« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Terrence haussa un sourcil à la vue de la main tendue. Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Il ne pensait quand même pas qu'il allait la lui serrer et faire comme si de rien n'était ? Même pas un mot d'excuse et il se présentait comme si de rien était. Damian, c'était bien un nom de boulet ça. Et non, il n'en connaissait pas d'autres mais il était certain que s'il en avait croisé d'autres, ils n'auraient pas été beaucoup plus futé que celui qui se trouvait devant lui actuellement. Et le pseudo compliment qu'il lui lança eut juste le mérite de le faire sourire narquoisement. Rien de très engageant de sa part donc. Il n'était pas là pour se faire des amis de toute manière. Il se contenta simplement de regarder le jeune homme face à lui d'un air impassible. Sans un mot. Attendant qu'il daigne enfin bouger de son chemin pour qu'il puisse continuer son avancée.
Il allait d'ailleurs lui faire la remarque qu'il n'attendait qu'une chose. Son départ pour lui permettre de ne plus avoir à supporter sa présence insignifiante lorsqu'une voix se fit entendre dans son dos et qu'une troisième personne s'invitait dans leur petit groupe improvisé. Il lui jeta à peine à regard, prenant néanmoins le temps de détailler sa tenue et de poser les yeux sur le petit aigle qui semblait accompagner le nouveau venu. Il releva légèrement sa lèvre supérieure, découvrant ses dents et laissa échapper un léger grognement. S'il continuait à lui voler autour avec son air revêche, le piaf allait finir en casse-croûte. Il détourna son attention de l'aigle pour le porter sur le type en armure à côté. Visiblement, son rappel à l'ordre ne sembla pas émouvoir le volatil plus que cela. Mais il avait au moins arrêté de lui tournoyer autour. C'était une sage décision. Il n'aurait pas eu la patience d'être gentil.
"Jolie armure !"
Son ton était moqueur, légèrement condescendant. Halloween était vraiment la journée la plus ridicule de l'année. Il assista à la suite de la scène sans vraiment comprendre. Regarda l'insigne un moment, ce devait donc être une espèce de chef de la paix. Un gardien de l'ordre sûrement. Comme lui en quelque sorte. A une échelle différente. Ce qui expliquait peut-être aussi l'accoutrement. Qui lui rappelait légèrement les romains en leurs temps. Une civilisation intéressante que celle-ci. Même s'il avait toujours trouvé que les grecs étaient bien plus respectueux de leurs divinités que les romains. Mais cette époque avait été leur âge d'or. Celle où les divins étaient respectés et craints. Il avait aimé cette période. Ensuite... Tout n'avait été qu'une succession de profanations à leurs encontre. Lui en avait sans doute moins souffert. Après tout, il n'était qu'une créature. Mais les Dieux... eux étaient doucement tombés dans l'oubli.
Il ne fallait pas le leur rappeler évidemment qu'ils s'étaient aussi facilement voler la vedette. Mais ils avaient tous plus ou moins perdus de leurs mystifications. Ils n'en restaient pas moins des Dieux. Et ils n'en restaient pas moins puissant. Et dernièrement, ils revenaient sur le devant de la scène à Storybrooke. Se mêlant au commun des mortels. Les événements semblant s'enchaîner comme si le moment était venu pour une apocalypse imminente. Le prospectus qui voletait sur le trottoir ne l'annonçait-il pas après tout ? La fin du monde et le début de l'apocalypse. Mais c'était peut-être un peu gros. Il n'avait même pas eu le temps de prendre son petit-déjeuner. Et il refusait de vivre la fin du monde le ventre vide. Il jeta un regard du côté de l'aiglonne. Un sourire venant s'étirer sur ses lèvres.
Mais il fut à nouveau tiré de ces pensées par le type aux bouclettes. Il n'en ratait vraiment pas une celui-là. Il poussa un profond soupir avant de fixer sa boîte à son tour. Intrigué. C'était quoi encore que ça ? Pourquoi se mettait-elle à briller ? Il n'avait pas réussi à l'ouvrir aucun mécanisme visible et même avec toute sa force, il n'avait pas réussi à la casser. C'était d'ailleurs plus qu'étrange. Il y aurait du surnaturel là-dessous qu'il ne serait même pas surpris. Il leva les yeux au ciel lorsque le bouclé fit tomber sa boîte. Quelle chochotte. Ce n'était pas si elle avait commencé à brûler. Non ! Elle brillait juste. C'était même plutôt joli. Mais il en vint à la conclusion que ce n'était finalement pas une tradition humaine de s'offrir des boîtes roses à Halloween puisque tout le monde semblait aussi surpris que lui voir plus.
Il jeta d'ailleurs un regard dubitatif à sa propre boîte lorsqu'elle se mit à émettre un drôle de "pouet" après que le maladroit ait fait tomber la sienne. De plus en plus étrange. Et plus étrange encore fut la croix qui apparut soudain en plein milieu de sa boite. Un magnifique X se trouvait désormais au centre du cœur et en se penchant un peu plus pour l'examiner, il remarque que le centre de la croix brillait légèrement. Il se rapprocha un peu plus pour voir le X se scinder en deux tout à coup. De plus en plus étrange. Il n'y avait plus un X mais bien deux désormais. Il toucha la croix du bout du doigt mais rien. Pas de relief juste une image sur cette boite étrange. Il la tourna dans l'autre sens et le même manège se reproduit. Les croix se scindèrent à nouveau pour faire apparaître chacune trois nouveaux X.
Bientôt la boite fut recouverte de X. Qu'est-ce que cela signifiait ? Il n'en avait pas moindre idée. Mais une chose était sûre, c'était vraiment étrange. Il redressa la tête vers le type en armure et lui montra la boîte.
"Vous avez déjà vu ça auparavant ?"
Après tout, c'était lui l'humain. C'était donc lui l'expert de ce monde. Il devait donc avoir toutes les réponses aux choses qui se passaient dans sa ville et dans son monde. Surtout s'il était le gardien de la ville. Après tout, lui savait exactement tout ce qui se passait dans les Enfers. En tant que gardien des portes. C'était aussi son rôle de savoir qui avait essayé de sortir ou de rentre. Et même parfois de régler les conflits entre plusieurs créatures. Ce n'était clairement pas Sasha et sa taille de minuscule larve qui allait pouvoir faire quoique ce soit.
Wilson Wallander
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Il avait toujours cette drôle d'impression lorsqu'il se trouvait à côté de Cassandre, sans savoir vraiment la manière exacte dont il pouvait la décrire. C'était certainement dû au fait qu'un an plutôt, il la tenait dans ses bras, ce petit bébé tout petit... Il l'arrachait à sa mère. Elle ne lui en voulait pas, il le savait, elle avait bien grandi malgré tout, la preuve était devant lui. Mais elle semblait avoir vécu tant de choses et... Elle en savait beaucoup. Il avait préféré oublié ce moment où il avait partagé cette vision du futur qui se répétait sans cesse dans sa tête, se remémorant avec plus d'enthousiasme leur séjour à Coney Island. C'était un souvenir bien plus agréable que celui de leur escapade dans le monde de Sandman.
Wilson aussi était heureux de la voir ici, même s'il ne pouvait pas vraiment l'aider et se contenta de hausser les épaules à son interrogation. Il continuait d'observer la boîte, bien que sans aucun indice il était difficile de pouvoir affirmer que c'était dangereux.
« Tu as prévu quelque chose pour ce soir ? »
Ce soir ? On était le 31 octobre, qu'est-ce qu'il pouvait y avoir de spécial ce soir ? … Halloween. Ses yeux s'ouvrirent en grand, fixant Neil avec une expression des plus dévastées, alors qu'il réalisait que cette pensée lui était passée bien au-dessus de la tête.
« Je... En fait non. »
Il baissa la tête, honteux, une moue déçue alors qu'il n'avait même pas prévu de quoi se déguiser. Il ferait comment pour trouver quelque chose en si peu de temps ? Hors de question qu'il reprenne son costume du Doctor qui n'était pas fait pour l'occasion, d'ailleurs. Il était trop abîmé depuis le Comic Con en plus. Comment est-ce qu'il avait pu zapper ça à ce point ? Il avait fait une telle association entre les tracts sur la fin du monde et cette date qu'il en avait laissé de côté le sens premier de ce jour. Après tout, depuis la levée de la malédiction, on ne pouvait pas dire qu'il avait fêter beaucoup de soirées d'Halloween comme il se le devait.
« Elle va bien ? »
Il lui semblait évident qu'elle parlait d'Evelyn, parce qu'elle était en contact avec toutes les autres personnes de sexe féminin qu'il pouvait connaître. Un sourire avait commencé à se dessiner sur ses lèvres alors que, d'un coup, Neil s'adressait à quelqu'un juste à côté de lui... à EVE, en fait. C'était... étonnant, qu'elle soit arrivée si vite sans qu'il ne l'est remarqué.
Et... Et elle était... Elle était tellement jolie. Elle était différente, cette fois. Il ne la trouvait ni ridicule ni ''appétissante'', comme le disait Neil – même s'il comprenait qu'elle utilise ce terme, non. Il la trouvait juste belle. Comme toujours.
« Ça te va à merveille ! »
Il faut dire qu'elle pouvait porter n'importe quoi qu'il ressortirait toujours cette phrase. Faut dire que lui et le sens de l'esthétique en plus ça faisait huit.
