« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Bon, Tojo devait relativiser, ce n'était pas un non clair et distinct, et puis il n'était pas amoureux. Non c'était impossible, elle n'était pas une lionne, elle ne rugissait pas c'était la fumée, oui ça devait être ça, la fumée pendant qu'il avait été téléporter, elle devait avoir un truc qui rendait amoureux. À story brook rien ne devait l'étonner. Elle avait parlé de voyage dans le temps, ça en théorie, ce n'était pas possible. On ne pouvait pas y croire, sauf quand on était un ancien lion, qu'on avait passé un portail menant à Storybrook, et que l'un de ses meilleurs amis était ami avec un phacochère. Donc, pour un lion dans un corps d'homme, voyager dans le temps était en somme tout à fait faisable. Wall-E, il devait le noter celui-là. rien que pour la référence. Eveuuuuh.
Wilson avait disparu. Tout simplement, plus là, il ne restait plus que les deux filles. L'avance de Wilson se fit sentir plus vite que prévu. Non pas parce que'tre le seul mâle commençait à être gênant pour le lion. Plutôt parce qu'Évelyn...était effrayante. Damian l'avait toujours vu calme, semblant avoir un sang froid à toute épreuve. Toute à l'exception de Wilson visiblement. Tojo voulait faire quelque chose. Il ne savait pas trop comment, il n'était qu'un lion après tout. Les deux femmes avaient l'air beaucoup plus que des femmes, Neil voyageait dans le temps, et Ève, elles avaient l'air si...importantes. Mais le jeune lion ne voulait pas baisser les bras, cherchant, le regard partout, un moyen d'aider les filles du mieu qu'il le pouvait. Il n'était plus question d'être maladroit, ou de lui-même. Il n'avait jamais été question de lui. Il se tournait vers Évelyn, elle l'effrayait un peu mais il ne fallait pas se focaliser là-dessus, sa douleur était compréhensible. "Ne tu'en fais pas, on va le retrouver vite, il nous faut...un moyen de les contacter, on va retrouver Wilson. Eveuuuuh, s'il te plaît, il faut se calmer, s'énerver ne sert à rien, d'accord?"
Il tournait la tête vers Neil. Avant de baisser le regard sur le sol. Il y avait bien un moyen? Il le trouvait enfin, leur ticket pour rejoindre Wilson il fallait juste...la facture. Il se penchait, s'en allant ramasser le bout de papier avant de le lire et de le donner à Neil.
"Eugène Crabs Enterprise 111777333222.1 G. Bikini Bottom"
"Tu peux voyager dans le temps, alors tu peux peut être...nous emmenez là bas, tu peux?"
Neil les téléporta jusqu'au lieu-dit. La téléportation nécessitait un contact physique, Tojo prit sa main, ferme mais douce. Se faire téléporter pour la première fois c'était, étrange comme sensation. Pour Tojo, ça ressemblait à la tour de la terreur, il ne pouvait pas faire la comparaison, mais c'était ce qui s'en rapprochait. Il n'avait pas failli. Il était juste tombé à l'arrière, sur les fesses, lors de l'atterrissage. On ne pouvait pas lui en demander trop non plus. Il n'avait pas vomi déjà, c'était un bel exploit.
Ils se retrouvaient...quelque part... Bikini bottom...les habitants y étaient des...des poissons, toutes tailles, toutes formes, des poissons, chat, lune, thon, clown ! Des...poissons ! Ils parlaient la même langue en plus. Tojo avait entendu deux d'entre eux, un clown et une sardine, parler quand ils passèrent près d'eux. Ils disaient qu'il avait une drôle de tête. ça c'était surement à cause des boucles. Il se tournait vers Évelyn.
"Nous ne devons pas être loin."
Il ignorait combien de temps ils devraient marcher avant de retrouver Wilson. En levant la tête, il vit que le soleil était, Orange. Et les maisons étaient...des fruits. Ils avaient leurs maisons en fruit ! Au loin on pouvait voir un ananas orange...
"On commence par quoi...par là bas?" Dis-il en montrant ledit ananas aux filles, elles devaient l'avoir vu déjà.
Alors qu'il secouait encore un peu l’Éponge pour qu'il parle, ce dernier fondit littéralement dans le sol. Bientôt suivi par son comparse l'étoile de mer. Une moue de dégoût s'étira sur son visage en sentant le liquide encore présent sur doigts. Il se tourna un instant à la recherche d'un torchon ou d'un tissu pour s'essuyer mais en vain. Il finit par se tourner vers Erwan avant de se rappeler que ce dernier, fringant d'originalité n'avait fait que le copier en se déshabillant à son tour. Il poussa un profond soupir avant de se rapprocher discrètement de Pascal, le seul encore vêtu de son immonde combinaison rose et se débarrassa du liquide gluant qui s'était déposé sur ses mains.
Finalement, il avait une utilité. Autre que de se trouver dans ses pattes pour ses grandes retrouvailles avec Aryana. Qui d'ailleurs se chargea elle même d'exterminer les crabes gonflables qui les assaillaient de partout. Il admira la jeune femme attaquer les bestioles avec son Marteau. Faisant voleter sa jupe autour d'elle. C'était comme un ballet guerrier et elle ne lui avait jamais semblé aussi belle. Et visiblement, il n'était pas le seul. Il tourna un regard narquois vers Pascal en lui mettant un coup de coude dans les côtes.
"Fais gaffe, tu baves !"
Il ricana avant de reporter son attention sur Aryana qui s'approcha d'eux, visiblement satisfaite d'elle-même. Et il y avait de quoi. Il esquissa un sourire à sa remarque avant de croiser les bras sur sa poitrine, le regard appréciateur.
"Il faut dire que le spectacle valait le détour. Il aurait été dommage de le gâcher en intervenant. N'est-ce pas Pascal ?"
Son sourire se fit à nouveau narquois avant qu'il ne lève les yeux au ciel par la dernière remarque de la déesse. Il était patient. La preuve, il avait attendu mille ans. L'échéance arrivait à terme la semaine prochaine. Et il attendrait la semaine s'il le fallait. Mais il refusait qu'elle ne tienne pas sa parole.
"Il s'est senti agressé... Non mais je rêve ! Et lui, il nous a pas agressé peut-être ? Il nous a enlevé Aryana ! Et je suis très patient. Sauf que quand on me promet quelque chose, j'attend qu'on me donne ce qu'on m'a promis. J'espère que tu n'as pas oublié ! J'entend bien obtenir ce que tu m'as promis la semaine prochaine. J'ai attendu mille ans Aphrodite. Ne me dis pas que tu comptes revenir sur ta parole... Dans ce cas tu ne vaudrais pas mieux qu'Athéna ou que toutes ces mortelles qui ne font que promettre de belles choses mais n'exécutent même pas la moitié de ce qu'elles promettent. Tu n'es pas comme ça n'est-ce pas ?"
Il s'approcha doucement d'elle et caressa sa joue presque tendrement avant de sentir ses pieds quitter le sol. Qu'est-ce que c'était que ça encore ? Pourquoi volait-il ? Il poussa un profond soupir agacé avant de chercher à trouver une position qui lui permettrait d'avancer dans le vide. Il observa Aryana se mettre à chanter tout en "nageant" et Pascal se faire tracter par son aigle. Il leva les yeux au ciel une nouvelle fois. C'était de la triche ! Et non, il n'était pas jaloux. S'il avait voulu, il aurait très bien pu dresser une Harpie. Mais il n'avait pas voulu. Il était parfaitement capable de se débrouiller seul lui. Il ricana en voyant Erwan se faire projeter dans le plafond juste à côté de la trappe ouverte. Voilà qui lui remettrait les idées en place.
Avant de sentir que quelque chose s'agrippait à sa cheville également et le projetait à son tour vers la trappe. Il voltigea jusqu'à l'intérieure de cette dernière et... la gravité revint. Il tomba en chute libre et s'écrasa sur Erwan qui lui servit d'amortisseur. Plutôt confortable le gamin finalement. Mais... en sentant le regard de Pascal et d'Aryana sur eux, il comprit que leur position prêtait à confusion. Il se dépêcha de se relever en grommelant. Non mais elle avait sérieusement cru qu'il pourrait... avec ce mioche ? Non mais pour qui elle le prenait. Il jeta un regard noir à Pascal qui lui ne perdait pas une occasion de se moquer de lui. Il allait voir s'il allait rire longtemps. Il allait finir par le jeter par dessus bord. Et puis d'abord... pourquoi il tenait Arya comme ça ? Il jeta un regard suspicieux à la jeune femme. Aurait-elle passé une sorte de pacte avec lui aussi ? C'était pour ça qu'elle se montrait aussi frileuse avec lui ?
