« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Damian avait compris. Il n'avait pas l'intention d'insister auprès de Neil. Si elle ne l'aimait pas de cette façon, il ne pouvait pas aller contre. Petit à petit, son esprit redescendit sur terre, se faisant une raison pour faire cesser ses sentiments amoureux pour qu'il ne tombe pas de trop haut. Au moins, elle lui avait répondu de façon claire, sans le faire poireauter des mois avant de l'achever avec une réponse négative. Le lion ne s'en serait pas remis. Elle était apparue, la fiancée de l'Éponge.
Elle était jolie oui, et semblait un peu perdue. Elle était blonde, mais pas le genre de Krystal, elle n'avait rien de félin ni de sauvage. Elle avait un air plus doux sur le visage. Il tournait la tête vers Erwan après avoir quitté Neil des yeux, elle se dirigeait vers ladite Cléo. Il attrapait Erwan pour qu'il les suive, pas question d'être séparé à nouveau. Il avait perdu Cerbère des yeux, Eveuh et les autres étaient réapparus. Damian en avait assez, il avait l'impression de ne pas arriver à faire grand-chose pour aider ses compagnons.
Neil libéra Cléo, et l'éponge tapait de plus en plus sur le système du lion. Il était patient, il n'était pas méchant, mais il y avait des limites à tout. Bob ou l'éponge ou le truc jaune insupportable faisait une crise de lionceau à qui on lui piquait son bout de viande. Il considérait Cléo comme un objet, Tojo n'aimait pas ça. Il n'avait jamais assisté à un mariage, et si le mariage c'était devenir la propriété d'un autre ce n'était pas de l'amour. Tojo en était persuadé.
"On ne repartira pas sans elle !" dit-il en réponse à ses caprices d'enfant à papa. Il relevait la tête en entendant la foule commençait à hurler. Des ballons, des gros ballons tombant un a uns dans la salle. Le premier venait de toucher un innocent, au hasard dans la foule. L'objet rond et volumineux venait de sortir des tentacules puis engloutit sa victime. "Par les grands rois mais que..." Soufflait il a mi-voix avant de se tourner vers Bob. "Vous êtes complètement timbré, arrêtez ça! Ils n'ont rien à voir avec nos histoires! vous mettez tout en danger pour une poignée d'hommes seulement?" Il était une ordure de la pire espèce. Tojo en était maintenant persuadé, la valeur de cette éponge ne valait même pas zéro. Il entendit un cri de stupeur et tourna la tête vers sa source. Il vit Erwan se faire toucher. Une poussée d'adrénaline le fit courir vers lui à toute vitesse pour que les tentacules n'aient pas le temps de totalement se refermer sur lui. Les ballons commencèrent à muter, une bouche pleine de dents acérées apparut. Tojo vis l'un des ballons s'approchait de lui rapidement.
Mais rien. Il ne bougeait plus. Il était totalement tétanisé. Il oubliait toujours ça. C'était une réaction qu'il avait dès qu'il avait trop peur de quelque chose. Son cerveau avait beau réfléchir à toute vitesse, son corps ne bougeait pas d'un iota. Lui qui voulait jouer les héros, là c'était plus de héros à zéro. Il entendait les gens hurler, il perçevait les paroles des autres, il voyait ce qui arrivait droit sur lui, il sentait diverses odeurs, celle des fruits dominant le reste. Mais il ne bougeait pas. Il allait terminé manger par un balon tentaculaire. C'était insultant pour un lion.
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Pascal Méléon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Pascal soupira. Par où commencer? Bonne question ça, excellente question, bien, commençons par l'endroit où je m'étais arrêté, ça à l'air d'être une bonne idée, la bonne chose à faire avant de faire une longue, très longue visite chez le psy et y resté durant quelques heures d'affilés. Vous voyez, j'avais énormément voyager, j'avais visité plus de trois mondes différents, une timeline alternative, la passé et tout le tralalala. Enfin bref, j'avais roulé ma bosse au quatre coin de l'espace temps, ce qui était un petit exploit en lui-même, mais... Il y a toujours plus bizarre, toujours plus étrange, toujours plus... Bikini Bottom. Déjà j'étais tombé depuis l'orbite après une partie de pacman. D'accord, pourquoi pas, après tout j'étais encore en un seul morceau et Brave aussi, non? Donc jusque là ça pouvait aller, puis... Aryana à pété les plombs, oh je savais pourquoi, sa peur des fruits, Lily m'en avait parlé au détour d'une conversation je ne sais plus quand, et là je devais avouer qu'elle devait se trouver dans son enfer personnel, je n'avais jamais cherché à comprendre pourquoi elle flippait devant quelque chose d'aussi... Et bien... inoffensif. Mais passons, je tiquais dès que je voyais un serpent depuis ma pétrification par Méduse, donc chacun son délire. Cependant... le... Le sandwich avec Mini Juju n'était pas obligatoire, surtout quand il avait l'air de beaucoup m'en vouloir, oh, ce n'est pas que j'étais gêné par la proximité d'Aryana, loin de là, mais cela serait mieux sans Terrance qui semblait vouloir l'avoir pour lui tout seul, ce qui allait forcément créer des embrouilles. Enfin bref, Arya décida de se la jouer cosmonaute. Ce qui était... Original une nouvelle fois, je commençais à perdre le fil des trucs là, une petite minute de repos pour un pauvre caméléon qui vient d'échapper à une nouvelle fois à la mort par chute depuis la stratosphère? Oui? Non? Peut-être? Ma réponse fut un jet d'eau dans le visage et une grille contre moi. ... Misère. Et vous pensez que c'était terminé? NOOOON! Ce n'est que le début, devinez qui vient de mettre sa choucroute dans l'aventure? C'est Jujuuuuu! Toujours aussi fin au niveau de ses manières de dire bonjour, toujours aussi jovial, c'est pour cela que j'avais toujours autant envie de lui patater le visage pour lui dire bonjour à mon tour, en souvenir du bon vieux temps, comme à Dunbroch, pourquoi je ne l'ai pas fait cette fois? Et bien parce que j'allais me montrer plus mature même si... Il... Bordel j'avais vraiment envie de lui briser tout les os du corps... Je me demande comment Hope va réagir lorsqu'elle l'apprendra... Oh, etpui il y avait Cassandre aussi... Est-ce que la fille d'une de mes amis était adulte qui se TENAIT JUSTE LA?! Bonjour Cassandre, je risque d'avoir beaucoup de questions à te poser, et je sens que je ne vais pas avoir la moindre réponse, vu que tu es surement en provenance du futur et yada-yada ce qui d’interdit de discuter au risque d'alterner la timeline et ce genre de truc, misère. Enfin bref je comptais lui demander plus tard, une fois tout ce bordel terminé, où lorsque l'occasion se présenterait d'elle même. Oh, et puis terrance était le chien de Judah? Qu'est-ce que ça... Oh merdum. Est-ce que j'étais en compétition avec Cerbère? Hum... Problématique. Boarf, cela n'allait pas m’empêcher de le remettre à sa place lorsqu'il dépassera les bornes, c'était pas une autre créature légendaire et soit disant immortelle qui allait se mettre... Se mettre en travers de... Je... Devais l'admettre, pas vrai? Je ne voulais pas qu'il touche Aryana, il n'était pas forcément méchant, c'était juste un mini Judah, mais rien que l'idée qu'il soit avec Aryana me faisait fermer mes poings, oh, je savais ce qu'était ce sentiment. C'était le même qu'il ressentait. Je voulais qu'Aryana soit avec moi, mais pas pour une partie de jambe en l'air comme il le pensait. Non... je voulais qu'elle soit avec moi pour longtemps, bien plus longtemps, qu'une seule nuit. Pauvre de moi. Et puis il y avait aussi plein de gens que je ne connaissais pas, à part le copain de l'autre pervers que j'avais croisé au début, il y avait un couple (je crois) qui semblait aussi ennuyé que moi par Juju. Joli bavoir aussi. Enfin bref, beau bordel. Pascal manqua de s’étouffer lorsqu'il se rendit compte de la nouvelle "tenue" d'Aryana, nop, ne regarde pas, tu risques de faire une connerie et tu valais mieux que les deux autres qui se rinçaient l'oeil, même si elle était... Enfin... Oui, elle était plus que très désirable et me faisait tourner la tête. Mais j'étais vieux jeu moi, Aryana était une véritable oeuvre d'art avec n'importe quel vêtement (et cela se remarquait plus lorsque ces dits vêtements étaient... Plus que tendancieux) mais je ne voulais pas être avec elle uniquement pour le sexe. Oh, je garde encore de très bons souvenirs de cette nuit avant que tout ne déraille, mais si jamais je n'étais là que pour une partie de jambe en l'air, alors je ne valais pas mieux que Terrance ou Judah. Et je valais mieux qu'eux, au moins sur ce point là. Alors si je devais me mettre la totalité des enfers à dos pour faire sourire Aryana, et bien soit, j'allais le faire et j'allais trouver un moyen de gagner, je trouvais toujours un moyen de gagner car il y a toujours un moyen de gagner, il suffit d'un peu de détermination. ... Est-ce que cette statue banane commençait à chanter? Mais oui, c'était le cas, elle commençait à chanter pour parler à ses amies statues... Je ne savais même plus quoi dire maintenant, j'en avais ras le boooool. Cependant Pascal fut surpris lorsqu'Aryana lui attrapa la main, plus par panique des fruits que par autre chose, mais cela fit sourire le caméléon qui était un peu paumé dans tout ce bordel, elle avait l'air d'une enfant terrifiée. Sauf qu'elle avait un bikini très court. Le caméléon cilla alors que la déesse commença à lui écraser la main par panique, mais Pascal ne lâcha pas, il allait falloir faire bien pire pour qu'il lache la main d'Aryana... Et puis ça commençait à chanter, oh, pas mal comme musique encore. Pas trop mon genre mais pas désagréable à l'oreille. Oooooh, c'était donc une boite de nuit? J'aimais pas les boites de nuit, c'était toujours le bordel et je devais souvent intervenir à 1h du mat pour calmer quelques personnes qui avaient poussées un peu trop fort sur la boisson. Et pourquoi il distribuait des cartes roses bonbons à la blonde (pas Aryana, l'autre blonde, misère)? Je n'aimais pas ça, pas ça du tout. Judah nous préparait un mauvais coup j'en étais certain. Et puis Bob et patrick arrivèrent, dans la full puissance du caleçon rouge vif. Je ne savais plus quoi dire, je commençais à avoir mal à la tête à cause de tout ce bruit et de ce monde, et puis Aryana venait d'avoir un pass et Judah lui tournait autour. ... Judah savait ce qu'il faisait, n'est-ce pas? Il était fort pour ce genre de petit jeu, jusqu'au jour où il se retrouve avec un sabre dans la gorge où qu'il se fait piégé dans un cercle de rocher magique, et puis là c'était toujours à moi de faire le boulot, où à quelqu'un d'autre. Enfin bref, Arya eut la bonne idée de donner le patch au gars qui avait le bavoir et puis bob nous annonça la bonne nouvelle, qu'il avait changé de slip! Incroyable, vraiment, pffff un mariage, c'était peut-être à des années lumières ce que j'en avais à faire, franchement. Tant qu'il nous expliquait pourquoi j'étais là avec mon envie de me frapper contre les murs, je me tiendrais à un carreau, j'allais surveiller un peu et prendre sur moi. ... Est-ce que Judah venait de danser avec une étoile de mer en slip? ... Je... Ne sais plus quoi dire. Oh, au moins la fille de Lily avait du caractère, c'était bien, et puis elle partageait la même envie de frapper Judah dans le visage! C'était pas le début d'une merveilleuse amitié? *tousse* je ne crois pas non *tousse* Enfin, bob fit l'erreur de faire un commentaire sur le poids d'une femme, ce qui n'était pas une preuve d'intelligence. Et puis tout dérapa, encore, je m'en foutais. J'allais me contenter de regarder tout le monde vivre sa vie en étant appuyé contre un mur, point barre. Et puis ont allait savoir qui était la femme de Bob. Une autre humaine. ... J'avais le sentiment qu'elle n'était pas vraiment ici par choix, n'est-ce pas? Et elle refusa, wouaw, cela venait de tuer l'ambiance, il fallait retrouver tout le monde avant que... Heu... Où était Aryana? Misère. Et où étais la blondinne et son mec? Oh merde, merde merde merde, ça allait dégénéré, ça venait déjà de dégénéré, pas vrai? Pascal quitta son mur pour rejoindre les deux personnes qu'il pouvait reconnaître, la fille d'Elliot et la "fiancée" de Bob, mais un grand tube de verre les enferma et Pascal jura de plus belle alors qu'il avait l'impression que toute la discothèque était sur son chemin, heureusement, Neil activa ses supers pouvoirs de super fille du futur et réduit la vitre en cendre (note à soi-même: elle sait se défendre), et les ballons tombèrent dans un ultime caprice de Bob, avant de commencer à dévorer les gens. Okay, maintenant, il était l'heure d'arrêter cette putain de plaisanterie.