« Tu aimes ? C'est mon costume d'Halloween ! »
Oh... Non... Elle y avait pensé, elle ! Il se retrouvait bien débile avec sa tenue de travail maintenant ! Il allait faire comment pour se justifier hein ? Il allait faire comment ? Il se mit à rougir de manière automatique en détournant les yeux, il avait vraiment mal géré sur ce coup. Mais il ne pu faire l'innocent plus longtemps alors qu'elle se rapprochait un peu. En effet, au moins, comme ça, on pouvait dire qu'ils faisaient la paire. Les couleurs étaient quasiment identique et, bien qu'elle soit davantage dans le thème que lui... Peut-être que ça pouvait passer... Il avait le droit d'utiliser sa tenue de travail comme costume ? Sauf que c'était connu qu'il était éboueur, c'était vraiment trop lambda...
Il ne rougit qu'un peu plus lorsqu'elle vint l'embrasser sous la joue, alors qu'elle aussi tenait une boîte rose dans ses mains. Apparemment, elles parsemaient la ville. Ce qui se confirma lorsqu'une grande blonde tenant se montra à leurs côtés. Ils allaient finir par former une assemblée si tout le monde se pointait ici !
« Wilson. »
Hein? Il la dévisagea sans gêne alors qu'elle semblait le connaître bien plus que lui à son égard. Elle dégageait ce petit truc en plus qu'il ressentait parfois en compagnie de... divins. En effet, il avait du la voir, ce soir là, avant de devenir Peste. Ce n'était que très vague dans son esprit, comme s'il avait volontairement brouillé ce bref passage. Aphrodite. En pompom girl. C'était... perturbant.
« Je me souviens de vous. » Un peu. Il n'arrivait pas à la tutoyer en tout cas, il n'y arrivait jamais avec les dieux. « J'espère que Lily va bien. »
Il avait jeté un coup d'oeil vers Cassandre en même temps, n'ayant pas revu l'éléphant depuis qu'elle avait quitté l'hôpital. Il était resté à son chevet autant que possible, Ellie y étant bien plus présente que lui, mais il ignorait comment tout se déroulait de son côté depuis cet événement. Le moment le plus étrange fut ce moment entre grand-mère... GRAND-MERE ! Oh mais oui, Aphrodite était la grand-mère de Cassandre. Il n'avait pas fait attention à ce détail. Il resta planté là, tout gêné, cherchant EVE du regard alors qu'elles s'échangeait un câlin. Il ne savait plus où se mettre.
Il ne fit pas le lien entre sa tentative de les rassurer de son innocence et les cœurs un peu partout autour d'eux, avant de réaliser qu'elle était la déesse de l'Amour, la plus à même de pouvoir les aider à retrouver ce qui avait causé tout ça, alors. Non ?
« Ces affiches traînent depuis un moment maintenant, j'arrête pas d'en ramasser partout. Ils embobinent pleins de gens je crois... »
Wilson ne voyait pas vraiment de logique entre une possible apocalypse et des petits cœurs, à moins que cette assemblée de fous ait envie de terminer sa vie dans la joie et la bonne humeur et que c'est le message qu'elle tentait de faire passer... C'était tordu, quand même.
Il lança un regard alors que Neil avouait avoir tenter de détruire les petits cœurs dans la rue. Non pas qu'il ne comprenne pas ce geste, mais il espérait que si cela avait fonctionné, elle avait aussi pensé qu'elle aurait du tout nettoyer derrière et ne rien détruire d'autre – comme une bouche d'incendie ou un poteau – au passage. Non parce que c'était déjà assez le bordel, il avait pas besoin de repasser derrière les dégâts d'une demie-déesse. Même si elle semblait mieux contrôler que son papa.
Il ne comprit pas les délires concernant Yzma et le dieu bizarre de Grèce. Non parce qu'Yzma... Il fallait en tenir une couche pour avoir envie de se retrouver avec elle... Pense celui qui a eu envie d'être avec elle pendant des mois avant de se rendre compte de sa connerie. ... Et qui a assommé l'ancien maire y'a pas longtemps en pensant encore une fois que cette tarée était EVE. … Wilson n'avait jamais prétendu être complètement sain d'esprit.
Comme pour se rassurer, il alla prendre la main d'EVE dans la sienne, alors que Neil s'enfonçait encore plus en dénigrant sa grand-mère avec qui était bien Dionysos à une époque. Heureusement pour elle, une distraction de taille vint couper court à cette discussion. Les boîtes – dont celle qu'il tenait toujours – se mirent à s'illuminer et, même s'il fallait avouer que c'était plutôt joli, ça n'en restait pas moins surprenant. Penchant légèrement la tête sur le côté en observant l'objet, il eut un mouvement de recul alors que, soudainement, des chiffres se mirent à apparaître sur sa face.
« Huit ? Huit quoi ? »
Il avait relevé la tête vers les autres, tendant sa boîte tandis que, au fur et à mesure, l'unique chiffre se multipliait. 88. Puis 888. Et ça ne s'arrêtait plus. Des huit partout ! La lumière qu'elle dégageait semblait clignoter et, à chaque clignotement, un nouveau huit venait se joindre aux autres. Jusqu'à ce que toute la surface du cœur en soit remplie.
Il jeta un regard vers celle d'EVE sur laquelle le même phénomène c'était produit. C'était de plus en plus intriguant tout ça. On était pas le huit, ni le huitième mois de l'année, ils n'étaient que quatre et il n'avait pas huit ans... Non il ne comprenait pas.
« Le nombre du démon c'est bien 666 ? On est pas en train de vivre une expérience paranormal alors c'est bon ? »
Oui. Oui, Wilson, après tout ce qu'il avait pu vivre et voir, restait complètement effrayée à l'idée de croiser un esprit malin qui voudrait lui faire sa peau. Alors si Satan pouvait rester bien au chaud dans son coin sans venir les chercher, ça l'arrangerait grandement.
« C'est peut-être un numéro de téléphone ! »
Avec beaucoup de chiffres, oui, mais toutes les possibilités pouvaient être tentées. Il sortit son portable en fouillant longtemps dans sa poche pour noter autant de 8 qu'il en voyait sur le boîte. Il n'eut même pas le temps de finir de composer et d'appeler en fait. Juste en face de lui, une personne chevelue venait d'apparaître et l'avait fait lâcher son cellulaire de surprise.
« Quand est-ce que les dieux ils vont arrêter de faire ça sérieusement ? »
Seuls les dieux pouvaient se téléporter de manière aussi directe à sa connaissance. A moins que... En levant la tête, ne reconnaissant pas ce monsieur qui venait de se joindre à eux avec un petit cœur dans les mains, il remarqua que la pompom girl s'était envolée.
« Elle est passée où Aphrodite ? »
Son ton était un peu plus sérieux, un peu plus sur la réserve aussi, sur la défensive même. Non, vraiment, là on pouvait se dire qu'on truc clochait sérieusement ! C'était quoi ses cœurs farceurs ! … Farce... Halloween... Vraiment ? C'était un coup d'Hadès à tout les coups ! Il était pas gentil lui !
☆ ☆ ☆
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
De toute évidence, Cassandre avait des soucis pour se détendre et faire la fête. Il faudrait que je remédie à cela en temps utile. Ce n'était pas normal qu'elle soit si jeune et qu'elle ait des difficultés à s'amuser.
"Non, on peut se déguiser dès le matin si on le souhaite, et même la veille ou le lendemain." lui expliquai-je gentiment. "La demoiselle orange a très bien compris le principe."
Je me risquai à tapoter le bras de la jeune femme déguisée en citrouille puis roulai de nouveau des yeux en entendant ma petite-fille préciser que les coeurs étaient un cadeau de Dionysos à Yzma. Cette folle et mon ex-mari ? S'il voulait me pousser à bout, il savait précisément comment s'y prendre, mais ce n'était pas son genre. Qui plus est, même s'il perdait sûrement beaucoup de neurones dans les effluves du vin, il ne se mettrait jamais en couple avec une femme qui ne possédait aucune limite. Heureusement, Cassandre rit et je compris alors que sa théorie n'était en réalité qu'une blague.
"Et même si Dyonisos n'a pas bon goût, il n'irait tout de même pas avec madame Popochimalt !"
Interdite, j'écarquillai les yeux et pivotai vers elle. Mon regard devint accusateur bien avant que je parvienne à me contrôler. Elle se rendit compte de sa maladresse et tenta de se rattraper, mais c'était trop tard. Plus qu'irritée, je me sentis blessée. Ainsi, c'était ce que ma descendante pensait de moi ? Je n'étais pas quelqu'un de bien ? Elle avait amplement raison, je n'avais aucun mérite, mais... c'était dur de l'entendre de sa bouche à elle.
Le coeur rose bonbon que Cassandre avait en mains s'illumina subitement, bouleversant une nouvelle fois le cours de mes pensées. Les autres firent de même, nous faisant baigner dans une clarté étrange, comme de la barbapapa luisante. J'observai ma propre boite et constatai qu'un 8 se dessinait sur chaque côté du coeur.
"Huit..." énonçai-je à voix haute. "Le symbole de l'infini...?"
La lumière pulsait à l'intérieur des coeurs et à chaque pulsation, un huit s'ajoutait aux autres. Wilson semblait paniquer. Il mentionna une expérience paranormale et je lançai dans un rictus faussement amusé, presque blasé :
"Est-ce qu'ils tournent Paranormal Activity 6 à Storybrooke à notre insu ?"