Il renifla dédaigneusement avant de se retourner et d'aviser les vêtements qui s'étalaient devant eux à perte de vue. Enfin ! Il allait pouvoir revêtir une tenue un peu plus descente et se débarrasser de ce caleçon immonde. Mais il n'eut pas le temps d'esquisser un pas qu'une horde de filles hurlantes leur tomba dessus. Il aurait pu apprécier. Il appréciait toujours qu'on s'arrache son corps parfait. Mais... c'était trop. Tout ce qu'il voulait lui, c'était de pouvoir s'habiller tranquillement. Il se fraya donc un chemin sans aucune douceur à travers le groupe hystérique. Laissant le gamin se débrouiller tout seul. Il choisit avec soin les vêtements qu'il allait revêtir et s'éloigna de quelques pas pour s'habiller tranquillement. Laissant échapper de temps à autre un grognement hostile à toute personne s'approchant de lui un peu trop près. Avant de revenir se placer près d'Aryana qui fit une espèce de crise de jalousie en s'en prenant aux filles qui entouraient Pascal.
Il observa le spectacle, parfaitement affligé. Prenant conscience que la déesse semblait tenir un peu trop à cet... humain. Qu'avait-il de si extraordinaire ? Il ne sortait pas de l'ordinaire si ce n'était son aigle. Et encore... même ça ce n'était pas incroyable ni rien du tout. Il leva à nouveau les yeux au ciel avant de soupirer profondément et de se saisir de la main d'Arya pour qu'elle les téléporte tous ensemble. Ce n'était pas une mauvaise idée. Sauf qu'il eut la désagréable impression de ne pas se trouver dans la salle de contrôle. Depuis quand ce genre de pièce ressemblait à une pièce remplie de jeux vidéos avec des aliens ressemblant à des pieuvres complètement accro. Il regarda la déesse d'un mauvais œil lorsqu'elle s'installa derrière un jeu inoccupé.
"Je ne suis pas sûr que..."
Mais évidemment, elle ne l'écouta pas et se mit à jouer. Entraînant même Pascal dans sa partie. Il grogna en lui jetant un regard noir. Il n'appréciait pas. Mais pas du tout qu'il la colle comme ça ! Surtout pas à une semaine de leur partie de jambe en l'air. Un cri attira son attention et il eut juste le temps de voir la tête de l'un des aliens exploser... Bon d'accord. Là, il comprenait qu'ils avaient encore dû tomber dans un piège de l'Eponge et de son copain l'Etoile. Et après c'était lui qui était agressif. Non mais sans blague ! Il serra les poings et s'approcha du jeu d'Aryana. Il allait mettre un terme à tout ça. Il banda ses muscles et envoya son poing dans l'écran du jeu qui se fissura et explosa sous la violence du choc.
"On a assez joué !"
Il attrapa la déesse et la poussa vers Pascal et Erwan.
"Empêchez là de jouer à un autre jeu !"
Il fixa intensément le blond avant de se diriger vers le premier jeu de la salle. Il s'appuya tout contre et donna un violent coup d'épaule pour le faire tomber et faire en sorte que dans sa chute, il fasse tomber tous les autres jeux, les détruisant au passage. Faisant comme des dominos géants. Une fois tous les jeux détruits, une expression satisfaite s'étala sur son visage et il se tourna vers les autres, prêt à partir. Mais il resta sur place. Sidéré par la réaction des aliens. Il les fixa un instant sans comprendre. Ils étaient restés un moment sans réaction. Avant de tous se mettre à pleurer comme des enfants. Mais que... ? Ils étaient fous ?
Il n'eut pas le temps de s'interroger davantage sur la santé mentale des pieuvres qu'un robot géant entra dans la pièce entra à son tour et s'arrêta devant eux. Il était visiblement menaçant, méchant, puissant et imposant. Mais rien qui ne lui fasse peur ou ne l'inquiète. Après tout, lui aussi était méchant, menaçant, puissant, imposant et complètement beau-gosse. Il avait un atout en plus lui d'abord. Mais il arrêta là sa comparaison mentale pour se saisir du bout de papier que le robot lui tendit. Il le déplia et le lu avant de relever le regard sur le robot en secouant la tête et éclatant de rire.
"C'est une blague ?! Game Over ! Non mais je rêve !"
Alors tout ceci n'était qu'un jeu ? On se jouait d'eux depuis le début. Ah, ils avaient bien ri hein ? Et bien le jeu était terminé. Il banda les muscles pour sauter sur le robot qui lui faisait face. Il allait tous les réduire en bouilli ces clowns. Mais au moment où il sauta, il... se retrouva dans l'espace. Plus de vaisseau, plus rien. Juste le vide et... la chute libre. Il vit les autres tomber à ses côtés. Ils avaient été expulsé du vaisseau et ils se retrouvaient dans l'espace. Se rapprochant à toute vitesse d'une planète étrange ressemblant à la Terre. La vitesse incontrôlable l'empêchant de se téléporter. Il y avait pensé mais il lui était impossible de le faire. Il ne pouvait que voir le sol se rapprocher de plus en plus vite sans aucun moyen d'éviter la collision. A mesure qu'il se rapprochait, il pouvait distinguer de plus en plus nettement une maison en forme d'ananas géant et d'autres maison en forme de fruits...
Il ferma les yeux à cinquante centimètres du sol. Prêt à subir l'impact. Ce ne serait pas joli à voir, surtout à la vitesse où ils allaient. Aryana et lui s'en sortiraient mais les deux autres... risquaient fortement de finir en bouilli de chair humaine. Un léger frisson de dégoût l'assailli à cette pensée et... Il sentit comme une violente secousse. Comme si quelque chose l'avait retenu avant qu'il ne s'écrase au sol. Il ouvrit un œil puis le second avant de constater qu'il flottait à trente centimètres de la terre ferme. Il poussa un soupir de soulagement avant de se permettre un léger sourire de satisfaction. Lorsque la force qui le retenait disparue et le laissa s'écraser au sol.
"Outch !"
Un léger grognement lui échappa alors que l'air s'expulsait de ses poumons sous l'impact. Il se releva prestement et dépoussiéra ses vêtements avant d'observer ce qui l'entourait. Un panneau juste devant lui indiquait : BIKKINI BOTTOM. Il se tourna vers les autres et esquissa un léger sourire amusé.
"Au moins... On sait où on est maintenant !"
Wilson Wallander
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : George Blagden
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E
EVE l'avait empêché de s'étouffer avec l'un des pâtes et silencieusement, il la remerciait de ce geste. Il essayait de faire les choses bien après sa petite bourde concernant sa commande. Il ne pensait pas que Crabs le prendrait au mot concernant la formulation de « Storybrooke »... Et il n'avait eu le temps que d'entre sa bien aimée s'énerver sur la boîte avant de changer totalement de décor.
A plusieurs reprises, Wilson cligna des yeux, incertain de ce qui était en train de se passer. Ce n'était pas la première fois qu'il changeait soudainement d'endroit mais il n'était jamais certain d'être dans la réalité. Comme cette fois où Chronos lui avait montré le Galan, où encore quand il avait partagé la vision de Neil... Là, le sable sous ses pieds était tangible, il se trouvait près d'une grande étendue d'eau. Il vit même un panneau avait écrit dessus « Baignade interdite », un homard grossièrement dessiné l'illustrant. Il respira l'air lentement, tentant de calmer les battements de son cœur emballé, finissant par en déduire qu'il avait simplement été téléporté contre son gré. Il ne se passait rien de spécial, il ne se sentait pas étouffé par la tension ambiante. C'était bel et bien la vraie vie.
Le robot lâcha un soupir avant de se rendre compte qu'il n'était pas seul. Là, à quelques mètres de lui, se trouvait un grand monsieur aux cheveux aussi bouclés que les siens.
« J'ai jamais compris quelle était la quantité exacte de colorant pour rendre cette mer rose. »
Il reconnut cette voix sans le moindre doute.
« Judah ? »
Contrairement aux autres divinités, il avait plus de facilité à le nommer par son alias que de l'appeler Hadès. Peut-être parce qu'il l'avait vu se faire ridiculiser à Paris en se faisant frapper par un gong magique tout ce qu'il y a de plus simple. Ce séjour lui avait permit de se rendre compte que le dieu n'avait rien à voir avec ses frères et sœurs, étrangement. Il se foutait de tout. A un point que ça en devenait effrayant.
C'est vrai qu'il ne s'en était pas rendu compte avant, mais la mer était rose, en effet. Un détail comme un autre qui ne le perturbait pas plus que le fait d'être ici, à dire vrai. Le dieu se retourna simplement vers lui comme si de rien n'était.
« Alors c'est toi Wilson ? »
Une moue déçue se forma sur le visage du robot. Le dieu avait oublié que c'était lui le témoin de sa femme à son mariage ? C'était décevant et prévisible en même temps.