Pascal esquiva un ballon qui était proche et son regard passa en revue la salle en un minimum de temps, il siffla, et Brave se posa sur son bras en esquivant habilement les ballons tueurs, Le caméléon se concentra dans la panique et siffla plusieurs instructions à Brave, cette dernière s'envola et fonça en piqué sur la fenêtre la plus proche, un mélange bizarre de bain vitrée et de hublot, qui explosa sous l'impact. Pascal cria pour attirer l'attention de tout le monde, humain où non, et plusieurs poissons foncèrent vers la fenêtre en se bousculant, le caméléon vit passer le pervers et son pote, entraînés par la foule, puis vint le tour de... Judah... Qui essayait de lutter contre la foule en jurant mais fut évacuer à son tour alors qu'un espadon lui embrocha une épaule de son costume et le tira vers l'extérieur... Tant mieux. Le caméléon repéra la "fiancée" de Bob en train de courir aux côtés de Neil qui échappa de justesse à un ballon, mais une petite brigade de homard convergeait vers eux, le caméléon n'hésita pas et réduit l'écart qui les menait jusqu'à eux avant d'arriver comme une furie sur les homards, donnant un coup de pied qui fractura la carapace du premier, l'envoyant au tapis, et esquiva une paire de pinces d'un second avant de lui attraper son appendice pour lui tordre dans un craquement horrible. Le caméléon recula habilement, s'éloignant des homards avant de se retourner vers la fenêtre, c'était la panique la plus totale, il ne savait pas qui était où. Mais il devait faire sortir un maximum de monde, alors il se dirigea vers la fenêtre pour voir s'il n'y avait personne. Oh, et il y avait quelqu'un. Terrance se retourna et croisa son regard, et le caméléon leva la tête. Juste pour voir une gigantesque poutre tombé droit sur lui, le caméléon jura et accéléra profitant de son élan pour attraper une barre qui s'était affaissée et, utiliser son élan, donna un splendide dropkick droit dans le torse de Cerbère, l'envoyant traversa la fenêtre à son tour alors qu'il poussa un juron. Hey, c'était un fumier, mais ça n'empêchait pas que c'était mon boulot de faire sortir un maximum de monde en vie. Le caméléon fut soufflé par l'impact de la poutre et se réceptionna tant bien que mal, le projectile venait de soulever un nuage de poussière et Pascal était déjà sur le qui-vive, prêt à en découdre, et lorsque la poussière retomba et que Pascal se releva, il serra les dents pour ce qui l'attendait. Il était quatre à être restés coincés dans le bâtiment qui était devenus un gigantesque piège mortel. Aryana, Neil, la blondine qui sortait avec le mec au bavoir et lui-même, en face, la ballon tueur commençait à se réunir de nouveau et la brigade de homard qui reprenait ses esprits, ainsi que Bob. Nous étions en sous-nombre, et pas dans notre élément. Ils étaient tellement foutus. Pascal alla aux côtés d'Aryana, l'aidant à se relever alors qu'elle s'appuyait sur son marteau en titubant, le caméléon lui fit son plus tendre sourire avant de suivre son instinct et de l'embrasser sur le front, elle allait bien, tout allait bien, maintenant nous allions pouvoir bouger des montagnes, ensemble. Le shérif se reprit avant de s'assurer qu'elle aille bien, et se retourna vers l'autre blondine, lui faisait un signe de tête, s'assurant qu'elle puisse se défendre, avant de se tourner vers Neil et de lui faire un sourire en coin:
"Alors tu viens du futur? Truc de dingue, dans d'autre circonstance je t'aurais invité chez Granny pour que l'on cause un peu de ce qu'il arrive bientôt, rien pour que la police sachent à quoi s'attendre, mais pour l'instant nous avons une éponge colérique sur les bras, alors on en discutera plus tard."
Le caméléon fit craquer sa nuque et ses doigts avant de retirer sa veste et de la lancer au sol et d'ouvrir les premiers boutons de sa chemise, il inspira un grand coup et de concentra avant de pointer bob l'éponge d'un doigt accusateur avant de lui dire:
♫♫♫♫♫
"Bob! En tant que Shérif de Storybrooke je t'arrête pour kidnapping, tentative de meurtre et meurtre avec préméditation pour faire court, rends-toi et tout pourra se terminer dans le calme!"
"JAMAIS! Elle était parfaite!"
"Pourquoi il ne se rende jamais..."
Le caméléon se mit en garde et inspira un grand coup alors que les ballons approchèrent de plus en plus, il jeta un coup d’œil aux trois personnes l'accompagnant avant de sourire et de dire:
"Bon les filles, la sortie est de l'autre côté et monsieur propre nous bloque le passage, vous savez ce qui nous reste à faire? Lui pourrir sa réception en même temps que sa face."
Pascal sentit tout le monde se préparer au combat à ses côtés et inspira un grand coup une nouvelle fois, tiens, c'était mon premier combat de discothèque, hey, ça allait être marrant. D'une certaine manière, je vivais un peu pour ça je pense, je ne l'avouerait jamais mais cette sensation de se retrouver en face de terribles (?) dangers avec d'autres personnes à ses côtés avait quelque chose de... Vivifiant. Surtout lorsque qu'Arya allait être de la partie, et encore mieux lorsque le dj faisait toujours marcher la musique. Les quatre guerriers se regardèrent une dernière fois avant que le chaos n'éclate. Pascal se rendit invisible sans perdre de temps, glissant sous les ballons tueurs et se relevant en redevenant visible devant le premier homard venu, la paume du caméléon l'impacta avec toute la force de son élan, fracassant sa carapace et l'envoyant valser contre un de ses potes, et Pascal donna l'impression de danser, esquivant une autre pince et frappant l'articulation avant d'envoyer le crustacé valser contre un autre, c'était un enchaînement parfait de mouvement, précis et meurtrier, utilisant aussi bien les bras que les jambes. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, quatre homards étaient déjà au tapis, et Pascal venait de disparaître de nouveau, passant le cordon de crustacé pour apparaître juste devant bob qui sursauta. Le caméléon sourit et décida d'aller pour le plus voyant, il arma sa jambe et laissa partir le coup. Un magnifique coup de pied, directement dans le caleçon rouge, parce que c'était tout ce qu'il méritait. Bob se tordit de douleur en poussant un cri silencieux, et là il se passa quelque chose que Pascal n'avait pas prédit, en même temps, il s'adaptait à la majorité des situations lors des combats, chaque combat était un moyen pour lui de se perfectionner et d'avoir une parade pour éviter la majorité des armes et techniques qui pouvait lui lancer ses adversaires. Cependant, une éponge de votre taille qui vous tombe dessus se tenant l'entrejambe était nouveau. Pascal jura alors que bob lui tomba dessus, l'amortissant avec ses jambes et avec ses bras, puis tout dégénéra. Un homard balança de l'eau sur bob, et ce dernier l'absorba, devenant subitement bien plus dense et lourd et Pascal jura alors qu'il banda ses muscles pour lutter contre le masse de plus en plus écrasante de bob. Qui venait de doubler de volume, Pascal régula sa respiration en ignorant la douleur qui commençait à paralysé ses membres, mais il ne devait pas lâcher, sinon cela n'allait pas être beau à voir.
Un léger sourire en coin s'étalait sur les lèvres de la créature infernale alors que la petite Neil lui racontait ses aventures. De nombreuses fêtes hein ? Et bien celle-ci n'en était qu'une de plus au final. La façon dont ils étaient arrivés ici ne comptait que peu. Du moment que la fin des événements se passe dans la luxure la plus totale. Hum... non bon peut-être pas la luxure. L'euphorie ? Oui c'était peut-être mieux. Que tout le monde s'amuse, profite et ressorte avec un immense sourire aux lèvres.
Et il voyait que Cassandre commençait à comprendre de quoi il voulait parler. Il lui rendit son sourire de la même manière. Et bien voilà quand elle voulait. Et la suite des événements étaient plus qu'appréciable. Il haussa un sourcil intrigué alors qu'elle se collait à lui, la laissant approcher et se retenant d'enlacer sa taille pour la coller un peu plus contre lui. Qu'elle fasse donc le premier pas. Faisant fi de la comparaison à Judah. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à la fin ? Il ne lui ressemblait même pas en plus. Il allait finir par se vexer à force. Il était quand même plus subtil que son maître. Il n'avait fait cramer les vêtements de personne lui. Quoique par moment, ce n'était pas l'envie qui lui avait manqué. Juste la capacité de le faire. Mais bon quand même. Il fallait arrêter. Il n'avait rien de semblable avec le Dieu des Enfers. Point.
Mais il ne releva pas, la laissant continuer son exploration. Son souffle commençant à se faire court alors que sa main s'attardait sur son torse. Prenant sur lui pour ne pas accélérer les choses et avoir le plaisir de l'avoir gagné sans l'avoir forcé. Lui, il n'embrassait pas les gens sans leur consentement non plus. Autre point divergent. Et puis... et puis, zut à la fin, il n'allait quand même pas commencer à dresser une liste mentale de tout ce qui les éloignait. Son cerveau avait autre chose à faire à cet instant précis. Comme se concentrer et rester maître de soi-même sous l'attitude aguicheuse de Neil. Il hocha la tête avant de la voir se tendre, paupière close vers lui. Il allait franchir l'infime espace qui les séparait encore lorsqu'il sentit quelque chose lui brûler la paume. Il sursauta sous la douleur soudaine. Se reculant légèrement pour observer sa main. Le coeur en carton rose qu'il tenait ayant été réduit en miettes. Il releva le regard, incrédule sur Neil avant de prendre un air vexé.
"J'ai pas trouvé ça drôle ! Pas du tout même."
Puis dans un dernier regard assassin, il lui tourna le dos en s'en alla dans un silence boudeur. Se drapant dans sa fierté ou du moins, ce qu'il en restait. Pour qui elle se prenait celle-là ? Tout ça parce que c'était la petite fille d'Aphrodite et d'Hadès. Non mais franchement, il hallucinait. Une gamine. Voilà tout ce qu'elle était. Et en même temps... un léger sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Il l'avait presque faite craquer. Enfin, elle s'était jouée de lui mais peut-être que la prochaine fois, il arriverait à lui dérober un vrai baiser. Maintenant qu'il savait comment elle fonctionnait. Il poussa un profond soupir avant de se caler dans un coin de la salle et d'observer l'arrivée de la "fiancée" de Bob. Cherchant Aryana des yeux dans la foule.
Étrange... Où avait-elle bien pu passer ? Plus de trace de Judah, de madame citrouille et du cavalier non plus. Un léger froncement de sourcils lui échappa alors que les questions commençaient à s'encombrer dans son esprit. Mais il fut détourné de ses pensées par la fiancée qui finalement déclinait la demande en mariage de l’Éponge. De plus en plus bizarre. Et puis... Ce fut le chaos. Neil libérant son amie des griffes d'un mariage non désiré. Décidément, tout le monde se connaissait. Il allait vraiment falloir qu'il sorte un peu plus de ses Enfers. Mais en même temps, ce n'était pas tellement évident, il avait un travail à accomplir et... Et ce n'était pas le moment de commencer à s'apitoyer sur son sort. Il y avait plus urgent à régler.
Surtout lorsque des espèces de ballons tentaculaires commencèrent à avaler les invités. De mieux en mieux ce mariage qui n'en était pas vraiment un. Slalomant entre les ballons et les poissons effrayés, il chercha à trouver un visage connu ou à défaut, une sortie. Il aperçut Damian et son copain se faire entraîner dans un mouvement de masse vers une fenêtre brisée. Avant de voir Judah suivre le même mouvement embroché par un espadon. Bon au moins, le patron était sorti d'affaire. Les autres maintenant. Il eut juste le temps d'entrapercevoir Neil et sa copine courir pour sauver leur peau et Pascal aller les aider. Il vit Aryana dans un coin de la pièce et décida au dernier moment d'aller lui prêter main forte pour se sortir de la salle. Lorsque son regard croisa celui de Pascal. Il eut à peine le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait. Une poutre tombant du sol. Un violent coup le saisissant au beau milieu du torse au point qu'il en eut le souffle coupé.
Il se sentit voler dans les airs avant d'atterrir lourdement sur le sol sableux dans un soupir de douleur. Expirant tout l'air de ses poumons. Il resta un instant prostré au sol avant de se redresser. Ne prenant pas le temps de voir qui était sorti et qui était encore à l'intérieur. Il savait que Neil et Aryana étaient encore dedans. Et il était hors de question qu'il parte sans un vrai baiser. Et hors de question qu'il laisse Arya là-dedans, elle trouverait le moyen de se défiler. Et c'était hors de question. Elle avait promis. Tous les milles ans. Il s'approcha donc de l'ananas verrouillé dans l'intention de se frayer un passage à l'intérieur coûte que coûte. Malheureusement, à peine eut-il touché la maison-boîte de nuit-fruit qu'un filet de fumée s'échappa de cette dernière et qu'elle... disparut. Il resta un moment planté sur place à essayer de comprendre ce qu'il se passait. Avant de sentir le sol se mettre à trembler sous ses pieds.
