« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C'était fou cette rapidité avec laquelle tu pouvais être entraînée dans les emmerdes, même pas besoin de les créer, les problèmes venaient à toi ! Des gens bizarres se pointèrent et Laure -que je soupçonnais d'être connement atteinte- disait entendre des voix. En bref, il y eu quelques nouvelles personnes, quelques nouvelles menaces, mais tu ne jugeas jamais bon d'intervenir. Tu voulais voir de quoi tes "alliés" étaient capables pour les exterminer en cas de besoin. Bein quoi ? Pirate un jour, pirate toujours. Et puis heureusement pour tes compagnons de route, ils n'avaient rien de bien menaçant.
-Euh Mr le balai glauque au lieu de nous jeter ton affreux liquide vert dessus, tu pourrais pas faire la poussière ? Il y a plein de toiles d'araignées ici ! C'est intolérable ! Et entre nous, si tu veux nous jeter du dissolvant dessus, fais le plutôt sur Lily.
Tu relevas la tête en entendant ton nom. Est ce que la brunette voulait te provoquer ? Parce que si c'était le cas, ce n'était pas vraiment le jour pour le faire. Tes tatouages commencèrent à virer au rouge, mais redevinrent rapidement noirs quand tu compris en voyant le sourire complice de ta camarade qu'elle essayait de blaguer. Y avait encore des progrès à faire... Tu lui décochas un regard malicieux, persuadée que tu aurais l'occasion de lui apprendre à vraiment faire rire, puis tu partis vers le manoir, te postant devant l'entrée en ignorant le balais-brosse et en attendant que les autres s'en débarrassent. Finalement, ce fut vite fait, un petit coup de pied et le balais prenait ses clics et ses clacs. Mh, cette petite Harmony devenait de plus en plus intéressante, maintenant la question à se poser, c'était rivale ou alliée ? Tu ne connaissais pas encore très bien le caractère de la jeune femme, mais de ce que tu avais pu en voir, elle pouvait être une bonne alliée. Une voix tonna juste avant que Laure ne pénètre dans l'antre de cette dernière. Eh bien, il y en a qui ne se gênent pas, pensas tu tout en faisant abstraction du fait que tu te glissais dans les greniers des gens pour admirer leurs vieilleries... En tant que sang-bouillant, tu entras dans le manoir à la suite de ton ainée, juste avant Harmony qui t'emboîta le pas d'un air peu convaincu. L'intérieur était assez décevant, un couloir de dix mètres de long entouré de grand murs décolorés et un carrelage aux couleurs tout aussi dégueux. Tu haussas un sourcil d'un air dubitatif et ôtas tes lunettes pour les mettre dans tes cheveux, dévoilant aux passage de magnifiques yeux bleus qui étaient les tiens. Des sons aussi métalliques que mécaniques se faisaient entendre, accompagnés par les... sons ? pets disgracieux ? d'un orgue. L'ensemble était catastrophique et à deux doigts de faire saigner tes tympans. Harmony rouspéta, à croire qu'elle ne savait faire que ça, quand la voix grave s'éleva à nouveau, s'exprimant en rythme avec l'orgue:
-Lancez le dissolvant, laissez nos invités entrer
Tu jouas un peu avec les oreilles de tes lunettes avant de passer au travers du mur maintenant disparu en souriant doucement, satisfaite par ce qui se passait. Tu allais te diriger au centre de la pièce mais des sortes de robots défigurés s'interposèrent entre toi et ton but. Dyson vous mis en garde, toi et le groupe, contre ces espèces de zombies mécaniques:
-Faites attention, ce sont des animatronics, coriace, et on a rien sous la main pour les combattre
La voix grave s'éleva à nouveau derrière toi:
-Vous n'allez rien combattre !
Tu fis volte face avant d'exploser de rire. La personne soit disant terrifiante qui s'adressait à vous depuis le début de cette aventure était en fait un orgue immense aux petits yeux, cela ne te surprenait pas, ce monde était franchement bizarre, et ça tu l'avais pigé quand on avait envoyé un balais pour vous arrêter. Un balais. Ba-lais. Dyson soupira avant de s'adresser à l'orgue comme s'il parlait à un vieil ami. Tu eu subitement envie de cogner ta tête contre un mur devant le ridicule de la situation.
-Alors oui, un autre type de toon étrange... Pourquoi êtes vous de mauvaise humeur aujourd'hui ?
L'orgue manifesta son énervement en lâchant un énorme son qui fit trembler les murs du manoir.
-Je récupère le droit que j'ai sur ce manoir, ce lieu de luxure est mien, et les Revenants Solitaires, ces idiots incapables de faire peur, n'ont plus leur place ici. Aucun étranger n'a sa place ici !
Tu ris à nouveau tandis que tes tatouages prenaient une teinte dorée. L'orgue planta son regard tout aussi brillant dans le tien et tonna:
-Pourquoi ris-tu, petit insecte !
Tu adressas un immense sourire malicieux à l'instrument de musique avant de répéter d'une voix grave:
-Pourquoi ris-tu, petit insecte !
-Arrêtes de répéter ce que je dis !
-Je m'appelle sûrement Pom-pote l'enfant non-désiré et vu que tous mes petits camarades se moquaient de moi à l'école, je me suis retiré dans un vieux manoir abandonné. Jusque là tout le monde avait peur de moi et de ma voix de mec qui vient de muer, mais les jeunes d'aujourd'hui sont trop envahissants. Alors le seul moyen pour me défendre que j'ai trouvé, c'est d'insulter les Revenants Solitaires qui ont plus de personnalité que moi, et intimider les gens. Yeaaah !
Tu plaças tes mains sur tes joues en prenant un air triste et déclaras en reprenant ta véritable voix:
-Pauvre petit bout, tu veux un mouchoir pour étouffer ta peine ?
Un son terrifiant s'échappa de l'orgue, comme un ordre d'attaquer. Ce devait sûrement en être un car les deux mongoles robotisés s'approchèrent du petit groupe. L'un d'eux activa même une scie circulaire que tu n'aurais pas aimée voir entrer dans ta peau.
-Il y a toujours un moyen de combattre
Tu chuchotas ces mots en te jetant sur le robot sans scie. Bein ouais, pas suicidaire la ptite. C'est déçue que tu compris que tes coups n'avaient aucun foutu effet. L'un des robots s'approcha de toi avec une sorte de lueur folle dans le regard. Tu reculas doucement en échappant un petit "et merde" avant de t'élancer vers une sorte de trou dans le mur gauche de la salle.
-Courez !
Tu aurais voulu sortir par l'entrée, mais elle n'existait plus, comme si elle avait disparu. Bon, il fallait trouver une idée rapidement car les deux rouillés vous rattraperaient sûrement en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Tu fonças dans un couloir sombre qui ne faisait que monter, ignorant véritablement où est ce qu'il allait déboucher. Bientôt, un nouveau robot rejoint les deux premiers, rendant la tâche encore plus compliquée. Tu ralentis un peu vers la fin du couloir histoire de ne pas tomber dans le vide, si vide-il-y-avait. Une plateforme. C'était sur une plateforme au dessus de la salle de l'orgue que vous aviez atterrit. En un coup d’œil, tu fis comprendre au reste du groupe qu'il fallait se séparer. La moitié partit vers la gauche et l'autre vers la droite. Personne ne savait vraiment où il allait, mais tout le monde savait qu'en arrivant au bout de la plateforme vous seriez coincés. Tu allais lancer des jurons quand tu aperçus une sorte de gaz vert s'échapper de l'orgue. Ton regard s'illumina et tu accéléras. Cette fumée, c'était du dissolvant ! Soit votre ticket de sortie. Parquet, l'Agressive et sa fille te suivaient, elles-mêmes poursuivies par un animatronic sans scie circulaire, celui-là même que tu avais vainement essayé de neutraliser... L'autre groupe arriva avant vous et fit basculer un robot sans scie dans la fumée verte, ce qui comme tu l'avais prévu, le mis hors d'état de nuire. Votre animatronic sans scie fut également neutralisé dans la minute, il avait été simple de le pousser dans les gaz dissolvants, comme Harmony l'avait fait avec le balais. Tu allais enfin souffler un peu quand tu vis le dernier robot s'approcher de la fille de l'Agressive qui ne s'en rendait même pas compte ! Tu eus le temps de soupirer un "ce qui faut pas faire" avant de te jeter sur le robot et de basculer avec lui. Vous tombiez encore et encore et l'air te fouettait le visage tandis que la fumée verte se rapprochait dangereusement. Mais tu n'avais pas réellement peur, tu te sentais juste puissante. Le robot te servit de bouclier mais un peu de dissolvant échappa à sa protection, venant s'attaquer à tes couleurs. Tu grognas et dans un mouvement badass, abandonnas l'animatronic à son triste sort. Tu chutas alors à nouveau, mais cette fois-ci plus rapidement, n'ayant même pas le temps de penser à l’atterrissage qui n'en serait que plus violent. Et ton corps entra en contact avec le bois dur de l'orgue dans un son aussi tonitruant que terrifiant. Ton cerveau s'affola et tes émotions aussi apparemment car tes tatouages se mirent à clignoter à la manière d'une ampoule qui est prête à rendre l'âme. De quelle couleur étaient ils ? Eh bien, difficile à dire puisqu'ils en changeaient toutes les secondes, passant du rouge au bleu et du vert au rose. Tu te relevas avec difficulté, complètement sonnée et claudiquant un peu. Ta cheville te faisait atrocement souffrir et tu aurais bientôt de nombreux bleus sur tout le corps. Tu passas une main sur ton visage: aucune bosse. Tu soupiras, rassurée et fis volte face. Devant toi se tenait -si je puis dire- le pupitre et son regard de fou furieux. Tu penchas la tête sur le côté d'un air attendrissant et demandas d'un ton provocant:
-Alors, ça va mieux maintenant ?