« Oui, c'est moi. On s'est déjà rencontrés il y a... Peu importe. »
Wilson avait bien envie de s'écarter le plus possible de ce dieu bizarre mais il n'avait aucune idée de l'endroit où il devrait se rendre pour rejoindre les autres qui étaient restés derrière. Il ne savait même pas ce qu'il faisait ici et quelles étaient la raison de sa présence en ce lieu. C'est donc peu rassuré mais sans grand choix qu'il était resté planté là, mains dans les poches de sa combinaison orange, n'osant pas regarder directement Hadès de peur de finir crâmé.
« C'est Monsieur Crabs qui veut se venger ? C'est pour ça qu'on est ici ? »
Pourtant, il ne voyait toujours pas pourquoi le crabe aurait amené le dieu des Enfers à être là, lui aussi.
« Tu crois être le centre du monde gamin ? Depuis quand t'es divin ? » Wilson ne put que lever au ciel, se disant que celui qui se prenait pour le centre du monde ici ce n'était certainement pas lui. « On est ici parce que j'ai peut-être et j'insiste bien sur le peut-être, passé une commande en faisant une erreur dans la date. D'un côté, ça doit venir d'eux l'erreur. Pour ça que je suis ici, histoire de me rendre au service client ! Reste juste à trouver où c'est ! »
Un jeu d'enfant évidemment. Ils étaient paumés au milieu de nulle part avec aucune indication pour leur montrer où se trouver le Service après vente. Il allait être bloqué avec lui pendant un loooong moment, il le sentait. Il l'avait soupçonné d'être la cause de tous ses cœurs roses pour ensuite se dire qu'il ne devait pas y être lié mais... Sa première intuition était peut-être la bonne.
« Alors les boîtes, c'est de votre faute. Je m'en doutais. »
C'était plus une remarque à lui-même qu'il se faisait, Hadès l'ignorant totalement de toute façon. En tout les cas, pour une erreur de date, en effet. La Saint Valentin c'était dans plus de trois mois, fallait qu'il revoie un peu son calendrier.
Judah ne prononça pas un mot de plus et vint lui prendre la main pour les téléportez dans... Dans un truc bizarre qui ressemblait à l'intérieur d'un vaisseau spatiale, à dire vrai, avec des parois en métal et des portes. Beaucoup, beaucoup de portes. Ils avaient commencé à avancer sans que Wilson ne comprenne le sens de cette excursion. Mais vraiment pas la moindre idée. Il avait commencé simplement en ramassant des tracts et en trouvant des cœurs et voilà qu'il était ici... En fait il avait raison sur toute la ligne. Il attirait les problèmes comme un aimant.
« Je n'arrive vraiment pas à le croire. Tu es de la même espèce que l'autre qui m'a mis la raclée à Olympe ! »
Jay ? Oui, ça devait être ça, qui d'autre. Le mot 'espèce' le mettait un peu mal à l'aise et il préférait largement éviter ce sujet de discussion. Il se sentait déjà bien mal à l'aise de se faire dévisager de la sorte par le dieu depuis plusieurs minutes. Il avait un truc sur le visage ou quoi ? C'était malpoli de la part de Judah que de l'examiner sous tous les angles, sans faire preuve de la moindre discrétion.
Encore une fois, comme depuis qu'ils étaient arrivés ici, Judah s'embrouillait entre la gauche et la droite, changeant sans cesse d'avis dans la direction qu'ils devaient emprunter. Ils étaient à la recherche de la salle des commandes parce que Monsieur le Dieu ne pouvait pas les y téléporter pour d'étranges raisons inconnues. Et voilà que maintenant ils étaient perdus.
« Ah ! J'avais raison ! C'était bien à gauche ! »
Wilson se contenta de secouer la tête de gauche à droite, tandis qu'un autre couloir s'étendait à présent devant eux. Non, non, c'était toujours pas par là la sortie. Il essayait pourtant de lui expliquer depuis tout à l'heure ce qu'il avait remarqué depuis au moins cinq tournants.
« Regardez le plafond. »
Le robot leva les yeux en l'air, tandis que le dieu perplexe fit de même. Au-dessus d'eux se trouvaient de flèches lumineuses qui indiquaient une direction totalement opposée à celle qu'ils étaient en train de prendre. Sans attendre qu'il réagisse – parce qu'on sait jamais, ça pouvait être long – Wilson commença alors à faire demi-tour, suivant le chemin donné par les flèches. Quitte à prendre le risque que cela soit un piège, ils étaient tous les deux immortels de toute façon. Ils ne risquaient pas grand chose.
Finalement, une grande porte se profila. Plus grandes que les autres. ''Pour Bikkini Bottom, passez la porte.'' Au final, c'était plutôt simple une fois qu'on faisait attention aux détails.
« Ah ben on a bien fait de suivre les flèches ! Tu vois, je t'avais dit que je trouverai la sortie ! »
Hébété, le jeune homme le suivit alors qu'il sortait, n'ayant pas le temps de répliquer. Quel ingrat ! Sans lui il serait encore bloqué comme un imbécile dans le labyrinthe ! Même pas un remerciement en plus. Seulement, au lieu de se retrouver directement dans la ville, une lumière aveuglante les aspira lorsqu'ils passèrent le pied derrière la porte. Et plouf, plus de Wilson et plus de Judah.
Il supportait bien mieux qu'avant ce mode de transport mais ce n'était jamais agréable d'être changé de place comme ça, sans être prévenu. Bon, cette fois, il savait où il se trouvait. Techniquement. Théoriquement. Ils devaient être à Bikkini Bottom ou alors ils s'étaient fait avoir comme des pigeons. Mais l'ananas géant face à eux lui confirmait que cela devait être la demeure de Bob. Bien plus grande et classieuse que celle représentée dans le dessin-animé, au passage. Le fruit semblait immense et prêt à acceuillir une cinquantaine de personne sans le moindre problème. ''Le Palace de l'Ananas''. C'était ce qui était écrit en grosses lettres un peu avant l'entrée. Ah oui ça changeait du trois pièces qu'on pouvait admirer à la télé, ça c'était certain.
« On entre du coup ? On doit faire quoi exactement ? C'est qui, qui a prit votre commande si spéciale ? »
Le dieu ne prit pas la peine de lui répondre puisque plusieurs petits crabes étaient en train de venir dans leur direction. Oh, un comité d'accueil ? Tout sourire, Wilson se sentit tout de suite plus à l'aise. Pas que Judah était d'une présence désagréable, non, c'était pas ce qu'il voulait dire, loin de là même mais... comment... Euh... Judah était spécial.
« Ah ça va ! Je pensais qu'on nous enverrai les chiens ! »
Oh ? Ils n'étaient pas encore entrés pourtant, si ? Ah... Peut-être qu'il y avait une grille avec une sonnette avant et qu'ils l'avaient dépassé, le robot n'avait pas prit gare à cela. Ils n'étaient pas venus pour tenter quoi que ce soit contre l'Eponge pourtant, Wilson aurait même été plus que flatté que de pouvoir le rencontrer !
Judah aurait peut-être du se taire sur sa remarque concernant les canidés. Les crabes ne se trouvaient plus qu'à quelques mètres et ils commençaient à aboyer de manière assez... virulente. Menaçantes, les petites bêtes. Elles montraient les pinces et ne semblaient pas vouloir les accueillir en leur offrant une limonade et des cookies – ce qu'il aurait fait, à leur place.
« Hum... On devrait peut-être faire demi-tour. »
Le robot commença à reculer, soudainement bien moins serein et s'attendant au pire pour la suite. Il ne se souvenait pas que l'Ananas soit gardé, pourtant, mais d'un côté Bob semblait être bien plus influent que ce que laissait croire les films en son nom.
« Moi en tout cas je m'en vais ! »
Il se fichait du service après vente et il n'était pas préparé à faire face à des crabes. Clairement pas. Les crabes se mirent à avancer de plus en plus vite et en nombre, ces fourbes ! Wilson s'était déjà écarté, un peu plus à l'écart et donc plus en sécurité. Le petit couinement que sorti Judah le laissa penser qu'il avait été donc pris pour cible par les petits 'chiens de garde' et, après un coup d’œil, le jeune homme se retenu de se mettre à rire. Oui, le dieu avait bien un crabe en train de lui mordre la fesse. Dommage, cette fois il n'avait clairement pas le temps de prendre une photo pour l'envoyer à Eve.
D'ailleurs, où était-elle ? Si lui avait été téléporté, rien ne lui disait qu'il n'en était pas de même pour les autres.