Qu'est-ce que c'était que ça encore ? Ce n'était jamais bon quand le sol tremblait. Il se sentit soudain tomber en chute libre. Comme lorsqu'ils s'étaient fait éjecter du vaisseau spatial. Mais il n'eut pas le temps de s'interroger davantage qu'il se retrouva à nouveau les fesses par terre. Mais cette fois-ci, il était assis sur du macadam. Il regarda autour de lui et vit les autres dans la même posture que lui. Madame citrouille, le petit cavalier frisé, Judah, Damian et son pote le copieur. Mais plus une trace de Neil, Aryana, Pascal et la fausse fiancée. Il poussa un profond soupir. Au moins, ils étaient de retour à Storybrooke. Mais ils n'avaient pas ramené tout le monde. En soit, il s'en moquait bien. Mais il n'avait pas obtenu ce qu'il voulait. Et il était hors de question que ça se termine sans qu'il ait eu ce qu'il voulait. Il leva machinalement la tête vers le ciel. Juste à temps pour voir une ribambelle de petits parachutes avec des ananas accrochés dessus tomber vers eux. Il en attrapa un et lut le petit mot qui les accompagnait :
"Merci d'être venu au mariage. Maintenant FOUTTEZ NOUS LA PAIX !"
Il haussa un sourcil blasé avant de le jeter et de se poster devant Judah.
"Il faut que tu me ramènes là-bas pour récupérer Aryana et Neil."
Terrance l'observa un moment alors qu'il semblait réfléchir à la réponse qu'il allait lui donner. Puis il le regarda ramasser un ananas, puis un second et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il en ait un petit stock entre les bras avant de se tourner vers lui pour le fixer un instant et finir par prendre la parole.
"Pourquoi tu tiens temps à les récupérer ? T'as un truc à y gagner ?"
Il prit un long moment avant de répondre, le fixant et laissant le silence s'installer entre eux avant de répondre. Autant être honnête et puis, ce n'était pas comme si c'était réellement un secret après tout. Enfin, Aphrodite tenait à ce que cela reste entre eux mais lui ne voyait finalement aucun inconvénient à en parler. Et tant pis pour l'ego de Judah, il s'en remettrait non ?
"Oui, Aryana m'a promis une partie de jambe en l'air. Je l'attends depuis mille ans. Hors de question qu'elle se dégonfle en prétextant un enlèvement martien"
Puis sur ces mots, il vola un ananas de la pile du maître des Enfers et croqua dedans à pleine dents. Il dut faire son petit effet puisque Hadès resta un moment bouche-bée face à lui. Sous le choc visiblement avant de retrouver lentement ses esprits et de retrouver l'usage de la parole.
"C'est mon ananas et tu le sais !!"
Parlait-il réellement de l'ananas ? Il en doutait sincèrement. Mais un léger sourire se dessina au coin de ses lèvres alors qu'il sentait le fruit qu'il lui avait dérobé partir en cendres entre ses doigts. Il ouvrit la main pour les laisser s'envoler au vent, regardant toujours son maître mettre ses propres ananas entre les mains de Wilson et se tourner vers lui et croiser les bras sur sa poitrine tout en le jaugeant du regard.
"Il s'est passé quoi y'a mille ans pour qu'elle perde un paris et t'ait promis de s'envoyer en l'air avec toi aujourd'hui ?"
Il dut prendre sur lui pour ne pas pouffer d'amusement. C'était plutôt drôle de voir le Dieu des Enfers ne pas savoir quelque chose. Et avoir un coup d'avance sur lui au final. Si seulement, il savait. S'il avait la moindre idée.
"Tu veux vraiment le savoir ?"
Cerbère esquissa un sourire un coin, très amusé par la situation avant de prendre un air complètement blasé. Comme si ce qu'il allait dire n'avait au fond qu'une importance minime. Même s'il savait au fond que ce n'était pas vraiment le cas. Pas pour Judah.
"Mais ça dure plus ou moins depuis cinq mille ans, en fait"
Il reporta son attention sur le dieu, le fixant encore un moment avant de lancer sa dernière petite bombe comme si de rien n'était.
"Bon alors... Tu me ramènes qu'on récupère ta petite fille au passage ?"
Il ne put retenir un léger sourire carnassier. Petite vengeance mesquine sans doute. Il y avait tellement de choses qu'il gardait pour lui, des rancoeurs. Et c'était au fond, une sorte de petite vengeance personnelle. Pour la nomination de Sasha au poste de reine des Enfers pour commencer. Poste qui lui revenait de droit. Mais qui avait été accordé à un boulet puissance deux. Et ça, il n'était pas prêt de le pardonner. Malgré l'espèce d'affection et la fidélité qu'il vouait à Judah. Le coup qui suivit, il ne le vit pas venir. Ne se méfiant pas du sourire immense que lui avait retourné Hadès. Il aurait dû. Un aussi grand sourire était louche. Et la droite ne se fit pas attendre, le touchant en plein dans la mâchoire le faisant grogner de douleur.
"Je n'ai pas de petite fille !!"
Sérieusement ? Il le frappait pour ça ? Sa réaction ne se fit pas attendre. Sanguin, il l'était et maître ou pas maître, il ne se laissait pas frapper. Il prit son élan et rendit son coup à Judah dans un grognement.
"Et si, t'en as une. Que ça te plaise ou non. Papy !"
Il sentit Judah lui sauter dessus et eut tout juste le temps de le réceptionner, roulant au sol sous la violence de l'impact. Les coups pleuvant. Terrence en donnant autant qu'il en recevait. Du moins au début, il finit par se faire relever par le Dieu qui finit le plaquer contre un mur. Le rouant de coup, le chien refusant de se laisser abattre continuait de frapper mais touchant son adversaire dans une moindre mesure. Grognant à chaque fois qu'un coup se faisait plus douloureux que le précédent. Mais tant qu'il ne serait pas complètement KO, il continuerait de frapper. Même s'il avait la sensation que Judah encaissait mieux les coups que lui, il était hors de question qu'il perde la face. Pas maintenant. Mettant toute sa rage pour revenir dans le combat, il réussit à toucher un peu plus violemment son maître retrouvant un certain équilibre dans le combat en se décollant du mur. Il allait frapper à nouveau lorsqu'une personne dont il ne vit pas le visage s'avança vers eux et qu'une violente douleur au niveau du ventre l'obligea à abandonner le combat. Le pliant au sol sous la douleur. Le souffle court, il eut juste le temps de voir que Judah se trouvait dans le même état que lui avant que la douleur ne lui brouille la vision. Étaient-ils en train de mourir ? En tout cas, la douleur atroce lui en donnait l'impression. Et il aurait presque préféré être mort pour que le supplice ne prenne fin.
Cerbère : -55% de vie = 45% Judah : -25% de vie
Evelyn Nichols
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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Tout s’était passé tellement vite qu’Evelyn en avait presque le souffle court. La bonne – voire excellente – nouvelle ? Elle n’avait pas une besoin de consommer une relation sexuelle avec le dieu des Enfers et ça c’était bien, très bien même. Il semblait être revenu à la raison et aussi déterminé qu’elle à sortir de là. Lorsque l’occasion se présenta enfin, elle se rendit compte qu’elle était toujours en porte-jarretelle et que ce n’était décemment pas une tenue convenable pour continuer l’aventure. Encore aurait-elle pu voir cela avec Wilson, mais dans un moment particulier comme la soirée qu’ils étaient CENSE passer le soir même (et à l’allure où se déroulait la journée, elle craignait de ne pas pouvoir y arriver, ce qui la rendait folle : elle était prête BON SANG !!) mais hors de question de se présenter dans cet accoutrement, même devant lui, sans un contexte particulier. Fort heureusement pour elle, elle aperçut en sortant de là une robe de chambre en satin prune, assez courte mais qui ferait sans aucun doute l’affaire. L’enfilant rapidement, elle la noua en continuant à courir à côté de Judah pour aller retrouver les autres. A son grand soulagement, elle retrouva son petit robot en vie, en un seul morceau, plutôt dans un état « normal » et… dans un costume très élégant… Il était beau, il était très beau… Il était toujours très beau mais comme ça, il en était presque… Imposant. EVE se sentit alors rougir de manière incontrôlable lorsqu’elle croisa son regard, se surprenant à apprécier la vision qu’elle avait devant elle mais aussi gênée par sa propre tenue, plutôt dénudée. Rapidement, elle allait récupérer sa main et tandis que les autres faisaient leur petite affaire, elle s’enquit d’un sujet plutôt brûlant :
- Tu vas bien ? Tu étais où ? Toi aussi on a failli te forcer à faire des choses ?
Il semblait vraiment gêné, ce qui confirmait ses suppositions. Elle en senti son cœur se serrer dans sa poitrine. Elle lui demanda timidement, presque efrayée et peu certaine de vouloir connaître la réponse.
- Avec qui ?
Son regard passa furtivement sur Aryana la maman d’Elliot et Evelyn sentit immédiatement une bouffée de jalousie monter en elle. L’avait-il vue nue ? Avait-elle tenté quelque chose comme Judah l’avait fait ? Est-ce qu’il la trouvait jolie ? Plutôt jolie qu’elle ? Elle brûlait de poser surtout ces deux dernières réponses mais elle parvint à se maîtriser, tout en pensant que ça n’avait aps été délibéré, qu’il n’avait pas eu le choix, tout comme la déesse Aphrodite qui était JUSTE la déesse de la sexualité, et que tout cela s’était fini sans que rien n’est commencé. Elle ne put s’empêcher de toute de même préciser, rongée par la jalousie :
- Moi j’étais avec Hadès. On était nus tous les deux… et il s’est frotté contre moi… Mais j’ai pas aimé.
Elle avait quand même attendu quelques secondes pour préciser la phrase, histoire que lui aussi soit jaloux. Lorsqu’elle vit que son regard s’était assombri, elle s’estima suffisamment rassurée pour pouvoir passer à autre chose, en précisant qu’elle ne voulait rien de plus avec Judah… Les dieux étaient encore plus étranges que les humains lorsqu’il s’agissait de coït… Ses réflexions sur le sujet furent alors interrompues par un énorme tremblement de terre. Apeurée, elle s’agrippa à Wall-E. Elle ne voulait pas qu’il se blesse et il était hors de question d’être séparé à nouveau, cette épreuve, ils la vivraient ensemble… Et quelle épreuve ! En deux secondes, pouf, plus rien, plus d’Ananas géant, juste Stroybrooke et…
- Oooh c’est ma maison !
Elle observait le bâtiment qui renfermait le grand, très grand appartement qu’elle habitait avec Astrid quand soudain, elle entendit que le ton montait derrière elle et que tout le monde à part Wilson se foutait éperduement de sa maison. Visiblement, Judah et Cerbère se disputaient :
- J’ai pas suivi, ils se battent pour un ananas ou la maman de Wilson ?
C’est vrai que quand on avait pas tout écouté, ça devenait vite confu ! Et visiblement, son robot était aussi perplexe qu’elle.
- Euuuuh… On devrait pas tenter d’aller sauver Neil ?
Evelyn l’aimait bien. Elle était gentille, gentille avec Wilson et elle les avait aidé dans ce monde terrifiant qu’ils avaient vu dans le futur. Maintenant c’était à ELLE de l’aider mais les deux garçons ne semblaient pas tout à fait enclins à l’écouter ou à trouver une solution. Ils en avaient pour longtemps ? Non parce qu’elle n’avait pas que ça à faire, elle voulait sauver Neil au plus vite pour pouvoir… Passer… la… soirée… avec Wilson… Durant sa réflexion, elle avait posé les yeux vers un des ananas. Il fallait qu’elle les laisse se défouler, elle connaissait ce sentiment, elle avait aussi envie de tout casser quand elle n’était pas contente… Le mieux était de les laisser terminer et ils iraient sauver Neil (et Aryana puisqu’il fallait) quand ils seraient tous prêts… Et en attendant… ça ne servait strictement à rien de les regarder se battre n’est-ce pas ? Le regard illuminé par son idée, elle se pensa pour chuchoter quelque chose à l’oreille de son robot. Elle le vit rougir instantanément, garder le silence mais finir par la suite… Chez elle… Oui… C’était en regardant ces ananas qu’EVE avait compris… qu’il était temps de croquer au fruit défendu.