Ton t-shirt avait été décoloré par endroit, tout comme tes bras. Tu soulevas ce dernier pour découvrir un ventre tout aussi grisâtre. La colère monta en toi pour aucune foutue raison et tes tatouages se mirent à clignoter faiblement en rouge. La décoloration ne les affectait pas, comme elle n'affectait pas le dissolvant. Un chuchotis paniqué se fit entendre:
-Non ! On ne va pas tenir longtemps en mode manuel.
Tu tournas sur toi même, cherchant d'où pouvait bien venir la voix, mais apparemment, tu étais la seule à l'avoir entendue. Du moins, personne ne parut intrigué par cette dernière. Un souffle puissant sortit de l'orgue, faisant une fois de plus trembler les murs du bâtiment. Tu décochas un coup d'oeil meurtrier à l'orgue tandis que trois balais tueurs et un robot s'approchaient de toi, une sorte de sourire carnassier aux lèvres.
-Lily ! Le mur de droite, vas-y !
C'est Dyson qui avait crié, ayant probablement un plan. Tu hochas brièvement la tête, cracha au "visage" du pupitre en sachant qu'il ne pouvait pas bouger et partis comme une balle vers le fameux mur de droite. Enfin une balle un peu endommagée qui ne file pas droit à cause de sa cheville tordue... Tu espérais que le plan de monsieur Dyson était fabuleux car s'il ne l'était pas, tu risquais bien pire que la mort...
En tout cas, on ne pouvait pas vraiment dire que ça commençait bien. A peine rencontré que déjà certaines tensions s'installait dans le groupe. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi ils s'énervaient tous. D'accord nous étions arrivé dans un monde étrange mais ce n'était pas une raison pour que tout le monde s'énerve, ils étaient tous dans la même galère alors autant essayer de s'en sortir. Une jeune femme qui se présenta plus tard comme étant Mary Margaret s'énerva après le fils de Dyson, ce qui ne plus pas du tout à Lily. Voyant qu'elle commençait à s'énervé je m'approchais d'elle afin de la calmer. Ce que j'eus raison de faire lorsque je la vis lever la main afin de frapper son interlocutrice, je réussis à intervenir en la retenant de justesse. Je savais qu'elle avait quelques soucis de... de contrôle de ses émotions nous allons dire. Celle-ci me lança un regard meurtrier mais je savais que c'était pour le mieux surtout dans notre situation. Tout le monde avait l'air paniqué et pour une fois j'avais l'impression d'être la plus sage d'entre toute, peut-être que le fait d'être une ancienne méchante à sang-froid me permettais de contrôler mes émotions dans ce genre de situation, je ne savais pas vraiment.
- Tu ferais mieux de te calmer Lily, ce n'est pas vraiment l'endroit.
Lily se radoucit ensuite, comprenant elle aussi la situation. La tension se dissipa un peu lorsque Dyson expliqua enfin où nous pouvions être, finalement, il s'agissait de son monde, au moins on n'était pas totalement perdu mais pour le moment personnes n'expliquaient notre venu dans ce monde et encore moins comment en repartir. C'est alors qu'apparut des fantômes, le psychologue nous les présenta comme étant des "Revenants Solitaires", ils n'avait pas l'air si effrayant, en tout cas ce n'était pas vraiment ce que semblait penser Laure en ayant blêmit après avoir appris ce qu'ils étaient.
Dyson choisit de prendre notre "escapade" en main. En même temps, c'était son monde, il était le seul à savoir où nous pouvions aller. Il nous proposa de chercher le train, enfin ce n'était pas vraiment une proposition mais plus une obligation. De toute façon nous risquions de mourir si nous restions ici alors autant s'aventurer. Et ce n'est pas vraiment moi qui allait me plaindre sachant que je trouvais que la vie à Storybrooke mettait devenue ennuyante face à ma routine. En tout cas, je n'avais aucune idée de la création de ce monde, à vrai dire, j'avais bien compris que je ne pouvais pas le connaître n'ayant pas eu une enfance en tant qu'humaine. Mais ce qui pouvait être sûr était que cette perte de couleur et cette oublie était vraiment inquiétant, surtout pour nous.
Nous nous dirigeâmes alors droit vers un manoir, ce fus alors au tour de Laure de nous mettre en garde, je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle pouvait avoir comme faculté mais en tout cas cette femme me faisait froid dans le dos notamment qu'elle tenait toujours un chapelet contre elle. Décidément, je ne pensais pas avoir une chrétienne avec nous. Nous nous suivîmes ensuite en silence, un grand portail s'ouvrit et nous entrâmes à l'intérieur, les fantômes ne voulurent pas avancer plus loin, je ne savais pas si je devais prendre ça comme un avertissement contre un danger ou non. En tout cas, plus nous avancions et plus mes sens étaient en éveille, on pouvait voir beaucoup de dissolvant vert autour du manoir, ce qui ne présageait rien de bon. Laure réussit à trouver le système d'ouverture de la porte du manoir et réussit à la maintenir ouverte à l'aide d'une enclume. Finalement, cette femme était beaucoup plus intelligente qu'elle en avait l'air.
C'est une fois entré à l'intérieur qu'un étrange balai vînt nous accueillir, alors là, je le sentais plus que mal ce départ. Lorsque nous prenons enfin conscience que le balai tenait du dissolvant dans un sceau, Harmony tenta de faire une blague avec Lily en s'adressant au balai, mauvaise idée, Lily avait pris mouche même si elle remarqua qu'elle riait. Elle se vengerait plus tard ça c'est sûr. C'est alors que ce qui devait se passer arriva, le balai lança du dissolvant sur Harmony qui perdit des couleurs ! Alors là on n'était plus que mal. Mon instinct me disait simplement de m'enfuir en courant pour éviter de me faire oublier ! Je ne voulais pas être enfermé dans ce monde, en fin de compte je commençais à regretter un peu cette aventure où je risquais légèrement ma vie. Harmony eut alors la bonne idée -je vais vraiment finir par l'attacher celle-là- de pousser le fameux balai, c'est alors que d'énormes bruits se firent entendre. C'était le son d'un orgue qui venait de commencer. C'est alors que des machines mécaniques firent leurs apparitions. Pourquoi toujours des mises en scène lorsque les moments sont inquiétants ? On n'était pas dans un film non plus ! Harmony ouvra encore la bouche, cette fois-ci elle fut remis en place par la voix d'un homme inquiétant nous incendiant d'être entre dans sa demeure, et bien ce n'était pas vraiment la joie par chez eux. Mais le fameux homme n'était autre que l'orgue ! Depuis quand les orgues parlaient ? Enfin, c'était lui qui nous agressait avec le dissolvant et c'était à nous de nous excuser, décidément, ils ne connaissaient pas l'amabilité par chez eux. Il nous invita tout de même à entrer, enfin si on pouvait appeler ça une invitation... Nous entrâmes alors à la suite de Laure sans broncher, je me glissa tout de même vers Harmony et pris enfin la parole en chuchotant:
- Je pense que tu devrais apprendre à parler au bon moment.
Je finis avec un sourire pour lui montrer que c'était amicale mais si elle continuait à parler autant sans réfléchir nous finirions par nous faire tuer. Dyson nous mis ensuite en garde contre les fameuses machines mécaniques, Dyson disait qu'ils n'avaient rien pour combattre et il avait sans doute raison surtout à cause des enfants, ils risquaient plus de les ralentir et de les mettre en danger qu'autre chose. Décidément, j'aurais préféré qu'ils ne soient pas là. Ce fut alors au tour de Lily de vouloir faire l'intéressante en ne cherchant pas non plus à réfléchir à ses mots. Elle énerva alors encore plus l'orgue. Lorsque les balais et les animatronics se mirent à nous poursuivre suite à l'ordre de l'orgue. Nous commençâmes tous à courir, suivant de près Dyson qui avait l'air de connaître le manoir en nous faisant courir dans un long couloir afin de nous amener sur une autre plateforme.
Le groupe se divisa en deux, je partis avec Lily et nous fûmes suivi par Mary - c'était plus court- et sa fille. Bon on allait devoir se coltiner un enfant. Je remarquais en même temps que Lily que l'autre groupe avait réussi à pousser l'une des machines dans le dissolvant et cela l'avait court-circuité, ils étaient alors aussi craintif que nous contre le dissolvant, voilà une bonne nouvelle ! Nous avions à peine eu le temps de dire ouf qu'un des robots vînt s'attaquer à l'enfant, Lily réagit avant tout le monde et protégea l'enfant en sautant sur le robot pour atterrir lourdement hors de la plateforme.
-Lily !