☆ ☆ ☆
Evelyn Nichols
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Scarlett Johansson
Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Elle n’en voulait pas à Neil qui tentait désespérément de la calmer. Elle voulait juste qu’elle agisse vite et avec elle et c’est ce qu’elle avait fini par faire en les transportant à Bikini Bottom. Damian avait fait preuve d’intelligence en récupérant l’adresse sur la facture, chose qu’elle n’avait pas pu faire elle-même : elle perdait toute rationalité quand il s’agissait de son Wall-E. Elle l’avait perdu bien trop souvent, elle en avait trop souffert pour réagir avec calme et discernement. Et ça se poursuivait d’ailleurs en arrivant dans la ville… Elle avait réarmé son bras et s’était tourné vers les deux autres pour leur dire d’un ton sec :
- On va au Crabe Croustillant.
C’était pas une proposition, c’était un ordre. Enfin… un « ordre »… elle n’obligeait personne à la suivre mais elle, elle y allait point barre. Il allait lui rendre son petit robot où elle lui faisait sauter la carapace au crustacé ! S’approchant d’un poisson, puis d’un autre et encore d’un autre, elle demandait sans relâche où se trouvait l’établissement de ce bon vieux Eugène Krabs mais la réponse était toujours exactement la même :
- Non non non j’en sais rien, je peux pas répondre, j’ai pas le temps, il faut que j’y aille !
Parfois, certains avaient l’air si paniqués qu’on ne comprenait pas ce qu’ils disaient. Eveyn avait d’abord penser que c’était son bras qui effrayait les passants, elle avait donc « rangé son arme » avant de reposer la question et de recevoir la même réponse. Désespérée, elle lança un regard triste à Neil. Elle devait bien avoir une solution, non ? Elle était gentille Neil, elle l’aimait bien et elle avait toujours tendance à les aider, à un moment où un autre. Elle venait du futur, elle avait sûrement vu beaucoup de choses et elle semblait toujours être celle qui comprenait le mieux leur relation… C’était elle qui les avait aidé quand ils avaient fini dans ce monde étrange et futuriste au laser game… Mais là, elle ne semblait pas avoir de solution… Quoi que… Elle lui montra du doigt un truc qui se trouvait derrière elle et Evelyn put observer des tous petits crabes marcher d’un pas militaires les uns derrière les autres, tous dans la même direction. Elle se retourna vers les deux jeunes gens d’un geste vif et après un hochement de tête entendu, ils se dirigèrent vers les crabes. Ils arrivèrent alors à une bouche d’égout close. Sans cérémonie, et sans prévenir, la robote réarma à la vitesse de l’éclair et explosa la bouche. Elle n’avait pas de temps à perdre. Les crabes avancèrent vers le trou, observèrent les dégâts, puis la blondinette avant de regarder en direction de l’épaule gauche de la jeune femme. Elle se retourna pour lire « pour entrer, frappez » Ben voilà, elle avait frappé ! Un peu fort, certes, mais elle avait frappé ! Elle haussa les épaules avant de regarder dans le trou : pas d’échelle, fond non visible, grande profondeur, elle ne pouvait pas analyser plus. Ce retournant vers les deux autres, elle finit par leur dire :
- On y voit rien, j’ai peur que ce soit un piège et je ne veux pas vous blesser… Je peux contrôler ma gravitée et donc éviter un problème, j’y vais en première !
Puis sans attendre de réponse, elle sauta dans le trou. Sauf que… Blop ! Sa chute fut courte. En quelques secondes, elle se retrouva coincée dans le trou, un peu au-dessus de la taille, son costume de citrouille étant trop gros pour passer. Rageusement, elle tira tout autour d’elle pour agrandir le trou et passa enfin. Elle atterrit quelques mètres plus tard… Dans ce qui semblait être des morceaux d’ananas découpés et sans écorce :
- Vous pouvez venir !
Elle avait hurlé à destinations des deux autres. Elle sentait qu’elle s’enfonçait dans l’ananas à grand coup de « splosh splosh ». C’était gluant, c’était sucré, elle se demandait bien où ils étaient tombés ! Les parois étaient quelques peu ovales, comme s’ils étaient dans une sorte de suppositoire ou une sorte… d’ananas géant… Les parois étaient entièrement faîtes en miroir, exceptée peut-être une lourde porte en métal qui semblait être leur seule porte de sortie. Une citrouille dans une piscine d’ananas… la situation aurait pu être comique… si seulement elle avait son Wall-E…
Dans un futur proche...
Elle était nue, entièrement nue, allongée sur un grand lit de satin. Toutes les émotions se mêlaient et s’entremêlaient tandis qu’elle observait le corps nu de l’homme qu’elle avait en face d’elle. Elle se sentait prête et effrayée à la fois, stressée par ce grand moment qu’elle allait bientôt vivre et heureuse de le faire. S’en était presque euphorique… Evelyn était en train de vivre sa première fois, celle qu’on n’oublie sans doute pas… Elle n’était pas encore sûre qu’ils iraient jusqu’au bout mais l’idée même de se retrouver nue devant quelqu’un qui l’était tout autant qu’elle avait déjà quelque chose de nouveau en soit, le goût en l’exclusivité, de l’instant exquis, du premier moment.
Là, devant lui, elle n’était plus un robot, elle n’était même pas une humaine en phase pré-coïtale… ça allait bien au-delà de cela. Pour la première fois, EVE se sentait pleinement une femme, une femme désirée, désirable et une femme qui désirait également. La première femme portait son nom, elle avait croqué dans la pomme du mal selon certaines religion, poussant tous ses descendants, nous, les humains, à vivre dans une prison appelée la « Terre », en pénitence, jusqu’au jour bénit où l’Homme serait suffisamment sage pour retrouver la grâce divine et retrouver le jardin d’Eden… Ils en étaient peut-être encore loin, et une chose était sûre, ça n’allait pas s’arranger ce soir. Car EVE était prête, prête à sauter le pas, prête à croquer une nouvelle fois dans la pomme de la connaissance et ce qui était le plus étonnant dans cette histoire, c’est qu’elle avait toujours eu le sentiment le plus profond que ce moment intense se ferait avec son Wall-E… Seulement voilà, ce n’était pas Wilson qu’elle attendait, là, étendue sur ce lit… Ce n’était pas Wilson qui la regardait les yeux flamboyants, aussi nu qu’elle l’était…
Aryana Cloud-Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Dianna Agron & Charlize Theron
“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
L'écran explosa et je sursautai. Mon coeur... Mon coeur et les fantômes. Disparus à jamais. Je battis des cils avant de pivoter sur mon fauteuil pour lancer un regard indigné à Cerbère.
"On était en train de gagner !"
Bien entendu, il n'en avait rien à faire. Il me prit par les épaules et me poussa vers Pascal et Erwan. De toute évidence, il avait de l'énergie à revendre car il s'amusa ensuite à casser tous les écrans comme de vulgaires dominos. Cerbère et sa délicatesse légendaire... Je levai les yeux au ciel, après avoir jeté un coup d'oeil attristé à mon écran fissuré.
Puis, un robot géant lui précisa qu'il était "Game Over", ce à quoi je ne pus m'empêcher de rire légèrement. L'instant d'après, j'avais l'air un peu moins amusée car j'étais dans l'espace. Oui, l'espace, l'infini piqueté d'étoiles. Ca aurait pu avoir une connotation romantique si je n'étais pas aspirée par le vide. Je poussai un hurlement alors que je fonçai à vive allure vers une planète. Les cheveux fouettèrent mon visage au passage de l'atmosphère et l'air qui gonfla mes poumons me coupa le souffle. Et je tombai toujours, mes yeux à peine ouverts ne distinguaient rien. Comment se téléporter quand on ne sait pas où on est, et que notre cerveau nous évoque un amas de bouillie ?
Le sol se rapprochait dangereusement. Serait-il amical à mon égard ? J'en doutais.
A moins d'un mètre, une secousse me stoppa brutalement. Je restai figée dans l'air quelques secondes avant de heurter brusquement le sable. Je me redressai et secouai la tête, grimaçant. Cependant, je ne ressentais aucune douleur causée par la chute. Cerbère s'était déjà relevé. Je me précipitai sur Pascal et l'aidai à se remettre sur ses jambes. Il avait l'air hagard mais entier. Je m'assurai ensuite que le nudiste allait bien, sans pour autant trop l'approcher.
Puis, les mains sur les hanches, je me tournai vers la pancarte qui indiquait : BIKINI BOTTOM. Quel imbécile aurait pu affubler un lieu d'un nom pareil ?
Mes yeux s'écarquillèrent. Mon coeur me donna l'impression de tomber au fond de mes chaussures en toile.
Il y en avait partout. PARTOUT ! Des maisons taillées en forme de fruits, ou plutôt des fruits dans lesquels on avait taillé des maisons. Des pêches, des mangues, un ananas trônant au beau milieu, et comble de l'horreur : une pomme bien rouge surmontée d'une cheminée.