La première fois, des fois juste en claquant des doigts, la première fois, qui se déclenche malgré soit la première fois… Une première fois, ça laisse un goût indélébile la première fois, un peu comme sur le toit du monde…
Elle avait été fébrile, brûlante mais aussi étrange… Tout comme l’était cette aventure, tout comme l’était nos deux héros. Evelyn employait des mots plutôt technique, preuve qu’elle avait lu de nombreux livres sur la question et Wilson n’avait jamais été aussi gêné ou maladroit. Mais ils avaient fini par se laisser aller… Se laisser à l’aller à tout l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre, cet amour qui les faisait vivre depuis le début, qui avait donné un nouveau sens à leur vie et qui les rendait plus fort. Et cette nouvelle forme d’amour allait également changer leur vie à tout jamais, bouleverser les choses, elle les rendrait sans doute aussi plus fort mais sans en douter, quand ils auraient terminé, chacun dans un souffle, ils ne seraient plus deux mais trois, ils auraient une nouvelle personne sur qui veiller, et à aimer plus que tout au monde. Bien sûr, Cerbère et Judah avaient senti l’obligation se rappeler à eux, leur lutte devenant plus violente en contre-bas et plus sonore. Ils s’étaient arrêtés que quelques secondes pour se regarder d’un air interrogateur, Wilson avait promis qu’il se « dépêcheraient » et tous deux avaient fini par goûter à ce qu’on appelle « La Petite Mort »…
Evelyn se sentait électrisée… Sans doute un peu trop même… Elle en était presque incontrôlables, ses muscles se contractaient et se décontractaient à une vitesse folle, la faisant trembler de partout, la faisant claquer des dents aussi. Elle était plus réveillée que jamais… Elle se sentait… Vivante… Vivante comme elle ne l’avait jamais été, comme si quelque chose avait changé tout son être… C’était sans doute dû à ce qu’elle venait de faire, non ? Toutes les femmes devaient ressentir ça face à l’orgasme, non ? Sans doute… mais peut-être pas aussi fortement… mais ça, elle ne pouvait pas le savoir… Elle s’était levée pour regarder par la fenêtre… Le dieu et la créature étaient toujours en train de s’en mettre plein la tronche, tout allait bien, mais il fallait peut-être y mettre un terme, non ? Elle récupéra rapidement un jean et un haut blanc dans son armoire et s’habilla en quatrième vitesse, comme son chéri (elle n’allait pas rester en porte-jarretelle, non ?). Elle avait pris quelques secondes en mettant son T-Shirt pour observer et caresser son ventre, encore plat, sans aucune forme aucune de leur amour. Mais elle sentait que cela évoluait en elle… la vie se créait petit à petit, cellule par cellule. La blondinette découvrirait sans doute par la suite la joie du sexe pour le sexe, mais pour le moment, elle n’y avait vu qu’un moyen de faire ce qu’elle n’aurait jamais pu faire dans son autre monde, quand elle était encore un robot : donner la vie. Elle était prête, elle le savait, tout comme Wall-E… Ils en avaient longuement discuté et ce matin-là, quand elle s’était sentie prête, ce n’était pas à faire sa première fois mais belle et bien à devenir maman, à donner la vie, à découvrir avec bonheur ce qu’était de devenir humain. Elle regarda alors son petit robot, les yeux embués de bonheur, lui sourit envant de lui voler un baiser furtif sur ses lèvres, de le prendre par la main et de courir au dehors pour rejoindre les autres… qui se battaient encore !
Trop s’était trop, il fallait mettre un hola là-dessus, il fallait aller sauver Neil et la déesse Aphrodite non d’un chien ! Et s’ils ne voulaient pas le comprendre, elle allait leur dire, elle ! Elle allait les arrêter, les séparer !
- CA SUFFIT !!!
Elle s’était avancée, les bras tendus l’un vers l’un, l’autre vers l’autre, pour se mettre entre les deux, mais elle se stoppa net dans sa lancée quand elle vit ce qui se produisit. Le chien à trois têtes et son maître commencèrent à se tortiller sur le sol, le visage déformé par la douleur. Visiblement ils n’allaient pas bien, mais pas bien du tout et la blondinette commençait à s’en inquiéter lourdement. Ils s’étaient trop tapé dessus, c’était ça ? Elle avait alors baissés les mains, impuissante, ça ne servait plus à rien de vouloir les séparer maintenant… Et la douleur avait cessé immédiatement. C’était… c’était ELLE qui avait fait ça ? Judah avait relevé un visage toujours douleur vers elle mais il la détaillait attentivement. Tout comme Cerbère d’ailleurs. Quoi ? Qu’est-ce qu’elle avait ? Les yeux ronds, elle posa alors les posa sur ses mains.
Mais je ne savais pas que je savais faire ça ! A des divins ?! C’est nouveau ça… EVE…
- Quoi ?
Elle s’était retournée vers Wilson qui venait de l’interpellé. Il était livide et il commençait à trembler...
- Wal… Wall-E ?
D’un signe de tête elle comprit ce qu’il voulait lui dire. Il ne l’avait pas appelé. Il l’avait pensé. L’un et l’autre venait de communiquer par la pensée… Exactement de la même manière que Wilson le faisait avec Jamie…
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Judah et la copine de Wilson venaient d'apparaître dans la salle. Cette dernière était vêtue d'un porte-jarretelles. Je fronçai les sourcils tandis que Neil s'occupait d'elle et passait un manteau sur ses épaules. Puis elle se mit en tête de "sauver" Cléo de la terrible Eponge qui la convoitait.
Des ballons tombèrent du ciel et commencèrent à dévorer les gens. D'accord, cette fois-ci, on venait de me pousser dans mes derniers retranchements. Je serrai les poings sur mon marteau alors que j'esquivais les ballons tueurs. Un sifflement se fit entendre et je tournai la tête, apercevant Pascal qui commandait son oiseau. Brave fondit en piqué jusqu'à un large hublot qu'elle explosa, puis le jeune homme incita tout le monde à se précipiter au dehors.
Déconcertée, je vis humains et poissons se ruer à travers l'ouverture. Judah, entre autres, fut emporté par un espadon fou furieux. Esquivant toujours les ballons de moins en moins nombreux, j'avisai Cléo et Neil qui étaient encore trop loin. A leurs côtés, Pascal livrait un combat sans merci à une horde de homards déchaînés. Je ne pus détacher mes yeux de lui alors qu'il massacrait les crustacés avec courage et panache. Cela aurait été d'un encore plus bel effet avec son armure et sa cape, mais je m'égarais.
Je me demandai si lui aussi s'était retrouvé avec quelqu'un dans une chambre et des poissons qui les observaient... Avait-il été raisonnable ? Je n'allais pas douter de lui, je savais que je pouvais avoir confiance. Je secouai légèrement la tête en réalisant que de toutes façons, il était entièrement libre de ses actes. Nous n'étions plus ensemble. Alors pourquoi la perspective de l'imaginer en charmante compagnie me faisait serrer les poings ? Je tentai de me rassurer en me disant que je ne l'avais pas vu toucher de fameux "pass" magique.
Perdue dans mes pensées, je ne vis pas un homard m'attaquer. Ce dernier ne trouva rien de mieux que de me pousser avec ses pinces. Surprise par ce combat des plus hasardeux, je perdis l'équilibre et tombai sur les fesses. Le homard me désigna en émettant un grognement moqueur et s'éloigna tranquillement, fier de son méfait. Stupide crustacé...
Bien entendu, il fallut que ce soit à ce moment-là que Pascal termine son affrontement et s'approche de moi. De quoi avais-je l'air ? Je donnais l'impression de ne pas savoir me défendre. C'était lamentable. Il m'aida à me relever et je me sentis rassérénée par le simple contact de sa main dans la mienne.
Il ordonna à Bob de se rendre, ce que bien sûr il ne fit pas. Un nouvel affrontement se préparait. Nos mains se lâchèrent alors que nous nous renvoyâmes tous un regard farouche. Je jetai un coup d'oeil complice à Neil et un autre, rassurant, à Cléo qui me semblait la moins préparée au combat. Devais-je lui donner une arme ? Ce n'était peut-être pas très prudent.
"Reste derrière moi." lui murmurai-je en la plaçant dans mon dos.
Les homards donnèrent l'assaut et j'attendis qu'ils viennent jusqu'à moi, étant donné que je protégeais la jeune femme. J'en aplatis plusieurs avec mon Marteau. Et brusquement, j'entendis un cri de douleur. Je levai les yeux et vis Bob à genoux devant Pascal, qui venait de lui donner un grand coup de pied bien placé. Joli !
Hélas, Bob avait du ressort. Il sauta sur le jeune homme et le plaqua au sol. Rapidement, les homards surgirent avec des bassines et les renversèrent sur l'éponge qui prit une couleur plus foncée. Pascal poussa un grognement : il se faisait écraser par le poids du tyran spongieux en caleçon !
Je pouvais passer l'éponge sur beaucoup de choses, mais quand on touchait le caméléon, je ne répondais plus de rien. Je dis disparaître mon Marteau, le remplaçant par un sèche-cheveux géant que j'enclenchai. Le moteur vrombit et je me précipitai jusqu'à l'étrange duo tout en brandissant l'appareil sur l'éponge. Un vent chaud l'entoura, la faisant sécher instantanément. Une fois qu'il me parut suffisamment diminué, j'éteignis le sèche-cheveux et soufflai sur l'extrémité d'un air plein de défi.
Quelque chose d'étrange se produisit alors : Bob commença à être agité de spasmes. Il s'agitait sur Pascal.
"Nooon ça va arriveeeer..." balbutia-t-il d'un ton paniqué.
"Qu'est-ce qui va arriver ?" demandai-je, contrariée.
"ça va se produire." précisa l'Etoile de mer, ses gros yeux fixant son chef d'un air affolé.
Les homards restants s'approchèrent et passèrent d'un même mouvement leurs pinces sous leurs carapaces. Ils sortirent quelque chose de rectangulaire.
"PLUS UN GESTE ! JE SUIS ARMEE !" m'écriai-je en brandissant de nouveau mon sèche-cheveux.
Qu'ils n'essaient pas de tenter l'impossible. Toute résistance était inutile. Les homards clignèrent des yeux en m'observant, puis dérivèrent sur Bob et Pascal. Brusquement, les trous dans le corps de l'éponge se retournèrent, le rendant tout hérissé.
Un homard appuya sur un bouton de son boîtier et un flash nous éblouit quelques secondes.
"Désolé." fit-il d'un air contrit.
Eberluée, je compris qu'ils avaient tous des téléphones en main.
"Quoi ? Vous l'avez juste pris en photo ?"
"Oui, c'est tellement rare de voir Monsieur l'Eponge hérissé !" répondit le homard, émerveillé. "Je vais la poster sur Poiscaille.com ! Je vais avoir trop de followers !"
Tout content, il fixait son écran et ses acolytes se précipitèrent derrière lui pour mieux regarder. Je secouai la tête en soupirant. Au moins, ces crustacés n'allaient plus nous ennuyer. Je me tournai vers Bob et le poussai sans ménagement. Il resta sur le dos comme une tortue incapable de se remettre sur ses pattes.
Ignorant ses lamentations, j'aidai Pascal à se relever.
"Quand tout ça sera fini, on ira manger japonais." décidai-je. "J'ai une furieuse envie de sushis..."
Je jetai un coup d'oeil oblique à tous les poissons présents, avant de m'apercevoir que je venais de l'inviter à dîner. Oups... Je croisai son regard, faillis préciser que l'on irait en amis -évidemment- mais je fus sortie de mes doutes par l'Etoile de mer qui touchait Bob du bout du doigt. Ce dernier, visiblement ballonné par sa déshydratation, fit la grimace.
Je poussai l'Etoile de mer et me plantai au-dessus de l'éponge.
"Comment rentre-t-on sur Terre ? Répondez ou je vous dégonfle !"
Pour lui montrer que je ne plaisantais pas, je posai mes mains sur son corps ballonné d'un air menaçant. Il exhala un souffle d'agonie. Je sentis bientôt une chose gluante essayer de m'empêcher d'accomplir mon but. Satanée Etoile de mer... Elle se collait à mon bras. C'était répugnant.
"Laissez-le ! Mais laissez-le ! Il a besoin d'air !"
Je me dégageai brutalement en lui donnant un coup de coude.
"Tout ce que je veux, c'est rentrer sur Terre avec mes amis, c'est tout !"
"Il suffit... appuyer bouton... bouton...!" balbutia Bob.
"Quel bouton ?" attaquai-je.
A cet instant, l'escargot géant survint -à une vitesse relativement rapide.
"On ne peut plus ouvrir la porte. On est en déplacement." dit l'escargot d'un ton essoufflé.
"Mais c'est impossible. On n'est pas en déplacement, le bouton est toujours..."
L'Etoile de mer se tut en écarquillant les yeux. Je suivis son regard et aperçus sur le mur du fond, un gros bouton rouge enfoncé sur lui-même, et sur lequel il était écrit : ON.
"Oh..." fit Patrick. "Oh..." renchérit l'escargot. "Ooooh..." se lamenta Bob.
Il suffisait de tout ce cinéma. Aussi convaincante qu'un assassin dans un film d'horreur, je fis vrombir le moteur de mon sèche-cheveux tout en les lorgnant d'un air menaçant.
"J'attends." articulai-je entre mes dents.
Surpris par ma hardiesse, l'Etoile de mer se recula de quelques pas avant de s'avancer en crabe vers Bob. Lentement, il se baissa vers lui sans me lâcher du regard, et appuya au coin de la tête de l'éponge. Aussitôt, tous ses trous retournèrent à l'intérieur de son corps et il retrouva une apparence "normale". Bob se releva d'un bond en ajustant son caleçon rouge, le faisant claquer dans l'air.
"Ah, ça va mieux !" fit-il de sa voix insupportable.
Puis, son regard croisa le mien et il perdit toute liesse.
"Vous venez ici, vous voulez voler ma femme... et vous pensez vous en tirez comme ça ?" fit-il en trottinant vers moi, croyant m'effrayer.
"Nous ne sommes pas venus de notre plein gré, c'est vous qui nous avez envoyé ces stupides boîtes roses !" soupirai-je.
"Elle a répondu au message !" dit-il en désignant Cléo. "Elle a dit okay. Moi aussi je suis okay."
"On est tous okay." dit l'Etoile de mer.
"Ouais, okay." approuva l'escargot qui m'avait l'air pourtant de ne pas suivre toute l'histoire.
Je me composai un visage serein et attendis que Bob soit à ma hauteur pour poser une main sur le haut de sa "tête". Surpris, il frémit, mais je le rassurai en le massant très légèrement.
