en possession...
-Il se fait torturer, je dirais que ça remonte au début de sa disparition, mais que son agresseur est plus tendre que je ne le suis avec mes victimes. Enfin, que je ne l'étais !
Tu t'étais rapidement repris, tu ne voulais pas que Lukas ou qui que ce soit d'autre prenne peur, alors tu décidas de mentir un peu. Tu retiras le film de Dyson pour le remplacer par celui que tu avais trouvé. Le savant fou au gros nez tenait le papier qui créait dans portails dans la main, l'air ravie. Il le lança sur un mur pour qu'un portail s'ouvre, déclarant en faisant un pas:
-A moi la liberté en couleurs !
Il allait passer, mais un homme entra en le bousculant. Le portail se referma et tous les membres du groupe parurent choqués. Tu le reconnaissais, tout le monde le reconnaissait. Tandis que tous murmuraient en coeur "Aloysius Black..." tu murmurais un "Monsieur le maire !" réjouit et surpris. Tout le monde t'observa, un peu médusé avant que tu t'expliques:
-Bein quoi ? J'ai entendu dire qu'il était cannibale, c'est plutôt cool... En plus je trouve que c'est un bel homme pour voir qu'il est super vieux héhéhé
Tu lanças un sourire innocent à tes camarades qui ne paraissaient que plus médusé qu'avant que tu parles. Tu haussas les épaules et secouas la tête en te disant que de toute manière, tu étais libre de trouver le maire très sexy.
Je n'avais pas pu hurler. Mes cordes vocales me brûlaient. A la différence du reste du groupe, je n'avais plus mes couleurs, ainsi je ressentais directement la douleur, et le dissolvant me brûlait, la peau ainsi que la gorge, pour la quantité que j'avais avalé.
Je palpais ma tête, l'éboulement me l'avait blessé, et une grande traînée de sang recouvrait mon visage. J'avais réussi tant bien que mal à m'extirper du centre commercial. J'étais dehors, ma jambe était cassée. Entendant du bruit, je me tournai. Je reconnus immédiatement Dyson et le reste du groupe. Ne pouvant pas me précipiter, je m'apprêtais à crier lorsque je reçus un coup de pied au visage qui me fit l'effet de trois autres chute de béton.
La douleur était immense, je n'osais plus bouger. Ma vision était floue, mais je pus distinguer mon agresseur. Le Savant Fou, un sourire meurtrier caressant son visage. Je voulus hurler, mais je ne pus produire aucun son.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
J’allais littéralement de mauvaise posture en mauvaise posture. Après avoir tenté d’échapper au monstre, je m’étais retrouvée sur la montagne de déchets et le sol s’était dérobé sous mes pieds avant que je tombe lourdement sur le sol, tandis que tout autour de moi, il n’y avait que déchets. Impossible de sortir. Je m’étais rendue compte que j’avais perdue des couleurs mais ça ne faisait que des petites tâches grises. J’espérais simplement qu’une fois de retour à Storybrooke, j’aurais toutes mes couleurs et pas toutes ces affreuses tâches grises.
Je mis donc à descendre les escaliers, qui descendaient, qui descendaient, encore et encore. Ils tournaient. Ils tournaient. Ils remontaient. Je remontais. Je remontais. Et puis. Y’a eu la porte. Porte métallique en très vieil état mais la serrure semble facile à être briser. Je mets encore une fois un coup de pied sur la porte et la serrure se brise avant que la porte ne s’ouvre. J’entre. Je pose rapidement mon regard sur un vieil homme au cheveux grisonnants, enfin dans un monde en noir et blanc, c’est un peu dur de savoir mais c’est la logique des choses parce qu’il a plus l’air trop frais.
Il doit avoir la quarantaine et le gris qui coule sur son visage est sans aucun doute du sang, en tout les cas, ça y ressemble grandement. Il est bâillonné et semble avoir du mal à bouger. Je ressens la souffrance, je ressens toute la douleur présente ici et cela me mets les larmes aux yeux mais je ne montre rien. Je m’approche de lui avant de lui enlever son baillon. Ce dernier lève les yeux vers moi et me dit avec beaucoup de difficultés « Partez... vous avez des couleurs, vous devez surement être une amie d'Oswald, mon appel à fonctionné. Mais je ne vous ai pas appelé pour me sauver. Une vieille menace plane sur Wasteland, vous devez l'arrêter. Partez vite, si le robot revient et vous voit, il va vous faire mal... » mais quel robot ? Et qu’elle menace ? Et pourquoi il nous avait appelé ? « Quelle menace ? Vous êtes... » Les mots du Shérif me reviennent en mémoire « Vous êtes le disparu ? Vous êtes Géo Trouvetout ? Mais pourquoi le robot me ferait du mal ? »
Je ne le quitte pas des yeux. « Le disparu ? Bien, c'est rassurant qu'ils ne me considèrent pas encore mort. Oui, c'est bien moi. Le robot, l'animatronics, qui me retient est aux ordres du Savant Fou. Il a besoin de moi, mais pour servir quelqu'un d'autre. Je n'ai pas tout compris, mais cette personne vient de Storybrooke, comme vous. Je ne sais pas pourquoi mais cet individu cherche à s'emparer de la peinture, mais il risque de détruire Wasteland s'il le fait... Partez, ne vous préoccupez pas de moi, revenez quand vous aurez sauvé ce monde. Je... il y a peut-être un espoir de nous sauver... il y a... », il y a quoi ? Il y a quoi ? Il peine à me parler et semble être très fatigué mais un pressentiment me dit que je ne dois pas le laisser s’endormir « Non, restez avec moi, restez avec moi. Je vais vous sortir de là. Je ne peux pas vous laisser. », il lève la tête vers moi avec difficultés avant de me répondre « Non, je vais vous ralentir. Passez par la porte d'entrée, suivez le chemin tracé par les lumières, vous devrez pouvoir traverser la forêt rapidement. Trouvez Dyson, dîtes lui qu'il faut trouver le Diamant du Fantôme. Il sait ce que c'est, mais il ne sait pas une chose : aujourd'hui c'est dangereux, il faut le détruire. C'est un diamant vert, de la même couleur que le dissolvant. Si quelqu'un le ramasse, il est en danger de mort ! »
Danger de mort ? Je devais faire quelque chose… Je me releva à contre cœur et regarda une dernière fois Géo avant qu’il ne tombe dans les vapes. Je respire longuement et décide de le laisser à contre cœur avant de me diriger vers la porte d’entrer « Bonne chance » fut murmuré à mon oreille et un léger sourire rassuré naquis sur mes lèvres avant que je n’ouvre la porte et que je ne suive le chemin…Le diamant vert…Il ne fallait pas le toucher…Si seulement c’était le cas…
Les révélations s'accumulaient un peu trop vite au goût de Mary Margaret. Et lorsqu'elle vit dans le film Aloysius Black passer le portail à son tour, elle comprit alors e partie comment la photo de la mairie s'était retrouvé dans ce monde. Elle leva donc les yeux au ciel, prête à partir pour aller retrouver le maire et faire en sorte que tout rentre dans l'ordre lorsque Dyson prit la parole :
- Il faut qu'on se sépare. On doit réparer la ligne téléphonique de Wasteland. Elle était effacée au dissolvant il y a longtemps, et on n'a pas eu le temps de la repeindre. Lily et moi on va descendre dans les sous-sols de Mean Street. Wasteland ressemble à Storybrooke, donc je crois qu'on y aura accès par les mines, donc l'ascenseur qui est ici même devrait nous y amener. Mary Margaret, Park et Harmony, j'ai besoin de vous pour deux choses : Vous savez où se trouve la fête foraine de Storybrooke ? Ici ça s'appelle Discoveryland. J'ai besoin que vous rétablissiez les mécanismes. Puis vous irez à la mairie. Si le Savant Fou est devenu maire, je suis sûr qu'elle est devenu son repère. Le pinceau magique qui va repeindre la ligne téléphonique s'y trouve surement. Quand la ligne téléphonique sera opérationnelle, on va enfin pouvoir mettre les points sur les i.