Je m'inquiétai de l'avoir vu basculer dans le vide. Je sentis la colère monter en moi par la même occasion, nous devions nous sortir de là mais nous devions réagir intelligiblement. C'est alors que Dyson indiqua à Lily de courir sur le mur à droite, des balais ainsi qu'un robot la suivait. Il devait sans doute avoir un plan mais Lily était déjà blessée, je devais lui venir en aide. Dyson nous fit tout de même monter encore en nous indiquant qu'il s'agissait du grenier mais il s'agissait aussi d'un cul-de-sac ! Deux portes métalliques étaient sur chaque côté des murs mais elles avaient l'air condamné. Un générateur se trouvait au fond de la pièce mais il fallait encore savoir comment s'en servir et puis il était complètement détruit. Je devais prendre les choses en main aussi. Désormais je me concentrer, j'étais capable de contrôler l'eau et le dissolvant était aussi un liquide, je devais pouvoir le contrôler un peu non ? En tout cas je l'espérait. Dyson nous demandait de nous tenir prés, nous devions le faire. La colère montante, mes yeux changèrent de couleurs, ils reprirent alors leur teinte d'autrefois, mes yeux n'étaient alors plus marrons mais d'un doré orangé. Je tenta une première fois de lever le dissolvant lorsque Lily arriva mais ce fut vînt. Je me repostai alors de manière à pouvoir atteindre le robot tandis que les autres se préparaient aussi pour attaquer. Peu importe son plan il avait intérêt de marcher ! Tandis qu'on était poursuivi de près par les balais, dont un qui tomba dans le dissolvant pour mourir. Je faisais en sorte de refaire une tentative pour contrôler le dissolvant, j'entendis alors la voix de l'orgue:
- Toutes tentatives de votre part est veine, vous n'allez jamais réussir à m'échapper !
Cet orgue me tapait vraiment sur le système. Je réussis alors par n'importe quel miracle à contrôler le liquide vert, je ne pus soulever que peu de liquide mais c'était toujours mieux que rien, je l'envoya alors avec la plus grande concentration la dissolvant sur le robot qui tentait de m'attaquer. Je ne comptais pas mourir aujourd'hui et encore moins ici ! Mon attaque blessa tout de même grièvement l'animatronics, même si je n'avais pas réussi à l’annihiler au moins il était ralentit pour un bon bout de temps, je poussai un autre balai dans le dissolvant et courut à une vitesse au delà de l'entendement humain pour rejoindre les autres lorsque Dyson nous indiqua d'aller au générateur cassé. Mais qu'est ce qu'il pouvait bien vouloir faire avec cette machine ?!
- On les a seulement ralenti un peu mais nous devons faire vite, nous n'avons pas le temps !
Je voyais bien que certains me regardait étrangement notamment les enfants mais je ne savais pas quand est-ce que mes yeux aller reprendre une couleur normale, cela aller s'en doute prendre un moment surtout que je ne pouvais rien contrôler par l'adrénaline. Je voyais bien que Dyson tentait de bidouiller la machine malgré ce que j'avais dit. Elle n'avait pas vraiment l'air de réagir pour le moment. Cela faisait un moment que je ne parlais plus et je ne comptais pas non plus rester silencieuse durant tout ce voyage.
-D'ailleurs, il n'y aurait pas un endroit où mettre les enfants à l'abris ? Ils sont en danger avec nous, ils devraient attendre dans un coin que nous trouvions un moyen de repartir. Ils sont aussi une gêne pour nous nous n'allons pas pouvoir les protéger !
Cela était peut-être dur de dire ça mais il fallait être réaliste, ce n'était pas un endroit pour les enfants et ils devaient être terrifiés à ce moment. Les pauvres ne devaient rien comprendre.
Mary Margaret n'aimait pas du tout la tournure que prenaient les évènements. Tout d'abord parce que la gamine tatouée voulait la frapper. Snow la défia du regard d'oser lever la main sur elle, avant que l'autre ne soit arrêté par la dénommée Park. Bon, au moins une personne censée...
Sans faire plus d'histoire que ça, la princesse suivit donc les autres dans le train, puis dans le manoir super flippant. Mais son instinct lui disait qu'il ne fallait mieux pas aller plus loin.. Surtout avec les deux enfants...
- On ne devrait pas...
Elle fut cependant coupée dans son élan par une voix grave qui lui parvenait de l'intérieur. Un Orgue ? Non Animatronic d'après le dénommé Dyson. En tout cas, cette voix ne plu pas à Lily-Rose qui se remit à pleurer. La jeune femme soupira, câlinant sa gamine, avant de rentrer à la suite de la femme vachement flippante qui entendait des voix que les autres n'entendait pas... Portant, c'était son elle Mary Potter qui était Fourchelangue, non ?
La suite alla bien trop vite et lorsqu'il fallu courir pour sauver sa vie, la maîtresse d'école ne se fit pas attendre. Finalement, c'est Lily qui dégringola de la plateforme. Mais après tout, pour une gamine aussi hargneuse que ça, ça ne valait pas le coup de se battre, si ?
Cependant lorsque l'animatronic se releva alors que Park disait vouloir garder les enfants éloigner, la princesse se précipita sur la créature, pour la pousser vers le disjoncteur brisé. Le choc fut si violent que le mur sa cassa à un endroit et Mary Margaret tomba tête la première sur un objet.
C'était une sorte de télécommande noire. Un brouilleur d'énergie d'après l'inscription sur la plaque qu'il y avait derrière. Et pourquoi ne pas le tester de suite sur le robot ? Oui, parce que l'affreuse créature venait de se relever et se dirigeait en cliquetant et boitant vers sa fille... Ah non, on ne touche pas à son bébé !
- Bas les pattes, l'affreux !
Elle pointa donc la zapette sur son ennemi qui... Se désintégra d'un coup. Elle avait donc la puissance dans ce truc !
- Mais c'est génial ce truc ! Vous pensez que ça pourrait marcher sur les habitants de Storybrooke ?
Elle récupéra donc sa gamine qui fixait Park avec stupéfaction, avant de se tourner vers cette dernière, en argumentant :
- Je ne me sépare pas de ma fille. J'ai pas l'intention de refaire la même erreur que celle que j'ai fais il y a 30 ans. Et puis de toute manière, je ne peux pas me séparer de Lily-Rose. Je souffre d'une malédiction et je ne peux pas rester loin de mes enfants.
Vie : 100 % Couleurs : 100 %
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
« Sur la piste du train de la mystérieuse forêt de Storybrooke»
Bien des décennies plus tôt, à Wasteland
Attention ! Oswald poussa le canard pour lui éviter le coup de l'animatronics. Il appuya sur le bouton rouge de la télécommande, et envoya une décharge électrique sur celui-ci, poussant celui qui arrivait derrière dans les flaques de dissolvant qui inondaient le grenier. Il regarda son ami envoyer du dissolvant avec le pinceau sur un autre robot le débarrassant de son armure, le reste fut détruit facilement. Les animatronics affluaient. Les grandes portes métalliques ne cessaient d'en créer d'autres quand on en détruisait, c'était interminable. Les tamias tentèrent de détruire la première source d'énergie qui semblaient les nourrir, mais d'autres s'activaient. Oswald regarda à l'autre bout de la pièce. Le Savant Fou jubilait.
Le lapin emmena l'inventeur avec lui pour foncer vers lui, évitant le dissolvant et les animatronics. Il était bien entouré cette ordure. Une dizaine de robots qui l'entouraient fonçaient vers eux deux.
Détruits le générateur, sinon on pourra jamais s'en débarrasser, je m'occupe d'eux !
L’intéressé réagit aussitôt, courant vers le générateur. Il sortit un petit boitier noir qu'il dirigea vers l'engin. Le brouilleur d'énergie commença très vite à l'affaiblir, jusqu'à ce qu'il en explose.
Bien joué !
Ce fut laborieux mais l'armée que le Savant Fou avait placé dans le manoir de l'orgue était finalement anéantie. Un regard colérique mais victorieux se dirigea vers lui.
Votre orgue est détruit, ces robots et les générateurs de ceux-ci également. Prenez ça comme le message que vous ne gagnerez pas ! Quant à ce manoir, les Revenants Solitaires le récupèrent.
Aujourd'hui
Je pestai silencieusement. La peur avait eu l'ironique idée de se placer en les Revenants Solitaires. Le problème, c'est qu'on avait besoin d'eux. J'aurai bien insisté pour qu'on ne rentre pas dans le manoir, mais lorsque le portail s'était ouvert devant Laure, je compris tout de suite que l'orgue fonctionnait de nouveau. Et il n'y avait qu'une seule personne qui avait pu le faire revenir, c'était pourquoi il fallait le détruire à tout prix. Cette ordure s'était remis en tête de réduire ce pays à l'esclavage. Les animatronics me l'avaient confirmé.
En revanche, les balais d'encre je ne l'expliquais pas. Un frisson m'avait parcouru en voyant le premier. On avait enfermé l'encre dans sa source une fois le Fantôme détruit. Et le Savant Fou ne l'avait pas libéré, j'en étais sur puisque ça viendrait à détruire ses plans de domination. J'espérais juste qu'un autre Fantôme ne menaçait pas Wasteland. Et quant à la forêt qui ressemblait étrangement à celle de Storybrooke.. je ne l'expliquais pas non plus...
Je courus vers le générateur, espérant que les autres me suivaient. On eu de la chance, deux balais étaient tombés dans le dissolvant, Hyo avait pu utiliser sa magie pour jouer sur le dissolvant et le ralentir, nous offrant de la marge pour courir. Mary Margaret fit le reste, suivant ce que j'avais en tête en le poussant sur les gerbes d’électricité que le générateur faisait encore, détruisant ce qui restait de lui avec...
Génial ! Tu as trouvé le brouilleur d'énergie, garde le, ça nous sera précieux.