"Je ne suis pas okay !" dis-je, et mon regard sembla s'enflammer.
Mon Marteau venait de remplacer le sèche-cheveux dans ma main. Je le fis légèrement tourner, songeant qu'il était temps d'aplatir l'un d'entre eux pour qu'ils agissent enfin comme on l'entendait. Mon autre main s'enfonçait dans l'éponge pour l'empêcher de s'enfuir. J'étais prête à lever mon Marteau quand...
"Lâche-le."
Une voix dans mon dos, assez éloignée. Surprise, je me retournai sans lâcher l'éponge et découvris un homme grand et filiforme. Sa tête penchée était coiffée d'un stetson, m'empêchant de voir son visage.
"Qui êtes-vous ?" demandai-je, à la fois méfiante et intriguée.
Bob se pencha très légèrement pour voir le nouveau venu et émit un "Ooh..." anxieux, vite suivi par l'Etoile et l'escargot qui se reculèrent d'un même mouvement. L'inconnu ne répondit pas à ma question, restant immobile à l'autre bout de la salle. Je sentis Bob trembler sous ma main. Si l'étranger lui faisait peur, c'était peut-être une bonne chose pour nous... Restait à savoir. Je ne me laisserai plus abuser.
"Je vous ai demandé votre nom." insistai-je d'un ton irrité.
"Six... deux... six..." balbutia Bob, angoissé.
Je fronçai les sourcils. Qu'était-ce donc ? Un code secret ?
Sous le chapeau, je vis distinctement un sourire arquer les lèvres de l'inconnu. Les homards imitèrent bientôt l'escargot et l'étoile, se reculant à leur tour. Je tentai de discerner les traits de l'homme, mais impossible à cette distance.
"Vous êtes un passager clandestin ?"
"Non." répondit l'inconnu sans cesser de sourire très légèrement.
Sous mes doigts agressifs, Bob tremblait de plus en plus.
"ça va pas le faire..." bafouilla-t-il, très anxieux.
Je serrai davantage l'éponge pour l'empêcher de s'évader, puis mon regard dériva de l'inconnu au gros bouton dans le mur. J'avais beaucoup trop de questions. Il fallait que je sache s'il était un allié ou un excentrique de plus.
"C'est vous qui avez appuyé sur le gros bouton rouge ? Pourquoi vous nous déplacez ? Vous nous emmenez où ?"
Brusquement, l'homme leva la tête. Son visage était étrange mais nullement repoussant. Il était jeune et semblait amusé par la situation. Son regard alla de moi à Bob.
"Je suis juste venu chercher une amie pour la ramener à la maison." déclara-t-il comme s'il faisait cela tous les jours.
Tranquille, il tourna la tête vers Cléo, à la fois content et fier de lui. L'Etoile de mer s'écria soudain, en proie à la panique la plus totale :
"Vous vous êtes introduit sur notre vaisseau. Vous êtes recherché partout, ils avaient déjà déposé des capteurs ici. On est mal... on est mal..."
Il était en train de craquer. Il renversa la tête vers le plafond, ses yeux frénétiques guettant quelque chose. Il allait parler de nouveau mais je lui fis signe de se taire. J'avais l'impression d'assister à la pièce de Shakespeare la plus mauvaise qu'il avait écrite. A l'époque, il me l'avait lue et je l'avais convaincu de la brûler. Mais je m'égarais.
Le jeune homme connaissait Cléo, c'était évident, mais je voulais connaître ses intentions pour être certaine que nous allions dans le même sens.
"Donc vous allez ramener Cléo sur la terre."
Soudain, une alarme se mit en route. Roulant des yeux, je demandai :
"C'est quoi encore ?"
Une voix électronique résonna alors dans toute la salle, ponctuée par l'alarme :
"Ici un message de la présidente du Grand Conseil Galactique. Vous abritez à bord de votre vaisseau un individu hautement recherché. Nous vous laissons trois minutes pour stopper votre vaisseau et pour vous préparer à l'abordage de votre vaisseau."
L'alarme était de plus stridente et rapide, et brusquement...
"Message annulé."
La voix électronique venait de s'exprimer pour rien ? De plus en plus agacée et exaspérée, je soupirai :
"Qu'est-ce que ça veut dire ?"
"L'alarme a changé. L'alarme a changé !" s'écria l'étoile de mer en courant dans tous les sens.
Et le retour de la voix électronique, qui nous annonça sur un ton des plus aimables :
"Préparez-vous à mourir. Votre vaisseau va être détruit dans trente secondes, vingt-neuf, vingt-huit..."
D'accord. Ce n'était pas prévu. Mais nous étions probablement dans le grand final. Dans les films de science-fiction, c'était toujours à ce moment-là que les héros menaçaient de mourir dans une explosion intergalactique. Cela ne nous arriverait pas. Pas tant que je faisais partie de cet équipage mal assorti. Je m'approchai du jeune homme au stetson et demandai d'un ton pressant :
"Est-ce que vous avez un moyen de booster le vaisseau pour qu'on arrive sur Terre avant la fin du compte à rebours ?"
L'homme m'ignora ouvertement pour se tourner vers Cléo. Il lui prit la main et s'élança dans un beau discours sur ses intentions à son égard. Passée la seconde d'étonnement, je battis des cils et m'exclamai :
"C'est pas le moment pour les envolées lyriques ! On va tous mourir si vous ne faites rien ! Alors bougez-vous !"
Je tapai du pied, énergique. L'homme prit le temps de déposer un baiser sur la main de Cléo avant de pivoter vers moi. Là, il tapa dans ses mains et diminua de taille. Tout se produisit si vite que je mis quelques secondes à assimiler : il venait de devenir une peluche bleue ressemblant à un koala. Il se mit à galoper partout tandis qu'une paire de bras supplémentaires lui poussait. Une fois devant le mur, il donna un grand coup de poing. Un tableau de commandes et un siège en jaillirent. Vivement, il s'installa et pianota activement dessus.
"Arrêtez-le ! Il va tout détruire !" cria l'étoile de mer en courant toujours.
Il passait juste à côté de moi et... mon poing partit tout seul en arrière. Désolée, mais c'était trop tentant. Il sourit bêtement et perdit quelques dents avant de tomber dans les pommes. Il avait son compte.
La peluche bleue s'arrêta en plein élan pour m'observer, étonné, et dire d'une voix étrange, à la fois rocailleuse et aiguë :
"Wow... quelle femme !"
Puis il se remit à pianoter. La voix électronique égrenait toujours les secondes, et je m'aperçus que nous n'étions plus loin de la fin :
"Sept... six... cinq..."
La téléportation. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Je pouvais tous nous ramener sur terre. Pourquoi cela n'avait-il pas effleuré l'esprit de Cassandre non plus ? Je demanderai plus tard. Pour l'instant, il fallait agir et vite.
"Cassandre, prends la main de Cléo !"
"Quatre..."
Je me précipitai sur Pascal, glissai ma main dans la sienne et l'entrainai avec moi jusqu'à ma petite-fille. Alors que je voulais disparaître, elle me prit par le bras et déclara :
"Attends. Fais-lui confiance."
"Trois..."
"Mais ils vont mourir !" m'écriai-je.
Comment pouvait-elle mettre la vie de Cléo et Pascal entre les mains d'un koala bleu ? Il était aussi fou que tous les autres, c'était évident !
Cassandre plongea son regard dans le mien, me faisant hésiter avec cette simple phrase :
"Tu as confiance en moi ?"
"Deux..."
Je me mordis les lèvres, serrant si fort la main de Pascal dans la mienne que j'en tremblais. Je ne voulais pas le perdre. Je ne voulais pas. A quoi jouait-elle ?
"Un."
BOUM !
Un grand choc manqua de nous faire perdre l'équilibre. Je me stabilisai sur mes jambes, me rendant compte un peu tard que durant cette ultime seconde, j'avais pris Pascal dans mes bras. Je m'éloignai de lui en baissant les yeux.
Non loin, le koala bleu s'affala contre le siège en poussant un "Aaah..." de soulagement. Déglutissant avec peine, j'observai vers le plafond d'un air anxieux.
"On est arrivé ?" demandai-je faiblement.
Je craignais la réponse. Vraiment. Car une autre question enchaînerait : où étions-nous encore tombés ?
.
Zachary Blue
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| Avatar : Matt Smith ➹
« Tu vas remettre tout
en ordre, maintenant !! »
| Conte : Stitch ღ | Dans le monde des contes, je suis : : Lilo & Stitch ღ
Je m'étais penché pour ramasser une de ces boites roses qui traînait par terre. Je l'avais tournée dans tous les sens et j'avais essayé de croquer dedans. Puis, je l'avais jetée contre un mur, j'avais tenté de la faire fondre avec un chalumeau que je gardais toujours sur moi et j'avais demandé à un passant s'il pouvait me la tenir quelques secondes.
"C'est pas dangereux !" lui avais-je affirmé tandis qu'elle avait mis la boite le plus loin possible d'elle, sans pour autant la lâcher.
"Vous êtes sûr ? Car je dois me rendre à l'épicerie pour acheter de la salade vue que Jeremiel a oublié de le faire et je ne dois pas y arriver toute sale. Lily m'a bien dit de sortir avec des vêtements toujours propre et de me doucher avant. Mais le bruit de l'eau qui sort de l'appareil est terrorisant. Une fois j'ai bien cru que j'allais me noyer."
Je l'avais observée tout en plissant les yeux, avant de faire les pas qui me séparaient d'elle et de lui tenir les poignets.
"Ce n'est pas dangereux." avais-je dit en me montrant le plus convaincant possible. Puis, je m'étais reculé et j'avais sortit un pistolet laser, visant la boite et tirant un coup dessus.
Une chose était sûre, j'avais eu raison de ne pas tenir moi même la boite. Mais en tout cas la jeune femme allait encore très bien. Elle était juste totalement rose de la tête aux pieds. J'avais pris la boite de ses mains, me demandant si elle allait pleurer ou non, car elle m'observait d'une drôle de manière, puis je lui avais fait un signe de la main en disparaissant le plus rapidement possible.
"Tu ne devineras jamais ce que j'ai trouvé !" avais-je annoncé fièrement en entrant dans l'appartement de Cléo. Mais elle ne semblait pas être là. Quelque chose avait fait tilt dans ma tête. J'aurai bien voulu ouvrir mon crâne pour voir qu'est ce qui avait déclenché ce mécanisme. Sans doute cette pendule que j'avais tenté d'avaler une fois pour gagner un pari de celui qui pouvait avaler le plus hamburger en trois minutes. Je me demandais encore pourquoi je m'étais acharné sur cette pendule après avoir perdu. Quoi qu'il en était, Cléo n'était pas là et quelque chose me paraissait bizarre. J'avais posé la boite sur la table basse, je m'étais assis sur le canapé et j'avais tenté d'entrer en contact avec les propriétaires de la boite.
"...pâté de crabe, pâté de crabe mariné, pâté de crabe aux épices..."
"La seule chose que je veux savoir qui est l'heureuse élue !"
"Vous êtes sûr que vous ne voulez pas de pâté ? On a déjà une livraison en cours sur votre planète."
"Je sais..." avais-je dit en posant mes pieds sur les boites qui venaient d'apparaître un peu partout sur le sol.
"Le nom..."
"Hum... Cléo..."
Je n'avais pas écouté la fin, comprenant de suite de qui il s'agissait. Sans perdre de temps, je m'étais rendu chez Angel et je l'avais forcée à me donner sa lime à ongle. Puis j'avais fait le chemin jusqu'à la cabine de toilette public la plus proche et je m'étais enfermé dedans. La suite, c'était celle que tout le monde connaissait.
"Je suis juste venu chercher une amie pour la ramener à la maison."
Une alarme avait retentis. Sans doute qu'on venait de me localiser. J'étais l'expérience la plus recherchée de tout l'univers. Mais jusqu'à présent, j'avais toujours réussi à me cacher. J'aurai sans doute été plus prudent, si le mariage n'avait pas été aussi proche. Il ne fallait pas perdre de temps. Tandis que la femme blonde gigotait tout en tentant de stopper l'alarme, j'avais fait route vers Cléo et je lui avais pris la main.
"Il n'y a que trois choses qui me convaincraient de revenir fouler la terre de Bikkini Bottom. Une barbe à papa à l'ananas. Les soldes millénaires sur les fruits secs. Et... toi."
La blonde nous avait rejoins pour me demander si j'avais un moyen de booster le vaisseau pour retourner sur Terre, mais j'étais en plein monologue et j'avais fait comme si de rien était.
"Je ne te laisserai pas épouser 321. Il lui arrive d'être trop sec, parfois spongieux et surtout, il n'est pas m..."
J'avais tourné la tête vers la blonde qui insistait. Elle m'avait une nouvelle fois coupé. Après avoir fait un bisou sur la main de Cléo sans pouvoir terminer ce que j'avais à lui dire, je m'étais tourné vers Bob, puis j'avais levé la tête pour entendre ce que l'alarme disait et enfin... j'avais sautillé sur place une fois, deux fois, puis mon corps était tombé bien plus bas et mes habits avaient disparus. J'étais désormais moi même, une boule de poils bleu - PAS PELUCHE - capable de sauver l'univers !!