Snow observa alors ses camarades d'aventure. Au moins, Lily n'était pas avec elle. Elle ne la blâmerait donc pas une nouvelle fois. La princesse hocha donc la tête en signe de consentement, avant de faire signe aux deux autres de la suivre, son brouilleur dans une main, sa fille dans son autre bras. Heureusement que Wasteland ressemblait de très près à Storybrooke ainsi les quatre filles arrivèrent très vite à la fête foraine... Même s'il fallait parfois se cacher pour éviter aux montres d'encres...
Les filles finirent donc par passer l'arc où était écrit Discoveryland. Au centre, Snow pouvait voir un grand manège où se trouvait des petits bateaux sur des bras mécaniques. Nul doute que ce manège tournaient orsque les enfants grimpaient dessus. Au dessus- en hauteur, se trouvaient des rails. Sûrement qu'un petit train faisait le tour du parc. Au fond à gauche, se trouvaient des télésièges. Au niveau des chemains, deux se présentaient. Le premier s trouvait juste en face des filles et montaient vers les rails. Quand au second, il était différent. Se trouvant vers la gauche, on pouvait voir des trous dans le sol. Des trous qui conduisaient à une sorte de salle...
- Allons à gauche !
Sans attendre de réponses des autres, la jeune femme se dirigea vers la gauche, évitant les trous dans le sol. A certains moment, elle avait même l'impression que certaines partie du sol étaient gommées et on pouvait même voir le vide en dessous...;
- Attention où vous mettez les pieds !
Dans d'autres trous, il y avait une pièce, sans rien. Ou du moins, on pouvait apercevoir des panneaux avec écrit "Piège animatronic, utilisez le pinceau". La maîtresse d'école leva les yeux au ciel avant de voir une pièce plus grande, avec le centre recouvert. Qui y avait-il de caché ? La princesse décida de sauter dans cette endroit, sans attendre l'avis des autres. Et c'est ainsi qu'elle se retrouva devant trois énormes rouages à l'arrêt, alors que les filles étaient restées plus haut, parlant du fait que le diamant de Park pouvait créer des monstres d'encres plutôt gentils. Parfait !
- Les filles, venez, j'ai besoin de votre aide pour remettre tout en marche. Tes montres pourraient nous aider Park !
Après un instant de travail, les rouages finirent par tourner d'eux même et la musique de la fête foraine se mit en route, dans un vacarme étrange. La plus vieille remonta alors pour voir que le manège central ne fonstionnait toujours pas, que le train sur les rails défilait à une vitesse folle et que les télésièges se percutaient. La fête foraine de l'horreur...
- Il doit y avoir un autre mécanisme ailleurs, les filles !
A peine la brunette avait-elle eu le temps de faire un mouvement que cinq flamants roses - roses pétants - foncèrent sur le groupe, sautant sur une patte... La princesse eut alors le réflexe de brandir sa télécomande. La guerre contre les animatronics était sur le point de reprendre !
Je remuais mon verre. L'alcool tournoyait en jetant des eclats orangés sur le verre. Un profond soupire s'échappa de mes poumons. Alors comme ca, on venait de Storybrooke ? Alors comme ca, on ce permettait de traverser un portail, pour venir visité Wasterbrooke ? Que tu crois. J'ai pas passé ma vie à cherché un moyen de sortir d'ici pour que des sales petits Storybrookien débarque avec la solution à porté de mains. Non, en fait c'est pas ca qui me gavait. C'était de savoir que mon vieille ami Oswald était de retour. Ce lâche. Ce ..Mes tympans brûlait d'ebullition rien que de pensé à lui. Moi, j'étais piégé dans ce piètre de monde. Et lui, il ce la coulait douce à Storybrooke. Oh, croyez pas que de voir Aloysius débarqué d'ici du jour au lendemain, faisant des allés retours chaque jour de Storybrooke à ici, m'a échappé. En revanche, j'ignorais ce qu'il manigançait tout les deux. Je me levais du bar, portant un regard sur le verre que je fis couler rapidement dans ma gorge, avant de le laisser sur le bar.
Je détestais ce noir et blanc qui recouvrait la ville. Ca manquait cruellement de couleurs et chaque jour ca devenait franchement morose. Je me demandais ou était passée Géo. J'étais persuader que ce sale savant fou y était pour quelque chose. Une jalousie pour voir lequel des deux était aussi brillant que l'autre ? Un mauvais rictus passait sur mes lèvres. J'avais tout fait pour nuir à ses fameux habitants de Storybrooke. Et je comptais bien avoir ma revanche sur Oswald. Les monstres d'encre ? Je suis sur que c'est un sale coup d'Aloysius et du Savant fou. Je restais auprès d'un mur, observant de loin le fameux groupe ce séparé. Un rire silencieux sonnait dans ma gorge. Séparez vous, mes amis. Je savais à présent de quoi allait être constituer mon plan. Je fixais le fameux Dyson – alias, Oswald mes amies- ce dirigers vers les fameux souterrains. J'y serais sans aucun doute avant lui.
Je descendais dans les longs sous sol, qui ce révélait être les mines. Qu'il soit content, j'avais revêtue mon plus beau costume pour lui faire payer. La rage me voilait le regard. Que ce soit lui ou Tic, je comptais pas me jeter à leur pied pour leur dire à quel point je les aimes. Je voulais juste déverser mon venin pour qu'ils s'étrangles avec. Plus je descendais, plus l'atmosphère devenait lourde. Des gouttes tombaient sur les parois rocheuses de la mine. Les tènèbres ne me faisaient pas peur. J'arrivais dans un coin de la mine – je dirais plutôt une pièce- ou ils restait encore des couleurs. Les parois étaient à présent rouge, jaune et un lac soutterain blanc s'ecoulait silencieusement. Le lac des toons. Là ou tout les souvenirs des enfants ce réfugies lorsqu'ils nous oublient. Nous, les toons. Bien sur, Dyson n'avait pas consicence de ca. Tapis dans son petit canapé, très bien installé avec surement son verre de whisky à la mains. Qu'es ce qu'il venait faire là ? Je sais pas, mais il était trop tard. Je portais un regard sur le lac. Il n'y avait pas que les souvenirs des enfants. Non, ceux des toons qui oublient les enfants également. Une douleur me creusait le cœur rien que d'y pensée.
Je levais la tête, observant un homme sur une barque. Mon sourire ce creusait dans mes joues, révélant une puissance qui l'aurait fait glapir, si il m'aurait aperçu. Il possédait un cigare à la mains. Il leva enfin son piètre petit regard, pour me voir. La peur innondait ses iris, profondément effrayé.Il révélait toute les menaces que j'ai pu lui faire. Toutes les envies meurrtrières qui contrôlait mes mouvements. Juste un mouvement, un seul. Et José Carriocia ne serait plus de ce foutu monde. Je tournais vers lui comme un requin dans l'ocean, attandant de chopé le poisson pour le croquer avec toute aisance. Je lui pris le cigare des mains, d'un geste brusque annonçant toute la brutalité d'on j'étais capable. Je le fourrais dans un coin de ma lèvre, me delectant de la fumé qui tombait dans mes poumons pour venir ressortir en plein dans son visage. Il toussa, balayant le fumet d'une mains.
« Alors. Es ce que tu vas m'aider, ou je dois te ramener un morceau de doigt de ton ami panchito ? » lançais d'un ton menaçant sans me dépatir d'un sourrire assassin. Je l'entendis glapir comme une biche en détresse. Parfait. Le loup avait faim. « Je veux que tu plonge Oswald dans le lac ! » Je venais de crier, portant une voix grave à travers les parois caverneuse. Il sursauta, complétement effrayé. J'avais puisé toute la rage dans ma voix, les yeux complétement fou et meurtrier. Il tremblait. Appeuré.
« Pour...Pou...pourquoi ? » Fis t-il. Un ricanement s'échappa de ma bouche.