On se débarrassa assez facilement du dernier balais, débarrassant l'endroit de ses parasites. Je me tournais vers les seules issues (celles que Lily et le reste du groupe avaient emprunté), sans qu'on ait le temps de s'y précipiter. Les première lattes du plancher commencèrent à se détacher d'elle même pour s’expulser violemment contre les ouvertures, les barricadant. Saleté d'orgue.
Je regardai les portes métalliques. Elles ne donnaient sur rien, n'étant que des créateurs d'animatronics aujourd'hui détruites. Sur rien, sauf si on dégageait le passage... Je confiai Lukas -qui ne cessait de rire aux éclats depuis qu'on était entré dans le manoir- à Lily tandis que je me précipitai vers le générateur, pour connecter deux fils. Un léger courant électrique passa, ouvrant les portes de quelques centimètres seulement, mais assez pour s'y glisser.
Je courus vers celle de droite, tapant avec mon pied pour détruire les plaques de métal totalement rongées par la rouilles et nous offrir une ouverture vers l'extérieur. Dans ce monde, on ne se faisait que très légerement mal en tombant, alors de cette hauteur, ce que nous avions à craindre, c'était quelques égratignures, pas plus.
Ca va vous paraitre dingue, mais on va sauter, c'est le seul moyen de s'enfuir. Ici, le monde ne répond pas aux mêmes propriétés que chez nous. Tomber ne va vous faire plus mal qu'un pincement. Faites moi confiance. Je vais devoir sauter après vous, désolé.
C'était dingue, mais je savais qui était la personne qui s'y précipiterai sans hésiter, ce qui devrait apaiser les autres. Je repris Lukas dans mes bras, et demanda à Mary Margaret d'utiliser le brouilleur d'énergie sur le générateur.
Il a assez de puissance pour exploser. On doit vraiment détruire l'orgue.
On se dépêcha ensuite de sortir de là, pour courir aussi rapidement qu'on le pouvait avant que ça n'explose.
Notre manoir ! S'écria Jasper qui nous attendait au portail avec les Revenants Solitaires. Désolé, l'orgue nous a forcé à faire ça. Mais bonne nouvelle, il ne vit plus.
Les Revenants grognèrent, mécontents. On entendit le tchou tchou lointain du train qu'on cherchait.
Lorsque Mary Margaret nous rejoignit au générateur, celle-ci m'expliqua qu'il n'était pas possible de se séparer des enfants et encore moins pour elle qui souffrait d'une malédiction. Tant pis, nous ferons avec. Cette idée ne m'enchantait pas vraiment mais nous n'avions pas le choix. Une fois le dernier balais vaincu, des morceaux de plancher furent envoyé en l'air, se dirigeant au hasard dans le pièce. Décidément je détestais ce stupide manoir ! C'est alors que Dyson sembla avoir l'illumination, espérons qu'elle s'avérait vraie. Il donna alors son fils à Lily et commença à trifouiller dans les fils. Je ne comprenais pas ce qu'il pouvait faire mais bon on s'en fichait tant qu'il trouvait une solution. C'est alors que les portes s'ouvrirent, mais seulement de quelques centimètres, nous passâmes alors doucement à travers les portes étroites en nous positionnant sur le côté. Nous arrivâmes alors dans une petite pièce sombre ne comportant que des murs métalliques. Monsieur Walters frappa dans les plaques à droite de toute ses forces, celle-ci déjà rouillées cédèrent sous les coups du psychologue. Heureusement qu'elles étaient rouillés d'ailleurs sinon il aurait eu plus que mal à taper comme ça.
Par miracle les plaques de métal donnait sur l'extérieur mais il y avait un hic. Nous étions censé être au grenier et je peux vous dire qu'une chute de cette hauteur risquerait de nous tuer. C'est à cet instant que Dyson dit la chose la plus insensé de notre voyage, il voulait que nous sautions du toit ? Son ancien monde l'avait rendu fou ou quoi ? Il voulait juste nous tuer ? Même si ne temps normal j'avais confiance en mon patron mas là s'était trop, je risquais un peu trop ma vie sur cette confiance. Par contre, une autre personne n'était pas du tout d'accord et sauta la première sans aucune hésitation. Bizarrement cela ne m'étonna pas venant de cette personne. Bon au moins elle n'avait rien une fois en bas. Je la suivis alors en étant sur que je ne risquais pas de perdre la vie.
- Bon bah quand faut y aller.
J'atteris tout de même sur mes pattes, enfin mes jambes dans une grâce que seul un renard pouvait avoir - bon un chat aussi - au moins avec tout ces mouvements ma force physique ne diminuait pas. Le psychologue arriva à son tour et repris son fils dans ses bras. Aaah l'instinct paternel.... Il demanda alors à Mary Margaret d'utiliser sa télécommande bizarre afin de faire sauter le manoir. Attend quoi ? Il voulait qu'il explose ? Mon cerveau ne fit qu'un tour et je ne me fis pas prier pour courir aussi vite que les autres. Bah quoi ? Je n'allais pas tout le temps utiliser ma force surhumaine surtout que je vis dans une flaque que mes yeux étaient restés dans leur couleur surnaturelle. Je n'avais pas spécialement de lien avec les enfants mais je ne voulais pas non plus les effrayer.
La maison explosa alors durant notre course, faisant ressentir une sorte de courant d'air nous faisant avancer plus vite. Nous revînmes ensuite près des Revenants, qui se plaignait d'avoir perdu leur manoir. Dyson tenta de s'excuser mais cela n'empêcha pas aux Revenants de continuer à grogner. Décidément ils n'étaient jamais content ceux là. D'abord ils nous abandonnés alors qu'ils étaient des spectres et que nous risquions nos vies et maintenant que l'orgue n'existe plus ils ne sont toujours pas content. Ça suffit maintenant. Pourtant tout le monde s'arrêta pour entendre le bruit d'un train. Serait-ce le fameux train dont parler le psychologue ? En tout cas ça en avez l'air puisqu'il nous demanda encore une fois de courir avant qu'il ne parte. Mais pourquoi devions nous monter dedans ? Est-ce qu'on allait encore devoir se battre contre ses choses bizarres avec leur dissolvant ? Parce que personnellement je comptais rentrer à Storybrooke en couleur moi.
Nous arrivâmes enfin à la gare, qui ressemblait aux gares des années 1970. Mais encore une fois tout était noir et blanc. La gare était presque déserte, c'est alors qu'un homme immense qui s'apprêtait à monter dans le train vînt à leur rencontre. Au première abord il n'avait pas vraiment l'air heureux de les voir. A croire que personne ne souriait dans ce monde. Dyson chuchota qu'il n'avait pas l'habitude de voir les gens humains dans ce monde. Je me demandais à quoi l'homme en face de nous pouvez ressembler, un ours sans doute vu sa taille. L'homme immense leva un sourcil et nous dit:
- Vous voulez prendre mon train et vous arrivez au dernier moment ? Vous méritez que je vous retire vos couleurs ! C'est déjà très malpoli d'avoir des couleurs, petits insolents !
Mais c'est qu'il était mal luné ! Alors comme ça il était le conducteur ? J'aurais dû m'en douter mais surtout, c'est quoi cette manie de vouloir enlever les couleurs à tout le monde c'est pas de notre faute si ce monde était en noir et blanc. Je me mis malgré ma sur la défensive ayant tout de même peur de sa menace qui pourrait s'avérer être vraie.
- Excusez-moi, mais je ne vois pas en quoi il est impolie d'avoir des couleurs.
J'étais tout de même resté polie, je comptais jouer la sécurité, déjà que Lily et Harmony nous mettait le plus souvent dans l'embarras je voulais éviter d'en faire de même. C'est lorsqu'il me regarda avec de grands yeux horrifié que je compris que j'avais dit une bêtise. Bon même si j'avais formulé ma phrase poliment cela devait vraiment être idiot comme remarque. A moi et ma curiosité légendaire, finalement c'est peut-être ça qui nous perdra.
- Je te préviens mademoiselle qu'ici personne n'a de couleurs parce qu'on a été oublié ! Alors venir ici avec ses couleurs et montrer clairement, tels les ingrats que vous êtes, qu'on se souvient de vous, c'est inqualifiable petite impertinente !
Je serrais le poing offensé de ses insultes, il n'avait pas remarqué que nous n'étions pas de ce monde ? Ok tout le monde était devenu humain mais quand même quel abruti. C'est bien parce qu'il était le conducteur du train que je me retenu à la frapper et l'insulter. Misérable ordure ! Mais il devait être assez terrifiant tout de même car les Revenants se cachèrent derrière nous. Décidément quels lâches ! J'étais remontée, ce n'était pas ça qui allait m'aider à faire redescendre mon animalité. Heureusement qu'ils n'ont pas vraiment d'eau dans ce monde. Le conducteur reprit tout de même:
- Allez, dépêchez vous de monter ou bien je vous fais monter moi !
Nous montâmes alors sans réclamer notre dû. Et c'était moi l'ingrat après ?! Quel grincheux ce conducteur ! Nous nous assîmes alors chacun à des places, restant tout de même groupé. Je déclarai alors énervée:
- Mais pourquoi sont-ils tous aussi désagréable dans ce monde ? Heureusement qu'on doit survivre sinon mes crocs s'en serrait chargé de cette montagne de conducteur ! Et puis pourquoi tout le monde nous menace avec nos couleurs ?! Il pouvait vraiment nous les enlever ?!