Au bout de trente secondes, un grand choc nous fit perdre à tous l'équilibre et tandis que la blonde avait réussi à se maintenir debout, j'avais quitté le tableau de commande pour me retrouver après une course à vive allure, derrière Cléo et la retenir avant qu'elle n'atteigne le sol. Une fois fait, je l'avais aidée à se redresser, avant de revenir vers le tableau de commande, de pianoter une dernière fois, puis de m'affaler sur le siège.
"Aaah..."
La blonde m'avait parlée une nouvelle fois. Elle n'arrivait pas à comprendre tout toute seule ? Je m'étais levé pour me diriger vers le groupe.
"Oui, on est arrivé. Destination Terre ! Quand à toi !"
J'avais pointé du doigt Bob qui avait poussé un hurlement assourdissant. Patrick avait fait de même et les homards s'étaient jetés au sol, se cachant du mieux qu'ils pouvaient sous leurs pinces, tout en pleurant toutes les larmes de leur corps de crustacé. Au bout de quelques secondes qui semblaient être une éternité, ils s'étaient tous stoppés et j'avais enfin pu parler. C'était quoi leur manie de toujours couper la parole aux honnêtes personnes ?
"Cléo Pescerosso est déjà convoité. Tu ne t'approcheras plus d'elle !"
J'étais sûr de mon coup quand Bob avait fait les pas qui le séparaient de moi et qu'il avait mis ses mains sur son caleçon. Je sentais la colère monter dans ses yeux.
"Elle m'a choisi."
"Elle ne t'as pas choisi !"
"Elle a validée le choix."
"Elle n'a pas validée le choix !
"Elle a sélectionnée l'éponge."
"Elle n'a pas sélectionnée l'éponge !"
"Elle a..."
"Excusez moi, mais je pense qu'on pourrait s'arrêter là. Il y a sans doute d'autres femmes dans l'univers qui rêveraient d'être avec vous... monsieur l'Eponge. Et Stitch est l'ennemi public numéro 1, l'expérience la plus recherché de tout l'univers. Vous ne voudriez surement pas avoir un lien avec lui, n'est ce pas ? Imaginez ce que dirait le peuple des sardines carnivores."
La petite femme qui s'était avancée pour parler à l'éponge semblait être de mon côté et pour une fois j'étais plutôt content que quelqu'un m'avait coupé la parole.
"Vous avez sans doute raison... Mais 626 n'est pas lié à cette personne."
"Enfin..."
"Ca n'a pas l'air..."
"Ou si peut être..."
"Ou pas..."
je m'étais avancé de lui à chacune de ses paroles. Puis, une fois à sa hauteur, je l'avais fusillé du regard.
"Je n'ai qu'une chose à répondre..."
J'avais glissé ma main dans la poche arrière inexistante de ma fourrure et j'en avais sortis une lime à ongle. Bob l'avait observée attentivement avant de reculer d'un pas.
"Fuyez."
Une dernière chose et ça serait bon. Un dernier mot pour que tout soit véritablement clair dans sa tête...
"Maintenant !"
La salle s'était mise à clignoter et j'étais resté de marbre sans bouger, avec juste un petit sourire aux coins des lèvres. Puis le décors avait changé et autour de nous se tenait diverses personnes. De nouvelles têtes composé de femmes et d'hommes, tous assez bizarres. Certains semblaient s'être battus, d'autre avoir fécondés. Tout était vraiment étrange...
Quand à moi j'avais retrouvé ma taille normale et même si certaines personnes m'observaient, j'étais largement moins bizarre qu'eux. J'avais fait route vers Cléo, ne me préoccupant pas du regard des autres. Une fois à sa hauteur, je comptais bien finir de lui dire ce que j'avais débuté, du moins si j'arriverai à m'en souvenir. En passant devant la jeune femme qui nous avait séparé Bob et moi, j'avais vue qu'elle s'était mise une main devant les yeux avant de devenir un chouilla rouge.
"Poussée d'excitation en pleine rue. C'est bizarre pour une terrienne. Je croyais que ça n'arrivait plus depuis 1969."
Je ne comprenais vraiment pas ce qui lui arrivait, ni aux autres. Quoi qu'il en était, j'étais presque arrivé devant Cléo Pescerosso.
Wilson Wallander
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Finalement, Aphrodite non plus ne voulait pas rester ici, apparemment. Il avait eu un peu – beaucoup – peur de se faire sauter dessus, connaissant sa réputation. Elle avait tentée de le rassurer, sans qu'il ne soit très convaincu, ses muscles se tendant à mesure qu'elle passait ses doigts sur son torse. Elle commença à gagner en crédibilité lorsqu'elle lui permit de porter au moins un caleçon sous la couverture, c'était toujours mieux que rien. Et si elle aussi se rhabillait, c'est qu'elle avait bien l'intention de ne pas aller plus loin, non ? Les spectateurs ne semblaient pas satisfaits mais Aphrodite pouvait se montrer convaincante, même lui, premier concerné, doutait pour vous dire.
Wilson finit cependant par la croire, à un moment bien précis. Lorsqu'elle fit apparaître le Marteau dans ses mains. Elle comptait les aplatir sur le sol, oui. Et bien ce plan lui allait, personnellement, il voulait juste sortir de là. C'était toujours aussi étrange et flippant, de voir leurs yeux continués à bouger sous leurs pieds après le coup qu'ils s'étaient pris, mais le robot n'y porta pas grande attention. La déesse le tenant bien fermement, il passa le mur, une sensation bien désagréable, gélatineuse. Il fut bien content quand ils finirent par atteindre le... le... Il ignorait où ils se trouvaient mais en tout cas, se retrouver dans un endroit ouvert et non pas tout englouti, ça faisait du bien.
Le jeune homme resta à l'écart tout le long de la discussion se passant entre les étranges crustacés et Aryana. Il ne comprenait rien, reprenant ses esprits peu à peu, sentant un léger courant froid passé sur son corps presque entièrement dénudé. Un caleçon, c'était bien mais clairement pas assez. Il croisait les bras sur sa poitrine, regardant partout autour de lui, vraiment mal à l'aise et se demandant ce qui risquait encore de leur tomber sur la tête. La remarque de l'écrevisse le laissa de marbre, lui qui n'avait rien suivi au reste de la conversation. Lui aussi, quoi ?
Peu importe, il était temps de s'en aller. Il suivait avec application le chemin que prenait Aphrodite, le couloir faisant penser à ceux qu'on pourrai trouver dans des prisons et ne semblant pas des plus avenants. Il lui semblait qu'ils les parcouraient depuis des heures lorsqu'ils croisèrent enfin une autre forme de vie... aquatique. Elle avait fait peur au homard, avec son Marteau. D'un côté, lui aussi faisait attention de ne pas passer trop près, c'est que ça pouvait le tuer cette chose. Et un faux mouvement... c'était vite fait.
La pancarte qui leur indiqua la sortie était aussi absurde que tout le reste. Wilson ne voyait pas la fin de ce séjour. Perturbant plus que fascinant, pour une fois. Il ne comprenait rien à ce qui se passait, était traumatisé à vie par Bob l'Eponge et ses amis, ne verrait plus jamais le dessin animé de la même manière et... Voilà, son innocence était brisée. Encore plus qu'avant.
La porte en tout cas les mena bien à l'endroit où ils se trouvaient avant de finir dans la chambre. La boîte de nuit, sans le moindre son, la musique s'étant éteinte. Problème de sono ? Non, Bob et sa femme. A ce qu'il comprenait, même s'il ne voyait pas du tout d'où elle sortait, cette blonde qui se trouvait à côté de l'éponge. Wilson n'osa pas s'approcher, toujours vêtu de son unique sous-vêtements, heureusement pour lui la foule était subjuguée par autre chose et personne ne le fixait bizarrement. Il avait eu à faire à assez de voyeurs pour aujourd'hui.
Un sourire timide se dessina sur ses lèvres lorsque Aphrodite l'habilla de manière plus conséquente. Les costumes, ce n'était généralement pas son truc. Il n'en portait pas d'habitude. Mais il préférait largement le contact de la chemise légère, du pantalon soyeux et de la veste bien taillée plutôt que... plutôt que rien du tout.
« Eve ! »
Il l'avait vu se diriger vers lui tout de suite. Dans une tenue bien différente de son costume de citrouille, elle aussi. Wilson rougit sans pouvoir s'en empêcher alors que, sous sa robe de chambre en soie, on pouvait aisément deviner qu'elle ne portait pas grand chose. Il serra sa main sans hésiter lorsqu'elle lui prit, se raclant la gorge, gêné, à ses nombreuses interrogations. Il secouait négativement la tête, puis la hochait de haut en bas, sans savoir ce qu'il devait dire, la manière de le faire... Alors qu'il ne s'était pourtant rien passé. Elle n'était pas dupe, demandant immédiatement avec qui il s'était retrouvé, son regard allant automatiquement se poser sur la déesse blonde. Mais mieux valait arrêté d'y penser ! C'était de l'histoire ancienne de deux minutes, déjà has been, rien de très passionnant tout ça !
« N... Non... On avait juste euh... des allumettes ? »
D'un côté, c'était un peu tout ce que la pièce contenait, si ou oublie les protections aux saveurs douteuses qu'il ne mentionnerait jamais. Son aveu sur Judah lui fit lâcher un regard noir. Ce... Ce... Ce salaud! Il n'aurait pas EVE, elle était à lui et à personne d'autre, non mais. Il avait ressenti un pointe de crainte naître en lui avant qu'elle ne termine sa phrase, étant rassuré quand elle l'acheva, bien qu'il s'y attendait. Ils étaient liés tous les deux, plus que n'importe qui d'autre, même Hadès ne pourrait pas se mettre entre eux. Il avait réalisé une unique chose, pendant ce court laps de temps où il s'était retrouvé seul de son côté avec Aphrodite, contre son gré. Aussi belle soit la déesse, aussi douée pouvait-elle se montrer – il n'en doutait pas – ce n'était pas avec elle qu'il voulait se retrouver pour cet instant. Sa prise sur la main d'Evelyn se serra encore un peu alors que le sol se mettait à trembler.
Ses idées étaient troublées, ses pensées aussi, son corps tout entier après tout ce qu'ils venaient de traverser en si peu de temps. Il réalisa bien vite qu'ils se retrouvaient à Storybrooke, près de chez EVE, admirant le bâtiment qu'elle montrait tout en souriant. Au moins, ils étaient chez eux, maintenant. Plus à Bikini Bottom, la ville de tous les excès qu'il fallait mieux éviter quand on était humains d'après lui. Il ne comprit pas le duel qui s'enchaîna entre le maître et sa bête, mais il était plutôt content de voir Judah se faire taper dessus. Il le méritait. Se retrouver avec les ananas sur les bras n'étaient pas très pratique, d'un autre côté. Il réalisa bien lentement qu'il manquait certains membres de leur groupe mais... Ils n'étaient pas près de les retrouver si les deux seuls capables de se téléporter continuaient à se battre comme c'était parti.
Puis, pour être honnête, les pensées du robot étaient loin de tout ça. Avant même qu'Evelyn ne vienne murmurer à son oreille, il frémissait déjà. Il fallait mettre cela sur le compte de l'ambiance dans laquelle ils avaient été plongés, peut-être, ou juste parce que... Parce que c'était le moment ? Moment mal choisi, certainement, mais ils auraient tout le temps d'en profiter encore par la suite. Seulement, là, oui. Oui, c'était le moment. Il le savait depuis longtemps, il avait juste attendu EVE. Il ne put s'empêcher de rougir malgré tout, la suivant avec une certaine excitation qui montait, l'attrait du mystère, de la nouveauté... Non. Non, c'était encore différent. Ce n'était pas la découverte en elle-même qui le rendait euphorique. C'était juste le fait d'être avec elle.
Naturellement, il ne fallait pas s'attendre à ce que tout se déroule sans problème. Evelyn était comme une encyclopédie qui récitait tout ce qu'elle avait apprit sur le sujet et, sans rien vous cacher, Wilson était un vrai manche, pas très adroit, ne sachant comment s'y prendre, ni ce qui plairait à sa compagne (mais il s'améliorera avec le temps. ). Il finit par oublier, toute cette technique, toutes ces choses qu'on pouvait raconter. Il se vida la tête, finissant par juste penser à EVE, à elle seule, à tout l'amour qu'il avait pour elle, à tout ce qu'elle lui faisait ressentir et... Et tout c'était bien passé. D'un point de vue pratique, on ne pouvait pas dire que c'était parfait mais pour lui... ça l'était. Rien que parce qu'il était avec elle.
Il avait gardé le costume d'Aphrodite, se rhabillant alors que ses mains tremblaient encore, qu'il avait cet air béat sur le visage. Ils n'avaient pas besoin d'en parler, ce n'était pas nécessaire, leurs regards entre eux suffisaient. Puis ils avaient deux êtres divins en train de continuer leur dispute en bas de l'immeuble qu'ils devaient gérer malgré eux. Lui n'aurait pas dit non à rester juste allongé à ses côtés, à se perfectionn... Hum. Il n'aurait pas dit non. Mais il restait encore des gens à sauver. Sa main dans celle d'Evelyn, ils se dépêchèrent pour les rejoindre. Elle le lâcha finalement, semblant plus motivée que jamais, se dirigeant vers les deux chevelus et...