Je levai les yeux vers le ciel parsemé de nuages puis offris un regard circulaire à la rue, dont les demeures pour la plupart encore endormies conférait un aspect spectral. Un décor parfait pour un film d'horreur. En tous les cas, je ne serai pas la blonde écervelée qui meurt au début du long-métrage, même si je portais une mini jupe et un ruban rouge dans les cheveux. Je n'aurai pas le rôle de la victime. La mâchoire contractée et l'esprit en ébullition, je crispai mes doigts autour du coeur rose.
PLOUP !
Venant de nulle part, un amas de fumée rose m'enveloppait. Une drôle de sensation traversa mon nombril et tourbillonna dans mon ventre.
La fumée entra dans mes narines et surprise, je toussotai. Je plaquai ma main libre contre ma bouche. Pourquoi toussais-je ? Je n'étais pas constituée pour. Lorsque j'avais été mortelle, j'avais goûté à la "joie" des maladies diverses. Cependant, c'était totalement contre nature qu'à cet instant précis, la fumée me fasse tousser ! Etais-je redevenue humaine ? Avais-je perdu mon immortalité ? Si vite, si stupidement ?
Je clignai des yeux, hébétée. Je crachai encore un peu mes poumons et les yeux vitreux, je me redressai.
"Tuez-moi ! Vite ! Quelqu'un... n'importe qui ! Non... attendez !"
Je levai les index en l'air, avec ma main toujours refermée sur le coeur. Non, il ne fallait pas que je meure, car si je perdais réellement la vie en étant mortelle, la régénération se révèlerait problématique... voire même catastrophique. Peut-être même impossible.
"Non, je... je vais vérifier moi-même."
Je ne voyais pas encore comment mais c'était à l'étude.
A travers le nuage de fumée rose qui se dissipait, j'aperçus des silhouettes très différentes. Où étaient passés Cassandre, Wilson et la citrouille ? A moins que...
"J'ai été téléporté ?" fis-je, abasourdie.
Je ne l'avais pas décidé moi-même, donc c'était forcément le coeur que je tenais en main qui avait fait des siennes. Il était vraiment très puissant pour agir à ma place. Je jetai un coup d'oeil à l'objet que j'avais en main, remarquai que les 8 venaient de se changer en 7. Les coeurs autour de moi sur lesquels étaient marqués des X furent instantanément flanqués du même 7. Je battis des cils, chamboulée au possible, et confiai mon coeur rose au petit jeune homme vêtu d'un slip.
"Trop d'informations. Ce n'est plus possible." soupirai-je. "Chaque chose en son temps. D'abord, vérifions."
Je venais de trouver comment être persuadée d'être toujours immortelle. D'un côté, je n'avais pas trois mille solutions... Je fis apparaître un couteau bien aiguisé dans ma main et m'entaillai le poignet d'un geste sec et rapide. Je laissai échapper un cri étouffé puis regardai tranquillement mon sang s'échapper de la plaie ouverte.
"Bon, je vais bien." constatai-je, soulagée. "Si j'étais mortelle, ça devrait faire beaucoup plus mal, non ? Je devrais également me sentir... faible... alors que ça va très bien."
Avec un pâle sourire, je titubai jusqu'à un homme barbu aux cheveux longs. Sa tête me disait quelque chose... Oh, oui, bien sûr !
"Terrence ? Qu'est-ce que tu fais ici ?"
Je l'observai d'un oeil intrigué. Non, ce n'était pas lui qui était l'instigateur de cette mascarade. Ce n'était pas son genre les petits coeurs et les chiffres énigmatiques. Son style était plus "sauvage" et... pragmatique.
Un filet de sang s'échappait sans discontinuer de mon poignet ouvert levé en l'air. Je posai les yeux dessus, fixant d'un air détaché la petite mare cramoisie qui s'agrandissait à mes pieds.
"Ca va tâcher mes chaussures en toile blanches." constatai-je, dépitée.
En plus, je me sentais de plus en plus faible. J'aurais dû choisir un meilleur moyen pour tester mon immortalité. Je chancelai de nouveau et me rattrapai à la chemise de Terrence.
Un piaillement me fit tourner la tête, et je me rendis compte que la gente masculine était composée d'un troisième homme. Et de son aigle.
Je me redressai d'un bond et entrouvris la bouche. Pascal. En armure. Avec une cape. Je le regardai de bas en haut, puis de haut en bas. Mon cerveau mit quelques secondes à assimiler ce que je voyais. Il était des plus intéressants vêtu ainsi. En comparaison, j'avais l'impression d'avoir trouvé un costume minable pour Halloween.
Je baissai la tête sur ma tenue de pom pom girl, esquissai une moue dubitative et m'attardai sur mon poignet poisseux de sang.
"Bon, il vaut mieux que je meurs brutalement parce que c'est bien trop long de cette façon." décidai-je. "Il faut un coup fatal qui m'achève. Y a-t-il une âme charitable pour m'aider ?"
Je fis les yeux doux à Pascal, Cerbère et même au charmant blondinet. Le shérif n'avait pas l'air particulièrement enclin à porter le coup fatal. Ne dis pas que tu n'y as jamais pensé, je t'ai poussé à bout tellement de fois... En plus, il était de son devoir d'aider les citoyens, non ? Je vivais à Storybrooke, je payais mon loyer, je méritais un coup de main. Voire un coup d'épée, de massue, ou de quoi que ce soit d'autre susceptible de m'inciter à me régénérer. Ma tentative de "suicide" ratée m'affaiblissant de minute en minute, elle ne me permettait pas de faire apparaître une arme capable de m'achever proprement. J'aurais dû réfléchir davantage. La fumée rose m'avait probablement trop chamboulée.
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Neil Sandman
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| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
Je m'étais éloigné de la déesse de l'Amour qui était aussi ma... grand mère et j'avais pris en main une de ces feuilles dont Wilson parlait. Il en avait ramassé toute la matinée un peu partout en ville. C'était une publicité pour rejoindre un groupe totalement différent du Ni Divin ni Soumis lancé par cette Angela Pink. Elle était trop délire, je l'adorais. D'ailleurs, toutes ces boîtes étaient roses et je savais qu'il s'agissait de sa couleur préférée. Elle n'aurait quand même pas fait un truc de ce genre ? C'était une énième tentative de nous faire croire que Aloysius Black était le meilleur partis pour la ville ? Quoi qu'il en soit, cette feuille parlait du Dernier Rassemblement avant la Fin du Monde.
Je ne savais pas encore qui distribuait ces tracts et je ne me souvenais pas d'en avoir vue de l'époque où je venais, mais quoi qu'il en soit, ils étaient persuadés que ce soir serait la fin du monde. Ça tombait plutôt bien, car je n'avais rien prévu pour la soirée, donc mes plans n'allaient pas tomber à l'eau. Restait à savoir à quoi ressemblerait cette fin du monde, car à force, j'en avais un tout petit peu trop vécu. La chose parfaite, c'était que cette fin du monde semblait bien plus originale que n'importe quelle autre fin.
"Huit... Hum... un polygone a huit côtés. C'est aussi un nombre chanceux. Enfin dans la culture chinoise." avais-je dit en levant la tête vers Wilson. Il ne connaissait pas ? Dommage, c'était intéressant. Puis, j'avais tournée ma tête vers Eve, qui devait sans doute tenter elle aussi de comprendre de quoi il était question. C'était la plus douée d'entre nous dans ce domaine.
"C'est le nombre de planètes du système solaire aussi. Depuis qu'on en a perdu une. Les araignées ont huit pattes. Mais je ne vois pas une invasion d'araignées en ville. Vous imaginez le truc ?"
Je m'étais mise à rire toute seule. Car là sur le coup, j'étais véritablement la seule à en rire. Ils avaient peur des araignées ou quoi ?
"Je ne vois pas. Par contre oui, 666 c'est pour le diable. Et même si c'était inversé, ça serait des 9. Là on est dans des 8. On est même pas 9 d'ailleurs. C'est peut être qu'une coïncidence ou un compte à rebours. Mais il est bloqué sur 8 et généralement ça débute à 10."
Il arrivait parfois qu'on me disait que je parlais trop. Apparemment je tenais cela de mon grand père, mais bon. Ce que je disais été très intéressant, car ça permettait de comprendre que ce chiffre signifiait... rien du tout. Ou alors...
"Oh oui, pas mal. L'infini c'est comme un huit inversé. Hééé ! Super !" avais-je dit en faisant un clin d’œil à Aphrodite. Elle était trop forte et aussi plus... là... o_O
Pourquoi était elle partie ? Elle avait eu une idée ? J'avais tourné la tête vers Wilson pour voir si il avait compris et je l'avais vue composer quelque chose sur son portable. Il essayait vraiment d'appeler le numéro ? Il était trop mignon ! Puis tout à coup, quelqu'un venait d'apparaître face à nous. Ok. On disparaît, on apparaît. Point en commun, ils avaient tous les deux une boite en main au moment de leur voyage. Ça permettait de se téléporter ?
"J'ai l'impression que quelqu'un s'amuse à nous déplacer. On devrait peut être mieux poser les boites par terre."