« Pou..pourpourquoi ? » Lui crachais-je au visage d'un ton moqueur. « Parce que je veux que ce traître de ''Dyson'' ce souvienne de l'enfant le plus important pour lui. Je veux que la culpabilité le ronge, le détruit de l'intérieur jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. Je veux que cette enfant soit tellement en colère après pour l'avoir abandonnée, qu'il lui rappelle à quel point c'est un être stupide, qui lui a brisé sa pauvre vie. Je veux qu'il s'en veuille tellement, qu'il ce referme sur lui même jusqu'à ne plus existé. » J'avais dis cela d'un air sombre, un sourire cynique au lèvre. J'avais attrapé le col d' l'homme et plaqué contre le mur, propulsant une voix puissante et pesant chacun de mes mots pour qu'il comprenne que si il m'obeissait pas, son ami sera mort en un claquement de doigt. Je m'en assurerais. Je le lachais, toisant son regard avec méchanceté.
J'entendis les cris de Lily qui descendait la montagne de déchets à toute allure et sortit de la boutique en faisant un doigt d'honneur au vendeur quand il me demanda de payer. Elle s'approcha de moi, poursuivi par les monstres. On devait sortir. je voyais les autres passer par un petit trou dans l'immense amas de gravier de l'entrée et comprit qu'on devait le rejoindre au plus vite. Elle m'attrapa le bras, pour ne pas me perdre sûrement. Mais il y avait un problème. Un énorme monstre qui bloquait le passage, le même que tout à l'heure. je lançais un coup d'oeil à Lily avec un grand sourire complice. Je savais qu'elle pensait à la même chose que moi. On se glissa alors sous le monstre, passant entre ses jambes. je me relevais la première et tira à Lily par le bras pour l'aider à se relever et on finit enfin par sortir. Lily commença à rire nerveusement et je ne pus m'empêcher de faire la même chose. On réussit alors à sortir essoufflées et mortes de rire en même temps. Une fois à l'abri, je me tournais vers Lily et lui rendit sa batte de baseball.
-Je te la rends !
Puis je me tournais vers tout le groupe, regardant bien Dyson, puisque c'était surtout à lui que ça s'adressait.
-Dyson, j'ai une information capitale. Tu me donnes quoi contre cette information ?
Je compris trop tard que ce n'était pas du tout le bon moment pour marchander. Dyson commençaà s'énerver comme jamais je ne l'avais vu comme ça. Il fit même peur à Lukas. -Bon Harmony ça suffit ! Je commence à en avoir ras-le-bol. C'est vraiment pas le moment pour penser qu'à soi même et marchander pour aider les autres. On est tous dans la même merde et si tu veux pas te bouger le cul pour donner un peu du tiens, tu peux t'en aller t'en sortir seule. Je viens d'apprendre qu'un de mes amis les plus précieux que je n'ai pas vu depuis 30 ans viens de se faire tuer, et je suis peut être en train de perdre un autre amis, alors ça va bien deux minutes, mais si tu continue à être comme ça tu n'auras absolument rien. Alors si tu sais quelque chose, tu l'ouvres ou tu dégage !
Je ne répondis pas à son énervement, je n'avais jamais compris à quoi cela servait de crier. Mais, je comprenais parfaitement qu'il soit sur les nerfs. mais je n'allais pas laisser tomber comme ça.
-D'accord. Du coup, tu m'offres quoi en échange ? Je vis son regard meurtrier, il n'eut rien à dire. je roulais des yeux. Bien, on en parlera plus tard.Laure est dans un entrepôt avec Géo Trouvetou.
Il annonça alors qu'on devait aller à la bibliothèque pour visionner des films. la réaction de park me fit sourire. Je vis que Dyson marchait tout seul devant, et même s'il il avait peut-être besoin d'être seul, je décidais d'aller à côté de lui. Il me lança un regard noir en me voyant arriver.
-Excuse-moi, Dyson. Je me doute que ça doit être difficile pour toi en ce moment, je vais essayer de faire un effort. Jusqu'à qu'on soit sortie d'ici.
Je regrettais un peu d'avoir insisté après qu'il se soit énervé, mais je détestais que l'on s'énerve contre moi alors je provoquais quand cela arrivait. Je ne m'excusais pratiquement jamais, et Dyson devait le savoir. Je lui fis un léger sourire alors qu'on arrivait à la bibliothèque. Une fois entrés, Lily trouva rapidement la bobine de film que l'on cherchait. On apprit dans ce léger court-métrage très bien réalisé que c'était Géo Trouvetou qui nous avait emmené ici et que le maire -que lily trouvait très sexy, je ne partageais pas vraiment son avis d'ailleurs...- était déjà venu ici. Dyson prit le commandement et nous demanda de nous séparer. Lui allait avec Lily -la bande de coquins- et moi j'accompagnais MM et Park à la fête foraine pour réparer le mécanisme puis, on devait aller à la mairie botter le cul du savant fou et prendre le pinceau. Je marchais donc aux côtés de Park jusqu'à que l'on arrive à la fête foraine avec Mary-Margaret devant nous.Je chuchotais à Park.
-T'as pas envie d'uriner toi ? Aucun toon ne fait pipi c'est dingue !Dis, tu comptes le garder ce diamant ? S'il t'encombres, je veux bien le porter pour toi !
Mary-Margaret choisit un des deux chemins qu'il y avait devant nous. Celui de gauche. je ne dis rien, elle faisait bien ce qu'elle voulait. Elle descendit dans un trou, prenant Park et moi au dépourvu. on la regardait faire avant qu'elle nous demande de descendre pour l'aider. On réussi après un petit moment à faire tourner les rouages tout seul. On remontait alors et Mary-Margaret eut la brillante révélation qu'il n'y avait sûrement pas qu'un seul mécanisme en voyant les manèges défectueux. Avant qu'on ait pu faire un pas, cinq flamants roses mécaniques arrivaient vers nous sur une patte. avec son arme, Mary-margaret réussit à en tuer trois. On se mit alors à courir mais plus on avançait plus on se fait envahir par ces foutus robots. Park réussi à trouver une arme mais ils étaient bien trop nombreux. J'eus une idée.
-Les filles, il faut que vous avanciez vers le prochain mécanisme en tenant les monstres à distance. de mon côté, je vais vous assurer la sortie pour que vous puissiez sortir dés que vous aurez terminé.
Je partis donc vers le fond du parc. Je vis un escalier tournant à une entrée du mur. Je l'escaladais et arriva sur une plateforme devant les télésièges affolés. Je vis le centre-ville au loin et comprit que si on voulait s'en sortir, on allait devoir sauter du télésiège. En effet, leur course était ce qui nous rapprochait plus de notre objectif : la mairie. je vis un grappin à portée de main, je le pris et le lança aux filles le plus loin possible. Je sautais alors sur un télésiège totalement affolé qui se calmait au fur et à mesure, montrant que les filles avaient réussies à réparer le mécanisme. Elles réussirent à me rejoindre in extremis grâce au grappin. Les lampadaires de la ville fonctionnaient de nouveau. Au bout de cinq minutes à peu près, on était au plus proche de la mairie et on allait devoir sauter. Ce que je fis mais je ne pus me rattraper à rien et tomba directement. Park avait jeté le grappin qui n'avait pu servir qu'une fois, vu qu'il était grillé. Je n'avais pas regardé comment les filles s'en étaient tirées mais, ce n'était pas dur de faire mieux que moi... Et on se dirigeait toutes les trois vers la mairie. Les portes s'ouvrirent d'elle-même à notre arrivée. En rentrant, je crus avoir vu des points blancs dans l'ombre et entendu un rire malsain, mais il n'y avait rien. j'avais sûrement rêvé. Il faisait très sombre à l'intérieur. Je me tournais vers les filles.
-Il faut qu'on trouve le pinceau !