Son cœur s'arrêta de battre. Au sens littéral.
Son souffle coupé, la chaleur qui l'avait envahi quelques minutes plus tôt à peine se transformait petit à petit en brasier gelé. Elle les avait arrêté. Violemment. Ses mains tendues vers eux, alors qu'ils agonisaient au sol et... La fin du calvaire lorsque ses bras se baissèrent. Il ne savait pas ce que cela signifiait, ou peut-être ne voulait-il juste pas se faire à l'idée. Elle avait blessé deux êtres divins, au point peut-être même de les tuer si elle ne s'était pas stoppée à temps, sans même le réaliser. On ne pouvait pas faire si mal à un être de leur niveau à moins... à moins d'en être un.
Il cligna des yeux, à plusieurs reprises, sentant sa gorge sèche, des vertiges le prendre et ses yeux, parcourus de toute une palette d'émotions, fixés sur sa bien aimée.
Eve...
Elle se retourna. Il ne voulait pas qu'elle se retourne, qu'elle lui réponde, il ne voulait pas ça. Il ne pouvait le faire qu'avec Jamie, il aimait bien ne pouvoir le faire qu'avec lui. Il aimait EVE, il l'aimait plus que tout au monde, pour cette raison il ne souhaitait pas pouvoir communiquer avec elle de cette manière.
Comment ? Pourquoi ? Quand ? … Il n'arrivait pas à faire les liens. Il réalisait à peine ce qui se découvrait sous ses yeux impuissants.
Wilson était Peste. Il s'était fait à cette idée, difficilement. Avec Jay, ils étaient passés par de nombreux états avant d'en arriver là, toujours perdus malgré tout, incertains de leur futur. Il espérait au moins pouvoir la sauver, être capable de la protéger, réussir à se battre pour elle. Evelyn était et serait toujours celle qui lui permettait d'avoir de l'espoir, de se rattacher à quelque chose, de ne pas perdre la tête avec tout ce qui lui tombait dessus. Elle était son point d'ancrage. Elle ramenait un peu d'humanité dans les carnages qui se répétaient autour de lui. Et il l'avait redouté, ce moment. Longuement. Il avait redouté qu'à cause de sa présence elle en perde son identité. Qu'elle ne soit plus la EVE qu'il connaissait. Ce moment si craint... venait d'arriver.
Pas elle... Il voyait de plus en plus flou, sa poitrine le compressait et il se sentait sur le point de défaillir, prenant une grande inspiration pour tenter de se reprendre. Pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses. Il était de retour plusieurs mois en arrière. La respiration saccadée, son corps fébrile... En pleine crise de panique. Il paniquait, oui. Pas qu'un peu.
Il secouait frénétiquement la tête, avant de finir par s'avancer vers elle, chancelant. Ses deux mains tremblantes se portèrent à son visage si angélique, passant l'une d'elle dans ses cheveux. Il se mordait les lèvres à en sentir le goût métallique du sang sur sa langue, tout en caressant lentement le visage d'Evelyn qui le regardait de ses grands yeux innocents. Pas elle, pitié... Alors il déposa un baiser sur son front, des larmes montant à ses yeux avant de se mettre à couler.
Le robot ne prêta pas la moindre attention aux nouveaux arrivants, ne les remarquant à vrai dire même pas, tellement obnubilé par la jeune femme qu'il avait face à lui. Tant que tout le monde était sauf, disons que ça pouvait être considérée comme une victoire. En attendant, pour lui.... La fin de son monde s'était bel et bien produite aujourd'hui.
Pascal Méléon
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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
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Aryana utilise sèche-cheveux. C'est super efficace. ... ... ... Cela ne me surprenait même plus maintenant, enfin je lui en était reconnaissant, c'est qu'il commençait à peser lourd l'éponge. Hé, mourir écrasé par une éponge, ça c'était faire dans l'originalité, bon, je ne voulais tout de même pas terminé ainsi, mais cela était plus mémorable que terminer écrasé comme une crêpe de caméléon sur le sol du monde des fruits et des éponges en slip rouge. Hey, ça aussi cela aurait été une bonne épitaphe, mais assez de pensée morbide sur le sujet, j'étais encore en un seul morceau et le plus inquiétant pour l'instant était ma santé mentale, parce que misère, j'avais vécut beaucoup de péripétie dans ma vie alors que j'étais encore jeune par rapport à la majorité de la population de Storybrooke (j'approchais de mes 23 ans seulement, misère), mais là je venais de traverser un nouveau record dans le nawak, et vous savez ce qui était le plus drôle? Je m'étais franchement amusé, bon certes, il y avait eut plusieurs risques de morts dans d'atroce souffrance, mais hey! Ca faisait presque partie du fun pour moi maintenant, je veux dire, j'étais shérif après tout, c'était un boulot à risque. Enfin bref. Puis l'Eponge décida de passer en mode hérisson, vous voyez? Tout était possible maintenant, plus personne n'avait de limites, AUCUNE LIMITE, bientôt il risquait de se passer un truc plus incroyable encore, j'en étais certain, où plus random au moins, meh, c'était à voir, manquait plus que mettre Astrid et Lily dans tout ce bazar et j'étais certain que plus personne ne pourrait prédire ce qu'il allait arriver. Et qu'il faudrait aussi faire du pop corn pour profiter du spectacle. Pascal sourit bêtement avant de pousser Bob sur le côté et de prendre la main d'Aryana pour se relever, lui souriant devant le geste.
"Quand tout ça sera fini, on ira manger japonais. J'ai une furieuse envie de sushis..."
... Vous voyez? Quelque chose d'incroyable vient d'arriver. Pascal rougit subitement en détournant le visage, retirant la poussière de son costume pour éviter de regarder la déesse dans les yeux, ou, un japonais, je ne mangeais pas souvent japonais mais ce n'était pas grave un japonais était une bonne idée. Mieux que rien en tout cas, le caméléon sourit légèrement en secouant la tête de gauche à droite et de ramasser sa veste qui trainait au sol, encore intacte par miracle. Enfin bref, tout le monde allait bien et c'était une bonne nouvelle, il n'y avait pas suffisamment de combat qui se terminaient ainsi, la dernière fois j'avais dût trainer une sorcière par le crâne en l'assommant pour qu'elle se ramène à Storybrooke. Une journée presque normale en somme. Allons bon, qu'est-ce que c'était que cette historie de bouton maintenant? Oh et Aryana n'était pas contente, pas contente du tout, enfin je pouvais comprendre, mais je n'allais pas la laisser reduire l'Eponge en miette pour autant. Où alors le cow-boy allait s'en charger. Wait... J'avais déjà entendu cette voix quelque part, pas vrai? Raaah, c'était où? Wait, noooooon, mais qu'est-ce qu'il faisait là? Pascal plissa les yeux pour confirmer ce qu'il voyait, oui c'était bien lui. Zach! Hey! Ca faisait un bail que je ne l'avais pas croisé! Pas depuis la bibliothèque et tout le bazar, mais il m'était sympathique le bougre, un peu bizarre sur les bords mais rien de bien méchant, il était... Pétillant. Oui, c'était le mot, pétillant. Le genre de gars à manger ses bâtonnets de poisson avec de la crème anglaise si vous voyez ce que je veux dire. Et puis j'aimais bien son chapeau, les Stetson c'est cool, même si j'avais plutôt un penchant pour le romain dernièrement, mais passons. Il allait être dans son élément maintenant. Et on allait rentrer chez nous sans trop de problème.
"Ici un message de la présidente du Grand Conseil Galactique. Vous abritez à bord de votre vaisseau un individu hautement recherché. Nous vous laissons trois minutes pour stopper votre vaisseau et pour vous préparer à l'abordage de votre vaisseau."
Et bien merdum. Le Grand Conseil Galactique? Ca sonnait comme un joli petit rapport à faire en rentrant sur une menace extraterrestre en plus de Chrochro et le paquet d'embrouille qu'il amenait, youpi, plus de boulot... Si je revenais. Il allait pas nous tirer dessus pas vrai? Oh si, ils allaient le faire, et meeeeeerde. Je savais que ça allait être trop beau pour être vrai. Pascal soupira en se frottant les yeux et en regardant Zach, qui semblait jouer les roméos pour sa juliette (bonne chance mec) alors qu'Arya commençait à paniquer, moins de trente secondes pour vivre? Nah, je n'y croyais pas, tout allait... ... Est-ce que Zach vient de se changer en loutre à quatre bras? Une loutre a quatre bras bleus et avec un visage de chien rongeur? ... Cela expliquait tellement de choses maintenant, et si peu en même temps. Misère, bon, au moins je savais qu'il était un gentil alien qui avait réussit à passer et à vivre comme ça au nez et à la barbe de tout le monde depuis bien longtemps, bravo, et puis je n'allais pas provoquer une montagne d'embrouilles pour nous deux simplement parce qu'il n'était pas terrien, j'étais un caméléon après tout, alors qu'il vive sa vie d'alien bleu et loufoque comme il veut, tant que je n'ai pas à aller le chercher pour une quelconque histoire de kidnapping loufoque qui laisse des ronds dans les champs de blé. Et boom patrick, ouaip, elle était incroyable pas vrai? Un moment elle était tout sourire et bonbon, et l'instant d'après elle te faisait cracher tout sourire et écrasait tes bonbons. Ouais... Il ne fallait pas qu'elle sache que j'ai dit ça, sinon j'allais avoir droit à mon coup de marteau moi aussi (même si je devais avouer que de les rares fois où je l'avais vu combattre était toujours... Un plaisir... Mais je m'égare.) Pascal se saisit de la main de la déesse, accueillant comme toujours la douce sensation de chaleur de la peau d'Aryana contre sa peau, et vous savez quoi? Malgré la possibilité d'une mort imminente et probablement sans douleur... Cela ne me dérangeait pas de terminer mon histoire en lui serrant la main, je n'aurais juste pas eut le temps de... De peut-être faire qu'elle me voit plus qu'un ami... Après tout, tout le monde devait partir avec quelques regrets quand même? ... Pascal ferma les yeux et serra les dents, refermant sa main sur celle d'Aryana, est-ce que c'était vraiment la fin?
Il y eut un grand boom et une secousse, alors que le caméléon retourna le calin à la déesse, juste pour sentir quelque chose contre lui en attendant... Rien en fait. Mais c'était un câlin (alors je ne me plaignais pas). Et... Est-ce que nous étions à Storybrooke. Oh, j'avais loupé des trucs! Joli œil au beurre noir Juju, il semblait venir de la part de Terrance qui était mal en point... Donc les deux c'était mit sur la tronche sans attendre le bon vieux Pascal? Quel dommage! Et ils semblaient avoir tous les deux déguster à cause de... Hum... Soyons logique, tout le monde regardait la blonde (Eve, c'est ça?) avec de grands yeux oscillants entre le "la-bombe-va-exploser" et le "je-vais-me-reculer-d'un-bon-kilomètre-juste-au-cas-où". Sauf pour son mec qui semblait être foutrement mal à l'aise, misère... Hum... Elle pouvait vraiment faire ce genre de truc, si oui, je pouvais surement lui trouver une place quelque part dans la police, meh, ce n'était pas le temps, Juju venait de se relever et regardait le blonde avec un regard que je n'aimais pas trop.
"Putain... Encore une..."
Puis il me regarda en me faisant un grand sourire et de me taper sur l'épaule, avant de me fixer droit dans les yeux et... Il allait dire une connerie, pas vrai?
"Tu savais que mon chien se tapait ta copine? Et Arya? Garde ta culotte pour le moment, ton copain est encore là. Mieux vaut faire ça en cachette, comme tu le fais toujours."
... Il disparut avant que mon poing ne viennent le frapper dans l'estomac, rapide le fumier, Pascal respira un grand coup avant de sortir son portable et de composer rapidement le numéro d'Hope, après trois sonnerie la rouquine décrocha enfin, et Pascal ne lui laissa même pas le temps de demander pourquoi je l'appelais pour dire:
"Hey Hope! Devine qui je viens de croiser? Judah, qui à encore rouler une pelle à... hum... Aryana, entre autre, et à un pass vip dans un discothèque pour prostitué spécialisé dans les fruits et les poissons."
Le caméléon profita du silence à l'autre bout de la ligne, faisant un sourire qui était tout sauf rassurant, avant d'ajouter:
"Pourris lui la vie et je te fais une semaine de ta paperasse."