Bon j'avais peut-être parlé un peu trop vite au sujet de Lily et Harmony , j'étais aussi remonté qu'elles. J'aurais tout de même dû le remettre à sa place. Ce monde me rendait vraiment hargneuse.
Dyson te confia son fils, ce qui était assez surprenant puisque tu n'étais pas du tout un modèle d'équilibre cérébral. Tu haussas les épaules et gardas donc le petit avec toi, juste le temps que Dyson ouvre un passage vers l'extérieur.
-Ca va vous paraitre dingue, mais on va sauter, c'est le seul moyen de s'enfuir. Ici, le monde ne répond pas aux mêmes propriétés que chez nous. Tomber ne va vous faire plus mal qu'un pincement. Faites moi confiance. Je vais devoir sauter après vous, désolé.
Ce plan ne te paraissait pas plus dingue que ça, et puis, tu avais confiance en ce que disait Monsieur Dyson. Tu installas Lukas sur ton dos, pris un peu d'élan, puis tu sautas dans le vide. C'était une mauvaise habitude que tu commençais à prendre, mais se laisser tomber comme ça n'était pas déplaisant, je dirais même que ça procurait une sensation de liberté. Lukas riait aux éclats tandis que tu lançais un long:
-Youhouuuuuuuu !
Et puis le sol dur. Le choc n'était pas des moindres, mais il est vrai que tu n'avais reçu que quelques égratignures, pas de traumatisme crânien. Tes tatouages brillèrent en doré, éclairant le paysage décoloré de Wastebrook. Enfin... Briller est un bien joli mot pour dire qu'ils clignotaient de manière irrégulière, accentuant l'ambiance morbide et effrayante qui régnait dans ce monde. Tu ne savais pas ce qui était en train de se passer, mais cela n'augurait rien de bon... Tu te relevas, époussetas tes vêtements puis tandis une main clignotante au fils de Dyson qui la saisit et se releva.
-Suicidaire ! Si ça continue comme ça elle va finir en pls à l'hopital psychiatrique de Storybrooke !
Tu fis un tour sur toi même, observant les alentours avec attention. Encore ces chuchotis dont tu ne trouvais pas la provenance. Pour rien au monde tu n'aurais pu l'avouer, mais ces petites voix te terrifiaient. Tes tatouages finirent par s'éteindre et les autres vous rejoignirent. Le manoir fut détruit -ce qui attrista les fantômes- mais vous trouvèrent la gare et le train qui allait avec. Le contrôleur commença à embêter Parquet. Et comme on aurait put le prévoir, tes tatouages clignotèrent en rouge. D'abord lentement, puis de plus en plus vite, comme des pas qui se rapprochent. Tu serras le poing, prête à taper, mais quelqu'un posa la main sur ton épaule ce qui eut pour effet de te calmer instantanément. Tu pris une grande respiration, puis tu commenças à monter dans le train miteux. Parquet rageait clairement contre le contrôleur.
-Arrêtes d’aboyer, Parquet, tu vas finir par mordre
L'intérieur sentait le renfermé et était assez délabré, mais ça avait son petit côté chaleureux... Tu grimpas sur le toit en t'échappant par une fenêtre tandis que les autres s'installaient sur les sièges à l'intérieur. En entendant ton prénom, tu passas la tête par la vitre et fis coucou à tes camarades, mais leur regard n'étaient pas posés sur toi, mais plutôt sur une grosse ombre qui s'était profilée à l'horizon. Soudain, on te saisit. Oui oui, on te saisit comme si tu n’étais qu’un objet, toi, Capitaine Lily Jones. Et puis, cette ombre qui se révélait en fait être le contrôleur te jeta sur son épaule. Sur l’autre se trouvait Harmony, elle aussi prise pour un sac à patates. Il vous emmena dans le train et vous assit l’une à côté de l’autre comme si il voulait que vous fassiez des magouilles. Puis, il se contenta de partir après avoir lancé un “Je vais pas rigoler avec vous, moi !” en regardant tour à tour moi, Parquet et Harmony.
-Croyez-le ou non, mais c'était un gros chat. Surement aussi grognon qu'aujourd'hui. Bah ouais, les enfants ont besoin de tout pour rigoler.
Ton regard glissa sur Monsieur Dyson qui parlait puis sur une vieille avec un perroquet qui criait. En fait, Lukas, Dyson et le perroquet étaient en train de fredonner le même air -ou d’essayer-, c’était la musique d’ambiance du train.
-Bienvenue dans Steamtrain Willie, autrefois c'était un bateau à vapeur et non un train à vapeur, mais depuis qu'il a été oublié et envoyé ici, comme les transports se font surtout par train, ça s'est adapté
Tu écoutas Dyson faire son guide touristique tout en observant le peroquet avec attention. Il te rappelait vraiment ta vie dans le monde des contes, et encore plus ton bateau. C’est sans un mot et après avoir lancé un semblant de sourire complice à Harmony que tu t’emparas du piaf posé sur la tête de sa vieille dame. La vieille se contenta de hausser les épaules comme si le kidnapping de son compagnon ne lui faisait ni chaud ni froid. Pourtant, le perroquet se défendit férocement, remuant jusqu’à échapper à ton emprise. Il s’envola dans le train sous les regards affolés de certains de tes camarades. Tu pris un air des plus innocents et t’élanças à la suite de l’oiseau. Ce qui fut assez étonnant, c’est qu’il fut capable d’ouvrir la porte du wagon. Tu haussas un sourcil, étonnée mais tu ne t’arrêtas pas de courir. En arrivant dans le wagon, tu fus assez surprise de retrouver exactement la même configuration des sièges, mais surtout, exactement la même vieille et son chapeau. Tu ralentis un peu pour l’observer, mais elle ne chercha même pas à récupérer le perroquet. L’animal passa dans le wagon suivant, et tu te faufilas à nouveau à sa suite, retrouvant le même décor et la même vieille. Vraiment particulier… Cette fois-ci, tu fis une pause, observant la vieille femme avec plus d’attention. Elle était identique aux deux autres, à un détail près… Cette fleur sur le chapeau ! Elle changeait à chaque fois ! Quand tu arrivas dans le wagon suivant, tu ne fus pas surprise de retrouver le même décor et la vieille. Mais la fleur avait encore changé ! Le perroquet s’était posé sur elle comme il aurait pu se poser sur un porte manteau. A la seule différence qu’un porte manteau ne l’aurait sûrement pas pris dans les bras…
-Est-ce que vous voulez ce perroquet pour les histoires qu'il raconte ? Moi aussi je le voulais, merci beaucoup pour me l'avoir apporté. Mais si vous le voulez, seriez-vous d'accord pour un échange de bien ? Ce train a plein de petits objets que je voudrai sûrement
Tu sursautas quand la vieille parla. Sa voix était douce, comme celle de ta grand mère autrefois.
-Je… Non, je veux ce perroquet car il me rappelle mon histoire… Je veux bien vous échanger ce perroquet, mais à quels “petits objets” pensez-vous ? J’ai traversé plusieurs wagons mais je ne crois pas en avoir vu...
Tu souris chaleureusement à la vieille, elle réveillait quelque chose en toi, comme un sentiment de protection enfouit....
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Oui, on était entré dans le Manoir, enfin c’était plutôt moi qui était entré dans le Manoir et les autres s’était contenté de me suivre. A dire vrai, je commençais à me demander si c’était réellement moi qui faisait tout ça où si j’étais simplement hors de contrôle, j’en savais trop rien à dire vrai mais après tout, où est l’intérêt ? Je suis Lorraine Warren, je suis la médium dont le don fait n’importe quoi depuis la rupture de la malédiction et je vis avec mais me voilà à Wastemachin et j’ai qu’une envie actuellement, c’est de rentrer chez moi. Finalement, l’institutrice trouve une télécommande qui détruit les animatronics, sacrément utile mais bon si ça marche que sur eux, ça à pas grandement d’intérêt, enfin je sais pas… En tout cas, voilà qu’on fini par se séparer avant que Dyson ne défonce les portes à coup de pieds.
Non il a des soucis lui non ? Mon chapelet dans ma main qui ne me quitte pas depuis toujours et qui ne me quitteras pas -note à ceux qui tenterait de me le voler, vous pouvez toujours essayer, vous y arriverez pas- je suis donc les autres avant qu’on ne saute pas la fenêtre. Je retombe sur mes pieds dans un léger bruit mais par chance, aucun mal. Oui c’est vraiment une chance parce que bon, valait mieux pas se casser quelque chose parce que sinon, ce serait un peu dur de rentrer chez nous. On quitta donc le Manoir qui ne tarda pas à exploser, me faisant faire un léger sursaut qui se refis un nouvelle fois lorsque je posa mon regard sur les Revenants Solitaires. J’aimais pas les fantômes, c’est tout.
Finalement, on se retrouva bien rapidement dans le train, voir même trop rapidement à mon goût puis le conducteur était vraiment bizarre. Je m’installa sur l’un des sièges et respira longuement, d’un grand soupir de découragement. Oui j’étais légèrement découragée parce que je contrôlais rien et parce que j’avais eu un sentiment bizarre… Et voilà que Lily partait après le perroquet suivie de Dyson et son fils.