Sans attendre, j'avais posé la boite sur le sol, avant d'observer le nouvel arrivant. C'est fou, il ne me disait rien du tout. Ça devait être un habitant de la ville, ou un alien pourquoi pas. Après tout ces boites avaient quelque chose de spécial, ça ne me surprendrait pas d'apprendre qu'elles viennent de l'espace. Quoi qu'il en soit, on devait faire connaissance.
"Bonjour nouvel arrivant. Je m'appelle Neil Sandman. Là c'est Wilson, Eveuuuh !" avais-je dit en désignant la jeune femme comme on le faisait dans le dessin animé. Je m'étais mise à rire, une nouvelle fois toute seule avant de toussoter et de continuer les présentations. Dans le futur ça m'arrivait souvent de lui faire la blague, mais bon... Elle ne le savait pas encore.
Alors que je discutais avec Damian de nos costumes respectifs en pleine rue, quelqu'un nous percuta, nous faisant tomber sur les fesses. Bizarrement, ça faisait plus mal que d'habitude quand on n'avait pas de pantalon. Alors que je me relevais, l'homme chevelu avoua penser que l'on était coupable de s'être percuté à lui. Puis il nous envoya une pique. il était sérieux lui ? Il devait sûrement être jaloux de ne pas avoir trouvé un aussi joli costume que moi. Mais je n'eus pas le temps de lui réponde qu'un autre homme arriva, déguisé en centurion. Bof. Pas très convaincant. Il nous demanda si l'on savait ce que c'était que ces boîtes puis il ajouta que ma tenue était indécente. Et, il montra son badge de shérif. Alors comme ça, même le shérif était jaloux de mon costume ?! Enfin, il ne fallait pas ! Je savais très bien que c'était difficile de trouver un costume aussi génial que le mien mais non vraiment, être jaloux pour si peu de choses ? Ils me flattaient !Je n'adressais qu’un sourire au shérif, un sourire malin. Mais alors que les boites avaient finalement l'air de ne rien faire, elles se mirent toutes à briller. Damian était tellement étonné qu'il en lâcha sa boîte. Sur mes pieds. La boîte laissa échapper un "Pouet" distinct alors que je lançais un regard noir à Damian. Pas que ça m'avait fait mal mais... par principe. Toutes les autres boîtes tremblèrent et firent des "Pouet" chacun à leur tour. Puis, tout s'arrêta. Alors ça s'était bizarre. Je tenais toujours la mienne dans les mains. D'un coup, les boîtes furent flanqués de X. Qu'est ce que cela pouvait bien signifier ? Alors que j’allais dire à Damian qui valait mieux partir, je ne le voyais plus. Il avait disparu. Mais où était-il encore passé ? Brusquement, un cube rose tomba au sol et se mit à vibrer. Non, non... Qu'allait-il se passer encore ? Il s'éleva de quelques centimètres avant de trembler dans tous les sens. De la fumée s'en dégagea puis il explosa. Je pus apercevoir une silhouette dans l'amas de fumée. Une silhouette féminine. La fumée se dissipa un peu, venant sur nous, nous enfumant. je toussais un peu. tout comme la femme blond et qui venait de sortir de la fumée d'ailleurs.je ne l'écoutais pas parler. C'était étrange ce qui se passait dans ma tête à ce moment. Je n'aime pas les filles, ces êtres sont des choses complètement imparfaites. Mais elle, elle avait quelque chose de différent. Elle était belle. C'était la première fois que je pensais du bien d'une fille et ça m'intriguait. Vraiment. J'essayais d'enlever ces pensées idiotes de ma tête alors qu'elle se coupait. Elle parlait de mortalité comme si elle ne l'avait jamais connu... Je ne comprenais pas vraiment. je vis que pendant que j'étais dans mes pensées, elle m'avait donnée son cœur rose et qu'il était flanqué de 7 comme tous les autres d'ailleurs. je donnais mon cœur et celui de la nouvelle arrivante au chevelu que la blonde venait d'identifier comme Terrence. Il en portait maintenant 3. Après tout, si la blonde avait vraiment été téléportée par ces boîtes, peut-être qu'en en donnant plein à Terrence, il disparaitrait. Il ne manquerait à personne. La femme nous demanda de la tuer brutalement. D'accord, ça c'était la demande la plus bizarre que l'on ne m'avait jamais faite. Un sourire apparut sur mon visage. j'allais avoir l'occasion de tuer cette jolie femme qui m'intriguait. Au moins, je n'aurais plus de problème sur le pourquoi du comment elle m'intriguait.
-Je veux bien te tuer moi. Il me faudrait quelque chose pour le faire par contre...
Mais, n'oubliant pas mon idée de faire disparaître Terrence, je pris 4 boîtes que je mis au dessus des 3 boîtes du chevelu. Sept boîtes comme le chiffre qui était affiché sur ces boîtes. Si avec ça, il ne se faisait pas téléporté quelque part... Plus qu'à attendre.
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Pascal jura alors que les boites commençait à faire des trucs louches, très louches. Genre "louche-je-vais-exploser" louche. Le caméléon soupira, et bien voilà, la surprise de la journée. Un type s'amusait à balançait les boites dans tous les coins de la ville et les gens les ramassaient, puis arrivait le compte à rebours qui annonçait rien de bon, rien de bon du tout. C'était peut-être en lien avec ceux qui prévoyait que ce jour était le dernier avant la fin du monde? Non, peu probable, c'était juste une bande de fêtard et de nigauds, mais ce n'était pas à exclure. Un divin peut-être? Arya? Nah, ce n'était pas son genre de balancer des boites suspectes en plein milieu de la rue... Même si l'emblème de cœur était trompeuse. Je lui faisais confiance, aussi étrange que cela puisse paraître, et puis elle était devenue la déesse du chaos maintenant. Alors cela m'étonnerait qu'elle décide de faire un truc dans le genre. Une personne ayant prise la place libre du la divinité de l'amour? Probable, mais je n'avais pas encore suffisamment d'information pour en déduire quoique ce soit, ce que je savais c'était qu'il y avait des boites avec des cœurs barrés et un compte à rebours éparpillées dans tout Storybrooke, ce qui était une très mauvaise nouvelle. Une très, très mauvaise nouvelle. Pas de repos pour les braves je suppose.
"Non, mais c'est généralement pas bon signe."
Pascal sortit sa radio de sa poche (qu'il avait accrochée à la tassette de son armure) et prévint tout le commissariat de monter d'un niveau l'alerte, il fallait mieux prévenir que guérir, mais je sentais déjà que ça allait être une longue soirée, et je ne voulais pas imaginer la paperasse qui allait subitement prendre vie et se téléporter sur mon bureau après. Ô joie. Oh tiens, Arya venait d’apparaître de nul part, je suppose que je pouvais la sortir de la liste de suspe... Wait. Le cœur du caméléon fit un bond dans sa poitrine alors qu'il écarquilla les yeux en se rendant compte de la tenue d'Aryana. Et... Oh. Oh? Oooooh. Je ne ferais aucun commentaire, parce que je devais avoir la bouche un peu trop grande ouverte pour pouvoir m'exprimer et elle était juste à tomber raide mort. Mais du genre... Enfin voilà... Je... Vais me taire maintenant, sinon j'allais dire une bêtise et me prendre un coup de marteau sur le coin de la tronche. N'empêche elle était très... "Arya" en pom-pom girl. Mais soyons sérieux quelques instants, qu'est-ce qu'elle faisait là? Cela m'étonnerait qu'elle soit venu pour me dire bonjour, et je ne me souvenais pas du fait qu'elle soit fan des nuages roses bonbons lors de ces téléportations, et en plus le machin ne semblait pas bon pour la santé, et oui, ce téléporté tue. Enfin bref, j'étais contente de la revoir même si elle avait l'air totalement paumé.
"Tuez-moi ! Vite ! Quelqu'un... n'importe qui ! Non... attendez !"
... Non mais un simple bonjour aurait amplement suffit. L'attention de Pascal fut attiré vers la boite lorsque cette dernière émit un petit bip avant de descendre à sept, oula, le machin commençait déjà. Sept quoi? Minutes? Heures? Téléportation rose bonbon de pom-pom girl blondes? Ça ne m'aidait en rien, sauf à m'indiquer que j'avais moins de temps avant que la surprise n'arrive, et je n'aimais pas les surprises. Oh, et puis Aryana donnait aussi l'impression d'avoir fumée la totalité de ce que Mérida planquait d'un seul coup. Et puis elle se coupa les veines, et un flot de sang commença à se déverser sur le bitume. ... J'aimais Arya, vraiment, même si notre relation était un véritable bordel, je l'aimais de tout mon cœur. Mais parfois, juste parfois, je me disais qu'il y avait un peu d'air derrière ces beaux yeux bleus, et étrangement, c'était l'une de ses fois! Allez savoir pourquoi, peut-être parce qu'elle décidait de se condamnée sans même y penser. D'une certaine manière s'en était presque terrifiant, mais pour l'instant, j'avais juste avant de me facepalmer. Et tiens, c'est exactement de que j'allais faire. Bien, maintenant tu as une belle marque rouge sur le front, pas grave, juste respire un coup et évites de perdre ton calme. Sinon ça allait pas être joli. Surtout lorsqu'elle s'accrochait à la chemise de mini-Judah, Terrance donc? Une connaissance? Je suppose que c'était l'un de mes prédécesseurs alors, je veux dire, sincèrement, Aryana qui reconnait un type dans la rue? C'était qu'il y avait 95% de chances que cette même personne avait déjà terminé dans son lit. C'était la vérité, après tout, et puis sincèrement, pourquoi je serais gentil avec elle lorsqu'elle venait de ce suicider sous mes yeux? Hein? Je savais qu'elle allait revenir, comme toujours, c'était presque de la triche, mais... Sincèrement? J'avais vu et fait pas mal de trucs stupides dans ma vie, mais là, je pense que je venais d'attendre le top 3. Facile. Et puis elle mettait du sang partout. Elle s'était à moitié arracher la main, et ça pissait le sang de partout, absolument partout, Tiens, elle venait de se rendre compte que j'étais là. Bravo Arya, championne. Je pouvais remercier Brave pour ça, j'oscillais trop entre l'envie de me frapper la tête contre un mur ou de frapper sa tête dans le même mur pour dire quoique ce soit.