Le caméléon raccrocha avant de jongler avec son portable et de le ranger dans sa poche, il regarda Zach et leva les yeux aux ciel alors que la presque fiancée de bob reluqua en essayant d'être discrète, Pascal défit sa veste et l'envoya à l'alien qui l'attrapa en vol, j'avais vu mon cota d'homme nu pour un sacrée bout de temps, mais passons. Le caméléon soupira en regardant Eve et son mec qui semblait... Avoir bugué, littéralement. C'est vrai qu'elle semblait avoir calmé Juju et Terrance toute seule, ce qui n'était pas rien, mais cela ne semblait pas plaire à son mec. Le caméléon toussa pour attirer leurs attentions avant de lancer deux paquets de m&m's pour chacun d'entre eux, il réceptionnèrent les paquets (enfin la blonde l'attrapa d'un mouvement habile alors que le mec venait de se le prendre en plein visage et l'avait attrapé après) et Pascal leva le pouce pour les rassurer avant de dire:
"Je ne connais pas toute l'histoire, mais tout le monde est vivant et nous sommes rentré, enfin je l'espère, pour moi c'est un bon bilan, je ne sais pas ce qui vous tracasse mais pensez'y a tête reposée après une bonne nuit de sommeil. Ça ira mieux ensuite. "
Le caméléon leva les épaules avant de s'étirer et de bailler, j'allais aussi profiter du calme apparent pour faire une dernière chose, il se tourna vers Terrance et lui passa la main sur l'épaule avant de l'amener un peu à l'écart du groupe. J'avais aussi quelques trucs à lui dire, une fois hors de portée d'Aryana le caméléon soupira avant dire:
"Écoutes Terrance, tu m'es sympathique et tu viens de remettre Judah à sa place, donc tu ne dois pas être si mauvaise personne. Je vois bien que tu tiens vraiment à cette promesse, mais pas cette fois. J'ai quoi, moins d'un siècle devant moi? Je reste un mortel, Aryana va me voir mourir et je ne me fais pas d'illusion sur ça lorsque tout sera terminé. Je serais au mieux une série de bon souvenir gravé dans son esprit, tu as attendu plusieurs millénaires, laisse un petit siècle passer et je ne serais plus là."
Cela pouvait paraître étrange, mais j'avais appris à être très pragmatique sur ma situation et ma possible relation avec Aryana, je l'aimais, je l'aimais plus que tout et personne ne pouvait me contredire sur cela, mais je savais pertinemment qu'elle allait me voir mourir, et que je ne pouvais rien faire contre ça. Alors j'allais vivre avec, point barre, cela n'était pas venu tout seul mais je voulais vivre ma vie aux côtés de cette déesse, malgré l'univers qui nous séparait et malgré ses défauts. Je l'aimais, et j'allais l'aimer durant chaque secondes qui me rapprochaient de ma fin, c'était ainsi, et aucune personne sur terre empêcher cela d'arriver. Alors soit, et Terrance... Je ne voulais pas m'embrouiller avec lui sur un truc qui remontait avant l'antiquité, pas de mon vivant.
"Où tu peux ne pas m'écouter et je t'assure que je te renvoie en enfer à grand coup de pieds au cul, et crois-moi, tu vas passer un très mauvais moment. Mais tu es Cerbère, pas un putain de lapin en chaleur, alors je vais te faire confiance sur ce coup. Aussi débile que cela puisse paraître. "
Le caméléon laissa Terrance seul avant de se retourner et de lui lancer un paquet de m&m's qu'il choppa en plein vol, levant un sourcil curieux, le caméléon haussa les épaules en souriant et siffla alors que Brave se posa sur son épaule, le shérif passa une main chaleureuse dans le plumage de son aigle royale. Pascal soupira, il n'aimait pas cela, il n'aimait pas se mêler au affaire d'Aryana, surtout ce genre d'affaire, mais au moins il aurait essayé de régler ça pacifiquement. J'aimais Aryana de tout mon cœur, vraiment, mais si elle voulait que cela soit sérieux entre nous un jour où l'autre... Il fallait qu'elle soit mienne, et entièrement mienne, rien que le temps de ma vie. Hé, les affaires de cœur étaient tellement compliqué dans cette ville, s'en était presque comique, mais il fallait croire que je n'aimais pas faire dans la facilité après tout? Nan, allons menacer le gardien des enfers et frapper des éponges dans l'entrejambe, c'était comme ça qu'il fallait vivre. Enfin bref, le balafré retourna au niveau du groupe avant de frapper dans ses mains et de dire:
"Sacré Halloween, n'est-ce pas? J'espère juste que s'est terminé et que plus rien va nous tomber dessus, pas vrai...?"
La douleur disparue aussi vite qu'elle était apparue. Le laissant un moment au sol le temps qu'il reprenne son souffle. Il tourna machinalement le regard vers Judah pour voir dans quel état il se trouvait mais il ne semblait pas en meilleure forme que lui. Il redressa ensuite la tête et fixa madame citrouille. C'était elle... Elle la cause de cette violente douleur ? Quelque chose avait changé en elle... Son odeur était comme... différente. Plus comme Wilson. Il posa ensuite son regard sur le cavalier. Sa réaction ne trompa pas sur les événements. Il avait vu juste et ce n'était pas pour le rassurer. Ils poussaient comme des champignons ou quoi ? Qui était le prochain ? Damian ? Erwan ?
Terrence se redressa péniblement, le corps encore tremblant. Mais surtout tremblant de colère, d'agacement et de fatigue. La transformation n'était pas loin. Il pouvait le sentir dans chacun de ses os. Il allait falloir que tout retrouve une forme de normalité où il ne promettait pas de rester sage encore longtemps. Il n'avait pas demandé à assister à ça. Il n'avait pas compris pourquoi elle était intervenue pour les séparer. Il n'avait pas fini. Il reprenait le dessus en plus. Ce n'était pas juste. Il se retrouvait encore une fois le perdant de cette histoire. Il décocha un regard noir en direction de son maître lorsqu'il s'adressa à Pascal.
"Ton chien t'emmerde. Et puis au moins, j'ai su la satisfaire puisqu'elle est revenue. Ce qui n'est pas le cas pour tout le monde visiblement."
Il esquissa un sourire narquois en direction d'Hadès. Lui aussi il pouvait se montrer désobligeant, cassant et tout ce qu'on voulait. Au point où ils en étaient, il n'était plus à ça près. Les relations semblaient de plus en plus complexes. Il ne lui avait pas dit pour sa nouvelle créature. Mais les nouvelles allaient vite. Il en avait eu un écho. Pourquoi ne pas lui en avoir parlé en face ? Il avait honte ? Grand bien lui fasse. Il s'en moquait. Il pouvait bien faire ce qu'il voulait après tout. Même si à la vérité, il était blessé. Alors s'il pouvait lui rendre la pareille dans une certaine mesure, il ne se gênerait pas. Il le toisa du regard encore un moment avant de se détourner de lui pour examiner les nouveaux arrivants. Profitant du fait que Pascal parle à Hope, balançant Judah. Mais on ne se mariait pas à un Dieu tel qu'Hadès sans se douter qu'à un moment donné, son comportement dévierait. La fidélité n'était pas une vertu très répandue chez son maître.
Il se moquait bien qu'Aryana l'ait entendu ou non. Il ne se faisait aucune illusion. Elle semblait parfaitement accro à son Pascal. Surtout vu comme elle le regardait. Ce n'était qu'une frustration de plus. Son regard se posa sur le blond et il haussa un sourcil blasé. Voilà qu'il se mettait à jouer les moralisateurs. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il l'entraîna à part. L'isolant du reste du groupe pour lui parler. Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Des conseils pour donner du plaisir à sa déesse ? Y avait pas écrit conseillé matrimonial sur son front non plus ! Fallait pas abuser là. Il le fixa donc avec suspicion jusqu'à ce qu'il commence à... à quoi ? Il lui demandait d'oublier la promesse qu'Aryana lui avait faite ?
C'était hors de question ! Même si sa requête était censée. Plus ou moins. Mais si Pascal acceptait que certaines choses soient plus fortes que lui. Pourquoi ne pas accepter que cette chose là en faisait partie ? Une chose qui ne voulait rien dire pour la déesse. Aucun sentiment ne rentrait en ligne de compte au final. Pascal n'avait pas à se sentir bafoué. Il n'était pas encore avec la déesse si ? Et puis, c'était pas un peu pathétique de le demander comme ça ? Ah... bah voilà, des menaces maintenant. De mieux en mieux. Il fixa le blond avec un sourire amusé. C'était drôle de voir à quel point il semblait désemparé. Il posa sa main sur l'épaule de l'homme et serra légèrement.
"Pascal... Je t'aime bien. Mais vois-tu mon soucis, c'est que aujourd'hui c'est toi qui me supplie de ne pas le faire et d'attendre cent ans. Mais dans cent ans, il y en aura un autre comme toi. Et nous arriverons à un nouveau millénaire et je n'aurai pas eu ce qui me revient de droit."
Il tapota l'épaule du jeune homme avant de le fixer un instant avant de relever sur Aryana un instant. Est-ce que ça valait réellement le coup ? En avait-il réellement envie ? Ce n'était qu'une question d'attirance physique et de pari lancé il y avait plus de cinq millénaires. Elle semblait avoir changée. Du moins dans le sens où elle semblait ne pas vouloir faire d'infidélité. Le choix serait simple.
"Je te propose quelque chose. L'échéance arrive à terme la semaine prochaine. Si elle refuse d'honorer sa parole, je m'engage à ne pas insister à ne pas chercher à la faire changer d'avis. Mais dans le cas où elle viendrait d'elle-même vers moi, je ne la repousserai pas."
Cela lui semblait parfaitement équitable. Il lâcha Pascal avec un clin d'oeil avant d'attraper surpris le paquet de... d'il ne savait trop quoi. Il l'ouvrit et renifla suspicieusement le contenu. Du... chocolat ? On ne lui avait donc jamais dit qu'il ne fallait pas donner de chocolat à un chien ? Néanmoins un léger sourire se dessina sur ses lèvres et il croqua dans l'une des petites billes colorées avant de se diriger vers Aryana et de se positionner devant elle.
"Aryana, se fut un plaisir de te revoir. Une question néanmoins, seras-tu là la semaine prochaine ?"
Il vrilla son regard dans le sien. Faisant fi des autres personnes les entourant. Il voulait une réponse et peu importe la réponse. Il avait promis qu'il l'accepterait. Et sans faire d'histoire. Il n'en serait même pas vexé. Un exploit sans doute. A moins qu'il ne trouve une occupation bien plus amusante à faire la semaine prochaine. Il n'avait pas encore cassé toute la vaisselle de Tempérance. Il était certain qu'elle serait ravie de l'accueillir à nouveau.
Damian n'avait pas vraiment compris les derniers instants de sa vie. En fait il allait devoir faire le point tranquillement après. Parce que les dieux, c'était assez compréhensible comme résumer. Mais une éponge géante qui kidnappe des gens et qui voulais épouser une Terrienne, c'était un peu énormément incompréhensible et totalement barrée comme truc. Il se demandait comment certains pouvaient avoir l'idée de créer ça, il devait y avoir des esprits vraiment étranges derrière tout ça. Et comment il s'en était sorti?
Oui parce qu'il s'était retrouvé embarqué comme tout le monde sans trop vraiment suivre. Krystal allait le prendre pour un fou. Non, il n'en parlerait qu'a Malka, il ne voulait pas passer pour un idiot devant la lionne. Il devait penser à acheter de la viande aussi.
Toutes les pensées de lions étaient devenue totalement incompréhensibles, autant que l'avait été cette journée. Tout ce qu'il savait, c'est que maintenant, ils étaient de retour. Et puis il y avait ce type-là, qui s'était transformé en peluche bleu aux gènes indéfinissables. Il ressemblait de très mais alors très loin à un chien... Damian espérait que Pascal avait raison, qu'il ne leur arriverait rien d'autre ce soir. Il était un peu fatigué il fallait l'avoir, il venait de survivre à une attaque de ballon poulpe. Et puis après, c'était comme si son esprit c'était déconnecter parce qu'il n'arrivait plus à suivre. Il n'était pas certain qu'Erwan est tout compris également. Heureusement le sherif était habitué à tout cela. Les histoires entre les Dieux il avait à peu près saisi, et il y avait le Sherif parmi eux. L'épicentre c'était Aphrodite, et puis autour gravitaient Judah, son ex et le père de son enfant qui était le parent de Neil. Ensuite il y avait Terrence...le chien de Judah, Cerbère, le gardien, qui avait un accord avec la déesse assez...intime. Et puis il y avait Pascal, il y avait un truc entre Aphrodite et lui, ça sautait aux yeux et aux oreilles. Quant à Wilson, il était le Wall-E d'Eveuuuhlyn. Et ils connaissaient très bien Neil. Et puis il y avait Cléo, l'ex pas-fiancée de Bob, et la peluche bleue qui se transformait en humain. Et Il y avait Erwan et lui.
Tout était clair de ce côté-là. Pour le reste il se repasserait le film à tête reposée, là, il était un peu épuisé. Il aurait bien aimé pouvoir faire quelque chose et ne pas se figer quand il était vraiment en danger. Et puis Neil lui avait dit non. Clairement, de façon douce et adroite, sans que cela ne le blesse totalement. Elle était divine. Il s'approchait d'elle avec un petit sourire.
"On peut rester amis?"
Ils pouvaient toujours essayer de l'être. Il avait de la viande à acheter, mouai, à cette heure c'était presque mort. Il se tournait et fit quelques pas quand il glissait sur quelque chose, de petit et rond. Des billes? Il suivit les petites boules du regard, c'était assez curieux. Il se relevait, suivant le chemin, s'éloignant de plus en plus des autres. "Bouh!"
Il se tournait, entendant rire, mais rien...ou peut-être.une chevelure de feu...littéralement, les pointes semblaient brûler. Curieuse. Et puis Bouh! Pourquoi Bouh! ? Visiblement, cette fille n'allait pas bien ronde dans sa tête. Mais avec tous ce qu'il avait vu aujourd'hui, ça ne le surprenait même plus.