« Non mais Dyson… » trop tard…
Je soupire une nouvelle fois avant de me lever. Il était hors de question que je reste là sans rien faire, c’est mal me connaître. J’étais épuisée, j’avais envie de dormir mais je ne voulais aucunement dormir parce que sinon j’allais rêver et je m’attendais à tout dans ce monde. Je me leva et me dirigea vers la porte à l’avant du wagon après avoir entendue le son d’une cloche et d’un léger courant d’air, je devais en avoir le cœur net. Mais alors que je posais la main sur la poignée, la vieille femme ouvris la bouche :
« Je ne ferais pas ça, vous allez l’énerver. »
Je me retourne et pose mon regard sur elle :
« Qui je vais énerver ? »
Qui j’allais énerver ? Le Père Noël ? Respirant longuement, je ne quittais pas la vieille des yeux avant que ce dernière n’ouvre la bouche à nouveau :
« Il était déjà énervé auparavant, mais depuis la malédiction, enfin depuis le retour de nos souvenirs, il est encore moins joyeux. Il a perdu sa marchandise. Enfin nous sommes encore là, mais pas comme il le souhaiterait. Vous pouvez surement comprendre Lorraine Warren, vous avez perdu votre toons très vite. »
Haussement de sourcil. Mon toon ? Et comment connait-elle ma véritable identité ? Nouveau haussement de sourcil. Je lâche la poignée et m’approche d’elle, j’ai besoin de savoir. Je respire longuement et me baisse pour faire face à la vieille femme :
« Comment savez-vous cela ? Et comment connaissez-vous ma véritable identité ? »
Je ne la quitte pas des yeux, j’hésitais à poser mes mains sur les siennes étant donné que je ne contrôle pas mes visions… Finalement elle reprends la parole et possède d’ailleurs toute mon attention :
« On peut le sentir. Vous auriez pu être heureuse avec votre toon. Mais la tristesse dûe au décès de votre père vous a fait oublié l'esprit de l'enfance qui était à vos côtés »
Le décès de mon père…J’avais dix ans… Comment cette femme pouvait savoir… Je me releva et ne chercha pas plus à comprendre et me dirigea vers la porte mais avant que je ne l’ouvre, la femme repris finalement :
« Je suis certaine que vous rencontrerez ce toons. Il est d'ailleurs fort possible que vous l'ayez déjà vu. Dans tous les cas, ni vous ni lui ne vous reconnaitrez »
Mon toon ? Je l’avais peut être déjà rencontré ? Vraiment bizarre. Je respira longuement et ouvris la porte avant de la refermer derrière moi. Très rapidement, je comprends que je me trouve dans le wagon du conducteur. Ce dernier crache des trucs noirs sur la cloche, c’est donc là d’où venait le bruit. Il est large et imposant mais ne me fait pas peur. Il se tourne avant de me regarder :
« Qu’est-ce-que vous faites là ? J’espère que vous n’avez pas tué le perroquet ! »
Je relève le regard et le fixe avant de répondre finalement :
« Non… Mon amie a tenté de le récupérer. » dis-je simplement.
« Cette vache ne voudra donc jamais le garder avec elle... quelle jalousie... Pourquoi vous venez me déranger ? Le dernier qui a fait ça a eu mal aux fesses ensuite ! - Je n'ai aucunement peur de vous. Je suis venue vous voir parce que...parce que j'ai été intriguée par le bruit de la cloche. - Est-ce que vous me provoquez ? Je deteste ça ! Vous venez déjà avec des couleurs, vous êtes en plus de cela une femme qui n'a pas pu garder son toon très longtemps, ce qui fait surement de vous la responsable de l'arrivée de l'un d'entre nous à Wasteland, et vous et votre groupe me tenez tête. Oswald ne m'a même pas dit bonjour. Alors je vous déconseille de me provoquer. J'espère que le bruit de cloche ne vous dérange pas, autrement j'en aurai rien à faire, c'est ma seule distraction, puisque ma vie se résume à conduire Steamtrain Willie, je ne fais rien d'autre. Alors tant pis si vous n'aimez pas ma cloche. »
D’où est-ce-que je le provoque ? En aucun cas, mon but n’a été de le provoquer mais apparemment, il a l’air sur les nerfs et je ressens trop fortement sa colère, ce qui n’est pas bon du tout pour moi, non pas bon du tout. Je m’approche dangereusement de lui et le regarde droit dans les yeux avant de lui répondre d’une manière qui ne me ressemble aucunement, sans doute était-je à bout, je n’en sais trop rien mais cette partie de moi ne se montrait jamais habituellement :
« Ecoute bien machin truc, t'es loin de me faire peur. J'ai connu bien pire que toi, j'ai vu des choses bien plus effrayantes que toi ou même que ce monde en noir et blanc. J'aimerais sincèrement plutôt être chez moi que dans ce train, et j'ai des couleurs et si ça te plaît pas, j'en ai rien à faire. Alors maintenant, ta cloche soit tu calme le mouvement, soit je la détache et je la jette par la fenêtre. Dans ce monde pourri, je ne contrôle rien, je ressens tout et c'est pas de ma faute si vous êtes dans un merdier hors norme et je n'ai jamais cru au toon et toute votre bande alors je ne suis nullement la cause de l'arrivée de l'un d'entre vous ici. Et on vous tiens tête simplement parce qu'on a n'a pas notre place ici et qu'on veut se barrer au plus vite. Compris ? »
Je m’étais énervée, ce qui ne m’arrivait jamais. Je plongea mon regard dans le sien mais ne ressentis rien et cela me fit faire un pas en arrière. Je ne ressentais rien, je n’avais rien vu et je dois bien avouer que ça me faisais peur, juste un petit peu, je n’en pouvais plus de ce monde… Le regard noir du conducteur ne me mets pas du tout en confiance. Ce dernier tire sur une corde et rapidement la cloche se met à sonner toute seule. Ok, donc c’était juste pour ça ? Très vite, je comprends qu’il n’a pas l’air très très content. Surtout que la cloche fait un plus grand bruit que tout à l’heure. Je le regarde tirer sur un manche avant de tourner un gouvernail complètement à gauche. Un gouvernail dans un train ? Sérieusement ? Je ne quitte pas le conducteur des yeux mais me recule, espérant sans doute quitter le wagon et retrouver ma place…
Le train se met à trembler, et rapidement il s’envole avant de retomber dans une rivière non loin de là. Une rivière bleue ? Dans un monde en noir et blanc ? Très rapidement l’eau ou plutôt la peinture m’arrive jusqu’aux genoux et le courant ne semble pas être sans risque, je lève un regard surpris et quelque peu effrayé vers le conducteur.
« J'suis le capitaine du train, à moi, on me parle correctement. Surtout lorsqu'on a été le responsable de l'oubli définitif d'un toon. Vous pouvez encore vous noyer ici, même si c'est de la peinture. A moi ça me fera pas de mal, et je suis le seul qui peut faire remonter le train avant qu'on ne tombe dans la cascade, alors excusez vous. »
Ce n’était pas de l’eau mais de la peinture bleue comme la peinture verte de toute à l’heure… Et merde. Je serra mon chapelet fortement dans ma main...Pensant que ça pourrait sans doute m'aider.
Comment ça il fallait sauter ? Et puis depuis quand faisait-elle confiance à des inconnus ? Bon, mais tout le monde semblait vraiment sauter sans se faire de mal. Snow attrapa donc sa fille, la serrant dans ses bras, avant de sauter à son tour et de se réceptionner sans trop de mal. A priori, tout allait pour le mieux. Du moins, jusqu'à ce que Dyson ne lui demande de tout faire sauter avec son brouilleur d'énergie...
- Euh... Okay... Quelqu'un peut me prendre ma fille ?
Sans attendre de réponse, elle refourgua sa fille dans les bras de Laure, qui avait l'air d'être la moins timbrée et casse cou du groupe, avant de sortir le brouilleur d'énergie de sa poche avant de le diriger vers l'orgue qui explosa. Et sans attendre la princesse pris la fuite, se retrouvant à l'extérieur, avec les autres et les Revenants qui jasaient déjà...
La maîtresse d'école leva les yeux au ciel, avant de reprendre Lily-Rose par la main. Et cette dernière pointait une locomotive du doigt, en disant alors, amusée :
- Tchou Tchou !
La brunette sourit alors à sa fille et suivit le mouvement des autres, qui rentraient tous dans le train. Et tout le monde se retrouva donc dans le même compartiment qu'une vieille dame et son perroquet. Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que la pirate en herbe ne fiche le camp et que Laure en fasse autant de son côté. Mary Margaret poussa alors un soupir, prenant Lily-Rose contre elle, avant de suivre Laure... Qui se disputait avec le capitaine du train... Un train qui déraillait vers les cascades...
-Laure excusez vous bon sang !
Voyant que le capitaine s'énervait toujours encore plus, la brunette sortit alors son brouilleur d'énergie pour le pointer sur le tableau de bord qui grilla totalement. La sonnette s'arrête alors de faire du bruit et le train ralentit brusquement, seulement bercé par le courant du fleuve. Bon, déjà un problème en moins.
- Et bah maintenant plus personne ne peut vous sortir de là ! Si vous voulez sortir indemne, vous allez devoir m'aider à réparer ça ! Les outils se trouvent dans le deuxième wagon. Mais maintenant les portes ne s'ouvriront plus, vous devrez passer par la fenêtre et y aller en marchant sur le train malgré le courant ! - C'est bon, j'y vais... Garder moi ça, Laure !