Un cri strident s'échappa de ma gorge. Je cherchai aussitôt un endroit où me cacher, mais il n'existait rien hormis ces demeures végétales ! L'angoisse m'étreignit. Je suffoquai. J'allais m'évanouir... Non ! Tu es forte, tu es plus puissante que tous ces fruits. Ils ne peuvent rien te faire. Ils ne peuvent...
Prestement, je tournai Pascal vers moi et me recroquevillai contre lui. Puis, d'une main fébrile mais ferme, j'attrapai Cerbère que je collai dans mon dos. Bien cachée. Je n'avais jamais réussi à me guérir de ma carpophobie. Mais les deux hommes étaient plus grands que moi, j'avais peut-être une chance de passer inaperçue...
"Dites-moi qu'il n'y a plus de fruits ! Dites-moi qu'on est entouré de... de pâquerettes ! Tout ce que vous voulez mais pas de fruits !" fis-je d'un ton stressé, en fermant les yeux à m'en fendre les paupières.
Une main tremblante cramponnai la chemise de Pascal et l'autre serrait le bras de Cerbère.
"Excusez-moi ?"
La voix me fit tressaillir et je m'agrippai davantage aux deux hommes, sans oser ouvrir les yeux. Est-ce que c'était la pomme qui parlait ? Ou l'ananas ? Oh, quelle horreur...! Les jambes flageolantes, je consentis à ouvrir un oeil, et découvris, morte d'inquiétude, une... écrevisse. Avec un calepin dans sa patte.
"Dites-moi, qu'est-ce que c'est que ce sandwich ?" demanda-t-elle en lissant sa moustache très fine.
Elle nous désigna d'un ton pincé. Je mis quelques secondes à comprendre. Sandwich ? Lorsque je saisis l'allusion, je ne m'éloignai pas d'eux pour autant. Ils étaient mon seul rempart contre l'armée de maisons-fruits. Je décochai un regard méprisant à l'écrevisse pour toute réponse. De quoi se mêlait-elle ?
"Pouvez-vous reculer d'un pas, s'il vous plaît ?"
Le ton de sa voix était des plus polis. Je voulais bien tout du moment que je quittais cet enfer. Aussi je m'exécutai, marchant sur le pied de Cerbère pour le forcer à reculer.
"Parfait, ne bougez plus !"
Je baissai les yeux et découvris -trop tard- que nous venions de nous positionner sur une trappe.
Qui s'ouvrit.
Evidemment.
Le sandwich caméléon/déesse/chien-infernal tomba dans un concert de hurlements.
Et le sol, de nouveau. Spongieux, sucré et répugnant. Je me relevai tout en piétinant une masse gluante et collante. Ca sentait l'ananas...
Ebahie, je découvris que nous étions dans une immense salle dont le sol était recouvert de morceaux d'ananas, sur plusieurs centimètres de hauteur. Je m'y enfonçai jusqu'aux genoux. Je poussai de petits gémissements, en proie à une panique incontrôlable. Le plafond voûté n'était qu'un immense miroir qui nous reflétait à l'infini, nous et tous ces horribles ananas en morceaux...
"Non... non je peux plus !"
J'étais poisseuse, j'en avais plein les cheveux. Ca ne pouvait plus durer. Je n'avais nulle part où me cacher. Je fis apparaître une tenue d'astronaute autour de moi pour me protéger de ces attaques fruitées. Etanche, rassurante.
Ah, ça allait beaucoup mieux... J'avais une armure qui me séparait du monde. Je remarquai alors d'autres personnes dans la salle. La copine du petit éboueur -toujours en citrouille, un jeune homme et...
"Cassandre !"
J'aurais voulu me précipiter jusqu'à elle mais mes mouvements étaient compliqués par la tenue que je portais. Je me tournai vers Cerbère qui pouffai et lui jetai un regard noir.
"Aucun commentaire."
Il ne pouvait pas comprendre cette phobie irrationnelle. Moi-même j'avais bien du mal à vivre avec. Je n'osais pas croiser le regard de Pascal. Qu'allait-il penser ? Que j'étais une idiote qui sursautait dès qu'on lui présentait des oranges et des pommes ? Je rentrai la tête dans les épaules, honteuse. J'aurais aimé être différente. Au moins, son inclination pour moi avait dû diminuer fortement. N'était-ce pas ce que je désirais le plus au monde ? Il était enfin libéré de mon emprise. J'aurais dû m'en sentir heureuse... mais je n'éprouvais qu'un grand vide. Je poussai un soupir désabusé et un nuage de buée se déposa sur la vitre de mon casque.
Un bruit grinçant envahit bientôt toute la salle. Je me tournai vers les hautes portes qui s'ouvraient lentement. Très lentement... étaient-elles bloquées ? Non, elles continuaient de coulisser, dévoilant une dizaine de homards en armures. Ils se tenaient à la verticale et portaient des lances... qui ressemblaient à s'y méprendre à des lances à incendie.
"Oh non..."
Ils enclenchèrent leurs lances et des jets d'eau puissants s'en échappèrent. Les morceaux d'ananas s'érigèrent devant nous, déferlant telle une vague, avant de nous propulser contre le mur du fond qui n'était qu'un vaste grillage. Les morceaux d'ananas furent évacués rapidement sous la violence de l'eau. Grâce à l'étanchéité de ma combinaison spatiale, je n'étais pas trempée. En revanche, être plaquée contre un grillage n'est pas des plus agréables.
Je tombai à genoux comme tous les autres, alors que les homards faisaient demi-tour pour s'en aller. Comment ? Ils se contentaient d'utiliser la salle comme une passoire géante ? Pourquoi me posais-je encore des questions ? Les aliens étaient définitivement dingues.
Les portes se refermaient lentement sur eux.
"Allons-y !" m'écriai-je, ma voix étouffée par le casque.
On pouvait courir et passer les portes avant qu'elles ne se verrouillent. C'était notre seule chance pour s'échapper de cet endroit ! Je me précipitai au ralenti, car mes mouvements étaient entravés par ma combinaison. Mais hors de question de l'enlever. Le sol était encore poisseux de la chair d'ananas...
Je m'élançai du plus vite que je pouvais, dérapant plusieurs fois. Arrivée à un mètre de la porte, je réalisai que j'aurais pu tout simplement me téléporter. Pourquoi ne l'avais-je pas fait ? Je perdais la raison...
Quelqu'un bloquait les portes, penché en avant et les bras étendus. Je me stoppai brusquement, toute essoufflée. Une crinière de cheveux noirs, un sourire insolent, un regard de braises.
"Ju... dah ?" haletai-je dans ma combinaison.
Comment était-il arrivé jusque là ? Etais-je en train d'halluciner ? Derrière lui se tenait Wilson, qui portait un bavoir en plastique autour du cou. Du couloir émanait une odeur de homard grillé.
"Qu'est-ce que tu fais en astronaute ?" ricana Judah.
Il se redressa et tandis que ses mains glissaient le long des portes, ces dernières tombèrent en cendres. Il s'avança d'un pas, conquérant, et posa sa paume dans le creux de mon dos. Tandis qu'il m'enlaçait, je sentis ma combinaison se consumer au contact de ses mains. Je n'eus le temps de rien. Il me renversa en arrière et m'embrassa fougueusement.
Je me redressai d'un bond, le repoussai mollement et baissai les yeux sur ma tenue. Avant de pousser un soupir exaspéré.
"Aha... très drôle, vraiment..." fis-je, le souffle coupé par tous les récents évènements. "Où ton cerveau laser va-t-il chercher des illusions aussi stupides ?"
Je pouvais remercier Elliot de m'avoir rempli le crâne avec des répliques de Star Wars, durant son adolescence, car je ne pouvais pas être plus à-propos, puisque j'arborais le bikini de la princesse Leia, surmonté d'un pagne qui ne cachait pas grand-chose.
Je donnai un petit coup de poing dans le torse de Judah qui s'esclaffa de plus belle. Heureusement, j'avais des bottes. Aucun risque que mes pieds entrent en contact avec un morceau d'ananas réfractaire.
"Dois-je m'attendre à trouver Diane ou Apollon dans la prochaine pièce ?" demandai-je. "C'est une réunion familiale et on ne m'a pas prévenue ?"
Je le toisai d'un air hautain avant d'ajouter à voix basse :
"Arrête de m'embrasser dès qu'on se voit, c'est très gênant."
Je coulai un regard en direction de Cassandre. Je ne pensais pas qu'elle serait perturbée de voir ses grand-parents -appelation détestable- dans ces circonstances mais il n'empêche que ça me mettait mal à l'aise. Et pas que devant elle. Je préférais garder les yeux baissés.