J'avançais la première, prête à m'accaparer le pinceau dés que je le verrai. en avançant je vis deux lumières s'allumer au bout du couloir. je fronçais les sourcils. Je vis une silhouette noire, la lumière étant derrière lui.
-C'est qui lui ?
Park qui l'avait reconnu me répondit. Le Savant Fou ? C'était un peu nul comme nom. Moi si j'étais un méchant, je m’appellerais pas comme ça en tout cas. Enfin, bon, à mon avis ses goûts étaient franchement discutables.
-Je ne sais pas si votre arrivée ici m'est un cadeau ou un obstacle... Une chose est sûre, vos attentions ne sont pas en ma faveur.
Je ne suis pas un cadeau moi ! Il se prend pour qui lui pour dire que je suis un cadeau ! On ne m'offre pas au premier venu, surtout à un laideron pareil !
-Je vous vois pas bien, mais je vois que vous êtes moche. Vous avez déjà pensé à la chirurgie esthétique ? Je vous en prie, ne vous avancez pas, je veux pas trop de votre laideur dans mes yeux, merci. Tenez tant que vous êtes là, vous pouvez nous passer le pinceau ? Ou nous indiquer le chemin si vous avez la flemme de bouger, on se débrouillera.
L'homme commença à rire. super, je suis content qu'il croit que je blague, mais pas du tout. Non mais franchement, il est moche, il n'y a rien à faire, faut se rendre à l'évidence.
-Vous êtes bien naïfs. Bientôt le pinceau n'aura plus aucune source pour vibrer de magie encore une fois. Ce moment venu, vous ne respirerez plus car ce monde ne fera pas long feu. Quand à vos amis de "Storybrooke", je doute qu'ils ne se portent bien également lorsque le roi s'affirmera.
"Quand le roi s'affirmera" ? Mais qu'est ce que ça veut dire ça encore ? Et puis s'il pouvait arrêtez de parler, il me donnait mal à la tête à force. déjà que j'avais envie d'uriner, c’était pas pour me prendre un mal de tête après...
-En gros on va tous mourir, c'est cool, mais on peut quand même avoir le pinceau ? Ou on s'arrête là et on prend le thé !
Il tourna la tête vers Park. Bah dis le moi si je te fais chier ! Non mais il se prenait pour qui ! Il n'a un droit de regard que sur moi, pas touche à Park. Moi Park, je l'aimais bien, alors il la regarder mieux que ça. Puis je compris qu'il regardait l'arme qu'elle avait ramassée au parc d'attractions.
-De l'eau... Bien, je vois que vous désirez participer à la destruction de ce monde, soit, je ne souhaite pas forcément l'exclusivité, si vous voulez y mettre du votre allez-y. Mais malheureusement, je ne vais pas pouvoir vous laisser agir comme bon vous semble tant que votre trajectoire vise celle du pinceau. J'ai encore besoin de ses ressources pendant quelques temps.
Il claqua des doigts. Oh monsieur se prenait pour un grand magicien ? Eh bien qu'il aille faire ses prestidigitations ailleurs ! L'ombre du couloir qui nous séparait du laideron devint brumeuse tout d'un coup. Je fronçais le sourcil, ayant un très mauvais pressentiment. Je vis quelque chose sortir de cette brume, une sorte de loup pas très amical.
-Vous n'avez pas peu du Grand Méchant Loup j'espère ? Parce qu'il vit en meute !
Je n'eus même pas le temps de réagir, qu'une meute de loups étranges nous fonça dessus.
-COUREZ !
J'avais eu la même réaction que tout être normalement constitué, c'est-à -dire prenndre la fuite face à tel monstre. Les filles ne se le firent pas dire deux fois. je pris la tête de nouveau alors que je courrais à l'aveugle, tâtant les murs pour trouver des interrupteurs qui pouvaient éclairer ce sombre manoir. Il y eut une intersection. je choisis d'aller à droite. C'était une impasse. Au fond, il y avait une porte fermée à clé. Je réussis à l'enfoncer assez rapidement. Heureusement, parce que derrière moi je voyais les yeux blancs des loups affamés. C'était une pièce éclairée. Un bureau et sur ce bureau, un pinceau. je n'hésitais pas une seconde et me jeta dessus espérant que c'était bien celui qu'on recherche. Je me retournais alors et vit que les loups étaient juste derrière moi. Avec les babines grandes ouvertes, ils me sautèrent dessus.
A présent, mon sang bouillonnait d'un venin acide qui mon rongeait de l'intérieur ne demandant qu'à frapper quelqu'un. Entre le Savant Fou, les nerfs que j'avais passé sur Harmony qui était là au mauvais moment, la mort de Tac, la torture de Géo Trouvetou dont je n'avais d'ailleurs pas pu identifier l'endroit dans lequel il était retenu prisonnier, je n'en pouvais plus. Si j'aurai pu, mes yeux auraient flambé.
Et maintenant, cet amère sensation lorsque le visage d'Aloysius était apparu. Aloysius était pour moi un ami. Une grande part de l'homme que j'étais devenu à Storybrooke, je le lui devais. J'apprenais aujourd'hui qu'il a peut-être un lien avec la destruction de Wasteland, et celle de mes amis. J'avais presque du mal à le croire. Et surtout à le comprendre. Ca n'avait aucun sens. Et je doute fort que cela était lié à moi, il ne savait pas que je venais ici, et puis, on l'a bien vu, il est manifestement arrivé ici par hasard.
Je pris sur moi même. Tout cela était flou mais quelque chose était sûr, on devait arrêter le Savant Fou, on devait libérer Géo, et venger la mort de Tac.
J'avais reconnu quelque chose dans le film où l'on voyait Géo. J'en souriais presque. Après toute ces années, le code secret que l'on avait créé il y a bien longtemps existait encore. C'était un avantage d'être oublié. On conserve plus facilement les souvenirs. On n'a pas la mémoire absolue, certes, mais ce qu'il se passe ici a du mal à s'effacer de nos souvenirs.
C'était un simple geste. Il avait tourné la tête, et sur le pied de sa chaise, il avait tapé une fois avec le pouce, deux fois avec l'auriculaire. Le signe du téléphone. Il fallait remettre en marche le réseau téléphonique qui avait tendance à s'effacer. La repeindre, réactiver les mécanismes liés à Discoveryland et rallumer les disjoncteurs dans les sous-sols de la ville. Ce n'était pas -du moins pas uniquement- pour téléphoner à Géo. Ici, le réseau téléphonique couvrait toute la ville. Si les murs ont des oreilles, le téléphone a des oreilles partout ici. Et c'est un réel avantage lorsque le téléphone parle.
J'énonçai mon plan, j'avais confiance aux filles pour réussir ce que je leur confiais, les rues de Wastebrooke leur étaient tous familières, et elles sauraient se battre contre d'éventuels monstres. Avant qu'elles ne s'en aillent, je retins Harmony.
Pardon, tout ça m'a mis sur les nerfs. Juste, on doit rester soudés, d'accord ? Lui dis-je en souriant.
Tandis qu'elles prirent la direction de Discoveryland, je me retournai vers l'ascenseur de la bibliothèque.
J'espère que Laure va bien. Si elle est avec Géo, j'espère qu'elle ne se fera pas séquestrer elle aussi.
J'entendis la porte s'ouvrir derrière moi.
Laure ! Où est Géo ?!
Elle nous expliqua qu'il était au fond d'une forêt dans laquelle on avait peine à se diriger à moins de suivre un chemin balisé. D'accord, il y avait une forêt dans la Forêt Enchantée qui suivait le même principe, on ne pouvait pas s'en sortir à moins d'y être guidé.
Pourquoi n'est-il pas avec toi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? M'inquiétai-je.
Lorsqu'elle nous fit part de l'état de Géo, mes inquiétudes s'intensifièrent. Pendant une seconde, sur le coup, j'ai failli m'énerver contre elle pour l'avoir laissé, mais je compris rapidement qu'elle n'aurait rien pu faire d'autre, et que le meilleur moyen pour l'aider c'est de mettre un terme à tout ce qui se passe pour aller le chercher sans risquer notre ou sa peau.