Sans un regret, elle laissa donc sa fille à la femme au chapelet puis grimpa sur le toit. Mais le train était loin d'être stable... Et c'est ainsi qu'elle se retrouva dans la peinture bleue sans avoir eu le temps de le prévoir. Bon gré mal gré, elle se rattrapa au troisième wagon, aperçu Lily et les autres et remonta pour recommencer son parcours du combattant. Une secousse la fit trébucher et elle tomba tête la première contre le toit du wagon, avant de se relever et de rentrer dans le wagon des outils.
Sauf qu'elle n'était pas seule dedans puisqu'une vieille dame - la même que dans son wagon d'origine, avec une fleur différente sur son chapeau - s'y trouvait déjà. Snow la salua d'un bref signe de tête, prenant la boite à outil, prête à repartir avant d'entendre :
- Trop tard, le train n'arrivera pas entier à la gare..
La jeune femme haussa les sourcils, avant de reprendre son chemin vers le compartiment du capitaine, comme si de rien n'était.
-Dépêchez vous !
Effectivement, les rails ne suivait plus le train qui lui suivait le courant. Le capitaine se dépêcha donc de réparer le wagon qui revint un extrémis sur les fameux rails en direction de... La gare ! Seul bémol, le train allait bien trop vite. La vieille dame avait-elle prédit le futur ? Peut être qu'au final, le train allait s'écraser sur le quai ?
Le manoir avait été détruit. Je n'avais aucune envie de m'attarder sur les détails et de toute manière, je n'avais pas tout suivi moi-même. en gros, Lily était aussi bavarde que moi, MM avait trouvé une zappette qui détruisait des robots pas gentils et l'orgue. Et les Revenants solitaires étaient pas contents qu'on ait détruits leur manoir, mais ça, on s'en fichait aussi. du coup, après cette petite escale qui m'avait un peu fatigué, on était repartie à la recherche du train. Qui n'était finalement pas très difficile à trouver... Park s'était énervée contre le capitaine du train -j'étais fière d'elle, ça grandit vite dis-donc- et il nous obligea à monter. Je laissais les autres monter et jeta seulement un coup d’œil dans le train pour voir qu'il n'était pas de première classe et qu'il n'était pas très propre.
-Je ne compte pas montrer dans un train aussi sale ! Et encore moins si je ne suis pas en première classe !
J'étais maintenant assise sur un siège du train. On avait réussi à me faire monter. Je ne savais pas par quel moyen saugrenu. peut-être était-ce le regard noir du capitaine qui m'avait décidé ou on m'avait simplement porté à l'intérieur. je ne m'en souvenais plus et de toute façon ça n'intéressait personne. Au final, Lily avait voulu voler le perroquet d'une vieille dame mais il lui échappa et elle partit à sa poursuite. Je la suivis, contente d'avoir enfin quelque chose à faire dans ce train sale. Park, les Revenants Solitaires ainsi que Dyson et son fils suivaient aussi. Laure et MM étaient restés là-bas. Dans chaque wagon auquel on passait il y avait toujours la même vieille dame au chapeau. leur seule différence était qu'elles n'avaient pas la même fleur sur leur chapeau. Très étrange... On poursuivit le perroquet jusqu'au dernier wagon où il se posa sur la vieille dame de ce wagon. elle parla avec Lily qui lui expliqua qu'elle voulait le perroquet car il lui rappelait son histoire. je ne pus m'empêcher de demander ce qui me tracassait.
-Pourquoi vous êtes tout le temps dans un wagon différent mais pas avec la même fleur ? Encore un truc bizarre dans ce monde..
Elle me regarda très bizarrement, comme si j'étais folle -oui je l'étais, mais bon entre nous deux, la plus folle c'était bien elle...- puis elle finit pas répondre.
-Mais je suis uniquement ici ! Ingurgiter du dissolvant ne fais pas du bien, vile substance !
Je ne pus empêcher un éclat de rire qui me valut de nouveau un regard noir de la vieille. Elle n'avait que "vile substance" comme insulte ? Si j'avais eu le temps et l'énergie je lui aurais appris des vrais insultes, mais je n'avais ni l'un ni l'autre. J’adressais un petit sourire à Lily et continua sur ma lancée.
-D'accord, donc vous êtes la seule et l'unique vieille dame. Vous voudriez quoi comme objets alors ?
-Je veux bien le collier de saphir de la vache du précédent wagon.
-Une vache avec un collier ? Vous fumez quoi ici en fait ? ça doit être de la bonne dites donc ! Et puis, il n'y avait aucune vache dans le précédent wagon...
-Mais si vous l'avez vu ! Elle me ressemble c’est ma soeur ! N'avez-vous pas fait attention à ses bijoux ?
Un petit "tilt !" apparu dans mon esprit et je commençais à comprendre. la malédiction avait fait rendre tous les toons humains mais elle devait être une vache avant. Pas une humaine. mais elle se croyait encore une vache. Toujours aussi bizarre... -Je ne regarde pas les bijoux des gens moi madame... Bon écoutez je vais vous chercher votre collier parce que là vous m'énervez.
Elle dut m'envoyer un "Merci beaucoup !" mais je n'y fis même pas attention, j'étais presque déjà dans l'autre wagon. Je vis l'autre dame de ce wagon-ci. Mes yeux tombèrent sur son magnifique collier en cristal. Je comprenais que la vache voulait avoir ce beau bijou; je m'approchais d'elle avec un grand sourire et tenta de lui arracher. Mais, ça ne marcha pas...
-Hé attention ! Je suis peut être une vache mais mon cou n'est pas aussi fort qu'avant ! Ne me volez pas mon collier je vous pris, je vous le donnerez en échange de quelque chose.
Contre quelque chose ? C'était une blague non ? Je n'allais pas encore aller voir l'autre dame si ?
-Contre un baiser sur la joue ? Parce que je vous préviens je vais pas aller chercher encore quelque chose qui va me donner ce que vous voudrez en échange de quelque chose qui va faire me le donner en échange de quelque chose... Et ça à l'infini !
Elle ne répondit pas tout de suite. Mais je sentais déjà qu'elle ne m'avait pas écouté, et ses paroles me le confirmèrent :
-J'ai toujours voulu le bracelet de la vache du wagon précédent.
Je sentais que je n'allais pas tarder à exploser. J'allais détester les vaches après ce voyage.
-Bien sûr, et un s'il te plait ça vous arracherait la gueule ?
Je partis, énervée au wagon précédent. je faisais ça pour que Lily ait son foutu perroquet. mais je savais très bien que ça allait payer. Je comptais bien prendre ce perroquet et l'échanger à Lily contre autre chose. Je vis l'autre vieille dame qui me parla tout de suite. elle avait l'air bien plus gentille que ces deux soeurs, mais j'étais énervée alors je ne pus faire de distinction à ce moment.
-Rebonjour. Vous n'êtes pas avec le perroquet ?
J'étais sarcastique, ça se voyait dans mes paroles et je comptais bien le rester. Elle avait été poli et aujourd'hui, il est vrai que je regrette peut-être de ne pas avoir été très gentille avec elle.
-ça se voit non ? Bon écoutez madame, est-ce que vous pourriez me donner votre magnifique bracelet j'en ai besoin !
-Oh bien sûr ! Elle se tut et regarda son bracelet. J'eus une lueur d'espoir. Allait-elle me le donner seulement par gentillesse et pas contre quelque chose ? Je vous le donnerai si vous m'apportez la bague de la vache du troisième wagon.
C'était trop beau pour être vrai. Mon sang ne fit qu'une tour. ne pouvait-elle pas seulement me donner son bracelet ? Ou aller chercher cette fameuse bague toute seule ?
-C'est une blague ? Je m'appelle pas boniche hein !
-S'il vous plaît mademoiselle !
Je la regardais d'un air de rien à cirer puis laissa échapper un soupir.
-C'est bien pour que Lily ait son foutu perroquet que je fais ça hein ! Pas pour vous !
Je partis sans écouter ce qu'elle avait d'autre à me dire. J'avoue que je le faisais ça surtout pour moi -un peu pour Lily, parce que je commençais à l'apprécier quand même, j'aimais bien son caractère- mais je ne m'en voulais pas du tout. J'arrivais devant la dame du dernier wagon et lui demanda sa bague. Elle me regarda d'un air curieux (sûrement parce qu'elle m'avait demandée un collier et que je venais lui demander sa bague.) Elle accepta de me la donner contre rien cette fois et je fus soulagée. Je la remerciais poliment -sans commentaire, ça m'arrive aussi d'être polie.- et parti voir l'autre qui prit la bague et qui me donna son bracelet. bracelet que je donnais à la femme du deuxième wagon contre son collier. Collier que je remis à la dame du dernier wagon. Toutes les vaches avaient l'air toutes contentes de leur superbes bijoux. Tant mieux pour elles parce que je ne comptais pas faire ça une deuxième fois. j'étais assez fatiguée de courir partout. Quand elle mit le collier, la dame me donna son perroquet qui vola sur ma tête.
-Hey on ne m'échange pas comme ça !
-C'est ce que j'ai fais pourtant.
Le perroquet tira la langue à la dame. Oui, il lui tira la langue, je commençais à arrêter de trouver une certaine logique à ce monde -qui était d’ailleurs,s quand on y pense, bien plus logique que Wonderland...-
-Mais l'histoire que j'ai à raconter est celle de la pirate !
J'eus un sourire sadique que j'envoyais à Lily. Je vis le regard de Dyson qui voulait dire "Non ? tu ne vas quand même pas l'échanger ?" Oh que si !
-Avant d'écouter l'histoire de Lily, on va voir ce qu'elle me donne en échange de toi.