.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
"J'avais une douleur à la fesse gauche que je devais faire passer et seul le goût de tes lèvres pouvait m'aider à oublier."
Voilà qui était ce qu'on pouvait appeler une réplique totalement charmante et un compliment à la hauteur de la déesse de l'Amour. Quand à Wilson qui se tenait juste derrière moi, je l'avais pris par l'épaule pour le faire avancer.
"Si tu veux aussi l'embrasser, n'hésites pas, mais fait gaffe, sa bouche est un véritable nid à bactéries."
Pas sa faute si elle embrassait tout le monde tout le temps, c'était la seule déesse qui se permettait de tels écarts. Fallait bien l'avouer, elle le faisait uniquement pour compenser le fait que Artémis n'avait jamais posée ses lèvres sur quoi que ce soit. Je ne comprenais toujours pas comment elle arrivait à réaliser un tel exploit. Bien que ça n'avait rien à avoir avec un exploit, c'était juste de la stupidité !
"Bon, c'est pas tout ça, mais..."
Je m'étais stoppé et j'avais penché la tête avant de laisser échapper un petit sourire.
"Salut toi." avais-je dit à l'attention de la seule femme qui se trouvait là. Enfin à part Aphrodite bien entendu. Je m'étais approché jusqu'à elle, faisant route dans la même direction que Wilson. Heureusement que j'avais tendu le bras pour le stopper. Il se croyait où celui là ? Premier arrivé équivalait à premier servis. Il était entré le second ! Déjà que j'avais dû aller le récupérer après l'attaque des crabes, car il était sur le point de fuir. Lâche qu'il était !
"Tu permets gamin ? Cette femme cherche un homme. Tu repasseras quand t'auras des poils sur le menton."
J'avais tourné la tête vers Eve, quand mon regard avait croisé celui de mon chien. Enfin de Cerbère... qui s'avérait aussi être mon chien, mais c'était bizarre dit comme ça. Je lui avais adressé un petit clin d'oeil. Puis, j'avais observé les autres personnes présentes et au moment où mon regard s'était une nouvelle fois pausé sur quelqu'un d'autre, je m'étais rendu compte qu'il y avait une autre personne très intéressante ici bas.
"PASCAL ! Comment tu vas ??? Ca fait longtemps ! Toujours puceau ou ça y est, vous avez passé le cap ? Tu ne peux pas savoir à quel point Merida est déçue de ne pas avoir pu tester ce que tu valais. Elle est tellement habituée à la perfection que pour une fois, s'emmerder, ça lui aurait bien plus."
Je lui avais adressé mon plus beau des sourires en disant cela, juste avant de me rendre compte qu'une autre jeune femme s'était mise juste devant moi. Elle me fixait et je sentais qu'elle hésitait à me gifler. Elle n'aurait jamais osée aller aussi loin, j'en étais persuadé.
"On pourrait sortir d'ici et laisser de côté nos différents."
"Cassandre... C'est ça ? Je ne me trompe pas ? Tu changes tellement souvent de noms que je ne sais plus lequel est le bon. Tu veux tester toute la liste du calendrier ? Que penserais tu de Perséphone ? Ca t'irait comme un gant." avais-je dit en la reluquant de bas en haut. C'était dingue que Elliot avait pondu ça. Elle ne lui ressemblait pas du tout. Je me demandais si elle embrassait aussi bien que lui, mais elle avait levée les yeux au ciel avant de s'éloigner sans doute pour aller bouder ou autre. Ah les gamins...
"La petite a raison, on devrait sortir d'ici. Hum... Tu nous renifles un chemin ?" avais-je demandé à Cerbère, tout en le fusillant du regard. C'était dingue, j'avais toujours eu l'impression de beaucoup l'apprécier. Je me demandais ce qui avait pu changer la donne. Peut-être les choses qui se disaient de gauches à droites...
Aryana venait de nous sauver de cette armée de crabes gonflables. Oui, oui gonflables. Je souris à la remarque de Terrence. Oui, le spectacle en valait le détour. Mais à peine, ces crabes exterminés que je sentis mes pieds se décoller du sol. je flottais. Il n'y avait absolument plus de gravité. Ce qui avait l'air de beaucoup plaire à Aryana. Pascal, lui ne perdit pas de temps et me prit la cheville pour me propulser au loin. Je me cognais au plafond et lança un regard noir au shérif puis passait par le trou. Pour, au final, m'écraser au sol, car la gravité était revenu. Puis, Terrence me tomba dessus et pascal et la blonde arrivèrent tirés par un aigle. Sérieusement ? Un aigle ? Sans commentaire. Il nous informa que notre position prêtait à confusion? je me relevais le feu aux joues. Non, je n'aimais pas Terrence malgré que ce soit un homme. Je suivis Pascal qui venait de changer de pièce pour me retrouver devant... des véritables groupies. Elle avaient l'air intéressés par moi, Terrence et Pascal. Je vis qu'au fond de la pièce se trouvait un vestiaire. je n'hésitais pas une seconde et me dirigea vers celui-ci. mais les filles m'en empêchaient. Je fronçais les sourcils.
-Bougez de là, vous êtes moches !
Elle reculèrent, vexée et je pus accéder au vestiaires. Je n'attendis pas une seconde et partit me changer puis rejoignis les autres. Aryana n'avait pas l'air d'apprécier de voir son amant, si j'avais bien tout compris, se faire arracher les vêtements par ces... personnes étranges. Je regardais la scène le sourire au coin mais les filles eurent une nouvelle personne pour s'amuser avec elle. Puis Aryana nous téléporta.
Nous étions arrivés dans un vaisseau étrange où des aliens étaient assis devant des ordinateurs et étaient en train de jouer à... Pac Man ? Alors ça aussi, c'était bizarre. Aryana partit s'asseoir sur une chaise vide et commença à jouer. Il fallait avouer qu'elle était plutôt douée. Je ne connaissais pas cet Elliot dont elle parlait en tout cas. Puis d'un seul coup, les fantômes apparurent de plus en plus vite et elle demanda à Pascal de l'aider. Comme par hasard. Terrence qui pensait que ce n'était vraiment pas une bonne idée empêcha Aryana de continuer à jouer et détruit tous les ordis de la salle. Puis, un robot géant entra dans la pièce et tendit une feuille de papier destiné à Terrence. Il l'ouvrit et je pus lire par dessus son épaule "Game Over". Je riais comme lui d'ailleurs. Et il sauta sur le robot. Nous étions dans l'espace. Et nous étions en train de tomber en chute libre vers une planète ressemblant à la terre. Un peu. On arrivait tout près du sol et alors que je m’apprêtais à mourir. mais quelque chose me retint puis disparu. Il fallait vraiment que je me cogne partout...Je regardais les autre pour voir si ils avaient eu la même chance que moi et je vis que oui. Mince ! Moi qui pensais être débarrassés d'eux. En tout cas, Aryana n'avait pas l'air très à l'aise avec les fruits. Comme si elle en avait peur. Puis, nous fûmes brusquement interrompus par une écrevisse qui parlait et qui avait un calepin dans la main. Il nous demanda de reculer d'un pas. Ce que je fis. mais j'étais trop loin de la trappe qui venait de s'ouvrit sous les pieds du sandwich humain. Ce qui n'eut aucun effet sur moi? je souris à l'écrevisse qui s'approcha de moi. je lui lançais un regard plein d'interrogations. Mais je n'eus pas le temps de protester qu'il me poussa à mon tour dans la trappe. Je m'étais cogné de nouveau au sol spongieux. Je commençais à me demander si je n'allais pas devenir un bossu. Puis, je vis que nous étions beaucoup dans la pièce du dessous. déjà il y avait Damian. On l'avait enfin retrouvé. Je lui adressais un petit sourire. Puis il y avait quatre nouvelles personnes. Dont un qui avait l'air d'être de la famille d'Aryana mais qui l'embrassait. d'accord, c'était carrément bizarre. Puis je sortis de la pièce pour me retrouver dans une sorte de salle de bal. Il y avait des statues qui aveint l'air en vie. je pris le risque d'en toucher une mais elle ne bougea pas d'un poil. d'accord...
La réponse d'Evelyn ne s'était pas faite désirée très longtemps. Les poissons qui se trouvaient sur leurs chemins paraissaient terrorisé. Tojo ne savait pas si c'était parce qu'ils étaient différent d'eux ou parce que ce monsieur Krabs les effrayait. C'était possible après tout, il n'avait pas l'air très amical. Evelyn avait l'air d'une tout autre femme, enfin elle était la même mais un peu différente. Ne jamais priver une femme de son Wall-E. Il fallait peut-être montrer à Tama que Malka était son Wall-E.