Viens, les filles sont parties réactiver un mécanisme, on va activer le deuxième. On va rétablir la ligne téléphonique, pour mettre un terme à tous ces mystères.
Laure voulut me dire quelque chose, mais je la pressai, lui disant qu'elle me dirait tout en chemin. Parce que j'avais confiance aux filles, mais je ne voulais pas les laisser seules dans un monde qu'elles ne connaissaient pas trop longtemps.
Une main se posa sur mon épaule.
Bonne chance. J'ai confiance en vous. Vous ne venez pas avec nous, Madame Duck ? Non, je vais garder le dinner, qu'il serve de refuge lorsque le combat votre combat va éclater, et le défendre de mon côté.
Elle me souris une dernière fois et partit. J'appuyai sur un bouton, cet ascenseur semblait être automatisé à la différence de celui de Storybrooke. C'est simple, généralement, chez les toons, tout est automatisé -soit automatisé, soit vivant, comme le téléphone-.
Lorsque les portes se refermèrent, Laure finit par me dire les mises en garde de Géo. Elle me parla d'un diamant, Le Diamant du Fantôme, qu'on devait retrouver pour le détruire puisque devenu dangereux, mortel. Je fis les gros yeux, un frisson terrorisé me glaçant tout entier.
Quelqu'un avait déjà ramassé le diamant du Fantôme, et surtout, j'avais enfin compris. Une grande part du puzzle s'était éclaircie, et elle n'était vraiment pas rassurante.
Par les esprits oubliés de Wasteland... Lily, le Diamant du Fantôme c'est le diamant que Park a ramassé au sommet de la Montagne des Déchets, tu te souviens ? Si Géo a raison, si elle le garde trop longtemps, Park va perdre son coeur. Je crois que j'ai compris les plans du Savant Fou -et ceux d'Aloysius s'il est mêlé à tout ça-. Il veut libérer l'encre, la source primaire du dissolvant et de la peinture qui a crée ce monde mais qui renferme également l'esprit du Fantôme, entité démoniaque qui ne vit que pour une chose, dévorer ce monde. Et pour exister il a besoin d'un coeur. Il ne l'arrache pas de la même façon qu'on le fait par magie dans la Forêt Enchantée, il l'arrache réellement. Autrefois il avait pris le mien, je ne risquais rien puisque j'étais un toon, puis je l'ai repris, ce qui nous a aidé à mieux le détruire et le renfermer. Cette fois-ci, s'ils réussisent à le libérer, il va s'aider du diamant, qui est une relique de lui-même, comme vaisseau pour prendre un nouveau coeur. Park n'est pas faite d'encre, elle peut en mourir.
Je grinçai des dents. Le Savant Fou l'avait-il placé là pour que l'un d'entre nous ne le ramasse ?
Je sentis quelque chose bouger dans mon dos. Je passai ma main, et la refermai sur deux paires de... grandes oreilles ? Deux lapins bleus de la Montagne de Déchets m'avaient suivi jusque là. J'en aurai presque souris s'il n'y avait pas eu ce contexte autour.
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi le Savant Fou veut faire ça. Il n'a aucune raison de faire ça. Ce n'est qu'un idiot qui n'avait que pour désir d'être au-dessus de nous tous. Il veut le pouvoir, pas la destruction... et surtout en quoi Aloysius est-il lié à tout ça ?
Je me retournai vers les filles. Changement de plan, on abandonne le téléphone, Park est en danger. On doit remonter pour la...
Une explosion au dessus de nous ébranla l'ascenseur tout entier qui s'arrêta soudainement. Je levai la tête, pour regarder ce qu'il se passait à travers le grillage, pour ne voir que les débris qui nous tomber dessus.
A terre !
De la poussière, de la terre et des gravats tombaient sur nous tandis que les plus gros débris étaient tombés au dessus de nous. L'ascenseur était fichu, on ne pouvait plus remonter. Je serrai Lukas dans mes bras, trop terroriser pour bouger. Je lui chuchotais à l'oreille pour qu'il se calme. Je me levai, constatant que les filles allaient bien. Je levai la grille en face de nous. On était descendu tout en bas, arrêté à deux mètres du sol des mines. Je confiai Lukas à Lily pour descendre, prenant Lukas ensuite et aidant les filles à descendre ensuite.
Je me retournai vers les mines. A Storybrooke, je n'étais jamais descendu dans les mines, ainsi, une fois de plus, j'étais désorienté dans mon propre mon monde, sans même savoir si les nouveaux sous-sols de Mean Street possédaient une autre sortie. Ce qui nous avait piégé là était une explosion. Quelqu'un l'avait provoqué. Le Savant Fou ? Aloysius ? Je serrai les poings, pestant silencieusement.
Puis une autre explosion. Juste à nos pieds. Mon reflexe fut de serrer Lukas dans mes bras, tandis que j'étais en train de tomber, mes tympans vrillant d'un son strident. Sur le coup, je n'entendais que très peu. Dans la fumée et la chute, je ne pouvais pas voir Laure et Lily. Je ne m'inquiétais qu'à moitié. Les explosions et les chutes, en tant que toon, on en a subit des milliers. Ca ne nous faisait quasiment pas mal, les filles non plus ne soufriraient pas dans ce monde. Et comme convenu, la chute se passa très bien. Enfin, si on veut.
Je toussai. Lukas allait bien. Je tentai de dégager la fumée qui partait petit à petit. Je vis les filles, avec soulagement, à quelques mètres, qui se relevèrent, allant bien.
Je relevai la tête, manquant de m'étouffer. Il y avait des... couleurs. Tant de couleurs que pour les quelques qu'on avait perdu on paraissait presque pâlement décoloré dans ce décor. Les parois rocheuses étaient rouges et jaunes, tandis qu'au fond de la voute, quelque chose illuminé d'un blanc-perle magnifique.
On s'approchai, pour découvrir un lac souterrain, la source de cette lumière. C'était magnifique, mais surtout, ça m'était inconnu. Bien que je savais que Wasteland avait l'apparence de Storybrooke, j'étais certain que cet endroit n'existait pas auparavant.
On l'a découvert à la levé de la malédiction. On pense qu'il a toujours existé, mais qu'avant il nous était caché. La malédiction a sans doute détruit la barrière qui nous le rendait invisible.
Je tournai la tête vers la source de ces paroles. Sur une barque, se tenait un homme, lui bien sans couleur, que je n'avais jamais vu et que je reconnus pourtant. Le costume, le cigare qu'il était en train d'allumer, le parapluie à l'arrière de la barque et le ton brésilien que son apparence portait, ça ne laissait aucun doute.
José Carrioca ! Dis-je en imitant son accent. Je vois que tu t'es débarassé de toute la peinture que les vaches t'ont fait ingurgiter. J'aimais bien ta forme de toon, mais celle-ci n'est pas si horrible, dis moi.
J'avais dis ça avec un sourire, mais, et c'était bien la première fois depuis que je le connaissais, il semblait avoir une fausse bonne humeur sur son visage.
Venez donc. Je connais la sortie. Vous allez bien ? J'ai cru entendre une explosion, c'est comme ça que vous êtes arrivés ici ?
On fit le tour pour monter dans sa barque. Je déposai Lukas à côté de moi, émerveillé par toutes ces lumières. José embrassa la main de Lily avait de l'aider à monter. Je fit mine de tousser pour qu'il lache sa main, embrayant aussitot sur une question.
Quel est cet endroit ? Il doit être important s'il nous était caché ?
Le lac des souvenirs. C'est là que les souvenirs des enfants vont lorsqu'ils nous oublient mais surtout... Il perdit son sourire. On a appris que les toons aussi oublient les enfants. C'est ironique car on ne s'en rend pas compte. Lorsqu'un enfant nous oublie, on l'oublie en retour. Comme un toon a le devoir de rendre heureux, on allège inconsciemment notre esprit des souvenirs de ce que l'on a perdu et qui peuvent nous rendre triste ou nostalgique. On a l'impression qu'on a rien perdu, mais en réalité, ce n'est qu'une impression.