"Bon, il vaut mieux que je meurs brutalement parce que c'est bien trop long de cette façon. Il faut un coup fatal qui m'achève. Y a-t-il une âme charitable pour m'aider ?"
... Je... Pascal se frotta les yeux en soupirant, bordel, c'était le DÉBUT DE LA SOIRÉE et voilà ce qui arrivait. Le visage du caméléon se crispa, alternant entre la colère et... Et l'envie de retirer son casque pour aller boire une bière dans le bar le plus proche. Je savais déjà ce que je devais faire mais ça ne plaisait pas, pas du tout, mais alors pas du tout. Le Shérif soupira de plus belle, avant de s'approcher d'Aryana.
"-Je veux bien te tuer moi. Il me faudrait quelque chose pour le faire par contre..."
Pascal attrapa Calecon par l'épaule et serra un bon coup, ce dernier laissa échapper un petit cri de surprise et de douleur et se retourna vers moi, uniquement pour tomber sur les yeux verts du caméléon qui bouillonnait de rage contenue. Si quelqu'un devait faire le ménage, autant que ça moi, mais ce type, ce type venait de proposer d'achever quelqu'un sans ciller avec un grand sourire malsain aux lèvres? Bien, tu venais officiellement de rentrer sur ma shitlist, félicitation Caleçon.
"Recule."
Ce n'était pas un choix, où il pouvait essayer de jouer au malin pour voir ce qui allait se passer. Et bien lui en fait, parce que son sourire se ternit un peu et il fit un pas en arrière, le caméléon se retourna pour regarder Aryana droit dans les yeux, les déesse eut au moins la présence d'esprit de se sentir mal pour ce qu'elle venait de faire. Et Pascal soupira en prenant le poignet d'Aryana pour l'examiner, faisant attention de ne pas finir couvert de sang dans le processus. Ouaip, totalement foutu, le seul truc qui pouvait la sauver était une transfusion au urgence, mais c'était déjà trop tard. Bordel. Le caméléon sentit son cœur vacillé et regarda la blonde dans les yeux, lui faisait bien comprendre que Pascal n’appréciait pas du tout ce qu'il allait faire.
"Bonjour Aryana, content de te voir Aryana, c'est toujours un plaisir Aryana. Joli costume! Tu nous fais la victime d'un film d'horreur? Très ressemblant, bravo, criant de réalisme."
Le caméléon prit le couteau des mains d'Aryana avant de le laisser tomber par terre, Aryana ne dit rien, surement un mélange de honte et du fait qu'elle se soit presque vidée de son sang. Le caméléon soupira, son regard se faisait plus doux malgré tout. Il se tourna vers le trois spectateurs avant de dire:
"Retournez vous si vous voulez, ça va pas être joli."
Le shérif soupira une nouvelle fois avant de se pencher vers Aryana et de la regarder dans les yeux de nouveau, lui murmurant qu'il était désolé. Puis le caméléon pressa un point vital au niveau du coup, coupant son contact avec la douleur. Puis Pascal, se dégouttant lui-même de cette situation, attrapa la nuque d'Arya d'une seule main et lui brisa la colonne vertébrale d'un geste précis et professionnel. Le craquement sembla résonner bien trop longtemps dans l'esprit de Pascal qui avait envie de vomir. Il rattrapa le corps sans vie de la déesse avant de l'allonger sur le bitume, et de soupirer, il avait fait ça trop souvent. Bordel, il savait que c'était la meilleure chose à faire et qu'elle était condamné dès que le sang avait commencé à couler. Mais cela ne lui faisait aucun bien, il avait envie de vomir, simplement. Mais il avait une expérience bien trop intime avec la mort pour que cela l'affecte. Et c'était ça le pire. Il venait de tuer la femme qu'il aimait. Et il ne ressentait qu'un grand vide, même s'il savait que c'était la meilleure chose à faire, il avait juste envie de... De dormir et de ne plus jamais se réveiller. Journée de merde. Alors que le corps de la déesse se changea en cendre, le caméléon se tourna vers Terrance avant de lui dire:
"Tu es l'une de ses connaissances? Un ex surement, c'est toujours le cas. Enchanté, je suis Pascal Méléon, et je viens de tuer ma supposé petite amie. Elle à le don de foutre le bordel niveau vie amoureuse, pas vrai?"
Puis, tout l'univers décida de me briser les m&m's. La boite en forme de cœur, non, toutes les boites en forme de cœurs décidèrent de faire décroître et d'atteindre le zéro d'un seul coup en tremblant, Pascal jura une dernière fois avant que tout le monde soit engloutit dans une vive lumière aveuglante. Génial, une téléportation, encore. J'étais certain qu'il existait un permis pour ce genre de truc maintenant que je l'utilisais plus que la voiture. Tout allait pour le mieux dans ma vie. Le caméléon apparut sur une chaise, dans ce qui semblait être... Une salle de détente? Oui, c'était le cas, un demi-cercle de fauteuil blanc en cuir, nous étions plusieurs et je n'avais pas envie de compter, surtout lorsque je reconnaissais personne. Il y avait bien les trois gars qui m'avait suivit, et Aryana aussi. Sauf que j'avais décidé que nous allions régler ce problème plus tard, car la grande baie vitrée que nous regardions donnait vue sur le ciel, une belle vue certes, mais nous étions dans... Dans un vaisseau spatial? C'était nouveau ça, et je ne disais pas souvent ça, pas lorsque j'avais déjà visité une ruche et chevauché des dinosaures. Pascal se leva rapidement avant d'aller voir à la fénètre, plus bas s'étendait un parc d'attraction des plus classiques, hum... Je pouvais voir l'entrée d'ici et la grande enseigne... Coney Island? Connait pas. Cependant, un autre détail frappa le caméléon de plein fouet.Nous étions tous dans des tenues de prisonniers, roses bonbons, et moche, terriblement moches. Un crime contre la mode, et c'est décidé, je n'allais pas aimer cette soirée, du tout.
Pascal se tourna vers le reste du groupe, Brave se posa sur son épaule (heureusement, elle n'avait pas de tenue ridicule) et poussa un cri perçant qui attira l'attention de tout le monde, Pascal leva les mains pour se demander le silence avant de dire:
"Bien, je suis le Shérif Pascal Méléon et je suppose que tout le monde vient d’atterrir ici à cause de boites roses en forme de cœur." Plusieurs personnes répondirent par l'affirmative. Bien, nous sommes dans un vaisseau spatial supposément invisible à la population qui se trouve en bas. Y'a pire comme situation, croyez-moi. Quelqu'un à une idée d'où nous sommes?
La soirée allait être... Affreusement longue. Et éprouvante, je le sentais déjà.
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La baie vitrée de mon nouveau vaisseau se tenait face à moi. Belle, transparente, laissant à peine refléter les traits de mon corps spongieux. Je ne lui en voulait pas, elle méritait de prendre toute l'attention. J'avais fait les pas qui me séparaient d'elle, ouvrant grand la bouche pour laisser échapper un peu d'air sur la surface vitrée, afin de créer de la buée. Puis, j'avais approché mon doigt, dessinant un coeur sur l'amas de condensation. Je pouvais avouer sans doute possible que j'étais enfin devenu quelqu'un d'heureux ! Je me sentais aussi bien que lorsque j'avais mangé mon dernier sandwich au pâté de crabe avant de quitter Bikini Bottom.
"Monsieur l'Eponge ? Nous ne sommes plus qu'à quelques heures de la planète Terre. Vous m'avez demandé de vous prévenir, voilà qui est fait. Est ce que je peux retourner me réfugier dans ma coquille ? Les conquêtes spatiales ont tendance à me donner la nausée."
J'avais tourné la tête vers mon ami que j'avais entendu arriver quelques heures auparavant.
"Il est trop tard pour ça, Gary, on est déjà arrivé et c'est la plus belleeee des journéeeeees !!!"
Je sentais que l'escargot avait l'impression une fois encore de s'être fait avoir...
"Je me suis encore fait avoir."
...et je ne m'étais pas trompé. Oui, je lui avais demandé de me prévenir quand on serait à douze heures de notre point d'arrivée et c'était exactement ce qu'il avait fait, mais ça représentait aussi le temps qu'il lui fallait pour arriver jusqu'à moi. Si il avait eu la possibilité de faire demi tour, il l'aurait fait, mais désormais, il faisait partie intégrante du voyage. A ce moment là, le capitaine du vaisseau venait d'arriver, prêt à amorcer la phase deux de notre plan.
"Patrick !!"
"Je vous présente mes plus sincères félicitations monsieur l'Eponge, nous venons de nous mettre en orbite !"