La bouche d'égout était profonde, Évelyn prit les devants et passait en première. Lorsqu'il entendit la voix d'Évelyn leur assurant qu'ils pouvaient la rejoindre, il eut un soupire de soulagement. Il l'aimait bien Evelyn, et il n'aurait pas voulu qu'elle soit en danger, ni de la perdre également. Il ne voulait pas retrouver Wall-E sans Eve, il voulait que tout le monde se retrouve. Il laissait Neil y allait avant, parce que la galanterie c'était les lionnes avant et les autres après, et puis sans lionnes, les lions ne survivraient pas, c'était elles les vrais reine de la jungle.
Il atterrit sur un sol irrégulier, poisseux et collant. C'était peu agréable. Il entendit une voix appelée Cassandre. Cassandre? La voix provenait d'une femme astronaute et était dirigée à l'intention de Neil. Pourquoi elle l'appelait Cassandre...? "Tu ne t'appelles pas Neil?" Demandait il a cette dernière un peu perdu. Il vit les autres, Erwan, la chevelue, Pascal et Wilson... WILSON!
"Content de te revoir Wilson." Dit il en souriant. Il se tournait ensuite vers l'astronaute. "Vous devez être Aphrodite, je suis Damian." Autant se présenter. Il se tournait vers Erwan.
Il vit les portes s'ouvrir, et des...homards...non il n'aimait pas cette façon de se tenir, et ce qu'ils avaient entre leurs mains. Il fut projeté comme les autres contre le fond de la salle. Il avait un peu mal, un peu beaucoup même. Aphrodite Annnçait le top départ et tout le monde courut vers la porte de sortie. Tojo était maladroit, Tojo restait toujours maladroit bien que ses efforts s'étaient jusque-là montré à la hauteur. Un morceau d'ananas le fit glisser, pas comme la déesse qui s'était rattrapée, lui fit un roulé bouler jusqu'a l'extérieur et se heurtait à un mur, la tête en bas, le haut du corps sur le sol, et les jambes sur le mur. Bien, il perdait toute crédibilité face à Neil. Pourquoi alors qu'il venait une nouvelle fois de prouver qu'il était maladroit, la seule chose qui l'inquiétait était sa crédibilité face à Neil-Cassandre? Il plia les genoux et poussait, revenant à l'endroit sur les fesses, il ne lui restait plus qu'à ce relevé.
Il vit aussitôt Judah embrasser Aphrodite. Celle-ci n'avait pas l'air d'avoir apprécié. Il avait ensuite fait le tour de ses connaissances. Cassandre, Neil, c'était joli, pourquoi vouloir rajouter un nom? Déjà lui, il ne répondait pas toujours quand on l'appelait Damian, alors un nom en plus, ce n'était pas simple.
"Cassandre et Neil c'est joli, pourquoi Persephone? Elle n'a pas une tête de Persephone..."
Ils suivirent Cerbère et arrivèrent dans une salle. Erwan fut le premier piquer de curiosité et venait de toucher une des statues, elles étaient toutes différentes, certaines ressemblaient à des bananes, des pommes ou des ananas, encore des ananas. Il y en avait partout. Tojo s'approchait de l'une des statues. Au moment où le lion touchait l'une d'elles ressemblant à une banane, une bouche apparut sur celle-ci, laissant un seul mot s'en échapper. "Bouah" Tojo eut un mouvement de recul, surpris avant d'observer la banane immobile. "Bonjour." Un autre répondit par le même Bouah que la première. Il voulut renouveler l'expérience et une troisième suivit les deux premières. Il tournait les yeux, à droite, à gauche, répétant sa tentative de communication avec les bananes. Lorsqu'il eut levé les yeux au plafond, il vit que des pétales de roses tombaient. Il n'y avait pas d'orchestre, pas de musique, Juste eux, le silence, leurs voix et les fruits. Cela avait l'air assez romantique comme situation. "La parade ce n'est pas avant février non?" Il fermait les yeux, réalisant ce qu'il venait de dire. "Je veux dire, le st valentin, pas la parade..." Il se tournait ensuite vers Aphrodite, la pauvre semblait ne pas porter les fruits dans son coeur. "Il y a un mot que vous voudriez que nous utilisions pour, les...vous savez, pour pas avoir à le dire, ça peut peut être vous aider un petit peut."
code by Silver Lungs
Wilson Wallander
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : George Blagden
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E
« Tu permets gamin ? Cette femme cherche un homme. Tu repasseras quand t'auras des poils sur le menton. »
Le regard de Wilson se fit subitement plus sombre alors que le dieu était en train de l'empêcher de s'approcher d'Evelyn, allant vers elle comme si elle n'était que du simple gibier. Ce n'est pas parce qu'il avait cramé les crabes et qu'il l'avait ramené ici – lui permettant donc de retrouver toute la bande – qu'il pouvait se permettre d'agir de la sorte. Pas de sa faute, à Wilson, s'il n'avait pas conscience qu'il pouvait très bien se défendre face à des crustacés enragés. Tout comme il pourrait survivre à un affrontement contre le dieu des Enfers, en y pensant.
Il fit donc abstraction de cette remarque, s'approchant de la jeune femme dont il alla prendre la main sans ajouter un main. Il avait conscience qu'elle pouvait très bien se défendre toute seule si Judah se montrait trop entreprenant et il ne se mettrait pas en travers de son chemin, si cela finissait par arriver, à vrai dire. Voir la divinité se faire botter les fesses par Evelyn, ça pourrait être bien drôle.
Le robot offrit un sourire à Damian et à Neil – c'est ça, remet Papy à sa place! –, content aussi de les retrouver. Il préféra ne pas s'interroger sur la tenue d'Aphrodite et sur le comportement d'Hadès à son égard, après tout il y avait des histoires divines auxquelles il ne préférait pas être mêlé, c'était bien mieux ainsi. Il enregistra bien vite le fait que le grand monsieur qui ressemblait un peu à Juju connaissait ce dernier, même s'il ignorait son identité. Une créature sûrement. Un chien, s'il pouvait ''renifler le chemin''... Un chien à trois têtes, peut-être ? Cerbère ? Il faisait moins peur sous forme humaine. Qu'il reste comme ça, c'était très bien.
« Vous êtes sûrs qu'on va dans la bonne direction ? »
Wilson était clairement sceptique alors qu'ils venaient de passer une grande porte, les murs autour d'eux illustrés de plusieurs fruits. Quelque chose lui disait que la sortie ne devait clairement pas être par là. Bikini Bottom avait l'air bien différente de ce que le dessin-animé pouvait montrer... C'était perturbant, rien que le fait de savoir que ça existait vraiment, en fait.
Une grande salle se profila devant eux, si grande qu'il n'en voyait pas le fond. Il serrait toujours la main d'Evelyn dans la sienne, s'engageant à l'intérieur en restant sur ses gardes. Tout autour, une dizaine de statues de banane, de pomme, de kiwi les entourait, leur particularité étant leur taille. Humaine. Il était même persuadé que la banane le dépassait au moins d'une tête. Au moment où Damian se mit à les toucher et à leur parler, une réaction en chaîne assez inquiétante ne se fit pas attendre.
« Bouah. Bouah. Bouah. »
C'est tout ce qu'il pouvait entendre venant de leurs... bouches ? Et c'était quoi ces pétales qui tombaient du plafond ? Ils étaient en train de déranger le tournage d'un film romantique Bikini Bottomien ?
D'accord, ça en devenait légèrement effrayant. Les statues communiquaient entre elles où il était en train de rêver ? …. Non. Elles ne se parlaient pas. Le rythme était plus marqué, plus audible. Elles chantaient. Les yeux grands ouverts, jetant un coup d'oeil vers Evelyn, le robot ne savait pas trop où se mettre. Et ça ne s'arrêtait pas là.
D'un coup, sans prévenir, la lumière baissa d'un cran et se tamisa dans la salle, avant de laisser transparaître comme une ambiance de boîte de nuit psychédélique où les gens se droguaient. Non, il n'avait jamais été dans un endroit pareil. C'est simplement que le Rabbit Hole était à peu près du même type. Et la musique se mit à résonner dans leurs oreilles.
« On est tombés où ? » Sa question était posée à tout le petit groupe qui se trouvait autour de lui, alors que Judah, lui, ne semblait pas intrigué plus que cela. A tout les coups, il était déjà venu ici, pas de doutes là-dessus. Un endroit comme celui là ne pouvait pas lui être inconnu de toute façon.