Je fronçai les sourcils.
Quoi ? Non c'est pas possible, je...
Puis je réfléchissais, cherchant au fond de moi ces souvenirs. J'étais incapable de refaire le portrait d'un enfant que j'avais connu, incapable de me souvenir d'un prénom, d'une famille. J'avais oublié. Sans m'en rendre compte. J'eus la sensation de me faire renverser par un bus. C'était horrible, et sur le moment je me sentais monstrueux.
Je ne réussi à rien dire, fixant l'eau du lac. Elle renfermait tous nos souvenirs, mais si José avait raison, elle avait également nos douleurs, nos tristesses lié aux oublis. Je pensais que ça me faisait déjà mal, mais finalement, c'était uniquement le fait de le savoir qui m'attristait jusque là.
La barque s'arrêta soudainement, et sans que je compris, une secousse me fit tomber dans l'eau. Et alors sur la surface, ils purent assister aux scènes de mon passé qui étaient en train de se graver de nouveau dans mon esprit pendant que je m'enfonçai dans l'eau.
* * *
Il y a bien longtemps, dans la Forêt Enchantée
Attiré par une énergie rayonnante, Oswald, oreilles dressées par la curiosité, avait traversé la Forêt Enchantée jusqu'à arriver dans un Royaume qu'il n'avait jamais exploré jusque là. Il le traversa, à l'abri de tous les regards jusqu'à arriver au somptueux château. Oswald le contourna, gardant les yeux fixés sur la beauté de l'edifice, et arriva, au bout d'une dizaine de minutes, dans les jardins, là où l'énergie qui l'attirait se trouvait. Car à ce moment là, une petite princesse jouait dans ces jardins.
Le lapin chanceux se cacha dans un buisson, trahi, sans le savoir, par ses oreilles toujours dressée qui dépassaient, et observa la jeune fille, joyeuse à souhait qui se trouvait là.
Soudainement, alors que le regard de celle-ci tourna de son côté, elle se leva par curiosité, à la vue des étranges oreilles qui se dressaient dans les buissons. Oswald se contentait de ne pas bouger, amusé par la situation, persuadé qu'elle ne le trouverait jamais. Mais d'un coup, elle posa sa main sur les oreilles du lapin, et le sortit du buisson.
Oh t'es perdu ? Je vais t'aider à retrouver ta maison ! Dit-elle avec un grand sourire.
Mais je suis pas perdu ! Répondit Oswald en riant. Je te cherchai ! Tu es forte à cache-cache dis donc !
La jeune fille fut emerveillée à la vue d'un lapin noir doué de parole. Dis, comment tu t'appelle toi ?
Je m'appelle Lily ! Et toi ? Bonjour Lily, moi je m'appelle Oswald ! Tu peux me reposer par terre, dis ?
Alors que la jeune fille s’exécuta, une voix autoritaire se fit entendre. Lily où es-tu ? Viens ici tout de suite !
Appeuré, Oswald baissa les oreilles et les prit de ses mains qu'il serra contre lui. C'est ma maman, elle est souvent en colère. Elle a pas l'air très gentille. Viens on va se cacher !
Tandis que la reine Aliénor s’époumonait, cherchant la princesse Lily, celle-ci courut, laissant Oswald monter sur sa tête, pour aller se cacher bien plus loin, derrière une grande rangée de buisson. Ils rièrent tous doucement de la situation, en attendant qu'Aliénor ne repartent, au bout de quelques minutes. Viens voir ! Je vais te montrer ma cabane !
Lily amena Oswald dans un lieu magnifique, une petite cabane cachée des autres, près d'un grand lac. Le repère de la princesse, et très vite le repère des deux nouveaux compères.
* * *
Lily s'amusait à marcher, avec concentration et équilibre, sur les rocher qui dépassaient de l'eau du lac, encourageant Oswald à la suivre. Le lapin, pas très détendu, était resté sur les rives.
J'aime pas du tout l'eau tu sais ? Moi j'suis fait avec plein d'encre et l'eau ça me fait mal. Mais sur les rochers on se mouille pas !
Décidé à suivre son amie, Oswald se décida alors, quelque peu stressé, et sauta sur le premier rocher. Voyant qu'il s'était bien débrouillé et sans mal. Il se mit à rigoler et sautai de plus en vite sur les rochers, faisant des acrobaties à chaque saut, avant qu'un faux pas se surviennent.
Il finit pas tomber dans l'eau, et quand Lily le récupéra, affolée, il n'ouvrait plus les yeux. Elle se précipita vers les rives et tentait tout pour le réveiller, apeurée, ne voulant pas perdre son nouvel ami.
Après quelques longues secondes, Oswald se réveilla, affolé, la peau brulante.
L'eau elle est toujours méchante avec moi ! Heureusement que j'étais pas resté longtemps !
Et à compter de ce jour, la petite Lily partagea elle aussi la peur de l'eau.
* * *
Alors qu'Oswald revenait de la forêt pour se diriger vers le château, montant vers la chambre de Lily, il se cacha derrière un meuble lorsqu'elle vit qu'elle n'était pas toute seule.
Je n'en peux plus Lily ! Tu ne pas pas continuer à faire ce que tu veux comme ça ! Tu es une princesse et tu as des responsabilités ! Vas-tu le comprendre un jour bon sang ?
Aliénor semblait très énervé, et Oswald était un peu triste que son amie se fasse crier dessus, mais il était obligé d'attendre là.
Mais moi je veux m'amuser !
Non ! Tu ne peux pas t'amuser d'accord ? Raah ! Tu n'es qu'une erreur tu le sais ça ? Tu n'aurai pas du exister ! C'est la faute de ton père et j'aurai bien voulu qu'il t'emmène au lieu de m'encombrer d'un enfant aussi perturbé !
Les yeux de Lily s'illuminèrent.
Est-ce qu'un jour je pourrai voir mon père ?
Non ! D'accord ? Ton père il est mort ! Tu comprends ? Il est MORT, il ne sera jamais là pour toi comme pour moi, maintenant vas-tu te décider à m'écouter ?
Oswald fit les gros yeux, un frisson de terreur le parcourant tout entier. Non... Non, non, non, non ! Il vit le regard de Lily, et bien évidemment, elle avait reçu un choc.
Et les enfants choqués oubliaient. NON ! Oswald voulut se précipiter vers elle, de lui crier de ne pas l'oublier, qu'il ne voulait pas ne plus rien être pour elle. Mais il ne pouvait pas courir, il était déjà aspiré en arrière par une force inconnue, tandis que les larmes commençaient à perler sur le regard de la princesse comme sur celui du lapin.
Lily a été l'enfant qui lui était le plus cher, ainsi son oubli marqua la fin de quelque chose de bien plus grand. Un vent s'engouffra dans la Forêt Enchantée, et tous les enfants oublièrent Oswald. Le Lapin n'était plus rien. Il n'était plus rien aux yeux de la princesse.
Il atterrit sur le sol grisé de Wasteland, les larmes aux yeux mais les souvenirs déjà effacés, sans qu'il ne le sache.
* * *
L'eau se brouilla, je fus expulsé du lac, atterissant lourdement sur la barque auprès des autres. Je tremblai. Pas de froid, ni de peur. Tout m'était revenu. Je me senti aussi soulagé qu'abominable. Je ravalai les larmes qui voulaient sortir.
Je me releva et fixait Lily. Je me souvenais.
Princesse Lily de Beauregard... l'enfant le plus cher à mes yeux...
* * *
José se tourna vers Laure, les yeux tristes, lui chuchotant quelques paroles nostalgiques.
Moi aussi j'ai bu l'eau du lac. Je me souviens de tout, ma petite Lorraine...