Je sentais que la journée continuait sur sa lancée. Les coeurs venaient d'être largués, les storybrookiens étaient sur le point de se réveiller et j'allais après des années à attendre, retrouver mon grand amour !
"Vous vous rendez compte ? Nous avons la ville à notre merci. Ils ont déjà tous mis leurs empreintes sur nos boites et ils sont tous en train de se faire scanner et recenser dans notre base de données ! On va pouvoir faire absolument tout ce qu'on veut d'eux ! Ça sera le cadeau de mariage pour ma bien aimée !"
Patrick et Gary s'étaient regardées et je sentais que quelque chose clochait. Ils n'étaient sans doute pas d'accord pour accueillir une femme à bord. On savait tous que ça avait tendance à porter malheur, mais je n'allais pas reproduire la même erreur deux fois. Il n'était pas question de faire monter n'importe quelle femme. Là, c'était la mienne ! La vraie de vraie !
"Bon, par quoi on commence ?"
"Je ne sais pas, et vous ? Qu'est ce que vous avez envie de faire ?"
Je pouvais faire absolument tout ce que je voulais de chaque habitant de cette ville. C'était trop jouissif, mais il y avait un hic. Je ne savais absolument pas ce que j'avais envie de faire !
"Je ne sais pas ! Et toi ? Qu'est ce que tu as envie de faire ?"
"Je ne sais pas, et vous ? Qu'est ce que vous avez envie de faire ?"
"Je ne sais pas !" avais-je dit cette fois ci en regardant Gary qui tentait tant bien que mal de faire rentrer sa tête dans sa coquille, mais je l'avais à l’œil.
"Qu'est ce que tu as envie de faire ?"
"Je ne sais pas, et vous ? Qu'est ce que vous avez envie de faire ?"
"Je ne sais pas ! Qu'est ce que ..."
Je m'étais stoppé, entendant une alarme retentir.
"Qu'est ce que c'est ??"
"Je ne sais pas ! Qu'est ce que vous pensez que c'est ?"
Il fallait savoir !
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Le blondinet en caleçon faisait preuve d'une volonté surprenante à vouloir me tuer. J'arquai un sourcil dans sa direction, surprise de son audace. Prompt à satisfaire le moindre de mes désirs alors qu'il n'était sans doute pas en âge de se raser, c'était... mignon. Il avait l'air de nourrir quelque grief contre Terrence car il lui avait donné toutes les boîtes en forme de coeur, à moins qu'il ne cherche à le séduire par ce biais ? Je n'étais pas parmi eux depuis suffisamment longtemps pour le savoir, cependant je sentais que ce que le blondinet éprouvait à l'adresse du chien des Enfers n'était pas de l'amour. Je pouvais percevoir ces choses-là, seul vestige de mon ancienne attribution.
Je voulus encourager le jeune homme à aller au bout de son ambition mais Pascal posa brusquement sa main sur son épaule et serra plutôt fort car le gamin poussa un couinement. Je lançai un regard désapprobateur. Pourquoi cette démonstration de force ? Le shérif en armure me semblait quelque peu à cran. Il se tourna vers moi et me prit la main pour observer mon poignet ouvert. Le temps qu'il soit occupé à cela, je me permis de détailler son armure plus avant. Ou plutôt la façon de l'en défaire. Avant de secouer brusquement la tête. Non, restons calme. Le chaos ne doit pas agir en ce sens. Pas avec lui. Il va donc falloir que je me raisonne à chaque fois que je me trouve face à lui ? J'étais certaine qu'il avait fait exprès de revêtir une tenue aussi... attrayante. Etait-ce une impression ou sa cape volait-elle divinement bien dans le vent ?
Le regard qu'il planta dans le mien glaça les dernières gouttes de sang qu'il restait dans mon corps. D'accord, il n'était pas du tout amusé par la situation. Sa voix était tout aussi cassante que son expression. Je me mordis les lèvres comme une enfant prise en faute, soutenant son regard malgré tout. Il prenait mon comportement pour un jeu, alors que ce n'était pas du tout le cas. Peinée, je ne trouvais rien à répliquer. Inutile de me justifier.
Mon coeur s'emballa alors que Pascal me murmurait un "Désolé" tout en glissant une main dans ma nuque. Il voulait faire le travail lui-même. Je fermai les yeux et brusquement, toute douleur s'évanouit de mon corps.
De petites étoiles passèrent sous mes paupières alors que j'entendais un craquement.
Puis, plus rien.
...
J'ouvris les yeux sur un plafond lumineux. Eblouie, je battis des cils et me redressai sur les coudes. Je me trouvai dans ce qui semblait être une salle climatisée, pourvue de quelques fauteuils blancs en demi cercle. C'était bien la première fois que je me régénérais dans un lieu que je n'avais pas décidé. Les coeurs roses avaient-ils fait encore des histoires ? Sans nul doute. Je jetai un coup d'oeil et constatai que je n'étais pas seule : Pascal, Terrence et le blondinet étaient également présents. Brusquement, un détail -non, une énormité- me sauta aux yeux : ils portaient une tenue absolument affreuse, dans le style prisonnier du Far West mais rayée rose et blanche. J'aurais pu en rire si le résultat n'était pas aussi catastrophique. Quoique... je m'autorisai un petit rictus en direction de Terrence.
Puis je baissai les yeux et là, le drame survint : je portai EXACTEMENT la même tenue. Elle était deux fois trop large pour moi. On aurait dit que j'avais hérité d'un pyjama-guimauve particulièrement hideux.
"Ah non, je refuse catégoriquement." fis-je sans détour.
Surtout que j'entendais des ricanements. Osait-on se moquer de moi ? Cela ne m'était encore jamais arrivé. Jamais une seule faute de goût en cinq millions d'années. Celui qui avait ri allait s'en mordre les doigts tôt ou tard.
Pour commencer, je me relevai, m'observai et chassai cette tenue de prisonnier d'un revers de main pour retrouver mon costume de pom pom girl. Ah, je me sentais nettement mieux ainsi.
Puis je m'intéressai à cet étrange lieu. Pascal se tenait juste devant la baie vitrée qui dévoilait une vue du ciel des plus surprenantes. Il s'agissait d'un parc d'attractions à n'en pas douter. Je m'approchai de la vitre et posai ma main tout contre. Elle vibrait très légèrement. De l'autre côté, c'était le vide, la chute. Le vertige me grisa.
"Nous sommes dans un vaisseau spatial." déclarai-je pour m'en persuader. "Wouaho. Je n'ai jamais vécu ça."
Interdite, je fixai l'immensité qui semblait me happer à travers la baie vitrée. Et soudain, un sourire traversa mon visage alors que je m'écriai :
"C'est merveilleux, il me reste encore des premières fois !"
Ca pouvait sembler ridicule mais l'immortalité c'est harassant à la longue. Aucune nouveauté. Tout semble se répéter à l'infini. Un voyage en vaisseau spatial, c'était inédit !
Exaltée, je levai la main en l'air pour que quelqu'un la frappe. Je me sentais comme déchaînée. Mon coeur palpitait dans ma poitrine d'une façon presque inconnue. Je gardai la main un moment en l'air sans que rien ne se passe. Nul ne partageait ma liesse ? Dommage.
"Oh rassurez-vous, il ne va rien nous arriver. Je peux nous téléporter hors d'ici en cas de besoin. Et Terrence aussi. Tout est sous contrôle." assurai-je dans un soupir tout en replaçant ma main le long de mon corps.
Je lançai un coup d'oeil à Pascal tout à côté de moi, et profitai de cette brève proximité pour glisser ma main autour de son avant-bras et chuchoter un "Merci" pour ce qu'il avait accompli quelques minutes plus tôt. Etait-ce normal que je me sente tellement grisée à l'idée qu'il ait mis fin à mes jours ? L'ambiance d'Halloween avait des effets morbides sur ma raison. Pourtant, c'était la vérité : jamais on ne m'avait tuée de cette façon. Cela avait été déroutant et... délicieux. Je caressai très légèrement sa peau et m'écartai de lui. Tout en pivotant sur moi-même, je me donnai une rapide gifle sur la joue, tellement vive qu'on aurait pu croire à un geste insignifiant. Tout était de la faute de la fumée rose. J'en étais persuadée. Normalement, les drogues n'avaient aucun effet sur moi, mais une drogue alien ? Voilà que je croyais en l'existence des petits hommes verts. Comme c'était saugrenu et intriguant !
"Nous devrions explorer le vaisseau. C'est une occasion unique !" proposai-je avec entrain.
Soudain, une alarme retentit, coupant court à toutes mes idées. Je levai la tête vers le plafond puis la baissai en direction de la porte au fond de la salle, dont les contours venaient de s'illuminer. Puis, ils clignotèrent de façon agressive alors que l'alarme stridente s'interrompait enfin.
Curieuse, je m'approchai de cette fameuse porte. Alors que je n'étais plus qu'à un mètre, j'entendis très distinctement des personnes discuter de façon vraiment peu discrète de l'autre côté.
"Je crois qu'elle s'approche." "Tu es sûr Patrick ?" "J'en suis persuadé, je crois qu'elle est juste derrière la porte." "Qu'est-ce qu'on fait ?" "Je sais pas, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ?" "Attendez, j'ai une idée."
Il y avait trois hommes, tout du moins leurs voix étaient masculines. Intriguée, je m'approchai encore et collai mon oreille contre la porte. Bientôt, j'entendis une mélodie électronique, qui me rappela un jeu vidéo d'Elliot.