« Si on vous demande, le dragon dans le ciel qui apparaît à la fin, je ne l'ai pas piqué ici, c'était mon idée à la base ! C'est eux qui ont copiés ! »
Pour ça alors, que ça lui rappelait le bar du dieu des Enfers ? Ils ne furent pas longtemps laissés à eux-même dans cet endroit étrange – qui pouvait s'apparenter, en y réfléchissant un peu, à une monstrueuse boîte de strip-tease en fait. Soudainement, un nombre qu'il ne sut estimer de poissons et d'animaux en tout genre – les habitants de la ville ? – vinrent les rejoindre pour se mettre à danser partout autour d'eux, alors que des buffets tenus par des homards se trouvaient sur les côtés. Très bien.
Il secoua la tête, se demandant s'il n'était pas en plein délire. Dire que tout cela avait commencé avec de simple petits cœurs et un problème de quantité de pâtés de crabes. Ces derniers lui restaient sur l'estomac. Avec tout ce qui se déroulait, il commençait à avoir soif. Il ne voyait pas comment sortir d'ici et laissait cette responsabilité sur le dos de Judah – après tout, il ne lui avait pas dit qu'il avait fait une commande arrivée trop tôt et qu'il cherchait le S.A.V. ? C'était de sa faute tout ça. Il ne se gêna d'ailleurs pas pour marmonner un Sors-nous de là. à son intention, pas très serein en ces lieux.
Wilson lança un regard à Evelyn, lui faisant un signe de tête pour savoir si elle voulait l'accompagner pour aller prendre un verre, avant de se diriger vers le homard-serveur chargé des rafraîchissements. Sauf qu'une fois devant, il ne savait pas du tout quoi dire et quoi demander, ignorant totalement ce qu'il servait et comment il pourrait bien payer. Tant pis.
Clairement, il n'était pas à l'aise, ça se voyait à des kilomètres. Mais on finit par lui tendre un verre qu'il décida de boire cul-sec, même s'il ne savait pas du tout ce qu'il contenait. Il ne pouvait plus être saoul, de toute façon et ça ne pouvait plus être pire que ce qu'ils vivaient déjà. La fin du monde prédite par la secte de Storybrooke lui semblait bien loin maintenant.
Evelyn Nichols
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Scarlett Johansson
Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Splof ! Dans sa hâte de rejoindre le groupe et son petit robot qu’elle avait vu au loin, elle s’était un peu plus enfoncé dans l’ananas juteux… C’était vraiment pas simple de marcher là-dessus, encore moins avec un costume de citrouille ! Elle parvint tout de même à sortir de là avec un immense soulagement et commençais à se diriger vers son amoureux avec un grand sourire quand soudain, un homme aux cheveux longs et bruns s’interposa entre elle et lui. Il avait plutôt intérêt à parler vite parce qu’elle n’aimait pas vraiment qu’on rompe ses retrouvailles comme ça. Apparemment il était question d’une femme qui cherchait un homme… Oui ? Mais ensuite ? Elle ne voyait pas trop ce que cela avait avoir affaire là-dedans mais lorsqu’elle vit le regard qu’il posa sur elle, elle commença un peu plus à comprendre ce qui se profilait :
- Vous êtes ami avec Nathanaël Dolosis ? C’est le dieu Dolos…
Elle ignorait qu’il était mort mais ne tarda pas à avoir l’information d’elle ne savait où. Ah… Bon ben… dommage… Elle ne l’aimait pas de toute façon. Mais il avait exactement le même regard que le monsieur devant elle et elle avait assez rapidement compris ce qu’il lui voulait, d’autant plus qu’elle avait des collègues pas très discrets en sous-entendu au laboratoire. Ce dieu s’était cru tout permis, elle l’avait remise à sa place et il s’était attelé à faire de sa vie un enfer, à lui mettre des bâtons dans les roues dès qu’il pouvait, l’obligeant même à lui faire faire un numéro de charme pour récupérer enin la très belle fleur qui poussait dans son jardin. Elle préférait y aller doucement avec ce dieu-là… elle ne le connaissait pas et elle ne voulait pas réitérer l’expérience. Enfin… elle ne le connaissait pas… tout était relatif !
- Vous êtes Hadès, dieu des Enfers. On vous appelle Judah ici, c’est bien ça ? Judah Weeds, propriétaire du All New Rabbit Hole… je n’y suis jamais allée… Mais c’est vous, je vous reconnais !
Oui ! Elle se souvenait très bien de la photo que Wall-E lui avait envoyé de son voyage de France. Le dieu avec le visage rougit par un gong qu’il s’était pris en pleine figure. Elle avait pourtant dit tout cela avec un sérieux impeccable, sans préciser d’où elle le connaissait ni même le fait qu’elle avait appris le petit incident. Elle rassemblait juste sa base de données, voilà tout. Et Wilson l’avait rejoint, lui prenant la main. Tout était pour le mieux. Ils s’éloignèrent un peu du dieu qui lui faisait quelque peu peur et fit un bisou sur la joue de son Wall-E :
- Je suis vraiment contente de te retrouver, j’avais peur qu’on t’ai fait du mal.
Comme pour sonner les trompettes de la victoire, les statues en fruit se mirent alors à chanter et des pétales de roses tombèrent du ciel, tandis que la blondinette les suivait du regard. Puis soudain, changement de décor total : la pièce s’était tamisée, la musique commençait à résonner tandis que la foule se tassait et que des serveurs homards passaient entre les gens. Judah leur précisa qu’il était l’instigateur d’un certain dragon et Evelyn y compris par là qu’elle n’avait jamais au All New rabiit Hole mais que visiblement, elle venait d’entrer dans une copie parfaite… plutôt intéressant bien que le lieu lui semblait légèrement décalé. Une boîte de nuit… Comme pour tout, Evelyn avait très souvent la théorie : elle connaissait tout de l’Histoire des boîtes de nuits, ainsi que leur évolution et même les différents non qu’elles avaient eu au fil du temps… Mais lorsqu’il s’agissait de passer à l’empirique, à la pratique, c’était souvent là que ça coinçait. Elle observait les yeux en silence, tout en fronçant les sourcils et Wilson l’emmena un peu plus loin pour commander un verre. Il le but cul sec et Evelyn s’en inquiéta immédiatement :
- Tu vas bien ?
Elle effleura son visage du bout des doigts pour récupérer quelques informations sur son organisme… mais depuis qu’il était cavalier, ce n’était plus aussi simple de comprendre son fonctionnement. Elle n’eut pas vraiment le temps de s’intéresser à ça, qu’elle sentit que quelqu’un lui prenait le bras. Un peu surprise, elle suivit des yeux la main qui la tenait jusqu’au corps qui le détenait et tomba sur Hadès qui commandait visiblement des pass… Sans doute pour le groupe. Elle tenta de dégager son bras mais il ne semblait pas décider à la lâcher. Du moins, pas avant de lui donner… son pass ! Le homard était revenu avec des petites cartes roses avec des cœurs tout aussi rose dessus. Il y en avait bien 9, un pour chacun mais lorsque la distribution commença… et bien elle s’arrêta tout aussi sec. Le dieu des Enfers lui tendis un pass qu’elle récupéra avec un « merci » poli tout en dégageant son bras mais Judah garda le reste pour lui tout seul. Un peu surprise, elle se tourna alors vers lui en lui montrant son ticket, tentant de parler au-dessus de la musique :
- Qu’est-ce que c’est ?
Pour toute réponse, le dieu lui fit son plus beau sourire avant de répondre avec une voix mutine :
- Tu verras bien
Mais elle, elle ne voulait pas « voir bien ». Elle en avait un alors que son Wall-E n’avait rien du tout, elle voulait savoir à quoi ça rimait. Elle tapota alors l’épaule d’un des homards géants et lui montra le pass :
- Qu’est-ce que c’est ? - Vous avez eu ça où ? - C’est lui qui me l’a donné…
Elle montra alors le dieu du doigt et le homard eu le visage qui s’illumina lorsqu’il posa les yeux sur Monsieur Weeds qui devait visiblement être un habitué des lieux. Son sourire s’élargit alors brusquement en reposant les yeux sur la jeune robote et il s’approcha d’elle, avec ses pinces immenses pour lui faire un câlin.
- Oh je suis vraiment ravi !! Ça va être TELLEMENT bien !
Ravi ? Bien ? Mais qu’est-ce qui allait être bien ? On allait lui expliquer à la fin ?! L’air dépité de voir Wilson sans ticket rose, elle haussa les épaules avant de lui faire un bisou sur le front :
- On va le partager, d’accord ?
Elle n’était pas tout à fait sûre que c’était légal mais elle s’en fichait. Puis les grandes portes s’ouvrirent de nouveau tandis que la musique s’intensifiait et Bob l’Eponge ainsi que son ami Patrick l’Etoile firent leur apparition… Evelyn constata rapidement que Bob avait changé, pour la toute première fois depuis l’histoire du dessin animé… de caleçon… Il ne portait plus son caleçon fétiche mais un nouveau, flambant neuf, totalement en rapport avec la boîte où ils se trouvaient…