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Tout était allée très rapidement, j’avais laissé Géo Trouvetout malgré l’envie de l’emmener avec moi et j’avais quitté l’entrepôt avant de suivre le chemin balisé et j’avais fini par retrouver Dyson.
« Laure ! Où est Géo ? »
Je pris le temps de tout lui expliquer et vis dans son regard une ombre sombre passée mais ce fut très rapide. Je lui expliqua ensuite l’état de Géo. Respirant longuement, je ne le quittais pas des yeux.
« Viens, les filles sont parties réactiver un mécanisme, on va activer le deuxième. On va rétablir la ligne téléphonique, pour mettre un terme à tous ces mystères. -Dyson il faut que… »
Je fis un signe approbatif de la tête vis-à-vis de Dyson mais je voulais néanmoins lui parlait du diamant mais il ne m’en laissa pas le temps. Une jeune femme qui était avec nous nous souhaita bonne chance avant de nous laisser seuls. Dyson appuya sur un bouton et l’ascenseur monta avant que les portes ne s’ouvrent. On entre donc dans l’ascenseur. Les portes se referment et je finis néanmoins par prendre la parole pour lui expliquer ce que m’avais dit Géo.
« Géo Trouvetout m’a parlé d’un diamant…Le diamant du Fantôme. Il m’a dit qu’il était très dangereux pour celui qui le possédait. »
Apparemment, ce n’était pas une bonne nouvelle.
« Par les esprits oubliés de Wasteland... Lily, le Diamant du Fantôme c'est le diamant que Park a ramassé au sommet de la Montagne des Déchets, tu te souviens ? Si Géo a raison, si elle le garde trop longtemps, Park va perdre son coeur. Je crois que j'ai compris les plans du Savant Fou -et ceux d'Aloysius s'il est mêlé à tout ça-. Il veut libérer l'encre, la source primaire du dissolvant et de la peinture qui a crée ce monde mais qui renferme également l'esprit du Fantôme, entité démoniaque qui ne vit que pour une chose, dévorer ce monde. Et pour exister il a besoin d'un coeur. Il ne l'arrache pas de la même façon qu'on le fait par magie dans la Forêt Enchantée, il l'arrache réellement. Autrefois il avait pris le mien, je ne risquais rien puisque j'étais un toon, puis je l'ai repris, ce qui nous a aidé à mieux le détruire et le renfermer. Cette fois-ci, s'ils réussisent à le libérer, il va s'aider du diamant, qui est une relique de lui-même, comme vaisseau pour prendre un nouveau coeur. Park n'est pas faite d'encre, elle peut en mourir. »
Ben ça, pour une mauvaise nouvelle, c’était vraiment une mauvaise nouvelle. Perdre son cœur. Elle risquait de perdre son cœur. Park pouvait donc en mourir.
« Il faut absolument qu’on règle tout ça. » dis-je simplement.
L’apparition des deux lapins me firent sourire. Aloysius ? Aloysius Black ? Je regarda Dyson avec des yeux ronds.
« En quoi le Maire est-il lié à tout ça ? » répondis-je avant de ressentir que quelque chose n’allait pas. Dyson n’eu pas le temps de terminer sa phrase qu’une explosion au dessus de nous ébranla l’ascenseur dans lequel nous étions, ce qui le fit imédiatemment s’arrêtait. Des gravas passaient au travers du grillage.
Je me protégea au maximum. Je me releva, époussetant mes vêtements au maximum. Une légère coupure s’était crée sur ma tempe mais elle ne me faisait pas plus mal que ça. Enfin il faudrait quand même que je me fasse soigner. Mais j’étais entière, c’était déjà ça. Je regardais Dyson puis Lily avant qu’on ne descende.
Puis alors qu’on marchait, une nouvelle explosion à nos pieds eu lieu. Le sol se déroba sous nos pieds et une nouvelle fois, je chuta. Bon, ça n’allait pas être trop douloureux vu dans le monde dans lequel nous sommes mais bon. C’est après un roulé boulé que je me releva, toussotant. Dyson et Lily allaient bien. Je me releva et regarda autour de moi. Des couleurs. Il y avait des couleurs autour de nous. Du rouge, du jaune et il y avait aussi du blanc, un blanc que je n’avais vu nulle part ailleurs.
« On l'a découvert à la levé de la malédiction. On pense qu'il a toujours existé, mais qu'avant il nous était caché. La malédiction a sans doute détruit la barrière qui nous le rendait invisible. »
Je tourna le regard en même temps que les autres avant de poser mon regard sur un homme dans une barque, tout en noir et blanc mais il était vraiment mignon. Le ton brésilien, le parapluie au bout de la barque, le costume… José Carrioca, le perroquet d’après ce qu’avait dit Dyson.
Je les suivis donc, montant dans la barque avant de m’asseoir à l’arrière, regardant autour de moi. Le lac était blanc, c’était étrange…
« Le lac des souvenirs. C'est là que les souvenirs des enfants vont lorsqu'ils nous oublient mais surtout... On a appris que les toons aussi oublient les enfants. C'est ironique car on ne s'en rend pas compte. Lorsqu'un enfant nous oublie, on l'oublie en retour. Comme un toon a le devoir de rendre heureux, on allège inconsciemment notre esprit des souvenirs de ce que l'on a perdu et qui peuvent nous rendre triste ou nostalgique. On a l'impression qu'on a rien perdu, mais en réalité, ce n'est qu'une impression. »
Je le regarde. Ma curiosité grandissant. Puis la barque s’arrête et une secousse. Je m’accroche aux rebords. Dyson tombe dans le lac et je regarde les scènes qui nous font face. C’est ses souvenirs…j’en suis certaine. Alors c’est comme ça…Alors c’est pour ça qu’ils perdent leurs couleurs, nous. Nous on les as oubliés.
Je repensais à la vieille dame. J’avais déjà rencontrée mon toon mais je ne pouvais le reconnaître, lui non plus. Je me demandais bien à quoi il ressemblait. Puis Dyson revint sur la barque avant de saluer Lily. Alors c’était elle qui l’avait oubliée.
Le chemin continua, et Lily et Dyson avait le regard baissé. Je me mordis la lèvre mais ne dis rien. Puis cette phrase, cette phrase qui parvint jusqu’à mes oreilles avec le léger accent :
« Moi aussi j'ai bu l'eau du lac. Je me souviens de tout, ma petite Lorraine... »
Je posa mon regard sur José, ne disant rien. Je respira longuement et plongea la main dans le lac avant de la remonter et de la porter à mes lèvres. Mes yeux se fermèrent et ce fut comme un flash.
*~*~*~*
Il y a longtemps…
« Lorraine. Combien de fois, je t’ai dit de ne pas te rendre toute seule dans la forêt ? -Je sais maman mais j’aime bien y aller. Je joue au bord de la rivière. »
La petite fille Moran du haut de ses sept ans était très curieuse et surtout très joueuse. Elle aimait se rendre dans la forêt, passer du temps à ne rien faire, assise sous son arbre fétiche. Elle attendis que sa mère ait le dos tourné pour sortir par la porte de derrière et commença à courir, sa chevelure châtain flôtant au vent et ses jolis yeux bleus, fixant un point dans le vide.
Sa robe bleue plissée, la petite fille s’assois à genoux au bord de la rivière et regarde les poissons nager, se demandant bien ce qu’elle pourrait faire si elle était un poisson. Puis il y a eu cette lueur violette. Elle s’est levée et elle l’a suivie dans la forêt avant de voir une vieille dame apparaître devant elle. Elle a parlé à la vieille dame et puis elle a vue une lueur violette qui lui a frôlé le visage « Apprends à le dompter ou c’est lui qui le fera. »
Puis elle a fermé les yeux et elle s’est réveillée dans son lit, dans sa chambre. Elle s’est levée et elle a tout racontée à ses parents. Mais on ne croit jamais les enfants, pourtant la vérité sort de la bouche des enfants non ? La petite enfila sa robe bleue, attacha ses cheveux et tira la langue à ses parents avant de partir par la porte arrière et courru dans la forêt avant de se mettre à pleurer. Elle savait que c’était vrai mais personne ne l’a croyait.