"Ca y est j'ai fini ma partie, je peux lancer l'application."
Je fronçai les sourcils. Ce type était sérieux ? Aussitôt, des coeurs se dessinèrent sur la porte, ondulant et se répétant à l'infini. Je me reculai de quelques pas, plaçant mes mains sur mes hanches et tapotant des doigts d'un air agacé.
"Super idée Monsieur l'Eponge ! Je sens que là ils vont être très perturbés." s'enthousiasma l'un des nigauds de l'autre côté.
C'en était assez. N'avaient-ils aucune courtoisie ? Ils étaient peut-être d'une autre planète, mais en tous les cas, ils étaient surtout très malpolis. Je m'éclaircis la gorge et demandai d'un ton charmant, les mains toujours sur les hanches :
"Messieurs ? Et si vous arrêtiez de jouer les timides et que vous ouvriez cette porte ?"
Je trépignai d'impatience, j'avais tellement hâte de faire ma rencontre du troisième type ! Leur parler ne me suffisait pas. Je souhaitais ardemment les voir. Cependant, je n'osais pas les perturber davantage en apparaissant devant eux, je préférais qu'ils fassent le premier pas.
J'entendis alors un drôle de craquement.
"NON ARRETE CA TOUT DE SUITE !" hurlèrent deux types à l'unisson.
Il y eut un grand bruit de pas précipités. Excédée, je poussai un petit soupir et abaissai la poignée de la porte. Elle s'ouvrit sans aucun grincement. Tant pis, je leur avais laissé leur chance. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps.
J'avançai d'un pas et découvris une éponge jaune d'un mètre cinquante ainsi qu'une étoile de mer plus grande en train d'essayer d'empêcher un escargot de la taille d'un cochon de rentrer dans sa coquille. La mâchoire m'en tomba, alors qu'il m'en faut beaucoup pour être étonnée. Je m'attendais à des tentacules, des mandibules, mais... ça !
"Je crois qu'il est vraiment coincé cette fois." estima l'éponge carrée en se grattant le "menton" d'un air ennuyé.
Je jetai un coup d'oeil à l'escargot coincé qui avait l'air déprimé.
"Je peux vous aider, peut-être ?" hasardai-je en tentant une approche amicale.
L'éponge et l'étoile de mer pivotèrent d'un même mouvement vers moi en poussant un hurlement terrifié.
"Mais fais quelque chose !" cria l'éponge à son acolyte.
Avant même que je puisse répliquer quoi que ce soit, je fus dans l'ombre de l'étoile de mer qui me poussa délicatement pour pouvoir agripper la poignée de la porte, sans doute dans le but de vouloir la refermer.
"Excusez-moi, vous n'êtes pas censée nous voir." dit-il d'un ton cinglant. "Oubliez notre visage. Vous ne nous avez jamais vus. Nous n'existons pas. Vous ne me voyez déjà plus."
Il avait dit tout cela en me fixant d'un air implacable et en ronronnant bizarrement, comme s'il cherchait à m'hypnotiser. Je haussai un sourcil perplexe, avant de fermer les yeux, parfaitement docile.
Il ne vit pas ma main se faufiler et toucher son torse. C'était plus fort que moi, il me fallait un contact pour me persuader que tout ceci soit véritablement réel. J'ouvris brusquement les yeux en sentant une substance spongieuse sur ma main. Ah ! Mes doigts étaient recouverts d'une sorte de gélatine rosâtre toute gluante. Tout en me reculant, j'esquissai une grimace dégoûtée et marmonnai :
"Je n'aurais pas dû."
Puis je levai les yeux vers l'étoile de mer et constatai qu'il était tétanisé. Oh non... Que lui arrivait-il ?
"Ca va aller ? Monsieur ? Monsieur ?" insistai-je, plus intriguée qu'inquiète.
"Vous l'avez abîméééé !" cria l'éponge carrée en se précipitant sur son acolyte.
Sans prévenir, il passa une main à travers lui et le "remonta" comme une horloge en tournant son bras dans ses entrailles. Je déglutis avec peine tandis que l'étoile de mer s'animait face à moi. L'éponge carrée profita de mon moment d'égarement pour lever une vitre transparente entre nous, à l'emplacement de la porte. Pourquoi n'avait-il pas tout simplement refermé la porte ? C'était une question qui resterait à jamais sans réponse.
"Maintenant on va se planquer !" fit-il d'un ton revêche avant de me tourner le dos.
Les trois compères commencèrent donc à chercher activement une cachette dans leur propre vaisseau alors que je pouvais toujours les voir. Je secouai lentement la tête de gauche à droite.
"Je crois que... j'aurais préféré que nous soyons seuls dans l'univers, tout compte fait." déclarai-je aux trois hommes 'enfermés' avec moi.
Je me retournai vers eux et constatai qu'ils portaient toujours leur tenue rose qui les faisaient ressembler à des marshmallows. J'aurais pu leur faire changer de vêtements mais... ils étaient très bien ainsi. Au moins de cette façon la tentation était nettement diminuée.
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Evelyn Nichols
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Scarlett Johansson
Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Aryana la maman d’Elliot, une femme blonde se présenta à elle et Evelyn lui bredouilla un bonjour dénué de chaleur. Pas qu’elle ne l’aimait pas, non, elle ne la connaissait pas. C’était juste qu’elle avait encore et toujours du mal avec les présentations, surtout quand il s’agissait de quelqu’un que Wilson connaissait. Elle était sûrement divine, elle espérait juste qu’elle ne faisait pas partie de ceux qui faisaient du mal à son Wall-E le rendant tout tremblant quand il partait seul en mission. Elle parla de son costume… Quel costume ? Ce qu’elle portait ? Mais ne devait-on pas s’habiller en citrouille, en fantôme ou en sorcière ? Elle était de mèche avec le vendeur qui avait voulu lui mettre des habits trop moulants ou trop court ou quoi ? Puis elle assurant qu’elle n’avait rien à avoir avec tous ces cœurs. Evelyn tentait un maximum de contrôler ses pulsions de toucher tout le monde dès qu’elle voulait une information et se contenta de chercher dans sa base de donnée avant de lancer sans préparation ni cérémonie :
- Vous êtes Aphrodite donc, la déesse de l’amour et de la sexualité.
Elle ne voyait pas qui elle pouvait être d’autre sinon… La blondinette contenta d’hocher la tête dans un signe d’approbation et EVE la mémorisa rapidement. Sexualité… Le coït… la reproduction animale… Tous ces trucs que les humains faisaient pour se reproduire… et visiblement pas que pour cela, même si elle n’en avait pas encore vraiment compris le but premier. Une chose était sûre, c’est que si elle avait besoin, ce serait à ELLE qu’elle demanderait conseil, maintenant qu’elle se sentait prête. En voyant Neil prendre l’affiche dans les mains de Wilson, Evelyn sorti exactement le même papier de son sac. Un monsieur le lui avait donné quand elle courait après Jack 2.
- Moi aussi j’ai reçu ça…
Voyant que Neil avait du mal à se dépatouiller avec ses blagues, (elle était un peu bizarre parfois…) et qu’elle papotait avec Aryana la maman d’Elliot, qui était aussi sa grand-mère et qui avait été avec Dyonisos le dieu qui n’avait pas bon goût, EVE se retourna vers Wilson qui lui avait fait quelques compliments un peu plus tôt. Rien que d’y repenser, elle en rougissait.
- Ce n’est pas grave tu sais si tu n’as pas de déguisement, tu peux rester comme ça, on fera semblant que toi aussi tu es une citrouille ! Tu… Je… Tu veux venir à la maison ce soir ? On peut se faire une soirée d’Halloween tous les deux, tu en penses quoi ?
Elle avait fait en sorte qu’Astrid ne soit pas là de la soirée… D’après ce qu’elle avait eu, les humains étaient les seuls animaux à ressentir de la pudeur lors du coït… Si deux lions pouvaient le faire à la vue de toute la tribu, ce n’était pas le cas des humains et elle ne voulait pas choquer Astrid… Surtout qu’elle n’avait pas pu trouver de renseignement à ce sujet concernant les dinosaures. Elle reporta son attention sur les boîtes qui répétaient le chiffre 8 à l’infini… tiens… ça tombait bien, Aryana la maman d’Elliot en parlait.
- En réalité, non, le 8 n’est pas le chiffre de l’infini. Il y ressemble c’est vrai mais à l’inverse du 8 vertical, l’infini est représenté de manière horizontale. Il a été créé par Wallis… Non pas Wall-E, WalliS (elle avait précisé en voyant Wilson relever la tête brusquement avant de poursuivre de manière toujours aussi rapide, presque sans respirer) en 1655. Sa forme est assez proche d’un Lemniscate de Bernoulli dont il était le contemporain, rien à voir avec le 8 donc. On peut en plus rajouté que ce signe à certaines configurations du ruban de Möbius, ce qui l’éloigne encore plus du 8. Sans compter que si vous prenez l’infini selon Euler, vous vous appercevrait que les branches du signes ne se rassemble pas, ne formant donc pas un 8.
Oui… Ils avaient eu tort de lancer la directrice du laboratoire biologique de Storybrooke et surtout professeur de Mathématiques appliquées à l’université de Storybroorke sur ce sujet. Tous l’observait d’un œil vitreux, assez similaire à celui de ses élèves mais elle finit par résumer la chose de manière simple en tapotant son doigt sur la boite en même temps.