Elle n'eut pas le temps de répondre car une secousse se fit sentir et le train fut expulsé dans une rivière bleue...
Je l'avais reconnu. Je pense. Et je trouvais ça très étonnant qu'il soit aujourd'hui l'animal de compagnie des formes humaines des vaches musicales. Lui qui avait tant voyagé avant Wasteland et n'arrêtait pas de s'y vanter ici, qui voyageait toujours avec Steamtrain Willie pour avoir cette impression de voyager de nouveau, pour s'amuser avec la musique que les vaches pouvait offrir. C'est pourquoi je trouvais ça très étonnant qu'aujourd'hui -outre le fait d'ailleurs qu'il ne soit pas humain comme tous les autres- il soit un simple perroquet que ces vaches gardaient pour elles.
J'allais me lever, pour le saluer, lorsque Lily -qui était entrée de force, comme Harmony, par un chat capitaine grognon- me devança pour tenter de voler le perroquet.
Attention Lily je ne suis pas sûr qu'il apprécie !
Il réussit à lui échapper, et s'ensuit alors une course-poursuite dans chaque wagon, dans lesquels une vache, de leurs formes humaines de vieilles dames, se trouvait à chaque fois, aussi identiques entre elles qu'auparavant, jusqu'au troisième.
Le perroquet rappelait à Lily son histoire. Je souriai. Le fait que les pirates aiment les perroquet n'est donc pas un cliché ? Le pire dans tout ça, c'est que ça ne serait pas étonnant que celui-là ait vécu avec des pirates une fois dans sa vie.
Harmony se retrouva à courir dans tous le train pour remplir le marché de chacune des dames, dans le but d'avoir le perroquet, ce qui m'amusa. Elle fut rapide en fin de compte, car lorsque je m'apprêtais à parler à l'oiseau, elle était entrée dans notre wagon à deux reprises pour finalement arriver à bout de ses marchés. Si la Wonderlandienne insista pour que le perroquet reste avec elle alors que celui-ci voulut aller vers Lily, il resta néanmoins dans l'idée de raconter l'histoire de Lily.
Comment ça ? Est-que Lily a eu...
Les toons -bien que j'avais perdu ce pouvoir depuis mon arrivée à Storybrooke- pouvaient ressentir lorsqu'ils croisaient un humain qui a connu l'un des leurs dans sa jeunesse. Si la vie de Lily semblait lui être familière, elle ne l'était sans doute pas pourtant, il devait simplement ressentir quelques bribes, comme son identité et le type de toon qu'elle a eu. Ce qui voulait dire que petite, Lily a connu l'un d'entre nous.
En réalité, si je n'avais pas fini ma phrase, c'est parce que l'arrêt du train et ses secousses m'interrompirent. Je sentais le train s'abaisser quelque peu. Oh non... Les roues du train se rétractaient pour... sauter. Le voilà expulsé, faisant un tour sur lui même, vers une rivière de peinture, dont le courant nous emmenait à toute vitesse. Je regardai notre groupe. Park, Lily, Harmony, Lukas, les Revenants Solitaires et moi. Il manquait Mary Margaret et Laure. Je me précipitai vers la porte. Mais qu'est-ce qu'elles ont fait ?!
Lukas riait aux éclats, s'amusant à sauter dans la peinture qui nous arrivait aux chevilles dans notre wagon. La porte ne s'ouvrit pas, le système du train était HS. Mais qu'est-ce qui se passe encore ?
Je me retournai, pour voir l'oiseau profiter de cette distraction pour échapper aux mains d'Harmony. J'eus un sourire. Voilà, celui que je connaissais était de retour. Il fit craquer quelques os, comme s'il était dans une position peu confortable depuis longtemps -ce qui était en quelques sortes le cas-, pour reprendre la forme anthropomorphe qui était la sienne. Il fouilla dans les portes-bagages pour enfiler son costume, sa veste et son noeud-papillon, avant de retrouver son cigare sous un siège, qu'il alluma avec une allumette qui se cachait dans ses plumes.
Le voilà, l'oiseau brésilien vagabond que nous connaissions tous ici.
De son accent brésilien, il prit la parole.
Ces vaches sont folles depuis qu'elles ont leurs traits humains ma parole ! Elles m'ont noyé dans de l'encre pour que je reprenne ma forme de toon temporairement, uniquement pour le style qu'elles pouvaient avoir avec un perroquet. Elles y accordent beaucoup d'importance depuis la malédiction, elles sont folles !
Il se posa sur un siège, non loin de Lily et Harmony. Lukas tentait de sauter pour l'attraper, sourire aux lèvres, tandis que les Revenants s'étaient assis, sachant très bien qu'il allait de nouveau raconter son histoire. Et aussi répétitive soit-elle, cet élan de voyage, on devait l'avouer, ne nous lassait jamais.
Bonjour ! Vos plumes m'ont manqué ! Dis-je avec un sourire.
Bonjour Oswald ! S'il y avait quelque chose de toi qui me manquait auparavant, j'imagine que je ne vais pas compter dessus. Tu as été éloigné de nous mais touché par un maléfice similaire à ce que je vois. Si jamais tu veux redevenir le lapin que tu étais, je te déconseille. Boire de l'encre pendant des heures est assez douloureux. Il lança un regard noir à la vieille dame qui était à côté. Je suis encore outré de la façon dont elle m'ont traité ! Là, il va commencer son histoire, j'en donne ma main à couper.
Je ne suis pas n'importe quel toon moi ! Et voilà ! J'ai voyagé dans bien de contrées différentes avant Wasteland, j'en ai vu du paysage ! En réalité, tous les toons à forme de oiseau étaient des toons vagabonds qui voyageaient de pays en pays. Je viens d'un endroit chaud de la Forêt Enchantée, dans lesquelles les couleurs sont diverses -mais pas aussi belles que celles de mon plumage-. Dans mon périple merveilleux, je rencontrais mon confrère, un coq d'un pays voisin, Panchito Pistolès, et plus loin encore, le canard Donald Duck dont nous avons initié à la samba que je danse si bien et aux coutumes de nos pays. Panchito, Donald et moi même étions connus comme Les Trois Caballeros, trois oiseaux qui ne se reposaient jamais et qui ne se laissaient pas de danser la samba ! Malheureusement, si notre amitié était éternelle, le trio n'eut pas cette chance. Panchito fut oublié plus tôt que nous trois, et Donald eut ses propres aventures tandis que j'eus les miennes. C'est cette suite qui intéressera votre pirate. Il avait dit cette dernière phrase en souriant à Lily.
Je me dirigeai vers les mers, assoiffé par les découvertes des horizons bleus, faisant mon périple de bateaux en bateaux, d'enfants des mers en enfants des mers. Ma route croisa le chemin d'un jeune garçon, dont le destin était celui de ses rêves, celui de sa famille. L'univers fascinant et dangereux de la piraterie l'entourait, et on ne se lassait pas des petites aventures que nous menions tous les deux. Je lui ai appris la danse, les couleurs du ciel de mon pays, l'odeur des épices et le chant de la diversité. C'était l'enfant qui comptait le plus pour moi, c'est pourquoi il était le dernier, car son oubli provoqua celui de tous les enfants. Lorsque j'arrivai à Wasteland, Donald n'y était pas encore. Ce pirate aujourd'hui a le simple souvenir d'un perroquet qui était l'animal de son enfance, avec qui il a appris à se libérer des chaines pour voyager vers l'horizon. Je suis certain que cette histoire est familière à Lily Jones.
Je lançai un regard curieux vers celle-ci, tandis qu'elle semblait comprendre.
José Carioca ! J'haussai les sourcils. Comment ça se fait que tu connaisse son nom ?
Elle a de la mémoire la bonita, je sens que cette sublime créature n'oubliera pas mes histoires...
Je rêve où il draguait Lily ? Je fis mine de tousser, lui disant d'arrêter par le regard.
Le train se mit à trembler. Avec les histoires exotiques de José, le fait que nous nous trouvions emportés à toute vitesse par une rivière m'avait échappé. Je m'approchai de la fenêtre, regardant les rails. Je fis les gros yeux. Le système du train était encore HS, et les rails étaient sur le point de faire un virage, et donc de devenir hors de portée du train. Hors, une cascade nous attendait, si je connaissais encore bien Wasteland.
Le train commença à tanger, et bouger dans tous les sens. Oh... je le sens mal là... Au dernier moment, le train s'expulsa de la rivière pour regagner les rails, mais bien trop tard pour y arriver en douceur. Une seule rangée de roues était sur les rails, puisque notre train penchait dangereusement vers la droite. On allait dérailler, et pire encore, la vitesse qu'on avait devenait risquée. Je vis la gare devant nous, et on s'approchait des quais de plus en plus vite.
BAM Voilà, le train était déraillé, nous tombions tous sur le mur devenu sol, et nous glissions à toute vitesse vers les quais.
Je me rappelle que lorsque je fus propulsé lors de l'impact, la douleur n'avait pas été immense, mais assez violente pour m'évanouir. Ou me tuer. Je ne sais pas trop. Je sais juste que l'état dans lequel je suis actuellement est assez désagréable. Et toutes les autres personnes présentes dans le train, mis à part les Revenants Solitaires, devaient être dans le même état.
Par pitié, pourvu que l'on ne soit pas mort...
Couleurs Dyson : 90% Harmony : 90% Mary Margaret : 88% Laure : 90% Lily : 80% Park : 90% Lily-Rose : 90% Lukas : 90%