« Je ne mens pas…J’ai vu la vieille dame… » dit-elle dans le vent avant de pleurer à chaudes larmes.
*~*~*~*
José Carrioca virevoltait, regardant le monde d’en dessous. Il aimait bien voler au dessus des gens, il apprenait de nombreuses choses et ça lui faisait de nouvelles histoires à raconter dans toutes ses rencontres… Oh il en vus du pays, oh oui, il en a vu beaucoup du pays mais il sentit comme quelque chose d’intense venant à lui et il commença à atterrir en plein milieu d’une forêt.
« Mais qu’est-ce-que je fais ici ? » dit-il de son accent latino.
Il marche devant lui, son cigare au bec et débrousse les branches devant lui à l’aide de son parapluie avant de voir la petite fille recroquevillée sur elle-même. Ses longs cheveux châtains cachant son visage. Le toon s’avança et remarqua la petite. Cette dernière leva ses beaux yeux bleus humides et souris en voyant José. Très rapidement, sa tristesse s’en alla pour laisser paraître sa curiosité.
« Mais ? Qu’est-ce-que tu fais là toi ? - Je m’appelle José Carrioca. - T’es bien habillé pour un perroquet. Moi je m’appelle Lorraine Moran. Dis tu veux être mon copain ? - Si tu me promets d’être heureuse alors oui. » réponds-t-il avec un doux sourire.
Puis, ils ne se sont plus quittés, il est devenu son meilleur ami. Elle restait avec lui tout le temps. Elle jouait avec lui, elle aimait lui parler et l’écouter raconter ses histoires.
*~*~*~*
« J’aime bien quand tu me racontes des histoires. T’as vu tout pleins de choses. Moi j’ai jamais quitté mon village. Mes parents, ils veulent pas partir. -Un jour, tu pourras partir Lorraine. -Je partirais avec Ed. Tu sais il est un peu plus grand que moi mais il est super gentil et puis, il m’aime bien et lui, il me croit quand je lui dis que j’ai vu une vieille dame l’autre fois. -Une vieille dame ? -Oui. Je crois que c’était une sorcière parce que elle m’a fait quelque chose mais personne me croit et ça me rends triste après. -Moi je te crois et je suis sûr que ton amoureux te croit aussi. -C’est pas mon amoureux. Ses joues rougissent. Il est juste très gentil. »
Elle passa du temps à lui lire ses histoires et à écouter José lui racontait les siennes. Elle passa du temps à le dessiner et à exprimer ses ambitions et ce qu’elle voulait faire plus tard. Elle était contente d’être avec José, c’était bel et bien son meilleur ami. Et tout cela dura trois ans, trois longues années jusqu’à ce jour là… Lorraine du haut de ses dix ans vint s’asseoir au bord du lac avant de mettre les pieds dans l’eau et souris en voyant José :
« Pourquoi tu mets pas tes pattes dans l’eau José ? -C’est pas bon pour moi. Je n’aime pas l’eau. -T’as peur ? -Non c’est juste que je suis un être fait d’encre et l’eau ça efface. -D’accord. »
Elle trempe ses pieds en souriant avant de se relever et de regarder son ami :
« Viens avec moi dans la forêt, je vais te montrer quelque chose. »
Elle s’élança dans la forêt et finit par montrer à son meilleur ami ce qu’elle avait fait. Un tronc d’arbre brillait légèrement grâce aux rayons de soleil qui passaient au travers des feuillages. Lorraine avait dessiné sur le tronc une petite fille qui tenait la main d’un perroquet avec un cigare à la bouche et en dessous était écrit « Amis pour la vie. ».
« Amis pour la vie. dit-elle en tendant la main. -Pour la vie ! » dit-il en prenant sa main dans la sienne.
C’était des paroles sincères, oui de vrais paroles qui venaient du fond du cœur. Puis ils sont retournés jouer au bord de la rivière et la silhouette féminine qui venait vers eux ne disaient rien qui vaille. José se cacha derrière la petite avant que la jeune femme ne s’assieds aux côtés de la plus jeune :
« Lorraine…Papa est très malade. Il est chez le docteur. Viens. »
José suivit Lorraine et sa mère jusqu’à leur maison avant de se cacher derrière le bureau. Le père de Lorraine était très mal en point et la petite se dirigea vers son père avant que ce dernier ne l’embrasse une dernière fois et ne pousse son dernier soupir. Les yeux et l’esprit de Lorraine s’embrumèrent et petit à petit, elle se mis à pleurer et José s’effaçait de sa mémoire.
José regardait Lorraine tentant d’hurler à la petite de ne pas l’oublier, de ne pas le condamner à l’oubli mais il était trop tard, les enfants choqués oubliaient et Lorraine venait de voir son père mourir, quel plus gros choc pour une enfant de dix ans ? Les larmes roulaient sur les joues de l’enfant Moran et également sur celle de José puis plus rien.
Personne ne se souvenait désormais de José. Tous les enfants l’avaient oublié, Lorraine la première. Il perdit ses couleurs, atterrissant sur le sol gris de Wasteland, il était ici désormais… José n’existait plus dans la mémoire de Lorraine et ses pouvoirs se déclarèrent, sans doute pour combler l’absence de son meilleur ami…
*~*~*~*
Retour à Wasteland
Je rouvris les yeux, mon regard se posa sur José. Mais je ne dis rien. Puis on se dirigea vers le bord avant de tous descendre.
« On doit chercher un générateur pour remettre la ligne téléphonique en marche »
Je fis un signe approbatif de la tête avant qu’on ne se sépare et que je ne me retrouve avec José. On se dirigea vers la droite. On ne parlait pas. Ni lui. Ni moi. Puis je rompis finalement le silence :
« José, je t'en veux... Je t'en veux parce que tu m'as abandonnée »
Ce fut sans doute comme une bombe vu le regard que venait de poser José sur moi :
« Pourquoi tu es partit ? Pourquoi tu m'as abandonnée ? J'avais besoin de toi. -C'est toi qui m'as oubliée. -Mais je... Je ne voulais pas t'oublier... Je t'ai cherché après, je voulais être avec toi. J'avais besoin de mon meilleur ami. -C’est quand tu as perdu ton père que tu m’as oublié Lorraine. »
On continuait de marcher l’un à côté de l’autre. Je respirais longuement avant de finalement reprendre :
« C’est à ce moment là que j’ai eu mon don…C’est quand tu es partit. -Quand tu m’as oublié, tous les autres enfants m’ont oubliés. Tu m’as envoyée dans ce monde et nos souvenirs ont disparus. Les tiens comme les miens. Raconte moi…Raconte moi ton don. -Peu de temps après la mort de mon père, j’ai été capable de ressentir des choses, j’ai des visions et certaines capacités. Je peux voir les fantômes et les démons…Des choses heureuses comme malheureuses. J’ai eu beaucoup de mal tu sais. Personne ne me croyait mais Ed oui. Il était le seul à me croire, d’ailleurs j’ai fini par l’épouser. Je t’avais dit hein. -Oui, et moi je t’avais dit que tu quitterais ton village. Tu as grandie mais tu as encore ton visage d’enfant. -Oui mais je n’en suis plus une. -Tu en seras toujours une pour moi. -Tes histoires me manquent tu sais. J’aimais bien quand tu me racontais des choses et c’était vraiment super puis j’ai grandie toute seule. Tout ce que tu m’avais raconté…j’avais tout oublié. » répondis-je simplement.
Il me regardait. Je faisais de même mais alors qu’il s’apprêtait à me dire quelque chose. Une explosion eu lieu. Je tourna le regard vers José :
« Dyson, Lily et Lukas, ils sont là bas ! Ils sont en danger !! »
Je le pris par le poignet et on se mis à courir pour retrouver les autres. J’avais encore tellement de choses à raconter à José mais ça viendrait, oui à un moment ou un autre.