- C’est des 8, c’est pas l’infini. Même si certes ils sont répétés à l’infini…
C’était comique. Elle eut d’ailleurs un petit rire cristallin et robotique dont elle seule avait le secret. Puis Wilson parla de 666, et elle reparti dans un monologue à son encontre pour lui expliquer qu’effectivement ça n’avait rien à voir avec cette série de 8 et même punition lorsqu’il tenta de composer le numéro de téléphone, en lui faisant l’historique de l’Histoire des numéros, aucun n’ayant autant de chiffres. Lorsqu’elle releva la tête, Aryana la Maman d’Elliot avait disparu, remplacée par un jeune garçon qu’Evelyn connaissait bien. Il était venu plusieurs fois au laboratoire pour lui raconter sa vie de lion, lui qui n’avait pas vécu la malédiction.
- Coucou Damian. Elle est passé où Aryana ?
Mais elle reposa son attention sur la boite qui avant changés tous les 8 noirs en X.
- Ah ben tiens… ça c’est bizarre…
Oui et encore bizarre, les croix étaient devenues écarlates et d’elles suintaient un étrange liquide chaud, poisseux et rougeâtre. La blondinette pris quelques secondes pour l’analyser avant d’affirmer sans appel.
- C’est du sang humain.
Elle regarda autour d’elle. Tout le monde en avait sur les mains. Et personne ne semblait réagir… Au bout d’un petit moment, elle repris donc la parole :
- Quelqu’un aurait de quoi se laver les mains ? C’est pas très propre de rester avec du sang sur les mains. Il n’est pas contaminé au VIH mais tout de même…
Elle remercia Neil qui lui passa son gel hydroalcoolique après en avoir elle-même pris et se lava les mains tout en en distribuant à qui le voulait. Gardant les yeux sur la petite boîte, elle constata qu’un compte à rebours s’était mis en marche.
- REGARDEZ !!
C’était quoi ça ? Elle avait beau réfléchir à toute vitesse, il n’y avait aucune chance de sauver tout le monde si ce compte à rebours était le déclencheur d’une bombe. Si elle avait encore ses réacteurs, pourquoi pas… Mais maintenant qu’elle ne pouvait que contrôler sa gravité, elle n’irait pas assez vite en orbite pour pouvoir faire exploser le truc en sécurité. Il fallait pas que ce soit une bombe, elle n’aimait pas ça, elle ne voulait pas vivre un futur encore pire que celui qu’elle avait vu… Et le compte à rebours était déjà à sa fin. 4, 3, 2, 1… EVE retint sa respiration et… pfffrrrrrrrrrrrrrrrrr… Toutes les boîtes se mirent à émettre un bruit désagréable de ballon qu’on dégonfle. Elle regarda l’assistante avec des yeux quelques peu surpris avant que la boîte n’inscrive une nouvelle chose : « Le système de téléportation a échoué ». Bon… Le silence s’installa dans le groupe et rien ne se produisit de plus.
- Je voulais faire une tarte à la citrouille… ça vous dit de venir manger chez moi ?
Elle avait proposé cela aimablement. Après tout c’était fini… ce devait-être une animation organisée par la ville ou quelque chose comme ça… pas de quoi s’inquiéter… Les autres finirent par accepter avec plus ou moins d’enthousiasme et quelques minutes plus tard, Evelyn nouait un tablier autour de sa taille en regardant les œufs d’un air sceptique.
- Euh… Wall-E… Tu veux bien le faire s’il te plaît ?
La dernière fois qu’elle avait voulu casser des œufs, c’était le bol qu’elle avait fendu, des morceaux de coquilles et de jaune et blancs s’étant répandus dans les cheveux de son amoureux. Elle avait gardé sur le plan de travail la boite en cœur qu’elle avait ramassé dans la rue. C’était joli pour l’appartement. Aussi, elle vit rapidement ce qui venait de s’inscrire dessus : « Relancer le système, s’il vous plaît ». un peu intriguée, elle leva la boîte pour la montrer à ses trois compagnons.
"Bonjour nouvel arrivant. Je m'appelle Neil Sandman. Là c'est Wilson, Eveuuuh !"
Tojo se trouvait face aux deux filles, elles ne lui étaient pas inconnues d'ailleurs, et Wilson avec un air assez perplexe. Qu'est-ce qu'il venait de se passer? Comment était-il arrivé?
Il se souvenait du chevelu pas commode, d'Erwan et de Pascal et l'aiglonne. La boîte rose. Il s'était penché pour la ramasser une fois que toutes se turent. Plus de pouêt, juste le silence. Même si le lion se montrait méfiant envers ces petites boîtes roses, il l'avait toute de même prise entre ses doigts. La curiosité plus forte que la prudence avait triomphé en lui.
Il y eut un petit bruit. Un truc comme Plup... Tojo cette fois-ci n'avait pas lâché la boîte, cramponnée à elle comme Gollum ou Frodon à l'anneau, il avait le regard tourner vers monsieur Grognon. Non il n'était pas peureux ! Un lion n'avait pas peur...enfin juste les hyènes l'effrayaient, mais ça, c'était une autre histoire.
"Tu pourrais faire un effort quand même, tu t'es mal réveiller ce matin?" Lançait-il avant d'inhaler la fumée rose qui sortait de la boîte de la même couleur.
Damian clignait des yeux, d'une seconde à l'autre, il avait changé de lieu, il se retrouvait là, face à Evelyn, Neil et Wilson. Il connaissait la première pour s'être rendu plusieurs fois au laboratoire, la seconde parce qu'il l'avait souvent vu au Granny, tôt le matin, sans jamais oser aller lui parler. Quant à Wilson, il lui était totalement inconnu, pourtant le jeune homme avait quelque chose de sympathique, on avait envie d'aller faire lui, de lui parler et de devenir son ami. C'était là le ressentit de Damian. Neil ne semblait pas se souvenir de lui, il en était presque un peu gêné de s'être souvenu d'elle. Parce que ça pouvait être étrange de se souvenir de quelqu'un que vous n'avez jamais osé aborder alors qu'elle visiblement, n'avait pas fait attention à vous.
Evelyn avait donné son prénom mais Damian le répétait, juste pour la forme.
"Aryana? Il y avait quelqu'un en plus? Heumm...peut-être que...si je suis là elle doit être là-bas, là où j'étais. ça ne me surprendrait pas."
Il avait toujours la boîte entre les mains. Le x semblait s'être répandu sur toutes celles se trouvant aux alentours parce qu'Évelyn avait eu l'air surprise de voir les x. Mais il ne savait plus trop ce qu'elle trouvait étrange, les croix ou le...ou le...sang? Qui s'était ouvert? Il regardait tout le monde, ils semblaient tous aller très bien. Et lui aussi. il posait la boîte au sol pour prendre à son tour la solution hydroalcoolique de Neil. Puis la tendit à Wilson.
Le X de la boîte s'était changé en compte à rebours. Dans quel but? Ils allaient mourir? Mais non ! Il ne voulait pas, qui allait s'occuper d'aider Krystal et Malka s'il n'était plus là? Il n'avait toujours pas revu Simba, il devait revoir Simba et Nala, d'ailleurs, il se souvint que Sarabi avait parler du nouvel emménagement des deux.
la téléportation a échoué.
Le silence s'installait une nouvelle fois. Ce qui n'aidait pas Tojo à se détendre complètement. Evelyn arrivait à son secours en les invitant tous. Lui aussi? Il ne voulait pas dire non, mais dire oui c'était rester un peu plus longtemps avec Neil aussi. Il accepta timidement la proposition d'Évelyn en souriant. Et puis il n'avait jamais goûter à de la tarte à la citrouille. Ils se retrouvaient chez Évelyn. Tojo s'était discrètement approché de Neil. Multipliant les efforts pour ne pas paraître idiot, parce que ce n'était pas le moment, il était dans un lieu qu'il ne connaissait pas avec des gens qu'il connaissait à peine et il ne voulait surtout pas paraître trop maladroit.
"Tu...en as déjà mangé? De la tarte à la citrouille?" Demandait-il à la jeune femme.
Evelyn et Wilson faisaient la cuisine tout les deux. Tojo était rester près de Neil, parce qu'il avait cette drôle d'envie de rester le plus loooongtemps possible avec elle. C'était à cause de la fumée rose ça? Et puis il avait sentit un petit quelque chose entre Eveuh et Wilson, c'était bien qu'ils se retrouvent juste tout les deux. Eve et Will.
"J'ai pas vraiment compris la blague tout à l'heure, à propos d'Eveuuuh mais tu...tu as un rire très mignon."
Il aurait été un robot, on aurait pu dire qu'il avait eu un énorme disfonctionnement. Déjà qu'il ne fonctionnait pas parfaitement bien d'ordinaire, là la mécanique de son coeur venait de dérailler. Il sentit bientôt l'odeur de la tarte à la citrouille prête à être dégustée.
Evelyn avait gardé une boîte rose. Celle-ci demandait poliment qu'on relance le système. Les petites boîtes étaient sans aucun doute liées à la téléportation, donc le système devait être un système de téléportation ( faut pas être Ed pour comprendre ça. ). Tojo tournai la tête vers Wilson puis Neil avant de revenir sur Evelyn. "je crois qu'on peut essayer...non?"